Immobilier : le ballet des grues - Boulogne
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Immobilier : le ballet des grues - Boulogne
L’ é c o n o m i e Bâtiment Immobilier : le ballet des grues Ils sont trente et un. Trente et un chantiers en cours sur la ville en ce mois d’août. Pas un quartier qui n’échappe à cette fièvre de construction. Mais pour la première fois depuis de nombreuses années, la très grande majorité de ces chantiers concerne des immeubles d’habitation. Malgré la rareté des terrains et la hausse toujours soutenue des prix de l’immobilier, le logement repart de plus belle sur notre ville. Et c’est dans le ciel de Billancourt que tournoie, déjà, le plus grand nombre de flèches de grues. Enquête. Telle une armée en campagne, les petites gommettes de couleur collées sur le plan de la ville signalent les opérations qui se déroulent sur la commune. En jaune, les constructions à venir pour lesquelles les permis ont été délivrés : l’extension de la clinique CCBB, celle des urgences de l’hôpital Ambroise-Paré ou encore des immeubles de bureaux avenue André-Morizet, route de la Reine, avenue du Général-Leclerc. En rouge, beaucoup plus nombreuses et disséminées dans tous les quartiers, celles qui ont déjà démarré : l’hôtel Radisson près de la porte de Saint-Cloud, l’importante opération municipale (logements sociaux, restaurant scolaire, crèche, bibliothèque) à Sèvres-Gallieni, l’agrandissement de l’école Thiers, etc. Et surtout, partout, des immeubles de logements qui attestent d’une demande toujours plus forte : « Le marché est dynamique. Depuis 2000, l’immobilier a pris 60 % à BoulogneBillancourt », affirme Thierry Porte, directeur de l’agence éponyme. Même constat pour Yves Martin, directeur de l’agence immobilière Laforêt : « La courbe longtemps descen- dante remonte, comme partout en France. Mais ce qui est propre à Boulogne-Billancourt, c’est son attractivité. » Une ville recherchée C’est en effet la constatation de tous les professionnels de l’immobilier : Boulogne-Billancourt séduit de plus en plus. Et d’abord ses propres habitants. « Une certitude : quand on vit à Boulogne-Billancourt, on y reste ! », dit Thierry Porte. Propos similaires pour Gilles Hautrive, directeur général des espaces immobiliers BNP/Paribas (groupe Meunier) : « Nous n’avons que très peu d’investisseurs. Notre clientèle est composée d’acquéreurs de résidence principale, essentiellement des Boulonnais qui veulent demeurer dans leur ville mais cherchent à s’agrandir, à passer de l’ancien au neuf, à disposer d’un cadre de vie plus agréable. » Quant à ceux qui viennent de l’extérieur, ce sont surtout des Parisiens qui n’hésitent plus à franchir le « périph’ » pour trouver sur la commune des immeubles neufs, encore dans leurs capacités financières : « Essentiellement des cadres avec deux ou trois Le PLU protège la ville Pièce essentielle de l’aménagement urbain, le Plan local d’urbanisme (PLU) adopté le 8 avril par le conseil municipal s’applique à la totalité du territoire boulonnais. C’est le PLU qui réglemente la construction des équipements publics comme celle des bâtiments privés, c’est selon les règles qu’il établit que sont délivrés les permis de construire (emplacement, hauteur, densité...). Le PLU préserve également, et de façon accrue, le patrimoine urbain boulonnais. « À côté des secteurs les plus anciens, des villas et des passages privés, les ensembles urbains “ordinaires” – partie de rue ou de quartier – typiques d’une époque du développement de Boulogne-Billancourt ont été recensés et identifiés, des espaces naturels ont été déclarés inconstructibles afin de les sauvegarder et de les mettre en valeur. Nous avons porté à 67 – au lieu de 59 – le nombre de bâtiments de référence pour lesquels l’accord de la ville doit être sollicité avant travaux », expliquait ainsi Dorothée Pineau, maire adjoint chargée de l’Urbanisme, des Grands projets, de l’Environnement et des Espaces verts lors