Bassin économique de Soissons

Transcription

Bassin économique de Soissons
C H A M B R E
D E
C O M M E R C E
E T
D ’ I N D U S T R I E
D E
L ’ A I S N E
ETUDE TERRITORIALE
Bassin économique
de Soissons
Edition
Juin 2010
Page 2
Lille
LA SITUATION GEOGRAPHIQUE
Amiens
Charleville
Mézières
Beauvais
LAON Vers A26
Vers A26
CHAUNY
ST QUENTIN
Reims
PARIS
Canal de l'Oise à l'Aisne
N2
Chavignon
Vaudesson
Pargny
Allemant
filain
Epagny
Morsain
Vezaponin
Tartiers
Bagneux
Bieuxy
Saint-christophe-a-berry
Cuisy-en
almont
Neuville
sur-margival
Terny-sorny
Laffaux
D1
Margival
Vuillery
Clamecy
Chavigny Leury
Braye
Nouvron-vingre
L'Aisne
Juvigny
Vaurezis
Vregny
Nanteuil
la-fosse
Sancy-les
cheminots
Celles-sur-aisne
D15
Filain
Aizy-jouy
Ostel
D925
VAILLY
SUR AISNE Chavonne
Soupir
Canal de l'Aisne
Chivres
val Conde
Presles
sur-aisne
Pont-arcy
Cys-la
Pommiers
Missy
et-boves
Ressons-le-long
commune
N31
D14
Villeneuve Bucy-le-long sur-aisne
Saint Viel-arcy Villers-en-prayeres
Chassemy
Pernant
Ambleny
SOISSONS St-germain
Sermoise
mard
Ciry
Mercin-et-vaux
Revillon
Montigny
Brenelle
salsogne
Longueval
Venizel
Saint-bandry
lengrain
Dhuizel
barbonval
Courcelles
Vasseny
BelleuBilly-sur-aisne
Serval
Glennes
Vauxbuin
Laversine
sur-vesles
Saconin-et-breuil
Acy
Merval
BRAINE
Vauxtin D967
Augy
Blanzy
Cutry
Courmelles
Vauxcere
N31
Septmonts
Noyant
Mortefontaine
Missy
D6
les-fismes
Coeuvres-et
Serches Couvrelles
Paars
et-aconin
valsery
Dommiersaux-bois Ploisy
Cerseuil
Perles
Lime
Rozieres-sur-crise Ambrief
Soucy
Berzy-le-sec
Bazoches
Retheuil
Chaudun
Saint-pierre
Quincy-sous-le-mont sur-vesles
Nampteuil
Taillefontaine
Buzancy
Lesges
aigle
Mont
Chacrise sous-muret
N2
Vivieres
Ville
Puiseux
Villemontoire
Maast-et
Jouaignes
notre-dame
Saint savoye
D973
en-retz
violaine Cuiry-housse
Haramont
Tannieres
thibaut
Vierzy
Montgobert Longpont
Hartennes
Muret-et-crouttes
Mont
et-taux
Droizy
saint-martin
Parcy
Lhuys
et-tigny
Bruys
Villers-helon
Fleury
Chery
Launoy
D1
Corcy
chartreuve
Arcy-sainte-restitue
Largny-sur
Louatre
VILLERS
Saint-remy-blanzy
automne
Grand-rozoy
D80
COTTERETS Dampleux
Le plessier
huleu
Faverolles
Beugneux Cramaille
D936
Billy-sur-ourcq
Ancienville
Coyolles
Oulchy
Oigny-en-valois
OULCHY
la-ville
LE CHATEAU
Noroy-sur-ourcq
COMPIEGNE
Berny-riviere Fontenoy
VIC SUR AISNE
Cuffies
Osly-courtil
Crouy
Pasly
Vers A1
PARIS
Vers A4
REIMS
Breny
Montgru
saint-hilaire
CHATEAU
THIERRY
SOMMAIRE
Situation géographique ....... 2
Cadre administratif ............ 3
Intercommunalité .............. 3
Démographie .................... 4
Logement ........................ 5
Coût de l’immobilier .......... 5
Revenus .......................... 6
Marché du travail .............. 7
Population active............... 8
Emplois........................... 9
Créations d’entreprises ..... 10
Etablissements................ 11
Agriculture .................... 12
Industrie ....................... 13
Tertiaire ....................... 20
Construction .................. 21
Commerce ..................... 22
Commerce de détail ......... 23
Observatoire des flux
commerciaux .................. 24
Culture et tourisme.......... 25
Accueil des entreprises...... 26
Pépinières et hôtels
d’entreprises.................. 27
Aides aux entreprises........ 28
© Khanh Renaud
Structurée par la vallée de l’Aisne,
la zone d’emploi de Soissons
occupe une position
intermédiaire entre des
territoires aux évolutions
économiques contrastées. Au sud
et à l’ouest, elle est contigüe aux
zones d’emploi de ChâteauThierry, du Sud-Oise et de
Compiègne qui bénéficient de
l’influence francilienne. A l’est, la
zone avoisine celle de Reims qui
connaît une croissance
économique avantageuse. La
frange nordiste du territoire
(Laon et Chauny - Tergnier - La
Fère) connaît en revanche des
situations moins favorables.
En termes d’infrastructures, le
territoire bénéficie du réseau
Bassin économique de Soissons
A4
© CCIA - SDE
autoroutier (A1, A4, A26
et A29) grâce aux
nationales RN2 et RN31
qui lui permettent une
ouverture à la fois sur
Roissy, la métropole
rémoise, Compiègne et
le nord de la France.
L’aménagement de certaines
portions de route en 2X2 voies
favoriserait l’ouverture vers ces
pôles. C’est pourquoi, concernant
la RN2, un programme des
opérations à venir, prévues dans
le cadre du PDMI (programme de
modernisation des itinéraires) a
été présenté début 2010. Des
travaux de modernisation de la
RN2 sur le tronçon sud (Paris Soissons) s’échelonnent jusque
2014, tandis que des études sont
annoncées pour les goulots
d’étranglement subsistants.
La zone d’emploi se situe par
ailleurs à 1 heure de 2 gares TGV
(Roissy et Reims-Bezannes).
Juin 2010
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LE CADRE ADMINISTRATIF
Superficie .............................................. 1 243 km²
Nombre de communes ........................................ 159
Nombre de cantons .............................................. 7
Chefs-lieux de cantons
Abbaye de Longpont - © OT de Villers Cotterêts
S. nord
Vic sur
Aisne Soissons
Braine
Oulchy-le-Château
Villers
cotterê
cotterêts
Vailly-sur-Aisne
Vic-sur-Aisne
Villers-Cotterêts
Soissons (pour les cantons Nord et sud)
Sous-préfecture : Soissons
Vailly sur
Aisne
S. sud
Braine
Oulchy le
chateau
L’INTERCOMMUNALITE
Nombre de structures intercommunales ....................... 5
CA du Soissonnais, CC du canton d’Oulchy-le-Château, CC du
pays de la vallée de l’Aisne, CC du val de l’Aisne, CC de
Villers-Cotterêts - Forêt de Retz.
Nombre de Pays ...................................................... 1
Pays du Soissonnais (arrêté de reconnaissance du pays pris le
22/07/2005) auquel adhérent la CA du Soissonnais, les 4
communautés de communes de la zone ainsi que les
communes de Courcelles-sur-Vesles et Haramont.
CA : Communauté d’agglomération - CC : Communauté de Communes
Pour plus d’informations
CA du Soissonnais
11 avenue François
Mitterrand
Les terrasses du Mail
02880 CUFFIES
03 23 53 88 40
www.agglo-soissonnais.com
________________________________________________________
CC du canton d’Oulchyle-Château
1 ruelle de la fausse porte
02210 OULCHY-LE-CHATEAU
03 23 55 65 20
www.cc-oulchylechateau.fr
________________________________________________________
Audignicourt et Vassens
sont situées sur la ZE de
Chauny ont intégré la CC
Pays vallée de l’Aisne
CC Pays de
la vallée de
l’Aisne
HARAMONT
CA du
Soissonnais
CC Villers
Cotterêts –
Forêt de Retz
CC du val
de l'Aisne
Monampteuil est située sur la
ZE de Laon et a intégré la CC
Val de l’Aisne
CC du pays de la vallée
de l’Aisne
2 rue Saint-Christophe
02290 VIC-SUR-AISNE
03 23 55 99 00
www.pays-vallee-aisne.fr.
________________________________________________________
CC du canton
d’Oulchy le
Château
Ancienville et Noroy-surOurcq sont situées sur ZE de
Soissons et ont intégré la CC
Ourcq et Clignon
Bassin économique de Soissons
COURCELLES
SUR-VESLES
CC du val de l’Aisne
22 rue du bois Morin BP 6
02370 PRESLES ET BOVES
03 23 54 05 81
________________________________________________________
CC de Villers-Cotterêts Forêt de Retz
9 rue Marx Dormoy - BP 133
02603 VILLERS-COTTERETS
03 23 96 13 01
www.ccvcfr.fr
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LA DEMOGRAPHIE
Population (Nombre d’habitants).......................... 101 631
Canton de Braine ....................................
Canton d’Oulchy-le-Château.......................
Canton de Soissons Nord (n.c. partie ville de Soissons) ..
Canton de Soissons Sud (n.c. partie ville de Soissons) ...
Ville de Soissons .....................................
Canton de Vailly-sur-Aisne ........................
Canton de Vic-sur-Aisne ...........................
Canton de Villers-Cotterêts .......................
11 017
5 679
10 675
10 063
28 471
10 038
10 577
15 111
Densité de population (Nombre d’habitants au km²)....
81,8
(Aisne : 73)
Nombre de ménages ...................................
41 434
Source : INSEE - RP 2007
INDICATEURS DEMOGRAPHIQUES
1990 à 1999 1999 à 2007
Variation annuelle moyenne
de la population (%)
+ 0,1
+ 0,1
Due au solde naturel
+ 0,4
+ 0,3
Due au solde migratoire
- 0,3
Taux de natalité (‰)
13,2
Taux de mortalité (‰)
9,1
Source : INSEE - RP 2007 - exploitations principales
POPULATION PAR AGE ET PAR SEXE
Hommes
De 0 à 19 ans
13 617
Avec 101 631 habitants en 2007, la
zone d’emploi de Soissons est, après
celle de Saint-Quentin, la plus peuplée
de l’Aisne. Elle représente 18,9% de
la population départementale.
Après une croissance de la population
de l’ordre de +0,3% par an de 1975 à
1990, la progression s’est amoindrie
(+0,1% en taux annuel moyen) mais
demeure positive grâce à un solde
naturel qui compense un solde
migratoire déficitaire.
Avec 44 568 habitants dont 28 471
pour la ville de Soissons,
l’agglomération soissonnaise(1), qui
représente près de 44% de la
population de la zone, perd des
habitants depuis 1982 du fait d’un
déficit migratoire important. Cette
diminution tend toutefois à se
résorber.
A l’opposé, la ville de VillersCotterêts, qui constitue le 2ème pôle
- 0,2
avec 10 090 habitants et qui gagne de
12,6
la population depuis près de 25 ans
notamment grâce à un solde naturel
9,3
élevé, connaît depuis la dernière
période intercensitaire un
ralentissement de sa croissance
démographique en raison d’un
Femmes
TOTAL
solde migratoire devenu négatif.
12 796
26 413
La structure par âge de la zone
3 115
6 262
est assez proche de celle du
département de l’Aisne avec
6 364
13 240
26,0% d’habitants de moins de
3 317
6 911
20 ans, soit une population plus
jeune de 1,3 point par rapport
29 400
58 721
au niveau national.
