INFO 168 - Médias Suisses

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INFO 168 - Médias Suisses
 info 168
novembre 2013 MÉDIAS SUISSES Association des médias privés romands Avenue de Florimont 1, CH-­‐1006 Lausanne Téléphone 021 343 40 90, Fax 021 343 40 99 www.mediassuisses.ch, [email protected] S O M M A I R E 3
Presse romande 12 Presse suisse 24 Presse internationale 25 La Poste 26 Publicité 30 Autres médias 36 Droit 38 Conseil de la presse 41 Bibliographie Impressum ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ MÉDIAS SUISSES-­‐Info : Bulletin officiel de MÉDIAS SUISSES -­‐ Association des médias privés romands Av. de Florimont 1, 1006 Lausanne Tél. : 021 343 40 90 -­‐ Fax : 021 343 40 99 Rédaction : Daniel Hammer (rédacteur responsable) Copyright : Reproduction autorisée avec mention de la source ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ 2 Le premier numéro de la Feuille d'Avis de Neuchâtel, ancêtre de L'Express, date du 2 octobre 1738. C'est le plus ancien journal de langue française au monde à être encore publié. Quant à L'Impartial, il a été fondé le 1er janvier 1881. PRESSE ROMANDE Le Quotidien jurassien souffle ses 20 bougies L e 1er juin 2013, Le Quotidien jurassien a soufflé ses vingt bougies. La première maquette du journal né de la fusion du Démocrate, publié à Delémont, et du Pays, de Porrentruy, est sortie de presse le 1er juin 1993 à quatre heures du matin, a rappelé le quotidien dans un supplément spécial. Ailleurs en Suisse romande, la numérisation va bon train. Les premières archives en libre accès ont été celles des journaux dont Le Temps est l'héritier : le Journal de Genève dès 2008, puis la Gazette de Lausanne et le Nouveau Quotidien en 2010. Le Quotidien jurassien en chiffres Le journal, qui emploie 115 collaborateurs, est lu par 44'000 personnes, qui vivent pour la plupart dans le Jura et le Jura bernois. Trois cents nuits par an, 20'000 exemplaires sont imprimés à Delémont. Pour une édition, il faut 40 km de papier et 38 kg d'encre. (ats) L'Express/L'Impartial met en ligne 275 ans d'archives Il est aussi possible de voir en quelques clics les vieilles éditions du quotidien vaudois 24 Heures (autrefois Feuille d'Avis de Lausanne), du Matin (jadis Tribune de Lausanne) et du journal d'opinion valaisan Confédéré. Des projets sont en cours du côté du Valais avec Le Nouvelliste, et du côté fribourgeois avec La Liberté, les Freiburger Nachrichten et La Gruyère. L Genève devrait suivre ces prochaines années mais les projets ne sont pas encore définis. La situation est similaire dans le Jura. a presse romande confirme sa longueur d'avance dans la numérisation des archives et leur mise à disposition du public. Les quotidiens L'Express et L'Impartial ont mis en ligne l'intégralité de leurs éditions parues depuis leur création. Ailleurs en Suisse, la Bibliothèque cantonale du Tessin numérise les titres cantonaux mais ceux-­‐ci ne sont accessibles qu'au Tessin et à la Bibliothèque nationale. Enfin, les archives de deux journaux grisons sont disponibles en ligne: Il Grigione italiano et La Fögl d'Engiadina. (ats) Domaine public sort son 2000e numéro Le public accède gratuitement à 1,5 million de pages reflétant 275 ans d'existence pour L'Express et 123 ans pour L'Impartial. La période couverte s'arrête pour l'instant à février 2013, a précisé la direction début juin 2013. Seuls les derniers mois sont réservés aux abonnés, et non les huit dernières années comme prévu initialement. D omaine public, le journal romand de gauche désormais en ligne, a sorti son e
2000 numéro le 30 juin 2013. Lancé le 31 octobre 1963, il fête ses 50 ans cette année. La numérisation, lancée en 2008, a nécessité près de cinq ans de travail. Une première tranche (2000-­‐2005) avait été rendue accessible en 2009. L'archivage continuera à s'enrichir au fil des mois. « Une aide et une contrainte à la prise de distance, une condition de l'action politique », a expliqué à l'ATS Yvette Jaggi, l'ancienne syndique de Lausanne. L'actuelle présidente de la Fondation Microcrédit Solidaire Suisse a écrit ses premiers articles entre 1966 et 1968. Bibliothèques à l'action L'opération résulte de la collaboration entre la Société neuchâteloise de presse qui édite les deux journaux, la Bibliothèque publique et universitaire de Neuchâtel, la Bibliothèque de La Chaux-­‐de-­‐Fonds et la Bibliothèque nationale suisse. Elle a nécessité un investis-­‐
sement de plus d'un million de francs et a été soutenue par la Loterie romande et la Banque cantonale neuchâteloise. Pour la socialiste, le rôle de Domaine Public (DP) est « de commenter les différents aspects de la politique suisse, en particulier fédérale, de mettre en lumière les rapports de force et ce qui se passe en coulisses ». Selon elle, la mission du journal reste la même 50 ans après son lancement. 3 Son rythme et le mode de parution comme de diffusion ont en revanche évolué. D'un mensuel jusqu'en 1972, DP est devenu hebdomadaire depuis lors. Il a aussi effectué le passage du journal-­‐papier à la publication en ligne dès janvier 2007. Les articles sont envoyés aux rédactions et autres destinataires au fur et à mesure de leur mise sur la Toile et sont regroupés dans un numéro paraissant le lundi en fin de journée. (ats) Un enseignant de langues classiques à la tête de peuple.vs La justice neuchâteloise a fait ensuite appel, dans la matinée, à son homologue tessinoise pour saisir l’ordinateur professionnel de Ludovic Rocchi, en reportage au festival du film de Locarno. Le procureur confirme les faits tels qu'ils sont rapportés par Le Matin. Une question de proportionnalité Selon lui, les moyens utilisés sont tout à fait proportionnés. Pour Le Matin, qui se dit choqué par la façon de procéder de la justice neuchâteloise, l’action de cette dernière « semble démontrer qu’elle est prête à tout pour mettre la main sur les sources de notre enquêteur, quitte à déployer des moyens disproportionnés, comme l’intrusion au domicile privé de notre collègue et l’interrogatoire de son épouse ». p euple.vs, le nouvel organe de presse bimensuel du Parti socialiste valaisan, qui a remplacé en février 2013 l'hebdomadaire Le Peuple valaisan, a un nouveau rédacteur en chef. Il s’agit de Pierre Nicolet, entré en fonctions au mois d’août 2013. (ats) Un journaliste du Matin perquisitionné « Je ne comprends pas pourquoi la justice n’a pas suivi le cours habituel qui prévaut dans ce genre d’affaire », a déclaré Sandra Jean, rédactrice en chef du quotidien romand, citée dans un communiqué du média romand. « Comment se fait-­‐il qu’un journaliste et sa famille se retrouvent pareillement traités ? Ludovic Rocchi a enquêté avec sérieux et preuves à l’appui ». L e journaliste du Matin Ludovic Rocchi a été l'objet d'une perquisition tôt le 13 août 2013 à la suite d'une plainte du directeur de l’institut de l’entreprise de la faculté des sciences économiques de l’Université de Neuchâtel. Le quotidien et les éditeurs romands ainsi que le syndicat des journalistes dénoncent une « grave entrave à la liberté de la presse ». Soutien syndical Se référant à « plusieurs experts en droit des médias suisses », Le Matin affirme qu'« une perquisition au domicile privé d’un journaliste est exceptionnelle et même une première pour la Suisse ». Le syndicat des journalistes Impressum dénonce lui aussi « ces procédés disproportionnés qui constituent une violation de la protection des sources des journalistes, ainsi qu'une violation crasse de la liberté de presse ». Accusé notamment de plagiat et de mobbing dans une série d'articles signés Ludovic Rocchi, le professeur à l'Université de Neuchâtel a déposé plainte fin juillet 2013 contre le journaliste pour diffamation, calomnie et violation du secret de fonction. C'est dans ce contexte que la perquisition a été ordonnée afin de mettre la main sur des données nécessaires à l'enquête. Pierre angulaire de la liberté des médias, comme l’a rappelé la Cour européenne des droits de l’homme, le secret rédactionnel ne saurait être mis à mal, en particulier dans une affaire où la prétendue infraction n’est pas une infraction grave, renchérit l’avocat d’Impressum en Suisse romande, Me Alexandre Curchod. Cité dans le communiqué du syndicat, ce dernier est chargé de cours en droit des médias à l’université. Le procureur neuchâtelois Nicolas Aubert a confirmé à l'ATS l'information rendue publique le 13 août 2013 par Le Matin. Du matériel informatique et des notes appartenant non seulement au journaliste mais également à son épouse, qui était seule présente au moment de la perquisition, ont été saisis au domicile de M. Rocchi. La visite de l'appartement a été menée par le procureur, accompagné par quatre inspecteurs et un expert informatique. Editeurs solidaires MÉDIAS SUISSES, la faîtière des éditeurs romands, juge l'affaire grave au point qu'il 4 faut prendre au sérieux la menace qu'elle fait peser sur la liberté de la presse. Son secrétaire général Daniel Hammer se montre surtout étonné et inquiet par le manque de proportionnalité de la justice. dysfonctionnements à la Faculté des sciences économique. Les conclusions devraient être livrées à la fin du mois d'août. Ces enquêtes portent sur des soupçons de plagiat. En septembre, le Tribunal cantonal désavoue le procureur, jugeant les éléments insuffisants pour reprocher à Ludovic Rocchi l'instigation à la violation du secret de fonction, ou la complicité. Le Ministère public, lui, pense que le journaliste a vraisemblablement pris l'initiative de demander des informations confidentielles. Présomption d'innocence violée A la suite de la parution des articles de Ludovic Rocchi au printemps dernier, le Conseil d'Etat neuchâtelois a décidé de l'ouverture d'enquê-­‐
tes administratives, notamment pour soupçon de plagiat au sein de la Faculté des sciences économiques de l'Université de Neuchâtel. Cette décision s'appuie sur les conclusions d'un rapport d'enquête préliminaire de l'université. Et même si cela n'avait pas été le cas, en donnant un fort écho médiatique à ces informations, il favorisait le but de l'auteur initial de l'infraction, « qui était probablement de faire pression sur les autorités univer-­‐
sitaires au sujet de la situation académique du professeur visé », estime le Ministère public. Ce document est l'œuvre d'un collège d'experts chargés par le Conseil de l'Université d'enquêter sur des accusations de dysfonc-­‐
tionnements, notamment des soupçons de « mobbing » et de plagiat. Le Conseil d'Etat constatait cependant alors que « la présen-­‐
tation des faits exposés dans un média (Le Matin) viole la présomption d'innocence dont est au bénéfice le professeur mis en cause ». Pas une question de statut Celui-­‐ci précise qu'il ne fera pas d'autres commentaires pour ne pas perturber la procédure de recours. Mais au passage, il réfute les allégations formulées dans certains médias, selon lesquelles ces perquisitions étaient des mesures de rétorsion contre un journaliste trop curieux, ou qu'elles visaient à protéger un « notable ». Recours Ludovic Rocchi a déposé un recours contre la perquisition effectuée sur ordre du Ministère public neuchâtelois à son domicile à La Chaux-­‐
de-­‐Fonds et à sa chambre d'hôtel à Locarno (TI). Du matériel informatique et des notes avaient été saisis. Les autorités de poursuite pénale font leur travail en fonction de la gravité des faits dénoncés, et non en fonction de l'identité ou du statut des personnes concernées, souligne-­‐t-­‐il. Ludovic Rocchi et Le Matin justifient leur démarche en expliquant vouloir montrer leur « ferme opposition aux méthodes du procureur Nicolas Aubert ». Dans un communiqué diffusé le 23 août 2013, Le Matin souligne que la protection des données est un principe sur lequel il n'entend pas transiger. Recours du Ministère public neuchâtelois Le Ministère public neuchâtelois recourt auprès du Tribunal fédéral au sujet des perquisitions qu'il avait menées chez le journaliste du Matin Ludovic Rocchi, et que le Tribunal cantonal avait jugées illégales. Il estime qu'il faut clarifier la frontière entre les différents enjeux en cause dans cette affaire. Cette perquisition au domicile privé d'un journaliste est une première dans l'histoire de la presse suisse. Journalistes et éditeurs ont dénoncé une grave atteinte à la liberté de la presse. « On cherche à faire peur aux gens pour qu'ils ne parlent plus à la presse », a estimé Ludovic Rocchi dans « syndicom, le journal ». Le Ministère public souligne qu'il ne nie pas l'importance de la sauvegarde de la liberté de la presse. Mais selon lui, un autre intérêt lui fait face : la garantie, pour les autorités publiques, de pouvoir prendre ses décisions sans pression extérieure. Enquêtes administratives La conseillère d'Etat neuchâteloise Monika Maire-­‐Hefti a promis mi-­‐août 2013 de faire accélérer les enquêtes administratives sur les Dans sa pesée d'intérêts, il a considéré que les capacités professionnelles d'un enseignant ne présentaient pas un enjeu suffisant pour le public pour que l'affaire soit traitée par voie 5 de presse avant de l'être par les autorités, a-­‐t-­‐
il expliqué le 14 octobre 2013. d'ateliers de formation aux pratiques et au langage TV. La frontière entre ces divers intérêts n'est pas formellement tracée et la jurisprudence à ce sujet n'est pas très abondante, c'est pourquoi le parquet souhaite que le Tribunal fédéral tranche, a-­‐t-­‐il ajouté. (ats) Partenariat entre les Universités de Neuchâtel et Genève Cette collaboration sera encore accentuée à la rentrée, note M. Jobin. Le CRFJ fournira pour la première fois un atelier dévolu à l’exercice des principaux genres rédactionnels. De par la convention signée le 29 août 2013, la coopération du CRFJ s'étendra de facto à un master qui lie désormais deux universités plutôt qu'une, a souligné son directeur. (ats) Le chroniqueur Beat Kappeler reçoit le premier prix Bonny L es Universités de Genève et de Neuchâtel regroupent leurs compétences en matière de formation en journalisme, communication et médias. Elles ont signé le 29 août 2013 une convention qui attribue l’orientation « infor-­‐
mation, communication et médias » à Genève et le « journalisme » à Neuchâtel. L e chroniqueur et économiste Beat Kappeler, 66 ans, est le premier lauréat du prix Bonny. Doté de 100'000 francs, il lui a été remis le 29 août 2013 à Berne. Il est décerné par la nouvelle Fondation pour la Liberté, créée en mai dernier par l'ancien conseiller national Jean-­‐Pierre Bonny (PLR/BE). En vertu de cette convention applicable immédiatement, chaque université proposera une maîtrise de 120 crédits ECTS, indiquent les alma mater dans un communiqué commun. Elles délivreront leur propre titre selon les modalités applicables dans leurs institutions. Dans sa laudatio, le conseil de fondation a honoré le lauréat comme « une personnalité qui, depuis des décennies, pense, écrit, débat et influence l'opinion publique et fait ainsi toujours office de boussole de la libre concurrence », a-­‐t-­‐
il indiqué dans un communiqué. Les deux maîtrises comportent des enseignements obligatoires communs. Ils comprennent huit cours, dispensés à raison de quatre par université. Genève se spécialisera dans la communication et les nouveaux médias, tandis que Neuchâtel continuera à dispenser une formation en journalisme. Que ce soit dans des commissions fédérales, comme expert et professeur ainsi que dans d'innombrables articles, exposés et livres, Beat Kappeler s'est engagé sans compromis et de manière parfois dérangeante et originale en faveur de solutions répondant à l'économie de marché, pour une société civile libérale et donc pour le modèle à succès de la Suisse, estime le conseil de fondation. La convention constitue la première étape d’une collaboration. L’objectif à plus long terme est la mise en place d’un master conjoint dans le domaine. M. Kappeler, qui a étudié les sciences sociales à Genève et Berlin, a été entre 1977 et 1992 secrétaire de l'Union syndicale suisse. Depuis lors, il est journaliste économique libre. Jusqu'en 2002, il a collaboré à la Weltwoche. Aujourd'hui, il publie dans la NZZ am Sonntag ou dans Le Temps. Il est docteur honoris causa de l'Université de Zurich. Le CRFJ associé Dans le domaine du journalisme, la maîtrise de l'Université de Neuchâtel (UNINE) est déjà reconnue par la profession, contrairement à celle de Genève, a rappelé Marc-­‐Henri Jobin, nouveau directeur du Centre romand de formation des journalistes (CRFJ). Dès le lancement du master, le CRFJ a été associé au programme et travaux de l’Académie du journalisme et des médias (AJM) de l'UNINE. Le centre de formation lausannois est impliqué à plusieurs niveaux, notamment dans l’organisation des seize semaines de stages rédactionnels que doivent accomplir les étudiants et dans la conduite La fondation créée par Jean-­‐Pierre Bonny, 81 ans, est dotée d'un capital de 10 millions de francs. Elle vise la promotion des valeurs libérales et de liberté, des notions indissociables de la responsabilité personnelle. Chaque année, elle remettra un prix d'une valeur de 100'000 francs à des personnalités ou 6 des institutions qui se seront engagées pour l'idéal de liberté. (ats) Nouvelle rédaction en chef au Courrier « C'est une évolution logique, a expliqué le 5 septembre 2013 à l'ATS Isidore Raposo, directeur et rédacteur en chef. Lancé en mars 2006, au rythme de deux parutions par semaine, le journal est passé en 2008 à une fréquence de trois éditions par semaine, lundi, mercredi et vendredi. U n nouveau trio, à majorité féminine, prendra la tête du Courrier dès novembre 2013. A l'unanimité, l'assemblée générale de la Nouvelle association du Courrier (NAC) a élu le 25 septembre 2013 Christiane Pasteur, Dominique Hartmann et Philippe Bach à la rédaction en chef. « Au départ, nous avons pris un gros risque d'entreprise. On ne savait pas si cela allait marcher. Cela s'est développé gentiment, brique par brique. Au final, le lectorat et les annonceurs nous ont encore mieux suivis qu'on l'espérait », a relevé Isidore Raposo. Christiane Pasteur est devenue la première femme rédactrice en chef du quotidien en 2012. Elle a sollicité un nouveau mandat, a indiqué la NAC. Elle sera accompagnée à ce poste par Dominique Hartmann, responsable des pages « Religions » et « Egalité », et par Philippe Bach qui couvre la politique genevoise depuis 22 ans. Le journal compte 62 actionnaires, des particuliers et des entreprises de la région. Début septembre, le conseil d'administration a voté à l'unanimité une hausse de capital de 375'000 francs, qui porte le capital à un peu plus d'un million de francs. Ils succéderont à Benito Perez et Rachad Armanios qui ont passé trois ans à la rédaction en chef. Arrivés au terme de leur mandat, ils souhaitent retourner à un travail plus strictement journalistique au sein de la rédaction, précise la NAC. Risque financier Le passage à cinq parutions est un risque « qui se chiffre à environ un demi-­‐million de francs en coûts supplémentaires », calcule Isidore Raposo. Le journal ne reçoit aucune subven-­‐
