PF Magazine - Le Site des Francophones de Leeuw-Saint

PF Magazine
PRÉSENCE FRANCOPHONE
Périodique destiné aux francophones de Leeuw-St-Pierre
Edité par « Présence francophone » et l’Association Culturelle de Leeuw-St-Pierre ASBL.
Files chaussée de Mons : amélioration en vue.
(voir pages intérieures)
PÉRIODIQUE TRIMESTRIEL * JUILLET / SEPTEMBRE 2012
27me ANNÉE – N° 107
aussi sur internet : www.leeuw-saint-pierre.be
Éditeur responsable : J. Cornand – Watermolenlaan 3 – 1600 Sint-Pieters-Leeuw
BUREAU DE DÉPÔT : BRUXELLES X – AGRÉATION N° P 204095
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AVIS IMPORTANT
AUX HABITANTS QUI NE SONT PAS DE
NATIONALITÉ BELGE
Vous aussi vous pouvez participer aux prochaines élections
communales !
Il est important que chacune et chacun s’exprime par son vote : c’est non seulement
un DROIT démocratique tout à fait élémentaire mais aussi un DEVOIR civique car il
importe que ceux qui habitent ici participent à la vie de la commune.
Pour pouvoir VOTER il est cependant nécessaire de s’inscrire au préalable.
Cette inscription est une formalité très simple et nous disposons des formulaires qu’il
faut remplir (nom, prénom, date de naissance, adresse et nationalité) et signer.
Prenez contact avec nous au : 02 567.15.82.
Nous vous assisterons pour compléter le formulaire d’inscription, ensuite nous
introduirons le document auprès du service compétent de l’administration
communale.
Vous ne devez même pas vous déplacer jusqu'à la commune.
C’est donc facile et très simple.
La procédure est, évidemment, entièrement gratuite.
Sachez encore que :
* Les habitants NON-BELGES, qui se sont déjà inscrits pour les élections communales
de 2000 et/ou de 2006, ne doivent plus renouveler cette démarche.
* Les ressortissants d’un Etat qui ne fait pas partie de l’Union européenne peuvent
également s’inscrire pour voter, toutefois ils doivent résider légalement depuis au
moins cinq ans en Belgique.
* Une inscription pour participer aux élections européennes n’implique pas
l’inscription automatique pour les élections communales. Un citoyen NON BELGE
inscrit seulement pour les élections européennes est donc invité à également
s’inscrire pour les élections communales tel que décrit ci-dessus.
IL N’EST PAS TROP TARD…
…MAIS IL EST TEMPS !
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ÉLECTIONS COMMUNALES
MONTREZ QUE VOUS EXISTEZ !
Le 14 octobre prochain tous les habitants de Leeuw-Saint-Pierre seront
appelés à choisir leurs représentants au conseil communal.
A cette occasion, chaque électrice, chaque électeur, disposera d’un droit
de vote égal.
Dans l’isoloir il n’y aura pas de différence entre Flamand et
francophone, il n’y aura plus aucune discrimination.
Cette élection est la seule occasion qui nous permet d’affirmer
officiellement notre appartenance à la Communauté francophone de
Leeuw.
Puisque dans notre commune, officiellement, nous sommes tous
Flamands, il importe impérativement de saisir la seule opportunité qui
nous reste pour contester cette «vérité officielle» et démontrer que la
«PRÉSENCE FRANCOPHONE» est une réalité qui ne pourra pas
indéfiniment être niée.
Les candidats de la liste d’union et de rassemblement «PF» préconisent
une politique basée sur la concorde et le respect mutuel.