du vote du PLU par le conseil municipal. Même le patrimoine vert de la ville a été pris en compte : 58 arbres « remarquables », sélectionnés en fonction de leur intérêt botanique, de leurs dimensions, de leur beauté, de leur histoire ou de leur impact dans le paysage sont dorénavant protégés, qu’ils se trouvent dans les parcs, les squares, les rues de la ville ou dans des résidences privées. Ces arbres font l’objet de soins jaloux : ils bénéficient d’un périmètre de sécurité équivalent à l’envergure de leurs branches, l’implantation de réseaux électriques ou de gaz dans leur proximité immédiate peut être interdite... Impossible désormais de construire tout et n’importe quoi. Boulogne~Billancourt 12 ➛ septembre 2004 Information enfants, une population jeune qui n’hésite pas à s’endetter pour 30 ans. » Pour tous ces professionnels, cet engouement s’explique en grande partie par la récente transformation de la ville. « La construction du centre-ville a transformé le marché. Boulogne-Billancourt a une très grosse cote depuis qu’il est fini. À titre d’exemple, les prix autour de Marcel-Sembat sont passés du simple au double », poursuit Thierry Porte. Tandis que Yves Martin argumente : « Boulogne-Billancourt a désormais un cœur de ville et de vie qui confirme son statut de deuxième commune d’Ilede-France. Bien sûr, les prix en ont profité. Tout marche, car le neuf tire vers le haut les appartements les plus anciens. » Même son de cloche du côté des constructeurs : « La ville possède une excellente image », déclare Monique Duperier, directeur des ventes immobilières résidentielles chez Financière Rive Gauche. « La demande est très soutenue et on assiste à un beau développement depuis quelques années », confirment Gilles Hautrive et même, du côté des sociétés HLM, Patrick Gaullet responsable de programmes chez Efidis : « La ville est très attractive, elle dispose d’une bonne presse. » Le Nord, toujours privilégié Telle une tranche napolitaine, la ville se découpe en quartiers. Selon les agences immobilières Porte et Laforêt, on y compte toujours plusieurs secteurs : le centre-ville, la route de la Reine (sur cour), la porte de SaintCloud, Rhin-et-Danube (en léger déclin par manque de dynamisme commercial), le pont de Billancourt. Et toujours le Nord, avec ses deux pôles d’attraction que sont Les Menus et Roland-Garros. « Un secteur toujours en hausse, devenu inabordable pour la plupart des gens », regrette Gilles Hautrive. Et pourtant ! FRG (Financière Rive Gauche) vient d’y réaliser en co-promotion avec Sepimo une opération très haut de gamme. Entre l’avenue Jean-Baptiste-Clément et la rue du Transvaal s’élèvent trois petits immeubles (suite page 14) Pas plus que les autres, le quartier du Point-du-Jour n’échappe à la fièvre de la construction ou de la réhabilitation à Boulogne-Billancourt. La vie des entreprises ••• comprenant une boutique et quarante-quatre appartements, du deux au sept pièces, en duplex et triplex, avec jardins privatifs, balcons, terrasses, au prix moyen de 5 450, 6 000 ou 6 100 €/m2 suivant l’immeuble. « La commercialisation, débutée en juillet 2002, a été arrêtée à la suite d’un recours. Lorsqu’elle a redémarré, il y a un peu moins d’un an, la reprise a été très rapide. Aujourd’hui, tout est vendu et livré », explique Monique Duperier. Une opération exceptionnelle, notamment par le prix du terrain « très cher à l’achat. » Très cher car très rare. Boulogne-Billancourt, cernée par ses frontières naturelles, traque le moindre mètre carré disponible. « Les promoteurs font feu de tout bois, explique-t-on à la direction de l’Urbanisme et de la Programmation de la ville. Ici, on démolit un garage, là, une petite maison. Ou alors on réhabilite. » Mais surtout, les regards se portent désormais vers le sud de la ville. Billancourt, terre d’avenir « Certes, le nord restera un secteur privilégié avec une cote supérieure. Mais l’immensité des projets en cours dans le sud va complètement