tion. Il vit de ses lecteurs, ses annonceurs et ses actionnaires. Et des fortes rentrées assurées par l'édition tous ménages, tirée à 42'000 exemplaires et truffée d'annonces. Le programme présenté par le nouveau trio vise à renforcer l'attractivité du journal et à asseoir sa position en tant que journal d'opinion. Plutôt que de rester sur la défensive, il ambitionne d'ouvrir des fenêtres sur le monde de demain qui reste à inventer, explique Philippe Bach dans un entretien publié le 25 septembre 2013 dans Le Courrier. La Région Nord vaudois vient de franchir la barre des 4000 abonnés. Il vise les 5000 abonnements d'ici à deux ans. Possible pour un journal régional solidement ancré dans sa région et qui ne souffre pas de l'érosion du lectorat qui touche la presse en général. Le modèle d'une rédaction en chef à trois s'est imposé après le départ de plusieurs rédacteurs en chef usés par la charge de travail que représente cette fonction, rappelle Christiane Pasteur dans ce même entretien. Les membres du trio sont sur pied d'égalité. Ils prennent chacun l'entière responsabilité du journal tout en gardant un pied dans leur rubrique. (ats) Actualité suisse Plusieurs changements attendent le lecteur : un programme TV, une page météo quotidienne et des pages consacrées à l'actualité vaudoise, suisse ou économique. « Mais nous resterons au plus près des préoccupations de nos lecteurs », a ajouté Isidore Raposo. La rédaction va disposer de trois collaborateurs supplémentaires et passe à dix personnes, journalistes et photographes inclus. D'ici à la fin de l'année, Yan Pauchard rejoindra la rédaction pour reprendre la rédaction en chef. La Région Nord vaudois étoffe ses parutions L a Région Nord vaudois passe de trois à cinq parutions par semaine. Le journal régional paraît désormais du lundi au vendredi, avec un tous ménages le jeudi. Il espère conquérir mille abonnés supplémentaires. Transition en vue Isidore Raposo conservera sa casquette de directeur. Mais provisoirement. « Je veux préparer la transition et transmettre les 7 responsabilités d'ici trois ans. Je resterai ensuite comme simple journaliste », a-­‐t-­‐il confié. (ats) La Cité change de rédacteur en chef et devient un mensuel La décision des éditeurs alémaniques Tamedia et Ringier de vendre leur participation dans Le Temps, chacun à hauteur de 46,2%, est tombée le 8 octobre dernier. Ils souhaitent trouver un seul et unique acheteur et entendent réévaluer la situation s'ils devaient ne pas identifier le repreneur idéal. F abio Lo Verso va quitter fin octobre son poste de rédacteur en chef du journal romand La Cité, lancé en septembre 2011. La publication va en outre passer d'un rythme bimensuel à une parution mensuelle. Plusieurs acquéreurs potentiels ont déjà manifesté leur intérêt. Parmi eux, figurent des candidats confirmés comme le quotidien L'Agefi et l'horloger Jean-­‐Claude Biver (Hublot). La SonntagsZeitung a aussi mentionné l'intérêt de Christoph Blocher et du financier tessinois Tito Tettamanti (MedienVielFalt Holding). Fabio Lo Verso s'en va pour des raisons personnelles. Le projet sera toutefois poursuivi, avec la collaboration d'un nouveau rédacteur en chef, dont le nom sera communiqué ulté-­‐
rieurement, a indiqué le 9 octobre 2013 Sébastien Meyer, le directeur de la publication, dans un communiqué. Le tirage du Temps s'élève à 39'716 exemplaires, un volume en recul ces dernières années, à l'instar d'autres titres. Le journal compte quelque 115'000 lecteurs. (ats) Vente du Temps : Ringier et Tamedia écartent une reprise par la direction du journal A partir du 29 novembre 2013, La Cité passera à une parution mensuelle, un choix qui marque la volonté d'offrir des articles encore plus approfondis et fouillés, explique le commu-­‐
niqué. Le journal sera publié en format magazine, avec une pagination de 48 à 64 pages, la « Une » et la « Der » étant imprimées sur un papier plus épais. L e Temps ne sera pas repris par sa direction. Ringier et Tamedia, les deux actionnaires majoritaires du journal romand, ont écarté cette solution le 5 novembre 2013. Les deux éditeurs souhaitent un repreneur prêt « à assumer en son nom les risques financiers » découlant d'un tel rachat. Le rythme mensuel est réclamé depuis longtemps par une bonne partie des soutiens du journal. Pour rappel, La Cité a publié, en 2012, la première enquête journalistique en Suisse entièrement financée par des dons. Les 20'000 francs nécessaires à financer le travail d'investigation et de rédaction ainsi que les frais de déplacement avaient été réunis. (ats) La direction du Temps intéressée par un rachat du titre Un projet de « management buyout » n'est pas réaliste du point de vue des ressources financières, ont indiqué Ringier et Tamedia dans un communiqué. En outre, une recherche simultanée d'investisseurs menée par la direction du journal « conduirait à un conflit d'intérêts entre cette dernière et les actionnaires actuels du titre ». D es membres de la direction du Temps se sont mis sur les rangs pour racheter le quotidien. Les acquéreurs potentiels du titre, dont les actionnaires principaux Tamedia et Ringier veulent se défaire, ont jusqu'à fin novembre pour manifester leur intérêt. Dans le cadre de la mise en vente du Temps, les deux éditeurs ne tiendront compte que des « projets dont la reprise du titre est assurée par les propres moyens financiers de la personne ou de l'entreprise intéressée ». Les projets d'indépendants ou d'entreprises agissant pour des investisseurs tiers seront écartés. L'offre était soutenue par la directrice générale du quotidien genevois à vocation suprarégionale, Valérie Boagno, et par quatre autres membres de la direction. L'information donnée le 29 octobre 2013 par le « 12h30 » de la RTS a été confirmée à l'ATS par Valérie Boagno. Ringier et Tamedia ont néanmoins été sensibles à l'initiative de la direction du Temps. Cette initiative démontre « en tous les cas aux deux éditeurs la motivation et le fort 8 engagement de la direction du Temps concernant l'avenir de son titre » ainsi que sa volonté de mettre à profit son expérience dans le développement futur du journal. (ats) Tamedia Publications romandes trace une vingtaine d'emplois annoncé le 30 octobre 2013 l'éditeur zurichois. Dès novembre, comme annoncé, les rédactions en chef de 24 Heures, Le Matin, Le Matin Dimanche et la Tribune de Genève seront rattachées directement à Serge Reymond, membre de la direction de Tamedia Publications romandes. Celles des magazines Encore, Femina et Télétop Matin seront placées sous la responsabilité d'Ariane Dayer, rédactrice en chef du Matin Dimanche. T amedia Publications romandes s'apprête à confier à un partenaire externe la production de ses annonces. La mesure devrait coûter une vingtaine d'emplois, dont dix licenciements environ, à l'entité romande du groupe de presse alémanique. Cette réorganisation permet de « raccourcir la prise de décision », souligne Tamedia. Elle fait suite à la démission d'Eric Hoesli, parti en raison de « désaccords importants sur la stratégie ». (ats) Le tirage continue à s'effriter, sauf au Tessin L'externalisation interviendra d'ici au printemps prochain, a indiqué le 15 octobre 2013 Tamedia Publications romandes. Le département concerné, celui du Prépresse à Lausanne, en subira l'impact avec « une dizaine de départs en retraite anticipée et une dizaine de licenciements ». L a méthode change mais le constat reste : le tirage de la presse suisse continue à s'effriter. Le phénomène connaît quelques exceptions régionales, au Tessin notamment, selon les chiffres de la REMP. Il est cependant difficile de déterminer l'influence de la méthode de calcul introduite cette année. Forte contraction des volumes Les collaborateurs concernés bénéficieront d'un soutien et disposent d'un droit de consultation, précise le communiqué. Au total, le département du service d'édition compte près de 300 personnes en Suisse romande. Malgré la prise en compte des éditions électroniques, la chute continue pour la plupart des médias romands et alémaniques. Le Matin Dimanche, le deuxième titre le plus lu en Suisse romande, accuse cette année encore la plus forte baisse. Son tirage tombe à 147'556 exemplaires, 13'000 de moins qu'en 2012, d'après les dernières statistiques de l'institut de Recherches et études des médias publicitaires (REMP) publiées le 1er octobre 2013. La décision de confier à l'extérieur la production des annonces s'explique par la forte baisse des volumes subie ces dernières années. Elle est aussi la conséquence de « l'évolution constante de l'industrie des médias » et de l'apparition de nouveaux systèmes technologiques de traitement. (ats) Réorganisation de Tamedia Publications romandes « La tendance reste comme auparavant à la baisse », a expliqué à l’ATS Roland Achermann, responsable du service Certification des tirages de la REMP. La nouvelle méthode a été élaborée par l'institut de concert avec les éditeurs, les responsables du marché publicitaire et la Commission de certification des tirages et de la diffusion. Les règles sont plus strictes. T amedia Publications romandes se réorganise suite à la démission d'Eric Hoesli. La suppression de la direction éditoriale entraîne le départ de Madeleine von Holzen, adjointe du directeur démissionnaire. Tamedia a proposé un nouveau poste à Madeleine von Holzen, offre que celle-­‐ci a déclinée. La responsable des publications numériques avait dirigé la création du Newsnet romand et son intégration au niveau national qui avait conduit à une « importante hausse » des audiences sur internet, a La chute continue Ainsi, les exemplaires qui n'ont pas pu être livrés ne sont plus comptabilisés, ce qui peut expliquer certaines baisses, a admis Roland Achermann. « Mais elle ne peut pas être la cause à elle seule de la chute générale des 9 tirages ». Elle empêche cependant toute comparaison détaillée avec les années précédentes. linguistiques de Suisse. Alors qu'il est encore relativement peu prisé en Suisse alémanique, à l'exception notable de la NZZ, il cartonne au Tessin et en Suisse romande. Les quotidiens lémaniques suivent la tendance à la baisse. 24 heures, le plus grand quotidien payant romand, affiche 68'464 exemplaires. Il est suivi par Le Matin (51'813), la Tribune de Genève (45'871), Le Temps (39'716) et Le Courrier (7510). Même constat pour les deux hebdomadaires romands : L'Illustré ne compte plus que 81'877 unités et L'Hebdo 41'118. Les lecteurs du quotidien Le Temps raffolent visiblement du « ePaper ». Les 5251 exem-­‐
plaires électroniques du journal représentent 13% de son tirage total. Il est talonné par deux quotidiens tessinois : le Corriere del Ticino (3088) et La Regione Ticino (2853). Leurs versions électroniques représentent pour chacun 8,5% de leurs exemplaires vendus. Les journaux régionaux Le Nouvelliste (40'093), La Gruyère (14'309), L'Express (19'082), L'Impartial (11'981) et Le Journal du Jura (9492) perdent tous des plumes, mais parfois en plus petite quantité. La stratégie électronique se montre également payante pour La Liberté (1743, représentant 4,5% du total), Le Quotidien Jurassien (775 -­‐ 4%), Le Nouvelliste (1133) ou encore la Tribune de Genève (1100). Même constat en Suisse alémanique De l'autre côté de la Sarine, le journal des pendulaires 20 Minuten représente toujours le tirage le plus important, avec 493'236 exemplaires, suivi par le Blick am Abend avec 308'936 unités. Les journaux payants affichent un tirage nettement en deçà. Malgré un tirage global bien plus conséquent, les journaux alémaniques n'atteignent pas de tels chiffres pour leurs versions digitales. Le St. Galler Tagblatt, avec un tirage de 111'285 exemplaires (soit près de trois fois plus que La Liberté), ne compte que 438 « ePapers » (0,3%). Le Blick, avec un tirage de 179'181 unités, reste le plus gros quotidien payant de Suisse, talonné par le Tages-­‐Anzeiger avec 173'877 exemplaires. Les deux quotidiens marquent un fort recul avec les nouvelles statistiques, avec 10'000 unités de moins qu'en 2012. Le Tages-­‐Anzeiger ne fait guère mieux, avec 1377 exemplaires. La Neue Zürcher Zeitung fait donc figure d'exception, avec 10'110 abonnements électroniques (soit 8% de son tirage total). (ats) L'Agefi reprend les titres de MediaCity Exception tessinoise La situation au Tessin contraste brutalement avec ces chiffres. Après des années de baisse ou de relative stabilité, le tirage de La Regione Ticino fait un bond spectaculaire à 33'476 exemplaires (+7% par rapport à 2012), le Corriere del Ticino à 36'535 et le Giornale del Popolo à 16'804. L e quotidien économique et financier lausannois L'Agefi reprend les titres de la société MediaCity. Les magazines Profil, Agefi Life, Work et Capital Santé seront basés dès le 1er octobre 2013 à l'adresse du journal à Lausanne. En Suisse romande également, le 20 Minutes et trois quotidiens régionaux affichent un tirage en hausse. Le quotidien gratuit 20 Minutes caracole toujours en tête, avec un tirage se montant à 203'189 unités. La Liberté (39'425), le Quotidien Jurassien (19'247 exemplaires) et La Côte (8573) continuent de progresser. (ats) Les Tessinois et les Romands adeptes des « ePapers » La relance éditoriale et commerciale sera dirigée par François Schaller et Olivier Bloch, a indiqué le 1er octobre 2013 L'Agefi dans un communiqué. L'équipe de MediaCity a en partie été réengagée par le quotidien. MediaCity avait été créé début 2011 par Agefi SA, la société éditrice de L'Agefi et l'éditeur alémanique Dominique Hiltbrunner. Ce dernier va quitter le conseil d'administration d'Agefi SA, indique le communiqué. L L'objectif de MediaCity était d'externaliser les titres Life Style de la société Agefi. e journal électronique n'a pas le même succès dans les différentes régions 10 L'expérience a donné de bons résultats éditoriaux et commerciaux, mais toutefois insuffisants par rapport aux objectifs, souligne le quotidien. La société a cessé ses activités et est en cours de liquidation. Prix Suva des médias : trois femmes à l'honneur en 2013 Pas de réductions d'effectifs, selon les éditeurs romands A ucune mesure de réductions d'effectifs n'est actuellement en cours dans les rédactions romandes des titres de presse membres de Médias Suisses. Selon l'organisation des éditeurs de la presse romande, aucun fait ne corrobore les inquiétudes du syndicat des journalistes Impressum. T rois femmes sont à l'honneur cette année du Prix Suva des médias. Leurs articles et reportages, jugés remarquables, ont été diffusés dans les hebdomadaires Femina et Agri ainsi que dans l'émission de santé « 36,9° » sur la RTS. Pour cette 20e édition, 31 œuvres ont été soumises au jury. Impressum a indiqué le 15 octobre 2013 que les effectifs « se réduisent comme peau de chagrin » dans les rédactions de Suisse romande, avec des conséquences sur la qualité du travail journalistique. Ces affirmations sont erronées, écrit MÉDIAS SUISSES le 16 octobre. Et de préciser qu'aucune procédure de licenciement collectif n'est actuellement pendante. Les vainqueurs des deux catégories ainsi que de l'accessit ont reçu leurs prix le 9 octobre 2013 à la clinique Suva de Sion qui présentait dans le même temps son nouveau partenariat avec l'EPFL. Le prix, qui vise à promouvoir des réalisations en langue française s'intéressant à la prévention des accidents et aux troubles de la santé, se monte à 7000 francs, l'accessit à 3000 francs, selon un communiqué de la Suva du 9 octobre 2013. Isabelle Moncada est la lauréate de la catégorie « Audiovisuel » pour son reportage intitulé « La vie grâce aux robots ». Il fourmille de témoignages et d'images saisissantes sur le couplage homme-­‐machine-­‐handicap, précise le jury cité dans le communiqué de la caisse nationale d'assurances (ex-­‐CNA). Impressum reconnaît qu'il n'y a pas de licenciements en cours. L'évolution est toutefois inquiétante, a expliqué le 16 octobre à l'ATS son directeur Urs Thalmann. « Nous constatons que les journalistes expérimentés sont remplacés par des jeunes, moins chers, et leur temps est réduit, car ils doivent s'occuper de tâches multimédias. Tout cela nuit à la qualité de l'information », a-­‐t-­‐il relevé. (ats) Le rédacteur en chef du Nouvelliste quitte ses fonctions Dans la catégorie « Presse », c'est Eva Grau qui l'emporte pour un article intitulé « Accro au Coca light ». Le jury récompense l'effort consenti par la journaliste pour fournir des renseignements et des témoignages qui cernent parfaitement les conséquences d'une consommation exagérée. e rédacteur en chef du Nouvelliste quitte ses fonctions. Le conseil d’administration des « Editions Le Nouvelliste SA » et Jean-­‐
François Fournier ont décidé, d’un commun accord, de mettre fin le 24 octobre à leurs rapports de travail, peut-­‐on lire le 25 octobre 2013 sur le site internet du journal. Cette année, le jury a été séduit par l'originalité, et l'aspect préventif, d'un sujet présenté par Elise Frioud. Sous le titre « Ils murmurent à l'oreille des taureaux », son article paru dans Agri hebdo rappelle combien le comportement des animaux et la relation homme-­‐animal sont complexes. Les connaître permet d’anticiper les réactions des animaux et de travailler en toute sécurité. (ats) Jean-­‐François Fournier a passé six ans et demi à la tête du journal. Un processus de recrutement sera lancé rapidement en vue de désigner un successeur. Dans l’intervalle, la rédaction est dirigée conjointement par Jean-­‐
Yves Gabbud et Pascal Fauchère, rédacteurs en chef ad interim, poursuit le communiqué. (ats) L 11 Lectorat des principaux titres de la presse suisse C i-­‐dessous le lectorat global et le taux de pénétration des principaux titres de la presse suisse romande selon l’étude de Recherches et études des médias publicitaires (REMP). L’enquête a été menée du 11 avril 2012 au 8 avril 2013 et se fonde sur 19'058 interviews auprès de lecteurs de 14 ans et plus. Nbre de lecteurs TITRE Taux de pénétration QUOTIDIENS ROMANDS 20 Minutes 570’000 37,8% Le Matin 317’000 21,2% 24 Heures 204’000 13,7% La Tribune de Genève 125’000 8,4% Le Temps 115’000 6,8% Le Nouvelliste 111’000 7,4% La Liberté 98’000 6,1% L'Express 55’000 3,7% Le Quotidien Jurassien 47’000 3,2% L'Impartial 35’000 2,4% Le Journal du Jura 23’000 1,4% Le Courrier 22’000 1,5% La Côte 19’000 1,3% La Gruyère (trihebdomadaire) 34’000 2,3% 1
