LE BUVEUR HISTOIRE DE L`ALCOOL

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LE BUVEUR HISTOIRE DE L`ALCOOL
Almanach 1904 : P. 43
LE BUVEUR
Certain capitaine de notre connaissance, marin de grande valeur et très aimé de
tous, ne peut pas souffrir de buveurs d’alcool parmi son équipage. Il nous a affirmé
qu’il possède un excellent truc pour distinguer les buveurs des sobres, lorsque les
matelots viennent lui demander à embarquer.
A chaque matelot qui arrive se proposer, il offre à choisir 2 verres : l’un, plein
de cognac, l’autre, de bière... Suivant le choix que fait l’homme, et suivant aussi sa
manière d’avaler le verre qu’il a choisi, notre ami reconnaît infailliblement, paraît-il,
si le candidat est buveur ou raisonnable.
N.
Almanach 1904 : P. 51
HISTOIRE DE L’ALCOOL - ALIMENT
Les Défenseurs de l’Eau de vie
Les défenseurs de l’eau de vie ! Qui sont-ils donc ?
Cela pourrait s’intituler
Histoire d’un savant qui n’a
pas de chance.
Évidemment, ce sont ceux qui en font le trafic, et qui font passer l’intérêt de leur
porte-monnaie avant tout ; ceux-là, ils n’ont pas honte de publier des mensonges gros
comme des maisons, pour vendre leurs drogues. Ah ! ils se moquent bien d’empoisonner leurs concitoyens ! Des défenseurs de l’eau de vie, ce n’est certes pas parmi les
savants ni les médecins sérieux qu’on en trouve, vous le pensez bien, puisqu’ils sont
d’accord pour combattre les boissons alcooliques !
Pourtant, au commencement de l’année 1903, il s’est fait grand bruit dans les
journaux autour d’un certain savant, M. Duclaux, l’inventeur de l’«Alcool-aliment».
Aussi, comme certaines feuilles en ont parlé à tort et à travers, et comme les commerçants de boissons fortes en ont profité pour lancer aussitôt les réclames les plus
éhontées en faveur de leurs produits, nous sommes sûrs d’intéresser nos lecteurs en
leur résumant ici l’aventure Duclaux.
Cela pourrait s’intituler Histoire d’un savant qui n’a pas de chance.
Depuis plusieurs années, les fabricants de spiritueux et de liqueurs se désolent en
constatant la diminution de vente de leurs produits. En effet, les consommateurs
commencent à voir clair, et beaucoup refusent de s’empoisonner ; déjà en 1901 la
consommation des alcools avait diminué de près de 300 000 hectolitres par rapport
à 1900 ; depuis, la diminution s’accentue toujours. Donc ces pauvres millionnaires
que sont les fabricants de boissons alcooliques se désolaient... se désolaient... mais en
même temps cherchaient activement (le billet de banque à la main) quelque moyen
nouveau, plus efficace, pour endormir la défiance du public, et pour mieux entortiller le consommateur récalcitrant. Or, voici qu’un beau matin, un journal scientifique publia un article surprenant : un véritable article-réclame. Avec un aplomb
superbe, l’article proclamait que «l’alcool n’est pas un poison mais un aliment», et
engageait le bon public à s’en nourrir, à s’en régaler, sans toutefois exagérer. Cet
article, qui eût fait rire si la signature avait été inconnue, fit beaucoup de bruit parce
que l’auteur s’appelait M. Duclaux, lequel M. Duclaux se trouve occuper un poste
important à la direction de l’Institut Pasteur.
A peine l’article eut-il paru que les marchands de boissons alcooliques poussèrent
un long cri de victoire : ils triomphaient ! Leur noble commerce allait donc prospérer
!…
Le triomphe ne fut pas long.
D’abord, de tous les pays civilisés, ce fut une protestation véhémente des savants
et des médecins, suffoqués par la théorie aussi fausse que dangereuse de M. Duclaux.
