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LE MAGAZINE
Né : sur France 5
Age : 15 ans
Evénement : mardi 26 février à 20.35
En direct et en public
Heureux événement
Nom : le magazine de la santé
parents : france 5 et 17juin média
né le : 26 janvier 1998 à 13.15
suivi médical : Marina carrère d’encausse
michel cymes
benoît thevenet
Quinze ans déjà que les Français les
consultent dans le seul magazine du PAF
en direct et au quotidien dédié à la santé et
au bien-être. Quinze ans de témoignages,
d’analyses, de reportages, de décryptages
et d’expertises. Quinze ans aussi de bonne
humeur, de complicité, d’émotions et de
fous rires partagés.
A l’antenne sur France 5 depuis 1998,
Le Journal de la santé, devenu en 2007
Le Magazine de la santé, a bien grandi au
fil des années. En 2000, Marina Carrère
d’Encausse a rejoint Michel Cymes à la
présentation. Deux médecins à l’antenne :
une première à la télévision, un gage
de rigueur et de légitimité pour aborder
simplement les questions les plus pointues.
Le journaliste Benoît Thevenet a su trouver
sa place au sein du duo. Rédacteur en chef
depuis plus de dix ans, il sait aussi, en bon
joker, « se glisser dans les chaussons » de
l’un ou l’autre, voire des deux, pour animer
l’émission en compagnie de chroniqueurs
et d’experts.
Chaque jour, au programme de ce rendezvous qui fait la part belle à l’interactivité, un
journal, un dossier, l’interview d’un invité
et des chroniques. Le feuilleton In vivo, un
tout en images réalisé une semaine durant
dans un service hospitalier ou d’urgences,
vient compléter un magazine au cours
duquel les téléspectateurs peuvent poser
toutes leurs questions par SMS ou Internet.
événement
Le 26 février
à 20.35
eN DIRECT ET EN PUBLIC
15 ans… C’est l’occasion pour
Michel Cymes, Marina Carrère
d’Encausse et Benoît Thevenet
de remercier, dans une émission
spéciale de près de deux heures,
les téléspectateurs, les témoins et
les médecins qui ont contribué au
succès du Magazine de la santé.
Le mardi 26 février à 20 h 35, les
trois présentateurs recevront donc
en direct et en public patients
et spécialistes de santé pour
évoquer, au travers de discussions
en plateau et de reportages, leur
combat contre la maladie ou le
handicap et les avancées de la
médecine dans des domaines tels
que la chirurgie cardiaque, les
cancers ou les greffes. L’émission
sera notamment entrecoupée
de retours en images sur les
débuts du Magazine de la santé
et sur les coulisses de l’émission.
Au programme, également, un
quiz sur le corps humain et des
expériences.
3
Dates clés
antécédents familiaux
7 – 13 – 17 – 26 – 52 – 78 – 110
Ce ne sont pas les numéros
gagnants du loto. Mais ce sont
néanmoins ceux d’une grille
gagnante. Cette suite croissante
reflète sur quinze ans les durées
quotidiennes en minutes des
émissions santé de Marina
Carrère d’Encausse et Michel
Cymes sur France 5.
« Etes-vous certains que vous aurez
suffisamment d’infos médicales pour
tenir 7 minutes d’antenne chaque
jour ? » C’est ainsi que le directeur
des programmes de l’époque
accueillit la première proposition de
17 Juin Média pour une émission
quotidienne consacrée à la santé.
C’était en janvier 1998, la chaîne
s’appelait La Cinquième, chaîne de la
connaissance et de la découverte.
Très vite, Michel Cymes est rejoint
à la présentation par la rédactrice
en chef Marina Carrère d’Encausse,
et Le Journal de la santé passe
de 7 à 13, puis à 17 minutes. Il est
programmé à 13 h 15.
En janvier 2002, un jeune journaliste
santé devenu rédacteur en chef,
Benoît Thevenet, introduit les
premiers chroniqueurs, dont, déjà,
l’intarissable Gérard Collard.
