novembre 2006 - Mairie de Laval

Transcription

novembre 2006 - Mairie de Laval
VV
L VinfosL
MENSUEL D’INFORMATIONS DE LA VILLE DE LAVAL N°117 NOVEMBRE 2006 / 1e
Ces petits travaux
qui rendent la ville
toujours plus
agréable !
LAVAL MAYENNE TECHNOPOLE
150 emplois créés en 10 ans
25 NOVEMBRE
Le retour des illuminations
C’ETAIT LAVAL
Les souvenirs du Dr Le Coz
NOVEMBRE 2006
S
organise sa grande vente d'hiver le dimanche 3 décembre,
de 10 h à 18 h, dans la salle de la rue de l’Alma…
O
M
M
A
R
4
8
15
Evénements
« A la Une »
Deux élus
au charbon !
Des illuminations
La famille Galon
sur le thème de Jarry
Espace Game
Soutien scolaire
Une commerçante lavalloise nous demande de signaler ce
dont témoigne cette photo : certains se moquent du monde
quand ils garent leur voiture sur une place de parking…
A moins qu’ils aient un problème de vision, ce qui serait
encore plus inquiétant…
I
Les 10 ans de Laval
Gisèle C. et Philippe G.
18
Pratique
L’expansion de
T’es cap !
Mayenne Technopole
Vincent Landais
l’Association Lilavie
De nouveaux vestiaires
19
Hommage
Technopole Lavage Auto
pour le stade d’Hilard
Monseigneur
10
e
Le 4 roman de Valérie Mazeau est en librairie depuis le
6 novembre. A l’écart de la trilogie Pierre Viade (Sous les
palmiers de Chine, Petite jungle et, paru le mois dernier,
Ginkgo, mon amour), Mamy-Top brosse “le portrait tendre
et (intégralement) désopilant d’une sexagénaire, grandmère, veuve… et ultramoderne !”
Pour en savoir plus, appelez Mamy Mazeau :
http://valeriemazeau.monsite.orange.fr
Que de monde à
Louis-Marie Billé
20
C’était Laval
Bellevue-la-Forêt !
Un prix national pour
11
En 1956, les débuts
C’est bon
pour la culture !
du docteur Le Coz
l’architecte Houet
Le 27 octobre, dans une crêperie vantée en page 8, un
déjeuner de travail a réuni le maire, l’élue au commerce et
l’association des Vitrines de Laval. But de cette agape studieuse et néanmoins souriante (photo) : évoquer les prochaines animations Ville-FEEL destinées à rendre la ville
toujours plus agréable pour tous les Lavallois…
LAVAL
infos
Le nouveau CD de Paul Faure
Laval-infos mensuel d’informations édité par la
Ville de Laval. Directeur de publication : Catherine
Fayal. Comité de rédaction : Catherine Fayal,
Arnaud Derrien, Stéphane Butny. Rédacteur (en
chef) : Jean-Christophe Gruau. Photos : Jacques
Lugue, Laurent Ory. Photo de une : Jacques Lugue. Mise en page, photogravure : PPC (01 45 72 28 88). Impression : Agir Graphic (02 43 67 86 78).
Distribution : Mediaposte. ISSN : 1274-7003. Dépôt légal : déc. 95. Lavalinfos - Ville de Laval - Direction de la Communication - BP 1327 - 53013 Laval
Cedex. Tél. (rédaction) 06 84 77 63 70 et (administration) 02 43 49 43 81.
[email protected] - Tirage : 32 000 exemplaires.
E
22
Temps libre
La franc-maçonnerie
se dévoile…
E
D
I
T
O
Congrès JCE et Finale de l’UET
Quand Laval devient capitale…
C’est avec un grand plaisir
que Laval a accueilli les 9, 10
et 11 novembre derniers le
52e congrès national de la
Jeune chambre économique
française. Cette manifestation
a été pour nous l’occasion
de faire découvrir notre ville
à plus de 1 000 personnes
venant des quatre coins
de France.
Ce rassemblement témoigne
de l’attrait de notre cité et du
remarquable dynamisme des
membres de la Jeune chambre
économique (JCE) de Laval.
Par leur enthousiasme,
ils ont su convaincre leurs
camarades de tous converger
vers notre cité. Ils ont ainsi pu
ensemble, durant trois jours,
travailler, réfléchir et profiter
de la Mayenne.
Je saisis cette occasion pour
les remercier chaleureusement
pour tout ce qu’ils font, depuis
des années, avec dynamisme,
talent et imagination, pour
l’animation de Laval. De
nombreux événements, initiés
par la JCE, ont ainsi marqué
notre ville. Je pense à la
réflexion engagée, en son
temps, sur les rues piétonnes,
aux différents salons ou
encore à la traditionnelle
course de radeaux des
OFNIJEC. Les membres
de la JCE ont su apporter des
idées novatrices et les mettre
en musique. Ils sont à l’image
d’un territoire qui bouge
et qui entreprend. C’est
d’ailleurs pourquoi la
municipalité lavalloise est à
leurs côtés dans toutes les
actions visant à la promotion,
à l’animation et à l’innovation
de notre cité.
Quelques semaines
auparavant, Laval accueillait
La Finale de l’Union Européenne
du Trot, épreuve prestigieuse
regroupant les meilleurs
champions européens.
ette grande journée du
sport hippique a connu un
grand succès populaire
avec plus de
6 000 spectateurs.
Cette compétition constitue
une belle reconnaissance
pour la Société des courses
de Laval ainsi que pour notre
ville et notre département
dont on connaît l’attachement
au monde du cheval. Nous
savons en effet la longue
histoire qui unit le cheval et
la Mayenne. Laval y occupe
une place centrale avec son
hippodrome, qui organise
25 réunions actuelles et attire
près de 30 000 spectateurs.
Une telle manifestation, de
dimension européenne, est
une contribution importante
au rayonnement du sport
équestre dans notre
agglomération et bien au-delà
de notre territoire.
A travers ces deux exemples,
dictés par l’actualité, je tenais
à rendre hommage à toutes
celles et tous ceux qui,
quel que soit le
domaine, culturel,
sportif, économique
ou social, font
bouger au
quotidien
notre ville.
ÉVÉNEMENT
EVENEMENT
Avec Jarry en vedette
La ville sera illuminée
du 25 novembre au 9 janvier
L’an passé le Pont-Neuf
était en bleu…
Les festivités de fin d’année débutant
dans une dizaine de jours, il est temps
d’annoncer le retour du trio qui, tous les
ans, grâce à la collaboration de la Ville
et de l’office de tourisme, réjouit des
milliers et des milliers de visiteurs de
tous âges et de toutes conditions, de
Laval et d’autres régions… On pense
aux Illuminations, bien sûr, mais aussi
aux deux “invités” du square de Boston,
le Marché de Noël et la patinoire…
Glissez jeunesse !
Le jour J
Le spectacle de mise en lumière se
déroulera en face de la maison natale
de Jarry (quai Jehan-Fouquet), sur la
rive gauche de la Mayenne, le
samedi 25 novembre, à 19 h 30.
Intitulé Mariage du feu et de la
musique, il mettra en vedette le
groupe Commandos Percu...
Tous les soirs
Une fois lancées, les illuminations
auront lieu tous les soirs, de 5 heures
de l’après-midi à minuit, et tous les
matins, de 7 h à 8 h 30. Deux nuits
complètes sont également programmées : celles du 25 et du
31 décembre…
Le père Noël
Son arrivée est prévue pour le vendredi 8 décembre, à 18 h 30 précises.
En revanche, on ignore quel moyen
de locomotion il utilisera cette
année… Un traîneau tiré par des
rennes ? Une moto qui roule au colza ?
Une trottinette chère aux bobos ?
Le marché
e
Le 12 Marché de Noël se tiendra de
nouveau au square de Boston, du
jeudi 7 au dimanche 10 décembre. Il
accueillera cette fois la ville de Gandia (jumelée avec la nôtre). Laquelle
proposera des spécialités culinaires
(paella avec pâtes, nougat espagnol,
chaussons farcis à la tomate et aux
petits pois…), des objets d’art (santons, bijoux en émail…), un groupe
de danseurs et de musiciens (Rois de
Corella) et une autre formation qui
donne dans l’animation de rue
(Borgias). Par ailleurs, 70 exposants
du coin seront à votre disposition
dans les chalets de Noël. L’an passé,
le marché avait accueilli environ
50 000 curieux.
Sacré Alfred !
Les Illuminations mettront en
valeur l’écrivain Alfred Jarry dont
nous “fêterons” le centenaire de
la mort durant tout l’an 2007. Né
à Laval en 1873, cet original de
première bourre a su créer un personnage célèbre : le Père Ubu, un
adjectif : ubuesque, et une
science fantaisiste et paradoxale : la pataphysique… Pour en
savoir plus sur le personnage et
son œuvre éditée dans la prestigieuse bibliothèque de La Pléiade,
l’office de tourisme a mis sur pied
des visites suivies d’un café littéraire, tous les samedis de
décembre (2, 9, 16 et 23), de 17 h
à 19 h… Ces rendez-vous se
dérouleront en compagnie de
deux “spécialistes” de Jarry : la
guide-conférencière Séverine
Jaguelin et le bibliothécaire
Dominique Remande. Mais attention ! Réservation obligatoire au
02 43 49 46 46.
Dans quel sens ?
En 1895, Jarry fait son service à
Laval, caserne Corbineau. Ce jourlà, un balai à la main, il est apostrophé par un sergent corse : Soldat Jarry, vous n’avez pas entendu
ce que j’ai dit tout à l’heure ? – Si,
sergent. – Quoi ? – De balayer la
cour, sergent. – Eh bien balayez la
cour ! C’est clair, hein ? – Oui, sergent… mais dans quel sens ?
Consultez ses horaires à la mairie…
Du 7 décembre au 28 janvier…
4
Laval infos
Cette année, Alfred devrait
remplacer Jules sur la façade
du château neuf…
En 10 ans, la technopole
a créé 150 emplois !
Le 13 octobre, à l’hôtel de ville,
Laval Mayenne Technopole
(LMT) a fêté ses 10 ans. Via
deux tables rondes, plusieurs
intervenants ont commenté
l’excellent bilan de cette
création de François d’Aubert
au service des entreprises et
de l’innovation en Mayenne…
Un hommage justifié a
également été rendu aux deux
responsables qui l’ont
développée jusqu’à ces
derniers jours, Jean Héaumé et
Guy Le Bras.
Il fallait oser !
La première table ronde a permis à six
invités de retracer l’histoire d’un pari
économique réussi auquel tous ont
participé. Consultant de la première
heure, Thierry Bruhat a rappelé l’implication personnelle du maire de
Laval dans la naissance du projet.
Premier directeur de LMT, Guy Le
Bras a évoqué son combat pour le
pôle réalité virtuelle. Président sortant, Jean Héaumé est revenu sur
l’implication des entreprises locales.
Premier “manager” à s’être installé
dans la pépinière d’entreprises, JeanNoël Martin a narré la naissance, en
1998, de sa chère ALITEC (rebaptisée ALL4TEC). Simon Richir s’est
ensuite exprimé au nom du professeur Taravel (qui joua un rôle de
conseil en 1996). Enfin, le président
de Laval Virtual, Gilbert Prod’homme,
a dit tout le bien qu’on doit penser de
la manifestation qui, chaque année,
transforme la salle polyvalente en
capitale de la réalité virtuelle…
Guy le Bras
Au revoir et merci !
La cérémonie du 13 octobre s’est
achevée par la remise des palmes
académiques à Guy Le Bras, lequel,
après neuf années technopolitaines,
a souhaité retourner à ses premières
amours professionnelles, le transport
(dans le staff innovation d’un grand
groupe). Selon la coutume, le
“médailleur”, François d’Aubert en
l’occurrence, a retracé la carrière du
médaillé. De cet ingénieur civil des
mines marié et père de cinq enfants
qui débarqua à la mairie de Laval en
1995 pour diriger son cabinet.