2
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503’000 47,2% Coopération 701’000 47,0% Touring 405’000 27,1% Bon à Savoir 392’000 26,3% Télétop Matin 369’000 24,7% 23,3% TV8 263’000 17,5% GHI 199’000 13,4% L'Hebdo 194’000 13,0% Pharmacie chez soi 181’000 12,1% Lausanne-­‐Cités 113’000 7,5% Terre & Nature 112’000 7,5% Tout compte fait 111’000 7,5% Génération Plus 104’000 6,9% Le Régional 100’000 6,7% Edelweiss 66’000 4,5% Bilan 62’000 4,1% e PS veut qu'une somme allant jusqu'à 200 millions de francs par an soit versée pour maintenir un système médiatique « compatible avec la démocratie ». Ces subventions, qui ne concernent pas la SSR, seraient financées en partie par de nouvelles taxes sur les recettes publicitaires et sur le trafic de données sur Internet. Seuls les médias montrant patte blanche en profiteraient. 100 à 200 millions Dans un papier de position, les socialistes réclament un système de promotion directe englobant tous les types de médias, hors SSR. Ils souhaitent que cette réforme, qui nécessiterait une votation populaire pour modifier la constitution, puisse voir le jour en 2019. HEBDOMADAIRES ET MAGAZINES ROMANDS 704’000 348’000 L Migros-­‐Magazine L'Illustré Le PS veut une aide publique directe allant jusqu'à 200 millions 33,7% 23,5% PRESSE SUISSE JOURNAL DOMINICAL ROMAND 351’000 Le Matin Dimanche Femina Les besoins sont estimés à quelque 100 à 200 millions de francs par an. La majeure partie devrait être affectée à l’encouragement de la production (fonds pour le journalisme) alors qu'un certain montant aiderait les médias à 1
Inclut le lectorat en Suisse alémanique : 13’000 inclut le lectorat en Suisse alémanique : 7’000 3
inclut le lectorat en Suisse alémanique : 3’ooo 2
12 relever les défis liés à la conversion au numérique (fonds de transition). Les socialistes posent d'autres exigences. Ils appellent la SSR à respecter pleinement son caractère de service public. L'Agence télégraphique suisse pourrait être transformée en établissement de droit public titulaire d'une concession d'Etat. Pour bénéficier de ce coup de pouce, les médias devraient remplir un certain nombre d'exigences, comme la garantie d'une autonomie rédactionnelle absolue, des conditions de travail équitables ou l'inter-­‐
diction de proposer des produits journalis-­‐
tiques gratuits. Destinataires : la concurrence aux puissants groupes monopolistiques, selon M. Fehr qui a cité la Tageswoche bâloise. La formation continue des journalistes devrait quant à elle mettre l'accent sur le renforcement d'une profession respectueuse et promotrice de la démocratie. Quant à l'école, elle devrait enseigner l'utilisation intelligente des médias. Les socialistes jurent leurs grands dieux ne pas vouloir de médias étatiques. « Personne ne veut de nouvelle Pravda », a lancé M. Schwaab. Une instance indépendante, elle-­‐même contrôlée par un second organe, déciderait à qui verser les subventions. Conseil fédéral pas pressé La question occupe aussi le Parlement. Ce dernier souhaite que le Conseil fédéral élabore un système d'encouragement visant à renforcer le rôle étatique et démocratique des médias et développe un concept général du paysage médiatique suisse. Nouvelles taxes Pour trouver l'argent, le PS propose de taxer les recettes publicitaires des entreprises de presse écrite et en ligne, de radio et de télévision. Produit escompté avec un taux de 1 à 2% : entre 25 et 50 millions. Plutôt que de se voir assigner un mandat par les Chambres, le gouvernement aurait préféré attendre 2015, le temps que les médias prennent les devants. Si ces efforts ne suffisaient pas, il s'est dit prêt, il y a deux ans, à envisager certaines mesures : développe-­‐
ment de la formation, révision des taxes postales préférentielles, allégements par le biais de la TVA, soutien direct. (ats) Départ à la fin de l'année du rédacteur en chef de la BZ La même somme pourrait être récoltée via une taxe sur le trafic des données de services Internet exploitant commercialement les prestations journalistiques de tiers, comme le font Google, Facebook, Microsoft ou Yahoo. Avec ces deux taxes, le financement serait assuré par ceux qui profitent de la situation, a commenté M. Schwaab. L e rédacteur en chef du quotidien bernois Berner Zeitung Michael Hug quittera son poste à la fin de l'année. Le groupe de presse zurichois Tamedia a annoncé le 13 juin 2013 que le responsable de la rédaction avait pris cette décision pour des raisons de santé. Difficile Du côté de MÉDIAS SUISSES, c'est un très grand scepticisme qui prédomine face notam-­‐
ment à un risque d'étatisation. Selon son secrétaire général Daniel Hammer, taxer la manne publicitaire serait suicidaire pour la presse qui a vu ces recettes fondre de dix milliards en dix ans. Quant à la taxe sur le trafic des données, elle soulève un problème de territorialité. Dans une interview accordée au site internet Persönlich, consacré aux médias, Michael Hug explique souffrir d'une sclérose en plaques. Après que cette maladie a été diagnostiquée ce printemps, le journaliste a décidé de changer les priorités de sa vie. La rédaction a besoin d'un chef performant à 100%, estime-­‐t-­‐il. Le président de l'organisation faîtière des éditeurs alémaniques Hanspeter Lebrument rejette également un soutien direct à la presse. Il ne partage absolument pas la vision qu'a le PS des médias suisses, qui sont selon lui « diversifiés » et « devenus meilleurs ». Michael Hug a pris la direction rédactionnelle de la Berner Zeitung (BZ) en janvier 2006. De mai 2006 à juin 2009, il a assuré cette fonction conjointement avec Markus Eisenhut avant que celui-­‐ci ne rejoigne le quotidien zurichois Tages Anzeiger. Autres demandes 13 Le groupe d'édition zurichois Tamedia infor-­‐
mera en temps voulu sur la succession de Michael Hug. La BZ est le quotidien disposant du plus grand nombre d'abonnés dans le canton de Berne avec une diffusion totale de 173'684 exemplaires. (ats) Veit Dengler à la tête du groupe NZZ Tamedia et Schibsted s'allient sur le marché des petites annonces L e groupe zurichois Tamedia et la société norvégienne Schibsted Media Group s'allient sur le marché des petites annonces et des annonces automobiles en ligne. La plateforme piazza.ch de Tamedia et le portail tutti.ch, lancé en Suisse par Schibsted en 2010, seront fusionnés. V eit Dengler va prendre la direction du groupe NZZ. Il succédera le 1er octobre 2013 à Albert Stäheli qui occupe ce poste depuis 2008, a indiqué le 18 juin 2013 le groupe de presse zurichois. Autrichien d'origine, Veit Dengler sera intégré au groupe au début août. Albert Stäheli quittera son poste à la fin du mois de septembre, mais restera à disposition du groupe jusqu'au début de 2014. (ats) La Südostschweiz perd quatre titres au profit du groupe NZZ Les deux sociétés veulent ainsi renforcer leur position sur ces marchés très concurrentiels, ont-­‐elles indiqué le 11 juillet 2013. Les sites fusionnés prendront la marque commune de tutti.ch, tandis que le portail automobile car4you.ch de Tamedia sera intégré à la nouvelle structure, tout en conservant son nom actuel. Les entreprises Car4you Suisse et Schibsted Classified Media Switzerland seront détenues à 50% par Schibsted et par Tamedia, précise le communiqué commun, et les équipes ne changeront pas. La transaction sera effectuée sous réserve de l’accord de la Commission fédérale de la concurrence (Comco). C hangements de taille dans le paysage médiatique de Suisse orientale et centrale : quatre journaux régionaux quittent le conglomérat Südostschweiz pour rejoindre des filiales du groupe NZZ. La Südostschweiz verra ses abonnés tomber de 121'000 à 82'000. La plateforme de marché tutti.ch propose des petites annonces gratuites dans les rubriques les plus variées, de l'immobilier à l'électronique, en passant par l'emploi et les voitures. Schibsted gère notamment des portails de petites annonces leaders en Suède (Blocket.se), en Norvège (Finn.no) et en France (Leboncoin.fr), ainsi que dans de nombreux autres pays européens. Les titres Werdenberger&Obertoggenburger, Rheintalische Volkszeitung et Liechtensteiner Vaterland collaboreront dès 2014 avec le St. Galler Tagblatt, ont annoncé les éditeurs le 25 juin 2013. Ils en reprendront les contenus régionaux et suprarégionaux tout en restant responsables des pages locales. Lancé en 1997, car4you.ch a été repris intégralement par la maison zurichoise Tamedia en 2011. Avec ses quelque 83'000 objets listés, il se présente comme l’un des principaux sites Internet de vente consacrés aux véhicules neufs et d’occasion en Suisse. Le quotidien compte dès lors dix partenaires. Cela lui permettra de toucher plus de 300'000 lecteurs en Suisse orientale et au Liechtenstein. Transfert également en Suisse centrale. Le Bote der Urschweiz rejoindra la Neue Luzerner Zeitung, qui fait également partie du porte-­‐
feuille de la NZZ. Quant à la plateforme piazza.ch, lancée par Tamedia à l'automne 2005, elle a été entièrement remaniée en 2012. Particuliers et entreprises peuvent y passer gratuitement des annonces pour la vente et l'achat d'objets d’occasion et de services. (ats) Le conseil d'administration de l'ATS réélu Le directeur des Südostschweiz Medien ne se montre pas inquiet de cette évolution. Selon lui, le territoire du titre, qui s'étend des vallées du sud des Grisons au haut du lac de Zurich est très attractif pour les annonceurs. (ats) H ans Heinrich Coninx présidera aux destinées de l'Agence Télégraphique Suisse SA durant une nouvelle année. Le 14 19 juin 2013, l'assemblée générale l'a réélu à la tête du conseil d'administration pour la période 2013-­‐2014. Zeitung (BaZ). En contrepartie, Robinvest va reprendre un prêt de 40 millions de francs accordé par MVH à BaZ Holding. Les sept autres membres du conseil d'administration sont également reconduits pour un an. Il s'agit de Valérie Boagno, Walter Bachmann, Matthias Hagemann, Eric Hoesli, Hanspeter Lebrument, Albert P. Stäheli et Pietro Supino. Christoph Blocher a joué un rôle important dans l'assainissement du groupe de presse de la BaZ, rappelle Tito Tettamanti. Il a désormais droit à une part du bénéfice que l'entreprise compte réaliser, souligne l'investisseur tessinois. Et d'ajouter que la proposition de vente de 20% émane de MVH. Les actionnaires de l'ATS ont par ailleurs accepté le rapport annuel, les comptes annuels et les comptes annuels consolidés. « Chiffres noirs » Contacté par l'ATS, le principal intéressé prévoit la fin de l'assainissement du groupe de presse bâlois pour la fin de l'année. Christoph Blocher s'attend à un retour dans les chiffres noirs pour l'année en cours. « La BaZ doit de nouveau être bénéficiaire l'an prochain », a ajouté le vice-­‐président de l'UDC. En 2012, le chiffre d'affaires de l'ATS s'est inscrit en très légère baisse, à 26,6 millions, pour un résultat d'exploitation (EBIT) qui a plus que doublé par rapport à 2011 à 664'000 francs. (ats) Nouveau rédacteur en chef chez AWP A Selon lui, la BaZ se trouve à présent dans une situation favorable: « les liquidités sont de nouveau en ordre ». Le groupe n'a plus de dettes bancaires et sa caisse de pension est assainie, a-­‐t-­‐il souligné. er
ndré Lehmann a pris le 1 juillet 2013 la co-­‐direction de la rédaction française de l'agence AWP Informations financières. Il succède à Pierre-­‐André Romy qui jusque-­‐là dirigeait l'équipe avec Myriam Muhr-­‐Dartois. « Indépendance du journal » Christoph Blocher affirme ne pas vouloir influencer la ligne éditoriale de la BaZ. « Mon but est de garantir l'indépendance du journal face aux grands éditeurs et de contribuer ainsi à la diversité de la presse. Il est hors de question que la BaZ devienne une édition régionale d'un autre journal ». Le nouveau rédacteur en chef travaille depuis décembre 2012 pour l'agence sise à Zurich. Auparavant, il a été durant plusieurs années le correspondant d'AFP dans cette ville. La rédaction va s'employer à créer une part plus importante de valeur ajoutée, a précisé André Lehmann dans le communiqué publié par AWP. Elle cherchera aussi à « renforcer la couverture des sociétés romandes ». (ats) Christoph Blocher copropriétaire de la Basler Zeitung La formule actuelle de la BaZ satisfait le Zurichois. Le rédacteur en chef du journal n'est autre que le biographe de Chistoph Blocher, Markus Somm, ancien rédacteur en chef adjoint de la Weltwoche, magazine proche de l'UDC. « Les pages d'actualité suisse donnent le ton dans tout le pays », affirme le politicien qui ne souhaite toutefois pas en faire un journal de l'UDC, selon ses dires. C hristoph Blocher est officiellement devenu copropriétaire de la Basler Zeitung (BaZ). Il reprend, avec sa société financière Robinvest, 20% du capital-­‐actions de BaZ Holding à MedienVielfalt Holding (MVH). Le groupe souhaite intégrer le conseiller national UDC zurichois au conseil d'administration, a communiqué le journal bâlois le 2 juillet 2013. MedienVielfalt Holding (MVH), aux mains de Tito Tettamanti, possédait jusque-­‐là 100% des actions de BaZ Holding. En février 2010, la famille d'éditeurs Hagemann avait vendu le groupe à Tito Tettamanti et à l'avocat Martin Wagner. L'ancien conseiller fédéral va verser 306'000 francs à MVH pour obtenir la part de 20% des actions de la BaZ Holding, a annoncé Tito Tettamanti, actionnaire majoritaire de MVH, dans une interview accordée à la Basler Vente et revente Lorsqu'en août 2010 les deux hommes ont nommé rédacteur en chef Markus Somm, la mainmise de Christoph Blocher dans les 15 destinées de la BaZ a commencé à être évoquée avec insistance. place à Berne d'une rédaction d'investigation commune avec le Matin Dimanche, a rappellé Tamedia le 5 juillet 2013. (ats) Le Tages-­‐Anzeiger veut au moins 30% de femmes dans sa rédaction En novembre 2010, Tito Tettamanti a revendu une part à l'ancien patron de la compagnie aérienne Moritz Suter. Mais celui-­‐ci a jeté l'éponge après une année et cédé ses actions à Rahel Blocher, l'une des filles de Christoph Blocher, révélant ainsi au grand jour l'implication de la famille dans la prise de contrôle du journal. L e Tages-­‐Anzeiger veut augmenter la part féminine de sa rédaction de 22% actuellement à au moins 30% d'ici mi-­‐2016. A candidature équivalente, une femme sera privilégiée lors des entretiens d'embauche. Aucun licenciement n'est prévu. Peu après, Rahel Blocher revendait à son tour cette part à la holding de Tito Tettamanti. Dans l'opération, Christoph Blocher est apparu lui-­‐
même pour la première fois ouvertement, avec une garantie de déficit. (ats) Christine Maier rédactrice en chef du SonntagsBlick Le quota de 30% est inscrit dans la « déclaration de Stauffacher » qui a été acceptée par la rédaction en chef du quotidien zurichois et publiée le 8 juillet 2013 sur la plateforme « persönlich.com ». Cette revendication provient d'une délégation de femmes-­‐
journalistes du Tages-­‐Anzeiger formée en avril 2013. (ats) René Lüchinger nouveau rédacteur en chef du Blick L e SonntagsBlick a une nouvelle rédactrice en chef. Journaliste à la télévision alémanique SRF, Christine Maier prend la tête du journal dominical du groupe Ringier. L'actuelle présentatrice du magazine d'information « 10vor10 » entrera en fonction le 1er novembre 2013. R ené Lüchinger est le nouveau rédacteur en chef du Blick. Il remplacera l'actuelle rédactrice en chef par intérim Andrea Bleicher, a indiqué le 20 août 2013 le quotidien alémanique. M. Lüchinger, entrera en fonction au début de l'année prochaine. Christine Maier a occupé diverses fonctions depuis son arrivée à la télévision alémanique en 1987. Entre 1990 et 1995, elle a effectué un passage dans la presse écrite auprès de la Schweizer Illustrierte, magazine people de Ringier. Le futur nouveau rédacteur en chef a déjà occupé cette fonction dans les magazines Facts et Bilanz. M. Lüchinger sera secondé par Andreas Dietrich. La nouvelle rédactrice en chef succède à Rolf Cavalli. Ce dernier dirige le Sonntagsblick par intérim depuis la démission de Karsten Witzmann en novembre 2012. Il garde son poste de rédacteur en chef du site en ligne du Blick, a indiqué le 2 juillet 2013 le groupe Ringier. (ats) Le rédacteur en chef de la SonntagsZeitung s'en va Andrea Bleicher qui dirigeait la rédaction du Blick depuis février, quitte ses fonctions avec effet immédiat. Des rumeurs circulaient qu'elle ne serait pas confirmée dans sa fonction. La rédaction avait alors écrit au patron du groupe Ringier Marc Walder pour lui demander de nommer définitivement Andrea Bleicher. Jusqu'à l'entrée en fonction de René Lüchinger, la rédaction du Blick est dirigée par quatre cadres. M artin Spieler quittera son poste de rédacteur en chef de la SonntagsZeitung à la fin de l'année. Il souhaite devenir expert économique et financier indépendant. Dans ce rôle, il continuera de collaborer avec le dominical alémanique. Son successeur n'a pas encore été désigné. Rolf Cavalli, rédacteur en chef de Blick.ch, quitte aussi le groupe. Il travaillait pour Ringier depuis 1986. (ats) Martin Spieler dirige le journal depuis mars 2010. Il a largement contribué à la mise en 16 Tamedia inscrit un bénéfice net en baisse au premier semestre Ce bilan favorable est essentiellement lié à la progression exponentielle de son secteur en ligne, regroupant notamment les sites online de 20 minutes, 20 Minuten et le réseau Newsnet. Ce dernier est désormais renforcé par la plate-­‐forme d'offres d'emploi Jobcloud, le site de vente de vêtements Fashionfriends, le portail immobilier Homegate et la bourse aux ouvriers Renovero. T amedia a inscrit des résultats contrastés au premier semestre. Le groupe de presse zurichois a dégagé un bénéfice net en baisse de 19,4% par rapport à la même période de l'an passé à 54,7 millions de francs, tandis que son chiffre d'affaires progressait de 6% à 536,8 millions. Le bond de son chiffre d'affaires a ainsi atteint 81,1%, à 111,9 millions de francs. « Il va continuer à progresser l'année prochaine », a déclaré le 22 août 2013 aux médias le directeur général Christoph Tonini lors d'une conférence téléphonique. Cette hausse du chiffre d'affaires est notamment due à des acquisitions et à un rebond du secteur numérique, dont les rendements croissants ont compensé le recul des médias imprimés, a indiqué Tamedia le 22 août 2013 dans un communiqué. « Notre but de réaliser un quart du chiffre d'affaires du groupe grâce au online sera sans doute dépassé », a-­‐t-­‐il prédit. Le numérique devrait en outre bientôt rapporter un tiers du bénéfice de Tamedia. Au niveau opérationnel, le résultat avant intérêts et impôts (EBIT) est ressorti en hausse de 8,1% à 63,8 millions de francs. Pour la suite de l'exercice, le groupe s'attend à un environnement de marché toujours difficile pour les médias imprimés. Il veut ainsi poursuivre ses investissements dans les offres numériques. Tamedia : l'offre numérique l'activité au 1er semestre Le système de « Paywall », mettant fin au tout gratuit, sera finalement introduit début 2014 sur le site internet du Tages-­‐Anzeiger, soit avec quelques mois de retard. Sa mise en œuvre s'avère plus compliquée que prévu, admet Christoph Tognini. Les sites des autres journaux du groupe suivront. Seul celui de 20 minutes restera entièrement gratuit. soutient L e recul du marché publicitaire a continué à peser sur les résultats des journaux et magazines de Tamedia au premier semestre. La baisse du chiffre d'affaires dans ce domaine dépasse 4%. La santé du groupe de presse zurichois reste toutefois bonne dans l'ensemble grâce à son secteur en ligne, malgré un recul du bénéfice. Négociations avec St-­‐Paul Pour la presse « papier » en revanche, c'est la soupe à la grimace. Une situation surtout due à un recul de 13% des annonces commerciales et de 18% des offres d'emploi et autres petites annonces. Le secteur Print régional, comprenant notam-­‐
