Etude des modes de vie des adolescents … …aux
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Etude des modes de vie des adolescents … …aux
Préfectures des Régions Guadeloupe, Guyane et Martinique DIRECTIONS DE LA SANTE ET DU DEVELOPPEMENT SOCIAL DE GUADELOUPE, GUYANE ET MARTINIQUE Service Etudes & Statistiques Antilles Guyane Echelon Régional de Martinique Tel: 0596 39 42 84 / Fax: 0596 39 44 13 Etude des modes de vie des adolescents … …aux Antilles – Guyane avec la collaboration de : ÊTRE ADOLESCENT AUX ANTILLES, en 2008 ….. Rapport final d’étude 2 Que signifie, aujourd’hui, être adolescent aux Antilles ? C’est la question que s’est posée, entre septembre 2006 et juin 2008, le Service Études et Statistiques de la Santé et du Développement Social des Antilles et de la Guyane (SESAG), organisme en charge des études relatives à l’économie de la santé et du secteur social dans les Départements français d’Amérique. Après plus d’une année de consultations, de recherches de partenariats, de préparation et de tests, une enquête auprès de 2.500 collégiens des classes de 3ème scolarisés dans 85 collèges de Guadeloupe, Guyane et Martinique a été menée de février à mai 2008. Les tous premiers résultats de cette vaste étude ont fait l’objet d’une présentation publique dans chaque département au mois de juin 2008. Le présent rapport a pour ambition de présenter, de façon plus approfondie, les principaux enseignements retirés des réponses apportées par les collégiens aux questions auxquelles ils étaient invités à répondre. 11 grands thèmes leurs étaient proposés, déclinant dans leur ensemble, les principales problématiques auxquelles sont confrontés les jeunes à partir de 13 ans. Comment les appréhendent-ils ? Quelle est leur vision du monde qui les entoure ? Que pensent-ils d’euxmêmes ? Écoutons-les. 3 Les thèmes abordés dans le questionnaire proposé aux collégiens des Antilles étaient les suivants : 1) Qui sont-ils ? • • répartition par sexe répartition par âge 2) D’où viennent-ils ? • • répartition par région ou pays de naissance ancienneté dans la région 3) A quelles familles appartiennent-ils ? • • • • • mode d’hébergement environnement familial fratrie rang dans la fratrie autorité parentale 4) Comment sont-ils logés ? • • • • • • • • • • • type de logement occupé localisation du logement statut d’occupation du logement taille du logement (nombre de pièces, nombre de chambres) éléments de confort du logement nombre d’occupants du logement ancienneté d’occupation du logement localisation du logement précédent confort comparé des logements (nouveau, ancien) projets de déménagement motifs de déménagement 5) Qui est responsable d’eux ? • • • • • • situation du père, de la mère ou du tiers responsable diplôme du père, de la mère ou du tiers responsable activité du père, de la mère ou du tiers responsable profession du père, de la mère ou du tiers responsable présence régulière du père, de la mère ou du tiers responsable participation du père, de la mère ou du tiers responsable à l’éducation de l’adolescent 6) Quelles sont les conditions de vie des ménages auquel ils appartiennent ? • éléments de confort du ménage 7) Comment se passe leur vie au collège ? • • • • • • • • • • • le temps de présence le niveau scolaire le parcours scolaire les points forts et les points faibles la discipline l’environnement relationnel (les professeurs, l’administration du collège, les camarades, les autres élèves) l’évaluation de l’établissement (avantages et inconvénients) les projets à 1 an les projets postscolaires appréciation des études appréciation de la scolarité 4 8) Quel est leur état de santé ? • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • taille poids tour de hanche vision vaccination antécédents médicaux appareillage handicaps hospitalisations accidentologie pathologies agressions physiques (victime, témoin, auteur) agressions psychologiques / harcèlement moral (victime, témoin, auteur) agression ou harcèlement sexuel (victime, témoin, auteur) consultations médicales (médecin généraliste, médecin spécialiste, chirurgien dentiste) consultations paramédicales (orthophoniste, orthoptiste, kinésithérapeute, psychologue, psychothérapeute, autre professionnel, guérisseur) sieste (pratique, durée) sommeil (qualité, durée) assoupissement réveil coucher nutrition (nombre de repas, fréquence, périodes de régime et de jeûne, lieux de consommation) 9) Comment sont-ils insérés dans la vie de leur cité ? • • • • • • • • • • • • • La vie sociale (activités, durée) la vie politique (activités, durée) la vie économique (activités, durée) les transports (mode, fréquence, durée) les loisirs (type, durée) l’information (source, durée) la culture (manifestation, durée) le sport (type, durée) la vie associative (intensité, durée) la pratique religieuse (intensité, durée) l’argent de poche (montant, origine, usage, gestion, opinion) l’amour (vécu, situation amoureuse, sentiment de réciprocité, le grand amour) la vie sexuelle (première expérience, âge du partenaire, motivation, fréquence, nombre de partenaires, âge du premier rapport, protection, contraception, forme de sexualité, opinion familiale, positionnement sociétal) 10) Comment se comportent-ils face aux risques et addictions ? • • • • • • • le tabac (consommation, motivation, mode de consommation, quantités consommées, conséquences sur la santé, opinion de l’entourage) l’alcool (consommation, motivation, mode de consommation, quantités consommées, conséquences sur la santé, opinion de l’entourage) drogues et stupéfiants (connaissance, consommation, motivation, mode de consommation, quantités consommées, conséquences sur la santé, opinion de l’entourage, deal) jeux dangereux (connaissance, pratique, motivation, mode de jeu, fréquence de jeu, conséquences sur la santé, opinion de l’entourage) vitesse sur la route (goût, opportunité, pratique, motivation, mode de pratique, fréquence, conséquences sur la santé, opinion de l’entourage) suicide (survenance dans l’entourage, modes opératoires, envie, tentative, fréquence, méthode, motivation, suivi, conséquences sur la santé, opinion de l’entourage) jeux d’argent (connaissance, opportunité, pratique, motivation, mode de jeu, fréquence, conséquences sur la santé, opinion de l’entourage) 5 11) Quelle est leur opinion ? • sur la vie • sur la mort • sur le monde • sur les autres • sur soi Nous présenterons et commenterons dans cet ordre les réponses obtenues à ce questionnement. Cette présentation se fera d’abord toutes régions confondues (Guadeloupe et Martinique), puis nous soulignerons les différences entre les adolescents des deux régions à chaque fois que celles-ci présenteront un caractère significatif. Il en sera de même pour la comparaison des résultats par sexe. Chaque fois qu’un écart le justifiera, nous mettrons en avant les nuances de comportement ou de réaction entre les garçons et les filles. Nous nous poserons enfin la question de l’influence de la catégorie sociale sur le profil et le comportement de nos adolescents. Tableaux et graphiques accompagneront cet exposé dans des annexes en fin de document. Bonne lecture Joseph ANTOINE Groupe StatCom-CaribStat 6 A - Analyse globale du profil de l’adolescent antillais Toutes régions confondues, tous sexes confondus, et toutes catégories sociales confondues, voici dressé le portrait type de l’adolescent antillais de l’année 2008. 1) Qui sont-ils ? Un tout petit peu plus de la moitié des élèves scolarisés dans les classes de troisième de Guadeloupe et Martinique est de sexe masculin. répartition par sexe fille 49% garçon 51% L’âge modal est de 15 ans, mais une forte proportion d’élèves est âgée de 16, voire 17 ans. répartition par âge (%) 60,0 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 13 14 15 16 17 18 7 2) D’où viennent-ils ? Si les originaires de Guadeloupe et Martinique sont naturellement les plus nombreux dans l’échantillon, les élèves nés en France métropolitaine constituent un ensemble supérieur en nombre à celui de leurs camarades nés en Guyane ou dans les autres îles de la Caraïbe. région ou pays de naissance (%) 45,0 40,0 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 s pa y s tre au pa ci fi qu e ue af riq a an ad du am ér iq ue ce nt iq ue ér am /c rd no le ra ill nt /a s