N` 82 - Version PDF : La dépêche du sud

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N` 82 - Version PDF : La dépêche du sud
Coups de dérapage
Réflexions erronées
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Caravane de sensibilisation aux droits de l’Homme
«OCP skills» à Agadir
Fête de travail
1ère promotion
diplômée
Revendications dans
la sérénité
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Coup d’envoi en présence
de la génération future
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Lire page 10
A vrai dire
Le calvaire des
ouvriers
Saoudi El Amalki
l’heure du 1er mai, fête mondiale
de travail, on mettra l’accent sur
la problématique chronique des
travailleurs agricoles. Le combat ouvrier
pour le recouvrement des droits légitimes
se poursuit de plus belle, aussi longtemps
que le patronat refuse de se rendre à
l’évidence. Les ouvrières et les ouvriers
des sociétés du Souss à Chtouka Ait
Baha ou à Taroudant, à titre d›exemple,
se manifestent dans plusieurs points de
ces zones, connues pour l’abondance de
l’activité agricole. Fort indignés devant
l’indifférence de leur employeur, les
ouvriers protestent pour la régularisation
de leur situation et la concrétisation de
leurs cahiers revendicatifs au sein des
sociétés sises à la région. Toujours en
colère, les manifestants s›époumonent
à tue-tête sans provoquer de casse et se
donnent rendez-vous pour de longs sit-in
si l’administration demeure impassible à
leurs droits légaux. . Les manifestations
qui s’insèrent dans la multitude de
démarches ouvrières connaissent en
général, un engouement dans les milieux
des travailleurs qui n’en peuvent plus
devant les pressions de la direction des
fabriques, mais également des autorités
locales et les services extérieurs concernés,
notamment l’inspection du travail. Cette
situation devient de plus en plus alarmante
si l’on sait que les entreprises agricoles
aussi bien marocaines qu’étrangères ne
cessent de mener la vie dure aux ouvriers
devant le mutisme total des responsables.
Il serait alors consciencieux et humain
de prêter attention aux doléances de cette
classe ouvrière, dans le cadre des lois de
travail en vigueur, d’autant plus que la
conjoncture sociale de ces travailleurs
nécessite un intérêt tout particulier. La
région de Chtouka Ait Baha, en particulier,
est considérée comme un bastion de
l’agriculture de l’export dont les ouvriers
jouent constamment un rôle prépondérant
sans que ces derniers ne profitent de leur
effort colossal dans le développement de la
productivité qui se hisse au plus haut degré
en termes de qualité et de traçabilité.
A
Directeur de la publication : Abdellah Tidrarine
N° 82
De 3 au 9 mai 2013
Dépôt légal: 64/94
4 Dhs
Herboristerie et médecine...
Laquelle Prioriser?
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Fidadoc Agadir 2013
Un Festival
à repenser!
Lire page 8 et 9
Beaucoup
d’opportunités à
saisir dans
le marché de
l’emploi
Lire page 16
Fatima Amzil, directrice régionale de l’ANAPEC Souss Massa Drâa
Vie politique
www.ladpechedusud.com
N° 82 du 3 au 9 mai 2013
2
Vie parlementaire
Les méfaits de la transhumance
S
’il y a un acquis dont le peuplement hybride d’une peine pondue et sans avoir
champ politique maro- formation politique qui, à jamais pris part aux élections
cain pourrait se targuer,
au préalable, s’en trouvait
ce serait incontestablement
au paroxysme, d’un tour de
l’abolition du phénomène
prestidigitation fulgurant.
de transhumance au sein de
D’autres grignotaient, par-ci,
l’hémicycle. Une prouesse de
par-là, des épaves volantes
toute célérité qui aurait, sans
en quête de prestige. Audoute, pénalisé, d’une part,
jourd’hui, cette supercherie
le nomadisme d’une certaine
n’est plus qu’un souvenir
cohorte itinérante et, d’autre
lugubre. Plus personne n’est
part, légitimer une action recensé se jouer de la déontoprésentative, longtemps mise
logie des institutions. Plus
à mal par ces errances. Dépersonne n’est en mesure
sormais, le comptage des uns
de pomper dans les rangs
et des autres groupes et groudes autres. Maintenant, si on
pements demeurera inchangé
ne pense même plus à cette émaillé ces récents parcours. raient jamais de faire usage
durant le mandat, sans se
imposture sévissant, des an- Il s’agirait, en fait, de la pro- de cet «outil» infaillible, au
soucier des glissements et innées durant, dans le paysage fusion de l’argent sale qui sein d’un électorat frappé par
filtrations de part et d’autre,
politique nationale, d’aucuns émousse, sans vergogne, le le dénuement, l’illettrisme
sous une coupole, affectée
souhaiteraient vivement que débat des idées et des pro- et la tentation. Certes, on a
par un douloureux discrédit.
le même effort tarauderait grammes. Jusqu’ici, à défaut tenté certaines mesures dans
On se souviendra, bien natuun autre fléau qui continue de mettre un terme à cette le sens de l’endiguement de
rellement, de la mascarade
à souiller l’opération électo- hécatombe qui ne cesse de ces manies dévastatrices, au
dont fut l’objet la chambre
rale dans notre pays, quoique ronger nos élections, les no- niveau des textes. Cependes conseillers, lors du surdes avancées notoires aient tabilités inciviques n’arrête- dant, ni la volonté tamisée, ni
Il s’agirait,
en fait, de la
profusion de
l’argent sale
qui émousse,
sans
vergogne,
le débat des
idées et des
programmes
l’action biaisée, ni la riposte
fragilisée ne sont parvenues à
y faire face. C’est là un chantier des plus rudes auquel se
doivent s’atteler toutes les
constituantes de la vie politique, afin d’asseoir un véritable jeu démocratique, axé
sur le respect du texte et du
S.E
contexte.
Coups de dérapage
Réflexions erronées
O
n a toujours l’habitude
d’expédier un commis
de l’Etat dans un patelin
reculé du territoire national
pour le sanctionner. Une
conduite fréquente chez
les décideurs pour donner l’exemple aux autres
citoyens plus dévoués et fidèles au système établi. Si
ce comportement semble
être drastique pour la personne concernée, il l’est
également pour la localité d’accueil des agents «
indésirables ». En effet, il
est insoutenable de constater
que ces coins abandonnés
du royaume ne soient bons,
en fin de compte, que pour
punir les « contrevenants
». La frustration est alors
doublement ressentie. Tout
d’abord, elle constitue pour
la victime renvoyée un lourd
fardeau moral. Ce sentiment
de rejet pèsera dans son rapport avec le lieu de sanction
et son nouvel entourage qui
ne parvient nullement à tolérer son existence dans ses
murs. D’autre part, les populations de ces zones purgatives sont, de plus en plus,
mal à l’aise à l’idée de savoir que leur bled n’est autre
qu’un camp d’exil pour « les
fauteurs ». Cette sensation
est d’autant plus morose
Directeur de la publication
Abdellah Tidrarine
Rédacteur en chef
Saoudi El Amalki
Secrétaire de la rédaction
Amina Belkay
Rédaction
Maryem Lasri
Photographe/Maquettiste PAO
Hassan Kharraz
qu’elle donne la certitude
que le pays est réellement
scindé en régions « utiles »
et d’autres « inutiles », pour
parapher cette distinction révolue, aux connotations coloniales. On déplorera alors
le maintien de cette attitude
ségrégative à ce niveau, au
point de semer une profonde
réaction de d’indignation
chez des citoyens, frappés
par la privation et l’exclusive. Le fait de s’entêter à
se comporter de la sorte, en
termes de mesures disciplinaires adoptées à l’encontre
de hauts fonctionnaires de
l’Etat, donne bien la preuve
que ces espaces purgatoires
sont ignorés et délaissés.
Excepté pour réprimer les
dissidents. C’est ainsi que
dans la conscience collective
des marocains, des villes
« de marge » telles Tinghir, Bouarfa, Foum Zguid,
M’hamed Ghizlane, Assa
Zag et bien d’autres sont
toujours considérés comme
des endroits de prédilection
pour infliger un châtiment de
supplice à tel ou tel gouverneur et caid dégradés, tel ou
tel chef de service extérieur
démis de ses fonctions dans
une métropole du centre. En
fait, on ne saurait guère procéder par discrimination sélective vis-à-vis des cadres,
de manière à concentrer les
affectations dans les villes
« favorisées » et marginaliser celles se trouvant dans
ce qu’on appelle communément le Maroc profond. Plus
question alors de considérer
ces contrées se trouvant dans
les confins du pays comme
des lieux de « séquestration
» pour tous ceux ou celles
ayant, peut-être, commis des
« gaffes » administratives.
En se conduisant de cette
façon, on ne fait, en conséquence » qu’enfoncer le clou
pour ces citoyens qui ressentent de la vexation devant de
telles intimidations. Il y a
bien mille manières de rappeler à l’ordre tous ceux qui
faillent à leurs obligations,
surtout pas au détriment des
concitoyens, profondément
affectés dans leur amour
propre. Ni la Constitution
qui stipule la justice spatiale et sociale, ni les droits
humains qui promulguent la
préservation de la dignité ne
permettent de tels dérapages
abusifs.
Département Commercial
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Dossier de presse
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Actualité
Comité régional de développement humain
Validation des projets proposés
S
ous la présidence
de Mohamed El
Yazid Zellou, Wali
de la Région Souss Massa Drâa, Gouverneur de
La Préfecture d’Agadir
Ida Outanane, le Comité
Régional de Développement Humain (CRDH)
a tenu sa première réunion au titre de l’année
en cours (le vendredi 26
avril 2013) à 15h 30 au
siège de cette préfecture,
en présence des Gouverneurs des Préfectures et
Provinces de la Région,
du représentant du Président du Conseil Régional
SMD, des Présidents des
Conseils Préfectoraux et
Provinciaux de la Région,
du Secrétaire Général
de la Wilaya, des présidents des chambres professionnelles, des Chefs
des Services Régionaux
et Provinciaux de l’Etat
et des Représentants du
tissu associatif. Au cours
de cette réunion, une synthèse sur la nouvelle note
d’orientation de l’INDH
2011-2015, a été présentée en mettant l’accent sur
les orientations relatives
au programme de lutte
contre la précarité. Par
la même occasion, Les
membres du CRDH ont
étudié et validé les projets
proposés par les Comités
Préfectoraux et Provinciaux de Développement
Humain de la région. En
somme, 54 projets ont été
validés avec une enveloppe budgétaire globale
de 60 929 677,38dh et
dont une contribution de
l’INDH de l’ordre 30 333
695,38dh. Ces projets
se répartissent selon les
préfectures et provinces
comme suit :
Ida Outanane: 06 projets,
La préfecture d’Agadir La préfecture d’Inezgane
Ait Melloul: 07 projets,
province de Chtouka
En somme, 54 La
Ait Baha: 01 projet, La
projets ont été province de Tiznit: 09
projets, La province de
validés avec une Taroudant: 03 projets, La
de Ouarzazate:
enveloppe budgé-province
07 projets, La province
taire globale de de Zagora: 04 projets,
La province de Tinghir
60 929677,38dh : 07 projets, et enfin La
province de Sidi Ifni: 10
et dont une
projets.