5 738
11 515
Moins de 5 ans
3 147
5 à 14 ans
6 876
15 à 19 ans
3 594
De 20 à 64 ans
29 319
20 à 29 ans
5 777
30 à 39 ans
6 635
6 737
13 373
40 à 49 ans
7 313
7 346
14 658
50 à 64 ans
9 594
9 579
19 175
6 714
9 783
16 497
65 à 74 ans
3 761
4 458
8 219
75 à 84 ans
2 468
4 003
6 471
485
1 322
1 807
49 652
51 979
101 631
De 65 ans et plus
85 ans et plus
TOTAL
(1): Belleu, Bucy-le-Long, Courmelles,
Crouy, Cuffies, Mercin-et-vaux, Soissons,
Vauxbuin, Villeneuve-Saint-Germain
Source : INSEE - RP 2007 - exploitations principales
Bassin économique de Soissons
Juin 2010
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LE LOGEMENT
1999
2007
43 228
46 592
Résidences principales
38 191
41 429
Résidences secondaires
2 726
2 361
Logements vacants
2 311
2 802
Nombre de logements
Logements
vacants
Résidences
6,0%
secondaires
5,1%
Résidences
principales
88,9%
Source : INSEE - RP 1999 et 2007 - exploitations principales
REPARTITION PAR TYPE DE
LOGEMENT
Nombre
%
Maison
31 346
67,2 %
Appartement
14 420
31,0 %
826
1,8 %
Autre
REPARTITION DES
RESIDENCES PRINCIPALES
SELON LE STATUT
D’OCCUPATION
Source : INSEE - RP 2007 - exploitations principales
46 592 logements sont recensés
sur la zone d’emploi de Soissons
contre 43 228 en 1999, soit 7,8%
de plus. Le parc s’est accru de
3 364 logements en 8 ans, soit une
moyenne de 420 logements par
an représentant 25,1% des
nouveaux logements axonais.
L’augmentation est
particulièrement sensible sur la
partie sud-ouest de la zone.
Ainsi, la ville de Villers-Cotterêts
qui représente 14,4% de ces
Nombre
%
Propriétaire
24 123
58,2 %
Locataire
16 504
39,8 %
Logé gratuitement
802
2,0 %
nouveaux
Source : INSEE - RP 1999 et 2007 - exploitations principales
logements a vu
son nombre de résidences
résidences principales sont des
croître de 12,3% en 8 ans tandis
locations de logement HLM
que sur la même période, la ville
(Aisne : 16,1% - France
de Soissons n’a crû que de 4,9%
métropolitaine : 14,8%) avec une
forte concentration sur la ville
(7,2% pour l’agglomération).
de Soissons (45,2%) notamment
Comparativement à l’ensemble
les quartiers identifiés en
des zones d’emploi de l’Aisne,
difficulté : Saint-Crépin (77,5%),
celle de Soissons dispose du taux
Presles-Chevreux (70,8%) et Saintle plus élevé de logements
Médard (57%).
appartenant à des organismes de
HLM. Ainsi, près de 23% des
LE COUT DE L’IMMOBILIER
Picardie
Aisne
Appartements anciens
2 260 €/m²
Appartements neufs
3 020 €/m² 2 650 €/m²
Secteur de
Soissons
Oise
1 500 €/m² De 1 460 à 1 970 €/m² 2 380 €/m²
Marne
2 130 €/m²
NC
2 930 €/m²
3 080 €/m²
Maisons anciennes
165 600 €
132 200 €
159 900 €
207 600 €
194 300 €
Terrains à bâtir
53 500 €
40 700 €
47 600 €
80 100 €
63 600 €
Source : Immoprix/Perval - Prix correspondant aux transactions réelles enregistrées du 01/12/08 au 30/11/09. NC* : Non communiqué
Sans toutefois atteindre des
niveaux de prix du Sud de l’Aisne,
la zone d’emploi de Soissons subit
également l’influence de la région
parisienne et de la région rémoise
en matière d’immobilier.
Les prix de vente des biens
immobiliers sont supérieurs dans
le Soissonnais à ceux constatés
au niveau départemental.
En 2009, le prix moyen de vente
d’une maison ancienne sur le
Bassin économique de Soissons
secteur de Soissons s’élève à près
de 160 000 € (de 108 700 € pour
un 3 pièces à 196 500 € pour un 6
pièces), prix supérieur de 21% à la
moyenne départementale qui est
de 132 200 €.
Juin 2010
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LES REVENUS
Nombre de ménages fiscaux ......... 41 114 DISTRIBUTION DES REVENUS
DECLARES PAR UNITE DE
Part des ménages fiscaux imposés ..... 59% CONSOMMATION(1)
(Aisne : 56,5% - France : 61,7%)
Médiane (en euros)
Aisne
61,8
Soissons
64
0%
20%
23,6
25,4
24,1
40%
60%
80%
6 401
9ème décile
Rapport inter-déciles
64,1
6,4 5,9
7,8
5
6,9 5
100%
Revenus salariaux
Pensions, retraites et rentes
Revenus des professions non salariées
Autres revenus
Source : INSEE - Revenus 2007
NOTICE EXPLICATIVE
(1) Le revenu déclaré aux services fiscaux, plus simplement appelé revenu fiscal, est la somme des ressources déclarées par les
contribuables sur la « déclaration des revenus », avant abattement.
Il comprend 4 catégories de revenus :
les revenus salariaux (salaires, droits d’auteur, avantages en
nature, indemnités de maladie, allocations de chômage et de
préretraite, revenus perçus à l’étranger),
les revenus des professions non salariées (revenus nets de déficits des indépendants comprenant les bénéfices agricoles, industriels, commerciaux et non commerciaux),
les retraites (hors minimum vieillesse), pensions d’invalidité,
pensions alimentaires (déduction faite des pensions versées) et
rentes viagères,
les autres revenus (essentiellement des revenus du patrimoine).
Le revenu fiscal par unité de consommation (UC) présente l’avantage de relativiser le niveau de revenu par rapport à la composition du ménage fiscal. Par rapport au revenu d’une personne, il
permet de prendre en compte les économies d’échelle résultant
de la vie en groupe. Le revenu exprimé par UC devient un revenu
par équivalent adulte, comparable d’un lieu à un autre et entre
ménages de compositions différentes. Le nombre d’UC d’un ménage est évalué selon la définition utilisée par l’Insee et par Eurostat :
Les 10% de Soissonnais les
plus pauvres vivent dans
un ménage déclarant un
revenu par unité de
consommation inférieur à
6 401 € par an et les 10%
les plus riches dans un
ménage dont le revenu
déclaré est supérieur à
31 129 € par an.
La dispersion du revenu,
mesurée par le rapport
inter-déciles, est
4,9
Presles
Commune
5,4
SOISSONS
La carte présente le positionnement de zones en
décalage par rapport au
reste du territoire au vu
de la proportion de personnes bénéficiant de la
CMUC (zones où la proportion de personnes à faible
revenu (au sens de la CMUC)
est anormalement élevée
par rapport à la situation
moyenne de la commune).
les enfants de moins de 14 ans comptent chacun pour 0,3 UC.
Bassin économique de Soissons
5,4
AUTRE REGARD SUR L’AGGLOMÉRATION DE
IRIS
6 573
La structure des revenus
est assez proche de celle
constatée au niveau
national. En effet, 64% des
revenus déclarés
proviennent des
traitements et salaires. En
incluant les bénéfices des
indépendants, près de 71%
des revenus fiscaux des
ménages de la zone
d’emploi sont le résultat
d’une activité
professionnelle (70,5% en
France). Les pensions,
retraites et rentes
représentent 24,1% des
revenus.
les autres personnes de 14 ans ou plus comptent chacune pour
0,5 UC,
(2) Le rapport inter-déciles (9ème décile/1er décile) établit le
rapport entre les revenus les plus élevés et les revenus les plus
faibles.
5 560
inférieure à 5 alors qu’elle
est de 5,4 pour l’Aisne et
le niveau national, fait
plutôt constaté dans les
milieux ruraux.
le premier adulte du ménage compte pour 1 UC,
Pour étudier le niveau du revenu, on utilise la médiane du revenu
fiscal par unité de consommation (UC), qui partage les personnes
en deux groupes.
France
31 129 29 784 35 572
(2)
En 2007, 59% des ménages
de la zone d’emploi de
Soissons ayant fait une
déclaration d’impôts ont
été imposés, soit un
niveau supérieur de 2,5
points à la moyenne
départementale mais
inférieur de 2,7 points à la
moyenne nationale.
UN
Aisne
16 169 15 477 17 497
1er décile
STRUCTURE DES REVENUS DECLARES
France
Zone
Chevreux
ZUS (zone urbaine sensible)
Zone à forte proportion de personnes à
faible revenu
Distribution spatiale de la population
La population totale est
celle couverte par le régime général de l’assurance maladie (carreaux de
200 m. de côté).
Source : Cnam/TS 2006. INSEE
Juin 2010
Page 7
LE MARCHE DU TRAVAIL
Nombre de DEFM de catégorie ABC
(Mars 2010)
................. 7 919
Variation annuelle des DEFM (catégorie ABC) ................. +12,3%
(Aisne : +12% - Picardie : +11,9%)
Part des femmes (catégorie ABC)................................. 47,7%
(Aisne : 47,9% - Picardie : 48,8% )
Part des moins de 25 ans (catégorie ABC) ...................... 19,3%
(Aisne : 20,4% - Picardie : 20,2%)
Part des DEFM de longue durée (catégorie ABC) .............. 40,9%
(Aisne : 41,1% - Picardie : 37,8%)
TAUX DE CHOMAGE 1èr trim.
(données CVS)
2010
Part des DEFM de niveau I à IV (catégorie ABC) ............... 29,1%
(Aisne : 26,4% - Picardie : 30,6%)
Zone d’emploi
de Soissons
12,9%
Part des DEFM selon le niveau de qualification (cat.ABC) ..
- Ouvriers : 35,3% (Aisne : 35,7% - Picardie : 31,2%)
- Employés : 56,6% (Aisne : 58% - Picardie : 60,2%)
- Techniciens, agents de maîtrise : 5,3% (Aisne : 4,1% - Picardie : 5,4%)
- Cadres : 2,8% (Aisne : 2,1% - Picardie : 3,3%)
Aisne
13,6%
Picardie
11,2%
France
métropolitaine
9,5%
A mars 2010, la zone d’emploi de
Soissons recense près de 8 000
demandeurs d’emploi de
catégorie ABC, c’est-à-dire tenus
de faire des actes de recherche
d’emploi. Ils représentent 18,6%
des DEFM du département de
l’Aisne, soit la même proportion
que pour la population totale.
Sur un an , le nombre demeure
élevé et en hausse de 12,3%. La
part des jeunes dans la demande
d’emploi est relativement faible
comparée aux moyennes
départementale et régionale.
En revanche, la part des séniors
est supérieure de plus de 2 points
à la moyenne régionale tandis que
le chômage de longue durée
persiste.
Evolution du taux de chômage en %
Le taux de chômage de la zone
d’emploi s’élève à 12,9% de la
population active, soit un taux en
dessous de celui constaté pour le
département, qui demeure le plus
important de la région Picardie.
Le taux de chômage du Soissonnais
est le 3ème taux enregistré sur
l’Aisne, derrière ceux des zones
d’emploi de Château-Thierry
(11,4%) et de Laon (12,7%).
NOTICE EXPLICATIVE
Données CVS
14
Source : INSEE - DARES - ANPE
Depuis février 2009, une nouvelle nomenclature est
utilisée pour la publication des statistiques du marché du
travail.
13
12
11
10
9
8
7
1T
9
3T 9
9
1T 9
0
3T 0
0
1T 0
0
3T 1
01
1T
0
3T 2
0
1T 2
03
3T
0
1T 3
0
3T 4
0
1T 4
0
3T 5
05
1T
0
3T 6
0
1T 6
0
3T 7
07
1T
0
3T 8
08
1T
0
3T 9
0
1T 9
10
6
Soissons
Aisne
Picardie
Source : INSEE - DARES - ANPE
Bassin économique de Soissons
France
DEFM de catégorie A : Demandeurs d’emploi tenus de
faire des actes de recherche d’emploi, sans emploi.
DEFM de catégorie B : Demandeurs d’emploi tenus de
faire des actes de recherche d’emploi, ayant exercé une
activité réduite courte de 78 heures ou moins dans le
mois.
DEFM de catégorie C : Demandeurs d’emploi tenus de
faire des actes de recherche d’emploi, ayant exercé une
activité réduite longue de plus de 78 heures dans le
mois.