modifier le niveau des prix dans ce secteur. On perçoit déjà de légers frémissements », analyse Yves Martin. Depuis quelques années, des immeubles neufs sortent de terre, rue Traversière, rue Yves Kermen, rue du Point-duJour. Des micro-opérations qui peu à peu changent la physionomie du quartier. Avant même le démarrage des travaux sur le Trapèze, Billancourt attire déjà une clientèle plus jeune et qui parie sur l’avenir. Pour Gilles Hautrive, le changement dans les mentalités est manifeste. Il en veut pour preuve les quatre résidences réalisées par le groupe Meunier entre la rue Heinrich et la rue du Point-duJour. Dans cet ensemble qui comprendra immeubles sociaux, commerces et halte-garderie, les 151 appartements hauts de gamme Les chantiers de la rentrée Suivi des permis HÔPITAL AMBROISE-PARÉ Chantiers en cours ou terminés FRG SEPIMO Permis délivrés COGIFRANCE SIER PROMO OUEST OGIC LW HABITAT SEERI I3 F REINE D’AGUESSEAU NOUVELLES RÉSIDENCES DE FRANCE ARMECO ÉCOLE FRANÇOIS-D’ASSISE KAUFMAN&BROAD VILLE DE BOULOGNE-BILL. AUTEUIL INVESTISSEMENT COFRADIM CITÉ DE L’ENFANCE I3 F CODEFIM BOUYGUES IMMOBILIER ELIGE CCBB CLINIQUE OPHLM SEPIMO SAGECO/EFIDIS SEERI ■ Dossier réalisé par Dominique de Faucamberge ÉCOLE THIERS SOGAM HINES SORIF INTERCONSTRUCTION KAUFMAN&BROAD MEUNIER LOGEMENT FRANÇAIS SEERI PITCH PROMOTION SORIFBA PROMOTION CAPRI LW HABITAT GECINA-DARTY EFIDIS NOUVELLES RÉSIDENCES RÉSIDENCE ST-NICOLAS DE FRANCE MEUNIER LOGEMENT POUR TOUS SIER KAUFMAN&BROAD MEUNIER CONSEIL GÉNÉRAL Boulogne~Billancourt 14 (exemple de prix : 5 pièces, 115,6 m2 à 493 300 €, parking en sus) ont connu un démarrage difficile en avril 2003. « La clientèle était au départ assez réticente. Et puis nous avons assisté à un retournement de tendances, provoqué notamment par la démolition de l’île Seguin. Les choses enfin bougeaient. Dès septembre, nous avons dû faire face à une très forte demande : on a vendu, très bien et très vite. » À quelques encablures, l’autre grosse opération immobilière menée par le groupe à l’angle des rues de Clamart et Victor-Griffuelhes – 82 appartements aux prestations soignées. Exemple de prix : 5 pièces, 107,5 m2 à 424 100 €, parking en sus – n’a pas connu les mêmes objections. Situé devant le marché de Billancourt, à proximité du centre de la ville et d’équipements sportifs, le programme a séduit d’emblée : six mois après son lancement, les demandes affluaient. Sur Billancourt, les chantiers concernent aussi le logement social. Au 23, rue de Solférino, Efidis transforme un hôtel depuis longtemps désaffecté en résidence pour jeunes travailleurs et étudiants, comprenant 90 studios équipés, et des lieux de vie en commun. Une opération d’autant plus lourde qu’il a fallu restructurer entièrement le bâtiment. Ce qui n’a pas été le cas pour l’ancien hôtel Phénix, situé en face du marché de Billancourt, lui aussi transformé par la même société d’HLM en résidence pour jeunes. La réhabilitation n’est pourtant pas le cœur de métier de Efidis, spécialisée dans la construction. « Mais à BoulogneBillancourt, le foncier est rare et cher. Acheter de l’ancien et le réhabiliter ne revient pas nécessairement moins cher que construire directement du neuf : Solférino, qui était en très mauvais état, a coûté 27 380 € (H.T.) par logement, et Phénix 9 920 € (H.T.). Mais c’est souvent une bonne solution. » À l’évidence, la transformation de Billancourt va rééquilibrer l’ensemble de la ville. « En réalité, conclut Thierry Porte, seul le standing des boutiques marque encore la différence entre les quartiers. C’est peut être de ce côté-là qu’il faudra agir en priorité. » ➛ septembre 2004 Information État des lieux Sur les chantiers importants en cours, 20 concernent les immeubles d’habitation, dont huit à caractère social. Parmi les réalisations qui vont démarrer (permis délivrés) : des bureaux (23, 25, 27 et 122, avenue du Général-Leclerc), des logements libres et sociaux (1bis, rue Heyrault, place