Ils seront votre voix au conseil communal et sans excès ni faiblesse seront les
représentants actifs et déterminés de ceux qui affirment que :
«Nous sommes francophones et déterminés à le rester»
■
3
MOBILITÉ
UN POSSIBLE ALLEGEMENT DES FILES
CHAUSSÉE DE MONS EST ENVISAGÉ
Le développement du futur centre
commercial qui s’érigera sur
l’ancien site de «Carrefour» a
suscité
quelques
inquiétudes
auprès des entreprises tentées de
venir s’y installer. C’est que l’accès
des véhicules vers le site en
question et ensuite l’écoulement
du trafic sortant en direction de la
chaussée de Mons se déroulent
actuellement
d’une
façon
particulièrement chaotique. En
cause la bande de circulation
réservée aux autobus et qui
provoque des files sur une portion
importante de la chaussée de
Mons.
Mais une solution, certes très
partielle, et sans doute imparfaite, a
été trouvée.
Les investisseurs, quelque peu
rassurés, ont donc, en grand
nombre, décidés d’installer leurs
commerces sur les 31.000 m2 des
anciens magasins «Carrefour».
quasi définitif, qui pourrait être mis
en œuvre très prochainement.
Il y a un an nous avions déjà publié
les grandes lignes de ce qui n’était
encore qu’une hypothèse de travail.
Après plusieurs mois de discussions
les Régions Bruxelloise et Flamande
ont maintenant arrêté un plan,
Depuis la mise en place de ce
couloir «bus», et pratiquement
chaque jour ouvrable, de longues
files de véhicules s’étendent sur
toute la longueur de la seule bande
de roulage encore disponible sur ce
tracé.
Mais rappelons de quoi il s’agit.
La chaussée de Mons, en direction
de Bruxelles, comporte un couloir
réservé aux seuls autobus et ceci
depuis le virage «Belle-Vue»
jusqu’au bâtiment «Coca-Cola» à
Anderlecht.
C’est la société régionale de
transports en commun «De Lijn»
qui
avait
souhaité
pouvoir
bénéficier
de
ce
privilège
exorbitant.
Le gouvernement de la Région
flamande
avait
demandé
à
l’autorité communale de LeeuwSaint-Pierre de donner un «avis»
non contraignant et puisque la
majorité avait approuvé le principe,
la Région avait accédé à la
demande de «De Lijn».
FILES, FILES, FILES…
4
LE PROJET
Quelquefois les files commencent
même à hauteur du bureau de
poste !
En ce qui concerne le cas spécifique
de Leeuw-Saint-Pierre et du couloir
cité ci-dessus une amélioration de
la situation est donc en vue.
L’AVIS DE TOURING
Selon une étude réalisée par
«Touring» et publiée via Belga :
de
couloirs
«L’aménagement
C’est ainsi que des discussions,
entre responsables «mobilité» de la
Région Bruxelloise et de la Région
Flamande ont débouché sur une
hypothèse de travail intéressante et
qui rejoint une remarque formulée
par «Touring», à savoir : depuis la
rue de Zuun, élargir la chaussée à
trois bandes vers Bruxelles en
déplaçant le trottoir de quelques
mètres vers la droite (sur une
bande de terrain appartenant à
«IKEA»).
Ainsi, le couloir «bus» subsisterait
mais serait décalé vers la droite et
ce seraient alors deux bandes de
circulation
qui
deviendraient
disponibles pour le trafic normal.
Cette formule permettrait de
dégager un espace plus important
pour les voitures aux feux de
signalisation «IKEA» – «Coca-Cola»
et dès lors la fluidité du trafic en
serait améliorée.
réservés aux bus à des endroits non
appropriés crée des embouteillages
là où il n’y en avait pas auparavant
et le temps supplémentaire, perdu
par les automobilistes, peut être
évalué à 23%.
Par ailleurs les couloirs réservés aux
bus sont installés de manière
illogique. Très souvent les couloirs
s’étendent jusqu’aux carrefours. Il
serait préférable de les terminer
100 mètres avant les carrefours,
afin
de
dégager
davantage
d’espace pour les voitures aux feux
de signalisation. S’ils sont en phase
verte beaucoup plus de véhicules
peuvent passer. Lorsqu’on décide
de placer un couloir réservé aux
bus, on ne tient compte que de
l’avis des sociétés de transports
publics.»
