performances

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performances

100% HARDWARE 100% PASSION 100% PRATIQUE
PC Update
PCUpdate
> Mai/Juin 06
4
Numéro 23
POUR CHOISIR, UPGRADER ET BOOSTER SON PC !
MEGA
COMPARATIFS
Les bonnes
affaires,
le palmarès
de la
rédaction !
LCD 16/9
19 ET 20”
CARTES
AGP
BOITIERS
PCHC
VENTIRADS
TOP PERFS
Des dalles
larges pour
plus de confort
AGP et top
performances,
c’est possible !
Look,
ergonomie et
silence
notre sélection
pour bien
overclocker
SPECIAL SOCKET A
ATHLON, DURON, SEMPRON
GUIDE P.48
Overclocking - upgrade
Rajeunissez des PC qui en ont
encore dans le ventre !
JOUEZ EN TRÈS TRÈS
HAUTE RÉSOLUTION
TEST P.18
Dell 30”vs
Matrox
TripleHead2go
Téléchargez deux
fois plus vite
sur le net avec le
load balancing
Récuperez
vos CD et DVD
endommagés
Le mac Mini
fait-il un bon PC ?
BEL / LUX : 6,5 ¤
CH 9,5 FS
CAN 9 $
DOM/TOM 6,10 ¤
GR/PORT CONT : 6,40 ¤
MAR : 65 DH
Har
dwa
mag re
azin
e
DIS
PON
IBL
E
News
Le meilleur du hardware
Cas pratiques
Test
GeForce 7900 et 7600 :
petits mais costauds !
nVidia rafraîchit ses segments milieu et haut de gamme
avec les GeForce 7900 et 7600.
La bataille s'annonce serrée.
Comprendre
Dossier
Deux ans après Intel, AMD adoptera en juin prochain la
DDR2 au sein de son architecture K8.
Ce choix va-t-il profiter à l’Athlon 64 ?
Pourquoi AMD prend il cette décision ?
Montez votre réseau
Le gigabit pour tous
Le wifi sans soucis
Partage, sécurité, domptez Windows
Pratique
Athlon 64 FX-60 vs Pentium Extreme
Edition 955
Dans un monde où l’argent n’existerait pas, nous serions
tous utilisateurs d’Athlon 64 FX et de Pentium Extreme
Edition. Le temps d’un rêve, voyez ce dont sont capables
les deux processeurs les plus puissants du marché.
Zalman TNN300 :
le boîtier « zéro ventilos »
Comment refroidir passivement – sans aucun
ventilateur – une configuration moderne ?
Réponse de Zalman avec le TNN300, un boîtier ultra
haut de gamme auquel nous opposons notre solution
maison. Zalman, HM, le match !
Comment bien protéger l’accès à
son PC ?
Le milieu familial foisonne de dangers pour nos PC en
termes de confidentialité ou de permissivité. Voici nos
meilleurs conseils et astuces afin de contrôler l’accès
au PC, à internet et aux fichiers pour chaque utilisateur.
LiveCD – LiveUSB : votre système
d'exploitation de poche
Les LiveCD, souvent basés sur Linux, tirent parti de
machines très modestes et offrent des usages
spécifiques mais efficaces. Voyons les meilleurs d’entre
eux et comment en profiter.
Dossier
Upgrader et recycler la génération 2 Ghz
Voyons voir ce dont sont encore capables les Duron,
Celeron, Athlon XP et Pentium 4 jusqu'à 2,0 GHz. Socket
A ou 478, AGP ne sont pas morts.
Nos astuces pour les mettre à jour et/ou leur trouver
de nouveaux usages.
EN
KIO
SQU
E
Athlon 64 et DDR2 : duo de
choc ou alliance contre nature ?
Optimisez vos timings mémoire.
Asus A8R32-MVP
La mémoire a une importance croissante dans les
performances d’un PC et les bons timings se paient
d’ailleurs très cher ! Cela vaut-il le coup ? Quel est le rôle
exact des timings dans le fonctionnement de la mémoire ?
Alors que les cartes mères
CrossFire à base de RD480 ne sont en
vente que depuis quelques semaines, ATi a déjà
sorti un nouveau chipset, le RD580. Le nForce a enfin
de la concurrence.
Comparatif
Le P-Recording :
principe et performances
Alimentations :
15 nouveautés sur le grill
La nouvelle génération d’alimentations est arrivée et se
distingue par de hauts rendements, des tensions très
stables et un niveau sonore réduit. Nous avons
regroupé tout ce beau monde dans un comparatif.
Tests
Boîtier A+ XClio II : le grand
méchant ventilateur
Il fallait oser… A+ présente le boîtier XClio II, doté d’un
ventilateur de vingt-cinq centimètres de diamètre !
Simple gadget ? Nous l’avons testé pour vous, et les
performances sont… ébouriffantes.
VT-310DP :
Une Epia à deux processeurs
Quand VIA sort une Epia biprocesseur, rien que pour le
concept, on se précipite sur ses benchmarks.
Les premiers disques durs P Recording sont censés
offrir de meilleures capacités et performances. Voici le
premier verdict avec Seagate à l’honneur.
Terratec Cinergy 2100i DT/MCE
deux tuners TNT valent mieux qu’un !
Index
Tous les articles de PC Update et Hardware
Mag enfin indexes depuis le numéro 1 !
Les references de la rédac
PCUpdate
Édito
Courrier des lecteurs
MPM Ed. 40 rue Emile Zola,
93100 Montreuil
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PC Update, Service abonnements
BP 1121 - 31036 Toulouse Cedex 01
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sur les abos : 08 25 15 00 95
Ont participé à ce numéro :
MPM Editions (Rédacteur en
chef : Jérémy Panzetta ;
pigistes : Manuel Da Costa,
David Guillaume) ; Tridam
Conception graphique :
David Benamou
Maquettiste :
Cyril Albo
Trackmaniaques
PCUpdate
PC Update
PC Update est édité par
Tech.Age SA au capital de
78300 €, 23 rue Michel
Rodange
L-2430 Luxembourg
Administrateur délégué et
directeur de la publication :
Christian Marbaix
Rédacteur en chef :
Thomas Olivaux
4
> Mai/Juin 06
Numéro 23
POUR CHOISIR, UPGRADER ET BOOSTER SON PC !
MEGA
COMPARATIFS
LCD 16/9
19 ET 20”
Des dalles
larges pour
plus de confort
CARTES
AGP
BOITIERS
PCHC
VENTIRADS
TOP PERFS
AGP et top
performances,
c’est possible !
Look,
ergonomie et
silence
Notre sélection
pour bien
overclocker
SPECIAL SOCKET A
ATHLON, DURON, SEMPRON
GUIDE P.102
Rajeunissez des PC qui en ont
encore dans le ventre !
HAUTE RÉSOLUTION
TEST P.102
Dell 30”vs
Matrox
TripleHead2go
Publicité :
Stéphanie Chauvin
[email protected]
L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique
l’acceptation par l’auteur de leur libre
publication dans le journal. Les documents
ne sont pas retournés. La loi du 11 mars
1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et
3 de l’article 41 d’une part que « des copies
ou reproductions strictement réservées à
l’usage du copiste et non destinées à une
utilisation collective» et d’autre part que les
analyses et courtes citations dans un but
d’exemple et d’illustration, « toute
représentation ou reproduction, intégrale ou
partielle, faite sans le consentement de
l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants
cause, est illicite » (alinea premier de l’article
40). Cette représentation ou reproduction,
par quelques procédé que ce soit,
constituerait donc une contrefaçon
sanctionnée par les articles 425 et suivants
de l’ancien code pénal.
Textes, photos : copyright 2002/06
Tech.Age SA
Impimeur :
N.I.I.A.G Printed in Italy, imprimé en Italie
N° de commission paritaire :
0908 K 83994
Dépôt légal : premier trimestre 2006
Distribution : MLP
Les bonnes
affaires,
le palmarès
de la
rédaction !
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Le mac Mini
fait-il un bon PC ?
BEL / LUX : 6,5 ¤
CH 9,5 FS
CAN 9 $
DOM/TOM 6,10 ¤
GR/PORT CONT : 6,40 ¤
MAR : 65 DH
Jamais bouclage n’avait été aussi difficile que celui-ci ! Nous le
répétons tous les mois, vous finirez bien par ne plus nous croire,
mais c’est pourtant vrai. Sans oublier les vacances des uns et les
déménagements des autres, je dois avouer que ma progression au
classement mondial des joueurs de TrackMania Nations n’y est pas
pour rien. Enfin que dis-je « ma » progression… Jeremy, David et
Christian ont eux aussi leur comptes ! Mais comment lutter contre
un jeu de course aussi fun, massivement multijoueurs via Internet et
gratuit (une vraie propagande pour nVidia il est vrai, il y a des
publicités pour la marque partout sur les circuits).
Heureusement que pour certains, le travail passe encore devant les
courses malgré mon mauvais exemple. D’ailleurs, en parlant de
mauvais exemple, en voici un autre. Nous ne nous étions pas
intéressé aux manipulations marketing des constructeurs depuis
un moment, mais nous avons été surpris de voir la réaction des
fabricants de hardware lorsque nous avons lancé le dossier cartes
graphiques AGP que vous pourrez lire un peu plus loin. Nous
pensions que de nombreux utilisateurs n’avaient pas encore migré
vers le bus PCI Express, qui implique de coûteux changements, et
nous avons même appris qu’ATi et nVidia vendent encore entre 40
et 50% de cartes en AGP ! Pour un marché soit disant mort, nous
le trouvons encore bien vivant. Malheureusement, nous avons eu
bien du mal à mettre en place ce comparatif de toutes les cartes
de toutes les marques, trouvant régulièrement porte close, les
fabriquants ne jugeant plus utile de communiquer sur les produits
AGP. Est-ce que 40% de leur clientèle ne présente plus d’intérêt à
leurs yeux ? Dans un autre style, que penser de la « nouvelle » nVidia
Business Platform (NBP) ? Derrière un bel enrobage commercial
destiné à séduire les professionnels se cachent les nombreuses (et
intéressantes) technologies que nous connaissons depuis longtemps,
nVidia Unified Driver Architecture, ActiveArmor et les autres. Laissons
quand même la palme à Intel pour son ViiV en ce domaine.
Dommage que les CPU d’Intel ne soient pas aussi performants que
son service marketing. Quoique, nous sommes mauvaise langue
car la donne pourrait changer très vite…
D’ici la fin de l’été, restez bien accrochés à vos PC Update ! Entre
les sorties des cartes PhysX, des processeurs Intel Conroe et l’arrivée
de la DDR2 chez AMD, qui s’accompagne de nouveaux chipsets
nVidia, il y aura de quoi bien s’amuser. Depuis longtemps à la traîne
en ce qui concerne les processeurs pour PC fixes, Intel annonce
40% de performances en plus et 40% de consommation en moins
entre un le futur Conroe et un Pentium D 950 ! Nous avons hâte de
vérifier ce genre d’annonce, des plus alléchantes.
TO
Sommaire
48
Special socket A
Athlon, duron, sempron
Rajeunissez des PC
qui en ont encore
dans le ventre !
News
> Le meilleur du hardware
> Notre sélection jeux
> Cas pratiques
6
10
14
Tests
> LCD Dell 30"
et Matrox TripleHead2Go,
Des PC en superhaute définition !
2560 x 1600, 3840 x 1024, ce
sont les résolutions de l’écran
géant de Dell et de l’ingénieux
adaptateur Matrox TripleHead2Go
qui transforme 3 écrans 19’ en un
seul aux yeux de la carte
graphique. Banc d’essai sans
oublier les machines pour jouer
dans ces résolutions.
84
18
Téléchargez deux
fois plus vite
sur le net avec le
load balancing
Sommaire Mai/Juin
HAUTE RÉSOLUTION
> Athlon, Duron, Sempron,
de 600 MHz à 3200+
Boostez votre PC AMD socket A !
Apparu en l’an 2000, le socket A n’a
disparu des étales que l’an passé. Il
aura accueilli tour à tour tous les
Duron, quelques Sempron, une
majorité d’Athlon et tous les Athlon XP.
Le nombre de machines socket A
encore en service de nos jours étant
très important, nous avons ressorti
nos processeurs AMD compatibles
avec ce socket et les cartes mères
qui vont avec pour vous concocter un
guide d’upgrade ultra complet, 100 %
dédié à cette plate-forme.
36
48
Pratique
Dossiers
> Le Mac Mini Core Duo
fait-il un bon PC ?
Avec le basculement de toute la
gamme Mac vers les processeurs
Intel d’ici fin 2007, plus rien ou
presque ne différencie un Mac d’un
PC. Plus audacieux encore, Apple
a rendu officiellement possible le
multiboot MAC OS X et Windows
XP. L’occasion est trop belle de voir
si un mac peut faire un bon PC.
> Les cartes graphiques AGP
pour joueurs au banc d’esssai
Pour mettre à niveau les
performances ludiques d’un PC, le
changement de carte graphique
s’impose. Toutefois, les machines
socket A, 478 ou 754 réclament de
l’AGP ; voici donc un comparatif de
ces cartes, trop peu médiatisées.
26
> Réparation et récupération
de données sur CD/DVD
Doté d’une excellente fiabilité
théorique, le CD/DVD-Rom n’en est
pas moins un support de stockage
fragile. Heureusement, il existe
plusieurs moyens permettant de
réparer un CD/DVD-Rom ou d’en
récupérer le contenu.
> RAID 0 : quel contrôleur pour
e performances ?
un maximum de
Au prix actuel des disques durs,
il devient facile de se monter une
configuration RAID 0 pour booster
un peu sa machine. Mais quel
contrôleur vaut-il mieux exploiter
afin d’obtenir des performances
optimales, cartes mères, cartes
PCI ou cartes PCI-Express ?
18
> Load Balancing :
doublez votre vitesse
de téléchargement sur Internet
Avec la concurrence acharnée
des FAI, il devient abordable de
s’offrir une deuxième ligne Internet
pour augmenter ses débits de
téléchargement grâce à la
technologie Load Balancing. Voici
comment le mettre en place.
72
80
84
Comprendre
Dell 30”vs Matrox TripleHead2go
Offres d’abonnements p43-44-59-89
> Que cachent vraiment l’Intel ViiV
et l’AMD Live! ?
Fort du succès du Centrino, Intel
aimerait reproduire ce joli coup
marketing sur les PC desktop avec
le ViiV auquel répond dans la
précipitation AMD avec AMD Live!.
Anciens numéros p60
90
Derrière ces noms un peu fumeux,
il est temps d’éclaircir les choses
en découvrant ce que cachent
finalement ces nouvelles normes.
> Le dico de la 3d
S’il est bien un domaine complexe
et doté d’un vocabulaire particulier,
c’est la 3D. Voici une cure de
rappel pour tous les thermes
barbares qui ornent nos articles.
96
4
MEGA
COMPARATIFS
Les bonnes
affaires,
le palmarès
de la
rédaction !
Comparatifs
> LCD 19 et 20 pouces Wide Screen 102
Après avoir envahi le marché des
téléviseurs, le format Wide Screen
arrive maintenant sur nos écrans
LCD PC. Quels avantages y a-t-il à
opter pour ce format ? Quel modèle
choisir ? Et que donnent les jeux
avec ces résolutions 16/10e ?
> Quel ventirad pour overclocker
Quel est le meilleur radiateur pour
l’overclocking ? Pour répondre à
cette question, pas de petits
joueurs ! Caloducs, ventilateurs
120 mm et radiateurs de plus de
15 cm de haut sont tous au
rendez-vous.
> Maxtor Diamond Max Plus 11
et Western Digital WD5000KS
C’est au tour de Maxtor et Western
Digital de présenter leur monstre de
500 Go. Hitachi va-t-il rester la
référence dans cette catégorie ?
eau radiateur
> VF900 : Le nouve
pour cartes graphiques de Zalman
Zalman enfonce le clou avec une
facilité de montage et des
performances encore améliorées.
BOITIERS
PCHC
VENTIRADS
TOP PERFS
Des dalles
larges pour
plus de
confort
AGP et top
performances,
c’est possible !
Look,
ergonomie
et silence
notre sélection
pour bien
overclocker
118
110
102
Tests
> Creative GigaWorks G550W
vs Logitech Z-5450 :
deux kits 5..1 « sans fil »
Creative et Logitech redonnent un
peu de peps à ce marché stagnant
en introduisant les deux premiers
ensembles 5.1 équipés de hautparleurs arrière sans fil, le G550W et
le Z-5450.
CARTES
AGP
110
> Boitiers de salon
Toutes les nouveautés au banc d’essai 118
Pourquoi ne pas vous laisser
tenter par un boîtier PC home
ciné ? Les dernières nouveautés
de Cooler Master, Silverstone,
Thermaltake et Zalman vous en
convaincront peut être.
> Duel de graveurs DVD 16x SATA :
Plextor PX-755SA
vs Samsung SH-W163A
LCD 16/9
19 ET 20”
124
36
> ATi X1900 All-in-Wonder
Voici la carte graphique multimédia
la plus puissante du monde ! 3D,
TV analogique + TNT, acquisition,
rien ne lui fait peur, il s’agit de la
nouvelle X1900 All-in-Wonder.
134
> Boîtiers : Gigabyte Poséidon et Triton 136
Après le 3D Aurora, Gigabyte propose
deux boîtiers à façade aluminium,
d’une conception bien équilibrée.
d by Pininfarina 138
> Boîtier : Spire designed
Spire débarque en France avec un
boîtier original et vraiment innovant.
126
130
132
72
Le mac Mini
fait-il un
bon PC ?
Récuperez
vos CD et DVD
endommagés
26
NEWS
L’actualité processeurs n’a pas été florissante ce mois-ci. En dehors de la
sortie du Pentium Extreme Edition 965 (dual core, 3.73 GHz, FSB1066), il ne
s’est rien vraiment passé si ce n’est quelques précisions complémentaires
concernant les futurs processeurs de nos deux constructeurs fétiches.
Du côté d’AMD, c’est bien entendu la plateforme AM2 qui se fait désirer.
Toujours prévue pour le début de l’été, les premiers résultats de
performances que l’on peut lire sur Internet ne sont pas très élogieux, la
DDR2 provoquant un net recul des performances. Toutefois, le site
AnandTech a pu mettre la main sur l’une des dernières évolutions des AMD
AM2, la révision « F », un Athlon 64 X2. Cette fois-ci, la DDR2-800 est au
programme (PC6400, 400 MHz), et les résultats sont nettement plus
encourageants. Il n’y a plus ou presque plus de baisses, mais plutôt des
gains compris pour la plupart entre 1 et 2 %.
En kiosques
ce mois-ci
Les nouveaux processeurs
se font attendre
Chez Intel, c’est bien sur le nouveau processeur Conroe qui est très attendu.
Remplaçant du Pentium 4, ainsi que du Pentium D à terme, ce CPU
s’appellera « Core », tout simplement. Le tableau ci-dessous montre les
premiers modèles qui seront proposés à la vente.
Notons également l’apparition d’un Pentium D 960, un dual core cadencé à
3.6 GHz. Ce dernier, lancé le 30 avril, coûte 530 $ par lot de 1000. Les prix
des Pentium D s’effondreront cette été lorsque les Conroe seront disponible,
les modèles E6300 à E6700 seront lancés de 209 à 530 $, toujours par lot
de 1000.
Concernant les processeurs pour ordinateur portable, nous en savons
désormais un peu plus sur les Merom, les futurs processeurs d’Intel qui
viendront remplacer les Core Duo actuels (Yonah) à la fin de l’année.
Rappelons que le Merom sera construit avec la même technologie que le
Conroe, architecture que nous allons vous détailler en long, en large et en
travers très prochainement. Le Merom sera le premier processeur Intel
mobile à proposer les instructions 64 bits (EM64T).
News
Intel, décidément très en forme, parle également des premiers processeurs
quadricore ! Exposé lors du dernier IDF de Taiwan, le prototype Clovertown
cadencé à 2.0 GHz embarquait pas moins de quatre core !
Numéro du CPU
Fréquence
Bus
Cache
E6700
E6600
E6400
E6300
E4200
2.66 GHz
2.4 GHz
2.13 GHz
1.86 GHz
1.6 GHz
1066 MHz
1066 MHz
1066 MHz
1066 MHz
800 MHz
4 Mo
4 Mo
2 Mo
2 Mo
2 Mo
Numéro du CPU
Fréquence
Bus
Cache
T7600
T7400
T7200
T5600
T5500
U7500
2.33 GHz
2.16 GHz
2 GHz
1.83 GHz
1.66 GHz
1.06 GHz
667 MHz
667 MHz
667 MHz
667 MHz
667 MHz
533 MHz
4 Mo
4 Mo
4 Mo
2 Mo
2 Mo
2 Mo
<6>
PC Update mai / juin 06
Samsung nous parle
de la DDR3
De plus en plus de précisions déboulent au sujet de la
mémoire DDR3. Alors qu’AMD adotpe seulement la
DDR2, Intel n’ayant pas non plus prévu le support de la
DDR3 avant fin 2007, Samsung a récemment présenté
ces premiers modules, en annonçant qu’il
commencerait à produire des chip DDR3 en quantité à
partir du second semestre 2006.
Techniquement parlant, la DDR3 devrait offrir une
bande passante doublée par rapport à la DDR2, à
fréquence égale. D’autre part, elle devrait consommer
moins d’énergie, puisqu’elle sera alimentée en 1.5v
seulement, contre 1.8 pour la DDR2 et 2.5 pour la
première génération. Ceci est notamment rendu
possible par l’adoption d’une gravure en 0,70 μ contre
0,90 μ pour la DDR2. Les premiers modèles sont
cadencés à 400 MHz (DDR3-800), mais nous savons
déjà qu’il existera des barrettes à 533 MHz (DDR31066) et 667 MHz (DDR3-1333).
nForce4, toujours plus
En début d’année, nVidia annonçait deux nouvelles déclinaisons de son chipset
nForce4, pour la plate-forme Intel. Destiné à démocratiser le SLI, le nForce4 SLI
XE est identique au nForce4 SLI Intel Edition… si ce n’est qu’il ne possède pas
l’accélération matérielle du Firewall. Dans le même temps, nVidia a présenté le
nForce4 Ultra, le premier chipset nVidia non SLI pour Intel… qui est en fait un
nForce4 SLI XE, sans SLI. Contrairement au nForce4 Ultra pour AMD, il n’a donc
pas la protection Active Armor. Il devient difficile de s’y retrouver tant l’offre
nForce4 devient riche, le tableau ci-contre permet de faire le point.
De notre côté, nous avons testé la carte mère Biostar TForce4 U 775, une des
premières cartes nForce4 Ultra pour Intel proposée sur le marché. Ce chipset ne
déçoit pas, les performances étant identiques au nForce4 SLI Intel Edition que
nous connaissons depuis longtemps, gestion du RAID et des disques durs SATA 2
comprise. L’intérêt de ce chipset réside dans la possibilité pour nVidia d’être
présent sur le marché des cartes mères Intel à moins de 100 ¤, notre version étant
vendue entre 90 et 100 ¤ justement. Hélas, la marque étant peu représentée en
France, il n’est pas évident de se la procurer.
GeForce 7600 GS officialisée
Nvidia a dévoilé il y a quelques semaines une déclinaison de sa GeForce
7600 GT destinée à remplacer la GeForce 6600 GT. La GeForce 7600 GS
qui débarque est en effet disponible au même prix que cette dernière
(149 ¤ en version 256 Mo). Par rapport à la version GT, aucune unité n'a
été désactivée (elle dispose donc de 5 unités de traitement
des vertex shaders et de 12 pipelines de pixel shading)
mais les fréquences sont revues à la baisse : le
GPU passe de 560 à 400 MHz et la
mémoire de 700 à 400 MHz aussi. Au final,
les performances sont légèrement
devant celles de la
GeForce 6600 GT avec
un avantage de taille :
la carte de référence
est passive. Ces cartes
devraient trouver facilement leur
place dans les HTPC.
SLI et CrossFire :
un succès ?
Beaucoup de bruit est fait
par Nvidia et ATI autour de
leur solution multi-GPU. Il
s'agit indéniablement d'un
argument de plus dans
l'arsenal de vente des
commerciaux des 2
compagnies. S'il est certain
que le SLI est plus répandu
que le CrossFire puisqu'il
est arrivé plus tôt et n'a pas
souffert d'autant de défauts de jeunesse que l'équivalent
d'ATI, peut-on pour autant parler de succès ? D'après
Nvidia oui puisque le fabricant annonce des chiffres
énormes de ventes de chipsets et de GPU SLI. Si le SLI
permet à Nvidia d'augmenter ses ventes et ses marges il
s'agit bien d'un succès aux yeux de la société.
Mais pour les utilisateurs, qu'en est-il ? Sont-ils si
nombreux à utiliser un système multi-GPU ? Difficile à
dire, à moins de jeter un coup d'oeil aux statistiques
publiées par Valve qui reprennent la configuration de plus
de 700.000 joueurs qui se sont connectés à Steam entre
début mars et mi avril. Premièrement on peut remarquer
que l'utilisation de CrossFire est ridicule puisque Nvidia
détient plus de 98% du marché des utilisateurs multi-GPU
qui utilisent Steam ! Mais en regardant de plus près les
valeurs absolues de ces résultats on remarque que ces
98% ne représentent qu'un peu plus de 5000 personnes
de par le monde. Pour ATI il s'agit de moins de
100 joueurs... Les mauvaises langues diront qu'une fois
les journalistes retirés du lot il ne doit plus rester grand
monde. Au final, les joueurs qui disposent d'un système
multi-GPU ne représentent même pas 1% des utilisateurs
de Steam. Pour que tout le monde achète une seconde
carte graphique il y a encore du boulot !
Bientôt une Radeon
X1900 GT ?
Il semblerait qu'ATI s'apprête à lancer une
nouvelle déclinaison de ses X1900 qui porterait le
nom de X1900 GT et pas de X1900 XL ou GTO
comme nous aurions pu le penser. Ces cartes
devraient se positionner en face de la GeForce
7900 GT. Au niveau des spécifications, il serait
question de 575 MHz pour le GPU et de 600 MHz
pour la mémoire, ainsi que d'une réduction des
unités de traitement des pixel shaders qui
passeraient de 48 à 36. De quoi proposer une
alternative sérieuse et disponible en volume ?
News
Tous sur la physique
C'est début mai que devrait enfin être
disponible la carte PhysX d'Ageia qui est
destinée à prendre en charge les calculs
physiques. Avec une carte dédiée à leurs
calculs, il est possible de démultiplier le
réalisme de la physique et d'enrichir le
gameplay. Mais surprise, tout juste quelques
jours avant qu'Ageia n'annonce officiellement
l'arrivée de sa carte, c'est Nvidia qui s'est
illustré haut et fort à propos du traitement de la
physique. Les GeForce, des accélérateurs
physiques aussi ? Oui et non.
Il faut séparer la physique qui influe sur le
gameplay de la physique d'effet. La première
est la plus complexe et représente par exemple
des collisions qui influencent le joueur, d'autres
personnages ou d'autres objets dans la scène.
La seconde consiste à enrichir le rendu avec
plus de débris lors des explosions (mais qui ne
peuvent pas blesser le joueur) ou une antenne
qui bouge d'une manière réaliste sur le toit
d'une voiture. La carte PhysX est capable de
prendre en charge les deux types de traitement
physique alors que ce qu'annonce Nvidia ne
concerne que la physique d'effet.
Mais en réalité, ce n'est pas complètement
une annonce de Nvidia, mais plutôt une
annonce d'Havok FX, un plugin destiné au
moteur Havok qui est utilisé par de nombreux
développeurs qui en échange d'une licence
n’ont plus à développer leur propre moteur
physique. Havok FX est un jeu de librairies qui
sera disponible fin 2006 et qui pourra être
exploité de manière à traiter de la physique
d'effet sur tous les GPUs qui supportent les
shaders 3.0 et supérieurs. La technologie n'est
donc pas liée à Nvidia même si un accord
marketing lie, lui, Nvidia et Havok pour la
promotion mutuelle de ce traitement de la
physique. Par
contre Nvidia
annonce travailler avec
Havok pour que les jeux
qui l'utiliseront permettent,
en mode SLI, de dédier une
des cartes graphiques à la
physique. Nvidia indique que
cette possibilité sera supportée à
partir des GeForce 7600. Reste à
voir si cela apportera un bénéfice (cela
pourrait très bien être le contraire dans
certains cas) et rien n'indique qu'ATI ne
proposera pas la même option. Pour le
moment il s'agit ici de vent et de marketing,
l'opportunité étant belle à l'approche de la
communication d'Ageia sur le sujet. Havok FX
n'arrivera que fin 2006 et ne sera donc dans
les jeux que mi voire fin 2007.
ATI avait d'ailleurs été le premier à parler de
traitement de la physique sur les GPUs lors du
lancement des Radeon X1000 en septembre
dernier. Le fabricant avait annoncée l'arrivée
d'une API de bas niveau qui permettrait
d'utiliser plus facilement le GPU comme unité
de calcul qui pourrait par exemple être utilisée
pour la physique. Mais il ne s'agit pas ici
d'utilisation ludique mais plutôt scientifique. 7
mois plus tard, rien n'a encore été démontré à
ce sujet. Un peu de vent ici aussi donc… Par
contre ATI avait fait la démonstration, à
l'époque d'un traitement de la physique en
mode CrossFire avec une carte dédiée en
précisant que dans ce cas les 2 cartes ne
devaient pas être identiques et qu'il était par
exemple possible d'associer une Radeon
X300 très bon marché à une Radeon X1800, la
première se chargeant de la physique et la
seconde du rendu 3D. Face au partenariat
marketing entre Havok et Nvidia, ATI s'est
802.11n c’est parti… enfin presque !
News
NetGear et D-Link ont tous deux sortis leurs premiers
produits 802.11n, censés être une véritable révolution en
matière de réseau Wi-Fi. Chez Netgear, la gamme
RangeMax Next est constituée d’une carte PCMCIA et de
points d’accès, chez D-Link, les produits RangeBooster
sont les mêmes, étoffés d’une carte PCI.
Outre des prix de vente prohibitifs pour le moment
(compter 190 ¤ pour une simple carte PCI !), notons
que ces produits ne sont compatibles qu’avec la norme
« draft 802.11n » uniquement. Cette première version
(1.0) du 802.11n, approuvée par l’organisme de
standardisation IEEE et la WiFi Alliance n’autorise « que
» des débits pouvant monter à 270 Mbps. Rappelons que
le 802.11n promet le double, mais la norme finalisée (draft signifie
brouillon en anglais) ne sera pas disponible avant 2007, et nous ne
savons pas encore si les produits cités ci-dessus seront
compatibles 600 Mbps, par mise à jour de firmware ou de driver.
Notons le bon en avant côté sécurité, puisque il est désormais possible
de crypter les informations grâce à WPA 2. Bref, des produits à réserver à
ceux qui ne peuvent se passer du sans fil sans se satisfaire des débits actuels.
<8>
La carte PhysX d'Asus est équipée de 256 Mo de mémoire
DDR cadencée à 366 MH et le processeur PhysX qu'elle
embarque est capable, selon Ageia, de traiter 20 milliards
d'instructions par seconde !
senti obligé de répondre timidement en
ressortant ces informations de septembre,
mais rien de neuf.
La physique, du vent pour le moment, excepté
chez Ageia ? Nous serions tentés de répondre
oui mais cela serait malvenu après avoir passé
un temps certain à essayer de dénicher une
application convaincante qui tire parti de la
carte PhysX. Mis à part une démo très simple
qui semble pouvoir tourner sur un CPU sans
trop de problèmes, nous n'avons pas pu
trouver d'utilité à notre carte PhysX à l'heure où
nous écrivons ces lignes. Ageia promet l'arrivée
prochaine d'une poignée de jeu, ce que nous
attendons avec impatience.
Pour notre part, bien que nous estimions
l'acharnement médiatique de Nvidia ridicule tant
qu'il n'est basé que sur du vent, nous avons
toujours quelques doutes quant à la viabilité d'un
accélérateur physique alors que tous ces calculs
peuvent à priori se répartir sur un CPU dualcore
(et multicore dans le futur) accompagné d'un
bon GPU, quitte à ce que l'évolution de la
physique soit un peu moins rapide.
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Flashée en plein excès de
Mégahertz
L’ASUS EN7900GT TOP COMBINE PERFORMANCES EXPLOSIVES ET FONCTIONS
UNIQUES... ET EST LIVRÉE AVEC LE JEU “PETER JACKSON’S KING KONG”
L
es solutions graphiques haut de gamme vont souvent de pair avec des problèmes de surchauffe. Et ce plus spécifiquement avec les “hardcore gamers”
qui sollicitent leur carte graphique en permanence. La récente introduction de
la EN7900GT TOP par ASUS apporte une solution concrète à ce problème grâce
à une conception de dissipation aussi fine qu’efficace et sur une bonne couverture
de la mémoire permettant une réduction significative de la température tout en
préservant un excellent niveau de performances.
La performance est au centre des préoccupations lors du développement d’une
EN7900GT TOP. Les fréquences de référence d’une 7900GT classique sont de
450 MHz et de 1,3 GHz pour le GPU et pour la mémoire respectivement. La version TOP de chez ASUS atteint 520 MHz pour le GPU et 1,44 GHz pour la
mémoire.Cette élévation des fréquences apporte le surcroît de performances qui
feront la différence en haute résolution et avec des textures jouissant du maximum
de détails.Le jeu avec un grand J en somme. Et pour vous y faire goûter, cette
série de cartes est livrée avec le jeu “Peter Jackson’s King Kong: the full edition
Official Game of the movie.”
Refroidir, refroidir, refroidir !
Pour offrir une stabilité maximale à haut niveau de performances, l’EN7900GT
TOP repose sur un système de dissipation thermique capable de supporter la
température d’un GPU à pleine charge. De plus, le système de refroidissement
recouvre aussi les puces de mémoire et permet une évacuation directe de la chaleur des puces mémoire. Bien refroidis, les composants critiques que sont le processeur graphique et la mémoire supporteront mieux et de façon plus stable les
dégagements thermiques générés par une charge maximale pendant de longs
moments. C’est à cette seule condition que performances et stabilité peuvent faire bon ménage. Cerise sur le gâteau, le système de refroidissement
de la EN7900GT TOP est fin, et la carte n’occupera qu’un seul slot en
épaisseur. Plus besoin d’avoir une carte de deux slots d’épaisseur pour
qu’elle soit à la fois efficace et bien ventilée.
Des performances améliorées
En plus de sa conception ingénieuse, l’EN7900GT TOP offre de bonnes
capacités d’overclocking afin de satisfaire les hardcore gamers et de délivrer les performances graphiques les plus ultimes. Supportant une sortie
TV haute définition et gérant l’anti-aliasing de la manière la plus fluide afin
de fournir des effets visuels aussi réalistes que possible, l’EN7900GT TOP
se base sur le Microsoft DirectX9.0 Shader model 3.0 et exploite parfaitement les capacités visuelles de cette technologie. Avec cette carte dans
votre PC, vous pourrez profiter à plein des jeux les plus récents et de leur profusion d’effets visuels, inaccessibles à beaucoup de cartes, tout en conservant le
privilège d’une excellente résolution. L’EN7900GT TOP est capable de faire cohabiter performances et confort.
Une expérience de jeu vraiment complète
Afin de toujours satisfaire les utilisateurs les plus exigeants, ASUS apporte son
savoir faire technologique et offre des “plus” rendant l’usage de la carte encore
plus agréable. Au nombre de ces apports on compte le Game Face Messenger,
solution logicielle permettant à huit joueurs de se voir et de communiquer pendant
le jeu pour affiner sa stratégie de groupe, par exemple. La technologie Splendid,
intégrée au pilote des cartes graphiques ASUS, permet d’optimiser la qualité de
l’image. Intéressante pour les joueurs, l’Instant Game Replay rend possible et
facile l’enregistrement de séquences de jeu en fichiers vidéo MPEG4 pour pouvoir les repasser ultérieurement et les analyser à tête reposée. Et lorsque vous
arrêtez de jouer, votre carte graphique peut encore travailler pour vous: activez
l’ASUS Video Security Online et surveillez une zone spécifique de votre bureau
pour vous assurer que personne ne viendra toucher à vos affaires... en cas de
tentative, l’intrus serait aussitôt détecté.
Puissante, confortable, bien conçue, l’EN7900GT TOP a tout pour plaire et possède tous les atouts pour vous faire passer les meilleurs moments ludiques
devant votre PC. Vous ne regarderez jamais plus un jeu vidéo comme avant,
appréhendant les “lags” ou les faibles définitions et les bas niveaux de détails pour
gagner en fluidité. Laissez-vous aller... et profitez de l’incroyable potentiel de
l’ASUS EN7900GT TOP.
News
Des LAN toujours plus grandes
Le week-end du 22 et 23 avril s’est déroulée la
septième édition de la Gamers Assembly, au
palais des congrès du Futuroscope, à Poitier. Que
dire si ce n’est que les filles étaient bien plus
nombreuses que d’habitude ? Environ un millier
de joueurs se sont affrontés en solo, ou en équipe,
sur les titres les plus en vue (Quake 4, Halo 2, Pro
Evolution Soccer… même le vénérable CounterStrike). Près de 60 000 ¤ de lots étaient mis en jeu
par différents partenaires sponsors (Asus,
Gigabyte, Intel, Enermax, Creative, Microsoft…) !
Côté hardware, des dizaines de serveurs, des
kilomètres de câbles réseau et pas moins de 12
lignes ADSL ont été nécessaires pour assurer le
bon fonctionnement de l’ensemble. Les très
nombreuses photos à voir sur gamersassembly.net vous donneront peut etre envie de
vous mettre vous aussi aux lan !
Auriez-vous un disque dur aussi rapide que mon réseau ?
News
A l’heure où le réseau Gigabit Ethernet commence à sérieusement se
répandre, le 10 Gbps Ethernet pointe le bout de son nez ! En
développement depuis des années déjà, l’organisation IEEE devrait
approuver ce standard d’ici peu. Techniquement parlant, outre le besoin
de changer de carte réseau, nous savons déjà qu’il faudra abandonner
les bons vieux câbles catégorie 5. Les cordons catégorie 6, mieux
blindés, autorisent le 10 Gbps sur une courte distance de 37 mètres, les
prises et câbles catégorie 7 seront nécessaire pour atteindre une centaine
de mètres. Vous avez bien lu, nous parlons de prises, sachant que la
catégorie 7 impose une variante des prises RJ-45 qui innove en séparant
un peu mieux les quatre paires de fils.
Bien que nous soyons émerveillé par ce progrès, nous restons lucide
quand à l’intérêt que pourront y trouver des particuliers avant longtemps,
sachant que les débits maximaux théorique dépasseront les 1.2 Go/s,
certainement plus de 500 Mo facilement en pratique… qui peut se venter
d’avoir un disque dur, même une grappe RAID, capable de tels débits ?
Nous avons monté un volume RAID 0 composé de quatre disques
derniers cris, ce qui nous a autorisé une vitesse de lecture moyenne de
plus de 160 Mo/s. Belle performance… mais c’est à peine plus que la
bande passante proposée par l’actuel Gigabit Ethernet. Il en sera tout
autrement dans les salles serveur évidemment.
<10>
Le meilleur du jeu,
tout frais sorti
ou à venir
scénario bien ficelé et une histoire passionnante. Ceux qui ne
connaissaient pas la série découvriront avec un plaisir énorme ce
jeu de rôle médiéval fantastique
rendu un peu plus accessible que
les précédents titres, mais aussi
plus intense et plus homogène.
Oblivion est une réussite totale à
laquelle on reprochera juste une
interface qui aurait pu être mieux
agencée, ainsi que quelques
incohérences de l’IA. Il vous faudra par ailleurs une configuration
machine musclée pour en profiter
un maximum.
1
4
Toca Race Driver 3
(Codemasters)
1
Blazing Angels :
Squadrons Of WWII (Ubisoft)
Blazing Angels vous met au
manche de coucous de la
Seconde Guerre mondiale pour
une action fortement arcade et
qui offre une campagne d’une
dizaine
d’heures
de
jeu.
Graphiquement, les effets relatifs
aux combats et les avions sont
un régal pour les yeux mais cela
reste certainement son plus
grand atout. La prise en main à la
fois simple et excitante donne un
véritable plaisir dès le premier
décollage mais elle finit par lasser
à la longue par manque de variations. Le titre reste cela dit un
bon défouloir et pourra bien vous
divertir en multijoueur. Il possède
également une excellente mise
en scène.
2
Spellforce 2 :
Shadow Wars (JoWooD)
Mélange habile entre STR et
RPG, Spellforce 2 convainc et
améliore son genre malgré un
petit manque de nouveautés face
au premier opus. Le gameplay
reste tout aussi riche, accrocheur
et bien rythmé, et le titre se
montre joliment réalisé. Mais il lui
manque quelque chose, un peu
plus d’originalité dans son univers médiéval fantastique qui
n’apporte pas grand-chose.
Quelques patchs pourront également corriger le léger manque de
finition. Que ce soit en solo ou en
multijoueur, Spellforce 2 offre tout
de même de quoi passer de bons
moments, que vous ayez déjà
joué à Spellforce ou non.
3
ritage des précédents opus et
offre une jouabilité variée, des
heures et des heures de jeu, un
Alors que des titres comme NFS,
GTR ou GT Legends nous proposent des courses et des bolides à
thème, Toca Race Driver a l’avantage d’offrir une énorme variété
de voitures, de circuits et de
championnats associés. Cette
troisième version ajoute entre
2
The Elder Scrolls 4 :
Oblivion (2K Games)
Un jeu tout simplement exceptionnel ! Graphiquement, il est
certes gourmand mais les environnements végétaux n’ont
jamais été aussi détaillés, les
effets de reliefs sont soignés et le
HDR apporte une luminosité réaliste qui met très bien en valeur
tous ces détails. Côté gameplay,
Oblivion exploite habilement l’hé-
<11>
autre les Monsters Trucks et un
mode Formule 1, avec des modélisations soignées, la gestion des
dégâts, et la possibilité de modifier et d’optimiser quelque peu
ses véhicules. Les sensations de
conduite sont très réalistes et la
prise en main n’est pas facile
mais elle conviendra aux pilotes
exigeants.
L’immersion sonore est parfaite,
la durée de vie excellente et le
contenu très riche. On pourra en
revanche lui reprocher une IA perfectible et des graphismes, certes
agréables, mais qui déçoivent
face aux premières captures qui
avaient été disponibles. Toca
Race Driver 3 se place au final
comme un des meilleurs jeux
dans sa catégorie.
4
RF Online (Codemasters)
Avec son background futuriste, le
MMORPG RF online aurait pu être
une excellente alternative à un
WoW ou un Everquest 2 mais le
titre déçoit. Graphiquement tout
d’abord, en raison de textures
3
pauvres et de modélisations peu
précises, bien que le design
manga donne un effet appréciable. Le gameplay ensuite, par
un manque sensible de variété, et
enfin par le fait qu’il n’y a pas de
possibilités de démarquer et de
>
1
Tom Clancy’s Ghost Recon
On les attend
de pied ferme
1
News
Advanced Warfighter (Ubisoft)
Cela fait des mois que nous bavons
devant la bande-annonce vidéo de
Ghost Recon Advanced Warfighter,
et l’attente ne sera plus très longue
puisque sa sortie, encore
repoussée, est prévue pour ce mois
de mai. Jusque-là ce sont surtout
ses aspects techniques et immersifs
qui ont été dévoilés, et force est de
constater que cela donne envie de
le découvrir plus en profondeur.
Avec un rendu graphique
impressionnant, une IA et une
attitude apparemment très réalistes
de vos équipiers, ce FPS tactique
s’imposera certainement dès sa
sortie sur PC. Les versions pour
consoles déjà sorties ont quant à
elles récolté des avis mitigés.
<12>
personnaliser réellement son avatar si ce n’est par les races et carrières proposées. La plus grande
force de ce titre réside dans l’action PvP massive qu’il propose et
qui apporte tout de même un très
grand fun.
Pirates of the Burning Sea (?)
Basé au 18 e dans les îles des
Caraïbes à une époque où les
trois
grandes
puissances
espagnole, française et anglaise
se disputent le contrôle de ce
carrefour commercial, Pirate of the
Burning Sea vous propose
d’incarner un capitaine de marine,
un marchant ou encore un pirate
qui devra se frayer un chemin
dans cet univers beaucoup plus
réaliste que fantaisiste. Pirate of
the Burning Sea semble intégrer
tout ce que nous aimons voir dans
ce type de jeu, à savoir un
système d’avancement du
personnage qui repose non pas
sur des niveaux mais sur des
classes et de nombreuses
compétences à développer par la
pratique ou l’apprentissage, un
monde où les joueurs peuvent
avoir un impact via les prises de
ports et de territoires, un choix
varié des carrières et de navires
qu’il
sera
possible
de
personnaliser intégralement, un
univers ouvert au PvP, et des
graphismes soignés.
2
Dark and Light (Farlan)
Très ambitieux, le MMORPG
médiéval fantastique Dark and Light
développé par des Français se
vante d’avoir l’univers virtuel et
dynamique le plus vaste jamais
conçu. Pas moins de 40 000 km2
de territoires sont à explorer, que
ce soit sur terre, sous terre, sur les
mers ou dans les airs. 12 races, 14
classes de personnages, 10
royaumes PvP, plus de 4 000
forteresses à conquérir par
royaume, 213 cités, et de nombreux
villages, voilà quelques chiffres qui
illustrent bien l’étendue du titre. La
progression du personnage est
quant à elle originale puisqu’elle
s’effectue à deux niveaux via de
l’expérience sociale et de
l’expérience guerrière. D & L
propose de plus un serveur unique,
ce qui a l’avantage de ne pas diviser
la communauté. La sortie du titre
est prévue pour le 27 avril.
3
vous souhaitez en savoir un peu
plus, le mieux est d’aller parcourir
2
besoin donc de répéter telle ou telle
quête/instance pour avoir l’item
surpuissant à la mode que tout le
monde finira par avoir au final. Et le
jeu n’empêche pas pour autant la
personnalisation du look de votre
personnage. Le système de combat
oblige de tout faire vous-mêmes, il
n’y a pas de ciblage et
d’automatisation des actions. C’est
à vous de choisir une cible, de
cliquer pour taper, et de déclencher
des coups spéciaux que vous
devrez d’ailleurs configurer au
préalable, un peu comme Guild War
mais avec beaucoup plus de
possibilités (6 barres sont
disponibles avec chacun 5 slots). Il
faudra
donc
choisir
les
combinaisons les plus efficaces qui
pourront déclencher des coups
critiques et des combos, ou à
l’inverse bloquer celles de vos
adversaires. PvP intensif, conquêtes
de territoires, quêtes, arènes de
combat, crafting (mais limité), tout
y est ou presque. Et au niveau des
graphismes, le titre semble alléchant
puisque basé sur le moteur d’Unreal
Engine 2.5. En bref, un jeu à suivre
de près dont la bêta ouverte ne
devrait plus tarder. La place nous
manque pour en dire plus, n’hésitez
donc pas à consulter le site officiel.
4
3
Nerverwinter Night 2 (Atari)
Basé sur le jeu de rôle papier AD
& D, Nerverwinter Night premier du
nom avait cartonné grâce à une
solide campagne solo, un excellent
mode multijoueur vous permettant
de jouer en coopératif et d’intégrer
la notion de maître de jeu, ainsi que
plusieurs utilitaires complets
donnant la possibilité aux joueurs
de créer leurs propres aventures
et leurs propres modules, tout en
pouvant mettre ce contenu à
disposition sur le Net. Neverwinter
Night 2 reprendra tous les
éléments qui ont fait le succès du
précédent opus en les améliorant
et en introduisant un nouveau
moteur graphique qui semble au
niveau des standards 2006. Peu
d’informations sont disponibles
pour le moment sur ce titre et si
les forums de la communauté.
Mais nous pouvons faire confiance
à Bioware qui nous a rarement
déçus sur ce type de jeu, et
Neverwinter Nights 2 prévu pour
septembre attirera sans aucun
doute autant, voire plus, de joueurs
que la première version.
4
The Chronicles of Spellborn ( ?)
De tous les MMORPG prévus cette
année, The Chronicles of Spellborn
est certainement celui qui innove le
plus. Pas à tous les niveaux, mais
le gameplay aura lui de quoi en
surprendre plus d’un. La principale
nouveauté vient du fait que
l’équipement de l’avatar (armes,
armures, etc.) n’a aucune influence
sur les combats, c’est l’habilité du
joueur qui est mis en avant. Pas
<13>
Cas Pratiques
Cas Pratiques
Gagnez 1 Go de mémoire Corsair !
En nous envoyant une question technique par mail, vous pouvez gagner un kit mémoire Corsair 2*1 Go
TWINX2048-3500LLPRO (DDR) ou Twin2X2048-5400C4PRO (DDR2) avec une latence record de 2-3-2-6 (DDR)
ou 4-4-4-12 (DDR2), de quoi sérieusement booster les performances de votre PC… La rédaction choisira la
question la plus pertinente et son auteur recevra les deux gigas de mémoire ! Notez que nous ne pourrons
sans doute pas répondre de manière individuelle à toutes les questions !
Par : Thomas Olivaux
J'ai été séduit par votre article dans Hardware Mag n° 20 sur votre "top config" à base
d’Opteron. J'ai déjà fait l’acquisition de ce nouveau cœur mais il me manque le reste
(A8N32-SLI, GF 7600GT etc.). Une grosse polémique entoure cet Opteron 144, est-ce un core
Venus ou Sledgehammer ? Pourquoi sur les captures d'écran de CPU-Z du n° 20, le
processeur est-il reconnu sur un socket 940 ? Pourquoi sur la plupart des sites qui vendent
cette merveille est-il indiqué qu'il s'agit d'un core Sledgehammer 0,13 μ ? Le processeur
dont j'ai fait l'acquisition porte le même OPN que celui de votre essai, bien qu'il s'agisse
d'une version Box pour ma part, est-ce donc un Venus ou un Sledgehammer ? D’autre part,
pour compléter ma configuration, pensez-vous qu’une alimentation 1er prix comme la LC
Power (HM n° 22) suffirait, sachant qu'il y aurait une pointe d'OC ? Mes barrettes de 512 Mo
de Corsair Value me suffiront-elles à obtenir de bons résultats en overclocking ?
Rarement un processeur
fait couler autant
d’encre (ou aura suscité autant de
messages sur les forums) que
l’Opteron 939, un CPU peu répandu et pourtant connu de tous les
passionnés. Vous êtes d’ailleurs
très nombreux à nous avoir écrit
depuis la parution de l’article « Un
PC bien né » dans Hardware
Magazine n° 20, généralement
pour savoir où trouver ces fameux
processeurs. Comme nous le
disions déjà dans cet article, le
nom de code de l’Opteron s939
est Venus, pour les modèles
monocores. Au moment où nous le
rédigions, la version de CPU-Z disponible alors était encore la 1.30,
alors que la 1.31 apporte le « New
CPU support : AMD Opteron socket 939 ». Sur notre capture
d’écran en 1.30, l’Opteron était
encore reconnu en Sledgehammer
s940 comme les premiers Opteron,
ceux que l’on trouve dans les serveurs, mais notre modèle est bien
identifié comme Venus s939 avec
les nouvelles éditions de CPU-Z.
D’ailleurs, bien qu’il s’agisse d’un
Venus, c’est en fait un San Diego,
ses caractéristiques sont absolu-
> aura
<14>
ment identiques. De même,
l’Opteron 939 dual core est un
Toledo, comme les Athlon 64 X2.
Enfin, il ne s’agit là que de
détails… sauf qu’il ne faut pas se
tromper à l’achat ! Une boutique
qui marque Sledgehammer 0,13 μ
vend très probablement des
Opteron en socket 940. Sachant
que l’Opteron sur socket 939
n’existe pas autrement qu’en
0,09 μ, si le vendeur précise « 939
+ 0,13 μ », c’est qu’il y a une erreur.
Les mois ayant passé, bien que
l’Opteron 939 reste un excellent processeur, notamment pour les personnes avides d’overclocking, ce
n’est plus le meilleur CPU à acheter.
En effet, de nombreux vendeurs
jouant sur la pénurie d’Opteron socket 939 ayant fait grimper les prix, il
devient difficile de trouver un
Opteron 144 (1,8 GHz) ou 146 (2,0
GHz) à moins de 190 à 220 ¤ tandis
que l’Athlon 64 3700+ est également disponible pour 200 à 210 ¤.
Rappelons que les Athlon 64 3700+
et 4000+ en 0,09 μ (socket 939 uniquement) sont de la même famille
que les Opteron monocores et que
l’Athlon 64 FX-57, c'est-à-dire qu’ils
embarquent un méga de mémoire
cache L2. L’avantage du 3700+ est
de garantir une fréquence minimale
de 2,2 GHz, un peu mieux que les
Opteron de même tarif, leur défaut
étant de ne pas permettre l’utilisation de multiplicateurs plus élevés.
En effet, les Opteron et Athlon 64
FX ne sont pas bridés de ce point
de vue, mais les Athlon 64 ne peuvent pas utiliser un coefficient supérieur à celui d’origine, en l’occurrence x11 pour le 3700+. N’oublions
pas que le 3700+ est bien plus faci-
le à trouver dans le commerce que
les Opteron 939. Au sujet du dual
core, si vous parvenez à en trouver,
les Opteron sont encore intéressants ; ils offrent un ticket d’entrée
plus abordable. En effet, l’Opteron
165 (1,8 GHz) est vendu autour de
380 ¤ tandis que l’Athlon 64 X2
4400+ (2,2 GHz), le premier modèle à proposer 2x1 Mo de cache,
coûte près de 450 ¤. En revanche,
si vous pouvez faire l’impasse sur
la mémoire cache et vous contentez de 2x 512 Ko, l’Athlon 64 X2
Le site Web d’AMD permet d’obtenir de nombreuses informations sur les processeurs
qu’ils fabriquentt, presque tout… sauf leur nom de code.
3800+ (1,8 GHz également) est
une référence en matière d’overclocking et il ne coûte « que » 280
¤.
Au sujet de l’alimentation, la réponse ne peut être faite qu’en fonction
de la carte graphique que vous utiliserez. Les processeurs AMD
consomment relativement peu,
même overclockés. Du coup, une
alimentation de faible qualité et/ou
de faible puissance suffira.
Néanmoins, si vous désirez battre
des records et, plus important, si
vous souhaitez sécuriser votre PC
en évitant que l’alimentation ne
claque au bout de quelques mois,
privilégiez tout de même les
marques haut de gamme, même si
vous n’investissez pas dans leurs
produits les plus onéreux. Enfin,
quant à la mémoire, des barrettes
de vitesse standard n’empêchent
absolument pas de battre des
records de fréquence au niveau du
processeur, les joies de la désynchronisation vous permettront par
exemple d’atteindre une fréquence
HTT de 300 MHz en gardant
200 MHz sur la RAM, mais vous
n’aurez bien sûr pas le même
niveau de performances qu’avec
des barrettes hautes vitesses et/ou
bas timings.
Depuis que je suis abonné à vos revues, j'ai
décidé d'assembler mon futur PC pour fêter
la fin de mes études supérieures. Je
cherche une configuration silencieuse,
adaptée aux nouveaux et futurs jeux, et qui
puisse s'overclocker. Voilà la solution que
j'ai choisie : Athlon 64 3700+, Asus A8N-SLI
Deluxe, GeForce 7900 GT, Maxtor DM10
250 Go, Textorm 974MB + MIP 520W et un
Zalman CNPS9500 LED. Cette configuration
vous semble-t-elle adaptée ou faut-il
attendre le socket AM2 et la DDR2. Etant
débutant, je me perds dans toutes les
références de barrettes de mémoire. Je
pense qu'il me faut 2x512 Mo en PC3200,
mais à quels timings, quelle marque ...?
« Faut-il attendre les plates-
> formes AMD AM2 ? » C’est
une question que beaucoup de
monde se pose en ce moment, et
cette problématique d’achat
revient souvent dans le monde du
hardware informatique, puisque
nous hésitons toujours à dépenser une importante somme d’argent dans un matériel dont on
sait qu’il sera remplacé prochainement. Il faut toutefois mesurer
l’importance des produits à venir,
même si l’on ne peut pas en juger
aussi bien tant qu’ils n’ont pas
été dévoilés et testés. A priori, la
différence principale entre les
processeurs AMD s939 et AM2
ne concerne « que » le type de
mémoire, qui passe de DDR à
DDR2. D’un point de vue des performances pures, ces nouvelles
machines n’apporteront donc pas
grand-chose dans l’immédiat. En
revanche, elles seront plus
pérennes puisque le processeur,
la carte mère et la mémoire vive
seront prêts pour l’avenir. Nous
sommes tout de même loin du
dilemme qui se posait en 2004,
lorsque Intel a proposé ce même
type d’évolution, tout en changeant le bus des cartes graphiques par la même occasion.
En effet, en prenant vos composants en exemple, la carte vidéo
coûte 350 ¤ à elle seule, tandis
que l’ensemble carte mère, processeur et mémoire ne coûtent
pas beaucoup plus, autour de
Le socket AM2 n’apportera pas de performances dans l’immédiat,
basées sur ce suppoort seront plus pérennes.
mais les machines
430 ¤. Si vous achetez une machine 939
aujourd’hui,
soyez
certain que vous trouverez encore des
cartes
graphiques
pour l’upgrader dans
deux ans, la DDR de
première
génération
devrait être encore en
vente (nous trouvons
encore des modules de
SDRAM) mais il sera probablement impossible de
trouver des processeurs
neufs de ce format dans si
longtemps.
En résumé, si vous êtes du
genre à upgrader régulière-
<15>
Cas Pratiques
formants, qui ont tous pour
point commun de conserver
une
notion
de
rapport
qualité/prix, ce qui n’est plus
vraiment le cas des éléments
les plus haut de gamme. Pour
la mémoire, il vaut mieux
prendre deux barrettes plutôt
qu’une pour profiter du mode
de fonctionnement dual chan-
nel, plus performant. Si jamais
vous pouvez allonger votre
budget d’une petite centaine
d’euros, nous vous recommandons d’acheter d’emblée deux
gigas de RAM (2x1 Go), ce
n’est pas encore primordial,
mais les bienfaits commencent
à se faire sentir et vous serez à
la pointe plus longtemps.
