Nice : des grands Enfants du Rock sans spectateur

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Nice : des grands Enfants du Rock sans spectateur
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Nice : des grands Enfants du
Rock sans spectateur
- Cultures - Musiques -
Date de mise en ligne : dimanche 1er juin 2008
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Nice : des grands Enfants du Rock sans spectateur
Kaolin
La programmation, le lieu, le temps même, étaient réunis pour faire du Festival Les Enfants du Rock organisé par
Ivoire Music et Patrice Bouchon une réussite. Le tarif (20Euros) devait permettre au plus grand nombre d'assister à
des concerts de qualité. Mais le public n'était pas au rendez-vous et nombreux sont ceux qui ont manqué un bel
événement rock à Nice.
On a découvert trois jeunes groupes : Human ET, Esperanza (devenu Mutine) et In Vitraux. Les univers sont
différents même s'ils restent rock. Les chanteuses de Mutine et In Vitraux apportent de la douceur et Human ET vaut
par la personnalité de son chanteur.
Pascal Mono. Tout le monde le connaît. On l'a apprécie ou détesté lors de son passage à la Star Ac. Ces jugements
ne sont que peu musicaux. Samedi, au Théâtre de Verdure, c'était l'occasion pour beaucoup de connaître le vrai
Pascal Mono, celui qui propose ses propres chansons, qui pousse très haut sa voix le tout en maîtrisant parfaitement
son instrument. Un court passage sur scène mais qui donne envie de le revoir. (Ndlr : il est programmé le 6 juin au
Théâtre National de Nice).
Pour les quatre têtes d'affiches (Blankass, Kaolin, Axel Bauer, Mademoiselle K), on a quatre styles de rock.
Blankass
Blankass, connu pour son tube La Croisée, s'apprécie par la variété de ses sonorités : Accordéon, flûte, guitare. Cela
donne une atmosphère bal populaire sans le côté péjoratif du terme. On a envie d'être rassemblé. Un hymne
permanent à la fraternité. Le groupe est à son aise sur son scène. Ça se voit.
Kaolin a le point commun avec Blankass d'être connu pour une seule chanson. Pour eux c'est « Partons vite ». Ce
tube est une partie infinitésimale de ceux qu'ils savent faire. Un grand écart entre douceur de mélodies à peine
sussurées avec mélancolie et tendresse et des morceaux très électriques où les guitares rugissent... Kaolin est un
peu le résumé de cette édition des Enfants du Rock. Un message pour les purs fans de rock et qui se disent : « Quoi
? Kaolin ? Du Rock ? »... On leur répond : allez les voir sur scène !
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Axel Bauer est heureux avec un micro et une guitare et ça se voit ! Il joue. Ses chansons s'écoutent. Ses paroles
sont édictées. Là aussi un message pour tous ceux qui critiquent : « Le rock ? Ce ne sont que des cris ! » Axel Bauer
a offert Le Moment de ce festival. En invitant sur scène une spectatrice pour chanter A Ma Place qu'il interprète
normalement avec Zazie, il a apporté des milliers de sourires sur scène et dans le public. Les fidèles des Enfants du
Rock se souviennent alors que Louis Bertignac avait fait la même chose l'an dernier sur Les Frôleuses partagée
originellement avec Carla Bruni.
Mademoiselle K
Pour finir, et sans respecter la chronologie, parlons de Mademoiselle K. Deux mots : insolente douceur. Elle
provoque. Elle pique puis volète telle une guèpe. Et le public se laisse butiner telle une proie envie de devenir facile.
La sixième édition des Enfants du Rock fut un succès musical à défaut d'être un succès populaire. On le regrette.
Mais l'essentiel est que par la qualité des artistes, on a vite oublié ce qui ne restera qu'une anecdote.
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