ment le Tages-­‐Anzeiger et les journaux romands du groupe, a enregistré une baisse du chiffre d'affaires de 4,6%, à 260 millions de francs. Les imprimeries, qui font aussi partie de ce secteur d'activité, ont pourtant rempli les attentes grâce à de nouveaux mandats de publications externes, dont la Basler Zeitung. Tamedia a réalisé entre janvier et juin 2013 un chiffre d'affaires de 536,8 millions de francs. Il s'agit d'une hausse de 6% par rapport à la même période de l'an dernier. Le bénéfice opérationnel (EBIT) a augmenté de 8,1%, à 63,8 millions de francs. Au final, le groupe enregistre un résultat net en baisse de 19,4%, à 54,8 millions de francs. Un recul trompeur car il est principalement lié à la prise en compte l'an dernier de la vente de chaînes de radio régionales. En faisant abstraction de ces recettes uniques, le bénéfice de Tamedia a progressé de 2,6%. En Suisse romande, Tamedia entend améliorer la situation en imprimant dès 2015 les journaux du groupe St-­‐Paul (La Liberté et les Freiburger Nachrichten). Les négociations sont en cours avec l'entreprise fribourgeoise qui a annoncé la fermeture de son centre d'impression de journaux pour fin 2014. Online: acquisitions fructueuses 17 Vente du Matin étudiée mais écartée Les économies de 17,8 millions de francs prévues d'ici à 2016 au sein des titres romands n'aboutiront pas à des suppressions ou fusions de journaux. Christoph Tonini l'a répété le 22 aout 2013. Dans le secteur de l'imprimerie, le chiffre d'affaires a reculé de 7%, malgré le débauchage de nouveaux clients externes. La crise du marché publicitaire devrait se poursuivre au second semestre dans le secteur des journaux imprimés, prédit le groupe NZZ qui entend s'orienter vers de nouvelles sources de recettes liées au secteur numérique. (ats) Peter Jost nouveau rédacteur en chef de la Berner Zeitung Le directeur général du groupe a admis qu'une vente du Matin à Ringier avait été « étudiée » puis écartée. « Nous souhaitons en revanche améliorer la position du journal sur le marché ». Interrogé sur une éventuelle fusion entre 24 Heures et la Tribune de Genève, M. Tonini exclut « très clairement » une telle option. P eter Jost sera le nouveau rédacteur en chef du quotidien bernois Berner Zeitung à partir de 2014. Il succédera à Michael Hug qui quitte son poste pour des raisons de santé. Plus de 100 mesures ont été prises au cours du premier semestre dans le Print régional. Aucune décision n'a encore été prise au sein des journaux romands dans le cadre du plan d'économies. Peter Jost, actuel rédacteur en chef adjoint de la Berner Zeitung, assume depuis 1999 diverses fonctions au sein d'Espace Media, a annoncé le 26 août 2013 le groupe de presse bernois. La BZ est le quotidien disposant du plus grand nombre d'abonnés dans le canton de Berne avec une diffusion totale de 173'684 exemplaires. (ats) Tamedia rachète le Landbote de Winterthour Le chiffre d'affaires du secteur Print national a, lui, baissé de 4,1%, à 193,5 millions de francs. Un repli dû essentiellement aux résultats défavo-­‐
rables de 20 minutes, 20 Minuten, Anabelle et de la SonntagsZeitung. (ats) Le groupe NZZ affiche un bénéfice en baisse d'un tiers L L e groupe de presse Tamedia rachète le Landbote de Winterthour (ZH). Il fait valoir son droit de préemption et reprend la majorité de l'imprimerie Ziegler Druck qui édite entre autres le quotidien, a fait savoir le 27 août 2013 le groupe zurichois. Il possède désormais 90,5% des parts de l'entreprise média contre 20% en 2005. e bénéfice du groupe de presse NZZ a reculé d'un tiers au premier semestre, à 11,7 millions de francs (-­‐33,5%). L'éditeur invoque une baisse de 10% des recettes provenant des annonceurs. Son chiffre d'affaires a baissé de 6,9% par rapport à la même période de l'an dernier, à 241,7 millions de francs. Toutes sortes de spéculations circulaient sur le nom du repreneur depuis que le journal de la deuxième ville du canton de Zurich a fait savoir en avril dernier qu'il était en vente. Il était question un temps d'un rachat par Christoph Blocher. Le groupe NZZ aurait également été intéressé. Le résultat opérationnel (EBIT) du groupe NZZ a fléchi de 27,1% par rapport à janvier-­‐juin 2012, a indiqué ce dernier le 23 août 2013. Il se monte à 15,1 millions de francs. Les mesures d'économies prises dans les domaines du personnel et de l'exploitation ont permis de réduire les charges opérationnelles de 5%, à 226,6 millions de francs. Avec ce rachat, l'ensemble des activités et du personnel de Ziegler Druck et Verlag passe chez Tamedia, précise le communiqué du groupe de presse. Tamedia contrôle 90,5% des actions et un autre actionnaire le 9,5% restant. Les journaux régionaux et les chaînes de radio et télévisions du groupe ont le plus souffert de la faiblesse du marché des annonceurs. Le secteur en ligne a en revanche présenté des recettes publicitaires en hausse. Le nombre de lecteurs continue en outre de baisser en version papier alors que les abonnements numériques restent en plein essor, indique le groupe. Collaboration Les comptes-­‐rendus de l'actualité cantonale se feront désormais en étroite collaboration avec 18 les journaux locaux Zürcher Unterländer, Zürcher Oberländer et Zürichsee-­‐Zeitung. La rédaction reste cependant à Winterthour. Une partie de l'actualité nationale et internationale sera livrée par la Berner Zeitung. accompagnait les quotidiens alémaniques et romands du groupe de presse. Les recettes publicitaires du premier numéro se sont avérées nettement plus faibles que souhaitées. Six collaborateurs perdent leur emploi. Tamedia a déboursé 49,6 millions de francs pour l'achat des 70,5% d'actions. La Commission de la concurrence (Comco) doit encore donner son feu vert à cette reprise. Le Landbote tire à 30'000 exemplaires. La maison Ziegler Druck et Verlag SA a été fondée en 1836. Avec la suppression de Natura, 2,6 postes à plein temps passent à la trappe, a indiqué le 30 août 2013 à l'ATS Christoph Zimmer, porte-­‐
parole de Tamedia. Il confirme une information révélée par Klein Report et ajoute que le groupe zurichois « soutiendra » les collaborateurs qui perdent leur travail. Le Landbote est rentable, mais l'imprimerie est dans les chiffres rouges, a indiqué à l’ATS Christoph Zimmer, porte-­‐parole de Tamedia. Une fermeture de l'imprimerie n'est pas envisagée actuellement, mais le groupe zurichois ne peut donner aucune garantie, a ajouté le porte-­‐parole. Consacré aux excursions dans la nature, ainsi qu'aux mondes animal et végétal, Natura était censé paraître quatre fois par an. Le supplément d'une huitantaine de pages avait tiré à 540'000 exemplaires. (ats) Une nouvelle étude sur la qualité des médias suscite la polémique (Annales 2013) Inquiétudes de Syndicom Syndicom estime que le rachat amène un peu de clarté, mais aussi des inquiétudes. Le groupe Tamedia est connu pour réaliser avec constance des mesures d'économies, ce qui menace les emplois dans la rédaction et à l'imprimerie, souligne le syndicat des médias et de la communication dans un communiqué. S elon une étude de l’Université de Zurich, la presse suisse va mal. Et c’est encore pire en Suisse romande. Controverse. La qualité des médias en Suisse est en baisse. Et la perte de la diversité s’est accentuée. Ce sont les deux principales conclusions des quatrièmes Annales «Qualité des médias» présentées hier à Berne par les chercheurs de l’Université de Zurich. Et la Suisse romande serait la région qui connaît le plus fort nivellement par le bas de son offre. Il demande à Tamedia de préserver l'indépen-­‐
dance du Landbote. Syndicom demande au groupe de presse zurichois de ne pas réduire les effectifs de la rédaction. Le syndicat des journalistes Impressum estime que le rachat du Landbote constitue un danger pour la diversité de l'information et des opinions. Il demande au groupe de presse de s'engager concrètement en faveur de la pluralité des opinions. N’en jetez plus, l’étude suscite déjà la controverse. C’est ainsi que, pour 2012, les travaux du professeur de sociologie Kurt Imhof diagnostiquent une raréfaction des reportages et un appauvrissement des mises en perspective dans tous les médias. Qu’ils soient de presse écrite, online ou de radiotélévision. Par ailleurs, les critères de qualité pris en compte mettent en exergue les sujets internationaux, économiques et nationaux. D’après le nombre d’occurrences des vingt événements les plus traités par la presse durant l’année 2012. Pondérée encore par leur présence en une du journal. En mars, les 25 employés de l'imprimerie avaient entamé un mouvement de lutte pour obtenir le maintien des montants versés à titre de suppléments pour le travail de nuit. Ils avaient débrayé pendant deux heures avant qu'un compromis soit trouvé entre la commission du personnel et la direction de l'entreprise. (ats) Tamedia supprime son supplément Natura après sa première édition Régionaux péjorés Ce biais méthodologique péjore ainsi fortement l’appréciation des journaux régionaux. Aussi 24 heures et la Tribune de T amedia abandonne son supplément Natura après sa première édition déjà, publiée en mai 2013. La publication 19 Genève sont suffisamment grands pour figurer dans l’étude mais paient leur spécificité, car ils vendent leur plus-­‐value cantonale en une. Sans compter que, de ce côté-­‐ci de la Sarine, aucun média régional, hors Tamedia, n’a été examiné. Vu de Zurich, La Liberté pour le canton de Fribourg et Le Nouvelliste pour le Valais, par exemple, sont trop petits pour être pertinents. Résultat, la hiérarchisation des médias en trois catégories (haute, moyenne et faible qualité) présenté par l’étude suscite aussi la polémique. ciation des médias privés romands, y voit un objectif politique: « Tout comme le PS, Kurt Imhof aimerait mettre les médias sous perfusion financière de l’Etat, selon des critères subjectifs dont lui seul serait le garant. C’est pour le moins dangereux ! » Et Daniel Hammer de s’étonner que « 24 heures soit désigné comme média de basse qualité. L’hypothèse est de démontrer que la concentration des éditeurs signifie automati-­‐
quement une perte de substance. Inexact et non scientifique! » Cette critique du manque d’objectivité de l’institut zurichois est également reprise par Eric Hoesli, le directeur éditorial de Tamedia Suisse romande. « Les médias régionaux feront l’objet d’une étude plus approfondie prochainement. Nous n’avons pas les moyens financiers de nous y intéresser », répond Kurt Imhof. Qui concède que le paysage médiatique suisse est constitué par une constellation de titres cantonaux. « C’est vrai qu’il y a un problème méthodologique. Notre échelle d’étude est trop grande! » glisse Oswald Sigg. L’ancien porteparole du Conseil fédéral est président du conseil de fondation de l’institut auteur de l’étude. « Sur la période observée, nous pouvons documenter que les titres Tamedia ont accentué leurs efforts en termes de mises en perspective, d’enquêtes, de pages spéciales qui vont dans le sens de la plus-­‐value journalistique », analyse Eric Hoesli. Qui plus est, selon le directeur éditorial de Tamedia, il est « ridicule de vouloir imposer une grille qualitative unique pour des titres aussi différents qu’un journal d’approfondissement, un grand régional ou un journal destiné à être lu rapidement par des pendulaires dans les transports publics! » (24 heures) Comptes-­‐rendus relatifs aux Annales « Qualité des médias 2013 » dans la presse romande : suggestions et mises au point «Notre conception de la qualité est sans doute rigide, mais elle est transparente», réplique Mark Eisenegger, professeur d’économie des médias. Pour le coauteur de l’étude, il est surtout question de pertinence des sujets traités. « Les sujets d’infotainment (ndlr: sujets divertissants comme le people, par exemple) ne répondent pas aux critères de légitimation et de contrôle que nous exigeons de la presse d’information. Certains médias de boulevard, comme le Blick en Suisse alémanique ou Le Matin en Suisse romande, sont mal classés bien que nous leur reconnaissons des compétences d’enquête et un rôle important pour mettre sur la place publique des sujets de société qui passeraient sous les radars de la presse de qualité. » Ce constat sombre de la qualité des médias romands, l’étude l’attribue à la concentration de la presse suite au rachat d’Edipresse par Tamedia (éditeur de 24 heures et de la Tribune de Genève). L e débat engagé sur la qualité des médias et les suggestions faites au sujet des « Annales » sont importants. Dans la Suisse plurilingue et fédérale, outre une vue générale sur le paysage médiatique suisse, une plus grande attention doit être accordée aux particularités des arènes médiatiques de chaque région linguistique, notamment celle de Suisse romande. Ce sont des suggestions que le fög, Forschungsinstitut Öffentlichkeit und Gesellschaft / UZH soutient. Nous nous effor-­‐
çons d'assurer le financement d'analyses approfondies. Le rédacteur en chef de 24 heures ainsi que d'autres rédacteurs de ce quotidien ont toutefois émis, au sujet des Annales Qualité des médias, édition 2013, dans différents articles de journaux et interviews, des opinions qui appellent une mise au point. Il « Le postulat de cette étude est chaque année identique : la presse va mal, car la gratuité et le online sont mauvais et contaminent le reste de la presse », estime Daniel Hammer. Le secrétaire général de Médias Suisses, l’asso-­‐
20 s'agit des affirmations parues dans 24 heures et 24heures.ch le 26/09/2013 sous le titre : Passons aux suggestions: 1. Les affirmations au sujet du premier point permettent de déduire la nécessité d'une représentation plus large de la presse Suisse romande surtout, précisément en raison de la forte concentration de la presse, une plus large représentation des titres de médias et d'éditeurs en Suisse romande serait souhai-­‐
table. Toutefois, une analyse en longue durée d'un plus grand nombre de titres de médias coûte cher. Pour analyser le paysage médiatique de la Suisse occidentale dans toute son étendue, nous prévoyons de réaliser une étude approfondie de tous les titres de presse régionaux de Suisse romande. A cette fin, il faut toutefois assurer au préalable le financement de cette recherche par des moyens issus de la société civile. « Une nouvelle étude sur la qualité des médias suscite la polémique », et le 30/09/2013 sous le titre « Mea culpa des auteurs de l'étude sur les médias » ainsi que d'interviews dans « Médialogues » (RTS, La 1ère) et « Medientalk » (SRF 4) du 28/09/2013. Commençons par la mise au point concernant les affirmations erronées: 1. Premièrement, la sélection des titres de presse retenus en vue de l'analyse qualitative présenterait un défaut méthodologique. Nous réfutons cette affirmation. Dans les sciences sociales, la recherche doit toujours procéder à une sélection fondée, en général représen-­‐
tative. La sélection des titres de presse étudiés est méthodologiquement correcte et s'effec-­‐
