omelette eu joue adultèbe. assassinat et dévots
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omelette eu joue adultèbe. assassinat et dévots
L'ANCIEN GUIGNOL grisettes même hésitent a jeter leur bonnets par-dessus le pont. Et cependant la Faculté est de l'autre côté de l'eau. Un irrévérencieux rédacteur de l'Express a appelle la passerelle du Lycée une balançtire. Vous allez voir que l'illustre Steyer à raison, lui, qui, jamais de sa vie ne consentit à traverser un pont ; lui qui moura rue de la Charité sans connaître l'avenue de Saxe. Et pourtant on nous affirme que jadis M. Steyer porta des culottes à pont. Pourtant M. Juliaa avisité|le pont Morand, et gravement il a déclaré que le pont Morand est solide : M. Juliaa ne veut pas que l'on coupe dans le pont. Mais les anciens lyonnais, fiers de leur Pierre Dupont, adorent la chanson. |Or dites-nous : peut-on faire revivre le culte de la vieille chanson sans ponts-neufs ? Que Lyon, yjsonge pourtant I que deviendrait-il , si une débâcle enlevant les ponts, il se trouvait tout à coup séparé de la Guillotière, ce cerveau et des Brotteaux, ce cœur. Car il faut le dire' bien haut, de même que Montmartre (près de Paris) est la capitale de l'esprit moderne, la Guille (près de Lyon) est le jardin de la France. Heureusement que Pompéien, veille; providence au seuil de nos désastres , quand les ponts seront enlevés : il nous restera son ballon lirigeable. Alors, vieux Rhôae , Rhône panosse , nous te ferons la nique Et si tu gémis, nous appliquerons sur tes blessures le taffetas gommé des aérostats hors d'usage. On nous communique, avec prière de l'insérer , la pétition suivante qui se signe en ce moment : MONSIEUR LE PRÉFET , Dans une de ses dernières séances , le Conseil municipal de Lyon, à l'unanimité, adoptait un vœu demandant l'établissement d'une station de voyageurs a la Mouche , aux abords de l'avenue de Saxe. Ce vœu avait été également déposé au Conseil général qui ne crut pas devoir donner de suite une solution à cette question, d'un si grand intérêt pourtant pour les habitants de la rive gauche du Rhône en particulier, et pour le commerce de notre ville en général. C'est pour obtenir votre haut et bienveillant appui, Monsieur le Préfet, que les soussignés vous adressent cette pétition. L'emplacement de cette nouvelle station n'est pas à rechercher; sur l'avenue des Ponts, à l'extrémité sud du tracé de l'avenue de Saxe prolongée , il existe un terrain vaste , appartenant à la Compagnie P.-L.-M., et réservé sans aucun doute pour l'installation d'une gare de voyageurs , gare qui s'y trouvait autrefois , et dont l'établissement fut imposé à la Compagnie Paris-Lyon. Dans l'intérêt des populations des 3™ et 6 mc arrondissements et dans l'intérêt du commerce, tout commande de ne pas abanddonner cet emplacement : les rues de Marseille, Béchevelin, Sébastien-Gryphe, des Asperges, Saint-Jérôme, de Gerland, d'Avignon, du fort Colombier, etc., etc., convergent toutes vers ce point ; la continuation projetée de la ligne de tramways du Parc de la Tête-d Or à Saint-Fons, par l'avenue de Saxe ; le projet de création d'un grand boulevard, desservant les casernes de la Part-Dieu , les magasins d'équipements militaires et le fort Lamothe , et devant aboutir à Tint :rsection de l'avenue de Saxe et de l'avenue des ponts sont là, croyons-nous, des raisons suffisantes pour justifier notre demande, et montrer que cet emplacement n'est point excentrique. Dira t-on que la création de cette gare n'est pas d'une util té incontestable, quand nous aurons déclaré que cette station desservira une population de 166,704. habitants ? Quant aux objections formulées par les rares partisans d'une gare à la Croix-Barret , nous n'en parlerons pas. Des décisions ministérielles , fortement motivées , en date des 17 août 1870, 15 août 1873 et 16 janvier 1878, ont fait justice de l'inanité de ces prétentions. Obj> ctera-t-on encore que la proximité de la gare de Perrache rend inutile la création d'une station de voyageurs à la Mouche ? Nous répondrons en disant que, sur le réseau P.-L.