6
Les téléspectateurs remplissent le
carnet de rendez-vous quotidien
des docteurs Cymes et Carrère
d’Encausse. La preuve est faite que
l’on peut parler du corps et de sa
santé à la télévision sans tabous,
sans jargon et avec même une
pointe d’humour carabin.
2004, année charnière.
Changement de décor au sens
propre : l’émission est réalisée en
direct dans la rédaction, fenêtres
ouvertes sur la ville. Changement
de durée : 52 minutes et rediffusion
à 19 heures. Changement de nom :
Le Journal de la santé devient Le
Magazine de la santé au quotidien.
C’est aussi l’avènement de
l’interactivité par SMS et la
naissance du feuilleton quotidien
7 minutes pour une vie consacré
aux urgences, qui deviendra,
en 2011, In vivo et s’ouvrira à tous
les théâtres de la santé en France
et à l’étranger.
En 2007, devant le succès des
réponses apportées par les
médecins aux questions des
téléspectateurs, une nouvelle
fenêtre de 26 minutes est ouverte
à 14 h 30. Allô docteurs prolonge
Le Magazine de la santé.
Les années suivantes, Marina,
Michel et Benoît jouent également
en nocturne avec les Enquêtes de
santé mensuelles. Un documentaire
suivi d’un débat consacrés aux
grands thèmes de santé publique
composent un prime time de
110 minutes salué par la critique
et l’audience. Quant à Benoît, il
s’exprime en solo chaque mois de juillet.
Enfin, en 2009, révolution
numérique oblige, naît le site
Internet allodocteurs.fr, une
encyclopédie médicale en images
riche de milliers de vidéos, de
tchats et d’un suivi permanent de
l’actualité santé.
portes de leurs services et sans
la confiance de centaines de
milliers de téléspectateurs qui, jour
après jour, ont « ouvert leur poste »
et invité chez eux leurs médecins
de famille.
Merci à eux.
Christian Gerin,
président de 17 Juin Média
Cette courte odyssée de la santé
télé n’a été possible que grâce
à des équipes d’encadrement,
de rédaction, de production
et de réalisation mobilisées en
permanence et grâce à une chaîne,
France 5, partenaire bienveillante et
complice.
Elle n’aurait pas été possible,
surtout, sans la confiance de
centaines de témoins qui nous
ont ouvert l’intimité de leur corps,
sans la confiance de milliers de
soignants qui nous ont ouvert les
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Biographies
Personnes à prévenir
Marina Carrère d’Encausse
Ancienne interne des hôpitaux d’Ile-de-France, Marina Carrère d’Encausse est diplômée
en échographie, en santé publique et experte médicale. Elle débute sa carrière de journaliste
au Quotidien du médecin, puis à Santé magazine. En 1996, elle présente une chronique
santé dans l’émission Parole d’expert sur France 3, avant de rejoindre, en 1998, Le Journal
de la santé. Marina Carrère d’Encausse est aujourd’hui coproductrice et coprésentatrice avec
Michel Cymes des émissions médicales sur France 5 et directrice des rédactions. Elle est par
ailleurs la marraine de la Fondation pour la recherche médicale.
Michel Cymes
Michel Cymes est médecin. Il exerce dans un hôpital parisien et est, par ailleurs,
administrateur de l’ONG La Chaîne de l’espoir. Depuis 1990, il collabore à différents médias.
Il a ainsi été chroniqueur santé sur Europe 2 et France Info. Jusqu’en 2008, il anime
également sur Europe 1 l’émission médicale Comment ça va bien... merci ! En juillet 2012,
il coanime avec Véronique Mounier, sur RTL, l’émission quotidienne On refait la chose.
A partir de 1991, Michel Cymes officie à la télévision, où il est le chroniqueur médical de
l’émission Télé Matin sur France 2. En 1994, il rejoint La Cinquième, qui deviendra France 5,
où il anime les magazines Qui vive et Attention santé. Depuis 1998, il est coproducteur et
coprésentateur avec Marina Carrère d’Encausse des émissions médicales quotidiennes
de France 5 : Le Magazine de la santé et Allô docteurs.