ca ra ïb e su d du ou ho rs es ys pa au tre s m nc e fra DF A pe d' eu lit po ro ét /T M O D re au t ro ai ne O M /C O M gu tin m ar ya ue iq pe el ou ad gu ne 0,0 Si l’immense majorité des élèves vit depuis toujours dans leurs régions respectives, les nouveaux venus, c’est à dire les arrivants depuis 1 an ou moins sont proportionnellement très peu nombreux. Toutefois, beaucoup de collégiens des Antilles y séjournent depuis des durées inférieures à 10 ans. ancienneté dans la région (%) 80,0 70,0 60,0 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 depuis 3 mois depuis moins de depuis 6 mois depuis toujours depuis 10 ans et depuis 5 ans ou depuis 3 ans ou depuis 1 an ou 3 mois plus mais pas plus et moins de plus et moins de plus et moins de ou plus et moins ou plus et moins de 6 mois de 1 an 3 ans 5 ans 10 ans depuis toujours 8 3) A quelles familles appartiennent-ils ? Pratiquement tous logés en famille, les adolescents antillais appartiennent à des familles traditionnellement structurées dans lesquelles sont présents père, mère, frères et s urs, même si la présence du père reste bien moins fréquente que celle de la mère. Dans quelques cas, les grands-parents, voire les oncles, tantes, cousins et cousines partagent l’intimité familiale. Beaucoup plus rarement, un tiers étranger partage l’intimité de la famille. mode d'hébergement institution 0% autre famille 1% autres modes d'hébergement 0% famille de l'adolescent 99% Composition de la famille (%) 100,0 mère 90,0 frères/soeurs 80,0 70,0 60,0 père 50,0 40,0 30,0 grands-parents oncles/tantes 20,0 cousins/cousines 10,0 autres 0,0 9 Les enfants uniques (ce sont plus souvent des filles que des garçons) restent le groupe le plus nombreux, mais les fratries sont généralement composées de 1 à 3 frères ou s urs. Cela explique que le rang le plus fréquemment cité dans la fratrie est celui d’ainé. Toutefois les cadets sont nombreux, les effectifs se réduisant au fur et à mesure que le rang augmente. fratrie (%) 45,0 40,0 35,0 30,0 25,0 nombre de frères nombre de soeurs 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 rang dans la fratrie (%) 40,0 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 ainé(e) cadet / cadette 3ème enfant 4ème enfant 5ème enfant 6ème enfant ou au delà, mais pas le dernier dernier / dernière (et au delà du 6ème) 10 Deux formes d’autorité parentale se rencontrent chez les collégiens de l’échantillon. Soit cette autorité est exercée par les deux parents conjointement, soit elle est exercée par la mère seule, ce qui est cohérent avec le constat de présence moins fréquente du père dans la famille. autorité parentale (%) 60,0 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 le père et la mère le père uniquement la mère uniquement une autre personne pas d'autorité parentale reconnue ne sait pas 4) Comment sont-ils logés ? Plus des deux tiers des adolescents sont logés en maisons individuelles. Les autres résident principalement dans un habitat de type collectif. type de logement occupé autre type de logement 6% appartement 26% maison individuelle 68% 11 Ces logements sont, à parts pratiquement égales, situés en périphérie des villes ou à la campagne. Moins d’un adolescent sur cinq vit dans un bourg ou en centre ville. localisation du logement ville / bourg 17% cam pagne / village / fleuve / forêt 41% banlieue / quartier 42% Les familles dans lesquels ils sont hébergés sont, pour plus de la moitié, propriétaires de leurs logements, et pour un peu plus du quart, elles en sont locataires. Il reste donc une proportion importante, environ le sixième qui vit dans des conditions relativement précaires. ne sait pas 12% statut d'occupation du logement autre statut d'occupation 1% occupant sans titre 1% logé gratuitement 1% locataire 27% propriétaire 58% 12 Les logements occupés sont relativement spacieux puisque disposant, dans leur majorité, de 6 à 7 pièces au total, dont 3 à 4 chambres. taille du logement : nombre total de pièces, nombre de chambres (%) 50,0 45,0 40,0 35,0 30,0 nombre de pièces du logement occupé nombre de chambres du logement occupé 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 