novembre 2006 - Mairie de Laval
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novembre 2006 - Mairie de Laval
VV L VinfosL MENSUEL D’INFORMATIONS DE LA VILLE DE LAVAL N°117 NOVEMBRE 2006 / 1e Ces petits travaux qui rendent la ville toujours plus agréable ! LAVAL MAYENNE TECHNOPOLE 150 emplois créés en 10 ans 25 NOVEMBRE Le retour des illuminations C’ETAIT LAVAL Les souvenirs du Dr Le Coz NOVEMBRE 2006 S organise sa grande vente d'hiver le dimanche 3 décembre, de 10 h à 18 h, dans la salle de la rue de l’Alma… O M M A R 4 8 15 Evénements « A la Une » Deux élus au charbon ! Des illuminations La famille Galon sur le thème de Jarry Espace Game Soutien scolaire Une commerçante lavalloise nous demande de signaler ce dont témoigne cette photo : certains se moquent du monde quand ils garent leur voiture sur une place de parking… A moins qu’ils aient un problème de vision, ce qui serait encore plus inquiétant… I Les 10 ans de Laval Gisèle C. et Philippe G. 18 Pratique L’expansion de T’es cap ! Mayenne Technopole Vincent Landais l’Association Lilavie De nouveaux vestiaires 19 Hommage Technopole Lavage Auto pour le stade d’Hilard Monseigneur 10 e Le 4 roman de Valérie Mazeau est en librairie depuis le 6 novembre. A l’écart de la trilogie Pierre Viade (Sous les palmiers de Chine, Petite jungle et, paru le mois dernier, Ginkgo, mon amour), Mamy-Top brosse “le portrait tendre et (intégralement) désopilant d’une sexagénaire, grandmère, veuve… et ultramoderne !” Pour en savoir plus, appelez Mamy Mazeau : http://valeriemazeau.monsite.orange.fr Que de monde à Louis-Marie Billé 20 C’était Laval Bellevue-la-Forêt ! Un prix national pour 11 En 1956, les débuts C’est bon pour la culture ! du docteur Le Coz l’architecte Houet Le 27 octobre, dans une crêperie vantée en page 8, un déjeuner de travail a réuni le maire, l’élue au commerce et l’association des Vitrines de Laval. But de cette agape studieuse et néanmoins souriante (photo) : évoquer les prochaines animations Ville-FEEL destinées à rendre la ville toujours plus agréable pour tous les Lavallois… LAVAL infos Le nouveau CD de Paul Faure Laval-infos mensuel d’informations édité par la Ville de Laval. Directeur de publication : Catherine Fayal. Comité de rédaction : Catherine Fayal, Arnaud Derrien, Stéphane Butny. Rédacteur (en chef) : Jean-Christophe Gruau. Photos : Jacques Lugue, Laurent Ory. Photo de une : Jacques Lugue. Mise en page, photogravure : PPC (01 45 72 28 88). Impression : Agir Graphic (02 43 67 86 78). Distribution : Mediaposte. ISSN : 1274-7003. Dépôt légal : déc. 95. Lavalinfos - Ville de Laval - Direction de la Communication - BP 1327 - 53013 Laval Cedex. Tél. (rédaction) 06 84 77 63 70 et (administration) 02 43 49 43 81. [email protected] - Tirage : 32 000 exemplaires. E 22 Temps libre La franc-maçonnerie se dévoile… E D I T O Congrès JCE et Finale de l’UET Quand Laval devient capitale… C’est avec un grand plaisir que Laval a accueilli les 9, 10 et 11 novembre derniers le 52e congrès national de la Jeune chambre économique française. Cette manifestation a été pour nous l’occasion de faire découvrir notre ville à plus de 1 000 personnes venant des quatre coins de France. Ce rassemblement témoigne de l’attrait de notre cité et du remarquable dynamisme des membres de la Jeune chambre économique (JCE) de Laval. Par leur enthousiasme, ils ont su convaincre leurs camarades de tous converger vers notre cité. Ils ont ainsi pu ensemble, durant trois jours, travailler, réfléchir et profiter de la Mayenne. Je saisis cette occasion pour les remercier chaleureusement pour tout ce qu’ils font, depuis des années, avec dynamisme, talent et imagination, pour l’animation de Laval. De nombreux événements, initiés par la JCE, ont ainsi marqué notre ville. Je pense à la réflexion engagée, en son temps, sur les rues piétonnes, aux différents salons ou encore à la traditionnelle course de radeaux des OFNIJEC. Les membres de la JCE ont su apporter des idées novatrices et les mettre en musique. Ils sont à l’image d’un territoire qui bouge et qui entreprend. C’est d’ailleurs pourquoi la municipalité lavalloise est à leurs côtés dans toutes les actions visant à la promotion, à l’animation et à l’innovation de notre cité. Quelques semaines auparavant, Laval accueillait La Finale de l’Union Européenne du Trot, épreuve prestigieuse regroupant les meilleurs champions européens. ette grande journée du sport hippique a connu un grand succès populaire avec plus de 6 000 spectateurs. Cette compétition constitue une belle reconnaissance pour la Société des courses de Laval ainsi que pour notre ville et notre département dont on connaît l’attachement au monde du cheval. Nous savons en effet la longue histoire qui unit le cheval et la Mayenne. Laval y occupe une place centrale avec son hippodrome, qui organise 25 réunions actuelles et attire près de 30 000 spectateurs. Une telle manifestation, de dimension européenne, est une contribution importante au rayonnement du sport équestre dans notre agglomération et bien au-delà de notre territoire. A travers ces deux exemples, dictés par l’actualité, je tenais à rendre hommage à toutes celles et tous ceux qui, quel que soit le domaine, culturel, sportif, économique ou social, font bouger au quotidien notre ville. ÉVÉNEMENT EVENEMENT Avec Jarry en vedette La ville sera illuminée du 25 novembre au 9 janvier L’an passé le Pont-Neuf était en bleu… Les festivités de fin d’année débutant dans une dizaine de jours, il est temps d’annoncer le retour du trio qui, tous les ans, grâce à la collaboration de la Ville et de l’office de tourisme, réjouit des milliers et des milliers de visiteurs de tous âges et de toutes conditions, de Laval et d’autres régions… On pense aux Illuminations, bien sûr, mais aussi aux deux “invités” du square de Boston, le Marché de Noël et la patinoire… Glissez jeunesse ! Le jour J Le spectacle de mise en lumière se déroulera en face de la maison natale de Jarry (quai Jehan-Fouquet), sur la rive gauche de la Mayenne, le samedi 25 novembre, à 19 h 30. Intitulé Mariage du feu et de la musique, il mettra en vedette le groupe Commandos Percu... Tous les soirs Une fois lancées, les illuminations auront lieu tous les soirs, de 5 heures de l’après-midi à minuit, et tous les matins, de 7 h à 8 h 30. Deux nuits complètes sont également programmées : celles du 25 et du 31 décembre… Le père Noël Son arrivée est prévue pour le vendredi 8 décembre, à 18 h 30 précises. En revanche, on ignore quel moyen de locomotion il utilisera cette année… Un traîneau tiré par des rennes ? Une moto qui roule au colza ? Une trottinette chère aux bobos ? Le marché e Le 12 Marché de Noël se tiendra de nouveau au square de Boston, du jeudi 7 au dimanche 10 décembre. Il accueillera cette fois la ville de Gandia (jumelée avec la nôtre). Laquelle proposera des spécialités culinaires (paella avec pâtes, nougat espagnol, chaussons farcis à la tomate et aux petits pois…), des objets d’art (santons, bijoux en émail…), un groupe de danseurs et de musiciens (Rois de Corella) et une autre formation qui donne dans l’animation de rue (Borgias). Par ailleurs, 70 exposants du coin seront à votre disposition dans les chalets de Noël. L’an passé, le marché avait accueilli environ 50 000 curieux. Sacré Alfred ! Les Illuminations mettront en valeur l’écrivain Alfred Jarry dont nous “fêterons” le centenaire de la mort durant tout l’an 2007. Né à Laval en 1873, cet original de première bourre a su créer un personnage célèbre : le Père Ubu, un adjectif : ubuesque, et une science fantaisiste et paradoxale : la pataphysique… Pour en savoir plus sur le personnage et son œuvre éditée dans la prestigieuse bibliothèque de La Pléiade, l’office de tourisme a mis sur pied des visites suivies d’un café littéraire, tous les samedis de décembre (2, 9, 16 et 23), de 17 h à 19 h… Ces rendez-vous se dérouleront en compagnie de deux “spécialistes” de Jarry : la guide-conférencière Séverine Jaguelin et le bibliothécaire Dominique Remande. Mais attention ! Réservation obligatoire au 02 43 49 46 46. Dans quel sens ? En 1895, Jarry fait son service à Laval, caserne Corbineau. Ce jourlà, un balai à la main, il est apostrophé par un sergent corse : Soldat Jarry, vous n’avez pas entendu ce que j’ai dit tout à l’heure ? – Si, sergent. – Quoi ? – De balayer la cour, sergent. – Eh bien balayez la cour ! C’est clair, hein ? – Oui, sergent… mais dans quel sens ? Consultez ses horaires à la mairie… Du 7 décembre au 28 janvier… 4 Laval infos Cette année, Alfred devrait remplacer Jules sur la façade du château neuf… En 10 ans, la technopole a créé 150 emplois ! Le 13 octobre, à l’hôtel de ville, Laval Mayenne Technopole (LMT) a fêté ses 10 ans. Via deux tables rondes, plusieurs intervenants ont commenté l’excellent bilan de cette création de François d’Aubert au service des entreprises et de l’innovation en Mayenne… Un hommage justifié a également été rendu aux deux responsables qui l’ont développée jusqu’à ces derniers jours, Jean Héaumé et Guy Le Bras. Il fallait oser ! La première table ronde a permis à six invités de retracer l’histoire d’un pari économique réussi auquel tous ont participé. Consultant de la première heure, Thierry Bruhat a rappelé l’implication personnelle du maire de Laval dans la naissance du projet. Premier directeur de LMT, Guy Le Bras a évoqué son combat pour le pôle réalité virtuelle. Président sortant, Jean Héaumé est revenu sur l’implication des entreprises locales. Premier “manager” à s’être installé dans la pépinière d’entreprises, JeanNoël Martin a narré la naissance, en 1998, de sa chère ALITEC (rebaptisée ALL4TEC). Simon Richir s’est ensuite exprimé au nom du professeur Taravel (qui joua un rôle de conseil en 1996). Enfin, le président de Laval Virtual, Gilbert Prod’homme, a dit tout le bien qu’on doit penser de la manifestation qui, chaque année, transforme la salle polyvalente en capitale de la réalité virtuelle… Guy le Bras Au revoir et merci ! La cérémonie du 13 octobre s’est achevée par la remise des palmes académiques à Guy Le Bras, lequel, après neuf années technopolitaines, a souhaité retourner à ses premières amours professionnelles, le transport (dans le staff innovation d’un grand groupe). Selon la coutume, le “médailleur”, François d’Aubert en l’occurrence, a retracé la carrière du médaillé. De cet ingénieur civil des mines marié et père de cinq enfants qui débarqua à la mairie de Laval en 1995 pour diriger son cabinet. La technopole, c’est aussi une pépinière d’entreprises très fréquentée… L’innovation Consacrée aux 10 années à venir, la seconde table ronde a réuni six invités appelés à écrire l’histoire de Laval Mayenne Technopole : le nouveau président Michel Desprez (qui a succédé à Jean Héaumé), le nouveau directeur Christian Travier (qui remplace Guy Le Bras) ; deux dirigeants de “start up” : Bernard Fort (Tennaxia, sur le site technopolitain depuis 2001), Jérôme Perret, DG de Haption (aujourd’hui à Soulgé-surOuette), le professeur-directeur du laboratoire Présence et Innovation Simon Richir, le directeur de