Les membres du CRDH
contribution
ont également suivi avec
de l’INDH de
attention l’exposé présenté par la direction
l’ordre
régionale de la santé
30 333 695,38dh. dont le contenu s’est articulé autour du projet de
construction de l’hôpital
des malades mentaux et
la stratégie de sensibilisation relative aux malades
mentaux, les toxicomanes
et les sédatifs. Cet exposé
avait fait l’objet d’une
séance de travail de la
commission
technique
chargée de l’élaboration
du plan d’action régional
de la précarité. Le CRDH
a clôturé ses travaux par
l’étude et la validation de
son nouveau règlement
intérieur. Cette rencontre
de travail à laquelle ont
assisté également les représentants de la presse
régionale et nationale, a
tenu toutes ses promesses
S.E
1ère promotion diplômée
P
matique et de technique
de recherche d’emploi,
sachant qu’une nouvelle
promotion de 98 lauréats
ayant bénéficié d’un programme de formation
en matière d’ingénierie
et management social
(Bac+5) devrait rejoindre
le marché de l’emploi,
début janvier prochain.
Lors de son allocution
à l’occasion de la cérémonie, le président de
l’UIZ, Omar Halli, a souligné « la pertinence de
ce module qui, sans être
un diplôme universitaire
puisqu’il relève d’une formation continue, permet à
son détenteur de s’insérer
avec plus de souplesse
dans le marché du travail
», avant d’ajouter son
estime à cette première
promotion qui témoigne
de la réussite de la 1ère
tranche d’un programme
de formation
l’UIZ a bien au sa part
dans le programme piloté
dans le cadre de l’OCP
Skills, Omar Hilli explique à ce propos « nous
drainons des étudiants
qui nous parviennent des
quatre régions méridionales du royaume, avec
tout ce que ceci implique
en terme de dynamisme,
particulièrement dans le
domaine social, et ce qu’il
évoque de déficits dans le
sillage de l’extension urbaine et de projets pilotés
dans le cadre de l’Initia-
tive nationale du développement humain ».
A rappeler que le programme « OCP Skills »
est destiné à la formation des jeunes pour leur
insertion dans le marché
du travail, 5800 salariés
devraient être recrutés au
sein des bassins d’activité du Groupe OCP. Ces
emplois concernent l’ensemble des métiers OCP
et les recrutements se
feront à tous les niveaux.
A.B avec MAP
3
Infrastructures sportives
Inauguration d’une salle
couverte à Lekhyam
A
«OCP skills» à Agadir
iloté par l’Office
chérifien des phosphates en partenariat avec l’Université Ibn
Zohr d’Agadir (UIZ), le
programme de qualification des compétences «
OCP Skills » a fêté jeudi
25 avril à Universiapolis
la sortie de sa toute première promotion de bénéficiaires.
La cérémonie a été marquée par la remise des
diplômes universitaires
(Bac + 3) en la spécialité
d’agent de développement
social au titre de l’année
2012/2013. 22 lauréats
ont été primés, issus notamment de familles de
retraités ou d’habitants
à proximité des zones
de production des phosphates. Ces lauréats ont
également bénéficié de
modules de formation et
d’attestations diverses en
matière de coaching, de
langue anglaise, d’infor-
N° 82 du 3 au 9 mai 2013
la veille de la cérémonie de clôture relative à la 1ère
édition du tournoi international de judo, une nouvelle infrastructure s’est ajoutée à la liste des plateformes sportives dont jouit Agadir. Le jeudi 25 avril, une
salle couverte omnisports a été inaugurée dans le quartier de
Lekhyam. L’inauguration a été assurée par le Président de
la commune urbaine d’Agadir, Tarik Kabbaj, accompagné
d’une délégation de maires de villes camerounaises en visite
au royaume depuis le 18 avril.
Une superficie de 3.000 m2, la salle compte différentes dépendances. Un terrain de sports, des vestiaires, un local pour
les arbitres, un bureau pour le responsable administratif et
un magasin. Une surface de 1.556 m2 est entièrement couverte, plusieurs disciplines pourraient y être exercées, minifoot, handball, basket, volley, ping-pong, judo et autres arts
martiaux. La nouvelle salle a nécessité un montant de plus
de 8,35 millions de DH et 24 mois de travaux et près de 29
associations et clubs sportifs devraient bénéficier des prestations de la salle.
Lors de son allocution au cours de la cérémonie d’inauguration, Tarik Kabbaj s’est arrêté sur l’importance de l’engagement durable et l’investissement dans des projets sportifs
susceptible d’assurer aux jeunes des quartiers un espace de
divertissement, tout en mettant l’accent sur la démarche participative qui fait valoir la proximité. A rappeler que le quartier Al Qods d’Agadir est doté d’une salle couverte omnisports du même genre réalisée par la commune urbaine dans le
cadre d’un plan visant à mettre en place sept salles couvertes
dans nombre de quartiers de la ville. Les travaux de réalisation de trois salles devront être entamés incessamment dans
les quartiers de Tikiouine, Anza et Bensargaou, en attendant
la mobilisation du foncier nécessaire dans deux autres quartiers de la ville.
A.B
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Actualité
Problématiques du domaine forestier
Actualiser les lois en vigueur
L
e siège de la cour
d’appel d’Agadir
a été, récemment,
le théâtre d’un important
séminaire autour des problématiques du domaine
forestier. Intitulée « législation forestière entre
l’action administrative et
l’innovation judiciaire »,
ce colloque, a drainé un
large parterre d’acteurs du
corps des magistrats, des
barreaux et bien d’autres
intervenants de la législation. Modérée par Abdallah Jaafari, président
de la cour d’appel, cette
journée d’étude a vue
également l’intervention
de Maati Kaddouri, président de la cour administrative d’Agadir, de Younès
Zahri, magistrat à la cour
de première instance de
Marrakech, Faiçal Laamoum, assesseur à la cour
d’appel d’Agadir. Au cours
de ces pertinentes communications, il est, en fait,
question d’une thématique
préoccupante qui suscite
beaucoup d’intérêt, particulièrement dans une vaste
région comme Souss Massa Drâa, renfermant plus de
19% d’étendue forestière
de la superficie nationale
dont plus de 63% d’arganiers. Toutes ces particula-
rités font que le choix a été
porté sur ce sujet d’actualité, d’autant plus que la loi
régissant ce domaine forestier qui date du 10 octobre
1917, s’avère obsolète et
ne saurait accompagner
les évolutions sociétales
actuelles et les mutations profondes au niveau
des grands chantiers qui
s’opèrent au Maroc, depuis
des lustres. Cet événement
organisé conjointement par
l’ordre des barreaux auprès
de la cour d‘appel d’Agadir
et Laayoune et la direction
régionale des eaux et forêts
et la lutte contre la désertification, constitue une
opportunité, alors, pour les
séminaristes de se concerter sur les suggestions
idoines à présenter afin de
dépasser les dysfonctionnements causés par cette
vétusté en matière de législation relative au domaine
forestier. Le concept de
ce domaine n’est plus
bien assimilé par l’entourage et, en conséquence,
on a tendance à émettre
des interprétations parfois
contradictoires voire opposées, concernant tel ou tel
volet du domaine. Il est
vrai, on ne pourrait nullement grignoter à outrance
des ressources forestières,
du fait des exigences de
développement multidi-
mensionnel. Cependant,
il convient, selon nombre
interventions, de maintenir les équilibres naturels
qui s’imposent tout en procédant à l’harmonie de la
croissance urbanistique. La
détermination du domaine
forestier demeure, en effet,
l’un des soucis majeurs de
cette cohérence escomptée.
A ce propos, la législation
se doit de faire montre
de beaucoup d’imagination pour résorber les
contraintes survenues dans
ce domaine. Il faut dire
enfin que cette manifestation qui a connu un succès
probant a permis un bel
échange dans ce sens. S.E
Revendications dans la sérénité
A
s’est distingué par l’énormité de ses effectifs, aussi
bien du secteur privé que
public. Plus de 60 structures syndicales, avec des
milliers de participants au
mouvement, ont répondu
à l’appel de cette centrale
syndicale, en particulier
des sections locales et
régionales des fédérations
de l’enseignement, de
l’agriculture, de la santé,
de la caisse nationale de la
sécurité sociale, des secteurs de l’électricité, de
l’eau potable, du port…
Il faut dire également que
des rassemblements ont
marqué les autres centrales
syndicales, particulièrement la Fédération Démocratique de,Travail (FDT),
la Confédération Démocratique de Travail (CDT),
l’Union Nationale Maro-
caine de Travail (UNMT),
l’Union Générale des
Travailleurs du Maroc…
On soulignera que la fête
de travail version 2013 se
caractérise par le bras de
fer brandi par certains syndicats, aussi bien de « la
majorité » que de « l’opposition ». Cette confrontation s’est déjà manifestée,
le 27 avril dernier, du fait
que nombre de syndicats ont boycotté le dia-
logue social avec le gouvernement. Si certaines
contraintes semblent trouver leur explication dans
la crise qui sévit un peu
partout dans le monde,
plus spécialement dans la
zone euro, on s’interrogera
sur certaines « surenchères
» partisanes qui grignoter
quelques points, alors que
leurs auteurs assument
leurs responsabilités dans
les affaires publiques A.B
4
Tiznit
Compatibilité des
programmes
scolaires
C
Fête de travail
l’instar de nombre
de villes du pays,
Agadir a abrité
plusieurs manifestations
à l’occasion de la commémoration du premier
mai. Meetings et défilés
imposants ont marqué
ce rendez-vous universel. Cette année encore,
les manifestants ont émis
leurs doléances diverses,
en termes de respect des
libertés syndicales, de
préservation de la dignité
et du pouvoir d’achat des
salariés et des travailleurs,
de renforcement des allocations familiales, d’annulation de l’article 288 du
code pénal, consistant à
incriminer des ouvriers
en cas d’accrochages de
travail…Comme à son
accoutumée, l’Union Marocaine de Travail (UMT)
N° 82 du 3 au 9 mai 2013
’est en présence d’une délégation représentant
8 pays africains, que la 3ème édition du Forum
africain de l’Ecole Moderne a démarré le 23
avril à Tiznit pour prendre fin le 28 du même mois. Organisé par l’Association marocaine de l’Ecole Moderne
en collaboration avec le conseil municipal et en partenariat avec le ministère régional de l’Education nationale, le forum a eu pour cette année le thème « Compatibilité des programmes scolaires aux piliers de l’école
moderne dans les pays africains ». Les 8 invités à ce
rendez-vous annuel ont été les pays du Sénégal, Bénin,
Côte d’Ivoire, Togo, Cameroun, Burkina Faso, France
et Maroc.
La séance inaugurale du forum, présidée par le Gouverneur de la région, a démarré par l’allocution du Président de l’Association marocaine pour l’école moderne,
lors de laquelle il a expliqué le contexte national et africain qui a fait que les organisateurs aient choisi le thème
de la compatibilité des programmes scolaires. Il a également insisté sur l’importance du véritable engagement
dans la série de réformes du système éducatif notamment à travers l’ouverture sur les expériences étrangères
qui se sont avérées efficaces en matière de programmes
d’enseignement.
Pour leur part, les représentants des pays africains participants ont félicité l’initiative et manifesté leur souhait
que ces travaux entrepris lors du Forum puissent aboutir
à des recommandations pratiques qui, mises en application dans le futur proche, sauront faire évoluer le sysctème éducatif de chaque pays de l’Afrique.