Les observations de «Touring»
confirment ce que nous écrivions
déjà il y a des années !
La promotion des transports en
commun est en soi souhaitable et
nécessaire
mais
pénaliser
arbitrairement les autres usagers de
la route n’est pas défendable.
Cette solution ne règlera pas tout
et n’éliminera pas totalement les
files, mais ce serait déjà un mieux
par rapport à ce que nous subissons
actuellement.
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SOCIAL
LES SERVICES A DOMICILE DU CPAS
Afin de permettre, surtout aux séniors qui se trouvent dans une situation
d’incapacité de se débrouiller seuls, de rester le plus longtemps possible chez
eux, le CPAS a développé une série de services à domicile que nous allons
brièvement parcourir.
1. Service d’aide familiale et de soins à domicile :
Les soignantes offrent leur aide pour les tâches suivantes :
Soins aux personnes :
Aide pour la toilette journalière, habiller et déshabiller, aide aux mouvements,
déplacements, manger, boire ….
Assistance sociale et morale :
Aide pour des formalités administratives, opérations financières… Soutien
pour des problèmes émotionnels, deuil…
Accompagnement lors d’une visite chez un médecin ou à l’hôpital.
Tâches ménagères :
Préparation de repas, vaisselle, lessive, repassage, faire des courses, faire les
lits.
La contribution par heure est fixée légalement par le « Vlaams agentschap »
et dépend des revenus.
Services à domicile
Les soignantes peuvent être assistées par de l’aide logistique (aide pour le
nettoyage).
2. Aide ménagère avec ou sans chèques-services.
Les aides ménagères font le nettoyage des surfaces habitées :
- prendre les poussières
- passer la serpillère et/ou aspirer
- laver les châssis et les vitres
- entretien des sanitaires
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Grenier, cave, garage et grand entretien ne sont pas compris.
La contribution par heure est fixée par le CPAS et dépend des revenus.
Pour les prestations avec chèques-services, le prix est fixé par le
gouvernement fédéral et est actuellement de 7,50 € par heure.
Jusqu’à présent, une déduction fiscale est possible.
3. Les repas à domicile.
Vous déterminez vous-même pour quels jours vous désirez commander,
possible 7 jours sur 7.
La livraison se fait le mardi, le jeudi et le samedi entre 9:00 h et 13:00 h.
Le prix est fixé par le CPAS et dépend des revenus.
Les repas, constitués par un potage et un plat principal, sont livrés froids dans
un emballage jetable. Vous pouvez les conserver au frigo et les réchauffer
juste avant l’utilisation, par exemple au micro-ondes.
La possibilité existe d’acquérir un micro-ondes auprès du CPAS et à des
conditions très avantageuses.
4. Transport par des volontaires pour personnes à mobilité réduite.
Des personnes qui ne peuvent plus se déplacer seules et qui n’ont personne
pour leur venir en aide, peuvent faire appel aux volontaires pour les conduire
chez le médecin, à l’hôpital, chez de la famille ou des connaissances.
Il faut faire la demande, de préférence cinq jours à l’avance.
Les kilomètres sont facturés du domicile du chauffeur et retour. Si le chauffeur
doit attendre plus d’une heure, un petit supplément sera compté.
L’indemnité kilométrique est fixée par le CPAS mais ne dépend pas de vos
revenus.
Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez vous adresser à
Lydie De Smet – conseillère de CPAS et conseillère communale.
[email protected] ou au 02/567.15.82 ou au 0474/499 195.
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AU NEGENMANNEKE
NOUVEAU CENTRE COMMERCIAL
SUR L’ANCIEN SITE «CARREFOUR»
Le site de l’ancien supermarché «Carrefour» est en voie de complète
reconversion.