l’ESTACA Eric Parlebas et l’initiateur du Centre Européen des Matériaux Composites Avancés pour les Transports – alias CEMCAT – qui doit bientôt s’installer à la technopole, Jean Py. Lequel a prononcé une phrase qui mériterait d’être gravée au fronton de la technopole : L’innovation est la seule stratégie pour permettre à nos entreprises de se pérenniser… Les efforts François d’Aubert a rappelé pourquoi il s’était battu pour créer la technopole. Il a défini la “démarche technopolitaine” à la sauce lavalloise : faire coopérer les laboratoires de recherche, les établissements d’enseignement supérieur et les entreprises rassemblées autour de thèmes porteurs comme la sécurité alimentaire, la réalité virtuelle et la compatibilité électro-magnétique. Il est revenu sur les efforts à accomplir chaque jour pour faire passer le message auprès des entreprises, pour « aller chercher des sous » auprès des instances susceptibles d’en distribuer… Il a vanté l’apport économique des 10 années écoulées (s’il n’y avait qu’une chose à retenir ce serait les trois chiffres suivants) : 10 ans, 25 entreprises, 150 emplois créés… Et le maire de conclure : « La ville de Laval n’est plus tout à fait la même depuis que nous regardons vers les technologies de l’avenir… » Un chevalier souriant Adepte des nouvelles technologies (il surfait déjà sur Internet il y a 11 ans !), Guy participera à la naissance de LMT avant d’en devenir le premier directeur en 1997 et de contribuer au lancement de la réalité virtuelle. Ses neuf années d’activité à la technopole furent neuf années de bonheur vécues en parfaite harmonie avec un président qui, lui aussi, vient de céder sa place : l’une des figures emblématiques de l’économie mayennaise, le très efficace Jean Héaumé. Le nouveau tandem L’ingéniérium a été inauguré par JC le 24 février 2000… Le président Michel Desprez Une pépinière dont la première pierre fut posée le 12 septembre 1997… Le directeur Christian Travier… Laval infos 5 EVENEMENTS ÉVÉNEMENT Une ESTACienne a pu voler en Falcon ! L’association Elles bougent a pour objectif de susciter des vocations auprès des lycéennes et étudiantes pour des métiers a priori réservés aux hommes (aéronautique, automobile…). En juin, elle a organisé un concours dont le 1er prix a été gagné par une lycéenne de Quimper aujourd’hui en 1re année à l’Estaca Campus Ouest… Offert le 5 octobre dernier par Dassault Aviation, ce prix a enchanté Alix Ballu : un aller/ retour Le Bourget-Istres en Falcon – s’il vous plaît ! – avec, entre les deux vols, la visite du célèbre centre d’essai en vol de la base aérienne… Folle de vitesse (ça lui est venu « en regardant les courses de formule 1 à la télé et en allant voir des avions de chasse sur des bases aéronavales »), Alix Ballu est, depuis son voyage à Istres, plus motivée que jamais pour devenir ingénieure en aéronautique. Quant aux jeunes filles qui souhaiteraient voler en Falcon sans faire d’études supérieures ni passer le concours Elles bougent… qu’elles séduisent Michael Schumacher ou Gérard Depardieu, ils Le Falcon l’a conquise ! en ont un dans leur garage… Le nouveau conseil des jeunes a été installé Scolarisés dans 14 écoles publiques et privées de notre cité, les 27 membres du nouveau conseil municipal d’enfants se sont réunis le vendredi 20 octobre à l’hôtel de ville en présence du (vrai) maire de Laval, de son premier adjoint Roland Houdiard et de l’adjointe Marie-Madeleine Bodard. Après avoir rappelé que la volonté de la Ville était « d’encourager la démocratie locale » via « une écoute attentive des jeunes », l’adjointe à la Petite Enfance et à la Famille a félicité les 14 garçons et les 13 filles de CM1-CM2 qui composent ce nouvel aréopage. Et de poursuivre : « Je suis convaincue qu’au cours du mandat qui vous a été confié, vous aurez à cœur de remplir avec conviction vos fonctions et de représenter dignement les élèves de votre établissement. » Bien sûr, selon la tradition, Laval Infos se fera un plaisir de relayer les actions que ces 27 “citoyens de demain” réaliseront au sein de leurs deux commissions de travail avant juin 2007… La photo de famille devant le lieu de travail 6 Laval infos Des vestiaires neufs pour les footballeurs de l’USL Pas d'inauguration sans découpe de ruban… En service depuis juin 2006, la dernière installation du stade d’Hilard concerne les “fouteux” de l’Union Sportive Lavalloise. Inaugurée le 7 octobre, elle comprend six vestiaires avec douches et sanitaires (dont deux pour les arbitres), une infirmerie, un bureau, une buvette et deux rangements (voilà, vous savez tout !). D’une surface de 190 m2, elle s’inscrit dans le cadre de la politique sportive de la Ville. Laquelle, depuis 2005, a effectué, effectue ou va effectuer moult travaux concernant des gymnases (Le Coz, Lesnard, Paré, Gerbault…), la Croix des Landes, la piste d’athlétisme du Palindrome (CMA), le dojo de la Dacterie… Autre construction prévue, qui concerne aussi l’USL (décidément très choyée l’année de son 150e anniversaire !) : celle d’un bâtiment de 1 305 m2 sur le site d’Hilard destinée à accueillir les nombreux élèves de la section danse, la dernière activité ussélienne à se pratiquer dans les locaux “historiques” de Saint-Martin… Laissez-vous conter 30 ans d’archéologie en Pays de Laval… Le grand sujet de leur vie, c’est “l’histoire sous nos pieds”… Jusqu’au 20 janvier, seul ou en famille, venez visiter l’exposition du tout jeune service archéologique de la Ville de Laval créé en 2006. Destinée à présenter ce petit dernier – lui et ses méthodes de travail appliquées avec le plus grand professionnalisme par nos deux Indiana Jones locaux, Jean-Michel Gousset et Samuel Cholet –, cette expo dresse aussi un bilan de 30 années d’activités archéologiques sur le territoire de la communauté d’agglomération. Ce qui permet de déambuler dans l’espace Scomam (rue de l’Ermitage) au gré de sept périodes évoquant forcément des souvenirs aux visiteurs les plus anciens. Des souvenirs scolaires, bien sûr, puisqu’il s’agit du néolithique, des âges du bronze et du fer, de l’antiquité, du haut, du bas et du Moyen-Age central. Autre petit plaisir à savourer : le visiteur trouvera sur son chemin des objets découverts en fouille et témoins du quotidien de nos ancêtres, des plus modestes aux plus prestigieux… L’architecte des Noisetiers récompensé par un prix national Le 21 octobre, à Strasbourg, lors du congrès 2006 des architectes, Bernard Houet a reçu le “prix de la concertation” pour la réalisation de sept logements particuliers qui avaient déjà été à la une de l’actualité le 7 juin dernier lors de leur inauguration par le ministre délégué aux Personnes handicapés, Philippe Bas. Le vainqueur de la course Laval Agglo Bernard Houet L’innovation Situés au sein de la Chevalerie à Thévalles, les Noisetiers regroupent, sur un même espace de plain-pied, sept logements permettant à leurs occupants en fauteuil roulant de vivre chez eux de manière autonome tout en bénéficiant de services communs inhérents au handicap. Ils sont aussi suffisamment spacieux (75 m2) pour pouvoir accueillir un couple. Egalement à la pointe de l’innovation, ces logements utilisent, via des panneaux installés sur le toit, l’énergie du soleil pour produire l’électricité du chauffage et de l’eau chaude. Autre avantage : ils ont recours aux techniques regroupées sous le nom de domotique : ouvrir les portes, mettre en marche la cafetière… 18 actions peuvent être commandées à partir de Le tandem de Méduane la voix… C’est impressionnant ! Une méthode Mais la caractéristique des Noisetiers qui a valu à leur architecte d’être récompensé par ses pairs, c’est la méthode utilisée pour réaliser ce projet financé par le Conseil général, l’Ademe et Laval Agglomération. Une méthode qui a pour nom concertation et a exigé de nombreux échanges entre les principaux acteurs de ce projet : citons le directeur (Dominic Bodinier) de Thérèse Vohl et, entre autres, les résidents qui l’ont imaginé (Catherine David et Gaëtan Bourdais), l’architecte qui l’a conçu et la société réalisatrice, Méduane Habitat (présidée par Paul Lépine et dirigée par Christian Lefort). C’est pourquoi, le 21 octobre, ces six personnes précitées étaient ensemble au pays des cigognes et de la choucroute… Gaëtan, Catherine, Dominic et “leur” ministre Quand le trot attire la foule… Le grand prix de l’Union Européenne du Trot s’est déroulé à Bellevue-la-Forêt le dimanche 15 octobre dernier devant plus de 6 000 spectateurs. « Cette finale est un honneur pour la Société des courses de Laval », a indiqué son président Jacques Moreau… Elle fut aussi une grande joie pour le Suédois Orjan Kihlstrom, qui remporta avec son cheval Jocose la 5e course – la plus juteuse, celle du grand prix – devant le Mayennais Christian Bigeon qui drivait Oiseau de feu… Réunissant les meilleurs trotteurs européens de 3 et 4 ans, cette finale a permis de montrer à quel point la Mayenne en général et Laval en particulier sont liées au trot et aux trotteurs. « Notre cité est le poumon de cette activité grâce à son hippodrome qui organise 25 réunions par an et attire 30 000 spectateurs », a indiqué François d’Aubert dont le grand-père maternel, Jean de la Vaissière, a créé la Société des courses de Laval. On se renseigne… Et on mise sur le meilleur… ETAT-CIVIL OCTOBRE 2006 ■ ILS ARRIVENT ! Yassim Saindou. Mathias Lemoine. Yasmina Aze. Inès Cormier. Paulin Renaud- -Ferotin. Antoine Lépine. Laurine Lebreton. Haron El Hejraoui. Kiny Robin. Jane le Coulis. Seiti Diallo. Sean Soulet. Nadir Gani. Maëlle Chapelet. Maëlys Guédon. Célian Morin. Victoire Cadet. Lénha Lopez. Bakamba et Lassana Gassana. Eva Lebordais. Allegra Malanda-Benazo. Appoline Hélary. Bérénice Besnier. Emmett Zaninetti. Léa Leroux. Hassan-Ayoub Adarai. Cerise Hemery. Kenza Choisnet. Sonita Bacar. Camille Lecrenay. Olivia Millière. Ezio Borgogno. Lucas Launay. Jana Sarhane. Sandy Guitier. Adam Rbia. Karamba Bayo. Selma Lotmani. Maëla Lemaître. Léo Lelièvre. Melvin Leprêtre. Seyti Keita. Aïssa Khoudja. Aude-Marie Chacun- Lanani. Lucas Bordey. Josias Konan. Mael et Liza Kerzerho. ■ ILS SE SONT DIT “OUI“ POUR LA VIE… Christophe Delcroix et Najia Akabar. Philippe Stawinski et Christèle Fretay. Hugues Terrier et Sophie Bouvet. Philippe Barrieu et Joëlle Churin. Eric Courtot et Sonia Georget. ■ ILS NOUS ONT QUITTÉS… Hélène Bézier. Joseph Lavandier. Madeleine Houdou. Eugène Guillotin. Marcel Froger. Henriette Farouault. Paulette Dutertre. JeanPierre Verrès. Gabriel Pelé. Yvette Lepot. Marie-Louise Pillon. Marcel Douin. Jean Gaultier. Claire Moreau. Georgette Blondel. Alice Guerrier. Jean Cornuot. Jean Lefeuvre. Madeleine Kerrault. Robert Kervran. Georges Guihéry. Henri Barberot. Léon Quélin. Pierre Gougeon. Robert Tropet. Louis Rihard. Laval infos 7 « À LA UNE » Fromentine et Sarrazin 27, Grande-Rue Depuis le 8 août, en lieu et place de feu L’Ouvre-Boîte, une nouvelle “créperie de caractère” permet de se sustenter dans un cadre qui mélange avec bonheur l’ancien et le contemporain. Tenue par Stéphane Hubert et Laëtitia Jan, deux “maîtres