Immobilier : le ballet des grues - Boulogne

Transcription

Immobilier : le ballet des grues - Boulogne
L’ é c o n o m i e
Bâtiment
Immobilier :
le ballet des grues
Ils sont trente et un. Trente et un chantiers en cours sur la ville en ce mois d’août. Pas un
quartier qui n’échappe à cette fièvre de construction. Mais pour la première fois depuis de
nombreuses années, la très grande majorité de ces chantiers concerne des immeubles
d’habitation. Malgré la rareté des terrains et la hausse toujours soutenue des prix de
l’immobilier, le logement repart de plus belle sur notre ville. Et c’est dans le ciel de
Billancourt que tournoie, déjà, le plus grand nombre de flèches de grues. Enquête.
Telle une armée en campagne, les petites gommettes de couleur collées sur le plan de la
ville signalent les opérations qui se déroulent sur la commune. En jaune, les constructions à venir pour lesquelles les permis ont été
délivrés : l’extension de la clinique CCBB,
celle des urgences de l’hôpital Ambroise-Paré
ou encore des immeubles de bureaux avenue
André-Morizet, route de la Reine, avenue du
Général-Leclerc. En rouge, beaucoup plus
nombreuses et disséminées dans tous les quartiers, celles qui ont déjà démarré : l’hôtel
Radisson près de la porte de Saint-Cloud,
l’importante opération municipale (logements
sociaux, restaurant scolaire, crèche, bibliothèque) à Sèvres-Gallieni, l’agrandissement
de l’école Thiers, etc.
Et surtout, partout, des immeubles de logements qui attestent d’une demande toujours
plus forte : « Le marché est dynamique. Depuis
2000, l’immobilier a pris 60 % à BoulogneBillancourt », affirme Thierry Porte, directeur de l’agence éponyme. Même constat pour
Yves Martin, directeur de l’agence immobilière Laforêt : « La courbe longtemps descen-
dante remonte, comme partout en France. Mais
ce qui est propre à Boulogne-Billancourt, c’est
son attractivité. »
Une ville recherchée
C’est en effet la constatation de tous les professionnels de l’immobilier : Boulogne-Billancourt séduit de plus en plus. Et d’abord ses
propres habitants. « Une certitude : quand on
vit à Boulogne-Billancourt, on y reste ! », dit
Thierry Porte. Propos similaires pour Gilles
Hautrive, directeur général des espaces immobiliers BNP/Paribas (groupe Meunier) :
« Nous n’avons que très peu d’investisseurs.
Notre clientèle est composée d’acquéreurs de
résidence principale, essentiellement des Boulonnais qui veulent demeurer dans leur ville
mais cherchent à s’agrandir, à passer de l’ancien au neuf, à disposer d’un cadre de vie plus
agréable. » Quant à ceux qui viennent de l’extérieur, ce sont surtout des Parisiens qui n’hésitent plus à franchir le « périph’ » pour trouver sur la commune des immeubles neufs,
encore dans leurs capacités financières :
« Essentiellement des cadres avec deux ou trois
Le PLU protège la ville
Pièce essentielle de l’aménagement urbain, le Plan local d’urbanisme (PLU) adopté le 8 avril par le
conseil municipal s’applique à la totalité du territoire boulonnais. C’est le PLU qui réglemente la
construction des équipements publics comme celle des bâtiments privés, c’est selon les règles qu’il
établit que sont délivrés les permis de construire (emplacement, hauteur, densité...). Le PLU préserve
également, et de façon accrue, le patrimoine urbain boulonnais. « À côté des secteurs les plus
anciens, des villas et des passages privés, les ensembles urbains “ordinaires” – partie de rue ou de
quartier – typiques d’une époque du développement de Boulogne-Billancourt ont été recensés et
identifiés, des espaces naturels ont été déclarés inconstructibles afin de les sauvegarder et de les
mettre en valeur. Nous avons porté à 67 – au lieu de 59 – le nombre de bâtiments de référence
pour lesquels l’accord de la ville doit être sollicité avant travaux », expliquait ainsi Dorothée Pineau,
maire adjoint chargée de l’Urbanisme, des Grands projets, de l’Environnement et des Espaces verts
lors du vote du PLU par le conseil municipal. Même le patrimoine vert de la ville a été pris en compte :
58 arbres « remarquables », sélectionnés en fonction de leur intérêt botanique, de leurs dimensions,
de leur beauté, de leur histoire ou de leur impact dans le paysage sont dorénavant protégés, qu’ils
se trouvent dans les parcs, les squares, les rues de la ville ou dans des résidences privées. Ces arbres
font l’objet de soins jaloux : ils bénéficient d’un périmètre de sécurité équivalent à l’envergure de
leurs branches, l’implantation de réseaux électriques ou de gaz dans leur proximité immédiate peut
être interdite... Impossible désormais de construire tout et n’importe quoi.