La technopole, c’est aussi une pépinière d’entreprises très fréquentée…
L’innovation
Consacrée aux 10 années à venir, la
seconde table ronde a réuni six invités appelés à écrire l’histoire de Laval
Mayenne Technopole : le nouveau
président Michel Desprez (qui a succédé à Jean Héaumé), le nouveau
directeur Christian Travier (qui remplace Guy Le Bras) ; deux dirigeants
de “start up” : Bernard Fort (Tennaxia, sur le site technopolitain
depuis 2001), Jérôme Perret, DG de
Haption (aujourd’hui à Soulgé-surOuette), le professeur-directeur du
laboratoire Présence et Innovation
Simon Richir, le directeur de l’ESTACA Eric Parlebas et l’initiateur
du Centre Européen des Matériaux
Composites Avancés pour les Transports
– alias CEMCAT – qui doit bientôt
s’installer à la technopole, Jean Py.
Lequel a prononcé une phrase qui
mériterait d’être gravée au fronton
de la technopole : L’innovation est la
seule stratégie pour permettre à nos entreprises de se pérenniser…
Les efforts
François d’Aubert a rappelé pourquoi il s’était battu pour créer la
technopole. Il a défini la “démarche
technopolitaine” à la sauce lavalloise : faire coopérer les laboratoires
de recherche, les établissements
d’enseignement supérieur et les
entreprises rassemblées autour de
thèmes porteurs comme la sécurité
alimentaire, la réalité virtuelle et la
compatibilité électro-magnétique. Il
est revenu sur les efforts à accomplir
chaque jour pour faire passer le message auprès des entreprises, pour
« aller chercher des sous » auprès des
instances susceptibles d’en distribuer… Il a vanté l’apport économique des 10 années écoulées (s’il
n’y avait qu’une chose à retenir ce
serait les trois chiffres suivants) :
10 ans, 25 entreprises, 150 emplois
créés… Et le maire de conclure :
« La ville de Laval n’est plus tout à fait
la même depuis que nous regardons vers
les technologies de l’avenir… »
Un chevalier
souriant
Adepte des nouvelles technologies (il
surfait déjà sur Internet il y a 11 ans !),
Guy participera à la naissance de LMT
avant d’en devenir le premier directeur en 1997 et de contribuer au
lancement de la réalité virtuelle. Ses
neuf années d’activité à la technopole furent neuf années de bonheur
vécues en parfaite harmonie avec un
président qui, lui aussi, vient de
céder sa place : l’une des figures
emblématiques de l’économie mayennaise, le très efficace Jean Héaumé.
Le nouveau tandem
L’ingéniérium a été inauguré
par JC le 24 février 2000…
Le président Michel Desprez
Une pépinière dont la
première pierre fut posée
le 12 septembre 1997…
Le directeur Christian Travier…
Laval infos
5
EVENEMENTS
ÉVÉNEMENT
Une ESTACienne a pu
voler en Falcon !
L’association Elles bougent a pour objectif de susciter des vocations auprès des
lycéennes et étudiantes pour des métiers a priori réservés aux hommes (aéronautique, automobile…). En juin, elle a organisé un concours dont le 1er prix
a été gagné par une lycéenne de Quimper aujourd’hui en 1re année à l’Estaca
Campus Ouest… Offert le 5 octobre dernier par Dassault Aviation, ce prix a
enchanté Alix Ballu : un aller/
retour Le Bourget-Istres en Falcon
– s’il vous plaît ! – avec, entre les
deux vols, la visite du célèbre
centre d’essai en vol de la base
aérienne… Folle de vitesse (ça lui
est venu « en regardant les courses
de formule 1 à la télé et en allant
voir des avions de chasse sur des bases
aéronavales »), Alix Ballu est,
depuis son voyage à Istres, plus
motivée que jamais pour devenir
ingénieure en aéronautique.
Quant aux jeunes filles qui souhaiteraient voler en Falcon sans
faire d’études supérieures ni passer le concours Elles bougent…
qu’elles séduisent Michael Schumacher ou Gérard Depardieu, ils
Le Falcon l’a conquise !
en ont un dans leur garage…
Le nouveau conseil des
jeunes a été installé
Scolarisés dans 14 écoles publiques et privées de notre cité, les
27 membres du nouveau conseil municipal d’enfants se sont réunis le vendredi 20 octobre à l’hôtel de ville en présence du (vrai) maire de Laval, de
son premier adjoint Roland Houdiard et de l’adjointe Marie-Madeleine
Bodard. Après avoir rappelé que la volonté de la Ville était « d’encourager
la démocratie locale » via « une écoute attentive des jeunes », l’adjointe à la Petite
Enfance et à la Famille a félicité les 14 garçons et les 13 filles de CM1-CM2
qui composent ce nouvel aréopage. Et de poursuivre : « Je suis convaincue
qu’au cours du mandat qui vous a été confié, vous aurez à cœur de remplir avec
conviction vos fonctions et de représenter dignement les élèves de votre établissement. »
Bien sûr, selon la tradition, Laval Infos se fera un plaisir de relayer les
actions que ces 27 “citoyens de demain” réaliseront au sein de leurs deux
commissions de travail avant juin 2007…
La photo de famille
devant le lieu de travail
6
Laval infos
Des vestiaires neufs pour
les footballeurs de l’USL
Pas d'inauguration sans
découpe de ruban…
En service depuis juin 2006, la dernière installation du stade d’Hilard
concerne les “fouteux” de l’Union Sportive Lavalloise. Inaugurée le 7
octobre, elle comprend six vestiaires avec douches et sanitaires (dont deux
pour les arbitres), une infirmerie, un bureau, une buvette et deux rangements (voilà, vous savez tout !). D’une surface de 190 m2, elle s’inscrit dans
le cadre de la politique sportive de la Ville. Laquelle, depuis 2005, a effectué, effectue ou va effectuer moult travaux concernant des gymnases (Le
Coz, Lesnard, Paré, Gerbault…), la Croix des Landes, la piste d’athlétisme
du Palindrome (CMA), le dojo de la Dacterie… Autre construction prévue,
qui concerne aussi l’USL (décidément très choyée l’année de son 150e anniversaire !) : celle d’un bâtiment de 1 305 m2 sur le site d’Hilard destinée à
accueillir les nombreux élèves de la section danse, la dernière activité ussélienne à se pratiquer dans les locaux “historiques” de Saint-Martin…
Laissez-vous conter 30 ans
d’archéologie en Pays de Laval…
Le grand sujet de leur vie, c’est
“l’histoire sous nos pieds”…
Jusqu’au 20 janvier, seul ou en famille, venez visiter l’exposition du tout
jeune service archéologique de la Ville de Laval créé en 2006. Destinée à présenter ce petit dernier – lui et ses méthodes de travail appliquées avec le plus
grand professionnalisme par nos deux Indiana Jones locaux, Jean-Michel
Gousset et Samuel Cholet –, cette expo dresse aussi un bilan de 30 années
d’activités archéologiques sur le territoire de la communauté d’agglomération. Ce qui permet de déambuler dans l’espace Scomam (rue de l’Ermitage)
au gré de sept périodes évoquant forcément des souvenirs aux visiteurs les
plus anciens. Des souvenirs scolaires, bien sûr, puisqu’il s’agit du néolithique,
des âges du bronze et du fer, de l’antiquité, du haut, du bas et du Moyen-Age
central. Autre petit plaisir à savourer : le visiteur trouvera sur son chemin des
objets découverts en fouille et témoins du quotidien de nos ancêtres, des plus
modestes aux plus prestigieux…
L’architecte des Noisetiers
récompensé par un prix national
Le 21 octobre,
à Strasbourg, lors
du congrès 2006 des
architectes, Bernard
Houet a reçu le “prix de
la concertation” pour la
réalisation de sept
logements particuliers
qui avaient déjà été à la
une de l’actualité le
7 juin dernier lors de
leur inauguration par le
ministre délégué aux
Personnes handicapés,
Philippe Bas.
Le vainqueur de la course Laval Agglo
Bernard Houet
L’innovation
Situés au sein de la Chevalerie à Thévalles, les Noisetiers regroupent, sur un
même espace de plain-pied, sept logements permettant à leurs occupants
en fauteuil roulant de vivre chez eux de manière autonome tout en bénéficiant de services communs inhérents au handicap. Ils sont aussi suffisamment spacieux (75 m2) pour pouvoir accueillir un couple. Egalement
à la pointe de l’innovation, ces logements utilisent, via des panneaux installés sur le toit, l’énergie du soleil
pour produire l’électricité du chauffage et de l’eau chaude. Autre avantage : ils ont recours aux techniques
regroupées sous le nom de domotique : ouvrir les portes, mettre en
marche la cafetière… 18 actions
peuvent être commandées à partir de
Le tandem de Méduane
la voix… C’est impressionnant !
Une méthode
Mais la caractéristique des Noisetiers qui a valu à leur architecte d’être
récompensé par ses pairs, c’est la méthode utilisée pour réaliser ce projet
financé par le Conseil général, l’Ademe et Laval Agglomération. Une
méthode qui a pour nom concertation et a exigé de nombreux échanges
entre les principaux acteurs de ce projet : citons le directeur (Dominic
Bodinier) de Thérèse Vohl et, entre autres, les résidents qui l’ont imaginé
(Catherine David et Gaëtan Bourdais), l’architecte qui l’a conçu et la
société réalisatrice, Méduane Habitat (présidée par Paul Lépine et dirigée
par Christian Lefort). C’est pourquoi, le 21 octobre, ces six personnes
précitées étaient ensemble au pays des cigognes et de la choucroute…
Gaëtan, Catherine, Dominic
et “leur” ministre
Quand le trot
attire la foule…
Le grand prix de l’Union Européenne du Trot s’est déroulé à Bellevue-la-Forêt
le dimanche 15 octobre dernier devant plus de 6 000 spectateurs. « Cette
finale est un honneur pour la Société des courses de Laval », a indiqué son président
Jacques Moreau… Elle fut aussi une grande joie pour le Suédois Orjan
Kihlstrom, qui remporta avec son cheval Jocose la 5e course – la plus juteuse,
celle du grand prix – devant le Mayennais Christian Bigeon qui drivait Oiseau
de feu… Réunissant les meilleurs trotteurs européens de 3 et 4 ans, cette
finale a permis de montrer à quel point la Mayenne en général et Laval en particulier sont liées au trot et aux trotteurs. « Notre cité est le poumon de cette activité grâce à son hippodrome qui organise 25 réunions par an et attire 30 000 spectateurs », a indiqué François d’Aubert dont le grand-père maternel, Jean de la
Vaissière, a créé la Société des courses de Laval.
On se renseigne…
Et on mise sur le meilleur…
ETAT-CIVIL OCTOBRE 2006
■ ILS ARRIVENT !
Yassim Saindou.
Mathias Lemoine.
Yasmina Aze. Inès
Cormier. Paulin
Renaud- -Ferotin.
Antoine Lépine. Laurine
Lebreton. Haron El
Hejraoui. Kiny Robin.
Jane le Coulis. Seiti
Diallo. Sean Soulet.
Nadir Gani. Maëlle
Chapelet. Maëlys
Guédon. Célian Morin.
Victoire Cadet. Lénha
Lopez. Bakamba et
Lassana Gassana. Eva
Lebordais. Allegra
Malanda-Benazo.
Appoline Hélary.
Bérénice Besnier.
Emmett Zaninetti. Léa
Leroux. Hassan-Ayoub
Adarai. Cerise Hemery.
Kenza Choisnet. Sonita
Bacar. Camille Lecrenay.
Olivia Millière. Ezio
Borgogno. Lucas
Launay. Jana Sarhane.
Sandy Guitier. Adam
Rbia. Karamba Bayo.
Selma Lotmani. Maëla
Lemaître. Léo Lelièvre.
Melvin Leprêtre. Seyti
Keita. Aïssa Khoudja.
Aude-Marie Chacun- Lanani. Lucas Bordey.
Josias Konan. Mael et
Liza Kerzerho.
■
ILS SE SONT
DIT “OUI“
POUR LA VIE…
Christophe Delcroix et
Najia Akabar. Philippe
Stawinski et Christèle
Fretay. Hugues Terrier et
Sophie Bouvet. Philippe
Barrieu et Joëlle Churin.
Eric Courtot et Sonia
Georget.
■ ILS NOUS
ONT QUITTÉS…
Hélène Bézier. Joseph
Lavandier. Madeleine
Houdou. Eugène
Guillotin. Marcel Froger.
Henriette Farouault.
Paulette Dutertre. JeanPierre Verrès. Gabriel
Pelé. Yvette Lepot.
Marie-Louise Pillon.
Marcel Douin. Jean
Gaultier. Claire Moreau.
Georgette Blondel. Alice
Guerrier. Jean Cornuot.
Jean Lefeuvre. Madeleine
Kerrault. Robert Kervran.
