ROQUEFORT SAINT SÉBASTIEN FALLAS DE VALENCIA LES

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ROQUEFORT SAINT SÉBASTIEN FALLAS DE VALENCIA LES
PRIX : 1,22 € - N° 313
LUNDI 24 MARS 2003
Le Diamante
ROQUEFORT
DEUX OREILLES
POUR GILLES
MARSAL
SAINT
SÉBASTIEN
OREILLE POUR
SERRANITO
FALLAS DE
VALENCIA
VICENTE
BARRERA
TRIOMPHATEUR
LES CARTELS
DE VIC
Le Diamante Rubio est mort. ¡ Se ha muerto el pobre
Diamante !
Personnage typique, original, tragi-comique, inventif,
unique, Luis Gómez Sánchez était né à Grenade en 1932 et
s’est éteint dans une pension de Valencia, peu après la feria
des fallas.
Oubliant une courte carrière de torero comique, le Diamante Rubio s’est adonné pendant des dizaines années à son
occupation favorite : celle se servir de “claque” aux toreros
sur les gradins, en échange de quelques défraiements. D’amorcer l’ovation, d’interpeller la musique,
de distraire l’attention des spectateurs.
Car le Diamante était, à lui seul, un vrai spectacle. Il courait comme un lapin mais se munissait
toujours de sa canne en osier. Et ses lunettes sans verre suscitaient plus d’une interrogation. “Pourquoi
Diamante ne portez vous pas de verres sur vos lunettes ? ¡ Para ver mejó ! “ Pour mieux y voir.
Depuis des années, il avait limité son champ d’action aux arènes d’Andalousie et du Levant. Au
delà de Despeñaperros, il faisait trop froid.
Dans toutes ces arènes, chaque minute de silence était ponctué d’un : “¡ Viva el Rey ! Arriba
España !”. Et l’orchestre des arènes était interpellé pour la faena du torero qui avait son soutien : “¡
Maestro ! Su composición !”. Mais attention : jamais à contre temps. Car sous des airs de filou, Diamante était un prodigieux aficionado, distrait d’apparence, sachant réclamer au moment juste, à l’instant clé.
“L’idéal, c’est d’avoir une vie de milliardaire… sans être milliardaire !”, se plaisait il à dire en
deux siestes sur les canapés de l’Alphonse XIII ou du Colón à Séville, du Gran Hotel d’Almería, du
Málaga Palacio ou de l’Astoria. Ensuite, il expliquait à qui voulait l’entendre qu’il avait déniché une
pension de super luxe… “pá cinco duros !”.
Mais il s’avérait un guide précieux pour manger mieux au meilleur prix. Des adresses que lui seul
connaissait, où il amenait son équipage, en prenant son grand air de seigneur à la fin du repas :
“Comme vous êtes tous des caballeros, bien éduqués, et que je ne veux surtout pas que vous vous
fâchiez… ¡ Les dejo la cuenta ! Je vous laisse payer…”
Diamante avait toujours quelque chose à vendre : des petits parapluies, des cannes en plastique
pleines de bonbons, des casques à grelots. Que faisait-il l’hiver? Il encourageait l’équipe de football
de Granada en courant sur la touche en tenue de joueur. Et il avait surtout une activité très lucrative au
tir au pigeon. Son rôle auprès de certains tireurs s’avérait bref mais ingénieux : il passait discrètement
derrière chacun d’eux et, dès que le bras se tendait pour charger l’arme, il leur donnait une tape dans
le dos en leur disant : “¡ Suerte !”. Et dès que le tireur d’élite avait atteint sa cible, il lui donnait la pièce.
Il y aurait mille autres anecdotes mais je n’en ai malheureusement pas la place. C’est en rentrant
au Becquer ou au Colón qu’on ne verra plus sa casquette et sa cubana bleu ciel, et qu’on n’entendra
plus cette canne en osier frappant le sol, fredonnant de ses larges mâchoires du “tirititan tan tan”, larges
mâchoires qui engloutissaient les crustacés et leur coquille lors des meriendas des ferias du soleil.
Alors que Diamante nous quitte discrètement, un mystère subsiste autour de lui. On le peint, sur
sa fin, comme un pauvre diable vivant dans une grotte du Sacromonte, alors que plusieurs “taurinos”
m’ont affirmé qu’il possédait un restaurant rentable et qu’il avait fait vivre dans l’aisance une nombreuse
famille. Après tout, “l’important, c’est d’avoir une vie de milliardaire, sans être milliardaire…” Je conserve
de lui, entre mille souvenirs, une petite carte de visite : Luis Gómez Sánchez… Industrial! Mon ami Missou Darbins en a une autre : “El Diamante Rubio, un novillero que se cayó… Poum !”.
Marc LAVIE
SEMANA PASADA
EN FRANCE
. Roquefort (Landes)
. Dimanche 23 MARS. Temps estival. 3/4 entrée. Sept
toros de Mercedes Pérez-Tabernero, bien présentés, sans
relief au premier tiers mais donnant un bon jeu à la muleta,
pour Gilles MARSAL, vert pomme et or bordé de noir (ovation, un avis avec applaudissements, silence, une oreille,
silence, silence et une oreille).
Président : M. Hamelin. Sobresaliente : Rafael Osorio. Les
banderilleros Vicente Yangüez “El Chano”, au 4e et au 6e,
et Eduardo Martín “Jarochito”, au 6e, ont salué. Le mayoral a salué à la fin de la course. Gilles Marsal, qui en plus
de tuer six toros a offert le réserve du même fer, est sorti
en triomphe à l’issue du spectacle. Il a dédié le 5e à ses
camarades organisateurs. Le lot de toros de Mercedes PérezTabernero remplaçait celui prévu de Los Bayones, qui n’avait
pas les documents nécessaires pour passer la frontière.
Un lot de toros homogène a donné un très bon jeu, même
si le sixième s’est blessé à la sortie d’une pique et a rendu
la faena impossible, ce qui a incité le torero a offrir le septième.
Gilles Marsal a été un très bon capotero, avec du chic dans
l’ensemble des passes classiques; pas de variété si ce n’est
en fin de corrida où il a reçu le dernier par trois largas à
genoux et un assortiment de passes différentes qui ont été
pour lui le meilleur de l’après-midi.
En ce qui concerne les faenas de muleta, il a dû se limiter
à toréer sur la gauche sans lenteur le premier et a tiré du
septième trois séries de derechazos de qualité, l’essai à
gauche tournant court. En dehors de cela, il n’est pas parvenu, muleta en main, à dessiner le point d’interrogation,
toréant sur des positions parallèles ce qui ôta de l’émotion
à ses faenas, alors que les toros, de part leur docilité et
leur noblesse, auraient permis à d’autres toreros plus aguerris de réussir un excellent après-midi.
Malheureusement, cela a été aggravé par une exécution
torricide bien malheureuse : un pinchazo, une entière en
avant et un descabello au premier; un pinchazo, un mete
y saca, une entière en avant au deuxième; une entière
basse et deux descabellos au troisième; une entière ressortant sur le flanc puis une entière horizontale au quatrième; trois pinchazos, une estocade profonde en travers
et un descabello au cinquième; une entière ressortant sur
les côtes et une entière contraire au sixième; un trois quart
de lame au deuxième assaut et un descabello au dernier.
Cette malchance avec l’épée l’a privé d’un succès plus large
malgré des faenas superficielles. (Maurice Darbins).
RESEÑA des TOROS. 1. “Comunero”, n° 44, negro (né en
octobre 98). 2. “Listón”, n° 66, negro (né en mars 98).
3. “Suertudo”, n° 3, negro (né en mars 99). 4. “Pelón”,
n° 32, negro (né en janvier 99). 5. “Mimbrero”, n° 11,
castaño oscuro (né en novembre 98). 6. “Parrituro”, n° 16,
negro (né en novembre 98). 7. “Carrasco”, n° 18, negro
(né en mars 98).
EN ESPAGNE
. Madrid
. Mercredi 19 MARS. Plaza de Las Ventas. Temps froid.