Boulogne~Billancourt
12
➛ septembre 2004
Information
enfants, une population jeune qui n’hésite pas à
s’endetter pour 30 ans. »
Pour tous ces professionnels, cet engouement
s’explique en grande partie par la récente
transformation de la ville. « La construction
du centre-ville a transformé le marché. Boulogne-Billancourt a une très grosse cote depuis
qu’il est fini. À titre d’exemple, les prix autour
de Marcel-Sembat sont passés du simple au
double », poursuit Thierry Porte. Tandis que
Yves Martin argumente : « Boulogne-Billancourt a désormais un cœur de ville et de vie qui
confirme son statut de deuxième commune d’Ilede-France. Bien sûr, les prix en ont profité. Tout
marche, car le neuf tire vers le haut les appartements les plus anciens. » Même son de cloche
du côté des constructeurs : « La ville possède
une excellente image », déclare Monique Duperier, directeur des ventes immobilières résidentielles chez Financière Rive Gauche. « La
demande est très soutenue et on assiste à un
beau développement depuis quelques années »,
confirment Gilles Hautrive et même, du côté
des sociétés HLM, Patrick Gaullet responsable de programmes chez Efidis : « La ville
est très attractive, elle dispose d’une bonne
presse. »
Le Nord, toujours privilégié
Telle une tranche napolitaine, la ville se
découpe en quartiers. Selon les agences immobilières Porte et Laforêt, on y compte toujours plusieurs secteurs : le centre-ville, la
route de la Reine (sur cour), la porte de SaintCloud, Rhin-et-Danube (en léger déclin par
manque de dynamisme commercial), le pont
de Billancourt. Et toujours le Nord, avec ses
deux pôles d’attraction que sont Les Menus
et Roland-Garros. « Un secteur toujours en
hausse, devenu inabordable pour la plupart des
gens », regrette Gilles Hautrive. Et pourtant !
FRG (Financière Rive Gauche) vient d’y réaliser en co-promotion avec Sepimo une opération très haut de gamme. Entre l’avenue
Jean-Baptiste-Clément et la rue du Transvaal
s’élèvent trois petits immeubles (suite page 14)
Pas plus que les autres,
le quartier du Point-du-Jour
n’échappe à la fièvre
de la construction ou
de la réhabilitation
à Boulogne-Billancourt.
La vie des entreprises
••• comprenant une boutique et quarante-quatre
appartements, du deux au sept pièces, en
duplex et triplex, avec jardins privatifs,
balcons, terrasses, au prix moyen de 5 450,
6 000 ou 6 100 €/m2 suivant l’immeuble. « La
commercialisation, débutée en juillet 2002, a
été arrêtée à la suite d’un recours. Lorsqu’elle a
redémarré, il y a un peu moins d’un an, la reprise
a été très rapide. Aujourd’hui, tout est vendu et
livré », explique Monique Duperier. Une opération exceptionnelle, notamment par le prix
du terrain « très cher à l’achat. » Très cher
car très rare. Boulogne-Billancourt, cernée
par ses frontières naturelles, traque le moindre
mètre carré disponible. « Les promoteurs font
feu de tout bois, explique-t-on à la direction de
l’Urbanisme et de la Programmation de la
ville. Ici, on démolit un garage, là, une petite
maison. Ou alors on réhabilite. » Mais surtout,
les regards se portent désormais vers le sud
de la ville.