Je viens de me monter un nouveau PC et j'ai un problème de
son. Mon PC est équipé d’une Asus A8N-SLI avec une carte son
intégrée, mais je n'ai pas de son en sortie, et ce sur tous les
connecteurs (line, enceintes arrière, enceinte centrale…) alors
que j'ai bien le son en face avant de ma tour (connecteur
casque relié à ma carte mère). Mes enceintes fonctionnent
bien pourtant. J'ai vérifié dans le BIOS, la carte son est bien
activée, j'ai bien mis mon driver à jour.
Ai-je une incompatibilité entre mes périphériques ?
Dois-je ajouter une carte son en PCI ?
en façade ainsi que le retour de
son pour qu’il soit acheminé jusqu'à à la prise arrière du PC. Le
schéma ci-contre permet de
mieux comprendre le problème.
ment votre ordinateur composant par composant, il vaut
mieux patienter jusqu'à l’arrivée des machines AM2. Si, par
contre, vous changez votre PC
d’un coup, tous les deux ou
trois ans, n’hésitez pas à acheter une machine 939 dès
aujourd’hui, vous opterez pour
les technologies qui seront à la
Si vous avez du son via la
> prise casque en façade,
c’est que la carte son fonctionne. Votre branchement des
prises en façade est certainement à mettre en cause, à moins
que votre prise de sortie ligne (la
bleue) soit défectueuse mais
c’est très peu probable. Lorsque
l’on branche des prises audio
sur le connecteur de la carte
mère prévu à cet effet, il faut
enlever deux cavaliers. Si vous
avez branché votre prise
pointe dans trois ans. Comme
nous venons de le dire, votre
PC ne sera pas largué d’un
point de vue puissance en raison de l’adoption de la DDR2
chez AMD.
Quant à votre choix de configuration, il est parfaitement
équilibré. Vous avez sélectionné des composants très per-
“ Vérifiez la présence de deux jumpers sur le connecteur audio
d’une carte mère ”
casque, il y a fort à parier que
vous l’avez déjà fait. En
revanche, s’il y a deux fils L
(pour Left, gauche) et R (pour
Right, droite), il y a également Lreturn et R-return, les fils de
retour du son. Dans le cas d’un
PC sans prises en façade, le son
passe d’une broche à l’autre sur
le connecteur de la carte mère
via le cavalier (un jumper pour le
canal de gauche, un jumper
pour celui de droite). Si vous les
retirez, il faut brancher la prise
Il arrive fréquemment que des
PC modernes, à base de cartes
mères nForce3 ou 4, n’aient pas
de son alors que la carte son est
correctement reconnue, que les
pilotes nVidia sont présents et
que le spectre du vumètre de
ces mêmes pilotes s’anime dès
que l’on essaie de jouer un morceau. Généralement, le problème vient du fait qu’il ne faut pas
se contenter des pilotes audio
intégrés dans les pilotes nVidia
nForce, mais qu’il faut installer
ceux correspondant au chip
audio de votre carte mère.
Vous pouvez les obtenir en
parcourant le site Web du
constructeur, ou en allant
directement sur celui de l’équipementier qui fournit la puce
son, généralement Realtek
(www.realtek.com.tw) ou CMedia (www.cmedia.com.tw).
Depuis l’apparition de la norme HD Audio, le câblage des prises en façade à légerement évolué
(Azaliia sur ce shéma)
<16>
La taille des composants se réduisant dans les divers composants de
nos ordinateurs, je voudrais savoir pourquoi les constructeurs
utilisent des process de fabrication de plus en plus faibles. Quels sont
les résultats obtenus (performances, alimentation…) et qu'en est-il du
phénomène d'éléctromigration ?
La
réduction de la
de gravure,
possible grâce aux progrès
perpétuels de la technologie
que nous offre la recherche,
permet de nombreux avantages. Financièrement parlant,
une gravure plus fine est synonyme de coûts de production
plus faibles pour les fondeurs.
En effet, à wafer identique
(donc de même taille), il est
possible de produire plus ou
moins de dies en fonction de
la finesse de gravure. C’est
valable du moins en raison du
nombre impressionnant de
CPU que peuvent produire
des sociétés comme AMD ou
Intel, car l’investissement
nécessaire en machines à
chaque évolution de la finesse
de gravure est conséquent,
des dépenses qui se chiffrent
en plusieurs centaines de milliers d’euros par chaîne de
production. Si le prix de fabrication d’un composant baisse, le constructeur réalise de
plus gros profits et peut investir plus d’argent dans la
recherche, tout en nous permettant d’acquérir nos composants à moindre coût.
> finesse
Au-delà de l’aspect financier, il
existe également des avantages « physiques » à la
réduction de la finesse de gravure. En effet, à conception
égale, un composant gravé
finement consommera moins
d’énergie et chauffera moins.
Vu l’évolution de la complexité
des puces de nos PC, c’est un
progrès indispensable. Quand
l’on voit comment peut chauffer un Pentium Extreme
Edition 955 gravé en 0,65 μ, il
aurait été tout simplement
impossible de le proposer en
0,13 μ (P4 Northwood, Athlon
64 Clawhammer) ou 0,18 μ
(Pentium III Coppermine,
Athlon XP). La réduction de
place que permet une gravure
plus fine permet également de
mettre « plus de choses »,
c'est-à-dire plus de composants sur une carte mère, ou
plus de transistors et donc
plus de fonctionnalités au sein
même des dies. A titre de rappel, un die de Presler gravé en
0,65 μ occupe 162 mm_ et
embarque 376 millions de
transistors. Les tout premiers
Pentium 4, sortis en 2000,
étaient gravés en 0,18 μ et
n’avaient « que » 42 millions
de transistors alors que leur
die était bien plus encombrant. Vous imaginez un processeur de 376 millions de
transistors gravé en 0,18 μ
comme c’était encore le cas il
y a cinq ans ? Il occuperait le
quart d’une carte mère à lui
tout seul ! Pour mesurer les
progrès réalisés en moins d’un
demi-siècle, il faut savoir que
le tout premier processeur
d’Intel, le 4004 de 1971 ne
contenait que 4 000 transistors. En 1986, le 386 embarquait déjà 285 000 transistors,
le double du 286… mais le
quart du 486 ! Le Pentium premier du nom était constitué de
3 millions de transistors. La loi
de Moore, pondue en 1965,
s’est révélée juste jusque l’an
passé. Cette loi, qui disait que
le nombre de transistors d’un
microprocesseur doublerait
tous les deux ans environ,
s’est vérifiée durant 40 ans.
Aujourd’hui, bien que le nombre
continue de croître rapidement,
nous sommes en retard.
Enfin, concernant le phénomène d’électromigration, la
réduction de la finesse de
gravure n’a pas d’impact en
soi. Toutefois, les pistes
étant de plus en plus
étroites, la moindre particule
qui se décrocherait et viendrait se poser entre deux
pistes à plus de probabilités
de provoquer un faux
contact qu’autrefois, et
donc de rendre les processeurs obsolètes. Rappelons
que l’électromigration est
accélérée par une fréquence
et une tension électrique
élevées, l’overclocking a
donc plus de chances de
détruire
un
processeur
aujourd’hui
qu’il
y
a
quelques années. En même
temps, la qualité de fabrication étant en constante
amélioration,
la
marge
d’augmentation de fréquence des CPU modernes est
plus élevée qu’autrefois.
Intel a récemment présenté
un premier wafer, de 300 mm
de diamètre, avec des
composants gravés en
seeulement 0,045μ !
<17>
Test
La surface et la résolution d’affichage du 3007FPW
permettent d’aligner deux pages Web très confortablement.
DES PC EN SUPERHAUTE DÉFINITION !
DELL 30" ET MATROX
TRIPLEHEAD2GO
2560 X 1600 ET 3840 X 1024, CA SUFFIRA ?
Super Haute Définition
Pour un confort de travail et de jeu accru, que diriez-vous de multiplier par trois votre résolution d’affichage ?
Que ce soit pour travailler ou pour jouer, les nouveaux Dell 30" et Matrox TripleHead2Go sont deux produits qui
repoussent les limites.
es écrans LCD progressent,
c’est indéniable. Il y a quelques
mois, nous étions en admiration
devant l’écran Dell 24" capable d’afficher 1
920x1 200. Aujourd’hui, le numéro un
mondial du moniteur (!) récidive avec un
monstre de 30", doté d’une dalle dont la
matrice affiche 2 560x1 600 pixels. Les
bougons du LCD, prétextant depuis des
années que les écrans CRT haut de
gamme (22") affichaient en 2 048x1 536
depuis la fin du siècle dernier n’auront plus
L
<18>
d’excuses (N.D.L.R. : Thomas, laisse
tomber tes antiquités !).
trois moniteurs LCD de 19" affichant du 1
280 comme c’est la mode.
Dans un état d’esprit totalement différent,
nous avons également testé un produit
original, il s’agit du TripleHead2Go. Ce petit
boîtier de Matrox permet de brancher trois
écrans sur n’importe quelle carte
graphique, offrant des possibilités de
résolution allant de 1 920x480 (3x640x480)
à 3 840x1 024 (3x1 280x1 024), cette
dernière étant idéalement obtenue avec
S’AGIT-IL ENCORE
D’UN ÉCRAN ?
Tout simplement énorme ! Même après
plusieurs jours d’utilisation, c’est le mot qui
nous reste à la bouche tellement la taille du
Dell 3007FPW rend ridicule les 20 pouces
Wide Screen de notre comparatif. Avec
76,2 cm de diagonale et une résolution
native de 2 560 par 1 600, deux pages Web
ou deux pages texte s’affichent sans
problème l’une à côté de l’autre, plus
besoin de biécran, et contrairement aux
écrans 16/10 19 et 20 pouces la résolution
verticale reste suffisante. Outre ses 30
pouces, le 3007FPW propose d’autres
caractéristiques alléchantes puisqu’il
possède une dalle S-IPS en 11 ms et un
bon équipement annexe. On compte en
effet 5 ports USB 2.0, un lecteur de cartes
mémoire et trois pivots. Une seule entrée
vidéo est cela dit présente, une DVI dual
link, ce qui oblige d’exploiter l’écran avec
une carte graphique supportant cette
fonction dual link et un câble adéquat. Ses
performances sont à la hauteur de nos
attentes mais il mériterait un meilleur
contraste et on peut lui reprocher un rendu
colorimétrique perfectible, un manque
d’homogénéité dans la luminosité de la
dalle, et des fourmillements légers dans
les films. Ses angles de vision sont en
revanche excellents et il s’en sort
correctement dans les jeux même si un
effet de rémanence se distingue
facilement. Notez par ailleurs qu’il ne
possède pas d’OSD. Seulement deux
boutons sont présents pour régler la
luminosité. Le reste des options n’est
accessible que sur un PC de marque Dell,
en installation l’application Color Monitor.
dans les jeux grâce au Surround Gaming,
un procédé permettant d’étendre
l’affichage 3D sur deux moniteurs
supplémentaires et qui est toujours resté
l’unique solution pour jouer sur trois
écrans simultanément.
Le Dell 300FPW se montre donc assez
polyvalent à la finale mais il est à
déconseiller aux personnes dont les
activités réclament une grande fidélité des
couleurs. Pour toute autre activité
bureautique, cette diagonale 30 pouces
offre un confort formidable. Les joueurs
pourront quant à eux être déçus et il ne
faudra pas être trop exigeant à ce niveau.
Vendu à 2 150 euros, son prix n’est pas
excessif, mais il n’est naturellement pas à
la portée de tout le monde.
Le Triple a pour seule
fonction de faire croire
à Windows qu’il n’y a
qu’un seul écran de
présent, et de
découper le signal de
la carte graphique en
trois images.
MATROX CET « OUTSIDER »
Il y a plusieurs années Matrox sortait la
Parhelia, une carte graphique équipée de
trois sorties vidéo DVI. Son triécran était
géré en bureautique 2D mais également
<19>
Test
Matrox
TripleHead2Go
• Nom : TripleHead2Go
• Constructeur : Matrox
• Dimensions : 9,2 cm x10,7 cm
x 2,5 cm
• Entrée vidéo : 1 VGA
• Sortie vidéo : 3 VGA (écran
centre, droite et gauche)
• Résolution supportée :
3 840x1 024 (60 Hz), 3 072x768
(60 et 75 Hz), 2 400x600
(60 Hz), 1 920x480 (60 Hz)
• Câble fourni : 1 câble DVI/VGA,
1 câble VGA/VGA
• Prix : 300 dollars
• Garantie : 2 ans
• Site Web : www.matrox.com
Notre 20 pouces Wide
Nec fait ridicule à côté du
3007FPW en 30 pouces.
<20>
Elle n’est plus la seule aujourd’hui car
Matrox récidive avec cette fois non pas
une carte graphique, mais un boîtier
externe ayant la capacité de
transformer une simple sortie vidéo de
carte graphique en triple sortie écran.
Ce boîtier supporte à cet effet quatre
connectiques VGA, une en entrée qu’il
faudra relier à votre carte graphique, et
trois en sortie sur lesquelles viendront
se connecter les moniteurs. Le
TripleHead2Go a pour but de faire croire
à Windows que vous ne possédez qu’un
seul écran et fonctionne avec n’importe
quelle carte graphique supportant les
résolutions offertes par le boîtier. Celuici monte jusqu’en 3 840x1 024 (60 Hz)
et accepte également le 3 072x768 (60
et 75 Hz), le 2 400x600 (60 Hz) et le
1 920x480 (60 Hz). Idéalement, il faut
donc s’en servir avec trois moniteurs 17
ou 19 pouces ayant une résolution
native de 1 280x1 024 (3x1 280x1 024=
3 840x1 024), et l’optimal est bien sûr de
posséder trois moniteurs identiques
pour obtenir la même colorimétrie
d’affichage. Il est aussi judicieux
d’utiliser des écrans ayant des dalles
entourées de bords en plastique les
plus fins possibles pour limiter la
coupure d’affichage entre chacun
d’entre eux. Niveau carte graphique,
bien que le TripleHead2Go fonctionne
avec une grande majorité de modèles,
les résolutions maximales pouvant être
atteintes varient en fonction du type de
GPU. Comme vous pouvez le constater
dans le tableau fourni, toutes les
GeForce à partir de la génération
FX5x00 fonctionneront avec le
TripleHead2Go en 2D et en 3 840x1 024,
mais chez ATi seules les Radeon sorties
avant les X1K en sont capables. Les
Radeon X1K se limitent, elles, à du
2 400x600. Les cartes graphiques ATi
sont également limitées au niveau 3D.
Par défaut, elles désactivent leur
accélération 3D sur des résolutions
supérieures à 2 048x1 536, et elles ne
sont pas compatibles en 3D avec le
TripleHead2Go sur des résolutions de
3 840x1 024 et 2 400x600 pour les
Radeon pré X1k, et de 3 840x1 024 pour
les Radeon X1K. C’est bien dommage
car pour obtenir un affichage optimal et
Certains jeux nécessitent quelques optimisations pour le Surround Gaming.
Matrox fournit à cet effet un petit utilitaire qu’il faudra mettre à jour régulièrement.
Framerate en chute libre
Des jeux en 2 560x1 600 ou en 3 840x1 024 ça fait
rêver, certes, mais qui peut se vanter d’avoir un PC
assez puissant pour en profiter ? Pas grand monde,
hélas. Autant le dire d’emblée, oubliez des F.E.A.R.
ou des Oblivion en mode HDR avec toutes les options
à fond. Nous avons monté l’un des PC les plus
puissants qui soient… pour ne pas dépasser les
20 images par seconde très souvent ! Néanmoins, si
ces jeux sont limites, il suffit de retirer quelques
options graphiques telles que les ombres complexes
pour regagner immédiatement en fluidité et donc en
jouabilité. D’autre part, une majorité de jeux sont
moins gourmands en puissance de calcul et tournent
parfaitement sur des PC un tant soit peu performants.
Les benchs, dont vous pouvez lire ci-contre les
quelques résultats, ont été réalisés sur un PC Pentium
4 560 (3,6 GHz) avec quatre gigas de RAM et deux
GeForce 7900 GT en SLI, en d’autres termes, un PC
ultrahaut de gamme conservant un soupçon de
rapport qualité/prix (par rapport à un Pentium Extreme
Edition/Athlon 64 FX et deux 7900 GTX/X1900 XTX).
Comme vous pouvez le constater, le passage de
1 280x1 024, la résolution de référence pour
beaucoup de joueurs aujourd’hui, au mode 2
560x1 600 du Dell 30" ou 3 840x1 024 proposé par
le TripleHead2Go fait chuter la vitesse d’affichage par
deux. Ça peut paraître beaucoup, mais nous trouvons
tout de même que le PC s’en sort bien. En effet, il
faut songer que les résolutions dont nous parlons là
1280x1024
64,1
2560x1600 (Dell)
34,4
3840x1024 (Matrox)
Les moyennes de ce graphique
résultes de tests avec Oblivion
HDR full (sauf AA), TrackMania
Nations full (sauf AA) et World of
Warcraft full (sauf AA). Avec deux
7900 GT en SLI… il y a de quoi
pleurer ! Heureusement, quelques
options graphiques en moins et le
framerate remonte !
33,9
0
10
20
30
40
50
60
70
Moyenne de FPS
sont trois fois plus imposantes que celles que nous
connaissons habituellement. Pour mieux illustrer
l’importance des résolutions pour les cartes
graphiques, nous les avons converties en MP
(mégapixels). En 800x600, il n’y a que 0,5 MP. En
1 280x1 024, nous sommes déjà à 1,3 MP. En
revanche, le TripleHead2Go en 3 840x1 024
représente 3,9 MP et le Dell en 2 650x1 600 atteint
4,1 MP !
Le TripleHead2Go supporte 1 entrée VGA et trois sorties VGA, une pour l’écran central,
une pour le droit et une pour le gauche.
Bien que nous n’ayons pas suffisamment de recul sur ce
type de résolutions pour établir des règles définitives,
nous pouvons d’emblée spécifier que ces modes de jeu
réclament au minimum une carte graphique de type
Radeon X800, X850, X1800, X1900 ou GeForce 6800,
7800, 7900 pour être exploitables, des modèles ayant un
minimum de 256 Mo, 512 étant l’idéal. Pour le coup, les
modes CrossFire et SLI prennent plus de sens, l’excédent
de puissance graphique devenant réellement utile.
le plus net possible avec des écrans 17
et 19 pouces de résolution native
1 280x1 024, il est nécessaire
d’exploiter le 3 840x1 024 sur le
TripleHead2Go.
L’autre capacité très attirante de ce
boîtier est qu’il fonctionne aussi bien
avec une seule carte graphique
qu’avec une configuration SLI. Le
principe est le même, il suffit de relier la
sortie vidéo SLI au boîtier qui splittera
l’affichage sur les trois écrans. Et cette
configuration ne fait pas « perdre » de
performances à votre système car le
boîtier ne fait que découper le signal en
trois images de 1 280x1 024.
Naturellement, le fait de lancer des jeux
dans ces hautes résolutions demande
plus de puissance 3D mais le boîtier
permet réellement de profiter de votre
puissance
graphique
sans
dégradation. En ce qui concerne le
CrossFire, chez ATi il n’est tout
simplement pas supporté pour le
moment. On peut donc déjà conclure
que la meilleure façon d’exploiter le
TripleHead2Go est de s’équiper de
cartes graphiques nVidia et d’oublier
les ATi. Mais il ne s’agit pas d’une
limitation matérielle et le constructeur
pourra à l’avenir améliorer ses pilotes
afin de corriger ces incompatibilités
avec le boîtier de Matrox.
<21>
Test
DVI dual link
Dell 3007FPW
La connectique DVI est devenue le standard depuis l’arrivée massive des écrans LCD ces deux dernières années.
Il existe trois types de prises DVI. Le DVI-D (le plus courant) est un format 100 % numérique, qui évite notamment
toute conversion en analogique lorsque l’on utilise une carte vidéo avec sortie DVI et un moniteur LCD. Le DVIA, peu courant, permet de faire transiter un signal analogique, en offrant toutefois une qualité légèrement
meilleure qu’en VGA standard. Enfin, les prises DVI-I offrent le meilleur des deux, mais si nous les trouvons sur
bon nombre de cartes graphiques, rares sont les écrans à accepter un cordon en DVI-I. Pour reconnaître très
facilement une prise DVI-D, la plus courante, il convient de regarder la fiche plate. Si elle est seule, c’est une
prise DVI-D, si elle est entourée de quatre fines broches, c’est soit une prise DVI-A soit une prise DVI-I.
• Nom : 3007FPW
• Constructeur : Dell
• Taille : 30 pouces en S-IPS
• Temps de réponse : 11 ms
• Résolution native :
2 560x1 600 (60 Hz)
• Entrée vidéo : DVI dual link
• Contraste : 700 : 1
• Luminosité : 400 cd/m2
• Angles de vision : 178°/178°
• USB 2.0 : 5 ports
• Lecteur de cartes mémoire :
CF, SD, MS, SM, MMC
• Pivot : avant/arrière, haut/bas,
horizontal
• HDPC : oui
• Prix : 2 150 euros
• Site Web : www.dell.fr
Dès que nous parlons d’écrans DVI en très haute résolution, la notion de dual link est associée. En pratique, les
cartes graphiques de nos ordinateurs utilisent un transmetteur de signal TMDS offrant une bande passante de
165 MHz. Si la résolution demandée exige une bande passante plus élevée, il n’est plus possible de l’afficher…
sauf à combiner les efforts de deux TMDS, doublant ainsi la bande passante maximale. Calculons, par exemple,
la bande passante d’une résolution classique, 1 280x1 024 sur un écran LCD, à 60 Hz.
1 280x1 024x60 = 78,6 MHz. Ça passe sans problème. La limite du DVI single link est de 1 920x1 080, qui
utilise une bande passante de 124,4 MHz. Pour afficher la résolution native du Dell 30", 2 560x1 600 à 60 Hz,
il faut 245,7 MHz. Le DVI dual link permet donc de combiner deux transmetteurs TMDS pour ne produire qu’une
seule image, mais il faut bien sûr que la carte graphique soit compatible (notamment équipée de ces deux
TMDS) mais aussi que le câble DVI soit bien un modèle dual link, avec plus de broches, 18 broches + 1 en
single link, 24 broches +1 en dual link).
Chez ATi, les X1300, X1600, X1800 et X1900 sont compatibles DVI dual link. nVidia supporte également le DVI
dual link, toutes les 7600, 7800 et 7900 en sont capables. Dans les anciennes gammes, les 6800 GT et Ultra sont
également DVI dual link. Précisons enfin que les X1800, X1900 et 7900 embarquent deux sorties DVI dual link
(quatre TMDS) ce qui permet d’alimenter, par exemple, deux Dell 30" !
LE SURROUND GAMING
En dehors du fait que vous n’aurez besoin
que d’une seule carte graphique pour
afficher le bureau de Windows sur trois
écrans,
les
fonctions
2D
du
TripleHead2Go sont sensiblement
identiques à une configuration classique
à deux cartes graphiques branchées sur
trois écrans. Pour optimiser l’organisation
de vos bureaux Windows et de vos
fenêtres d’applications, vous pourrez
faire appel aussi bien aux paramètres des
pilotes Forceware/Catalyst qu’aux
quelques options offertes par le
PowerDesk de Matrox.
selon les moteurs 3D, l’extension
graphique sur les deux affichages de
droite et de gauche peut être déformée.
Plus exactement, plus un élément 3D est
affiché aux extrémités droites de l’écran
droit et gauches de l’écran gauche, plus
ses proportions sont modifiées et
aplaties. Les différentes fenêtres de
contrôle (HUD) présentes dans un jeu de
stratégie par exemple, ou les témoins de
vie, d’armure, et de munitions des FPS
peuvent aussi changer. Dans la plupart
des cas, Matrox fournit sur son site Web,
pour chaque titre qui nécessite une
optimisation et qui est supporté par le
Surround Gaming, un pas à pas de
modification de certains fichiers
présents dans le répertoire d’installation
du jeu. Il est aussi possible de passer par
l’utilitaire Surround Gaming si celui-ci
référence le jeu en question. La liste des
jeux compatibles Surround Gaming
compte plus de 150 titres, mais
beaucoup ne sont pas référencés et
Dans les jeux, comme un écran 4/3 (5/4)
face à un 16/9-16/10, les angles de
vision sont élargis sur les côtés, mais
beaucoup plus naturellement, et la
résolution
verticale
reste
très
confortable puisqu’identique à celle de
vos moniteurs 4/3 (5/4). Néanmoins,
nVidia GeForce 6x00, 7x00
nVidia GeForce Go 6x00, 7x00
nVidia GeForce FX 5x00
nVidia MX 4x0
nVidia SLI
nVidia Quadro
ATi FireGL
ATi Radeon (avant X1K)
ATi Radeon X1K
ATi CrossFire
2D Windows
3D plein
écran
3D et vidéo dans une fenêtre
d’une taille maximum de…
3840 x 1024
3840 x 1024
3840 x 1024
3840 x 1024
3840 x 1024
2400 x 600
Non supporté
2400 x 600
1920 x 480
2400 x 600
Non supporté
2800 x 1024
1920 x 480
2400 x 600
Non supporté
Résolutions maxima compatibles des GPU avec le TripleHead2Go
<22>
Flight Simulator 2004
Civilisation 4
Guild War
peuvent tout de même en tirer parti en
utilisant généralement les mêmes types
de modifications de fichiers. Pour les
FPS par exemple, le champ de vision par
défaut (Field of View, FOV) doit souvent
être agrandi. Mais malgré ces
modifications, certains titres restent
toujours déformés. Ce sera le cas de
certains FPS en général ou de jeux de
voiture, mais d’autres titres comme les
Sims 2, Lock On, World of Warcraft,
Guild War, ou les jeux de stratégie en
profiteront
pleinement.
Cette
déformation n’est cela dit pas
rédhibitoire mais pourra en déranger
certains, il faut juste un peu de temps
pour s’y faire. Notez que vous avez aussi
la possibilité, lorsque le jeu n’est pas
supporté par le Surround Gaming ou
qu’il ne propose pas les résolutions
adéquates, d’adapter les astuces
données sur les forums du site
www.widescreengamingforum.com.
VERDICT ?
Voici trois captures de World Of Warcarft, l’une en 1 280x1 024, une en 2 650x1 600 et une en 3 840x1 024.
La différence d’affichage en hauteur et en largeur est marquante.
300 dollars, soit environ 250 euros, plus
trois écrans 19 pouces polyvalents à
environ 280 euros, la facture se monte à
plus de mille euros et à 800 euros si on ne
compte que deux écrans.
L’investissement est donc conséquent
mais il faut bien l’avouer, quel bonheur !
Que ce soit en bureautique ou en 3D, c’est
un régal. On peut de plus faire confiance
à Matrox pour ce qui est du suivi du
Surround Gaming comme il l’a déjà fait sur
la Parhelia. Il y a des jeux où le Surround
Gaming n’apporte pas grand-chose, en
particulier dans les simulations auto et
moto où l’on se rend compte que les yeux
restent finalement fixés sur l’écran central
la plupart du temps, mais pour les
simulateurs de vol c’est déjà beaucoup
plus profitable, tout comme pour des jeux
de type Oblivion où l’on peut prendre le
temps d’admirer les choses grâce au
champ de vision multiplié par trois. Dans
des MMO comme World of Warcraft ou
Eve-Online que nous avons lancés,
l’avantage est également énorme et les
multiples fenêtres de l’interface et du chat
pourront être déplacées là où il vous plaît
pour améliorer votre visibilité. En bref, si
vous avez le budget et avez envie de vous
<23>
Test
Installation du TripleHead2Go
Le TripleHead2Go supporte quatre résolutions,
le 3 840x1 024 (60 Hz), le 3 072x768 (60 et 75 Hz),
le 2 400x600 (60 Hz) et le 1 920x480 (60 Hz)
L’installation et la configuration du TripleHead2Go
sont d’une grande simplicité. Après avoir défini votre
résolution Windows en 800x600 puis avoir arrêté la
machine, il suffit de brancher le boîtier et ses 4 prises
VGA aux périphériques adéquats (entrée vidéo, sortie
écran centre, sortie écran droit et sortie écran
gauche), de le brancher au secteur et de démarrer
le PC. Le premier démarrage de Windows s’effectue
alors sur l’écran connecté à la prise VGA centrale.
Après installation des pilotes TrippleHead2Go, de
l’application Surround Gaming, et du PowerDesk-SE
de Matrox, un utilitaire de gestion des fenêtres
multiécran, vous n’avez plus qu’à sélectionner la
bonne résolution, soit par l’utilitaire Matrox, soit dans
le panneau des propriétés d’affichage Windows qui
n’aura détecté qu’un seul écran pouvant monter en 3
840x1 024. Le TripleHead2Go est à ce stade
entièrement fonctionnel, aussi bien en bureautique
Afin d’optimiser l’organisation de vos bureaux, de vos
fenêtres d’applications, vous pouvez passer aussi bien par
les options des pilotes Forceware/Catalyst que par les
quelques paramètres offerts par le PowerDesk de Matrox.
qu’en 3D, mais pour que son rendu soit optimum
dans les jeux quelques modifications supplémentaires
sont nécessaires dans les fichiers INI de la plupart
d’entre eux. Nous y reviendrons plus loin. Et
naturellement, selon vos besoins, vous n’êtes pas
obligés d’activer le triécran, le boîtier peut se
contenter de gérer un seul moniteur.
Selon les jeux, l’affichage des
écrans de droite et de gauche
peut être déformé, comme ici
avec GTR FIA Racing et la
voiture rouge à droite.
payer une configuration triple écran,
n’hésitez pas à investir dans le
TripleHead2Go. Il devrait être commercialisé
au début du mois de mai. A quand un
modèle totalement DVI ?
La grande majorité des jeux proposent par défaut
les résolutions du TripleHead2Go.
<24>
DELL 30 POUCES OU
TRIPLEHEAD2GO ?
Si l’on ne prend pas en compte
l’investissement entre les deux
solutions, vaut-il mieux un 30 pouces ou
le TripleHead2Go associé à trois écrans
19 pouces ? Cela dépend de vos
principales activités. En bureautique, si
vous avez besoin d’une résolution
étendue aussi bien en hauteur qu’en
largeur, le 3007FPW conviendra bien
mieux. Autrement, il sera plus agréable
de disposer trois pages texte/Web côte
à côte sur trois écrans distincts. Pour les
jeux, les deux sont très agréables et
offrent déjà des champs de vision
horizontaux élargis par rapport au type
de jeu. Dans un FPS ou un jeu à la
troisième personne, mieux vaut avoir
l’angle de vue le plus large possible,
alors que dans un jeu de stratégie, il est
aussi important de voir en hauteur qu’en
largeur. Mais s’il fallait ne faire qu’un
choix pour le jeu, notre préférence irait
au TripleHead2Go, malheureusement,
son support n’est pas encore tout à fait
au point (certains jeux ne fonctionnent
pas, le support des cartes ATi n’est pas
encore satisfaisant). Reste ensuite le
prix, qui varie du simple ou double entre
les deux solutions, mais seul votre
portefeuille peut vous répondre.
Dossier
MAC MINI BON PC
LE MAC MINI
CORE
DUO
FAIT-IL
UN BON
Par : Manuel Da Costa
PC ?
San Francisco, le 6 juin 2005. À la surprise générale, Steve Jobs, le patron
emblématique d’Apple, annonçait le basculement de toute la gamme Mac
vers les processeurs Intel d’ici fin 2007. Avec ce changement radical
d’architecture, plus rien ou presque ne différencie un Mac d’un PC.
Plus audacieux encore, Apple a rendu officiellement possible le multiboot
MAC OS X et Windows XP. L’occasion est trop ---
ormis le système d’exploitation
MAC OS, la gamme Apple se
distingue par une esthétique et
une finition encore inégalées dans le
monde PC qui justifient en partie les
prix élevés de la gamme. C’est donc
sans surprise que nous avons découvert le nouveau Mac Mini
Intel à la finition impeccable. En fait, seuls les
composants changent par
rapport à l’ancienne gamme
et le Mac Mini Intel arbore la
même robe en aluminium anodisé aux angles arrondis que les
précédents G4. Sur la face supérieure, rien de nouveau non plus
H
L’agencement interne du Mac Mini a été en
partie rendu possible par le choix du disque dur
au format 2 pouces et demi.
<26>
avec le même couvercle blanc nacré
avec la légendaire pomme sérigraphiée.
Le design est complètement épuré et
aucun artifice ne vient le ternir. Seule
Le Mac Mini Core Duo s’appuyant sur l’EFI en lieu et
place du BIOS, Linux a dû s’adapter en proposant une
nouvelle version de son gestionnaire de boot Elilo
permettant de démarrer un OS Linux à partir d’un Mac
Intel (http://sourceforge.net/projects/elilo).
L’arme fatale d’Apple est
sans aucun doute l’esthétique
une LED est présente sous le lecteur
optique slot-in. Et rien d’autre, pas
même un bouton d’éjection (traditionnellement perché sur le clavier sur les
Mac) alors que le bouton de mise sous
tension est toujours discrètement placé
sur le panneau arrière.
La taille du Mac Mini reste, elle aussi,
identique avec ses 16,5 cm d’arrête et
une hauteur de 5 cm. L’aspect sonore
n’a pas été négligé et le Mac Mini se
montre réellement très discret à l’usage
et seule l’insertion d’un disque dans le
lecteur/graveur viendra gâcher ces instants paisibles. Mais cette miniaturisation à l’extrême présente tout de même
quelques inconvénients.
A commencer par l’alimentation qui se
présente sous la forme d’un bloc externe. L’avantage est de ne pas avoir à
évacuer la chaleur produite par l’alimentation au sein du boîtier. Si bien
que le système de refroidissement
Gravé en 65 nm, le processeur Intel
Core Duo nom de code Yonah embarque
152 millions de transistors.
assuré par les parois en aluminium du
boîtier et par un seul ventilateur évacuant le flux d’air chaud par le panneau
arrière suffit amplement.
VOYAGE AU CŒUR
DU MAC MINI
Contrairement à la plupart des PC, il n’y
a ici aucune vis ni même système de
démontage simplifié pour démonter le
Mac Mini. Volonté dissuasive de la part
d’Apple ou non, on trouve aisément de
nombreuses vidéos expliquant pas à
pas le démontage pour lequel un brin
de dextérité, un peu de minutie ainsi
qu’une spatule à enduire suffisent
(veillez à ce que la lame soit des plus
souple). Le démontage s’effectue via le
dessous du Mac Mini et il « suffit » d’insérer délicatement la spatule entre la
coque extérieure et l’embase. Il ne reste
plus qu’à effectuer des mouvements de
levier délicatement sur toute la longueur
Le panneau arrière du Mac Mini Intel propose l’essentiel : sortie DVI, 4 ports USB, 1 port réseau, 1 port Firewire 400, ainsi
qu’une entrée/sortie optique combinée en entrée/sortie analogique.
de l’arête. Lorsqu’un des côtés est libéré des ergots de rétention, aidez-vous
d’une petite cale improvisée (carte téléphonique, carte de crédit) pour éviter
que l’embase ne se réemboîte alors
que vous tentez de libérer l’autre arête
des ergots. L’enlèvement de la coque
est alors un jeu d’enfant et on peut
découvrir un ensemble très compact
composé de deux parties. A commencer par le lecteur/graveur qui est au format Slim comme pour les portables PC.
Une fois la nappe du lecteur/graveur
déconnectée, cette première partie
s’extrait simplement et abrite par le
dessous un disque dur 2,5'' Seagate
Momentus 5400.2 SATA d’une capacité
de 80 Go. Consommant peu et d’un
niveau sonore inexistant, ce disque présente en contrepartie des performances
en retrait. Il est heureusement possible
d’opter pour un modèle plus véloce
comme le Momentus 7200.1 sans qu’il
soit pour autant plus bruyant.
La seconde partie n’est autre que la
carte mère basée sur un chipset Intel
<27>
Dossier
MAC MINI BON PC
Le Mac Mini Intel
mis à nu
i945GM et embarquant deux emplacements SODIMM (là encore le format
des portables) avec 2 barrettes mémoire Micron DDR II PC-5300 (667 MHz) de
256 Mo. La mémoire peut être étendue
jusqu’à deux gigaoctets. La partie graphique est gérée par le GMA950 d’Intel
qui n’intègre pas de mémoire dédiée.
C’est donc une partie de la mémoire
vive qui lui est allouée.
Etonnant, le processeur n’est pas directement soudé à la carte mère et c’est
bien sûr un socket 479 qui héberge
notre Core Duo cadencé à 1,83 GHz.
Nous ne rentrerons pas trop dans les
détails, les excellentes performances
du Core Duo ayant déjà été détaillées
dans le mag, mais soulignons simplement que par rapport au Pentium M, le
Core Duo (nom de code Yonah) apporte
quelques nouveautés à commencer par
la présence d’un deuxième core. La
finesse de gravure passe à 65 nm pour
un total de 152 millions de transistors,
le tout dans un die de 90 mm2. Les instructions SSE ont également été améliorées au passage ainsi que le soussystème mémoire.
Le deuxième bloc
renferme la carte mère
solidaire du châssis
<28>
En effet, le cache L2 intégré au Core
Duo est partagé entre les deux cores
contrairement au Pentium D qui intègre
un cache L2 propre à chaque core à
l'instar de l’Athlon 64 X2.
La fréquence du bus est revue à la
hausse en passant de 133 MHz quad
pumped pour le Pentium M à 166 MHz.
La bande passante progresse de
4,3 Go/s à 5,3 Go/s.
Toutefois un éventuel changement de
processeur est encore coûteux.
Comptez en effet plus de 700 euros
pour le modèle Core Duo T2600 cadencé à 2,16 GHz en retail, la production
étant encore limitée.
Bref, pas besoin d'être gourou pour
comprendre que la nouvelle architecture Mac est un PC on ne peut plus standard. Enfin presque car il y a deux
petites différences, le BIOS (cf. : l'encadré EFI) et la puce TPM (Trusted
Platform Module) qui n’est autre qu’une
sorte de système de sécurité. C’est elle
qui orchestre l’installation de MAC OS
X sur un Mac Intel et en son absence,
c'est-à-dire sur un PC classique, l’installation de la version Tiger est nativement impossible (sauf patch pirate bien
entendu). Apple espère ainsi garder son
identité et vendre son hardware au prix
fort encore longtemps.
PETIT MAIS COSTAUD
Les Mac Intel bénéficient d'exactement
la même version que les moutures
PowerPC, soit 10.4.x. Avec un invité en
prime, Rosetta, un moteur émulant l’architecture PowerPC exploitée par les
logiciels Mac jusqu'à présent (à l'exception des G5 intégrant des instructions 64 bits). Il est par conséquent
capable de retranscrire la plupart des
applications natives PowerPC vers le
code x86 et plus précisément IA32.
C’est pour assurer une transition en
douceur vers l’architecture Intel, le
temps de correctement adapter la logithèque Mac qu’Apple fournit Rosetta.
Mais et c'est un très gros mais, traduire
à la volée un code PowerPC vers Intel
demande de lourdes ressources se traduisant par une perte de performances
drastique. Pour gérer cette situation
bien délicate, Apple a mis en place un
nouveau format dont nous expliquons
le principe ci-contre : l’Universal Binary.
Comme son nom l’indique, l’Universal
Binary n’est autre qu’un format reconnu
aussi bien par les PowerPC que par les
processeurs IA32 d’Intel (core solo et
core duo). Il vous évitera d'acheter une
boîte avec un logiciel incompatible avec
votre Mac. Reste que cette situation est
bien compliquée d'autant que les éditeurs en particulier ceux dédiés au
L’Extensible Firmware Interface
bénéficier d’une véritable interface graphique
en haute résolution qui plus est ou encore d’un
accès réseau avant le lancement du système
d’exploitation en plus d’orchestrer le matériel.
Contrairement aux BIOS de nos PC, l’EFI n’est
pas accessible à l’utilisateur chez Apple. Il est
toutefois possible d’y accéder via des outils
tels que rEFIt (http://refit.sourceforge.net), l’EFI
boot manager (disponible sous les serveurs HP
integrity) ou l’EFI Sample Implementation d’Intel
(http://www.intel.com/technology/efi/main_sam
ple.htm). Toutes les spécificités de l’EFI n’ayant
pas encore été communiquées, l’opération est
à vos risques et périls.
Evolution plus élaborée du bon vieux BIOS
proposée par Intel mais hélas encore jamais
exploitée sur nos PC, l’EFI fait son apparition
sur les cartes mères de la gamme Mac Intel.
Ecrite entièrement en langage C, l’EFI est plus
flexible et se comporte comme un véritable
système d’exploitation. On pourra par exemple
monde professionnel ne se pressent
pas trop de convertir leur code. En
attendant, les mirifiques performances
promises par Apple (celles d'un PC
quoi) restent souvent théoriques.
Du côté de la retouche photo, les résultats sont peu flatteurs et restent nettement à l’avantage de notre Pentium 4C
cadencé à 3 GHz et épaulé par 1 024
Mo de mémoire ainsi que du iMac G5
que nous avons pu nous procurer pour
l’occasion.
Le logiciel DivX converter n’est pas à la
fête non plus avec des performances
les spécifications de ce qui sera la prochaine
évolution de l’EFI d’ici fin 2006 : l’Unified EFI.
Si l’EFI était un des principaux obstacles à
l’installation de Windows XP nativement, sa
flexibilité permet aussi de contourner le
problème via rEFIt qui émule un BIOS ou plus
étonnant encore, via le logiciel Boot Camp
développé par Apple.
Même si Microsoft ne prévoit pas de supporter
l’EFI dans un premier temps avec Windows
Vista pour les plates-formes 32 bits (un support
est prévu avec les versions 64 bits), ce n’est
qu’une question de temps pour que l’EFI
succède enfin au BIOS. D’ailleurs, AMD, Intel,
Dell, Hewlett Packard, IBM, et Microsoft en
autres s’y intéressent de près et travaillent sur
médiocres. Même la navigation Internet
devient pénible, et on n'en regrette que
plus que ni Safari, le navigateur fourni
avec OSX, ni Firefox ne soient encore
adaptés à l’architecture x86 à l’heure où
nous écrivons ces lignes. En attendant,
vous aurez toujours la possibilité de
vous tourner vers Opera dans sa version 9. Les performances obtenues
avec les logiciels iTunes, Handbrake et
gZip qui utilisent le format Universal
Binary laissent présager un gain plus
important à l’avenir.
Dans ces conditions, il était plutôt diffi-
Idéal pour l’évolutivité de la
plateforme, le processeur
Intel Core Duo est sur socket
L’arrière de la carte mère
A retenir
- Le Mac Mini est décliné en deux versions embarquant au
choix un processeur monocore ou dual core.
- La Mac Mini Intel remplace le BIOS par l’Extensible Firmware
Interface mais Apple la rend inaccessible à l'utilisateur.
- Windows XP ne supporte pas l’EFI nativement et il est
obligatoire de recourir à un bootloader tel que rEFIt ou Boot
Camp pour une installation sur un Mac Intel.
Le Mac Mini est partagé en deux blocs distincts.
Ici, on voit le premier bloc comprenant le lecteur
graveur ainsi que le disque dur Momentus 5400.2 de
Seagate et le ventilateur sur la partie inférieure.
- L’installation de MAC OS X Tiger est officiellement impossible
sur les PC, un Mac étant un PC avec une puce TPM (Trusted
Platform Module).
<29>
Dossier
MAC MINI BON PC
L’Universal Binary
Photoshop CS2
iMac G5 - 512 Mo
Mac Mini Core Duo 1024 Mo
P4C 3 Ghz - 1024 Mo
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1000
secondes
Photoshop n’ayant pas encore été réécrit en code x86, c’est sans surprise
que les performances déçoivent. Si Rosetta émule les applications PowerPC,
celui-ci montre vite ses limites même si l’ajout de 512 Mo de mémoire booste
les performances de 20 % en moyenne.
DivX Converter
iMac G5 - 512 Mo
P4C 3 Ghz - 1024 Mo
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
L’Universal Binary renferme en fait les
codes PowerPC et x86. Par ce procédé,
Apple évite aux utilisateurs de se
soucier de la compatibilité des logiciels,
ce qui est un moindre mal.
L’inconvénient est la place requise
d’une application au format Universal
Binary. Un utilisateur de Mac Intel n’aura
que faire d’une application codée pour
l’architecture PowerPC et vice-versa.
Sans oublier qu’un troisième code peut
être inclus et répondant aux besoins de
l’architecture propre à la gamme G5 qui
gère les instructions 64 bits. L’autre
inconvénient réside dans le fait qu’une
application
recompilée
pour
l’architecture x86 n’est pas optimisée. Il
faudra donc faire preuve de patience
avant de voir débarquer les premières
applications tirant parti de l’architecture
x86 avec le Core Solo mais également
cile d’imaginer lire correctement des
vidéos haute définition. Bien au contraire, le Mac Mini Core Duo s’est parfaitement comporté puisque dans ce
domaine, le code, OSX utilise du code
natif. A noter que le format WMV9 HD
de Microsoft subit de grosses saccades
en l'absence d'un Media Player x86.
Minutes
Encore plus catastrophique, l’encodage via DivX converter et Rosetta a pris
plus de 40 minutes et un surplus de mémoire n'apporte qu'un gain d’un peu
plus de 15 % ! Si Rosetta n'a été prévu que pour faciliter la transition entre
l’architecture PowerPC et Intel, la pilule est plutôt difficile à digérer.
L’ŒIL DU TIGRE
Si à première vue, Windows XP n’a pas
grand-chose à envier à MAC OS X
Tiger, c’est trop vite oublier tous les
le Core Duo. Sans oublier l’arrivée
prochaine du processeur Merom qui
offrira un surplus de puissance
d’environ 20 % par rapport au Core
Duo d’après les dires d’Intel. La
consommation devrait également être
améliorée et les instructions 64 bits
seront de la partie.
Nous ne manquerons pas de vérifier
tout ceci une fois le processeur entre
nos mains. En attendant, vous pouvez
consulter la liste des logiciels
compatibles Mac Intel à l’adresse
suivante : http://www.macintouch.com/
imacintel/ubinaries.html ou http://guide.
apple.com/universal/
« détails » qui font que la réputation
d’Apple est loin d’être usurpée. L’OS
mériterait un article à lui seul et pour
ceux qui ne le connaissent pas encore,
MAC OS est basé sur un système BSD
au fonctionnement très proche d’une
distribution Linux. Ici, pas d’exécutables pour les applications, ni de panneau d’installation/désinstallation. Tout
fonctionne via un système de montage/démontage de volume exactement
comme lorsque vous connectez une clé
USB sous Windows XP. Le système
détecte le volume, le monte et vous
HandBrake 0.7.1
iMac G5 - 512 Mo
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
minutes
Disponible en Universal Binary, HandBrake facilite davantage l’encodage DivX
puisqu’il ne faut plus qu’approximativement 6 minutes.
<30>
L’un des points forts de MAC OS X est de proposer plusieurs utilitaires simples et conviviaux pour l’utilisateur. Ici,
Garaband se présente comme une véritable régie d’enregistrement audio.
Cinebench 9.5
Rendering 3D / 2 CPU
Open GL Software
Open GL Hardware
Cinema 4D Shadding
0
500
P4C 3 Ghz - 1024 Mo
1000
Mac Mini Core Duo - 512 Mo
1500
2000
Mac Mini Core Duo - 1024 Mo
2500
iMac G5 - 512 Mo
La partie graphique influence en partie les résultats et l’iMac G5 est à peine
plus performant avec son nVidia GeForce FX5200.
iPhoto permet de gérer vos photos de diverses façons : visionneuse, partage sur Internet, calendriers, cartes de vœux,
albums, vue panoramique, effets…
iTunes 6.0.4
iMac G5 - 512 Mo
P4C 3 Ghz - 1024 Mo
265
270
275
280
285
290
295
Apple donne une bonne leçon d’efficacité à Microsoft avec son moteur de recherche bureau Spotlight. Révolutionnaire !
Les performances obtenues lors de la conversion d’un album au format MP3
vers l’AAC 128 Kbit/s se tiennent dans un mouchoir de poche.
pouvez alors en explorer ou installer le
contenu. Le fonctionnement est identique pour le CD/DVD-Rom et une fois
vos opérations terminées, vous devez
démonter le volume en question. Ici,
pas d’invites de commandes mais une
console comme sur les systèmes Linux.
L’organisation du bureau est limpide via
le système des « docks » qui n’est autre
qu’un système de raccourcis très
convivial et également porté sous
Windows (ObjectDock http://www.stardock.com).
Le changement d’utilisateur est un
autre exemple en faveur de l’OS Apple.
Un simple clic suffit pour basculer vers
un autre compte utilisateur ou pour
retrouver sa session et toutes les applications qui étaient en cours.
Mieux encore, Spotlight est un moteur
de recherche de bureau des plus ingénieux reposant sur l’indexation de
toutes vos données en tâche de fond.
Au fur et à mesure que vous tapez le
mot clé lors d’une recherche, les résultats s’affichent en temps réel et avec le
plus grand soin. Rapide et efficace
d’autant plus que les résultats sont
organisés par catégories (applications,
documents, images, etc.).
Très réussi, le système Dashboard
accessible via la touche F12 regroupe
des mini-applications (widgets) totalement personnalisables et permettant
d’apporter encore plus de convivialité
au système Mac. Horloge, fuseau horaire, météo, infos boursières, news (flux
RSS), calculatrice, monitoring, etc. Le
nombre de widgets greffables est
impressionnant.
Faut-il dire que MAC OS X est meilleur
que XP. Le débat est éternel mais un
utilisateur PC avancé ne pourra que
pester devant le peu de bidouille possible et restera désorienté par la manipulation des fichiers et des fenêtres
vraiment pénible bien que compensée
depuis peu par Exposé.
Compression gZip
iMac G5 - 512 Mo
0
50
100
150
200
250
300
Secondes
1 compression
2 compressions simultanées
Si la différence de performances lors de la compression d’un ensemble de
fichiers reste faible, le lancement de deux compressions simultanément donne
un large avantage au Core Duo d’Intel.
<31>
350
400
Dossier
MAC MINI BON PC
Comment faire cohabiter Windows XP et MAC OS X sur un Mac Intel ?
1
2
Apple en a surpris plus d’un en annonçant
le lancement de son gestionnaire de démarrage Boot Camp permettant d’installer simplement Windows XP sur un Mac Intel. Si le
pari est audacieux, cela pourra dissuader
les plus réticents à migrer vers la plateforme d’Apple.
La procédure d’installation que nous allons
vous détailler ne fonctionne que sur la
gamme Mac Intel et requiert quelques préparatifs : MAS OS X Tiger 10.4.6, la dernière
mise à jour du firmware Mac ainsi qu’un
minimum de 10 Go d’espace libre sur le
disque dur. Le CD d’installation de Windows
XP SP2 est également de rigueur mais pour
ceux qui ne posséderaient que la version
classique ou intégrant le SP1, la création
d’un CD d’installation personnalisé est
indispensable. L’utilitaire nLite répond parfaitement à cette exigence (cf. Hardware
Magazine n° 20).
La première étape est de mettre à jour MAC
OS X. Rien de plus simple puisqu’un clic sur
la pomme, afin de sélectionner la ligne Mise
à jour de logiciels, lancera l’assistant qui
vous guidera. Le plus délicat reste la mise à
jour du firmware qui demande une grande
attention. Prenez garde de sélectionner le
firmware adapté à votre Mac à l’adresse
http://www.apple.com/support/downloads/.
Une erreur de firmware ainsi qu’une inter-
3
<32>
4
ruption pendant la procédure de mise à jour
vous renverront inévitablement vers le service après-vente d’Apple.
Une fois le firmware téléchargé, fermez
toutes vos applications et double-cliquez
sur le fichier téléchargé. La procédure d’installation débute et vous devez cliquer sur le
bouton Eteindre à l’issue (1). Allumez le Mac
en maintenant le bouton de mise sous tension pressé et attendez de voir la diode en
façade clignoter avant de relâcher.
5
La mise à jour s’exécute et il faut veiller à ne
pas éteindre le Mac qui redémarrera seul
une fois l’opération terminée. Une fois redé-
7
8
marré, un message vous informe de la réussite de l’opération (2).
Téléchargez BootCamp (http://www.apple.com/
macosx/bootcamp/) d’une taille de 83 Mo
et qui est en version bêta. Celui-ci sera officiellement intégré dans la prochaine mouture de MAC OS X Léopard.
Lancez l’installation. Les premières fenêtres
vous informent que BootCamp est en version bêta (3) ainsi que sur la licence d’utilisation (4). L’étape suivante vous proposera
de graver les pilotes Mac sur CD-Rom,
étape indispensable pour installer les
pilotes des différents composants une fois
que Windows XP sera installé. A noter que
tous les composants et périphériques ne
disposent pas encore de pilotes optimisés.
6
9
C’est le cas par exemple pour la télécommande Apple Remote, iSight, le
modem USB d’Apple ainsi que le
retroéclairage des touches sous
MacBook Pro. Une fois le disque gravé,
choisissez le volume de destination (5)
avant de redimensionner la partition
suivant vos besoins (6). Il ne reste plus
qu’à lancer l’installation de Windows XP
(7) qui rebootera le Mac. Pour le reste,
la procédure d’installation de Windows
XP est exactement la même que sur
PC. Une fois l’installation terminée,
insérez le disque contenant les pilotes
Mac précédemment gravés et installez-
les. Votre système Windows XP est
maintenant prêt à l’usage (8).
À chaque démarrage de votre Mac,
maintenez appuyée la touche option
pour choisir le système d’exploitation à
lancer. Par défaut, le Mac démarrera sur
Windows XP après l’installation de
celui-ci. Pour y remédier, démarrez
MAC OS X et sélectionnez les préférences du système via le menu Pomme.
Cliquez sur Démarrage (9) et sélectionnez le système d’exploitation à démarrer par défaut (10).
Nous n’avons pas manqué de lancer
quelques tests et les performances
sont quasiment identiques pour les
applications x86. Pour le reste, la comparaison est infondée avec l’émulation
Rosetta pour les applications encore
codées PowerPC.
Si d’emblée, vous souhaitez vous passer
de Windows XP une fois pour toutes,
démarrez MAC OS X et relancez l’assistant BootCamp (/Applications/Utilitaires/).
Vous n’avez plus qu’à sélectionner l’option Restaurer le disque de démarrage… (11).
Cinebench 9.5
Open GL Software
Open GL Hardware
Cinema 4D Shadding
0
200
400
600
Windows XP SP2
800
1000
1200
Mac OS X 10.4.6 Tiger
Hormis la partie OpenGL logicielle plusPhotoshop
performante
CSsous
2 Windows XP,
la différence des performances entre MAC OS X et XP est minime.
Mac OS X 10.4.6 Tiger
Windows XP SP2
10
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1000
secondes
DivX Converter
iMac G5 - 512 Mo
P4C 3 Ghz - 1024 Mo
0
5
10
15
20
25
30
35
Minutes
11
tout comme DivX converter.
<33>
40
45
50
Dossier
MAC MINI BON PC
Le Dashboard est un ensemble de mini-applications (widgets) très pratiques.
LES DÉTAILS
QUI FONT LA DIFFÉRENCE
Si l’absence de bouton d’éjection sur le
lecteur graveur peut en gêner certains
sous Windows XP Pro, un simple clic
droit sur le lecteur depuis le Poste de
travail permet de contourner la situation. Il faudra veillez à choisir une souris
disposant de deux boutons, bon
nombre de souris Apple n’embarquant
qu’un unique bouton. Egalement
gênant, il est impossible de saisir le
signe « » et le clavier Apple montre
d’ailleurs quelques différences rendant
l’utilisation de Windows légèrement
plus délicate. La touche @ placé différement est un exemple de même que
l’absence de caractères spéciaux tels
que #, {, [, |, \, ^ accessibles à l’aide de
la touche Alt Gr.
Si l’interface Front Row inclus dans MAC OS X convient à la plupart des débutants,
nous lui préférons le freeware Media Center d’Equinux qui est bien plus abouti et complet (http://www.equinux.com).
Que contient le CD de pilotes MAC ?
Si BootCamp offre de graver les pilotes optimisés pour
Windows XP, quelle que soit la plateforme Mac Intel, il est
intéressant d’en connaître le contenu exact. On trouve les
pilotes suivants :
- Intel Chipset Software (6.2.1)
- ATI Graphics (8.24.0.0)
- Intel Integrated Graphics (6.14.10.4512)
- Marvel Yukon Ethernet (8.49.2.3)
- SigmaTel Audio (1.0.4889.0 nd375 cp1)
- SigmaTel Audio proto_A2 (1.0.4889.0 nd375 cp1)
- Atheros 802.11 wireless (AirPort) (4.2.2.4)
- Broadcom Wireless (4.10.40.0)
- Apple Bluetooth module (1.0.0.1)
Une fois ces précieux renseignements acquis, nous avons choisi
d’installer les derniers pilotes disponibles sur Internet
<34>
indépendamment de ceux proposés par Apple. Après tout, un Mac
Intel n’est ni plus ni moins qu’un PC maintenant. D’autant plus
qu’Apple ne fournit officiellement aucun support technique
concernant BootCamp ni même sur les pilotes optimisés Windows.
En attendant la version finale qui sera intégré dans le prochain Mac
OS X Léopard (et qui sera présenté cet été aux Etats-Unis), il est
difficile de dire si Apple mettra ses pilotes à jour aucune information
n’ayant filtré.
Pour commencer, nous avons bien sûr choisi d’installer les pilotes
du chipset Intel. Mais le résultat s’est révélé désastreux car si
l’installation s’est bien déroulé, le redémarrage s’est révélé impossible.
Le noyau de Windows XP étant endommagé et la touche F8
permettant de démarrer en mode sans échec ne fonctionnant pas
(ce qui nous aurait permis de désinstaller les pilotes), il ne nous
restait d’autre choix que de réinstaller Windows XP.
L’avis de la
Rédaction
a sortie de l’Apple Mac Mini
Core Duo (et du iMac du reste)
est un tournant pour Apple.