Benoît Thevenet
Diplômé de l’école de journalisme de Marseille, Benoît Thevenet arrive à la rédaction
de France 2 en 1992. De 1998 à 2002, il est au côté de Jean-Daniel Flaysakier pour s’occuper
de la rubrique santé des JT de France 2. Depuis 2002, il est rédacteur en chef du « pôle
santé » (Le Magazine de la santé, Allô docteurs, Enquête de santé sur France 5 et des
spéciales santé sur France 3) du groupe 17 Juin Média. Complice des deux animateurs,
il les remplace régulièrement à l’antenne sur France 5.
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Interview
Examen des 15 ans
Interview
de Marina Carrère
d’Encausse, Michel Cymes
et Benoît Thevenet
Le Magazine de la santé fête
cette année ses quinze ans
d’existence. Selon vous, sur quoi
repose son succès ?
Marina Carrère d’Encausse : Sur
l’intérêt des Français pour la santé
au sens large et sur la façon dont
on en parle, en étant détendus et
dans l’empathie. La complémentarité
entre Michel et moi joue
certainement aussi beaucoup :
nous n’avons pas de tabous et nous
pouvons parler de tout, y compris
des sujets délicats, quand ils
intéressent les malades.
Michel Cymes : Sur moi ! [Rires].
Non, plus sérieusement, d’après
les retours que l’on nous fait, ce
succès tient pour une part à la
bonne ambiance présente sur le
plateau ; la complicité qui existe
entre nous se voit à l’écran. Tout en
abordant des sujets très sérieux,
il y a toujours un moment où l’on
se détend en plaisantant. Même
les hypocondriaques les plus
sévères arrivent à nous regarder
jusqu’à la fin sans tomber malades !
Cette longévité est évidemment
liée, également, à la qualité des
reportages et de l’émission ellemême, parce qu’amuser les
téléspectateurs n’est pas suffisant
pour les fidéliser.
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Benoît Thevenet : Les gens
regardent l’émission autant pour
apprendre que pour se détendre.
Michel et Marina font, je crois, un
peu partie de leur famille. Ils nous
suivent aussi pour l’expertise que
nous apportons sur les sujets
traités. Ce qu’ils cherchent chez
nous, ce sont des réponses aux
questions qu’ils se posent et ce
qu’ils attendent, c’est notre capacité
à trouver la bonne personne pour
leur répondre.
Quand vous avez démarré, vous
imaginiez que vous seriez encore
là quinze ans plus tard ?
Michel : Quand on fait de la télé, on
ne sait jamais, mais on a toujours
été confiants. L’émission a grandi
progressivement et ce que je
n’avais pas imaginé, c’est qu’elle
aurait aujourd’hui un tel succès,
une telle image et un tel monopole
dans le domaine de la santé à la
télévision. Quand on a démarré, il
n’était pas possible d’imaginer cela.
Benoît : Notre chance, c’est d’avoir
quinze ans d’existence ; nous avons
eu le temps de construire notre
magazine dans la durée. Après
avoir démarré avec un rendez-vous
de 7 minutes qui a fonctionné, on a
pu le faire passer à 17, puis à 52 et
à près de 80 minutes aujourd’hui
avec Allô docteurs. Tout cela s’est
fait au fil des ans sans heurts,
avec une équipe qui a évolué
tranquillement.
Vous avez eu des doutes ?
Michel : On a connu parfois des
moments difficiles, oui. Quand on a
changé de décor, par exemple,
il y a un peu plus de quatre ans…
Benoît : Cela coïncidait avec
l’arrivée des nouvelles chaînes
de la TNT. Les deux événements
conjugués ont fait que, pendant
deux saisons, on a eu chaud.
Michel : Pour autant, on n’a pas
tout révolutionné, on n’a pas fait
venir de nouveaux cerveaux pour
changer les choses. La chaîne a
continué de nous faire confiance,
on s’est serré les coudes et on a
trouvé les solutions tout seuls.