crêpiers” fraîchement diplômés de l’école de Maure-deBretagne, elle offre un grand choix de galettes de sarrazin et de crêpes de froment – biologiques s’il vous plaît ! – préparées par le cuisinier Kévin Rougé. Copieuse et présentée de manière très soignée, chaque assiette dont le nom figure sur la carte privilégie la qualité des produits. C’est vrai pour une classique jambon-fromage, c’est vrai aussi pour les “spéciales” qui portent des noms charmants : Dupleix, Grand-Mer, Barbecue, Gargouille, Champêtre et, entre autres, Diète-éthique (une galette très tendance, avec purée de carottes, brocolis, épinards et ratatouille). Les horaires de service : 12 h/13 h 30, 19 h/22 h 30 et 23 h le week-end… K’d’Office Estudialis 02 43 56 06 58 Après plusieurs années de travail en commun pour le compte d’une société de fournitures de bureau lavalloise, les très sympathiques Joëlle Ferrand et Catherine Gautheur ont décidé de s’associer pour vendre des cadeaux d’entreprise. « Nous sommes installées dans l’un des bâtiments Estudialis, entre l’UDAF et le stade Le Basser », indique Joëlle. « Et affiliées au réseau français Givaway, qui nous permet de proposer 27 000 références », complète son associée. Résultat : avec un choix pareil, les deux amies espèrent pouvoir séduire celles qui sont susceptibles d’offrir des cadeaux à leurs clients, fournisseurs, salariés ou autres invités de marque. On pense aux entreprises, évidemment, mais aussi aux associations, collectivités locales et autres agences de com’… Maroquinerie, stylos Balmain, accessoires de cuisine Bocuse ou de golf, couteaux Laguiole, réveils, paniers de pique-nique… K d’Office sait trouver l’objet ou l’idée adéquats. Celui qu’on aura autant de plaisir à offrir qu’à recevoir… A court d’idées ? Elles pensent pour vous… Laval infos Le patron et quelques appareils indispensables… Depuis le 2 mai, des machines à laver, réfrigérateurs, cuisinières, cafetières et autres produits électroménagers sont à vendre dans l’ancien local occupé naguère par Médiapost. En parfait état de marche – et garantis 12 mois – tous ont pourtant été récupérés auprès de grandes surfaces et de particuliers… Leur retour sur le marché est dû à une rénovation menée par des salariés d’une association d’insertion déjà présente dans 40 villes de France, Envie. Laquelle emploie, encadrants compris, 450 personnes. « Située juste derrière la carrosserie Brasseur, l’antenne lavalloise n’est pour l’heure qu’un point de vente », indique son responsable Jean-Yves Tiratay, un ancien électricien. « Mais nous envisageons de recruter 6 à 8 personnes dans les deux ans à venir… » En attendant, les curieux qui nous lisent pourront venir flâner chez Envie lors des trois journées portes ouvertes qu’elle organisera les 30 novembre, 1er et 2 décembre prochains… Kévin en compagnie de M. Sarrazin et Mme Fromentine. 8 Envie Electroménager Zone des Touches (derrière Brasseur) Le Petit Saint-Vénérand 58, rue du Pont-de-Mayenne On mange chez eux “vite fait, bien fait”… Après avoir longtemps tenu l’un des meilleurs restaurants gastronomiques de notre cité (à vous de savoir lequel !), Gilles et Nelly Hubert viennent d’ouvrir une enseigne où l’on mange “vite fait bien fait” dans la rue du Pontde-Mayenne. Baptisée Le Petit Saint-Vénérand, ce nouveau restaurant a pris la place de feu la crêperie L’Abri du Marin (« Mais tout a été refait à neuf », indique Gilles ; « Du sol au plafond », insiste Nelly.) Fermé le dimanche, il est ouvert tous les midis et trois soirs par semaine : jeudi, vendredi et samedi. Le midi, Gilles Hubert prépare toujours une viande et un poisson du jour, que le client peut – ou non – accompagner – au choix – d’une entrée (buffet à volonté) et d’un dessert. Le soir, c’est la formule bistrot qui prévaut… Avec des « formules à l’ardoise » dont les plats chauds peuvent être des filets de limande pochés sauce oseille, des côtes d’agneau grillées, des filets de rouget barbet grillés au basilic, de l’onglet grillé sauce bordelaise… Technopole Lavage Auto Vincent devant ses quatre pistes Vincent Landais vient de reprendre la station de lavage située zone des Touches, face au concessionnaire “Béhème” et près de Bureau Vallé. Rebaptisée Technopole Lavage Auto, icelle offre quatre pistes équipées d’une lance haute pression et d’une brosse à mousse. Le petit plus ? Attaché au respect de l’environnement et du développement durable comme à la prunelle de ses yeux, Vincent a opté pour « une alimentation électrique à 100 % d’origine éolienne ou d’énergie verte ». Quant au savon fourni, il est « biodégradable à 95 % » et ne contient aucun phosphate… Si problème particulier, contactez le patron au 06 14 30 93 06. Atypiques 34 bis, rue du Val-de-Mayenne Maintenant Caro s’habille chez elle… Passionnée de mode, Caroline Le Bihan a abandonné son travail administratif à l’hôpital pour tenir Atypique, une très agréable boutique de vêtements pour les femmes de goût, qui aiment les couleurs chaleureuses et se situent dans la tranche des 30/50 ans. « J’ai repris les marques qui existaient », rappelle cette Nantaise d’origine qui ne mégote pas son sourire : Just Margo (dont les petits bustiers font un malheur), René Derhy et Propacific. Mais encore ? « Mes accessoires sont issus du commerce équitable. » Une dernière nouveauté, Caroline ? « Je fais la journée continue du mardi au samedi : 10 h/19 h. » Living Café Boulevard du 8 mai 1945 Spécialisée dans l’agencement de “bars à thème” (elle a signé jadis L’Orient Express et l’Alexandrie), la famille Lerouyer peut être fière de la dernière création du fils Marc située dans le bâtiment proche des enseignes Quick et Super Sport. D’une surface de 330 m2, cet immense salon – le Living Café – a su d’emblée créer une atmosphère feutrée, cosy et chaleureuse qu’on résume en un mot : lounge. Séduits dès son ouverture (début octobre), de nombreux Lavallois le fréquentent pour déjeuner (repas d’affaires), dîner (entre amis, en couple), déguster une glace ou boire a cup of tee (l’après-midi) ou un apéritif (début de soirée). Trois grandes parties (dont une salle baroque, décalée, réservée aux groupes) découpent la géographie de cet endroit qui sort de l’ordinaire. Et donne l’agréable impression d’être ouvert depuis des lustres. Tenu par Marc et sa grande sœur Armelle (la famille, toujours !), le Living Café emploie huit personnes et ferme ses portes le dimanche. 03 43 69 74 42 Une ambiance unique à Laval Espace Game Derrière Intermarché-Bricomarché Unique en Mayenne, Espace Game fait déjà fureur auprès de ceux qui ont besoin de se défouler avec une arme de jeu à la main… Installé dans l’ancien entrepôt du Bricomarché, qui accueillit naguère Conforama et jadis la Stao (près de Salmson), l’espace créé par Michel Galon et ses deux fils permet de jouer à la chasse à l’homme dans un “labyrinthe couvert” de 500 m2 ! « Accompagnées de musique et de jeux de lumière, les parties durent 20 minutes », indique Clément. « Pour jouer, il faut au moins être six », complète son frère Guillaume. « Et avoir 7 ans au minimum », conclut papa Michel. A l’extérieur, l’autre jeu (réservé, lui, aux plus de 16 ans), le “paintball”, se pratique avec des marqueurs. Enfin, dans un espace où l’on peut aussi se désaltérer, les Galon ont installé des jeux qui, pour être plus classiques, n’en sont pas moins agréables : billard, simulateur et baby foot. Fermé le lundi, ouvert l’après-midi, Espace Game propose des nocturnes les samedis et vendredis (2 h du mat’). Il leur manque trois joueurs pour faire une partie… T’es Cap 02 43 56 13 50 Soutien scolaire Karine Burgaud Pour les enfants qui, de la 6e à la terminale, rencontrent des difficultés à l’école, une ancienne enseignante, Karine Burgaud, a créé la société T’es Cap’ ! « En français, maths, anglais, histoire-géo et méthodologie, nous assurons des cours à domicile tout à fait adaptés aux besoins de chaque jeune. » Des cours en ligne sont également proposés. Parents intéressés, demandez un devis gratuit à Karine Burgaud qui vous recevra chez T’es Cap, 24, place Hardy-de-Lévaré en compagnie de votre rejeton, lequel « passera une petite évaluation permettant de connaître avec précision ce dont il a besoin… » wtescap.fr Aux plaisirs de la gourmandise Ludo devant ses œuvres Bonne nouvelle pour les habitants de Thévalles et ceux qui ont à traverser régulièrement l’avenue d’Angers : la boulangerie située entre l’église Sainte Anne et le bar-tabac-presse a été entièrement rénovée cet été et présente, depuis la rentrée, une superbe devanture qui ne peut qu’exciter les papilles gustatives des amateurs de chocolat... Ce changement attendu par de nombreux Lavallois est dû à l’arrivée d’un nouveau boulanger-pâtissier-chocolatier de 25 ans, le Castrogontérien Ludovic Laloué. Fermée le lundi, son enseigne – Aux plaisirs de la gourmandise – est ouverte les autres jours de 7 h à 20 h (13 h, le dimanche). Laval infos 9 Vous souhaitez créer ou reprendre une entreprise… MM. Aubin et Rossignol Des prêts d’honneur qui favorisent l’innovation… Depuis le 18 octobre, un nouveau dispositif permet d’apporter des prêts d’honneur allant jusqu’à 100 000 € aux entreprises innovantes. Son nom tient en trois mots : Mayenne Initiative Innovation… 900 000 € Le système bancaire classique n’aimant guère les projets risqués, nombre d’entreprises connaissent des problèmes financiers qui pénalisent l’innovation. Pour permettre aux “boîtes” les plus innovantes d’avoir accès à des moyens de capitalisation opérationnels et avantageux, Laval Développement (l’agence économique de Laval Agglo), le Conseil général et la Caisse des Dépôts ont lancé Mayenne Initiative Innovation. Destiné à accorder des prêts d’honneur “innovation”, ce disposi- Laval Développement est présidée par Jean Héaumé et dirigée par Marcel Thomas. 