Si le grand magasin d’électro-ménager n’a pas été affecté par les travaux
qui se déroulent actuellement sur le site, les autres commerces mitoyens
ou intégrés à l’ancien magasin «Carrefour» ont été rasés.
Le nouveau Retail Park qui est en construction est un projet ambitieux. Il a
séduit plusieurs entreprises qui ont déjà réservé les surfaces nécessaires à
leurs activités.
Les travaux devraient se poursuivre jusqu'à mi 2013. L’investissement est
estimé à environ 25 millions d’euro et environ 300 personnes devraient y
trouver de l’embauche.
L’accès au site est actuellement difficile compte tenu des problèmes de
circulation, les longues files de véhicules, qui résultent essentiellement de
la présence, à hauteur du site, d’une bande de circulation réservée aux
seuls autobus.
Mais, comme on pourra le lire par ailleurs dans ce «PF Magazine», une
réponse à ce problème a été présentée par les autorités aux promoteurs du
projet.
Cette solution sera-t-elle suffisante ? L’attrait, tout à fait réel, d’un nouveau
centre commercial de toute beauté, ne fera-t-il pas que l’afflux de très
nombreux visiteurs – motorisés pour la plupart – ne vienne complètement
bloquer le trafic, déjà si dense, sur la chaussée de Mons ?
■
ILS SERONT (PRESQUE) TOUS LA…
Les emplacements dans le Retail Park se sont loués – voire vendus –
comme des petits pains ! On y retrouvera un (grand) Delhaize de 4.500 m2,
Blokker, Casa, Hema, Fun, Veritas, Pearle, Avance, L&L, Euro Kitchen, Mano,
et d’ici 2013 nul doute que d’autres firmes viendront encore s’ajouter à la
liste.
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RETRO LECTURES
Dans cette rubrique nous vous présentons un ouvrage qui n’est plus
disponible en librairie et pour lequel aucune réédition n’est prévue.
C’est donc une opportunité particulière qui est offerte aux lecteurs qui
fréquentent la bibliothèque.
LE DERNIER JOUR DE
L’ALGÉRIE FRANÇAISE
Collection : «CE JOURJOUR-LÀ»
Gérard Israël
Editions Robert Laffont
Publié en 1972 – tout juste dix ans après l’accession de l’Algérie à
l’indépendance – le livre, devenu introuvable en librairie, relate avec
précision les faits essentiels relatifs à la fin de la guerre d’Algérie.
En cette année 2012, l’Algérie célèbre le cinquantième anniversaire de
cette indépendance, peut-être une bonne raison de revenir sur ce qui fut
sans doute l’épisode le plus complexe et le plus tragique de la
décolonisation en Afrique.
L’auteur à voulu, avec un recul de dix ans par rapport aux évènements,
brosser un tableau honnête d’une situation devenue inextricable.
Les drames de l’été 1962, en Algérie mais aussi en France métropolitaine
sont ici expliqués avec clarté.
Ce livre est une contribution historique à l’Histoire de notre temps.
L’éditeur, présente comme suit l’ouvrage qui est à votre disposition à la
bibliothèque de l’association.
« De Gaulle et le F.L.N. se sont mis d'accord. »
Lorsque les Pieds-Noirs apprennent cette nouvelle, ils sont persuadés de
pouvoir faire échec à la politique qui consiste à les livrer pieds et poings liés à
la rébellion algérienne.
L’O.A.S. porte leur espérance et, se disent-ils, l’armée française ne nous
abandonnera jamais.
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L’Organisation Armée Secrète proclame une commune insurrectionnelle à
Bab-el-Oued, pousse la foule dans la rue d’Alger et fait prendre le maquis à
ses plus valeureux officiers. Trois tentatives, trois échecs.
Alors Paris décide d’accélérer le rythme du dégagement français d’Algérie.
Une date est fixée, ce sera pour le 1er juillet. Ce jour-là, les Algériens choisiront
l’indépendance.