Billancourt, terre d’avenir
« Certes, le nord restera un secteur privilégié
avec une cote supérieure. Mais l’immensité des
projets en cours dans le sud va complètement
modifier le niveau des prix dans ce secteur. On
perçoit déjà de légers frémissements », analyse
Yves Martin. Depuis quelques années, des
immeubles neufs sortent de terre, rue Traversière, rue Yves Kermen, rue du Point-duJour. Des micro-opérations qui peu à peu
changent la physionomie du quartier. Avant
même le démarrage des travaux sur le Trapèze, Billancourt attire déjà une clientèle plus
jeune et qui parie sur l’avenir. Pour Gilles
Hautrive, le changement dans les mentalités
est manifeste. Il en veut pour preuve les quatre
résidences réalisées par le groupe Meunier
entre la rue Heinrich et la rue du Point-duJour. Dans cet ensemble qui comprendra
immeubles sociaux, commerces et halte-garderie, les 151 appartements hauts de gamme
Les chantiers de la rentrée
Suivi des permis
HÔPITAL AMBROISE-PARÉ
Chantiers en cours
ou terminés
FRG
SEPIMO
Permis délivrés
COGIFRANCE
SIER
PROMO OUEST
OGIC
LW HABITAT
SEERI
I3 F
REINE D’AGUESSEAU
NOUVELLES RÉSIDENCES DE FRANCE
ARMECO
ÉCOLE FRANÇOIS-D’ASSISE
KAUFMAN&BROAD
VILLE DE BOULOGNE-BILL.
AUTEUIL INVESTISSEMENT
COFRADIM
CITÉ DE L’ENFANCE
I3 F
CODEFIM
BOUYGUES IMMOBILIER
ELIGE
CCBB CLINIQUE
OPHLM
SEPIMO
SAGECO/EFIDIS
SEERI
■ Dossier réalisé par
Dominique de Faucamberge
ÉCOLE THIERS
SOGAM
HINES
SORIF
INTERCONSTRUCTION
KAUFMAN&BROAD
MEUNIER
LOGEMENT FRANÇAIS
SEERI
PITCH PROMOTION
SORIFBA PROMOTION
CAPRI
LW HABITAT
GECINA-DARTY
EFIDIS
NOUVELLES RÉSIDENCES
RÉSIDENCE ST-NICOLAS
DE FRANCE
MEUNIER
LOGEMENT POUR TOUS
SIER
KAUFMAN&BROAD
MEUNIER
CONSEIL GÉNÉRAL
Boulogne~Billancourt
14
(exemple de prix : 5 pièces, 115,6 m2 à 493
300 €, parking en sus) ont connu un démarrage difficile en avril 2003. « La clientèle était
au départ assez réticente. Et puis nous avons
assisté à un retournement de tendances, provoqué notamment par la démolition de l’île Seguin.
Les choses enfin bougeaient. Dès septembre,
nous avons dû faire face à une très forte demande :
on a vendu, très bien et très vite. » À quelques
encablures, l’autre grosse opération immobilière menée par le groupe à l’angle des rues
de Clamart et Victor-Griffuelhes – 82 appartements aux prestations soignées. Exemple
de prix : 5 pièces, 107,5 m2 à 424 100 €, parking en sus – n’a pas connu les mêmes objections. Situé devant le marché de Billancourt,
à proximité du centre de la ville et d’équipements sportifs, le programme a séduit
d’emblée : six mois après son lancement, les
demandes affluaient.