A.B
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Economie
N° 82 du 3 au 9 mai 2013
Hausse du trafic aérien
Transport urbain
6,7% pour l’aéroport
Agadir-Al Massira
Une novation mitigée
I
l y quelques mois,
Tarik Kabbage, président de la commune
urbaine d’Agadir, avait
signé en présence du nouveau Wali de la région
Souss Massa Drâa et un
parterre de personnalités
des communautés d’Agadir et de Nantes, un protocole d’accord d’étude
de faisabilité d’un Bus à
Haut Niveau de Service à
Agadir (BHNS). La coopération franco-marocaine
en matière de transport
urbain, mise en œuvre il
y a belle lurette, a pris, un
nouvel élan vers la concrétisation d’un projet qui a
longtemps focalisé l’intérêt
du maire d’Agadir, depuis
son accession à l’hôtel de
ville. Rapidité, fiabilité, sécurité, confort, respect de
l’environnement, tels sont,
entre autres, les atouts d’un
nouvel outil de transport
en commun, en parfaite
conformité des enjeux des
villes du 21ème siècle.
Contrairement aux usuels
supports de transport, cette
nouvelle formule est dotée
d’un circuit d’une voie
de circulation autonome,
disposant d’un système
de signalisation à priorité,
évitant toute interférence
avec les aléas du trafic
habituel. Outre l’aménagement de stations et la fourniture de matériel roulant
spécifique qui permettent
une information en temps
réel sur les horaires de passage, une bonne accessibilité, en particulier aux personnes à mobilité réduite.
Ces prouesses, identiques
à celles du tramway pour
un coût d’investissement
et d’exploitation bien
moindre, sont susceptibles
de remplacer efficacement
l’usage de la voiture et de
réduire considérablement
les nuisances (bruit, pollution atmosphérique, embouteillage). Cette étude
de faisabilité d’une durée
de 14 mois et d’un montant
global de 1 069 680 euros.
La contribution du trésor
français est de l’ordre de
689 480 euros, pour la mobilisation d’experts issus
des trois sociétés d’ingénierie de l’Hexagone, alors
que la commune urbaine
se charge pour sa part, de
mobiliser onze de ses experts issus pour l’essentiel
de ses services techniques
de réaliser les campagnes
de mesures et d’enquêtes
nécessaires au projet et
de faciliter les démarches
administratives, pour une
valorisation totale de 380
200 euros. Cependant, ce
projet de haute notoriété,
a été malheureusement
«dévalorisé», car comment
expliquer que les autorités
avaient réaménagé l’avenue Hassan II, en termes de
revêtement en carrelage de
valeur, tout en sachant que,
quelques temps après, on
procédera à son arrachage?
Un gaspillage des plus déconcertants!
S.E
Al Omrane sauve la mise
A
s’agit de Tarik Al Kheir îlot
8 avec 330 unités et Jnan
Sbil avec 329 unités.
Alors que les cahiers
des charges relatifs à la
construction de ces logements n’aient pas encore
été divulgués par le ministère de l’habitat, il est prévu
que ces logements seront
d’une superficie moyenne
de 85 m2 et offriront des
commodités semblables à
celle de l’habitat intermédiaire, à savoir l’installation d’ascenseurs, la qualité
de matériaux et la finition.
100 logements sont prévus
également à Nador dans le
cadre de l’opération Ryad
Selouane. Oujda pour sa
part en compte 150 au niveau de l’opération Ryad
Isly Extension. Enfin, le
projet Al Ward à Tamesna
devrait compter 200 logements.
Tous ces projets sont en
effet des projets pilotes.
Comme çà a été le cas pour
le logement social, le promoteur public entreprends
elon l’Office national des aéroports (ONDA), les aéroports du Maroc ont connu en mars dernier une hausse de
8,7% du nombre de passagers transportés par rapport à
la même période de l’année précédente
Au total, le nombre de passagers ayant transité par les aéroports du Royaume durant cette période s’élève à plus de 1,2
million dont 590.611 passagers enregistrés à l’aéroport Casablanca-Mohammed V (+10%), 345.180 à l’aéroport Marrakech-Ménara (+17%) et 121.515 à l’aéroport Agadir-Al
Massira (+6,7%).
Durant le mois de mars, le trafic aérien international a bondi
de 9% par rapport à la même période de l’an dernier, avec
1,1 million passagers. Le marché européen, qui représente à
peu près trois quarts du volume du trafic aérien international,
a enregistré une nette augmentation de 7,9%, alors que les
dessertes des pays du Maghreb, d’Amérique et d’Afrique ont
connu une hausse à deux chiffres, progressant respectivement
de 20,2%, 16,5% et 15%. Les dessertes liant le Maroc aux
pays du Moyen-Orient se sont également améliorées de 9,7%.
Pour sa part, le trafic interne a rompu avec sa tendance baissière, en affichant une croissance de 5% en mars dernier par
rapport à la même période de l’année précédente. Les mouvements d’avions ont aussi progressé durant le mois de mars de
4,2%, totalisant 11.354 avions ayant utilisé les aéroports du
Maroc. La part de l’aéroport Mohammed V est de 49,2% de
ce trafic, suivi de l’aéroport Marrakech-Ménara avec 22,3% et
celui d’Agadir Al Massira (9%). Le trafic fret s’est apprécié,
à son tour, en mars dernier de 2,9% par rapport à la même
période de l’année précédente, atteignant plus de 4.817 tonnes
contre 4.679,91 tonnes en 2012.
S
Logements subventionnés pour la classe moyenne
lors que le cahier
de charges des
programmes
de
logement social prévoit
une densité de 230 logements/hectare, celui des
logements subventionnés
pour la classe moyenne en
prévoit 150 à 160, or les
promoteurs marocains en
demandent 200. Et donc,
construire pour la classe
moyenne, voilà ce qui ne
pourrait les intéresser.
Pour sauver la mise, Al
Omrane rentre en jeu et
s’apprête à entamer la
construction de plus de 1
100 habitats, et ce dans le
cadre du nouveau dispositif pour le logement de
la classe moyenne introduit par la Loi de finances
2013. Le projet devrait démarrer des viles d’Agadir,
Nador, Oujda et Tamesna. Concernant Agadir,
deux ensembles résidentiels devraient être mis en
chantier prochainement. Il
5
ces projets afin d’encourager ses confrères privés à
se lancer dans le logement
pour la classe moyenne,
étant donné que sa contribution est indispensable.
A rappeler que le département de l’Habitat table
sur la production de 20 000
logements pour la classe
moyenne par an pour parvenir à diviser le déficit en
logements par 2 à l’horizon
2016, à 400 000 unités.
A.B
Economie
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N° 82 du 3 au 9 mai 2013
6
7ème edition de Parés pour l’avenir
Produits du terroir
Un choix de haute valeur
Des résultats
encourageants
B
près avoir récemment pris fin, la 7ème édition
de Parés pour l’avenir se veut bien de présenter
ses résultats, et ce le lundi 29 avril à la faculté
des sciences économiques, sociales et juridiques. Lors
de son allocution, le Doyen de ladite faculté, Lhoussine
Aboudrar s’est félicité de la réussite du programme Parés pour l’avenir en sa septième année, un programme
qui a connu l’organisation de plusieurs ateliers, notamment des ateliers de métiers d’avenir, de simulation et de
mise en situation professionnelle, des jeux d’entreprise
qui préparent l’étudiant à raisonner en contexte quasi
professionnel.
Le Doyen a affirmé que ce n’est autre qu’« une modeste
initiative » entreprise par la faculté dans le but d’offrir
des formations aux étudiants et les aider à élaborer leurs
projets d’entreprises et ainsi ancrer la culture de l’entreprise et développer le sens de l’investissement, le tout
dans un cade de partenariat entre les institutions de formation universitaire et les opérateurs économiques.
Pour ce qui est des résultats au terme de cette année,
150 étudiants sur 350 candidats ont pu profiter des formations, ces dernières qui s’avèrent d’une extrême importance surtout que la faculté compte près de 25 000
étudiants qui ne bénéficient pas de cours et travaux pratiques.
En parallèle aux ateliers, un concours a été organisé
afin de dénicher les meilleures projets innovants, dont
les porteurs ont bénéficié de formations, dans les techniques de préparation et réalisation de projets, encadrées
par certains partenaires économiques tel le CRI-Agadir,
la Banque Populaire, la CGEM et autres.
A.B
ientôt, la localité
de Kalaat Megouna
vivra au rythme de
sa spécialité de haute notoriété. Son festival habituel
de roses qui draine, chaque
année un large public de
producteurs et de visiteurs,
fera encore le plein. On
conviendra aussi, que le
safran, produit de prédilection spécifique à la région
de Taliouine, relevant de
la province de Taroudant
est considéré comme une
denrée de qualité à travers le monde. Ses caractéristiques ne sont plus à
démontrer et constituent,
continuellement, le point
de mire du consommateur
aussi bien local qu’étranger. En fait, la particularité
de cette production authentique incite toujours certains esprits malveillants à
s’adonner à des pratiques illicites entachées de fraude.
Cette menace qui guette la
promotion et la commercialisation de ce produit
emblématique,
s’avère
donc préjudiciable. Il est
donc convenable d’entamer
des études en direction des
moyens susceptibles de lutter contre le faux safran qui
prolifère dans les marchés et
induit en erreur les consommateurs. Cette prévention
vise, en effet, à préserver
la qualité de ce produit, son
authenticité et sa crédibilité
A
dans le marché intérieur et
international. Il importe
alors de constituer des commissions chargées du suivi
de tous les cas de fraude
dont souffre les produits de
terroir, afin de dissuader sèchement les contrevenants
qui s’amusent à se jouer
de l’économie nationale et
à porter préjudice aux intérêts des agriculteurs de la
région. A cet égard, les fraudeurs séviront les mesures
drastiques idoines, conformément à la réglementation
en rigueur dans la répression de la fraude. Il est loisible pareillement d’exhorter les intervenants à la
conjugaison des efforts pour
assurer l’essor de ce secteur,
à travers le relèvement de la
production, l’élargissement
des superficies et le rehaussement de ces produits en
vue de permettre l’accélération de la dynamique développementale régionale et
nationale, tout en allouant
l’initiative royale à ce sujet,
notamment l’inauguration
de la maison considérée
comme un potentiel économique, visant l’amélioration des conditions de vie
des populations. Ce rassemblement a été pareillement une opportunité pour
l’assistance multiple pour
mutualiser les actions dans
le but de promouvoir cette
production dont taliouine
constitue l’un des impor-
tants marchés du monde, vu
sa singularité et ses caractéristqiues médicinales. En
effet, la mtière du safran
est éxtraite d’une belle
fleur mauve clair dont les
pétales sont couleur orange
rougeâtre et le pollen renferme des filets de safran.
Cette extraction s’effectue
d’une manière méticuleuse
par le biais des experts en
la matière qui procèdent à la
collecte raffinée, ce qui explique son coût faramineux.
Des études scientifiques
indiquent, par conséqjuent,
que le safran est à même de
réprimer les cas de cancer
à ses débuts et d’éviter la
multiplication de certaines
cellules.
S.E
Secteur de l’émigration
Repenser la chose migratoire
O
ù en est-on de la
nouvelle
stratégie du secteur de
l’émigration? La problématique du phénomène migratoire est très complexe.
Surtout avec le phénomène
de l’émigration clandestine. Plusieurs parties interviennent dans ce secteur
socioéconomique, à plus
d’un registre. A ce propos,
l’approche inclusive, efficiente et performante, dans
cette ébauche épineuse,
s’avère, impérative pour
une meilleure coordination
de tous les acteurs au service des Marocains Résidents à l’Etranger. Dans ce
sens, il est question d’encourager la spécialisation
dans ce domaine, déter-
miner les fonctions et les
missions de chaque affluent
et agir dans la synergie entière, en vue de valoriser et
mettre à contribution toutes
les potentialités et les ressources intrinsèques. Par
ailleurs, il importe également de favoriser la participation des RME à la gestion
des affaires publiques. Dans
le même ordre d’idées,
toutes les compétences
nationales sont amenées à
tirer partie de cette dynamique ambiante afin de propulser les atouts de l’évolution davantage en avant.