tue selon la même procédure en deux étapes dans toutes les régions linguistiques pour choisir les titres de médias ayant la plus large audience. Toutefois, l'extrême concentration des médias en Suisse romande fait que les titres retenus pour l'échantillon sont en première ligne ceux de Tamedia mais aussi de Ringier. Il s'agit là essentiellement d'un problème de politique médiatique en Suisse romande, mais non d'un problème méthodologique. 2. Le débat sur les Annales prouve que le dialogue est bienvenu. Tant le conseil de la Fondation Öffentlichkeit und Gesellschaft que le fög -­‐ Forschungsinstitut Öffentlichkeit und Gesellschaft sont disposés à engager ce dialogue dans le souci d'encourager tous les efforts visant à maintenir et à améliorer la qualité du journalisme d'information. (ats) Norbert Neininger est l'éditeur de l'année N orbert Neininger, éditeur et rédacteur en chef des Schaffhauser Nachrichten, a été élu éditeur de l'année par un jury issu de la branche des médias. La distinction du magazine Schweizer Journalist est remise pour la 8e fois. Deux personnalités romandes l'ont reçu jusqu'ici: Théo Bouchat (Edipresse) en 2007 et Valérie Boagno (Le Temps) en 2010. 2. L'évaluation de la qualité aurait été effectuée uniquement sur la base des gros titres à la une (headlines). Cette affirmation ne correspond pas non plus à la réalité. Il est exact que nous analysons la totalité des pages de couverture et des accroches (pour la radio et la TV). Mais nous analysons également la totalité des nouvelles parues durant une semaine-­‐échantillon dans le média objet de notre étude. La base de données obtenue est très valable. Agé de 63 ans, Norbert Neininger « a su conserver pendant toutes ces années l'indépendance de son journal et de sa maison d'édition, malgré les changements structurels dans la branche et la pression constante des grands éditeurs », a communiqué Schweizer Journalist le 5 septembre 2013. (ats) TVA : le système à trois taux maintenu 3. Les nouvelles de l'étranger seraient considérées comme un critère de qualité supérieur par rapport aux nouvelles régionales. Cette affirmation est elle aussi incorrecte. La référence géographique d'une contribution médiatique (locale, nationale ou internationale) ne constitue pas un critère de classement qualitatif des titres de médias objets de l'étude. L e glas de la grande réforme de la TVA a sonné. Le Conseil des Etats a définitivement enterré le 23 septembre 2013 l’idée de réduire le nombre de taux applicables. Il a tacitement suivi la Chambre du peuple. Le projet lancé par Hans-­‐Rudolf 21 Merz lorsqu’il était encore ministre des finances se limitera à l’essentiel. indiqué son éditeur Tamedia le 1er octobre 2013. Il succédera à Martin Spieler. Les sénateurs ont adopté une motion du National demandant une mini-­‐révision de loi. Il s’agira essentiellement de points non contestés comme des facilités administratives ou la suppression des exemptions pour le service réservé de La Poste, la vente de timbres et l’arbitrage. Arthur Rutishauser avait déjà travaillé à la SonntagsZeitung entre 2000 et 2007, notamment en tant que chef de la rubrique économique. Il a ensuite rejoint la rédaction du Sonntag (actuellement Schweiz am Sonntag), avant de revenir chez Tamedia. Depuis 2010, il est membre de la rédaction en chef du Tages-­‐Anzeiger. La taxation des PME étrangères fournissant une prestation en Suisse sera aussi abordée dans ce cadre. Idem des problèmes liés à la soumission à cet impôt des contributions à la Garde aérienne suisse de sauvetage (Rega) a précisé Konrad Graber (PDC/LU) au nom de la commission. M. Rutishauser prendra ses fonctions avant la fin de l'année, a indiqué Christoph Zimmer, porte-­‐parole de Tamedia. La date exacte n'est pas encore connue. (ats) Nouveau responsable de la communication au Tribunal fédéral Serpent de mer La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) compte actuellement trois taux (8%, 3,8%, et 2,5%). Le Conseil fédéral, sous la houlette de Hans-­‐
Rudolf Merz, avait proposé en 2008, malgré de fortes résistances, de passer à un taux unique de quelque 6,5% et supprimer toute une série d’exemptions. L e Tribunal fédéral (TF) a un nouveau responsable des médias et de la communication. Peter Josi, actuellement journaliste à l'Agence télégraphique suisse (ATS), prendra ses fonctions en mars 2014, écrit le TF le 28 octobre 2013 dans un communiqué. Le Parlement a mis le holà et l’a pressé de revenir avec un modèle à deux taux. Ce que l’actuelle ministre des finances Eveline Widmer-­‐Schlumpf a fait, bon gré mal gré. Elle n’a pas caché que la solution qu’elle a dû présenter ne lui convenait pas. Le poste de responsable des contacts avec les médias était vacant depuis 2008. En le repourvoyant, le TF entend répondre de manière plus adaptée aux besoins des médias et de l'opinion publique. La première titulaire de ce poste créé en janvier 2008 avait démissionné après seulement quatre mois. Fin janvier, la grande argentière a présenté deux variantes. Pas question pour elle que le projet entraîne des pertes fiscales. Dans les deux cas, le taux normal serait resté fixé à 8% alors que le tarif réduit aurait atteint soit 2,8%, soit 3,8%. Après des études de droit à l'Université de Berne, Peter Josi a effectué des stages juridiques et diverses activités dans l'administration. Il a ensuite travaillé durant quatorze ans à l'ATS comme correspondant pour les tribunaux fédéraux. Parallèlement, il a rédigé des articles sur la jurisprudence du TF pour des revues juridiques. (ats) La Basler Zeitung lance une édition tabloïde Socialement pas supportable Cette solution n’a au final pas davantage plu. L’agriculture aurait dû dépenser 170 millions de francs de plus. Mais surtout la taxation des denrées alimentaires, des médicaments ou des livres aurait augmenté. Ces conséquences sociales désagréables qui ont fini par rebuter la majorité. (Le Temps) Arthur Rutishauser nommé rédacteur en chef de la SonntagsZeitung L a Basler Zeitung (BaZ) lance une version tabloïde et allégée. Elle sera éditée trois fois par semaine dès février prochain et contiendra « la quintessence journalistique » de deux éditions de la BaZ, a indiqué l'éditeur le 30 octobre 2013. Le tirage est fixé à 70'000 exemplaires. L a SonntagsZeitung a nommé Arthur Rutishauser à sa rédaction en chef, a 22 La BaZ Kompakt sera publiée sur papier, mais sera aussi disponible sur internet, avec une application pour tablette et smartphone. L'éditeur vise ainsi des lecteurs qui consomment des informations par d'autres canaux. au 8 avril 2013 et se fonde sur 19'058 interviews auprès de lecteurs de 14 ans et plus. Nbre de lecteurs TITRE Taux de pénétration QUOTIDIENS ALÉMANIQUES 20 Minuten Les trois éditions contiendront chacune un point fort : le sport le mardi, la culture le jeudi et « le meilleur de la semaine » le samedi. L'abonnement coûtera 90 francs la première année et 240 francs ensuite, soit un prix moins élevé que l'abonnement pour la BaZ. La BaZ Kompakt sera une véritable alternative au quotidien, a indiqué à l'ATS Roger Berger, porte-­‐parole. Il n'exclut pas la possibilité d'une cannibalisation de la BaZ, car des lecteurs pourraient être tentés de choisir l'abonnement le moins cher. En 2012, le tirage de la BaZ est passé de 68'000 à 60'000 exemplaires. 1'571’000 34,1% Blick am Abend 779’000 17% Blick 720’000 15,3% Tages-­‐Anzeiger 504’000 11,0% Die Nordwestschweiz 391’000 8,5% Berner Zeitung + Der Bund inclus 362’000 7,9% Neue Zürcher Zeitung 295’000 6,3% Neue Luzerner Zeitung 287’000 6,2% St. Galler Tagblatt 256’000 5,6% Südostschweiz 245’000 5,3% Basler Zeitung 123’000 2,7% Bieler Tagblatt 54’000 1,1% Walliser Bote 51’000 1,1% 4
L'arrivée de la BaZ Kompakt marquera la fin du Baslerstab, un journal gratuit d'annonces. Ce dernier sera intégré dans l'édition tabloïde, selon le communiqué. (ats) Arthur Rutishauser nommé rédacteur en chef de la SonntagsZeitung PRESSE DOMINICALE ALÉMANIQUE 5
La SonntagsZeitung a nommé Arthur Rutishauser à sa rédaction en chef, a indiqué son éditeur Tamedia le 1er octobre 2013. Il succédera à Martin Spieler. SonntagsBlick 848’000 18,0% SonntagsZeitung 651’000 14,2% NZZ am Sonntag 482’000 10,3% Schweiz am Sonntag 460’000 10,0% Zentralschweiz am 226’000 Sonntag HEBDOMADAIRES ET MAGAZINES Arthur Rutishauser avait déjà travaillé à la SonntagsZeitung entre 2000 et 2007, notamment en tant que chef de la rubrique économique. Il a ensuite rejoint la rédaction du Sonntag (actuellement Schweiz am Sonntag), avant de revenir chez Tamedia. Depuis 2010, il est membre de la rédaction en chef du Tages-­‐Anzeiger. 4,9% ALÉMANIQUES M. Rutishauser prendra ses fonctions avant la fin de l'année, a indiqué Christoph Zimmer, porte-­‐parole de Tamedia. La date exacte n'est pas encore connue. (ats) Lectorat des principaux titres de la presse suisse Ktipp 979’000 21,3% Beobachter 918’000 20,0% Schweizer Illustrierte 799’000 17,4% Schweizer Familie 708’000 15,4% Das Magazin 684’000 14,9% Geo 673’000 14,7% Weltwoche 252’000 5,5% Annabelle 259’000 5,7% PRESSE ÉCONOMIQUE ALÉMANIQUE C i-­‐dessous le lectorat global et le taux de pénétration des principaux titres de la presse suisse alémanique et tessinoise selon l’étude de Recherches et études des médias publicitaires (REMP). L’enquête a été menée du 11 avril 2012 Bilanz 139’000 3,0% Handelszeitung 109’000 2,4% Finanz und Wirtschaft 107’000 2,3% 4
inclut le lectorat romand : 7’000 inclut le lectorat romand : 13’000 5
23 défendra les intérêts des agences en cas de modification de loi. QUOTIDIENS TESSINOIS Corriere del Ticino 127’000 44,4% La Regione Ticino 90’000 31,7% 20 Minuti 82’000 28,8% Lors du congrès à Genève, la Press Association (PA) britannique a remporté le « European News Agency Award » 2013. L'agence a été récompensée pour sa couverture des Jeux olympiques de Londres, alliant parfaitement savoir-­‐faire journalistique et technologie de pointe. Le prix est doté de 1000 euros. (ats) En Quête d'Ailleurs PRESSE INTERNATIONALE Les agences de presse tiennent au copyright Des reportages croisés créent des ponts entre Nord et Sud on nombre de médias romands diffuseront dès le 30 septembre 2013 enquêtes et reportages réalisés par neuf tandems de journalistes romands et étrangers. Un nombre record de pays partenaires participent à cette troisième édition d'« En Quête d'Ailleurs » : le Vietnam, la Birmanie, le Sri Lanka, le Kenya, le Mali, le Sénégal, la Colombie, la Palestine et Haïti. L es agences de presse sont de plus en plus confrontées aux problèmes de copyright. Cette difficulté à protéger leurs contenus journalistiques était au centre du congrès d'automne de l'Alliance européenne d'agences de presse (European Alliance of News Agencies, EANA) qui s'est tenu les 26 et 27 septembre 2013 à Genève. B Les droits des agences sur les images et les textes sont toujours plus violés par des sites en ligne ou des moteurs de recherche qui se contentent d'agréger des informations. Ces acteurs risquent de mettre en péril le modèle économique des agences si aucune réponse n'est trouvée à cette nouvelle concurrence, ont relevé les 32 agences membres de l'EANA. Réunies cette année autour du thème « La planète humanitaire », ces enquêtes traitent de sujets aussi divers que les personnes déplacées en Colombie, les séquelles de l'agent orange au Vietnam, la qualité de l'eau à Gaza ou le scoutisme au Sénégal. Elles seront diffusées et publiées par Radio Fribourg, One FM, L'Express/L'Impartial, La Liberté, 24 heures, Le Courrier, la RTS et l'ATS. Ce constat n'est pas nouveau: il s'est renforcé depuis que les médias classiques perdent des recettes alors que la digitalisation dans le domaine de l'information s'étend et que le public est de moins en moins prêt à payer pour les contenus d'information. Pour des raisons de programmation, la RTS a déjà diffusé son reportage le 21 septembre 2013 dans l'émission « Quinze Minutes ». L'ATS a elle publié le 23 septembre 2013 cinq articles de sa journaliste Sereina Donatsch sur les activités du CICR dans la région du Kenya, effectués avec le concours de Matilda Nzioki, qui collaborait alors au journal kényan The Standard. Cette tendance touche directement les agences de presse en tant que « grossistes » de l'information. Leur produit est de plus en plus diffusé sans être payé et sans que les droits d'auteur soient respectés. A moyen terme, cette situation remet en question la mise à disposition d'informations indépendantes. Accueillis à Lausanne Pour la première fois, l'association eqda a produit son propre partenariat, en envoyant le photographe Christian Brun au Vietnam. Les différentes enquêtes et reportages d'« En Quête d'Ailleurs » seront visibles au fur et à mesure de leur diffusion à l'adresse www.eqda.ch. Il s'agit dès lors de trouver des solutions au niveau national mais également à l'échelle internationale. L'une des pistes explorées consiste à conclure avec les grands acteurs, comme les moteurs de recherche ou les agrégateurs de dépêches, des accords pour une indemnisation correcte des contenus mis à disposition par les agences. L'EANA coordon-­‐
nera les efforts au niveau international et Les journalistes romands ont accueilli leurs collègues étrangers fin mai à Lausanne. Ceux-­‐
24 ci ont disposé d'une semaine pour réaliser enquêtes et reportages auprès des ONG sur l’humanitaire en Suisse, à l'occasion des 150 ans du Comité international de la Croix-­‐Rouge (CICR). Les participants suisses se sont ensuite rendus dans le pays de leur tandem pour réaliser leurs propres enquêtes sur la même thématique. Le trio de tête est complété par Marie-­‐Claire (+102%) et Voici (+89%). A l’opposé, les éditeurs du Point (+25%), de L’Express (+25%) et de L'officiel Voyage (+27%) se montrent nettement moins gourmands. Tous pays confondus, la palme revient au magazine Diva e Donna; vendu au Tessin 207% plus cher qu’en Italie, à 3.80 francs contre 1 euro. (ats) Des ponts entre le Nord et le Sud Depuis sept ans, « En quête d’Ailleurs », anciennement « En quête d’Afrique », cherche à jeter des ponts entre les médias et les publics des pays du Nord et ceux du Sud. Financée notamment par la Direction du développement et de la coopération (DDC), l'opération a déjà permis la réalisation d'une septantaine de reportages. Chaque année, une thématique différente est choisie. (ats) Les magazines vendus 55% plus cher en Suisse qu’en France LA POSTE Augmentation des tarifs postaux pour la distribution des journaux et des magazines L
e 17 septembre 2012, La Poste communiquait à MÉDIAS SUISSES et à ses membres sa décision d’augmenter les tarifs pour la distribution de journaux et de magazines de 2 centimes par jour et par exemplaire en 2013, 2014 et 2015 (la hausse cumulée se montant par conséquent à 6 centimes à la fin des trois ans). Intervenant auprès de La Poste, MÉDIAS SUISSES et SCHWEIZER MEDIEN avaient réussi à éviter que cette hausse ne s’applique en 2013 déjà. L' îlot de cherté que constitue la Suisse n'est pas nouveau. En matière de journaux, la dernière enquête des organisations de consommateurs le confirme une fois de plus : les magazines sont vendus en moyenne 55% plus cher qu'en France. Les Tessinois paient même plus du double que leurs voisins italiens. Le 1er octobre 2012 entrait en vigueur la nouvelle Loi sur la poste. Cette norme prévoit, à son article 16 alinéa 3, que les « tarifs d’acheminement des journaux et périodiques en abonnement sont fixés indépendamment de la distance. Ils correspondent aux tarifs pratiqués dans les grandes agglomérations ». Selon les associations d’éditeurs, cette disposition exclut logiquement une augmen-­‐
tation de l’ampleur de celle annoncée par la Poste. Le géant jaune, de son côté, fait valoir que c’est l’alinéa 1er de cet article qui devrait l’emporter, lui qui stipule que les « tarifs doivent être fixés selon des principes économiques ». Dans leur 4e enquête, les organisations FRC, SKS, acsi et kf, ont comparé 132 produits en kiosque entre le 21 et 23 octobre 2013. Un panier identique de 40 journaux coûte en Suisse 53% plus cher qu’en Allemagne. L’écart le plus faible a été constaté avec l’Autriche (39%) et le plus important avec l’Italie (112%), ont-­‐elles indiqué le 1er novembre 2013 dans un communiqué commun. La différence avec la France s'est très légèrement réduite, de 2 points, depuis le relevé de juin (57%). La raison principale est la hausse des prix en France d’environ 2,5%. Si la situation s’améliore, ce n’est donc pas en raison d’une baisse des prix en Suisse. SCHWEIZER MEDIEN, MÉDIAS SUISSES et STAMPA SVIZZERA ont décidé de saisir la justice pour recourir contre l’augmentation des tarifs annoncée par la Poste. En ce qui concerne la comparaison par produit, tous les magazines sont vendus en Suisse au minimum avec un écart de 16%. En ce qui concerne les écarts maximaux, le magazine Cosmopolitan affiche en Suisse un prix 123% supérieur au prix français. 25 mondiale de la santé à l'occasion de la Journée internationale antitabac. Le thème de l'OMS était « interdire la publicité, la promotion et le parrainage en faveur du tabac ». (ats) Le groupe NZZ et Publicitas mettent fin à leur partenariat PUBLICITÉ Campagne contre la pub : Publicité Suisse dépose plainte contre le CIPRET-­‐Genève P ublicité Suisse a déposé plainte contre la campagne du Centre d'information pour la prévention du tabagisme (CIPRET) Genève menée à l'occasion de la Journée mondiale antitabac. L'association dénonce des slogans calomniateurs, mensongers et diffamatoires qui portent atteinte à un secteur économique. P ublicitas n'assurera plus le traitement du marché publicitaire des principaux titres du groupe NZZ à compter de 2015. L'éditeur zurichois préfère le faire en son nom propre afin de mieux pouvoir réagir aux changements du marché, ont indiqué les deux sociétés le 5 juin 2013 dans un communiqué commun. Dans un communiqué du 4 juin 2013, Publicité Suisse s’est dit « profondément choquée par cette attaque frontale ». L'association, qui regroupe les acteurs de la branche publicitaire en Suisse romande, estime que la publicité est un secteur économique « indissociable » notamment de l'exercice de la démocratie. Publicitas restera toutefois un partenaire privilégié du groupe NZZ en assurant la commercialisation de ses journaux sur une base non exclusive. L'annonceur maintiendra ses structures de ventes dans les régions concernées de Zurich, St-­‐Gall et Lucerne. (ats) Les dépenses en légère hausse au premier semestre en Suisse Forme de censure « C'est bien l'ensemble de la publicité qui est visée et non la seule publicité en faveur du tabac », estime l'association basée à Lausanne. Que le CIPRET fasse de la prévention, mais ne franchisse pas la ligne jaune avec des arguments faux et mensongers, a dit Claude Miffon, vice-­‐