-M., à d'aussi faibles distances, les gares se succèdent; que, d'autre part, la gare de Perrache est insuffisante pour le service qui devient de plus en plus grand et à assurer la régularité de la marche dès trains et, par suite la récurité des voyageurs. — 150 trains, en effet , traversent , chaque . jour, cette gare et y stationnent ; 1,500,000 voyageurs en partent, chaque année. On a constaté, d'ailleurs, que, les jours de fête, elle était impuissante à maintenir un service régulier. Attendra-t-on une catastrophe à la bifurcation, sur le pont de la Saône, pour admettre la nécessité d'alléger ce trafic ? La Compagnie P.-L.-M., nous en sommes sûrs, sera la première à applaudir à cette création d'une station de voyageurs à la Mouche, car elle ne peut sciemment et volontairement s'exposer aux désastres qui lui ont été signalés, d'ailleurs, à plusieurs reprises, par les hommes compétents de son administration. C'est pour obtenir prompte et entière satisfaction que nous nous adressons à vous, Monsieur le Préfet , persuadés que votre puissant appuigne nous fera point défaut en cette occurence , et que vos sages avis exciteront nos Conseils élus à donner à notre demande le plus bienveillant accueil. Ceci faisant, Monsieur le Préfet, vous aurez mérité de vos administrés, ci-dessous soussignés, la plus entière et la plus vive gratitude. Lyon , le 7 septembre 1S84. L'AVENIR RECTIFIÉ Tous les journaux ont publié, sous le titre le « f pectre de Gaston Crémieux » une lettre idiote adressée au général Espivent de la Ville boisnet. Ces journaux , dans leur ignorance des hommes politiques ©nt signé cette lettre « Gustave Naquet. » Gustave Naquet ! a dit VAvenir : Etes-vous assez simple ? Naquet s'appelle Alfred ! Et, bravement, rayant le nom de Gustave , il lui substitua celui d'Alfred. Espérons que VAvenir ne s'arrêtera pas en si beau chemin dans ses rectifications, et que dorénavant ses articles de fonds seront signés non plus J.-B. A. Pages, mais Garnier Pagès. pas la tête un seul jour. C'est que Dieu est de moitié dans le guet-apens. On a saisi des billets d'amour libidineux, passionnés, cruels, pieux. Ces deux amants comptent sur l'intervention céleste : ils ont la foi. Garnier écrit : « 20 janvier. « Quant ^onc pourrons-nous vivre ensemble , ma chérie, alors nous n'aurons plus qu'une prière, c'est Que Dieu nous conserve^ainsi pendant des siècles. » « 6 août. « J'irai à la messe demain. Je prierai le ciel qu'il nous aide à arriver au but pour lequel nous combattons depuis si longtemps. » Plus passionné, mais non moins criminelle et fervente, sa complice lui répond : 27 juin. « Il était malade hier ; je pensais que Dieu commençait son œuvre. » « 31 août. « Que je voudrais être au bout de l'entreprise qui nous fera libres et heureux ; il faut que j'y arrive, le Paradis est au bout. OMELETTE EU JOUE Chronique de la mode : Cette année, on ne mettra dans la coiffure ni plumes ni fleurs, les diamants seuls seront bien portés. Des diamants ? Et du pain ? * ** Les sourds-muets ont donné une représentation : on y a lu un sonnet à l'abbé de l'Epée, se terminant ainsi : Tu fus un créateur au-si puissant qu'un Dieu : Du bloc tu fis jaillir l'étincelle de feu, Et dans un animal tu découvris un homme ! Pourquoi un sourd-muet est-il un'animal ? * * * Savez-vous qu'il faut être vigoureusement constitué en Amérique pour résister aux fatiguesjd'une campagne présidentielle? On a calculé que M. Blaine, le candidat républicain , n'a pas parcouru, en six semaines, moins de 13 à 14,000 kilomètres, et qu'il lui est arrivé de débiter jusqu'à dix-huit discours en une journée ? Et c'est M. Cleveland qui a été nommé ! # * On rencontre souvent sur le boulevard, à Paris, un homme en guenilles ayant un camélia à la boutonnière. Son histoire est curieuse : Il fut, il y a trois ans, un joueur très riche. Un jour de hausse, il convint avec une modiste un prix déterminé qu'il paya à la condition qu'elle tiendrait à sa disposition un camélia tous les jours. La sagesse eût été de passer une convention semblable avec un tailleur : il n'aurait pas de camélia aujourd'hui, mais il aurait des culottes MADELON. « 19 août. « Il n'est pas bien Ah ! si Di'eu le voulait. J'ai tant pleuré qu'il n'est pas possible que Dieu n'ait pas pitié de mes. larmes. » « 25 avril. « Je suis allée cette semaine à Notre-Dame-des-Victeires et j'ai fait brûler un cierge pour la réalisation de nos pro jets. » Le ciel les a exaucés. Ce n'est pas en vain qu'ils ont été à la me?se, qu'ils ont prié et brûlé des cierges. Le mari est tombé au détour du chemin. Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! Etre pieux, c'est avoir de bons sentiments : Garnier et sa maîtresse avaient de bons sentiments. Il n'a pas manqué à la femme Aveline, pour ressembler à Gabrielle Fenayrou, que d'avoir communié quelques heures avant le crime. C'est le temps qui lui a manqué ou l'occasion . Que l'Univers lui pardonne. On doit s'approcher de la sainte table avant d'accomplir un acte solennel ; trop occupés, ils n'ont pu, elle et lui, que brûler des cierges à votre intention, ô Seigneur î Les dévots doivent être satisfaits. Dieu n'a pas quitté la fille aînée de l'Eglise. Car, si la République l'a chassé, l'adultère et le crime l'ont recueilli. CHAMPAVERT. Oeolaration Extrait du Gaulois ; « A la servilité qui a prosterné la majorité aux pieds d'un homme funeste à la France, opposons l'indépendance des ' électeurs qui veulent le relèvement matériel, moral et national de la patrie. Le Gaulois veut sans doute parler de Bonaparte et de la majorité du Corps législatif. CHAMPAVERT. ■PARTIE 30E BOULES LE BUDGET DES CULTES Le gros comte de Douville-Maillefeu commence t-il à s'apercevoir qu'on lui a posé un fameux lapin en le nommant rapporteur du budget des cultes? On annonce que l'extrême-gauche et la gauche radicale vont déposer un amendement tendant à la suppression totale du budget des cultes, Cette proposition sera faite quand le budget des cultes viendra en discussion. Alors, quelle conduite tiendra M. le rapporteur ? Il sera forcé de défendre son sapport, publié maintenant, et tendant à donner aux cultes les millions ordinaires. Il combattra donc ses amis, il combattra ses propres théories, — ou il donnera sa démission. Mais les cléricaux auront beau jeu. Eh! quoi, messieurs diront-ils, pouvez-vous nous refuser ce que notre ennemi M. de Douville, a bien voulu nous accorder comme légitime et nécessaire ? Et quand on pense que M. de Douville s'éviterait ces petits désagréments s'il n'aimait pas autant la réclame bruyante et toujours stérile. CADET. ADULTÈBE. ASSASSINAT ET DÉVOTS Charade De la Belgique, mon premier Est une belle et grand ville. Quani à mon second et dernier,. On l'appliqu» à l'homme inhabile. Mon tout fut un Tribun. E. LABAT. Le mot de notre dernière charade était : Distraction. Solutions justes. — Peau (tard). —- Ararat Tararien. — E. Parel. — Lucien D. — Un groupe stéphanois. — Lucie Fer. — L. D. - A. Maine. — K. Rapace. — Colle et Rats. — Boudon. — Alexandre Bo. — D. Cave. — S. Prit. — Hélène. PETITE POSTE PU GOUHGUXLLON K. MOMIL — i CHARIOT — V. TELC. — Vos solutions de la dernière charade sont arrivées trop tard pour être insérées. DTJR-A-CUIR. — Merci de votre envoi. Publierons. LUCIEN D. — Vous n'avez qu'à nous envoyer votre charade et un mandat-poste de 5 fr. pour prix de l'abonnement de six mois offert en prime. GHEOMQuï BO PODLAIUIER GRAND-THÉATRE Les Univers et autres Monde s'époumonent nous dire que le crime est un produit de l'athéisme, que la crainte de Dieu retient la main des pervers prête à frapper ; qu'une société sans croyances est irrémédiablement vouée à la corruption. Or, à Foulognes, Mm» Aveline a fait tuer son mari par son amant et avec la complicité du bon Dieu. Elle a rattaché dans l'église sa ceinture dénouée dans l'alcove. Elle a lavé son adultère sanglant dans l'eau des bénitiers. Bien mieux, agnouillée dans le temple, elle a demandé au ciel la force nécessaire pour accomplir son crime. Ce n'est pas un adultère banal. L'assassinat du mari est lentement et sûrement préparé. La femme Aveline ne perd Nous avons eu la semaine dernière la première représentation de Lakmé, opéra-comique en trois acte, de M. Léo Delibes. Le livret, dû à la plume de MM. Gondinet et Gille, n'est pas précisément un modèle du genre qui portait autrefois le titre d'opéra-comique ; de ce temps-là le grand opéra seul se permettait de faire mourir ses héros au dénouement, et le musicien abandonnait aux librettistes la plus grande partie de l'ouvrage ; Carmen déjà avait un peu modifié ces habitudes, et Lakmé suit les traces de sa sœur aînée. L'opéracomique tourne au dramatique et le parlé disparaît peu à peu. Quoiqu'il en soit, les journaux de la capitale avaient chanté les louanges de l'opéra de M. Léo Delibes et nous