des Écoles, 5 à 11, rue de la Ferme et 164, rue du Vieux-Pont-de-Sèvres, rue de Koufra), une restructuration rue de Solférino, et bientôt l’agrandissement de l’école François d’Assise et la reconstruction du magasin Darty. Gold Race Le logement social n’est pas oublié À Boulogne-Billancourt comme partout en Ile-de-France, les classes moyennes ont de plus en plus de difficulté à se loger. Face à cette situation préoccupante, la municipalité poursuit, plus que jamais, l’effort qu’elle mène depuis 1995 au profit du logement social. Ce parc s’élève actuellement à 5 338 (chiffre de la Direction départementale de l’équipement, 2003). Cependant, la loi Solidarité renouvellement urbain exclut les logements dits intermédiaires (qui ont pourtant bénéficié de financements publics), les logements non conventionnés ou en cours de conventionnement. Avec leur prise en compte, on estime à 7 074 le nombre de logements sociaux, contre 5 837 en 2000, soit une augmentation de 1 237 logements en quatre ans. La ville compte 3 200 demandeurs de logements. À titre de comparaison, Paris en compte plus de 100 000. • Réalisations en cours : 15 logements et deux maisonnettes rue de Silly/avenue André-Morizet (I3F) ; 43 logements au 40, rue de Sèvres (OPHLM de Boulogne-Billancourt) ; 81 sur le terrain de l’ancien collège Jean-Rostand (Meunier) ; 32 au 104-106, avenue du GénéralLeclerc (Logement français). • Conventionnement : 32 logements de l’ancien immeuble de bureaux EDF boulevard Jean-Jaurès (I3F), 106 logements rues Bartholdi/du Parc/Commandant-Guilbaud (Jeanne d’Arc), 51 logements rue du Château (La Sablière). • À venir : un foyer pour adultes handicapés mentaux rues de Silly/Fernand-Pelloutier (Efidis), 25 logements sociaux 33, rue Nationale (Les maisons saines - Air et lumière), 13 logements 6, quai de Stalingrad (Le foyer pour tous), démolition et reconstruction de la résidence du 233, boulevard Jean-Jaurès (I3F), le foyer Michelle Darty rue Victor-Griffuelhes. Et parmi les conventionnements : 43 logements (dont 12 réservés à des familles en grande difficulté) 179, rue du Vieux-Pont-de-Sèvres et 4, place Bir-Hakeim (Pax-Progrès-Pallas). Et toujours 30 % de constructions sociales sur la totalité des logements prévus sur les terrains Renault. première entreprise éco-citoyenne La société de transport léger Gold Race vient d’équiper l’ensemble de sa flotte d’écomoteurs ©, au total, une cinquantaine de véhicules allant du deux-roues au master. Inventé par Bertrand Hadot, salarié de l’entreprise, ce dispositif révolutionnaire à peine plus grand qu’un briquet jetable se fixe sur la durit du moteur. « D’une simplicité enfantine, ce dispositif présente un très grand nombre d’avantages. Selon les tests effectués en laboratoire et sur nos véhicules, il permet à la fois de réduire de 5 à 10 % la consommation de carburant et de 25 % l’émission de gaz polluants », explique Philippe Tellini, le président fondateur de Gold Race. Pour ce chef d’entreprise, vice-président du Syndicat national des transports légers, il s’agit là d’une démarche citoyenne : « Chaque mission qui nous est confiée se traduit par une pollution. À raison d’un millier de courses effectuées chaque jour, ce qui représente près de 15 000 km, cette mesure est un petit nuage de pureté préservée. » Créée en 1988, Gold Race gère près de 350 comptes actifs et réguliers. L’entreprise emploie une soixantaine de salariés. Elle est certifiée Organisateur de transports multimodaux (OTM) qui récompense l’aptitude professionnelle, l’honorabilité et la capacité financière de l’entreprise. • 30 bis, route de la Reine. Tél. : 01 46 03 77 22. Albasini-Kergourlay se spécialise dans la décoration murale Cette société créée en avril 2004 par Christine Albasini et Gwënola Kergoulay, spécialisée dans les chantiers de peinture décorative pour particuliers et professionnels, a mis au point un système exclusif de décoration murale : les plaques Hang’Art. De la patine la plus