Les aficionados de la pomme en tireront bénéfice à long terme même s'ils
devront patienter encore un bon
moment avant de goûter pleinement à
la puissance du PC.
L
Quant à l'utilisateur PC, il pourra sans
doute facilement oublier le côté fermé de
la machine (overclocking, upgrade et
bidouille en général sont proscrits chez
Apple) s'il veut une seconde machine
dédiée à un usage peu exigeant. À ce
titre, nous éliminons d'office le iMac, trop
cher, hormis pour ceux que son design
ferait totalement craquer. Pour comparaison, moyennant 100 euros de moins que
le iMac 20 pouces proposé à 1799 euros
nous avons pu composé un PC musclé
basé sur un AMD Athlon 64 3500+, 1024
Mo de mémoire DDR400 Corsair, un
disque dur Western SATA2 de 250 Go,
une carte graphique nVidia GeForce
7900GT et un écran LCD de 19 pouces.
Le tout abrité dans un boitier ANTEC
P150 épaulé par l’alimentation NeoHE
430 Watts.
Mais utiliser le Mac Mini Intel en tant que
Media Center reste néanmoins séduisant
tant l’esthétique Mac est une réussite,
même si la partie graphique gérée par le
GMA950 nous semble trop légère.
Heureusement, le Mac Mini dispose de
bien d’autres atouts à commencer par la
sortie optique, idéale pour tirer profit d’un
ensemble home cinéma ou plus simplement d’un amplificateur disposant d’une
entrée optique. La télécommande Apple
Remote fournie en standard associée à
l’interface Front Row conviendra parfaitement aux utilisateurs peu exigeants, les
autres se tourneront vers Media Central.
Il faudra toutefois envisager d’ajouter un
disque dur externe d’une grande capacité si vous souhaitez enregistrer vos films
ou émissions TV autrement que sur DVD
et à condition d’opter pour un tuner TV
utilisant l’interface USB 2 ou FireWire.
Le processeur Intel Core Duo, bien qu’épaulé par une solution graphique médiocre, remplit parfaitement son rôle lors de
la lecture très fluide de contenus haute définition. Un vrai régal.
La prise HDMI aurait été la bienvenue,
mais son absence impose l’utilisation
d’un téléviseur ou vidéoprojecteur disposant obligatoirement d’une prise DVI.
Après tout, le Mac Mini ayant été à la
base prévu pour la bureautique, ce n’est
déjà pas si mal. Si la richesse en fonctionnalités du système d’exploitation
MAC OS X reste un argument de choix
(et ne serait-ce que pour le plaisir de
changer un peu de temps en temps), la
logithèque est moins conséquente que
sous Windows. Mais le lancement de
BootCamp change radicalement la situation et permet d'envisager l'achat d'un
Apple comme de n'importe quel PC de
grande marque. Et là encore, en seconde
machine, un Mac Mini, après tout, pourquoi pas… Les performances seront
exactement celles d'un portable récent.
Reste que les possibilités d’évolution,
bien qu’existantes, restent encore limitées de par un coût trop élevé. Les utilisateurs recherchant un PC prêt à l’emploi alliant convivialité et esthétique
seront ravis. Pour les plus exigeants,
bidouilleurs, ou joueurs, les choses sont
un peu plus compliquées car l’esthétique
Mac ne laisse qu’une marge de
manœuvre restreinte sans parler des
solutions graphiques embarquées insuffisantes pour les jeux.
<35>
Dossier
UPGRADE SOCKET A
L’AGP N’EST
PAS MORT !
LES CARTES GRAPHIQUES AGP POUR JOUEURS
AU BANC D’ESSAI
Pour mettre à niveau les performances ludiques d’un PC, le changement
de carte graphique s’impose. Toutefois, les machines socket A,
478 ou 754 réclament de l’AGP ; voici donc un comparatif de ces cartes,
trop peu médiatisées.
L’AGP, c’est quoi déjà ? Ah
oui ! Ce vieux port pour cartes
graphiques, le truc complètement has been que plus personne n’utilise… » Et bien non, l’AGP n’est pas
mort ! Sachant que la majorité des
PC utilisés sur la planète sont encore
en AGP et que les chiffres de vente
des cartes graphiques de ce même
format représentent encore près de
la moitié du total, nous avons décidé
de nous pencher de plus près sur ce
marché dont nous n’entendons plus
du tout parler.
«
Nous avons fait le point sur toutes
les cartes graphiques AGP encore en
vente à l’heure actuelle, en comparant leurs caractéristiques et les performances qu’elles délivrent. Un tel
dossier devrait ravir tous les utilisateurs de PC socket A (Duron,
Sempron, Athlon, Athlon XP), socket
478 (Celeron, Pentium 4) ainsi que
<36>
Reine d’un temps, la gamme Radeon
9800 est aujaurd’hui un peu juste pour
appréhender les derniers jeuux vidéo.
les pionniers de l’Athlon 64,
notamment les machines en socket
754 qui sont presque toutes en AGP.
CARTES INVISIBLES
Il fut plus difficile que prévu de mener à
bien ce dossier. En effet, l’AGP n’étant
clairement pas un marché d’avenir, l’immense majorité des constructeurs de
cartes graphiques ne prêtent plus de
produits AGP à la presse, bien qu’ils en
vendent encore beaucoup, pour la plupart. Entre les cartes que nous avions
déjà de longue date et les quelquesunes que nous ont envoyées quelques
fabricants, l’essentiel des cartes AGP a
finalement été réuni au sein de la
rédaction, nous permettant de mener à
bien cet article. Précisons également
que le marché de l’AGP est fortement
régi par les stocks existants et les promos parfois associées. Par exemple,
bien qu’elles n’existent plus officiellement, il est encore assez aisé de trouver des 6800 Ultra ou des X800 XT
neuves, souvent à prix sacrifié. Nous
tâcherons donc de prendre en compte
ces fins de série dans notre analyse
finale, tout en mesurant l’intérêt qu’il y
a à acheter une carte AGP en 2006,
année où le PCI-Express est roi.
Les chiffres le montrent,
pour jouer aux titres les plus
récents, une carte graphique
puissante ne suffit pas,
le processeur doit suivre.
<37>
Dossier
UPGRADE SOCKET A
L’OFFRE
vant de débuter les tests,
voyons ce que nos deux
constructeurs fétiches ont à
nous proposer en AGP. L’ordre alphabétique aidant, nous entamons la «
découverte » des gammes par ATi, le
géant canadien. Le moins que l’on
puisse dire, c’est que parmi la nouvelle
gamme X1000, bien peu de modèles
ont été déclinés en AGP. C’est même
A
Les utilisateurs des
premières générations
de cartes DirectX 9
auront beaucoup à
gagner en changeantt
pour une X800 ou une
6800/7800 AGP.
ATI
bien plus rapide que ce que vous pouvez imaginer… il n’y a QUE la X1600
Pro ! Que les défenseurs du camp
adverse se retiennent avant de se
moquer, il en va exactement de même
avec les cartes de la marque au caméléon, puisque seule une seule
GeForce 7 est sortie en AGP (certes,
plus puissante). En fait, il existe également des X1300 en AGP, mais puisque
nous ne nous intéressons qu’aux cartes
de joueurs, cette nouvelle venue n’a
pas sa place dans ce comparatif.
La X1600 Pro n’est pas une carte
haut de gamme mais milieu
de gamme, qui offre des
prestations situées à mi-chemin entre les X700 et les
X800 des anciennes générations, du niveau d’une GeForce
6600 GT environ. En revanche,
elle innove au niveau des fonctionnalités, apportant notamment la gestion des shaders modèle 3, le support
du HDR et les options vidéo Avivo. ATi
sortira-t-il un jour une X1800XL ou
équivalente en AGP ? Nous ne demandons pas des X1900 ou du CrossFire,
simplement une carte capable de surclasser les X800/X850.
X800,
ENCORE ET TOUJOURS
Le gros du marché AGP d’ATi se résume en fait à une offre vieillissante, la
gamme X800. Vieillissante par rapport
aux nouvelles X1000 et autres
GeForce 7, vieillissante du fait qu’elles
ne sont pas compatibles SM 3.0, mais
elles n’ont jamais eu non plus un aussi
bon rapport qualité prix ! De la X800 SE
à la X800 XT en passant par les
X800 GT, X800 XL et X800 Pro, vous
n’aurez que l’embarras du choix !
Seules les X800 GT et X800 XL sont
encore massivement produites, les
X800 Pro et XT étant plutôt des fins de
stock. Toutefois, ces deux cartes étant
les plus rapides du constructeur en
AGP, si vous tombez sur une promotion, il n’y a pas à hésiter ! Hélas, si ces
conseils sont vrais pour les actuels propriétaires de vieux coucous, ceux qui
possèdent déjà une X800 XL ou une
X800 Pro AGP n’ont guère le choix !
Soit la 7800 GS que nous allons tester
sous peu se révèle plus puissante de
façon conséquente, soit ils devront se
fendre d’une nouvelle plate-forme en
PCI-Express.
Quelles cartes, quels prix ?
Voici la liste des cartes, pour joueurs, que l’on trouve assez facilement
dans le commerce. Elles sont proposées par plusieurs constructeurs.
• ATi Radeon X800 GT : 150 ¤
• ATi Radeon X800 XL : 280 ¤
• ATi Radeon X800 Pro (fin de stock) : promo autour de 300 ¤
• ATi Radeon X800 XT (fin de stock) : promo autour de 340 ¤
• ATi Radeon X1600 Pro : 150 ¤
• nVidia GeForce 6600 : 110 ¤
• nVidia GeForce 6600 GT : 150 ¤
• nVidia GeForce 6800 XT (fin de stock) : 160 ¤
• nVidia GeForce 6800 GS (fin de stock) : 250 ¤
• nVidia GeForce 6800 GT (fin de stock) : promo à moins de 350 ¤
• nVidia GeForce 6800 Ultra (fin de stock) : rare promo à moins de 400 ¤
• nVidia GeForce 7800 GS : 340 ¤
<38>
Contrairement aux idées reçues, la bande passante d’un port AGP 8X n’est pas encore un problème.
Limitation CPU ! ?
Un problème qui revient souvent dès lors que l’on parle d’upgrade de cartes graphiques, en particulier
avec les GPU modernes est la « limitation CPU ». La fameuse limitation CPU ne signifie absolument
pas qu’une carte ne peut pas fonctionner avec un processeur de faible puissance, mais plutôt que
ledit processeur limitera la faculté à jouer en haute résolution dans un jeu donné et donc ne permettra
pas d’exploiter pleinement les aptitudes de la carte vidéo. Voici une méthode très simple qui vous
permettra de savoir si votre processeur est prêt à accueillir une plus grosse carte graphique. Sélectionnez
les nouveaux jeux vidéo auxquels vous voulez jouer, ces jeux si beaux qui rament comme ça n’est pas
permis, et paramétrez-les en une toute petite résolution (640x480). S’ils sont parfaitement fluides,
votre carte graphique est effectivement sous-dimensionnée mais votre processeur est encore à la
hauteur. En revanche, si le jeu rame déjà en 640x480, que votre carte graphique soit ou pas un facteur
limitant, votre processeur est lui aussi à changer.
La gamme X1600 est en porte à faux…
plus puissante que les anciennes 6600GT
et X700 Pro, elle ne proogresse pas assez.
Caractéristiques
Carte
GPU
Mémoire
Frequ GPU
Frequ Mémoire
Bus mémoire
Pixel pipelines
Vertex pipelines
Shader Model
9600 Pro
RV350
128 Mo
400 MHz
300 MHz
128 bits
4
2
2.0
9800 Pro
R350
128 Mo
380 MHz
340 MHz
256 bits
8
4
2.0
X800 GT
R480 ou R420 AGP (R423 PCI-E)
256 Mo
475 MHz
490 MHz
256 bits
8
6
2.0
X800 XL
R430
256 Mo
400 MHz
500 MHz
256 bits
16
6
2.0
X850 XT
R420 AGP(R423 PCI-E)
256 Mo
520 MHz
540 MHz
256 bits
16
6
2.0
X1600 Pro
RV530
256 Mo
500 MHz
390 MHz
128 bits
12
5
3.0
<39>
Dossier
UPGRADE SOCKET A
L’OFFRE nVidia
l’image d’ATi, les nouveautés
nVidia en AGP sont minces.
Enfin, nous parlons de nouveautés… il ne faut pas perdre de vue
que nVidia ne fabrique plus de GPU
100 % AGP en dehors du bon vieux
FX5200 ! Les GPU modernes sont tous
conçus pour le bus PCI-Express mais
souvenez-vous, nVidia a développé la
puce HSI qui permet d’installer des
GPU AGP sur PCI-Express (cas des
A
Quelques cartes hors norme
Puisque nVidia ne vend que des GPU PCI-Express et des ponts HSI, les constructeurs sont libres
de proposer des cartes AGP jamais vues. Nous pourrions par exemple imaginer une 7600 AGP. S’ils
ne le font pas, outre le fait de vexer nVidia (ce dont certains ne semblent pas se priver), c’est
qu’une étude de PCB coûte beaucoup d’argent et que le jeu n’en vaut pas la chandelle. En
revanche, plutôt que de sortir une carte totalement inédite, quelques marques vendent des
modèles overclockés d’origine. C’est notamment le cas de eVGA, récemment apparu en France
mais leader aux Etats-Unis, qui décline la 7800 GS en quatre versions, la plus puissante étant
cadencée à 465 MHz pour le GPU et 700 MHz pour la mémoire, miam !
GeForce 6800) et vice et versa (cas des
GeForce 6600). Du coup, lorsqu’une
nouveauté nVidia sort pour l’AGP,
comme la toute récente GeForce
7800 GS, il s’agit d’un G70, semblable
à ceux des autres 7800, combiné à un
pont HSI et un design de carte bien
précis.
Comme nous l’avons déjà évoqué, il
faut faire la part des choses entre les
cartes graphiques AGP vendues en fin
de stock et celles qui sont encore produites. Par ailleurs, même celles qui
sortent des chaînes aujourd’hui ne sont
pas toutes des cartes pérennes
<40>
puisque certaines reposent sur des
GPU qui ne sont plus produits par
nVidia, comme toutes celles qui utilisent un GeForce 6800. Mettons d’emblée de côté les cartes d’entrée de
gamme qui ne concernent pas les personnes souhaitant upgrader, comme la
GeForce FX5200, pour ne nous intéresser qu’aux cartes de joueurs et/ou
offrant des prestations multimédias de
haut niveau. Notons tout de même
qu’une carte comme la GeForce
FX5200, ou les Radeon 9250 dont nous
parlions un peu plus tôt, sont tout de
même très utiles pour le marché du
remplacement. En effet, de nombreux
La série 6600, fort apprécié, commence à
montrer de sérieux signes de faiblesse. Elle ne
permet pluss de jouer en hautes résolutions.
PC 100 % dédiés à la bureautique
réclament des cartes vidéo basiques
lorsque leur carte initiale tombe en
panne, il est donc bien heureux que ces
produits à bas prix existent.
Les GeForce FX étant franchement
dépassées, nous trouvons essentiellement des GeForce 6 sur le marché des
cartes AGP neuves nVidia. Il existe
toute une série de GeForce 6600 et
6800, semblables pour la plupart à
celles que nous connaissons depuis un
moment.
Depuis
l’arrivée
des
GeForce 7, nVidia était attendu au tournant. Une carte a vu le jour, il s’agit de
la 7800 GS, que nous testons pour la
première fois au sein de ce comparatif.
Les caractéristiques techniques de
cette dernière, que vous pouvez retrouver dans le tableau technique ci-contre,
sont assez proches de la GeForce
6800 Ultra, les nouveautés de la
gamme GeForce 7 en prime. Ça signifie
de meilleures performances, notamment en cas d’utilisation d’antialiasing
ou de HDR, ainsi que des fonctions
PureVideo complètes et sans bug.
Nous verrons bien ce que vaut cette
carte par rapport à ses aînées, mais sur
le papier, il semble que ça soit la carte
AGP la plus puissante que le constructeur ait sortie, et nous doutons qu’il y
ait mieux à l’avenir. Dommage toutefois
qu’elle ne reprenne pas les caractéristiques d’une 7800 GT voire GTX, car
nous doutons que l’AGP 8X soit encore
une vraie bride pour ce type de cartes.
Nous ne parlons pas là de SLI.
Rappelons au passage que l’AGP 8X
autorise tout de même un trafic de
2,1 Go par seconde, soit autant qu’un
port PCI-Express 8X, utilisé par la
majorité des cartes mères en SLI ou
CrossFire (le PCI-Express double virtuellement cette bande passante toutefois, puisqu’il est bidirectionnel).
LE GEFORCE 6 PERDURE
En dehors de la 7800 GS, vendue plus
de 300 ¤, nous avons le choix entre de
nombreuses 6800 et 6600. Nous retrouvons les classiques, de la plus puissante à la moins puissante, 6800 Ultra,
6800 GT, 6800 XT, 6600 GT et 6600. Il
arrive cependant que les fréquences
des versions AGP ne soient pas rigoureusement identiques à celles des PCIExpress. Comme nous l’avons dit un
peu plus tôt, la 6800 n’est plus produite. Ça n’empêche pas de nombreux
constructeurs dont Leadtek d’en proposer, sans doute disposent-ils d’importants stocks à écouler. Les 6600,
best-sellers depuis leur apparition il y a
bientôt deux ans, sont toujours là. Elles
ont clairement perdu de leur superbe,
notamment depuis la sortie récente des
7600 en PCI-Express, mais elles sont
encore beaucoup vendues, nous les
comparerons donc aux cartes plus
véloces.
En résumé, les cartes nVidia AGP que
l’on trouve aisément en neuf aujourd’hui ne sont pas bien nombreuses. Il y
a des 6600, des 6600 GT, des 6800 XT,
des 6800 GS et des 7800 GS. Selon les
boutiques, vous trouverez probablement des fins de série en 6800 GT et
6800 Ultra également. Les prix s’échelonnent d’à peu près 100 ¤ pour les
6600 à 340 ¤ pour la 7800 GS.
Caractéristiques
Carte
GPU
Mémoire
Frequ GPU
Frequ Mémoire
Bus mémoire
Pixel pipelines
Vertex pipelines
Shader Model
FX5900XT
NV35
128 Mo
380 MHz
350 MHz
256 bits
8
2.0
6600
NV43
128 Mo
425 MHz
275 MHz
128 bits
8
3
3.0
6600 GT
NV43
128 Mo
500 MHz
450 MHz AGP (500 MHz PCI-E)
128 bits
8
3
3.0
6800 XT
NV42
256 Mo
325 MHz
350 MHz
256 bits
8
4
3.0
6800 GS
NV42
256 Mo
425 MHz
500 MHz
256 bits
12
5
3.0
7800 GS
G70
256 Mo
375 MHz
600 MHz
256 bits
16
6
3.0
<41>
Dossier
UPGRADE SOCKET A
PERFORMANCES
ien que la majorité des cartes
graphiques AGP soient des
modèles connus depuis fort
longtemps, nous avons tout de même
réalisé de nombreux benchmarks. Nous
avons testé les cartes ATi Radeon X800
XL, X1600 Pro et nVidia GeForce 6600,
6600 GT, 6800 XT, 6800 GS et 7800 GS
en prenant le soin de les comparer à
quelques cartes graphiques plus
anciennes, que l’on trouve souvent
dans les PC AGP. Sachant que certaines d’entre elles sont clairement trop
faibles pour jouer en hautes résolutions,
nous avons mené l’essentiel de nos
mesures en 1024x768 AA4X et AF8X,
B
La première série de mesures compare nos
prétendantes sous trois jeux désormais
classiques mais toutt de même exigeants que
sont FarCry, Half-Life 2 et Quake 4. Avec un
processeur relativement modeste,, un Athlon
XP 2200+, nous voyons une limite d’environ
67 images par secondes dans ce mode, ce qui
emppêche les cartes les plus puissantes de se
démarquer. Toutefois, ce nombre d’image
seconde étant larggement suffisant pour jouer,
il est possible de passer en 1280x1024. Nous
voyons très clairement l’éccart de puissance
qu’il y a entre les la X1600 Pro et les cartes au
dessus, à commencer par la 6800 GS. Ici, nous
voyons que les utilisateurs des plus puissantes
GeForce FX et Radeon 9800 n’ont pas d’iintérêt
à changer pour une carte du type GeForce
6600 ou Radeon X1600. Dans les autres titres,
les réésultats sont similaires, il n’est pas
vraiment possible de départager les cartes
graphiques les pluss véloces.
FarCry 1024x768 AA4X AF8X - Athlon XP 2200+
GeForce 7800 GS
66,9
Radeon X800 XL
66,8
Radeon X850 XT
66,5
GeForce 6800 GS
66,3
41,3
Radeon X1600 Pro
40,2
GeForce 6800 XT
38,1
Radeon 9800 Pro
37,3
GeForce 6600 GT
28,1
GeForce 6600
27,2
GeForce FX5900 XT
24,8
Radeon 9600 Pro
0
Radeon X850 XT
GeForce 6800 GS
99,8
70,2
66,3
64,1
GeForce 6600
56,4
GeForce FX5900 XT
52,6
Radeon 9600 Pro
30
40
50
FPS
60
80
69,2
Radeon 9800 Pro
22,1
<42>
99,4
GeForce 6600 GT
48,2
20
99,5
GeForce 7800 GS
GeForce 6800 XT
47,5
10
GeForce 6800 GS
Radeon X1600 Pro
68,1
0
70
99,6
59,2
Radeon 9600 Pro
60
Radeon X800 XL
70,2
GeForce 6600
50
Radeon X850 XT
68,2
GeForce FX5900 XT
40
82
74,5
Radeon 9800 Pro
30
81,8
78,5
Radeon X800 XL
Radeon X1600 Pro
20
HalfLife 2 1024x768 AA4X AF8X - Athlon XP 2200+
GeForce 7800 GS
GeForce 6800 XT
10
FPS
Quake 4 1024x768 AA4X AF8X - Athlon XP 2200+
GeForce 6600 GT
en sélectionnant le meilleur niveau de
détail. Pour les plates-formes AGP,
nous avons utilisé un PC équipé d’un
Athlon XP 2200+ et un second avec un
Pentium 4 3.2C, pour donner une idée
de l’importance que peut avoir le CPU
dans les jeux. Ces deux PC utilisent un
giga de DDR en dual channel.
70
80
90
46,2
0
20
40
60
FPS
80
100
120
OFFRE SPÉCIALE
D’ABONNEMENT
Hardware
magazine
Hardware
> Janvier/Février 06 n°21
COMPARATIF P.22
p26
55
PUCES TESTÉ
ES
3 GÉNÉR
ATIONS
COMPARÉES
!
CARTES
3D
LE
LE COMPARATIF
COMPARATIF ULTIME
ULTIME
· Les bonnes affaires dans
toutes les gammes de prix.
· Que vaut encore votre carte ?
· Trouver le bon équilibre entre
cpu, gpu et résolution.
· 2 Go de Ram, utile ?
· Le guide du back up
· Transformer un vieux
PC en NAS
· Personnalisez
Windows
p112
COMPARATIF
GUIDE P.102
BONNES AFFAIRES, PERFORMANCES :
p60
DOSSIER P.60
GUIDE D’ACHAT
MÉMOIRE VIVE
· Donnez un nouveau
souffle à votre PC
· Carte mère, cpu,
que changer ?
MARQUES, CARACTÉRISTIQUES, LES BONS CHOIX
p52
PRATIQUE
VIDÉO HD
p126
XBOX 360 FACE AU PC
> Choisir la bonne alim !
LE GUIDE DU PC PAS CHER !
Bien acheter et monter un PC sans trop dépenser
p72
PRATIQUE
PRATIQUE
UPGRADER
UN PORTABLE ?
JOUER
SANS CD
Le guide du
backup de
vos jeux
GUIDE
TESTS
7800 GTX 512
> NFORCE IGP, UNE VRAIE BONNE AFFAIRE ?
> SHUTTLE ET PENTIUM M, LE DUO SILENCIEUX
> ATI CROSSFIRE, SLI, LE DUAL GPU EST IL
VRAIMENT UNE BONNE AFFAIRE ?
> COMPARATIFS WEBCAMS, CLAVIERS
TESTS
LE PALMARES
DES VENTIRADS
POUR P4 ET ATHLON
Bel/Lux : 6,50 3- CH 9,5 FS-Dom/Tom 6,50 3- CAN 9$
GR/PORT CONT : 6,40 3 - MAR : 65 DH
bel / lux : 6,5 ¤ CH 9,5 FS - CAN 9 $ - DOM/TOM 6,10 ¤
PRATIQUE
TOP CONFIG :
13000 PTS
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Opteron 144, 7800,
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POSSIBLE ET
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TECHNO
POURQUOI LE P4 EST MORT
LES RÉPONSES POUR L’AVENIR
STACKER 830 : BOITIER DE RÊVE
RADEON X1900 XT : ATI SE RÉVEILLE
La convergence en pratique
UN BON
GUIDE
PC À 300 ¤ !
UN PC
ALIMENTATIONS
POUR JOUER > Que consomme
vraiment votre PC ?
À 500 ¤
LE FUTUR D’INTEL
MATERIEL ET SOFTWARE,
TOUT POUR DEVENIR LE ROI DES DJ
magazine
GUIDE
Faut-il
changer son
vieux LCD ?
p92
MIXEZ AVEC
VOTRE PC
· Le premier camescope
HD en test et
en pratique
· Exploitez la HD sur PC
COMPARATIF
ECRANS LCD
POUR AMD ET INTEL,
LE GUIDE COMPLET
58 CHIPSETS
UPGRADE
BOOSTER UN PC
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décembre 05/janvier 06 n° 20 5,90 ¤
LE MEILLEUR AMI DE VOTRE PC !
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MÈRES
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Fév rier/mars 06 n° 21 5,90 ¤
Pour choisir, upgrader et booster son PC !
Hardware
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PC Update
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20
Quelles cartes et
quels jeux
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PC Update
PCUpdate
4janvier / fevrier 05 n°15
pour choisir, upgrader et booster son PC !
PRATIQUE P.28
Disque dur,
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COMPARATIF P.114
Optimisation de Windows :
la sélection des meilleures
astuces pour accélérer XP
TEST P.20
Cartes mère
MiniPC
Que vaut la nouvelle
génération i915 ?
Guide de l’occasion :
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Bien acheter/vendre
son matériel micro
La côte de l’occasion
Upgrade,
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Guides d’achat :
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Hardware
Hardware
février/mars 2005 numéro 15 5,90 4
magazine
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OPTIMISATION
29
CARTES
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Athlon 64
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Toutes les astuces de la redac
pour un PC ultra optimisé
COMPARATIF
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GUIDES
LES VIDÉOPROJECTEURS
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1000 euros
Les élus de
la rédaction
Cartes 3D
Toutes les
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Alimentations
350 watts, ça suffit ?
3G
LE COMPARATIF DES
TÉLÉPHONES ET DES OFFRES
Hardware
magazine
décembre/janvier 2005 numéro 14 5,90 4
magazine
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DOSSIER
COMPARATIFS
14 Balladeurs
MP3
les meilleures affaires de
1,5 à 20 Go sur disque dur
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de musique payants :
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GUIDE PRATIQUE
Athlon 64 4000+
et nForce4
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L’arme ultime pour la puissance ?
Écrans
plats 19”
CPU nouvelle génération et
12 et 16 ms
Overclocking
Les élus à
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les meilleurs CPU pour overclocker
notre pas à pas pour gagner des Mhz
COPIE DE CD
LE GUIDE DE L’EMULATION
ET DU BACKUP
Mémoire
Quelle Ram pour votre PC ?
Codecs
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vidéo les plus efficaces ?
Alims silencieuses
Le comparatif des alimentations
fanless : rendement, fiabilité
les 3 derniers chiffres imprimés au dos de votre carte
Expire fin :
Date : ...… / . . . … / . . . …
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FarCry 1024x768 AA4X AF8X - Pentium 4 3.2C
En passant sur une machine ayant un
processeur plus rapide, ici un Pentium 4
3.2 GHz, les écarts se matérialisent un peu
plus et nous pouvons désormais
départager les « monstres »… quoi que !
Si les X8800 XL et 6800 GS lachent du
terrain, la 7300 GS a du mal à se détacher
de la X850 XT… sauf dans Quakke 4 ou elle
lui prend prêt de 10 images par seconde.
Radeon X850 XT
73,2
GeForce 7800 GS
73,1
Radeon X800 XL
67,9
GeForce 6800 GS
66,3
Radeon X1600 Pro
41,3
GeForce 6800 XT
40,2
Radeon 9800 Pro
38,1
GeForce 6600 GT
37,3
28,1
GeForce 6600
GeForce FX5900 XT
27,2
Radeon 9600 Pro
24,8
0
10
20
30
40
50
60
70
80
FPS
HalfLife 2 1024x768 AA4X AF8X - Pentium 4 3.2C
Radeon X800 XL
109,8
GeForce 7800 GS
109,8
Radeon X850 XT
109,6
101,3
GeForce 6800 GS
70,2
GeForce 6800 XT
69,2
Radeon X1600 Pro
Radeon 9800 Pro
66,3
64,3
GeForce 6600 GT
GeForce 6600
56,3
52,1
GeForce FX5900 XT
Radeon 9600 Pro
46,2
0
20
40
60
80
100
120
Quake 4 1024x768 AA4X AF8X - Pentium 4 3.2C
GeForce 7800 GS
90,1
Radeon X850 XT
82,6
GeForce 6800 GS
78,5
Radeon X800 XL
74,5
GeForce 6800 XT
70,2
GeForce 6600 GT
68,2
Radeon 9800 Pro
68,1
Radeon X1600 Pro
59,2
GeForce FX5900 XT
48,2
GeForce 6600
47,5
Radeon 9600 Pro
22,1
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
FPS
<45>
Dossier
UPGRADE SOCKET A
3DMark06 (par défaut, 1280x1024) - Pentium 4 3.2C et 3.2E
3DMark06 est la dernière version du
célèbre benchmark visant à analyser les
aptitudes à jouer de nos PC. Ce dernier
mesure activement les capacités SM 3.0 de
nos cartes et les mêt à mal. Bien que ces
résultats ne suffisent pas à classer des
cartes, voici à quoi vous pouvez vous
attendre.. Les GeForce 7800 GT et 7800 GTX
512, des cartes PCI Express, ont été testées
sur une plateforme Penntium 4 540 (3.2 GHz)
avec un giga de mémoire DDR2.
GeForce 7800 GTX512
4427
3369
GeForce 7800 GT
GeForce 7800 GS
2965
2084
Radeon X850 XT
1892
Radeon X1600 Pro
1369
GeForce 6600 GT
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
4500
5000
3DMarks
FarCry 1600x1200 AA4X AF8X - Pentium 4 3.2C
Puisque les cartes
graphiques puissantes sont
faites pour jouer en haute
résolution et qu’elles ne
peeuvent pas être
véritablement départager
en basse résolution, nous
avons également lancé
FarCry puis le très
gourmand F.E.A.R. en
1600x1200. Bien que les
deux jeux tournent à peu
prêt correctement, nouus
voyons tout de même qu’il
faudra diminuer quelque
peu la qualité d’affichage
pour jouer en 1600 caar la
moyenne d’images par
seconde s’avère assez
faible, avec des minimas
provoquant quelques
ralentiissements. F.E.A.R.
est limite injouable, alors
que nous n’avons pas
activé l’antialiasing. Sur
une plateforme PCI Express,
des GeForce 7900 et autres
Radeon X1900 le font
pourtant tourner a peu prêt
correctement.
62,4
GeForce 7800 GS
55,1
Radeon X850 XT
46,2
GeForce 6800 GS
Radeon X800 XL
45,2
0
10
20
30
40
70
GeForce 7800 GS
33
31
Radeon X850 XT
Radeon X800 XL
26
GeForce 6800 GS
25
5
10
15
20
FPS
60
F.E.A.R. 1600x1200 NoAA NoAF - Pentium 4 3.2C
0
<46>
50
FPS
25
30
35
LE CHOIX
de la rédaction
Pour les fans d’ATi, la X800 XL est encore un
très bon produit, à moins que vous ne trouviez
une proomo sur une X800 ou une X850 Pro/XT,
encore plus véloces.
rès loin d’offrir des niveaux de
performances du même acabit
que les tops cartes graphiques
PCI-Express, les modèles AGP ne sont
pas tous dépassés pour autant. Si les
7900, X1900 sont justifiées par certains
jeux très exigeants comme le magnifique
Elder Scroll IV : Oblivion, les versions : duo
SLI/CrossFire de ces mêmes cartes sont
plus utiles à battre des records dans les
benchmarks qu’autre chose.
T
Puisque nous sommes un peu revenus les
pieds sur terre, nous voyons que les
cartes haut de gamme de la génération
passée sont encore tout à fait dans le
coup ; ce sont celles qui forment le cœur
de cible de l’offre AGP actuelle. Toutefois,
avec l’explosion des écrans LCD qui tend
à imposer le jeu en 1 280x1 024, la puissance graphique nécessaire monte d’un
cran et seules les plus véloces s’en sortent encore. C’est là que la GeForce
7800 GS se démarque. S’il faut l’overclocker pour atteindre les performances d’une
7800 GT, quoiqu’il manquera toujours
quatre unités de traitement des pixels,
cette carte est d’un très bon niveau. Elle
est à la fois « rapide », c'est-à-dire qu’elle
offre les meilleurs framerates, légèrement
meilleurs que les plus puissantes X800 et
6800 de la génération passée, tout en
offrant les dernières innovations en termes
de traitement esthétique des jeux 3D et de
la vidéo. Cette carte est toutefois assez
onéreuse, elle vaut autour de 340 ¤.
150 À 350 € POUR JOUER
Si les cartes à plus de 300 ¤ sont de
plus en plus courantes, une majorité de
joueurs ne peut se permettre de consacrer un tel budget « pour une simple
carte graphique ». A vrai dire, si l’argent
n’était pas un problème, qui serait encore en AGP ? Si vous n’êtes pas exigeants en termes de graphismes, ou si
vous utilisez des jeux peu gourmands,
vous pourrez vous contenter d’une carte
du type GeForce 6600 GT ou X1600
Pro. Toutefois, elles ne sont plus assez
puissantes pour lancer certains jeux
actuels en 1 280x1 024, même en
désactivant les effets de filtrage anisotropique et antialiasing. Nous recommandons plutôt une GeForce 6800 GS
ou une Radeon X800 XL, à moins que
vous ne trouviez une promotion sur une
carte plus puissante (X800 Pro/XT ou
6800 GT/Ultra). La gamme X800 ne supporte certes pas le SM 3.0 et le mode
HDR, mais sauf quelques rares PC
Athlon 64 3200+ ou plus rapides, la
majorité des machines AGP en service,
avec des CPU entre 2 et 3 GHz, ne suffisent pas à lancer ces jeux très gourmands dans les meilleures conditions.
Nous aurions volontiers traité du sujet :
« Faut-il investir dans une plate-forme PCIExpress ou upgrader sa carte graphique
AGP ? » mais le budget est tellement différent dans les deux cas de figure que la
comparaison n’a pas lieu d’être. En effet, à
puissance comparable, une X800 XL
coûte un peu moins de 300 ¤ tandis qu’un
ensemble processeur + carte mère + carte
graphique PCI-Express (+ mémoire dans
le cadre d’une solution Intel DDR2)
demande au bas mot un investissement
de 500 à 600 ¤. Si ce changement apporte beaucoup aux utilisateurs de PC
anciens, entre 1,5 et 2,5 Ghz, les actuels
propriétaires d’Athlon XP et de Pentium 4
entre 2,5 et plus de 3,0 Ghz ne verront pas
autant de changement.
Pour le joueur occasionnel, les GeForce
6600 GT et Radeon X1600 Pro sont les
meilleures cartes. Ces deux modèles se
vendent entre 150 et 200 ¤. Si vous jouez
beaucoup et que vous souhaitez exploiter
des résolutions supérieures à 1 024x768
tant que possible, optez au minimum pour
une 6800 GS ou une X800 XL, l’idéal étant
d’investir dans une belle 7800 GS qui est,
sans contestation possible, la carte graphique AGP la plus performante qui soit.
La 7300 GS remporte la
palme de la carte graphique
AGP la plus puissante, mais
elle ne devance pas taant que
ça la X850 XT, ex-leader.
A retenir
• Les joueurs utilisateurs de très vieilles cartes (Radeon 8500, GeForce4 Ti)
auront intérêt à acheter une GeForce 6600 GT ou plus puissante.
• Les joueurs utilisateurs de vieilles cartes graphiques (Radeon
9500/9600/9700/9800) auront intérêt à acheter une Radeon X800 XL ou
plus puissante.
• Les joueurs utilisateurs de cartes graphiques juste dépassées (X800XL,
X800 Pro, 6600, 6600 GT) auront intérêt à acheter une GeForce 7300 GS.
• Avant d’investir, vérifiez que votre processeur est encore à la hauteur en
lançant les derniers titres en 640x480 pour vérifier la fluidité.
• Pour exploiter les jeux modernes, installez au minimum 1 Go de RAM
avant d’incriminer le CPU et/ou la carte graphique.
<47>
Dossier
UPGRADE SOCKET A
DE 600 MHZ À 3200+
BOOSTEZ
VOTRE
PC
AMD SOCKET A !
Apparu en l’an 2000, le socket A n’a disparu des étales que l’an passé, et
encore, quelques boutiques proposent toujours des Sempron à ce format.
Au-delà de ces cinq années de présence sur le marché, le socket A
poursuit son existence chez de très nombreux particuliers, dont vous faites
peut-être partie. Egalement connu sous le nom socket 462, en référence au
nombre de connecteurs des processeurs concernés, il aura accueilli tour à
tour tous les Duron, quelques Sempron, une majorité d’Athlon et tous les
Athlon XP. Le nombre de machines socket A encore en service de nos jours
étant très important, nous avons ressorti nos processeurs AMD
compatibles avec ce socket et les cartes mères qui vont avec pour vous
concocter un guide d’upgrade, 100 % dédié à cette plate-forme.
<48>
De 2000 à 2005, le socket A a supporté
tous les processeurs AMD du Duron 600 MHz
à l’Athlon XP 32000+.
Bien qu’il ne soit jamais très
difficile d’upgrader un PC,
d’autant qu’AMD a eu l’heureuse idée de conserver ce socket des
années durant, il n’y a rien d’évident à
mettre à jour une configuration dont
tous les composants sont en fin de vie
voire dépassés. En effet, outre les processeurs qui ont été remplacés par les
gammes 64 bits que nous connaissons
bien désormais, les cartes mères utilisent des chipsets relativement âgés, ne
connaissant pas le bus PCI-Express,
parfois sans SATA et beaucoup en USB
de première génération. Nous n’oublierons pas non plus de nous pencher sur
la problématique de la mémoire vive.
H
Comme nous le verrons plus loin,
les processeur socket A sont les
seuls à être « bidouillables ».
Que vous souhaitiez mettre à niveau un
vieux tromblon à moins d’un gigahertz
ou un puissant Athlon XP Barton
3000+, nous vous guiderons donc
pas à pas du début à la fin.
Quelques pages plus loin, vous
trouverez également un article
spécialement consacré aux
cartes graphiques AGP, avec
tous les modèles en vente
actuellement testés et comparés. Sachant que 100 % des
machines socket A utilisent une
carte graphique sur bus AGP,
cet autre dossier upgrade vous
concernera également.
<49>
Dossier
UPGRADE SOCKET A
GUIDE DES
PROCESSEURS
SOCKET A
our débuter, nous allons nous
pencher sur l’historique des
processeurs socket A. Ce
support processeur est apparu
en l’an 2000, peu après que nos
deux constructeurs aient franchi le
cap du gigahertz. Alors que les CPU
de l’époque utilisaient un format cartouche, slot 1 chez Intel et slot A pour
AMD, nos deux constructeurs sont
revenus vers un format socket, le socket 370 (Intel) et le socket A/socket 462
(AMD) étaient nés.
P
Pour comprendre ce retour des cartouches aux sockets, il faut remonter à
l’époque des illustres Pentium de première génération, pour lesquels la
mémoire cache dédiée au processeur
était encore embarquée à la carte mère.
Il est facile de reconnaître un Athlon XP d’un Athlon,
car ils sont en plastique et non plus en céraamique.
Afin d’en améliorer les performances,
Intel puis AMD ont décidé d’embarquer
Durant les deux premières années, les
machines socket A utilisaient encore de
la SDRAM, PC100 puis PC133.
De gauche à droite, un Athlon Tbird, un Athlon XP Tbred et un Duron Morgan.
<50>
le cache dans le CPU, mais les techniques de l’époque ne permettaient pas
encore d’intégrer le cache L2 (entre 128
et 512 Ko selon les modèles) à même le
die, c’est pourquoi nous avions des
processeurs sous forme de cartouches.
Les procédés de fabrication et la finesse de gravure ayant été améliorés
(0,18 μ au lieu de 0,25 μ), les deux fondeurs ont finalement pu revenir au socket. Avec 462 broches contre 370, le
socket d’AMD était semble-t-il mieux
conçu et il a donc connu une carrière
plus longue, accueillant plusieurs générations de puces. Il a finalement été
remplacé par les socket 754 et 939.
L’XPRIENCE
DEUX GAMMES
PLUTÔT QU’UNE
L’Athlon ayant atteint la maturité, AMD
a dévoilé fin 2001 l’Athlon XP, pour
expérience. Ce diminutif était à la
mode semble-t-il puisque Microsoft
sortait également Windows XP en septembre 2001. AMD aura cru bon d’associer un processeur à cet OS, synonyme alors de modernisme (Note : dire
que cet article est rédigé comme si
nous racontions l’histoire d’un ou deux
siècles plus tôt alors qu’il ne s’agit là
que de quelques petites années !). La
première mouture de l’Athlon XP,
connue sous le nom de code
Palomino, n’était pas si révolutionnaire
que ça. L’architecture ayant été fortement
optimisée,
AMD
pouvait
reprendre la montée en fréquence tout
en réduisant sensiblement la température de ces CPU, mais à MHz égal,
l’Athlon XP n’était pas vraiment plus
véloce que l’Athlon qu’il remplaçait. Il y
avait bien le support des instructions
SSE du Pentium III, mais Intel proposait déjà SSE2 avec son Pentium 4. Il
est facile de reconnaître du premier
coup d’œil un Athlon XP des précédents Athlon. Alors que les anciens
étaient en céramique, les nouveaux
sont en plastique (de couleur brune ou
verte selon les générations).
Historiquement, les processeurs n’ont
toujours été déclinés qu’en fonction de
leur fréquence en MHz. C’est Intel qui a
introduit la notion de CPU d’entrée de
gamme avec son Celeron en 1998, suivi
par AMD deux ans plus tard. A la sortie
du socket A, AMD présentait bien sûr
une nouvelle gamme d’Athlon mais
dévoilait également le Duron, un Athlon
« light » et plus abordable. Les premiers
Duron utilisaient le core Spitfire qui
embarquait 64 Ko de cache de niveau 2
tandis que les Athlon de l’époque,
basés sur le core Thunderbird, avaient
quatre fois plus de cache (256 Ko).
Les Duron Spitfire ont été produits de
600 à 950 MHz par tranches de
50 MHz, ils utilisent tous un FSB de
200 MHz. Précisons que ce FSB était
en fait réglé à 100 MHz mais que la
technologie intégrée à ces processeurs (bus EV6 DDR) permettait de
doubler le trafic, un peu à la manière
du bus quad pumped des Pentium 4,
pour lesquels nous parlons de FSB
400 alors qu’il s’agit toujours de
100 MHz « réels ». En 2001, les Duron
Spitfire ont laissé la place aux Duron
Morgan, toujours avec 64 Ko de
cache L2, toujours en 0,18 μ et toujours à 200 MHz de bus, mais les fréquences s’étalaient de 1 à 1,3 GHz,
par tranches de 100 MHz.
Les Athlon Thunderbird ont été proposés à 200 MHz de bus puis à 266. Les
fréquences
s’échelonnaient
de
700 MHz à 1,4 GHz. Seuls les modèles
à partir du gigahertz existent soit en
bus à 200 MHz soit en bus à 266 MHz.
Tous ces processeurs ont été fortement
appréciés des overclockers, particulièrement les petites fréquences qui montaient mieux. Les Athlon à partir de
1,2 GHz s’overclockaient toujours fortement, mais ils chauffaient vraiment
beaucoup… pour l’époque, les Pentium
4 Prescott nous ayant appris ce que
signifiait vraiment un dégagement calorifique intense !
Basé sur un KT133,
cette ancienne carte
mère Gigabyte montre
à quel point le design
des cartes mères était
austère il y a
seulement cinq ans.
<51>
Dossier
UPGRADE SOCKET A
Ordering Part Number (OPN)
Format physique
A
B
D
E
F
G
CPGA
OBGA
OPGA
μPGA
OPGA FSB autodétecté
μPGA FSB autodétecté
Tension
G
Y
C
T
X
W
J
V
1,0 V
1,1 V
1,15 V
1,2 V
1,25 V
1,3 V
1,35 V
1,4 V
Q
L
H
U
K
P
M
N
1,45 V
1,5 V
1,55 V
1,6 V
1,65 V
1,7 V
1,75 V
1,8 V
Température max du die
R
V
T
S
Q
70°
85°
90°
95°
100°
Quantité de cache de second niveau (L2)
1
2
3
4
64 Ko
128 Ko
256 Ko
512 Ko
Fréquence de bus (FSB)
B
C
D
E
FSB 200 (100 MHz)
FSB 266 (133 MHz
FSB 333 (166 MHz)
FSB 400 (200 MHz)
Ce qui a finalement le plus changé à
l’introduction des Athlon XP était probablement l’adoption d’un système de
P-Rating pour nommer les processeurs,
en abandonnant la traditionnelle fréquence. Ainsi, les Athlon XP s’appellent
1500+, 1600+… alors qu’ils ne sont en
fait cadencés qu’à 1,33 ; 1,4 GHz et
plus. Longuement décrié, ce système
permettait à AMD de vendre des processeurs offrant des performances
similaires aux modèles d’Intel tout en
étant cadencés moins vite. En effet, les
<52>
Pour être certain du processeur AMD que l’on utilise ou
que l’on compte utiliser,
rien n’est plus sûr que de
lire l’OPN, la petite cartouche noire avec deux
lignes d’écriture apparue
avec les Athlon XP. En s’intéressant au premier groupe de caractères, il est
possible d’en savoir plus
sur le processeur. Prenons
notre Athlon XP 2600+ en
exemple. Il est écrit
AXDA2600DKV3D. En fait,
cet OPN se décompose en
plusieurs groupes ayant
chacun un rôle bien précis.
Décomposé, l’OPN devient
AXD A 2600 D K V 3 D.
AXD est l’architecture, A
est le TDP, 2600 est le
modèle, D est le format
physique, K est la tension,
V est la température maximale du die, 3 est la quantité de mémoire cache et D
est la fréquence de bus.
Voici à présent quelques
tableaux qui vous permettront de décrypter vousmêmes l’OPN des processeurs socket A.
mentalités étaient encore très
braquées sur les MHz à
cette époque, proposer
des processeurs offrant
des fréquences moins élevées que les Intel aurait relevé
du suicide commercial. Pour en
rester à la première génération
d’Athlon XP, les Palomino, ceux-ci ont
été produits de 1,33 à 1,73 GHz, soit du
1500+ au 2100+ par tranches de
100 points de P-Rating. Tous utilisent
un bus à 133 MHz (FSB 266).
LA GRAVURE S’AFFINE
Mi 2002, AMD maîtrise à son tour la
gravure en 0,13 μ et propose alors une
nouvelle version de l’Athlon XP, utilisant
le core Thoroughbred, généralement
raccourci en TBred. Reprenant la même
technologie que le Palomino, le TBred
chauffe beaucoup moins et monte donc
aisément en fréquence. Outre les overclockers qui s’en donnent à cœur joie,
AMD propose désormais de nombreux
modèles de 1,46 à 2,25 GHz, ce qui
donne des Athlon XP de 1700+ à
2800+, sachant que les modèles jusqu’au 2600+ utilisent un bus FSB 266
tandis que certains 2600+ et les CPU
plus véloces sont en FSB 333. C’est
l’Athlon XP qui a été le plus produit.
Basés sur la même technologie que les
Athlon XP TBred, les Duron Applebred
ont vu le jour en 2003. Il n’y avait que
trois modèles, cadencés à 1,4 ; 1,6 et
1,8 GHz. Contrairement aux précédents
Duron, l’Applebred était un vrai TBred
dont 75 % du cache L2 était désactivé.
Grâce à des manipulations dont nous
vous avions délivré les secrets il y a
quelques numéros, il était souvent possible de transformer un Duron
Applebred en Athlon XP TBref, la bonne
affaire ! Nous reviendrons un peu plus
loin sur les joies du « reliage de ponts ».
Alors que de nombreux utilisateurs
étaient dans l’expectative des processeurs K8, connus aujourd’hui sous le
nom d’Athlon 64, AMD a surpris en sortant la troisième mouture de l’Athlon XP,
le Barton. Avec un fonctionnement encore optimisé par rapport au TBred, une
Basé sur un KT133, cette ancienne carte mère Gigabyte
montre à quel point le design des cartes mèress était
austère il y a seulement cinq ans.
Athlon MP et processeurs mobiles
Nous avons parlé des Duron/Sempron et des Athlon/Athlon XP puisqu’ils
représentent l’essentiel des ventes d’AMD aux particuliers, mais il ne faudrait pas
pour autant négliger les autres processeurs socket A. Ayant l’apparence des
Athlon et apparus au début des Athlon XP, les Athlon MP sont les variantes des
Athlon destinées à un usage multiprocesseur dans les stations de travail et les
serveurs d’entrée de gamme. Quelques cartes mères biprocesseurs à bas prix
ont même vu le jour, chez MSI notamment. Ces premiers Athlon MP ont été vendus
de 1 à 1,73 GHz. Un peu plus tard, reprenant à présent la technologie du core
TBred, les Athlon MP ont été vendus de 1,66 à 2,13 GHz. Il y eut enfin des Athlon
MP basés sur le core Barton, des modèles de 2 à 2,13 GHz.
Du côté des portables, AMD vendait en 2001 des Mobile Athlon 4 cadencés de 850
MHz à 1,4 GHz. Ce furent les premiers processeurs à intégrer PowerNow ! qui
permet de réduire la fréquence du CPU lorsque la puissance n’est pas sollicitée,
pour ainsi réduire la consommation d’énergie. AMD a remplacé des processeurs
par les Mobile Athlon XP-M. Ceux-ci, cadencés entre 1,2 et 2,13 GHz, utilisaient
soit un bus FSB 200 soit FSB 266. En même temps, AMD vendait un processeur
beaucoup moins connu encore, le Geode NX. Il s’agissait d’un Mobile Athlon XPM à très faible tension électrique. Les Geode NX 1500 ne tournaient qu’à 1 GHz
pour 1 V et seulement 9 W de TDP tandis que les Geode NX 1750 fonctionnaient
à 1,4 GHz pour 1,25 V et un TDP de 25 W. Enfin, AMD proposait des Mobile Athlon
XP-M basés sur le core Barton, amélioré pour gagner en consommation
électrique. Ceux-ci existent de 1,66 à 2,2 GHz.
a lancé une gamme de processeurs
répondant au nom de code Thorton. Il
s’agissait en fait de Barton dont le cache
était limité à 256 Ko et dont les performances étaient alors identiques aux
TBred. Les Athlon XP Thorton étaient
disponibles en trois variantes, de 1,66 à
2 GHz (2000+ à 2400+).
SEMPRON :
POUR FAIRE DURER
Plus récemment, alors que l’Athlon 64
était déjà disponible depuis de longs
mois, AMD a sorti de « nouveaux » processeurs socket A destinés à l’entrée
de gamme, les Sempron. Venant remplacer les Duron, ces derniers ne sont
rien d’autre que des Athlon XP TBref et
Barton renommés. C’est vrai, du moins,
pour les Sempron socket A puisque les
Sempron 754 sont de véritables K8
allégés.
mémoire cache L2 doublée à 512 Ko et
un bus FSB 333 ou FSB 400 selon les
modèles, ce dernier était une vraie réussite. D’ailleurs, de nombreux PC Barton
servent encore au quotidien, parfois
capables de lancer les jeux récents…
parfois en attente d’une upgrade ! Les
Barton ont été vendus entre 2500+ et
3200+, ce qui représente des fréquences
de 1,83 à 2,2 GHz. Seuls quelques
3000+ et tous les 3200+ avaient droit au
FSB 400 (200 MHz). Les Athlon XP TBred
et Barton ont été très appréciés des
overclockers, les modèles 1700+, 1800+
(TBred) et 2500+ (Barton) sont tous les
trois de véritables références en la matière. En même temps que les Barton, AMD
Ainsi, les Sempron s’échelonnent de 1,5 à
2 GHz, les modèles jusqu'à 2 GHz étant
disponibles soit en core TBred soit en
core Barton. Nous parlons des Sempron
2200+ à 2800+ (un TBred 2 GHz n’était
qu’un Athlon XP 2400+) et de Sempron
3000+ dans le cas du Barton relooké. Les
Sempron sont les seuls processeurs socket A encore vendus neufs aujourd’hui, ils
ne sont plus tous disponibles.
<53>
Dossier
UPGRADE SOCKET A
CHIPSETS
SOCKET A
uisque nous nous intéressons à
la mise à jour de plates-formes
quelque peu âgées, nous
devons impérativement nous pencher
sur les chipsets correspondants pour
connaître les possibilités d’upgrade. En
dehors de quelques rares chipsets
AMD et SiS, l’ère du socket A aura largement été dominée par VIA dans un
premier temps puis par nVidia.
P
A l’époque des
premiers CPU
socket A, les
chipsets intégraient
beaucoup moins de
fonctionnalités
qu’’aujourd’hui (ici
VIA KT133A).
Dès l’an 2000, à l’apparition du socket
A, c’est le chipset VIA KT133 (la version
socket A du KX133) qui s’est imposé.
Contrairement à ce que son nom peut
laisser supposer, ce dernier gère uniquement les processeurs FSB 200. En
revanche, il sait tirer profit de la SDRAM
PC 133. Le bus vidéo de l’époque est
un AGP 4X, le southbridge prend en
charge les disques durs ATA66 et pilote
deux ports USB 1.1. Au printemps
2001, le KT133A remplace le KT133.
Les deux différences sont le support du
bus FSB 266 et la gestion des disques
durs ATA100. Pour reconnaître ces
puces, il vous suffit de regarder les inscriptions sur les northbridges et southbridges. Un KT133 est composé d’un
VT8363 et d’un VT82C686A tandis
qu’un KT133A repose sur un VT8363A
et un VT82C686B. Le bus FSB 266 était
requis pour supporter officiellement les
nouveaux Athlon « C » (à bus FSB 266)
et pour overclocker plus efficacement
les CPU FSB 200, le KT133 premier du
nom dépassant difficilement 112 MHz
contre bien plus de 133 pour le
KT133A.
Le northbridge d’un KT133A est marqué VT8363A.
Peu après, VIA sortait le KT266, une
évolution du KT133A capable de gérer
de la mémoire SDR ou DDR à 100 ou
133 MHz. Pour la première fois, les
puces : northbridge et southbridge ne
sollicitaient plus la bande passante du
bon vieux bus PCI mais disposaient
d’un bus dédié, baptisé V-Link (266
Mo/s) dans le cas de VIA. Le northbridge KT266 est un VT8633. Le KT266 a
été lui-même remplacé par le KT266A,
un KT266 à l’architecture revue dans le
but d’améliorer les performances pour
contrer le chipset SiS 735 et le tant
attendu nVidia nForce.
NVIDIA DÉBARQUE
En 2001 toujours, nVidia a annoncé en
grande pompe la sortie de son premier
chipset, qui serait pour AMD socket A.
Ce n’est qu’au bout de six mois, vers la
<54>
fin de l’année, que le nForce original a
réellement pointé le bout de son nez
dans les boutiques. Assez révolutionnaire, ce chipset innovait notamment en
apportant la première mouture du dual
channel, permettant de doubler la
bande passante en utilisant simultanément deux (ou quatre) barrettes de
mémoire grâce à deux contrôleurs de
RAM séparés dans le chipset. D’une
manière générale, ce chipset offrait
d’excellentes performances. Le northbridge et le southbridge étaient reliés
par un bus HyperTransport d’AMD
offrant 800 Mo/s de bande passante.
Outre l’adoption d’une carte réseau 100
Mbps et, dans certaines versions du
southbridge d’une carte son haut de
gamme avec encodage Dolby Digital
(l’ancêtre du DDLive !), les autres caractéristiques étaient en phase avec les
standards de l’époque.
Le nForce2 IGP fut le premier
chipset AMD avec une carte
graphique embarquée.
Les outsiders
Après des débuts difficiles, la DDR
s’est finalement imposée début 2002 et
a même gagné en fréquences puisque
les chipsets VIA KT333 et SiS 745 supportant la nouvelle DDR333 (166 MHz)
sont arrivés. Malgré des performances
en hausse, nous n’avions toujours pas
droit à de grandes révolutions, l’AGP
3.0 et l’USB 2.0 n’étaient toujours pas
là. Pour reconnaître un KT333, le northbridge doit être marqué VT8367 et le
southbridge VT8233, VT8233A ou
VT8233C en fonction des options
(réseau 10/100, ATA133…).
L’ÈRE MODERNE
Ce n’est que fin 2002 que les chipsets
que l’on peut qualifier de modernes
sont apparus, à savoir les VIA KT400 et
le célébrissime nVidia nForce2. Ces
deux derniers sont novateurs puisqu’ils
supportent pour la première fois les
nouveaux processeurs AMD FSB 333 et
la mémoire DDR400 pour l’AMD (VIA
supporte également la DDR400 avec le
KT400A) et le contrôleur de mémoire
dual channel du nForce est encore
amélioré avec le nForce2 qui offre réellement des performances top-niveau.
Ce sont également les premiers chipsets qui gèrent l’AGP 3.0 (8X) et intègrent des contrôleurs USB 2.0.