1/4 entrée. Novillos de Nazario Ibáñez, très bien présen-
tés et mansos sauf les deux premiers, maniables, pour Raúl
VELASCO, sang et or (ovation et un avis avec silence) Jorge
IBÁÑEZ, rose et or (un avis avec silence et silence) Andrés
PALACIOS, rouge et or (un avis avec silence et deux avis
avec silence).
Président : César Gómez Rodríguez. Velasco et Ibáñez se
présentaient à Madrid. Ennui dans le froid. (J.M.Sotomayor)
RESEÑA des NOVILLOS. 1. “Facultativo”, n° 53, cárdeno
salpicado, 537 kg (né en juillet 99). 2. “Emplazadito”,
n° 20, cárdeno, 473 kg (né en juillet 99). 3. “Cartujano”,
n° 55, cárdeno, 535 kg (né en août 99). 4. “Catador”,
n° 56, negro, 524 kg (né en septembre 99). 5. “Fantasmita”, n° 71, negro bragado meano, 523 kg (né en
juillet 99). 6. “Cabrito”, n° 68, negro bragado meano,
509 kg (né en août 99).
. Dimanche 23 MARS. 1/4 entrée. Novillos de Juan PérezTabernero, inégaux (supérieur le 3e; le 2e invalide), pour
Luis Miguel VÁZQUEZ, rouge et or (ovation et un avis avec
ovation) Reyes RAMÓN, rose pâle et or (silence et silence)
Luis BOLÍVAR, vert bouteille et or (ovation et tour de piste).
Président : José Manuel Sánchez García. Le Colombien Luis
Bolívar a perdu un triomphe avec l’épée. (J.M.Sotomayor)
RESEÑA des NOVILLOS. 1. “Pavero”, n° 39, negro bragado, 468 kg (né en mars 99). 2. “Tequero”, n° 50,
negro salpicado, 434 kg (né en juin 99). 3. “Policía”,
n° 65, negro salpicado, 446 kg (né en juin 99). 4. “Manzanito”, n° 40, negro salpicado, 488 kg (né en mai 99).
5. “Tirador”, n° 7, negro bragado meano, 531 kg (né en
mars 99). 6. “Aterador”, n° 43, negro, 491 kg (né en
avril 99).
. Saint-Sébastien
. Samedi 22 MARS. Plaza de Illumbe. Cinquième novillada du Mémorial Manolo Chopera. 1/4 entrée. Novillos
d’Adelaída Rodríguez, très bien présentés, encastés et de
jeu inégal (excellents 3e et 5e; encasté avec du piquant
le 1er; plus difficiles 6e et surtout 4e; très faible le 2e bis),
pour Christian RESTREPO, bleu nuit et or (ovation et silence)
Paul Abadía “SERRANITO”, rouge et or (applaudissements
et une oreille après un avis) Manuel ESCRIBANO, vert bouteille et or (tour de piste et tour de piste après un avis).
Président : Francisco Tuduri. Le deuxième novillo titulaire,
après avoir perdu un sabot et être devenu invalide, fut remplacé par le cinquième titulaire, le réserve étant couru en
cinquième position.
LES NATURELLES DE “SERRANITO”.
Indiscutablement, les naturelles longues,
cadencées, parfaitement conduites qu’a interprété le jeune novillero aragonais “Serranito” devant un novillo brave et encasté
d’Adelaída Rodríguez sorti en cinquième position, ce fut ce qu’on a vu de mieux depuis le
début de ce Mémorial Manolo Chopera. Ce
Serranito, conseillé et dirigé par Rafael de la
Viña, n’avait pu briller devant le deuxième
bis, invalide et fortement protesté. Mais il eut
en échange un novillo important, sérieux,
brave et franc, qui sortit en cinquième position. Le torero l’avait reçu à genoux face au
toril et commença sa faena au centre par deux
changements dans le dos. Il en prit bien la
mesure à droite, en trouvant la distance et le
rythme, mais le meilleur fut à gauche, avec
2
deux séries de naturelles, la première mal terminée par un désarmé en effectuant la passe
de poitrine, avec des passes longues, parfaitement conduites, templées… toréées en un
mot! Il s’endormit quelque peu sur sa faena,
reçut un avis avant de pointer l’épée, tua d’une
quasi entière efficace et coupa la seule oreille
du jour, la deuxième de ces rencontres après
celle obtenue, le samedi de l’ouverture, par
Javier Solís.
Manuel Escribano fut bien près de toucher
lui aussi du cartilage, car le public demanda
bruyamment l’oreille à la mort de ses deux
novillos, mais le président, influencé par des
mises à mort défectueuses, resta inflexible.
Le troisième fut le meilleur novillo pour le
torero, d’une noblesse prompte. Escribano lia
une faena bien construite, avec des séries
longues, sérieuses, affichant de nouveaux progrès à la muleta. Mais l’épée traversa le
cornu, ressortant sous le flanc, et le jeune
Sévillan dut porter une nouvelle estocade pour
coucher l’animal. Le sixième fut plus compliqué et Manuel insista avec vaillance, soutenu par le public, mais l’épée lui échappa à
nouveau des mains et l’estocade fut plus basse
qu’orthodoxe. Il avait reçu ses deux novillos
à genoux face au toril - devant finalement
désister devant la sortie circonspecte du dernier - et posa les banderilles avec brio, terminant sur une spectaculaire pose au violon.
Le Colombien Christian Restrepo fut vaillant,
mais souvent dépassé, par le lot le moins commode, notamment le quatrième, qui le prit
sèchement lors d’une passe de cape et ne
cessa de le chercher ensuite, le torero étant
souvent à sa merci.
La finale réunira finalement Javier Solís, Serranito et Miguel Angel Perera. Il n’y avait
pas cette année de jury et seule l’empresa a
choisi son cartel de samedi prochain. À la
sortie des arènes, Óscar et Pablo Chopera
nous justifiaient ainsi leur choix : les deux
premiers sont les seuls à avoir coupé une
oreille. Ils désiraient laisser le troisième poste
au novillero en qui ils croyaient le plus, et
c’est Perera, impressionnant à Bilbao, plus
malchanceux à Illumbe, qui sera de la finale
devant des exemplaires de Miranda de Pericalvo, le même cartel étant répété le samedi
5 avril à Logroño avec du bétail de La Quinta.
(M.L.)
RESEÑA des NOVILLOS. 1. “Hilito”, n° 13, negro, 458 kg
(né en janvier 2000). 2bis. “Gallito”, n° 70, colorado,
462 kg (né en avril 99). 3. “Calabacito”, n° 6, negro,
445 kg (né en janvier 2000). 4. “Caladito”, n° 43, negro,
464 kg (né en mars 99). 5. “Luminoso”, n° 30, negro,
455 kg (né en février 2000). 6. “Gallito”, n° 18, negro,
461 kg (né en janvier 2000).
SEMANA PASADA
“Fallas” de Valencia
. Lundi 17 MARS. Cinquième corrida fallera. Temps nuageux et froid, vent gênant. Quasi plein. Toros de Torrestrella, bien présentés, encastés et donnant un jeu varié et
intéressant (sensationnel pour le torero le 3e; bon sur la
droite le 1er; brave le 5e; de peu de jeu les trois autres),
pour FINITO de CÓRDOBA, bleu nuit et or (ovation et un
avis avec bronca) Manuel CABALLERO, rouge vermeil et or
(un avis avec ovation et une oreille après un avis) Vicente
BARRERA, vermillon et or (ovation et un avis avec ovation).
Président : Vicente Luis Turégano. Le banderillero Roberto
Bermejo a salué au 6e. Le picador Juan Francisco Peña a
été applaudi au 4e. Corrida télévisée par Canal 9.
LES TORRESTRELLA MÉRITAIENT
MIEUX.
Sans être une grande corrida, les toros de Torrestrella, massifs, certains excessivement lourds,
donnèrent un spectacle intéressant mais seul
Manuel Caballero tira son épingle du jeu.