Concernant le pari à relever dans cette perspective
ascendante au niveau des
migrations, il convient de
réconcilier cette équation
relative à l’intégration saine
dans les pays d’accueil et
le raffermissement du sentiment d’appartenance au
pays d’origine. Tout en
étant conscient de l’acuité
de cette opération, il est à
rappeler les mécanismes
clés de cette démarche,
axés sur les aspects à caractère culturel, éducatif, religieux, administratif, social,
économique et consulaire
dans le but mettre en fonction toutes les conditions
idoines de sa concrétisation. A cet égard, il sera
convenu de se montrer favorable à la mise en œuvre
des actions d’anticipation
et d’accompagnement pour
atténuer les effets de la crise
économique qui frappe
actuellement nombre de
pays d’Europe ou encore
les événements politiques
marquant d’autres Etats,
tout en motivant la volonté
d’investir chez les émigrants marocains. Parallè-
lement, il va sans dire qu’il
serait pareillement loisible
de mettre en exergue l’importance
prépondérante
que revêtent les consulats
aux plans de l’animation
culturelle et l’assistance
sociale pour consolider les
liens identitaires avec le
pays d’origine, à travers le
renforcement des centres
culturels au niveau des
structures consulaires. Le
plan d’action adopté par
le département de tutelle
pour les années à venir,
semble déterminé à prôner
la nécessité de mise sur
pied d’une démarche participative concertée et édifiante de toutes les parties
qui font, du reste, un travail
louable.
A.B
Economie
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N° 82 du 3 au 9 mai 2013
7
Secteur de l’agriculture
Crise en Espagne
Renforcer la qualité fertile des terres
60% des Marocains sont
au chômage
L
E
’OCP, développeur
de haut degré de civisme est en passe
de calquer son expertise
réussie sur le sol national
sur d’autres superficies,
sur la base des données
géographiques, en vue
de se doter d’un système
d’assistance à la décision
de fertilisation et de mise
au point des produits innovants adéquats pour les
multiples spécificités sol/
culture en Afrique. En effet, la carte de fertilité des
sols du Maroc couvre plus
de 9 millions d’hectares
et permet de connaitre les
caractéristiques des sols
qui, elles-mêmes, permettent de définir les types
et quantités d’engrais optimaux. Dans une optique
d’entraide sud/sud en matière de sécurité alimentaire, afin de maximaliser
toutes les potentialités
intrinsèques des pays des
environs, l’OCP vise alors
la réalisation d’un outil
identique dans les pays
d’Afrique subsaharienne.
Cette institution étatique
de notoriété mondiale s’est
mobilisée pour mettre en
avant un produit accessible
et particulièrement bien
approprié aux besoins des
terres des agriculteurs africains. Il s’agit en effet, de
TERACTIV, une solution
fertilisante intégrée, née
de cet entrain novateur.
Elle permettait un apport
continu de phosphate libéré progressivement dans
le temps. Elle se consacre,
par la suite au rôle d’amendement à travers un apport
de calcium et de soufre et
répond au besoin de réhabilitation des sols. Par
conséquent, cet outil, axé
sur le modèle marocain,
sera mis en place dans les
différents pays africains,
couvrant les trois aspects
suivants :
Mise au point d’approche agronomique et de
techniques d’évaluation de
fertilité des sols
- Une solution de conseil
en fertilisation optimale
Deux sites pilotes ont été
choisis pour l’instauration
du projet qui a été lancé
au premier semestre 2012
et qui va s’étendre sur
trois ans : Ségou avec 1,5
M d’ha de riz et Koutiala
avec 1 M d’ha de coton. La
carte de fertilité des sols du
mali sera rendue accessible
aux paysans par le biais
des chambres régionales
d’agriculture et des unités
d’appui-conseil locales de
l’office du riz du Niger et
de la Compagnie Malienne
du Textile (CMDT). Enfin,
il faut bien dire que, lors
de cet imposant séminaire
qui a drainé nombre d’opérateurs de pays africains
dont pareillement des journalistes spécialisés, des
interventions pertinentes
ont suscité des échanges
fructueux autour de cette
opération qu’initie l’OCP
dont la stratégie vise la
diversification et l’innovation, entre autres, de
son premier engrais phosphaté, enrichi en soufre.
Il convient de rappeler
que l’agriculture africaine
connait aujourd’hui une
fragilisation du fait notamment, de la faible consommation d’engrais et aussi
d’un
appauvrissement
voire d’un épuisement
des sols bien en deçà des
standards requis. L’OCP
s’engage alors, à mettre en
œuvre une stratégie volontariste, étalée sur trois ans,
en direction du développement rural
n seulement un an, le taux de chômage de la
communauté marocaine aurait ainsi augmenté
de 20%. En 2011, le taux de chômage des Marocains s’élevaient à 50% de leur population active
résidant en Espagne, selon les données de la Banque
d’Espagne, alors que le nombre de chômeurs marocains
dans le pays avaient déjà presque quadruplé, en quatre
ans. Il y a des milliers de familles qui ont été séparées et
qui ont opté pour le retour de la mère et des enfants au
Maroc, tandis que le mari partage leur logement avec
quelqu’un pour gagner sa vie. Les enfants sont ceux qui
souffrent le plus lorsqu’ils retournent dans leur pays,
le Maroc. Ils ne vont pas dans des écoles où l’on parle
espagnol alors que la majorité d’entre eux sont nés
et ont grandi en Espagne. Le même phénomène était
pointé du doigt, en Italie, par Hamid Bichri, président
de l’association marocaine en Italie, Organizzazione
Marocchina per lo Sviluppo la Solidarietà e i Diritti in
Italia, OMSSDI, en janvier. « Beaucoup ne parlent pas
l’arabe et doivent intégrer un système scolaire marocain totalement différent, où les programmes ne sont
pas les mêmes. Si les parents veulent leur faire donner
des cours d’italien, cela revient cher, près de 2000 DH
par mois », expliquait-il. Visiblement en colère Alami
en appelle aux gouvernements espagnol et marocain
qu’il juge indifférents, mais aussi à la bonne volonté
de sa propre communauté. Il interpelle directement
ceux qui gèrent le culte musulman des Marocains d’Espagne. « Je lance un appel pour que ceux qui ont un peu
de foi ou vous qui allez répétez aux quatre vents à quel
point vous êtes de bons musulmans, s’il vous plait rendez vous dans les zones où sont concentrées la majorité
des personnes qui sont dans le besoin, remettez leur les
vêtements et les chaussures que vous ne mettez
Développement durable
Fortifier les donnes régionales
I
l est bien évident
que, conformément
à la nouvelle charte,
les conseils régionaux
ont déjà adopté leur stratégie de développement.
L’initiative est d’autant
plus pertinente qu’elle
met en avant, à travers
une vision concertée et
projetée, une ébauche
agressive et inclusive.
Au-delà de l’aspect novateur et participatif de ces
projets dont les contours
fondamentaux ont été
mis à la loupe, lors des
sessions respectives, il
va sans savoir que ces
entités régionales renferment incontestablement
des atouts susceptibles
de concrétiser toutes
ambitions. Certes, les
compétences humaines
font toujours défaut, à
la lumière de la majeure
partie des intervenants
bien loin des grands
enjeux à relever. Toutefois, dans une optique
de cohérence régionale
et d’efficience procédurale, les donnes aussi
bien naturelles qu’économique regroupent un
potentiel diversifié. a
titre d (‘exemple, la région Souss Massa Drâa
regroupe des palmeraies
à Zagora, de magiques
gorges de Toudrha, de
M’goun et Dades à Tinghir, du plan solaire pro-
metteur à Ouerzazate, de
l’entrain galopant de la
zone Tiznit et Sidi Ifni,
du charisme impérial de
Taroudant, de l’armada
agricole de Chtouka Ait
Baha, du flux commercial
nodal de Inezgane Ait
Melloul et du cachet balnéaire envoûtant d’Agadir Ida Outanane. Toutes
ces caractéristiques dif-
ficilement
trouvables
dans un seul ensemble
régional constituent, en
fait, des ingrédients pour
un développement harmonieux, équitable et
performant. Il est vrai,
en revanche, que ce territoire, aride et accidenté,
sévit sous les affres de la
carence hydrique et les
indicateurs criards de la
pauvreté, de la précarité
et de l’exclusion. Une
équation saillante qui ne
cesse de révéler les disparités sociales et les inégalités spatiales, car on ne
comprendra guère pourquoi, d’une part, la région détient les marches
les plus hautes en termes
de prouesses agricoles,
maritimes, touristiques,
commerciales…, alors
que les populations, dans
leur majorité notamment
rurale, endurent les calvaires de la misère et de
la privation et que les
espaces manques cruellement d’infrastructures.
Assurément, un déficit
flagrant de gouvernance
est à déplorer, comme
nombre de régions du
royaume. Il est donc
question d’un nouveau
style de travail, mené par
des compétences riches
en savoir faire, en engouement et en civisme.
S.E
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Focus
N° 82 du 3 au 9 mai 2013
8
Rencontres en marge du Fidadoc
Sara Rastegar et «Les souliers rouges »
Le Fidadoc, à l’instar des festivals organisés à travers le Maroc, tente d’instaurer une culture cinématographique et d’introduire l’image dans les milieux scolaires et universitaires. Des projections
ont ainsi eu lieu dans divers quartiers d’Agadir, centres culturels et établissements universitaires.
Sara Rastegar, la réalisatrice du documentaire «Les souliers rouges » a été présente pour répondre
aux questions des étudiants.
Nadia ABGHAY (MPM)
L
e festival international du film documentaire d’Agadir
a été aussi l’occasion pour
plusieurs étudiants passionnés par le cinéma de
rencontrer des réalisateurs
et de profiter de leurs expériences et savoir faire.
Sara RASTEGAR est
l’une des jeunes réalisatrices qui ont réussi à se
tailler une place dans le
7ème art. Elle a dû quitter
ses études en architecture
pour embrasser la carrière cinématographique.
L’idée de devenir réalisatrice n’était pas projetée
par la jeune réalisatrice.
Celle-ci était en voyage
en Iran, son pays d’origine, lorsqu’elle rencontra
le berger qui deviendrait
par la suite le héros de
son premier long-métrage
documentaire
«l’Ami»
et qui fut couronné par
de nombreux festivals. Il
lui a suffit d’une caméra
empruntée à un ami pour
réaliser son documentaire. « Produire un documentaire ne demande pas
beaucoup de moyens, il
suffit d’avoir l’idée et de
commencer ».
C’est ainsi que Sara
RASTEGAR a débuté
son débat avec les étudiants du master Métiers
et pratiques des médias
le 26 avril au sein de la
faculté des Lettres et des
sciences Humaines de
l’université Ibn Zohr et
leur a donné envie de se
lancer dans ce monde qui
fait tellement rêver.
Les premiers films de
Sara portent sur son pays
d’origine et sur le parcours révolutionnaire de
ses parents. Elle est fortement « marquée par
l’énergie de la jeunesse
et des femmes iraniennes et « à chaque fois qu’[elle]
(…). Les gens sont très en- entrait à Paris, [elle] était
gagés dans ce qu’ils font ». déprimée». C’est peut-être
cet engouement qu’elle a
pour ce pays qui a fait la
réussite de ses films.