DEFM de longue durée : Demandeurs d’emploi en fin de
mois inscrits depuis 1 an et plus.
DEFM selon le niveau de formation :
- Niveaux I-II-III : DUT, BTS, licence, maîtrise, doctorat
- Niveau IV : Baccalauréat (général, professionnel,
technologique)
Juin 2010
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LA POPULATION ACTIVE
POPULATION DE 15 A 64 ANS
1999
2007
Population totale
64 676
65 631
Population active
44 290
46 499
68,5 %
70,8 %
37 588
40 283
58,2 %
61,4 %
Taux d’activité
Population active ayant un emploi
Taux d’emploi
Source : INSEE - RP 1999 et 2007 - exploitations principales
EMPLOIS ET ACTIVITE
1999
2007
Nombre d’emplois dans la zone
34 950
35 120
Actifs ayant un emploi résidant dans la
zone
37 739
40 486
92,6
86,7
Indicateur de concentration d’emploi
(1)
Source : INSEE - RP 1999 et 2007 - exploitations principales, lieu de
résidence et lieu de travail. (1) Nombre d’emplois dans la zone pour
100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone.
POPULATION ACTIVE DE 15 A 64
ANS PAR CATEGORIE SOCIOPROFESSIONNELLE (CSP)
Zone d’emploi
Nombre
Dont : - Agriculteurs exploitants
%
615
1,3
- Artisans, commerçants, chefs d’ent.
2 289
4,9
- Cadres et professions intellect. Sup.
4 010
8,7
- Professions intermédiaires
9 809
21,2
La zone d’emploi de Soissons compte près de
46 500 actifs dont un peu moins de 40 300 actifs ayant un emploi, alors que le nombre d’emplois est de 35 120. L’indicateur de concentration d’emploi est de 86,7, en baisse de près
de 6 points par rapport à 1999. Cette diminution
est la conséquence d’une hausse du nombre
d’emplois de 0,5% entre 1999 et 2007 tandis que
le nombre d’actifs ayant un emploi et résidant
dans la zone croissait pour sa part de 7,3%, obligeant ainsi les actifs à travailler hors de leur
zone de résidence. 11 800 actifs de la zone
d’emploi quittent quotidiennement leur domicile pour travailler dans un autre territoire,
soit 3 500 de plus qu’en 1999 (+42,2%). Les
migrants représentent 29,3% des actifs occupés
résidant dans la zone d’emploi contre 21,9% en
1999. 50% des déplacements se font vers des
zones picardes proches (Laon, Château-Thierry
et sud-Oise) et 50% se dirigent hors de la Picardie : vers l’Ile-de-France (Roissy, Saint-Denis
et Paris) pour la partie sudouest de la zone d’emploi et
Aisne France
vers Reims notamment pour les
en %
en %
communes du canton de Braine
limitrophes à la Marne. A signa2,3
1,8
ler que Soissons est la zone
d’emploi qui a connu la plus
4,8
5,6
forte croissance concernant
8,0
14,8
les migrations extérieures au
territoire.
20,7
24,1
A l’opposé, 6 400 salariés entrent dans la zone d’emploi
- Ouvriers
15 843
34,3
34,0
24,4
pour y occuper leur emploi.
Ce chiffre a augmenté de 12%,
TOTAL
46 803 100,0 100,0 100,0
soit un taux nettement plus faiSource : INSEE - RP 2007 - exploitations complémentaires
ble que les navettes vers l’extérieur. Les
salariés viennent principalement des zones
EVOLUTION DE LA POP. ACTIVE PAR CSP ENTRE 1999 ET 2007
de Laon, Château-Thierry, Chauny, CompièFrance
gne, Sud-Oise et Reims.
Ouvriers
- Employés
13 684
29,6
30,3
-5,4%
Aisne
Soissons
Employés
12,0%
Professions intermédiaires
20,4%
Cadres et professions intellectuelles sup.
17,1%
Artisans, commerçants, chefs d'ent.
2,0%
Agriculteurs exploitants
-8,5%
-30%
-20%
-10%
0%
10%
20%
Source : INSEE - RP 2007 - exploitations complémentaires
Bassin économique de Soissons
30%
40%
29,4
A l’exception de la catégorie des artisans,
commerçants et chefs d’entreprises dont on
constate une augmentation de 2% en 8 ans
alors que les niveaux départemental et national diminuent, les CSP de la zone
connaissent de manière générale des tendances analogues à celles de la France. La
CSP des cadres et professions intellectuelles supérieures n’a cependant pas connu de
croissance aussi forte que celle enregistrée
au niveau national (+17,1% contre +33,6%)
et reste donc sous-représentée avec 8,7%
de la population active contre 14,8% en
moyenne française.
Juin 2010
Page 9
L’EMPLOI PAR SECTEURS D’ACTIVITE
Evolution de l'emploi total (base 100 en 1999)
Evolution de l'emploi salarié par secteurs de 99 à 08
103,0
TOTAL
-3,4%
102,0
services
101,0
100,0
9,1%
commerce
2,9%
99,0
construction
98,0
97,0
industrie
96,0
15,8%
-32,0%
agriculture
-28,2%
95,0
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
-40%
-30%
Aisne
Soissons
-20%
-10%
0%
10%
20%
30%
40%
Aisne
Soissons
Source : INSEE estimations d’emploi - Données au 1er janvier
La zone d’emploi de Soissons
compte 34 030 emplois au 1er
janvier 2008, se répartissant
entre 31 178 salariés (91,6%) et
2 852 non salariés (8,4%). Il s’agit
du 3ème pôle d’emploi du
département avec 18,7% de
l’emploi axonais, derrière les
zones de Saint-Quentin et de
Laon.
Sur les 10 dernières années, le
territoire a perdu près de 3%
d’emplois salariés et non
salariés . La perte de plus de
1 000 emplois est avant tout liée à
la crise industrielle qu’a connu la
zone au début des années 2000,
notamment dans le domaine de la
métallurgie. Le secteur industriel
a ainsi perdu près d’un emploi
sur 3 en 10 ans.
La hausse des effectifs dans le
secteur tertiaire (+7,6% sur la
même période) n’a pas permis de
compenser la perte des emplois
industriels. Le secteur a même
EVOLUTION DES EMPLOIS SALARIES
PAR SECTEURS D’ACTIVITE DE 1999 A 2008
AGRICULTURE
Le secteur agricole a suivi la
tendance départementale et a
perdu 28% des ses effectifs.
La sphère productive de la zone
de Soissons se rapproche dés lors
de celle observée pour le
département de l’Aisne.
INDUSTRIE
1 300
1 200
1 100
1 000
886
900
800
Nombre d'emplois salariés
8 500
Répartition de l'emploi salarié
au 01/01/2008
8 000
7 500
100%
7 000
90%
6 500
6 000
5612
80%
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
70%
1999
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
5 500
1999
Nombre d'emplois salariés
subi en 2004 et en 2005 une
légère décroissance de ses
effectifs, tout comme la
construction qui a souffert du
fléchissement de l’activité
industrielle et qui a perdu en 2003
près de 10% de ses effectifs,
retrouvant ainsi son niveau de
1999.
58,7%
56,6%
12,6%
16,3%
6,8%
6,3%
19,1%
18,0%
60%
50%
Bassin économique de Soissons
2008
2007
2006
2005
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
1999
1 500
0%
2004
1 600
10%
2003
1 700
20%
2002
1 800
40%
30%
2001
1 900
22721
22800
22600
22400
22200
22000
21800
21600
21400
21200
21000
2000
1659
1999
Nombre d'emplois salariés
2 000
COMMERCE et SERVICES
Nombre d'emplois salariés
CONSTRUCTION
2,7%
2,8%
AISNE
SOISSONS
services
commerce
construction
industrie
agriculture
Juin 2010
Page 10
LES CREATIONS D’ENTREPRISES
Nombre de créations
d’entreprises
(données brutes)
2004
281
2005
258
2006
301
2007
328
2008
375
Pour information :
Source : INSEE - APCE 2009
Répartition des 375
créations d'entreprises en
2008 par secteurs d'activité
31%
3%
23%
43%
Industrie
Commerce
période de 5 ans) s’élève à 51%.
Autrement dit, pour 100
entreprises existantes, on
dénombre 51 créations entre
2004 et 2008. En France (hors
Ile-de-France), ce taux est de
52%.
Construction
Services
En 2008, le nombre de
créations d’entreprises a
poursuivi sa progression et a
atteint son niveau record avec
375 nouvelles entreprises, soit
une hausse de 14,3% par rapport
à 2007.
A l’exception de l’année 2005,
cette augmentation prolonge la
tendance amorcée en 2003, lors
de l’assouplissement des
conditions de création
d’entreprises (Loi pour
l’initiative économique du 1er
août 2003).
C’est dans le secteur de la
construction que l’on observe
la plus forte augmentation du
nombre de créations : +77,1%
entre 2004 et 2008 contre
+26,4% pour le commerce, +30%
pour les services et –28,6% pour
l’industrie.
Le taux de renouvellement du
parc d’entreprises (sur une
Avec 655 créations en 2009
contre 375 en 2008, le nombre
total de création d’entreprises
dans tous les secteurs
marchands (hors activités
agricoles) s’est accru de près de
75%, soit autant qu’au niveau
national.
Toutefois, cette augmentation
est principalement due aux 365
créations d’autoentrepreneurs. En effet, en
dehors de ce nouveau régime,
le rythme des créations a
nettement ralenti (-22,7%). Il
n’est cependant pas possible
dans cette baisse, de distinguer
précisément ce qui est lié à la
récession de 2009 et ce qui
relève d'un effet de
substitution : un certain nombre
de créateurs ont opté pour le
régime d'auto-entrepreneur
qu'ils considéraient comme plus
avantageux, mais leur
entreprise aurait tout de même
vu le jour en l'absence de ce
régime, alors que pour d'autres,
c'est l'existence même du
nouveau régime qui explique la
création (cf. encadré).
EN SAVOIR
PLUS
- www.insee.fr
- www.lautoentrepreneur.fr
- www.aisne.cci.fr/pages/
juridique/fichesreglementation.php
Bassin économique de Soissons
LE STATUT D’AUTO-ENTREPRENEUR
Depuis le 1er janvier 2009, le nouveau
statut d’auto-entrepreneur, instauré
par la Loi de Modernisation de
l’Economie (LME) d’août 2008,
permet aux personnes physiques de
créer facilement leur propre
activité à des conditions
avantageuses.
Etant donné la simplification de la
déclaration de création,
l’information statistique disponible
sur les auto-entrepreneurs est en
partie incomplète.
Le nombre de créations d’entreprise
intègre sans distinction toutes les
entreprises créées sous ce régime,
qu’elles aient ou non effectivement
démarré leur activité. Or, selon le
nouveau concept harmonisé au niveau
européen, une création doit
s’accompagner de la mise en œuvre
effective de nouveaux moyens de
production. Les entreprises créées
hors du régime d'auto-entrepreneur
satisfont donc à ce critère, mais
seules les créations d'autoentrepreneurs qui satisfont à ce
critère devraient être
« légitimement » comptabilisées
comme créations.
L'évolution globale du nombre de
créations, prenant en compte cette
part « légitime », résulterait ainsi de
la combinaison de deux effets :
− un effet de substitution : création
sous le régime de l'auto-entrepreneur
de préférence à un autre régime,
considéré comme moins avantageux,
− un effet d'ajout : création, sous le
régime de l'auto-entrepreneur,
d'entreprises qui n'auraient jamais vu
le jour sans ce régime.
Juin 2010
Page 11
LES ETABLISSEMENTS
NOMBRE D’ETABLISSEMENTS PAR SECTEURS D’ACTIVITE PAR TRANCHE D’EFFECTIFS SALARIES
0 à 9 sal.
10 à 49 sal.
