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Les bouteilles de grands vins, une nouvelle classe d’actifs
UZES GRANDS CRUS
Premier FCP contractuel de droit français spécialisé dans les vins d’exception
(En phase de lancement jusqu’au 30 Mars 2013)
Lettre d’information N° 3
Mars 2013
A quelques semaines de la clôture des
souscriptions, et du lancement effectif du FCP Uzès
Grands Crus, nous vous proposons d’abord de
revenir sur les principaux risques encourus sur le
marché des grands vins et sur les moyens mis en
œuvre par l’équipe de gestion pour s’en prémunir.
Puis, comme dans les lettres précédentes, nous
vous présentons une mise à jour sur l’état du
marché. Est-ce un bon moment pour investir ?
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Les principaux risques à éviter
a- Le risque de valorisation
Comme nous l’avons déjà évoqué, la majorité des
vecteurs d’investissement existant aujourd’hui
sur ce marché utilisent des méthodes de
valorisation assez opaques et difficilement
vérifiables pour les investisseurs.
La création du Liv-Ex, avec près de 500 membres
actifs répartis dans plus de 40 pays et pesant plus
de 80% du marché, lui a pourtant apporté la
transparence nécessaire, avec une valeur
référentielle pour chaque vin prestigieux.
Uzès Grands Crus est le premier fonds spécialisé
(et pour l’instant le seul) à s’inscrire dans cette
transparence nouvelle avec une valorisation
exclusivement basée sur les cours du Liv-Ex, et
validée par un expert judiciaire (courtier
assermenté auprès de la cour d’appel de
Bordeaux). Chaque investisseur peut donc luimême en vérifier l’exactitude.
b- Le risque de liquidité
La suppression des taxes d’importation à HongKong en 2008 a créé une nouvelle place forte et
permis d’augmenter sensiblement la liquidité du
marché des grands vins.
Celui-ci reste toutefois limité en volume et ne
peut se comparer avec les marchés financiers
classiques sur ce point.
Le présent document est un document à caractère promotionnel ; Il ne constitue pas une sollicitation en vue de l’achat ou de la vente des produits qui y sont décrits. Les informations contenues dans ce document ont été
puisées à des sources considérées comme fiables. La FINANCIERE D UZES et UZES GESTION ne peuvent cependant en garantir l’exactitude ni l’exhaustivité. Toutes prévisions ou opinions exprimées sont
propres à La FINANCIERE D UZES et à UZES GESTION à la date d’édition de ce document et sont susceptibles de changer à tout moment sans préavis. Ceci ne constitue pas une offre ou une recommandation à
l’achat ou à la vente d’investissements. Il appartient à chaque investisseur de s’assurer qu’il est autorisé à souscrire ou à investir dans ce produit. Le FCP s’adresse à des investisseurs spécialistes de ces produits et ne devrait
être achetés que par des investisseurs disposant de connaissances spécifiques. Les investisseurs doivent procéder, avant tout investissement, à leur propre analyse en se rapprochant le cas échéant de leurs propres conseils. La
FINANCIERE D UZES et UZES GESTION ne peuvent être tenues responsables des conséquences notamment financières résultant de l’investissement dans ce produit. Les opérations de souscription, rachat ne
peuvent être effectuées que sur la base du dernier prospectus ou notice d’information en vigueur soumis à l’AMF. Les performances passées ne sont pas une garantie des résultats futurs. La documentation légale des
OPCVM (prospectus et/ou notices d’information) et rapports financiers sont disponibles gratuitement et sur simple demande auprès de la FINANCIERE D’UZES ou UZES GESTION
A cet égard, il est intéressant de noter que plus
de 80% des transactions enregistrées sur le Liv-Ex
concernent les grands crus de Bordeaux. Ce
risque de liquidité est donc plus marqué sur les
grands vins produits dans les autres régions.
Les principes d’allocation d’actifs d’Uzès Grands
Crus prévoient, en permanence, un minimum de
50% de grands Bordeaux afin d’assurer la liquidité
du FCP.
Le solde de l’allocation est ensuite investi
majoritairement en grands Bordeaux lors des
cycles de croissance économique, et plutôt dans
les meilleurs vins de Bourgogne et de la vallée du
Rhône lors des cycles de crise économique. Certes
moins « liquides », ces vins présentent en effet
l’avantage d’être encore moins corrélés aux
autres classes d’actifs que les grands crus de
Bordeaux.
c- Le risque de « Corner »
Une autre conséquence du risque de liquidité est
le risque de « corner », et ceci plus
particulièrement sur les vins issus des régions de
plus faible production, comme la Bourgogne et le
Rhône par exemple.