président de Publicité Suisse, jugeant qu'il y a une volonté de « censure ». L es dépenses publicitaires dans les médias suisses ont augmenté de 0,3% au cours des six premiers mois de l'année par rapport à la même période de l'an passé. Elles ont ainsi atteint 2,36 milliards de francs. Dans sa campagne à l'occasion de la Journée mondiale antitabac du 31 mai, le CIPRET Genève a détourné des slogans et affirmé : « la publicité tue », « la publicité rend impuissant » ou « la publicité provoque le cancer ». L'industrie automobile a consacré moins d'argent à la publicité, avec un montant en baisse de 5,6% à 247 millions de francs, a indiqué le 18 juillet 2013 l'institut spécialisé Media Focus. Elle a du coup perdu sa place de leader en faveur du secteur alimentaire, dont les dépenses ont crû de 10,7% à 259 millions. L'association a déposé plainte auprès de la Commission pour la loyauté qui ne rend pas d'avis contraignant. Elle est aussi intervenue auprès de l'Association des communes genevoises qui a autorisé ces affiches sur le domaine public. Le support le plus recherché reste la télévision, qui a concentré près d'un tiers de toutes les dépenses. Les médias imprimés (quotidiens, hebdomadaires et journaux dominicaux) ont vu leur part s'éroder à 27,2% du total. Liberté d'expression Publicité Suisse entend défendre la liberté d'expression publicitaire pour tous les produits en vente libre. Elle prône en parallèle une autorégulation des créatifs et des annonceurs. Pour le seul mois de juin, les dépenses publicitaires dans les médias suisses ont également progressé de 0,3% pour s'établir à 381 millions de francs. (ats) Dans un communiqué du 28 mai 2013, le CIPRET-­‐Genève indique que sa campagne « Interdisons la publicité pour le tabac ! » fait écho au thème adopté par l'Organisation 26 APG/SGA réalise un premier semestre en croissance Dans le cadre de cette politique, APG/SGA a annoncé le 31 juillet 2013 son retrait de Roumanie, avec la vente de l'entier de ses participations locales au directeur général, ce dernier agissant avec d'autres investisseurs. Cette cession constitue une nouvelle étape du recentrage du groupe sur la Suisse, la présence de ce dernier se limitant désormais à la Serbie. E voluant dans un contexte difficile, APG/SGA a accru sa rentabilité au premier semestre 2013. Le spécialiste genevois de publicité extérieure (ex-­‐Affichage) a vu son bénéfice net bondir de 20,7% sur un an à 21,1 millions de francs, pour un chiffre d'affaires en hausse de 0,4% à 153,3 millions. Le groupe annonce au passage son retrait de Roumanie. Sur la période sous revue, le chiffre d'affaires réalisé à l'international, qui comprend encore les revenus dégagés en Roumanie, s'est contracté de 21% à 8,4 millions de francs. APG/SGA signale notamment une faible demande en Serbie. La part de l'étranger au total des ventes s'élevait à fin juin à 5,5%. Au niveau opérationnel, le résultat avant intérêts et impôts (EBIT) affiche une progression moindre que le bénéfice net, soit de 4,7% par rapport aux six derniers mois de l'an dernier à 28,3 millions de francs, ressort-­‐il de la lettre aux actionnaires du groupe, publiée le 31 juillet 2013. L'entreprise estime avoir pu se renforcer, malgré une conjoncture difficile marquée par la baisse des dépenses publicitaires. Nouvelles normes comptables APG/SGA indique par ailleurs avoir changé de principe d'établissement des comptes en passant au 1er janvier dernier des normes IFRS à celles des Swiss GAAP RPC. L'entreprise justifie sa décision par la complexité croissante du système IFRS qui se destine plutôt aux groupes internationaux. La croissance relevée durant la période a permis « une fois encore de réaliser un très bon résultat d'exploitation ». Sur le seul marché suisse, le chiffre d'affaires présente une hausse de 2% à 144,9 millions de francs. Afin que les chiffres soient comparables, les résultats de l'exercice précédent ont été ajustés. Les principaux changements concernent l'évaluation du goodwill et des engagements liés à la caisse de pension. Ce montant comprend des revenus immo-­‐
biliers de 1,1 million de francs, un montant en repli de 11% en un an en raison de la vente d'un objet à Neuchâtel l'année passée et la diminution correspondante des loyers encaissés. Les redevances et commissions ont stagné au niveau enregistré durant le premier semestre 2012. Evoquant la suite de l'exercice, AGP/SGA constate que les conditions de marché demeurent très exigeantes, les secteurs publicitaires et des médias restant marqués par des difficultés conjoncturelles et structurelles. Une évolution qui se traduit notamment par la persistance d'une forte volatilité et la tendance des annonceurs à passer commande à court terme. (ats) Goldbach Group voit son bénéfice semestriel fondre d'un quart Passage au numérique Au cours des derniers mois, APG/SGA a poursuivi le développement de ses prestations et marques spécialisées, avec notamment une offre pour les abris de tram très fréquentés. L'entreprise genevoise, numéro un du marché suisse, a aussi installé quatre nouvelles colonnes lumineuses tournant sur leur propre axe (Startowers) à Zurich. G oldbach Group a vu son bénéfice net fondre d'un quart sur un an au premier semestre 2013 à 2,6 millions de francs. Le chiffre d'affaires du groupe zurichois actif dans la commercialisation de publicité s'est toutefois étoffé de 5,6% à 221 millions en dépit d'une baisse des budgets de ses clients. APG/SGA concentre actuellement ses efforts afin d'étendre son portefeuille de produits numériques. Il a par ailleurs continué de mettre en œuvre sa stratégie de sortie de divers marchés étrangers entamée en 2011. En début d'année, il a ainsi vendu sa filiale au Monténégro. Au niveau opérationnel, le bénéfice avant intérêts et impôts (EBIT) s'est replié de 6,7% 27 sur un an à 13 millions de francs, a indiqué le 21 août 2013 Goldbach Group. La firme basée à Küsnacht (ZH) est active en Suisse, en Allemagne, en Autriche, en Europe de l'Est (y compris en Russie) ainsi que dans la région de l'Adriatique. Le Temps et Publicitas redéfinissent leur partenariat dès le 1er janvier 2014 L e Temps assurera directement sa commer-­‐
cialisation publicitaire et le traitement du marché Annonceurs à partir de l’année prochaine. Le Temps Media, régie exclusive et jusqu’ici succursale de Publicitas, sera intégrée au sein du Temps SA. La collaboration avec Publicitas – partenaire historique de l’éditeur – se poursuit selon de nouvelles modalités. La performance a notamment pâti des investis-­‐
sements consentis dans la télévision numérique, dont les coûts liés à la start-­‐up Wilmaa Digital World, et de la fin d'un contrat de licence pour logiciel. Hors ces facteurs exceptionnels, l'EBIT s'avérerait stable à 14 millions de francs, selon le rapport semestriel. Une étape supplémentaire dans la maîtrise de la chaîne de valeur L’internalisation intervient après la mutation réussie du Temps Media en une régie résolument all media initiée dès 2009 et qui a abouti à la mise en place d’un « one stop shop » performant et efficace pour les annonceurs du Temps. Malgré l'environnement jugé toujours difficile, les trois domaines d'activité ont progressé pendant la période sous revue, souligne le groupe zurichois. Le principal segment Media, qui contribue 78% des revenus et englobe les espaces publicitaires des radios et télévisions privées en Suisse, Autriche et Roumanie, a généré un chiffre d'affaires en hausse de 3,2% à 170,9 millions de francs. « Ce choix stratégique répond à une logique de marque et à une approche intégrée de notre activité » a indiqué le 23 août 2013 Valérie Boagno, Directrice générale, Le Temps SA. « Les discussions avec Publicitas et le processus d’intégration ont débuté il y a déjà plusieurs mois. Tout est mis en œuvre pour que cette transformation soit douce, harmonieuse et totalement transparente pour le marché ». Domaine radio en recul Dans la commercialisation de publicité pour la télévision, le chiffre d'affaires semestriel affiche une hausse de 5,4%. Côté radio, le contexte s'est révélé défavorable avec une contraction de 10,4%, dans un secteur où les budgets des gros clients sont pour la première fois à la baisse après une longue période de croissance. Les compétences et les savoir-­‐faire sont conservés puisque l’intégralité de l’équipe du Temps Media rejoindra Le Temps SA et que Marianna Di Rocco, actuelle Directrice du Temps Media, assumera la responsabilité de la commercialisation publicitaire en interne. La priorité sera – comme elle l’a toujours été – de pleinement satisfaire les annonceurs en quête d’une audience hautement qualifiée, de solutions innovantes et d’un service person-­‐
nalisé de tout premier ordre. L'unité destinée à la publicité en ligne, Audience, a crû de 2,4% à 28,3 millions de francs. Quant au troisième segment, Interactive, actif dans le marketing numérique, il a dégagé un chiffre d'affaires de 23,1 millions, soit une hausse d'un bon quart, après avoir pâti de changements de mandats et d'investisse-­‐
ments élevés. La combinaison publicitaire nationale NZZ BusinessCombi proposée par NZZ et Le Temps et fortement plébiscitée par le marché est maintenue. Au chapitre des perspectives, le groupe désormais présidé par Jens Alder, ancien patron de Swisscom, escompte des ventes supérieures au second trimestre. Pour l'ensemble de l'exercice, il table sur une croissance à un chiffre, notamment dans le segment télévisuel, grâce à la récente publication des données concernant l'audience télévisuelle, a indiqué le 21 août 2013 le directeur général Klaus Kappeler. (ats) Une collaboration repensée et poursuivie avec Publicitas Après 15 années de partenariat couronné de succès, Publicitas continuera de représenter Le Temps en commercialisant les espaces publicitaires du Quotidien, des suppléments, des Hors-­‐Série et des supports numériques – 28 en Suisse et à l’international – mais de manière non exclusive. au premier semestre 2012 à CHF 122.5 millions au premier semestre 2013. Sur le plan de la technologie et des systèmes d’information, Le Temps SA a conclu un contrat pour la gestion et l’exécution des ordres publicitaires print et online avec xentive SA, un prestataire spécialisé dans l'externalisation des processus d'entreprise pour l'industrie media, société détenue à 49 % par PubliGroupe. Perspectives pour 2013 PubliGroupe s'attend à un maintien du contexte actuel et prévoit que la baisse du marché des médias imprimés de 12% va s'étendre sur toute l'année. Les secteurs numériques et mobiles vont progresser, mais sans pouvoir, loin de là, compenser les pertes du marché du print. Alain D. Bandle, CEO, Publicitas SA, souligne que « Publicitas se réjouit de maintenir sa fonction de partenaire privilégié du Temps pour la commercialisation de ses produits print et online en offrant un vaste portefeuille de solutions médias aux annonceurs et aux agences. En même temps, Publicitas conti-­‐
nuera de traiter le marché romand et genevois en maintenant un réseau de vente fort et unique à travers la Suisse ». (Le Temps) Perte de CHF 9.5 millions pour PubliGroupe au 1er semestre 2013 Pour 2013 dans son ensemble, PubliGroupe anticipe un résultat d'exploitation autour de l'équilibre et un résultat net négatif de l'ordre de celui annoncé pour le premier semestre. (ats) La situation s'aggrave pour les quotidiens, selon PubliGroupe L e patron de l'entreprise vaudoise PubliGroupe Arndt Groth s'attend à de nouvelles baisses du marché publicitaire pour les quotidiens. En Suisse, ce marché a perdu 11% durant les sept premiers mois de l'année. « Le recul s'accentuera encore », déclare-­‐t-­‐il à la Handelszeitung. L a perte nette s'établit à CHF 9.5 millions au terme du 1er semestre 2013 contre un bénéfice net de CHF 10.8 millions sur les six premiers mois de 2012. En 2014, les pertes pour les quotidiens seront d'un ordre de grandeur semblable. « Il n'y a pas de signaux que la situation s'améliorera, au contraire », ajoute Arndt Groth dans un entretien publié le 1er octobre 2013 dans la Handelzeitung. Arndt C. Groth, CEO de PubliGroupe: « Les résultats de PubliGroupe au premier semestre 2013 sont très décevants. Media Sales, en particulier, est loin de la reprise espérée. Les deux autres secteurs d'activité que sont Search & Find et DMS affichent des résultats conformes aux attentes; ils ont poursuivi le développement de leurs activités en ligne et mobile et renforcé leur position sur leurs marchés respectifs. L'allègement des fonctions centrales s'est poursuivi. Le conseil d'adminis-­‐
tration de PubliGroupe et sa direction sont parfaitement conscients que le reposition-­‐
nement de Publicitas va nécessiter plus de temps et d'investissements et qu'il n'est pas réaliste d'envisager un turnaround en 2013. De nouveaux investissements seront donc nécessaires pour réaliser une place du marché automatisée véritablement innovante en 2014 ». Seuls les journaux très locaux et régionaux se montrent un peu plus résistants face à ces changements. Beaucoup de titres hebdo-­‐
madaires et journaux du dimanche ont bien résisté. « Là, je suis convaincu qu'ils ont de l'avenir ». PubliGroupe pâtit également du changement dans les médias. Arndt Groth, en poste depuis un peu plus d'un an, a mis au point une nouvelle stratégie pour le groupe: « Nous en voyons déjà les premiers résultats positifs ». L'entreprise a essuyé une perte nette de 9,5 millions de francs au premier semestre, a-­‐t-­‐elle annoncé fin août 2013. PubliGroupe a accéléré la restructuration de sa division Media Sales et de son unité historique Publicitas. Le groupe vaudois va en réduire l'effectif de 245 emplois d'ici au début 2014. (ats) Le résultat d'exploitation est de CHF -­‐9.9 millions, contre CHF 2.3 millions au premier semestre de l'année précédente. Le chiffre d'affaires net a baissé de CHF 152.3 millions 29 Taux d'audience TV : nouveau rebondisse-­‐
ment dans l'affaire Mediapulse Les statistiques ont été publiées le 19 juin 2013 par Publisuisse, la régie publicitaire pour les médias électroniques en Suisse. Ils portent sur les téléspectateurs âgés entre 15 et 59 ans pour la période entre janvier et mars 2013. a fondation Mediapulse pourra finalement communiquer les mesures d'audience télévisuelles. Le Tribunal administratif fédéral (TAF) a levé sa décision superprovisoire du 19 juin et débouté la chaîne privée alémanique 3+, qui réclame l'interdiction de la publication de ces données. L Les chiffres ont fait l'objet d'une controverse, les télévisions régionales se sentant défavorisées par la nouvelle méthode de mesure. Le groupe alémanique 3+ s'était tourné vers la justice nidwaldienne qui avait interdit la publication. La mesure superprovisionnelle a été levée la semaine dernière. Le TAF avait interdit à Mediapulse de publier les taux d'audience et les parts de marché, mesurés depuis le début de l'année avec son nouveau système d'audimat. La décision avait été prise dans le cadre d'une procédure lancée par 3+, qui s'en tire moins bien avec le nouveau système. Le TAF est revenu sur sa décision et donne son feu vert à la publication. En tant qu'autorité de surveillance, le Département fédéral de la communication (DETEC) s'est penché sur le cas. En mai, il est arrivé à la conclusion que Mediapulse a respecté les prescriptions légales. Des mesures d'optimisation sont néanmoins exigées. Deux rapports d'experts indépendants sont arrivés à la même conclusion. (ats) Les supports mobiles font de l'ombre aux kiosques AUTRES MÉDIAS Le tribunal est d'avis qu'en cas de publication, les dommages sont moins lourds pour 3+ que ceux causés à toutes les autres chaînes en cas de non-­‐publication. Le tribunal relève que le chiffre d'affaires net de la publicité télévisée en Suisse est de 700 millions de francs par an. L ire la presse se fait de plus en plus de manière numérique, au détriment des kiosques. Leurs ventes de journaux ont baissé de 9% à 478 millions de francs en 2012, par rapport à 2011. Une « révolution » que la branche des médias est appelée à saisir comme une chance. Tant que des clients et les agences publicitaires ne disposent pas de nouvelles données d'utilisation, la distribution des mandats repose sur des données obsolètes. (ats) Regarder des émissions en différé est encore rare Pour la première fois l'an dernier, il a été vendu davantage de tablettes et de smartphones que d'ordinateurs en Suisse. Au total, 4 milliards de francs ont été dépensés dans ce secteur (+0,7%), selon l'étude « Budget médias » présentée le 25 juin 2013 par l'association des éditeurs alémaniques SCHWEIZER MEDIEN. L a possibilité de regarder les émissions de télévision que l'on a manquées sur internet ou à la demande reste encore peu utilisée en Suisse. Seuls 4% des visionnements d'émissions de la RTS se font dans les sept jours suivant la diffusion. Pour la télévision alémanique SRF, ce taux est de 3%. La tablette est même devenue le « gadget préféré des Suisses », a affirmé la responsable de projet Thérèse Ruedin, devant les médias à Zurich. Les dépenses leur étant consacrées ont explosé, passant de 296 millions en 2011 à 460 millions l'année d'après. Cela représente une hausse de 55,4%. La nouvelle méthode de mesure de l'audimat de Mediapulse prend pour la première fois en compte les visionnements en différé, mais seulement ceux effectués à la maison. L'utilisation mobile via tablette ou téléphone portable ne figure pas dans les chiffres. Les abonnements maintiennent leur niveau La presse abonnée a pour sa part tout juste pu se maintenir avec un chiffre d'affaires de 1,1 milliard. Au total, la presse écrite a réalisé un 30 chiffre d'affaires de 1,6 milliard, en baisse de 3,5%. qui lui ont permis de prendre la mesure de l’opinion des milieux intéressés sur la question, a-­‐t-­‐elle indiqué le 4 juillet 2013 dans un communiqué. Les ménages ont consacré en moyenne un budget de 3093 francs aux médias et divertissements. La part dédiée aux abonnements de journaux, à la télévision et aux livres est restée stable par rapport à l'année précédente. Celle déboursée pour le cinéma et la radio a connu une légère hausse. Elle a notamment entendu des associations des médias privés, MÉDIAS SUISSES, la SSR, Billag, economiesuisse, l’Union suisse des arts et métiers, des organisations de défense des consommateurs, le Surveillant des prix et la Société suisse des sciences de la communication et des médias. Moins de publicité Tous secteurs confondus, 14 milliards de francs ont été investis dans les médias en Suisse. Les consommateurs privés ont dépensé 11,1 milliards de francs, soit un recul de 1,9%. Les annonceurs publicitaires ont eux nettement moins déboursé : avec 2,9 milliards, le recul est de 7,5%. Si la majorité des acteurs concernés partage l’avis du Conseil fédéral selon lequel il n’est plus possible, du point de vue technique, de justifier la perception d’une redevance fondée sur la possession d’un appareil de réception en état de fonctionner, les opinions divergent considérablement sur les modalités du changement de système. Selon un sondage de SCHWEIZER MEDIEN, pour la première fois plus de la moitié (51%) des responsables de médias helvétiques reconnaissent que le journalisme professionnel ne peut plus être financé uniquement par les ventes et la publicité. La commission reconnaît la nécessité de légiférer sur cette question. Elle entamera la discussion par article à sa séance des 19 et 20 août 2013. Un examen par le Conseil national n’est guère envisageable avant la session d’hiver 2013. (ats) Une commission refuse de taxer les ménages sans récepteur Trop d'économies sont dangereuses La recherche de nouveaux modèles d'affaires et sources de revenus figure tout en haut des priorités des managers, a affirmé Fredy Greuter, directeur de l'Institut des médias de SCHWEIZER MEDIEN. Il appelle toutefois à ne pas céder au réflexe des mesures d'économies qui sur le long terme pourraient mettre les médias sur une pente descendante. L a généralisation de la redevance radio/TV a du plomb dans l'aile. Par 14 voix contre 10, la commission des télécommunications du National ne souhaite pas que chaque ménage s'acquitte de cette taxe. Ceux sans récepteurs devraient pouvoir être exemptés. Pas question en revanche de faire un tel geste envers les entreprises. La numérisation est aussi une chance, selon M. Greuter. Elle permet de développer de nouveaux produits et d'offrir de nouveaux services. Par ailleurs, avec des coûts moins élevés, les modèles convergents permettent des marges plus intéressantes. (ats) Redevance radio/TV : la Commission entre en matière La commission se prononcera une nouvelle fois en octobre. Une minorité critique en effet l'option dite du retrait proposée pour les ménages, estimant que cela ne ferait que reporter les désavantages du système actuel et entraînerait davantage de frais de contrôle et d’administration. L'administration doit se pencher sur la question, ont indiqué le 20 août 2013 les services du Parlement. L a Commission des transports et des télécommunications du Conseil national a décidé par 16 voix contre 6 d’entrer en matière sur le projet de redevance radio-­‐