Ils s’empressèrent de prendre la plume et réfutèrent vivement dans tous les journaux
sérieux l’inconcevable affirmation de l’alcool-aliment. Et, à qui mieux-mieux, les docteurs Roux, Metchnikoff, Berthelot, Brouardel, Richet, Bernheim, Laborde, Legrain,
Triboulet, Sérieux, Mathieu, Héricourt, Lancereaux, Landouzy, Joffroi, Magnan,
Garnier, Weiss, Lapique, Grancher, Bienfait, Forel, Bunge, Antheaume, Chauveau,
Jacquet, Debove, etc., démontrèrent les dangers de l’alcool-boisson. D’autre part,
l’Académie de Médecine qui est composée, on le sait, des médecins les plus savants
et les plus sages, se hâta de déclarer officiellement que toutes les boissons alcooliques: cognacs, absinthes, apéritifs, etc., sont nuisibles. C’était déjà suffisant pour
éclairer le bon sens public, et pour le rassurer.
Mais ce ne fut pas tout. On découvrit bientôt avec surprise que M. Duclaux qui
prétendait appuyer ses affirmations sur certaines expériences faites en Amérique (le
pays des gros canards) par le savant Atwater, expériences qui ont coûté, parait-il, plus
de deux millions, on découvrit, disons-nous, que M. Duclaux ne s’appuyait sur rien,
bien au contraire. En effet, on s’était empressé de rechercher les écrits et les rapports
du savant Atwater ; or, voici en quels termes conclut le savant américain ; cette
conclusion, on va le voir, ne ressemble en rien à celle de M. Duclaux :
« Nous ne devons pas enseigner que l’alcool est un aliment, au sens vulgaire du mot, parce
que le public populaire serait porté à regarder l’alcool comme du pain et de la viande, et nous
les encouragerions ainsi, à tort, à user de ce qu’ils doivent éviter.
...Nous pouvons dire que l’usage modéré de l’alcool est rempli de dangers...
Nous pouvons dire que l’usage de l’alcool est nuisible à une foule de gens qui ne s’en doutent
pas et qu’il prépare l’invasion des maladies, depuis la plus légère indisposition jusqu’à la ruine
complète de la santé et du caractère ... L’enfant et l’homme font mieux de se passer de l’alcool ...
Le résultat net de l’usage de l’alcool, c’est un dommage et non pas un bien... »
Voilà ce qu’a écrit le savant américain sur lequel M. Duclaux prétend s’appuyer
pour essayer de faire croire aux gens simples que l’alcool doit être employé comme
aliment ! ! Vous pensez si M. Duclaux s’est trouvé en mauvaise posture lorsqu’on a
révélé ces conclusions et ces conseils de l’expérimentateur américain !
Mais, il y a encore mieux que cela. Aujourd’hui, M. Duclaux prétend que l’alcool
nourrit et n’est pas un poison. Mais hier (je veux dire il y a quelques années) M.
Duclaux affirmait tout le contraire.
En effet, des journalistes, curieux de débrouiller le fond de cette affaire et de s’expliquer la très étrange attitude de M. Duclaux, ont fait des recherches dans le passé
de ce savant. Or, en remontant quelques années, on a découvert que M. Duclaux
était l’ennemi déclaré de l’alcool ! A tel point qu’en 1891 voici ce qu’il écrivait dans
un rapport officiel :
« Toute réforme qui veut être hygiénique doit s’attacher, d’abord et surtout, à diminuer la
consommation de l’alcool, car il n’y pas d’alcool qui soit hygiénique, quelque bien cuisiné qu’il
soit..»
Maintenant, amis lecteurs, pensez ce que vous voudrez de la parole d’un savant
qui passe si légèrement du blanc au noir, sans raisons apparentes !... Nous, qui ne
voulons pas être méchants nous dirons simplement qu’il a commis là une grosse...
erreur. Nous ne voulons pas croire que M. Duclaux ait reçu la forte somme pour
faire le jeu des fabricants de boissons alcooliques, ainsi que quelques journaux l’ont
insinué...