Georges Guihéry. Henri
Barberot. Léon Quélin.
Pierre Gougeon. Robert
Tropet. Louis Rihard.
Laval infos
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« À LA UNE »
Fromentine et Sarrazin
27, Grande-Rue
Depuis le 8 août, en lieu et place de feu L’Ouvre-Boîte, une nouvelle “créperie de caractère” permet de se sustenter dans un cadre qui mélange avec
bonheur l’ancien et le contemporain. Tenue par Stéphane Hubert et Laëtitia
Jan, deux “maîtres crêpiers” fraîchement diplômés de l’école de Maure-deBretagne, elle offre un grand choix de galettes de sarrazin et de crêpes de
froment – biologiques s’il vous plaît ! – préparées par le cuisinier Kévin
Rougé. Copieuse et présentée de manière très soignée, chaque assiette
dont le nom figure sur la carte privilégie la qualité des produits. C’est vrai
pour une classique jambon-fromage, c’est vrai aussi pour les “spéciales”
qui portent des noms charmants : Dupleix, Grand-Mer, Barbecue,
Gargouille, Champêtre et, entre autres, Diète-éthique (une galette très tendance, avec purée de carottes, brocolis, épinards et ratatouille).
Les horaires de service : 12 h/13 h 30, 19 h/22 h 30 et 23 h le week-end…
K’d’Office
Estudialis 02 43 56 06 58
Après plusieurs années de travail en commun pour le compte d’une société de
fournitures de bureau lavalloise, les très sympathiques Joëlle Ferrand et
Catherine Gautheur ont décidé de s’associer pour vendre des cadeaux d’entreprise. « Nous sommes installées dans l’un des bâtiments Estudialis, entre l’UDAF et
le stade Le Basser », indique Joëlle. « Et affiliées au réseau français Givaway, qui
nous permet de proposer 27 000 références », complète son associée. Résultat : avec
un choix pareil, les deux amies espèrent pouvoir séduire celles qui sont susceptibles d’offrir des cadeaux à leurs clients, fournisseurs, salariés ou autres
invités de marque. On pense aux entreprises, évidemment, mais aussi aux
associations, collectivités locales et autres agences de com’… Maroquinerie,
stylos Balmain, accessoires de cuisine Bocuse ou de golf, couteaux Laguiole,
réveils, paniers de pique-nique… K d’Office sait trouver l’objet ou l’idée adéquats. Celui qu’on aura autant de plaisir à offrir qu’à recevoir…
A court d’idées ? Elles
pensent pour vous…
Laval infos
Le patron et quelques
appareils indispensables…
Depuis le 2 mai, des machines à laver, réfrigérateurs, cuisinières, cafetières et
autres produits électroménagers sont à vendre dans l’ancien local occupé
naguère par Médiapost. En parfait état de marche – et garantis 12 mois – tous
ont pourtant été récupérés auprès de grandes surfaces et de particuliers…
Leur retour sur le marché est dû à une rénovation menée par des salariés d’une
association d’insertion déjà présente dans 40 villes de France, Envie. Laquelle
emploie, encadrants compris, 450 personnes. « Située juste derrière la carrosserie
Brasseur, l’antenne lavalloise n’est pour l’heure qu’un point de vente », indique son
responsable Jean-Yves Tiratay, un ancien électricien. « Mais nous envisageons de
recruter 6 à 8 personnes dans les deux ans à venir… » En attendant, les curieux
qui nous lisent pourront venir flâner chez Envie lors des trois journées portes
ouvertes qu’elle organisera les 30 novembre, 1er et 2 décembre prochains…
Kévin en
compagnie
de M. Sarrazin
et Mme
Fromentine.
8
Envie Electroménager
Zone des Touches (derrière Brasseur)
Le Petit Saint-Vénérand
58, rue du Pont-de-Mayenne
On mange chez eux
“vite fait, bien fait”…
Après avoir longtemps tenu l’un des meilleurs restaurants gastronomiques
de notre cité (à vous de savoir lequel !), Gilles et Nelly Hubert viennent
d’ouvrir une enseigne où l’on mange “vite fait bien fait” dans la rue du Pontde-Mayenne. Baptisée Le Petit Saint-Vénérand, ce nouveau restaurant a pris la
place de feu la crêperie L’Abri du Marin (« Mais tout a été refait à neuf »,
indique Gilles ; « Du sol au plafond », insiste Nelly.) Fermé le dimanche, il
est ouvert tous les midis et trois soirs par semaine : jeudi, vendredi et
samedi. Le midi, Gilles Hubert prépare toujours une viande et un poisson
du jour, que le client peut – ou non – accompagner – au choix – d’une entrée
(buffet à volonté) et d’un dessert. Le soir, c’est la formule bistrot qui prévaut… Avec des « formules à l’ardoise » dont les plats chauds peuvent être des
filets de limande pochés sauce oseille, des côtes d’agneau grillées, des filets
de rouget barbet grillés au basilic, de l’onglet grillé sauce bordelaise…
Technopole
Lavage Auto
Vincent devant
ses quatre pistes
Vincent Landais vient de reprendre
la station de lavage située zone des
Touches, face au concessionnaire
“Béhème” et près de Bureau Vallé.
Rebaptisée Technopole Lavage Auto,
icelle offre quatre pistes équipées
d’une lance haute pression et
d’une brosse à mousse. Le petit
plus ? Attaché au respect de l’environnement et du développement
durable comme à la prunelle de
ses yeux, Vincent a opté pour
« une alimentation électrique à
100 % d’origine éolienne ou d’énergie verte ». Quant au savon fourni,
il est « biodégradable à 95 % » et
ne contient aucun phosphate… Si
problème particulier, contactez le
patron au
06 14 30 93 06.
Atypiques
34 bis, rue du Val-de-Mayenne
Maintenant Caro s’habille
chez elle…
Passionnée de mode, Caroline Le
Bihan a abandonné son travail
administratif à l’hôpital pour tenir
Atypique, une très agréable boutique de vêtements pour les
femmes de goût, qui aiment les
couleurs chaleureuses et se situent
dans la tranche des 30/50 ans.
« J’ai repris les marques qui existaient », rappelle cette Nantaise
d’origine qui ne mégote pas son
sourire : Just Margo (dont les petits
bustiers font un malheur), René
Derhy et Propacific. Mais encore ?
« Mes accessoires sont issus du commerce équitable. » Une dernière
nouveauté, Caroline ? « Je fais la
journée continue du mardi au
samedi : 10 h/19 h. »
Living Café
Boulevard du 8 mai 1945
Spécialisée dans l’agencement de “bars à thème” (elle a signé jadis L’Orient
Express et l’Alexandrie), la famille Lerouyer peut être fière de la dernière création
du fils Marc située dans le bâtiment proche des enseignes Quick et Super Sport.
D’une surface de 330 m2, cet immense salon – le Living Café – a su d’emblée
créer une atmosphère feutrée, cosy et chaleureuse qu’on résume en un mot :
lounge. Séduits dès son ouverture (début octobre), de nombreux Lavallois le fréquentent pour déjeuner (repas d’affaires), dîner (entre amis, en couple), déguster une glace ou boire a cup of tee (l’après-midi) ou un apéritif (début de soirée).
Trois grandes parties (dont une salle baroque, décalée, réservée aux groupes)
découpent la géographie de cet endroit qui sort de l’ordinaire. Et donne
l’agréable impression d’être ouvert depuis des lustres. Tenu par Marc et sa
grande sœur Armelle (la famille, toujours !), le Living Café emploie huit personnes et ferme ses portes le dimanche. 03 43 69 74 42
Une ambiance
unique à Laval
Espace Game
Derrière Intermarché-Bricomarché
Unique en Mayenne, Espace Game fait déjà fureur auprès de ceux qui ont
besoin de se défouler avec une arme de jeu à la main… Installé dans l’ancien
entrepôt du Bricomarché, qui accueillit naguère Conforama et jadis la Stao (près
de Salmson), l’espace créé par Michel Galon et ses deux fils permet de jouer à
la chasse à l’homme dans un “labyrinthe couvert” de 500 m2 ! « Accompagnées
de musique et de jeux de lumière, les parties durent 20 minutes », indique Clément.
« Pour jouer, il faut au moins être six », complète son frère Guillaume. « Et avoir
7 ans au minimum », conclut papa Michel. A l’extérieur, l’autre jeu (réservé,
lui, aux plus de 16 ans), le “paintball”, se pratique avec des marqueurs. Enfin,
dans un espace où l’on peut aussi se désaltérer, les Galon ont installé des jeux
qui, pour être plus classiques, n’en sont pas moins agréables : billard, simulateur et baby foot. Fermé le lundi, ouvert l’après-midi, Espace Game propose
des nocturnes les samedis et vendredis (2 h du mat’).
Il leur manque trois joueurs
pour faire une partie…
T’es Cap 02 43 56 13 50
Soutien scolaire
Karine Burgaud
Pour les enfants qui, de la 6e à la
terminale, rencontrent des difficultés à l’école, une ancienne enseignante, Karine Burgaud, a créé la
société T’es Cap’ ! « En français,
maths, anglais, histoire-géo et
méthodologie, nous assurons des
cours à domicile tout à fait adaptés
aux besoins de chaque jeune. » Des
cours en ligne sont également proposés. Parents intéressés, demandez un devis gratuit à Karine Burgaud qui vous recevra chez T’es Cap,
24, place Hardy-de-Lévaré en compagnie de votre rejeton, lequel
« passera une petite évaluation permettant de connaître avec précision
ce dont il a besoin… »
wtescap.fr
Aux plaisirs
de la gourmandise
Ludo devant ses œuvres
Bonne nouvelle pour les habitants de
Thévalles et ceux qui ont à traverser
régulièrement l’avenue d’Angers : la
boulangerie située entre l’église
Sainte Anne et le bar-tabac-presse a
été entièrement rénovée cet été et
présente, depuis la rentrée, une
superbe devanture qui ne peut qu’exciter les papilles gustatives des amateurs de chocolat... Ce changement
attendu par de nombreux Lavallois
est dû à l’arrivée d’un nouveau boulanger-pâtissier-chocolatier de 25 ans,
le Castrogontérien Ludovic Laloué.
Fermée le lundi, son enseigne – Aux
plaisirs de la gourmandise – est
ouverte les autres jours de 7 h à 20 h
(13 h, le dimanche).
Laval infos
9
Vous souhaitez créer ou reprendre une entreprise…
MM. Aubin et Rossignol
Des prêts d’honneur
qui favorisent l’innovation…
Depuis le 18 octobre, un nouveau dispositif permet
d’apporter des prêts d’honneur allant jusqu’à
100 000 € aux entreprises innovantes. Son nom tient
en trois mots : Mayenne Initiative Innovation…
900 000 €
Le système bancaire classique n’aimant guère les projets risqués,
nombre d’entreprises connaissent
des problèmes financiers qui pénalisent l’innovation. Pour permettre
aux “boîtes” les plus innovantes
d’avoir accès à des moyens de capitalisation opérationnels et avantageux, Laval Développement (l’agence
économique de Laval Agglo), le
Conseil général et la Caisse des Dépôts
ont lancé Mayenne Initiative Innovation. Destiné à accorder des prêts
d’honneur “innovation”, ce disposi-
Laval Développement est présidée
par Jean Héaumé et dirigée par
Marcel Thomas.
10
Laval infos
tif s’inscrit dans le cadre du
“contrat de site” signé, souvenezvous, le 19 mai dernier, par le
ministre Christian Estrosi. Gérée
par Laval Développement, une
enveloppe de 900 000 € sera débloquée pour les trois ans à venir…
L’entreprise Storm
Pour mettre en œuvre ce dispositif,
une association jouera un rôle
essentiel : Mayenne Initiative. Son
titre de gloire ? Les entreprises
qu’elle accompagne, conseille et
aide via des prêts d’honneur, vivent
en moyenne plus longtemps que
leurs collègues de France et de
Navarre, leur taux de survie à trois
ans étant de 87 % ! Enfin, ami
lecteur, retenez le nom de Storm, la
1re société à bénéficier de Mayenne
Initiative Innovation. Située à la
technopole, Storm conçoit et
fabrique des équipements de sonorisation professionnelle. D’ici à
trois ans, elle vise 3,3 % de part de
marché des enceintes amplifiées….