50 à 99 sal. 100 à 199 sal. 200 sal. et +
TOTAL
Industries agricoles et alimentaires (IAA)
77
7
1
3
1
89
Industrie des biens de consommation
62
9
1
0
0
72
7
0
0
0
0
7
29
3
0
0
0
32
Habillement, cuir
Edition, imprimerie, reproduction
Pharmacie, parfumerie, entretien
2
1
0
0
0
3
24
5
1
0
0
30
6
3
0
0
0
9
63
15
3
0
1
82
0
0
0
0
0
0
Industrie des équipements mécaniques
49
14
2
0
1
66
Ind. des équipements électriques et électroniques
14
1
1
0
0
16
83
33
8
4
2
130
15
7
1
0
1
24
3
0
0
0
0
3
Industrie du bois et du papier
13
8
0
1
1
23
Chimie, caoutchouc, plastiques
12
8
3
0
0
23
Métallurgie, transformation des métaux
37
10
4
1
0
52
3
0
0
2
0
5
291
67
13
7
4
382
46
3
1
0
0
50
Construction
530
52
2
1
0
585
Commerce
906
78
12
1
2
999
Industrie des équipements du foyer
Industrie automobile
Industrie des biens d’équipement
Construction navale, aéronautique et ferroviaire
Industrie des biens intermédiaires
Industrie des produits minéraux
Industrie textile
Industrie composants électriques et électroniques
INDUSTRIE (y compris les IAA)
Energie
Transports
147
34
6
0
1
188
Activités financières
108
12
0
1
0
121
Activités immobilières
307
1
1
1
0
310
Services aux entreprises
580
66
5
3
1
655
Services aux particuliers
583
21
1
1
0
606
Education, santé, action sociale
553
94
23
5
3
678
263
44
5
3
1
316
TERTIAIRE
Administration
2 541
272
41
14
6
2 874
TOTAL
4 314
472
69
23
12
4 890
Source : INSEE - CLAP 31/12/2007 - Les boulangeries/pâtisseries et les boucheries/
charcuteries sont comptabilisées dans les industries agro-alimentaires.
La zone d’emploi de Soissons
compte 4 890 établissements.
88,2% des établissements sont
des petites unités employant
moins de 10 salariés et 21% de ces
PME appartiennent au secteur du
commerce.
L’industrie représente 7,8% des
établissements totaux. Les
établissements industriels restent
toutefois de taille modeste
puisque seuls 6,3% (soit 24
établissements) ont un effectif
supérieur à 50 salariés.
Bassin économique de Soissons
Base de données CLAP
Il s’agit d’un système d’informations
alimenté par différentes sources pour
fournir des statistiques localisées au lieu
de travail. Le référentiel établissement
est constitué à partir du fichier SIRENE.
Le champs couvert par CLAP est plus
large que celui du répertoire SIRENE. Il
comprend l’ensemble des activités hors
agriculture, défense et intérim.
Juin 2010
Page 12
L’AGRICULTURE
La zone d’emploi de Soissons est structurée
par la vallée de l’Aisne. Les plateaux du
Soissonnais sont ornés au sud-ouest par la
grande forêt de Retz.
L’agriculture y est particulièrement
concentrée. Les productions végétales variées
alimentent les établissements agroalimentaires des environs. Les activités
agricoles correspondent pour partie aux
grandes cultures de la région (pommes de
terre, betteraves).
Les exploitations sont de grande taille (124
ha de SAU en moyenne contre 82 ha au niveau
départemental) et utilisent davantage de
capitaux et mobilisent des investissements
élevés.
A signaler : La culture du
haricot de Soissons
Cultivé depuis la moitié du
XVIIIe dans la région, le
haricot de Soissons avait
pratiquement disparu quand, en 2003, sous
l’influence de quelques passionnés, une
quarantaine de nouveaux producteurs se
sont engagés
dans la culture
du produit qui
bénéficie
aujourd’hui de
la marque
« Saveur de
Picardie ».
CHIFFRES-CLES
603 exploitations dont 474 exploitations
professionnelles
Surface Agricole Utilisée (SAU) : 75 102 ha
70 243 ha de terres labourables
(dont 39 296 ha en céréales)
737 chefs d’exploitations et co-exploitants
Population familiale active sur les
exploitations : 1 060
Source : Recensement Agricole (RA) 2000. Le RA a lieu tous
les 10 ans. La prochaine collecte d’informations se
déroulera de septembre 2010 à avril 2011.
Bassin économique de Soissons
Juin 2010
Page 13
L’INDUSTRIE
PRINCIPAUX ETABLISSEMENTS
Commune
Code
NAF
Activité
Effectifs
1. INTERSNACK FRANCE
Montigny-Lengrain
1072Z
Biscuits apéritifs
350
2. SAINT-GOBAIN EMBALLAGES
Cuffies
2313Z
Verre creux
225
3. TEREOS
Bucy-le-Long
1081Z
Sucrerie
220
4. BAXI
Villeneuve-SaintGermain
2521Z
Chaudières en fonte et en acier - Ballons
d'eau chaude sanitaire
174
5. ETIREX (Chromalox)
Noyant-et-Aconin
2790Z
Electrothermie, résistances blindées,
installations antidéflagrantes, armoires
de contrôle
162
6. SAICA VENIZEL
Vénizel
1712Z
Papiers pour ondulés à partir de pâte michimique et de vieux papiers Production de lignosulfites
158
7. ASTEELFLASH EUROPE
Mercin-et-Vaux
2612Z
Cartes électroniques assemblées
146
8. SERIMAX
Villers-Cotterêts
2790Z
Machines pour soudage
131
9. RCO VENIZEL
Acy
1721A
Caisserie
130
10. SPERIAN RESPIRATORY
PROTECTION FRANCE
Villers-Cotterêts
3299Z
Appareils de protection respiratoire
127
11. FOCAST PICARDIE
Villeneuve-SaintGermain
2451Z
Fonderie
117
12. ROQUETTE FRERES
Montigny-Lengrain
1062Z
Produits amylacés
113
13. BIPA
Soissons
2223Z
Menuiserie industrielle
103
Source : Fichier consulaire CCIA - Mars 2010
La zone d’emploi de Soissons
occupe plus de 5 600 salariés
dans le secteur industriel, soit
18% de l’emploi salarié du
territoire.
Le tissu industriel est composé
essentiellement de PME,
l’établissement le plus important
en termes d’effectifs atteignant
350 salariés.
Le poids du secteur industriel
dans l’emploi salarié total a
diminué de 7,6 points en 10 ans
sur le
Soissonnais
contre 5,7
dans l’Aisne.
Le
fléchissement
des effectifs
industriels a
été plus
important au
niveau de la zone d’emploi qu’au
niveau départemental. Ainsi, en
1999, 1 emploi salarié sur 4 était
occupé par l’industrie.
Aujourd’hui, on compte moins
d’un emploi sur 5.
La zone d’emploi a connu au
début des années 2000 de graves
difficultés industrielles,
notamment dans le secteur de la
métallurgie, qui a subi de plein
fouet la conjoncture économique
avec la baisse des grands
programmes d’investissement
dans l’industrie et la concurrence
agressive liée à l’arrivée de
nouveaux pays à faible coût de
main d’œuvre dans l’Union
Européenne.
Le manque d’anticipation et de
réactivité face aux nouvelles
conditions du marché ont
entrainé la fermeture de
Bassin économique de Soissons
nombreuses entreprises (BSL
Industrie, Pecquet Tesson,
Berthier, BMM, BFF, Wolber,…) et
ont inévitablement provoquer de
lourdes pertes d’emplois.
L’activité industrielle de la zone
d’emploi demeure toutefois
diversifiée avec au premier rang
l’industrie agro-alimentaire, suivie
des biens d’équipements
mécaniques, du travail des
métaux, de l’industrie du bois et
du papier-carton, de l’industrie
des produits minéraux,….
Juin 2010
Page 14
1. L’INDUSTRIE AGROAGROALIMENTAIRE est le premier
employeur de la zone avec 20,7%
de l’emploi salarié. De par sa
partie rurale, le territoire dispose
d’un important potentiel agricole
mis au service des IAA locales.
3 établissements comptent plus de
100 salariés :
L’usine
INTERSNACK
FRANCE à
MontignyLengrain
emploie 350
salariés.
Cette unité
dépend du
groupe
allemand
INTERSNACK KNABBER
GEBACK (filiale de PFEIFFER
UND LANGER), 2ème intervenant
en Europe sur le marché du
snacking salé. L’entreprise est
spécialisée dans la production
de chips sous la marque VICO
(rachat de l’usine VICO par le
groupe allemand en 1998). Elle
vient d’investir 20 millions
d’euros sur 3 ans sur le site,
avec comme objectif « d’être
un établissement performant
capable de traiter des volumes
de production croissants ».
Cette concentration de
l’activité industrielle s’est
traduite par le transfert des
lignes de production de Noyon
(60) - Rachat de LORENZ SNACK
WORLD en 2006-2007.
L’industrie sucrière, très
présente dans le département
de l’Aisne, comprend un
établissement du groupe
TEREOS sur le territoire.
Implanté à Bucy-le-Long, le
© H. Dez / Bar Floréal / CEDUS
Bassin économique de Soissons
site comprend la sucreriedistillerie pour la fabrication
du sucre (marque BEGHIN-SAY)
et de l’alcool. Il emploie un
peu plus de 200 salariés.
TEREOS est un groupe agroindustriel coopératif
spécialiste de la première
transformation de la
betterave, de la canne et des
céréales, dans lequel sont
engagés 12 000 associés
coopérateurs et agriculteurs
français. Il offre des débouchés
à 900 000 ha de production
grâce à 34 établissements
industriels répartis en Europe,
Amérique du Sud et Afrique
(13 500 salariés permanents).
Egalement implantée à
Montigny-Lengrain, la société
ROQUETTE FRERES transforme
des pois protéagineux en
produits amylacés et en
protéines. Rachetée en 1989
par le groupe français
ROQUETTE (6 000 personnes),
l’ancienne féculerie de pomme
de terre a entamé en 2007 une
reconversion de son site en
amidonnerie protéine de
pois
protéagineux.
La nouvelle
technologie,
développée et
brevetée par
ROQUETTE, a
consisté à transformer les
circuits de récupération de
fécule et de protéine de
pomme de terre en unité de
séparation des constituants de
pois. La protéine végétale
obtenue, NUTRALYS®,
comprend de nombreuses
applications dans le domaine
des IAA.
Autre débouché agroalimentaire : la fabrication du
lait avec l’implantation
d’UNILEP à Braine. Ce site de
production, appartenant au
groupe ORLAIT, est spécialisé
dans le conditionnement de lait
de consommation UHT en
brique Tétra pak. Il emploie 80
personnes.
Le territoire accueille
également d’autres petites
unités liées à l’IAA :
AMERICAN DESSERTS à
Villers-Cotterêts qui emploie
une trentaine de personnes
dans le production de
pâtisseries américaines et
françaises en cuit-surgelé.
FRESHINOV à Courmelles est
un site de production du
groupe MATERNA.
L’entreprise, dans laquelle
travaille une quinzaine de
salariés, est spécialisée dans
la fabrication de plats
appertisés, frais et surgelés
pour bébés.
MATERNA, spécialiste de
l’alimentation des enfants de 4
mois à 3 ans, va par ailleurs
renforcer sa présence dans le
Soissonnais en ouvrant une
nouvelle unité « BABYNOV ».
Le groupe a fait l’acquisition
de l’ancienne usine
FRAICHEUR D’EUROPE (groupe
Mac Cain) à Montigny-Lengrain
et investit 11 millions d’euros
sur ce nouveau site. BABYNOV
sera destiné à l’appertisation
de petits pots et plats pour
bébé en emballage plastique.
La commercialisation des
aliments se fait sous leur
propre marque ou sous des
marques « distributeurs ». Une
centaine de salariés est
amenée à travailler sur le site
dont l’installation est prévue
au cours du dernier trimestre
2010.
Juin 2010
Page 15
A signaler également sur le
territoire la présence de
champignonnières. La culture
des champignons qui date du
XIXe, utilise les carrières de
calcaire qui offrent la présence
de nombreuses cavités à
température et humidité
idéales pour réaliser cette
culture et faire pousser les
champignons de couche.
et FOCAST PICARDIE reprise
par le groupe FOCAST (famille
ALLEAUME) en mars 2008 pour
son activité fonderie. En
novembre 2009, la fusion des
groupes DE DIETRICH REMEHA
et BAXI a donné naissance au
groupe BDR THERMEA (PaysBas) dont fait actuellement
partie l’établissement BAXI de
Villeneuve-Saint-Germain.