En tout cas, laissons-le se débattre, lui seul 1 contre la majorité des savants, et occupons-nous maintenant de sujets plus intéressants.
Nous avions le devoir d’insister sur cette petite affaire, de peur que quelques-uns
de nos amis mal renseignés par certain écrits de journaux, ne soient influencés par le
« coup » Duclaux, et ne se laissent prendre aux pièges des empoisonneurs.
1
Si bien seul que, lui-même l’avoue naïvement dans un article paru le 24 août dans le
Siècle... Il parait évident à beaucoup de gens que M. Duclaux est atteint d une aberration cérébrale,
d’une monomanie bien nette.
Almanach 1904 : P. 56
Vive la goutte !
- « Vive la goutte ! criait l'autre jour sur le quai un amateur d'eau de vie. Vive la
goutte ! Y a rien qui dégourdit la langue comme ça ! Quand on a bu on blague... on
blague... presque aussi bien qu'un député ! »
- « Oui, mon vieux, lui répondait son camarade, la goutte fait marcher la langue,
mais malheur c'est qu'elle drive tout de travers ; quand tu as bu, tu dis cent paroles
pour prouver que 2 et 2 font 5 et pour démontrer qu'il ne fait pas nuit en plein
jour.... Je vais te dire, moi, ajoutait-il, je vais te dire ceux qui doivent plutôt crier :
Vive la goutte ! ce sont les rusés compères qui nous achètent notre poisson et qui
nous flanquent les chopines, la double, la triple, pour avoir notre poisson à meilleur
marché. Nous sommes assez bêtes pour crocher dans l'hameçon et nous faisons
comme ça des marchés idiots... »
Almanach 1904 : P. 64
Les socialistes font beaucoup de bruit
depuis quelque temps !..
Le spectateur indépendant qui assiste à leurs manifestations ne peut s'empêcher
d'être frappé du rôle capital que joue l'alcool clans ces réunions agitées. Ils semblent
ignorer, ces pauvres travailleurs trompés, ils semblent ignorer que, s'ils veulent arriver
à quelque chose, il y a un sacrifice indispensable qu'avant tout ils doivent faire : un
sacrifice sans lequel ils sont voués à s'agiter éternellement dans le désordre, dans la
désunion, et à n'engendrer autour d'eux que déceptions, ruines et chaos ! Ce sacrifice
nécessaire, c'est le sacrifice de l'alcool, de l'absinthe : de l'alcool qui fatalement met la
brouille partout, de l'absinthe qui détraque les cerveaux et détruit le raisonnement...
Almanach 1904 : P. 71
A tous les travailleurs ! ! !
Voici une lettre, envoyée à l'Almanach. Nous n’hésitons pas à l'insérer parce qu'elle
contient une vérité frappante, terrible.
Chers camarades,
Que vous soyez marins, ouvriers ou cultivateurs, lisez ces lignes, je vous en prie :
Nous ne crierons jamais assez fort : « A bas les exploiteurs du peuple ! » n'est-il pas vrai ?
Nous ne pourrons jamais assez éclairer nos camarades sur certains honteux trafics !
Eh bien, c'est pour cela qu'aujourd'hui, je viens attirer votre attention sur une catégorie
d'exploiteurs qui sont les pires de tous !.. Ces exploiteurs-là ne se contentent pas de s'enrichir de
nos peines et de notre argent, ils s'engraissent de notre sang, de notre vie : ils nous abrutissent,
ils nous tuent ! ! !
Leur commerce consiste à fabriquer des boissons qui empoisonnent ; leur vie se passe à mentir, à faire imprimer les mensonges les plus énormes pour exciter le public à boire leurs drogues,
qu'ils décorent des noms les plus séduisants et des étiquettes les plus trompeuses...
Vous devinez sans peine qui sont ces exploiteurs : ce sont ces gros capitalistes fabricants de
liqueurs, de cognacs, d'absinthes, d'apéritifs alcooliques, qui mentent avec un cynisme extraordinaire pour pouvoir s'enrichir aux dépens du public qu'ils empoisonnent !