plus de 10 pièces Ces logements disposent en quasi-totalité de tous les éléments traditionnels de confort (eau courante, électricité, cuisine, salle de bain) et permettent à pratiquement trois adolescents sur quatre de disposer d’une chambre individuelle. éléments de confort du logement (%) 100,0 90,0 80,0 70,0 60,0 50,0 40,0 l'adolescent dispose d'une chambre individuelle alimentation en eau courante du logement alimentation en electricité du logement présence d'une cuisine dans le logement présence d'une salle de bain dans le logement 30,0 20,0 10,0 0,0 13 Ces logements sont occupés en majorité par des familles composées de 3 à 6 personnes (un peu plus de 4 en moyenne). Ils sont occupés depuis une période relativement longue, supérieure en moyenne à 3 ans. nombre d'occupants du logement (%) 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 personnes ou plus Quand l’occupation du logement est récente, il fait suite à un autre logement, plus petit ou plus coûteux, généralement situé dans un autre quartier de la même commune, parfois dans le même quartier de la même commune, mais presque toujours dans la même région. ancienneté d'occupation du logement (%) 50,0 45,0 40,0 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 depuis toujours depuis 3 ans et plus mais pas depuis toujours depuis 2 ans et plus mais moins de 3 ans depuis 1 ans ou plus depuis 6 mois ou plus mais moins de 2 ans mais moins de 1 ans depuis moins de 6 mois 14 localisation du logement précédent (%) 16,0 14,0 12,0 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 même quartier autre quartier de le même commune autre commune de la même région autre région de france autre pays que la france Le nouveau logement est au moins aussi confortable que l’ancien, souvent un peu plus, et la famille qui l’occupe n’a pas de projet de déménagement, sinon à très long terme. confort comparé des logements (nouveau et ancien) ne sait pas 0% aussi confortable que l'ancien 42% plus confortable que l'ancien 48% moins confortable que l'ancien 10% 15 projets de déménagement oui dans moins de 1 an 4% oui dans m oins de 6 m ois 2% oui mais date indéterm inée 34% oui dans m oins de 3 m ois 4% non 56% motifs de déménagem ent ne sait pas 1% logement plus grand 36% autre m otif 54% logem ent plus proche 2% logem ent m oins coûteux 7% 16 5) Qui est responsable d’eux ? Pratiquement tous les adolescents interrogés connaissent leur père, leur mère et/ou le tiers qui est responsable d’eux. Cette personne est vivante. situation du père, de la mère et/ou du tiers responsable de l'adolescent (%) 100,0 90,0 80,0 70,0 60,0 situation du père situation de la mère situation du tiers 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 vivant et connu inconnu disparu mort Les pères sont moins diplômés que les mères, quels que soient les niveaux d’études considérés. Il est à noter que les adolescents dont les parents n’ont aucun diplôme constituent le groupe le plus faible et que ceux dont les deux parents disposent de diplômes de l’enseignement supérieur sont les plus nombreux. diplôme du père, de la mère et/ou du tiers responsable de l'adolescent (%) 20,0 18,0 16,0 14,0 12,0 diplôme du pere diplôme de la mère diplôme du tiers 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 aucun moins que le bac bac études supérieures 17 La majorité des parents travaillent, mais parmi ceux qui ne travaillent pas, les mères sont beaucoup plus nombreuses que les pères. activité du père, de la mère et/ou du tiers responsable de l'adolescent (%) 90,0 80,0 70,0 60,0 50,0 activité du père activité de la mère activité du tiers 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 travaille ne travaille pas souhaite travailler handicapé et ne mais ne trouve pas peut pas travailler de travail ne souhaite pas travailler se débrouille Ceux qui travaillent sont essentiellement des employés ou des cadres (du privé ou du public). Dans les autres professions, on observe que les pères sont plus nombreux que les mères chez les agriculteurs, ouvriers, artisans, les cadres et dirigeants d’entreprises ou d’administration. Les mères sont plus nombreuses