Une grande partie des
questions des étudiants a
porté sur l’écriture du scénario, est-elle obligatoire
pour réaliser un documentaire ? « Pas nécessairement, répondit-elle,
mon second film qui était
sur mes parents (Les souliers rouges) était très écrit
parce que je connaissais
leur histoire contrairement
à celui du berger (L’Ami)
où je me suis contentée
de filmer et de monter
ensuite. J’avais rien écrit
avant. Le scénario, je ne
l’ai écris que quand le producteur m’a demandé de
le faire. Ce n’était pas un
scénario séquencé, c’était
un traitement».
La question des limites
de la frontière entre le
réel et la fiction dans un
documentaire et qui a suscité une grande polémique
dans le milieu cinématographique et d’autres
d’ordre technique ont été
dans l’ordre du jour. Autant de questions qui ont
été soulevées lors de cette
rencontre par les étudiants MPM animés par
leur passion pour cet art et
auxquelles la jeune réalisatrice n’a pas manqué de
répondre.
Le Fidadoc, les étudiants en ont profité aussi
E
n plus des professionnels,
journalistes et
producteurs, le Festival international du
film
documentaire
(Fidadoc) d’Agadir
s’est aussi intéressé
aux étudiants de l’université en leur offrant
des
rencontres-débats avec les professionnels et des séminaires. Les étudiants
du master Métiers et
pratiques des Médias
(MPM) de la faculté
des lettres, l’Université Ibn Zohr ont été
les premiers à en bénéficier.
Rencontre
avec
Réda Benjelloun.
ter Métiers et Pratiques des médias de
la faculté des Lettres
et des sciences Humaines de l’université Ibn Zohr, ont
assisté le jeudi 25
avril à une rencontredébat avec le journaliste Réda Benjelloun, directeur des
magazines d’Information et du Documentaire à 2M TV et
ex rédacteur en chef
du magazine Grand
Angle, en présence
des enseignants universitaires et du coordinateur du festival,
Hicham FALAH. Les
questions ont essentiellement porté sur
Dans le cadre de la tival international du (Fidadoc)
d’Agadir, les problèmes des
5ème édition du Fes- film
documentaire les étudiants du mas- médias au Maroc, la
presse
électronique
non réglementée et sur
la médiocrité de certaines émissions diffusées par 2m qu’il justifie par un manque de
moyens. Celui-ci a pris
soin de répondre aux
questions des futurs
journalistes et réalisateurs. Notons que six
étudiants dudit master ont participé avec
leurs projets de scénario et ont été accompagnés pendant toute
la durée du festival
de quatre professionnels du documentaire
notamment MM. IKbal Zalila, Jean-Louis
Gonnet, Jean-Luc Cohen, et Sellou Diallo.
D’autres ont fait partie
du jury public.
Focus
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N° 82 du 3 au 9 mai 2013
9
Fidadoc Agadir 2013
Un Festival à repenser!
Hanane Elyazidi (MPM)
Z
oomant sur l’histoire du cinéma,
il est à remarquer
qu’autrefois cet art était
dominé par les actualités.
Les premiers films étaient
des courts documentaires,
des moments de la vie
courante capturés sur film.
Aujourd’hui, nous continuons toujours à promouvoir ce genre cinématographique, et ce, à travers
les différents festivals, rencontres, et manifestations
audiovisuelles.
Le film documentaire était
le thème du premier festival marocain exclusivement consacré au cinéma
documentaire dans sa cinquième édition, qui s’est
tenue du 22 au 28 avril à
Agadir, en collaboration
avec la Commune urbaine
de la ville, la région Souss
Massa Draâ et la Commission régionale des droits de
l’Homme d’Agadir.
Depuis sa création en 2008
par la productrice Nouzha
Drissi, le festival international du film documentaire à Agadir, se veut un
moyen d’introduire et de
développer la culture du
cinéma documentaire dans
le pays, une narration cinématographique reposant
sur la réalité des faits et
exposant le regard propre
et personnel de son réalisateur.
Comme à son accoutumée,
le festival était au rendez vous avec son public
gadiri : une plateforme
d’échange et d’aide entre
les professionnels marocains et étrangers, le but
en est de créer un tremplin pour les porteurs de
projets professionnels dé- sirant travailler ensemble
afin d’évoluer et de bien
maitriser leurs techniques
de travail. En effet La
manifestation a connu la
participation des étudiants
venant de différentes villes
du royaume, y compris
Agadir, par leurs projets de
scénarii. Or lors de la publication des projets choisis par le jury, on tombe
des nues à savoir qu’aucun
scénario qui représente la
ville d’Agadir n’a été élu
!! Est-ce vraiment la qualité d’écriture qui n’était pas
à la hauteur des attentes
du jury ? Ou tout simplement parce que Agadir ne
représente pour les organisateurs et le jury qu’un
simple lieu d’accueil ?
Fidadoc
contribue-t-il
concrètement au développement de l’activité économique et culturel de la
ville ?
L’organisation du FIDADOC à Agadir, en outre
son objectif cinématographique, participe également au dynamisme
économique de la région
Souss Massa Drâa, que
ce soit sur le plan culturel, touristique ou encore
démographique. Or avec
le choix des établissement
hôteliers allants de 2 à 4
étoiles pour héberger les
participants à cette manifestation, avec une formule
all inclusive présentant un
pack de services à prix bas
et pour une courte durée de
7 jours, nous laisse poser la
question suivante : le fidadoc fait-il bouger vraiment
l’activité économique de la
région ?
Pour autant, la manne représentée par l’économie
du festival se doit d’être
relativisée, comparativement aux retombées touristiques annuelles enregistrées dans la région (un
taux d’occupation allant de
45 à 55%).
Fidadociens, pour la promotion de la culture documentaire.
U
n
patrimoine
culturel et une
festivité du film
documentaire à Agadir!
FIDADOC et Fidadociens
ont charmé les spectateurs, les professionnels
marocains et étrangers
par le brassage de films et
d’activités opérés lors de
sa 5ème édition. En cinq
jours du 23 au 27 avril, les
participants ont pu partager et découvrir de nouveaux territoires et rencontrer des personnages
forts. En outre des projections, d’autres activités en
ouvrage au profit d’une
trentaine présélectionnée
pour la ruche documentaire ainsi que des rencontres professionnelles
à titre de promotion de la
culture du film documen-
taire au Maroc. Depuis
sa création, FIDADOC a
comme seconde vocation
; la participation au développement d’une production du film documentaire
national en favorisant une
professionnalisation qui
s’appuie sur le partenariat
à l’instar du celui parlé et
signé entre FIDADOC et
la région Aquitaine. 2M
encore est au bonheur
de cette manifestation et
s’allie au FIDADOC pour
une structuration et enrichissement de la case documentaire. DOX BOX,
le festival syrien du film
documentaire était présent
sous le titre de la coopération avec nos homologues
du Maghreb, de l’Afrique
et du Machrek, par son
fondateur et producteur
Orwa Nyrabia.
La compétition internationale réunissait dix
films de tout genre et
toute diversité. Le palmarès du festival a primé A
WORLD NOT OURS de
Mahdi Fleifel (GrandeBretagne, Liban, Danemark) pour le grand prix
jury et le prix du public.
Le prix jury était au mérite
de ATALAKU de Dieudo
Hamadi
(République
Démocratique du Congo,
France). Pour une première, Le prix des droits
de l’Homme, ex aequo:
CAMERA / WOMAN de
Karima Zoubir (Maroc)
MEME UN OISEAU A
BESOIN DE SON NID de
Christine Chansou et Vincent Trintignant (France,
Cambodge).
Sous le signe de la jeunesse, six apprentis documentaristes bénéficieront
des ateliers d’écriture à
Safi.
documentaire de création
FIDADOC est devenu un et du foisonnement de la
rendez-vous incontour- culture documentaire.
Salma Zdaik (MPM)
nable de la visibilité du
Société
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N° 82 du 3 au 9 mai 2013
10
Caravane de sensibilisation aux droits de l’Homme
« Jeunes pour le développement »
Coup d’envoi en présence de
la génération future
Un hommage prévu
aux journalistes
’est officiellement parti pour
la première étape
de la caravane de droits
de l’Homme, organisée par la commission
régionale des droits de
l’homme, dont le lancement a eu lieu le samedi
27 avril à 10h30, Place
Aït Souss à Agadir.
Placée sous le signe «les
droits de l’Homme, protection, promotion et
enrichissement : notre
mission», cette initiative
se veut, selon ses initiateurs, une déclinaison de
la plateforme citoyenne
dédiée à la promotion des
droits de l’Homme et de
l’approche participative
et de proximité prônée par
la CRDH.
La caravane ambitionne
d’impliquer les acteurs
et les partenaires locaux
dans la consécration de la
culture des droits humains
au niveau local à travers
la mise en œuvre de programmes ayant trait à la
protection, la promotion
C
U
ne cérémonie de lancement des activités de
l’association « Jeunes pour le développement
» a eu lieu le samedi 20 avril à la maison du
quartier Mobarek Ouomar à ait Melloul. Lors de cette
manifestation, le président de l’association Abdeljalil
Chahi a octroyé une attestation d’appréciation à certains écrivains et journalistes mauritaniens. Un riche
programme artistique et culturel a marqué l’événement.
et l’enrichissement de
ces droits. Elle vise aussi
à renforcer les échanges
avec le CNDH en faisant
valoir le rôle et les actions de ses commissions
régionales en matière de
médiation entre la société
et l’administration, consolider la coordination et la
coopération avec la société civile.
Hommage à Fatim
La cérémonie d’ouverture
a débuté par les mots de
bienvenue de Monsieur
Mohmed Charef président de la commission
régionale des Droits de
l’Homme et de Mr Driss
Elyazami président du
conseil national des droits
de l’Homme. Ainsi, les
participants à cette cérémonie de démarrage, ont
visité l’atelier de peinture
en plein air organisé pour
l’occasion aux profits des
enfants. Par ailleurs ces
enfants ont rendu hommage à la victime « Fatim
», la petite bonne décédée
à l’hôpital Hassan II le
24 Mars, suite à la maltraitance de sa maîtresse.
Le thème de leur tableau
collectif était : « Non au
travail des enfants ! ».
A signaler que la caravane vise le grand public
et qu’elle envisage au
programme des ateliers,
conférences et projections de films autours de
la thématique des droits
de l’homme au profit
des jeunes et adultes .
A travers les six étapes à
savoir : Agadir-Tiznit-Taroudant- Chtouka –Tata
et Inezgane la caravane
envisage, également, trois
ateliers de peinture pour
enfants dont un ciblant les
enfants en situation diffiZohra. B (MPM)
cile.
Droits de l’enfant dans la région SMD
DIDH et l’UNICEF renforcent les
capacités des ONG
U
ne journée d’information consacrée au lancement
du projet de renforcement
des capacités des ONG
œuvrant dans le domaine
des droits de l’enfant dans
la région Souss-Massa-Drâa a été organisée,
samedi 27 avril à Agadir,
à l’initiative de la Délégation interministérielle
aux droits de l’Homme
(DIDH) en partenariat
avec l’UNICEF.
L’occasion était de présenter les objectifs et les
composantes du projet devant bénéficier aux ONG
de la région, au sujet de la
méthodologie adoptée par
la DIDH en matière de
partenariat avec le tissu
associatif, particulièrement en ce qui concerne
les critères retenus en
termes de sélection des
associations éligibles à
adhérer à ce programme.