Cependant, ils savent bien, les misérables, que leur marchandise cause la ruine, l'abrutissement, la mort de milliers de consommateurs trop crédules... Ils savent bien que chacune des
pièces d'or de leur coffre-fort représente des santés ruinées, de la vie gâtée et changée en enfer, de
la misère en masse, de l'avilissement, de la folie, des haines, des crimes ! ! ! Oui, ils savent bien
que leur commerce est une œuvre fatale qui peu à peu pourrit la race elle-même !.. Ah, ils se
moquent bien du genre humain, pourvu que leurs coffres-forts se remplissent !.. Des exploiteurs,
ces gens-là ? dites plutôt des assassins !
Et, ce qui est pis, des assassins du peuple ! Hélas, oui, du peuple, car c'est le peuple, c'est le
travailleur surtout, qui pâtit le plus de l'alcool et qui fournit le plus de victimes...
En fait, comment donc le travailleur (qu'il soit ouvrier ou qu'il soit marin), comment pourrait-il échapper à l'attraction fatale des boissons alcooliques ? Il lui est tellement difficile de
s'instruire et de se renseigner exactement ! ! ! ! Est-ce que, tous les jours, les réclames de son
journal ne lui chantent pas, sur tous les tons, les louanges effrontées de telle ou telle liqueur
«fortifiante», de telle absinthe perfectionnée qu'on lui garantit « hygiénique », ou de tel apéritif
« réconfortant » qu'on assure recommandé par les médecins ? Comment son esprit ne serait-il
pas frappé, obsédé de la vue de toutes ces affiches qui tapissent la rue ? Et, comment enfin résister, quand il est fatigué, surmené, attristé, comment résister à la tentation des innombrables
cafés et cabarets ?...
Et pourtant, chers camarades, n'oubliez pas que nous ne ferons jamais de besogne utile pour
nous relever, pour nous débrouiller et conquérir enfin le bien-être que mérite notre travail, tant
que nous nous laisserons aller à boire de l'alcool... Vous savez bien que sous l'influence de la
boisson il est impossible de raisonner juste et de calculer sérieusement ses affaires ! Vous savez
bien qu'entre hommes qui discutent le verre à la main, il est impossible d'arriver à un accord
parfait... Vous savez bien que dans un cabaret l'entraînement est inévitable : l'on boit et l'on
dépense son pauvre argent toujours plus qu'on aurait voulu en entrant ?...
Par conséquent, chers camarades, ne soyons plus assez nigauds pour remplir les poches
des trafiquants d'alcools ; ne gaspillons pas inutilement nos forces, notre intelligence et notre
pauvre argent, à leur faire des rentes.
S'il y a des bourgeois qui boivent, ce n'est pas une raison pour les imiter bêtement ; laissons-les s'empoisonner et s'abrutir : tant pis pour eux ! Mais, nous, les travailleurs, soyons des
«hommes», véritablement ; et n'imitons pas nombre de ces socialistes rêveurs bavards, querelleurs, s'agitant dans le vide pour ne créer autour d'eux que désordres et déceptions !
Notre avenir dépend de nous !
Notre bonheur dépend de notre conduite !
UN TRAVAILLEUR
Almanach 1904 : P. 95
1 - Le brigand prend la bourse ou bien la vie : la boisson, elle, prend la bourse, et
la vie aussi.
2 - L'alcool soutient l'homme à la façon de la corde qui soutient le pendu : ça
soutient en étranglant !
3 - Si on n'a plus d'appétit après avoir bu l'eau-de-vie, ce n'est pas parce que l'eau-devie nourrit, c'est parce qu'elle dégoûte de manger, en détraquant l'estomac...
4 - Holbein a renouvelé encore l'été dernier sa tentative de traverser la Manche à
la nage entre Douvres et Calais. Il est resté 22 heures à l'eau, parcourant près de 20
lieues à la nage.
