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“Votre Mac va vous aider”
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Accompagnement d’un
projet multimédia
NUMÉRO 13
SEMAINE DU
23 AU 27
JANVIER
2006
“Identifier très clairement ce qui est possible et ce qui ne l’est pas”
Depuis le début de l’année
scolaire en cours, j’ai la chance
de participer à un projet des
classes (elles sont 5) de sixième
année de notre établissement. Il
s’agit d’apprendre à connaître
les métiers ce qui se fait au travers de l’interview d’un professionnel et du partage de ces
entretiens soit sur un DVD soit
sur le site internet de l’école
(dans une zone protégée à l’accès limité par un mot de passe).
Déterminons d’abord quels
sont les outils et tours de main
que les élèves vont mettre en
œuvre:
1. Traitement de texte pour
l’élaboration d’une liste de
questions à poser au professionnel, d’une lettre de demande de rencontre et d’autorisation de tournage et d’une
deuxième lettre, cette fois de
remerciement, à la suite de l’interview.
2. Manipulation de base
d’un camescope DV: mettre/retirer une cassette, filmer/mettre
en pause/stopper, utilisation du
zoom, relier la caméra à l’ordinateur, mode enregistrement/
mode lecture.
3. Règles de base du tournage: plans, tenue de caméra,
lumière, son, PAS DE ZOOM et
autres commandements à respecter pour obtenir des images
et du son utilisables.
4. Création d’un projet dans
iMovie, importation de ce qui a
Comment c’est fait?
Mis en page avec le logiciel Pages d’Apple sur Power Macintosh G5. Création du fichier .pdf
à l’aide de l’article “Imprimer” du menu “Fichier” de Mac OS X.
Fait sur Mac
Photos: Nikon CoolPix 5200, Konica-Minolta Z3 et A200
[email protected]
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été filmé, suppression des passages inutiles, montage, création
de titres, de sous-titres et de génériques, transitions et effets (le
moins possible, merci).
5. Les élèves et les enseignants choisissent ensuite une
interface (ce qui visible pour le
DVD, on y place les reportages
sur les métiers et on lance la
création d’une image-disque
qu’on va ensuite graver de manière à distribuer un DVD à
chaque personne ayant accepté
de présenter son activité professionnelle et à chaque élève.
6. Je me charge de l’exportation pour l’Internet et de la
mise en place de ces fichiers sur
notre site web (dans un répertoire sécurisé). Prévoir une
bonne bande passante ascendante ou laisser tourner pendant
la nuit.
Voyons maintenant ce avec
quoi nous avons travaillé et quel
a été le flux de production.
Tout d’abord, il convient d’utiliser iMovie en local c’est à
dire de ne pas stocker les fichiers sur un serveur auquel on
accède en s’y connectant manuellement ou automatiquement
dans un environnement clientserveur (avec les dossiers de
départ des utilisateurs sur le
serveur). L’enregistrement sur le
serveur du travail de 6 ou 7
groupes nécessiterait de l’Ethernet gigabit (bien entendu sur le
Mac ET le serveur) ou, mieux
encore, une connexion par fibre
optique.
L’idéal est d’avoir partitionné (partagé à l’aide d’un logiciel) le disque dur du Macintosh
en deux et d’avoir sur la première partition le contenu de
l’image-disque habituellement
utilisé dans l’école (ici, un environnement client-serveur) et
d’avoir une deuxième partition
à ouverture de session automatique avec Mac OS X et iLife.
Ceci fait, la préparation de la
salle d’informatique est très
simple et rapide: on redémarre
en appuyant sur la touche option et on choisit la partition non
client-serveur. A la fin du travail,
les élèves redémarrent leur Mac
qui, grâce à un réglage approprié dans “Démarrage” (Préférences Système) est ensuite prêt,
dans l’environnement de travail
client-serveur habituel.
L’autre possibilité est d’importer le contenu de la cassette
(simplement en créant le projet
iMovie) dans le dossier partagé
(“Shared” en anglais) qui se
trouve dans le dossier “Utilisateurs”. Bien entendu, il faut que
l’élève utilise alors toujours le
même ordinateur pour retrouver
son travail d’une leçon à l’autre.
Afin d’éviter la possibilité de
perte de données (pas d’environnement client-serveur pour
cette activité donc possibilité
pour les élèves d’autres classes
faisant le même travail d’avoir
accès aux fichiers et de les supprimer), j’ai sauvegardé à la
suite de chaque leçon les fichiers sur un serveur. iMovie HD
(dans iLife’05) facilite bien les
choses tout le projet étant contenu dans un seul fichier (en fait
un “package”). La sauvegarde
consistait donc à double-cliquer
un alias, à entrer un mot de
passe et à glisser-déposer le
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fichier dans un dossier ad hoc
sur le serveur.