Quand tout va mal et que l’équipe
arrive malgré tout à redresser la
barre, les liens, déjà très étroits, ne
peuvent que se resserrer.
Marina : Oui, et le positif dans tout
cela a été qu’il nous a fallu réfléchir
à la manière de faire évoluer
l’émission. C’est plutôt intéressant
de se remettre en cause.
Qu’appréciez-vous chez les deux
autres ?
Michel : Je ne peux pas travailler si
je ne suis pas dans une ambiance
amicale, affective. Ma vie tourne
autour du plaisir et je dois le
trouver aussi dans le travail. Cela
résume les qualités que j’apprécie
chez Marina et Benoît : ce ne sont
pas des collaborateurs, mais des
amis d’abord. Benoît est un vrai
meneur d’équipe, toujours de
bonne humeur. Son autre grande
qualité, c’est sa tolérance, sa
patience vis-à-vis de moi,
car je peux être insupportable :
je déconne sans arrêt, je ne suis
pas toujours disponible parce
que je me consacre à d’autres
activités. Marina est une amie
de vingt ans et ses qualités
essentielles à mes yeux –
en dehors de son amitié –,
c’est d’abattre un travail
considérable et de m’accepter
tel que je suis. L’essentiel, c’est le
trio que l’on forme, un quatuor,
même, avec Christian Gerin, notre
producteur. C’est une vraie chance.
Benoît : Michel a tout le temps
des idées et des projets. De ce
fait, il nous force à avancer et à
réfléchir, c’est une vraie impulsion
qu’il nous donne. Chez Marina, ce
que je mettrais en avant, c’est son
attention permanente aux autres.
Ensuite, ce que j’aime énormément
chez l’un comme chez l’autre –
chacun a sa manière –, c’est la
confiance qu’ils me portent, et cela
depuis le début.
Marina : Concernant Benoît,
j’apprécie sa grande intelligence
de travail et sa profonde humanité.
C’est un homme d’une culture et
d’une curiosité rares. Avec Michel,
c’est différent. Nous sommes amis
depuis vingt ans, cela fait quinze
ans que l’on travaille ensemble,
et nos liens sont d’une solidité
incroyable.
13
Interview
Examen des 15 ans
Quel est votre rôle dans
l’émission ?
Benoît : On n’a pas de rôle
dévolu, nous sommes à l’antenne
comme on est dans la vie. On est
suffisamment différents tous les
trois, il nous suffit de jouer avec
nos propres caractères : Michel en
rajoute un peu dans les blagues,
Marina part un peu dans les « Oh,
là là ! Michel ! ». Moi, je suis le
remplaçant, cela ne fait de doute
pour personne, et quand je suis à
la place de l’un ou de l’autre, je me
mets dans leurs chaussons. Mais je
ne cherche pas à les imiter, ce serait
peine perdue !
Michel : Celui du patron ! [Rires.]
On est trois à la tête de cette
émission, plus le producteur, mais
il n’y a pas de hiérarchie entre
nous, pas de leader et pas de rôle
prédéterminé. Celui que j’ai peutêtre, c’est un peu celui du trublion
qui sort les bêtises.
Marina : Je pense qu’avec Benoît,
nous partageons la vision en amont
de la fabrication du magazine.
Des trois, je suis celle qui est peutêtre le plus à l’écoute des invités,
des malades, des témoins que
nous recevons sur notre plateau.
Quant à l’humour, on l’assume
à deux avec Michel, même si
nous ne l’exprimons pas de la
même manière.
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Vos journées sont bien remplies.
Si vous avez trois heures de
liberté, vous faites quoi ?
Benoît : Je rentre à la maison pour
m’occuper de mes enfants. J’aime
bien cuisiner aussi. Ma dernière
tentative : des baklavas.