Le nForce2 était également le premier
chipset à embarquer, selon les versions
toujours, une carte graphique digne de
ce nom. Loin des hauts de gamme 3D
du moment, elle était tout de même
capable de lancer quelques jeux
modernes, ce dont n’étaient pas
capables les cartes Intel de l’époque.
C’était d’autant mieux venu qu’aucun
chipset AMD n’intégrait alors de carte
graphique ! Cette partie graphique était
en fait un hybride entre une GeForce2
MX et une GeForce4 MX. nVidia proposait quatre déclinaisons du nForce2
reposant sur les deux northbridges
(SPP sans carte graphique et IGP avec
carte graphique) ainsi que les deux
southbridges (MCP ou MCP-T intégrant
en plus la carte réseau 3Com, l’APU et
le FireWire). Nous avions donc le
nForce2-GT (IGP + MCP-T), le nForce2G (IGP + MCP), le nForce2-ST (SPP +
MCP-T) et le nForce2-S (SPP + MCP).
Alors que nVidia avait clairement pris le
leadership sur VIA et les autres concernant le marché des chipsets hautes
performances pour AMD, VIA essaya fin
2003 de reprendre le dessus (en vain)
grâce au KT600, le dernier chipset sorti
pour processeurs socket A. Du côté
des performances, ce chipset n’était
pas révolutionnaire, mais il supportait le
nouveau bus FSB 400 de certains
Athlon XP 3000+ et des 3200+. D’autre
part, le bus V-link reliant northbridge et
southbridge permettait désormais 533
Mo/s. Le southbridge, un VT8237, était
alors novateur. Il permettait de gérer
jusqu'à quatre disques ATA et quatre
disques SATA avec, en prime, la gestion
du RAID 0, 1 et 0+1. Ce chipset n’était
pas plus véloce que les nForce2 400 et
nForce2 400 Ultra (des nForce2
capables de supporter les CPU FSB
400 eux aussi) mais ils étaient tout de
même très corrects.
Si les chipsets VIA puis nVidia ont
largement dominé durant le règne des
processeurs socket A, il ne faut pas pour
autant oublier les autres chipsets. Parmi
les plus appréciés, notons les AMD 760
et SiS 735. Le premier, fabriqué par le
fondeur même des processeurs qu’il
supporte, fut le tout premier chipset à
supporter la DDR chez AMD. Il pouvait gérer les processeurs
avec un bus EV6 de 100 ou 133 MHz, la mémoire DDR à 100
ou 133 MHz et gérait, entre autres, un bus AGP 4X. Le chipset
AMD 760 est normalement constitué d’un northbridge AMD
760 et d’un southbridge AMD 766 mais de nombreux
constructeurs de cartes mères ont préféré connecter un
southbridge VIA 686B, plus complet. Concurrent des chipset
AMD 760 et VIA KT266, le SiS 735 a également connu son
heure de gloire. Il reprend à peu près les mêmes
caractéristiques que ses concurrents, mais il gère six ports
USB au lieu de seulement quatre pour l’AMD et se limite à
1,5 Go de RAM au lieu de deux.
Le nForce2 a marqué le véritable début du règne de nVidia
sur le marché des chipsets pour processeurrs AMD.
<55>
Dossier
UPGRADE SOCKET A
UPGRADE :
9 EXEMPLES CONCRETS !
ous entamons nos exemples
d’upgrade socket A par l’analyse
et la mise à niveau d’un bon
vieux Duron 600 MHz, une star de l’overclocking il y a six ans mais un bien petit
CPU de nos jours. Cette machine étant
construite autour d’une carte mère
MSI K7T Pro, les possibilités
d’upgrade sont des plus
restreintes. En effet, dû à
des limitations du chipset,
même le BIOS le plus
récent ne permet pas d’installer un
processeur plus véloce que l’Athlon
1,2 GHz FSB 200, plus vendu depuis des
années. Du coup, avant même d’aller
plus loin, il faut prendre une décision
quant au devenir de ce PC. Du fait que
l’on ne peut plus trouver facilement de
meilleur processeur pour celui-ci et que,
quand bien même il serait vendu en neuf,
ce dernier est également dépassé, nous
ne pouvons donc pas envisager de vraiment remettre cet ordinateur au goût du
jour. Cette machine, mise à niveau, aura
donc un rôle bien précis, une application
serveur par exemple, ou une machine
permettant de surfer sur Internet depuis
une pièce habituellement démunie de PC
(cuisine, chambre à coucher, garage…).
Duron 600 MHz ‘Spitfire’
N
<56>
TOUT N’EST PAS PERDU
Grâce à nos habituelles upgrades de
mémoire vive et de disque dur, ce PC
peut néanmoins gagner des performances de façon très sensible. Les
Configuration d’origine
•
•
•
•
•
Processeur : AMD Duron 600 MHz
Carte mère : MSI K7T Pro (KT133)
Mémoire : 128 Mo SDR PC133
Disque dur : 15 Go 7 200 tpm 2 Mo
Carte graphique : GeForce2 MX
A l’époque des chipset KT133, KT133A et ceux qui ont suivi,
MSI à sorti de nombreuses cartes mères et il était facile de s’y perdre.
jeux et l’encodage vidéo ne seront pas
véritablement praticables, mais le
simple usage de Windows XP pour la
bureautique et/ou Internet passera du
calvaire au plaisir. La première chose à
faire consiste donc à augmenter la
quantité de mémoire vive. Notez que le
KT133 ne supporte pas la DDR, mais
vous pouvez tout de même monter à
1,5 Go de SDR PC100 ou PC133 sur
cette carte mère. De nos jours, une barrette de 512 Mo ne coûte que 45 à 50 ¤
(soit sensiblement le même prix qu’une
DDR PC3200), vous pouvez donc en
acheter une ou deux, selon que vous
envisagez d’utiliser de nombreux logiciels en même temps. Vous aurez donc
un total de 640 ou 1 152 Mo de RAM,
bien assez pour Windows XP. Pour le
disque dur, il y a également beaucoup à
gagner, tant en capacité qu’en vélocité.
N’achetez pas trop gros, votre contrôleur de stockage étant en 32 bits, tout
disque de plus de 128 Go ne sera pas
exploité à fond. Vous pouvez donc
investir dans un 80 ou un 120 Go
7 200 tours dernier cri, mais songez à le
prendre en ATA et non SATA ! Le
contrôleur ATA66 bridera quelque peu
les performances, mais il sera tout de
même bien plus performant que le
vieux 15 Go âgé de six ans.
En ce qui concerne les autres composants, il ne vaut pas la peine de toucher
la carte graphique, une carte performante serait de toute façon sousexploitée en raison du Duron 600, vous
pouvez sinon upgrader à votre convenance, un graveur DVD de dernière
génération pouvant très facilement
prendre place au sein de ce PC.
Coût de l’upgrade,
quelques prix
512 Mo SDR PC133 : 50 ¤
80 Go 7 200 tours ATA : 50 ¤
120 Go 7 200 tours ATA : 75 ¤
Graveur DVD+/-RW double couche : 50 ¤
La DDR n’était pas encore au programme
avec les premiers Athlon et Duron.
Même overclocké, un Athlon 900 ne vaut plus
grand-chose en terme de performances. Hélas, il
n’est pllus possible d’upgrader ce genre de
plateforme.
Basée sur le même chipset VIA KT133
que la carte précédente, l’Asus est un
peu plus souple. En effet, elle accepte
tous les processeurs en FSB 200, ce
qui inclut notamment les « puissants »
Athlon jusqu'à 1,4 GHz et les Duron
Morgan. Malgré tout, la problématique
que nous expliquions un peu plus tôt
reste la même, à savoir que ces processeurs sont aujourd’hui introuvables,
sauf peut-être en occasion, et qu’ils
sont de toute façon dépassés eux
aussi, même les plus véloces.
UDMA100
Par « chance », l’Asus A7V peut
accueillir des disques durs ATA100, ce
qui signifie que les performances des
disques les plus modernes ne seront
pas bridées par le contrôleur. C’est vrai
du moins tant que vous les utilisez en
solo, car le moindre RAID serait trop
exigeant. Tant que vous n’utilisez pas
d’antivirus ou d’autres programmes
venant alourdir la charge permanente
du système, si vous avez la bonne
quantité de RAM et un disque dur rapide, vous ne ferez pas ou presque pas la
différence entre un Athlon 900 MHz et
un processeur beaucoup plus rapide
pour une utilisation basique de
Windows (mail, messagerie instantanée, lecture de photos et vidéos…).
Nous aimons à le répéter, mais ces
usages sont tout de même les plus
courants, un tel PC a donc encore une
vraie raison d’être. Il n’y a qu’à voir les
graphiques de performances situés tout
à la fin de ce dossier. Concernant le
temps de démarrage requis par
Windows XP, il n’est guère derrière des
PC pourtant bien plus « puissants ».
Terminons par l’upgrade d’autres composants en répétant là aussi les
conseils de la machine précédente,
c'est-à-dire qu’il vaut mieux éviter de
toucher à la carte graphique puisqu’un
modèle actuel serait trop peu exploité
en raison d’un CPU trop limite. Si vous
souhaitez dédier ce PC à un usage
home cinéma, ce qui est parfaitement
envisageable tant que vous ne vous
intéressez pas trop à la vidéo haute
définition, vous pourrez toutefois profiter des aides au décodage des cartes
graphiques plus modernes. De même,
une carte son récente et équipée d’une
sortie audio numérique sera probablement la bienvenue, la qualité des puces
audio AC’97 de l’époque laissant vraiment à désirer.
Athlon 900 MHz ‘Thunderbird’
e second PC, un Athlon
900 MHz sur une Asus A7V
représentait ce qui se faisait de
mieux en l’an 2000, ou presque. Seules
quelques machines équipées d’un CPU
à 1 GHz pouvaient se targuer d’être
plus rapides. Avec 256 Mo et un disque
dur vieillissant, nous ne pouvons plus
vraiment en dire autant aujourd’hui.
Toutefois, son processeur est déjà vraiment plus véloce que le Duron 600 de
la première upgrade, ce qui améliore
fortement les possibilités de recyclage.
N’envisagez pas de jouer avec un
Athlon 900 bien sûr, mais Windows
tournera encore mieux ainsi que les
logiciels de bureautique, d’Internet et
de multimédia.
C
•
•
•
•
•
Processeur : AMD Athlon 900 MHz
Carte mère : Asus A7V (KT133)
Mémoire : 256 Mo SDR PC133
Carte graphique : GGeForce2 GTS
quelques prix
L’Asus A7V innovait avec sa carte d’alimentation CPU déportée.
512 Mo SDR PC133 : 50 ¤
80 Go 7 200 tours ATA : 50 ¤
120 Go 7 200 tours ATA : 75 ¤
<57>
Dossier
UPGRADE SOCKET A
vec cette troisième machine, bien
que le processeur d’origine ne
soit toujours pas très puissant, les
possibilités d’upgrade sont déjà bien plus
intéressantes. En effet, si le BIOS d’origine
ne supporte pas grand-chose de plus que
les autres cartes mères, vous pourrez installer tous les Athlon XP Palomino et les
TBred jusqu’au 2100+ après mise à jour.
Hélas, il n’est pas possible d’y monter les
versions plus rapides, les Sempron et les
A
•
•
•
•
•
Processeur : AMD Duron 1 200 MHz
Carte mère : Abit KR7A (KT266A)
Mémoire : 256 Mo DDR PC2100
Carte graphique : Radeon VE
Duron 1,2 GHz ‘Morgan’
quelques prix
<58>
512 Mo DDR PC2100 ou plus rapide : 50 ¤
80 Go 7 200 tours ATA : 50 ¤
120 Go 7 200 tours ATA : 75 ¤
AMD Athlon XP 1800+ à 2200+ d’occasion :
autour de 50 ¤
GeForce 6600 : 110 ¤
Barton ne sont pas pris en charge non
plus. Pour upgrader le CPU, il faudra forcément se tourner vers le marché de l’occasion (eBay, forums des sites de hardware…) mais vous n’aurez pas de mal à
trouver un Athlon XP 1800 ou 2000+ à bon
prix (entre 30 et 60 ), ce qui permettra de
délivrer des performances modernes,
même si la puissance de ces puces n’est
pas comparable aux processeurs 3,0 GHz
et plus d’aujourd’hui.
JOUER ? PKOA PAS !
Autant un vieux Duron 1200 ne peut plus
faire grand-chose pour les joueurs,
autant un Athlon XP 2000+ n’est pas
encore complètement obsolète, surtout
si l’on se contente de jeux sortis ces dernières années, en d’autres termes que
l’on évite de se focaliser que sur les derniers titres sortis. Pour jouer toutefois, il
conviendra de mettre également la carte
graphique à niveau ! Avant de se précipiter, il ne faut tout de même pas se réjouir
et acheter un modèle « trop puissant »
car le bus AGP 4X, le chipset vieillissant
et le CPU la brideraient. D’autre part, il
ne faut pas perdre de vue que les cartes
graphiques modernes consomment bien
plus d’énergie électrique qu’autrefois.
Nos mesures de performances (avec un
Athlon XP 2000+) montrent que les
résultats progressent jusqu'à la
GeForce 6600 GT, mais il n’est pas vraiment intéressant de dépasser la
GeForce 6600 « tout court ». Avec une
telle machine (XP 2000+ et 6600), vous
serez justes pour jouer aux derniers
titres, quoique vous pourrez tout de
même les essayer, mais vous pourrez
profiter des nombreux jeux sortis ces
trois ou quatre dernières années, ce
dont n’était plus capable ce PC d’origine avec son vieux Duron et sa
Radeon VE. Comme de bien entendu,
cette upgrade de processeur et de
carte graphique n’est valable que si
vous changez en même temps votre
disque dur et que vous ajoutez de la
mémoire vive pour passer à 512 Mo
comme strict minimum. D’autre part, si
votre alimentation est capable de délivrer 250 W ou moins, prévoyez l’achat
éventuel d’un nouveau bloc au cas où
elle se révélerait trop juste pour propulser l’Athlon XP et la GeForce 6600.
Sortie des jeux vidéo et des autres
applications gourmandes de puissance
brute, cette configuration sera totalement au goût du jour.
Si les premiers Duron ne sont plus très véloces, ils suffisent encore à satisfaire un usage bureautiique et Internet pour peu qu’on leur donne de la RAM.
Offre spéciale
36
d’abonnement
n°17
TEST
COMPARATIF P.92
PRATIQUE P.40
.66
Cartes 3D
20
6600/GT
et X700/pro
sélectionnées
Overclocking,
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Nos élues
CPU &
mémoire
Trouvez les réglages optimums
Perfs extrêmes : DDR 300 Mhz
ou low latency ?
MULTIBOOT WINDOWS/LINUX
Nos conseils pour
une réception parfaite
Notre sélection de cartes TV
COMPARATIF P.106
Toutes les solutions
pour avoir plusieurs OS
sur un seul PC
TEST NFORCE4 SLI INTEL
Le P4 revient dans la
course grâce à nVidia ?
PRATIQUE P.52
stabilité, le palmarès
de 300 à 560 watts
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booster
votre PC
Que changer pour gagner en confort
ECRANS
LCD 16/9
jeux, bureautique, vidéo, le format idéal
Ha
rd
w
m a
ag r
az e
ine
Intel et
Microsoft
passent
64
au
BITS
COMPARATIF
100% HARDWARE, 100% PASSION, 100% PRATIQUE
PCUpdate
TNT
4Mars / Avril 05 n°16
PRATIQUE P.26
Quoi de
neuf en
Boîtiers ?
Mieux ventilés, plus fonctionnels :
un marché en ébulition
Le guide de
Le premier CPU 64 bits Intel face à l’Athlon 64
TV LCD, PLASMA
OU RETRO DLP ?
Quelle techno
choisir ?
Windows 64 est là : quels changements ?
Comment
bien les utiliser
avec un PC ?
PRATIQUE
CRÉEZ UNE
DIVX BOX
GUIDES
Comprendre
SOUS LINUX
OU WINDOWS
Comment fabrique-t-on un
processeur ?
EN COMPLEMENT
Bien exploiter son
hardware avec linux :
multimedia, raid, etc
TÉLÉVISION NUMÉRIQUE TERRESTRE
GR/PORT CONT : 6,40 ¤ - MAR : 65 DH
Du choix des composants
au montage :
nos configs idéales
PRATIQUE P.82
Copie de
DVD vidéo
pas à pas pour des
sauvegardes parfaites
Boostez votre
carte graphique
Overclocking, voltmods,
flashage en modèle supérieur...
Des solutions pour toutes
les générations?
TEST P.18
Athlon 64
Téléphone
“Winchester”
Economisez
grâce à votre PC
Enregistrement
Installation
Choix du
matériel
PRATIQUE P.66
Le MP3 est dépassé,
changez !
LE GUIDE DU
REFROIDISSEMENT
SILENCIEUX
TOUTES LES CLÉS POUR MAITRISER LA
l’assemblage
GUIDE D’ACHAT
Pentium4 EM64T
Codecs audio
Alimentations 150
Silence, rendement,
36
magazine
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avril/mai 2005 numéro 16 5,90 ¤
4Mai / Juin 05
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APN ultra compacts :
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prendre la tête
Test et guide du processeur
ultime pour l’overclocking
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Contrôlez votre installation
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Prénom :
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les 36
premiers
numéros
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et
Hardware
magazine
Fax :
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(merci d’indiquer les
3 derniers chiffres au
dos de la carte bleue)
N° :
Expire fin :
Date :
en ebooks
sur CDR
(Les Ebooks sont des fichiers PDF
optimisés pour un affichage écran)
/
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vous pouvez aussi envoyer un fax au 05 61 727 650
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tel : 08 25 15 00 95
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DOSSIER PORTABLE
00
59
FX
EM
PR LA
FIN
EN
GRAND CONCOURS
Un PC portable peut il remplacer un PC de bureau ?
UN PC OLIDATA, UNE GEFORCE FX MSI
ET BEAUCOUP D’AUTRES LOTS À GAGNER !
ENFIN TESTÉ : ATHLON 64, FAUT IL ATTENDRE POUR L’ACHETER ?
GE FORCE FX : NVIDIA À L’ASSAUT DE LA RADEON 9700
Le réseau sans fil passe au haut débit !
X800 PRO VS 6800 GT
les vraies perfs pou
DOSSIER UPGRADE
Boitiers,
Economisez ! alimentations
Personnalisez Quelle
Comment upgrader ou
acheter au moindre prix
votre PC carte 3D
les pièges à éviter
pour booster
vos jeux ? Faut il craquer
alimentations
ventilateurs
4Plus d’esthétisme,
4Plus de performances,
Préparation, montage, astuces et
les 19 meilleurs ventirads en test
EN
PRATIQUE
Overclocking de
cartes graphiques :
gains faciles, coût 0
FSB 400, 533, 800 ?
Performances, optimisation, tout sur
le Front Side Bus des cartes mère
Pour mieux comprendre
> notre guide des chipsets, de la 3D et de la RAM
Cartes 3D
Que faut il
acheter
aujourd’hui
Stockage de poche
clés USB, mini
disques, notre
sélection
DOSSIER PRATIQUE
Rajeunissez
votre PC !
Le guide des
processeurs
vous upgrader votre
CPU ?
> Graveurs
> Normes
DOSSIER
Special haut débit
4 partager
EN
EN
PRATIQUE
EN
PRATIQUE
sa connexion
4 choisir son routeur
ou son modem
4 choisir son forfait
PRATIQUE
de DVD
Transformez votre
Overclockez votre Créez vos
PC en magnétoscope intel et AMD et
DVD vidéo,
numérique
gagnez des MHz c’est facile !
processeur,
comment ça marche ?
PRATIQUE
stabilité, silence, prix :
les élus
Performances 3D, capacités vidéo : notre palmarès
PRATIQUE
ET COMPARATIF
Watercooling
Performant !
EN
Silencieux !
PRATIQUE
Esthétique !
Montage de PC
Monitoring
pas à pas pour un montage la chaleur arrive,
propre, pratique et esthétique surveillez votre PC !
Facile et pas si
cher que çà !
PC Update
pour choisir, upgrader et boos
P.82
premier test
Special
AMD 64
Socket 939 :
BOOSTEZ
VOTRE CPU AMD
Déblocage, overclocking,
les méthodes pour toutes les générations
TRANSFORMEZ UN DURON EN 3200+ !
CONNECTIQUES
PC AUDIO/VIDEO
GUIDE
le futur du P
COMPARATIF P.116
Appareils
photo
numérique
PRATIQUE P.62
SOS
Chaleur
PRATIQUE
Comment bien relire
vos vidéos DivX, XviD, … ?
> Installation de codecs,
optimisation, désinstallation...
Refroidissez son PC pendant
la canicule à cout zéro :
toutes nos astuces
monitoring : comment mesurer
températures, voltage, rpm...
L 19293 - 11 - F: 5,90 E - RD
Antec Aria :
ATI X800/nVidia Ge Force 6800 :
Les avantages du miniPC
et de la tour !
Qui va gagner le match de
la nouvelle génération ?
change
Nouvelles fonctions, n
comparatif
des cartes
mères
nForce 3
et Via K8
> Tout pour relier
un PC à vos
éléments audio vidéo
Int
Chipsets i925 et i915
socket LGA 775, DDR
premier tests
des Athlon 64
dual band :
3500 et 3800+
Socket 754 :
GUIDE
A MOINS DE 100 3
> Création
> Copie
GUIDES D’ACHAT
• Mémoire vive : la bonne quantité
• Disques durs : taille, vitesse, cache ; que choisir ?
• Photo : de 2 à 8 Mpixels, la bonne définition
Wifi, CPL, routeurs,
comment choisir?
LES CARTES GRAPHIQUES
Gagnez en performances
en dépensant moins !
Ventirads
refroidissement,
> Quel logiciel utiliser ?
> Les astuces pour se
retrouver dans la
jungle des réseaux
création d’un lan,
partage de connexion...
COMPARATIF
> Lecture vidéo
capacité d’overclocking
• Quelle ram utiliser ?
Peer
to peer
de A à Z
100% pratique :
4 Juillet / Août 04 n°12
COMPARATIF
GUIDE
Réseau
DVD
Les vrais gains
de l’upgrade
composant
par composant
• AMD ou Intel ?
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ET COMPARATIF
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votre PC :
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de A à Z
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> toutes les
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> le comparatif des
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> les gains du Pentium 4 FSB 800
> notre guide pour l’upgrade
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par chèque bancaire ou postal (à l’ordre de Tech-Age)
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Palomino et TBred FSB 266, nous ne
pouvons pas installer les plus récents
Barton ou Sempron qui utilisent au
minimum un FSB 333. Du coup, il n’est
toujours pas possible d’upgrader le
processeur en achetant un produit neuf,
seul le marché de l’occasion pourra
vous sauver. Vous pourrez trouver des
Athlon XP 2400+ ou 2600+ (attention, le
2600+ existe en FSB 266 et FSB 333,
ne vous trompez pas !) entre 50 et 60 ¤.
Vu que ce PC a déjà un 1800+ d’origine, il n’est vraiment pas intéressant de
dépenser pour un simple 2000+. Vous
pouvez également opter pour la solution visant à overclocker le 1800+, mais
GARDER
LES BONNES HABITUDES
Pour commencer, ajoutons une barrette
de 512 Mo de mémoire DDR à ce PC,
ainsi qu’un disque dur neuf. Comme
vous pouvez le constater sur les
benchs présentés à la fin du dossier,
cette upgrade des plus classique est
déjà très convaincante. Nous n’avons
pas fait attention à respecter l’installation de deux barrettes de mémoire
identiques, bien que le nForce premier
du nom supporte déjà un équivalent de
dual channel, car les performances
offertes par ce système à l’époque
étaient encore peu attrayantes.
Rapidement, il vaut bien mieux installer
768 Mo de RAM que de vouloir profiter
à tout prix du dual channel et se limiter
à 512 Mo. En revanche, si votre budget
permet l’achat de deux barrettes de
512 Mo, vous aurez intérêt à mesurer
l’écart de performances entre 1 Go dual
channel et 1,25 Go standard. Selon les
applications, l’une ou l’autre de ces
deux solutions sera la meilleure.
Côté puissance de calcul, à commencer par le processeur, la carte mère est
plus souple que les précédentes mais
nous limite tout de même beaucoup. En
effet, si elle accepte tous les Athlon XP
Bien qu’elle ne fut pas la plus
performante, la MSI K7N420
participa grandement a
l’essor du nForce.
en considérant que le Palomino est un
mauvais client et que la MSI K7N420
n’aide pas beaucoup non plus, il sera
difficile de dépasser, voire d’atteindre
1,66 GHz, la fréquence d’un Athlon XP
2000+. Au sujet de la carte graphique,
le choix de l’upgrade dépend de l’usage que vous souhaitez faire du PC, bien
entendu, mais également de son processeur. En admettant que vous désiriez jouer, nous recommandons une
GeForce 6600 si vous conservez le
1800+ d’origine et une 6600 GT dans le
cas où vous upgradez vers un Athlon
XP 2600+. Une fois encore, les cartes
graphiques plus puissantes seront mal
exploitées en raison d’une puissance
CPU limitée. Une Radeon X800 XL ou
une GeForce 7800 GS ne doit pas être
achetée avec un processeur en dessous de 3,0 GHz ou équivalent, selon
nous.
• Processeur : AMD Athlon XP 1800+
(1.53 GHz)
• Carte mère : MSI K7N420 Pro
(nForce 420D)
• Mémoire : 256 Mo DDR PC2700
• Disque dur : 40 Go 7 200 tpm 2 Mo
• Carte graphique : GeForce3 Ti200
Athlon XP 1800+ ‘Palomino’
oici le premier Athlon XP servant d’exemple pour notre
guide d’upgrade, il s’agit d’un
1800+ de première génération, un
Palomino donc. Ce PC était clairement
au top début 2002 puisque, outre son
puissant processeur (pour l’époque), il
repose sur une carte mère nForce et
embarque l’une des cartes graphiques
les plus puissantes du moment, une
GeForce3 Ti200. Malgré tout ça, cet
ordinateur est désormais obsolète, surtout pour les joueurs, utilisateurs à qui il
était manifestement destiné à l’origine.
Ne perdez pas espoir, cette machine
est suffisamment récente pour que l’on
puisse envisager de la mettre sérieusement à niveau.
V
quelques prix
512 Mo DDR PC2100 ou plus rapide : 50 ¤
120 Go 7 200 tours ATA : 75 ¤
AMD Athlon XP 2400+ à 2600+
d’occasion : autour de 60 ¤
GeForce 6600 : 110 ¤
GeForce 6600 GT : 150 ¤
Alimentation 350 W ou plus, de marque :
à partir de 40 ¤
<61>
Dossier
UPGRADE SOCKET A
vec ce cinquième PC, nous
arrivons enfin aux machines qui
peuvent être plus facilement
mises à jour. En effet, la carte mère sur
laquelle repose ce TBred 2200+ est une
Asus A8N8X-X, la version à bas prix de
la célèbre série A8N8X du constructeur,
autrement dit des cartes à base d’un
chipset nForce2. Un tel PC date de
2003, ce qui explique également qu’il
soit plus simple de le mettre à niveau
en 2006 qu’un vieux tromblon de 2000 !
Athlon XP 2200+ ‘Thunderbred’
A
<62>
UN SEMPRON À LA PLACE
DE L’ATHLON !
Nous allons tout de suite nous pencher
sur l’upgrade CPU, car elle est enfin
accessible. En effet, la carte mère
A8N8X-X supporte tous les processeurs
socket A, y compris les plus modernes
dont les Athlon XP Barton et les
Sempron. Idéalement, si vous désirez
actualiser les performances de ce PC,
un puissant Barton serait le plus adapté,
Le sempron n’est pas un processeur de rêve,
mais il a le mérite d’être encore trouvable dans
de nombrreuses boutiques.
à mi-chemin entre un Athlon XP Barton
2600+ et un 2800+, un CPU que l’on
peut aujourd’hui acheter neuf pour
moins de 100 . Notez que si vous souhaitez simplement mettre à niveau un tel
PC pour travailler et surfer sur le Net de
façon plus confortable, il n’est pas du
tout nécessaire de mettre à jour le processeur et la carte graphique.
PAS DE DUAL CHANNEL
Issue de la gamme « -X » d’Asus, moins chère, l’A7N8X-X était une version allégée des célèbres A7N8X
X en nForce2.
(1.8 GHz)
• Carte mère : Asus A8N8X-X
(nForce2 400)
• Carte graphique : Radeon 9500 Pro
quelques prix
512 Mo DDR PC3200 : 50 ¤
200 Go 7 200 tours ATA : 75 ¤
AMD Sempron 2800+ 256 ko : 80 ¤
AMD Sempron 3000+ 512 ko : 100 ¤
GeForce 6600 : 110 ¤
GeForce 6600 GT : 150 ¤
à partir de 40 ¤
mais il n’est plus trouvable en neuf, sauf
à des tarifs prohibitifs (plus de 160
pour un 2500+, non merci). Si le Barton
vous intéresse tout de même, sachez
qu’ils sont encore très présents sur le
marché de l’occasion, tous les
modèles étant intéressants.
Si vous désirez un processeur neuf, nous vous recommandons plutôt un Sempron
2800+ ou 3000+. Il faut se
dépêcher car ceux-ci ont également tendance à disparaître des
étales, AMD ayant stoppé leur production il y a déjà plusieurs mois.
Ces deux Sempron sont cadencés à
2,0 Ghz, ce qui peut sembler bien peu
comme upgrade par rapport au 1,8
GHz de notre 2200+ d’origine, mais il ne
faut pas oublier qu’ils utilisent un bus de
166 MHz contre 133 et que le 3000+
embarque 512 Ko de mémoire cache.
C’est bien simple, le Sempron 3000+ est
Pour la mémoire vive, le conseil qui
vient immédiatement en tête, lorsque
l’on parle d’upgrader une plate-forme
nForce2, est de prêter attention au
mode de fonctionnement dual channel.
Hélas, pour justifier l’écart de prix entre
une A7N8X et une A7N8X-X (la seconde
étant moins chère), Asus a désactivé le
dual channel sur la seconde. Du coup,
vous n’avez pas à vous soucier de ça
pour upgrader ce PC. Achetez une ou
deux barrettes de 512 Mo selon que
vous envisagez de jouer ou d’utiliser
beaucoup le multitâche,
voilà tout.
nous recommandons là aussi le Sempron
3000+ qui vous apportera le bus FSB 333
et 512 Ko de mémoire cache, ainsi qu’un
bon potentiel d’overclocking. Toutefois, à
100 ¤ le morceau, l’intérêt est quelque
peu limité, surtout si vous n’êtes pas des
joueurs invétérés.
DISQUE DUR DE PLUS
DE 128 GO
Passons rapidement sur l’upgrade de
mémoire qui se résume à reprendre exactement les mêmes conseils que précédemment, à savoir l’achat d’une barrette
de 512 Mo de DDR PC3200, pour nous
intéresser au cas du disque dur. Même si
ce PC a été vendu fin 2003 ou début
2004, il est judicieux d’installer un disque
neuf pour le système, car les progrès en
termes de vélocité ont été très importants
ces deux dernières années. De toute
façon, le disque de 80 Go actuel n’est
pas perdu, il peut parfaitement être installé comme disque secondaire pour augmenter la capacité de stockage. Lorsque
l’on upgrade des PC vendus autour de
2002, la problématique des 128 Go se
pose. En effet, l’adressage des disques
durs LBA étant auparavant réalisé sur
32 bits, la limite des disques durs était
alors de 128 Go (ou 137 Go si l’on compte 1 Ko = 1 000 octets). Ce n’est que courant 2002 que les contrôleurs ATA 48 bits
L’Athlon XP Thunderbred chauffe beaucoup moins
que son prédécesseur et permis d’important gains
dee fréquence.
sont sortis pour permettre de dépasser
cette limite. Bon nombre de cartes mères
vendues à cette époque ont bénéficié
d’une mise à jour de BIOS permettant
d’en profiter sans passer par l’achat d’un
nouveau contrôleur sur bus PCI, l’Abit
AT7-MAX2 est concernée. Elle intègre
d’ailleurs un contrôleur additionnel
HPT374 qui gère lui aussi les disques
durs de grande capacité. Pour les
machines précédentes, les toutes premières jusqu'à l’A7V incluse ne sont pas
compatibles 48 bits. Lorsque l’on
branche un disque dur de plus de 128 Go
sur ces vieilles cartes mères, le BIOS ne
les voit pas ou les fixe à 128 Go.
Heureusement, les systèmes d’exploitation sont généralement capables de
détecter eux-mêmes les disques durs et
savent donc en exploiter la capacité totale. Chez Microsoft, c’est à partir de
Windows XP SP1 que l’adressage 48 bits
est officiellement pris en charge.
FSB266 (2.13 GHz)
• Carte mère : Abit AT7-MAX2 (KT400)
Athlon XP 2600+ ‘Thunderbred’
e sixième PC de test est surprenant car il se révèle globalement
plus puissant que le précédent,
tout en reposant sur des technologies
plus anciennes. C’est essentiellement lié
au choix de la carte mère, une Abit AT7MAX2. Pour rappel, les gammes MAX
d’Abit étaient vraiment suréquipées pour
l’époque, avec des prises USB 2.0 à foison, des contrôleurs de stockage en
veux-tu en voilà… mais un chipset KT400
de VIA, moins intéressant que le nForce2
du constructeur au caméléon. Pour ne
pas faciliter la tâche, cette carte mère a
une triste réputation d’instabilité dès que
l’on utilise des processeurs FSB 333
(Barton et Sempron sont donc concernés), mais les derniers BIOS ont tout de
même bien amélioré les choses. Le processeur d’origine est un Athlon XP 2600+
TBred, le premier modèle sorti à 133 MHz
de bus. Pour ne pas s’y perdre, il faut tout
de même noter que le 2600+ a existé en
trois variantes, le TBred FSB 266 que
nous utilisons, à 2,13 GHz, en TBred FSB
333 à 2,08 GHz et en Barton FSB 333 à
1,92 GHz. Malheureusement pour nous,
c’est le plus lent que nous possédons.
Les possibilités d’upgrade sont assez
limitées, puisque les processeurs
FSB 400 ne sont pas supportés et qu’ils
sont de toute façon devenus introuvables.
Si jamais vous souhaitez améliorer
quelque peu la puissance processeur,
C
quelques prix
512 Mo DDR PC3200 : 50 ¤
200 Go 7 200 tours ATA : 75 ¤
250 Go 7 200 tours ATA : 95 ¤
GeForce 6600 : 110 ¤
GeForce 6600 GT : 150 ¤
à partir de 40 ¤
<63>
Dossier
UPGRADE SOCKET A
e septième PC est bien plus
récent que les précédents, il a
été acheté vers Noël 2004. En
revanche, il était plutôt orienté
entrée de gamme pour
joueurs, la puissance n’est donc pas
franchement plus
élevée que le précédent, bien que plus
d’un an les sépare.
C
Nous avons monté cet
ordinateur avec une carte
mère Asrock K7S8X R3.0, la
seule de nos tests à utiliser un
chipset « original », en l’occurrence un SiS 746FX. Bien qu’il ne supporte pas les processeurs FSB 400
et n’offre pas les meilleures performances, ce dernier est tout de même
moderne, il gère l’AGP 8X et l’USB 2.0
par exemple.
Sempron 2600+
DISQUE DUR DERNIER CRI
<64>
Pour améliorer les performances de cet
ordinateur, nous recommandons pour
commencer l’achat d’une seconde barrette de 512 Mo de DDR PC3200, ce
qui permet d’atteindre le giga, une
bonne valeur actuellement. Windows
XP tourne déjà convenablement à
512 Mo, mais dès que l’on souhaite lancer plusieurs logiciels en même temps
sans trop ralentir, un giga est souhaitable. Nous appelons « plusieurs logiciels » l’ensemble des applications courantes comme, par exemple, Outlook +
Firefox + MSN + Nero + Norton antivirus. Par ailleurs, le disque dur pourra
être amélioré pour un modèle dernier
cri, plus véloce, mais ça sera moins
sensible que dans le cas des machines
précédentes. Nous insistons tout de
même sur cette notion de vitesse du
disque dur, car chaque Mo/s de mieux
en vitesse de lecture et d’écriture est
autant de temps de gagné au quotidien,
particulièrement lorsque l’on utilise un
logiciel antivirus, comme c’est presque
tout le temps le cas aujourd’hui. A ce
propos, bien que les disques SATA
soient « à la mode », la majorité des
constructeurs sortent encore leurs nouveautés en ATA, c’est par exemple le
cas avec Maxtor et ses DiamondMax
11 et Seagate et ses 7200.9.
• Processeur : AMD Sempron 2600+
(1.83 GHz)
• Carte mère : Asrock K7S8X R3.0
(746FX)
Pour en revenir à la puissance de calcul,
en l’occurrence celle du processeur et de
la carte graphique 3D, tout dépend bien
sûr de ce que vous souhaitez faire avec
ce PC. S’il ne sert qu’à travailler ou regarder des vidéos DVD/DivX, pas besoin d’y
toucher. En revanche, pour jouer, un
Sempron 3000+ et une GeForce 6600 GT
offriront d’importants gains. Nous n’avons
toujours pas recommandé de carte vidéo
plus puissante en upgrade car les processeurs que nous avons eus jusqu’ici
représentent une bride trop importante
pour que la dépense vaille le coup.
Sempron 2600+, 1 Go et DD neuf, divers cartes graphiques
60
7800 GS
59
X800 XL
51
6800 XT
49
X1600 Pro
quelques prix
512 Mo DDR PC3200 : 50 ¤
250 Go 7 200 tours ATA : 95 ¤
AMD Sempron 3000+ : 100 ¤
GeForce 6600 GT : 150 ¤
à partir de 40 ¤
50
6600 GT
45
6600 standard
38
Origine
0
10
20
30
40
50
60
70
Moyenne de fps
Pour illustrer l’impact de la mise à niveau d’une carte graphique pour un processeur AMD de puissancce modeste mais
suffisamment « récent », nous avons réalisé des mesures sur notre PC Sempron 2600+ avvec différentes cartes
graphiques. Comme vous pouvez le constater, les X800 XL et 7800 GS sont sensibblement bridées par le processeur, et
encore, nous n’étions pas en haute résolution.
Sachant que le Barton 3000+ FSB 333
n’est pas beaucoup plus véloce et qu’il
n’existe plus en neuf, sachant également
que les Barton 3000+ et 3200+ FSB 400
ne sont pas supportés par notre carte
mère, autant dire tout de suite que le processeur ne sera pas changé. Toutefois,
c’est un overclocker qui « parle », il serait
dommage de posséder un Barton et de
ne pas l’overclocker ! Ce dernier pourra
aisément monter à plus de 2,3 GHz en
montant le bus au-delà de 185 MHz, le
Barton 3200+ étant lui cadencé d’origine
à 2,2 GHz.
Avec un « tel » processeur, une carte
graphique plus puissante est souhaitable, c’est même indispensable pour
jouer aux titres les plus récents. Nous
recommandons une 6600 GT pour les
personnes peu exigeantes (petites et
moyennes résolutions) mais une
X800 XL et pourquoi pas même une
7800 GS pour les autres. Ces deux der-
nières seront un peu limitées par la
puissance du processeur, raison de
plus pour l’overclocker de quelques
centaines de MHz.
Le reste de l’upgrade est des plus classique, ce qui comprend un passage au
Go de RAM, et pourquoi pas plus, ainsi
que l’installation d’un disque dur des
plus moderne. Vous pouvez également
en profiter pour mettre à niveau des
composants dont nous n’avons pas ou
peu parlé depuis le début, le graveur de
CD/DVD par exemple ou ajouter un lecteur de cartes mémoire si vous n’en aviez
pas, mais ça dépasse quelque peu le
cadre d’une upgrade de performances.
NE PAS OUBLIER L’ALIM !
Comme nous le disions à propos d’une
machine précédente, il ne faut pas oublier
d’upgrader l’alimentation électrique, surtout dans le cadre d’un overclocking
et/ou d’une upgrade de carte graphique.
Beaucoup de PC vendus jusqu'en 2004
n’avaient pas une alimentation plus puissante que 300 W. Elle pourra probablement suffire pour un Barton 2800+ et une
GeForce 6600+, mais elle risque tout de
même de montrer ses limites en cas
d’overclocking ou si vous utilisez une
carte vidéo plus costaude. Pas besoin
d’une 600 W pour ce type d’ordinateur,
une bonne 350 ou 400 fera parfaitement
l’affaire. Evitez simplement les modèles «
no name », largement surévalués quant à
la puissance délivrable et proposant un
bien moins bon rendement et donc une
consommation plus élevée que vous sentirez sur votre facture EDF.
Athlon XP 2800+ ‘Barton’
ous passons à présent à l’illustration d’upgrade d’un PC bien
plus puissant que les précédents, il s’agit d’une machine à base de
Barton 2800+ accompagné d’une carte
graphique Radeon 9700 Pro 128 Mo. Ce
dernier est monté autour d’une carte
mère Gigabyte 7VAXP-A, l’une des premières à avoir intégré le chipset KT400A
de VIA. Même si nous avons une petite
préférence pour le nForce2 et sa souplesse de fonctionnement (et d’overclocking), le KT400A offre lui aussi d’excellentes performances.
N
(2.08 GHz)
• Carte mère : Gigabyte 7VAXP-A
(KT400A)
quelques prix
Avec des cartes mères datant de 2004 ou 2005, nous sommes déjà plus prêt en terme d’aspect
et de foonctionnalités des produits que nous connaissons aujourd’hui.
512 Mo DDR PC3200 : 50 ¤
250 Go 7 200 tours ATA : 95 ¤
GeForce 6600 GT ou
Radeon X1600 Pro : 150 ¤
Radeon X800 XL ou
X800 XT : entre 250 et 300 ¤
à partir de 40 ¤
<65>
Dossier
UPGRADE SOCKET A
ous achevons nos exemples
d’upgrade par un neuvième
PC, le plus puissant et le plus
récent. Il est équipé d’origine d’un
Athlon XP 3200+ et d’une
GeForce 6600. Cette
machine
est
encore
capable de faire tourner
la majorité des applications
correctement,
seule la GeForce 6600
peine dans les jeux
modernes (cette même
GeForce 6600 qui serait
le rêve pour un vieux
PC de 2001 ou 2002 !).
Ce PC est construit sur
une carte mère Abit
N
NF7-S v2, l’une des meilleures cartes
socket A jamais produites, une reine de
l’overclocking.
Le cas de l’upgrade processeur sera
rapidement traité. En effet, le Barton
3200+ FSB 400 est le processeur le
plus puissant qui existe pour cette
plate-forme, seul l’overclocking ou une
upgrade radicale vers un processeur
plus moderne peut apporter de
meilleures performances. Toutefois, si
le Barton 3200+ se montre clairement
insuffisant pour des solutions graphiques très haut de gamme, SLI et
CrossFire en tête (ça tombe bien, le SLI
et le CrossFire n’existent pas pour les
PC en AGP !), il est encore très suffisant
pour des cartes graphiques monoGPU
même très véloces. Vous trouverez
beaucoup plus d’informations à ce
sujet dans le dossier dédié à l’upgrade
AGP quelques pages plus loin dans ce
même numéro, mais les cartes graphiques AGP plus puissantes que la
GeForce 6600 encore en vente ne sont
pas très nombreuses. Chez nVidia toujours, il y a la 6600 GT, la 6800 XT, la
6800 GS et la 7800 GS. En passant du
côté d’ATi, vous avez le choix entre la
X1600 Pro et la X800 XL uniquement,
bien que quelques fins de série en
800 Pro et X800 XT soient parfois trouvables. Seules les 6800 GS, X800 XL et
7800 GS valent la dépense par rapport
à la 6600 déjà présente. D’ailleurs, si le
jeu n’est plus une priorité pour vous,
pourquoi changer la carte vidéo ?
Athlon XP 3200+, 1 Go et DD neuf, divers cartes graphiques
PASSER EN SATA
Athlon XP 3200+ ‘Barton’
7800 GS
X800 XL
63
6800 XT
56
X1600 Pro
54
6600 GT
54
<66>
Sachant que ce PC a déjà un giga de
RAM en dual channel, il n’est pas forcément justifié d’étendre la capacité de
RAM. Seuls les joueurs et les graphistes trouveront un intérêt à monter à
1,5 ou 2 Go de mémoire, mais ce n’est
pas très pressé. Notons que cette carte
mère a seulement trois emplacements
DIMM, ce qui signifie que l’utilisation du
troisième pénalisera très légèrement les
performances en grevant le fonctionnement du dual channel.
78
Origine
49
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
Moyenne de fps
Comme nous l’avons fait avec le PC Sempron 2600+, nous avons mesuré l’impact de différentes cartes graphiques AGP
avec l’Athlon XP 3200+. Ici, la puissance processeur étant bien plus élevée, les difféérences d’une carte graphique à
l’autre sont plus importantes et nous voyons l’intérêt qu’il peut y avoir à acheter les meilleures.
(2.2 GHz)
• Carte mère : Abit NF7-S v2
(nForce2 400 Ultra)
• Mémoire : 1 Go (2x 512 Mo)
DDR PC3200
• Carte graphique : GeForce 6600
quelques prix
250 Go 7 200 tours ATA : 95 ¤
Radeon X800 XL : 270 ¤
GeForce 7800 GS : 350 ¤
à partir de 40 ¤
Au sujet du disque dur, il se trouve que
cette carte est l’une des seules que
nous ayons sélectionnées pour ce
guide à proposer des ports SATA. Nous
recommandons l’achat d’un disque dur
dernier cri en SATA plutôt qu’ATA, non
pas pour des performances bien
meilleures, mais pour que votre achat
bénéficie d’une pérennité accrue.
UPGRADE TOTALE
Si vous n’êtes pas
pressés, attendez
que l’Athlon 64 sorte
sur socket AM2…
ous avez certainement remarqué
que nous n’avons jamais recommandé le changement de technologies durant ce guide, changement
de technologies qui se traduit par le
renouvellement de la carte mère et des
nombreux autres composants, synonyme de facture généralement plus salée.
V
Pour les PC les plus vieux, avant l’arrivée des Athlon XP notamment, les
conseils d’upgrade que nous avons
distillés ne sont là que pour permettre à
ces vieux coucous de rester dans le
coup pour un usage strictement
bureautique/Internet, mais ils ne sont
pas encore assez puissants après mise
à niveau pour jouer. Nous n’avons pas
préconisé d’upgrade de carte mère et
tout ce qui s’en suit car si vous partez
dans cette direction, il ne s’agit plus
d’upgrade mais de l’achat d’un PC
neuf. Prenons, par exemple, notre premier PC mis à niveau. La carte mère est
complètement obsolète, il en faut une
neuve, une carte mère Athlon 64 par
exemple. Le processeur est à changer,
la mémoire aussi, nous conseillons de
ne pas oublier le disque dur et l’alimentation sera certainement insuffisante.
Vous l’aurez compris, rien ne restera de
l’unité centrale d’origine si ce n’est
peut-être le boîtier et le graveur CD.
Hélas, ce que nous venons d’expliquer
s’applique également aux PC plus
modernes. Le fait que nous ayons
changé de support CPU mais également de bus pour les cartes graphiques
impose des changements radicaux et
peu d’éléments peuvent être gardés
des anciens PC. Dans le cas des derniers PC, la DDR PC3200 reste d’actualité pour les PC AMD Athlon 64 (bien
que la DDR2 débarque au début de
l’été), le disque dur peut éventuellement
être conservé s’il n’est pas trop vieux,
mais la carte mère, le CPU et la carte
graphique devront tout de même être
changés, ce qui représente tout de
même l’essentiel de la dépense, sans
oublier l’alimentation électrique.
L’ATHLON 64
TOUJOURS EN TÊTE
Si vous souhaitez tout de même upgrader votre ancien ordinateur socket A de
façon radicale, c'est-à-dire changer la
carte mère pour bénéficier des dernières
technologies, nous continuons de
recommander l’Athlon 64. Outre l’absence de la fonctionnalité HyperThreading
des Pentium 4 (problème qui ne se pose
pas avec les Athlon 64 X2 dual core), ils
n’offrent que des avantages ! Un prix
d’achat moindre, une consommation et
un dégagement calorifique inférieurs et
de meilleures performances dans les
jeux. Si vous ne pouvez pas attendre
l’arrivée des nouvelles cartes et processeurs socket AM2 (DDR2), optez pour
une carte mère nForce4 Ultra (le SLI
n’est pas indispensable, loin s’en faut),
un processeur adapté à vos besoins et
à votre budget (entre 3000+ et 3800+
pour que le rapport qualité/prix soit
intéressant) et une carte graphique
selon les mêmes critères. Bien entendu,
qui dit nForce4 Ultra dit PCI-Express,
l’offre sera donc bien plus conséquente. Vous pourrez peut-être récupérer
vos barrettes de DDR, si c’est de la
PC3200 tant mieux, il n’y aura plus qu’à
compléter. A titre indicatif, une plateforme comprenant une carte mère Asus
A8N-E, un Athlon 64 3500+ et une
GeForce 7600 GT vous coûtera entre
450 et 500 ¤, le minimum pour jouer
correctement à tous les jeux actuels et
profiter à 100 % du multimédia, vidéo
HD incluse.
…vous pourrez pérenniser l’achat de votre carte mère et de vos barrettes de mémoire, DDR aujourd’hui,, DDR2 demain.
<67>
Dossier
UPGRADE SOCKET A
BIDOUILLES ET
OVERCLOCKING
vant d’exposer les graphiques
de performances des tests que
nous avons menés, parlons
quelque peu d’overclocking. Non seulement l’overclocking est selon nous une
forme d’upgrade, bien que tout le
monde ne souhaite pas s’y risquer,
mais les processeurs socket A sont tout
de même fortement « bidouillables »
grâce aux fameux ponts que l’on peut
relier. De quoi s’agit-il ? Tout simplement de contacts à créer entre deux
points, coupés en usine, qui activent
différentes fonctionnalités ou modifient
les fréquences des processeurs.
A
Le scotch permet d’isoler le pont que l’on souhaite relier.
SORTEZ VOS CRAYONS
À PAPIER
Pour obtenir un tel
ponçage, nous y
sommes allé tout
doucement avec du
papier de verre 1200.
Couper/relier des ponts
Si couper un pont n’est pas très difficile, il suffit d’un coup
de cutter peu appuyé, relier les ponts est un peu moins
évident. Sur les processeurs plus anciens, notamment tous
ceux en céramique (TBird, Spitfire, Morgan), un trait de crayon
à papier assez gras suffit, le graphite suffisant à établir le
contact électrique. Pour faire du travail un peu plus propre, il
vaut mieux utiliser un petit pinceau ainsi qu’un vernis spécial
conducteur que vous trouverez dans tout magasin de
bricolage. Pour vous faciliter la vie, n’hésitez pas à utiliser
une loupe et, pour que l’application du vernis conducteur soit
plus aisée, il vaut mieux encadrer le pont à relier par du scotch.
Faites bien attention à ce qu’un pont relié ne vienne pas
toucher un pont situé à proximité !
Notons que pour les processeurs les plus récents (Applebred
et certains Barton/Thorton), AMD a voulu régler le « problème »
des ponts en les cachant sous une couche de vernis plastique.
Il suffit dans ce cas de poncer légèrement la surface du
processeur pour les dévoiler… mais attention, la moindre
piste coupée peut suffire à détruire votre processeur !
<68>
Sur les Athlon XP, la découpe du laser étant plus
profonde, il vaut mieux mieux remplir l’orifice aveec un
peu de colle liquide au préalable.
Si l’on observe un processeur socket A
de plus près, il y a autour du die
quelques composants soudés et plusieurs séries de points dorés, c’est ce
que l’on appelle les « ponts ». Ces
groupes de ponts sont par ailleurs baptisés « L1 », « L2 » et ainsi de suite.
Selon les processeurs, tous n’ont pas la
même fonction, mais sachez qu’en
coupant le pont ou en reliant deux
points, vous pourrez modifier le fonctionnement de votre processeur. Voici,
sous forme de tableau, les meilleures
astuces en la matière.
Un pont relié… à nous les joies de l’overclocking,
du multiprocessing et compagnie !
Génération Athlon XP (TBred, Thorton, Barton et Sempron)
Ponts L2 : cache L2
Le core Tbred intègre 256 ko de cache et le core Barton 512 ko. Sur ces deux processeurs,
les quatre ponts L2 sont fermés. Un AXP Thorton est un Barton « bridé » à 256 ko de cache,
un Duron Applebred est un Tbred « bridé » à 64 ko de cache. Sur ces deux derniers, certains
ponts sont coupés. Si vous les reliez-tous, vous avez une chance de récupérer le cache
perdu, mais il se peut que ce cache soit défectueux et provoque des instabilité.
Ponts L3 : multiplicateur
Les paramètres de ce tableau s’appliquent aux ponts L3.
Il faut tenir le processeur à l’envers pour reproduire ces
indications (processeur la tête en bas, les cinq ponts L3
de gauche à droite) ; ‘|’ = pont fermé et ‘:’ = pont ouvert
Multiplicateur
5.0x
5.5x
6.0x
6.5x
7.0x
7.5x
8.0x
8.5x
9.0x
9.5x
10.0x
10.5x
11.0x
11.5x
12.0x
Ponts L3
||:||
||:|:
||::|
||:::
|:|||
|:||:
|:|:|
|:|::
|::||
|::|:
|:::|
|::::
|||||
||||:
|||:|
Multiplicateur
12.5x
13.0x
13.5x
14.0x
15.0x
16.0x
16.5x
17.0x
18.0x
19.0x
20.0x
21.0x
22.0x
23.0x
24.0x
Ponts L6 : multiplicateur
pour processeurs mobiles
Les ponts L6 paramètrent le multiplicateur
utilisé par la fonctionnalité PowerNow! Il faut
tourner le processeur de 90° vers la gauche
pour reproduire ces indications (processeur
sur le côté, inscription L6 sur la droite, les cinq
ponts L6 de gauche à droite) ; ‘|’ = pont fermé
et ‘:’ = pont ouvert.
Ponts L5 : mode de fonctionnement du CPU
Ponts L3
|||::
:|:||
:|:|:
:|::|
::|||
::|:|
::|::
:::||
:::|:
:|||:
:||::
:|:::
::||:
::::|
:::::
Les paramètres de ce tableau s’appliquent aux ponts L5. Il faut tenir le processeur
à l’envers pour reproduire ces indications (processeur la tête en bas, les quatre
ponts L5, de gauche à droite) ; ‘|’ = pont fermé et ‘:’ = pont ouvert
L5 le plus à gauche : fermé = multiprocesseur activé
L5 milieu gauche : fermé = mode ‘mobile’ activé
L5 milieu droite : ouvert (par défaut) = valeurs L6 fonctionnelles
L5 le plus à droite : fermé (par défaut) = valeurs L8 fonctionnelles
L5 gauche
|
|
|
|
:
:
L5 MG
|
|
:
:
:
:
L5 MD
:
:
:
:
:
:
L5 droite
|
|
|
|
|
|
Processeurs
Geode NX
Athlon XP-M
Athlon MP
Sempron
Athlon XP
Duron
Ponts L11 : tension électrique
Ponts L8 : tension
électrique pour
processeurs mobiles
Les ponts L8 paramètrent la tension
électrique utilisée par la fonctionnalité
PowerNow! Il faut tourner le processeur de
90° vers la droite pour reproduire ces
indications (processeur sur le côté,
inscription L8 sur la droite, les cinq ponts
L8, de gauche à droite) ; ‘|’ = pont fermé et
‘:’ = pont ouvert. Les paramètres sont
identiques à ceux du tableau des ponts L3.
Les paramètres de ce tableau s’appliquent aux ponts L11. Il faut tourner le
processeur de 90° vers la droite pour reproduire ces indications (processeur sur
le côté, inscription L11 sur la gauche, les cinq ponts L11, de gauche à droite) ;
‘|’ = pont fermé et ‘:’ = pont ouvert. La lettre en parenthèse sur certaines valeur
correspond à la seconde lettre après le modèle sur l’OPN ; pour reprendre notre
exemple, AXDA2600DKV3D = 1.650 v.
Ponts L11
|||||
||||:
|||:|
|||::
||:||
||:|:
||::|
||:::
|:|||
|:||:
|:|:|
|:|::
|::||
|::|:
|:::|
|::::
Tension
‘desktop’
1.850
1.825
1.800 (N)
1.775
1.750 (M)
1.725
1.700 (P)
1.675
1.650 (K)
1.625
1.600 (U)
1.575
1.550 (H)
1.525
1.500 (L)
1.475
Tension
‘mobile’
2.000
1.950
1.900
1.850
1.800
1.750
1.700
1.650
1.600
1.550
1.500 (L)
1.450 (Q)
1.400 (V)
1.350 (J)
1.300 (W)
-
Ponts L11
:||||
:|||:
:||:|
:||::
:|:||
:|:|:
:|::|
:|:::
::|||
::||:
::|:|
::|::
:::||
:::|:
::::|
:::::
Tension
‘desktop’
1.450
1.425
1.400
1.375
1.350
1.325
1.300
1.275
1.250
1.225
1.200
1.175
1.150
1.125
1.100
-
Tension
‘mobile’
1.275
1.250 (X)
1.225
1.200 (T)
1.175
1.150 (C)
1.125
1.100 (Y)
1.075
1.050
1.025
1.000
0.975
0.950
0.925
-
<69>
Dossier
UPGRADE SOCKET A
PERFORMANCES
Boot Windows, machines d'origine
34
A64 3000+ / 1 Go
35
AXP 3200+ Barton
36
AXP 2800+ Barton
Sempron 2600+
38
AXP 2600+
38
AXP 2200+
63
AXP 1800+
64
Duron 1.2
72
Athlon 900
72
Duron 600
89
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
Temps (s)
Nous débutons nos mesures de performances par un test simple, le temps requis pour booter Windows XP
P avec
ses pilotes, sur un système neuf. Comme nous pouvions le prévoir, l’impact d’une upgrade de méémoire et de
disque dur est très impressionnante, la différence de puissance entre les CPU étant, en revanche, peu importante
(il y a tout de même 11s d’écart entre un Duron 600 et un Athlon 64 3000+, soit plus de 30%).