Les Pieds-Noirs veulent empêcher l'arrivée de ce jour d’Apocalypse.
Magiquement, ils pensent que cette échéance n’adviendra jamais et ils se
comportent comme si le 1er juillet était l’an mille, la fin d’un monde, la fin du
monde.
Des Européens se découragent et quittent à jamais l’Algérie — c’est l’exode.
D’autres serrent les rangs autour des soldats perdus et détruisent
systématiquement leur pays — c’est la terre brûlée.
Dès lors une guerre franco-française éclate.
Gendarmes mobiles, C.R.S., barbouzes, hommes du contingent livrent une
étrange bataille aux Pieds-Noirs. L’O.A.S. fait la guerre à la fois à la France
officielle et aux Arabes.
Les acteurs du drame sont à Paris où le président de la République veut aller
jusqu’au bout de sa politique, à Tunis où, dans une atmosphère de suspicion
et de complot, siège le gouvernement provisoire de la République Algérienne
(G.P.R.A.), au Rocher Noir où les hommes que de Gaulle a choisis tentent
d’expliquer aux Pieds-Noirs insurgés que l’indépendance n’est pas un
cataclysme, à Alger où les commandos Delta font régner la terreur, à Oran où
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les Arabes sont refoulés dans leurs quartiers et bombardés quotidiennement
au mortier lourd, dans les campagnes d’Algérie où l’Armée de Libération
Nationale (A.L.N.) fait la loi, enlevant et rançonnant les Européens, faisant
disparaitre à tout jamais les musulmans accusés de fidélité à la France.
Subitement le drame se dénoue, O.A.S. et F.L.N. essayent de s’entendre, des
hommes de bonne volonté s’interposent pour éviter que le 1er juillet les deux
communautés soient encore dressées l’une contre l’autre.
Le 1er juillet 1962 tout est réglé, l’affaire est classée.
Un instant, la vengeance s’exerce impitoyablement : Oran, livrée aux
émeutiers algériens, lance un SOS. Puis Ben Bella prend le pouvoir et c’est la
cassure.
Adieu Algérie.
Gérard Israël a su donner aux évènements dramatiques de l’été 1962 un
éclairage nouveau. Il a recueilli auprès de ceux qui furent les «maitres des
évènements», des témoignages inédits.
Il a vu et réussi à faire parler des artisans de la politique française en Algérie,
des opposants et aussi beaucoup de ceux qui furent le jouet anonyme des
dernières heures de la guerre d’Algérie.
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BIBLIOTHÈQUE FRANCOPHONE
La bibliothèque de l'ASBL «Association Culturelle de Leeuw-Saint-Pierre»
est située au 423 de la chaussée de Mons.
Les animateurs de la bibliothèque vous y accueilleront chaque samedi
(non férié) de 9h à midi.
La collection de livres qui est offerte en lecture compte plus de 9.000
titres de tous genres.
Les ouvrages présentés dans les rubriques «LU POUR VOUS», «POUR ou
CONTRE» et «RETRO LECTURES» sont également disponibles.
L'inscription est gratuite et la redevance pour un prêt de livre, pour deux
semaines, n'est que de 0,20 €.
Renseignements au 02 377.29.52
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ANNIVERSAIRE
TOUT EN UN…
SPORT – FOLKLORE – THÉATRE – CINEMA
C’était il y a tout juste 100 ans !
La tragique destinée du «Titanic» a, sans doute, été un des
évènements les plus importants de l’année 1912. Le naufrage du
navire a d’ailleurs encore été longuement commémoré par la presse,
tant écrite que radio-télévisée, au cours des dernières semaines
Mais notre propos d’aujourd’hui vise un autre anniversaire – un
centenaire également. C’est que, en Belgique, 1912 a aussi connu un
événement sportif important, c’est cette année là que le championnat
de Belgique de football a été remporté, pour la première fois, par le
Daring Club de Bruxelles.