L’utilisation d’un switch gigabit et d’un Xserve G5 ont
permis des transferts rapides
même si les eMac n’ont qu’un
port Ethernet 100 (soit 12,5 MO
à la seconde). Disposant d’assez d’espace-disque sur le serveur, j’ai décidé de garder toutes les versions intermédiaires (il
y en a eu 3). Pour information,
les données -!les élèves ont travaillé par groupe de deux!pesaient au total (avec les versions intermédiaires) 190 GO
sur le serveur. Nous n’avions
que des demi-classes, les autres
élèves poursuivant une autre
activité.
En ce qui concerne le tournage, il m’apparaît que c’est le
son qui pose le plus de problème. La prochaine fois, ça
sera micro-cravate pour chaque
interviewé. Dans le même ordre
d’idée, l’utilisation d’un tripode
rend de bons services en évitant
des images trop bougées et en
rendant un peu plus statique
celui ou celle qui tient la caméra. Loin de moins l’idée de vouloir interdire le travelling et
d’autres mouvements de caméra
ou de rendre impossible des cadrages innovants mais je pense
que, pour ce genre de reportage, il faut privilégier la simplicité sans pour autant se limiter à
un seul plan fixe.
Au moment où j’écris ces
ligne, il est possible d’acheter
une caméro vidéo à la norme
HDV pour moins de 2’500
francs. Je dis qu’il n’est pas
nécessaire, dans le cadre de la
scolarité obligatoire, d’investir
dans ce matériel, la DV étant
bien moins cher (camescope
Canon à … 399 francs). Qui
plus est, si vous pouvez filmer
en haute définition, monter vos
images et graver un DVD en
haute définition, vous aurez un
flux de travail bien plus exigeant. Bref, il est urgent d’attendre.
Parmi les accessoires à ajouter au camescope, je recommande –!de plus en plus!- le
micro externe soit à fixer sur les
vêtements de l’interviewé soit
posé face à lui. Très éventuellement, un micro tenu à la main et
orienté vers la personne qui
parle peut donner de meilleurs
résultats que le micro de la caméra.
Si le lieu de tournage est
sombre –!et ce qui apparaît suffisamment éclairé à l’œil nu
donne souvent des images sousexposées en vidéo!-, le simple
fait d’allumer quelques lampes
ou de brancher un projecteur
fait une différence considérable.
Au final, beaucoup de plaisir, les élèves ont eu l’occasion
de mettre en œuvre différents
appareils et méthodes de travail
(l’ordinateur n’est pas qu’une
machine à écrire sophistiquée)
mais un outil de création et
d’expression. Le résultat n’est
peut-être pas d’une qualité professionnelle mais nous ne jouons
pas dans cette ligue, nous sommes en train d’apprendre et nos
erreurs nous servent à progresser comme elles peuvent servir à
d’autres si l’envie vous prend de
réaliser une activité similaire.
Un grand merci à mes collègues Nicole, Murielle et Gregory pour cette belle aventure
dont la deuxième volée va
commencer bientôt.
Brèves:
Vous l’avez lu: Nikon arrête
la fabrication des appareils photographiques argentiques (donc
à pellicule) sauf 2 modèles pour
se concentrer sur le numérique
qui représente 98% de ses ventes. Ce n’est pas directement lié
mais Nikon offre actuellement
150 francs de réduction sur
deux kits articulés autour du boîtier D50. Le premier de cet kit
comporte un objectif “normal”
alors que le deuxième a un téléobjectif en plus. Si vous êtes
intéressé, sachez que l’achat
doit être effectué avant le 31
janvier
2006.
Ansi
www.hawk.ch propose le
deuxième kit à 1’089.- auxquels
il faut encore soustraire 150
francs. Pas mal de matériel de
qualité et de plaisir photographique (pas simplement appuyer sur le déclencheur même
si le D50 sait aussi faire ça)
pour une somme encore abordable pour un particulier peu
fortuné!
Si vous avez des enfants en
bas âge ou que vous souhaitez
un programme sympa pour de
petits élèves, Coloriage peut
vous intéresser. Ça fonctionne
sur le principe de ces albums
avec des dessins au trait noir
qu’il s’agit de remplir de couleur. Ici, pas de risque que le
dessin continue sur la table et
on peut recommencer autant de
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fois qu’on veut. C’est gratuit et
c’est pour Mac OS X:
http://cadfael.club.fr/RB/Ap
p/coloriage/coloriage.html
Avez-vous déjà pesté contre
le fait que les fichiers multimédias au format WMV et WMA
(type de fichiers de Microsoft)
ne puissent pas être lus directement pas votre Mac grâce à
QuickTime Player?
Flip4Mac est la solution. On
installe et hop, la magie opère
les fichiers WMW et WMA
s’ouvrent sans problème et sans
avoir à installer d’autres logiciels et sont même visibles tout
simplement dans Safari. Simple ,
efficace et gratuit. Pour Mac OS
X
:
http://www.microsoft.com/wind
ows/windowsmedia/player/flip
4mac.mspx
Si la gestion des notes au
moyen de l’informatique dans
l’école vaudoise est un sujet qui
vous intéresse, je vous recommande de prendre un peu de
temps pour lire ce qui s’écrit et
s’échange sur le sujet sur cet
excellent forum:
http://www.responsable.info
/forum/viewforum.php?f=25
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