Boot Windows, 1 Go RAM et DD neuf
A64 3000+ / 1 Go
34
AXP 3200+ Barton
35
AXP 2800+ Barton
35
Sempron 2600+
37
36
AXP 2600+
AXP 2200+
38
AXP 1800+
39
Duron 1.2
43
Athlon 900
43
45
Duron 600
0
5
10
15
20
25
Temps (s)
<70>
30
35
40
45
50
La dernière série de mesures vise à donner une idée des capacités de jeux
de ces PC, avec et sans upgrade. Nous avons d’emblé supprimé les trois
premiers ordinateurs qui ne sont pas capables de lancer le moindre jeu
DirectX 9. Pour les autres, c’est rarement glorieux d’origine, mais les mises
à jour de mémoire et de cartes graphiques aident sérieusement. Il est
intéressant de voir qu’une Barton 3200+ et une 7800 GS AGP font presque
aussi bien qu’un A64 3000+ et une 7800 GT ! La X800 XL est nettement en
arrière, mais tant que vous ne dépassez pas souvent 1024x768 ou
1280x1024 détails moyen, vous pourrez vous en sortir.
Photoshop, photo 2 MP, machines d'origine
A64 3000+ / 1 Go
35
AXP 3200+ Barton
39
AXP 2800+ Barton
52
Sempron 2600+
58
55
AXP 2600+
AXP 2200+
63
AXP 1800+
80
Duron 1.2
104
Athlon 900
101
Jeux vidéo, machines d'origine
167
Duron 600
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
53
A64 3000+ / 6600 GT
Temps (s)
49
AXP 3200+ Barton
46
AXP 2800+ Barton
Photoshop, photo 2 MP, 1 Go RAM et DD neuf
A64 3000+ / 1 Go
35
AXP 3200+ Barton
36
AXP 2800+ Barton
Sempron 2600+
38
AXP 2600+
38
39
37
AXP 2200+
Sempron 2600+
43
41
AXP 2600+
AXP 2200+
0
AXP 1800+
44
AXP 1800+
0
10
20
30
40
50
60
Moyenne de fps
49
Duron 1.2
63
Athlon 900
61
Jeux vidéo, 1 Go RAM et DD neuf, CPU upgradé
98
Duron 600
0
20
40
60
80
100
120
53
A64 3000+ / 6600 GT
Temps (s)
50
AXP 3200+ o/c 2.42 GHz
A64 3000+ / 1 Go
35
AXP 3200+ o/c 2.42 GHz
47
AXP 2800+ o/c 2.31 GHz
Photoshop, photo 2 MP, 1 Go RAM, DD neuf et CPU upgradé
S2600+ -> S3000+
40
AXP2600+ -> S3000+
40
31
AXP 2800+ o/c 2.31 GHz
33
S2600+ -> S3000+
39
AXP2600+ -> S3000+
39
41
AXP2200+ -> S3000+
0
AXP1800+ o/c 1.67 GHz
AXP2200+ -> S3000+
40
0
AXP1800+ o/c 1.67 GHz
10
20
30
47
D1.2 o/c 1.52 GHz
40
50
60
Moyenne de fps
56
A900 o/c 1.08 GHz
59
91
D600 o/c 880 MHz
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
Jeux vidéo, 1 Go RAM et DD neuf, CPU et CG upgradés
100
Temps (s)
Plus intéressant pour illustrer les différences de performances d’une machine
à l’autre, nous avons également procédé à une série de mesures sous
Photoshop CS2, en effectuant divers manipulation sur unne image de deux
méga pixels, à l’aide d’un script. Comme vous pouvez le constater, bien que
les diffférences entre CPU soient impressionnantes, le simple fait d’ajouter de
la mémoire et un disque dur véloce donne un sérieux coup de jeunes aux
anciennes machines. Ainsi, l’écart entre le plus rapide ett le plus lent passe de
375% à 180%. Notez que le Barton 3200+, qui ne bénéficie que d’un disque
dur neuf, gagne tout de même trois secondes sur cet exercice. En
overclockant / upgradant les CPU, tout le monde y gagne, nous constatons
même que les Barton overclockés font mieux qu’un Athlon 64 3000+.
82
A64 3000+ / 7800 GT
AXP 3200+ o/c 2.42 GHz / 7800
GS
78
AXP 2800+ o/c 2.31 GHz / X800
XL
62
51
S2600+ -> S3000+ / 6600 GT
50
AXP2600+ -> S3000+ / 6600 GT
51
AXP2200+ -> S3000+ / 6600 GT
39
AXP1800+ o/c 1.67 GHz / 6600
0
10
20
30
40
50
60
70
Moyenne de fps
<71>
80
90
Pratique
RÉCUPÉRATION DE DONNÉES
SOS rayures
récupération
de données
d’un CD/DVD-Rom
Doté d’une excellente fiabilité théorique, le CD/DVD-Rom n’en est pas
moins un support de stockage fragile et sensible aux traces de doigts,
rayures, chocs, humidité, chaleur, ou encore à la poussière… Si quelques
précautions suffisent pour sauvegarder l’intégrité physique d’un disque,
tout le monde n’en a pas toujours connaissance. Si bien que la
détérioration physique d’un disque n’est pas rare, sans
parler des altérations causées par l’échec d’une
gravure et occasionnant une perte de données.
Heureusement, il existe plusieurs moyens
permettant de réparer un CD/DVD-Rom
ou d’en récupérer le contenu.
ême si le CD avec sa capacité
de 700 Mo nous rend encore
quelques services notamment
pour la partie audio ou pour tester un
live CD, il faut bien reconnaître que le
DVD domine largement le marché. Ce
succès s’explique par sa capacité de
stockage allant de 4,7 à 8,5 Go plus
confortable à l’usage pour stocker ses
données, et parfaitement adaptée pour
l’enregistrement des films et des photos. Sans parler des prochains HD-DVD
et Blu-Ray qui pourront offrir jusqu’à 50
Go pour commencer. Toutefois, le
CD/DVD présente un inconvénient. Il
M
<72>
demande un grand soin
d’utilisation et la partie la
plus fragile n’est pas la
surface réfléchissante
comme
la
plupart
d’entre nous peuvent
le croire. Mais avant
d’aller plus loin et afin
de mieux comprendre, nous
allons vous
décrire
la
structure
physique
d’un disque.
Le rayon d’efficacité des
appareils SkipDoctor se
limite aux éraflures légères.
UN SANDWICH ?
Disque optique de 12 cm de diamètre et
d’une épaisseur pouvant aller de 1,1 mm
à 1,5 mm, le CD/DVD se compose de
plusieurs couches superposées.
Comme vous pouvez le voir sur l’illustration ci-contre, la couche supérieure n’est
autre que la face imprimée (sérigraphie)
du CD/DVD recouverte par un vernis.
Cette couche opaque est des plus sensible. Il suffit en effet que cette surface
s’écaille à cause d’une exposition prolongée au soleil, à la chaleur, à cause du
contact avec un solvant (les CD/DVD
étant en plastique) ou que celle-ci soit
tout simplement rayée pour que la lecture
ne puisse plus s’effectuer correctement.
Une fois détériorée, cette surface est irréparable. Mais pourquoi l’altération physique de cette partie imprimée suffit-elle à
endommager un disque optique ? Tout
simplement parce qu’une couche réfléchissante indispensable à l’utilisation du
laser pour la lecture est située juste en
dessous. Et c’est justement afin de « limiter » les dégâts (l’épaisseur d’une couche
ne mesurant que quelques microns en
hauteur) qu’une couche de protection en
polycarbonate est ajoutée entre la surface
imprimée et cette surface réfléchissante.
Une surface enregistrable (recording
layer) vient ensuite se positionner et c’est
justement celle-ci qui donne la couleur
aux disques optiques. Divers procédés
sont utilisés (SERL, Crystal, Azo, Super
Azo…) et ce sont eux qui conditionnent la
longévité et la fiabilité du disque : optimisation de la réflectivité du laser, résistance
aux UV, à l’intensité du laser, support de
la gravure à vitesse élevée, élimination
des erreurs de lecture…
Pour finir, une dernière couche de polycarbonate permet de protéger cette surface
d’enregistrement des traces de doigts,
rayures et de la poussière.
Justement, si les traces de doigts ainsi que
la poussière ne représentent pas un gros
risque (hormis les traces graisseuses qui
influent sur le laser), le réel danger vient du
nettoyage qui bien souvent est mal exécuté et occasionne au passage des rayures.
Et un nombre élevé de rayures, une profondeur importante des rayures, et des
traces de doigts graisseuses rendront très
vite inefficaces les codes de correction
d’erreurs utilisés par les graveurs pour la
lecture et la gravure.
Dans le cas particulier du DVD double
couche, une couche réfléchissante ainsi
qu’une couche enregistrable sont rajoutées. Cependant, cette couche réfléchissante diffère quelque peu puisqu’elle doit
disposer d’une transparence suffisante
pour permettre la lecture/gravure sur la
deuxième couche enregistrable. Mais elle
doit également être suffisamment réflective
pour permettre la lecture/gravure sur la
première couche enregistrable.
Tout comme les plateaux d’un disque dur,
les disques intègrent des pistes concentriques partant de l’intérieur vers l’extérieur
et espacées d’une largeur de 1,6 micron
pour le CD contre 0,74 micron pour le
DVD. Bien qu’il s’agisse en réalité d’une
unique piste, celle-ci est constituée d’alvéoles d’une profondeur d’au minimum
0,83 micron pour le CD (0,4 micron pour le
DVD), et d’une longueur variable.
Les pistes d’un DVD étant plus rapprochées et la taille des alvéoles étant également réduite, la lecture/gravure d’un DVD
est rendu bien plus difficile en cas de détérioration physique de la surface du disque.
COMMENT ÇA MARCHE ?
Comme nous venons de le voir, les
disques optiques intègrent des pistes
concentriques également appelées des
sillons. Sur ces sillons se succèdent de
nombreuses petites alvéoles (pit) et du
plat (land) caractérisant le codage des
informations sur le disque.
Bien que le diamètre du disque soit identique pour le CD et le DVD,
les différences sont essentiellement au niveau de la taille des
alvéoles ainsi que de l’espacement des pistes.
Un nettoyage soigné et
régulier de vos disques
optiques empêchera
d’encrasser la lentille de
votre lecteur/graveur,
vous évitant ainsi toutes
sortes d’erreurs de
lecture et de gravure.
Très similaire au CD, la structure d’un DVD se compose de plusieurs couches
comme ici avec le DVD double couche de Verbatim.
<73>
Pratique
Retour vers le futur ?
La
société
Scratch-Less
Disc
(http://www.scratchlessdisc.com/) a lancé en 2005
des CD-R vierges estampillés Scratch-Less. Derrière
ce nom se cache en réalité une nouvelle technologie
permettant de mieux protéger vos médias vierges
des rayures et de la poussière. Rien de bien original
à première vue, la plupart des constructeurs
proposant régulièrement de nouveaux polymères
repoussant les limites de la protection. Mais en réalité,
les disques Scratch-Less ne bénéficient pas d’un
nouveau polymère mais de véritables coussinets
d’air sur la bordure du disque dans le but d’éviter
tout contact entre la surface du disque et celle où le
disque est posé. Ces coussinets ne sont d’ailleurs
pas ajoutés sur de simples médias vierges, mais
c’est bel et bien la procédure de fabrication qui a
été modifiée pour que ces coussinets d’air fassent
partie intégrante de la structure physique du disque.
Pour éviter le sempiternel coup marketing (d’autant
plus que la société semble sûre d’elle au point de
proposer une garantie de 25 ans pour les disques
Scratch-Less), nous nous sommes livrés à un rapide
test de frottement avec une table. Ce qui nous a
permis de vérifier qu’effectivement les disques
Scratch-Less sont mieux protégés contre les rayures
qu’un disque classique. Reste à savoir si ces disques
sont compatibles avec tous les graveurs, nos
modèles Nec ND-2510A et Plextor PX-755SA n’ayant posé aucun problème. Seuls les CD-R
Scratch-Less sont disponibles (http://www.technodiscount.com), mais les DVD étant apparus
en début d’année sur le sol américain, ils ne devraient plus tarder en France.
Pour rester simple, un lecteur graveur
est composé, comme certains d’entre
vous le savent déjà, d’une tête de lecture capable d’émettre un faisceau laser
ainsi que d’une cellule photoélectrique,
celle-ci ayant pour charge de capter le
faisceau laser réfléchi. Suivant le disque
optique utilisé, la longueur du faisceau
est différente (780 nm pour les CD et de
625 à 650 nm pour le DVD). Ainsi,
lorsque le laser est réfléchi par le
disque, un signal électrique est créé
réagissant aux alvéoles et plats et « traduit » sous forme binaire en bits (0 ou 1).
Ces données sont alors décodées en
tenant compte des mécanismes de correction d’erreurs. Il est plus facile de
comprendre l’impact d’une rayure
affectant la surface réfléchissante. La
surface est altérée et joue sur la réflectivité du laser, ce qui a pour conséquence de corrompre les informations (un bit
à l’état « 1 » pouvant être interprété à
l’état « 0 ».), le mécanisme de correction d’erreurs ayant ses propres limites.
Les polymères utilisés pour
protéger les médias vierges ne sont
pas les mêmes d’un fabricant à
l’autre. Même au sein d’un même
fabricant, toute la gamme de
médias vierges ne bénéficie pas du
même soin concernant la
protection contre les rayures, mais
Verbatim est une valeur sûre.
LES SYMPTÔMES
Sujet rarement abordé, le nettoyage
d’un disque optique est primordial et il
existe quelques symptômes bien significatifs permettant de savoir si votre
disque est sale ou non.
Pour les DVD vidéo, l’apparition d’effets
de mosaïques, le blocage sur un chapitre (même en faisant une avance rapide, l’image reste fortement figée), et les
saccades sonores sont de bons indicateurs. Sur les CD/DVD audio, les saccades indiquent également un problème de disque encrassé.
En ce qui concerne les données brutes,
que ce soit un CD-ROM ou un DVDROM, vous rencontrerez le plus souvent
un temps de latence élevé de la part de
votre lecteur/graveur pour en explorer
le contenu. Un ou plusieurs fichiers
inaccessibles peuvent également représenter un bon indice.
Si le centre du disque comporte une ou plusieurs
cassures, le risque de perdre vos données est
important. De la même façon, le disque fragilisé
risque d’éclater dans votre lecteur/graveur.
Une « bonne » rayure sur la
zone Lead-In suffit à rendre les
informations de la TOC (Table Of
Contents), décrivant les types
d’informations contenues sur la
zone de données, illisibles.
<74>
Avec de telles rayures, il reste peu d’espoir
de récupération de données.
Un nettoyage régulier de
votre lecteur/graveur
limitera également les
risques d’encrassement de
vos CD/DVD.
Un CD ou DVD poussiéreux
encrassera la lentille de votre
lecteur/graveur. Un nettoyage
régulier reste le meilleur
moyen d’éviter les problèmes
de lecture et de gravure.
AnyDVD intègre une fonction de récupération
pour vos DVD endommagés. Mais suivant la gravité,
la récupération peut durer plusieurs heures !
Vous pouvez utiliser la lumière pour tester votre disque en plaçant la face
imprimée vers la source lumineuse (évitez d’utiliser un halogène quand même)
et veillez à ce qu’aucun flux lumineux
ne le traverse. Si c’est le cas, vous pouvez jeter votre disque, en tentant au
préalable de récupérer ce qui peut l’être
à l’aide d’un des logiciels que nous
allons vous présenter plus loin.
COMMENT NETTOYER ?
Pour éviter de marquer la surface lisible
d’un disque de ses doigts et de le nettoyer trop souvent, l’idéal est de manipuler son CD/DVD en le saisissant par son
centre à l’aide du pouce et de saisir la
tranche externe du disque à l’aide des
autres doigts.
Mais si vous constatez malgré tout un
des symptômes que nous venons de
décrire ou si vous rencontrez tout autre
problème, le nettoyage du disque
optique devient inévitable.
Dans ce but, il n’y a pas mille et une
méthodes pour le faire correctement,
contrairement à ce que l’on peut trouver
et lire sur Internet. L’utilisation d’un chiffon sec non pelucheux suffit, mais vous
pouvez également passer le disque sous
de l’eau tiède avec du savon avant de
l’essuyer délicatement. Si vous avez l’habitude de lustrer votre voiture, la peau de
chamois est l’idéal pour nettoyer ses
disques, mais différents coffrets peu coûteux existent et proposent le plus souvent un chiffon et un pulvérisateur. Nous
vous recommandons de nettoyer du
centre vers l’extérieur en ligne droite afin
d’éviter de marquer le disque dans le
sens de la lecture avec des mouvements
circulaires. Inutile de préciser que l’usage
d’un tee-shirt ou autre vêtement est à
proscrire.
Toutefois, si vous ne notez aucune amélioration et que vous avez pris le soin de
nettoyer votre lecteur/graveur par la
même occasion, il ne vous reste plus que
deux solutions : tenter une réparation
physique de votre disque ou utiliser un
logiciel de récupération de données spécialisé dans les CD/DVD. Afin de vous
aider, nous avons testé deux appareils
permettant la réparation physique
d’un disque ainsi qu’une sélection
de logiciels de récupération.
Si le nettoyage manuel de vos disques
vous effraie, il existe des systèmes de
nettoyage automatisé moyennant une
trentaine d’euros. Le risque de rayures
lors du nettoyage est moindre avec un
tel appareil.
La surface imprimée d’un disque
optique vierge est la partie la plus
sensible. En cas d’endommagement,
il n’y a aucune possibilité de
réparation ou la récupération des
données devient limitée.
A retenir.
• La face imprimée d’un CD/DVD est la partie la plus fragile du disque.
• Un disque optique est sensible à la chaleur, l’humidité et aux solvants.
• Les couleurs différentes de la surface d’un CD/DVD s’expliquent par le matériau
employé et permettant d’améliorer la réflectivité du laser, une meilleure durée
de vie, une protection accrue contre les rayures, etc.
• Comme les disques vinyle, les disques optiques sont constitués de sillons
(pistes) abritant des alvéoles (pit) et des plats (land).
• Ce sont les alvéoles et les plats qui conditionnent le codage des informations
contenues sur le disque à l’aide du laser.
• Les rayures influencent la réflectivité du laser et le décodage des informations.
• Pour limiter l’impact des erreurs de lecture, un système de correction d’erreurs
est implémenté dans les lecteurs/graveurs.
<75>
Pratique
IsoBuster
Site Web : http://www.smart-projects.net
Compatible avec Windows 95, 98, NT, ME, 2k, XP et Vista
Prix : 25,95 euros
A l’origine de Peter Van Hove, IsoBuster est le
logiciel incontournable de récupération de
données CD et DVD tout en étant parmi le moins
cher du marché. Il n’est pas seulement
exceptionnel parce qu’il est en français, ce
qu’apprécieront nombre d’entre vous, mais il
est d’une puissance exceptionnelle. Même s’il
reste réservé aux seuls CD et DVD. Avec
IsoBuster, pas d’analyses fastidieuses, l’affichage
étant quasiment instantané, on a très vite accès
à toutes les informations vitales. L’interface est
claire, simple, et les sessions, pistes et la
structure logique du disque sont affichées dans
la partie gauche de l’interface. Les informations
sont affichées à la manière de l’explorateur de
Simple d’usage
Efficacité
Windows, ce qui rend la navigation plus
agréable. La partie principale affiche quant à elle
le contenu détaillé des sessions, pistes et
répertoires du disque endommagé (LBA, taille,
etc.). Si les fonctions permettant de paramétrer
IsoBuster sont nombreuses et demandent un
minimum de connaissances, le site
http://www.isobuster.com/isobuster/help/fr/
cnt.htm héberge de nombreux didacticiels d’aide
en français plus complets que le manuel. Ce
manuel est d’ailleurs par défaut en anglais et
vous devrez télécharger la version française,
mais ce n’est qu’une formalité. IsoBuster est à
ne pas en douter un must à posséder.
Fonctions avancées
Prix
En français
Aide en français sur le site (didacticiels complets)
Rien
CDRoller
Site Web : http://cdroller.com
Compatible avec Windows 95, 98, NT, ME, 2k, et XP
Prix : 22 euros
Développé par Digital Atlantic, CDRoller est
le seul logiciel ayant nécessité le
redémarrage du PC à l’issue de l’installation.
C’est loin d’être dramatique, si ce n’est que
le français est encore boudé. Les débutants
apprécieront CDRoller qui intègre un moteur
de test/analyse délivrant des informations
précieuses sur le média à récupérer
(multisession ou pas, système de fichiers,
présence d’erreurs, etc.) et s’avérant très
utile pour choisir la méthode de récupération
adéquate. L’interface n’est pas des plus
agréable, mais elle abrite de nombreuses
fonctionnalités, ce qui ravira les plus
exigeants d’entre nous, mais pourra au
Fonctions Test disc
Français non supporté
<76>
Fonctions avancées
contraire dérouter les débutants (un assistant
aurait été un atout supplémentaire). D’autant
plus que le manuel très complet et explicite
est, lui aussi uniquement en anglais. Très
appréciable, si vous essayez de sauver un
disque se trouvant dans un état désastreux,
il est possible de créer une image .iso de
votre disque pour récupérer vos données
ultérieurement et sereinement. Si la
récupération de vos données vous semble
interminable, l’option Resume vous permettra
de poursuivre ultérieurement. Bref, si on lui
préfère nettement IsoBuster, CDRoller reste
un logiciel très complet et puissant, même
s’il n’est réservé qu’aux CD et DVD.
Fonction de création d’image .iso
Ne supporte que les CD et DVD pour la récupération
Fonction Resume
Manuel complet
Titre : BadCopy Pro
Site Web : http://www.jufsoft.com
Compatible avec Windows 95, 98, NT, ME, 2k, et XP
Prix : 39,50 euros
Là encore, seule la langue de Shakespeare
est de rigueur, ce qui rebutera les
anglophobes. Hormis ce détail, l’interface de
BadCopy Pro est dépouillée et offre moins
d’options. Du moins en apparence car après
avoir indiqué le type de média à récupérer,
on a le choix entre deux modes
d’algorithmes pour l’analyse et la
récupération de données. Mais il est par la
suite possible de sélectionner la piste exacte
ainsi que les secteurs, ce qui demande
néanmoins une parfaite connaissance du
disque à récupérer. Les experts regretteront
le choix limité entre le mode personnalisé
(une seule piste sélectionnable) ou la totalité
Simple d’usage
du disque, mais la liberté de sélectionner le
type de fichiers à récupérer est un plus. On
apprécie la compatibilité avec la plupart des
supports enregistrables récupérables (CD,
DVD, disquette, carte mémoire, zip, disque
dur, etc.) bien que l’efficacité globale de
BadCopy Pro soit inférieure à IsoBuster ou
Stellar Phoenix qui sont des références.
Large compatibilité avec les supports enregistrables
Interface dépouillée
Type de fichiers à récupérer sélectionnable
Récupération disque dur limitée
Multi Data Rescue
Site Web : http://www.naltech.com
Compatible avec Windows 98, NT, ME, 2k, et XP
Prix : 39,95 euros
Développé par Naltech, Multi Data Rescue
regroupe les logiciels CD Data Rescue ainsi
que DVD Data Rescue et ne supporte pas la
langue française. L’installation est rapide et
très simple. Après le lancement, l’interface
vous donne le choix entre l’utilisation de
l’assistant qui adaptera automatiquement le
mécanisme de récupération de données en
fonction du média source inséré (CD, DVD
ou clé USB, carte mémoire, etc.). Au même
titre que la plupart des logiciels de
récupération de données pour disques durs,
Multi Data Rescue lance une analyse plus ou
moins longue suivant les cas. Une fois
l’analyse terminée, le logiciel vous informe
des données récupérables ainsi que la
Simple d’usage
Efficacité
méthode utilisée lors de l’analyse. Il ne reste
plus qu’à choisir les données que vous
souhaitez sauvegarder et à indiquer le
répertoire de destination.
Si au contraire, vous préférez contrôler chaque
étape, l’interface dispose d’options complètes
(sélection de la session à récupérer, du système
de fichiers, profondeur d’analyse, etc.). Si vous
n’obtenez aucun résultat, Multi Data Rescue
intègre les options : UltraRescue et OverRescue.
Si l’analyse est plus efficace, la durée d’analyse
est également plus conséquente. L’OverRescue
n’est de préférence à utiliser qu’en ultime
recours dans le cas où l’UltraRescue aurait
rencontré des erreurs lors de l’analyse du média
à récupérer.
Fonctions avancées
Supporte les cartes mémoire, clés USB, zip, etc.
UltraRescue
OverRescue
Manuel complet
Prix
<77>
Pratique
Disc Repair Pro
Site Web : http://www.cdvierges.com
Prix : 57 euros
Plus cher que la version motorisée de Disk
Doctor, le Disc Repair Pro est bien plus complet
et efficace. N’existant qu’en version motorisée,
le Disc Repair Pro se présente sous la forme
d’un gros lecteur de CD audio embarquant deux
coussins rotatifs à l’intérieur. Un des coussins
se charge de répartir le liquide réparateur sur le
disque endommagé pendant que l’autre se
charge de l’essuyer tout en polissant la surface.
L’opération dure approximativement 2-3
minutes. La particularité de l’appareil de
réparation Disc Repair Pro est de disposer de
Simple d’usage
Grande efficacité
Peu distribué en France
3 jeux de coussins rotatifs. L’un convient aux
rayures légères, l’autre pour les rayures plus
sérieuses et enfin le dernier pour un simple
entretien de vos disques. Pour les éraflures plus
sérieuses, il peut être nécessaire de répéter
l’opération deux fois voire plus suivant la gravité
des rayures. Toutefois, en cas de rayures
importantes, le disque est plus fragile et la
réparation ne doit servir qu’en vue de
sauvegarder vos données sur un nouveau
support vierge. Dommage que seul le kit
recharge de nettoyage soit disponible en France.
Coussins rotatifs de nettoyage/réparation interchangeables
Disponibilité du kit recharge de nettoyage uniquement
Skip Doctor
Site Web : http://www.digitalinnovations.com (constructeur)
Prix : 29,95 euros (Original et Advanced), 49,90 euros (Automax)
Très répandu, le coffret de réparation Skip Doctor
est décliné en trois versions : Original, Advanced
et Automax. Seule la prise en main de l’appareil
diffère entre la version Original et Advanced,
contrairement à la version Automax qui est
motorisée.
Le coffret Skip Doctor de Digital Innovations est
disponible dans la plupart des magasins et se
compose de l’appareil réparateur, d’un support
de disque, d’une roue réparatrice, du liquide
réparateur, d’un chiffon de séchage et d’un carré
en feutre pour le polissage, sans oublier le
manuel d’utilisation. Le fonctionnement reste
assez simple et il suffit pour commencer de
placer le disque à réparer sur le support fourni
afin de le vaporiser du liquide réparateur. Il ne
Prix correct
reste plus alors qu’à donner quelques tours de
manivelle d’un côté comme de l’autre pour
répartir le liquide uniformément sur la surface du
disque, avant de l’essuyer. La dernière étape est
de polir la surface, le Skip Doctor permettant en
fait de restaurer la surface du disque. N’attendez
toutefois pas de grands miracles car si le Skip
Doctor fonctionne à merveille pour de simples
rayures (peu profondes), il se montrera vite
inefficace contre des rayures plus sérieuses.
L’utilisation est à la portée de n’importe qui
(surtout la version motorisée) et le prix reste dans
le domaine du correct. Des recharges permettant
de renouveler le stock de liquide réparateur ainsi
que la roue souple de réparation existent
(moyennant 10 euros).
Simple d’usage
Ne convient qu’aux disques légèrement rayés
Le Choix de la Rédaction
ors de notre précédent comparatif
sur la récupération de données de
disques durs, Stellar Phoenix nous
avait impressionnés par son efficacité affichant
en plus un coût bien en dessous du géant
Easy Recovery Pro. Nous avons bien sûr testé
le module spécialisé dans la récupération de
CD (Stellar Phoenix CD-Rom). Mais nous
avons choisi de l’exclure de notre comparatif,
le support du DVD qui est pourtant très utilisé
n’étant pas assuré à notre grand étonnement.
Pour ce comparatif, tous les logiciels testés se
sont montrés efficaces, mais nous n’avons
retenu que deux logiciels qui sortent vraiment
du lot. Le choix d’IsoBuster est indiscutable. Il
L
<78>
est parmi les moins chers et se montre le plus
convivial et puissant à l’usage, en français qui
plus est. CDRoller est également un excellent
logiciel, mais il rebutera les inconditionnels de
la langue de Molière. Les autres logiciels ne
sont pas mauvais et leur efficacité n’est pas
remise en cause, mais ils intègrent tous un
système de récupération plus long. Et ils sont
également plus coûteux en plus d’être uniquement en Anglais. A noter que les logiciels de
récupération ne servent pas uniquement à
récupérer les données d’un disque endommagé, ils sont également utiles en cas d’échec
lors d’une gravure. Bien sûr, ce cas ne s’applique que si vous n’avez pas vérifié l’intégrité
des données gravées à l’issue de la gravure,
pour vous apercevoir plus tard que votre
disque était corrompu (et les données sources
sur le disque dur effacées).
Côté nettoyage et réparation, le coffret Disc
Repair Pro est vraiment un excellent produit
et accessible en termes de prix. S’il a raté de
peu le titre de choix de la rédaction, c’est uniquement parce qu’il n’est pas courant en
France, au contraire de SkipDoctor à l’efficacité plus limitée. Pour finir, inutile de vous ruiner dans l’achat de coffrets de nettoyage. De
l’eau, du savon (pas de coffrets de rechange
à acheter sans cesse) et une peau de chamois feront l’affaire.
Pratique
RAID
RAID 0 :
Quel contrôleur pour
un max de performances ?
Par : Jeremy Panzetta
A 90 euros le disque dur de 250 Go, il devient facile de se monter une
configuration RAID 0 pour booster un peu sa machine. Mais quel
contrôleur vaut-il mieux exploiter afin d’obtenir des performances
optimales ? Pour le déterminer, nous en avons testé neuf provenant
de cartes mères, de cartes PCI ou de cartes PCI-Express.
ous parlons souvent de RAID 0
dans nos articles mais un petit
rappel ne fait pas de mal. Ce
procédé, aussi appelé Stripping, a pour
objectif de cumuler les performances
de deux ou plus de disques durs. Dans
cette configuration, les données enregistrées sur la grappe RAID 0 sont scindées et réparties sur l’ensemble des
unités la constituant. Ainsi, lors d’une
opération d’accès disque, toutes les
unités travaillent en même temps, ce
qui permet entre autres d’augmenter
sensiblement les débits de lecture et
d’écriture.
Le RAID 0 réclame au minimum deux
unités de stockage et ne gaspille pas de
place si l’on utilise des disques de
même capacité. La capacité du lecteur
« virtuel » formé est égale au nombre de
disques installés multiplié par la capacité du plus petit d’entre eux. Avec deux
unités de 60 Go, on obtient donc une
partition maximale de 120 Go, et avec
deux 60 Go et un 80 Go, elle est égale à
3x60 Go soit 180 Go. Néanmoins si les
performances de stockage en bénéficient grandement, c’est aux dépens de
la sécurité des données. Les données
étant dispatchées sur deux disques ou
plus, si un seul d’entre eux tombe en
N
Deux Raptor 150 Go
en RAID 0, ça fait
rêver ! Et encore
plus après les avoir
benchés ;).
<80>
Il est important de mettre à jour les BIOS
et les drivers des cartes contrôleurs RAID
PCI/PCI-Express. Ils ont une grande
influence sur les performances.
Le contrôleur de la 1210SA d’Adaptec est le seul qui
nous ait posé de gros problèmes d’installation.
panne toutes les données sont perdues. Le RAID 0 ne peut être mis en
place que sur une carte mère bénéficiant d’un contrôleur adéquat, ou d’une
carte contrôleur RAID PCI/PCI-Express.
Ce sont leurs performances que nous
avons testées dans ce dossier pour voir
si certains se détachent ou s’il n’y a pas
de différences notoires.r
LES CONTRÔLEURS
DE TEST
Les données réparties entre les disques
durs au sein d’une grappe RAID 0 sont
découpées en segments dont la taille
peut être modifiée, généralement avec
des valeurs de 32, 64, 128 et 256 KB.
La taille de ces blocs, aussi appelée
Block Size ou Chunk Size a un impact
sur les temps d’accès et les débits en
lecture et en écriture de la grappe RAID
0. D’une manière générale, si votre
machine a plus tendance à stocker de
gros fichiers, mieux vaut utiliser une
taille élevée, et une taille basse pour du
stockage de petits fichiers. Il est néanmoins difficile de prévoir quelle sera la
taille la plus appropriée en fonction de
votre usage, ce qui nous conduit à
recommander une taille intermédiaire
de 64 ou 128 KB. Tous nos tests ont été
effectués en 128 KB, ou 64 KB pour les
contrôleurs qui ne proposaient pas
cette valeur. Neuf contrôleurs SATA ont
été utilisés au total, trois venant du
chipset principal des cartes mères
(nForce4, ICH7R des i945/55/75, et VIA
K8T800 Pro), deux contrôleurs additionnels de cartes mères (Promise
PDC20576 et Silicon 3132CNU), ainsi
que deux cartes PCI et deux PCIExpress (Highpoint RocketRAID 2310,
Promise Super Trak EX8350, Promise
FastTrak 2300 et Adaptec 1210SA).
Notez que parmi les deux contrôleurs
additionnels de cartes mères le Promise
est attaché à un bus PCI alors que le
Silicon est attaché au PCI-Express.
Les tests ont été faits en activant le NCQ
lorsque le contrôleur le supportait.
Notez que nous avons eu de nombreux
problèmes avec la carte Adaptec et nos
deux Maxtor DM10, et ce sur plusieurs
plates-formes. C’est pour cette raison que
nous n’avons pu la tester qu’avec la grappe créée par les deux Raptor 150 Go.
BILAN
Si l’on compare des chipsets PCI à des
Le contrôleur RAID des chipsets nForce4 offre plus de
souplesse dans l’installation d’une grappe RAID.
Chez nVidia, il faudra d’autre part installer les drivers
IDE SW pour activer le NCQ, et installer l’Intel
Application Accelerator RAID Edition chez Intel.
“ Le contrôleur ICH7R des
cartes mères i945/55/75
est plus performant sur le
RAID 0 que les nForce4
et le K8T800 Pro.”
<81>
Pratique
RAID
Les cartes contrôleurs RAID PCI-Express
sont encore rares. Cette Highpoint
RocketRAID 2310 supporte 4 ports SATA-2,
le NCQ, les 4 niveaux de RAID 0,1,5,10, et
JBOS (180 euros).
Un contrôleur relié au
bus PCI-Express
exploite généralement
mieux le RAID que
ceux qui sont reliés au
bus PCI.
tions. Le bus PCI partage en effet la
bande
passante
avec d’autres périphériques comme la carte son intégrée,
le port réseau ou les cartes des autres
slots PCI. De ce fait, en situation réelle,
les performances globales doivent en
pâtir puisque la bande passante totale
est aussi utilisée pour d’autres tâches.
Ce ne sera pas le cas en PCI-Express
car même en 1x, il offre une bande passante qui est plus que suffisante.
En revanche, si l’on compare les
contrôleurs des chipsets principaux des
cartes mères, les tests montrent que
l’ICH7R d’Intel se détache nettement
face au nForce4 et au K8T800 Pro. Il se
chipsets PCI-Express, les performances sont très disparates et il n’est
vraiment pas évident de tirer de nettes
conclusions. Les opérations de copie
de fichiers ou celles qui demandent de
grands débits en lecture et en écriture
seront en revanche généralement
meilleures sur un bus PCI-Express, et il
en est de même pour les entrées/sorties (I/O) de la grappe RAID 0. La bande
passante supérieure du PCI-Express
(250 Mo en full duplex) face au PCI
(133 Mo) y est sans aucun doute pour
quelque chose. Ces benchs ayant été
faits dans un environnement simple
tâche, il est par ailleurs inévitable que
les performances des contrôleurs PCI
soient inférieures dans d’autres situa-
HDTach3 Débit moyen en lecture (Mo/s)
Highpoint RocketRAID 2310
(PCI-Express)
103,8
Promise Super Trak EX8350
(PCI-Express)
100,1
107,3
Promise FastTrak 2300 (PCI)
Adaptec 1210SA (PCI)
106,9
100
CM Promise PDC20579 (PCI)
CM Silicon 3132CNU (PCIExpress)
107,5
104,1
122,6
104
ICH7R (i945/955/975)
133
103,4
VIA K8T800 Pro
Tous les nForce 4 sauf nForce4
et nForce4-4x
105,5
0
20
40
60
2x Western WD1500ADFD
<82>
144,7
88
90,2
80
100
2x Maxtor DM10 300 Go
138,6
115,5
120
140
160
place en tête dans tous les tests d’usage classique tel que les chargements
d’applications ou de Windows XP, ainsi
que le pour le nombre d’entrées/sorties
calculé avec IOMeter.
D’autre part, en dehors de l’Intel
ICH7R, dans la majorité des cas, un
contrôleur de carte PCI/PCI-Express,
ou celui ajouté à une carte mère, offre
des performances d’entrées/sorties
plus importantes que les chipsets
nForce4 et VIA, ce qui peut se sentir
dans des envenimements aux accès
multiples et fréquents. Ces contrôleurs
seront donc préférables pour optimiser
les performances pour un serveur de
fichiers léger ou un serveur Web, en
particulier s’ils sont reliés à un bus PCIExpress.
Au final, en dehors du chipset VIA
K8T800 Pro qui offre des performances
vraiment à la traîne, si votre carte mère
nForce4 ou Intel ne supporte qu’un
contrôleur RAID, pas besoin d’acheter
une carte fille PCI-Express, le chipset
principal suffit, en particulier l’ICH7R
qui est le plus performant de tous. Dans
le cas du nForec4, si votre carte mère
dispose de deux contrôleurs, il se peut
que le chipset additionnel soit plus intéressant, surtout s’il s’agit d’un Silicon
3132CNU, un chipset très courant. Et
dans tous les cas, mieux vaut exploiter
un contrôleur nForce4, i945/55/75 ou
un contrôleur en PCI-Express plutôt
qu’une carte fille PCI. Si vous avez
besoin d’une carte PCI-Express, des
cartes rares pour le moment sur le marché, notre préférence entre les deux
modèles testés va à la Highpoint
RocketRAID 2310, une carte à 4 ports
SATA-2 en PCI-Express 4x supportant
le RAID 0,1,5,10, JBOD, ainsi que le
NCQ, et qui est vendue aux alentours
de 180 euros. Notez enfin que ces deux
cartes filles possèdent un port PCIExpress 4x. Elles ne rentreront donc
pas dans un slot PCI-Express 1x mais il
est tout à fait possible de les faire fonctionner sur un slot PCI-Express 16x.
HDTach3 Débit moyen en écriture (Mo/sec)
(PCI-Express)
HDTach3 Temps d'accès moyen (ms)
66,4
(PCI-Express)
158,2
(PCI-Express)
93,6
118,8
90,3
79,2
104,9
66,4
63,6
86,2
96,6
89,6
ICH7R (i945/955/975)
VIA K8T800 Pro
137
et nForce4-4x
0
20
40
60
80
8,3
8,3
8,3
8,4
120
140
160
180
(PCI-Express)
7284
6171
9042
7522
et nForce4-4x
6000
10,92
10000
12000
14,76
9,3
0
9,56
10,5
9,14
ICH7R (i945/955/975)
6,7
10
12
9,62
10,28
10,97
7,83
7,77
11,3
9,98
8,26
11,45
7,2
10,2
14
7,62
11,04
0
8
10
12
14
246,6
171,16
225,6
177,3
215,6
170,7
129,28
et nForce4-4x
188
250
300
258
230
VIA K8T800 Pro
153,8
200
237,6
203,8
ICH7R (i945/955/975)
263,5
259,72
213,4
229,3
145,8
262,3
223,8
231
161,3
212,3
(PCI-Express)
219,7
6
(PCI-Express)
229,8
156,4
150
4
IOMeter Serveur de fichiers (IO/sec)
172,4
100
2
168,7
50
20
7,28
(PCI-Express)
0
18
10,85
IOMeter Serveur Web (IO/sec)
121
16
7,12
et nForce4-4x
11,98
8
(PCI-Express)
et nForce4-4x
14
7,95
VIA K8T800 Pro
8,1
113
14,8
12
ICH7R (i945/955/975)
12,02
9,6
et nForce4-4x
VIA K8T800 Pro
10
11,2
8,73
ICH7R (i945/955/975)
8
10,15
8
6
(PCI-Express)
11
4
(PCI-Express)
2
18,47
13,33
10,82
11,42
7,27
16,75
PCMark2005 Chargement d'applications (Mo/sec)
7,73
6
17,3
14,04
et nForce4-4x
9333
8,5
4
15,3
16,23
15,56
11,76
VIA K8T800 Pro
8872
8000
(PCI-Express)
2
18
16,64
14,05
PCMark2005 Usage General (Mo/sec)
0
16
12,78
ICH7R (i945/955/975)
9375
7207
VIA K8T800 Pro
14
8302
6819
12
8022
ICH7R (i945/955/975)
(PCI-Express)
10
7810
8
8303
6269
4000
6
(PCI-Express)
7835
2000
4
(PCI-Express)
9661
7801
0
2
PCMark 2005 Chargement Windows XP (Mo/sec)
(PCI-Express)
VIA K8T800 Pro
16,1
15,7
PCMark2005 Score Total HDDTest
16,3
16,2
8,3
0
16,6
8,3
et nForce4-4x
142,3
100
16,5
8,6
VIA K8T800 Pro
100,6
16,9
8,6
ICH7R (i945/955/975)
101,3
85,5
14,6
8,3
(PCI-Express)
131,4
0
50
100
150
298,3
179,6
209,2
200
250
300
<83>
350
Pratique
LOAD BALANCING
LOAD
BALANCING:
doublez votre vitesse de
téléchargement sur Internet
Par : Laurent Dilain
Avec la concurrence acharnée des FAI, il devient abordable de
s’offrir une deuxième ligne Internet pour augmenter ses débits de
téléchargement grâce à la technologie Load Balancing, ou de
simplement disposer d’une connexion de secours grâce au Rollover.
Mais comment fonctionnent exactement ces procédés et quelles
sont les solutions logicielles et matérielles pour les exploiter ?
l est bien tentant de se doter
de deux connexions Internet vu
la modique somme qu'il faut
débourser actuellement chez nos fournisseurs d'accès. Notre sens du devoir
et du test nous a poussé à un tel sacrifice, mais chaque ordinateur sur le
réseau étant relié à l'une ou l'autre
connexion, plusieurs questions se sont
rapidement posées : est-il possible de
fusionner les deux connexions pour
n'en obtenir qu'une ? Et si une
connexion est défectueuse, est-il possible de basculer automatiquement sur
la seconde ?
A l'heure où l'Internet grand public est
bon marché, les connexions dites professionnelles, offrant un débit minimum
garanti et des délais d'intervention
réduits en cas de coupure, restent très
onéreuses. Par exemple, pour une liaison SDSL, certes symétrique, il faut
débourser au minimum 135 euros par
I
<84>
mois pour un débit de 512 Kb et jusqu’à 1500 euros pour 4 Mb ! Soit
presque 25 fois plus que deux
connexions grand public pour un débit
moindre.
Pour les petites entreprises dont le
besoin d'être online est indispensable,
une connexion supplémentaire garantit
un accès Internet permanent, à moins
bien sûr que les deux connexions tombent en panne en même temps, mais
vous seriez alors véritablement malchanceux. Pour un particulier, l’avantage vient principalement de l’augmentation de bande passante que cela
apporte à votre réseau local. Dans les
deux cas, il suffit d'ouvrir une deuxième
ligne chez France Telecom pour une
centaine d'euros et de s'abonner à un
deuxième fournisseur. Certains d'entre
nous possèdent même peut-être de
gentils voisins dont la connexion per-
met de surfer à partir d'un point d'accès WI-FI, et qui pourra là encore être
cumulée à la première.
FUSIONNER DEUX
CONNEXIONS RÉSEAU :
EST-CE POSSIBLE ?
Le marché professionnel propose
depuis bien longtemps des solutions
très coûteuses qui permettent entre
autres l'agrégation de plusieurs
connexions WAN comme les routeurs
7500 de Cisco, disponibles à plus de
dix mille euros. Il n’existe aucun produit
grand public équivalent faisant de
l’agrégation réelle de bande passante
mais les constructeurs grand public
commencent à sortir des routeurs dits
double WAN capables d’exploiter deux
connexions Internet simultanément. On
peut citer par exemple le RV042 de
On distingue les deux ports WAN sur les deux
modèles pour brancher les connexions
Internet (modem Ethernet routeur).
En haut le Netgear, en bas le XinCom
Linksys (180 euros), le ProSafe
FVS124G de Netgear (180 euros), et le
Twin Wan Router XC-DPG502 de
Xincom (240 euros). Ce sont ces deux
derniers que la rédaction a réussi à se
procurer pour savoir ce que l'on pouvait
tirer de leurs technologies.
un serveur du cluster plante, alors un
autre prendra le relais. Pour notre application particulière, ce sont les
connexions Internet qui seront les ressources partagées.
Ces deux routeurs se caractérisent par
un procédé appelé Load Balancing.
Généralement, cette technique permet
de partager des ressources entre plusieurs ordinateurs, comme pour accélérer le calcul de données scientifiques
par exemple. Cet ensemble d’ordinateurs, nommé cluster, se comporte
alors comme un seul ordinateur virtuel,
dans lequel toutes les ressources sont
mises en commun. Ici, c’est plus particulièrement le Network Load Balancing
qui nous intéresse. Les ressources
réseau sont ainsi partagées pour un
service donné, comme un site Web : si
Pour ces tests, nous avons exploité une
connexion Wanadoo instrumentée par
un modem routeur D-Link dont la fonction DHCP est désactivée, et une
connexion Free avec sa sacro-sainte
Freebox paramétrée en mode routeur.
MISE EN PRATIQUE
1 : LE NETGEAR PROSAFE FVS124G
Après avoir branché la sortie Ethernet du
routeur Wanadoo sur le connecteur
WAN1 du routeur FVS124G et la Freebox
sur son WAN2, on accède à l’interface
classique d’administration Web du
Netgear. Pour les habitués de Netgear, la
configuration ne change pas, mis à part
qu’il faut configurer deux connexions
Internet au lieu d’une par les menus
WAN1 ISP et WAN2 ISP. Attention,
comme pour les routeurs classiques,
nous avons rencontré quelques bugs au
niveau de la détection automatique du
type de la connexion. Mieux vaut donc
entrer manuellement les différents paramètres pour plus de sûreté. On entre
donc pour WAN1 une adresse IP correspondant au routeur Wanadoo, tandis
qu’avec WAN2 la Freebox nous livre
automatiquement une adresse IP. Une
fois les tests de connexion effectués
avec le bouton idoine, on peut passer à
la configuration du Load Balancing par le
menu Mode. Son fonctionnement est
défini par trois options : AutoRollover,
Load Balancing, et Dedicaced mode.
Dans le premier mode, le routeur considère une des deux connexions comme
un accès de secours à Internet.
<85>
Pratique
LOAD BALANCING
L’interface de configuration de la première connexion Internet du FVS124G.
Quand la connexion principale ne
répond plus au bout de quelques
secondes, la connexion auxiliaire prend
le relais. L’option Load Balancing est
sans doute celle qui nous intéresse le
plus, bien que son comportement ne
soit pas parfait : chaque requête
Internet sera redirigée à tour de rôle sur
chaque connexion. Il n’est donc pas
possible d’obtenir la fusion des deux
vitesses pour un simple transfert http
ou ftp par exemple, car ce type de protocole utilise une seule requête TCP/IP,
mais selon les applications et les protocoles utilisés, cela reste tout à fait possible. Enfin la dernière option
Dedicaced mode permet d’utiliser une
seule et unique connexion Internet
comme un routeur classique, ce qui
n’apporte vraiment pas grand-chose à
part pour tester exclusivement une
connexion.
mains. Ce constructeur américain, distribué en France par la société
Netmetrics, est spécialisé dans les routeurs double WAN. Le XC-DPG502 que
nous avons testé est le premier prix
dans la gamme Comme pour le
Netgear, nous allons brancher nos deux
connexions sur les deux ports, et accéder à l’interface de configuration Web.
Ici, pas d’assistant de configuration
mais de nombreuses options qui pourront rebuter les néophytes mais feront
la joie des passionnés de réseau.
Configuration avancée des connexions,
possibilité de prioriser certains ports
plutôt que d’autres (QoS), un firewall
vraiment complet : voici certaines
options qui devraient être dans tous les
modems routeurs dignes de ce nom !
La gestion du Load Balancing est aussi
de très bonne facture : après avoir
configuré les connexions Internet et
activé l’option Load Balancing, il est
possible de définir quel pourcentage de
connexion sera partagé : Avec 50 %,
les données seront véhiculées à parts
égales sur les deux connexions. 80 %
pour le WAN1 : la connexion WAN2
sera peu sollicitée ce qui permettra de
la dédier à une tâche particulière
comme un serveur Web. On peut aussi
définir sur quel type de valeur le pour-
un meilleur ping, alors que IP Adresses
sera la meilleure solution pour des
connexions sécurisées comme la navigation en SSL. Il est aussi possible de
définir comment les connexions doivent
être utilisées : Strict Binding pour utiliser une seule connexion, Loose Binding
pour une connexion de sauvegarde, et
bien entendu Load Balancing que nous
venons de détailler.
LES LIMITES DU DOUBLE
WAN ET COMMENT LES
DÉPASSER
Vous l’avez compris, ces routeurs bon
marché ne permettent pas une fusion
totale et parfaite de deux connexions
Internet, ce qui pourrait en décevoir certains. En effet, plutôt qu’une agrégation
totale, nous sommes en face d’une technique qui distribue avec plus ou moins
de succès les requêtes TCP/IP. Il existe
néanmoins des solutions qui permettent
de tirer parti de la double bande passante : les gestionnaires de téléchargement.
Ces petits logiciels sont capables d’ouvrir plusieurs sessions TCP/IP sur le
même serveur ftp ou http, ce qui permet
d’accéder
fatalement
aux
deux
connexions par le routeur. Nos résultats
2 : LE TWIN WAN
ROUTER XC-DPG502
Le paramétrage des
connexions Internet
sur le XinCom.
Assez méconnu par rapport à ses
concurrents, Xincom est une marque
qui gagne à être découverte avec le
routeur que nous avons eu entre les
Les options de Load Balancing du Netgear sont simples.
Il faut noter la possibilité de renseigner un serveur DNS public unique dont les deux connexions Internet se serviront.
Très utile pour éviter que la résolution de nom se mélange les pinceaux !
centage sera affecté. Bytes rx+tx ou
Packets rx+tx permettront d’agir sur le
volume en Ko téléchargé, Sessions
Established divisera les connexions
TCP/IP pour une meilleure stabilité et
<86>
sont probants : avec Firefox, un téléchargement atteint la vitesse de 600
Ko/s, alors qu’avec LeechGet, on
dépasse allégrement 1,2 Mo/s grâce à
nos deux connexions Internet montant
Les options du Load Balancing du XC-DGG502.
Les logiciels d’accélération de téléchargement sont parfaits pour exploiter la double bande passante offerte
par les routeurs double WAN en Load Balancing. Avec nos deux connexions Internet à 600 Ko/s chacune,
nous avons atteint des débits constants de 1,2 Mo/sec !
chacune à plus de 600 Ko/s ! Les logiciels de téléchargement possèdent quasiment tous ce genre d’option : il suffit
de chercher un peu dans les options et
le tour est joué. Les logiciels d’accès et
de téléchargement sur les Newsgroups
en profitent également puisqu’ils sont
capables d’attaquer les serveurs via plusieurs sessions. Cela dit, s’ils ont fonctionné de manière optimum avec le routeur Netgear, le modèle XinCom a déjà
eu plus de mal et n’a pas su gérer leurs
requêtes afin de doubler les débits.
Pour les utilisateurs de logiciels P2P
dont l’upload joue un rôle important, le
double WAN offre peu d’intérêt à ce
sujet. Il est en effet impossible de relier
les deux vitesses d’émission car les
connexions Internet ont deux adresses
IP publiques totalement différentes. Pour
router un port sur une machine à l’intérieur du LAN, comme pour l’utilisation
d’un serveur ftp, il faudra choisir l’une ou
l’autre des connexions pour accéder au
service désiré.
Certains services en ligne sécurisés se
basent d’autre part sur une authentification de l’utilisateur par rapport à son
adresse IP. Ceci peut poser problème
Netgear ProSafe
FVS124G
180 ¤
http://netgear.fr/
lorsque l’on utilise deux connexions
simultanées et donc deux adresses IP
différentes ! A ce niveau, le routeur
Xincom bat à plate couture son concurrent Netgear car il permet de se connecter avec la même connexion tout en
continuant d’utiliser le Load Balancing.
Quoi qu’il en soit, n’oubliez pas que
cette double connexion Internet en Load
Balancing profitera de toute façon à l’ensemble des postes de votre réseau local.
Deux PC pourront donc lancer un téléchargement simultanément en ayant
chacun le débit maximum d’une des
deux connexions par exemple.
Concernant les trois routeurs double
Wan cités plus haut, notre préférence va
au modèle Netgear FVS124G car il se
montre assez simple d’usage. Mais si ce
genre de produits n’a pas de secret pour
vous et que vous êtes exigeants sur les
fonctionnalités qu’ils proposent, le
modèle Xincom conviendra parfaitement. Notez enfin qu’il vaut mieux se
renseigner un minimum avant d’acheter
un routeur double WAN car leurs algorithmes de Load Balancing varient fortement d’un modèle à l’autre et peuvent
être très décevants.
XinCom Twin Wan
Router XC-DPG502
239 ¤
http://www.netmetrics.net/xincom/
Les logiciels d’accès aux Newsgroups peuvent aussi profiter
du Load Balancing à partir d’un seul poste.
ET LES SOLUTIONS
LOGICIELLES ?
Qu’on se le dise, il existe très peu de
solutions autorisant l’utilisation simultanée de deux connexions Internet.
Néanmoins, avec un système ingénieux de passerelles SOCKS et de serveurs proxys, il est possible d’arriver
au même résultat qu’avec un routeur
via un simple PC d’utilisateur, pourvu
qu’il soit doté des cartes réseau nécessaires pour connecter les différentes
connexions Internet. Dans un premier
temps, chaque connexion Internet
devra être gérée par un serveur proxy
de type SOCKS. Comment marche un
<87>
Pratique
LOAD BALANCING
L’ajout d’un de nos
serveurs dans le Proxy
Manager de SocksChain.
serveur proxy ? Il reçoit les requêtes
TCP/IP sur son port de fonctionnement
et les redirige directement vers la
connexion Internet idoine. On peut
alors configurer ses applications soit
pour une connexion, soit pour une
autre, en entrant les informations des
différents serveurs proxys. Par
exemple, tous les téléchargements
d’Internet Explorer utiliseront le proxy
configuré pour Wanadoo, alors que les
transferts FTP sous FileZilla se feront
avec l’autre proxy configuré pour Free.
La configuration d’un proxy est plus
simple qu’il n’y paraît. Par exemple,
avec FreeProxy (http://www.handcraftedsoftware.org), il suffit d’aller dans
les options, de choisir un port d’écoute, l’option SOCKS4/5 Proxy et de
sélectionner l’interface réseau correspondant à l’interface désirée. Attention,
certains serveurs proxys refusent de se
lancer deux fois sur un même système,
il faut donc utiliser deux serveurs différents, de même, il faut que les serveurs
utilisent bien évidemment deux ports
différents.
faut dans un premier temps supprimer
tous les proxys par défaut dans le
Proxy Manager, et nos deux proxys
précédemment configurés. Enfin, il
nous reste à créer une chaîne de proxys
en cliquant sur la croix verte. Avec les
paramètres correspondant à la capture
d’écran, il faudra paramétrer toutes les
applications Internet pour qu’elles utilisent
SocksChain
par
l’adresse
127.0.0.1:1080, ce qui aura pour but
d’utiliser une connexion différente toutes
les secondes. La méthode n’est certes
Pour fignoler notre configuration, il est
possible d’utiliser un programme généralement utilisé par les hackers pour
rester
anonymes
:
SocksChain
(http://www.ufasoft.com/socks/). Ce
petit logiciel permet de créer un serveur
de proxy virtuel en passant par une
chaîne de proxys sur Internet.
Souvenez-vous de tous les (mauvais)
films traitant d’informatique : il est difficile de tracer quelqu’un qui utilise des
serveurs se trouvant dans le monde
entier ! Et bien SocksChain permet ce
type d’anonymat. Néanmoins, nous
allons l’utiliser pour créer une chaîne
locale entre nos deux connexions
Internet. Après avoir installé le logiciel, Il
<88>
Le paramétrage de FreeProxy est très simple :
ici, on crée un serveur SOCKS sur le port 1082 qui utilisera la carte Ethernet nVidia où se trouve la connexion Wanadoo.
pas très triviale, mais elle a le mérite de
marcher et surtout d’être gratuite !
Quant à Linux, le célèbre système
d’exploitation gratuit, il permet aussi
ce type d’utilisation de deux
connexions Internet, mais il n’existe
malheureusement pas de solutions
simples comme sous la forme d’un
LiveCD. Pour réaliser un tel système
sous Linux, il faut avoir de très bonnes
connaissances en réseau et des outils
d’administration Linux.
Création d’une chaîne de nos serveurs avec SocksChain. L’utilisation des connexions Internet permutera toutes les secondes.
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Prénom :
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PCU23
Comprendre
INTEL VIIV ET AMD LIVE !
Que cachent vraiment
l’Intel ViiV et
l’AMD Live!
Fort de son succès avec la gamme Centrino, Intel aimerait
reproduire ce joli coup marketing sur les PC desktop avec le ViiV. En
réponse à Intel, AMD contre-attaque et lance à son tour l’AMD Live!
dans la précipitation. Derrière ces noms un peu fumeux, il est temps
d’éclaircir les choses en découvrant ce que cachent finalement ces
deux nouvelles normes orientées PC de salon.
ouvenez-vous du Centrino.