Gageons que le prêt de 39 000 €
accordé par Mayenne Initiative
Innovation l’aidera à atteindre cet
objectif. ■
Formée par des membres de la CCI (M. Rossignol), de la Chambre de
Métiers (M. Aubin), du Comité d’Expansion Economique de la Mayenne
(M. Juhel) et de Laval Développement (Claudine Michel), l’association
Entreprendre en Mayenne organise à votre attention ses 3es Ateliers de la
création et de la reprise d’entreprises au parc des expositions de SaintBerthevin. De 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, 40 professionnels (avocats, experts-comptables, banquiers…) répondront à toutes vos
questions (liées à la gestion, au
financement, au social…). Trois
conférences sont aussi au programme : deux sur la “créationreprise” (10 h, 14 h), une sur les
mille et une façons de savoir
mieux se vendre (17 h 30). Lors
de l’édition 2005, près de
150 “porteurs de projets” étaient
Mme Michel et M. Juhel
venus chercher un bon conseil…
Le compostage vous tente…
365 jours par an, le composteur individuel reçoit les
déchets organiques issus de la cuisine et du jardin. A l’automne, les dernières tailles d’entretien et tontes de
pelouse, les fleurs fanées, les feuilles mortes… complètent
les apports et alimentent le compost. Moyennant une
participation de 20 €, 500 composteurs à déchets verts
vous sont de nouveau proposés au
cours du mois de décembre. Les
inscriptions s’effectuent par retour
du coupon ci-dessous à :
Laval Agglomération
11, allée du VieuxSaint-Louis
53 008 Laval Cedex
02 43 59 71 68
environnement-dechets agglo-laval.fr.
Nom et prénom :
Adresse :
Commune :
Superficie du jardin :
Superficie de la pelouse :
Téléphone :
Je souhaite acquérir un composteur moyennant une participation
financière de 20 €,
à verser le jour de la distribution.
C’est bon pour la CULTURE !
(Spectacles, concerts, expositions, conférences...)
Les écrivains
sont annoncés…
PAUL FAURE
24 novembre, 20 h 30, aux Ondines
6 décembre, 20 h 30
Ne manquez pas
Drumbassadors !
CONCERT-SORTIE
DU CÉDÉ F’ÂME
Chaque mois, de nombreux
auteurs, écrivains, dessinateurs
de BD, mémorialistes, “écrivants”… viennent dédicacer
leur(s) ouvrage(s) dans la ville
qui vit naître la star des prochaines illuminations (voir en
page 4 pour ceux qui sèchent).
Afin de signaler leur présence (et
éviter qu’elle passe inaperçue
auprès des amateurs de livres),
le supplément spectacles de
Laval Infos, Sortir à Laval, regroupera chaque mois tous ces passages dans sa page intitulée Les
rendez-vous littéraires…
Dimanche 26 novembre, 16 h
La Lyre au Vieux-Château
Le concert annuel de la Lyre
Saint-Tugal (50 chanteurs, sous
la direction de Manuelle Herault
avec accompagnement piano)
devrait attirer de nombreux amateurs de chant alléchés par le
programme suivant : Mozart
(250e anniversaire oblige !) : trois
nocturnes et deux passages des
Noces de Figaro ; extraits d’opérettes : La Mascotte, Les cloches
de Corneville, Tea for two (Nono
Nanette), La Belle Hélène,
L’Auberge du cheval blanc ; musiques de films : Exodus, Le Prince
d’Egypte et West Side Story ;
chants de Noël : Noël ukrainien,
La nuit de Noël (Debousset), un
Noël anglais et le Trio de
l’Innocente Equipée.
Contact : 02 43 69 16 87
Il porte plutôt bien ses 65 ans…
Après Sources et Pianomade, Paul Faure sort un 3e “cédé perso” qu’on
peut classer dans la catégorie JCM (Jazz Contemporain Mélodique).
Conçu au cours d’une longue résidence aux Ondines (où une pièce lui
est réservée, à lui et à son cher Steinway B 211 acheté en Allemagne),
ce nouvel album porte le nom de F’âme. Ce qui permet d’évoquer les
femmes, l’âme, l’âme des femmes… le mystère féminin « porté par une
peau jaune, noire ou blanche, et opprimé par une culture étouffante ou libre
comme le souffle du vent »… Une fois encore un concert accompagnera
le lancement du cédé (ah que c’est la Faure Attitude ! que dirait
Johnny). Il aura lieu le 24 novembre aux Ondines et réunira, pour certains morceaux, le percussionniste Philippe Cornu (« qui signe quelques
transitions du cédé ») et le contrebassiste Ludovic Hellet. Originale, la
1re partie du concert promet aussi d’être plaisante et émouvante car de
jeunes musiciens des écoles de Laval et de Changé interpréteront des
œuvres de… Paul Faure, bien sûr ! Sous la direction des professeurs
Alexandre Gosse et Erwann Bourcier…
Tarif : 11 €, 13 au guichet
Après de nombreux concerts
en Europe, Océanie et Amérique, le duo Drumbassadors
va se produire pour la 1re fois
en France, aux Ondines et à
l’invitation de L’Atelier du
rythme, l’école de Jean-Pierre
Aubinière. Composé des batteurs René Creemers et Wim
de Vries, ce duo séduit partout où il passe car il associe
rythmes, boucles, grooves et
sons européens, africains et
américains de façon tout à
fait singulière. « L’essentiel
est que le résultat soit assimilé à des chants, à une mélodie », indique Jean-Pierre
Aubinière. « C’est ce qui
explique l’utilisation de différents types de baguettes, des
pinceaux, des mains et des
doigts. » Et JPA de conclure :
« C’est tout un art et – surtout –
un spectacle extraordinaire à
ne manquer sous aucun prétexte ! »
Billetterie : 15 ou 12 €
L’Atelier du rythme :
02 43 02 83 64
ou www.latelierdurythme.fr
Université populaire
Il reste des places et dans
tous les modules à l’exception de ceux consacrés à la
gastronomie et à l’économie
politique. Renseignements et
inscriptions : Laval Spectacles,
Maison du XVIIIe, place du
18-Juin (02 43 49 43 45 ou
02 43 49 45 91).
Laval infos
11
Conférences de l’Orpal
de 14 h 30 à 16 h
24, rue Mazagran
Mercredi 15 novembre
L’invention du héros national :
Roland de Roncevaux
Michel Denis
Jeudi 16 novembre
Une inconnue célèbre :
la vraie madame Bovary de Flaubert
Jacques Dremeau
Mercredi 22 novembre
Culture et bibliothèque pour tous
Echanges et discussions
autour de livres (liste à l’Orpal)
Jeudi 23 novembre
1791 : l’ultime année de Mozart
Didier Pillon
Mercredi 29 novembre
La philosophie : à quoi ça sert ?
Albert Gledel
Le professeur Michel Denis
Jeudi 30 novembre
Freud et les développements
de la psychanalyse
(10 h à 11 h 30 et 14 h 30 à 16 h)
Georges Jean
Mercredi 6 décembre
L’improbable révolution
du néolithique : l’invention
de l’agriculture et de l’élevage
Bernard Drugeot
Jeudi 7 décembre
Montaigne : un homme de son temps
– un homme du nôtre ? (1)
Madeleine Fagot
Mercredi 13 décembre
Correspondance et petites histoires
de la carte postale
Bernard Houel
Jeudi 14 décembre
Montaigne : un homme de son temps
– un homme du nôtre ? (2)
Madeleine Fagot
12
Laval infos
Le concert de l’Harmonie de Laval
Dimanche 19 novembre, 17 h, salle po
Exceptionnellement,
l’Harmonie municipale a dû reporter son
concert d’automne au
d i m a n c h e
19 novembre
et
renoncer à se produire
– selon la tradition –
le jour de la commémoration de la “victoire” de 14-18. La
raison de ce changeLe chef et ses musiciens
ment ? Pour clôturer
du dimanche…
son congrès national,
la Jeune Chambre Economique de Laval a, ce jour-là, besoin de la salle po… Cette explication donnée,
le programme du 19 novembre comprend sept œuvres à prononcer avec l’accent de Wall Street ou
d’Hollywood : Procession of the Nobles (Rimsky-Korsakoff) ; Lyrical pieces (E. Grieg) ; Tuba concerto
(E. Gregson) ; Egmont (Bert Appermont) avec, en soliste, le guitariste Gilles Bordier ; Bacchus on blue
Ridge (J. Horovitz) ; Time remembered (P. Sparke) et Dance of the Amazons (A. Liadov). Toutes seront interprétées sous la baguette du chef Christophe Turcant. Un conseil (le même que l’an dernier) : arrivez
quelques minutes avant l’heure H car l’Harmonie attire la foule…
Venez rire avec la troupe de L’Orpal
Kilt ou double
Un bon vaudeville signé Patrick Stephan vous fera rire les dimanche 3, lundi 4 et mercredi 6 décembre prochains, à 14 h 30, dans la salle du Foyer culturel. Il sera interprété par une troupe qui a fait ses preuves dans
le domaine de la franche rigolade, celle de l’Orpal qui aligne cette saison
les acteurs suivants : Suzanne Grude, Bernadette Cherruault, Françoise
L e m e r c i e r,
Chouette, un bal folk !
Alain Bichot,
Jules Bodinier Le samedi 2 déet Yvonne cembre, à 20 h 30,
Denis (qui si- dans la salle du
Vieux-Château, un
gne aussi la bal folk sera orgamise en scène). nisé au profit des
Le prix des actions menées par
places : 6,50 € l’association FranceBénin-Mayenne.
(plein tarif) et
L’orchestre invité : Blanche Epine…
5 € (réduction).
Portrait de Madame M
Marie-Noëlle Grazillier
Huile sur toile vers 1895-97
Cours de yoga
02 43 53 96 04
Un nouveau Rousseau
Une fan d’Henri Rousseau
Au musée du Vieux-Château
C’est l’événement pictural de la fin
d’année 2006 : un “nouveau” Rousseau
est actuellement dans notre cité. « Il
arrive du musée d’Orsay, qui nous le
prête jusqu’à mi-janvier », indique
l’adjointe à la Culture Catherine Fayal.
Pourquoi tant de gentillesse à l’égard
de la ville natale du Douanier ? Parce
que nous leur avions prêté le Pont de
Grenelle pour la célèbre exposition Le
Douanier Rousseau, Jungle à Paris qui
s’est tenue successivement au Grand
Palais, à Londres et à Washington.
Attachée de conservation des musées
de Laval, Antoinette Le Falher nous
présente ce Portrait de Madame M
dans le cadre de sa rubrique Un mois/
Une œuvre.
Etait-ce la 1re femme
d’Henri ?
Henri Rousseau a réalisé de nombreux portraits tout
au long de sa carrière artistique. Ce sont bien souvent des commandes qui exigent de lui des compétences techniques qu’il maîtrise mal. Il n’hésite pas
alors à prendre des mesures précises à l’aide d’un
pantographe pour ensuite s’éloigner, volontairement, de la ressemblance.
Exécutés généralement d’après des photographies,
les portraits de Rousseau sont caractéristiques des
prises de vue de l’époque : frontalité, pose solennelle, visage impassible. L’artiste se fait cependant
novateur en mettant au point ce qu’il appelle luimême le “portrait-paysage”. Le modèle, monumental, est peint au centre d’une végétation luxuriante
où se mêlent des essences réelles et imaginaires. Les
contours parfaitement dessinés du vêtement noir,
omniprésent dans les portraits du Douanier,
contrastent alors avec le fond tissé dans une riche
gamme de verts.
Le modèle inconnu du Portrait de Madame M était
probablement lié affectivement à Rousseau. Des
Chez nous depuis deux mois pour raisons maritales (monsieur est lavallois),
Marie-Noëlle Grazillier a vécu 40 ans à
Angers où elle a enseigné le yoga à partir de 1982 sous la forme introduite en
occident par un certain T.K.V.
Desikachar : le viniyoga. Sa spécificité ?
« Le pratiquant reçoit de son enseignant ce
qui lui convient. » Explications : « Cette
manière d’enseigner respecte les besoins, les
centres d’intérêt et la manière de vivre des
occidentaux, qui sont très différents de ceux
des orientaux. » Par l’application de techniques judicieusement choisies par
Marie-Noëlle, le pratiquant évolue rapidement vers plus de force et de souplesse physique et psychologique. « Il
acquiert ainsi plus de tranquillité intérieure. »
Elle connaît son affaire…
pensées, au premier plan de la composition et dans
la main de la femme, rappellent que l’artiste était
attaché au langage des fleurs. D’après Wilhelm
Uhde, il s’agirait du portrait de Clémence, la première épouse du peintre. Le tableau a d’ailleurs été
exposé en 1912 à la galerie Bernheim-Jeune (Paris)
sous le titre Portrait de la première femme de Rousseau.