Cette journée d’étude a
été marquée par la présence de représentants
de plusieurs ONG ont été
représentées lors de cette
journée. Le secrétaire général de la DIDH Abderrazak Rouen a indiqué à la
«si nous
réussissons
dans ce programme,
la DIDH et
l’UNICEF
s’attelleront à le
généraliser
à d’autres
régions du
royaume»
MAP que cette rencontre
s’inscrit dans le cadre
d’un plan stratégique de
l’action de la Délégation
et qui concerne la promotion du partenariat et
le renforcement des capacités des associations de
la société civile, particulièrement celles œuvrant
dans le domaine des droits
de l’Homme. Il a signalé
que cette rencontre est la
deuxième du genre après
celle organisée, en février
dernier à Marrakech, et
ayant bénéficié aux ONG
de la région MarrakechTensift-Al Haouz.
Les mécanismes d’action
relatifs à ce projet devront
être définis lors d’ultérieures sessions de formation, a-t-il relevé, ajoutant
que « si nous réussissons
dans ce programme, la
DIDH et l’UNICEF s’attelleront à le généraliser à d’autres régions du
A.B
royaume ».
L’association cible les jeunes et vise à les encourager
à découvrir leurs énergies et à mener des initiatives
socioculturelles. Le président de l’association précise
que leur objectif est de mettre en valeur le travail associatif et le rendre plus professionnel en adoptant des
stratégies de travail plus développées.
L’association a organisé en partenariat avec la délégation de la santé d’Agadir et en collaboration avec le
conseil communal de la commune rurale de Tamri et
de Sidi Bibi, les 27 et 28 avril une caravane médicale au
profit des habitants d’Imi Ouadar et Sidi Bibi.
À souligner qu’à l’occasion de la journée internationale
de la presse, l’association organise le
Mardi 7 mai à la Délégation Régionale de la Jeunesse
et des Sports d’Agadir, en collaboration avec la Municipalité d’Ait Melloul et la Ligue Internationale des
Jeunes Journalistes un séminaire sous le thème : « La
liberté des médias est notre liberté ». Des hommages à
l’équipe MFM Agadir et aux autres journalistes seront
au rendez vous.
Reportage
www.ladpechedusud.com
N° 82 du 3 au 9 mai 2013
11
Herboristerie ou médecine traditionnelle :
Attachement aux thérapies séculaires sous
des appellations scientifiques
Les marocains ont cru aux vertus thérapeutiques des substances naturelles depuis la nuit des temps.
Ils ont aménagé une place de choix au guérisseur, au thaumaturge, au « sage » (hakim) et au marchand de
substances réparatrices (attar).
A ce jour, l’écrasante majorité des herboristes combinent des traitements modernes à certaines médications
traditionnelles.
Meryam Lasri
ans les milieux
ruraux
l’herboriste demeure la
pharmacie de base pour
des personnes qui ne
peuvent supporter les frais
de la médecine conventionnelle. Or, même les
couches supérieures de
la société marocaine font
leur marché dans cette
pharmacopée traditionnelle.
D
la camomille sauvage et
la tanaisie annuelle.
Toutes ces richesses ne
sont que peu valorisées
industriellement ; les herboristes les utilisent en
bloc sans analyser leur
composition et certaines
entreprises les exportent
uniquement en état brut.
4200 est le nombre de
plantes médicinales que le
Maroc possède. Il en exploite à peine 80 espèces.
Selon quelques données
Opinions
Nabil : J’ai dépensé une somme importante d’argent dans la médecine moderne sans que mon état
de santé ne s’améliore. Par contre les produits naturels qui m’ont été prescrits par les herboristes sont à
la fois sans danger et efficaces, alors que la consommation de médicaments a des effets secondaires ».
Malika : On ignore la source de ces herbes, et la
plupart des gens les consomme par ignorance,
et cela peut provoquer des graves maladies.
non
confirmées,
près de 12.000 tonnes de
Une richesse peu exploi- plantes médicinales et
tée
aromatiques sont exportées anuellement pour une
En effet, le Maroc est un valeur de 300 millions de
cosmétiques ou culinaires
: cumin, rass-el-hanout,
ghassoul, herbes séchées
et même des peaux de
grenouilles, la chair de
reptiles, la langue de volatiles, les boyaux de rats
et tant d’autres. Chacune
P
producteur
traditionnel
des plantes aromatiques et
médicinales, il est l’un des
principaux fournisseurs à
l’échelle mondiale, de romarin, verveine, rose, coriandre, menthe pouliot,…
un fournisseur exclusif
de plusieurs huiles essentielles comme l’armoise,
DH.
Alternative bon marché
ou arnaque ?
Dans la plus part de nos
marchés, une dizaine
d’herboristes exposent à
même le sol une quantité
de plantes médicinales,
our
découvrir
de près ce vaste
monde des herbes,
nous avons contacté Miloud El Khattab, vice président de l’ordre national
des herboristes professionnels et chercheures
en plantes aromatiques
et médicinales (PAM)
au Maroc et président
de la section de la région
Souss Massa Draa.
Depuis sa création en
2010, l’objectif principal de l’ordre national
des herboristes professionnels et chercheurs en
(PAM) est d’assurer une
formation
scientifique
aux herboristes et d’orga-
de ces « médications » est
particulièrement affectée à
tel ou tel mal ; problèmes
de peau, d’intestins, d’estomac, maux de tête, les
reins. Souvent le « sage »
opère des mélanges dont
le secret n’est connu que
de lui.
Depuis quelques années,
la profession d’herboriste
a prospéré. On voit de plus
en plus des magasins chics,
aménagés à la manière
des pharmacies, peuvant
prescrire et livrer des trai-
niser la profession.
L’ordre vise à former
les herboristes aux procédures de plantation, de
récolte de la plante, le séchage, le stockage, leur
faire connaitre les substances actives de chaque
plantes ; les rameaux,
les feuilles, les roses, les
fleures.
matière, cela peut rendre
les herbes toxiques, sans
parler du non respect de
l’opération de séchage et
de stockage qui peuvent
provoquer de graves problèmes aux patients.
Chaque plante a un temps
précis de récolte, celles
qu’il faudrait récolter tôt
le matin, d’autres le soir
ou pendant la journée.
Comme c’est le cas de
la fleur du Jasmin récoltée le soir vu ses composantes fragiles. Même
respect des normes pour
le séchage, éviter de le
faire sous soleil puisque
les
herbes
risquent
de perdre leurs huiles
« Il est nécessaire de
respecter une procédure
bien définie de la récolte,
de séchage et du stockage de la plante, malheureusement des fois,
la récolte se fait par la
population locale qui n’a
pas une formation en la
tements homéopathiques
à prix d’or. Les connaissances en la matière de
certains de ces guérisseurs sont le fruit d’études
scientifiques, mais pour
bien d’autres, le métier est
seulement un héritage.
volatiles. Si toutes les
conditions de récolte, de
séchage et de stockage
sont respectées la plante
peut être utilisée pendant
une durée de 2 à 5 ans »,
nous explique Miloud El
khattab, vice président de
l’ordre, avant d’ajouter :
« Dans le cadre de son
programme de sensibilisation, l’ordre organise
des sorties aux montagnes, dans ce sens, il
organisera une sortie le
11 et 12 Mai à Imouzar
Idaoutanane pour sensibiliser à l’importance
des plantes et d’essayer de la protéger
de tout abus ».
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N° 82 du 3 au 9 mai 2013
12
Festival TIMITAR d’Agadir
Bientôt, la liesse délirante!
D
ans quelques semaines, le festival
Timitar ouvrira ses
portes. Sa dixième édition
est bien là, pour conquérir les espaces de l’événement, mais également
les cœurs des centaines
de milliers des visiteurs.
La couleur tant attendue
est déjà en verve. L’étoile
de la galaxie des concerts
scintillera, une fois de
plus, dans le firmament de
la capitale du Souss. Elle
vient meubler le paysage
et l’ambiance d’une région
en manque d’animation
culturelle. La cérémonie d’ouverture retentira,
comme d’habitude, à la
fameuse place Al Amal,
Des ensembles du terroir
qui, en effet, accueillent
comme l’indique le slogan de l’événement, leurs
homologues de toutes
les parties du monde. Le
grand public aura encore
à ovationner dans la sérénité et l’engouement, ces
musiciens et chanteurs en
enthousiasme. La sécurité,
toutes catégories confondues,
sera présente,
comme à son accoutumée.
Le transport s’activera,
dans les artères de la cité.
Tout sera mis sur le carnet
de l’organisation pour la
grande liesse.
La traditionnelle conférence de presse pour lancer cette manifestation
de taille aura lieu incessamment lieu, au Royal
Atlas, en présence, une
fois n’est pas coutume, de
Aziz Akhnouch, ministre
de l’agriculture et la pêche
maritime, fondateur de cet
événement, de El Yazid
Zellou, Wali de la région
Souss Massa Drâa, de Brahim Hafidi, président du
conseil de la région Souss
Massa Drâa, de Abdallah
Ghanam,
président de
l’association Timitar et
une pléthore de journaliste
de plus d’une centaine,
ainsi que des artistes. On
exaltera donc la continuité
et l’ancrage de cette manifestation qui s’incruste
dans la tradition, de par
son slogan significatif «
Les amazighs accueillent
la musique du monde »,
qui renvoie aux valeurs de
la tolérance et de l’ouverture. On réitérera l’enga-
gement solennel et ferme
des instances respectives
à soutenir ce rassemblement artistique d’envergure, car il fait partie,
désormais, d’une synergie
traditionnelle qui intègre
la conscience et l’émotion
collectives. Timitar est
devenu incontournable,
dans la dynamique des
festivals qui émaillent le
champ artistique de masse
à travers le royaume.
Il a gagné en qualité et
en maturité, durant ses
huit sorties publiques et
s’érige en véritable fierté
incommensurable.
Son
élément clef en matière
de concrétisation de toutes
ses idées créatives, en
l’occurrence, Brahim El
Mezned, l’homme fort de
la programmation, se hisse
aux tout premiers rangs de
l’événement. Cette année
encore, Timitar mettra le
feu dans les rampes de la
place Al Amal, le théâtre
de verdure et l’espace Bijaouane.
Toujours fidèle à son cachet et son âme, le festival fera appel à des célébrités
arabo-amazighes
dans leurs richesses patrimoniales de la nation, en
compagnie d’une pléiade
de stars mondiales, puisées
dans les répertoires les plus
éloquents de la planète. On
savourera avec volupté et
allégresse les ensembles
de haute notoriété qui nous
viennent de tous bords…
Un brassage de cultures et
de civilisations qui enrichira assurément les rencontres conviviales avec
une panoplie d’artistes
locaux aux airs saisissants. Les musiques d’ici
et d’ailleurs réchaufferont
les cœurs, à travers cet enchevêtrement de mosaïque
enchanteur où les sonorités unissent et cimentent
à merveille. Un éventail
somptueux qui tend les
passerelles d’amour et
d’acception entre les festivaliers euphoriques venus
de tous bords et les vagues
humaines prises d’enivrement et d’extase, pour une
seule devise : la communion.