Le grand toro de la course fut le troisième,
que Barrera reçut par deux largas à genoux
et qu’il laissa assez cru et peu piqué. Il chargea avec vibration, franchise et classe au dernier tiers. Le début de faena, par statuaires,
permit de transmettre aux gradins toutes les
vertus du toro. Mais devant ce toro de
triomphe, Vicente, très soutenu par son public,
se contenta de séries courtes dans son style
inflexible, lia bien à droite mais fut dominé à
gauche, laissant flotter la muleta à mi-hauteur sans prendre la mesure de son adversaire. Appuyé par ses concitoyens, il aurait
coupé l’oreille, trompeuse, s’il avait bien tué,
mais il échoua trois fois avec l’épée avant
d’enfoncer une lame en contrebas. Barrera
se contenta d’une ovation, mais celle réservée au brave Torrestrella l’éclipsa. Le sixième
fut encasté et agressif, s’employant irrégulièrement dans le combat. Barrera parvint à
en contenir les assauts avec cran, lors d’une
faena décidée et exposée, sans totalement
dominer mais non sans mérite. Il ne fut pas
plus fin avec l’épée, le couchant d’une demie
oblique en arrière et de deux descabellos.
Un autre toro possible fut le premier, volumineux, de peu de force mais se déplaçant avec
du son sur la droite, sans trop durer. Finito
surprit le public en le recevant par une larga
à genoux et montra une bonne disposition vite
diluée dans une faena inégale et excessivement prudente, parsemée de quelques éclairs.
Il le tua d’une bonne entière. Le quatrième
fut le plus difficile et le Cordouan abrégea
avec la muleta avec d’essuyer un échec au
descabello (plus de quinze tentatives). On lui
chanta Manon.
Le cinquième fut le toro de bravoure classique
au cheval, partant de loin pour deux courtes
rencontres, faiblissant quelque peu au dernier tiers. Caballero exploita bien sa noblesse
dans une faena propre, prenant du corps et
de l’intensité en raccourcissant les séries et
les distances. Une entière horizontale et un
descabello permirent la concession de la seule
oreille du jour. Le torero d’Albacete avait
pointé avec le deuxième, sans classe, qui ne
mit jamais en défaut sa technique. (M.L.)
RESEÑA des TOROS. 1. “Cortado”, n° 104, sardo, 591 kg
(né en octobre 98). 2. “Alegrito”, n° 154, burraco, 520 kg
(né en décembre 98). 3. “Ventero”, n° 76, negro bragado axiblanco, 547 kg. 4. “Castañuelo”, n° 142, burraco lucero, 571 kg (né en février 99). 5. “Agua sucia”,
n° 161, negro listón bragado, 532 kg (né en janvier 99).
6. “Inteligente”, n° 141, negro bragado listón, 505 kg
(né en octobre 98).
. Mardi 18 MARS. Sixième corrida fallera. Plein. Toros de
“La Dehesilla” (propriété de José Luis Pereda), inégaux de
présence, finement armés et de jeu également inégal (court
le 1er; noble le 2e; noble mais éteint le 3e; couard le 4e;
dangereux le 5e et suave mais éteint le 6e), pour Luis Francisco ESPLÁ, bleu marine et or (ovation et silence) Antonio
FERRERA, rouge et or (une oreille et une oreille avec grave
blessure) David Fandila “EL FANDI”, blanc et or (ovation
et une oreille).
Président : Miguel Asensio. Antonio Ferrera fut spectaculairement pris en fin de faena par le 5e, recevant un grave
coup de corne à la cuisse gauche comprenant deux trajectoires de 15 cm et 20 cm. Il a été opéré par le docteur
José María Aragón sous anesthésie générale à l’infirmerie.
FERRERA ET FANDI, LUSTRES
DE LA FERIA
Sur le même plan, ou même mieux, que l’année passée, Antonio Ferrera et El Fandi sont
venus aux Fallas avec la responsabilité obligée de ceux qui comparaissent dans la première feria importante de la saison et ont
donné tout ce dont ils sont capables, démontrant qu’ils ne sont pas seulement disposés à
faire bouger l’escalafón mais à continuer à
progresser. Car à la variété bien connue des
deux avec la cape, à leur compétente habileté avec les banderilles et à leur habituel
engagement, il faut maintenant compter avec
eux comme muleteros.
Ferrera lia au deuxième toro l’une des rares
faenas importantes de cette feria - compacte,
templée, pleine de goût et de torería - et fit face
au dangereux cinquième jusqu’à être gravement blessé pour forcer une grande porte qu’il
ne put ouvrir physiquement mais moralement,
alors qu’il était opéré à l’infirmerie. La blessure fut causée par une imprudence technique,
3
celle de se croiser avec le toro pour provoquer
sa charge en se laissant voir avec la muleta en
arrière. Mais l’attitude héroïque du torero certifia sa réelle valeur. Après ce triomphe et s’il
récupère assez vite de ce coup de corne - il le
fit l’an dernier après d’autres nombreuses blessures - les vetos de certains ne serviront pas à
grand-chose car Ferrera a désormais une
place de choix assurée dans toutes les ferias.
Tout comme El Fandi qui a démontré le grand
sitio et l’énorme préparation qui a été la
sienne. S’il n’avait pas échoué en tuant le troisième, il serait aussi sorti en triomphe. Aucun
de ses deux toros n’eut de vibration à la
muleta, sans que cela importe au torero de
Grenade qui tira parti des conditions de ses
ennemis, surtout en réalisant les naturelles
les plus longues et les plus lentes de la feria.
La lenteur cadencée du Fandi avec cape et
muleta fut l’une des meilleures surprises, tout
en ayant son succès habituel avec les banderilles : surtout au sixième, posant la deuxième
paire appelée au “tirabuzón”, qu’il faudra
revoir et étudier en vidéo pour parfaitement
la décrire comme l’une des poses de banderilles les plus originales, difficiles et spectaculaires de l’Histoire.
Bravo aux deux phénomènes et merci de nous
rendre l’illusion d’aller aux toros avec l’assurance d’avoir du spectacle.
Esplá n’eut guère de chance avec son lot et
n’est plus en état de rivaliser avec les jeunes.
Si les empresas insistent pour monter un cartel de trois banderilleros et si “El Juli” maintient son refus d’alterner avec eux, il faudra
en trouver un autre. (José Antonio del Moral)
RESEÑA des TOROS. 1. “Ballestero”, n° 15, negro bragado meano gargantillo, 525 kg. 2. “Podador”, n° 27,
negro mulato, 585 kg. 3. “Cerillero”, n° 55, negro mulato,
523 kg. 4. “Correcuerda”, negro, 485 kg. 5. “Poeta”,
n° 124, colorado, 500 kg (né en décembre 98). 6. “Podador”, colorado, 494 kg.
. Mercredi 19 MARS. Matin. Septième corrida fallera. Corrida à cheval. Plein. Toros de Bohórquez, nobles, pour João
MOURA (ovation) Leonardo HERNÁNDEZ (une oreille) Rui
FERNANDES (une oreille) Andy CARTAGENA (une oreille)
Álvaro MONTES (silence) Sergio GALÁN (une oreille).
. Mercredi 19 MARS. Après-midi. Huitième et dernière corrida fallera. Temps frais et ensoleillé. Plein (plus de billets).
3 toros de Pedro y Verónica Gutiérrez Lorenzo, nobles mais
de peu d’énergie et de force, 2 de Carmen Lorenzo (2e et
3e), nobles (supérieur le 2e; le 3e finissant aux barrières),
et 1 de “La Dehesilla” (1er bis), sur la défensive, pour
Enrique PONCE, céleste et or (ovation et une oreille après
un avis) Vicente BARRERA, lilas et or (une oreille après un
avis et une oreille) José CALVO, bleu marine et or (un avis
avec silence et une oreille après un avis).
Président : Vicente Luis Turégano. Les banderilleros Roberto
Bermejo, au 2e, César Fernández, au 3e, et Antonio Peinado, au 6e, ont salué. Vicente Barrera est sorti en triomphe.
Le 3e a sauté dans le callejón. José Calvo a dédié le 3e à
la mémoire de son père, récemment disparu. Corrida télévisée par Canal 9.