D’autres suggèrent que la femme pourrait être
l’épouse d’un mécène. Le soin apporté à la composition et aux proportions (l’on devine un repentir
diminuant le volume de la tête) laisse en effet suggérer que ce tableau est une commande.
Antoinette Le Falher
Les cours se pratiquent en séance individuelle au 68, rue du Général-de-Gaulle
(au-dessus de la boutique Lili Papillon)
ou en groupe (« 15 personnes au maximum ») dans la maison de quartier de la
rue du Coton. La fréquence idéale ? « Il
est bon de commencer par quatre séances, une
tous les 15 jours. Après, à chacun d’apprécier, de trouver son rythme… » A qui
s’adressent les cours de Marie-Noëlle ?
A ceux qui veulent mieux se connaître
pour devenir responsable de leur vie. Et
à ceux qui ont quelques problèmes…
En effet, « l’élève-type est quelqu’un de
stressé, qui dort mal la nuit et souffre du
dos ». Trois maux qui, progressivement,
disparaissent après un certain nombre
de séances de viniyoga…
[email protected]
Laval infos
13
DIVERS
Techniphone
recrute…
La Maison des Agriculteurs
à deux pas de la technopole
Centre d’appels (suite). Après avoir aidé
au lancement de celui de Virgin Mobil et
installé celui de Pro A Part, le groupe
Actual s’apprête à accueillir ces jours-ci
dans ses locaux de la zone des Alignés
(en haut de la rue de Bretagne), le
centre d’appels de la jeune société parisienne Techniphone. Placées sous la responsabilité de François Ferrand, les
15 personnes à recruter auront une mission d’utilité publique à caractère diocésain… Avis aux femmes qui, leurs
grands enfants ayant quitté le foyer,
recherchent une activité à temps plein
ou partiel (11 h/14 h 30 et 17 h/20 h)…
Contact : 02 43 56 05 42.
François Ferrand
Longtemps rue de l’Ancien-Evêché, la chambre d’agriculture est désormais installée dans un superbe bâtiment de 5 000 m2 comprenant “trois
niveaux en deux blocs séparés par un hall, lieu d’accueil et de rencontres”.
Plus accessible pour les agriculteurs (il est facile d’accès et son parking
compte 180 places !), cet équipement ultra-moderne qu’on aperçoit en
longeant la rocade, comprend 8 salles de réunion et 110 bureaux dont
60 réservés à 11 locataires (CRPF, FDSEA…). Dénommé Maison des
Agriculteurs, il a été conçu par un architecte de Lorient, Pascal Debard, qui
a été assisté du vainqueur du prix décrit en page 7, Bernard Houet. Le jour
de l’inauguration, François d’Aubert, en tant que président de Laval
Agglo, a félicité le président Jean-Louis Viot d’avoir fait le choix de s’installer dans un secteur où l’innovation et le high-tech prédominent. « C’est
une manière de reconnaître à la fois le rôle de l’agriculture dans notre département
et sa contribution à la modernité. »
UFC Que Choisir
à Saint-Nicolas…
L’Union Fédérale des Consommateurs
Que Choisir est désormais installée à
Saint-Nicolas, dans l’ancienne école
Lavoisier au 37, rue Victor. Naguère à
l’étroit dans son petit local de la place
du 11-Novembre, elle dispose désormais de deux pièces et d’une salle
d’attente prêtées par la Ville de Laval
pour recevoir tous les consommateurs
qui sollicitent ses services parce qu’ils
ont eu un problème lors de tel achat.
« On prend tous les dossiers et notre équipe de
bénévoles les suit de a à z », indique la
présidente Nicole Bourgneuf. Permanences les mercredis (13 h 30/ 17 h 30)
et samedis (9 h 30/11 h 30).
Pour la joindre :
02 43 67 01 18
Le point de vue des élus de l’opposition
Grandes surfaces, commerces de proximité : un équilibre cassé
La municipalité de François d’Aubert a
cassé l’équilibre commercial de notre ville.
En laissant se multiplier les grandes surfaces
et les galeries commerciales à la périphérie
(alimentaire, bricolage, électro-ménager),
elle a fragilisé les commerces du centreville et des quartiers.
Les résultats sont visibles : de nombreux
pas-de-portes sont vides, rue des Déportés,
rue du Val de Mayenne (rue piétonne), tandis que le centre Murat dépérit. François
d’Aubert s’oppose même à l’implantation
de commerces de proximité à St Nicolas,
dans les anciens locaux « Grévain ».
Cette politique met en danger la vitalité et la convivialité de nos quartiers et
prive les Lavallois d’une réelle qualité de
service près de chez eux. Il faut agir autre-
ment pour retrouver un nouvel équilibre
urbain et commercial :
- En favorisant la création de « cœurs de
quartier », autour des commerces de proximité. C’est ce qui devrait être fait à
St Nicolas Kellermann, à Hilard, à l’image de ce qui a été depuis très longtemps
réussi aux Fourches, St Michel ou
Avesnières. Des aménagements urbains
sont nécessaires, pour faciliter le stationnement, pour embellir ces centres de quartier, et pour les rendre plus faciles d’accès
aux personnes âgées (qui souhaitent vivre
chez elles le plus longtemps possible), aux
personnes handicapées, et aux parents avec
leurs poussettes.
- En pratiquant, comme dans d’autres
villes, des loyers commerciaux incita-
tifs (à voir avec bailleurs sociaux Méduane
Habitat, Mayenne Habitat). Cela faciliterait l’implantation de commerces dans
certains quartiers, comme à la Dacterie, à
Murat, ou aux Pommeraies.
- En mettant au point, avec les associations de commerçants et associations locales, un vrai projet pour revitaliser
certaines rues du centre-ville (rue piétonne du Val de Mayenne et rue du Pont
de Mayenne).
Notre ville a besoin à la fois de grandes
surfaces et de commerces de proximité et
de centre-ville. Il n’est pas admissible
qu’on privilégie les unes au détriment des
autres.
Les élus de l’opposition municipale
Pour connaître les permanences de l’élu de votre quartier ou prendre rendez-vous : Bureau de l’opposition - 16, rue Renaise - 02 43 59 25 95
Guillaume Garot, Janine Salbert, Loïc Bedouet, Françoise Marchand,
Jacques Poirier, Rémy Simon, Nicole Peu, Georges Minzière, Yan Kiessling
[email protected]
14
Laval infos
Deux élus au charbon !
Gisèle Chauveau
La Banque du Temps
travaille avec
France Bénévolat…
Gisèle, Sabrine, Roland
et les autres…
Petit rappel
Comme de nombreux Lavallois le
savent déjà : la Banque du Temps a
pour mission de conseiller ceux qui
recherchent une association pour
occuper leur temps libre. Prêté par la
Ville de Laval, Roland Bouvet est le
permanent de cette structure qui,
après avoir été Porte Beucheresse (où
est la boutique des Socios), est installée au 69, rue du Pont-de-Mayenne.
« Actuellement, 250 bénévoles y sont inscrits et œuvrent pour une centaine d’associations », explique l’un des seuls
banquiers de la planète à ne jamais
parler d’argent avec ses “clients” !
Leur profil-type ? « En 2005, 68 %
des demandes émanaient de femmes de
moins de 30 ans diplômées de l’enseignement supérieur. » Viennent ensuite les
femmes au foyer dont les enfants ont
quitté ce dernier. « Puis, en 3e position, des gens à la retraite. »
France Bénévolat
Pour être plus efficace (l’obsession de
notre époque), la BDT a signé le
14 octobre une convention de partenariat avec un réseau dénommé
France Bénévolat. Présente depuis
30 ans à Nantes, cette structure
compte 140 points d’accueil en
France. « Ses objectifs concernent la promotion du bénévolat et la réflexion qu’il
convient d’avoir autour de ce phénomène
de société », a indiqué la responsable
nantaise, Marie-Christine RobouDupont. Les “petits plus” à attendre
de cette collaboration lavallo-nantaise (ou nantaiso-lavalloise) ? « Nous
allons découvrir de nouvelles méthodes de
travail et une façon de mieux cerner les
attentes des uns et des autres, indique
l’élu en charge des associations,
Gisèle Chauveau. Nous aurons aussi
accès à des études permettant de mieux
connaître le milieu des bénévoles… »
La présidente Sabrine
Nouvelle présidente de l’association
(en remplacement de Sylvie Banchereau), Sabrine Pastori connaît bien la
Banque du Temps pour l’avoir expérimentée. C’était il y a quelques mois, à
la maison de quartier des Vignes,
auprès d’une quinzaine de collégiens
de Jules Renard à qui cette fine jeune
femme de moins de 30 ans titulaire
d’un DESS de droit (le profil-type du
1er paragraphe) a su transmettre des
rudiments de français, de maths et
d’histoire, quatre soirs par semaine.
« L’idée de faire du soutien scolaire m’avait
été soufflée par Roland Bouvet, que j’avais
rencontré via Gisèle Chauveau. » Aujourd’hui juriste dans un cabinet d’expertise-comptable, Sabrine n’a plus le
temps de faire du bénévolat. Mais elle
saura « trouver les heures qu’il faut » pour
présider l’association lui ayant permis
de vivre l’une des expériences les plus
“enrichissantes” de sa courte vie…
Philippe Ganneau
L’aquariophilie
se pratique au
Palindrome (ex-CMA)
1 300 animaux
Le Centre Multi-Activités – baptisé
récemment Palindrome – n’accueille
pas seulement une médiathèque
flambant neuve et des salles de sport
de qualité (pour le tir à l’arc, le tennis, l’haltérophilie…), il abrite
aussi… 1 300 animaux étonnants :
des poissons, principalement, mais
aussi des lézards et autres insectes
qui, loin de leurs contrées d’origine,
passent une vie douillette dans
60 aquariums et 25 terrariums.
Il est chargé du
Palindrome.
Bertrand Colas
Tous ces animaux nourris et bichonnés par leur père adoptif Bertrand
Colas (un passionné à la puissance 150 !) ont d’abord vécu 19 ans place de
la Commune dans les 40 m2 (47, avec les placards !) que la maison de
quartier réservait à la section d’aquariophilie et de terrariophilie du Bourny. En
2003, visitant cet endroit exceptionnel, le conseiller municipal Philippe
Ganneau eut l’idée de le transférer dans un local plus vaste, au CMA…
06 81 70 36 26
C’est chose faite depuis quelques semaines ! Le nouveau local comprend
deux espaces : aquariophilie (100 m2) et terrariophilie (50 m2). Ayant
quitté son quartier d’origine, la section s’appelle désormais l’Association
d’Aquariophilie et Terrariophilie Lavalloise. Présidée par Bertrand Colas, elle
compte une quarantaine de membres qui prennent un grand plaisir à se
réunir tous les samedis, entre 14 h 30 et 19 h. Contact : 06 81 70 36 26.
Bertrand Colas au milieu
de ses meilleurs amis…
Laval infos
15
DIVERS
Ces petits travaux
qui rendent la ville
plus agréable…
Chaque mois, les services techniques de la Ville effectuent des petits travaux destinés à améliorer la vie quotidienne des Lavallois. En voici quelques-uns, que nous
présente le responsable des services Voirie Espaces
Publics, un homme passionné par son métier, un habitué de nos colonnes, Philippe Doudard…
Place Saint-Tugal
En juillet, le soleil cognait…
Ils sont beaux mes pavés !
