Peintre de la galerie Sordini à Marseille de 1995 à la fermeture en

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Peintre de la galerie Sordini à Marseille de 1995 à la fermeture en
Peintre de la galerie Sordini à Marseille de 1995 à la fermeture en 2013, nombreuses expositions en France
et à l'étranger. 1er prix de peinture de l'académie des Beaux-Arts à Paris, remis sous la coupole en séance
solennelle de l’Institut de France, le 16 novembre 2011.
Laubreton ne cherche pas à délivrer un message ou illustrer une thématique particulière ; pour lui,
simplement, c’est bien la peinture qui est le sujet de la peinture.
Alors, qu’y a-t-il de différent dans cette peinture ? sans doute la trace d’une quête, de ce qu’il cherche à
conquérir, à maîtriser, à connaître dans toute la dimension du métier du peintre, comme il le dit lui-même :
« Il faut être libre pour peindre, avoir une forme de naïveté qui s’affranchit des cadres connus et
maîtrisés. L'habileté manuelle ne fait rien à l'affaire ; il peut même arriver qu'elle soit un handicap si
elle prend le pas sur l’intelligence. La liberté, c’est essentiel mais ça ne se décrète pas. Ce n’est pas un
choix, pour moi, c’est une conquête, ça s'acquière petit à petit dans la pratique et ça n’est jamais
acquis définitivement; c’est ce qui fait dire à Picasso, « la peinture est un métier de vieux !
Pour moi, la peinture n’est pas un moyen d’expression mais un moyen de connaissance.
Quotidiennement, de façon très concrète, pour moi, la situation se présente ainsi : le terrain de la
peinture (comme on dit le terrain de la science, de l'histoire ou de la philosophie...) est un domaine à
parcourir (Bourdieu dit «champ»). Il n'y a pas de chemin tracé, pas de fléchage. Je vais avancer au
hasard, et continuer d'avancer en m'efforçant de ne pas obéir aux voix des sirènes qui me montrent
différents sentiers tracés plus ou moins intelligemment, quels que soient leurs attraits. »
Après de longues années de travail à l’huile, Vonick Laubreton peint maintenant à la détrempe et fabrique
lui-même ses couleurs. Ceci permet une excellente tenue du coloris dans le temps. L’aspect reste mat.
L’utilisation ne nécessite pas de préparation du support dont les qualités peuvent ainsi être exploitées. Le
support est une toile libre, non montée sur châssis lors du travail, repositionnée ensuite.

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