De nos jours le foot est toujours aussi populaire qu’il y a un siècle, mais le
Daring à disparu. Le club n’existe plus, même si les installations qu’il
occupait à Molenbeek abritent maintenant le FC Brussels.
Par contre le Daring ou plutôt sa légende, fait toujours partie d’un folklore
bruxellois encore très vivant.
Entre les deux guerres le Daring était en compétition permanente avec
l’Union. Une âpre rivalité, mais toujours pacifique, opposait les deux clubs
qui d’ailleurs se partageaient alternativement la tête du classement de 1ère
division.
Cette opposition entre les deux clubs dépassait le domaine purement
sportif et était, dans les années ’30, devenu un phénomène de société.
L’Union Saint-Gilloise et le Daring de Molenbeek faisaient, chaque
dimanche, l’actualité à tel point que deux auteurs de théâtre, Joris
d’Hanswijck et Paul Van Stalle se sont inspirés des rivalités entre supporters
des deux équipes pour écrire un scénario dont la trame est précisément
l’antagonisme entre supporters des deux clubs.
«BOSSEMANS ET COPPENOLLE»
La pièce s’appelle «Bossemans et Coppenolle». Ce sera, d’emblée, un grand
succès et l’année même de la première au théâtre, en 1938, le cinéma s’en
empare et le film sera, lui aussi, accueilli avec enthousiasme par le public.
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Dans la version filmée, sortie en février 1939, c’est le merveilleux Marcel
Roels qui incarne Monsieur Coppenolle. Marcel Roels est un comédien
remarquable, drôle et tellement bruxellois !
«Bossemans et Coppenolle» sont d’emblée entrés dans la légende du
folklore bruxellois dont il font, incontestablement, partie intégrante.
Le film de 1938 a pris quelques rides, il a même assez mal vieilli mais,
heureusement, la pièce sera encore souvent jouée et elle est encore
régulièrement à l’affiche en ce XXIème siècle.
MARCEL ROELS REDEVIENT MONSIEUR COPPENOLLE
La version la plus authentique et la plus aboutie est sans aucun doute celle
jouée en 1969 au Théâtre des Galeries et interprétée par Marcel Roels –
inégalable dans le rôle qu’il avait créé 31 ans plus tôt – et par Victor Guyau
qui campe un Bossemans tellement drôle. Mais le plus hilarant c’est
surement Georges Etienne qui campe un «Madame Chapeau»
extraordinaire.
La RTB avait réalisé une captation de la pièce et l’enregistrement – certes
en noir et blanc, nous sommes en 1969… - conservé dans les archives.
Depuis peu le DVD de cette captation est en vente auprès de la boutique
RTBF et pour la modique somme de 14,90 € chacun peut se procurer un
exemplaire de ce morceau d’anthologie. Rire garanti pendant 159 minutes.
UNE LÉGENDE BRUXELLOISE
Au départ, une rivalité sportive entre deux clubs de foot, puis un
phénomène de société devenu une composante incontournable du
folklore bruxellois et enfin une œuvre théâtrale qui a toute sa place dans le
patrimoine culturel de la capitale.
Il y a 100 ans le Daring réalisait un exploit sportif qui sera le point de
départ de développements folkloriques et artistiques.
Le sport, le folklore et la culture ont fait bon ménage et feu le Daring est
ainsi lui aussi entré dans la légende aux côtés des aventures de Quick et
Flupke, du Mariage de Mademoiselle Beulemans et de biens d’autres
épisodes si savoureux reflets de la bonne humeur et de la zwanze propre
aux Bruxellois.
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EN BREF…
DÉCISION COMMUNALE REJETÉE PAR LE GOUVERNEUR
Le 1er mars dernier, lors de la séance publique du conseil communal, la
majorité CD&V, VLD et SPa, avait fait passer en force une délibération
visant à vendre le réseau de distribution d’eau (environ 200 kms),
appartenant à la commune, à la compagnie VIVAQUA.