S.E
Tradition festive
Le carnaval dans les sociétés amazighes
L
’Organisation
TamaynutSection
Inezgane
organise, en partenariat avec le
Département des Etudes
Amazighes de la Faculté
des Lettres et des Sciences
Humaines d’Agadir, un
Colloque international sur
Le “carnaval” dans les sociétés amazighes, les 10 et
11 mai 2013 à l’Espace des
Humanités de la Faculté
des Lettres et des Sciences
Humaines d’Agadir et l’amphithéâtre de la Chambre
de Commerce, d’Industrie
et de Services d’Agadir,
avec la participations de
chercheurs
universitaires
venus d’universités et instituts marocains et étrangers
: Université Ibn Zohr, Université Hassan II, Université
Mohamed V, Institut Royal
de la Culture Amazighe
(IRCAM), Ecole des Hautes
Etudes en Sciences Sociales
(Paris), Université Paris
VIII, Université de Provence, Université Mouloud
Mammeri (Algérie), Musée
des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée
(Marseille, France), Musée
ethnographique de l’Académie des sciences de Bulgarie. Une visite scientifique
à la ville de Tiznit est programmée pour la journée du
dimanche 12 mai 2013 afin
que les participants puissent
rencontrer les organisateurs
du Festival des Imaâchar et
découvrir les lieux de déroulement du carnaval. Photo :
vendredi Colloque international Le “carnaval” dans
les sociétés amazighes 10 et
11 mai 2013 Agadir Communiqué de presse L’Organisation Tamaynut- Section
Inezgane organise, en partenariat avec le Département
des Etudes Amazighes de
la Faculté des Lettres et des
Sciences Humaines d’Agadir, un Colloque international sur Le “carnaval” dans
les sociétés amazighes, les
10 et 11 mai 2013 à l’Espace
des Humanités de la Faculté
des Lettres et des Sciences
Humaines d’Agadir et l’amphithéâtre de la Chambre
de Commerce, d’Industrie
et de Services d’Agadir,
avec la participations de
chercheurs
universitaires
venus d’universités et instituts marocains et étrangers
: Université Ibn Zohr, Uni-
versité Hassan II, Université
Mohamed V, Institut Royal
de la Culture Amazighe
(IRCAM), Ecole des Hautes
Etudes en Sciences Sociales
(Paris), Université Paris
VIII, Université de Provence, Université Mouloud
Mammeri (Algérie), Musée
des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée
(Marseille, France), Musée
ethnographique de l’Académie des sciences de Bulgarie. Une visite scientifique
à la ville de Tiznit est programmée pour la journée du
dimanche 12 mai 2013 afin
que les participants puissent
rencontrer les organisateurs
du Festival des Imaâchar et
découvrir les lieux de déroulement du carnaval.
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Prouesses artistiques
N° 82 du 3 au 9 mai 2013
13
Festival provincial du théâtre scolaire
Bnat Lalla Mennana, un chef d’oeuvre ! L’école Charif Idrissi
primée
P
armi les performances artistiques
qui font exception
dans notre répertoire,
on peut citer un chef
d’œuvre qui, incontestablement, émerge du lot.
Il s’agit, en fait, du feuilleton « Bnat Lalla Mennana », reconversion inspirée du fameux ouvrage
« la Casa De Bernarda
Alba », de la sommité
ibérique Garcia Lorca.
Cette distinction ravive
les cœurs des citoyens
par le raffinement et la
grâce de cette pléiade
d’artistes, la suavité et la
limpidité du texte interprété, le chatoiement et
la majesté du cadre nordique, la fulgurance et le
panache des événements
dramatiques, le pincement et la virtuosité de la
rhétorique fringante…«
Bnat Lalla Mennana »
est, assurément, cette
étincelle phosphorescente
qui revigore la fierté de
l’art marocain qui s’en va
dénicher les gisements intarissables de notre patrimoine et en confectionner
des merveilles dans tous
leurs états. Tout au long
de cette série pétillante,
on a affaire à une somptueuse cohérence de tous
les détails : décors, costumes, accessoires, récits,
effets sonores, fonds mu-
L
sicaux, répliques, verbes,
ambiances…Rien n’est
laissé au hasard ! Tous
ces ingrédients articulés
d’une sobriété hallucinante, convergent vers une
confection enseignementale de notoriété sociétale.
Le cynisme conservateur
et la tolérance libertine,
deux antagonismes mis
à rude épreuve, à travers
des scènes alternant subtilement la légitimité des
désirs individuels et la
frustration des contraintes
sociales. Sans, pour autant, verser dans le mélodrame démesuré ni dans
la linéarité monocorde,
puisque, par ricochet, on
a droit à des passages de
fortes charges aussi bienpathétiques que festives.
Ces prestations à dominante fémininerenvoient
à des complicités d’une
harmonie poignante, marquées à la fois par des
grincements divergents,
mais également des affectivités latente de haute intensité. Y compris la mère
(Sâadia Azgoun) aux
apparences despotiques
manifestes,
dissimulant un profond et latent
glamour pour ses filles,
abattues par la privation
charnelle. Noura Skalli,
Sâadia Ladib, Samia Akariou, Nadia Alami, Hind
Sâadidi, actrices de talent,
lauréates de l’Institut Su-
périeur d’Art Dramatique
et d’Animation culturelle
(ISADAC) auront, sans
doute, sauvé ces piètres
soirées ramadanesques,
par ce respect ardent de
la noblesse de l’art, ce
civisme engagé envers les
citoyens et cette sublimité chevaleresque du jeu.
On ne passera pas sous
silence cette sensualité
saisissante de cette anthologie de la rampe marocaine qui n’est autre que
la prodigieuse NaimaLemecherqui. Une présence
imposante qui, àcoup sûr,
donna du punch et de la
verve à ses petites filles,
tout feu tout flamme.
2ème édition de Agadir Magie
Agonie et manque de soutien financier
O
rganisée par l’Association Ayadi
Khafiya, la 2ème
édition de Agadir Magie
tenue du 27 au 29 avril, a
connu bien connu son succès auprès des amateurs
de cet art. Parallèlement
aux shows de magie présentés chaque soir, a été
organisé un concours pour
primer le meilleur magicien amateur. Sans oublier
des animations dédiées
uniquement aux enfants.
Ce rendez-vous, devenu
annuel, honore en premier
lieu Feu Ali Mohamed Alkhafif, l’un des premiers à
s’être initier à la magie au
niveau de la ville. Pour sa
part, le directeur du festival
Rachid Ouhman, a fait part
au public de son intention
de ne plus faire partie du
comité organisateur et ce,
suite au manque de soutien
a délégation du ministère de l’éducation nationale en collaboration avec l’association de développement de la coopération scolaire, section Inzegane Ait Melloul, a organisé lundi 29 avril, le festival
provincial du théâtre scolaire, sous le thème « le théâtre
scolaire pour un milieu scolaire sans violence ».
« Suite à la note parvenue du ministère de tutelle,
nous organisons le festival provincial scolaire, l’école
gagnante présentera la province au festival régional et
ensuite au festival national. Sept groupes venant de sept
établissements du primaire de la délégation d’Inzgane
Ait Melloul ont participé à cette compétition, chaque
groupe est composé de 10 à 12 élèves en plus de deux
encadrant. L’objectif est de former les élèves à l’art du
théâtre et encourager les jeunes talents » précise Abderahmane Khraz , président de l’association de la coopération scolaire à la délégation Inzgane Ait Melloul
A souligner que la délégation d’Inzgane Ait Melloul
a participé à plusieurs reprises au festival national, la
dernière fois elle a eu droit au deuxième classement au
festival national organisé à Tanger.
« Nous avons participé avec une pièce théâtrale intitulé Le retour de Galileo. La note du ministère nous est
parvenue une semaine avant, alors il fallait procéder
rapidement aux préparatifs avec les moyens du bord
» déclare Mohammed Safa, professeur et encadrant du
groupe de l’école Idriss I.
Au final, le jury composé des professeurs en théâtre a
sélectionné L’école Charif Idrissi pour présenter la délégation au festival régional qui aura lieu prochainement.
Rencontre internationale Souss
Après Agadir, le court-métrage
visite Ait melloul
L
financier dont souffre le
festival. « Les organisateurs
ont trouvé du mal à assurer
leurs missions et surtout à
prendre en charge les participants venus d’autres
villes. Nous faisons un travail énorme pour enrichir
le culturel dans cette ville,
mais nos efforts personnels
restent insuffisants s’ils ne
sont pas accompagnés de
financement extérieur » at-il ajouté.
Ce festival d’Agadir n’est
pas le seul à être organisé
au niveau du Maroc, une
initiative semblable a été
assurée par des français
et tenue pour des années à
Essaouira avant de prendre
fin. Marrakech connait éga-
lement un festival identique
organisé par des étrangers.
Or, Agadir prouve que ses
jeunes sont bien capables et
compétents en la matière et
peuvent organiser et développer une manifestation
du genre. Reste le soutien
financier à assurer auprès
d’éventuels
partenaires
économiques.
’atelier Commedia des marionnettes et de
la création artistique organise en partenariat avec la municipalité d’Ait Melloul et
en coopération avec la préfecture d’Inezgane Ait
Melloul la 6ème édition de la rencontre internationale Souss du court métrage du 10 au 12 mai 2013.
Avec la participation du Maroc, de l’Algérie, la
Tunisie, l’Égypte, le Palestine, la France, la Belgique, l’Iraq, la Syrie, l’Allemagne, la Libye, la
Corée du Sud et le Koweït, la rencontre a pour
objectif de promouvoir la culture locomotive du
développement humain, et fonder les bases solides
de la culture de paix, du dialogue et droit à la différence, pour faire face à toute sorte de violence et
d’extrémisme
La rencontre ambitionne également à participer au
développement de la ville et de la région culturellement, artistiquement, économiquement et socialement
En vue de promouvoir les capacités techniques
dans le domaine de l’audiovisuel de la jeunesse
de la ville, les organisateurs ont programmé des
ateliers de formation encadrés par des spécialistes
dans le domaine.
Service
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N° 82 du 3 au 9 mai 2013
14
Adresses Utiles
Pharmacies de garde à
Agadir
(du 3 au 9 Mai 2013)
Wilaya de la Région Souss Massa Drâa
et Préfecture d’Agadir Idda Outanane
Tél: 0528 84 01 03
Fax: 0528 84 04 14
Pharmacie Al Manzah
Angle Av. des F.A.R et Bd.