Sur Billancourt, les chantiers concernent aussi
le logement social. Au 23, rue de Solférino,
Efidis transforme un hôtel depuis longtemps
désaffecté en résidence pour jeunes travailleurs
et étudiants, comprenant 90 studios équipés,
et des lieux de vie en commun. Une opération d’autant plus lourde qu’il a fallu restructurer entièrement le bâtiment. Ce qui n’a pas
été le cas pour l’ancien hôtel Phénix, situé en
face du marché de Billancourt, lui aussi transformé par la même société d’HLM en résidence pour jeunes. La réhabilitation n’est
pourtant pas le cœur de métier de Efidis, spécialisée dans la construction. « Mais à BoulogneBillancourt, le foncier est rare et cher. Acheter
de l’ancien et le réhabiliter ne revient pas nécessairement moins cher que construire directement du neuf : Solférino, qui était en très mauvais état, a coûté 27 380 € (H.T.) par logement,
et Phénix 9 920 € (H.T.). Mais c’est souvent
une bonne solution. »
À l’évidence, la transformation de Billancourt
va rééquilibrer l’ensemble de la ville. « En
réalité, conclut Thierry Porte, seul le standing
des boutiques marque encore la différence entre
les quartiers. C’est peut être de ce côté-là qu’il
faudra agir en priorité. »
➛ septembre 2004
Information
État des lieux
Sur les chantiers importants en cours,
20 concernent les immeubles d’habitation,
dont huit à caractère social.
Parmi les réalisations qui vont démarrer (permis
délivrés) : des bureaux (23, 25, 27 et 122,
avenue du Général-Leclerc), des logements
libres et sociaux (1bis, rue Heyrault, place des
Écoles, 5 à 11, rue de la Ferme et 164, rue
du Vieux-Pont-de-Sèvres, rue de Koufra), une
restructuration rue de Solférino, et bientôt
l’agrandissement de l’école François d’Assise
et la reconstruction du magasin Darty.
Gold Race
Le logement social
n’est pas oublié
À Boulogne-Billancourt comme partout en
Ile-de-France, les classes moyennes ont de plus
en plus de difficulté à se loger. Face à cette
situation préoccupante, la municipalité poursuit,
plus que jamais, l’effort qu’elle mène depuis
1995 au profit du logement social.
Ce parc s’élève actuellement à 5 338 (chiffre de
la Direction départementale de l’équipement,
2003). Cependant, la loi Solidarité renouvellement urbain exclut les logements dits
intermédiaires (qui ont pourtant bénéficié de
financements publics), les logements non
conventionnés ou en cours de conventionnement. Avec leur prise en compte, on estime à
7 074 le nombre de logements sociaux, contre
5 837 en 2000, soit une augmentation de
1 237 logements en quatre ans. La ville compte
3 200 demandeurs de logements. À titre de
comparaison, Paris en compte plus de 100 000.
• Réalisations en cours : 15 logements et deux
maisonnettes rue de Silly/avenue André-Morizet
(I3F) ; 43 logements au 40, rue de Sèvres
(OPHLM de Boulogne-Billancourt) ;
81 sur le terrain de l’ancien collège Jean-Rostand
(Meunier) ; 32 au 104-106, avenue du GénéralLeclerc (Logement français).
• Conventionnement : 32 logements de l’ancien
immeuble de bureaux EDF boulevard Jean-Jaurès
(I3F), 106 logements rues Bartholdi/du
Parc/Commandant-Guilbaud (Jeanne d’Arc),
51 logements rue du Château (La Sablière).