Michel : Je fais du sport. Je me
suis mis au vélo et, quand je peux,
je vais en faire dans la vallée de
Chevreuse, sinon je vais en salle
faire ma muscu. Depuis un an et
demi, j’ai démarré le saxo et cela
me passionne. J’ai toujours vécu
comme une frustration de ne pas
savoir jouer d’un instrument de
musique.
Marina : Je lis un livre ! La grande
passion de ma vie, c’est la
lecture et, depuis des années, je
dévore un bouquin par jour.
Ceux écrits par nos invités bien
sûr, mais aussi des essais, des
témoignages, de la littérature, des
romans policiers…
Votre remède anti-train-train ?
Benoît : Rien n’est jamais acquis
en télévision. Avec les journalistes
de la rédaction, on a une espèce
de thermomètre : lorsque quelque
chose commence à nous ennuyer,
on sait que cela ne va pas tarder à
ennuyer le téléspectateur et qu’il
est alors temps de changer. L’autre
remède, c’est Michel, qui peut
sortir douze blagues à la minute.
Par ailleurs, j’ai la chance d’avoir
quatre métiers en main : je suis
rédacteur en chef avec une mission
éditoriale et présentateur de temps
en temps ; je m’occupe aussi du
management de l’équipe et j’assure
avec Michel, Marina et Christian
un travail de production. Comment
s’ennuyer ?
Michel : Mon seul remède : les
projets, les idées ! En fait, dès que
je m’ennuie, c’est que je n’ai pas
d’idées : des idées nouvelles pour
l’émission, pour ma vie personnelle
ou professionnelle.
Marina : Je n’en ai pas besoin !
L’émission est tellement
humainement riche, tellement
variée, que pas une fois en quinze
ans je n’ai eu le sentiment de
m’ennuyer !
Contre quoi êtes-vous vacciné ?
Benoît : Contre le pessimisme !
Je suis rarement en colère, je
suis quelqu’un d’humeur égale et
plutôt optimiste. Je vois rarement
la vie en noir et j’aime bien aller
de l’avant.
Michel : Contre le défaitisme !
Pour moi, face à un problème,
il y a toujours des solutions,
toujours des moyens de s’en sortir.
C’est facile de dire cela quand
on est dans une situation comme
la nôtre, c’est vrai… Mais bon,
baisser les bras, je ne sais pas
faire. Je suis vacciné aussi, je
crois, contre l’égocentrisme et la
mégalomanie.
Marina : Contre pas grand-chose !
Je suis toujours aussi sensible,
heurtée par beaucoup de sujets,
toujours aussi susceptible et on
peut toujours m’énerver aussi
facilement.
Un rêve, lequel ?
Michel : J’adorerais jouer un rôle de
vrai médecin dans une fiction.
Benoît : Oh, j’en ai plein ! Ce que je
ferais bien, entre autres, ce serait
d’ouvrir une auberge, une table
d’hôtes. C’est un projet auquel je
pense souvent. D’ailleurs, tous les
trois, on adore cuisiner et on se
verrait bien aux commandes d’une
émission culinaire.
Marina : Je suis en train d’en réaliser
un en écrivant en ce moment un
roman. Un autre de mes rêves serait
d’animer une émission littéraire.
Une question de téléspectateur
qui vous a marqué ?
Michel : Je me souviens du
SMS d’une femme qui m’avait
estomaqué : « Je viens d’accoucher,
mon mari a une maîtresse.
Comment savoir si l’enfant est de
moi ? » Scotchant, non ?
Benoît : Ce qui est toujours
perturbant, ce sont les gens qui
envoient des SMS d’appel au
secours. Je me souviens d’un texto
qui nous a semblé indiquer une
urgence médicale. Comme les
messages nous parviennent de
façon anonyme, nous avons pris la
décision de répondre à la personne
sans savoir si c’était ou non un
canular : « Si ce que vous dites est
vrai, foncez aux urgences ! »
Pour vous, quelles avancées
majeures la médecine a-t-elle
réalisées ces quinze dernières
années ?