L’opposition avait marqué son vif désaccord sur cette vente.
Jean Cornand, au nom du groupe PF, a donc pris sa plume pour introduire
une réclamation auprès de l’autorité de tutelle, soit le gouverneur de la
province du Brabant flamand.
Suite à cette demande, le gouverneur a décidé de suspendre la décision de
vendre le réseau de distribution d’eau et de transmettre le dossier au
ministre des affaires intérieures, seul compétent pour casser définitivement
la délibération.
ELECTRICITÉ
La distribution du courant électrique à Leeuw-Saint-Pierre est assurée par
IVERLEK. Attention à ne pas confondre le producteur – comme, par
exemple, Electrabel – et le distributeur qui est une société intercommunale
et qui chez nous est un monopole d’IVERLEK.
Dans son dernier rapport annuel, IVERLEK, annonce fièrement que pour
toute l’année 2011 le temps moyen d’interruption de livraison d’électricité
n’a été que de 19 minutes ! C’est, certes, une moyenne statistique, mais
c’est une performance remarquable.
Aucun autre pays d’Europe n’a atteint un tel niveau de fiabilité.
LES FLEURS DE COLOMA
Comme chaque été la roseraie du château Coloma ouvre, gratuitement, ses
portes aux amateurs de jolies fleurs. Ce sont plus de 3.500 variétés de
roses, réparties sur 15 ha, que les visiteurs pourront découvrir.
Accessible du mardi au dimanche de 10h à 20h jusqu’au 30 septembre et
encore au mois d’octobre mais de 10h à 19h. Le lundi est le jour de
fermeture. Accès au (petit) parking gratuit par la rue Jozef Depauw (en
face du Deli Traiteur).
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INFO PRATIQUE
DÉCHETS MÉNAGERS :
CONTRÔLES STRICTS DES SACS BLEUS !
Les sacs poubelles bleus sont collectés chaque quinzaine.
Or, depuis peu, le personnel en charge de ces collectes effectue des
contrôles renforcés sur le contenu de ces sacs.
Translucides et permettant un examen du contenu, les sacs sont inspectés
et éventuellement refusés lors de la collecte. Les contrôleurs vérifient
visuellement le contenu sans ouvrir les sacs. Un rejet est matérialisé par
l’application d’une étiquette rouge barrée du mot STOP !
Le règlement communal prévoit très précisément ce qui est acceptable
dans les sacs destinés au recyclage, il s’agit des PMD pour plastique, métal
et berlingots de boissons (drinkcarton). Or, une confusion peut apparaître
à propos du terme plastique. Sont acceptés dans les sacs bleus les flacons
en plastique ayant contenu un liquide. Ce type de plastique est, soit du PET
ou du HDPE et sont recyclables.
D’autres emballages, comme des barquettes plastifiées de beurre,
margarine, yaourt ou des sachets ou des gobelets ou des feuilles
d’emballage, même en plastique ne sont pas recyclables par l’entreprise
chargée du traitement du contenu des sacs bleus et dès lors ne trouvent leur
place que dans le sac rouge.
Certains emballages sont parfois dotés d’un sigle ou d’une mention
«recyclable». Ne vous y fiez pas ! Seules les matières reprises dans la liste
officielle sont acceptables dans le sac bleu, sinon la sanction sera sans appel :
le sac restera sur le trottoir.
Extrait du règlement :
Les flacons en plastique ayant contenu du liquide, le métal d'emballage
(boîtes boissons), les cartons de boissons (berlingots), codés PMD, seront
disposés dans les sacs officiels de couleur BLEUE.
Ne PAS placer ici: verre (bouteilles, bocaux ou autres), barquettes plastifiées
(beurre, margarine, yaourts,...) sacs en plastique, feuilles aluminium,
porcelaine, céramique, bidons huile moteur, emballages de produits
toxiques.
Ne pas attacher de bidons plastiques à l’extérieur du sac.
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