• À venir : un foyer pour adultes handicapés
mentaux rues de Silly/Fernand-Pelloutier (Efidis),
25 logements sociaux 33, rue Nationale (Les
maisons saines - Air et lumière), 13 logements
6, quai de Stalingrad (Le foyer pour tous),
démolition et reconstruction de la résidence
du 233, boulevard Jean-Jaurès (I3F), le foyer
Michelle Darty rue Victor-Griffuelhes. Et parmi les
conventionnements : 43 logements (dont 12
réservés à des familles en grande difficulté)
179, rue du Vieux-Pont-de-Sèvres et 4, place
Bir-Hakeim (Pax-Progrès-Pallas). Et toujours
30 % de constructions sociales sur la totalité
des logements prévus sur les terrains Renault.
première entreprise éco-citoyenne
La société de transport léger Gold Race vient
d’équiper l’ensemble de sa flotte d’écomoteurs ©,
au total, une cinquantaine de véhicules allant du
deux-roues au master. Inventé par Bertrand Hadot,
salarié de l’entreprise, ce dispositif révolutionnaire à peine plus grand qu’un briquet jetable se
fixe sur la durit du moteur. « D’une simplicité
enfantine, ce dispositif présente un très grand nombre
d’avantages. Selon les tests effectués en laboratoire
et sur nos véhicules, il permet à la fois de réduire
de 5 à 10 % la consommation de carburant et de
25 % l’émission de gaz polluants », explique Philippe Tellini, le président fondateur de Gold Race.
Pour ce chef d’entreprise, vice-président du Syndicat national des transports légers, il s’agit là
d’une démarche citoyenne : « Chaque mission qui
nous est confiée se traduit par une pollution. À
raison d’un millier de courses effectuées chaque
jour, ce qui représente près de 15 000 km, cette
mesure est un petit nuage de pureté préservée. »
Créée en 1988, Gold Race gère près de 350
comptes actifs et réguliers. L’entreprise emploie
une soixantaine de salariés. Elle est certifiée Organisateur de transports multimodaux (OTM) qui
récompense l’aptitude professionnelle, l’honorabilité et la capacité financière de l’entreprise.
• 30 bis, route de la Reine. Tél. : 01 46 03 77 22.
Albasini-Kergourlay
se spécialise dans la décoration murale
Cette société créée en avril 2004 par Christine
Albasini et Gwënola Kergoulay, spécialisée dans
les chantiers de peinture décorative pour particuliers et professionnels, a mis au point un système exclusif de décoration murale : les plaques
Hang’Art. De la patine la plus
simple à la fresque élaborée,
elles sont réalisées en bois et
constituées tel un puzzle, elles
se mettent, se retirent et se repositionnent facilement.
• 14, boulevard Jean-Jaurès.
Tél. : 01 46 05 36 42.
Armatis
ouvre un site à Boulogne-sur-Mer
Après avoir choisi Calais en 2003, où la création
du centre d’appels a généré 400 emplois en un peu
plus d’un trimestre, c’est Boulogne-sur-Mer qu’Armatis a retenu pour installer un nouveau centre,
portant ainsi à cinq le nombre de ses sites de production. Créée en 1989 par Denis Akriche sous
le nom de Stefi Conseil, devenue Armatis en
2001, la société, classée au 5e rang sur son marché,
est spécialisée dans le télémarketing et les centres
d’appels. Elle compte 1 500 personnes, dont plus
d’une centaine au siège boulonnais. Celui-ci
vient d’être agrandi de 1 500m2 supplémentaires
(transaction Atis Real Auguste Thouard).
• 79, avenue Édouard-Vaillant.
Tél. : 0 820 007 007. www.armatis.com
Salon des micro entreprises
conférence boulonnaise
Le Cercle des créateurs d’entreprise participe au
Salon des micro entreprises qui se tient au Palais
des Congrès à Paris (du 28 au 30 septembre) en
y organisant une conférence le 30 septembre dont
le thème Six clés pour réussir sa création : de la
théorie à la pratique... se base sur un concept original faisant intervenir, sur un déroulé chronologique du parcours d’un jeune créateur d’entreprise, un expert et un entrepreneur. À l’issue
de chaque exposé, le public pourra poser des
questions.