SEMANA PASADA
¡ VISCA VALENCIA!
Nuit de “cremá de falles”, nuit d’allégresse
à Valencia, dont le Football Club élimine à
Mestalla l’Arsenal de Londres. Traditionnel
cartel des “valenciens” pour la Saint Joseph,
toreros soutenus contre vents et marées par
leur public, oreilles plus ou moins gentilles
même si les meilleures faenas ont été réalisées par Ponce.
Enrique tomba d’abord sur un massif réserve
de Pereda (fer de La Dehesilla), qui renversa
le picador Manolo Quinta au premier contact
avec le cheval avant de se placer vite sur la
défensive, devenant très difficile. Désarmé en
début de faena, Enrique fit une faena patiente,
de grand mérite, en tirant, une à une, des passes
inespérées de chaque côté. Une courte efficace
tomba l’animal. Une faena d’oreille si elle
n’avait pas été exécutée en ouverture. Le quatrième fut noble mais tardo. Enrique fut impeccable avec la cape, aussi bien d’un point de
vue esthétique que technique dans les mises en
place, avant de commencer posément avec la
flanelle, par le haut vers le centre, corrigeant
peu à peu le défaut du cornu de garder la tête
à mi-hauteur, toréant magistralement à droite,
terminant par doblones en génuflexion et tuant
au deuxième essai d’une entière en bonne place
(forte pétition de deuxième oreille).
Barrera a remporté un nouveau triomphe sur
ses terres - qu’il lui est difficile d’en obtenir
ailleurs qu’à Valencia! - mais il ne fut vraiment bien que devant le deuxième, avec lequel
il mit du temps à se centrer mais qu’il toréa
très bien à gauche, obtenant une très belle
série de naturelles. Faena jolie mais à moitié faite, terminée par une entière et deux descabellos lui valant l’oreille. Il s’accorda mieux
à droite avec le suave cinquième lors d’un
travail d’intensité décroissante terminée par
un bajonazo qui ne fut pas obstacle à une
oreille complaisante.
Triomphateur de la dernière feria de juillet,
José Calvo n’a guère convaincu. Et ce n’est
pas l’oreille généreuse qu’il coupa du sixième
qui lui servira à quelque chose. Il tira quelques
derechazos raides du troisième, dans un style
appliqué, mais fut débordé à gauche et échoua
à la mort. Il fut volontaire, sans plus, avec le
sixième, court de voyage, tuant d’une demie
en bonne place et de deux descabellos. (M.L.)
RESEÑA des TOROS. 1bis. “Justiciado”, n° 110, negro
mulato, 574 kg (né en janvier 99). 2. “Caracol”, n° 9,
negro bragado axiblanco, 556 kg (né en mars 99). 3.
“Coral”, n° 10, negro bragado axiblanco, 560 kg (né en
mars 99). 4. “Sacristán”, n° 46, negro, 559 kg (né en
janvier 99). 5. “Montecillo”, n° 22, negro listón, 580 kg.
6. “Recobero”, n° 31, negro bragado, 625 kg (né en
octobre 98).
. Castellón
. Dimanche 23 MARS. Première corrida de la feria de la
Magdalena. 4/5 entrée. Toros de Jandilla, donnant dans
l’ensemble un bon jeu (supérieurs 4e et 5e), pour JESULÍN
de UBRIQUE, bleu roi et or (ovation et une oreille) Javier
CONDE, coquelicot et argent (un avis avec silence et une
oreille) Francisco RIVERA ORDÓÑEZ, vert anglais et or (ovation et silence).
Le banderillero “Corruco de Algeciras” a été blessé par le
2e, souffrant d’un coup de corne au pénis nécessitant…
36 points de suture!
DE LA PRUDENCE AU GÉNIE.
Bonne faena de Jesulín au quatrième qui
constitua pour le torero son vrai retour au
premier plan. Engagé, décidé et un peu accéléré, Jesulin sembla toréer avec plaisir et fit
un tour de piste chaleureux, visiblement très
ému.
Conde fut pour sa part génial, ce qui, dans la
monotonie ambiante constitue un régal pour
les yeux et pour les sens de tous ceux qui ont
la chance de palpiter au rythme de l’interprète torero. De la manière de brinder le toro
à celle de saluer les ovations pendant son tour
de piste, en passant par sa forme de citer, de
se promener entre chaque série, de revenir en
transes à la tête du toro, de consommer une
passe de poitrine comme s’il allait faire une
naturelle, et d’aller vers le toro aux pas d’un
ballet russe, sans à peine lever la pointe des
pieds, jusqu’à obtenir une passe changée dans
le dos et la lier à un pecho pieds joints. ¡ Sembrao de arte ! Conde sembla devenir un
Nijinsky vêtu de lumières argentées sur la
scène du Convet Garden londonien. Le seul
qui ne comprit pas l’importance de cette faena
imaginative fut le président, qui refusa d’accorder une seconde oreille, nécessaire pour
bien marquer la différence entre cette faena
et de nombreuses autres. (résumé de José
Antonio del Moral).
Corridas en Espagne
. BENIDORM (Alicante). 19 mars. 1/2 entrée. Toros de
Los Eulogios, inégaux, pour Ortega Cano (ovation et une
oreille) Pepín Jiménez (une oreille et tour de piste) Javier
Conde (une oreille et deux oreilles). Triomphe de Conde.
. ARANJUEZ. 22 mars. 1/4 entrée. Toros de Fernando
Peña, décastés, pour Pepín Jiménez (silence et blessure)
Rafael de Julia (ovation, silence et une oreille après deux
avis) José Montes (une oreille et silence). Pepín Jiménez
souffre d’une blessure au ménisque du genou droit. Il sera
opéré au début de cette semaine.
. CALAMONTE (Badajoz). 22 mars. 1/2 entrée. Toros
d’Antonio Arribas, inégaux (le 6e, “Resaltado”, n° 8, fut
gracié), pour El César (une oreille et silence) Javier Conde
(une oreille et deux oreilles) Alberto Manuel (une oreille
et deux oreilles et queue symboliques).
. LA RODA (Albacete). 22 mars. Temps froid, vent gênant.
1/2 entrée. Toros d’Alcurrucén, inégalement présentés et
donnant peu de jeu, pour Dámaso González (silence et une
oreille) César Rincón (une oreille et ovation) Manuel Caballero (silence et deux oreilles). Rincón a été légèrement
blessé à la main gauche en tuant le 2e. À cause de cette
blessure, l’ordre final fut changé, Caballero affrontant le 5e
et Rincón le 6e.
. NIEBLA (Huelva). 22 mars. Quasi plein. Toros de Guar4
diola, maniables (tour de piste au 6e), pour Pedro Pérez
“Chicote” (une oreille et deux oreilles) Carnicerito de Úbeda
(deux oreilles et une oreille) Francisco Javier Corpas (une
oreille et deux oreilles et queue). Corrida télévisée par Canal
Sur.
. NOJA (Cantabria). 22 mars. Plein. Toros de Pedro y
Verónica Gutiérrez, nobles en général, pour Jesulín de
Ubrique (une oreille et une oreille) Francisco Rivera Ordóñez
(silence et deux oreilles) Francisco Marco (deux oreilles et
deux oreilles et queue). Corrida de bienfaisance au bénéfice des victimes de la marée noire du Prestige.
. PINOSO (Alicante). 22 mars. 1/2 entrée. 5 toros d’Antonio López (le 5e, paralysé en cours de combat, dut être
achevé), pour le rejoneador Rafael Serrano (deux oreilles)
Rafael Rubio “Rafaelillo” (deux oreilles et deux oreilles et
queue) Julio Pedro Saavedra (une oreille et silence).
. TOBARRA (Albacete). 22 mars. Très faible entrée. 4 toros
de Manuel Angel Millares et 2 de Torremilla (2e, 3e),
nobles, pour Juan José Padilla (silence et silence) Luis
Vílches (silence et silence) Sergio Martínez (silence et
silence).