10 Laval infos tif s’inscrit dans le cadre du “contrat de site” signé, souvenezvous, le 19 mai dernier, par le ministre Christian Estrosi. Gérée par Laval Développement, une enveloppe de 900 000 € sera débloquée pour les trois ans à venir… L’entreprise Storm Pour mettre en œuvre ce dispositif, une association jouera un rôle essentiel : Mayenne Initiative. Son titre de gloire ? Les entreprises qu’elle accompagne, conseille et aide via des prêts d’honneur, vivent en moyenne plus longtemps que leurs collègues de France et de Navarre, leur taux de survie à trois ans étant de 87 % ! Enfin, ami lecteur, retenez le nom de Storm, la 1re société à bénéficier de Mayenne Initiative Innovation. Située à la technopole, Storm conçoit et fabrique des équipements de sonorisation professionnelle. D’ici à trois ans, elle vise 3,3 % de part de marché des enceintes amplifiées…. Gageons que le prêt de 39 000 € accordé par Mayenne Initiative Innovation l’aidera à atteindre cet objectif. ■ Formée par des membres de la CCI (M. Rossignol), de la Chambre de Métiers (M. Aubin), du Comité d’Expansion Economique de la Mayenne (M. Juhel) et de Laval Développement (Claudine Michel), l’association Entreprendre en Mayenne organise à votre attention ses 3es Ateliers de la création et de la reprise d’entreprises au parc des expositions de SaintBerthevin. De 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, 40 professionnels (avocats, experts-comptables, banquiers…) répondront à toutes vos questions (liées à la gestion, au financement, au social…). Trois conférences sont aussi au programme : deux sur la “créationreprise” (10 h, 14 h), une sur les mille et une façons de savoir mieux se vendre (17 h 30). Lors de l’édition 2005, près de 150 “porteurs de projets” étaient Mme Michel et M. Juhel venus chercher un bon conseil… Le compostage vous tente… 365 jours par an, le composteur individuel reçoit les déchets organiques issus de la cuisine et du jardin. A l’automne, les dernières tailles d’entretien et tontes de pelouse, les fleurs fanées, les feuilles mortes… complètent les apports et alimentent le compost. Moyennant une participation de 20 €, 500 composteurs à déchets verts vous sont de nouveau proposés au cours du mois de décembre. Les inscriptions s’effectuent par retour du coupon ci-dessous à : Laval Agglomération 11, allée du VieuxSaint-Louis 53 008 Laval Cedex 02 43 59 71 68 environnement-dechets agglo-laval.fr. Nom et prénom : Adresse : Commune : Superficie du jardin : Superficie de la pelouse : Téléphone : Je souhaite acquérir un composteur moyennant une participation financière de 20 €, à verser le jour de la distribution. C’est bon pour la CULTURE ! (Spectacles, concerts, expositions, conférences...) Les écrivains sont annoncés… PAUL FAURE 24 novembre, 20 h 30, aux Ondines 6 décembre, 20 h 30 Ne manquez pas Drumbassadors ! CONCERT-SORTIE DU CÉDÉ F’ÂME Chaque mois, de nombreux auteurs, écrivains, dessinateurs de BD, mémorialistes, “écrivants”… viennent dédicacer leur(s) ouvrage(s) dans la ville qui vit naître la star des prochaines illuminations (voir en page 4 pour ceux qui sèchent). Afin de signaler leur présence (et éviter qu’elle passe inaperçue auprès des amateurs de livres), le supplément spectacles de Laval Infos, Sortir à Laval, regroupera chaque mois tous ces passages dans sa page intitulée Les rendez-vous littéraires… Dimanche 26 novembre, 16 h La Lyre au Vieux-Château Le concert annuel de la Lyre Saint-Tugal (50 chanteurs, sous la direction de Manuelle Herault avec accompagnement piano) devrait attirer de nombreux amateurs de chant alléchés par le programme suivant : Mozart (250e anniversaire oblige !) : trois nocturnes et deux passages des Noces de Figaro ; extraits d’opérettes : La Mascotte, Les cloches de Corneville, Tea for two (Nono Nanette), La Belle Hélène, L’Auberge du cheval blanc ; musiques de films : Exodus, Le Prince d’Egypte et West Side Story ; chants de Noël : Noël ukrainien, La nuit de Noël (Debousset), un Noël anglais et le Trio de l’Innocente Equipée. Contact : 02 43 69 16 87 Il porte plutôt bien ses 65 ans… Après Sources et Pianomade, Paul Faure sort un 3e “cédé perso” qu’on peut classer dans la catégorie JCM (Jazz Contemporain Mélodique). Conçu au cours d’une longue résidence aux Ondines (où une pièce lui est réservée, à lui et à son cher Steinway B 211 acheté en Allemagne), ce nouvel album porte le nom de F’âme. Ce qui permet d’évoquer les femmes, l’âme, l’âme des femmes… le mystère féminin « porté par une peau jaune, noire ou blanche, et opprimé par une culture étouffante ou libre comme le souffle du vent »… Une fois encore un concert accompagnera le lancement du cédé (ah que c’est la Faure Attitude ! que dirait Johnny). Il aura lieu le 24 novembre aux Ondines et réunira, pour certains morceaux, le percussionniste Philippe Cornu (« qui signe quelques transitions du cédé ») et le contrebassiste Ludovic Hellet. Originale, la 1re partie du concert promet aussi d’être plaisante et émouvante car de jeunes musiciens des écoles de Laval et de Changé interpréteront des œuvres de… Paul Faure, bien sûr ! Sous la direction des professeurs Alexandre Gosse et Erwann Bourcier… Tarif : 11 €, 13 au guichet Après de nombreux concerts en Europe, Océanie et Amérique, le duo Drumbassadors va se produire pour la 1re fois en France, aux Ondines et à l’invitation de L’Atelier du rythme, l’école de Jean-Pierre Aubinière. Composé des batteurs René Creemers et Wim de Vries, ce duo séduit partout où il passe car il associe rythmes, boucles, grooves et sons européens, africains et américains de façon tout à fait singulière. « L’essentiel est que le résultat soit assimilé à des chants, à une mélodie », indique Jean-Pierre Aubinière. « C’est ce qui explique l’utilisation de différents types de baguettes, des pinceaux, des mains et des doigts. » Et JPA de conclure : « C’est tout un art et – surtout – un spectacle extraordinaire à ne manquer sous aucun prétexte ! » Billetterie : 15 ou 12 € L’Atelier du rythme : 02 43 02 83 64 ou www.latelierdurythme.fr Université populaire Il reste des places et dans tous les modules à l’exception de ceux consacrés à la gastronomie et à l’économie politique. Renseignements et inscriptions : Laval Spectacles, Maison du XVIIIe, place du 18-Juin (02 43 49 43 45 ou 02 43 49 45 91). Laval infos 11 Conférences de l’Orpal de 14 h 30 à 16 h 24, rue Mazagran Mercredi 15 novembre L’invention du héros national : Roland de Roncevaux Michel Denis Jeudi 16 novembre Une inconnue célèbre : la vraie madame Bovary de Flaubert Jacques Dremeau Mercredi 22 novembre Culture et bibliothèque pour tous Echanges et discussions autour de livres (liste à l’Orpal) Jeudi 23 novembre 1791 : l’ultime année de Mozart Didier Pillon Mercredi 29 novembre La philosophie : à quoi ça sert ? Albert Gledel Le professeur Michel Denis Jeudi 30 novembre Freud et les développements de la psychanalyse (10 h à 11 h 30 et 14 h 30 à 16 h) Georges Jean Mercredi 6 décembre L’improbable révolution du néolithique : l’invention de l’agriculture et de l’élevage Bernard Drugeot Jeudi 7 décembre Montaigne : un homme de son temps – un homme du nôtre ? (1) Madeleine Fagot Mercredi 13 décembre Correspondance et petites histoires de la carte postale Bernard Houel Jeudi 14 décembre Montaigne : un homme de son temps – un homme du nôtre ? (2) Madeleine Fagot 12 Laval infos Le concert de l’Harmonie de Laval Dimanche 19 novembre, 17 h, salle po Exceptionnellement, l’Harmonie municipale a dû reporter son concert d’automne au d i m a n c h e 19 novembre et renoncer à se produire – selon la tradition – le jour de la commémoration de la “victoire” de 14-18. La raison de ce changeLe chef et ses musiciens ment ? Pour clôturer du dimanche… son congrès national, la Jeune Chambre Economique de Laval a, ce jour-là, besoin de la salle po… Cette explication donnée, le programme du 19 novembre comprend sept œuvres à prononcer avec l’accent de Wall Street ou d’Hollywood : Procession of the Nobles (Rimsky-Korsakoff) ; Lyrical pieces (E. Grieg) ; Tuba concerto (E. Gregson) ; Egmont (Bert Appermont) avec, en soliste, le guitariste Gilles Bordier ; Bacchus on blue Ridge (J. Horovitz) ; Time remembered (P. Sparke) et Dance of the Amazons (A. Liadov). Toutes seront interprétées sous la baguette du chef Christophe Turcant. Un conseil (le même que l’an dernier) : arrivez quelques minutes avant l’heure H car l’Harmonie attire la foule… Venez rire avec la troupe de L’Orpal Kilt ou double Un bon vaudeville signé Patrick Stephan vous fera rire les dimanche 3, lundi 4 et mercredi 6 décembre prochains, à 14 h 30, dans la salle du Foyer culturel. Il sera interprété par une troupe qui a fait ses preuves dans le domaine de la franche rigolade, celle de l’Orpal qui aligne cette saison les acteurs suivants : Suzanne Grude, Bernadette Cherruault, Françoise L e m e r c i e r, Chouette, un bal folk ! Alain Bichot, Jules Bodinier Le samedi 2 déet Yvonne cembre, à 20 h 30, Denis (qui si- dans la salle du Vieux-Château, un gne aussi la bal folk sera orgamise en scène). nisé au profit des Le prix des actions menées par places : 6,50 € l’association FranceBénin-Mayenne. (plein tarif) et L’orchestre invité : Blanche Epine… 5 € (réduction). Portrait de Madame M Marie-Noëlle Grazillier Huile sur toile vers 1895-97 Cours de yoga 02 43 53 96 04 Un nouveau Rousseau Une fan d’Henri Rousseau Au musée du Vieux-Château C’est l’événement pictural de la fin d’année 2006 : un “nouveau” Rousseau est actuellement dans notre cité. « Il arrive du musée d’Orsay, qui nous le prête jusqu’à mi-janvier », indique l’adjointe à la Culture Catherine Fayal. Pourquoi tant de gentillesse à l’égard de la ville natale du Douanier ? Parce que nous leur avions prêté le Pont de Grenelle pour la célèbre exposition Le Douanier Rousseau, Jungle à Paris qui s’est tenue successivement au Grand Palais, à Londres et à Washington. Attachée de conservation des musées de Laval, Antoinette Le Falher nous présente ce Portrait de Madame M dans le cadre de sa rubrique Un mois/ Une œuvre. Etait-ce la 1re femme d’Henri ? Henri Rousseau a réalisé de nombreux portraits tout au long de sa carrière artistique. Ce sont bien souvent des commandes qui exigent de lui des compétences techniques qu’il maîtrise mal. Il n’hésite pas alors à prendre des mesures précises à l’aide d’un pantographe pour ensuite s’éloigner, volontairement, de la ressemblance. Exécutés généralement d’après des photographies, les portraits de Rousseau sont caractéristiques des prises de vue de l’époque : frontalité, pose solennelle, visage impassible. L’artiste se fait cependant novateur en mettant au point ce qu’il appelle luimême le “portrait-paysage”. Le modèle, monumental, est peint au centre d’une végétation luxuriante où se mêlent des essences réelles et imaginaires. Les contours parfaitement dessinés du vêtement noir, omniprésent dans les portraits du Douanier, contrastent alors avec le fond tissé dans une riche gamme de verts. Le modèle inconnu du Portrait de Madame M était probablement lié affectivement à Rousseau. Des Chez nous depuis deux mois pour raisons maritales (monsieur est lavallois), Marie-Noëlle Grazillier a vécu 40 ans à Angers où elle a enseigné le yoga à partir de 1982 sous la forme introduite en occident par un certain T.K.V. Desikachar : le viniyoga. Sa spécificité ? « Le pratiquant reçoit de son enseignant ce qui lui convient. » Explications : « Cette manière d’enseigner respecte les besoins, les centres d’intérêt et la manière de vivre des occidentaux, qui sont très différents de ceux des orientaux. » Par l’application de techniques judicieusement choisies par Marie-Noëlle, le pratiquant évolue rapidement vers plus de force et de souplesse physique et psychologique. « Il acquiert ainsi plus de tranquillité intérieure. » Elle connaît son affaire… pensées, au premier plan de la composition et dans la main de la femme, rappellent que l’artiste était attaché au langage des fleurs. D’après Wilhelm Uhde, il s’agirait du portrait de Clémence, la première épouse du peintre. Le tableau a d’ailleurs été exposé en 1912 à la galerie Bernheim-Jeune (Paris) sous le titre Portrait de la première femme de Rousseau. D’autres suggèrent que la femme pourrait être l’épouse d’un mécène. Le soin apporté à la composition et aux proportions (l’on devine un repentir diminuant le volume de la