Les établissements les plus
importants en termes
d’effectifs sont :
Filiale du groupe britannique
LIME ROCKS PARTNERS,
l’entreprise SERIMAX,
LES CHAMPIGNONNIERES
RUOL à Billy-sur-Aisne
LES CHAMPIGNONNIERES
DE LA PERRIERE à Crouy
LES CHAMPIGNONNIERES
CALEGARI et LES
CARRIERES DE NOUE à
Villers-Cotterêts.
© SERIMAX
implantée à Villers-Cotterêts,
emploie 131 personnes à la
réalisation d’équipements
spécialisés dans le soudage
notamment pour les lignes
marines et terrestres.
POLE DE LA CHAUDRONNERIE MECANIQUE DU SOISSONNAIS
Suite au déclin de la chaudronnerie du bassin Soissonnais ayant
entrainé la fermeture des 2 plus grands sites industriels de la zone au
début des années 2000, des entreprises du secteur Chaudronnerie Mécanique ont souhaité se regrouper pour mieux se positionner sur
le marché des offres globales et ainsi pouvoir répondre aux grands
donneurs d’ordre.
Créée en juillet 2009, l’association « pôle de la
chaudronnerie mécanique du Soissonnais »
s’est fixée comme objectif de développer un
ensemble d’actions à court et moyen terme
dans différents domaines, à savoir :
Mettre l’organisation en réseau pour
favoriser l’innovation des secteurs d’activité
de la mécanique et de la chaudronnerie sous différents aspects
(technologie, marketing, commercial, administratif,
communication,…) avec en particulier l’embauche d’un
technico-commercial.
2. LE SECTEUR DES BIENS
MÉCANIQUES,
MÉCANIQUES, constitue le second
secteur avec 17,8% de l’emploi
salarié. 2 établissements ont un
effectif supérieur à 100 salariés :
Renseigner les industriels sur l’évolution de leur
environnement économique (panorama concurrentiel, évolution
technologique, qualification de contacts,…).
Ex-CICH devenu BAXI avec près
de 350 salariés, l’entreprise de
Villeneuve-Saint-Germain
s’est scindée en 2 entités :
BAXI qui emploie 174 salariés à
la fabrication de chaudières en
fonte et en acier ainsi que des
ballons d’eau chaude sanitaires
Participer à des salons professionnels et différentes
manifestations permettant de valoriser leur savoir-faire.
Développer des activités connexes ou complémentaires aux
activités des membres de l’association.
Favoriser les synergies entre les entreprises adhérentes, les
acteurs économiques et les ressources du territoire.
Mettre en œuvre une veille d’appels d’offres et une procédure
de réponse collective.
A ce jour, 6 entreprises sont membres du pôle : Axinox, Axoteq,
BEI, Isaert, N-Etudes Boulefroy et Usiange Mécanique de l’Aisne. Une
7ème entreprise devrait prochainement les rejoindre.
Contact : Pépinière des Etomelles - Avenue Flandres Dunkerque
02200 Villeneuve-Saint-Germain
Tel : 03.23.96.17.97 (Francis FICKER) - Mel : [email protected]
Bassin économique de Soissons
Juin 2010
Page 16
De taille plus
modeste,
l’entreprise GRG
GROEBLI (73
salariés),
implantée à
Soissons, est
spécialisée dans
l’étude et la
© GROEBLI
réalisation sur
demande d’équipements et
d’outillages destinés à
différents secteurs d’activités
(remorques, portes, tourets,
outillages de fabrication).
3. Bien qu’affecté par une
conjoncture plus que difficile au
début des années 2000, LE
SECTEUR MÉTALLURGIE TRANSFORMATION DES MÉTAUX
reste positionné sur le Soissonnais
avec près de 14% de l’emploi
salarié. Il s’agit principalement
de PME.
La plus importante en termes
d’effectifs est FOCAST
PICARDIE (117 personnes),
spécialisée dans la fabrication
de pièces mécaniques et de
pièces pour le chauffage en
fonte. 14 000 tonnes de
produits finis ont été produits
en 2009.
BSL PIPES&FITTINGS (exSITINDUSTRIE TUBES) a fait
l’objet d’un
rachat en
février 2010
par le groupe
français
GENOYER
(1 200
salariés),
spécialisé dans
© GENOYER
la fabrication
industrielle d’équipements de
tuyauterie pour le transport
des fluides. Implanté à Billysur-Aisne, l’établissement
emploie près de 90 personnes à
la fabrication de tubes et de
raccords en acier inoxydable
austénitiques, nickel et alliages
spéciaux pour les gazoducs.
Bassin économique de Soissons
LA SOCIETE DE
GAVANOPLASTIE
INDUSTRIELLE (SGI Département STUDLER)
implantée à Villers-Cotterêts
emploie 57 personnes au
traitement des surfaces
(anodisation aluminium et
titane - peintures par
pulvérisation). Filiale du
groupe hollandais AALBERTS
INDUSTRIE (AI) depuis 2005,
l’entreprise cotterézienne a
pour principal client le secteur
aéronautique.
Autre implantation étrangère :
la société CAVATORTA
FRANCE qui appartient au
groupe italien CAVATORTA.
Les 53 salariés du site de
Villeneuve-Saint-Germain
produisent une gamme de
grillages métalliques adaptés à
des applications diverses
(domaine industriel, agricole,
sportif, bricolage,…).
42 salariés à la fabrication de
panneaux de circulation
réfléchissants et à l’émaillage
de plaques de signalisation.
A signaler également
l’implantation de la société
PELERIN devenue CERIC
TECHNOLOGIES suite à sa
reprise récente après
liquidation judiciaire. Localisé
à Soissons, l’établissement
fabrique des machines de
tuileries et de briqueteries
ainsi que divers matériels de
mécanique générale.
4. L’INDUSTRIE DU BOIS ET DU
PAPIERPAPIER-CARTON qui occupe un
peu plus d’un salarié sur 10 est
notamment représentée par le
groupe espagnol SAICA qui
possède 2 unités de plus de 100
salariés sur la zone d’emploi:
SAICA VENIZEL (papier Kraft
pour ondulés à partir de pâte
de vieux papiers) emploie 158
salariés à Vénizel.
Située à Villers-Cotterêts,
FIMUREX PLANCHERS (exPANTZ) appartenant au groupe
français EXPERTON REVOLLIER
emploie 56 salariés à la
fabrication de poutrelles et
d’armatures métalliques pour
planchers.
DARGENT ENTREPRISES
(Actemium - groupe VINCI), à
Soissons, occupe 42 personnes
dans la conception et la
fabrication de machines
spéciales pour l’industrie,
notamment dans les secteurs
de l’automobile et de la
pharmacie.
La société SECURITE ET
SIGNALISATION (SES),
implantée à Chaudun, emploie
RCO VENIZEL occupe 130
personnes dans la fabrication
d’emballages en carton ondulé
à Acy.
© SAICA
A ces 2 établissements viennent
s’ajouter :
L’entreprise FELLMANN
CARTONNAGES PICARDIE à
Villeneuve-Saint-Germain
(37 personnes) produit aussi
bien des petits volumes que
des grandes séries d’étuis, de
boites pliables, de fourreaux,
de pochettes et de présentoirs.
Juin 2010
Page 17
6. L’INDUSTRIE DE LA CHIMIE,
CHIMIE,
Ex-SAINT-GERMAIN
EMBALLAGE, ex-A&R CARTON,
le groupe alsacien FELLMANN a
racheté l’établissement
soissonnais fin 2006.
La société INDUTEX qui
emploie 11 salariés à VillersCotterêts à la production de
toiles d’emballages par
imprégnation ou contre-collage
de tissu, plastique et cire
microcristalline sur textile et
papier.
industrie, notamment avec la
présence de SAINT-GOBAIN
EMBALLAGE, une unité du
groupe SAINT-GOBAIN localisée
à Cuffies et qui emploie 225
salariés.
L’activité « bois » est
particulièrement représentée sur
le canton de Villers-Cotterêts. Les
établissements les plus
importants en termes d’effectifs
sont :
Depuis la mi-avril, le pôle
conditionnement du groupe a
lancé VERALLIA, une nouvelle
marque internationale qui
regroupe l’ensemble des
activités industrielles de
l’emballage en verre
(bouteilles et pots).
La deuxième composante de ce
secteur est la fabrication
d’éléments en béton pour la
construction. Les 2 plus
importantes sociétés sont :
© VELAY-BERNARD
La CAISSERIE VELAY BERNARD
à Coyolles emploie 34 salariés
à la fabrication de caisses et de
palettes en bois (63 personnes
en ajoutant les bureaux situés
dans l’Oise). L’entreprise a
rejoint le groupe SOFLOG
TELIS en 2008 (leader sur le
marché de l’emballage
industriel et de la
logistique).
La SCIERIE DEQUECKER
(Groupe LEFEBVRE)
occupe 30 personnes à
Villers-Cotterêts à la découpe
du hêtre principalement, afin
d’en faire des planches et des
palettes.
5. L’INDUSTRIE DES PRODUITS
MINÉRAUX,
MINÉRAUX en 5ème position dans
le classement des industries en
termes d’emploi, représente
également un peu plus d’un
salarié sur 10.
L’activité de fabrication de
verre compose pour 50% cette
La société CHAPSOL,
spécialisée dans le béton
préfabriqué (81 personnes),
est implantée à Soissons.
La société TARMAC NORD Site SOPREFA (40
personnes) est
spécialisée dans les
matériaux de
construction à Ciry© TARMAC
Salsogne. Filiale de
TARMAC FRANCE division du groupe minier
international ANGLO
AMERICAN plc, la société
vient de faire l’objet d’une
acquisition par
FONDATIONS CAPITAL,
fonds d’investissement
indépendant. La société
vient d’inaugurer une
nouvelle ligne de production
qui automatise l’insertion
d’isolant dans les blocs de
béton (commercialisation en
septembre 2010).
Bassin économique de Soissons
DU CAOUTCHOUC ET DES
MATIÈRES PLASTIQUES peut
également être citée dans ce
panorama industriel dans la
mesure où elle occupe près de
500 personnes soit 9,2% de
l’emploi salarié industriel de la
zone d’emploi. Il s’agit avant tout
de PME spécialisées dans la
transformation de matières
plastiques.
La société BIPA (Baies
industrielles et productions
associées), installée à
Soissons, est spécialisée dans
la menuiserie PVC.
© BIPA
103 personnes sont employées
sur le site depuis l’étude, la
conception, la fabrication,
jusqu’à la livraison et la pose
des menuiseries.
L’entreprise familiale VIQUEL
est pour sa part spécialiste
dans la fabrication d’articles
scolaires en polypropylène et
sous licence.
Outre le site
d’Oulchy-leChâteau
consacré à la
production, la
société
dispose d’un
© VIQUEL
centre de
8 500 m² à
Grisolles dédié à la distribution
et à l’entreposage, ainsi que
d’un site à Fère-en-Tardenois
où 1 200 m² sont consacrés à la
fabrication de pochettes
perforées et 10 000 m² à la
logistique. 180 employés sont
répartis sur les 3 sites et sur le
siège social localisé à
Colombes, proche de la
Défense.
Juin 2010
Page 18
3 autres sociétés de 30 à 50
personnes travaillent à la
fabrication de pièces à base de
matières plastiques :
compte 6 000 employés. Il
dispose d’une seconde unité à
proximité, la société SPERIAN
PROTECTION DEFENSE qui
emploie une vingtaine de
salariés.
PLASTIQUES DE L’AISNE à
Braine (cuves, tuyauterie,…)
MS COMPOSITES à
Chavignon, filiale de AD
INDUSTRIE, branche
industrielle du groupe ALAIN
DUMENIL.
AUPI (APPLICATION
USINAGE DES PLASTIQUES
POUR L’INDUSTRIE) à
Villers-Cotterêts appartient
au groupe SIRIUS.