. BENALMÁDENA (Málaga). 23 mars. Corrida mixte.
3 toros et 2 novillos de Ramón Sánchez pour le rejoneador Tomás Soler (une oreille) Julio Pedro Saavedra (une
oreille et ovation) le novillero Carlos Doyague (une oreille
et deux oreilles et queue).
. CARAVACA DE LA CRUZ (Murcie). 23 mars. 1/2 entrée.
4 toros d’Alcurrucén et 2 de Lozano Hermanos, nobles,
pour César Rincón (une oreille et deux oreilles) Manuel
Caballero (ovation et deux oreilles) Uceda Leal (quatre
oreilles).
. LA PALMA (Murcie). 23 mars. Plein. 2 toros d’Antonio
Ordóñez pour le rejoneador Andy Cartagena (deux oreilles
et deux oreilles et queue). 4 toros de Concha y Sierra pour
Pepín Liria (deux oreilles et une oreille) Juan José Padilla
(deux oreilles et queue et deux oreilles).
Novilladas en Espagne
. ALICANTE. 19 mars. 1/2 entrée. Novillos de Gabriel
Rojas, nobles, pour Reyes Ramón (tour de piste et tour de
piste) Francisco José Palazón (ovation et tour de piste)
Manzanares (ovation et une oreille).
. CIUDAD REAL. 19 mars. 1/4 entrée. Novillos de Víctor
y Marín, bons (tour de piste au 5e), pour José de Natalia
(une oreille et une oreille) Jesús de Natalia (une oreille et
deux oreilles) Sebastián Sánchez Mora (une oreille et une
oreille).
. VALENCINA DE LA CONCEPCIÓN (Séville). 22 mars.
Novillada mixte. 1/2 entrée. 4 novillos de “Toros de Jarrama”, nobles, pour Antonio Chacón (deux oreilles et deux
oreilles et queue) Francisco Durán “Viruta” (une oreille et
deux oreilles et queue). 2 erales de “Toros de Jarrama”
pour le becerrista Diego Santos (quatre oreilles et deux
queues). Francisco Durán “Viruta” débutait avec picadors.
. CIEZA (Murcie). 23 mars. 1/2 entrée. Novillos de Sánchez Urbina, mansos (le 4e fut condamné aux banderilles
noires), pour El Maripinar (un avis avec silence et deux
oreilles) Pascual León (un avis avec silence et un avis avec
silence) Javier Perea (tour de piste et ovation).
Corridas à cheval
. ANTEQUERA (Málaga). 23 mars. 3/4 entrée. Toros de
Centeno Guerra pour Leonardo Hernández (ovation) Luis
Domecq (ovation) Alvaro Montes (deux oreilles) Diego Ventura (deux oreilles) Hernández et Ventura (une oreille)
Domecq et Montes (une oreille).
IMAGES DES FALLAS
(photos Alberto de Jesús)
ET DU WEEK-END
(photos Bernard)
Dámaso González… ou le retour du pendule ! (15 mars, toro de García Jiménez)
Robleño, gravement blessé le 12 mars
Passe de cape du Juli.
Passe de poitrine d’Enrique Ponce
Manuel Escribano
Christian Restrepo
Serranito
Les trois novilleros
de samedi
à Illumbe
Gilles Marsal
REPORTAGE
BRILLANT COLLOQUE
SUR L’AMÉRIQUE
TAURINE À PAU
Le Laboratoire des Études Romanes de l’Université de Pau et
des Pays de l’Adour a organisé le jeudi 20 mars un brillant
colloque universitaire sur “Tauromachie et Amérique latine”.
Les conférences ont eu lieu matin et soir dans l’amphithéâtre
de la Présidence de l’université, le modérateur étant le doyen
Christian Manso, de la faculté des Lettres.
Le critique taurin Zocato a ouvert les débats en parlant de la
tauromachie au centre du monde, l’Équateur.
L’écrivain colombien Antonio Caballero a parlé avec humilité,
élégance et finesse de la tauromachie en Colombie.
Le professeur Francis Marmande a évoqué, à sa manière, la
tauromachie au Mexique.
Un autre professeur, Jean-Marie Lemoguedeuc, de l’université
de Montpellier, a fait un historique précis et documenté de la
tauromachie au Venezuela.
Olivier Baratchart, directeur des arènes de Bayonne et ancien
étudiant palois, a évoqué l’expression artistique des toreros
latino-américains.
Julio Olaseregui, journaliste à l’A.F.P., a évoqué, avec l’appui
d’un documentaire en vidéo, la tauromachie des “corralejas”
en Colombie.
Miguel Darrieumerlou, président des critiques taurins français,
a retracé, avec compétence et souci du détail, l’histoire atypique des toreros d’Amérique du Nord.
D’autres conférences ont évoqué les liens entre littérature et
tauromachie.
Jean Ortiz, principal organisateur du colloque, a fait un brillant
exposé sur l’interprétation des romans de Carlos Fuentes et
leur trame taurine.
Marc Lavie a évoqué le livre “Mexique” et les diverses écritures taurines, plus ou moins heureuses, de James Michener.
Yves Harté, rédacteur en chef de Sud-Ouest Dimanche et prix
Albert Londres, a fait une remarquable conférence sur l’œuvre
taurine du Péruvien Arguedas : “Yawar Fiesta”.
La journée s’est terminée par la projection au cinéma Le Méliès
du remarquable film d’Emilio Maillé : “Les années Arruza”.
CABALLERO-ORTIZ
Le grand journaliste colombien Antonio Caballero (à gauche)
en discussion avec Jean Ortiz, organisateur du colloque et
brillant conférencier.
Taurin Vicois et de la Ville de Vic-Fezensac à Michel Bouix. Le
maire de Vic, M. Sanroma, lui décerna la médaille d’or de la
Ville pour ses 28 ans de présence à Vic. Des trophées ont été
également décernés au ganadero Victorino Martín, père et fils
étant venus en personne, et au matador Juan Bautista.
Michel Bouix recevant l’hommage de Vic, devant
Jean-Jacques Baylac et Marcel Garzelli.
Grande soirée taurine
à Captieux
Captieux a organisé une grande soirée “rugby y toros” le
14 mars avec plus de trois cent personnes (le village en compte
1600!). Le mano a mano Bernard Laporte - Stéphane Fernandez Meca arbitré par Pierre Albaladejo a répondu à toutes
les attentes : la soirée a été riche en émotions. Stéphane a
annoncé qu’il ne combattrait pas seul six victorinos cette année,
comme apparemment cela été annoncé samedi 15 mars, mais
l’an prochain dans une arène du sud-ouest ! Bala a même
répondu en chanson à Michel Etcheverry venu en espontaneo!
Juan Bautista, le président Baylac et Victorino
Martín García
De gauche à droite : Bernard Laporte (entraîneur
du XV de France), Stéphane Fernández Meca,
Pierre Albaladejo et le chanteur Michel
Etcheverry.
Grande soirée à Vic-Fezensac
Olivier Baratchart, durant sa conférence, aux
côtés du Doyen Christian Manso
Près de mille personnes sont venues découvrir les cartels de
Vic le 21 mars. La soirée fut marquée par l’hommage du Club
. SUR FRANCE 3 AQUITAINE, le magazine “Toromania” est diffusé le samedi à 11 h 15.
TÉLÉVISION
. SUR TVE2… Le magazine “Tendido Cero” est diffusé le jeudi à 18 heures, d’une durée hebdomadaire de 45 minutes.
. SUR TVE INTERNACIONAL… Le magazine “Tendido Cero” est diffusé le jeudi en fin de soirée, entre minuit et une
heure du matin.
. SUR ANDALUCÍA T.V. (sur Canalsatellite et sur Vía Digital)… Le magazine “El Toreo” est désormais diffusé le
vendredi à minuit et le dimanche vers 18 heures.
. SUR GALAVISIÓN (bouquet Vía Digital, canal 125)… Une corrida en différé de Mexico, correspondant à la
temporada 2001-2002, est diffusée tous les dimanches à 16 h.