tête) laisse en effet suggérer que ce tableau est une commande. Antoinette Le Falher Les cours se pratiquent en séance individuelle au 68, rue du Général-de-Gaulle (au-dessus de la boutique Lili Papillon) ou en groupe (« 15 personnes au maximum ») dans la maison de quartier de la rue du Coton. La fréquence idéale ? « Il est bon de commencer par quatre séances, une tous les 15 jours. Après, à chacun d’apprécier, de trouver son rythme… » A qui s’adressent les cours de Marie-Noëlle ? A ceux qui veulent mieux se connaître pour devenir responsable de leur vie. Et à ceux qui ont quelques problèmes… En effet, « l’élève-type est quelqu’un de stressé, qui dort mal la nuit et souffre du dos ». Trois maux qui, progressivement, disparaissent après un certain nombre de séances de viniyoga… [email protected] Laval infos 13 DIVERS Techniphone recrute… La Maison des Agriculteurs à deux pas de la technopole Centre d’appels (suite). Après avoir aidé au lancement de celui de Virgin Mobil et installé celui de Pro A Part, le groupe Actual s’apprête à accueillir ces jours-ci dans ses locaux de la zone des Alignés (en haut de la rue de Bretagne), le centre d’appels de la jeune société parisienne Techniphone. Placées sous la responsabilité de François Ferrand, les 15 personnes à recruter auront une mission d’utilité publique à caractère diocésain… Avis aux femmes qui, leurs grands enfants ayant quitté le foyer, recherchent une activité à temps plein ou partiel (11 h/14 h 30 et 17 h/20 h)… Contact : 02 43 56 05 42. François Ferrand Longtemps rue de l’Ancien-Evêché, la chambre d’agriculture est désormais installée dans un superbe bâtiment de 5 000 m2 comprenant “trois niveaux en deux blocs séparés par un hall, lieu d’accueil et de rencontres”. Plus accessible pour les agriculteurs (il est facile d’accès et son parking compte 180 places !), cet équipement ultra-moderne qu’on aperçoit en longeant la rocade, comprend 8 salles de réunion et 110 bureaux dont 60 réservés à 11 locataires (CRPF, FDSEA…). Dénommé Maison des Agriculteurs, il a été conçu par un architecte de Lorient, Pascal Debard, qui a été assisté du vainqueur du prix décrit en page 7, Bernard Houet. Le jour de l’inauguration, François d’Aubert, en tant que président de Laval Agglo, a félicité le président Jean-Louis Viot d’avoir fait le choix de s’installer dans un secteur où l’innovation et le high-tech prédominent. « C’est une manière de reconnaître à la fois le rôle de l’agriculture dans notre département et sa contribution à la modernité. » UFC Que Choisir à Saint-Nicolas… L’Union Fédérale des Consommateurs Que Choisir est désormais installée à Saint-Nicolas, dans l’ancienne école Lavoisier au 37, rue Victor. Naguère à l’étroit dans son petit local de la place du 11-Novembre, elle dispose désormais de deux pièces et d’une salle d’attente prêtées par la Ville de Laval pour recevoir tous les consommateurs qui sollicitent ses services parce qu’ils ont eu un problème lors de tel achat. « On prend tous les dossiers et notre équipe de bénévoles les suit de a à z », indique la présidente Nicole Bourgneuf. Permanences les mercredis (13 h 30/ 17 h 30) et samedis (9 h 30/11 h 30). Pour la joindre : 02 43 67 01 18 Le point de vue des élus de l’opposition Grandes surfaces, commerces de proximité : un équilibre cassé La municipalité de François d’Aubert a cassé l’équilibre commercial de notre ville. En laissant se multiplier les grandes surfaces et les galeries commerciales à la périphérie (alimentaire, bricolage, électro-ménager), elle a fragilisé les commerces du centreville et des quartiers. Les résultats sont visibles : de nombreux pas-de-portes sont vides, rue des Déportés, rue du Val de Mayenne (rue piétonne), tandis que le centre Murat dépérit. François d’Aubert s’oppose même à l’implantation de commerces de proximité à St Nicolas, dans les anciens locaux « Grévain ». Cette politique met en danger la vitalité et la convivialité de nos quartiers et prive les Lavallois d’une réelle qualité de service près de chez eux. Il faut agir autre- ment pour retrouver un nouvel équilibre urbain et commercial : - En favorisant la création de « cœurs de quartier », autour des commerces de proximité. C’est ce qui devrait être fait à St Nicolas Kellermann, à Hilard, à l’image de ce qui a été depuis très longtemps réussi aux Fourches, St Michel ou Avesnières. Des aménagements urbains sont nécessaires, pour faciliter le stationnement, pour embellir ces centres de quartier, et pour les rendre plus faciles d’accès aux personnes âgées (qui souhaitent vivre chez elles le plus longtemps possible), aux personnes handicapées, et aux parents avec leurs poussettes. - En pratiquant, comme dans d’autres villes, des loyers commerciaux incita- tifs (à voir avec bailleurs sociaux Méduane Habitat, Mayenne Habitat). Cela faciliterait l’implantation de commerces dans certains quartiers, comme à la Dacterie, à Murat, ou aux Pommeraies. - En mettant au point, avec les associations de commerçants et associations locales, un vrai projet pour revitaliser certaines rues du centre-ville (rue piétonne du Val de Mayenne et rue du Pont de Mayenne). Notre ville a besoin à la fois de grandes surfaces et de commerces de proximité et de centre-ville. Il n’est pas admissible qu’on privilégie les unes au détriment des autres. Les élus de l’opposition municipale Pour connaître les permanences de l’élu de votre quartier ou prendre rendez-vous : Bureau de l’opposition - 16, rue Renaise - 02 43 59 25 95 Guillaume Garot, Janine Salbert, Loïc Bedouet, Françoise Marchand, Jacques Poirier, Rémy Simon, Nicole Peu, Georges Minzière, Yan Kiessling [email protected] 14 Laval infos Deux élus au charbon ! Gisèle Chauveau La Banque du Temps travaille avec France Bénévolat… Gisèle, Sabrine, Roland et les autres… Petit rappel Comme de nombreux Lavallois le savent déjà : la Banque du Temps a pour mission de conseiller ceux qui recherchent une association pour occuper leur temps libre. Prêté par la Ville de Laval, Roland Bouvet est le permanent de cette structure qui, après avoir été Porte Beucheresse (où est la boutique des Socios), est installée au 69, rue du Pont-de-Mayenne. « Actuellement, 250 bénévoles y sont inscrits et œuvrent pour une centaine d’associations », explique l’un des seuls banquiers de la planète à ne jamais parler d’argent avec ses “clients” ! Leur profil-type ? « En 2005, 68 % des demandes émanaient de femmes de moins de 30 ans diplômées de l’enseignement supérieur. » Viennent ensuite les femmes au foyer dont les enfants ont quitté ce dernier. « Puis, en 3e position, des gens à la retraite. » France Bénévolat Pour être plus efficace (l’obsession de notre époque), la BDT a signé le 14 octobre une convention de partenariat avec un réseau dénommé France Bénévolat. Présente depuis 30 ans à Nantes, cette structure compte 140 points d’accueil en France. « Ses objectifs concernent la promotion du bénévolat et la réflexion qu’il convient d’avoir autour de ce phénomène de société », a indiqué la responsable nantaise, Marie-Christine RobouDupont. Les “petits plus” à attendre de cette collaboration lavallo-nantaise (ou nantaiso-lavalloise) ? « Nous allons découvrir de nouvelles méthodes de travail et une façon de mieux cerner les attentes des uns et des autres, indique l’élu en charge des associations, Gisèle Chauveau. Nous aurons aussi accès à des études permettant de mieux connaître le milieu des bénévoles… » La présidente Sabrine Nouvelle présidente de l’association (en remplacement de Sylvie Banchereau), Sabrine Pastori connaît bien la Banque du Temps pour l’avoir expérimentée. C’était il y a quelques mois, à la maison de quartier des Vignes, auprès d’une quinzaine de collégiens de Jules Renard à qui cette fine jeune femme de moins de 30 ans titulaire d’un DESS de droit (le profil-type du 1er paragraphe) a su transmettre des rudiments de français, de maths et d’histoire, quatre soirs par semaine. « L’idée de faire du soutien scolaire m’avait été soufflée par Roland Bouvet, que j’avais rencontré via Gisèle Chauveau. » Aujourd’hui juriste dans un cabinet d’expertise-comptable, Sabrine n’a plus le temps de faire du bénévolat. Mais elle saura « trouver les heures qu’il faut » pour présider l’association lui ayant permis de vivre l’une des expériences les plus “enrichissantes” de sa courte vie… Philippe Ganneau L’aquariophilie se pratique au Palindrome (ex-CMA) 1 300 animaux Le Centre Multi-Activités – baptisé récemment Palindrome – n’accueille pas seulement une médiathèque flambant neuve et des salles de sport de qualité (pour le tir à l’arc, le tennis, l’haltérophilie…), il abrite aussi… 1 300 animaux étonnants : des poissons, principalement, mais aussi des lézards et autres insectes qui, loin de leurs contrées d’origine, passent une vie douillette dans 60 aquariums et 25 terrariums. Il est chargé du Palindrome. Bertrand Colas Tous ces animaux nourris et bichonnés par leur père adoptif Bertrand Colas (un passionné à la puissance 150 !) ont d’abord vécu 19 ans place de la Commune dans les 40 m2 (47, avec les placards !) que la maison de quartier réservait à la section d’aquariophilie et de terrariophilie du Bourny. En 2003, visitant cet endroit exceptionnel, le conseiller municipal Philippe Ganneau eut l’idée de le transférer dans un local plus vaste, au CMA… 06 81 70 36 26 C’est chose faite depuis quelques semaines ! Le nouveau local comprend deux espaces : aquariophilie (100 m2) et terrariophilie (50 m2). Ayant quitté son quartier d’origine, la section s’appelle désormais l’Association d’Aquariophilie et Terrariophilie Lavalloise. Présidée par Bertrand Colas, elle compte une quarantaine de membres qui prennent un grand plaisir à se réunir tous les samedis, entre 14 h 30 et 19 h. Contact : 06 81 70 36 26. Bertrand Colas au milieu de ses meilleurs amis… Laval infos 15 DIVERS Ces petits travaux qui rendent la ville plus agréable… Chaque mois, les services techniques de la Ville effectuent des petits travaux destinés à améliorer la vie quotidienne des Lavallois. En voici quelques-uns, que nous présente le responsable des services Voirie Espaces Publics, un homme passionné par son métier, un habitué de nos colonnes, Philippe Doudard… Place Saint-Tugal En juillet, le soleil cognait… Ils sont beaux mes pavés ! Rue du Ponceau Bientôt, à droite, il y aura un trottoir… Ouverte en 1881, cette longue rue de notre cité (1 243 mètres) a eu droit cet été à d’importants travaux – concernant les canalisations d’eau potable – suivis par des branchements d’assainissement (achevés fin octobre). Dans la foulée, et jusqu’à la fin novembre, la Ville va procéder à la rénovation totale de la chaussée et des trottoirs. « Et ce sans empêcher à aucun moment la circulation », précise Philippe Doudard. Ces travaux, avouons-le, ne seront pas du luxe car la rue en a grand besoin ! Exemple : à l’intersection des rues du Bourg Hersent et de Picardie, il manque, en deux endroits, quelques mètres de trottoir… que la Ville va bientôt créer… Rue de Beauvais Il n’y avait pas de trottoir non plus dans la partie haute de cette