simple à la fresque élaborée, elles sont réalisées en bois et constituées tel un puzzle, elles se mettent, se retirent et se repositionnent facilement. • 14, boulevard Jean-Jaurès. Tél. : 01 46 05 36 42. Armatis ouvre un site à Boulogne-sur-Mer Après avoir choisi Calais en 2003, où la création du centre d’appels a généré 400 emplois en un peu plus d’un trimestre, c’est Boulogne-sur-Mer qu’Armatis a retenu pour installer un nouveau centre, portant ainsi à cinq le nombre de ses sites de production. Créée en 1989 par Denis Akriche sous le nom de Stefi Conseil, devenue Armatis en 2001, la société, classée au 5e rang sur son marché, est spécialisée dans le télémarketing et les centres d’appels. Elle compte 1 500 personnes, dont plus d’une centaine au siège boulonnais. Celui-ci vient d’être agrandi de 1 500m2 supplémentaires (transaction Atis Real Auguste Thouard). • 79, avenue Édouard-Vaillant. Tél. : 0 820 007 007. www.armatis.com Salon des micro entreprises conférence boulonnaise Le Cercle des créateurs d’entreprise participe au Salon des micro entreprises qui se tient au Palais des Congrès à Paris (du 28 au 30 septembre) en y organisant une conférence le 30 septembre dont le thème Six clés pour réussir sa création : de la théorie à la pratique... se base sur un concept original faisant intervenir, sur un déroulé chronologique du parcours d’un jeune créateur d’entreprise, un expert et un entrepreneur. À l’issue de chaque exposé, le public pourra poser des questions. • 35, rue Paul-Bert. Tél. : 01 55 18 48 59. Fax : 01 55 18 56 16. [email protected] Transversales édite un livre sur les Hauts-de-Seine Cette toute jeune entreprise créée en janvier 2004 par Sébastien Moreau, journaliste économique, s’est spécialisée dans la réalisation d’ouvrages sur la mémoire des entreprises et des collectivités locales. Son premier ouvrage Hauts de Seine : 40 ans de mutations à la croisée des générations, (voir aussi BBsortir) paraît ce mois-ci. À son actif également l’édition de biographies pour les particuliers. • 59, bd d’Auteuil. Tél./Fax : 01 46 84 05 73. Le groupe Ucar choisit Boulogne-Billancourt Transfuge du 17e arrondissement, Ucar a installé son siège social et l’ensemble de ses services – actuellement 45 personnes – sur 1 200 m2 rue Louis-Pasteur. (Transaction Real Auguste Thouard). Fondé en 1999 par Jean-Claude Puerto, ce réseau indépendant de location automobile en France qui compte déjà 220 agences, prévoit l’ouverture d’une cinquantaine de nouveaux points de vente en franchise, notamment au sein des concessions automobiles et carrossiers. De nouvelles offres innovantes seront prochainement développées dans le domaine de la location longue durée et du véhicule de remplacement. Le groupe prévoit pour 2004 une augmentation de 20 % de son chiffre d’affaires (61 M€ en 2003). • 10, rue Louis-Pasteur. Tél. : 01 70 95 60 00. Fax : 01 70 95 60 01. Courriel : [email protected] Nouveaux venus ■ Institut de coaching anti-âge (IC2A) Créée par Roland et Sarah Portiche, IC2A comprend l’espace Pilates de Boulogne au 103, boulevard Jean-Jaurès (tél. : 01 46 84 66 39 – site : www.pilates-boulogne.com) et le Coaching anti-âge – avec stages de réveil de la mémoire. • 59, avenue Victor-Hugo. Tél. : 01 46 89 45 13. ■ Cabinet Pradon Spécialisé dans la gestion de biens immobiliers (copropriété, gérance, location, transaction). • 60 bis, rue de Bellevue. Tél. : 01 72 74 81 06 ou 06 27 17 02 21. Site : cabinetpradon.site.voila.fr ■ D’Medidom services Services à domicile. 