Derrière ce terme, on trouvait
des portables absolument
standard avec pour seule garantie la
présence d’une carte Wi-Fi… et d’un
couple chipset/processeur Intel bien
entendu. Et pourtant, ce savant artifice
marketing a permis à Intel d’écraser le
marché, AMD en premier lieu, les fabricants de chipsets en prime.
Evidemment, il est trop tentant de vouloir reproduire ce schéma sur les PC de
bureau.
Avec le succès que l’on connaît des
baladeurs MP3, de la photo numérique, des caméscopes DV ou encore
du DVD vidéo, le PC a pris de l’envergure et Intel a la ferme conviction qu’il
y a du volume à faire avec les PC
home cinéma ou plus largement les PC
de salon. De notre côté, nous n’avons
eu de cesse de démontrer qu’un PC
remplace aisément tous les appareils
S
<90>
dédiés à la musique, la vidéo ou la
photo, que cela soit en tant que spectateur ou créateur. Mais il faut bien
avouer que l’ergonomie n’est souvent
pas à la hauteur de la puissance des
solutions les plus performantes.
Sans oublier l’interopérabilité parfois
chaotique avec les différents appareils
domestiques. Et c’est justement pour
rendre l’usage d’un PC home cinéma
accessible simplement à tous en gommant au passage ces défauts qu’Intel et
AMD lancent aujourd’hui les normes
Intel ViiV et AMD Live!.Notons au passage qu’Apple avec ses tout petits
moyens y arrive déjà beaucoup mieux,
du moins pour une cible grand public,
ce qui est quand même un comble
quand on songe à la débauche de
moyens d’un Microsoft et d’un Intel.
northbridge, on aura le choix avec la
famille des chipsets i945 (i945GM,
i945GT, i945P, i945G), i955X et pour
finir i975X. Pour le reste, la plate-forme
devra intégrer au minimum une solution
audio HD 5.1, une solution filaire
réseau Intel Pro/1000PM
ou PRO/100 VE/V, la
norme NCQ pour
les disques durs et
une télécommande. Il est plus étonnant de noter l’absence du Wi-Fi dans le
cahier des charges, qui
est pourtant devenu indispensable et incontournable
pour diffuser tout type de contenus
numériques
dans
la
maison.
L’absence de tuner TV est également à
En centralisant grand nombre de services interactifs, Intel compte attirer le grand public vers les loisirs numériques.
LES SPÉCIFICITÉS
MATÉRIELLES
Derrière ces nouvelles normes, orientées loisirs numériques, on retrouve
bien sûr un cahier des charges à respecter concernant les spécificités
matérielles.
Pour espérer apposer le logo « ViiV »
(prononcez vaïve) sur leurs PC, les
constructeurs devront opter pour un
processeur double cœur de type
Pentium D, Pentium Extrême Edition ou
le Core Duo, nom de code Yonah. Côté
déplorer. Un autre point négatif, et non
des moindres réside dans le système
de mise en veille qui est encore bien
loin d’égaler celui de tout système
home cinéma, celui-ci n’étant qu’une
simple simulation. Le PC continue en
effet de fonctionner et par conséquent,
il consomme et chauffe presque autant
tout en continuant d’émettre des nuisances sonores. Les plates-formes
AMD n’étant pas disponibles, nous ne
savons toujours pas quel sera le système de mise en veille et surtout si un tel
système sera proposé.
A l’heure où le standard de la haute
Véritable écran de télévision 32 ou 40 pouces,
le Lumina 3 intégrant un PC ViiV correspond
sans doute à l’avenir de la TV tel qu’en rêve
Intel, un rêve proposé à 2 990 ¤.
définition reste encore incertain, le
choix d’intégrer une prise de type HDMI
est laissé libre aux constructeurs et
assembleurs. De plus, le support du
HDCP (High Bandwith Digital Content
Protection), qui pour rappel est un système de protection contre la copie,
n’est pour le moment pas à l’ordre du
jour et reste optionnel. Parmi les premiers modèles à embarquer le HDMI,
on peut citer le VAIO XL100 qui est le
premier PC de salon de Sony à intégrer
la norme Intel ViiV.
Il est pour le moins étonnant de ne voir
aucun prérequis en ce qui concerne la
solution graphique qui est apparemment laissée à la libre charge des
assembleurs.
Du côté d’AMD, bien qu’aucune configuration ne soit encore disponible, on
sait déjà que tout sera architecturé
autour d’un processeur double cœur de
type Athlon 64 X2, Athlon 64 FX-60, ou
Opteron au format socket AM2 couplé
avec un minimum de 1 Go de mémoire
DDR-2. La partie graphique devra être
assurée par un système double GPU et
l’on peut donc supposer que l’on trouvera aussi bien le système CrossFire
d’ATi que le SLI de nVidia ainsi que les
technologies qui leur sont propres :
l’Avivo et le PureVideo. Avec de telles
cartes graphiques, on disposera au
minimum de sorties VGA et DVI. Il faudra attendre pour voir apparaître les
premières sorties HDMI couplées à
l’HDCP optionnel. Le disque dur
embarqué devra être de type Serial ATA
<91>
Comprendre
L’intérêt de la norme
Intel ViiV réside dans la
parfaite intégration du
PC à la maison. On se
demande alors quel est
l’intérêt de sortir des PC
au format tour…
et même si ce n’est pas précisé, la
norme NCQ devrait être présente, la
plupart des derniers disques intégrant
cette technologie. Pour les PC embarquant un Athlon 64 FX, AMD exige un
minimum de deux disques durs SATA
avec un système RAID. Au menu des
autres exigences d’AMD, on trouve une
alimentation à haut rendement favorisant un faible niveau sonore de la part
du système de refroidissement, mais
également un graveur DVD +/-R/RW
ainsi qu’un clavier sans fil et une télécommande. Tout comme Intel, la norme
Wi-Fi 802.11 a/g et le tuner TV restent
optionnels. Bref, d’un point de vue
matériel il n’y a rien de bien original et il
est possible d’assembler soi-même de
telles configurations depuis belle lurette
à l’exception du dual core qui n’est là
que pour faire vendre du CPU haut de
gamme. A titre d’anecdote, le Mac Mini
a un cahier des charges plus ambitieux
que celui-ci.
LA MAISON NUMÉRIQUE,
UNE NOUVELLE ÈRE ?
Destinée à promouvoir l’ère du numérique
à la maison, cette association de composants issue de ces nouvelles normes
serait bien inutile sans la partie logicielle.
Si l’on en sait encore trop peu en ce qui
concerne AMD, on sait au contraire que
c’est un des axes sur lesquels Intel
<92>
concentre une bonne partie de ses efforts,
le but étant d’assurer une excellente interopérabilité. Si pour le moment, c’est le
système Windows Media Center qui a été
choisi dans les deux camps, on sait que
les prochaines plates-formes intégreront
Windows Vista Premium qui sera également orienté vers le multimédia. On aurait
d’ailleurs apprécié avoir un plus large
choix quant à l’interface logicielle. Reste à
espérer que cela sera rendu possible à
l’avenir. Pour instaurer ce niveau d’interopérabilité, Intel mise sur de nombreux
accords de partenariat avec des acteurs
de l’électronique grand public (platines
multimédias, magnétoscopes numériques, serveur multimédia, téléviseur,
haute définition, modem/routeur Wi-Fi,
chaîne hi-fi, baladeur MP3, appareil
photo numérique Wi-Fi, etc.).
Le but ? Permettre l’assemblage d’une
plate-forme numérique sur mesure chez
soi, simple à configurer et à utiliser. Mais
cette plate-forme se veut surtout évolutive pour faire face aux prochains loisirs
numériques comme la télévision haute
définition par exemple.
Et c’est là un des aspects intéressants de
la norme Intel ViiV puisque tous les appareils embarquant le logo ViiV pourront être
très simplement intégrés et configurés à
l’aide de la seule télécommande. Plus
besoin de se plonger dans la documentation, ni même de se prendre la tête à tout
faire fonctionner. Plutôt alléchant non ? Si
l’interopérabilité est indispensable, son
intérêt dépend avant tout des services et
contenus numériques qu’Intel pourra proposer. Bien conscient de l’enjeu, Intel ne
ménage pas ses efforts dans ce secteur et
de nombreux services seront disponibles
et simplifiés à l’extrême pour favoriser
l’utilisation de la télécommande.
N’importe quelle société sera tentée par la
possibilité d’investir les foyers en bénéficiant de la puissance de feu marketing
d’Intel, si bien qu’il n’est pas bien difficile
de convaincre les partenaires qui s’emparent par la même occasion d’une part du
gâteau. Nous ne citerons pas tous les ser-
vices déjà disponibles,
mais pour vous donner
un ordre d’idée en voici
quelques-uns
:
Metaboli qui offre un
accès illimité à bon
nombre de jeux PC
moyennant un forfait
mensuel (9,90 à 19,90
¤/mois) ; Glowria, service de location de
vidéos via Internet ;
France Telecom rend
accessible grand
nombre de ses services numériques (24/24
vidéo, Wanadoo photos, jukebox, jeux, etc.) ; l’offre de téléchargement CanalPlay ; Virginmega et sa plateforme musicale numérique à la carte, et
bien d’autres encore.
De notre point de vue, Intel et AMD
auraient dû compléter davantage leur
cahier des charges en imposant un niveau
de qualité et d’esthétique minimum
concernant : le design du PC pour assurer
une intégration parfaite dans la maison
puisque les tours ne nous semblent absolument pas appropriées ; le clavier sans fil,
et la télécommande (La gamme Harmony
de Logitech est un excellent exemple
d’esthétique et d’efficacité comparée à la
télécommande Microsoft). Le système de
refroidissement du processeur (efficacité,
silence) est également un point à ne pas
négliger qu’Intel a pour l’instant consciencieusement laissé de côté.
Ce n’est bien sûr qu’un début, mais il
reste à espérer qu’Intel et AMD apporteront de nombreuses améliorations notamment en ce qui concerne le système de
veille qui fait le plus défaut aux PC dédiés
home cinéma. En attendant, il est clair,
qu’Intel vise le grand public en priorité et
souhaite transformer le PC en véritable
pierre angulaire de la maison numérique.
Le succès dépendra avant tout de l’interopérabilité entre les différents appareils,
ce que nous aurons l’occasion de tester
Il est bien plus agréable d’avoir un PC
comme celui-ci dans son salon.
L’agencement bien pensé du SD36G5
facilite grandement le montage.
d’une utilisation hi-fi. Malgré tout, ce petit
afficheur LCD, remarquablement intégré
dans la façade avant, est du plus bel
effet et rend l’utilisation du
miniPC plus agréable.
D’autant plus si vous
utilisez une télécommande qui n’est malheureusement
proposée
qu’en option. Il est
d’ailleurs étonnant que
Shuttle n’ait pas pensé à intégrer un récepteur infrarouge.
Une fois encore, si la façade
brillante donnant un effet miroir
est pour le moins réussie, elle
s’avère très vite salissante. Les
traces de doigts seront courantes,
avec par la même occasion les
séances de nettoyage pour espérer
garder sa façade présentable.
Pour répondre aux exigences d’Intel, le
SD36G5 embarque une nouvelle carte
mère relativement complète et répondant
au cahier des charges imposé. Socket
au fur et à mesure d’avancées concrètes de la norme.
Mais il ne faut pas oublier les
services et contenus qui graviteront autour de la norme
ViiV. Toutefois Intel a encore
du boulot pour que ces services contribuent vraiment à
rendre le logo « Intel ViiV »
significatif. Il n’y a plus qu’à
espérer que ces vœux pieux
ne seront pas qu’un outil
marketing à la Centrino et
qu’il y aura de réelles avancées technologiques à l’avenir. En attendant, on ne peut
pas dire qu’un PC ViiV constitue quoi que ce soit d’original.
sortie TV et la seule présence d’une sortie
VGA limitent l’utilisation en tant que Media
Center et rendent l’installation d’une carte
graphique au format PCI-Express presque
inévitable. Toutefois, l’agencement du boîtier ne permet pas de disposer d’un espace suffisamment conséquent pour installer
n’importe quelle carte graphique.
L’installation de la Radeon X1600 Pro fanless de Sapphire par exemple, a été
impossible à cause de la baie amovible
permettant d’accueillir les supports de
stockage 5 pouces 1/4 et 3 pouces 1/2.
La partie audio est quant à elle assurée
par le chipset Realtek ALC882 qui supporte le High Definition audio sur
8 canaux.
UNE BONNE MAÎTRISE DES
NUISANCES SONORES
L’agencement intérieur du SD36G5 est
très bien conçu, ce qui simplifie grandement le montage. Les câbles qui sont
bien prédisposés et les unités de
stockage se placent dans une
baie amovible disposant de deux
emplacements 3 pouces et demi
ainsi qu’un emplacement 5
pouces un quart. Le système de
refroidissement est quant à lui
assuré par trois parties distinctes. La mini-alimentation
SilentX 250 W disposée sur le
côté du miniPC offre 3 prises
Molex et 2 prises SATA et abrite
un petit ventilateur 40 mm qui est
loin d’être très bruyant. Le ventirad à caloducs I.C.E., épaulé par
un ventilateur 92 mm, évacue la
chaleur vers l’arrière du Shuttle.
Le montage de celui-ci est rendu
très facile grâce au système de
serrage à main des vis. Pour finir,
le chipset est refroidi par un petit
Les premières plates-formes
certifiées ViiV ne sont pas
encore
disponibles
en
L’afficheur VFD donne l’impression d’utiliser un petit ensemble hi-fi.
nombre, mais nous avons pu
nous procurer le dernier
LGA775 supportant le Pentium D, fréShuttle SD36G5 qui nous permettra de
quence du bus à 533, 800, 1 066 MHz,
dresser un premier constat sur le ViiV
deux emplacements mémoire DDR2
d’Intel.
533/667 MHz extensible jusqu’à 2 gigas, 2
Reprenant le même châssis que son
ports SATA-2 compatibles NCQ, RAID
homologue SB83G5M, on retrouve l’affi0/1/JBOD, ports PCI-Express 16x et 1x,
cheur VFD qui affiche par défaut la date et
LAN Gigabit et les traditionnels ports IDE
l’heure sous Windows XP. Ce n’est que
et floppy. Côté chipset, on trouve le i945G
sous Windows Media Center 2005 que
associé au southbridge ICH7-DigitalHome
l’on aura droit à des informations plus
et embarquant une solution graphique
complètes : titre d’un morceau de
GMA950 bien légère, mais suffisante pour
musique en cours de lecture, durée, etc.
la lecture vidéo et la bureautique.
Les informations affichées restent assez
Evidemment, les performances restent
sommaires pour bénéficier d’une navigatrop limitées pour espérer jouer convenation confortable écran éteint dans le cadre
blement. De toute façon, l’absence d’une
Dommage qu’aucune
sortie TV ne soit présente.
<93>
Comprendre
Bien qu’embarquant un
ventilateur de taille réduite,
l’alimentation SilentX de 250 W
reste discrète.
la carte mère et de la carte graphique
pour finir par l’installation du pilote
Quick Resume et de l’environnement
logiciel ViiV. Si l’installation échoue, cela
signifie que tous les ingrédients ne sont
pas réunis.
QUICK RESUME :
L’OPTION INUTILE
Si le Quick Resume (Quick Resume
Technology Driver) permet en théorie
d’allumer ou d’éteindre le PC instantanément (d’après Intel), comme la plupart des appareils domestiques, nous
n’avons pas du tout la même conception d’une telle fonction au sein d’un PC
ventilateur thermorégulé de 40 mm qui
n’est pas inaudible mais il est loin d’être
insupportable.
L’INSTALLATION D’UNE
PLATE-FORME VIIV, SIMPLE
FORMALITÉ ?
Contrairement au SB83G5M, Shuttle a
cette fois-ci choisi de livrer son SD36G5
« nu ». Si cela permet de choisir ses
composants librement en fonction de ses
besoins, l’installation logicielle de la
plate-forme ViiV n’est pas toujours évidente. Nous avons utilisé pour les tests
un Pentium D, deux barrettes mémoire
DDR2 667, un disque dur Western Digital
Caviar SE16 SATA-2 d’une capacité de
500 Go ainsi qu’une GeForce 6600
embarquant de 128 Mo de mémoire.
Une fois le miniPC assemblé, les
choses sérieuses débutent. Que vous
souhaitiez profiter des fonctionnalités
du ViiV immédiatement ou non, il est
préférable d’activer l’AHCI dans le
BIOS afin d’activer le NCQ, ingrédient
indispensable à l’installation des pilotes
Un disque dur NCQ est
indispensable à la
plate-forme ViiV d’Intel.
<94>
Les services liés à la plate-forme ViiV sont encore peu nombreux,
mais on peut déjà profiter d’un service de vidéos à la demande avec CanalPlay.
ViiV et de l’Intel Matrix Storage. Sans
quoi la réinstallation de Windows est
inévitable. L’option Quick Resume qui
n’est fonctionnelle qu’avec Windows
Media Center doit également être activée. Néanmoins, en cas d’oubli vous
pourrez activer celle-ci ultérieurement
sans avoir à réinstaller votre système.
L’installation de Windows Media Center
2005 ne pose aucun problème et l’installation du patch cumulatif 2 (détection
de périphériques Xbox 360, prise en
charge de la fonction Media Center
Extender de la Xbox 360, support de la
radio TNT, mode zoom non linéaire
pour les grands écrans TV, etc.) est
obligatoire. Le reste n’est qu’une formalité avec l’installation des pilotes de
Media Center. Le QRTD permet effectivement via une simple pression sur le
bouton d’alimentation de couper le son,
l’image ainsi que tous les indicateurs
lumineux du miniPC. Mais ça s’arrête
là. Les applications continuent de tourner, ce qui permet de continuer d’enregistrer un flux vidéo (TV, etc.) ou de
télécharger des fichiers en tâche de
fond. C’est donc une mise en veille illusoire pendant laquelle le PC continue
de fonctionner : ventilateur, disque dur,
alimentation, etc.
Un mouvement de souris, une pression
sur une des touches de la télécommande
ou du clavier suffisent à rétablir l’affichage, le son et les indicateurs lumineux.
Fiche technique
Socket LGA 775 pour Pentium M,
Pentium 4 et Pentium D
Chipset Intel 945G + ICH7-DH
2 emplacements DDR2 553/667
Intel Graphics Media Accelerator 950
Chipset High Definition Audio Realtek
ALC882 7.1
Intel 82573L Ethernet
10/100/1 000 Mbit/s
Contrôleur VIA VT6307 FireWire 400
(IEEE1394a)
1 afficheur LCD VFD (taille d’affichage
10,92x1,34 cm)
1 PCI-Express 16x et 1 PCI-Express 1x
1 port IDE, 1 port floppy
2 ports SATA-2 RAID 0, 1 et JBOD
(Matrix Storage Technology)
1 baie 5,25 pouces et 2 baies
3,5 pouces (1 interne)
Alimentation interne SilentX 250 W
Dimensions 31x20x18.5
Il faudra davantage de partenariats avec Intel pour susciter un réel intérêt pour le ViiV.
La plupart de ces services étant déjà proposés par les FAI.
Le Quick Resume nous semble bien
limité et même inutile, et nous aurions
sans doute préféré voir un vrai système
de mise en veille permettant par
exemple au PC de s’allumer pour l’enregistrement préprogrammé d’une
émission ou d’un film TV. Ce serait là un
réel progrès pour le PC Media Center.
Et pourquoi pas une fonction « compte
à rebours » qui éteindrait le PC comme
sur la plupart des téléviseurs et autres
appareils vidéo ?
Bref, en attendant une réaction de la
part d’Intel et pour ceux qui n’ont guère
l’utilité du Quick Resume, nous vous
recommandons de modifier les paramètres d’options d’alimentation pour
utiliser la mise en veille classique permettant de mettre réellement les différents composants du PC en veille.
N’oubliez pas d’activer l’option
Suspend to Ram S3 dans le BIOS.
VIIV READY ?
Si sur le papier, le ViiV semble doté d’un
certain potentiel, tout est encore loin
d’être parfait. Alors qu’est-ce qu’apporte
le ViiV actuellement et concrètement ?
Centraliser le divertissement (photos,
musique, TV, jeux, films à la carte, etc.)
à la maison en profitant des dernières
avancées technologiques depuis son
salon ? Pas vraiment puisque Windows
Media Center (et d’autres aussi) en est
déjà capable quand il ne s’agit que dès
données personnelles. Viiv ne fait qu’y
rajouter une offre commerciale et encore, l’objectif est encore loin d’être
atteint. Ce n’est pas le test du SD36G5
un peu plus bas qui viendra confirmer le
contraire puisque nous avons constaté
le faible nombre de services de divertissement disponibles. Canal Play,
Glowria et 24/24 vidéo pour les films à
la demande. Metaboli et Wanadoo jeux
pour la partie détente ludique. Et enfin,
quelques autres comme Wanadoo photos (partage et diffusion de photos en
ligne) ou encore Wanadoo juke-box
(musique à la demande). Le pari est
rendu encore plus difficile encore, la
plupart de ces services étant déjà disponibles par l’intermédiaire des FAI.
Sans parler des périphériques et autres
appareils certifiés ViiV qui sont encore
indisponibles. Nous n’avons par conséquent pas été capables de vérifier l’interopérabilité de la plate-forme Intel ViiV
(Intel prévoit une mise à jour de sa
plate-forme logicielle majeure d’ici la fin
de l’année) facilitant l’ajout de matériels
gravitant autour
de la plateforme Intel.
De là à parler
d’un lancement prématuré, il y a un
petit pas à franchir. Nous avons
néanmoins apprécié
qu’Intel n’ait pas
réservé sa plate-forme
ViiV au seul cercle des
grandes marques (HP,
Dell, etc.) si bien que si
le ViiV devait devenir
quelque chose d’intéressant dans l’avenir, les PC
assemblés n’en seraient pas
privés.
Façade avant :
2 ports USB 2.0
1 miniport IEEE1394a
1 entrée ligne
1 sortie casque
Panneau arrière :
1 port série
2 ports PS/2 (clavier + souris)
1 port IEEE1394a
1 port réseau RJ45
2 ports USB 2.0
1 sortie SPDIF coaxiale
1 sortie SPDIF optique
1 entrée SPDIF optique
Sorties 7.1 audio analogiques
1 sortie VGA
1 Clear CMOS
Site Web : http://www.shuttle.com
Prix : entre 450 et 500 euros TTC
Plus :
• Montage simple
• Finition
• Clear CMOS sur le panneau
arrière
• Peu bruyant
• RAID
• High Definition Audio 7.1
Moins :
• Intérêt limité du ViiV pour le
moment
• Pas de récepteur infrarouge
• Pas de sortie TV
• Prix
Aucune télécommande n’est
proposée par défaut avec le
SD36G5. C’est pourtant un
élément indiscutable d’un
ensemble Media Center.
<95>
Comprendre
DICO DE LA 3D
DICTIONNAIRE
DE LA
Chaque article dédié aux cartes
graphiques fait référence à un
nombre important de termes
spécifiques à ce domaine. Nous
avons ici rassemblé les plus
importants de manière à les définir
mais également à les expliquer.
Par : Tridam
3D
AGP
ALPHA
us local reliant la carte graphique apparu en
1997. L'AGP est une version étendue du bus
PCI 32 bits dédié à la carte graphique. Dès son
introduction, un mode 2x était déjà exploitable
avec un débit d'envoi des données doublé
(comme en mode DDR) qui amenait la bande
passante à 509 Mo/s. L'AGP a progressivement évolué en mode 4x et puis 8x, ce qui lui a
fait atteindre 2 Go/s. Ce bus n'était cependant
pas destiné uniquement à augmenter la bande
passante puisqu'il a notamment amené la gestion pipelinée des transferts de données et
l'AGP texturing qui permettait à la carte graphique d'utiliser la mémoire centrale pour y
stocker des textures lorsque la mémoire locale
n'était pas suffisante. Cette solution n'a cependant pas eu un gros succès par manque de
performances mais également parce que
Microsoft a décidé de retirer de DirectX la possibilité d'indiquer quelle texture devait être en
mémoire locale et quelle autre pouvait se
contenter de la mémoire AGP, pour éviter les
mauvaises manœuvres des développeurs.
Désigne le quatrième canal d'un pixel, d'un
fragment ou d'un texel. Chacun de ces éléments est constitué des 4 canaux : rouge, vert,
bleu et alpha (RGBA en anglais). Dans les cas
de rendu concrets, les 3 premiers représentent
bien entendu la couleur et le quatrième est utilisé, lui, pour indiquer la transparence.
<96>
ALPHA BLENDING
Mélange de fragments d'après leur transparence. Lorsqu'un fragment arrive en bout de
chaîne de rendu et qu'il est partiellement transparent, il faut mélanger sa couleur à celle du
pixel qui est en dessous de lui, par exemple la
couleur d'une vitre avec celle d'un mur situé
derrière. Cette opération peut être gourmande
en ressources, notamment en bande passante
mémoire puisqu'il faut aller récupérer en
mémoire la valeur du pixel calculé auparavant,
réaliser le mélange et enfin réécrire la valeur.
Notez que lorsque de telles transparences
sont utilisées, les éléments de la scène doivent
être rendus dans un ordre bien particulier, du
plus éloigné au plus proche. En effet, une fois
le mélange fenêtre/mur effectué, il n'est plus
possible d'intégrer une table qui se situerait
entre les 2 puisque la valeur de la fenêtre seule
n'est plus disponible.
ALPHA TEST
Teste si un fragment doit exister ou pas.
Lorsque l'Alpha test est utilisé, le canal alpha
peut représenter 2 valeurs : invisible et
opaque. Lorsque cette valeur indique que le
fragment est invisible, celui-ci est éliminé de la
chaîne de rendu. L'Apha test peut être utilisé
astucieusement pour créer des objets virtuels
trop complexes à représenter par de la géométrie, par exemple des grillages. Etant donné
que la valeur alpha ne peut être que 0 ou 1, il
est évident que ce canal alpha ne peut pas
être filtré. D'un côté, cela permet de dessiner,
d'émuler des objets très nets (ils deviennent
flous de près avec l'Alpha blending), mais d'un
autre, un aliasing apparaît. Le transparency
antialiasing de nVidia et l'adaptive antialiasing
d'ATi permettent de corriger ce défaut.
ment capables afin de permettre aux développeurs de programmer d'une manière plus intuitive mais également d'implémenter des algorithmes plus efficaces en utilisant un
branchement pour éviter une partie complexe et
longue du traitement lorsqu'elle n'est pas utile.
BUMP MAPPING
ALIASING
Défaut courant que
l'on retrouve dans le
rendu. Lorsqu'une suite
de données continues
(comme une image) est représentée d'une manière numérique, seulement un certain
nombre de points de cette suite
peuvent être représentés (par
exemple 800 pixels x 600 pixels).
Les données contenues entre ces
points sont perdues, ce
qui peut briser la continuité et transformer
une droite en escalier
ou une texture en
bouillie de pixels.
Différentes solutions
existent pour traiter
chaque type d'aliasing.
API
Application
Programming
Interface. Interface de programmation standardisée
pour faciliter le travail des
développeurs. Elle se
place entre le programme et le matériel qui le
fait tourner.
BRANCHEMENT
Carrefour dans un programme. Un programme
peut être constitué d'une suite
d'instructions à traiter simplement une
à la suite de l'autre ou bien être plus complexe et intégrer des choix, les branchements.
C'est le cas de tous les programmes généraux et
depuis les Shaders 3.0, ceux-ci en sont égale-
Trompe l'œil destiné à donner plus de détails aux
objets. Utilisée depuis longtemps, cette technique a subi de nombreuses évolutions pour afficher aujourd'hui des résultats impressionnants,
notamment avec le Parallax Mapping. Le Bump
mapping utilise une texture qui contient des
détails supplémentaires qui sont amenés sous
forme de hauteurs de la surface ou de normales
à celle-ci voire des 2. A ne pas confondre avec le
Displacement mapping qui crée, lui, réellement
de nouveaux détails géométriques.
BUS MÉMOIRE
Bus par lequel le processeur graphique communique avec sa mémoire. Aujourd'hui, toutes les
cartes graphiques utilisent un bus DDR qui permet d'envoyer des données sur les fronts montants et descendants du signal.
CLIPPING
Technique destinée à éviter certains calculs
inutiles lorsque des surfaces ne sont pas visibles.
On ne peut pas connaître à l'avance tous les éléments qui ne seront pas visibles puisque leur
position n'a pas encore été calculée. Certains
sont donc envoyés alors qu'ils sont en dehors du
champ de vision mais une fois que ces primitives
finales (triangles en général) ont été créées, on
connaît leur position et si elle ne correspond pas
au champ de vision, elles sont automatiquement
abandonnées. Il existe également un clipping
manuel qui permet aux développeurs de dire au
GPU d'abandonner toutes les primitives qui se
trouvent en dehors d'une certaine zone qui peut
cette fois faire partie du champ de vision. Par
exemple, il est possible d'éviter de calculer tout
ce qui se trouve en dehors d'un tunnel ou de
décider de ne pas calculer tous les éléments qui
se trouvent au-delà d'une certaine distance, ce
qui cause un défaut parfois gênant : l'apparition
soudaine de nouveaux objets au loin.
COORDONNÉE DE TEXTURE
Indique au GPU où et comment placer la texture. En général ces coordonnées sont normalisées (valeur comprise entre 0 et 1), ce qui
facilite leur gestion. Il suffit d'indiquer sur quel
vertex prennent place la coordonnée (0,0) et
les autres coins et le GPU se chargera automatiquement de calculer la bonne coordonnée pour chacun des pixels.
<97>
Comprendre
DICO DE LA 3D
Doom3 sans et avec
Normal mapping.
COULEUR DIFFUSE
Couleur de base généralement attribuée à
chaque vertex. Elle représente la couleur
telle qu'elle serait vue dans un éclairage
parfaitement diffus et blanc.
COULEUR SPÉCULAIRE
Couleur réfléchie lorsque la lumière entre
en contact avec une surface.
CULLING
Technique destinée à éviter le calcul de
certaines primitives qui tournent le dos à
la caméra. En général, chaque primitive
n'est destinée à être vue que d'un côté.
Imaginez que vous regardez un cube. Les
primitives qui constituent sa face arrière
affichent par exemple une texture à l'extérieur, mais à l'intérieur, il n'y a rien.
Détecter si une surface est derrière une
autre peut être complexe à faire en début
de rendu et donc il peut être difficile de ne
pas calculer la face arrière d'un cube
parce qu'elle est masquée par la face
avant. Par contre, il est relativement aisé
pour le GPU de savoir si une primitive
tourne le dos à la caméra et d'en déduire
qu'elle n'est pas visible.
DEFERRED RENDERING
Méthode de rendu avancée qui consiste à
n'appliquer la partie complexe du rendu
que tout à la fin de celui-ci. Avec les GPU
actuels, il est possible de rendre la scène
avec de plus en plus d'abstraction et par
exemple de calculer toutes les données
nécessaires aux rendus des effets
d'ombres et lumières mais pas ceux-ci. Il
faut ici se rappeler que le GPU ne sait pas
toujours prévoir si un fragment va être
visible ou pas avant d'avoir essayé de
l'écrire en mémoire. Cette première phase
est ainsi traitée pour tous les fragments
alors que la seconde, qui prend plus de
temps, n'est traitée que pour les pixels qui
seront réellement visibles. Les gains de
performances peuvent donc être intéressants, mais ce n'est pas le seul intérêt de
la technique puisqu'elle permet également
d'appliquer le rendu de la lumière à la
manière d'un effet de postprocessing ce
qui peut améliorer la qualité grâce à plus
de continuité dans le rendu. Stalker
devrait être le premier jeu à proposer un
moteur entièrement à base de Deferred
rendering.
DIRECTX
API de Microsoft destinée aux applications
ludiques. Sa composante destinée à la 3D,
Direct3D, a conquis le monde du jeu vidéo
PC, aux dépens des API propriétaires
(comme le Glide de 3dfx) et d'OpenGL qui
est de moins en moins utilisé.
DISPLACEMENT MAPPING
Technique qui consiste à déformer un
objet. Elle n'a réellement de l'intérêt
qu'une fois associée à un moteur de
tesselation. Celui-ci permet de créer un
maillage riche qu'une Displacement
map (texture qui contient les valeurs de
la déformation) va modifier de manière à
ajouter des détails réels aux objets ou à
créer des terrains complexes ou encore
à afficher des déformations convaincantes si la Displacement map est
dynamique. Seul Matrox a proposé
cette solution, qui fait partie de DirectX
9, mais elle n'a jamais été utilisée.
FILTRAGE
Opération destinée à masquer l'aliasing et
le manque de détails des données. En 3D,
ce sont les textures qui ont besoin de filtrage. Sans celui-ci, un fourmillement
apparaît à l'arrière-plan et une pixellisation
à l'avant-plan. C'est d'ailleurs la dispari-
Stalker, s'il sort un jour,
devrait être un des
premiers jeux à
exploiter pleinement le
Deferred rendering.
<98>
tion de cette pixellisation avec le filtrage
bilinéaire introduit par 3dfx qui a fait exploser la 3D sur PC. Fini les gros carrés ! Le
filtrage bilinéaire est toujours le filtrage de
base aujourd'hui et consiste à interpoler la
valeur virtuelle de la texture à partir de
4 texels. Les unités de texturing de tous
les GPU actuels sont capables de réaliser
ce filtrage bilinéaire en 1 seul cycle.
Des méthodes de filtrage plus avancées
ont rapidement fait leur apparition, notamment le filtrage trilinéaire qui permet d'utiliser le Mip mapping sans faire baisser la
qualité. Pour rappel, le Mip mapping a
pour tâche d'émuler la vision réelle qui fait
que l'on voit plus de détails de près que
de loin. Un mur vu à 1 km de distance est
un point rouge et non un assemblage de
briques rouges et de jointures blanches.
Sans Mip mapping, les pixels pouvaient
clignoter en passant du rouge au blanc, ce
qui, en plus de ne pas être réaliste, est
dérangeant. Le Mip mapping consiste
donc à transformer une texture en une
suite de textures liées de taille plus petite
(préfiltrées) et qui contiennent donc moins
de détails. Plus on s'éloigne de la caméra,
plus on utilise un Mip map de taille plus
petite. Etant donné que le nombre de Mip
maps est limité, il apparaît une cassure
lors du passage de l'un à l'autre. Le filtrage trilinéaire permet de la faire disparaître
en mélangeant progressivement 2 Mip
maps ensemble. En contrepartie, ce filtrage est 2 fois plus lent.
Le problème du Mip mapping est qu'il a
tendance à rendre les textures éloignées
trop floues. Le filtrage anisotrope entre
alors en jeu de manière à combiner netteté et filtrage, c'est-à-dire absence de fourmillements. Pour ce faire, il mélange entre
eux un nombre important de texels, jusqu'à 128. Le Mip mapping revient lui aussi
à mélanger un nombre élevé de texels
mais d'une manière statique alors que le
filtrage anisotrope le fait dynamiquement,
d'après l'orientation de la surface. La netteté est améliorée sans ajouter de fourmillements. Tout du moins en théorie puisqu'en pratique les fabricants de cartes
graphiques ont aussi apporté ici quelques
optimisations parfois douteuses de
manière à réduire le coût de ce filtrage sur
les performances.
FSAA
Full Scene Anti Aliasing. C'est ce à quoi on
se réfère en général lorsque l'on parle
d'antialiasing puisqu'il est appliqué sur
toute l'image. Il consiste principalement à
réduire l'aliasing sur la géométrie, qui
apparaît logiquement étant donné qu'on
ne peut pas tracer de réelles diagonales
dans une table de pixels. 2 méthodes principales existent : le Supersampling et le
HEIGHT MAP
Texture qui contient le relief d'une surface via la hauteur. Une Height map
peut être utilisée pour déformer un
objet, par exemple en étant utilisée par
le Vertex texturing ou plus simplement
pour créer un Bump mapping classique
dans un pixel shader. Cette dernière
solution a cependant été plus ou moins
abandonnée puisque le Bump mapping
se fait maintenant à partir des normals
maps qui offrent plus de possibilités.
INTERPOLATION
Le Displacement mapping tel que présenté par Matrox n'a jamais été utilisé en pratique.
Il pourrait cependant revenir avec les nouvelles possibilités offertes par DirectX 10.
Multisampling. La première consiste à calculer l'image normalement mais dans une
résolution plus élevée et à ensuite la ramener à sa taille d'origine en la filtrant. Toute
l'image est ainsi filtrée ce qui réduit l'aliasing partout mais peut rendre floues certaines zones. Le Multisampling consiste,
lui, à découper les primitives en fragments
dans une résolution supérieure, mais à ne
calculer la valeur de ceux-ci que dans la
résolution de base. Le résultat est que
seule la géométrie est filtrée et que les performances sont nettement supérieures.
par seconde pour les TFT à moins de 200
pour les meilleurs CRT.
GEOMETRY SHADER
Candidat pixel. Les primitives sont découpées en fragments qui deviendront éventuellement des pixels ou seront associés à
plusieurs pour former un pixel. Notez qu'il
est généralement admis d'utiliser le mot
pixel à la place de fragment. On parle ainsi
de : pixel shader dans DirectX et de fragment shader dans OpenGL.
Programme qui agit sur les primitives. Les
Geometry shaders feront leur apparition
avec DirectX 10 et seront capables de
créer des primitives supplémentaires. La
première utilitée que l'on pourrait leur trouver serait de servir d'unité de tesselation
pour augmenter les détails géométriques
(Displacement Mapping etc.). Cependant,
il ne s'agit là que d'une petite partie de
leur utilité, qui, qui plus est, ne devrait pas
être utilisée au départ par manque de performances. On parle plutôt d'amélioration
des systèmes de particules, d'optimisations des rendus dans un cubemap et de
calcul de données par primitive qui vont
aider le pixel shader à gagner en efficacité.
En bref, il est probable que la première utilisation de ces Geometry shaders sera
plutôt abstraite.
FRAME BUFFER
GPU
Espace mémoire dans lequel les images à
afficher sont écrites. Deux buffers représentent en général ce Frame buffer : le
Front buffer et le Back buffer. Le RAMDAC
lit l'image dans le Front buffer pendant
que le GPU écrit la suivante dans le Back
buffer. Ces buffers sont ensuite inversés et
ainsi de suite.
Graphic Processing Unit. Nom du processeur graphique en opposition au CPU,
propose par nVidia il y a quelques années
et dont l'usage s'est généralisé. ATi a proposé une alternative, VPU pour Visual
Processing Unit, mais cette dénomination
n'est pas utilisée couramment. Pourquoi
utiliser deux noms pour un même objet ?
FRAMERATE
HDR
Ou FPS. Vitesse à laquelle les images sont
calculées. Plus le framerate est élevé,
meilleure est la réactivité du jeu. Notez
que ce n'est pas parce qu'une image est
calculée qu'elle est affichée puisque les
écrans ne peuvent afficher que 60 images
Méthode de rendu qui se base sur un format de stockage des données intermédiaires de plus haute précision, ce qui permet d'afficher des couleurs et des effets
de lumière de meilleure qualité, plus riches
et plus contrastés.
FRAGMENT
Opération qui consiste à calculer linéairement une valeur intermédiaire. Lorsque les
primitives sont découpées en fragments,
les données de chaque vertex sont interpolées de manière à donner la valeur qui
correspond à la position individuelle de
chaque pixel. Par exemple, si les 2 vertices qui constituent une ligne ont pour
valeur blanc et noir, les fragments qui
seront générés entre les deux extrémités
recevront chacun une nuance de gris de
manière à former un dégradé.
LIGHTMAP
Texture d'éclairage. Il y a quelques
années, les GPU n'étaient pas suffisamment puissants pour pouvoir gérer des
éclairages complexes. Une approximation
(qui est d'ailleurs toujours utilisée aujourd'hui dans certains cas) a alors été mise
en place par John Carmack dans Quake :
appliquer une texture qui contient la valeur
de l'éclairage précalculée par-dessus la
texture de base. Les zones claires des
Lightmaps vont éclaircir la texture de base
et ainsi simuler l'éclairage et inversement.
Cette technique est cependant limitée à
un éclairage statique.
NORMAL MAP
Texture qui contient la valeur des normales à une surface. Pour rappel, la normale est le vecteur perpendiculaire à une
surface donnée. Calculer la normale d'une
surface pour chaque pixel peut être complexe, mais l'utilisation d'une Normal map,
c'est-à-dire d'une table de données qui
contient des normales précalculées n'est
pas destinée à améliorer les performances, mais plutôt à tromper l'algorithme d'éclairage. En effet, celui-ci se base
souvent sur la normale pour savoir comment la lumière interagit avec la surface.
En lui donnant de fausses données, cet
algorithme va donc réagir différemment et
si on peut contrôler ces données pour lui
faire croire qu'il y a plus de détails qu'il n'y
en a réellement, il n'y verra que du feu.
C'est ce qui se passe avec les techniques
<99>
Comprendre
DICO DE LA 3D
PIPELINE
Le HDR rend l'image plus riche mais aussi plus dynamique,
ce dont on ne se rend pas bien compte sur une image statique.
Il suffit par exemple de jouer à Far Cry en mode HDR et de revenir au mode
classique pour comprendre tout l'intérêt de cette technologie.
de rendu de Bump mapping modernes
qui utilisent une Normal map qui ne correspond pas à la surface sur laquelle elle
est appliquée mais bien à une surface qui
contiendrait nettement plus de détails. Au
final, on n'y voit que du feu et des tas de
détails en plus.
OPENGL
API dédiée au rendu 3D et définie par un
consortium constitué de représentants de
tous les acteurs de cette industrie.
PCI-EXPRESS
A gauche du Parallax
mapping, à droite du
Normal mapping. La
différence est nette
entre ces 2 formes de
Bump mapping.
<100>
Bus local destiné à remplacer l'AGP et le
PCI. Contrairement à ceux-ci, il s'agit d'un
bus de type série c'est-à-dire qu'il envoie
des données très rapidement sur peu de
lignes. La version 16x est utilisée pour les
cartes graphiques et autorise des débits de
4 Go/s dans les 2 sens. Bien que basées
sur des ports PCI-Express 16x, certaines
implémentations du rendu multiGPU (SLI et
CrossFire), répartissent les 16 lignes sur les
2 ports, soit 8x pour chaque carte, ce qui
donne alors une bande passante de 2 Go/s
chacune dans les 2 sens. Plus flexible que
l'AGP, le PCI-Express permet plus facilement de gérer les échanges de données de
la carte graphique vers le CPU, ce qui autorise cette première à utiliser la mémoire
centrale comme zone d'écriture mémoire et
donc de généraliser l'AGP texturing qui
n'était utilisé que comme zone de lecture.
Les technologies Turbocache de nVidia et
Hypermemory d'ATi exploitent cette possibilité.
Organisation du rendu suivant la méthode du travail à la chaîne qui permet de
maximiser le débit. Le rendu 3D est un
immense pipeline avec les étapes de
traitement des vertices, de découpage
des primitives en pixels, de traitement
des pixels et d'écriture des pixels en
mémoire. Chacune de ces étapes est
elle-même un pipeline. Le plus connu et
le plus important est le pipeline de pixel
shading qui prend en charge les pixels
shaders. Celui-ci peut contenir une ou
plusieurs unités de calcul et une ou plusieurs unités de texturing si celles-ci ne
sont pas découplées comme dans les
Radeon X1000.
DirectX et n'est pas supporté par nVidia,
ce qui peut réduire l'intérêt des développeurs à son égard.
RAMDAC
Random Access Memory Digital/Analog
Converter. Il s'agit comme son nom l'indique d'un convertisseur de l'image digitale
en image analogique affichable par les
écrans CRT. S'il jouait un rôle important il y
a quelques années puisqu'il fallait un RAMDAC haut de gamme pour atteindre les
hautes résolutions, il est réduit aujourd'hui
et est intégré dans tous les GPU avec une
gestion des très hautes résolutions. Il est
amené à disparaître avec la généralisation
des connexions DVI et HDMI.
PIXEL
RASTERISATION
Abréviation de Picture Element. Il s'agit
d'un point d'une image.
Découpage des primitives en pixels. Une
fois reformées après le traitement des vertices, les primitives sont placées devant
une trame dont les "trous" représentent
les pixels (par exemple une trame de 800
x 600). Quand un de ces trous est rempli
par la primitive, un pixel est créé. S'il l'est
majoritairement aussi, mais si seulement
une petite partie est couverte, aucun pixel
n'est créé. Lorsque l'antialiasing est utilisé,
par exemple en mode 4x, la trame va être
modifiée pour gagner en précision.
PIXEL SHADER
Programme qui agit sur les fragments. Il
consiste dans les cas concrets à calculer
la couleur du fragment et donc du pixel
éventuel. Il inclut le calcul de la lumière,
des ombres et d'une panoplie d'effets différents qui peuvent s'y ajouter. Le principal effet aujourd'hui est le Bump mapping
qui est lié au calcul de la lumière et qui
peut représenter un pixel shader très
complexe de plusieurs centaines d'instructions. La puissance de calcul d'un
GPU au niveau des pixels shaders est
l'élément qui est devenu le plus important.
PRIMITIVE
Forme géométrique de base utilisée pour
le rendu 3D. 3 primitives sont utilisées, les
triangles, les lignes et les points. Les primitives sont découpées en fragments par
le Rasteriser.
R2VB
Render to Vertex Buffer. Cette technologie mise au point par ATi permet de
contourner l'absence du Vertex texturing, tout en étant fonctionnelle sur les
GPU plus anciens. Grossièrement, elle
consiste à réinjecter dans le flot de vertices des données calculées par les
pixels shaders, de la même manière que
celles-ci peuvent être réinjectées à l'aide du Vertex texturing. Le R2VB a
l'avantage d'être plus vaste et de permettre des techniques de rendu différentes voire de servir de solution de
secours à certaines qui ont besoin de
DirectX 10 et donc d'un GPU DirectX
10. En contrepartie, le R2VB ne fait pas
partie des spécifications officielles de
REGISTRE
Zone mémoire destinée à retenir un résultat
temporaire, à la manière de la touche
mémoire d'une calculatrice. Avec les shaders complexes, de nombreux registres
peuvent être nécessaires, les Shaders 3.0
permettent d'ailleurs l'utilisation de 32.
nVidia a cependant opté pour une architecture qui ne permet, à pleine vitesse, l'utilisation que de 4 registres (8 en basse précision). Il revient alors au compilateur intégré
aux drivers de choisir entre augmenter le
nombre d'instructions (par exemple en
recalculant une seconde fois un résultat
intermédiaire qui n'a pas pu être conservé)
ou celui des registres. ATi peut également
profiter de cette balance bien que ce soit
moins crucial que du côté de nVidia.
ROP
Raster OutPut. Les unités ROP se chargent d'écrire les valeurs (couleur et Z) des
fragments en mémoire mais également de
certaines opérations liées à l'antialiasing et
de l'Apha blending. Historiquement, les
ROP faisaient partie de ce qu'on appelait
le pipeline, mais celui-ci a été scindé en
une partie qui traite les pixels shaders et
une autre qui est le ROP. Cela a également
permis de ne pas devoir utiliser un nombre
identique de pipelines de pixels shadings
et de ROP et donc de mieux utiliser les
transistors puisqu'il ne sert à rien d'augmenter ces derniers si le bus mémoire ne
suit pas et si les pixels shaders sont trop
complexes.
SOFT SHADOWS
Adoucissement des ombres. Dans la réalité, les bordures des ombres ne sont pas
nettes et il existe une zone de pénombre
progressive entre la partie complètement
dans l'ombre et complètement en dehors.
Lorsque les ombres sont calculées en 3D,
leur bordure est parfaitement nette, ce qui
n'est pas réaliste. Il existe différentes techniques d'adoucissement de cette bordure
et les branchements dynamiques peuvent
être utilisés pour calculer l'algorithme
d'adoucissement uniquement dans la
zone de pénombre.
STENCIL TEST
Test destiné à éviter le calcul de certains
pixels. Le Stencil buffer, qui est de 8 bits et
lié au Z-Buffer est une sorte de masque
qui définit par exemple si une zone est
couverte par une ombre. Si c'est le cas, le
pixel sera noir et il est donc inutile d'en
calculer la couleur.
manière synchrone avec l'affichage et
donc que le RAMDAC pourra demander
l'accès à une image avant que le rendu
de
celui-ci
ne
soit
terminé.
Heureusement, le rendu se fait sur l'image précédente, il n'y a donc pas un
blanc là où le travail n'est pas terminé.
Le résultat est que lors de mouvements
rapides, on peut voir une cassure dans
l'affichage. Certains préfèrent ne pas
avoir cette cassure, d'autres préfèrent un
maximum de réactivité et décident de
désactiver la synchronisation verticale.
TESSELLATION
Opération qui consiste à affiner le
maillage. Chaque objet est représenté
par un nombre limité de triangles. Limité
pour ne pas saturer les unités de calcul
des vertex shaders mais également
parce que chaque vertex prend de la
place en mémoire et un certain temps
pour être transféré à la carte graphique.
La tesselation permet de diviser chaque
triangle en un certain nombre de plus
petits de manière à rendre les contours
de l'objet plus lisses mais également à
permettre l'ajout de détails via une technique de Displacement mapping.
TEXEL
T&L
Transform & Lighting. Unité de calcul
intégrée dans les GPU à partir du
GeForce 256 de nVidia qui prend en
charge les opérations simples d'éclairage ainsi que toutes les opérations de
transformation. Chaque objet dispose
de son propre système de coordonnées
et lorsqu'il est introduit dans une scène,
il faut convertir celles-ci en coordonnées de la scène ce qui implique 3 opérations : agrandissement/rétrécissement, rotation et translation. Bien que
simple, ce calcul matriciel doit s'effectuer sur un nombre important de vertices, ce qui pouvait surcharger le GPU.
Aujourd'hui, le T & L est émulé par les
unités de vertex shadings.
TAUX DE RAFRAÎCHISSEMENT
Vitesse à laquelle l'affichage à l'écran est
rafraîchi. Cela se produit 60 fois par
seconde sur les écrans TFT et plus de
100 fois par seconde sur les bons CRT.
La vitesse de calcul des images peut
être plus élevée, ce qui augmente la
réactivité de l'affichage puisque l'image
qui va être affichée sera relativement
plus nouvelle. Autrement dit, le délai
entre l'action et l'affichage est réduit
mais en contrepartie il faut désactiver la
synchronisation verticale, ce qui veut
dire que le GPU ne travaillera plus d'une
Elément d'une texture. Il s'agit de l'abréviation de texture pixel.
TEXTURE
Table de données. Lorsque l'on parle de
texture, on fait en général allusion à une
image qui est déposée sur un objet afin
de lui donner de la couleur et des
détails, mais une texture peut contenir
toute sorte de données comme des normales, des valeurs de déformation, des
résultats précalculés d'opérations complexes etc.
VERTEX
Sommet d'un polygone. Les vertices
(pluriel de vertex) sont utilisés pour représenter la géométrie des objets qui sont
en général composés de facettes triangulaires. Ils sont traités individuellement
et le GPU reconstitue par la suite les primitives (triangles dans le cas général) afin
de pouvoir créer les fragments.
VERTEX TEXTURING
Possibilité d'accès aux textures à partir
d'un vertex shader. Avec les vertex shaders 3.0, il est maintenant devenu possible d'utiliser une texture pour déformer
un objet ou amener toute sorte de données. Actuellement, seul nVidia propose
cette technologie, ATi ayant fait l'impasse
dessus bien qu'elle soit requise pour le
support des Shaders 3.0. Microsoft avait
malencontreusement laissé une faille
dans les spécifications qui est utilisée par
ATi pour ne pas supporter le Vertex texturing tout en passant avec succès les
tests de certification. ATi prétexte un
manque de performances et de possibilités des implémentations actuelles (= de
nVidia), ce qui n'est pas faux mais ne
veut pas dire que la technique est inutilisable puisque plusieurs jeux y font appel.
Z TEST
Test destiné à éviter le rendu des fragments masqués. Le GPU vérifie si le fragment est visible ou pas. S'il est caché par
un autre qui est devant lui, alors il n'est
pas écrit en mémoire. Mais ce n'est pas
tout puisque ce Z test peut être effectué
avant le calcul de la valeur du fragment et
ainsi améliorer les performances. ATi et
nVidia utilisent des techniques différentes
mais qui ont le même but : éliminer les
pixels masqués le plus tôt possible dans
la chaîne de rendu. Toutes ces techniques demandent beaucoup d'expertise
dans le domaine et peuvent consommer
beaucoup de transistors, ce qui rend difficile pour les fabricants tiers (Intel, XGI,
Matrox, S3) d'atteindre les performances
des GeForce et autres Radeon.
Z-BUFFER
Zone mémoire qui stocke la valeur de
profondeur de chaque pixel. Ce Z-Buffer
permet de connaître la position du pixel
par rapport à la caméra de manière à
savoir s'il se situe devant ou derrière un
autre pixel.
VERTEX SHADER
Programme qui agit sur les vertices.
Evolution du T & L, les vertex shaders
permettent aux développeurs de réaliser
les opérations qu'ils désirent sur les vertices de manière à les déformer ou leur
attribuer toute sorte de valeurs.
Les Soft shadows sont de plus en plus utilisés mais restent très gourmands en
ressources. Le futur Unreal 2007 devrait être un régal pour les yeux à ce niveau !
<101>
Comparer
ÉCRANS LCD WIDE SCREEN
LCD 19 ET 20 POUCES
WIDE SCREEN :
DES DALLES 16/10
e
POUR PLUS DE CONFORT.
Par : Jeremy Panzetta
Après avoir envahi le marché
des téléviseurs, le format
Wide Screen arrive maintenant
sur nos écrans LCD PC. Quels
avantages y a-t-il à opter pour ce
type de dalle ? Quel modèle choisir
pour faire un bon investissement ?
Et que donnent les jeux avec ces
résolutions 16/10e ? Nous avons mis
9 modèles sur les bancs de test afin de
répondre à ces questions.
La plupart des écrans
de ce dossier offre une
double connectique
DVI/VGA. Pratique pour
connecter deux PC à un
seul écran en pouvant
switcher de l’un à
l’autre par un simple
bouton de l’OSD.
<102>
a mode est au 16/9e, plus exactement au 16/10e en ce qui
concerne nos moniteurs LCD,
et il est vrai que ce format d’écran est
agréable dans bien des situations. Mais
quelles sont les différences par rapport
à un moniteur 4/3 ? Les écrans 20
pouces 4/3 et 16/10e possèdent en fait
L
la même diagonale de 50,8 cm mais
leur longueur et leur largeur varient.
L’image d’un écran 20 pouces 4/3
mesure environ 40,8 cm sur 30,9 cm,
contre 43,4 cm sur 27,2 cm pour un
16/10. La résolution native est de
1 600x1 200 pour un 4/3 contre
1 680x1 050 pour un 16/10. Si l’on
Afin d’afficher des résolutions non
natives sur les écrans LCD, les
pilotes nVidia proposent une
option vous permettant de remplir
l’affichage en 1 pour 1. C'est-àdire qu’en utilisant du 1280x1024
sur un moniteur natif en
1680x1050, l’image sera centrée
dans l’écran avec des bandes
noires tout autour, mais elle sera
parfaitement nette.
compare ces deux modèles 20 pouces,
le 4/3 offre donc une surface d’affichage
plus haute mais moins large. Cette différence a des répercussions sur les applications les mieux adaptées à l’écran.
Pour du traitement de texte par
exemple, ou de la navigation sur
Internet, le ratio 4/3 est avantageux car
il offre une visibilité plus en « longueur »
de vos pages. D’un autre côté bien que
cette hauteur soit plus faible sur un
modèle 16/10, vous avez la possibilité
d’afficher deux pages Web côte à côte
en étant moins pénalisés que sur un
écran 4/3, ce qui peut s’apparenter à du
biécran. Mais en ce qui concerne les
autres applications, et notamment les
jeux ou les films, les dalles 16/10 sont
bien mieux adaptées à notre goût. Dans
les FPS, vous obtiendrez des angles de
Belinea
10 20 35W
Acer
AL2051W
Nec
20WGX2
Acer
AL1916W
Dell
2007FPW
Viewsonic
VA1912W
Deux écrans de ce comparatif, le Nec 20WGX2 et le Acer AL2051W, possèdent une dalle dite glossy.
Il s’agit d’une sorte de filtre brillant coller sur la dalle permettant de rendre les couleurs plus éclatantes et les noirs plus
profonds. En contre partie, comme vous pouvez le constater sur cette photo, les reflets peuvent être très gênants selon
votre environnement lumineux.
vision plus larges en pouvant en plus
jouer avec le paramètre Field of View
(FOV) de certains d’entre eux, et il en est
de même pour les jeux de simulation
auto, moto et de vol, ou pour les MMO
où les divers éléments de votre interface
seront collés sur les bords de l’écran
afin d’avoir le meilleur champ de vision
possible. Mais pour certains autres jeux
comme les RTS, il est important d’avoir
un affichage aussi haut que large, et sur
ce type de titre, le 4/3 a toujours un petit
avantage. Quant aux films, le ratio 16/10
est également un plus au même titre
qu’une télévision 16/9 face à une 4/3.
Mais en raison de l’aspect 16/10 des
dalles, et non pas 16/9 comme le sont
souvent les films et la haute définition,
vous aurez toujours des bandes noires
en haut et en bas de l’écran, ce qui
n’est pas le cas sur une télévision 16/9
avec une source 16/9.