Benoît : Il n’y a pas eu de progrès
révolutionnaires, mais la médecine
avance à petits pas dans de
nombreux domaines. Le traitement
des cancers par exemple est
aujourd’hui de plus en plus
personnalisé. Un autre progrès,
c’est que l’on ouvre de moins
en moins l’abdomen lors des
interventions chirurgicales : la
cœlioscopie est désormais devenue
une routine.
Michel : Le vaccin contre
le papillomavirus pour les
adolescentes est une révolution
dans la prévention du cancer du
col de l’utérus. On en connaîtra les
résultats dans quelques années.
Marina : Le développement des
cellules souches, celui de la thérapie
personnalisée contre le cancer et
l’amélioration de la prise en charge
de la douleur me semblent trois
beaux progrès. Il y en aura d’autres !
Propos recueillis par Beatriz
Loiseau et Christine Guillemeau
15
Courbe de croissance
Le Magazine de la santé a effectué en 2012 sa meilleure rentrée sur les
cinq dernières saisons, recueillant sur les mois de septembre à décembre
une part d’audience de 7,4 %. L’émission rassemble chaque jour quelque
761 000 téléspectateurs. Un résultat satisfaisant dans un contexte
concurrentiel de plus en plus difficile.
Questionnaire santé
Interactif depuis 2004, Le Magazine de la santé a vu la
participation des téléspectateurs doubler.
750 000 messages Internet et SMS ont été reçus depuis 2004.
100 000 messages arrivent chaque année.
PdA
10
Records de participation
9
« En finir avec les douleurs chroniques » (26/1/2012) : 2 9 6 2 messages.
« Quand la thyroïde se dérègle » (15/2/2012) : 2 7 1 0 messages.
« Les médicaments sous surveillance » (31/1/2011) : 2 2 9 3 messages.
8
Les sujets qui font réagir
les téléspectateurs
7,4
7
6,9
6,3
6,4
• La contraception
• L’allaitement
6,4
• La thyroïde
Sources des messages
6
Web : 7 8 %
Twitter : 1 4 %
5
sept. - déc.
RENTRée
2008
2009
2010
2011
2012
SMS : 8 %.
Source : French TV.
Sources : Médiamat / Médiamétrie – Base nationale.
18
19
En plateau
Consultations des externes
Pr Jean Claude Ameisen,
médecin et chercheur, professeur
d’immunologie à l’université ParisDiderot, président du Comité
consultatif national d’éthique
Yann Arthus-Bertrand,
photographe
Florence Aubenas, journaliste
Sylvain Augier, animateur
de radio et de télévision
Michel Aumont, acteur
Roselyne Bachelot, ministre de
la Santé (2007-2010), ministre
des Solidarités et de la Cohésion
sociale (2010-2012)
Elisabeth Badinter, femme de
lettres et philosophe
Françoise Barré-Sinoussi,
chercheuse en virologie, prix
Nobel de médecine en 2008,
avec Luc Montagnier
Dr Philippe Batel, addictologue
Tonino Benacquista, écrivain
et scénariste
Pierre Bergé, homme d’affaires
et mécène
Xavier Bertrand, ministre
de la Santé et des Solidarités
(2005-2007)
Enki Bilal, auteur de bandes
dessinées et réalisateur
Richard Bohringer, acteur
Jeannette Bougrab,
universitaire, présidente de
l’Agence nationale pour la
cohésion sociale et l’égalité des
chances (2010-2011)
Claude Brasseur, acteur
Rony Brauman, médecin, ancien
20
président de Médecins sans
frontières (1982-1994)
François Cavanna, écrivain
et dessinateur humoristique
Hervé Chabalier, journaliste
Patrick Chesnais, acteur,
réalisateur et scénariste
Philippe Claudel, écrivain
et réalisateur
André Comte-Sponville,
philosophe
Yves Coppens, paléontologue
et paléoanthropologue,
professeur honoraire au Collège
de France
Philippe Croizon, athlète français ;
amputé des quatre membres, il a
traversé la Manche à la nage