télévision non liée à la possession d’un appareil. Elle s’attellera à la discussion par article au mois d’août. La révision de loi, réclamée par le Parlement, doit justement permettre de supprimer les problèmes rencontrés actuellement par la perception de la taxe, liée à la possession d'un téléviseur ou d'une radio. La commission a procédé à de nombreuses auditions au sujet du projet du Conseil fédéral 31 Si la commission juge nécessaire de tenir compte de l’arrivée des nouvelles technologies, elle veut que les ménages qui ne possèdent pas de récepteurs continuent d'être exemptés. Elle souhaite en outre leur laisser un délai de transition pour qu'ils puissent établir une déclaration de non-­‐
possession. Tout le monde devrait payer la redevance ou presque T out le monde, ou presque, devrait à l'avenir payer la redevance radio/TV. Par 14 voix contre 10, la commission des télécommunications du National a fini par se rallier au projet du Conseil fédéral. La révision de loi devrait permettre de faire baisser la taxe annuelle de 462,40 à 400 francs environ dès 2017. Entreprises Malgré les vœux de la droite, la commission a rejeté, par 15 voix contre 8, l'idée d'une option de retrait pour les entreprises. Pour ces dernières, la redevance serait liée au chiffre d'affaires global. L'administration a fini par convaincre les plus réfractaires. En août, une majorité de la commission souhaitait encore exempter les ménages sans récepteur. Le plénum tranchera au plus tôt lors de la session d'hiver, ont indiqué le 22 octobre 2013 les services du Parlement. Le Conseil fédéral envisage de taxer dès que ce dernier dépasse 500'000 francs. Avec ce système, 140'000 entreprises devraient payer la redevance, soit moins de 30%. Une minorité prônera alors l'option dite du retrait. Pour la majorité, une telle solution ne ferait que reporter les désavantages du système actuel et entraînerait davantage de frais de contrôle et d’administration. Des propositions alternatives de refonte du système ont été repoussées. Par 13 voix contre 6 et 4 abstentions, la commission rejette un financement via la TVA, et par 10 voix contre 8 et 3 abstentions une perception de la redevance conjointement avec l’impôt fédéral direct. Or la révision de loi, réclamée par le Parlement, doit justement permettre de supprimer les problèmes liés à la perception de la taxe, associée à la possession d'un téléviseur ou d'une radio. Cette méthode est devenue de plus en plus compliquée à appliquer avec la multiplication des smartphones, ordinateurs et autres tablettes permettant de capter des programmes. Redistribution Elle a également abordé un autre point de la révision de la loi : la redistribution de la redevance. Depuis 2007, des millions ont été encaissés en trop, à cause des 50 millions de recettes annuelles réservés aux radios et télévisions locales. De 2007 à 2010, 69 millions ont été accumulés. Autre problème : les assujettis sont tenus de s'annoncer à l'organe de perception Billag, d'où un risque de resquille. Et les contrôles suscitent de la mauvaise humeur. Billag facture en outre parfois des ménages dissous. La somme totale, moins 25 millions de réserves de liquidités nécessaires, serait redistribuée aux assujettis, propose le Conseil fédéral. La commission l'a suivi par 12 voix contre 11. La minorité veut affecter les fonds à la formation et au perfectionnement des journalistes ainsi qu’à l’encouragement des nouvelles technologies. Entreprises A défaut d'exempter définitivement les ménages sans récepteur, une autre minorité proposera une option de retrait limitée à cinq ans. Une autre aimerait quant à elle faire un geste envers les entreprises en exonérant celles qui ne possèdent pas de récepteurs. Pour éviter que le phénomène ne se reproduise, la quote-­‐part réservée aux radios et télévisions locales ne devrait plus être obligatoirement de 4% mais varier entre 3 et 5% en fonction des besoins réels. Par 19 voix contre 4, la commission a préféré une fourchette allant de 4 à 5 %. (ats) La redevance frappant les entreprises sera liée à leur chiffre d'affaires global et devrait être prélevée dès que ce dernier dépasse 500'000 francs. Avec ce système, 140'000 entreprises (soit moins de 30%) devraient payer la taxe. 32 En août, la commission avait rejeté des propositions alternatives de refonte du système. Par 13 voix contre 6 et 4 abstentions, elle s'est exprimée contre un financement via la TVA, et par 10 voix contre 8 et 3 abstentions, contre une perception de la redevance conjointement avec l’impôt fédéral direct. Les auditeurs radio restent fidèles à leur station L égèrement plus de Romands ont écouté la radio pendant le premier semestre 2013 que l'année précédente. Ils se sont en revanche connectés au poste un peu moins longtemps. Leur fidélité à leur station de prédilection n'a sinon pas faibli. Redistribution Pour les autres points du projet, la majorité de la commission s'est ralliée dans une large mesure aux propositions du Conseil fédéral. La révision de loi porte aussi sur la redistribution de la redevance. Depuis 2007, des millions ont été encaissés en trop, à cause des 50 millions de recettes annuelles réservés aux radios et télévisions locales. De 2007 à 2010, 69 millions ont été accumulés. Un total de 85,8% des Romands âgés de quinze ans et plus a écouté la radio, soit 1,1% de plus que la pénétration moyenne de l'année dernière. Ils ont suivi les programmes 105 minutes par jour en moyenne, contre 109,3 minutes en 2012, ont écrit le 19 juillet 2013 Publica Data et Mediapulse. Les émetteurs romands de la SSR ont enregistré un nouveau recul de leur part de marché : 65,8% au premier semestre 2013 contre 66,3% l'an passé. Mais ils occupent toujours la tête du peloton. RTS La Première arrive en premier (38,4%), devant Option Musique (8,4%) et Couleur 3 (7,4%). La somme totale, moins 25 millions de réserves de liquidités nécessaires, serait redistribuée aux assujettis, propose le Conseil fédéral. La commission l'a suivi par 12 voix contre 11. La minorité veut affecter les fonds à la formation et au perfectionnement des journalistes ainsi qu’à l’encouragement des nouvelles technologies. Les radios privées sont parvenues à étendre légèrement leur part de marché, passant de 23,5% en 2012 à 23,8%. BNJ FM (4,5%), LFM (3,7%) et Rouge FM (3%) composent le podium. Pour éviter que le phénomène ne se reproduise, la quote-­‐part réservée aux radios et télévisions locales ne devrait plus être obligatoirement de 4% mais varier entre 3 et 5% en fonction des besoins réels. Par 19 voix contre 4, la commission a préféré une fourchette allant de 4 à 5%. SSR à la peine partout Outre-­‐Sarine, la part de marché des chaînes alémaniques de la SSR a enregistré une légère baisse par rapport à la même période de l'an dernier, passant de 65,5 à 64,9%. SRF1 arrive en tête avec 32,7% (-­‐0,3 point), devant SRF3 avec 17,1% (-­‐0,7). Plus d'un milliard Fin 2011, 2,8 millions de ménages et plus de 100'000 entreprises payaient la redevance pour des recettes de 1,336 milliard de francs. Ce montant est destiné en premier lieu au financement des programmes de la SSR. Une part de 4% est réservée aux diffuseurs locaux et régionaux. La station zurichoise Radio 24 arrive en tête des radios privées avec une part de marché de 2,9% (-­‐0,2). Elle devance Radio Argovia qui réalise 2,3% (-­‐0,1). De manière générale, les Alémaniques écoutent davantage la radio que leurs compatriotes des autres régions linguistiques: ils sont 89,1%, âgés de plus de 15 ans, à allumer leur poste durant 123,7 minutes. Comme aujourd'hui, les ménages constitués de personnes percevant des prestations complémentaires AVS/AI devrait être exonérés. Les personnes en institution ne seront plus soumises à la redevance. Seule l'institution le sera. (ats) La SSR a également enregistré une baisse de sa part de marché en Suisse italienne, d'un peu plus d'un point par rapport à 2012. La pénétration dans cette région linguistique s'est montée à 88,4% (87,2%) et l'utilisation à 116,5 minutes (120,2). 33 La méthode de mesure utilisée a fait l'objet d'une légère modification au 1er janvier 2013. La comparaison avec les données de l'an passé conserve toutefois sa pertinence, selon un porte-­‐parole de Mediapulse. (ats) Google crée « Le choix des rédactions » française » entre les éditeurs et Google ne serait guère satisfaisant: « ne signer qu'avec Google ou Facebook, par exemple, ne permettrait pas de résoudre un problème global », a-­‐t-­‐il souligné. Un accord a été paraphé début février 2013 entre Google et les éditeurs de presse français. Celui-­‐ci prévoit que la société américaine abonde un fonds d'aide à la transition numérique à hauteur de 60 millions d'euros. Les intérêts du capital serviront à financer des projets et des initiatives de la presse généraliste. L es éditeurs suisses peuvent depuis le 15 août 2013 mettre en avant leur contenu sur le site « Actualités » de Google. Chaque média inscrit sélectionne cinq titres de presse et les fait apparaître dans un espace situé à droite de la page, baptisé « Le choix des rédactions ». Une offre qui ne règle toutefois pas les différends entre Google et les éditeurs. Les éditeurs suisses participent actuellement au groupe de travail Agur12. D'autres acteurs tels que l'industrie du disque, les pouvoirs publics, les syndicats et Google y sont aussi représentés. Le collectif est chargé de rédiger un rapport pour novembre sur la situation du droit d'auteur à l'heure du numérique et de relever les points posant problème. (ats) La télévision romanche fête son jubilé « Il s'agit d'une vitrine pour les rédactions, d'une offre purement commerciale », a expliqué à l'ATS Daniel Hammer, secrétaire général de MÉDIAS SUISSES. Ce qui est nouveau, c'est qu'un journaliste et non pas un algorithme fait le travail de sélection, a-­‐t-­‐il ajouté, confirmant une nouvelle parue le 15 août dans Le Temps. L Plusieurs rédactions ont été approchées par Google et ont réagi positivement à cette initiative de la société américaine. Côté romand, 24 heures, L'Hebdo, Swissinfo.ch, Le Journal du Jura, RTS info, 20 minutes, Le Matin, la Tribune de Genève, Edelweiss et L'Illustré occupent à tour de rôle le nouvel espace offert par le moteur de recherche. a télévision romanche a fêté le 24 août 2013 à Coire ses 50 ans d'existence en présence de 300 invités. Pour l'occasion, le président de la SSR Raymond Loretan et le directeur général Roger de Weck ont été symboliquement admis au sein de la communauté romanche. Il y a 50 ans, le 17 février 1963, les studios zurichois de la télévision diffusaient la première émission en romanche. Les journaux romanches de l'époque critiquaient ses images floues et son contenu jugé unilatéral. Un service identique a été lancé pour les médias alémaniques. La Neue Zürcher Zeitung, 20 Minuten et le Blick y sont entre autres représentés. Loin d'être réglé « Cette offre, qui permet à Google de se démarquer par rapport à ses concurrents et d'assurer un certain trafic sur son site, constitue aussi un coup de pub au niveau des relations publiques », poursuit Daniel Hammer. « Mais il ne s'agit en aucun cas d'un accord ou même d'une avancée dans les différends qui opposent le géant américain et les éditeurs ». Aujourd'hui, la Radiotelevisiun Svizra Rumantscha (RTR), la plus petite unité de la SSR, compte 120 emplois à plein temps pour 170 collaborateurs. Elle dispose d'un budget annuel de 25 millions de francs, a rappelé le directeur de la RTR Mariano Tschuor. (ats) World Radio Switzerland passe en mains privées W orld Radio Switzerland a vécu le 30 août 2013 ses dernières heures sous le giron de la Société suisse de radiodiffusion et de télévision (SSR). La radio anglophone basée à Genève passe dès le 1er septembre 2013 dans les mains privées d'Anglo Media Group. La réalité nouvelle de l'information sur Internet pose de nombreuses questions concernant le droit d'auteur, qui doivent être réglées dans la loi, selon le secrétaire général de MÉDIAS SUISSES. Un arrangement « à la 34 Les 21 collaborateurs de WRS ont été licenciés. La transaction, dont le montant n'est pas divulgué, permet à news aktuell de renforcer sa position de leader sur le marché des prestataires de services de relations publiques (RP), a indiqué le 3 septembre 2013 l'entreprise dans un communiqué. Elle lui assure par ailleurs les conditions pour continuer à croître et à innover. « L'ambiance est assez particulière », a confié le 30 août 2013 à l'ATS Philippe Mottaz qui dirige la radio depuis 2007. Il exprime un sentiment extrêmement fort de fierté par rapport au travail accompli par son équipe qui sait depuis une année que l'échéance finale tombe le 31 août. Edition Renteria édite notamment depuis plus de 40 ans l'annuaire suisse des RP et des médias. La société met à disposition des adresses en format imprimé et en ligne. « Ils ont assuré jusqu'au dernier moment une prestation de qualité reconnue par plusieurs prix internationaux », relève M. Mottaz. La dernière émission « The Wrap » était organisée le 30 août après-­‐midi en direct depuis la Nautique à Genève. Basée à Zurich aussi, news aktuell est connue en particulier pour sa marque principale OTS, soit un service dans le domaine des communiqués originaux. Elle offre également des logiciels RP pour la gestion des adresses et le suivi des médias sociaux. A quelques heures de couper les micros, les messages de soutien affluent sur internet. De fidèles auditeurs fustigent la décision de la SSR de se séparer de WRS qui informait entre 120'000 et 140'000 auditeurs anglophones de l'actualité suisse. L'entité du groupe ATS exploite encore avec des partenaires un réseau mondial pour la publication des actualités des entreprises. News aktuelle dispose par ailleurs d'une entité à Hambourg, qui a acquis en début d'année la firme Zimpel Media Daten, leader allemand dans la fourniture de coordonnées de journalistes. (ats) L'AIEP souhaite trouver un plus grand écho dans les médias Le Conseil fédéral avait libéré la SSR de l'obligation de diffuser un programme radio en anglais estimant que la station n'avait pas réussi à atteindre le public anglophone. Autre argument qui a fait pencher la balance : la SSR propose déjà une offre en anglais via swissinfo.org. L Dans la foulée de cette décision, WRS a perdu sa concession pour diffuser sur la bande FM. Seuls le réseau numérique DAB+ et internet sont autorisés. Un délai d'un mois est toutefois accordé au repreneur Anglo Media Group pour diffuser en FM, le temps de faire connaître ses nouveaux programmes. es plaintes contre des émissions de radio et de télévision sont négligées par les médias, estime l'Autorité indépendante d'examen des plaintes en matière de radio-­‐télévision (AIEP). C'est ce qu'a déclaré le 25 octobre 2013 Roger Blum, président de l'AIEP. Les médias n'analysent pas assez le contenu des plaintes acceptées qui ne les concernent pas directement, a indiqué M. Blum au cours d'une conférence de presse à Lucerne. Les plaintes rejetées sont à peine lues, alors qu'elles renforcent la liberté de la presse. Anglo Media Group propose déjà sur internet « Radio Frontier », un programme anglophone destiné au bassin lémanique et à la France voisine. La nouvelle WRS remplacera donc cette radio existante. (ats) News aktuell (groupe ATS) acquiert le zurichois Edition Renteria L'AIEP traite chaque année en moyenne 25 plaintes contre des radios et des télévisions publiques. Environ 90% de ces plaintes visent la SSR. L a société news aktuell (Suisse), filiale de l'Agence Télégraphique Suisse (ATS), acquiert l'entier du capital de la firme zurichoise Edition Renteria. L'opération permet de réunir l'activité des deux principaux fournisseurs d'adresses de journalistes en Suisse. La part des plaintes contre des diffuseurs privés est en légère hausse. Il y en a eu huit au total entre 2008 et 2011. Quatre de ces plaintes ont été acceptées. (ats) 35 Changement de direction à Léman Bleu Durant les six premiers mois de l'année, les Romands ont regardé la télévision en moyenne durant 147,8 minutes par jour et les Alémaniques pendant 137 minutes. Cette consommation est en recul par rapport à la même période de 2012. U n peu plus d'un an après son arrivée, Stéphane Santini quitte la direction de la télévision genevoise Léman Bleu, avec effet immédiat. Il avait remplacé au pied levé Charles-­‐André Aymon, qui était parti d'un commun accord en août 2012, après une année en fonction. Ces données ne sont toutefois pas directement comparables, car un nouveau système de mesure de l'audience est utilisé depuis le 1er janvier 2013, note le communiqué. Stéphane Santini a décidé de réorienter sa carrière vers ses activités d'origine de production indépendante, a indiqué le 22 octobre 2013 la chaîne genevoise. « Il a fait ce choix pour des raisons personnelles et c'est en collaboration avec lui que nous avons cherché une solution », a précisé Philippe Lathion, président du conseil d'administration de Léman Bleu, interrogé par l'ATS. Ces chiffres ont d'ailleurs fait l'objet d'une controverse, les télévisions régionales se sentant défavorisées par la nouvelle méthode de mesure. Le Tribunal administratif fédéral a finalement débouté en juillet la chaîne privée alémanique 3+, qui réclamait l'interdiction de la publication de ces données. (ats) M. Santini sera remplacé par les journalistes sportifs Michel Robadin comme directeur et Pascal Mathieu comme directeur-­‐adjoint. Partenaire de Léman Bleu depuis 12 ans, Michel Robadin produit et présente plusieurs magazines sport et société. Il assumera les relations extérieures et portera les projets de développement de la chaîne. DROIT Sanction édulcorée pour deux journalistes accrédités au TAF Responsable des sports depuis 5 ans, Pascal Mathieu assumera la responsabilité quoti-­‐