31, avenue du Général-Leclerc. • Tél. : 01 42 37 59 32. Courriel : [email protected] Boulogne~Billancourt ➛ septembre 2004 Information 15 L’ é c o n o m i e La mairie ( tous les marchés publics supérieurs à 4 000 € HT > VILLE DE BOULOGNE-BILLANCOURT L’emploi Rentrée scolaire 2004 - 2005 Légère reprise sur le front de l’emploi à Boulogne-Billancourt Sur les huit derniers mois, le taux de chômage à Boulogne-Billancourt est en régression et se situe à 8,8 % en mai 2004, contre 9,8 % au niveau national. Le nombre d’inscrits boulonnais – 4 909 – accuse sur le dernier mois une légère hausse de 0,2 % (+ 0,3 % au plan national). Sur un an, si les flux d’inscriptions mensuels augmentent de 9,9 %, les sorties pour reprise d’emploi sont en nette progression (+ 20,4 %). La ville compte 1 886 cadres en recherche d’emploi, soit 38,4 % du total de la demande (pour 18,2 % en Ile-de-France). Cependant, leur nombre est en régression depuis janvier 2004. 1 622 Boulonnais sont en recherche d’em- > QUI ploi depuis plus d’un an (+ 4,7 % sur un an), soit 33 % du total de la demande. Un demandeur d’emploi sur cinq est âgé de plus de 50 ans, soit 991 inscrits (- 0,2 % sur un an). Sur un an, le chômage des seniors a touché plus fortement les femmes (+ 10,3 %) que les hommes (- 7,2 %). Par contre, sur cette même période, le nombre de jeunes demandeurs d’emploi de moins de 26 ans a diminué de 5,5 %. Ils sont 397 à être inscrits à l’ANPE. Cité de l’enfance année 1 C’est la création boulonnaise tant attendue de cette rentrée. Avec cette Cité de l’enfance, arrive un concept, nouveau genre : le 3 en 1. Désor- Sources : ministère du Travail, de l’Emploi et de la Cohésion sociale, ANPE agences de Boulogne-Billancourt, données DEFM1. mais, au 105-115, rue d’Aguesseau, sont réunies trois entités propres : • Direction du Développement économique et de l’Emploi. 35, rue Paul-Bert. Tél. : 01 55 18 48 46. SONT LES DEMANDEURS D’EMPLOI une école maternelle, une crèche et un centre de loisirs. 30 août 2004, ? rentrée des classes, jour J ! 5,2 % 9,7 % Employés non qualifiés Ouvriers et manœuvres 5 000 m2 de superficie, deux ans de travaux, 15 millions d’euros déboursés par la ville (frais de fourniture et mobilier compris), réaménagement du trottoir de la rue d’Aguesseau… la Cité de l’enfance ouvre ses portes. Échelonnée sur trois étages, des murs aux couleurs pimpantes, des baies vitrées sur cour ou sur rue. Du R-1 au 3e étage, radioscopie d’un établissement pour le moins polyvalent. 11,4 % Agents de maîtrise, techniciens dessinateurs en un clic sur 38,4 % Cadres www.boulognebillancourt.com 3 en 1 : crèche, école et centre de loisirs ! Le portail des marchés publics de la ville de Boulogne-Billancourt, un outil interactif dédié aux entreprises > Transparence : tous les marchés publics de la ville supérieurs à 4 000 € HT en ligne 34,1 % Rue d’Aguesseau, prend aujourd’hui naissance un véritable « royaume » consacré aux 3 mois – 6 ans. « Pour certains parents, cette infrastructure permet de déposer au même endroit un enfant en crèche et un autre en maternelle, explique Martine Matonnier, première directrice de cette école flambant neuve. L’aspect le plus séduisant de cet établissement réside dans sa taille à grandeur humaine car les contacts avec les parents ou autres professionnels de la petite enfance sont d’emblée plus chaleureux. » Pour cette première année, l’école du centre-ville accueille trois classes de maternelle, petite et moyenne sections, fréquentées par 80 bambins âgés de 3 à 4 ans. De trois classes aujourd’hui, le dispositif scolaire en comptera six à dater de septembre 2005. Ces classes dernier cri teintées de couleurs vives, « sont dotées chacune d’un espace atelier avec point d’eau, qui >> suite p.20 Source : ANPE de Boulogne-Billancourt Employés qualifiés > L’ÉVOLUTION DU TAUX DE CHÔMAGE > Simplicité : allègement des procédures et mise à jour rapide de votre offre France > Confidentialité : remise de vos propositions en toute sécurité 9,8 % > Égalité : des consultations accessibles à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille 8,8 % 9,4 % BoulogneBillancourt > Traçabilité : suivi de vos dossiers 24h/24 et 7j/7 mai 03 juil. 03 sept. 03 nov. 03 janv. 04 mars 04 mai 04 Union européenne (25) : 9,1 % en avril 2004 Source : ANPE de Boulogne-Billancourt Boulogne~Billancourt ➛ septembre 2004 Information Boulogne~Billancourt ➛ septembre 2004 Information 17