rue très fréquentée par des élèves qui se rendent soit à Sainte-Thérèse (collège) soit à Haute-Follis (lycée et enseignement supérieur). « Il y en a désormais un et cela permet de renforcer la sécurité des piétons… » 16 Laval infos Le long du nouveau Palais de Justice (qui devrait être officiellement inauguré en novembre), six jardinières ont été installées. « Elles viennent compléter un aménagement de qualité », insiste Philippe Doudard. Cet aménagement, ce sont, unanimité sur le sujet, les pavés en grès. « Ces vieilles pierres étaient ou dans nos stocks ou en dessous de l’enrobé existant… » Une chose est sûre : si elles rendent impossibles les compétitions de caddies entre ménagères le samedi matin (jour de marché), ces pierres donnent à la place un cachet indéniable. La meilleure preuve ? Depuis qu’elles sont apparues, les quelques critiques concernant l’architecture du Palais de Justice se sont évanouies… Le marché du samedi restera ! Question sécurité des piétons, Philippe Doudard indique que le virage central devant les commerces élimine tout désir de rouler trop vite en auto… Identiques à ceux situés devant le Cinéville, les trottoirs sont très appréciés : « Clairs, propres, ils sont agréables à fréquenter pour les gens âgés et les mamans qui promènent leur rejeton en poussette. » Ils ont aussi la côte auprès des commerçants du marché du samedi matin. A cet égard, signalons que, contrairement à ce que laisse entendre une rumeur, l’arrivée de l’école de musique au château neuf n’entraînera pas le départ de ce marché auquel tant de Lavallois sont attachés… Dites-le autour de vous ! Philippe D. devant l’une de “ses” créations. Baisse des impôts locaux 1998/2006 Ce que la Ville a fait gagner aux locataires et aux propriétaires… Nos chiffres sont en euros, bien sûr… Le mois dernier, à la lumière d’une étude comparative concernant 104 villes de l’ouest et publiée dans le Ouest France du 24 septembre, nous évoquions avec une légitime fierté la baisse des taux d’impôts locaux que la Ville de Laval a su mettre en œuvre entre 2001 et 2006. Ces pourcentages demeurant fort abstraits pour l’immense majorité de nos lecteurs (- 3 % pour les deux impôts : TH et FB), le service financier de la Ville nous a transmis des chiffres plus concrets… Des chiffres qui révèlent en euros l’impact de la baisse des taux d’imposition de la Ville sur la cotisation de contribuables types. Autrement dit les sommes que la Ville, via sa politique de baisse des taux, a permis de faire économiser à de nombreux locataires et propriétaires lavallois… Vous, peut-être ! Tugdual Tanguy, Michel Quinton et Gérard Nicolas, directeur des finances. Les chiffres qu’ils nous livrent ci-dessous leur donnent le droit de sourire… Locataire (Taxe d’Habitation) Maison 110 m2 : 2 Appartement 90 m : 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Total 0 -7€ - 22 € - 37 € - 45 € - 53 € - 60 € - 62 € - 63 € - 348 € 0 -5€ - 14 € - 24 € - 29 € - 34 € - 39 € - 40 € - 41 € - 229 € Propriétaire (Taxe d’Habitation + Taxe Foncière) 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Total Maison 110 m : 0 -7€ - 29 € - 51 € - 65 € - 79 € - 93 € - 95 € - 96 € - 516 € Appartement 90 m2 : 0 -5€ - 19 € - 34 € - 44 € - 53 € - 63 € - 64 € - 65 € - 347 € 2 Baisse des taux : pourquoi la facture… s’alourdit !!! Dans son étude publiée le 24 septembre, Ouest France ne s’intéressait qu’à la période 2001-2003. Laquelle chiffrait à 3 % chacune la baisse du taux de la taxe d’habitation et celle de la taxe foncière. Sur 1998-2006, la baisse est plus importante : - 7,8 % pour la première (passée de 19,48 % à 17,96 %) et - 5,4 % pour la seconde (passée de 24,27 % à 22,97 %). Toutefois, bien que la Ville s’applique à redonner du pouvoir d’achat aux Lavallois par une politique de baisse des taux menée avec constance depuis bientôt dix ans, les cotisations qui figurent sur nos avis d’imposition locaux peuvent augmenter !!! Mais qu’est-ce-que c’est qu’ce bin’s ? Parce que le montant de l’impôt local ne dépend pas – hélas ! – que de la volonté municipale. Il dépend aussi de la revalorisation annuelle de la valeur locative décidée par le Parlement et des taux pratiqués par les autres collectivités territoriales que sont la Région et le département… Laval infos 17 PRATIQUE Avec Vite Lu et Infos Fax Lilavie lutte contre l’exclusion ! Leur travail est toujours très attendu… Installée sur le quai Gambetta (15-17), dans des locaux prêtés par la Ville de Laval, l’association Lilavie conçoit trois publications destinées à des publics qui, pour x ou y raison, peinent à lire des journaux de type classique... Leur objectif est identique : favoriser le lien social en luttant contre l’exclusion… Surdité Créé en 2000, Info Fax, le plus ancien des trois journaux, s’adresse aux sourds de naissance. Comme son nom l’indique, il est transmis par télécopie mais aussi par e-mail – les mardis et jeudis soir. Chaque numéro comprend deux feuilles : une pour l’actualité nationale et internationale ; l’autre pour les infos liées aux sourds. Rédigé par une personne sourde, Lydie Aubert, et une jeune femme dont le frère souffrait de ce handicap, Anne Jeanneau, les articles sont plaisants et faciles à lire. Les abonnés ? « Des particuliers, des associations et des établissements scolaires », indique le président Louis Jeanneau. Illettrisme A la demande de nombreux éducateurs, Lilavie envoie – également par fax et mail – la 1re page d’Info Fax – sous le titre de Vite Lu – à des publics illettrés : CAT, épiceries sociales… Enfin, destinée aux résidants des maisons de retraite, une 3e version du journal porte le nom de Vite Lu personnes âgées, qui ajoute à la page d’infos générales de Vite Lu une page consacrée à un fait historique permettant à ses “vieux lecteurs” d’évoquer leurs souvenirs… Egalement rédigé par Anne Jeanneau, ce Vite Lu permet aux seniors de conserver l’envie de lire… et de 18 Laval infos s’exprimer : le mardi, dans la page “expression des lecteurs”… Avenance 2006 aura été une grande année pour Lilavie. En juin, elle a été primée par la Fondation de France dans le cadre de l’opération nationale S’unir pour agir. Et le 29 septembre, sous les yeux de son parrain Jamel Balhi, “coureur du monde”, écrivain, reporter et photographe, elle a signé un partenariat avec Nozicaa, prestataire majeur des nouvelles technologies ; et un autre avec le n° 3 de la restauration sous contrat en Europe, Avenance. Lequel partenariat se concrétise par 250 abonnements supplémentaires en maison de retraite, 75 en établissements d’accueil pour personnes handicapées et 10 en maisons d’arrêt… La une du n° 359 Pour vos enfants, les bons rendez-vous du club CPN Les clubs CPN (Connaître et Protéger la Nature) rassemblent des 8-12 ans, 12 au maximum. Les activités pratiquées concernent l’observation, l’exploration mais aussi la protection de Dame Nature. Exemples : fabrication de nichoirs, randonnées, création d’herbiers… Pour la plupart, ces activités se déroulent au Bois de l’Huisserie encadrées par Jean-Luc Boulay ou Sophie Bringard, du Centre d’Initiation à la Nature (CIN). Elles ont lieu d’octobre à Sophie Bringard juin (oui, nous sommes en novembre, mais il reste des places), les 1er mercredis de chaque mois, de 14 h à 17 h, ce qui donne les dates suivantes : 6 décembre 2006, 10 janvier, 7 février, 7 mars, 18 avril, 2 mai et 6 juin 2007. L’inscription, pour l’année, coûte 20 € (goûter inclus). Contact : 02 43 02 95 68 Et pour les adultes… Le CIN organise une balade dominicale par mois pour découvrir la nature (2 € par adulte, 1 € plus de 8 ans). La prochaine aura lieu le long du halage (rendez-vous Saint-Jean-sur-Mayenne) le dimanche 3 décembre, à 14 h 30 (compter deux bonnes heures de marche). Les autres dates : 21 janvier, 4 février, 11 mars, mercredi 25 avril, 13 mai, 3 juin, 13 juin. Inscription obligatoire au 02 43 02 95 68. 57, quai Sadi-Carnot Le père et la fille devant leur enseigne… Ancien de chez “Flextro” (« 30 ans de maison, ça marque ! »), Serge Hautbois, 52 ans, « Lavallois depuis l’âge de 7 ans », a ouvert en mai 2006 une antenne locale de l’enseigne Capvie dont le siège national est situé zone des Morandières. Sa spécialité ? « L’aide pour le maintien à domicile des personnes âgées et adultes handicapés. » Lequel maintien s’effectue via des auxiliaires de vie dûment formés. Cela inclut l’aide ménagère (repassage, entretien de la maison, courses, lessive, préparation des repas) mais également les interventions sur les personnes (toilette, soins d’hygiène et de confort, aide au lever et au coucher). Pour cette nouvelle aventure professionnelle, Serge a recruté une collaboratrice de qualité, une jeune femme qu’il connaît très bien et dont il a pu tester la motivation lorsqu’il préparait son projet Capvie, sa fille Estelle, 21 ans. Pour les joindre : 02 43 90 92 71 et/ou 06 08 40 59 42. HOMMAGE Photo tiré du livre Regards d’hier à aujourd’hui (2004) Monseigneur Billé a “sa” rue zone du Tertre Il avait appris son métier d’évêque chez nous, en Mayenne… Depuis le 7 octobre, près de l’abbaye de la Coudre, une nouvelle rue de notre cité rend hommage au Cardinal Louis-Marie Billé, qui fut évêque de Laval entre 1984 et 1995. Très émouvante, la petite cérémonie d’inauguration de la plaque a réuni de nombreux fidèles parmi lesquels trois frères et une des deux sœurs du cardinal décédé le 12 mars 2002. Synthèse Dans son discours, Mgr Maillard a dressé un portrait élogieux de son prédécesseur qui fut également son patron quand il devint président de la conférence des évêques de France, en 1996. Morceaux choisis : « Il subjuguait les personnes qu’il rencontrait par son étonnante mémoire… Il était proche de toutes les catégories de la population… Il écoutait et pouvait donner un avis qui ressemblait à une synthèse… » Côté réalisations, Mgr Maillard a rappelé que Mgr Billé avait, entre autres, « mené à bien la Lettre aux catholiques de France », et « participé à la rédaction du catéchisme des évêques de France ». Famille « C’était un enfant en quête d’absolu qui, très tôt, a cherché un sens à sa vie… » Deuxième “orateur inscrit”, Jean-Marie Billé a finement évoqué la personnalité de son frère LouisMarie. Les qualités qui lui permirent de “grimper” dans ‘“l’échelle épisco- pale” : « Certes, il était brillant mais le travail y était pour beaucoup. » Il a ensuite vanté un sujet que les Billé – cinq frères, deux sœurs – connaissent bien : « La famille fut pour LouisMarie la terre nourricière de sa personnalité et de sa vocation. » Jean-Marie a aussi évoqué la forte amitié qui allait lier son frère à la Mayenne pendant onze années… Ruralité « Je peux vous dire qu’il eut bien du mal à vous quitter pour aller à Aix… » Pour expliquer la complicité de l’évêque Billé avec la Mayenne, le frère avance « ses origines vendéennes et ses attaches paysannes ». Bien sûr, il arrivait parfois que le niveau des discours de Louis-Marie dépassât celui de ses interlocuteurs… Une anecdote, « qui le fit beaucoup rire », résume bien l’avis que certains ruraux de la Mayenne pouvaient avoir de leur