dienne des programmes et des équipes. Quant à Stéphane Santini, il contribuera encore au contenu de la chaîne en produisant un magazine mensuel de proximité dès le mois de janvier. (ats) L e Tribunal administratif fédéral (TAF) a eu la main trop lourde en sanctionnant deux journalistes alémaniques pour une durée de six mois. Les deux rédacteurs, l'un de la NZZ et l'autre du Tages-­‐Anzeiger, avaient eu le tort de ne pas respecter un embargo. Ils avaient reçu le 10 avril 2012 un jugement dont l'embargo avait été fixé à 07h00 le lendemain, en raison de l'impact boursier de la décision. Les Romands aiment regarder la télévision en différé L es Romands aiment regarder la télévision en différé, selon les mesures des taux d'audience de Mediapulse et Publica Data publiées le 31 octobre 2013. Le taux de visionnement par ce biais des émissions ou séries manquées se monte à 6,6%, contre 5,3% en Suisse alémanique et 5% au Tessin. Les deux rédacteurs avaient décidé de ne pas respecter cet embargo, plutôt inhabituel. Ils avaient diffusé l'information dans l'édition du 11 avril 2012 de la NZZ et du Tagi. S'ils avaient respecté la consigne donnée, ils auraient dû attendre l'édition du 12 avril, car celle du 11 avril sort avant l'embargo. Sur le plan national, plus d'une minute de télévision sur vingt a été regardée en différé au premier semestre, écrivent Mediapulse et Publica Data dans un communiqué. Les personnes les plus friandes de l'archivage vidéo et des fonctions « replay » et « pause » sont âgées entre 15 à 49 ans. Sanctionnant cette entorse délibérée aux règles déontologiques, le TAF avait décidé de retirer pour six mois l'accréditation à titre principal, qui permet aux journalistes de prendre connaissance des arrêts plusieurs jours avant leur diffusion. 36 Saisi d'un recours, le TF annule ces deux sanctions. Il relève qu'il ne s'agissait pas d'une violation grave et qu'il n'y avait pas eu de précédent. Un simple avertissement suffit aux yeux de la Haute Cour. reste, le TF confirme le refus des juges cantonaux d'octroyer à l'avocat une indemnité pour tort moral, de même que le rejet de sa demande de dommages et intérêts de quelque 400'000 francs. Selon Rocco Maglio, responsable de la communication auprès du TAF, celui-­‐ci va réexaminer sa pratique concernant « la fixation et la rupture des embargos ». Il a également rappelé que les besoins des différents médias accrédités ne coïncident pas toujours. (arrêt 2C_741/2012 et 2C_810/2012 du 11 juin 2013) (ats) Epilogue du litige Tribune de Genève – Charles Poncet Les frais de justice de 10'000 francs sont répartis à raison de 9’000 francs pour Charles Poncet et 1’000 francs pour la Tribune de Genève, selon le jugement du TF publié sur le site Internet du quotidien. Le Parquet de Milan avait classé en février dernier la procédure ouverte pour tentative d'extorsion contre l'avocat genevois. (ats) Vigousse gagne devant le Tribunal administratif fédéral e différend opposant l'avocat Charles Poncet et la Tribune de Genève dans l'affaire de la succession Agnelli connaît son épilogue. Le Tribunal fédéral (TF) a confirmé le rejet de la plupart des prétentions de l'homme de loi mais condamne le journal à retirer un article de ses archives et à publier sur sa « une » le dispositif du jugement. e journal satirique Vigousse a droit à l'aide à la presse. Le Tribunal administratif fédéral (TAF) annule un veto de l'OFCOM. Il juge exagérée la condition imposant aux journaux d'avoir 75% d'abonnés pour bénéficier d'un acheminement postal à prix préférentiel. L L L'Office fédéral de la communication avait admis que Vigousse remplissait toutes les exigences d'aide à la presse locale et régionale, hormis celle qui exigerait que plus de 75% du tirage soit distribué en abonnement. Or la proportion d'abonnés du journal satirique est de 53%. Ce dispositif fait ainsi l'objet samedi d'un encart en « une » du quotidien genevois, accompagné d'un éditorial du rédacteur en chef. On peut y lire en gros caractères que « la Cour de justice du canton de Genève a considéré comme illicitement attentatoire à l'honneur de l'avocat genevois Charles Poncet un article de la Tribune de Genève ». Autorité de recours, le TAF annule cette décision. Il juge que l'OFCOM a placé la barre beaucoup trop haut. La loi sur la poste prévoit que les journaux bénéficiant de l'aide à la presse doivent avoir des abonnés mais rien ne permet d'en déduire que leur nombre doit correspondre à un certain pourcentage par rapport au tirage. Le célèbre pénaliste et ancien conseiller national libéral avait intenté en 2010 une action en justice après que le quotidien eut relaté ses démêlés avec la justice italienne alors qu'il avait été mandaté pour défendre les intérêts de Margherita Agnelli dans le cadre de la succession de son père, Gianni Agnelli. Pour bénéficier du soutien, précise le TAF, les quotidiens et les hebdomadaires doivent être diffusés par abonnement, « sans toutefois qu'un seuil d'abonnés par rapport au tirage total doive être atteint ». L'avocat italien Emanuele Gamna avait accusé son confrère suisse et Margherita Agnelli d'avoir tenté de le faire chanter lors des négociations sur l'héritage de l'ancien patron de Fiat, décédé en 2003. La Tribune de Genève avait consacré quatre articles à cette affaire. A plusieurs reprises, le Conseil fédéral a proposé ces dernières années de supprimer l'aide à la presse. Les Chambres fédérales ont cependant décidé de la maintenir, « parfois à l'issue de débats houleux », rappelle le TAF. Un seul article condamné Au final, seul un a été jugé attentatoire à la personnalité et il doit être retiré du site Internet et des archives du journal. Pour le 37 L'OFCOM examine l'arrêt Contacté par l’ATS, l'OFCOM n'a pas souhaité prendre position sur l'arrêt. Il en a pris connaissance et décidera de la suite à donner après un examen approfondi. « peu pertinentes » compte tenu de la gravité des critiques émises à l'encontre contre le SPMi. Vigousse n'a pas non plus violé la directive imposant une distinction entre l'information et les appréciations. « Dans le cas d'espèce, le ton est sarcastique, parfois à la limite du commentaire. Toutefois, le lecteur est à même de faire la part des choses », estime le Conseil suisse de la presse. (ats) L'OFCOM n'est responsable de l'attribution de l'aide à la presse que depuis octobre 2012. La Poste s'en chargeait auparavant. En 2013, 143 journaux locaux et régionaux profitaient d'un tarif postal moins cher de 22 centimes par exemplaire. Un bon millier de journaux et revues de la presse associative et des fondations bénéficient d'un rabais de 15 centimes. Au total, la Confédération alloue 50 millions de francs par an à ce type d'aide indirecte à la presse. (arrêt A-­‐469/2013 du 27 septembre 2013). (ats) Le Conseil suisse de la presse rappelle Vigousse à l'ordre CONSEIL DE LA PRESSE Nouvelle direction au Conseil suisse la presse L e Conseil suisse de la presse a une nouvelle directrice en la personne d'Ursina Wey. La juriste, âgée de 50 ans, entrera en fonction le 1er janvier 2014. Elle succède à Martin Künzi qui a été élu à la tête d'une préfecture dans le canton de Berne. L e Conseil suisse de la presse a partiellement admis une plainte du département de l'instruction publique (DIP) du canton de Genève contre Vigousse. Dans une série d'articles consacrés à des dysfonctionnements au sein du Service de protection des mineurs (SPMi), le journal satirique n'a pas respecté deux règles déontologiques. Après des études de droit aux Universités de Berne et Fribourg, et l’acquisition du brevet bernois d’avocat, elle a travaillé notamment à l'Office fédéral de la communication (OFCOM) comme collaboratrice scientifique, ainsi qu’au service juridique de la SSR, a indiqué le Conseil suisse de la presse le 17 septembre 2013 dans son communiqué. Il n'a tout d'abord pas donné la possibilité au SPMi de s'exprimer sur les accusations portées contre lui dans les colonnes du journal. Or, « l'obligation d'entendre une personne en cas de reproches graves s'applique aussi aux Institutions », relève le Conseil suisse de la presse dans sa décision publiée le 5 novembre 2013. Actuellement, Ursina Wey est employée par la Société allemande pour la coopération internationale en tant que conseillère pour la promotion de la démocratie au Togo. Plainte contre des journaux satiriques de partis tessinois acceptée Le Conseil suisse de la presse considère aussi que Vigousse n'avait pas à donner le nom d'une famille en détresse dont les déboires étaient évoqués dans les articles. Le journal aurait dû protéger la dignité des enfants de cette famille. Cette attitude est valable « même si les parents sont d'accord de témoigner ». L e Conseil suisse de la presse a accepté une plainte contre le mensuel du PS tessinois Confronti et du journal de la Lega Mattino della Domenica. Dans deux articles distincts, voulus comme étant satiriques, les deux publications ont porté atteinte de manière injustifiée à la dignité humaine et à la sphère privée. En revanche, le Conseil suisse de la presse a estimé que Vigousse" ne s'était pas écarté de la recherche de la vérité, comme le prétendait le DIP. Certes, les articles contiennent des imprécisions factuelles, mais celles-­‐ci sont Le Conseil de la presse précise bien qu'il s'agit de deux cas différents, comme il l'a écrit le 5 juin 2013. Mais ils ont été traités ensemble dans une plainte étant donné que les deux 38 articles avaient eu un large écho en 2012 au Tessin, suscitant un vaste débat sur la liberté de la presse et les limites de la satire. important, il faut aussi respecter le principe de proportionnalité et la protection de la personnalité. Dans ces domaines, le magazine de droite « a failli », a déclaré le 20 juin 2013 le vice-­‐président du Conseil de la presse Max Trossmann face aux médias réunis à Zurich. Dans le premier cas, il s'agit d'un article paru en mars 2012 dans Confronti et qui visait le fils du fondateur décédé de la Lega Giuliano Bignasca, Boris Bignasca. Non signé, il posait dix questions fictives à ce dernier, directeur du journal 10minuti et rédacteur au Mattino della Domenica.Boris Bignasca y est insulté et décrit comme un enfant issu d'une famille en déséquilibre. L'article du mensuel socialiste visait surtout le rôle de la mère de l'ancien politicien. Sur un ton diffamant, il prêtait à M. Bignasca une relation troublée à ses parents et un complexe y résultant. Le 7 février 2013, la Weltwoche a reproché à Res Strehle d'avoir entretenu dans sa jeunesse des contacts « avec des poseurs de bombe et des extrémistes de gauche » et d'avoir fait partie d'un mouvement de « violence et de terreur ». Des photos prises entre 1980 et 1984 par la police accompagnaient l'article. L'une d'entre elles montre Res Strehle en tant que squatteur évacué à Zurich. Une semaine plus tard, le magazine a publié un second article du même genre. Res Strehle s'est plaint un mois plus tard auprès du Conseil de la presse, estimant que la Weltwoche l'avait diffamé. L'article avait déjà suscité des remous lors de sa parution et M. Bignasca avait annoncé des suites juridiques. Le Conseil de la presse a estimé qu'il y avait atteinte à la protection de sa sphère privée, malgré le fait que le fils et le père soient des personnalités publiques. Violation de la sphère privée Dans sa décision, l'instance de contrôle de la déontologie journalistique estime que la Weltwoche a violé la sphère privée en publiant des photos de police d'il y a 30 ans. Le magazine a aussi violé le devoir de vérité en n'étayant pas par des faits le soi-­‐disant soutien de Res Strehle au terrorisme d'extrême-­‐gauche. Il n'a fait qu'insinuer sans apporter de preuve. Des limites de la satire Dans le deuxième cas, c'est Boris Bignasca lui-­‐
même qui est visé. Dans le Mattino du 19 avril, il souhaitait, sous forme satirique selon lui, la mort prochaine de l'écrivain tessinois et ancien conseiller d'Etat du PS Giovanni Orelli, âgé de 83 ans. Après des protestations tous azimuts et des pressions de son propre parti, il avait quitté la Lega au début du mois de mai 2012. Enfin, la Weltwoche n'a soumis à Res Strehle ses graves reproches remontant à trois décennies que quelques heures avant la clôture de l'édition. Pour le Conseil de la presse, une telle méthode n'est « pas admissible ». En lui présentant ses accu-­‐
sations, le magazine aurait en outre dû au moins nommer les occupants du squat, dont les activités terroristes étaient soi-­‐disant connues de Res Strehle. La satire doit avoir le droit de surjouer, d'exagérer et déformer, écrit le Conseil de la presse. Mais il y a toutefois des limites à ce droit. Celles-­‐ci sont notamment dépassées lorsque des individus et des groupes sont atteints de manière insupportable dans leur dignité humaine, selon lui. (ats) La Weltwoche est allée trop loin dans l'« affaire Strehle » La Weltwoche n'a en revanche pas porté atteinte à la loyauté dans ses recherches et dans l'acquisition des photos de la police. Selon le Conseil, elle n'a pas incité des tiers à violer le secret de fonction. L a Weltwoche est allée trop loin dans sa manière d'évoquer le passé du rédacteur en chef du Tages-­‐Anzeiger Res Strehle. Selon le Conseil de la presse, elle a violé l'éthique journalistique en présentant le principal intéressé comme un ancien activiste de gauche proche des milieux terroristes. Roger Köppel surpris Le rédacteur en chef et éditeur de la Weltwoche Roger Köppel a « pris acte » de la prise de position du Conseil de la presse « avec beaucoup d'étonnement ». « Le fait S'il existe un intérêt public à éclairer le parcours du rédacteur en chef d'un journal 39 que cette instance coupe court à l'élucidation du passé de Res Strehle est plus qu'ironique », a-­‐t-­‐il déclaré à l'ATS. Et de commenter : « Le Conseil de la presse s'engage pourtant pour l'information et la transparence ». Toutefois, le procédé ne porte pas atteinte à la déontologie qui exige de séparer la publicité de la partie rédactionnelle, précisait l'organe. Ce n'est pas la première fois qu'un journal change de couleur à des fins publicitaires. Res Strehle a pour sa part déclaré sa « satisfaction » à l'ATS. « Je me vois conforté dans le fait que la Weltwoche a commis des erreurs ». En 2008, le gratuit 20 Minuten avait paru en jaune pour une journée. (ats) Meurtre d'Adeline : le Conseil de la presse rappelle les règles déontologiques Suite à la publication de ses photos, la police cantonale zurichoise avait déposé une plainte pénale pour violation du secret de fonction. Cette procédure a été suspendue, indique une porte-­‐parole du Ministère public. La ou les personnes ayant transmis les photos n'ont en effet pas pu être démasquées. ontrairement à ce qu'ont fait de nombreux médias, il aurait fallu renoncer à identifier Adeline et Fabrice A. par le nom complet et par l'image, une fois la victime découverte et l'assassin présumé appréhendé. C Le Conseil suisse de la presse a rappelé le 23 septembre 2013 les règles usuelles de la protection de la vie privée. Record En 2012, le Conseil de la presse a enregistré 95 plaintes. Il a en outre publié un nombre record de prises de position: 78. La plupart des reproches qu'il a formulés l'an dernier concerne la violation de la sphère privée et la déformation des faits. (ats) Le Blick change de couleur le temps d'une édition Seule exception à cette pratique : un accord explicite des intéressés. Dans un premier temps en revanche, alors que la sociothérapeute genevoise et le détenu récidiviste étaient portés disparus, les médias ont logiquement publié leurs portraits de manière à faciliter les recherches, nuance l'organe chargé de contrôler le respect par les médias du code déontologique. L e Blick a exceptionnellement pris des couleurs le 20 septembre 2013 : le quotidien alémanique a entièrement été imprimé sur du papier saumon pour une action publicitaire. Une démarche qui met en péril la crédibilité des journaux, selon le Conseil suisse de la presse. Le conseil tient à rappeler que, selon la Déclaration des devoirs et des droits des journalistes, ces derniers « se montrent particulièrement réservés à l'encontre de personnes en situation de détresse ou de deuil, ou encore sous le choc d'un événement ». Le Conseil de la presse s'est exprimé alors que le public a pu avoir l'impression que la manière dont les médias ont relaté l'événement n'était pas toujours cohérente. (ats) Sans vouloir s'exprimer sur ce cas précis, le directeur de l'organe déontologique Martin Künzi, contacté par l’ATS, a renvoyé à une prise de position de 2004 concernant un cas d'une couverture entièrement publicitaire. Le Conseil de la presse avait relevé qu'une telle stratégie représentait un risque que la presse ne soit plus perçue comme un produit rédactionnel de qualité. 40 Roland Müller, Philipp Thalmann, Christian Favre BIBLIOGRAPHIE Le certificat de travail en question Thomas Herzog Septembre 2013, env. 100 pages, broché. Prix : CHF 48.00. Editions Helbing Lichtenhahn. ISBN 978-­‐3-­‐7190-­‐3273-­‐9. Faculté de droit de l’Université de Neuchâtel (éditrice) Kau und Verkauf von KMU in der Schweiz Mars 2013, 97 pages, broché. Prix : CHF 38.00 Dike Verlag, Know-­‐how. ISBN 978-­‐3-­‐03751-­‐
524-­‐2. Denise Schmohl Le droit pour le praticien 2012/2013 Der schutz des Redaktionsgeheimnisses in der Schweiz Novembre 2013, env. 400 pages, broché. Prix : CHF 73.00 env. Editions Helbing Lichtenhahn. ISBN 978-­‐3-­‐7190-­‐3409-­‐2. Bernard Madörin Juin 2013, env. 364 pages, broché. CHF 79.00 Schulthess Verlag. ISBN 978-­‐3-­‐7255-­‐6811-­‐6. Alain Thévenaz Der KMU-­‐Verwaltungsrat La prise du pouvoir dans les sociétés commerciales en Suisse Mars 2013, 112 pages, broché. Prix : CHF 49.00. Editions Stämpfli. ISBN 978-­‐4-­‐7272-­‐
8861-­‐6. Mars 2013, 95 pages, broché. Prix : CHF 44.00 Editions Stämpfli. Travaux du groupe suisse de l’Association Henri Capitant, vol. II. ISBN 978-­‐
3-­‐7272-­‐8859-­‐3. 41