En effet, les spécialistes de ce type
d’investissement qui travaillent aussi sur ces
régions se focalisent généralement sur les vins les
plus chers au départ, pour limiter le nombre de
références à traiter. Au-delà de la limitation du
rendement qui peut en découler, ce reflexe
conduit presqu’inévitablement à la création d’un
« corner » sur les vins concernés.
Uzès Grands Crus prévoit notamment de ne
jamais prendre une position qui excéderait 2,5%
de la production annuelle d’un vin, afin de limiter
ce risque sur son portefeuille et de conserver un
maximum de facilité à la revente.
(1)
d- Le risque de contrefaçon
Les affaires Rudy Kurniawan (le plus célèbre
faussaire des années 2000) et Hardy Rodenstock
(celui des années 1990 – sujet d’un film à sortir
avec Brad Pitt dans son rôle) sont
particulièrement effrayantes en raison de la
facilité avec laquelle les deux faussaires ont
réussi à abuser les experts de plusieurs maisons
spécialisées réputées. Elles démontrent
notamment que la seule personne habilitée à
fournir un certificat d’authenticité pour un
flacon « collector » est le propriétaire du
domaine producteur. Dans les faits, aucun fonds
d’investissement spécialisé ne peut se procurer
une telle garantie.
Les responsables d’Uzès Grands Crus ont décidé
de travailler exclusivement sur la « période
liquide »(1). Il est d’ailleurs intéressant de
constater que le Liv-Ex ne cote quasiment que
les vins qui appartiennent à cette « période ».
Enfin, ce risque de contrefaçon est inhérent à
tous les marchés qui voient régulièrement
naître des « collectors ». En particulier, les
grands Spiritueux (whiskies en tête) sont
particulièrement exposés à ce risque, en raison
d’une faible production de bouteilles, et ils ne
font
donc
pas
partie
des
projets
d’investissement d’Uzès Grands Crus.
Cependant, et malgré toutes les précautions
prises par l’équipe de gestion pour s’en
prémunir, le risque « zéro » n’existe pas plus
sur ce marché que sur les autres.
La période « liquide » concerne les 15 à 20 derniers
millésimes. Elle couvre aujourd’hui tous les
millésimes postérieurs à 1995. Les millésimes
antérieurs appartiennent à la période dite
«illiquide» qui inclut tous les «collectors», au risque
de contrefaçon élevé.
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L’état du marché. Est-ce le bon moment pour
investir ?
Après une correction sensible entre juin 2011 et
novembre 2012, les grands vins de Bordeaux ont
largement repris des couleurs depuis le mois de
novembre, qui semble avoir enregistré le creux de la
vague et marqué le seuil d’un rebond dont l’ampleur
reste encore à découvrir.
Une première tendance apparaît toutefois
nettement. On observe en effet, d’ores et déjà, un
retournement
marqué
des
investissements
récemment portés sur les autres régions productrices
(Bourgogne et Rhône en tête) vers les grands vins de
Bordeaux, signe d’un regain d’intérêt manifeste de
l’ensemble des investisseurs, comme en témoigne la
courbe des indices Winedex d’Idealwine, ci-dessous :
Ce phénomène s’observe notamment sur les plus
prestigieux d’entre eux, les 1ers crus classés en 1855,
comme en témoigne la forte reprise de l’indice Liv-Ex
50 (+10% depuis la mi-novembre – cf. courbe cidessous).
Base 100 janvier 2007, source : iDealwine
Bloomberg : LIVXFW50, source : http://www.liv-ex.com
D’une manière plus générale, la solidité de cette
reprise reste fragile et son potentiel de hausse sera
plus clairement perceptible lors de la prochaine
campagne « primeurs » à Bordeaux (vente à terme du
millésime 2012 prévue comme chaque année au
printemps), dont le succès espéré serait un signe très
crédible.
En conclusion, la période nous paraît idéale pour
repartir à l’achat sur les grands vins, avec une
probable augmentation de la part des grands
Bordeaux dans notre allocation d’actifs. Ce dernier
doute sera définitivement levé avant la fin de la
période de souscription (31 mars), dans la mesure où
c’est à cette période que se déroulent autour de
Bordeaux les principales dégustations du millésime à
sortir, organisées pour l’ensemble de la profession, et
dont le taux de fréquentation par les acheteurs
internationaux est un indicateur très pertinent.
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