La catégorie des 19 pouces est un peu
à part car il existe deux types de
modèles 4/3. Quelques modèles
19 pouces atteignant une résolution de
1 600x1 200 et une taille physique de
38,7 cm par 29,1 cm ont véritablement
un ratio d’image 4/3. Ce n’est pas le cas
des modèles courants à la résolution
native de 1 280x1 024 qui ont un ratio
réel de 1,25 soit 5/4 et dont la taille est
de 37,8 cm par 30,3 cm. De ce fait, la
taille physique de la dalle entre ces deux
types d’écrans 19 pouces n’est pas la
même en longueur et en largeur bien
que la diagonale soit identique et de
48,3 cm. Ceci est certes un détail mais il
est bon de le signaler car il est en effet
déroutant de se dire que la résolution 1
Viewsonic
VX2025WM
Viewsonic
VA2012W
Mirai
DML519W100
280x1 024 est donnée pour du 4/3
alors qu’elle ne l’est
pas. Les écrans 19
pouces 16/10 ont
quant à eux une
dalle de 41,2 cm par
25,8 cm et une résolution native de
1 440x900. Dans ce cas, la
bureautique et l’affichage de pages texte sont
pénalisés face à un modèle dit
4/3 en 1 280x1 024 et l’on peut tirer les
mêmes observations qu’entre les
modèles 20 pouces 4/3 et 16/10 pour le
reste des applications. En bref, pour un
écran uniquement réservé à la bureautique, le format 16/10 n’est pas idéal et
mieux vaut opter pour un modèle 4/3
montant plus haut en résolution verticale, voire directement pour deux modèles
19 pouces 4/3-5/4 abordables afin de
faire du biécran et qui peuvent revenir
moins cher qu’un 20 pouces Wide
Screen. Mais pour le reste, le format
16/10e apporte un plus et un confort
auquel on s’habitue très vite.
LES DALLES WIDE
ACTUELLES.
Les écrans LCD Wide Screen 19 et 20
pouces possèdent des dalles majoritairement en IPS et en VA mais certains
exploitent également le TN+film. Les
temps de réponse des modèles récents
vont de 16 ms à 8 ms et un seul modèle
atteint pour le moment les 6 ms, celui
de Nec. Il y en a donc pour tous les
goûts et tous les types d’usages, suivant que vous préférez avoir une bonne
réactivité et peu de rémanence dans les
jeux, un bon rendu des couleurs pour
vos activités graphiques, des angles de
vision confortables et un contraste élevé
pour des séances cinéma. Comme de
<103>
Comparer
coutume, ne vous fiez pas qu’au type
de dalle à l’heure du choix car entre
deux modèles équipés de la même
dalle, le rendu peut fortement varier en
fonction de l’électronique embarquée.
Concernant ce comparatif, nous avons
fait confiance à nos yeux et avons testé
ces écrans dans toutes les situations
courantes : avec l’utilitaire TFTTest et
dans les jeux pour juger leur rapidité,
avec de nombreuses photos et des
PDF des couvertures de nos magazines
pour tester le rendu colorimétrique et le
contraste, et des films haute définition
pour juger le rendu
vidéo, la profondeur
des noirs et le respect
des détails dans les
zones sombres ainsi
que le fameux fourmillement présent sur
presque tous les
écrans LCD.
JOUER EN
WIDE SCREEN
Les écrans 19 pouces
de ce dossier possèdent une résolution
native de 1 440 par
900, et les modèles 20
pouces de 1 680 par 1
050. Afin d’avoir l’image la plus nette et la
plus précise possible,
<104>
En fouillant sur le forum du site www.widescreenforum.com vous trouverez toutes les astuces nécessaires pour forcer
les jeux dans des résolutions Wide Screen qui ne sont pas proposées par défaut.
vous êtes obligés d’exploiter ces résolutions aussi bien en 2D qu’en 3D. Si le
lancement d’un jeu dans la résolution
1 440x900 ne demande pas plus de ressources 3D qu’en 1 280x1 024, le 1
680x1 050 est déjà plus gourmand. Il
faudra donc avoir une carte graphique et
une configuration récente pour en profiter au maximum. Mais les personnes qui
n’ont pas une puissance 3D suffisante
ont tout de même quelques alternatives.
Par défaut, si vous lancez un jeu en
1 280x1 204 par exemple ou dans une
résolution 16/10 inférieure, l’écran adaptera cette image à la surface d’affichage de l’écran, ce qui aura pour
conséquence de ne pas vous donner
un ratio d’image correct si vous utilisez une résolution 4/3, et, dans les
deux cas, une image pas aussi nette
qu’avec la résolution native. Cela peut
être suffisant mais la plupart d’entre
vous ne seront sûrement pas satisfaits. Vous avez alors la possibilité
d’utiliser certaines options des pilotes
de vos cartes graphiques pour corriger
le problème. Chez nVidia l’option se
trouve au menu Réglage du
moniteur/Paramètres d’écrans plats
numériques. Il suffit de définir cette
option sur Centrer l’image, et quelle
que soit la résolution que vous utiliserez la carte graphique remplira la
surface de l’écran en 1 pour 1.
C'est-à-dire que l’image sera centrée avec des bandes noires en haut et
en bas de l’image, mais avec un affichage parfaitement net. Vous perdez donc
de la surface d’affichage mais vous aurez
la possibilité de lancer les jeux dans des
résolutions inférieures plus faciles à gérer
pour votre carte graphique. Chez ATi,
cette option n’existe pas malheureuse-
ment. Notez également que ce sont parfois les écrans eux-mêmes qui intègrent
cette option et c’est le cas des modèles
Dell par exemple. Ainsi l’écran propose 3
modes d’affichage qui ont exactement
les mêmes effets que ces options des
drivers nVidia. La grande majorité des
jeux proposent quant à eux des résolutions Wide adaptées aux écrans 16/10
mais dans le cas contraire, il est souvent
possible de modifier certains fichiers du
jeu pour leur ajouter les résolutions manquantes. Vous trouverez à ce titre de
nombreuses astuces et guides sur le
forum du site www.widescreengamingforum.com.
Belinea 10 20 35W
Dalle : 20 pouces P-MVA
Temps de réponse : 8 ms
Prix moyen : 500 euros
Site Web : www.belinea.com
selon l’angle mais qui devient juste un
plus lumineuse. La réactivité est elle
aussi correcte et il sera difficile de
distinguer de la rémanence dans les
jeux. Le 10 20 35 W n’est cela dit pas le
plus rapide de ce dossier et les joueurs
préféreront le modèle Nec. En bref, un
écran très polyvalent qui possède en plus
une double entrée vidéo VGA et DVI, et
des petits haut-parleurs stéréo. On
pourra en revanche lui reprocher son
ergonomie très moyenne avec la
présence d’un seul pivot.
Avec ce modèle 8 ms en dalle P-MVA, Belinea frappe fort aussi bien en
termes de prix qu’en termes de performances. Bien que son rendu
colorimétrique soit un peu pâle par défaut, avec un peu de calibrage,
l’ensemble offre des couleurs fidèles et s’associe à un très bon contraste
donnant des noirs profonds et des détails respectés dans les zones sombres
des films ou des photos. Le fourmillement est toujours présent en vidéo
mais beaucoup moins que sur la majorité des modèles 19 pouces 4/3(5/4)
que nous connaissons aujourd’hui. Les angles de vision sont également
très confortables avec une image dont la couleur ne change presque pas
Bon contraste
Réactivité
Rendu des couleurs par défaut
Léger fourmillement dans les films
Prix
Angles de vision
Nec 20WGX2
Dalle : 20 pouces S-IPS
Site Web : www.nec-display-solutions.fr
pratique pour adapter simplement le rendu
de l’écran à ses activités. Nec a une fois
de plus opté pour une dalle brillante (glossy)
qui peut ne pas plaire. Elle a l’avantage de
donner un effet éclatant mais pénalise la
visibilité si des sources lumineuses sont
proches de l’écran. On reprochera enfin un
contraste insuffisant pour afficher tous les
détails dans les zones sombres des films
ou des photos, un fourmillement marqué
sur les vidéos, une luminosité excessive
par défaut et une ergonomie limitée avec
un unique pivot avant/arrière. Au final, cet
écran est parfait pour les jeux ou le texte mais beaucoup moins adapté à la
vidéo ou la retouche photo par exemple.
Sur le papier, le 20WGX2 de Nec qui a une dalle S-IPS en 6 ms est le plus rapide
de ce comparatif et cela se vérifie dans les tests. Impossible ou presque de
constater de la latence dans les jeux, ce qui conviendra parfaitement aux joueurs.
Il offre également les meilleurs angles de vision de ce dossier, en particulier
sur les côtés. Le rendu colorimétrique par défaut est moyen avec des couleurs
qui tendent trop vers le jaune mais le calibrage est facilité par des pilotes aux
options complètes s’intégrant aux propriétés d’affichage de Windows. Une fois
calibrées, les couleurs sont fidèles et éclatantes. L’OSD de l’écran est également
bien fourni avec la présence là encore de profils : Texte, Jeux, Photo et Film,
Excellente réactivité de la dalle
Prix
Design ?
Couleurs vives
Dalle glossy ?
Hub USB
Contraste
Dell 2007FPW
Dalle : 20 pouces IPS
Site Web : www.dell.fr
Le 2007FPW de Dell est le successeur du 2005FPW mais le constructeur n’a
pas jugé utile d’améliorer son temps de réponse qui est toujours de 16 ms
sur une dalle IPS. Niveau réactivité, cela se ressent dans les jeux et les
plus sensibles pourront donc distinguer de la rémanence. Parmi les autres
points faibles de l’écran, on peut citer un contraste limité, une netteté et
une précision d’affichage DVI perfectibles, et un fourmillement marqué
dans les films. Le 2007PFW offre en revanche une excellente ergonomie,
avec tous les pivots utiles, un OSD complet offrant une fonction pratique
Prix
Contraste
Larges angles de vision
Réactivité de la dalle
Double entrée VGA/DVI
Ergonomie
Ergonomie
OSD complet
Fourmillements dans les films
OSD complet
Larges angles de vision
Un peu trop lumineux
Ergonomie
de ratio d’image qui vous permettra,
quelle que soit la résolution choisie,
d’adapter la taille d’image et d’avoir un
affichage parfaitement net, et un mode
Picture in Picture s’exploitant avec les
entrées vidéo analogiques intégrées
(Composite, S-Vidéo). On notera aussi la
présence d’une double connectique
VGA/DVI et d’un hub USB 2.0. Les angles
de vision sont quant à eux très
confortables. L’écran est un peu
décevant en résumé mais il devrait être
lancé début mai à un prix très
concurrentiel.
Entrées vidéo analogiques
Fourmillement dans les films
Hub USB
Design ?
Netteté DVI
<105>
Comparer
Viewsonic VX2025WM
Site Web : www.viewsonic.fr
seul pivot avant/arrière est disponible. Son
plus grand défaut est sans aucun doute
son prix élevé de presque 600 euros. Les
personnes ayant un budget limité auront
donc tout intérêt de se pencher vers le 10
20 35W. Viewsonic adopte cela dit une
politique appréciable et rassurante sur les
pixels morts car l’écran est garanti pour
tout pixel noir ou blanc défectueux. Si l’on
ne prend pas en compte l’investissement,
le VX2025WM est la référence
performance de ce comparatif.
Le VX2025WM de Viewsonic est le 20 pouces Wide Screen que nous avons
préféré. Il offre des performances similaires au 10 20 35W et l’on retrouve
donc une réactivité très suffisante pour les jeux, des angles de vision
confortables et un fourmillement léger dans les films qui devient invisible si
l’on s’éloigne un peu de l’écran. Son contraste est meilleur que le modèle
Belinea et son rendu des couleurs par défaut l’est également. Comme bon
nombre des moniteurs de ce dossier, l’ergonomie a été sacrifiée puisqu’un
Très bon contraste
Prix
Ergonomie
Angles de vision
Viewsonic VA2012W
Dalle : 20 pouces TN
Le VA2012W de Viewsonic est le seul modèle 20 pouces de ce dossier
construit autour d’une dalle TN. Sa réactivité aurait donc pu être un point
fort mais l’écran déçoit. Il est moins rapide que le modèle NEC, et même
que les 20 pouces en P-MVA d’Acer, Viewsonic et Belinea. La dalle TN lui
empêche par ailleurs d’avoir de bons angles de vision. Les couleurs
deviennent délavées lorsqu’on se place sur les côtés et l’angle de vision
par le bas est très faible avec une image qui noircit vite. Le rendu des
couleurs au déballage tend trop vers le bleu et l’on retrouve un fourmillement
Prix
Garantie zéro pixel mort blanc ou noir
Angles de vision
Acer signe avec le AL2051W un écran de très bonne facture. Il offre à peu
près les mêmes performances que le Belinea et le VX2025WM de Viewsonic.
Il possède donc de bons angles de vision, une réactivité apte au jeu et un
contraste suffisant pour tout type d’applications graphiques et vidéo. Le
fourmillement dans les films est de plus léger. Son ergonomie est d’autre
part meilleure car les connectiques vidéo sont accessibles sur le pied de
l’écran. Le AL2051W possède une surface de dalle glossy qui ne conviendra
Prix
<106>
Angles de vision
Ergonomie
Alimentation externe
marqué dans les films ainsi qu’une
ergonomie limitée. L’écran est également
un peu trop lumineux et il n’est pas
évident de trouver un bon rapport avec
le contraste pour ne pas brûler les
blancs, tout en conservant un bon niveau
de détails en photo ou en vidéo. Les deux
plus grands atouts du VA2012W viennent
donc de son petit prix et de la garantie
zéro pixel mort du constructeur sur le
blanc et le noir.
Fourmillement dans les films
Acer AL2051W
Site Web : www.acer.fr
Bon contraste
Design ?
Ergonomie
pas à tout le monde. Elle a l’avantage de
rendre les couleurs éclatantes et les
noirs profonds mais les reflets de l’écran
sont souvent gênants. Cet AL2051W se
place en termes de performances pures
comme un concurrent aux 10 20 35W et
VX2025WM. Le choix dépendra de votre
budget, car il est un peu moins cher que
le Viewsonic, ou de votre goût pour cet
effet brillant de la dalle.
Design ?
Dalle glossy ?
Acer AL1916W
Site Web : www.acer.fr
Les modèles 19 pouces Wide Screen de ce dossier nous ont déçus, à
commencer par cet AL1961W d’Acer. Bien qu’il soit équipé d’une dalle TN
8 ms théoriquement rapide, il est plus lent que les 20 pouces en P-MVA.
La dalle TN limite par ailleurs ses angles de vision, en particulier à la
verticale, et le fourmillement est assez marqué dans les vidéos. Le contraste
est correct mais la luminosité excessive a tendance à brûler les blancs et
les fonds clairs. Les couleurs sont quant à elles trop jaunâtres par défaut
Prix
et il faudra être patient pour les calibrer
correctement manuellement. L’OSD est
pauvre en options, on ne trouve qu’un
unique pivot avant/arrière et l’écran se
dispense de connectique DVI. Malgré
toutes ces critiques, l’AL1916W n’est
pas un mauvais écran mais de nombreux
19 pouces 4/3 (5/4) offrent de meilleures
performances pour ce petit prix.
Contraste correct
Pas de DVI
Ergonomie
Réactivité
Viewsonic VA1912W
Le VA1912W de Viewsonic affiche les mêmes caractéristiques techniques
que le 19 pouces Acer et cela se vérifie en pratique puisqu’il offre
sensiblement les mêmes performances. On peut donc lui reprocher une
réactivité moyenne, des angles de vision limités, une luminosité un peu
forte, et un fourmillement marqué dans les films. Le contraste est en
Contraste correct
Angles de vision
revanche correct et ce modèle possède
une connectique DVI. L’ergonomie est
quant à elle aussi basique que ses
concurrents. Vendu plus cher, il est
donc moins attractif à moins que la
garantie sur les pixels morts noirs et
blancs vous intéresse
Ergonomie
Réactivité
Mirai DML-519W100
Site Web : www.nl-mirai.com
Angles de vision
performances des trois écrans 19 Wide
et comme nous allons le rappeler dans
le choix de la rédaction, nous vous
déconseillons leur achat.
La catégorie des 19 pouces Wide Screen est pauvre en produits puisqu’on
ne trouve que quatre modèles sur le marché. Ils sont tous équipés d’une
dalle TN en 8 ms comme les deux écrans précédents et ce DML-519W100
de Mirai, un constructeur fraîchement arrivé en France. Cet écran ne se
démarque pas des deux 19 pouces précédents et est sujet aux mêmes
critiques, si ce n’est un meilleur rendu des couleurs par défaut et son prix
un peu plus bas que son homologue Acer. Dans sa catégorie, il est donc
celui qui offre le meilleur rapport qualité/prix. Néanmoins, vu les
Contraste correct
Prix
Ergonomie
Réactivité
Angles de vision
<107>
Comparer
Choix
de la
rédaction
i vous avez les moyens, optez
sans
hésitation
pour
le
VX2025WM de Viewsonic qui
sera à l’aise dans toutes les situations.
Mais pour économiser une centaine
d’euros, dirigez-vous plutôt vers les 10
20 35W de Belinea qui offre à peu de
chose près les mêmes performances.
L’Acer AL2051W peut également être un
bon choix mais uniquement si vous
appréciez le rendu éclatant de la dalle
brillante dite glossy en sachant que les
reflets de la dalle seront gênants selon
l’éclairage de votre environnement.
En ce qui concerne les 19 pouces Wide, ils
S
ne sont donc pas nombreux et vous ne
trouverez que quatre références sur le marché français. Les trois modèles testés ici
se valent véritablement et bien qu’ils soient
abordables, nous vous déconseillons leur
achat. Il existe en effet des modèles 4/35/4 de meilleure qualité pour le même prix,
ou attendez que les prix baissent pour
passer directement au 20 pouces Wide.
Notez enfin que quelques modèles sont
absents de ce dossier, et notamment le
AL2016W de Acer en TN 8 ms qui se trouve a 370 euros en boutique. Une excellente affaire niveau prix que nous aurions
aimé tester mais le constructeur n’as pas
pu nous le fournir à temps et peu de tests
sont disponibles pour le moment sur cet
écran pour se faire une petite idée. Sont
absents également en 20 pouces Wide, le
DML-520N100 de Mirai en TN 8ms, le
Benq FP202W en TN 8ms, et le Philips en
IPS 16 ms que l’on trouve tous les trois
aux alentours de 450 euros, voire moins.
D’après nos confrères, les performances
de ces écrans n’atteignent pas celles des
références que nous avons choisies dans
ce dossier, vous pouvez donc faire votre
choix entre les modèles de ce comparatif.
Notez enfin qu’aucun de ces écrans n’est
compatible HDCP.
Voici plusieurs captures de jeu dans des résolutions de 1280x1024 (5/4), 1680x1050 (16/10) et 1600x1200 (4/3).
Vous remarquerez que le champ de vision est bien élargi avec un ratio 16/10 ce qui est pratique pour les FPS,
les MMO ou d’autres type jeux comme Oblivion. La hauteur de l’image est quant à elle un peu plus faible mais
cela ne se remarque presque pas. Théoriquement, il n’y a aucune différence entre du 1440x900 et du
1680x1050 car le ratio est le même, mais cela dépendra de la gestion 3D des jeux, comme par exemple sous
Rise of nations ou ces deux résolutions 16/10éme donnent un rendu différent.
Trackmania Nations. De gauche à droite : 1280x1024, 1680x1050 et 1600x1200
Belinea 10 20 35W
Nec 20WGX2
Dell 2007FPW
Viewsonic VX2025WM
Viewsonic VA2012W
Acer AL2051WS
Acer AL1916W
Viewsonic VA1912W
Mirai DML-519W100
<108>
Dalle
Temps de
réponse
Contraste
Luminosité
Résolution
native
Alimentation
VGA/DVI
Pivot horizontal/
vertical/avant-arrière
P-MVA
S-IPS
IPS
P-MVA
TN
P-MVA
TN
TN
TN
8 ms
6 ms
16 ms
8 ms
8 ms
8 ms
8 ms
8 ms
8 ms
800 :1
700 :1
800 :1
800 :1
600 :1
800 :1
500 :1
500 :1
500 :1
300 cd/m2
470 cd/m2
300 cd/m2
300 cd/m2
300 cd/m2
300 cd/m2
300 cd/m2
300 cd/m2
300 cd/m2
1 680x1 050
1 680x1 050
1 680x1 050
1 680x1 050
1 680x1 050
1 680x1 050
1 440x900
1 440x900
1 440x900
Interne
Interne
Interne
Interne
Interne
Externe
Interne
Interne
Interne
Oui/Oui
Oui/Oui
Oui/Oui
Oui/Oui
Oui/Oui
Oui/Oui
Oui/Non
Oui/Oui
Oui/Oui
Non/Non/Oui
Non/Non/Oui
Oui/Oui/Oui
Non/Non/Oui
Non/Non/Oui
Non/Non/Oui
Non/Non/Oui
Non/Non/Oui
Non/Non/Oui
Oblivion. De gauche à droite : 1280x1024, 1650x1080 et 1600x1200
Rise of Nations. De gauche à droite : 1280x1024, 1680x1050 et 1440x900
Call of Duty 2. De gauche à droite : 1280x1024, 1680x1050
Eve-online. De haut en bas 1280x1024, 1680x1050
World of Warcraft. De gauche à droite : 1280x1024, 1680x1050
Mode Paysage
Angle de vision
horizontal/vertical
USB
Haut-parleurs intégrés
Entrée audio/vidéo
Prix moyen
Non
Non
Oui
Non
Non
Non
Non
Non
Non
178°/178°
178°/178°
178°/178°
176°/176°
160°/140°
176°/176°
150°/130°
150°/130°
150°/130°
Oui (5 dont 1 maître)
Oui (5 dont 1 maître)
Non
Non
Non
Non
Non
Non
Non
Oui
Non
Non
Oui
Oui
Oui
Non
Oui
Oui
Oui/Non
Non
Oui/Oui (Composite – S-Video)
Oui/Non
Oui/Non
Oui (+ prise casque)/Non
Non/Non
Oui/Non
Oui/Non
500 euros
580 euros
530 euros
599 euros
480 euros
570 euros
290 euros
330 euros
290 euros
<109>
Comparer
VENTIRADS
Quel ventirad pour
overclocker
Par : David Guillaume
Quel est le meilleur radiateur pour l’overclocking ? Pour répondre à cette
question, nous avons testé quinze produits, parmi les meilleures
références du moment. Pas de petits joueurs ici ! Caloducs, ventilateurs
120 mm et radiateurs de plus de 15 cm de haut sont tous au rendez-vous.
<110>
Cooler Master
Hyper L3
es radiateurs que nous
avons testés peuvent être
séparés en deux catégories de taille. Ceux qui embarquent
des ventilateurs 80 ou 92 mm, et
ceux qui reçoivent des ventilateurs
120 mm. Les premiers posent généralement peu de problèmes à l’installation, mais il vaut mieux vérifier
par prudence que votre carte mère
est compatible (si des problèmes de
compatibilité existent, l’information
sera disponible sur le site du fabricant). Avec les radiateurs à ventilateur 120 mm, la vérification doit être
systématique. Quand ce sont des
ventilateurs de type « tour », mesurant alors 14 cm ou plus, il faudra
aussi vérifier que le boîtier est assez
large… pour chaque ventilateur,
nous avons mesuré sa hauteur en
partant de la partie en contact avec
le processeur jusqu’à la partie la plus
haute. Pour ne citer qu’un exemple,
nous avons constaté que le Noctua
NH-U12, haut de 15,4 cm, ne s’installait pas dans un boîtier Cooler
Master Wavemaster… à moins de
laisser le boîtier ouvert. Pensez donc
à faire la vérification avant l’achat.
L
“ Il ne faut pas moins de quatre instances de
CPUBurn pour faire chauffer au maximum
les deux cores avec Hyper-Threading.”
VENTILATEURS,
92 OU 120 MM ?
Faut-il préférer un radiateur à ventilateur 80, 92 ou 120 mm ? Un
plus gros ventilateur doit apporter
un meilleur flux d’air à niveau
sonore égal, ou moins de bruit à
performances égales. En pratique,
on constate que les radiateurs à
ventilateur 92 mm se débrouillent
plutôt bien, battant même parfois
leur équivalent 120 mm en termes
de rapport performances/bruit
(c’est le cas par exemple du
Noctua NH-U9). Les 120 mm ont
tout de même un avantage : ils
produisent un bruit un peu plus
agréable que les 92 mm, et sont
donc un peu plus faciles à tolérer
lorsqu’ils sont bruyants. Pour le
reste, la taille du ventilateur
importe peu.
Plusieurs radiateurs sont fournis
sans ventilateur, il nous appartenait donc d’en sélectionner.
Nous ne nous sommes pas
encombrés de ventilateurs 80
mm, les radiateurs qui le supportent acceptant aussi des 92
mm. Nous avons donc choisi
deux ventilateurs 92 mm et
deux 120 mm, représentant
deux puissances différentes. En
92 mm, nous avons choisi un
ventilateur Coolink SWiF 921
pour représenter les ventilateurs
bas débit. Profitons-en pour
signaler que les ventilateurs
Coolink sortent des mêmes
moules que les Noiseblocker, et
s’avèrent d’une qualité équivalente à l’usage. Le deuxième
ventilateur que nous avons
choisi provient d’un ancien
radiateur. Il est plus puissant,
Noctua
NH-U12
Noctua
NH-U9
Scythe
Ninja
Thermalright
SI-120
Thermalright
XP-90
Ventilateurs 120 mm : un Papst soufflant fort
pour les performances, et un Coolink à faible
débit pour le silence.
Thermalright
XP-90C
<111>
Comparer
VENTIRADS
Performances à 4 GHz
Performances à 3,46 GHz
Niveau de pression sonore
Température CPU
Température CPU
Tuniq Tower 120 (vitesse maximale)
Tuniq Tower 120 (vitesse maximale)
Thermaltake
Blue Orb II
Zalman CNPS9500 LED
Thermalright XP-90C + ventilateur haut débit
Thermaltake
Big Typhoon
Thermaltake
Mini Typhoon
Tuniq
Tower 120
Zalman
CNPS 7700 Cu
et AlCu
30
Noctua NH-U9 + ventilateur haut débit
Thermalright XP-90C + ventilateur haut débit
Tuniq Tower 120 (faible vitesse)
Tuniq Tower 120 (faible vitesse)
Thermalright SI-120 + ventilateur haut débit
Thermalright XP-90 + ventilateur haut débit
Thermalright XP-90 + ventilateur haut débit
Thermaltake Big Typhoon
Thermalright SI-120 + ventilateur haut débit
Thermaltake Mini Typhoon
Thermalright SI-120 + ventilateur bas débit
Zalman CNPS9500 LED
Thermalright XP-90C + ventilateur bas débit
Thermalright XP-90C + ventilateur bas débit
Thermalright SI-120 + ventilateur bas débit
Thermaltake Blue Orb II
Zalman Fatal1ty FS-C77
Scythe Ninja + ventilateur haut débit
Coolermaster Hyper L3
Zalman CNPS7700 Cu
Scythe Ninja + ventilateur haut débit
Noctua NH-U12 + ventilateur bas débit
Thermalright XP-90 + ventilateur bas débit
Thermaltake Blue Orb II
Scythe Ninja + ventilateur bas débit
Zalman Fatal1ty FS-C77
Zalman CNPS7700 Cu
Thermalright XP-90 + ventilateur bas débit
Coolermaster Hyper L3
Scythe Ninja + ventilateur bas débit
Zalman CNPS7700 AlCu
Zalman CNPS7700 AlCu
35
40
45
50
55
60
65
70
75
30
40
°c / db(a)
50
60
70
80
90
°c / db(a)
Comprendre nos résultats : les radiateurs sont classés par ordre de température processeur obtenue. On trouve donc naturellement les radiateurs les plus performants en
haut, et ceux qui apparaissent en bas de la liste sont un peu à la peine. En orange, le niveau de pression sonore mesuré à 12,5 cm avec un sonomètre, en dB(a). Si tous les
radiateurs offraient un rapport performances/bruit équivalent, les lignes orange devraient avoir des proportions inverses à celles des lignes rouges. En pratique, on trouve des
creux dans les lignes orange, qui indiquent des radiateurs ayant un bon rapport performances/bruit. Ainsi le Tuniq Tower 120 à faible vitesse, le Thermaltake Big Typhoon, le
XP-90C et le Noctua NH-U9 associés à des ventilateurs bas débit offrent un rapport performances/bruit très compétitif.
Zalman
CNPS 9500 LED
Zalman
FS-C77 Fatal1ty
<112>
tournant à un peu plus de 2 300
tpm, mais son niveau sonore reste
raisonnable. Les utilisateurs aux
oreilles peu sensibles peuvent
encore gagner quelques degrés
en choisissant un radiateur 92 mm
plus puissant. Même chose avec
les ventilateurs 120 mm, puisque
nous n’avons utilisé que des ventilateurs « supportables ». Le
Coolink SWiF 1201 tout d’abord,
qui est très discret. Ensuite, le
Papst 4412 F/2GML, un ventilateur nettement plus puissant sans
pour autant être intolérable.
OVERCLOCKING ET
PERFORMANCES
L’idée de ce comparatif est de tester
les capacités en overclocking des
radiateurs, et donc de les mettre à
rude épreuve. Pour voir ce qu’ils
avaient dans le ventre, il nous fallait
un processeur exigeant. Nous avons
utilisé un Pentium Extreme Edition
955, installé sur une carte mère Asus
P5WD2-E. Pour les tests en overclocking, nous avons fait passer le vcore
de 1,3 V à 1,4 V, et nous avons monté
la fréquence à 4 GHz au lieu de 3,46.
Un overclocking très raisonnable sur
ce processeur, mais qui suffit à mettre
à mal certains radiateurs. Le reste de
la configuration était constitué de
2x1 Go de DDR2 Corsair PC2 6400,
une Radeon X700 Pro passive, un
disque dur Seagate 7200.8 300 Go,
et une alimentation Seasonic S12 500
W. L’ensemble n’est pas conçu pour
battre un record de performances
mais pour rester silencieux, le seul
élément qui nous intéresse vraiment
étant le processeur. Ce banc d’essai
a tourné à l’air libre, afin d’obtenir un
résultat le plus indépendant possible
du PC dans lequel le radiateur sera
Thermaltake bat un record de simplicité
avec la fixation du Mini Typhoon.
installé. En effet, tous les boîtiers ont une
circulation d’air différente, et les performances des radiateurs peuvent donc
varier d’une configuration à l’autre.
Comme il est impossible de prendre en
compte tous les cas de figure, un banc
d’essai à l’air libre est la solution la plus
neutre possible. Notre configuration de
test étant prête, il ne restait plus qu’à installer les radiateurs un par un et à lancer
quatre instances de CPUBurn (afin de
faire chauffer au maximum les deux
cores avec Hyper-Threading).
Ce comparatif aura généré de bonnes
comme de mauvaises surprises. Les
radiateurs Zalman CNPS 7700 et FS-C77
s’avèrent décevants en overclocking, le
CNPS 7700 AlCu n’arrivant même pas à
Cooler Hyper L3
Prix : 40 ¤
Taille ventilateur : 92 mm
Vitesse ventilateur : 1 100 à 2 800
(contrôlé par PWM)
Hauteur : 7,3 cm
Fixation : LGA 775
Avec ses trois caloducs et sa faible
hauteur, l’Hyper L3 est conçu pour entrer
dans les PC les plus étriqués et offrir
malgré tout de bonnes performances. S’il
est un peu en retrait par rapport aux
concurrents plus imposants en termes de
performances, il est aussi nettement plus
petit. Du coup, il intéressera ceux qui
veulent se monter un PC home cinéma.
la faible hauteur
tenir le choc sur notre processeur overclocké. Le SI-120, que nous avons pourtant toujours bien noté, montre quelques
faiblesses lorsque la fréquence augmente. Quant au Scythe Ninja, sa spécialité
reste le refroidissement passif avec un
faible flux d’air dans le boîtier, et il faudra
l’éviter pour l’overclocking avec ventilateur. Du côté des bonnes surprises,
Thermaltake assure. Le nouveau Mini
Typhoon est très facile à monter et offre
de bonnes performances, tandis que le
Big Typhoon est franchement excellent :
silencieux, et efficace malgré tout, ce qui
lui vaut d’être estampillé « choix de la
rédaction ». Les radiateurs qui marchent
fort sont les Thermalright XP-90C, le
Noctua NH-U9 et le Zalman CNPS9500
LED dont les performances sont éton-
Les boîtiers home ciné offrent parfois peu
de place en hauteur, il est donc difficile de
trouver un radiateur performant et
compatible. L’Hyper L3 remplit bien ce rôle,
son connecteur quatre points permettant
à la carte mère de réguler la vitesse de
son ventilateur. Il se montre ainsi très
discret en usage bureautique, tout en se
comportant bien lorsque le processeur est
fotement sollicité (mais il est alors assez
bruyant). Les seuls radiateurs « low profile
» qui puissent rivaliser en taille avec lui
sont les Zalman CNPS7700 et Thermaltake
Blue Orb II, l’Hyper L3 s’avérant un peu
plus performant qu’eux en overclocking. A
noter l’installation très facile puisque le
le mécanisme de fixation pratique
la compatibilité avec un seul socket
Noctua NH-U12
Prix : 55 ¤
Vitesse ventilateur : N/A (non fourni)
Hauteur : 15,4 cm
Fixation : socket 478/Athlon 64/LGA 775
Le Noctua NH-U12 est un grand radiateur à
caloducs, recevant un ventilateur 120 mm.
Par rapport à ses concurrents, il est un peu
long à monter. Il y a de petites pièces à visser
sur le radiateur, d’autres sur la carte mère…
cela rappelle un peu les anciens radiateurs
les performances
nantes en overclocking. Le
Thermalright XP-90 est une
bonne affaire pour l’overclocker
au budget serré, car on peut
monter encore un peu ses
performances avec un ventilateur
plus rapide (attention aux oreilles).
Enfin, le Tuniq Tower 120 écrase tout sur
son passage, avec quatre degrés d’avance sur le second en overclocking.
Lorsqu’on réduit la vitesse de son ventilateur, il se paye même le luxe d’être
silencieux tout en permettant l’overclocking. Dommage qu’il ne soit pour l’instant pas très bien distribué, et qu’il soit si
encombrant.
mécanisme de fixation est le même que
celui du radiateur d’origine Intel.
la régulation automatique du ventilateur
la faible disponibilité
Thermalright comme le SLK-974U. Bref, ce
n’est pas encore optimum, mais Noctua se
rattrape en fournissant un très beau manuel,
et ce ne sont pas quelques vis qui vont faire
peur à un overclockeur motivé. Le NH-U12
se débrouille bien avec un ventilateur à faible
débit, et décoiffe sérieusement lorsqu’on lui
offre un ventilateur plus puissant. Il parvient
alors à faire mieux que le SI-120. Dans le
domaine des gros radiateurs, il arrive
cependant derrière le Tuniq Tower 120.
Dommage, car il est plus cher et fourni sans
ventilateur…
la possibilité de choisir son ventilateur
le mécanisme de fixation
la hauteur
<113>
Comparer
VENTIRADS
Noctua NH-U9
Prix : 45 ¤
Hauteur : 12,6 cm
Petit frère du NH-U12, le Noctua NH-U9 reçoit un
ventilateur 92 mm plutôt qu’un 120 mm. Plus
compact, il coûte aussi un peu moins cher.
Dommage qu’il ait le même mécanisme de
les performances
fixation que son aîné, on aurait préféré quelque
chose de plus simple. Pour le reste, on retrouve un
manuel réussi et une belle qualité de fabrication.
Le NH-U9 est une réussite en ce qui concerne les
performances, puisqu’il fait mieux que le NH-U12
à niveau sonore comparable. Plus efficace qu’un
Thermalright XP-90, le seul radiateur à ventilateur
92 mm qui lui fasse de l’ombre est le XP-90C (qui
coûte plus cher). Le NH-U9 est donc intéressant,
car il fait partie des radiateurs les plus efficaces
en overclocking sans pour autant être énorme. A
45 ¤ sans ventilateur, le tarif reste raisonnable.
le mécanisme de fixation
Scythe Ninja
Prix : 45 ¤
Hauteur : 15,2 cm
Fixation : Athlon 64/Athlon 64/LGA 775
Le Scythe Ninja est un radiateur conçu
spécialement pour les faibles flux d’air. A quoi cela
se voit-il ? A sa grande surface de dissipation et à
ses ailettes très éloignées les unes des autres, ce
qui permet une bonne circulation de l’air même
avec les ventilateurs de très faible puissance. En
pratique, nous avions vu dans un précédent article
sur le refroidissement passif (Hardware Magazine
n° 22) que le Ninja se débrouillait nettement mieux
que le Noctua NH-U12 lorsqu’on les utilisait sans
ventilateur. Dans un contexte plus ordinaire, c'està-dire avec un ventilateur, qu’en est-il des
performances du Scythe Ninja ? Elles s’avèrent
assez comparables à celles du Noctua NH-U12
lorsqu’on utilise un ventilateur à bas débit, bien
que le Ninja soit alors un petit peu plus bruyant.
En effet, le même ventilateur se fait plus entendre
sur le Ninja que sur le NH-U12, ce qui pourrait être
dû à la circulation de l’air facilitée chez Scythe, qui
permet au ventilateur de souffler plus fort et de
faire ainsi plus de bruit. Lorsqu’on utilise un
ventilateur plus puissant, l’avantage du Scythe
s’amenuise… Le Noctua gagne alors facilement
grâce à ses ailettes serrées, en se payant même
le luxe de faire moins de bruit ! Du coup, le Scythe
Ninja est pour nous un radiateur qu’il faudra
réserver à ceux qui cherchent le silence avant tout.
Parfait en utilisation 100 % passive (à réserver
alors à la bureautique, sans overclocking), il a les
défauts de ses qualités : préférez-lui le Noctua NHU12 ou le Tuniq Tower pour l’overclocking.
la possibilité de le faire fonctionner sans ventilateurs dans une tour bien aérée
les performances inférieures à la moyenne en utilisation ventilée
Thermalright SI-120
Prix : 45 ¤
Hauteur : 11,5 cm (avec ventilateur)
avec adaptateur
Digne remplaçant du XP-120, le SI-120 corrige le
principal défaut de son aîné : sa difficulté de
montage. Pas besoin d’avoir des doigts de fée pour
monter le SI-120, car les ailettes sont assez
éloignées de la base pour que l’on puisse travailler
confortablement. Les performances restent
comparables à celles du XP-120, c'est-à-dire très
bonnes. Par ailleurs, le SI-120 est un radiateur à
ventilateur 120 mm dont la hauteur reste
raisonnable : moins de 12 cm ventilateur inclus.
Cela lui permet de s’installer dans la plupart des
boîtiers, là où les Noctua NH-U12 ou Tuniq Tower
120 peuvent poser problème. Le SI-120 est donc
un costaud qui sait se faire discret, d’autant qu’il
n’est pas bien lourd : 400 grammes sans le
ventilateur. En fonction de ce que l’on recherche, on
pourra l’associer à un ventilateur discret ou
puissant, le choix étant vaste dans les ventilateurs
120 mm. L’un des avantages du SI-120 (et plus
généralement de tous les radiateurs de grande
dimension) est qu’il offre des performances tout à
fait honorables même lorsque le ventilateur ne
souffle pas bien fort. Sans overclocker, la différence
de performances est négligeable entre notre
ventilateur à bas débit et le Papst nettement plus
puissant. Lorsqu’on overclocke, l’écart se creuse
et l’intérêt d’utiliser un ventilateur performant
devient évident. C’est aussi lorsqu’on cherche à
tirer sur les performances que le SI-120 commence
à montrer des faiblesses, puisqu’il se fait dépasser
par le Noctua NH-U12 ou le Zalman CNPS 9500
LED. Ne parlons même pas du Tuniq Tower, qui est
de toute façon sans égal. En somme, le SI-120 a
de la concurrence, d’autant qu’il n’est pas donné.
le poids réduit
les performances en retrait face aux autres radiateurs à ventilateurs 120mm
<114>
A la petite cinquantaine d’euros qu’il coûte, il faudra
ajouter une dizaine d’euros pour l’adaptateur
LGA775 RM. Sur les cartes mères Athlon 64
Gigabyte, pensez à commander une plaque de
fixation à placer à l’arrière de la carte mère, car
ces cartes utilisent une fixation qui n’est pas
standard et ne supportent donc pas le SI-120
d’origine.
Thermalright XP-90
Prix : 35 ¤
Taille ventilateur : 80 ou 92 mm
avec adaptateur
Le XP-90 est une belle réussite de la part
de Thermalright. Utilisant une fixation type
socket 478, il nécessite de monter un
adaptateur sur la carte mère avant
l’installation. Celui pour Athlon 64 est
fourni (il est facile à installer), tandis que
celui pour LGA 775 doit être acheté
Le rapport performances/prix
séparément (référence LGA775 RM) pour
une petite dizaine d’euros. Radiateur
économique, le XP-90 offre toutefois des
performances fort honorables, et supporte
notre overclocking sans broncher, même
avec un ventilateur à très bas débit. Du
coup, on le recommandera à ceux qui
recherchent le silence autant qu’à ceux
qui recherchent les performances, tout
étant question de choix du ventilateur. Pour
un Pentium 4 LGA 775, pensez à prendre
en compte le prix de l’adaptateur avant de
le comparer aux autres produits. A presque
10 ¤ l’accessoire, il fait grimper l’addition
et met le XP-90 en concurrence avec un
radiateur comme le Noctua NH-U9, ce qui
n’est pas vraiment à son avantage.
l’adaptateur LGA 775 qui augmente le prix de presque 30%
Thermalright XP-90C
Prix : 50 ¤
Taille ventilateur : 80 ou 92 mm
avec adaptateur
Version « tout cuivre » du XP-90, ce radiateur
nous avait semblé cher à sa sortie. Le temps
passant et les tests aidant, ses qualités ont
fini par nous convaincre que le tarif était
justifié. En effet, le XP-90C est très
performant, en particulier dans les situations
les performances
la qualité de fabrication
« extrêmes ». L’overclocking ne lui fait pas
peur, pas plus que les ventilateurs à bas
débit. Il faut toutefois compter le prix de
l’adaptateur LGA775 RM lorsqu’on l’installe
sur socket LGA 775, car le prix total s’avère
alors élevé. Mais si vous voulez le maximum
de performances dans un radiateur compact,
le XP-90C est presque sans concurrents.
Seul le Zalman CNPS9500 fait jeu égal, mais
il est un peu plus gros et on ne peut pas
choisir son ventilateur. Le Zalman a
l’avantage de revenir moins cher, mais le
XP-90C a de la marge devant lui en
overclocking, car on peut toujours choisir
un ventilateur plus puissant…
le prix un peu élevé
Thermaltake Blue Orb
Prix : 30 ¤
Vitesse ventilateur : 1 700 tpm
Hauteur : 7,5 cm
Fixation : Athlon 64/LGA 775
II
Alors que le Golden Orb II était un radiateur
strictement orienté vers le silence, le nouveau
Blue Orb II est un produit plus imposant, un petit
peu plus bruyant, et aussi plus performant.
Ressemblant sur le principe au Zalman 7700, il
s’en distingue par sa conception en une seule
pièce. Ce ne sont pas des dizaines d’ailettes
soudées ensemble qui constituent le Blue Orb
II, mais bien une seule pièce d’aluminium
le prix
la faible hauteur
découpée de façon à former 140 ailettes ! En
pratique, le Blue Orb se débrouille mieux que
son concurrent de chez Zalman, tout en faisant
moins de bruit. Son seul désavantage par rapport
au concurrent Zalman est donc de ne pas avoir
de système de réglage de la vitesse du
ventilateur. Quant au mécanisme de fixation du
Blue Orb II, il n’est pas aussi simple que celui du
Mini Typhoon… dommage. Il est facile à mettre
en œuvre sur Athlon 64, mais un peu moins sur
socket LGA 775 puisqu’il faudra démonter la
carte mère et y visser des supports compatibles
avec la fixation à deux vis du radiateur.
Finalement, le Blue Orb est comme le Golden
Orb un radiateur offrant un bon compromis
silence/performances, avec une préférence pour
le silence. Associé à un mécanisme permettant
de réduire légèrement la vitesse du ventilateur
(comme un Zalman Fanmate), il intéressera ceux
qui veulent un radiateur discret, efficace, pour
un prix modique.
le niveau sonore réduit
les performances un peu faibles pour l’overclocking
<115>
Comparer
VENTIRADS
Prix : 50 ¤
Hauteur : 13,5 cm
Disons-le, le Big Typhoon nous a impressionnés
par son excellent rapport qualité/prix. Pour
moins de 50 ¤ sur Internet (voire nettement
moins dans certaines boutiques), ce radiateur
à ventilateur 120 mm (fourni) s’avère
performant, et silencieux de surcroît. A notre
grande surprise, il bat le Thermalright SI-120
le faible niveau sonore
qui coûte presque le même prix… mais est
fourni sans ventilateur. Alors quel est le défaut
du Big Typhoon ? D’abord, son système de
fixation est franchement casse-pieds. C’est
d’autant plus dommage que le petit dernier de
Thermaltake, le Mini Typhoon utilise, lui, un
système de fixation très simple. Peut-être le
poids important du Big Typhoon (un peu plus
de 800 g) justifie-t-il un système de fixation
plus complexe. Une fois l’installation passée,
c’est un véritable plaisir d’utiliser le Big
Typhoon. Très discret d’origine, grâce à son
ventilateur 120 mm à faible débit, il flirte avec
les meilleurs en ce qui concerne les
performances. Rares sont les radiateurs qui
laissent de la marge pour overclocker avec un
niveau sonore si faible.
les performances très bonnes à ce niveau de silence
le système de fixation perfectible
Prix : 44 $
Hauteur : 12,7 cm
Fixation : socket 478/Athlon 64 &
socket M2/LGA 775
Dans le domaine des mécanismes de fixation, Thermaltake
est capable du meilleur comme du pire. Avec le Mini
Typhoon, nous avons droit à un système d’une simplicité
sans égal. Il n’y a que deux pièces, une pour Athlon 64 et
l’autre pour P4 sur socket LGA 775. Sur l’Athlon, c’est un
système de leviers comparable à celui du radiateur
d’origine, et qui ne nécessite donc pas de démontage de
la carte mère. Sur le P4, on trouve le même système de
la simplicité de la fixation
clips que sur le radiateur d’origine : pas de démontage là
non plus ! C’est pratique, cependant le système de fixation
LGA 775 que nous avons utilisé exerce une pression très
importante sur la carte mère. Il faut forcer pour le clipser,
ce qui n’est vraiment pas rassurant. Pour le reste, look
du Mini Typhoon est intéressant, puisque les ailettes ne
sont reliées à la base que par des caloducs (pas
d’inquiétude, c’est solide), et que le ventilateur est un
modèle sans cadre. Livré sans variateur de vitesse, le Mini
Typhoon sera un peu bruyant au goût de certains. En
revanche, les performances sont bonnes. Pas encore
disponible dans les boutiques au moment d’écrire ces
lignes, le Mini Typhoon est annoncé à un tarif constructeur
de 44$. On peut donc s’attendre à le trouver à moins de
45¤ dans nos contrées, ce qui est honnête. Néanmoins,
à ce tarif, nous lui préférons son grand frère le Big
Typhoon, aussi performant et nettement plus silencieux.
potentiomètre placé dans une équerre qui
s’installe à l’arrière du PC. Il permet de réduire
la vitesse du ventilateur, heureusement pour
vos oreilles… car à sa vitesse maximale, le
ventilateur est franchement bruyant. Grâce
au potentiomètre, on pourra le rendre
pratiquement inaudible. Pour nos tests, nous
avons utilisé le ventilateur dans sa position
maximale, ainsi que dans une position
intermédiaire plutôt basse, offrant un niveau
sonore très faible. Résultat : le Tuniq Tower
120 écrase tout, avec des performances
bluffantes même en overclocking. Lorsqu’on
réduit la vitesse du ventilateur, le
refroidissement reste excellent alors que le
bruit disparaît. Impressionnant. Ce radiateur
est donc une excellente surprise, nous
n’avons d’ailleurs qu’une chose à lui
reprocher : sa trop faible distribution.
Disponible uniquement sur Internet, il
gagnerait à être mieux distribué.
le look
la trop forte pression exercée sur la carte mère
Tuniq Tower 120
Prix : 50 ¤
Vitesse ventilateur : 1 000 à 2 000 tpm
Hauteur : 15,8 cm
Le Tuniq Tower 120 est un radiateur imposant
et original. Son ventilateur 120 mm n’est pas
visible au premier abord, car il est intégré à
l’intérieur, au beau milieu des ailettes ! Bravo
pour le look. Le montage n’est pas trop
compliqué, et se fait avec des vis à main. Il
faudra toutefois démonter la carte mère pour
installer une plaque à l’arrière, et ce quelle
que soit la plate-forme (Athlon 64 ou P4 LGA
775). Le Tuniq Tower 120 est fourni avec un
le look
les performances
la faible distribution
<116>
le silence
l’encombrement
la possibilité de régler le ventilateur
Zalman CNPS 7700 Cu et
Prix : 45 ¤ (Cu)/ 35 ¤ (AlCu)
Hauteur : 7 cm
Le 7700 Cu est un radiateur très large, qui
refroidit les composants de la carte mère
en plus de refroidir le processeur. Son
mécanisme de fixation est d’une complexité
moyenne, mais le manuel très clair rend
l’installation agréable. Alors que son ancêtre
le CNPS 7000 était très innovant à l’époque,
AlCu
le 7700 ne fait que reprendre un concept
déjà rodé par Zalman, et n’apporte
finalement pas grand-chose. Il commence
aussi à vieillir un peu, surtout lorsqu’on voit
un produit comme le Thermaltake Blue
Orb 2, plus efficace et généralement affiché
à un tarif inférieur. Quant au CNPS7700 AlCu,
il n’a pas réussi à tenir lors de notre test en
overclocking, le PC s’arrêtant brusquement
en raison d’un refroidissement insuffisant
du processeur. En somme, pour s’adonner
sérieusement à l’overclocking avec un
radiateur Zalman aujourd’hui, il faut aller
voir du côté du CNPS 9500 LED.
la faible hauteur
les performances insuffisantes pour overclocker
Zalman CNPS 9500 LED
Prix : 55 ¤
Hauteur : 12,7 cm
Le CNPS9500 LED est le radiateur Zalman
le plus performant, qui peut aussi battre
des records de silence grâce au Zalman
Fanmate fourni. Dans le cadre de ce test,
où la performance prime, nous n’avons pas
utilisé le Fanmate. L’installation du CNPS
9500 LED est de difficulté moyenne, la
notice fournie étant très claire et les
animations du site de Zalman venant la
compléter pour clarifier tout cela. Un seul
le look
les performances
point négatif, la barre de fixation qui
maintient le processeur plaqué contre le
socket peut être placée dans deux sens
différents. Dans l’un de ces deux sens, elle
est un peu dure à installer tant que l’on n’a
pas attrapé le coup de main, car il faut la
faire passer entre les caloducs. Cette petite
difficulté de montage n’apparaît que sur les
cartes mères Athlon 64 (avec la fixation
LGA 775, on peut fixer dans le sens qu’on
veut : on choisira donc simplement le plus
facile). Joli, éclairé par une LED, efficace,
le CNPS9500 LED est séduisant. Son tarif
est cependant un peu élevé, et ne semble
pas décidé à baisser. Il se trouve donc en
concurrence avec des radiateurs assez
costauds, et s’en tire plutôt bien. Ses
performances en overclocking s’avèrent
excellentes, seul le Tuniq Tower 120
parvient à faire mieux.
le variateur de vitesse
le prix un peu élevé
Zalman FS-C77 Fatal1ty
Prix : 60 ¤
Hauteur : 7 cm
Dérivé du Zalman CNPS7700 Cu, le FSC77 Fatal1ty s’en distingue par un
ventilateur légèrement plus puissant,
l’absence de Zalman Fanmate (le
ventilateur a donc une vitesse fixe), et un
look plus sympathique. La surface du
radiateur est de couleur rouge sombre, et
le ventilateur intègre une diode rouge.
C’est donc un radiateur assez bruyant,
nettement orienté performances, que ce
FS-C77. Il n’y a rien de mal à cela, si ce
n’est que Zalman facture un peu cher
l’anodisation rouge des ailettes… Certes,
le FS-C77 se débrouille mieux que le 7700
Cu en overclocking, mais il est facturé bien
plus cher alors qu’il n’a pas de Fanmate. A
ce tarif, on peut se payer un radiateur
nettement plus performant et plus
silencieux.
le look
le rapport performances/bruit/prix médiocre
<117>
Comparer
BOÎTIERS DE SALON
Boitiers
de salon
Toutes les nouveautés
au banc d’essai
Par : David Guillaume
Tour, maxi-tour, minitour ? Pourquoi ne
pas vous laisser tenter par un boîtier
PC home ciné ? Si vous n’avez pas
encore franchi le pas, peut-être que les
dernières nouveautés de Cooler Master,
Silverstone, Thermaltake et Zalman
vous feront changer d’avis.
e plus en plus de marques
proposent aujourd’hui des
boîtiers PCHC. Avantage de
cette compétition, les produits sont
de plus en plus innovants. Ecran VFD,
télécommande, mais aussi boutons
de contrôle en façade et réglage de
volume. Le refroidissement n’est pas
en reste, puisqu’on commence à se
débarrasser petit à petit des ventilateurs 60 mm au profit de ventilateurs
plus gros, et donc plus silencieux.
D
Parmi les six produits que nous
avons regroupés, Le Silverstone
<118>
LC16-M est celui qui offre le plus de
caractéristiques séduisantes. En l’observant, on se plaît à rêver du boîtier
PCHC parfait. Il ressemblerait au
LC16-M, avec un système de fixations souples pour les disques durs
et plus de place pour la carte graphique (comme dans le Zalman
HD160). En attendant que nos rêves
se réalisent, c’est chez Silverstone
que se trouvent les meilleurs boîtiers
PCHC. Thermaltake n’est cependant
qu’à un cheveu derrière, et le tarif
relativement raisonnable du Bach en
fait un concurrent sérieux.
Cooler Master
CM-Media 250
Cooler Master
Silverstone
LC16-M
CM-Media 250
voquant immanquablement les
anciens boîtiers Cooler Master
ATC-620, le CM-Media 250 est un
boîtier conçu pour accueillir une carte mère
MicroATX. Les cartes mères MicroATX
d’aujourd’hui intègrent tout ce qui est utile
dans un PC, et constituent un choix raisonnable pour un PCHC. Le CM-Media peut
de toute façon accueillir des cartes d’extension de taille normale, et offre plus de 26
cm de longueur pour la carte graphique
(elles passent donc toutes). Ce qu’on peut
déplorer, c’est que le CM-Media 250 soit
comme son ancêtre un boîtier relativement
gros pour du MicroATX. Par rapport aux
concurrents au format ATX, il ne mesure
qu’environ 1 cm de moins en largeur et 2
cm en hauteur. On ne peut pas vraiment
parler de miniaturisation… Le CM-Media
250 reçoit deux ventilateurs 60 mm, là où
l’ATC-620 n’en avait qu’un. Ils ne sont pas
très bruyants, mais il faudra quand même
réduire leur vitesse pour un usage PCHC et
on aurait préféré trouver des 80 mm.
Evolution par rapport à l’ancien modèle, il y
a désormais une aération qui permet d’installer une alimentation à ventilateur 120 ou
140 mm, celle-ci aspirant alors de l’air frais
sous le boîtier.
É
En option, Cooler Master propose un kit
VFD + télécommande iMon pour ce boîtier. Il s’agit d’un produit similaire à ce
qu’on trouve dans les boîtiers Silverstone
et Thermaltake présentés ici. De référence RC-260-OSB1, c’est le même kit que
pour le boîtier CM-Media 260. Il est un
peu difficile à trouver sur nos terres, et
coûte environ 110 ¤, soit plus que le boîtier lui-même… En somme, le CM-Media
250 vous reviendra plus cher que le
Thermaltake Bach si vous voulez l’équiper de la même façon. Ces boîtiers sont
d’une qualité équivalente, mais le Cooler
Master ne peut recevoir que des cartes
mères MicroATX. De plus, il est un
peu décevant de
découvrir un ancien
boîtier légèrement
modernisé
dans
une gamme qu’on
croyait nouvelle (la
série CM-Media étant
récente). Le boîtier ATX
de la série, le CM-Media 260,
que nous avions testé précédemment, s’était avéré autrement
plus innovant.
Couleur : noir ou métal
Matériau : structure acier, façade aluminium
Refroidissement : 2 x 60 mm fournis
Emplacement 3 "1/2 : 2
Prix : 100 ¤
Thermaltake
Bach
Les deux ventilateurs sont des
60mm… on aurait préféré des 80mm.
La grille placée sous l’alimentation
permet d’installer un modèle à
ventilateur 120mm.
Silverstone
LC14-M
Silverstone
LC17
Et le WAF ?
Connaissez-vous le WAF ? Cet acronyme américain signifie « Woman Acceptance Factor ». Il s’agit d’une mesure subjective d’un facteur ô combien
important : la probabilité que votre dulcinée accepte de vous laisser installer ce nouveau matériel dans son salon. Car il faut bien le reconnaître, nous
amateurs de matériel informatique sommes majoritairement des hommes. Et lorsque nous rentrons à la maison avec un nouveau gadget électronique,
fiers comme si nous l’avions capturé de nos propres mains dans la savane environnante (« Regarde chérie, ton homme a attrapé un caisson de basses sauvage
à main nue ! »), la réaction n’est pas toujours celle escomptée. Notre évident manque de pragmatisme nous est rapidement rappelé par une remarque
assassine (« C’est moche et c’est plein de câbles ».). Car oui, bien sûr, la technologie doit être au service de l’homme et s’intégrer harmonieusement à
son environnement. Il convient donc de cacher tout le fatras technologique dans une enveloppe digne d’un grand couturier. Enceintes discrètes et colorées,
télécommande multifonction pour éviter d’en avoir dix qui traînent, écrans LCD et bien sûr, boîtiers home ciné élégants et aux fonctionnalités simples
d’accès (le potentiomètre détraqué qui pendouille hors du boîtier par un emplacement 5"1/4 pour régler la vitesse du ventilateur CPU n’est pas une bonne
idée). Enfin pensez à cacher les câbles autant que vous le pourrez, même si cela relève parfois de l’opération impossible.
Zalman
HD160
<119>
Comparer
BOÎTIERS DE SALON
Silverstone
LC14-M
ien qu’il appartienne à l’ancienne génération de boîtiers PCHC
Silverstone, le LC14-M a
plus d’un atout. Ce boîtier au design superbe
intègre un écran VFD, un
port infrarouge, et peut
être piloté avec la télécommande iMon fournie.
Son refroidissement est
assuré par deux ventilateurs 60 mm à l’arrière,
et un 92 mm à l’avant.