• 35, rue Paul-Bert. Tél. : 01 55 18 48 59.
Fax : 01 55 18 56 16. [email protected]
Transversales
édite un livre sur les Hauts-de-Seine
Cette toute jeune entreprise créée en janvier 2004
par Sébastien Moreau, journaliste économique,
s’est spécialisée dans la réalisation d’ouvrages
sur la mémoire des entreprises et des collectivités locales. Son premier ouvrage Hauts de Seine :
40 ans de mutations à la croisée des générations,
(voir aussi BBsortir) paraît ce mois-ci. À son actif
également l’édition de biographies pour les particuliers.
• 59, bd d’Auteuil. Tél./Fax : 01 46 84 05 73.
Le groupe Ucar
choisit Boulogne-Billancourt
Transfuge du 17e arrondissement, Ucar a installé
son siège social et l’ensemble de ses services –
actuellement 45 personnes – sur 1 200 m2 rue
Louis-Pasteur. (Transaction Real Auguste Thouard).
Fondé en 1999 par Jean-Claude Puerto, ce réseau
indépendant de location automobile en France
qui compte déjà 220 agences, prévoit l’ouverture
d’une cinquantaine de nouveaux points de vente
en franchise, notamment au sein des concessions
automobiles et carrossiers. De nouvelles offres
innovantes seront prochainement développées
dans le domaine de la location longue durée et
du véhicule de remplacement. Le groupe prévoit
pour 2004 une augmentation de 20 % de son
chiffre d’affaires (61 M€ en 2003).
• 10, rue Louis-Pasteur. Tél. : 01 70 95 60 00.
Fax : 01 70 95 60 01. Courriel : [email protected]
Nouveaux venus
■ Institut de coaching anti-âge (IC2A)
Créée par Roland et Sarah Portiche, IC2A comprend l’espace Pilates de Boulogne au 103, boulevard Jean-Jaurès (tél. : 01 46 84 66 39 – site :
www.pilates-boulogne.com) et le Coaching
anti-âge – avec stages de réveil de la mémoire.
• 59, avenue Victor-Hugo. Tél. : 01 46 89 45 13.
■ Cabinet Pradon Spécialisé dans la gestion
de biens immobiliers (copropriété, gérance,
location, transaction).
• 60 bis, rue de Bellevue.
Tél. : 01 72 74 81 06 ou 06 27 17 02 21.
Site : cabinetpradon.site.voila.fr
■ D’Medidom
services Services à domicile.
31, avenue du Général-Leclerc.
• Tél. : 01 42 37 59 32.
Courriel : [email protected]
Boulogne~Billancourt
➛ septembre 2004
Information
15
L’ é c o n o m i e
La mairie
(
tous
les marchés
publics
supérieurs à 4 000 € HT
>
VILLE
DE
BOULOGNE-BILLANCOURT
L’emploi
Rentrée scolaire 2004 - 2005
Légère reprise
sur le front de l’emploi
à Boulogne-Billancourt
Sur les huit derniers mois, le taux de
chômage à Boulogne-Billancourt est en
régression et se situe à 8,8 % en mai
2004, contre 9,8 % au niveau national.
Le nombre d’inscrits boulonnais – 4 909 –
accuse sur le dernier mois une légère
hausse de 0,2 % (+ 0,3 % au plan national). Sur un an, si les flux d’inscriptions
mensuels augmentent de 9,9 %, les sorties pour reprise d’emploi sont en nette
progression (+ 20,4 %).
La ville compte 1 886 cadres en recherche
d’emploi, soit 38,4 % du total de la
demande (pour 18,2 % en Ile-de-France).
Cependant, leur nombre est en régression depuis janvier 2004.
1 622 Boulonnais sont en recherche d’em-
>
QUI
ploi depuis plus d’un an (+ 4,7 % sur un
an), soit 33 % du total de la demande.