évêque. « Un jour, un paysan vint voir mon frère après l’un de ses discours, et lui tint ce propos : “Dites donc Monseigneur, le foin est bon, mais le râtelier est bien haut !” » Modeste Jean-Marie a ensuite remercié la Ville. « Cet hommage est d’un grand prix pour une famille modeste comme la nôtre… » Et d’ajouter : « Notre père était facteur des postes. Comme il aurait été heureux de savoir qu’un collègue distribue du courrier dans une rue qui porte le nom de son fils… » Et de conclure : « Certes, rue du Cardinal Louis-Marie Billé évêque de Laval 1984-1995, c’est un peu long à écrire… Mais peu d’entre ceux qui écriront savent qu’ils ont échappé à “président de la conférence des évêques de France”, à “primat des Gaules” et à d’autres titres que mon frère reçut au cours de sa brillante carrière… » Humour Le maire de Laval a, lui aussi, vanté « l’intelligence hors du commun » de celui qui devint le 131e primat des Gaules le 10 juillet 1998. Il a insisté sur certaines qualités de ce dernier : « Attentionné, bienveillant, disponible… Il savait aussi rendre clair ce qui est confus. » Il a rappelé l’une de ses réflexions : L’Eglise n’est pas faite pour être vue, mais pour servir. Enfin, il a achevé son discours par une anecdote permettant d’affirmer que ce prêtre de petite taille ne manquait pas d’humour. A quelqu’un qui lui demandait comment l’appeler, Mgr Billé répondit : Excellence si vous voulez, mais en tout cas pas Sa Grandeur… ■ Bonne compagnie… Les hommes d’Eglise dont le nom figure sur une plaque de voie lavalloise sont légion… Au nombre d’une vingtaine, les saints comprennent des apôtres (Jean, Luc, André, Paul), des femmes (Anne, Barbe, Catherine, Hélène, Jeanne d’Arc) et, parmi ceux qui restent, quelques prénoms peu connus en dehors de Laval (Melaine, Tugal, Vénérand). Les trente autres hommes d’Eglise peuvent se classer en quatre catégories. Il y a ceux que la Révolution a décapités le 21 février 1794 : les 14 martyrs de Laval… Il y a les “stars” : François de Montmorency-Laval, premier évêque du Canada, l’abbé de l’Epée, Lamennais, le cardinal Suhard, qui fut archevêque de Paris, Teilhard de Chardin qui étudia dans l’ancien couvent de Saint-Michel… Il y a ceux qui ont œuvré en Mayenne : Cheverus, l’ancien maire de Laval Jean-François de Hercé ; l’abbé Angot (oui, celui du dictionnaire !) ; l’abbé Girandier, qui fonda le 1er FJT à Laval ; le père Louis Perrin, qui créa le patronage de Beauregard ; le fondateur de la communauté Emmaüs, le père Laizé… Il y a ceux, enfin, dont les noms voisinent près de l’abbaye de la Coudre : le fondateur de Cîteaux, Robert de Molesmes, l’abbé Etienne Harding ; le trappiste de Lestrange, l’ancienne prieure du couvent d’Avesnières Pierrette de Montbron… et, depuis quelques jours, le cardinal Billé… Deux des trois frères du cardinal ont dévoilé la plaque… Laval infos 19 C’ÉTAIT LAVAL Les 19 000 bébés du docteur Le Coz accoucheur à Laval de 1956 à 1989 Notre docteur en 1956… Une fois n’est pas coutume, évoquons une profession qui a beaucoup changé, celle de médecin accoucheur. Car il y a 50 ans, en novembre 1956, le docteur Le Coz s’installait dans notre cité où il exerça jusqu’en 1989. De nombreuses Lavalloises l’ont bien connu puisqu’il aida à mettre au monde 19 000 petits Mayennais… Lesquels, s’ils nous lisent, iront peut-être ces jours-ci dans le hall de l’hôpital… Pour y admirer quelques toiles signées par l’homme qui les a sortis du ventre de leur mère… Un petit Franck - 1970 Un petit Jean-Christophe - 1963 Une petite Florence - 1960 Un petit François - 1958 (futur sénateur) Quelques “bébés Le Coz” Par J.-C. Gruau Laval Originaire d’un petit village breton, Plouec-sur-Trieu, Ange Le Coz découvre Laval en avril 1944 suite à un fait historique sanglant : l’assassinat d’un soldat allemand à Plérin. Menée par la Gestapo, l’enquête révèle que les coupables sont élèves au lycée Le Braz de Saint-Brieuc où Ange prépare son bachot… L’occupant nazi ayant fermé l’établissement, notre lycéen envisage d’abandonner ses études et d’entrer dans la Résistance rejoindre son oncle chef de maquis, Désiré Camus… Mais son jeune âge, « 17 ans à l’époque », lui ferme les portes de cette aventure… C’est alors que le frère d’une amie de sa mère contacte l’une de ses relations de Laval, M. Rabin, lequel accepte d’accueillir le jeune homme chez lui, le temps qu’il prépare les épreuves du bac au lycée Ambroise Paré… Monique Ces examens eurent lieu dans les caves du Vieux-Château, un jour que la grande Histoire a retenu : le 6 juin 1944… « Comme il y avait alerte sur alerte, nous étions toujours dehors à nous consulter sur l’épreuve en cours… » Résultat : les copies de français, 20 Laval infos maths, anglais et latin obtinrent de si bonnes notes que les examinateurs décidèrent d’annuler l’épreuve et de la remettre en octobre… Ce qui ne coûtera guère à notre lycéen breton enchanté de revoir la jeune Monique Rabin, la fille de son hôte, qu’il retrouvera également à Rennes durant leurs années d’études (elle en droit, lui en médecine) et qu’il épousera à la cathédrale de Laval le 26 octobre 1950. Cette union explique en partie le choix de s’installer en Mayenne au mois de novembre 1956, rue de Bretagne (forcément !) Anomalie A cette époque, Laval présente une particularité peu enviable : son hôpital – situé à Saint-Julien, sur le quai Paul-Boudet – n’a pas de service gynécologie-ostétrique ! Les accouchements ont lieu à domicile, en clinique (Sainte-Elisabeth, Ambroise Paré) ou à la maternité départementale située rue Victor-Boissel (où se trouve le collège Pierre-Dubois). « Cet établissement était géré par le Conseil général et la Préfecture », se souvient Ange Le Coz. On pouvait y exercer, mais sans pouvoir prendre d’honoraires ce qui expliquait son mau- vais fonctionnement… » Pressentant qu’un service maternité serait bientôt créé à Saint-Julien, le jeune chef de clinique de l’Hôtel-Dieu à Rennes accepte de s’installer à Laval tout en continuant à enseigner dans la capitale administrative de la Bretagne… 33 ans Commence alors une longue période – 1956-1989 – durant laquelle notre docteur – successivement installé rues de Bretagne, Souchu, Cheverus et Paradis – participera à la mise au monde de 19 000 petits Mayennais ! Il exercera d’abord chez les particuliers et quai Albert-Goupil, à la clinique Sainte-Elisabeth, puis, en outre, à partir de juillet 1959, à l’hôpital Saint-Julien, « quand le service obstétrique sera créé ». Ce service, Ange y travaillera à temps plein à partir d’octobre 1977, après que le maire de Laval – André Pinçon – lui aura demandé de choisir entre Sainte-Elisabeth et l’hôpital… Prise quelques jours après un accident de bicyclette qui aurait pu laisser Ange au cimetière de Vaufleury, cette décision fera grimper le nombre des naissances rue du Haut-Rocher et chuter celui de Sainte-Elisabeth… A domicile Les premières années, Ange a pratiqué bien des accouchements à domicile. Par tradition, les gens voulaient que la naissance ait lieu dans la chambre où les autres membres de la famille avaient vu le jour. Autre raison : la clinique était trop chère pour celles qui n’avaient pas d’assurances sociales (cas de beaucoup d’agricultrices). A l’époque, les médecins de famille accouchaient régulièrement leurs patientes, mais en cas de pépin, certains appelaient l’obstétricien : « C’était une dystocie à résoudre avec application du forceps, une déchirure périnéale importante ou un syndrome hémorragique tout en sachant que les patientes de l’époque ne connaissaient ni leur groupe sanguin ni leur facteur rhésus. » C’est pourquoi le docteur Le Coz emportait avec lui du sang 0 négatif du centre de transfusion. Préparatifs Ces accouchements donnaient lieu à un rituel aujourd’hui “d’un autre âge” : « Une fois appelé, je fixais ma table obstétricale sur la galerie de ma 4CV et prenais la grande valise en bois qui contenait le matériel nécessaire, y compris l’appareil d’anesthésie et le petit obus à oxygène. » S’égrenaient alors souvent des heures d’attente. « Quand elles étaient trop longues on m’invitait à m’allonger un peu. La famille préparait le nécessaire, et en particulier le récipient d’eau chaude pour la toilette de la maman et du nouveau-né… » Parfois, dans les fermes, il n’y avait pas d’électricité ; « or une anesthésie n’était pas possible à proximité du feu de la cheminée ou d’une lampe à pétrole. » Il fallait alors utiliser des piles électriques ou les phares de la 4 CV à travers la porte ouverte de la ferme… Le trio Régulièrement, le docteur Le Coz se faisait aider par son épouse : « Je lui confiais éventuellement le maintien d’une anesthésie que j’avais commencée, à sa grande inquiétude car sa licence en droit ne lui assurait aucune compétence médicale… » Une autre personne parfois les accompagnait, sa belle-mère, Mme Rabin, laquelle raffolait de ce genre de mission : « Son passé d’enseignante ne lui laissait aucun complexe pour me seconder... » Après l’accouchement, le docteur restait surveiller la parturiente et partageait « un peu de la joie familiale ». Son avis aujourd’hui ? « Tout ceci se déroulait dans une atmosphère de confiance totale partagée. » Peut-on imaginer pareille attitude en 2006 ? « Même sans ennuis particuliers, je serais immédiatement traîné devant les juges ! » Maxiton Pour exaltante qu’elle soit, la décennie 56-66 fut épuisante pour le docteur Le Coz. « Pendant les quatre premières années j’ai pris quatre jours de congés ! » Toujours pour la Toussaint : « Ma grand-mère tenait à ce que la famille se réunisse en Bretagne ! » La dose augmentera lors des six années suivantes : quinze jours, grâce à des remplaçants internes des facultés voisines. « Durant toutes ces années, je fus de garde tout le temps, de jour, de nuit, le dimanche et les jours de fête. » Comment le docteur a-t-il résisté à pareil régime ? « Grâce à une prise inconsidérée d’amphétamines... » Au maxiton principalement, que l’organisme d’Ange Le Coz « supportait miraculeusement bien » ! Commentaire : « Ce n’était pas sage, loin de là ! C’était même une imprudence impardonnable de la part d’un médecin ! » Mazerolles Il est vrai que les nuits étaient presque toutes perturbées au moins une fois ! Et que les journées étaient totalement absorbées par les consultations ! « Si celles-ci étaient trop troublées par des urgences, ma femme reportait les rendez-vous le dimanche. » Ce n’était d’ailleurs pas la seule mission de Monique Le Coz, car en plus de l’éducation des trois fistons, elle a également assuré pendant des années le secrétariat de son mari. « Et ce sans proférer une seule remarque sur cette anomalie de la vie de notre foyer... » Néanmoins, au bout de 10 ans, Monique a décidé que tant d’activité pour un seul homme devait cesser… Et elle a donné suite à la proposition d’un jeune gynécologue, Jean Mazerolles, de s’associer à son cher et tendre… Après 1966, grâce à cette arrivée, son mari pourra dormir une nuit sur deux… Drames De sa vie d’accoucheur, Ange Le Coz garde une multitude de bons souvenirs. Hélas il y eut aussi des moments terribles… « J’ai