Rue du Ponceau
Bientôt, à droite, il y
aura un trottoir…
Ouverte en 1881, cette longue rue de notre cité (1 243 mètres) a eu
droit cet été à d’importants travaux – concernant les canalisations
d’eau potable – suivis par des branchements d’assainissement (achevés fin octobre). Dans la foulée, et jusqu’à la fin novembre, la Ville
va procéder à la rénovation totale de la chaussée et des trottoirs. « Et
ce sans empêcher à aucun moment la circulation », précise Philippe
Doudard. Ces travaux, avouons-le, ne seront pas du luxe car la rue
en a grand besoin ! Exemple : à l’intersection des rues du Bourg
Hersent et de Picardie, il manque, en deux endroits, quelques
mètres de trottoir… que la Ville va bientôt créer…
Rue de Beauvais
Il n’y avait pas de trottoir
non plus dans la partie
haute de cette rue très
fréquentée par des élèves
qui se rendent soit à
Sainte-Thérèse (collège)
soit à Haute-Follis (lycée
et enseignement supérieur). « Il y en a désormais
un et cela permet de renforcer
la sécurité des piétons… »
16
Laval infos
Le long du nouveau Palais de Justice (qui devrait être officiellement
inauguré en novembre), six jardinières ont été installées. « Elles viennent compléter un aménagement de qualité », insiste Philippe Doudard. Cet
aménagement, ce sont, unanimité sur le sujet, les pavés en grès. « Ces
vieilles pierres étaient ou dans nos stocks ou en dessous de l’enrobé existant… »
Une chose est sûre : si elles rendent impossibles les compétitions de
caddies entre ménagères le samedi matin (jour de marché), ces pierres
donnent à la place un cachet indéniable. La meilleure preuve ? Depuis
qu’elles sont apparues, les quelques critiques concernant l’architecture
du Palais de Justice se sont évanouies…
Le marché du samedi restera !
Question sécurité des piétons, Philippe Doudard indique que le
virage central devant les commerces élimine tout désir de rouler
trop vite en auto… Identiques à ceux situés devant le Cinéville, les
trottoirs sont très appréciés : « Clairs, propres, ils sont agréables à fréquenter pour les gens âgés et les mamans qui promènent leur rejeton en poussette. » Ils ont aussi la côte auprès des commerçants du marché du
samedi matin. A cet égard, signalons que, contrairement à ce que
laisse entendre une rumeur, l’arrivée de l’école de musique au château neuf n’entraînera pas le départ de ce marché auquel tant de
Lavallois sont attachés… Dites-le autour de vous !
Philippe D. devant l’une
de “ses” créations.
Baisse des impôts locaux 1998/2006
Ce que la Ville a fait gagner
aux locataires
et aux propriétaires…
Nos chiffres sont en euros, bien sûr…
Le mois dernier, à la lumière d’une étude comparative concernant
104 villes de l’ouest et publiée dans le Ouest France du 24 septembre,
nous évoquions avec une légitime fierté la baisse des taux d’impôts
locaux que la Ville de Laval a su mettre en œuvre entre 2001 et 2006. Ces
pourcentages demeurant fort abstraits pour l’immense majorité de nos
lecteurs (- 3 % pour les deux impôts : TH et FB), le service financier de
la Ville nous a transmis des chiffres plus concrets… Des chiffres qui
révèlent en euros l’impact de la baisse des taux d’imposition de la Ville
sur la cotisation de contribuables types. Autrement dit les sommes que
la Ville, via sa politique de baisse des taux, a permis de faire économiser
à de nombreux locataires et propriétaires lavallois… Vous, peut-être !
Tugdual Tanguy, Michel Quinton et
Gérard Nicolas, directeur des finances.
Les chiffres qu’ils nous livrent ci-dessous leur donnent le droit de sourire…
Locataire (Taxe d’Habitation)
Maison 110 m2 :
2
Appartement 90 m :
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
Total
0
-7€
- 22 €
- 37 €
- 45 €
- 53 €
- 60 €
- 62 €
- 63 €
- 348 €
0
-5€
- 14 €
- 24 €
- 29 €
- 34 €
- 39 €
- 40 €
- 41 €
- 229 €
Propriétaire (Taxe d’Habitation + Taxe Foncière)
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
Total
Maison 110 m :
0
-7€
- 29 €
- 51 €
- 65 €
- 79 €
- 93 €
- 95 €
- 96 €
- 516 €
Appartement 90 m2 :
0
-5€
- 19 €
- 34 €
- 44 €
- 53 €
- 63 €
- 64 €
- 65 €
- 347 €
2
Baisse des taux : pourquoi la facture… s’alourdit !!!
Dans son étude publiée le 24 septembre, Ouest France ne s’intéressait qu’à la période 2001-2003.
Laquelle chiffrait à 3 % chacune la baisse du taux de la taxe d’habitation et celle de la taxe foncière. Sur 1998-2006, la baisse est plus importante : - 7,8 % pour la première (passée de
19,48 % à 17,96 %) et - 5,4 % pour la seconde (passée de 24,27 % à 22,97 %).
Toutefois, bien que la Ville s’applique à redonner du pouvoir d’achat aux Lavallois par une politique de baisse des taux menée avec constance depuis bientôt dix ans, les cotisations qui figurent sur nos avis d’imposition locaux peuvent augmenter !!!
Mais qu’est-ce-que c’est qu’ce bin’s ?
Parce que le montant de l’impôt local ne dépend pas – hélas ! – que de la volonté municipale.
Il dépend aussi de la revalorisation annuelle de la valeur locative décidée par le Parlement
et des taux pratiqués par les autres collectivités territoriales que sont la Région et le
département…
Laval infos
17
PRATIQUE
Avec Vite Lu et Infos Fax
Lilavie lutte contre l’exclusion !
Leur travail
est toujours
très attendu…
Installée sur le quai Gambetta (15-17), dans des
locaux prêtés par la Ville de Laval, l’association
Lilavie conçoit trois publications destinées à des
publics qui, pour x ou y raison, peinent à lire des
journaux de type classique... Leur objectif est
identique : favoriser le lien social en luttant contre
l’exclusion…
Surdité
Créé en 2000, Info Fax, le plus
ancien des trois journaux, s’adresse
aux sourds de naissance. Comme
son nom l’indique, il est transmis
par télécopie mais aussi par e-mail
– les mardis et jeudis soir. Chaque
numéro comprend deux feuilles :
une pour l’actualité nationale et
internationale ; l’autre pour les
infos liées aux sourds. Rédigé par
une personne sourde, Lydie Aubert,
et une jeune femme dont le frère
souffrait de ce handicap, Anne
Jeanneau, les articles sont plaisants
et faciles à lire. Les abonnés ? « Des
particuliers, des associations et des établissements scolaires », indique le
président Louis Jeanneau.
Illettrisme
A la demande de nombreux éducateurs, Lilavie envoie – également
par fax et mail – la 1re page d’Info
Fax – sous le titre de Vite Lu – à des
publics illettrés : CAT, épiceries
sociales… Enfin, destinée aux résidants des maisons de retraite, une
3e version du journal porte le nom
de Vite Lu personnes âgées, qui ajoute à
la page d’infos générales de Vite Lu
une page consacrée à un fait historique permettant à ses “vieux lecteurs” d’évoquer leurs souvenirs…
Egalement rédigé par Anne Jeanneau, ce Vite Lu permet aux seniors
de conserver l’envie de lire… et de
18
Laval infos
s’exprimer : le mardi, dans la page
“expression des lecteurs”…
Avenance
2006 aura été une grande année
pour Lilavie. En juin, elle a été primée par la Fondation de France dans
le cadre de l’opération nationale
S’unir pour agir. Et le 29 septembre,
sous les yeux de son parrain Jamel
Balhi, “coureur du monde”, écrivain, reporter et photographe, elle a
signé un partenariat avec Nozicaa,
prestataire majeur des nouvelles
technologies ; et un autre avec le
n° 3 de la restauration sous contrat
en Europe, Avenance. Lequel partenariat se concrétise par 250 abonnements supplémentaires en maison
de retraite, 75 en établissements
d’accueil pour personnes handicapées et 10 en maisons d’arrêt…
La une du n° 359
Pour vos enfants, les bons
rendez-vous du club CPN
Les clubs CPN (Connaître et Protéger la
Nature) rassemblent des 8-12 ans, 12
au maximum. Les activités pratiquées
concernent l’observation, l’exploration
mais aussi la protection de Dame
Nature. Exemples : fabrication de
nichoirs, randonnées, création d’herbiers… Pour la plupart, ces activités se
déroulent au Bois de l’Huisserie encadrées par Jean-Luc Boulay ou Sophie
Bringard, du Centre d’Initiation à la
Nature (CIN). Elles ont lieu d’octobre à
Sophie Bringard
juin (oui, nous sommes en novembre,
mais il reste des places), les 1er mercredis de chaque mois, de 14 h à 17 h, ce
qui donne les dates suivantes : 6 décembre 2006, 10 janvier, 7 février, 7 mars,
18 avril, 2 mai et 6 juin 2007. L’inscription, pour l’année, coûte 20 €
(goûter inclus).
Contact : 02 43 02 95 68
Et pour les adultes…
Le CIN organise une balade dominicale par mois pour découvrir la nature
(2 € par adulte, 1 € plus de 8 ans). La prochaine aura lieu le long du halage
(rendez-vous Saint-Jean-sur-Mayenne) le dimanche 3 décembre, à 14 h 30
(compter deux bonnes heures de marche). Les autres dates : 21 janvier,
4 février, 11 mars, mercredi 25 avril, 13 mai, 3 juin, 13 juin. Inscription
obligatoire au 02 43 02 95 68.
57, quai Sadi-Carnot
Le père et la fille
devant leur enseigne…
Ancien de chez “Flextro” (« 30 ans de maison, ça marque ! »), Serge Hautbois, 52 ans, « Lavallois depuis l’âge de 7 ans », a ouvert en mai 2006 une
antenne locale de l’enseigne Capvie dont le siège national est situé zone des
Morandières. Sa spécialité ? « L’aide pour le maintien à domicile des personnes
âgées et adultes handicapés. » Lequel maintien s’effectue via des auxiliaires de
vie dûment formés. Cela inclut l’aide ménagère (repassage, entretien de la
maison, courses, lessive, préparation des repas) mais également les interventions sur les personnes (toilette, soins d’hygiène et de confort, aide au
lever et au coucher). Pour cette nouvelle aventure professionnelle, Serge a
recruté une collaboratrice de qualité, une jeune femme qu’il connaît très
bien et dont il a pu tester la motivation lorsqu’il préparait son projet
Capvie, sa fille Estelle, 21 ans.
Pour les joindre : 02 43 90 92 71 et/ou 06 08 40 59 42.
HOMMAGE
Photo tiré du livre Regards d’hier à aujourd’hui (2004)
Monseigneur Billé a
“sa” rue zone du Tertre
Il avait appris son métier d’évêque
chez nous, en Mayenne…
Depuis le 7 octobre, près de l’abbaye de la
Coudre, une nouvelle rue de notre cité rend
hommage au Cardinal Louis-Marie Billé, qui
fut évêque de Laval entre 1984 et 1995. Très
émouvante, la petite cérémonie d’inauguration
de la plaque a réuni de nombreux fidèles
parmi lesquels trois frères et une des deux
sœurs du cardinal décédé le 12 mars 2002.
Synthèse
Dans son discours, Mgr Maillard a
dressé un portrait élogieux de son
prédécesseur qui fut également son
patron quand il devint président de
la conférence des évêques de France,
en 1996. Morceaux choisis : « Il subjuguait les personnes qu’il rencontrait par
son étonnante mémoire… Il était proche
de toutes les catégories de la population…
Il écoutait et pouvait donner un avis qui
ressemblait à une synthèse… » Côté réalisations, Mgr Maillard a rappelé que
Mgr Billé avait, entre autres, « mené à
bien la Lettre aux catholiques de
France », et « participé à la rédaction
du catéchisme des évêques de France ».