Boris Cyrulnik, éthologue,
psychanalyste et psychiatre
Mireille Darc, actrice et
réalisatrice
Marie Darrieussecq, écrivain
Dave, chanteur
Alain Deloche, chirurgien
cardiaque, fondateur de
La Chaîne de l’espoir
Stéphane Diagana, athlète
Franck Dubosc, acteur et
humoriste
Anny Duperey, actrice
Virginie Efira, comédienne
et animatrice de télévision
Jean-Loup Etienne, médecin
et explorateur français
Pr Jean-Noël Fabiani, chef
de service de chirurgie
cardio-vasculaire à l’hôpital
Georges-Pompidou, à Paris
Dominique Farrugia, humoriste et
producteur
Claude Finkelstein, présidente
de la Fédération nationale
des associations d’usagers en
psychiatrie
Maud Fontenoy, navigatrice
Valérie Fourneyron, ministre
des Sports, de la Jeunesse,
de l’Education populaire et
de la Vie associative
Jean-Louis Fournier, écrivain,
humoriste et réalisateur
Irène Frachon, médecin ; a révélé
le scandale du Mediator
Stéphanie Fugain, fondatrice
de l’association Laurette Fugain
Jérôme Garcin, journaliste
Hervé Ghesquière, journaliste,
otage en Afghanistan de
2009 à 2011
Jean-Christophe Grangé,
journaliste et écrivain
Martin Hirsch, ancien président
d’Emmaüs France, hautcommissaire aux Solidarités
actives contre la pauvreté
(2007-2010), président de
l’Agence du service civique
Jules Hoffmann, biologiste,
membre de l’Académie des
sciences et de l’Académie
française, prix Nobel de
physiologie et de médecine
en 2011
Albert Jacquard, généticien et
essayiste
Laurent Jalabert, ancien coureur
cycliste
Chantal Jouanno, secrétaire
d’Etat à l’Ecologie (2009-2010),
ministre des Sports (2010-2011)
et sénatrice
Axel Kahn, scientifique, médecin
généticien et essayiste
Bernard Kouchner, médecin
humanitaire, cofondateur de
Médecins sans frontières et
Médecins du monde, ancien
ministre
Alexandra Lamy, comédienne
Pr Laurent Lantieri, chef du
service de chirurgie plastique,
reconstructive et esthétique
de l’hôpital Georges-Pompidou
(HEGP) ; a effectué la première
greffe totale du visage en France
Jean Leonetti, député des
Alpes-Maritimes, ministre chargé
des Affaires européennes (20112012), auteur de la loi relative aux
patients en fin de vie
Pr Emmanuel Martinod,
chef du service de chirurgie
thoracique et vasculaire de
l’hôpital Avicenne ; auteur, avec
son équipe, de la première greffe
d’une bronche artificielle chez un
patient atteint d’un cancer
du poumon
Pr Jean-François Mattéi,
ministre de la Santé, de la Famille
et des Personnes handicapées
(2002-2004), aujourd’hui
président de la Croix-Rouge
Pr Israël Nisand, responsable du
pôle de gynécologie-obstétrique
au CHU de Strasbourg
Michel Onfray, philosophe
et écrivain
Jean d’Ormesson, écrivain
et éditorialiste, membre de
l’Académie française
Patrick Pelloux, médecin
urgentiste au Samu de Paris
Marc Peschanski, biologiste et
neurophysiologiste, directeur
scientifique de l’I-Stem, l’institut
des cellules souches
Pascal Picq, paléoanthropologue,
maître de conférence au Collège
de France
Matthieu Ricard, moine
bouddhiste, interprète français
du dalaï-lama, écrivain et
photographe
Pr Marcel Rufo, pédopsychiatre
Pr Didier Sicard, médecin,
président du Comité consultatif
national d’éthique (1999-2008),
auteur d’un rapport sur la fin
de vie
Marisol Touraine, ministre des
Affaires sociales et de la Santé
Delphine de Vigan, écrivain
consultations
des internes
Nordine Attab : geste sportif Dr Philippe Charlier : médecine
légale
Pr Laurent Cohen : neurologie