La branche chimie est
représentée notamment par :
FERTEMIS à Mont-NotreDame où travaillent 50
personnes à la production
d’engrais et de fertilisants
© CHROMALOX
La société ETIREX
CHROMALOX, implantée à
Noyan-et-Aconin emploie 158
personnes dans
l’électrothermie, à la
fabrication de résistances
blindées, d’installations
antidéflagrantes et d’armoires
de contrôle. CHROMALOX
appartient au fond de pension
américain JP MORGAN
PARTNERS.
La société ASTEELFLASH
EUROPE, localisée à Mercinet-Vaux, emploie 146
personnes à l’étude et la
construction de matériels
électriques dans les domaines
radioélectriques,
télécommunications et téléinformations. Le groupe
ASTEELFLASH occupe près de
4 000 employés.
MAPEI FRANCE à MontgruSaint-Hilaire (50 salariés).
Cette filiale du groupe
italien MAPEI est spécialisée
dans la fabrication de colles.
CHEMETALL à VilleneuveSaint-Germain (groupe
américain ROCKWOOD
HOLDING Inc.) travaille à la
formulation de produits
industriels pour les
traitements de surface
aéronautiques.
7. Au-delà des 6 secteurs
d’activités déjà présents, LA
DIVERSITÉ DU TISSU INDUSTRIEL
DE LA ZONE D’EMPLOI DE
SOISSONS se retrouve également
à travers les établissements
suivants :
Bassin économique de Soissons
© SPERIAN
La société SPERIAN
RESPIRATORY PROTECTION
FRANCE est basée à VillersCotterêts. Elle occupe près de
130 personnes. La société est
spécialisée dans la fabrication
d’appareils de protection
respiratoire isolants, masques
et filtres. Le groupe SPERIAN
La société SITA DECTRA, filiale
de SUEZ ENVIRONNEMENT,
spécialiste de la gestion
globale des déchets, est
présente à Villeneuve-SaintGermain et emploie 70 salariés
à la collecte et au traitement
des ordures ménagères et
industrielles.
Les 45
employés
de la
société
CUIR AUTO
SHOP,
implantée à
Villers-Cotterêts, sont
embauchés à la conception et à
la confection d’intérieurs
personnalisés pour
l’automobile dans le domaine
de la sellerie.
45 personnes sont également
employées à l’IMPRIMERIE SUIN
de Bucy-le-Long.
Véritable centre de valorisation
du verre, Les ETABLISSEMENTS
PATE, situés à Crouy occupent
44 salariés au ramassage et au
traitement du verre ménager
et industriel.
ROSELLO FRERES, situé à
Villers-Cotterêts emploie 41
personnes dans la fabrication
de sièges et de meubles
(menuiserie - assemblage tapisserie), principalement
dans le domaine de
l’hôtellerie.
© CC de Villers-Cotterêts
Juin 2010
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LOCALISATION DES ENTREPRISES INDUSTRIELLES DE PLUS DE 20 SALARIES
BILLY SUR AISNE
VILLENEUVE SAINT GERMAIN
BSL PIPES&FITTINGS
BEI
STE D'EXPL. DES CHAMPIGNONNIERES RUOL
SOISSONS
DARGENT ENTREPRISES
MECANIQUE AGRICOLE GENERALE
ETABLISSEMENTS THEVENON
GRG - GROEBLI
CHAPSOL
BIPA
LYONNAISE DES EAUX FRANCE
ARC SAWS ET KNIVES
FOCAST PICARDIE
BAXI
CAVATORTA FRANCE
CHEMETALL
TRIANGLE INDUSTRIES
LYONNAISE DES EAUX FRANCE
DECTRA
FELLMANN CARTONNAGES PICARDIE
MS COMPOSITES
SEIS
ST GOBAIN EMBALLAGE
ATELIERS ELECTROTHERMIQUES
de VIC-S/-AISNE
ETS PATE
CH. DE LA PERRIERE
METSO PAPER
SERVICES
ROQUETTE FRERES
MG PRODUCTION
SERILOR
TEREOS
IMPRIMERIE SUIN
TARMAC NORD
ASTEELFLASH
EUROPE
SAICA VENIZEL
PLASTIQUES DE L'AISNE
RCO VENIZEL
INTERSNACK FRANCE
UNILEP
ETIREX
CARRIERES DE
ST PIERRE AIGLE
SES
CARRIERES DE NOYANT
FERTEMIS
VIQUEL
CAISSERIE
VELAY BERNARD
MAPEI FRANCE
SIBELCO FRANCE
VILLERS COTTERETS
SGI STUDLER
BERNARD
FIMUREX PLANCHERS
SERIMAX
ENDEL
AUPI
FBI
CUIR AUTO SHOP
ROSELLO FRERES
SPERIAN RESPIRATORY PROTECTION FRANCE
TRANSFO SERVICES
IDELOT PERE ET FILS
SCIERIE DEQUECKER
DEQUECKER PRODUCTIONS
CHAMPIGNONNIERES CALEGARI
PEPINIERES DU VALOIS
AMERICAN DESSERTS
Bassin économique de Soissons
350
113
20
Pour info : La société CERIC
TECHNOLOGIES est en cours
d’immatriculation et n’a pas
été représentée sur la carte.
Industrie agro-alimentaire
Industrie du bois et du papier
Chimie, caoutchouc, plastiques
Industrie des produits minéraux
Métallurgie, transformation des métaux, mécanique
Divers
Juin 2010
Page 20
LE TERTIAIRE
Près de 17 700 personnes sont
employées dans le secteur
tertiaire (non compris le
commerce), soit 56,6% de
l’emploi salarié de la zone
d’emploi (58,7% au niveau de
l’Aisne). Malgré un taux inférieur
au niveau départemental, le
territoire est en train de rattraper
son retard. En 1999, l’écart entre
l’Aisne et le Soissonnais était de
3,9 points. Aujourd’hui, il n’est
plus que de 2,1 points.
dont une centaine de
sédentaires. Elle est spécialisée
dans le transport routier de
produits volumineux à faible
densité (jouets, matériaux de
construction,…).
KUEHNE + NAGEL LOGISTICS
compte 58 salariés dans le
transport de lots,
l’affrètement, la logistique et
le transport frigorifique.
DI CI VRAC SUD OUEST emploie
52 salariés en tant que
commissionnaire de transports
terrestres.
La société GEODIS LOGISTICS
ILE DE FRANCE occupe 76
personnes, sans oublier les 14
salariés du même groupe qui
travaillent pour VOLKSWAGEN
FRANCE à Villers-Cotterêts
dans la logistique de
conditionnement.
1. LE SECTEUR DES TRANSPORTS
ET DE L’ENTREPOSAGE.
L’ENTREPOSAGE.
La proximité de la région
parisienne et des grands marchés
du nord de l’Europe, la faiblesse
du coût du foncier, ajoutés à la
présence de grandes unités
foncières, ont permis le
développement de cette
activité. Le secteur est
particulièrement actif et occupe
environ 1 800 personnes. 17
établissements comptent plus de
30 salariés.
A Vailly-sur-Aisne se trouve la
société SCHER ET ASSOCIES qui
occupe 56 personnes et dispose
d’une quarantaine de véhicule.
L’entreprise a développé ses
activités autour de la
distribution/messagerie, la
collecte de verre et le
transport par bennes.
On y trouve aussi BERNARDI
LOGISTIQUE qui dispose de
16 000 m² d’entrepôts. La
société est spécialisée dans le
transport et l’affrètement de
marchandises générales et de
produits chimiques.
Appartenant au groupement
ASTRE, l’entreprise emploie
une cinquantaine de personnes.
MAGETRANS, du groupe
familial PREVOTE, occupe 50
salariés.
La zone accueille également les
sociétés suivantes :
De nombreuses sociétés se sont
implantées à Villeneuve-SaintGermain, sur la ZAC des
Etomelles, où un pôle logistique
est venu renforcé les activités de
transport déjà présentes.
La plus importante unité
est la société UNITED
SAVAM, qui appartient au
groupe NORBERT
DENTRESSANGLE depuis
2001. L’entreprise
emploie 331 personnes
Bassin économique de Soissons
STAS TRANSPORTS (45
salariés)
SELLIER (39 salariés)
CSQT ( 29 salariés)
TRANSPORTS BREGER ET
Cie (26 salariés)
TRANSREGION (23 salariés).
La société VILOGISTIQUE à
Villers-Cotterêts occupe 56
personnes. La société n’a qu’un
seul client : le groupe
VOLKSWAGEN FRANCE pour
lequel elle réceptionne les
véhicules, les range et les
prépare pour la sortie.
Sans oublier :
MINERIS à Crouy (44
salariés)
DEMICHELET à Terny-Sorny
(33 salariés)
TRANSPORTS CHRISTIAN
VERREMAN à Courcellessur-Vesles (32 salariés)
ETS NINO MASCITTI à
Villers-Cotterêts (30
salariés),….
© BREGER
Juin 2010
Page 21
2. LE SECTEUR DES SERVICES
AUX ENTREPRISES représente
près de 35% des établissement du
tertiaire marchand et 41,8% de ses
effectifs. Les domaines les plus
porteurs sont les activités de
conseils et d’assistance aux
entreprises (activités juridiques,
comptables, gestion, main
d’œuvre,…) ainsi que les
activités de nettoyage.
Parmi les plus importantes
entreprises du secteur :
Toutefois, grâce à de nouveaux
aménagements et à une politique
d’accueil des entreprises
renforcée (cf. page 26), Soissons
encourage le développement de
nouvelles activités tertiaires, à
l’image de la société TRANSCOM
WORLDWIDE qui s’est implantée
courant 2006 au Parc Gouraud.
L’ouverture de ce centre
d’appels, qui assure une partie du
service clients de TELE 2, a
permis la création de plus de 140
emplois.
HYRIS PICARDIE à Courmelles
(93 p.). Depuis le 1er avril 2008
le groupe HYRIS fait partie de
la société ANETT, spécialisée
dans la location-entretien
d’articles textiles et d’hygiène
pour les entreprises et les
collectivités.
TUNZINI PROTECTION
INCENDIE à Vic-sur-Aisne
(44 p.), une société de VINCI
ENERGIES, travaille dans
l’ingénierie et les études
techniques dédiées à la
protection incendie.
2SI SYSTEMES est implantée à
Soissons (35 p.). Le groupe 2SI
intervient dans les différentes
phases de développement des
PME/PMI et des cabinets
d’experts comptables en
matière d’ingénierie
informatique, du conseil, de la
communication interactive, du
e-Learning et de la production
audiovisuelle. L’agence de
communication ERELLIS,
implantée au Parc Gouraud,
appartient également au
groupe 2SI.
Filiale du groupe SUEZ, la
société FAIRTEC est installée à
Villers-Cotterêts et travaille
aux techniques innovantes de
traitement des déchets.
A signaler également 2 sociétés
opérant en matière de
diffusion de publicité,
implantées à Villeneuve-SaintGermain :
la société
ADREXO
(groupe
SPIR) qui
emploie
une
centaine
de salariés
et MEDIAPOST, filiale du
groupe LA POSTE, qui occupe
44 personnes.
LA CONSTRUCTION
Le secteur occupe près
de 1 700 salariés, soit
6,3% des salariés de la
zone d’emploi de Soissons
contre 6,8% dans l’Aisne.
Après une baisse
relativement importante
au cours de l’année 2003,
les effectifs du secteur
sont repartis légèrement
à la hausse jusque 2006
et depuis, la progression
s’amplifie.
Bassin économique de Soissons
Les 2 plus importantes
sociétés sont :
HUBLIN à Cuffies (80
personnes) travaille
dans les travaux de
terrassements et de
démolition.
L’ENTREPRISE
DEMOUSELLE à
Mercin-et-Vaux (58
personnes),
spécialisée dans
l’électricité.
Juin 2010
Page 22
LE COMMERCE
Les 1 000 établissements
dénombrés dans le secteur
« commerce », qui comprend 3
catégories, sont répartis de la
façon suivante :
16,5% commerce et réparation
d’automobiles et de
motocycles
18,6% commerce de gros
64,9% commerce de détail.