Famille
« C’était un enfant en quête d’absolu
qui, très tôt, a cherché un sens à sa
vie… » Deuxième “orateur inscrit”,
Jean-Marie Billé a finement évoqué
la personnalité de son frère LouisMarie. Les qualités qui lui permirent
de “grimper” dans ‘“l’échelle épisco-
pale” : « Certes, il était brillant mais le
travail y était pour beaucoup. » Il a
ensuite vanté un sujet que les Billé
– cinq frères, deux sœurs – connaissent bien : « La famille fut pour LouisMarie la terre nourricière de sa personnalité et de sa vocation. » Jean-Marie a
aussi évoqué la forte amitié qui allait
lier son frère à la Mayenne pendant
onze années…
Ruralité
« Je peux vous dire qu’il eut bien du mal
à vous quitter pour aller à Aix… »
Pour expliquer la complicité de
l’évêque Billé avec la Mayenne, le
frère avance « ses origines vendéennes et
ses attaches paysannes ». Bien sûr, il
arrivait parfois que le niveau des discours de Louis-Marie dépassât celui
de ses interlocuteurs… Une anecdote, « qui le fit beaucoup rire »,
résume bien l’avis que certains
ruraux de la Mayenne pouvaient
avoir de leur évêque. « Un jour, un
paysan vint voir mon frère après l’un de
ses discours, et lui tint ce propos : “Dites
donc Monseigneur, le foin est bon,
mais le râtelier est bien haut !” »
Modeste
Jean-Marie a ensuite remercié la
Ville. « Cet hommage est d’un grand
prix pour une famille modeste comme la
nôtre… » Et d’ajouter : « Notre père
était facteur des postes. Comme il aurait
été heureux de savoir qu’un collègue
distribue du courrier dans une rue qui
porte le nom de son fils… »
Et de conclure : « Certes, rue du
Cardinal Louis-Marie Billé évêque
de Laval 1984-1995, c’est un peu long
à écrire… Mais peu d’entre ceux qui
écriront savent qu’ils ont échappé à
“président de la conférence des évêques de
France”, à “primat des Gaules” et à
d’autres titres que mon frère reçut au
cours de sa brillante carrière… »
Humour
Le maire de Laval a, lui aussi, vanté
« l’intelligence hors du commun » de
celui qui devint le 131e primat des
Gaules le 10 juillet 1998. Il a
insisté sur certaines qualités de ce
dernier : « Attentionné, bienveillant,
disponible… Il savait aussi rendre clair
ce qui est confus. » Il a rappelé l’une
de ses réflexions : L’Eglise n’est pas
faite pour être vue, mais pour servir.
Enfin, il a achevé son discours par
une anecdote permettant d’affirmer
que ce prêtre de petite taille ne
manquait pas d’humour. A quelqu’un qui lui demandait comment
l’appeler, Mgr Billé répondit :
Excellence si vous voulez, mais en tout
cas pas Sa Grandeur… ■
Bonne compagnie…
Les hommes d’Eglise dont le
nom figure sur une plaque de
voie lavalloise sont légion…
Au nombre d’une vingtaine, les
saints comprennent des apôtres
(Jean, Luc, André, Paul), des
femmes (Anne, Barbe, Catherine,
Hélène, Jeanne d’Arc) et, parmi
ceux qui restent, quelques prénoms peu connus en dehors de
Laval (Melaine, Tugal, Vénérand).
Les trente autres hommes d’Eglise
peuvent se classer en quatre catégories. Il y a ceux que la Révolution a décapités le 21 février 1794 :
les 14 martyrs de Laval… Il y a les
“stars” : François de Montmorency-Laval, premier évêque du
Canada, l’abbé de l’Epée, Lamennais, le cardinal Suhard, qui fut
archevêque de Paris, Teilhard de
Chardin qui étudia dans l’ancien
couvent de Saint-Michel… Il y a
ceux qui ont œuvré en Mayenne :
Cheverus, l’ancien maire de Laval
Jean-François de Hercé ; l’abbé
Angot (oui, celui du dictionnaire !) ;
l’abbé Girandier, qui fonda le
1er FJT à Laval ; le père Louis Perrin,
qui créa le patronage de Beauregard ; le fondateur de la communauté Emmaüs, le père Laizé… Il y
a ceux, enfin, dont les noms voisinent près de l’abbaye de la
Coudre : le fondateur de Cîteaux,
Robert de Molesmes, l’abbé
Etienne Harding ; le trappiste de
Lestrange, l’ancienne prieure du
couvent d’Avesnières Pierrette de
Montbron… et, depuis quelques
jours, le cardinal Billé…
Deux des trois frères du cardinal
ont dévoilé la plaque…
Laval infos
19
C’ÉTAIT LAVAL
Les 19 000 bébés du docteur Le Coz
accoucheur à Laval de 1956 à 1989
Notre docteur
en 1956…
Une fois n’est pas coutume,
évoquons une profession qui
a beaucoup changé, celle de
médecin accoucheur. Car il y
a 50 ans, en novembre 1956,
le docteur Le Coz s’installait
dans notre cité où il exerça
jusqu’en 1989. De nombreuses Lavalloises l’ont bien
connu puisqu’il aida à mettre
au monde 19 000 petits
Mayennais… Lesquels, s’ils
nous lisent, iront peut-être
ces jours-ci dans le hall de
l’hôpital… Pour y admirer
quelques toiles signées par
l’homme qui les a sortis
du ventre de leur mère…
Un petit Franck - 1970
Un petit Jean-Christophe - 1963
Une petite Florence - 1960
Un petit François - 1958 (futur sénateur)
Quelques “bébés Le Coz”
Par J.-C. Gruau
Laval
Originaire d’un petit village breton,
Plouec-sur-Trieu, Ange Le Coz
découvre Laval en avril 1944 suite à
un fait historique sanglant : l’assassinat d’un soldat allemand à Plérin.
Menée par la Gestapo, l’enquête
révèle que les coupables sont élèves
au lycée Le Braz de Saint-Brieuc où
Ange prépare son bachot… L’occupant nazi ayant fermé l’établissement, notre lycéen envisage d’abandonner ses études et d’entrer dans la
Résistance rejoindre son oncle chef de
maquis, Désiré Camus… Mais son
jeune âge, « 17 ans à l’époque », lui
ferme les portes de cette aventure…
C’est alors que le frère d’une amie de
sa mère contacte l’une de ses relations
de Laval, M. Rabin, lequel accepte
d’accueillir le jeune homme chez lui,
le temps qu’il prépare les épreuves du
bac au lycée Ambroise Paré…
Monique
Ces examens eurent lieu dans les
caves du Vieux-Château, un jour que
la grande Histoire a retenu : le 6 juin
1944… « Comme il y avait alerte sur
alerte, nous étions toujours dehors à nous
consulter sur l’épreuve en cours… »
Résultat : les copies de français,
20
Laval infos
maths, anglais et latin obtinrent de si
bonnes notes que les examinateurs
décidèrent d’annuler l’épreuve et de
la remettre en octobre… Ce qui ne
coûtera guère à notre lycéen breton
enchanté de revoir la jeune Monique
Rabin, la fille de son hôte, qu’il
retrouvera également à Rennes durant
leurs années d’études (elle en droit,
lui en médecine) et qu’il épousera à la
cathédrale de Laval le 26 octobre
1950. Cette union explique en partie
le choix de s’installer en Mayenne
au mois de novembre 1956, rue de
Bretagne (forcément !)
Anomalie
A cette époque, Laval présente une
particularité peu enviable : son hôpital – situé à Saint-Julien, sur le quai
Paul-Boudet – n’a pas de service
gynécologie-ostétrique ! Les accouchements ont lieu à domicile, en clinique (Sainte-Elisabeth, Ambroise
Paré) ou à la maternité départementale située rue Victor-Boissel (où se
trouve le collège Pierre-Dubois).
« Cet établissement était géré par le
Conseil général et la Préfecture », se
souvient Ange Le Coz. On pouvait y
exercer, mais sans pouvoir prendre
d’honoraires ce qui expliquait son mau-
vais fonctionnement… » Pressentant
qu’un service maternité serait bientôt créé à Saint-Julien, le jeune chef
de clinique de l’Hôtel-Dieu à Rennes
accepte de s’installer à Laval tout en
continuant à enseigner dans la capitale administrative de la Bretagne…
33 ans
Commence alors une longue période
– 1956-1989 – durant laquelle notre
docteur – successivement installé
rues de Bretagne, Souchu, Cheverus
et Paradis – participera à la mise au
monde de 19 000 petits Mayennais !
Il exercera d’abord chez les particuliers et quai Albert-Goupil, à la
clinique Sainte-Elisabeth, puis, en
outre, à partir de juillet 1959, à
l’hôpital Saint-Julien, « quand le service obstétrique sera créé ». Ce service,
Ange y travaillera à temps plein à
partir d’octobre 1977, après que le
maire de Laval – André Pinçon –
lui aura demandé de choisir entre
Sainte-Elisabeth et l’hôpital… Prise
quelques jours après un accident de
bicyclette qui aurait pu laisser Ange
au cimetière de Vaufleury, cette
décision fera grimper le nombre des
naissances rue du Haut-Rocher et
chuter celui de Sainte-Elisabeth…
A domicile
Les premières années, Ange a pratiqué bien des accouchements à domicile. Par tradition, les gens voulaient
que la naissance ait lieu dans la
chambre où les autres membres de la
famille avaient vu le jour. Autre raison : la clinique était trop chère pour
celles qui n’avaient pas d’assurances
sociales (cas de beaucoup d’agricultrices). A l’époque, les médecins
de famille accouchaient régulièrement leurs patientes, mais en cas de
pépin, certains appelaient l’obstétricien : « C’était une dystocie à résoudre
avec application du forceps, une déchirure
périnéale importante ou un syndrome
hémorragique tout en sachant que les
patientes de l’époque ne connaissaient ni
leur groupe sanguin ni leur facteur
rhésus. » C’est pourquoi le docteur
Le Coz emportait avec lui du sang 0
négatif du centre de transfusion.
Préparatifs
Ces accouchements donnaient lieu à
un rituel aujourd’hui “d’un autre
âge” : « Une fois appelé, je fixais ma
table obstétricale sur la galerie de ma
4CV et prenais la grande valise en bois
qui contenait le matériel nécessaire, y
compris l’appareil d’anesthésie et le petit
obus à oxygène. » S’égrenaient alors
souvent des heures d’attente. « Quand
elles étaient trop longues on m’invitait à
m’allonger un peu. La famille préparait
le nécessaire, et en particulier le récipient
d’eau chaude pour la toilette de la
maman et du nouveau-né… » Parfois,
dans les fermes, il n’y avait pas
d’électricité ; « or une anesthésie n’était
pas possible à proximité du feu de la cheminée ou d’une lampe à pétrole. » Il
fallait alors utiliser des piles électriques ou les phares de la 4 CV à
travers la porte ouverte de la
ferme…
Le trio
Régulièrement, le docteur Le Coz se
faisait aider par son épouse : « Je lui
confiais éventuellement le maintien d’une
anesthésie que j’avais commencée, à sa
grande inquiétude car sa licence en droit
ne lui assurait aucune compétence médicale… » Une autre personne parfois
les accompagnait, sa belle-mère,
Mme Rabin, laquelle raffolait de ce
genre de mission : « Son passé d’enseignante ne lui laissait aucun complexe
pour me seconder... » Après l’accouchement, le docteur restait surveiller la
parturiente et partageait « un peu de
la joie familiale ». Son avis aujourd’hui ? « Tout ceci se déroulait dans une
atmosphère de confiance totale partagée. »
Peut-on imaginer pareille attitude
en 2006 ? « Même sans ennuis particuliers, je serais immédiatement traîné
devant les juges ! »
Maxiton
Pour exaltante qu’elle soit, la décennie 56-66 fut épuisante pour le docteur Le Coz. « Pendant les quatre premières années j’ai pris quatre jours de
congés ! » Toujours pour la Toussaint :
« Ma grand-mère tenait à ce que la
famille se réunisse en Bretagne ! » La
dose augmentera lors des six années
suivantes : quinze jours, grâce à des
remplaçants internes des facultés
voisines. « Durant toutes ces années, je
fus de garde tout le temps, de jour, de
nuit, le dimanche et les jours de fête. »
Comment le docteur a-t-il résisté à
pareil régime ? « Grâce à une prise
inconsidérée d’amphétamines... » Au
maxiton principalement, que l’organisme d’Ange Le Coz « supportait
miraculeusement bien » ! Commentaire : « Ce n’était pas sage, loin de là !