. SUR CANAL COMUNIDAD VALENCIANA (canal 12 sur Vía Digital)… Le magazine “Cartell de bous” (excellent),
animé par Mariví Romero, José Luis Benlloch et Vicente Ruiz “El Soro”, est diffusé chaque semaine le dimanche à
13 h 30 et le mercredi vers 17 heures.
6
Victorino père et fils entourés par les dirigeants
vicois : Garzelli, Baylac, Oller et Fitte.
Liste internet 2003
La liste Semana Grande, d’informations taurines via courrier électronique, a repris pour la temporada 2003. Vous
avez déjà pu être informés le soir même dans votre boîte
à lettres électronique des résultats des corridas de Nîmes,
Saint-Sébastien, Pomarez et des nouvelles de dernière
minute. Si ce n’est pas le cas, écrivez nous vite…
Afin de vous tenir informés au jour le jour de l’actualité
taurine, veuillez tous nous contacter en nous adressant,
par courrier électronique seulement, votre adresse électronique et votre adresse habituelle d’abonné à l’adresse
habituelle : marc. lavie@wanadoo. fr
Nous remercions tous les anciens abonnés de la liste de
nous confirmer leur réinscription pour 2003.
Ce service, réservé aux abonnés de Semana Grande, est
entièrement gratuit.
À L’AFFICHE
MARS
26. CASTELLÓN. (rej) 6 Los Espartales. Leonardo Hernández, João Salgueiro, Rui Fernandes, Andy Cartagena, Sergio Galán, Diego Ventura. 27. CASTELLÓN. 6 Juan Pedro
Domecq. Joselito, El Juli, Iván García (alternative). 28.
CASTELLÓN. 6 Victoriano del Río. Enrique Ponce, El Juli,
Matías Tejela. 29. CASTELLÓN. 6 El Pilar. Finito, Alberto
Ramírez, El Fandi. 29. ECIJA (Séville). (festival) Jaime
Ostos, Espartaco, Enrique Ponce, Vicente Barrera, Juan
Muriel, El Fandi, Manzanares, Miguel Delgado. 29. HARO
(Rioja) (festival) 6 Carriquiri. Dámaso González, L.F.Esplá,
Rivera Ordóñez, Antonio Ferrera, Diego Urdiales, Manzanares. 29. LEÓN (Espagne). (festival) Roberto Domínguez,
Joselito, Enrique Ponce, Morante de la Puebla, Javier Castaño, Santiago Ambell. 29. PUENTE GENIL (Cordoue).
5 Joaquín Núñez. José Luis Cañaveral (rej), Jesulín de
Ubrique, Rivera Ordóñez. 29. SAINT-SÉBASTIEN. (nov)
6 Miranda de Pericalvo. Serranito, Javier Solís, Miguel Angel
Perera. 30. CASTELLÓN. 6 Victorino Martín. Juan José
Padilla, Uceda Leal, Fernando Robleño. 30. MADRID. (nov)
6 El Retamar. Sergio Aguilar, Enrique Peña, Luis González.
30. SAINT-GILLES (Gard). (festival) Frascuelo, Patrick
Varin, Victor Mendes, Denis Loré, Julien Lescarret, Julien
Miletto. 30. SAINT-SÉBASTIEN. 6 Manolo González. Enrique
Ponce, El Juli, César Jiménez
AVRIL
5. GUADALAJARA (Espagne). 6 Castillejo de Huebra. Luis
Vilches, Serafín Marín, Sergio Martínez. 5. LOGROÑO.
(nov) (17h30) 6 La Quinta. Serranito, Javier Solís, Miguel
Angel Perera. 5. SORIA. 6 Los Recitales. Juan Diego, Diego
Urdiales, Robleño. 5. VERGÈZE (Gard). (16h) (rej) 6 Gilbert Mroz. Patricia Pellen, Sergio Galán. 6. LA FUENTE DE
SAN ESTEBAN (Salamanque). Juan Diego, Juan Bautista,
Javier Castaño. 6. LOGROÑO. (17 h 30) 6 Santiago
Domecq. Joselito, El Juli, César Jiménez. 6. MONT DE MARSAN. (festival) (16h) 6 Murube. Ruiz Miguel, Frascuelo,
Victor Mendes, Fernando Cepeda, Julien Lescarret, Fernando Cruz. 6. VERGÈZE. (16h) 6 La Herguijuela. Domingo
López-Chaves, Grégoire Taulère, Serafín Marín. 12. ALMENDRALEJO (Badajoz). 6 Garcigrande. Finito, Antonio Ferrera, El Fandi. 12. BRIHUEGA (Guadalajara). 6 Victoriano
del Río. Joselito, Enrique Ponce, El Juli. 12. CORDOUE.
(goyesca) 6 Jaralta. Chiquilín, Alejandro Castro, Reyes Mendoza. 12. EIBAR (Guipuzcoa). (festival) 6 Capea. Julio
Aparicio, El Cordobés, Morante de la Puebla, Antonio Barrera, Sánchez Fariñas. 12. MÁLAGA. 6 Aldeaquemada.
M.S.Mejías, Uceda Leal, Rafael de Julia. 13. FOURQUES.
(nov) 6 Granier. Jarocho, Julien Miletto, Niño del Barrio.
13. MADRID. 6 Bohórquez. Dávila Miura, Rafael de Julia,
Alfonso Romero. 13. MÁLAGA. (rej) 6 Condesa de Sobral.
Luis Domecq, Andy Cartagena, Diego Ventura. 13. ROQUETAS DE MAR (Almería). 6 Espartaco. Jesulín de Ubrique,
Rivera Ordóñez, El Fandi. 13. SAINT-SEVER. (festival)
(17h) 3 Victorino Martín. André Viard, Fernández Meca,
Víctor Mendes. 18. ARLES. (17 h) 6 El Torreón. César
Rincón, El Juli, Matías Tejela. 18. ARLES. (11h) (nov ss
pic) 4 Cuillé. José Luis Torres, Cédric Viotti. 18. LLORET DE
MAR (Gérone). 6 Sánchez y Sánchez. Ortega Cano, El Cordobés, Rafael de Julia. 19. ARLES. (17h) 6 San Martín.
Juan Bautista, Sébastien Castella (mano a mano). 19.
ARLES. (11 h) (nov) 6 Bruno Blohorn. Roberto Carlos,
Javier Perea, Rafael Lisita. 19. BARCARROTA (Badajoz).
6 Criado Holgado. Juan José Padilla, Canales Rivera, El
Higuito (alternative). 19. LA ALBERCA (Salamanque).
(nov) 6 Capea. Serranito, Curro Javier, Roberto Galán. 19.
MÁLAGA. 6 La Palmosilla. Víctor Puerto, Antonio Ferrera,
Salvador Vega. 19. MARBELLA. 6 José Luis Pereda. Enrique
Ponce, Jesulín de Ubrique, El Fandi. 19. ROQUETAS DE
MAR. 6 Jaralta. Luis Domecq (rej), Ruiz Manuel, Jesús de
Almería. 20. AIGNAN (Gers). (17 h 30) 6 José Luis
Osborne. Fernandez Meca, Robleño, Julien Lescarret. 20.
AIGNAN. (11h) (nov ss pic) 4 Lartet. Ismael López, Ekaitz
Rodriguez. 20. ARLES. (11h) 6 Tardieu. Pepín Jiménez,
Frédéric Leal, Ruiz Manuel. 20. ARLES. (17h) 6 Miura. El
Fundi, Denis Loré, Jesús Millán. 20. BARCELONE. 6 Los
Eulogios. Alberto Ramírez, Juan Bautista, Rafael de Julia.
20. MADRID. 6 Gavira. Luis Miguel Encabo, Eugenio de
Mora, Antón Cortés. 20. MÁLAGA. (nov) 6 Martelilla. Joselito Ortega, Manzanares, Manuel Escribano. 20. SÉVILLE.
6 Torrealta. Enrique Ponce, Morante de la Puebla, El Juli.
20. VITIGUDINO (Salamanque). 6 Criado Holgado.
Domingo López-Chaves, Diego Urdiales, Álvaro de la Calle.