Le niveau sonore est
convenable, mais les
boîtiers Silverstone de
dernière
génération
avec ventilateurs 80
mm sont plus discrets.
Le LC14-M est cependant mieux loti en ce
qui concerne l’espace
interne. Facile à exploiter, il peut recevoir des
cartes graphiques de grande longueur puisque nous avons réussi à y
faire entrer une X1800 GTO dont le
PCB mesurait 22,8 cm.
La conception un peu datée du LC14-M
a l’avantage d’offrir plein de place pour
la carte graphique.
B
A l’avant, la superbe façade en aluminium brossé accueille deux lecteurs
optiques, masqués par des caches au
mécanisme très réussi (lorsqu’on ferme
le lecteur, le cache se referme lentement derrière… quelle classe !). L’écran
VFD, les boutons de commande et la
télécommande sont similaires à ce que
l’on trouve dans le LC16-M (voir ce boîtier), à l’exception du bouton de volume
qui n’est pas présent dans le LC14-M.
Les quatre ports USB, les deux
audio et le FireWire sont
situés sur le côté du boîtier, allégeant ainsi le look
de la façade. C’est donc
un boîtier comparable au
Thermaltake Bach que ce
LC14-M. Il reçoit presque
les mêmes accessoires,
avec en plus les sept boutons de contrôle en façade. S’il coûte 50 ¤ de plus,
il est aussi plus agréable à
regarder, un paramètre
important dans le choix d’un
boîtier PCHC.
Refroidissement : 2 x 60 mm arrière +
1 x 92 mm avant fournis
Prix : 250 ¤
<120>
Silverstone
LC16-M
e LC16-M exploite le nouveau
design de Silverstone, comme le
LC17. On y trouve donc deux
ventilateurs 80 mm au débit modéré, ce
qui est un net gain par rapport à l’ancien
design (les précédents boîtiers Silverstone
avaient un ou deux ventilateurs 60 mm).
Ces ventilateurs sont discrets, mais il faudra réduire un peu leur vitesse pour avoir
un PC vraiment silencieux. Leur connecteur trois points rend cette tâche aisée,
puisqu’il suffira de les brancher à deux
Zalman Fanmate. L’une des originalités du
nouveau design de Silverstone est la possibilité d’installer l’alimentation dans deux
sens différents, grâce à plusieurs jeux de
trous de fixation à l’arrière. Dans le cas
d’une alimentation à ventilateur arrière,
cela ne sert pas à grand-chose… c’est
dans le cas d’une alimentation à ventilateur
120 mm ou 140 mm, placé sous l’alimentation, que cette possibilité devient intéressante. On pourra au choix diriger le ventilateur vers l’intérieur du PC, ou vers la paroi
latérale. Dans le premier cas, l’alimentation
participera au refroidissement de la configuration, tandis que dans le deuxième, elle
ne participera pas à la circulation de l’air
dans le PC. Une grille est bien sûr disposée juste à côté de l’alimentation, de façon
à l’alimenter en air frais lorsqu’elle est disposée dans cette deuxième orientation.
Quel est le meilleur choix ? Cela dépend
des configurations, et on remercie
Silverstone d’avoir pensé aux bidouilleurs
qui aiment tester toutes les possibilités
pour optimiser leur refroidissement. Nous
avons une petite préférence pour la disposition « ventilateur vers la paroi », car elle
permet de réduire la température de l’alimentation, qui sera ainsi plus silencieuse.
L
Les autres spécificités du LC16-M sont à
chercher au niveau de sa façade. Un
écran VFD 16x2, sept boutons de contrôle, une grosse molette de réglage et un
capteur infrarouge pour la télécommande
iMon fournie. Tout ce beau monde va
occuper deux connecteurs USB sur la
carte mère, et nécessite aussi le branchement d’un adaptateur entre l’alimentation
et le connecteur 20 ou 24 broches de la
carte mère. A noter que la façade intègre
aussi quatre ports USB, ce qui porte à six
le nombre de connecteurs USB requis sur
la carte mère. Les cartes mères Intel
récentes n’en ont pas autant, seul le
nForce4 offre suffisamment de ports USB
pour qu’on puisse exploiter tous ces
connecteurs (il y a donc deux ports USB
en façade qui ne seront pas utilisables sur
la carte mères Intel). Une fois tout cela
connecté, on peut allumer et éteindre le
PC depuis la télécommande ou depuis le
bouton en façade, et exploiter les boutons
de contrôle. Ils permettent de passer
d’une piste à l’autre, de mettre la lecture
en pause, de l’arrêter, et d’ajuster le volume sonore. Ce rôle est aussi assuré par le
bouton rotatif, qui permet de régler le
volume mais aussi de choisir entre les différents modes d’affichage du VFD lorsqu’on le tourne tout en le maintenant
enfoncé. On peut donc se servir du LC16M comme d’une chaîne hi-fi, l’écran principal n’étant que rarement utilisé.
Pour installer les lecteurs DVD et disques
durs dans le LC16-M, il faut dévisser et
démonter leurs baies respectives. On visse
ensuite les unités de stockage
dedans (aucun système de fixation
rapide n’est présent), puis on
remonte le tout. C’est un peu décevant, on aurait aimé trouver un système de réduction des vibrations ou
au moins des fixations par rails pour
la simplicité. En l’état, les vibrations
des disques durs sont transmises au boîtier, ce qui provoque un bourdonnement,
gênant si le PC est très silencieux par
ailleurs. Toujours dans les points négatifs,
la trappe qui cache les quatre ports USB,
un FireWire et deux audio est équipée d’un
mécanisme indigne d’un boîtier de ce prix.
On appuie en bas de la trappe, sous sa
charnière, et elle s’ouvre en tombant sur la
main de l’utilisateur. Autre détail gênant, la
disposition de la baie 5"1/4 limite la place
disponible pour la carte graphique.
Silverstone indique d’ailleurs que les
GeForce 6800/7800 et les ATi X1800 ne
sont pas compatibles avec ce boîtier. Il
faudra s’en tenir à des cartes milieu de
gamme, ce qui heureusement n’est pas un
problème dans un PCHC.
Le LC17-M, en somme, est un pas en
avant dans le domaine des boîtiers PCHC.
Réussi esthétiquement, pratique avec ses
contrôles en façade, il a tout de même
quelques défauts agaçants. A 280 ¤, ils
sont un peu difficiles à digérer. Mais n’oublions pas qu’il intègre un VFD, des commandes sur le boîtier et une télécommande, qui justifient son prix.
Ventilateurs 80mm,
alimentation installable
dans les deux sens…
le LC16-M est plus abouti
que ses prédécesseurs.
Refroidissement : 2 x 80 mm fournis,
un 80 mm en option sur le côté,
deux 80 mm en option à l’avant
Prix : 280 ¤
<121>
Comparer
BOÎTIERS DE SALON
Silverstone
LC14-M
e LC17 est un boîtier plus
basique que le LC16-M. Pas de
VFD, pas de télécommande, et
pas de boutons en façade. On retrouve
par contre la même structure que dans le
LC16-M, avec les mêmes défauts et qualités. L’alimentation peut être placée dans
deux sens différents, les deux ventilateurs
80 mm sont assez discrets, et on ne peut
L
pas y installer une carte graphique haut de
gamme (qui serait trop longue). Les
connecteurs en façade sont les mêmes,
avec quatre USB, un FireWire et deux
connecteurs audio placés sous une petite
trappe au mécanisme aussi critiquable
que sur le LC16-M.
Particularité du LC17, ses deux
emplacements pour lecteurs
optiques à l’avant. Pour installer
un lecteur, il faut retirer la façade
du tiroir en plastique, et la remplacer par celle en métal, fournie.
Le résultat est esthétiquement
réussi, même si la présence de
deux emplacements nuit un peu
au look « hi-fi » de l’ensemble.
Affiché à un tarif nettement plus
raisonnable que le LC16-M, le
LC17 bénéficie d’un refroidissement bien conçu et d’une belle
Thermaltake
Bach
uel boîtier PCHC offre un écran
VFD et une télécommande pour
200 ¤ ? Le Thermaltake Bach
bien sûr, et là, Silverstone n’a qu’à bien
se tenir. Car si le Bach n’a pas autant de
qualités que les produits Silverstone, il
est aussi plus accessible et n’est pas
pour autant un boîtier au rabais.
Commençons par visiter l’intérieur, qui
s’avère convenable sans plus. Pour la
ventilation, on trouve deux 60 mm en
extraction d’air à l’arrière et un 80 mm en
aspiration à l’avant. C’est trop bruyant
pour un PCHC digne de ce nom, et il faudra songer à un remplacement ou au
moins à une réduction de la vitesse.
Q
Comme le boîtier est salissant,
Thermaltake fournit un chiffon !
L’intérieur du Bach est
assez conventionnel.
<122>
Dommage, les trois ventilateurs ont des
connecteurs Molex quatre points, il faudra donc bricoler un peu. L’installation
des composants ne pose pas de problème, il y a juste quelques vis à défaire
pour rendre les éléments accessibles. Le
panneau supérieur est fixé avec des vis à
main, et la façade avec des clips métalliques
solides
et
pratiques.
L’alimentation, quant à elle, ne pourra
être installée que dans un seul sens.
Extérieurement, le Bach est élégant.
Comme tous les autres boîtiers présentés ici, il dispose de pieds type hi-fi, les
siens étant couleur or là où les autres
sont argentés. Sa façade en aluminium
dépoli lui donne un style particulier. Elle
est très mate et se salit facilement,
Thermaltake fournit d’ailleurs un chiffon
pour le nettoyer… Le lecteur de DVD est
masqué par un cache articulé, et il est
aussi possible d’installer deux périphériques supplémentaires, auxquels on
accédera en ouvrant le grand cache de
droite. Les deux ports USB, deux audio
et un FireWire sont situés à gauche, et ne
sont pas cachés. On aurait préféré qu’ils
soient derrière une petite trappe, ou au
moins sur le côté. Le VFD parfaitement
Refroidissement : 2 x 80 mm fournis,
un 80 mm en option sur le côté,
deux 80 mm en option à l’avant
Prix : 115 ¤
qualité de fabrication. C’est donc un bon
boîtier PCHC, auquel il ne manque plus
qu’une télécommande.
A l’intérieur, le LC17 est
conçu comme le LC16-M.
Prix : 200 ¤
intégré achève de donner du cachet à
l’ensemble. L’ensemble FVD + télécommande iMon est, sauf détail que nous
n’aurions pas remarqué, exactement le
même que sur le Silverstone LC16-M. La
connectique est similaire, et si la télécommande est différente ce n’est que
par l’inscription « Thermaltake » tout en
bas ! Tout comme avec le LC16-M, on
peut donc allumer et éteindre le Bach à
distance. Ce boîtier est donc une assez
bonne affaire, puisqu’il dispose d’une
bonne quantité d’accessoires et d’un
look soigné pour un tarif un peu inférieur
à ce que propose Silverstone.
ZALMAN
HD160
alman, le spécialiste du silence,
se lance dans les boîtiers PCHC
avec le HD160. Un boîtier
sophistiqué, à défaut d’être simple à
monter. Après avoir retiré les cinq vis qui
maintiennent la face supérieure, on accède à l’intérieur. Les disques durs sont
maintenus avec un système combinant
vis, caoutchouc et tampons en mousse,
évitant ainsi la transmission des vibrations
au châssis. Dommage qu’il faille démonter la baie pour les installer, c’est assez
laborieux. Côté lecteur optique, on en installe un seul. Il faudra retirer la façade du
tiroir et la remplacer par celle fournie pour
obtenir un look hi-fi parfait. En dessous
du lecteur optique, un lecteur multicarte
permet de transférer aisément ses photos
de vacances. Le système de fixation de
l’alimentation évoque celui du Silverstone
LC16-M. Il permet de monter l’alimentation dans un sens ou dans l’autre, ce qui
s’avère intéressant avec les alimentations
à ventilateur 120 ou 140 mm. On peut
ainsi faire pointer leur ventilateur vers la
paroi latérale du boîtier, qui est ajourée
afin de permettre une bonne aération de
l’alimentation. Dommage que Zalman ait
choisi un système de fixation nettement
plus complexe que celui de Silverstone,
puisqu’il faut commencer par retirer le
support de l’alimentation, y fixer cette
dernière puis remonter le tout dans le boîtier. Décidément, le HD160 n’est pas un
boîtier simple…
Z
Bon point pour le HD160, il permet
d’installer des cartes graphiques
longues, toute la profondeur du boîtier
étant disponible. Côté refroidissement,
Zalman a soigné sa copie. Deux ventilateurs 80 mm extraient l’air à l’arrière, et
La baie de disques
durs est équipée
de mécanismes
antivibrations.
Dommage que le
montage soit
compliqué.
sont branchés sur un adaptateur Zalman
qui les alimente en 5 V. Ils sont tout simplement inaudibles dans cette configuration. Pour un meilleur refroidissement, il
est toujours possible de les alimenter en
+12 V en changeant leur branchement
sur l’adaptateur. Sur le dessus du boîtier,
une grille peut être ouverte ou fermée en
fonction de la circulation d’air prévue
dans le boîtier (Zalman recommande de
l’ouvrir avec les radiateurs type
CNPS 7700, ventilés verticalement, et de
l’ouvrir avec ceux de type CNPS
9500 LED, ventilés horizontalement).
A l’avant du boîtier se trouvent un écran
VFD, un bouton rotatif de réglage du volume, et un panneau masquant le lecteur
multicarte, les deux ports USB, les deux
audio et le FireWire. L’écran VFD, le bouton
de réglage et la télécommande sont prévus pour un usage avec Windows Media
Center, et ne fonctionnent donc pas sous
Windows XP. Dommage, car notre configuration de test utilise Windows XP…
Impossible d’obtenir quoi que ce soit de
ces périphériques, même en installant les
pilotes. Dommage aussi qu’il n’y ait pas
de mécanisme prévu pour pouvoir
démarrer le PC avec la télécommande.
Dernier problème à déplorer, la qualité du
bouton de réglage de volume. Là où celui
du Silverstone LC16-M tourne facilement, comme on l’attendrait d’un appareil hi-fi, celui du HD160 résiste par
endroits. Cela n’empêche nullement de
s’en servir, mais nuit fortement à l’impression de qualité de l’ensemble.
Avec un tarif annoncé de 335 ¤, le HD160
avait intérêt à être irréprochable. Ce n’est
pas le cas, et la complexité du montage
ainsi que la piètre qualité du bouton de
volume ont du mal à passer. Proche du
Silverstone LC16-M par son tarif et ses
fonctionnalités, on ne peut s’empêcher de
comparer ces deux boîtiers. Le Silverstone
est moins logeable, n’a pas de lecteur multicarte et son système de fixation des
disques durs par vis transmet toutes les
vibrations au boîtier. En revanche il est plus
facile à monter, dispose de boutons en
façade, sa télécommande permet d’allumer et d’éteindre le PC, son bouton de
volume est de bonne qualité, et il coûte
55 ¤ de moins en moyenne. Ces deux boîtiers diffèrent donc par leurs défauts et
qualités, mais le Silverstone plus économique est une meilleure affaire.
Au dessus du boîtier,
une grille d’aération à l’ouverture réglable.
Matériau : tout aluminium
Prix : 335 ¤
En façade, un lecteur multicartes et un bouton de volume.
<123>
Test
DUEL DE GRAVEURS DVD 16X SATA :
PLEXTOR PX-755SA VS SAMSUNG SH-W163A
Graveurs DVD
Seul sur le marché des graveurs SATA depuis son PX-712SA, Plextor est aujourd’hui rejoint par Samsung avec le
SH-W163A. Ces deux graveurs DVD proposent la gravure de DVDDL et de multiples technologies garantissant les
performances et la qualité d’écriture des médias mais quel modèle se montre le plus intéressant pour upgrader
son lecteur optique en SATA ?
n sait déjà que le futur
southbridge d’Intel, l’ICH8, se
dispensera de connectique
parallèle- ATA. Les constructeurs de
cartes mères ajouteront probablement
un contrôleur de ce type sur leurs
produits mais ces ports vont devenir de
plus en plus en rares. Il faudra donc bien
mettre à jour son lecteur optique en
SATA à un moment ou à un autre et à
l’heure actuelle deux choix sont
possibles, Plextor ou Samsung. Le PX755SA et le SH-W163A possèdent 2 Mo
de mémoire cache, ils proposent tous
les deux la gravure des DVDR en 16x et
des CD-R en 48x, mais le Plextor est un
peu plus rapide sur les médias double
couche et les CD réinscriptibles. Ces
graveurs intègrent une large panoplie de
technologies, et en particulier le PX755SA. On peut citer par exemple son
GigaRec qui permet de modifier la
capacité d’enregistrement de données
d’un CDR de 70 à 130 %, de nombreux
O
<124>
procédés d’optimisation de gravure, soit
par des stratégies préenregistrées
correspondant au type de médias
utilisés ou par des optimisations de la
puissance du laser et de la vitesse de
gravure, le SecureRecording qui vous
autorise à graver un CD en le protégeant
avec un mot de passe, ou le PlexEraser
qui permet de détruire et de rendre
inutilisables des médias. Et comme de
coutume, le lecteur est livré avec le très
complet Plextools offrant une multitude
d’utilitaires complémentaires pour tester
la qualité de ses médias vierges et
exploiter au maximum les capacités du
graveur. Du côté de Samsung, on ne
compte pas autant de technologies mais
le lecteur intègre tout de même le Speed
Adjustement, le Double OPC et le Tilt
Actuator Compensation permettant à
elles trois de détecter efficacement le
type de médias vierges à graver, de
limiter les erreurs d’écriture et
d’améliorer leur qualité. Les deux
modèles offrent ensuite un mode silence
limitant les nuisances sonores du lecteur
pendant les opérations d’accès disque
et de lecture/écriture. On notera d’autre
part que le lecteur Plextor ne peut
changer le Book Type des médias +R
que sur les DVD+R DL alors que le
Samsung l’autorise sur tous les types de
disques +R. Pour rappel, ce paramètre
permet de changer l’identification d’un
média DVD+R/+RW/+R-DL en DVDRom afin d’augmenter sa compatibilité
de relecture dans les lecteurs PC et les
platines DVD.
DEUX BONS GRAVEURS
Comme vous pouvez le constater sur les
graphiques de performances, les deux
graveurs se valent en ce qui concerne les
débits de lecture. Le Samsung offre des
temps d’accès légèrement meilleurs mais
l’écart est faible. En revanche, sur le rip de
DVD vidéo, le PX-755SA semble être
Plextor PX-755SA
Samsung SH-W163A
Débit de lecture sur CD-Rom (en x)
Plextor PX-755SA
Samsung SH-W163A
Temps d'accès sur CD-Rom (en ms)
126
Moyenne
116
32,17
Moyenne
31,4
173
Temps d'accès complet
167
109
42,65
Temps d'accès 1/3
94
Fin
41,66
96
Temps d'accès aléatoire
89
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
200
18,39
Début
16,88
0
5
10
15
Plextor PX-755SA
Samsung SH-W163A
Débit de lecture sur DVD-DL (en x)
20
25
30
35
40
45
6,04
Moyenne
6,2
bridé à 2x alors que le SH-W163A profite
de sa vitesse maximale. Nous avons par
ailleurs effectué trois gravures sur des
médias Verbatim DVD+R DL (en 6x) et
DVD+R (en 4x et 16x), via Nero, un des
logiciels les plus couramment utilisés. Nos
tests de qualité ont donné des résultats
très satisfaisants avec les deux graveurs
mais Samsung était en tête à chaque fois.
Cela dit, il ne faut pas se contenter de ses
trois tests pour tirer des conclusions car la
qualité d’écriture est également
dépendante du type de médias utilisés, de
leur certification et de la vitesse de
gravure, ce qui représenterait une batterie
de tests énorme. De plus, pour utiliser les
stratégies d’écriture du modèle Plextor, il
faut passer par Plextools afin d’atteindre
la meilleure qualité possible. Au niveau
des nuisances sonores, les deux modèles
se montrent bruyants lorsqu’ils sont
lancés à grande vitesse, et en particulier
sur des CD. Mais les deux modèles
possèdent un utilitaire pratique afin de
réduire leur vitesse de rotation.
Au final, si vous êtes exigeants, le PX755SA associé à Plextools vous donnera
de bien plus larges possibilités. En
revanche, la plupart d’entre nous se
contenteront très bien de ce dernier
d’autant plus qu’il est vendu aux alentours
de 50 euros, contre 100 euros pour le PX755SA. Les deux modèles sont de bons
graveurs, à vous de voir selon votre
budget ou les avantages que peut vous
apporter le Plextor grâce à ses multiples
procédés comme le GigaRec par
exemple.
8,05
Fin
8,27
3,35
Début
3,46
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
Plextor PX-755SA
Samsung SH-W163A
Temps d'accès sur DVD-DL (en ms)
126
Moyenne
119
172
Temps d'accès complet
165
112
Temps d'accès 1/3
95
Vitesse d’écriture/lecture
95
Temps d'accès aléatoire
Type du
média
Plextor
PX-755SA
Samsung
SH-W163A
DVD+R
DVD-R
DVD+R DL
DVD-R DL
DVD+RW
DVD-RW
CD-R
CD-RW
CD-Rom
DVD-Rom
16x (écriture)
16x (écriture)
10x (écriture)
6x (écriture)
8x (écriture)
6x (écriture)
48x (écriture)
24x (écriture)
48x (lecture)
16x (lecture)
16x (écriture)
16x (écriture)
8x (écriture)
4x (écriture)
8x (écriture)
6x (écriture)
48x (écriture)
32x (écriture)
48x (lecture)
16x (lecture)
Temps de rip DVD vidéo
Extraction audio
Book Type DVD-Rom
Plextor
PX-755SA
Samsung
SH-W163A
42 minutes
30x
Sur DVD+R DL
20 min 12 s
29.22x
Sur DVD+R, DVD+RW et
DVD+R DL
98
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
200
Le Starforce et le SATA
Vous devez tous connaître l’efficace protection anticopie
Starforce que l’on trouve sur de nombreux jeux vidéo.
Sachant que son système de protection peut dans
certains cas être contourné en débranchant les lecteurs
CD/DVD IDE de leur nappe et en utilisant une image
parfaite du jeu, nous avons voulu savoir comment allait
réagir ce système avec des lecteurs SATA. Et à notre
grande surprise, il semblerait que la plupart des
protections Starforce n’aient pas été étudiées pour ce
genre de périphériques puisque nous avons réussi à lancer
quelques jeux en Starforce en montant leur image dans le
logiciel de lecteurs virtuels Daemon Tools 4, tout en
laissant notre graveur DVD SATA connecté ! Il faudra bien
sûr effectuer une image avec des paramètres précis qui ne
sont pas évidents à trouver mais la copie de sauvegarde
est donc possible avec un lecteur SATA.
<125>
Test
CREATIVE
GIGAWORKS G550W
VS LOGITECH Z-5450 :
DEUX KITS 5.1 « SANS FIL »
Kit 5.1
Il y avait longtemps que nos kits d’enceintes 5.1 n’avaient pas proposé d’avancées technologiques marquantes.
Creative et Logitech redonnent un peu de peps à ce marché stagnant en introduisant les deux premiers ensembles
équipés de haut-parleurs arrière sans fil, le G550W et le Z-5450.
tilisée depuis longtemps sur
nos claviers, nos souris ou
pour les connexions réseau
Wi-Fi, la transmission radio sans fil à une
fréquence de 2,4 GHz arrive aujourd’hui
dans nos kits d’enceintes. Logitech et
Creative sont les premiers sur ce marché
avec leur kit 5.1 respectif : Z-5450 et
GigaWorks G550W labellisés THX. Bien
qu’ils se basent sur la même
technologie, la conception de ces deux
U
Les haut-parleurs arrière du
G550W doivent être connectés à
un récepteur encombrant.
<126>
ensembles est bien distincte. La
première différence importante vient du
système sans fil des enceintes arrière.
Chez Creative, ces haut-parleurs se
branchent sur un boîtier récepteur radio
qu’il faudra brancher au secteur, alors
que chez Logitech le récepteur est
intégré à chaque haut-parleur. Ce
dernier système est donc beaucoup
moins encombrant mais il nécessite
deux prises secteur, une pour chaque
enceinte arrière. Bien qu’ils soient dits «
sans fil », ces ensembles ne le sont donc
pas totalement mais ils permettent tout
de même de ne plus faire courir de
câbles entre le caisson de basses et les
arrières, ce qui a le mérite d’améliorer le
WAF (Woman Acceptance Factor) pour
votre PC de salon !
La seconde différence notoire entre ces
ensembles 5.1 vient de leur capacité de
décodage. Alors que le G550W est un kit
passif, le Z-5450 intègre un décodeur
prenant en charge le Dolby Digital, le DTS,
le DTS 96/24, et qui supporte également
le PCM en stéréo non compressé à
44,1 kHz/16 bits et 96 kHz/24 bits. Avec le
kit Creative, la carte son du PC
s’occupera donc du décodage audio
alors qu’avec le kit Logitech, c’est le
décodeur intégré qui sera sollicité via une
entrée numérique. Il en possède trois à cet
effet, deux optiques et une composite,
mais il est également équipé des
connectiques analogiques classiques en
3x miniJack 3,5 mm qui serviront à
connecter sa carte son en 5.1 ou comme
3 entrées stéréo séparées. Vous pourrez
donc y connecter bon nombre de
Chez Logitech les hautparleurs arrière intègrent
déjà le récepteur radio. Ils ne
sont pas plus imposants que
les autres satellites mais
doivent être branchés tous
les deux au secteur.
périphériques simultanément. (PC, platine
DVD, console de jeu, baladeur MP3,
discman, etc.).
Côté puissance, les deux ensembles
offrent une puissance totale équivalente,
avec 315 W RMS pour le Z-5450 et
310 W RMS pour le G550W. Le Logitech
possède une centrale de 42 W, des
avants de 38 W, des arrières de 40,5 W
et un caisson de basses de 116 W, le
Creative propose, lui, 36 W pour tous les
satellites et 130 W pour le caisson.
ET LE VAINQUEUR EST ?
Le premier point que nous avons testé
avec attention a été l’efficacité de la
liaison sans fil. Les deux kits s’en sont
très bien sortis à ce niveau avec une
portée de signal allant facilement à 6-
7 mètres et qui commence à couper audelà selon l’environnement et les
obstacles. Malgré notre réseau Wi-Fi, nos
téléphones portables et notre microondes, aucune interférence dans cette
bande de fréquences 2,4 GHz n’est
venue perturber la communication. La
technologie est donc au point et la portée
est très suffisante pour ces deux kits qui
ne pourront sonoriser efficacement que
des pièces de taille modeste. Précisions
cela dit que le kit Logitech effectue un
downsampling en 48 kHz sur les arrières
lorsqu’il s’agit d’une source en 96 kHz.
Nous supposons qu’il s’agit d’une
limitation de la bande passante de la
liaison sans fil mais Logitech n’a pas pu
nous donner de réponses précises à
temps. Le kit Creative effectue
certainement la même conversion bien
Attention aux décodeurs dans les jeux !
Les décodeurs audio intégrés à certains systèmes d’enceintes 5.1, comme le modèle Logictech
Z-5450, jouent le même rôle qu’un amplificateur de salon. Lorsque vous branchez votre PC en
connectique numérique (optique ou composite) sur un kit 5.1 de ce genre, si vous jouez à des
titres ne supportant pas de bandes-son Dolby Digital (la grande majorité d’entre eux), le rendu
sonore ne sera pas idéal face à une connexion analogique. En analogique, c’est en effet la carte
son qui fait tout le travail alors qu’avec un décodeur le kit d’enceintes va rendre le son au mieux
en Dolby Prologic II, un format qui n’est qu’une émulation 5.1 de sources stéréo, 3.0, 4.0 ou 4.1.
Le rendu ne correspondra donc pas au signal d’origine envoyé par la carte son et le positionnement
3D des effets en pâtira. Pour obtenir une bande-son fidèle avec ce genre de kits, il doit posséder
des entrées analogiques 6 canaux à utiliser sur votre carte son. L’autre solution vient des cartes
son supportant le Dolby Digital Live car elles réencodent n’importe quel flux audio en Dolby Digital
vers leur sortie numérique, un signal que le décodeur des kits 5.1 sait gérer proprement.
Logitech Z-5450
• Puissance :
Avants : 38 W RMS
Arrières : 40,5 W RMS
Centrale : 42 W RMS
Caisson de basses : 116 W RMS
• Entrées audio : 2 optiques,
1 composite, 5.1 analogique
(3xminiJack 3,5 mm)
• Formats numériques pris en
charge : Dolby Digital, DTS,
DTS 96 kHz/24 bits, PCM
stéréo non compressé en
44,1 kHz/16 bits et 96 kHz/24 bits
• Effets Surround : décodage
Dolby Digital/DTS/DTS
96 kHz/24 bits, Dolby Prologic II,
direct 6 canaux, stéréo (2x)
• Portée sans fil des arrières :
9 mètres
• Télécommande : oui
• Prix : 350 euros
Plus :
• Multiples entrées audio :
3 numériques + 5.1 analogique
• Réglages complets du décodeur
• Restitution sonore générale
• Technologie sans fil partielle
• Design ?
Moins :
• Médiums perfectibles
• Manque de précision
à haut volume
<127>
Test
Creative
GigaWorks
G550W
• Puissance :
Avants, arrières, centrale :
36 W RMS
Caisson de basses : 130 W RMS
• Entrées audio : 5.1 analogique
(3x miniJack 3,5 mm), 1 stéréo
miniJack 3,5 mm
• Sortie audio : 1 stéréo
miniJack 3,5 mm
• Portée sans fil des arrières :
9 mètres
• Télécommande : oui
• Prix : 450 euros
Plus :
• Basses claquantes
• Technologie sans fil partielle
Moins :
• Prix
• Récepteur des arrières sans fil
encombrant
• Saturation des basses à haut
volume
• Trop de médiums
Le Z-5450 ne compte pas
moins de trois entrées
numériques, deux optiques
et une composite, et trois
entrées analogiques stéréo
miniJack 3,5 mm pouvant
aussi servir en 5.1 avec
une carte son adéquate.
que cela ne soit pas indiqué dans sa fiche
technique, mais là encore le constructeur
n’a pas pu nous en dire plus. Quoi qu’il en
soit, cela ne pénalise pas l’écoute et il est
bien difficile de nuancer les avants et les
arrières sur une source 96 kHz.
En ce qui concerne la restitution sonore,
le Z-5450 est sans conteste le plus
convaincant et se place comme un des
meilleurs kits PC que nous ayons
entendus. Les médiums ne sont pas
assez présents sur de la musique de type
classique et il perd un peu de précision à
haut volume mais il est à l’aise pour le
reste et excelle dans les jeux et les films.
Par défaut, le caisson de basses est réglé
trop fort mais le décodeur supporte les
options nécessaires pour affiner le son
avec un volume pour le caisson de
basses, la centrale et les
arrières. Il permet également
de définir un délai sur les
arrières, de passer d’une
entrée audio à l’autre et de
choisir son type de
décodage.
Les critiques sont un plus
sévères pour le G550W de
Creative. Le rendu sonore
n’est en effet pas homogène
et il est nécessaire de jouer
avec les options du
boîtier de contrôle ou
de la télécommande
pour
améliorer
l’écoute suivant le
type de musique.
Le kit propose
pour cela le réglage du volume du
caisson de basses, de la centrale, des
arrières, et celui des aigus. Le G550W
donne également bien trop de médiums
à notre goût, ce qui a tendance à effacer
certaines nuances aigues et graves. Il
s’en sort en revanche très bien dans les
films et offre des basses claquantes
malgré un caisson de basses qui sature à
haut volume.
Au final, ce duel tourne nettement à
l’avantage de Logitech dont le kit
présente un bon rapport qualité/prix. Le
Z-5450 se trouve aux alentours de 350
euros, contre 450 euros pour le G550W
(prix public car il n’était pas encore
présent en boutiques au moment des
tests). Si la technologie sans fil du Z5450 vous attire, il sera donc un très
bon choix. Dans le cas contraire, le Z5500 de Logitech qui est tout aussi
performant et un peu plus puissant
reste une référence, avec le Creative
GigaWorks S750 si vous préférez le
« gros » son (400 euros).
<128>
Test
MAXTOR DIAMOND MAX PLUS 11
ET WESTERN DIGITAL WD5000KS
Disques Durs
Après Seagate et Hitachi, c’est au tour de Maxtor et Western Digital de présenter leur monstre de 500 Go. Hitachi
va-t-il rester la référence dans cette catégorie et y a-t-il des alternatives aussi performantes que ces unités aux
prix élevés pour booster son PC ?
ntre l’arrivée de la haute définition
et le volume croissant des jeux,
des applications et des fichiers
multimédias en général, nos PC ont besoin
de toujours plus d’espace de stockage.
500 Go semblent être une capacité
attirante mais vu les prix de ces unités qui
dépassent facilement les 300 euros, mieux
vaut être sûr de son investissement. Pour
savoir quel type d’achat se montre le plus
judicieux en termes de performances
pures ou de rapport qualité/prix, nous
avons mis les quatre modèles 500 Go des
principaux
constructeurs
Seagate,
Western Digital, Maxtor et Hitachi en
opposition avec un Raptor 150 Go et une
grappe RAID 0 formée par deux Maxtor
DM10 de 300 Go.
E
Débit moyen en écriture (Mo/sec)
HDTach 3 (le plus haut est meilleur)
Débit moyen en lecture (Mo/sec)
100,6
105,5
66
Western WD1500ADFD
77,4
59,5
Western WD5000KS
59,7
55
Maxtor DM11 500 Go
58,8
46,1
Seagate 7200,9 500 Go
50,6
En termes de débits
purs, la grappe RAID 0
offre de loin les
meilleurs taux de
transfert en lecture et
en écriture.
<130>
48,9
Hitachi 7k500
51,1
0
20
40
60
80
100
120
DES SOLUTIONS POUR
TOUS LES PORTEFEUILLES
Nous avons testé tous ces disques durs
sur une interface SATA-2 en activant le
NCQ et via les trois applications
HDTach 3, PCMark 2005 et IOMeter qui
permettent de juger respectivement les
transferts bruts des unités, leur
comportement dans des usages
traditionnels, et en configuration de
serveur de fichiers ou de serveur Web. Si
l’on compare les modèles 500 Go,
Hitachi se place facilement en tête de
liste dans presque tous les benchmarks,
notamment grâce à de bons temps
d’accès moyen, et il n’est devancé que
dans les tests de débits purs qui
interviendront lors des copies de gros
fichiers par exemple. Vient ensuite le
WD5000KS suivi du Diamond Max
Plus 11 de Maxtor et du 7200.9 de
Seagate.
Si vous cherchez à la fois à augmenter
votre capacité de stockage et vos
performances en une seule unité, le
7k500 est donc le meilleur choix à faire.
En revanche, si ce disque est destiné
uniquement à du stockage de masse,
les performances importent moins et le
Modèle
7k500
Capacité(s)
500 Go
Interface(s)
SATA-2 et
Ultra ATA 133
Mémoire cache
16 Mo en SATA,
8 Mo en PATA
NCQ
Oui
Prix (500 Go)
360 euros
WD5000KS
500 Go
SATA-2
16 Mo
Oui
330 euros
3 ans
7200.9
40-80-120-160-200250-300-400-500 Go
SATA-2 et
Ultra ATA 100
16 Mo (à partir
des 250 Go)
Oui
330 euros
5 ans
Diamond
Max Plus 11
400-500 Go
SATA-2 et
Ultra ATA 133
16 Mo
Oui
320 euros
3 ans (version bulk)
2 ans (version boîte)
HDTach 3 (le plus bas est meilleur)
Copie de fichier (Mo/s)
PCMark 2005 (le plus haut est meilleur)
Garantie
3 ans
Temps d'accès moyen (ms)
Scan de virus (Mo/s)
15,7
138,67
87,3
8,1
Western WD1500ADFD
57,35
Western WD1500ADFD
Western WD5000KS
92,25
13,1
15,5
Maxtor DM11 500 Go
66
Western WD5000KS
74
13,7
65
Maxtor DM11 500 Go
117,4
Hitachi 7k500
12,6
0
55,8
2
4
6
8
10
12
14
16
18
56,2
Le temps d’accès est un paramètre essentiel des disques durs qui conditionne
fortement leurs performances globales.
Les 10 000 tours/min du Raptor lui permettent d’atteindre un excellent score de 8,1 ms,
alors que les 7 200 tours/min descendent rarement en dessous de 12 ms.
55,7
Hitachi 7k500
119,4
0
20
40
60
80
100
120
140
160
Ces tests PCMark 2005 de copie de fichiers et de scan de virus nous paraissent étonnants
et sont à prendre avec des pincettes. En effet, vu les débits élevés du Raptor par exemple,
il est bizarre de constater que la copie de fichiers est plus lente ou équivalente aux disques durs 500 Go.
Score total HDD tests
7207
6705
Western WD1500ADFD
Serveur de fichiers (I/O par sec)
IOMeter (le plus haut est meilleur)
Serveur Web (I/O par sec)
Western WD5000KS
5896
131,4
5951
Maxtor DM11 500 Go
121
4820
143,7
Western WD1500ADFD
130,1
Hitachi 7k500
6510
0
116,6
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
8000
Western WD5000KS
105,7
Notre grappe RAID 0 arrive en tête au score HDD total de PCMark 2005, mais mieux
vaut prendre en compte les tests individuels de ce benchmark pour voir dans quelle
situation les disques durs se démarquent le mieux les uns des autres.
112,5
Maxtor DM11 500 Go
105,9
Usage general (Mo/s)
Chargement d'applications (Mo/s)
Chargement XP (Mo/s)
115,6
8,1
7,62
108,2
10,82
9,36
10,5
Western WD1500ADFD
119,8
10,9
Hitachi 7k500
121,37
7,3
8,3
Western WD5000KS
9,7
0
20
40
60
80
100
120
140
160
6,4
Dans une configuration de serveur Web ou de serveur de fichiers, là où les accès multiples sont très fréquents,
le Raptor sort en tête suivi de la grappe RAID 0 et de l’Hitachi 7k500.
7,2
Maxtor DM11 500 Go
8,5
5,7
7,3
7200.9 de Seagate se montre plus
intéressant car il est le seul à offrir une
garantie de 5 ans, contre 3 pour les
autres constructeurs. Le Raptor 150 Go
et la grappe RAID 0 des deux DM10 se
montrent d’autre part plus rapides qu’un
modèle 500 Go. Dans le cas où seule
l’augmentation des performances vous
intéresse vous aurez donc tout intérêt à
opter pour ce Raptor mais vous n’aurez
bien sûr que 150 Go d’espace
disponible pour un prix tout de même
élevé puisque avoisinant les 300 euros.
Le meilleur rapport prix/performances
est alors la grappe RAID 0 formée de
deux disques de 250/300 Go. Deux
DM10, deux WD2500KS de Western
Digital, ou deux 7k250 d’Hitachi feront
très bien l’affaire. Vous aurez
naturellement deux fois plus de chances
de pannes, mais pour un plus faible
investissement qu’une unité de 500 Go
et autant, voire plus de performances
dans la majorité des cas. A vous donc de
8,4
7,54
9,15
Hitachi 7k500
10,3
0
2
4
6
8
10
12
Voici trois tests effectués par PCMark 2005 qui reflètent très bien la vélocité des unités
dans des conditions bureautiques traditionnelles. Le Raptor 150 Go se démarque ici,
suivi de près par la grappe RAID 0 et le 7k500 d’Hitachi.
définir vos priorités mais il existe des
solutions pour tous les budgets afin de
donner un petit coup de fraîcheur à votre
machine.
<131>
Test
VF900 :
LE NOUVEAU
RADIATEUR POUR
CARTES GRAPHIQUES DE ZALMAN
Radiateur
Zalman enfonce le clou ! Le VF700 était déjà un excellent radiateur pour cartes graphiques, et voilà que la firme
coréenne en présente un nouveau, avec des avancées notables dans le domaine de la facilité de montage, et des
performances encore améliorées.
ommençons par observer le
VF900. La qualité de fabrication
est superbe, au point qu’on
songe à parler d’orfèvrerie. Il est
constitué d’une base en cuivre,
reliée à des ailettes en cuivre
par deux caloducs. Le
design
totalement
original du radiateur lui
permet d’être le
radiateur à caloducs
le plus compact
qu’il nous ait été
donné de voir. Outre
le VF900 en luimême, on trouve
dans la boîte un
régulateur de vitesse
Zalman
Fanmate.
Celui-ci permet de faire
varier l’alimentation du
ventilateur entre +5 V et +11
V environ, la vitesse allant de 1
350 tpm à 2 400 tpm environ.
L’ancêtre VF700 n’offrait pas une telle
possibilité, puisqu’il était fourni avec un
simple adaptateur permettant de
C
<132>
l’alimenter en +5 V ou en +12 V, les
possibilités de réglage étaient donc
moins importantes, le VF900 vous
permet de sélectionner précisément la
vitesse qui offre le meilleur rapport
performances/bruit
dans
votre
configuration.
L’installation du VF900 a été simplifiée
par rapport au VF700. Tout comme avec
ce dernier, on commence par retirer le
système de refroidissement d’origine et
à installer les radiateurs passifs sur les
puces de RAM. C’est ici que les
similarités s’arrêtent. On visse ensuite
quatre colonnes dans les trous indiqués,
plusieurs rangées étant disponibles en
fonction du modèle de la carte
graphique. On pose ensuite le radiateur
sur la carte, et on serre quatre écrous à
l’arrière, en intercalant quatre ressorts
qui assurent le bon contact du VF900
avec le GPU. Aucun tournevis n’aura été
nécessaire durant ces opérations, et le
démontage est aussi facile ! La liste des
cartes
compatibles
est
impressionnante, puisqu’elle va de la
Nuisances sonores
38
VF900 Cu vitesse mini
49,5
VF900 Cu vitesse maxi
38,5
50
GeForce4 TI 4200 à la 7900 en passant
par la plupart des modèles ATi. Rares
sont les modèles incompatibles, mais
une vérification sur le site de Zalman
s’impose tout de même avant l’achat
(les GeForce 6600 AGP, par exemple, ne
sont pas compatibles).
57,5
Radiateur d'origine
20
Pour notre test, nous avons utilisé une
GeForce 6800 GS et y avons installé tour
à tour le VF700 Cu et le VF900 Cu (sans
oublier le radiateur d’origine). Les deux
radiateurs Zalman ont été branchés au
Zalman Fanmate afin d’être testés dans
des conditions comparables, une fois à
pleine vitesse et une fois au minimum.
Sans surprise, les performances du
VF900 s’avèrent meilleures que celles du
VF700. Le niveau sonore est cependant
presque exactement le même. Le VF900
est donc bien plus efficace que son
prédécesseur, mais il n’est pas plus
silencieux pour autant. Dans la mesure
où les deux produits sont largement
suffisants pour refroidir une carte
graphique moderne, l’avantage du
VF900 Cu est limité. Il coûte tout de
même une quarantaine d’euros sur
Internet, alors que le VF700 Cu se trouve
facilement à moins de 30 ¤. Néanmoins,
30
40
50
60
70
db(a) à 12,5cm
les GPU devenant chaque jour plus
puissants, le VF900 aura tôt fait de
s’imposer comme radiateur silencieux
de référence car ses performances à
faible vitesse de rotation sont
remarquables.
En conclusion
Plus :
• Les performances excellentes
même lorsqu’on réduit la
ventilation,
• la qualité de fabrication,
• la simplicité de montage
Moins :
• Le prix
Température GPU
Températures
53
51
63
57
64
Radiateur d'origine
40
45
50
55
60
65
70
75
°c
<133>
Test
A gauche, la AiW X1900 et ses 25 cm de long.
A droite, la “petite” X1800 GTO.
TV, GAMES AND FUN !
ATI X1900 ALL-IN-WONDER
Carte Graphique
Voici la carte graphique multimédia la plus puissante du monde ! 3D, TV analogique + TNT, acquisition, rien ne lui fait peur,
il s’agit de la nouvelle X1900 All-in-Wonder. Tâchons de découvrir la formule magique d’ATi.
epuis de longues années, ATi
nous propose une gamme de
cartes multimédias qui sortent
du lot, il s’agit des All-in-Wonder. Basés
sur les cartes graphiques les plus
connues de la marque, ces modèles
intègrent de nombreuses fonctionnalités
supplémentaires, dont un tuner TV et
des capacités d’acquisition vidéo. Alors
que le constructeur avait stoppé la
production de toute carte en son nom
propre, il a récemment repris la
fabrication des modèles All-in-Wonder,
justement. Nous testons la X1900 AIW,
basée sur le surpuissant R580 des
X1900 déjà en vente.
D
Au premier coup d’œil, la X1900 AIW se
distingue des autres X1900 par
l’absence d’une ventilation double slot
(son ventirad ressemble à celui des
X1800 XL, dans la moyenne niveau bruit)
<134>
et par une longueur incroyablement
longue. Règle en main, cette carte
mesure 25 centimètres, presque deux de
plus que les X1900 XT et XTX ! C’est
certain, elle ne pourra pas entrer dans
tous les boîtiers, notamment certains
modèles exigus dédiés au home cinéma.
Si cette carte est si grande, c’est qu’elle
renferme de nombreuses capacités, qui
vont au-delà de la simple carte
graphique. La X1900 AIW embarque un
tuner radio FM, un tuner TV hybride
(compatible TV analogique et TNT) et
propose de nombreuses connectiques
d’entrée et de sortie, sans oublier une
télécommande ATi Remote Wonder fort
pratique. L’offre logicielle est constituée
des logiciels ATi permettant de lire des
DVD et de recevoir radio et TV, ainsi que
Photoshop Elements 4.0 et Premiere
Elements 2.0 d’Adobe, des produits
d’une grande qualité.
X1800 GTO
Sortie discrètement en même temps que les 7600 GT, la Radeon X1800
GTO est une carte milieu de gamme qui offre un bon rapport qualité/prix
tout en permettant à ATi d’écouler son stock de R520, puisque la gamme
X1800 est remplacée par les X1900. Il s’agit d’un R520 allégé à 12 pipelines,
contre 16 pour la X1800 XL et 24 pour les X1800 XT. Hélas, cette carte n’offre
pas les mêmes performances que la GeForce 7600 GT qu’elle vient
concurrencer, mais son tarif est supérieur de 50 ¤ (250 contre 200).
La télécommande fournie est
de très bonne facture.
Carte
Mémoire
Fréqu. VPU
Fréqu. Mémoire
X1900 AIW (XL ?)
256 Mo
500 MHz
480 MHz
TNT POUR TOUS
ATi l’avait promis, toutes les All-inWonder produites en PCI-Express
auraient un tuner TNT. En fait, c’est mieux
que ça, la X1900 AIW embarque un tuner
hybride, analogique et TNT. Hélas, si la
qualité de l’image TV en numérique est
quasiment parfaite, les résultats sont
moins élogieux en analogique. C’est
d’ailleurs le cas sur toutes les cartes TV
modernes qui n’utilisent plus qu’un tuner
100 % numérique. Pour regarder la TV,
vous pouvez utiliser le Media Center d’ATi,
mais il n’est pas des plus sympathique et
ergonomique. En revanche, nous avons
été agréablement surpris de constater
que cette nouvelle All-in-Wonder est
(enfin) compatible avec Windows Media
Center ! Voilà qui devrait ravir les adeptes
du PC home cinéma, façon Microsoft.
Les connectiques, comme nous le
disions, sont d’une rare richesse. Sur la
carte elle-même, il y a une sortie DVI
(compatible dual link), une prise
propriétaire ATi et les entrées pour les
antennes des tuners FM et TV. Sur la
prise ATi IO se branche un « drôle » de
câble qui propose une sortie VGA SUBD15 pour un second moniteur, une autre
prise propriétaire d’ATi et, c’est très rare,
une prise péritel (SCART). Vous
trouverez un second cordon dans la
boîte, l’un des fameux dominos d’ATi,
qui se branche en cascade sur le
premier et permet de faire de
l’acquisition vidéo en composite ou SVidéo. ATi livre également un
convertisseur permettant de transformer
la sortie DVI en sortie composante pour
les premières TV haute définition, avec
un réglage manuel du signal (480p,
720p…). Enfin, la boîte contient
étalement la télécommande et son
récepteur à brancher sur un port USB.
Bien que ça soit peu documenté, nous
avons essayé la péritel, et c’est avec
plaisir que nous avons constaté qu’elle
fonctionnait dans les deux sens, c'est-àdire en acquisition pour brancher un
magnétoscope par exemple, et en sortie
pour brancher le PC à la TV. En revanche,
il semble que seul le signal S-Vidéo passe
par la péritel et non un signal RVB de
meilleure qualité. Ça permettra tout de
même de simplifier les branchements, la
péritel étant le standard en Europe.
X1900 XT
512 Mo
625 MHz
725 MHz
X1900 XTX
512 Mo
650 MHz
775 MHz
même systématiquement devant les
X1800 XL et équivaut parfois aux cartes
du calibre d’une 7800 GTX, 7900 GT et
X1800 XT. Je ne m’appellerais pas
Thomas Olivaux si je n’overclockais pas
tout ce qui me passe entre les mains, et
bien sachez que cette X1900 AIW a
accepté de tourner à 600 MHz pour le
VPU et 670 MHz pour la mémoire sans
revoir le refroidissement, des gains de
performances très intéressants donc.
Pour donner un ordre d’idée, la
X1900 AIW a gagné plus de 1 000 points
au 3DMark06 avant et après
overclocking.
A la finale, ATi nous délivre une carte
tout-terrain des plus intéressante.
Question tarif, elle est déjà vendue 500 $
aux Etats-Unis, ce qui équivaut
probablement à un peu moins de 500 ¤
une fois dans nos contrées. Si vous
n’appréciez pas le principe
des cartes tout-en-un,
sachez
que
vous
pouvez
également
acheter une 7900 GT,
un tuner TV TNT et une
télécommande pour un
prix comparable, tout en
ayant des performances
3D légèrement meilleures
mais
des
capacités
multimédias en retrait.
ELLE FAIT AUSSI DE LA 3D
Si cette carte sort du lot par ses
capacités multimédias étendues… il ne
faut pas oublier qu’il s’agit d’une
puissante carte graphique, capable de
satisfaire de nombreux gamers.
Reprenant le R580 et ses qualités, les
fréquences ont tout de même fortement
été revues à la baisse par rapport aux
X1900 XT et XTX. Comme vous pouvez
le constater sur le tableau ci-contre, il y
a un vrai fossé entre la AIW et les autres.
D’autre part, la quantité de mémoire a
été divisée par deux. Il y a fort à parier
que si ATi se décide à sortir une
X1900 XL, elle reprendra les mêmes
caractéristiques que la X1900 AIW.
Néanmoins, les tests sont plutôt bons.
Loin des XT et XTX, elle est tout de
Les cartes All-in-Wonder
permettent de faire de
l’acquisition, mais en
analogique uniquement.
<135>
Test
GIGABYTE
POSÉIDON ET TRITON
Boîtiers
Gigabyte a bien négocié son arrivée dans le monde des boîtiers avec le 3D Aurora. Un boîtier ne faisant pas
une gamme, la marque sort aujourd’hui deux nouveaux produits, le Poséidon et le Triton. Des boîtiers à façade
aluminium, d’une conception bien équilibrée.
I
l n’y a pas grand-chose qui les
sépare. Le Poséidon se
différencie du Triton par la
présence d’une plaque en façade, qui
masque un système qui projette le nom
du boîtier sur le sol, en lettres
lumineuses. La partie supérieure de la
façade est aussi en aluminium, alors que
le Triton se contente de plastique à cet
endroit. Outre cela, sa face latérale
gauche n’a pas de guide d’air pour le
CPU, mais reçoit à la place une vaste
grille d’aération. Pour le reste, ce sont
les mêmes boîtiers.
Une fois la paroi latérale ouverte (grâce à
des vis à main), on accède à un boîtier
avec un intérieur classique mais bien
pensé. Les lecteurs optiques et disques
durs sont installés avec des mécanismes
sans vis simples d’utilisation. Même
chose pour les cartes d’extension, qui
sont maintenues en place par un
système sans vis. La ventilation est
assurée par deux ventilateurs 120 mm,
un à l’avant et un à l’arrière. Gigabyte a
Le Poséidon
projette son
logo au sol.
<136>
Deux ventilateurs 120 mm
assurent un refroidissement
silencieux et efficace.
eu la bonne idée d’employer un seul
connecteur trois points pour ces deux
ventilateurs, ce qui signifie que vous
n’aurez besoin que de le brancher à la
carte mère pour que les deux ventilateurs
tournent. Si votre carte mère dispose
d’un mécanisme de thermorégulation du
ventilateur de boîtier, vous pouvez en
profiter avec le Poséidon ou le Triton. Ce
ne sera toutefois pas une nécessité, car
d’origine les ventilateurs tournent à une
vitesse très modérée et font peu de bruit.
Tout comme dans le 3D Aurora,
Gigabyte a intégré un système de
passe-câble pour watercooling. C’est
pratique si vous voulez watercooler
votre PC sans avoir à percer le boîtier, et
cela explique l’origine des noms que
Gigabyte a choisis : dans la mythologie
grecque, Poséidon est le dieu de la mer
et Triton est son fils. Les Poséidon et
Triton sont donc deux boîtiers réussis,
qui ne pèchent que par leur prix un peu
excessif. A environ 90 ¤ le Triton et
110 ¤ le Poséidon, ils souffrent de la
concurrence
du
Cooler
Master
Centurion 531. Ce dernier, qui leur
ressemble beaucoup mais dont la
façade est moins soignée et qui ne reçoit
qu’un ventilateur 120 mm, est
généralement affiché à moins de 70 ¤.
Citons aussi l’Antec Super Lanboy,
entièrement en aluminium, équipé de
deux ventilateurs 120 mm et d’une vitre
plexi, qui se négocie en dessous de la
centaine d’euros. Si les nouveaux
boîtiers Gigabyte convainquent, ce sera
donc surtout par leur look, et il faut bien
avouer qu’il est plutôt réussi.
Caractéristiques
• Emplacement 5"1/4 : 5
• Emplacement 3"1/2 externe : 2
• Emplacement 3"1/2 interne : 3
• Ventilation : 2x120 mm
• Structure : acier,
façade aluminium
Plus :
• Le montage (presque) sans vis,
• les ventilateurs 120 mm discrets.
Moins :
• le prix un peu élevé.
Les deux boîtiers intègrent un système pour
laisser passer les tuyaux de watercooling.
<137>
Test
SPIRE
DESIGNED
BY PININFARINA
Emplacement 5"1/4 : 3
Emplacement 3"1/2 externe : 2
Emplacement 3"1/2 interne : 5
Ventilation : 1x120 mm + 2x80 mm
Structure : acier + aluminium
Boîtier
Spire n’est pas une marque très connue en France. Il semblerait qu’elle ait décidé de faire parler d’elle, puisqu’elle annonce
un boîtier original et sur lequel a travaillé le bureau de design Pininfarina… Pour ne rien gâcher, le constructeur Spire ne
s’est pas contenté de mettre un bel emballage autour d’un boîtier déjà existant, mais présente un produit vraiment innovant.
pire Pininfarina SP-ATX-PALU…
le nom n’est pas très sexy, mais il
restera sûrement quelque temps
dans les mémoires. D’abord, son look est
original, avec sa façade gondolée en
aluminium épais de six millimètres. On
retrouve de l’aluminium sur le dessus et à
l’arrière, le reste du boîtier étant en acier. La
porte est elle aussi couverte d’aluminium
S
Le mécanisme
d’ouverture du
Spire Pininfarina
permet d’installer
la carte mère
confortablement.
<138>
épais, tout comme la partie supérieure de
la façade qui masque les ports USB,
FireWire et audio. Mais les véritables
qualités du Spire Pininfarina apparaissent
lorsqu’on l’ouvre. En agissant sur la
poignée du panneau latéral droit, on le fait
glisser sur sa charnière inférieure. Magie :
c’est tout le support de la carte mère, partie
arrière comprise, qui vient avec ! On va
donc pouvoir installer la carte mère
tranquillement, à plat, en disposant de tout
l’espace nécessaire, et il ne restera plus
ensuite qu’à refermer le boîtier. C’est
hyperpratique, et on en vient rapidement à
se demander pourquoi tous les boîtiers ne
sont pas conçus ainsi. L’installation des
lecteurs optiques est un peu plus
fastidieuse, puisqu’il faut détacher la
façade, mais l’opération est aisée et la
fixation du lecteur se fait par un système
sans vis. Quant aux disques durs, ils se
fixent facilement grâce à des rails sans vis,
et la baie inférieure peut tourner pour
permettre leur insertion par le côté.
Le nouveau boîtier Spire est donc conçu
pour
simplifier
l’installation
des
composants, mais il n’est pas pour autant
exempt de défauts. D’abord, ses formes
particulières ont obligé Spire à choisir deux
ventilateurs 80 mm et un 120 mm pour le
refroidissement. On aurait préféré deux
120 mm. En l’état, le niveau sonore est
modéré, mais il est possible de faire mieux
en réduisant la vitesse des ventilateurs et
en profitant des autres possibilités de
refroidissement (il reste un emplacement
pour un ventilateur 80 mm et un airduct
pouvant accueillir un 120 mm). Enfin et
surtout, la qualité de certains mécanismes
est décevante. Un boîtier qui porte la griffe
du designer des bolides Ferrari ne devrait
pas se contenter de poignées en plastique
qui grincent et ne reviennent pas
correctement en place. Ne boudons pas
trop notre plaisir tout de même, car le Spire
Pininfarina offre un excellent rapport
qualité/prix. Si la structure acier et les
poignées plastique déçoivent quand on les
compare aux superbes surfaces en
aluminium, il faut prendre en compte le tarif
prévu : 129 ¤. Ce n’est pas exagéré pour
un boîtier de cette qualité, surtout lorsqu’il
est innovant.
En conclusion
Plus :
• La conception originale,
• la facilité de montage,
• le look sobre et épuré,
• le prix raisonnable vu les
prestations.
Moins :
• Les petits détails qui fâchent,
comme les poignées et la
trappe en façade qui ne
respirent pas la qualité.
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