Dr Robert Cohen : pédiatrie
Gérard Collard : les livres
Solveig Darrigo : nutrition
Dr Christophe Fauré : psy (les mots) Dr Serge Hefez : psy (famille)
Gilles Goetghebuer : physiologie
du sport
Dr Hélène Jacquemin : sexo
Thierry Lhermitte : la recherche
Dr Sylvain Mimoun : sexo
Didier Pleux : psy (ados) Christian Saout : droit des patients
David Zavaglia : méta-analyse
21
Prescriptions
côté livres
Parallèlement à leurs activités
télévisuelles, Marina Carrère
d’Encausse et Michel Cymes mettent
leurs connaissances médicales au
service du grand public. Après la
collection de petits livres pratiques
Le Magazine de la santé (Marabout),
parus entre 2005 et 2007, on leur
doit la collection Bonjour-docteur
(Hachette pratique), une série
d’ouvrages conçus sous forme de
questions-réponses et abordant des
sujets aussi divers que l’alimentation
ou la médecine anti-âge. Marina
Carrère d’Encausse a publié, en 2011,
aux éditions Anne Carrière, Alcool :
les jeunes trinquent. Dernièrement,
Michel Cymes a publié, aux Editions
du Chêne, deux beaux livres :
Complètement malades ! (2010) et
La Sexualité, que d’histoires ! (2011).
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côté web
Sur la page france5.fr/sante,
les internautes ont la possibilité
de retrouver, durant sept jours
après leur diffusion, l’intégralité
du Magazine de la santé et d’Allô
docteurs. Ils peuvent également
découvrir de nombreux dossiers,
ainsi que l’ensemble des références
évoquées à l’antenne.
Sur le site allodocteurs.fr, les
internautes peuvent trouver un
suivi permanent de l’actualité santé
en France et dans le monde, une
encyclopédie médicale en images
de 10 000 vidéos, des forums et
des blogs. Deux fois par semaine, ils
peuvent se joindre à un tchat avec
les médecins invités d’Allô docteurs,
immédiatement après l’émission.
MAGAZINE
Le Magazine de la santé
Format
52 min
Présentation
Marina Carrère d’Encausse, Michel Cymes et Benoît Thevenet
Réalisation
Bernard Faroux, en alternance avec Jean-Pierre Devillers,
Antoine Slodre et Norbert Letroll
Une production
17 Juin Média, Pulsations
avec la participation de France Télévisions
Diffusion
du lundi au vendredi à 13.40, en direct
Directeur de France 5
Bruno Patino
Directeur de l’Antenne de France 5
Pierre Block de Friberg
Directeur de l’unité Magazines de France 5
Thierry Chiabrero
Adjointe du directeur de l’unité Magazines
en charge de la société et du décryptage
Fabienne Barollier
Directrice de la Communication externe de France 5
et des Actions éducatives
Laurence Cadenat
01 56 22 92 33
[email protected]
Responsable du service de presse de France 5
et des Actions éducatives
Frédérique Lemaire-Benmayor
01 56 22 92 51
[email protected]
Conseiller de programmes
Philippe Broussaud
Contacts presse
Frédéric Goetz
01 56 22 75 27
[email protected]
Valérie Blanchet
01 56 22 92 40
[email protected]
Edité par la direction de la Communication
de France Télévisions - Janvier 2013
Directeur de la publication
Rémy Pflimlin
Directrice de la Communication externe
de France 5 et des Actions éducatives
Laurence Cadenat
Réalisation
Studio France Télévisions
Directeur délégué
Eric Martinet
Responsable éditoriale France 5
Isabelle Ducrocq
Rédaction
Christine Guillemeau, Beatriz Loiseau
Secrétariat de rédaction
Bénédicte Mielcarek
Iconographes
Catherine Hertel, Aline Songa
Graphisme
Maëva Da Silva, Clémence Gevrey
Crédits photo
Nathalie Guyon / FTV France 5
Impression
Advence
france5.fr