21. ARLES. (17h) 6 Torrestrella. Manuel Caballero, Antonio Ferrera, El Fandi. 21. ARLES. (11h) (rej) 6 Los Espartales. João Moura, Pablo Hermoso de Mendoza, Andy Cartagena. 21. MUGRON (Landes). (17h) (nov) 6 Hermanos
Clemares. Serranito, Javier Solís, Miguel Angel Perera. 21.
MUGRON. (11h) (nov ss pic) 3 El Palmeral. Gérald Martinez (rej), Ekaitz Rodriguez, Benjamin Dourthe. 21.
SÉVILLE. 6 Cuadri. Uceda Leal, El Cid, Javier Valverde. 22.
SÉVILLE. (rej) 6 Bohórquez. Luis Domecq, P. Hermoso de
Mendoza, Diego Ventura. 23. SÉVILLE. 6 Guadalest. Eugenio de Mora, Antón Cortés, Matías Tejela. 24. SÉVILLE.
6 Manolo González. Joselito, Enrique Ponce, Morante de
la Puebla. 25. SÉVILLE. 6 Juan Pedro Domecq. Finito de
Córdoba, Dávila Miura, El Juli. 26. SÉVILLE. 6 El Ventorrillo. Antonio Ferrera, Antonio Barrera, El Fandi. 26.
TALAYUELA (Cáceres). 6 Antonio Pérez. El Califa, Uceda
Leal, Rafael de Julia. 27. BARCELONE. Joselito, Finito, El
Juli. 27. GARLIN. (nov) (17h) 6 Fuente Ymbro. Julien
Miletto, Manuel Escribano, Fernando Cruz. 27. GARLIN.
(11h) (festival) 3 El Palmeral. Swan Soto, Rafael Cañada,
Ekaitz Rodriguez. 27. SÉVILLE. 6 Gerardo Ortega. Manuel
Caballero, Rivera Ordóñez, Miguel Abellán. 28. SÉVILLE.
6 Jandilla. Joselito, Morante de la Puebla, El Cid. 29.
SÉVILLE. 6 Torrestrella. Rivera Ordóñez, Antonio Ferrera,
Dávila Miura. 30. SÉVILLE. 6 Victoriano del Río. Enrique
Ponce, El Juli, César Jiménez.
MAI
1. AIRE SUR L’ADOUR. (nov) 6 Caetano. Javier Solís, Fernando Cruz, Ismael López. 1. SÉVILLE. 6 Martín Arranz.
Finito, Manuel Caballero, El Fandi. 2. SÉVILLE. 6 Guardiola.
Pepín Liria, Canales Rivera, Robleño. 3. SÉVILLE. 6 Cebada
Gago. Pepín Liria, Juan José Padilla, Víctor Puerto. 4. SÉVILLE.
(après-midi) 6 Miura. Manolo Sánchez, Juan José Padilla,
Jesús Millán. 4. SÉVILLE. (matin) (rej) 6 Murube. Moura,
Luis Valdenebro, Leonardo Hernández, Hermoso de Mendoza, Andy Cartagena, José Luis Cañaveral. 9. BILBAO.
(festival) Pablo Hermoso de Mendoza (rej), Enrique Ponce,
El Juli, César Jiménez, Javier Valverde, Pedro Gutiérrez
Lorenzo. 10. SAINTES MARIES DE LA MER. (festival) Marie
Sara (rej), Curro Caro, Roger Chaix “Arelate”. 10. VALENCIA. 6 Jandilla. Vicente Barrera, El Juli, César Jiménez. 11.
SÉVILLE. (nov) 6 Villamarta. Octavio Chacón, Jarocho, Paco
Ramos. 11. VALENCIA. (nov) 6 Yerbabuena. Joaquín
Mompó, Raquel Sánchez, Javier Perea. 15. JEREZ. 6 Jandilla. Enrique Ponce, Finito, Morante de la Puebla. 16. JEREZ.
6 Juan Pedro Domecq. Joselito, Juan José Padilla, El Juli.
16. OSUNA (Séville). (nov) 6 Benítez Cubero. Manuel Escribano, Herrerita, Angel Luis Carmona. 17. JEREZ. 6 Torrealta.
Jesulín de Ubrique, Rivera Ordóñez, César Jiménez. 17.
OSUNA. 6 Zalduendo. Enrique Ponce, El Juli (mano a mano).
18. FLOIRAC (18h) 6 Ortigão Costa. César Rincón, Antonio Ferrera, Juan Bautista. 18. FLOIRAC. (11h) (portugaise) 5 El Palmeral. Javier San José, Diego Ventura, Gérald
Martinez. 18. OSUNA. (rej) 6 Castilblanco. João Moura,
Hermoso de Mendoza, Andy Cartagena. 18. SALINS DE
GIRAUD. 6 Pourquier. Regino Ortés, El Lobo, Diamante
Negro. 18. SÉVILLE. (nov) 6 Torrealta. Jesulí de Torrecera,
Manzanares, Manuel Escribano. 24. CORDOUE. (nov)
6 Gerardo Ortega. David Galán, Manzanares, José Luis Torres.
24. LA MUELA (Saragosse). 6 García Jiménez. José Luis
Bote, Enrique Ponce, El Fandi. 25. SAINT MARTIN DE CRAU.
3 La Quinta + 3 X. Fernandez Meca et deux autres. 25.
SAINT-VINCENT-DE-TYROSSE. (nov) 6 Murteira Grave.
Julien Miletto, David Galán, Morenito de Aranda. 25. SÉVILLE.
(nov) 6 Manolo González. Salvador Cortés, Santiago Manciño, Reyes Ramón. 27. CORDOUE. (nov) 6 Yerbabuena.
Manuel Escribano, Manuel Martínez, Javier Benjumea. 28.
CORDOUE. 6 Capea. Joselito, Finito de Córdoba, El Juli. 29.
CORDOUE. 6 Zalduendo. Enrique Ponce, El Juli, César Jiménez. 30. CORDOUE. 6 Peralta. El Cordobés, Rivera Ordóñez,
El Fandi. 30. SÉVILLE. (nov) 6 El Serrano. César Girón,
David Galán, Herrerita. 31. ARANJUEZ. 6 El Ventorrillo.
Antonio Ferrera, El Fandi (mano a mano). 31. CORDOUE.
6 El Torero. Jesulín de Ubrique, Finito de Córdoba, Morante
de la Puebla
ÉCHOS DU CALLEJÓN
. Cartels de Vic
Lors d’une somptueuse soirée le 21 mars ont été
annoncés les cartels de la feria de Vic-Fezensac, qui
comprendra quatre corridas - dont une corrida concours
- et une novillada pour le week-end de Pentecôte, du
7 au 9 juin. Les cartels sont les suivants.
Le samedi 7 JUIN à 11 heures, novillos de Barcial
pour Jesulí de Torrecera, Javier Solís et Fernando Cruz.
Le 7 JUIN à 18 heures, toros de “San Martín” pour
Antonio Ferrera, El Fandi et Sébastien Castella.
Le dimanche 8 JUIN à 11 heures, corrida concours
avec des toros de Hernández Pla, Victorino Martín,
Cebada Gago, Celestino Cuadri, Rocío de la Cámara
et Adolfo Martín pour José Pedro Prados “El Fundi”,
Luis Miguel Encabo et Jesús Millán.
Le dimanche 8 JUIN à 18 heures, toros de José Escolar Gil pour Fernández Meca, Juan Bautista et Manuel
Jesús “El Cid”.
Le lundi 9 JUIN à 17 heures, toros de “Hoyo de la
Gitana” pour Antonio Barrera, Fernando Robleño et
Javier Valverde. Que dire de plus, sinon une feria
magnifique sur le papier, avec un gros pari sur la jeu7
nesse. La location continue à l’adresse habituelle :
Club Taurin Vicois - B.P. 10 - 32190 Vic-Fezensac. Tel :
05.62.06.56.55 - email : ctv@clubtaurinvicois. com.
Internet : www. clubtaurinvicois. com.