C’était même une imprudence impardonnable de la part d’un médecin ! »
Mazerolles
Il est vrai que les nuits étaient
presque toutes perturbées au moins
une fois ! Et que les journées étaient
totalement absorbées par les consultations ! « Si celles-ci étaient trop troublées par des urgences, ma femme reportait les rendez-vous le dimanche. » Ce
n’était d’ailleurs pas la seule mission
de Monique Le Coz, car en plus de
l’éducation des trois fistons, elle a
également assuré pendant des années
le secrétariat de son mari. « Et ce sans
proférer une seule remarque sur cette anomalie de la vie de notre foyer... » Néanmoins, au bout de 10 ans, Monique
a décidé que tant d’activité pour un
seul homme devait cesser… Et elle a
donné suite à la proposition d’un
jeune gynécologue, Jean Mazerolles,
de s’associer à son cher et tendre…
Après 1966, grâce à cette arrivée,
son mari pourra dormir une nuit sur
deux…
Drames
De sa vie d’accoucheur, Ange Le Coz
garde une multitude de bons souvenirs. Hélas il y eut aussi des moments
terribles… « J’ai perdu trois femmes en
couches et plusieurs enfants n’ont pas eu la
chance de vivre… » C’est d’ailleurs à
la suite d’un de ces décès que notre
docteur a refusé de poursuivre les
accouchements à domicile. « Ce jourlà, c’était dans le quartier des Pommeraies, l’oxygène est venu à manquer et le
temps que le père aille chercher un autre
obus à l’hôpital, le drame était survenu… » Ange Le Coz connut aussi
« deux gros pépins de santé » (hypoglycémie et poussée d’hypertension à
+ de 30) dus au surmenage et à une
alimentation à faire frémir une diététicienne de 2006 : « Je ne prenais
Ange Le Coz en 1982
jamais de petit déjeuner, sautais souvent
le repas de midi et me nourrissais copieusement le soir… »
Belle vie
Néanmoins le sentiment qui prévaut
chez Ange Le Coz, 17 ans après son
dernier accouchement rue du HautRocher, c’est celui d’une vie exaltante, bien remplie : « Je ne me suis
jamais plaint de ce régime ! La passion
pour mon métier embellissait toute ma
vie ! » Et d’ajouter : « De plus, nous
avions, à l’époque, l’assurance d’une
confiance certaine des patientes et de l’entourage… C’était un autre temps,
Ange Le Coz dédicacera son livre d’aquarelles dans le hall
de l’hôpital le 25 novembre et chez Siloë le 2 décembre…
glisse-t-il. Et que de chemin parcouru
depuis ! » Aimerait-il recommencer
aujourd’hui ? « Non, car je ne me
reconnaîtrais pas dans l’obstétrique
actuelle avec ses déclenchements d’accouchement, ses péridurales presque systématiques, ses interventions abusives et inconsidérées et… que sais-je encore ? Mais
ceci est une autre histoire… »
La peinture
Depuis 1989, le retraité Ange Le
Coz a pu consacrer du temps à la
chasse, aux voyages et aux conférences sur les grandes civilisations
qu’il donne dans le cadre de l’Orpal.
Il a pu surtout s’adonner à sa grande
passion de jeunesse : la peinture.
Avant, c’était impossible ! « J’avais
bien essayé de m’inscrire à La Perrine
avec le père Bouvet mais dus très vite y
renoncer, faute de temps… » Avis aux
amateurs qui veulent juger sur
pièces enfin… sur toiles : une exposition de ses pastels se tient en
novembre dans le hall de l’hôpital.
Quant à ceux qui cherchent un
cadeau de Noël à offrir à un proche
sensible à la beauté de notre cité,
qu’ils sachent que, fin novembre,
l’ancien accoucheur publiera un
ouvrage chez Siloë dont le nom fait
rêver : Aquarelles de Laval… . ■
Laval infos
21
tempslibre
PASSION
« On dit d’un accusé qu’il est
cuit quand son avocat n’est
pas cru. »
Pierre Dac
Mauvaise conscience
De ce qu’elle n’est plus la première, la
France en conclut qu’elle n’est rien et
s’abandonne depuis une dizaine d’années à l’autodénigrement, à un dolorisme d’enfant gâté. Elle qui brandissait jadis sa langue comme l’idiome
naturel du genre humain ne sait plus
que gémir, ressasser, lécher ses plaies,
énumérer sans fin ses disgrâces. Partout sévit une jubilation morose à se
déprécier comme si France rimait invariablement avec souffrance. Ce ne
sont pas les cris de haine de certains
rappeurs à l’égard de la République qui
sont préoccupants – la haine doit sortir, même en musique –, c’est la détestation que la France se porte à ellemême, qui donne à ces anathèmes une
résonance de vérité. Nous nous désaimons beaucoup plus qu’ils ne nous
rejettent.
Pascal Bruckner,
in La tyrannie de la pénitence
(Grasset)
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250 ans de Franc-Maçonnerie en Mayenne !
Fréquenter les expositions offre parfois des moments formidables !
Jusqu’au 2 décembre, une
exposition célèbre les
250 ans de franc-maçonnerie dans notre département. Organisée par le
Cercle Philosophique et
Culturel Lavallois (CPCL),
elle présente des panneaux, des documents et
des objets susceptibles
d’attirer à la bibliothèque
de nombreux curieux…
Le secret
Le 20 octobre, le jour du vernissage,
au nom de la Ville de Laval, Michel
Quinton a exprimé sa surprise de
voir organiser pareille exposition
alors que « la caractéristique de la
maçonnerie, c’est son secret… » Historien de formation, le maire adjoint a
terminé sa courte allocution en vantant « l’action des loges concernant la
République française… » Lui succédant au micro, la vice-présidente de
la Fédération Nationale du Droit
Humain, la sœur Danièle Juette, a
rappelé le combat mené par son obédience pour que le beau sexe puisse
« réfléchir en loge sur tous les problèmes se
posant à la société… » L’autre invité,
Xavier Lebris, conseiller de l’ordre
du Grand Orient de France, a, lui,
brossé un tableau très flatteur de la
maçonnerie constituée par des
« humanistes épris de justice » qui « prônent la liberté absolue de conscience » et
« pratiquent la solidarité »…
Quatre loges
Avis aux esprits libres qui aiment à
donner leur avis sur la maçonnerie en
général et certains membres présumés de la confrérie en particulier :
soyez discrets sur le sujet… car
les “frères” sont environ 200 en
Mayenne (Las ! l’expo ne donne pas
leurs noms !). Ces initiés se réunissent à Château-Gontier, Ernée,
Mayenne et Laval, une ville à forte
densité maçonnique. En effet, les
quatre plus importantes obédiences
du pays y ont actuellement une
loge : Volney, du Grand Orient de
France (1911), les frères et sœurs de
la loge mixte Travail et Sérénité, du
Michel Quinton, le président du CPCL,
le frère Etienne Boudet (tableau) et
quelques objets maçonniques…
Droit Humain (1934), les frères de la
loge Ambroise Paré, de la Grande Loge
Nationale Française (1963) et, depuis
1988, les frères de la loge Confiance et
Tolérance, de la Grande Loge de France.
Seule la franc-maçonnerie 100 %
féminine n’est pas représentée en
Mayenne…
Le “temple”
L’exposition nous apprend, entre
autres, que les loges Volney, Travail et
Sérénité et Confiance et Tolérance partagent le même temple (“le lieu où se
déroulent les tenues”), qu’elles ont la
même devise (Liberté, Egalité, Fraternité) et, entre elles, des relations
fraternelles très fortes… Non concernée par l’exposition, la loge Ambroise
Paré “n’entretient pas de relations
officielles” avec ses consœurs. Et la
plaquette de l’expo de donner cette
explication (qui surprendra certains
catholiques* !) : “Son obédience – la
GLNF – refuse toute relation avec les
autres associations maçonniques
françaises qu’elle juge irrégulières car
* Depuis 1983, une Déclaration de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a réaffirmé
l’interdiction pour un catholique d’adhérer à la franc-maçonnerie sous peine de faute grave.
Laval infos
elle exige de ses membres la croyance
en Dieu et en Sa volonté révélée
excluant ainsi ipso facto les agnostiques et les athées.” JCG
Trois conférences
Le 23 novembre, à 20 h 30, dans la
salle d’honneur du Vieux-Château, le
conservateur du musée de la FM,
Ludovic Marcos, évoquera La francmaçonnerie dans ses traditions et sa
modernité (organisée par le Cercle
Philosophique et Culturel Lavallois).
Le mardi 28, à la même heure mais à
la bibliothèque, l’académicien du
Maine Didier Pillon répondra à la
question suivante : Mozart, musicien
franc-maçon ? Enfin, deux jours plus
tard, le 30, même lieu même heure, la
biographe de Frédéric Lefebvre,
Nicole Villeroux, présidente de l’Académie du Maine, évoquera l’histoire
d’une belle amitié, celle de Marius
Lepage et d’André Boutin, qui débouchera, en 1951, sur l’écriture d’un
livre passionnant écrit à quatre
mains : Histoire de la franc-maçonnerie en Mayenne…
Vous avez jusqu’au 2 décembre
pour les imiter…
Radio Fidélité parle de Laval et de la Mayenne !
Nos cordons bleus
sont formidables…
a
Ecouter la seule radio associative du 53 permet
de vivre des moments formidables !
Les meringues
de Lisa
la gourmande
Dites-le autour de vous à ceux
qui écoutent régulièrement la
radio : depuis le 2 octobre,
Radio Fidélité, une voix chrétienne dans le monde d’aujourd’hui, propose, du lundi au
vendredi, quatre heures de
programme 100 % mayennais… Pour en bénéficier (et
vous faire une idée de la seule
radio associative de la
Mayenne !), optez pour 87.6…
Les nouveautés
Elles ont lieu durant les tranches
6 h 45 / 9 h ; 10 h / 10 h 30 ; 18 h 15 /
19 h ; 19 h 30 / 20 h. Elles concernent
deux types d’émissions : des chroniques n’excédant jamais 5 minutes
et des magazines de 25 minutes. Les
premières ont trait à la prévention
avec la Croix-Rouge (Ghislaine Chardin), la santé (docteur Aflalo), “au
cœur des mots” (Christophe Foucault) et “à la une de la presse locale” :
à 8 h, le mardi avec Laval Infos
(JC Gruau), le jeudi avec Le Courrier
de la Mayenne, le vendredi avec Le
Haut Anjou… Les deux magazines,
eux, sont déclinés en quatre volets
Véronique à l’antenne
L’animateur, la journaliste et le technicien
diffusés une fois par mois : pour histoire et patrimoine (le mardi) : l’invité
du mois (Véronique Larat), patrimoine sacré de la Mayenne (Christine
Guillier et Christèle de Limerville),
musées-expos (V. Larat) et figures
célèbres de la Mayenne (Gaston
Chérel) ; pour des vies et des hommes (le
mercredi) : vie sociale (présentation
d’un mouvement, Anne-MarieSteunou), vie du Secours catholique
(Sylvain Brossard), vie de prêtres
(Daniel Legay) et vie et actualité
musicale (Guillaume Lenormand).
Trois “pros”
Radio Fidélité tourne avec le soutien
financier du diocèse et de ses auditeurs (« A ce sujet, tout don, même
modeste, est précieux et… déductible des
impôts », aime à rappeler son président Yvon Pérès). La radio emploie
un trio de professionnels à mitemps : la journaliste Véronique
Larat, l’animateur Gérald Bertevas et
le technicien-programmateur Patrick
Pereira. A leurs côtés, quelques
bénévoles ne ménagent pas leur
peine, convaincus que leurs efforts
(accueil, secrétariat, temps de prière,
chroniques) apportent un plus au
paysage médiatique de la Mayenne.
Equipée de deux studios de production numérique, la station est installée sur le boulevard des Trappistines
(au n° 126, de l’autre côté de l’abbaye de la Coudre). Elle est reliée à sa
maison mère Radio Fidélité Nantes,
à l’ensemble du réseau des Radios
Chrétiennes de France (RCF) et aux
productions de Radio Vatican International. Avis aux commerçants et
autres chefs d’entreprise qui souhaiteraient profiter de son audience
croissante pour se faire connaître : la
pub y est désormais possible…
Le chroniqueur santé Albert Aflalo
Pour 6 personnes : 8 blancs
d'œufs, 500 g de sucre en
poudre, 1 cuillerée à soupe de
jus de citron, 4 cuillerées à
soupe de farine, 2 noix de
beurre, 1 pincée de sel.
1. Allumez le four à thermostat
2. Mettez dans un saladier à fond
rond 8 blancs d'œufs, 500 g de
sucre en poudre, 1 pincée de sel, 1
cuillerée à soupe de jus de citron.
Battez avec un fouet jusqu'à ce
que le mélange soit ferme, lisse et
brillant. 3. Beurrez largement avec
2 noix de beurre et farinez légèrement la plaque du four. Répartissez dessus, en 3 galettes de même
dimension et de 2 doigts environ
d'épaisseur, la mousse de blancs
d'œufs. Si votre plaque n'est pas
assez grande, vous pouvez disposer les 3 couches de meringue sur
2 ou 3 plaques que vous mettrez à
cuire ensemble à four extrêmement doux une bonne heure. Laissez refroidir dans le four entrouvert avant de déguster en criant
entre deux bouchées : Merci, Lisa !
Laval infos
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