Cheikh Sàadi entrée Charaf –
Assalam et Belive Talborjt
Tel.: +212 5 28 84 44 43
Conseil Régional Souss Massa Draa
Avenue Général El Kettani-BP 454
-Agadir 80 000
Tél: 0528 82 18 26 / 0528 82 17 99 /
0528 82 18 24
Fax: 0528 82 18 33 / 0528 82 17 98
Pharmacie OUAHBI
56, Rue El Wahda El Watania
Et Abdelaziz El Massi Les
Amicales en face de la Mosquée
Tel.: +212 5 28 23 33 17
Le Centre Régional d’Investissement
CRI SMD
Cité Founty Agadir, près de l’Agence
Poste Maroc et de l’Institut Spécialisé
en Tourisme et Hôtellerie Founty
BP : 31.333 Agadir
Tél.: 05.28.23.08.77
Fax: 05.28.23.08.81
GSM: 06.61.20.92.02
e-mail [email protected]
Pharmacie ERRAZI
Parcelle N° 112 Hay Mohammadi prés de projet Ennour
Tel.: +212 5 28 23 08 12
Conseil régional du tourisme d’Agadir
Imeuble Chambre de commerce
d’Industrie et des Services d’Agadir,
Avenue Hassan II-Agadir
Tél: 0528 84 26 29-84 26 38-84 26 58
Tél: 0528 84 25 95
Pharmacie ITRY
A côté de l’école privé Riad
Salam
Tel.: +212 5 28 23 51 43
Pharmacie Al Andalous
Im. Asmaa, Angle Av Moukawama et Cadi Ayad
Tel.: +212 5 21 77 59
La Délégation Provinciale de Commerce et d’Industrie d’Agadir
cité des administrations Agadir
Tél: 0528 84 06 49
Fax: 0528 84 73 60
Pharmacie Rachid
Bd Farhate Hachade Cité
Dakhla- al Qods
Tel.: +212 5 28 22 11 92
La Délégation Provinciale de Commerce et d’Industrie de Tiznit
Quartier Youssoufia, Province de
Tiznit - TIZNIT
Tél: 05 28 86 29 48
Fax: 05 28 86 64 82
Pharmacie Assafar
Hay Al Houda Secteur G N°
70 Magasin n°1
Tel.: +212 5 28 32 02 39
Université Ibnou Zohr
B.P. S 32 Agadir
Tél:0528 22 70 17 / 22 71 25
Fax:0528 22 72 60
Pharmacie Le Complexe
Hay Awifaq N° A/478 ( Près
Hamam Al Wifaq)
Tel.: +212 5 28 28 23 07
Météo Agadir
Du 3 au 9 mai
2013
Agenda
•
3ème Edition de l’action médicale gratuite de la correction et mesure de la vue à la
commune rurale de Taghjijte
du 23 avril au 06 Mai
•
Salon de la photographie 04 mai
•
3ème édition du forum
national de l’Artisanat du 02 au
19 mai à Ourzazate
•
10ème édition Al Mougar « Les Amazighs du monde »
les 02, 03 et 04 mai à l’ENCG
•
2ème symposium international sur l’innovation et la
technologie dans l’industrie des
phosphates (SYMPHOS 2013)
du 6 au 10 mai à Agadir
•
Le festival des Roses le
09 mai à Kalaat Megouna
•
1ères journées cardiologiques à Agadir les 10 et 11
mai à l’Hôtel Atlantic Palace
Panier de la ménagère
Tomate
: 2.5 dhs à 3 dhs
Oignons
: 5 dhs à 6 dhs
Choux-fleurs
: 4 dhs à 5 dhs
Carottes
: 2.5dhs à 3 dhs
Navet
: 2 dhs à 3 dhs
Poivron
: 4 dhs à 5 dhs
Aubergine
: 2.5 dhs à3 dhs
Courgette
: 6 dhs
Pomme de terres : 4 dhs à 5dhs
Les épinards
: 2 dhs
Courge
: 8 dhs à 10 dhs`
Petits pois
: 5.5 dhs à 6 dhs
Fèves
: 3dh à 4dhs
Betteraves
: 2dhs à 2.5 dhs
Choux
: 6 dhs
Concombres
: 2.5 dhs à 3 dhs
Laitue
: 2.5 dhs à 3 dhs
Citron
: 6 dhs à 7 dhs
Artichaut
: 5 dhs à 6 dhs
Pomme
: 11 dhs à 14 dhs
Oronge Valencia : 5 dhs à 6dhs
Orange Navel
: 9 dhs à 10 dhs
Poires
: 23 dhs à 24 dhs
Banane
: 7 dhs 7.5 dhs
fraise
: 12 dhs
Avocat
: 26dhs à 28 dhs
L’Agence Nationale de Promotion de
l’Emploi et des Compétences Agadir
n°1 Bis Avenue 11 Janvier Cité Dakhla
tél. 0528 22 40 45
Direction Régionale CNSS
Avenue générale Kettani BP 41 Agadir
Tel :0528.82.32.57/58/59
Fax : 0528.84.03.81
Direction Régionale des Impôts
DAKHLA HASSAN I
Tel : 0528.23.31.10/20
Fax : 0528.22.76.00
Tribunal de Commerce
Lot Najah Extension BP : 5241 Agadir
Tel : 0528.23.96.64
Fax : 0528.23.32.41
Délégation de l’Emploi
Quartier administratif BP 224
Tel : 0528.84.01.56/ 48.05.58
Fax : 0528.84.48.70
RAMSA
Angle rue Ibnou Laarabi
Bd 754 Agadir
Tel : 0528.22.44.93/22
Fax : 0528.22.01.15
ONEP
Rue 18 novembre Agadir BP 108
Tel : 0528.84.20.55/84.21.46
Fax : 0528.82.34.00
Consulat d’Espagne
49, rue Ibn Batouta secteur mixte - BP
3179-80005, Agadir
Tél: 0528 84 57 10
Fax: 0528 84 58 43
Consulat Général de France
Bd Mohamed Cheikh Saadi - Agadir
Tél: 0528 84 08 26
Fax: 0528 84 23 30
Entretien
www.ladpechedusud.com
N° 82 du 3 au 9 mai 2013
16
Entretien avec Fatima Amzil, directrice régionale de l’ANAPEC Souss Massa Drâa
Beaucoup d’opportunités à saisir dans
le marché de l’emploi
Fatima Amzil, l’une des responsables qui font leurs preuves dans un secteur de haute notoriété. En dépit
de l’acuité de ce domaine qui touche de près les jeunes en quête d’emploi, de plus en plus rare, elle tire son
épingle du jeu, grâce à sa disponibilité, son savoir faire et surtout son profond sens du civisme.
Propos recueillis par
Meryam Lasri
Q
uel bilan faite
vous de l’action
de l’ANAPEC
en terme d’insertion et
de création d’emploi
au niveau de la région
SMD durant 2012 ?
Comment
s’annonce
2013 ?
Tout d’abord, je tiens à
souligner que plus de
4155 chercheurs d’emploi ont été insérés (employés), dont 584 chercheurs d’emploi de plus
d’une année de chômage.
C’est une besogne qui a
nécessité beaucoup d’effort, en matière de prospection et d’appréciation.
Dans le même sillage, il
est à indiquer que plus de
146 projets d’auto emploi
ont démarré : 68 projets
accompagnés et démarrés
avec un autofinancement
ou via un prêt de SMDI,
02 projets ayant bénéficié
d’un crédit Moukawalati,
76 projets AGR/INDH accompagnés. A cet égard,
7355 chercheurs d’emploi
ont bénéficié des entretiens de positionnement,
4882 chercheurs d’emploi
ont bénéficié des ateliers
de recherche d’emploi ;
683 chercheurs d’emploi
ont bénéficié de la formation qualifiante ; 508
chercheurs d’emploi ont bénéficié de la formation
contractualisée pour l’emploi (dont 138 dans le secteur de l’offshoring et 229
dans le secteur de l’enseignement – programme
Akadymiate Attadriss).
Quels sont les profils les
plus demandés et les projets créateurs d’emploi
au niveau de la région ?
Dans le cadre de la dynamisation et la régulation
du marché de l’emploi,
l’ANAPEC SMD a réalisé, en collaboration
avec le CRAME (Comité
Régional d’Amélioration
de l’Employabilité), dont
le CRI est membre, une
compagne de prospection
ayant pour objectifs :
•
L’identification des
besoins en emploi à court
et moyen terme
•
La mise en place
d’un dispositif adéquat
pour répondre à ces besoins
•
L’anticipation aux
besoins des entreprises en
matière de compétence et
formation
•
Communication
métiers les plus demandés, on enregistre les
profils : enseignant,
technico-commercial,
animateur touristique,
infographiste, installateur des systèmes d’irrigation, agent technique
de production, dessinateur topographe.
Par rapport aux forma-
Secteurs 2012 2013 2014 Total Tourisme 189 261 192 642 Enseignement privé 411 616 393 1420 Agro-­‐alimentaire 574 437 435 1446 BTP 378 457 366 1201 Centres d’appel 15 16 4 35 Grande distribution 31 29 18 78 1598 1816 1408 4822 Total autour des prestations de
l’Anapec
Durant les mois de mars
et avril 2012, 26 conseillers en emploi de l’anapec
ont visité 304 entreprises
opérant dans les secteurs
économiques, identifiés
par le CRAME, et qui
sont les plus générateurs
d’emploi dans la Région
Souss Massa Drâa à savoir : le tourisme, l’éducation, l’Agroalimentaire, le
BTP, les centres d’appel et
la grande distribution.
L’enquête terrain a permis
de recenser 4 822 besoins
potentiels en emploi à
l’horizon 2014, ventilés par secteur d’activité
comme suit :
Par rapport aux emplois
tions dispensées, peuton espérer une meilleure
adéquation avec le marché du travail ?
A cet effet et pour répondre à ces métiers, dits
en tension sur le marché
de l’emploi, l’anapec a
mis en œuvre les outils de
régulation financés entièrement par l’Etat, à savoir
:
• La formation contractualisée pour l’emploi
(FCE) pour répondre aux
besoins spécifiques des
entreprises
• Le programme « Akadymiate Attadriss », en
collaboration avec les
professionnels de l’enseignement privé, ce qui a
permis la formation de
320 enseignants toutes
spécialités
confondues
durant la période janvier
– juillet 2012, et qui sont
actuellement employés
L’anapec propose aussi
pour les licenciés une autre
formule plus
avantageuse,
à savoir le
contrat d’intégration professionnelle CIP,
dont lequel
l’Etat verse
une indemnité
de 25 000,00
DH à l’entreprise en cas de
signature d’un
CDI
par les établissements
scolaires de la région ;
• La formation
qualifiante ou
de reconversion
(FQR),
qui a permis, d’une part,
la formation en 2012 de
460 jeunes dans les métiers jugés prometteurs
tels que : téléconseiller,
technico-commercial,
aide topographe, métreur
vérificateur, chef chantier, mécanicien hydraulique, électromécanicien
et qualiticien ; et d’autre
part la programmation en
2013 des formations dans
les métiers cités ci-dessus
auxquels les chercheurs
d’emploi sont appelés à
postuler et les opérateurs
de formation à déposer
leur candidature, à l’instar
des années précédentes en
collaboration étroite avec
le comité technique issu
du CRAME.
Prochainement deux nouveaux secteurs seront intégrés : le secteur de l’agriculture au 4ème trimestre
2012 en partenariat avec
le Conseil Régional SMD
; et le secteur des industries liées à la pêche au
1er semestre 2013, dans le
cadre du projet Halieutis.
mais vous ne voyez pas
que la durée de 24 mois
est trop longue avant de
passer à un CDI ?
Dans ce sens, il convient
de noter que la durée du
contrat d’insertion est 24
mois au maximum ; ni
l’entreprise ni le jeune
employé ne sont obligés
d’adopter ce maximum, à
tout moment au cours des
24 mois l’entreprise peut
recruter le jeune employé
et basculer vers un CDI,
ou continuer le contrat
d’insertion et faire bénéficier le stagiaire de la
couverture sociale dont la
part patronale est prise en
charge par l’Etat. L’anapec propose aussi pour
les licenciés une autre
formule plus avantageuse,
à savoir le contrat d’intégration professionnelle
CIP, dont lequel l’Etat
verse une indemnité de
25 000,00 DH à l’entreprise en cas de signature
d’un CDI à l’issue des 6 à
9 mois de contrat d’insertion.
Enfin, il faut bien dire que
L’ANAPEC facilite le ces efforts déployés avec
contact avec le monde beaucoup d’abnégation
professionnel
surtout afin de subvenir, dans la
mesure du possible, aux
pour les
attentes des jeunes, ne
jeunes
sauraient être vains,
lauà voir la mutualisation des énergies
de toutes les parties concernées.
réats,

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