Un demandeur d’emploi sur cinq est âgé de
plus de 50 ans, soit 991 inscrits (- 0,2 %
sur un an). Sur un an, le chômage des
seniors a touché plus fortement les femmes
(+ 10,3 %) que les hommes (- 7,2 %).
Par contre, sur cette même période, le
nombre de jeunes demandeurs d’emploi
de moins de 26 ans a diminué de 5,5 %.
Ils sont 397 à être inscrits à l’ANPE.
Cité de l’enfance
année 1
C’est la création boulonnaise tant
attendue de cette rentrée. Avec cette
Cité de l’enfance, arrive un concept,
nouveau genre : le 3 en 1. Désor-
Sources : ministère du Travail, de l’Emploi et de la
Cohésion sociale, ANPE agences de Boulogne-Billancourt, données DEFM1.
mais, au 105-115, rue d’Aguesseau,
sont réunies trois entités propres :
• Direction du Développement
économique et de l’Emploi.
35, rue Paul-Bert. Tél. : 01 55 18 48 46.
SONT LES DEMANDEURS D’EMPLOI
une école maternelle, une crèche et
un centre de loisirs. 30 août 2004,
?
rentrée des classes, jour J !
5,2 %
9,7 %
Employés
non qualifiés
Ouvriers et
manœuvres
5 000 m2 de superficie, deux ans de travaux, 15 millions d’euros déboursés par la
ville (frais de fourniture et mobilier compris), réaménagement du trottoir de la rue
d’Aguesseau… la Cité de l’enfance ouvre
ses portes. Échelonnée sur trois étages, des
murs aux couleurs pimpantes, des baies
vitrées sur cour ou sur rue. Du R-1 au 3e
étage, radioscopie d’un établissement pour
le moins polyvalent.
11,4 %
Agents de
maîtrise,
techniciens
dessinateurs
en un clic sur
38,4 %
Cadres
www.boulognebillancourt.com
3 en 1 : crèche, école
et centre de loisirs !
Le portail des marchés publics de la
ville de Boulogne-Billancourt, un outil
interactif dédié aux entreprises
> Transparence : tous les marchés publics
de la ville supérieurs à 4 000 € HT en ligne
34,1 %
Rue d’Aguesseau, prend aujourd’hui naissance un véritable « royaume » consacré
aux 3 mois – 6 ans. « Pour certains parents,
cette infrastructure permet de déposer au
même endroit un enfant en crèche et un autre
en maternelle, explique Martine Matonnier,
première directrice de cette école flambant
neuve. L’aspect le plus séduisant de cet établissement réside dans sa taille à grandeur
humaine car les contacts avec les parents ou
autres professionnels de la petite enfance sont
d’emblée plus chaleureux. »
Pour cette première année, l’école du
centre-ville accueille trois classes de maternelle, petite et moyenne sections, fréquentées par 80 bambins âgés de 3 à 4 ans. De
trois classes aujourd’hui, le dispositif scolaire en comptera six à dater de septembre
2005. Ces classes dernier cri teintées de
couleurs vives, « sont dotées chacune
d’un espace atelier avec point d’eau, qui >> suite p.20
Source : ANPE de Boulogne-Billancourt
Employés qualifiés
>
L’ÉVOLUTION
DU TAUX DE CHÔMAGE
> Simplicité : allègement des procédures
et mise à jour rapide de votre offre
France
> Confidentialité : remise de vos propositions en toute sécurité
9,8 %
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toutes les entreprises, quelle que soit leur
taille
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9,4 %
BoulogneBillancourt
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et 7j/7
mai 03
juil. 03
sept. 03
nov. 03
janv. 04
mars 04
mai 04
Union européenne (25) : 9,1 % en avril 2004
Source : ANPE de Boulogne-Billancourt
Boulogne~Billancourt
➛ septembre 2004
Information
Boulogne~Billancourt
➛ septembre 2004
Information
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