Un vapeur le suivait pour lui donner des réconfortants : lait chaud, thé chaud,
bouillon concentré ; mais pas une goutte d'alcool, ni même de vin. Et dire qu'il y a
encore des gens assez arriérés pour affirmer que l'alcool est nécessaire, et que rien ne
peut le remplacer pour lutter contre les grandes fatigues !...
Almanach 1904 : P. 114
Vive le Progrès !
Pour du progrès, ça c'est du progrès !
Jugez un peu vous-même... Jusqu'ici, cette boisson délicieuse qui s'appelle, tantôt
du rhum, tantôt du cognac, tantôt du vulnéraire, tantôt de l'eau de vie, ou bien de
l'absinthe, du bitter, de l'amer, etc., suivant les essences chimiques que les fabricants
ajoutent à l'alcool pour varier et multiplier leurs chances de vente, jusqu'ici, disonsnous, ces boissons délicieuses coûtaient encore un certain prix à fabriquer, puisque
l'alcool, qui en est l'élément capital, coûte au fabricant 30 ou 40 centimes le litre.
Or, voici deux découvertes qui marquent le début d'une ère nouvelle de gros bénéfices pour ces intéressants trafiquants millionnaires : c'est la fabrication de l'alcool à
très bon marché, très bon marché. On cite principalement deux nouveaux procédés
de fabrication ; ils valent la peine d'être connus.
Vous connaissez tous ce gaz, à l'odeur infecte, qu'on appelle gaz acétylène, ce gaz
qui fournit un éclairage aussi superbe que bon marché, et dont l'usage, d'ailleurs,
se répand de plus en plus. Eh bien, ce gaz sert aussi maintenant à faire de l'alcool :
la grande usine de Saint-Alban-les-Villard, en Savoie, en fabrique en quantité, et le
vend 12 francs l'hectolitre ; c'est-à-dire moins de trois sous le litre ! ! ! Une fameuse
veine, vous le voyez pour les fabricants de liqueurs !
Mais, il y a plus chic que cela ; suivez bien.
Jusqu'ici, on employait tout bêtement à engraisser les terres certaines «matières»
(bouchez-vous bien le nez) que l'homme «produit» en grandes quantités... (vous comprenez). Or, les chimistes, à force d'étudier, et de travailler la... question, ont découvert que ces «matières» pouvaient fournir beaucoup d'alcool et même aussi un
certain gaz inflammable. L'invention était trop... séduisante pour en rester là. Aussi,
nous avons aujourd'hui le plaisir d'apprendre à tous ceux qui s'intéressent à l'alcool
qu'une Société et une usine se fondent, à Trachau près de Dresde, pour exploiter le
brevet. Jugez du bon marché de cet alcool : il paraît, d'après les calculs, qu'une ville
de deux cent mille habitants pourra ainsi «fournir» quatre cent cinquante mille litres
d'alcool tous les ans ! ! ! Une vraie fortune !
On assure également que cet alcool n'a pas plus mauvais goût que les alcools tirés
des grains, qui servent à fabriquer actuellement la plus grande partie des boissons
alcooliques. Fameuse découverte pour multiplier les billets de mille dans les coffresforts des industriels-liquoristes ! Ceux-ci comptent bien, du reste, que les consommateurs ne vont pas, pour si peu, faire les dégoûtés... Il sera si facile de leur donner
confiance au moyen de jolies étiquettes ! ! !
L'auteur de la chanson populaire «Pour chanter avant de boire la goutte» ne croyait
pas si bien prédire l'avenir... Vous vous rappelez le dernier couplet, sur l'air :
« Cric-Crac, gare à not' poigne ! »
Amis, viv' le progrès !
Chantons ce beau succès
Pour que rien s' perde
Et pour faire nos délices,
Avec la m....
L'on fabrique du trois-six ! ! !
P.-S. - On nous excusera d'avoir exposé si crûment la situation. Il faut bien avertir
les gens... Et l'on conviendra qu'il est difficile de traiter en termes élégants un sujet
de ce genre...