L’ensemble de ce secteur occupe
un peu plus de 5 000 salariés,
soit 16,3% de l’emploi salarié
total contre 12,6% au niveau
départemental. Cette
surreprésentation est la
conséquence de l’implantation de
grands établissements dans ces 3
catégories.
1. LE COMMERCE ET LA
RÉPARATION D’AUTOMOBILES
ET DE MOTOCYCLES comprend
notamment :
L’entreprise GROUPE
VOLKSWAGEN FRANCE.
Cette filiale française du groupe
allemand VOLKSWAGEN AG
commercialise dans l’hexagone
les véhicules, les pièces de
rechange et les accessoires des
5 marques suivantes :
VOLKSWAGEN, AUDI, SEAT,
SKODA et VOLKSWAGEN
UTILITAIRES. L’entreprise,
située à Villers-Cotterêts,
reçoit quotidiennement environ
150 véhicules d’Allemagne. La
plateforme logistique
cotterézienne emploie 700
salariés.
unité qui réunit la
production (unité de
laquage) et la logistique
du concepteurgammiste. Adossée au
© WICONA
groupe norvégien
La catégorie comprend par ailleurs
HYDRO, WICONA est une
marque internationale qui
de grands garages :
développe, conçoit et
commercialise des profilés en
LA SOCIETE DES
aluminium pour le bâtiment
AUTOMOBILES DU
(marques WICONA, TECHNAL
SOISSONNAIS (Renault) à Billyet AS). L’équipement industriel
sur-Aisne,
se situe ainsi à 20 km des
INCHCAPE AUTOMOTIVE à
presses de filage localisées à
Villers-Cotterêts,
Pinon (HYDRO ALUMINIUM
EXTRUSION FRANCE). La mise
AUTOMOBILES VILLERS
en service industrielle est
SERVICES à Villers-Cotterêts,
prévue pour la fin de l’année
2010. L’établissement actuel
LE GARAGE DES LIONS
emploie 90 personnes et le
(Peugeot) à Villeneuve-Saintrecrutement de 40 salariés
Germain,….
supplémentaires est annoncé
pour 2011.
2. LE COMMERCE DE
GROS consiste en la revente
Les établissements BAUDOUX
d’articles à des détaillants,
à Villeneuve-Saint-Germain,
d’entreprise à entreprise, comme
agence PROLIANS, emploient
à des usagers industriels et
70 personnes dans le négoce de
commerciaux, à des collectivités
quincaillerie, fer et métaux.
et utilisateurs professionnels ou à
d’autres grossistes et
Le groupe OREXAD, grossiste
intermédiaires. Les entreprises se
en fournitures industrielles,
chargent fréquemment
s’est installé dans l’entrepôt
d’opérations telles que
construit par GEOVIA en 2008
l’assemblage, le tri, le calibrage
sur le Parc du Plateau. 65
de marchandises en grandes
salariés y travaillent sur 18 000
quantités, le fractionnement, le
m². Des prévisions d’embauche
reconditionnement, la
sont attendues d’ici 2 à 3 ans,
redistribution en petites
portant ainsi l’effectif à une
quantités, l’entreposage, la
centaine de personnes.
réfrigération, la livraison et
l’installation de marchandises.
La SOCIETE NOUVELLE
4 établissements de cette
catégorie ont un effectif compris
entre 50 et 100 personnes.
© GROUPE VOLKSWAGEN FRANCE
Bassin économique de Soissons
HYDRO BUILDING SYSTEMS
(WICONA) est en cours de
déménagement de Crouy à
Ploisy (zone du plateau) dans
un bâtiment de 18 000 m².
25 millions d’euros ont été
investis dans cette nouvelle
SODIMAT, également
implantée à Villeneuve-SaintGermain, occupe 54 salariés
dans le négoce, la réparation
et la location de matériel de
travaux publics (VOLVO, TEREX
FUCHS et NPK).
3. LE COMMERCE DE DÉTAIL
(détaillé page suivante).
Juin 2010
Page 23
ZOOM SUR LE COMMERCE DE DETAIL
GRANDES SURFACES
ALIMENTAIRES (à partir de 300 m²)
Commune
Activité
Surface
(m²)
1. CORA
Soissons
Hypermarché
11 060
2. LECLERC (Villerdis)
Villers-Cotterêts
Hypermarché
5 391
3. MONOPRIX
Soissons
Magasin populaire
3 333
4. CARREFOUR MARKET
Mercin-et-Vaux
Supermarché
2 995
5. CARREFOUR MARKET
Villers-Cotterêts
Supermarché
2 776
6. INTERMARCHE (Dorel)
Crouy
Supermarché
2 470
7. INTERMARCHE (Fonty)
Belleu
Supermarché
2 191
8. LEADER PRICE
Villers-Cotterêts
Hard-discount
1 225
9. LEADER PRICE
Braine
Hard-discount
1 209
10. CARREFOUR MARKET (2B2T)
Braine
Supermarché
1 200
11. INTERMARCHE (Vimar)
Vic-sur-Aisne
Supermarché
1 200
12. LIDL
Villers-Cotterêts
Hard-discount
900
13. LEADER PRICE (ZAC Archer)
Soissons
Hard-discount
890
14. LIDL (ZAC Archer)
Soissons
Hard-discount
800
15. ED (rue arquebuse)
Soissons
Hard-discount
730
16. LIDL (av. Laon)
Soissons
Hard-discount
654
17. LECLERC EXPRESS
Villers-Cotterêts
Supermarché
640
18. ALDI (av. Compiègne)
Soissons
Hard-discount
600
19. ED (av. Compiègne)
Soissons
Hard-discount
500
20. CARREFOUR CONTACT (AB Distri) Vailly-sur-Aisne
Supermarché
400
21. ALDI (ZAC Archer)
Hard-discount
400
Les 650 commerces de
détail recensés sur la zone
d’emploi sont concentrés
aux 3/4 sur l’agglomération
de Soissons.
L’offre commerciale est
structurée autour de 2 pôles
majeurs : la ZAC de
l’Archer et le centre-ville.
La ZAC de l’Archer est
emmenée par l’enseigne
CORA et ses 11 060 m² (1er
hypermarché de l’Aisne en
termes de surface de vente).
Elle accueille également une
trentaine de moyennes
surfaces spécialisées dans
les secteurs équipement de
la personne, bricolage/
jardinage et loisirs.
A signaler à quelques
centaines de mètres de cette
zone, à proximité du
22. SPAR
Soissons
Supermarché
400
quartier de Presles, la
Source : Fichier consulaire de la CCIA - DDCCRF
présence de la ZAC de l’Ecusson
qui accueille entre autres
LE PARC DES MOULINS
Conforama et l’Intermarché de
Localisé à l’entrée sud de Soissons, au cœur du quartier de Chevreux, Belleu.
l’ensemble commercial « Le parc des moulins » est ouvert depuis le
Le centre-ville de Soissons
31 mars 2010. Développé par la Foncière Frey, ce retail park de
rassemble une offre
9 900 m² a nécessité un investissement de 15 millions €. Les 12
commerciale relativement
enseignes à ce jour présentes (dont le magasin locomotive Décathlon
importante avec un secteur
de 2 000 m²) ont permis la création de 80 emplois directs.
équipement de la personne
Signalons que le Parc des moulins est le 1er centre commercial à avoir
nettement représenté
(nombreuses enseignes
obtenu la certification HQE Commerce® délivrée par Certivéa®.
nationales), couplé d’une offre
La société Frey a effectivement mis en
en termes de services et
place les éléments clés du concept
d’hygiène/beauté. L’enseigne
Greencenter® sur le parc, afin d’atteindre
MONOPRIX, présente sur le
ses propres objectifs, à savoir « proposer
centre-ville avec plus de
un lieu de promenade commerciale en
3 300 m², joue parfaitement
famille, dans un cadre privilégié,
son rôle de locomotive
respectueux de l’environnement ».
commerciale.
Soissons
Bassin économique de Soissons
Juin 2010
Page 24
L’OBSERVATOIRE DES FLUX COMMERCIAUX
Périmètre de la zone
Nombre de ménages ............... 42 119
Dépense commercialisable ....... 512,7 millions €
COUCY-LE-CHATEAU
Evasion commerciale .............. 82,2 millions €
(16% de la dépense commercialisable)
Tous produits confondus, les
ménages de la zone d’emploi de
Soissons ont consacré 512,7
millions € à l’achat de produits
ou de biens alimentaires ou non
dans les commerces. Cette
dépense commercialisable a
progressé de 10% entre 2004 et
2008. L’alimentaire représente
47,8% des dépenses effectuées.
Tandis que l’évasion alimentaire
peut être qualifiée de modérée
(12,6%), le taux d’évasion en non
alimentaire atteint 20,8%. Cette
évasion progresse légèrement par
rapport à 2004. La Marne apparaît
comme une destination privilégiée
pour ces achats avec notamment
l’attractivité de Reims, mais aussi
VAILLY
SUR-AISNE
SOISSONS
CANTON NORD
CUISE
LAMOTTE
CREPY
EN-VALOIS
VILLERS
COTTERETS
BRAINE
OULCHY
LE-CHATEAU
FERE
EN-TARDENOIS
MAREUIL
SUR-OURCQ
NEUILLY
ST-FRONT
CHATEAU-THIERRY NORD
CT VILLE OUEST
Limite
départementale
CT VILLE EST
d’affaires du
Périmètre de la
centre-ville
Zone d’emploi
est généré par
Secteur d’enquête
limitrophe
les commerces
d’équipement de
la personne tandis
que la ZAC Ecusson apparaît
spécialisée en biens d’équipement
de la maison.
L’ouverture du Parc des Moulins (cf.
page 23) à l’entrée sud de Soissons
le 31 mars 2010 sur 9 900 m² va
toutefois modifier cette répartition.
En savoir plus : ww.aisne.cci.fr/pages/
infos/commerce.php
Zone de chalandise non alimentaire
COUCY-LE-CHATEAU
LE-CHATEAU
ANIZY
LE-CHATEAU
LAON RURAL
SUD
SOISSONS
CANTON NORD
CUISE
MOTTE
VIC
SUR-AISNE
VAILLY
SUR-AISNE
LAON RURAL
SUD
VILLERS
COTTERETS
SOISSONS
CANTON NORD
CUISE
LAMOTTE
VIC
SUR-AISNE
SOISSONS VILLE
SOISSONS
CANTON SUD
BRAINE
SOISSONS
CANTON SUD
VILLERS
COTTERETS
OULCHY
LE-CHATEAU
Zone primaire
Zone secondaire
Zone tertiaire
Hors zone de chalandise
Bassin économique de Soissons
VAILLY
SUR-AISNE
SOISSONS VILLE
BRAINE
OULCHY
LE-CHATEAU
FERE
EN-TARDENOIS
FERE
EN-TARDENOIS
NEUILLY
CRAONNE
NEUFCHATEL-SUR-AISNE
SOISSONS VILLE
SOISSONS
CANTON SUD
Le chiffre d’affaires de la zone
d’emploi est estimé à 494
millions €, en hausse de 11% par
rapport à 2004. Le pôle principal
est la ville de Soissons avec 303
millions € de chiffre d’affaires.
Ce chiffre d’affaires a évolué de
11% par rapport à 2004. La
progression se répartit entre
l’agglomération de Soissons (+11%)
et le pôle de Villers-Cotterêts
(+18%). Ils constituent à eux deux
94% du chiffre d’affaires de la
zone d’emploi. La ZAC de
l’archer (CORA) constitue le pôle
majeur du territoire avec une
offre diversifiée. Le chiffre
Zone de chalandise alimentaire
ANIZY
LE-CHATEAU
LAON RURAL
SUD
VIC
SUR-AISNE
l’Oise et la région
parisienne, sans
oublier la vente à
distance pour
laquelle l’évasion
représente 14,5
millions €.
SISSONNE
LAON VILLE
Chiffre d’affaires de la zone ..... 494,0 millions €
Principales conclusions de l’enquête
menée au cours du 3ème trimestre 2008
pour connaître les comportements
d’achats des ménages axonais.