. La feria de Vic à Paris
La feria de Vic-Fezensac sera présentée à Paris le
2 avril au cours d’un dîner débat organisé au restaurant J’Go (métro Richelieu Drouot, 4 rue Drouot). À
19 heures 30 apéritif ouvert à tous, repas ensuite sur
réservations au 01.40.22.09.09.
ÉCHOS DU CALLEJÓN
. Cartels de Nîmes
Les cartels de la feria de Nîmes seront annoncés ce
mercredi 26 mars. Vous les retrouverez dans notre
prochain numéro et, pour les abonnés internautes, le
jour même sur notre liste de courrier électronique.
. Novillada de Mugron
Les Pâques taurines de Mugron auront lieu le lundi
21 avril. À 11 heures aura lieu une novillada sans
picadors avec trois exemplaires de “El Palmeral” pour
le rejoneador landais Gérald Martinez et les novilleros Ekaitz Rodriguez et Benjamin Dourthe “El Landeño”. Entrée : 5 €. À 17 heures, novillos des frères
Clemares (partie de l’élevage de Javier Pérez-Tabernero) pour Paúl Abadía “Serranito”, Javier Solís et
Miguel Angel Perera. Les organisateurs ont eu bon
nez puisqu’il s’agit, en fait, du trio des finalistes des
rencontres mondiales de Saint Sébastien. La location
commencera le 7 avril à l’office du tourisme.
Le lundi 4 août aura lieu une novillada avec du bétail
de Barcial et la présence au cartel de Julien Miletto.
Le mardi 5 août, corrida avec un cartel de luxe : César
Rincón, Juan Bautista et El Fandi.
Le 6 août sera réservée à la tauromachie à cheval.
Les cartels complets seront bientôt dévoilés.
. Prochaine novillada
à Madrid
. Temporada à Saragosse
Antonio Ferrera récupère lentement du grave coup de
corne reçu à Valencia le 18 mars. C’est la deuxième
blessure grave en moins d’un an dont Ferrera est victime dans ces arènes, la dernière datant de juillet 2002.
L’objectif du torero est de réapparaître le 5 avril à Santa
Olalla de Cala ou le 12 avril à Madridejos.
Pour la novillada du 1er juin à Captieux (Gironde), le
bétail proviendra de Javier Sánchez-Arjona, avec trois
novillos d’origine Coquilla et trois d’origine Domecq.
Les arènes de Saragosse, désormais dirigées par la
famille Chopera, ouvriront leurs portes pour différents
spectacles en première partie de temporada, spectacles dont le programme a été présenté cette semaine.
Le 23 AVRIL, toros de Luis Algarra pour Jesús Millán
(seul matador).
Le 26 AVRIL, toros de Montalvo pour Joselito, El Juli,
César Jiménez.
Le 27 AVRIL, toros de Los Espartales pour les rejoneadors Luis Domecq, Pablo Hermoso de Mendoza et
Sergio Vegas.
Le 11 MAI, toros de Puerto de San Lorenzo pour Antonio Ferrera, El Fandi et Robleño. Le 30 MAI en nocturne (22 heures), novillos de Sánchez Arjona pour
Alberto Alvarez, Miguel Angel Perera, Roberto Galán.
Le 6 JUIN, novillos de Camacho pour Serranito, El
Rubio et Manzanares.
Le 13 JUIN en nocturne, novillos d’Adelaída Rodríguez pour Javier Solís, Manuel Escribano, Iván García
Langa.
Le 20 JUIN en nocturne, novillos de Monte La Ermita
pour Fernando Cruz, Javier Perea, Ignacio Ríos.
Le 27 JUIN en nocturne, novillos de Domingo Martín
Peñato pour Diego Luna, Roberto Carlos et Arturo
Macías.
Trois novilladas sans picadors en nocturne auront lieu
les 4, 11 et 18 juillet avec chaque fois six novilleros.
On remarque le grand effort fait par l’empresa pour
organiser des novilladas (pas moins de cinq novilladas avec picadors) et donner des chances à de nouveaux toreros. Une belle promotion de la Fiesta.
. Ganaderias pour Alès
. Haro et Tolosa
La feria d’Alès comprendra cette année deux corridas
les 31 mai et 1er juin. Les deux élevages retenus sont
ceux de José Escolar Gil et Palha.
L’empresa Toloharo travaille sur la confection des cartels de Haro (La Rioja) et de Tolosa (Guipuzcoa).
La corrida de Haro aura lieu le samedi 7 juin avec des
toros de Torrealta pour Enrique Ponce, El Juli et un
troisième torero à désigner. La feria de Tolosa sera
cette année concentrée sur deux jours : le samedi 28
et le dimanche 29 juin. Une corrida d’Alcurrucén est
déjà retenue mais aucun cartel n’est encore bouclé.
. Novillada à Aire
Le jeudi 1er mai à Aire-sur-l’Adour (Landes) aura lieu la
traditionnelle novillada de la Peña Los Arsouillos avec du
bétail portugais de Paulo Caetano (d’origine Jandilla)
pour Javier Solís, Fernando Cruz et Ismael López, ce dernier effectuant ce jour-là ses débuts avec picadors.
. Novillada de Roquefort
La traditionnelle novillada de Roquefort (Landes) aura
lieu le 15 août avec la reconduction des triomphateurs
de l’an dernier : les novillos de “La Quinta” et le novillero Javier Solís. Les deux autres novilleros seront bientôt désignés.
. Ganaderia pour Captieux
. Cartels de luxe
à Châteaurenard
Châteaurenard proposera cette année une feria plus
longue, pendant trois jours.
. Réapparition de Ferrera
. Journée complète à Garlin
En plus de la novillada dont nous avons annoncé le
cartel la semaine dernière, Garlin proposera le
dimanche 27 avril une journée complète. À 11 heures,
deux novillos (avec picadors) seront mis à mort par
Rafael Cañada et Swan Soto et un novillo (sans picador) sera mis à mort par Ekaitz Rodriguez. Ces novillos proviendront de “El Palmeral”.
La novillada de Fuente Ymbro aura lieu à 17 heures
(voir à l’affiche) et les réservations seront possibles
à partir du 16 avril par téléphone au 05.59.04.74.23.
. Émission taurine
sur Télé Miroir
Télé Miroir, la télévision de proximité de Nîmes et de
ses environs, propose un programme tauromachique
intitulé “Callejón” présenté par Yves Layalle et Patrick
Varin. Il est diffusé trois fois par semaine : le mardi à
12 heures; le vendredi à 20 heures; et le samedi à
11 heures. Yves Layalle reste cependant à France Bleu
Gard Lozère où il va toujours assurer les commentaires
en direct des grandes ferias.
. Polémique à Vergèze
Suite au coup de téléphone de Jean Biondi nous précisant qu’il dirigeait les arènes de Vergèze, précision
que nous avons donné dans le numéro 311, nous
avons reçu une lettre du docteur Claude Bellot qui
nous indique : “je relève une erreur à propos des
empresas et tout particulièrement de monsieur Jean
Biondi. En effet, contrairement à ce qui a été écrit, la
commission taurine de Vergèze tient à bien préciser
que les arènes municipales de Vergèze sont le lieu de
corridas exclusivement organisées par le club taurin
Fiesta Brava de Vergèze sous le contrôle de la commission taurine extra municipale de Vergèze et non
par toute autre empresa.”
BULLETIN D’ABONNEMENT
55 € POUR 52 NUMÉROS
ÉTRANGER 80 €
SEMANA GRANDE
N° 313 - Lundi 24 MARS 2003
Édité par la Société Semana Grande au capital de 304,90 €.
Directeur et rédacteur : Marc LAVIE • AVIS AUX ORGANISATEURS : aucune personne ne peut se réclamer du journal sans l’accord explicite et préalable du directeur de la
publication. Impression : S.A.I. (Biarritz)
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marc. lavie@wanadoo. fr
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N° Commissions Paritaire : 0602K77667
Le 30 mars à Madrid, novillos de El Retamar pour Sergio Aguilar, Enrique Peña et Luis González.
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