perdu trois femmes en couches et plusieurs enfants n’ont pas eu la chance de vivre… » C’est d’ailleurs à la suite d’un de ces décès que notre docteur a refusé de poursuivre les accouchements à domicile. « Ce jourlà, c’était dans le quartier des Pommeraies, l’oxygène est venu à manquer et le temps que le père aille chercher un autre obus à l’hôpital, le drame était survenu… » Ange Le Coz connut aussi « deux gros pépins de santé » (hypoglycémie et poussée d’hypertension à + de 30) dus au surmenage et à une alimentation à faire frémir une diététicienne de 2006 : « Je ne prenais Ange Le Coz en 1982 jamais de petit déjeuner, sautais souvent le repas de midi et me nourrissais copieusement le soir… » Belle vie Néanmoins le sentiment qui prévaut chez Ange Le Coz, 17 ans après son dernier accouchement rue du HautRocher, c’est celui d’une vie exaltante, bien remplie : « Je ne me suis jamais plaint de ce régime ! La passion pour mon métier embellissait toute ma vie ! » Et d’ajouter : « De plus, nous avions, à l’époque, l’assurance d’une confiance certaine des patientes et de l’entourage… C’était un autre temps, Ange Le Coz dédicacera son livre d’aquarelles dans le hall de l’hôpital le 25 novembre et chez Siloë le 2 décembre… glisse-t-il. Et que de chemin parcouru depuis ! » Aimerait-il recommencer aujourd’hui ? « Non, car je ne me reconnaîtrais pas dans l’obstétrique actuelle avec ses déclenchements d’accouchement, ses péridurales presque systématiques, ses interventions abusives et inconsidérées et… que sais-je encore ? Mais ceci est une autre histoire… » La peinture Depuis 1989, le retraité Ange Le Coz a pu consacrer du temps à la chasse, aux voyages et aux conférences sur les grandes civilisations qu’il donne dans le cadre de l’Orpal. Il a pu surtout s’adonner à sa grande passion de jeunesse : la peinture. Avant, c’était impossible ! « J’avais bien essayé de m’inscrire à La Perrine avec le père Bouvet mais dus très vite y renoncer, faute de temps… » Avis aux amateurs qui veulent juger sur pièces enfin… sur toiles : une exposition de ses pastels se tient en novembre dans le hall de l’hôpital. Quant à ceux qui cherchent un cadeau de Noël à offrir à un proche sensible à la beauté de notre cité, qu’ils sachent que, fin novembre, l’ancien accoucheur publiera un ouvrage chez Siloë dont le nom fait rêver : Aquarelles de Laval… . ■ Laval infos 21 tempslibre PASSION « On dit d’un accusé qu’il est cuit quand son avocat n’est pas cru. » Pierre Dac Mauvaise conscience De ce qu’elle n’est plus la première, la France en conclut qu’elle n’est rien et s’abandonne depuis une dizaine d’années à l’autodénigrement, à un dolorisme d’enfant gâté. Elle qui brandissait jadis sa langue comme l’idiome naturel du genre humain ne sait plus que gémir, ressasser, lécher ses plaies, énumérer sans fin ses disgrâces. Partout sévit une jubilation morose à se déprécier comme si France rimait invariablement avec souffrance. Ce ne sont pas les cris de haine de certains rappeurs à l’égard de la République qui sont préoccupants – la haine doit sortir, même en musique –, c’est la détestation que la France se porte à ellemême, qui donne à ces anathèmes une résonance de vérité. Nous nous désaimons beaucoup plus qu’ils ne nous rejettent. Pascal Bruckner, in La tyrannie de la pénitence (Grasset) 22 250 ans de Franc-Maçonnerie en Mayenne ! Fréquenter les expositions offre parfois des moments formidables ! Jusqu’au 2 décembre, une exposition célèbre les 250 ans de franc-maçonnerie dans notre département. Organisée par le Cercle Philosophique et Culturel Lavallois (CPCL), elle présente des panneaux, des documents et des objets susceptibles d’attirer à la bibliothèque de nombreux curieux… Le secret Le 20 octobre, le jour du vernissage, au nom de la Ville de Laval, Michel Quinton a exprimé sa surprise de voir organiser pareille exposition alors que « la caractéristique de la maçonnerie, c’est son secret… » Historien de formation, le maire adjoint a terminé sa courte allocution en vantant « l’action des loges concernant la République française… » Lui succédant au micro, la vice-présidente de la Fédération Nationale du Droit Humain, la sœur Danièle Juette, a rappelé le combat mené par son obédience pour que le beau sexe puisse « réfléchir en loge sur tous les problèmes se posant à la société… » L’autre invité, Xavier Lebris, conseiller de l’ordre du Grand Orient de France, a, lui, brossé un tableau très flatteur de la maçonnerie constituée par des « humanistes épris de justice » qui « prônent la liberté absolue de conscience » et « pratiquent la solidarité »… Quatre loges Avis aux esprits libres qui aiment à donner leur avis sur la maçonnerie en général et certains membres présumés de la confrérie en particulier : soyez discrets sur le sujet… car les “frères” sont environ 200 en Mayenne (Las ! l’expo ne donne pas leurs noms !). Ces initiés se réunissent à Château-Gontier, Ernée, Mayenne et Laval, une ville à forte densité maçonnique. En effet, les quatre plus importantes obédiences du pays y ont actuellement une loge : Volney, du Grand Orient de France (1911), les frères et sœurs de la loge mixte Travail et Sérénité, du Michel Quinton, le président du CPCL, le frère Etienne Boudet (tableau) et quelques objets maçonniques… Droit Humain (1934), les frères de la loge Ambroise Paré, de la Grande Loge Nationale Française (1963) et, depuis 1988, les frères de la loge Confiance et Tolérance, de la Grande Loge de France. Seule la franc-maçonnerie 100 % féminine n’est pas représentée en Mayenne… Le “temple” L’exposition nous apprend, entre autres, que les loges Volney, Travail et Sérénité et Confiance et Tolérance partagent le même temple (“le lieu où se déroulent les tenues”), qu’elles ont la même devise (Liberté, Egalité, Fraternité) et, entre elles, des relations fraternelles très fortes… Non concernée par l’exposition, la loge Ambroise Paré “n’entretient pas de relations officielles” avec ses consœurs. Et la plaquette de l’expo de donner cette explication (qui surprendra certains catholiques* !) : “Son obédience – la GLNF – refuse toute relation avec les autres associations maçonniques françaises qu’elle juge irrégulières car * Depuis 1983, une Déclaration de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a réaffirmé l’interdiction pour un catholique d’adhérer à la franc-maçonnerie sous peine de faute grave. Laval infos elle exige de ses membres la croyance en Dieu et en Sa volonté révélée excluant ainsi ipso facto les agnostiques et les athées.” JCG Trois conférences Le 23 novembre, à 20 h 30, dans la salle d’honneur du Vieux-Château, le conservateur du musée de la FM, Ludovic Marcos, évoquera La francmaçonnerie dans ses traditions et sa modernité (organisée par le Cercle Philosophique et Culturel Lavallois). Le mardi 28, à la même heure mais à la bibliothèque, l’académicien du Maine Didier Pillon répondra à la question suivante : Mozart, musicien franc-maçon ? Enfin, deux jours plus tard, le 30, même lieu même heure, la biographe de Frédéric Lefebvre, Nicole Villeroux, présidente de l’Académie du Maine, évoquera l’histoire d’une belle amitié, celle de Marius Lepage et d’André Boutin, qui débouchera, en 1951, sur l’écriture d’un livre passionnant écrit à quatre mains : Histoire de la franc-maçonnerie en Mayenne… Vous avez jusqu’au 2 décembre pour les imiter… Radio Fidélité parle de Laval et de la Mayenne ! Nos cordons bleus sont formidables… a Ecouter la seule radio associative du 53 permet de vivre des moments formidables ! Les meringues de Lisa la gourmande Dites-le autour de vous à ceux qui écoutent régulièrement la radio : depuis le 2 octobre, Radio Fidélité, une voix chrétienne dans le monde d’aujourd’hui, propose, du lundi au vendredi, quatre heures de programme 100 % mayennais… Pour en bénéficier (et vous faire une idée de la seule radio associative de la Mayenne !), optez pour 87.6… Les nouveautés Elles ont lieu durant les tranches 6 h 45 / 9 h ; 10 h / 10 h 30 ; 18 h 15 / 19 h ; 19 h 30 / 20 h. Elles concernent deux types d’émissions : des chroniques n’excédant jamais 5 minutes et des magazines de 25 minutes. Les premières ont trait à la prévention avec la Croix-Rouge (Ghislaine Chardin), la santé (docteur Aflalo), “au cœur des mots” (Christophe Foucault) et “à la une de la presse locale” : à 8 h, le mardi avec Laval Infos (JC Gruau), le jeudi avec Le Courrier de la Mayenne, le vendredi avec Le Haut Anjou… Les deux magazines, eux, sont déclinés en quatre volets Véronique à l’antenne L’animateur, la journaliste et le technicien diffusés une fois par mois : pour histoire et patrimoine (le mardi) : l’invité du mois (Véronique Larat), patrimoine sacré de la Mayenne (Christine Guillier et Christèle de Limerville), musées-expos (V. Larat) et figures célèbres de la Mayenne (Gaston Chérel) ; pour des vies et des hommes (le mercredi) : vie sociale (présentation d’un mouvement, Anne-MarieSteunou), vie du Secours catholique (Sylvain Brossard), vie de prêtres (Daniel Legay) et vie et actualité musicale (Guillaume Lenormand). Trois “pros” Radio Fidélité tourne avec le soutien financier du diocèse et de ses auditeurs (« A ce sujet, tout don, même modeste, est précieux et… déductible des impôts », aime à rappeler son président Yvon Pérès). La radio emploie un trio de professionnels à mitemps : la journaliste Véronique Larat, l’animateur Gérald Bertevas et le technicien-programmateur Patrick Pereira. A leurs côtés, quelques bénévoles ne ménagent pas leur peine, convaincus que leurs efforts (accueil, secrétariat, temps de prière, chroniques) apportent un plus au paysage médiatique de la Mayenne. Equipée de deux studios de production numérique, la station est installée sur le boulevard des Trappistines (au n° 126, de l’autre côté de l’abbaye de la Coudre). Elle est reliée à sa maison mère Radio Fidélité Nantes, à l’ensemble du réseau des Radios Chrétiennes de France (RCF) et aux productions de Radio Vatican International. Avis aux commerçants et autres chefs d’entreprise qui souhaiteraient profiter de son audience croissante pour se faire connaître : la pub y est désormais possible… Le chroniqueur santé Albert Aflalo Pour 6 personnes : 8 blancs d'œufs, 500 g de sucre en poudre, 1 cuillerée à soupe de jus de citron, 4 cuillerées à soupe de farine, 2 noix de beurre, 1 pincée de sel. 1. Allumez le four à thermostat 2. Mettez dans un saladier à fond rond 8 blancs d'œufs, 500 g de sucre en poudre, 1 pincée de sel, 1 cuillerée à soupe de jus de citron. Battez avec un fouet jusqu'à ce que le mélange soit ferme, lisse et brillant. 3. Beurrez largement avec 2 noix de beurre et farinez légèrement la plaque du four. Répartissez dessus, en 3 galettes de même dimension et de 2 doigts environ d'épaisseur, la mousse de blancs d'œufs. Si votre plaque n'est pas assez grande, vous pouvez disposer les 3 couches de meringue sur 2 ou 3 plaques que vous mettrez à cuire ensemble à four extrêmement doux une bonne heure. Laissez refroidir dans le four entrouvert avant de déguster en criant entre deux bouchées : Merci, Lisa ! Laval infos 23