LAON RURAL NORD
CHAUNY
GUISCARD
MAREUIL
NEUILLY
ST FRONT
Zone primaire
Zone secondaire
Zone tertiaire
Hors zone de chalandise
Juin 2010
Page 25
CULTURE ET TOURISME
romanes et gothiques comme à
Vailly-sur-Aisne ou Braine,
granges anciennes, lavoirs,
fontaine, donjons comme à Vicsur-Aisne ou Septmonts, ou encore
châteaux comme à VillersCotterêts, qui a marqué l’histoire
de France avec l’ordonnance de
1539 (cf. encart).
Le Soissonnais s’étend de la vallée
de l’Aisne au Nord à la Forêt de
Retz au Sud.
Le paysage est dominé par
d’immenses plateaux agricoles,
soudainement entaillés par une
vallée, au détour d’une route, qui
abrite de splendides villages aux
maisons pittoresques. La pierre
de taille issue des carrières de
calcaire a servi à la construction
d’églises et de maisons à pignons
gradués dits « à pas de
moineaux ».
Ancienne capitale des premiers
rois mérovingiens, Soissons et son
arrière-pays ont vu défiler César,
Clovis, Charlemagne et Napoléon.
Siège d’un important évêché, la
cité est aujourd’hui classée « ville
d’art et d’histoire » et donne le
ton à tout le territoire : églises
Entre le 10 et le 15 août 1539, le
roi François 1er signe une
ordonnance de 192 articles dans
son château de Villers-Cotterêts.
Cette ordonnance, très importante,
institue en premier lieu ce qui
deviendra l'état civil en exigeant
des curés des paroisses qu'ils
procèdent à l'enregistrement par
écrit des naissances, des mariages
et des décès. L'ordonnance établit
par ailleurs que tous les actes
légaux et notariés seront
désormais rédigés en français.
Jusque-là, ils étaient libellés en
latin, la langue de toutes les
personnes instruites de l’époque.
De véritables petits chefs d’œuvre
ont été édifiés sur le territoire et
ont inspiré de grands écrivains, à
l’image d’Alexandre Dumas, né à
Villers-Cotterêts. Ses nombreuses
escapades en forêt de Retz ont
servi de cadre à ses romans.
Un projet de construction d’une
salle de spectacle est prévu sur
la commune de Mercin-et-Vaux,
afin d’offrir au territoire un
équipement culturel structurant.
Cette salle de spectacle
modulable sera d’une capacité de
4 500 places dont 2 500 assises.
Le projet a fait l’objet d’un
concours de maîtrise d’œuvre en
juin 2009. L’investissement est
évalué à 23,5 millions €. Pris en
charge à hauteur de 40% par le
Conseil Général de l’Aisne, le
projet devrait se concrétiser
d’ici décembre 2012.
En savoir plus :
Agence de Développement et de
Réservations Touristiques (ADRT)
26 avenue Charles de Gaulle
02007 LAON Cedex
Tel : 03 23 27 76 76
La place du tourisme reste
toutefois actuellement réduite
avec 253 cafés - hôtels restaurants sur la zone d’emploi,
qui occupent près de 750 salariés.
La création d’un hôtel 3 * sous
enseigne BEST WESTERN, sur le
parc Gouraud (cf. la localisation
page 27), va venir rééquilibrer
cette offre modeste.
© Patrick Clenet
UN « ZENITH » POUR
LE SOISSONNAIS
Le projet hôtelier, baptisé L’Hôtel
des Francs, ouvrira ses portes en
octobre 2010. Il disposera de 70
chambres, d’un espace
restauration de 120 couverts,
Bassin économique de Soissons
d’un
salon bar et d’un
espace bien-être (piscine, sauna,
hammam, fitness, salle de
massage et tisanerie) de 250 m².
Le futur établissement est par
ailleurs le premier hôtel
indépendant à s’être vu
décerner la certification NF HQE
par Certivéa®.
Juin 2010
Page 26
L’ACCUEIL DES ENTREPRISES
ZONES D’ACTIVITES DE PLUS DE 10 Ha
D5
SaintSaint-Quentin
Chauny
CHAUNY
Ca
na
ld
N2
e
Laon – Vervins –
La Capelle
l'O
Département de l'OISE
Zone du pont rouge - Margival
l'Aisn
e
La vache noire
Vic sur Aisne
N31
Compiègne
Zone « les taillepieds »
Crouy
Projet de la zone des entrepôts
Projet de Mercin
Projet de la zone Projet de la ZAC
et Vaux
de Sermoise
de Vénizel
SOISSONS
ZAC Pontarcher
Parc Gouraud
Ambleny
Zone de l’archer
D973
Roissy
Paris
N2
D967
à
l'A
is
ne
LAONNOIS
Rethel
D925
D14
La Plaine des
Waillons - Braine
N31
Projet de la ZAC de
Zone des Etomelles
Ciry-Salsogne
Villeneuve-Saint-Germain
Parc du Plateau
Ploisy
ise
Reims
D1
Département
de la MARNE
Plan de la Croix
Hartenne-et-Taux
D231
ZAC les verriers
Villers-Cotterêts
D79
D936
D2
250 Ha
D6
D310
D4
© CCIA - Service Aménagement du territoire - Juin 2010
L’Aisne a choisi de créer des conditions propices à
l’implantation d’entreprises en valorisant une
nouvelle génération de zones d’activités appelées
parcs d’activités stratégiques. Répartis de façon
homogène sur tout le territoire départemental, ces
parcs sont de taille importante et souscrivent à une
charte qualité leur permettant d’être labellisés
« zones d’excellence ». Un soin particulier est
apporté à la qualité paysagère de ces parcs.
Localisé à Ploisy, le parc d’activités du Plateau (cf.
encart) répond à cette vocation d’attraction
d’entreprises exogènes.
GEOVIA LOGISTICS y a inauguré en 2008
une première plateforme de 37 000 m2
respectueuse de la charte qualité
environnementale du bâtiment, soit un
investissement de 20 millions d'euros.
OREXAD, distributeur de fournitures
industrielles est son premier client sur
18 470 m2 (cf. page 22).
Bassin économique de Soissons
BRIE TARDENOIS
D973
70 Ha
10 Ha
Château Thierry
PARC D’ACTIVITES DU PLATEAU
Ce parc de 250 ha, situé en bordure de la RN2 à
la sortie sud de Soissons, constitue un projet
particulièrement structurant pour le Soissonnais. Il
vise à tirer parti de la proximité de la région
parisienne et notamment du pôle Roissy - Charles
de Gaulle.
Les 150 ha actuellement aménagés sont destinés
à accueillir des activités industrielles et
logistiques. Le Parc d’activités est par ailleurs
classé en zone AFR. Il est, à ce titre, éligible aux
subventions, dont la Prime à l'Aménagement du
Territoire.
En savoir plus :
www.agglo-soissonnais.com/
SIMEA, société pour l’immobilier d’entreprises
: 03 23 23 00 55
de l’Aisne [email protected]
CCIA : 03 23 06 02 02
[email protected]
Juin 2010
Page 27
PARC GOURAUD TECHNOPOLE DE L’AISNE :
une reconversion réussie !
Implanté sur le site d’une ancienne caserne, au cœur du centre
historique de Soissons, le site s’étend sur 13 ha et propose
40 000 m² de bureaux et d’activités. Véritable quartier
d’affaires situé dans un parc paysagé à haute valeur ajoutée
et architecturale, le pôle tertiaire va prochainement être
doté d’un parking silo de 600 places.
Il est ouvert à toute entreprise qui travaille dans le
domaine du tertiaire, des hautes technologies, de la
R&D. Le site dispose par ailleurs d’un espace hôtelpépinière d’entreprises « LES AMBASSADEURS » qui met
à disposition de tout créateur des salles de réunion et de
conférence, des équipements audio-visuels, différents
services administratifs et une
offre de ressource en logiciels
libres.
En savoir plus : www.parc-gouraud.fr/
Contact « les ambassadeurs » :
© CA du SOISSONNAIS
Eric BLOQUET, directeur (Tel : 03 23 73 75 61)
[email protected]
Pépinières et hôtels d’entreprises
Afin de faciliter et de soutenir la
Saint-Germain, au cœur de la
création d’entreprise sur son
zone industrielle, la structure
territoire, la Communauté
propose la location de cellules
d’Agglomération du Soissonnais
et de bureaux.
a mis en place des structures
1 bâtiment de 1 275 m²
telles que les hôtels et
(5 cellules de 255 m²)
pépinières d’entreprises.
Véritable outil de développement
1 bâtiment de 2 310 m²
économique, ces structures
(5 cellules de 238 à 666
offrent aux porteurs de projet et
m² + 2 bureaux de 12 et
aux créateurs d’entreprises un
53 m²).
réel soutien jusqu’au
La pépinière / hôtel
développement de leur entreprise
d’entreprises les
et leur insertion dans le tissu
iaires
économique local. Un soutien
Locaux tert ,76 ambassadeurs
63
est implantée
à partir de
logistique est apporté aux
harges sur l’espace
c
+
n
a
²/
m
entrants à travers notamment la €
an
de 20 € m²/
Gouraud et
mise à disposition de locaux
comprend
un
bâtiment de
adaptés et de services
1
193
m²
cessible.
administratifs en temps partagé.
La pépinière / hôtel
d’entreprises
ires à
ia
rt
te
x
u
a
- Loc
n des
9,24 € m²/a
5
e
d
Etomelles.
ir
rt
a
p
à
ls
Située sur la
ie
tr
s
du
- Locaux in 5 € m²/an commune de
,9
8
2
partir de
Villeneuve-
Bassin économique de Soissons
le territoire héberge
également les jeunes
entreprises.
La Communauté de Communes
de Villers-Cotterêts / Forêt de
Retz vient pour sa part de
livrer en début
ressif
Loyer prog is :
d’année 2010, un
mo
tous les 6
hôtel
ir
part
cellules à
d’entreprises
n
a
²/
m
€
de 233,33
« Hôtel impasse
n
o
n
s
e
(charg
du Chênois »
)
s
se
ri
p
m
co
qui propose 4
La maison source (60 m²), qui
ateliers de 250 m² avec
agit comme incubateur pour
bureaux.
En savoir plus :
« Pépinières et hôtels d’entreprises
de l’Aisne - Structure d’accueil des
jeunes entreprises » CCIA Juin 2010.
Juin 2010
Page 28
LES AIDES AUX ENTREPRISES
Zones d’aides
à finalité régionale
2007/2013.
(zones à finalité
régionale
permanente à taux
normal non limitées
aux PME)
En savoir plus :
www.datar.gouv.fr
Zones de
Revitalisation
Rurale (concerne
l’ensemble des
communes du
canton d’Oulchy-leChâteau)
Aides aux quartiers urbains
(concerne les quartiers de Presles et
de Chevreux sur la commune de
Soissons)
Source : http://sig.ville.gouv.fr/Atlas
Zone Franche Urbaine (ZFU)
Zone Urbaine Sensible (ZUS)
Zone de Redynamisation
La Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Aisne accompagne les entreprises dans leurs
projets en matière d’investissement, de gestion financière, de développement durable, de
ressources humaines, de diagnostic environnemental, d’export, d’innovation, de création et
de transmission d’entreprises, ….
Des conseillers sont à leur écoute pour les aider à conduire au mieux leurs projets et leur
proposent leurs services de façon confidentielle et gratuite.
CHAMBRE DE COMMERCE ET
D’INDUSTRIE DE L’AISNE
Espace Jean Bouin - BP 630
02322 ST-QUENTIN Cedex
03 23 06 02 02
03 23 06 02 06
[email protected]
www.aisne.cci.fr
Bassin économique de Soissons
CENTRE CONSULAIRE DE SOISSONS
2, rue Quinette
02200 SOISSONS
03 23 76 75 00
03 23 76 75 04
Les conseillers « entreprises »
Jean-Charles FLAMENT (03 23 76 75 03)
Christine LAMBRECHT (03 23 76 75 05)
Stéphane LIABEUF (03 23 76 75 01)
Juin 2010

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