que les pères chez les personnes sans profession, les employés, les commerçants et les professions libérales. profession du père, de la mère et/ou du tiers responsable de l'adolescent (%) 90,0 80,0 70,0 60,0 profession du père profession de la mère profession du tiers 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 lib ér al e at io n) pr of es si on in is tr dm d' a (d 'e nt re pr is e ou pr iv é ou du pu bl ic ) er ça nt co m m (d u di rig ea nt ar t pl oy é em ou vr ie r pê ch eu r te ur ag ric ul is an ca dr e sa ns ac tiv ité ni pr of es si on 0,0 18 Si les mères sont toujours présentes auprès des adolescents, c’est beaucoup moins le cas des pères, qui sont présents de temps en temps, souvent absents, voire toujours absents. présence régulière du père, de la mère et/ou du tiers responsable de l'adolescent (%) 100,0 90,0 80,0 70,0 60,0 présence régulière du père présence régulière de la mère présence régulière du tiers 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 toujours présent présent de temps en temps souvent absent toujours absent Il en va de même pour la participation à l’éducation des adolescents, toujours très active chez les mères, occasionnelle voire rare ou nulle chez les pères. participation du père, de le mère et/ou du tiers responsable, à l'éducation de l'adolescent (%) 100,0 90,0 80,0 70,0 60,0 participation du père à l'éducation participation de la mère à l'éducation participation du tiers à l'éducation 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 participe activement participe de temps en temps participe rarement ne participe jamais 19 6) Quelles sont les conditions de vie des ménages auquel ils appartiennent ? Les éléments de conforts les plus fréquents dans les familles où résident les adolescents sont la télévision, le téléphone portable, l’ordinateur et l’automobile. Les éléments de confort les plus rares sont les employés de maison, les piscines, les résidences secondaires, les motos, les bateaux et/ou les secondes autos. Eléments de confort du ménage (%) 100,0 90,0 80,0 jardin piscine automobile téléphone portable résidence secondaire moto / bateau / 2ème auto télévision cable / satellite chaine hi fi ordinateur animal domestique employé(e) de maison 70,0 60,0 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 7) Comment se passe leur vie au collège ? Les adolescents de l’échantillon passent en moyenne huit heures par jour de classe dans leurs établissements. temps de présence au collège (%) 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 1 2 3 4 5 6 6 7 7 8 8 9 9 10 10 11 11 12 14 15 16 17 20 26 27 28 30 31 32 33 35 36 40 49 50 -5,0 20 Près de trois quarts estiment avoir un bon niveau scolaire. Parmi ceux qui restent, ceux qui se jugent mauvais sont légèrement plus nombreux que ceux qui se jugent très bons. niveau scolaire estimé très bon 13% mauvais 14% bon 73% Deux tiers des collégiens de troisième disent n’avoir jamais redoublé de classe. parcours scolaire quelques redoublements 36% aucun redoublement 64% 21 Les mathématiques, le français et les activités physiques sont leurs principaux points forts. Paradoxalement, ce sont aussi leurs principaux points faibles, à ceci près qu’en troisième position des points faibles on trouve les sciences physiques au lieu des activités physiques. Points forts et points faibles du parcours scolaire de l'adolescent (%) 30,0 25,0 20,0 point fort point faible 15,0 10,0 5,0 m at hé m at iq ue -i nf or m at iq ue ph ys iq ue -c hi hi m st ie oi re -g éo gr ap hi e la ng ue s vi sc va ie nt nc es es na ac tu re tiv lle ité s s -S ar tis VT in tiq st ru ue ct s io (d n es ci si vi n, qu pe e in ac tu re tiv ,m ité us s ph iq ue ys iq ) ue s et sp or tiv es fr an ça i s -l et tr es m od er ne s et an ci en ne s 0,0 Le respect de la discipline semble normal pour 90 % d’entre eux, facile à respecter pour les deux tiers, contraignant pour un quart et indispensable pour un peu moins de dix pour cent. discipline ne sert à rien 3% inexistante 1% pas assez sévère 2% trop sévère 4% sévère mais indispensable 7% normale et facile à respecter 57% normale mais contraignante 26% 22 Ils ont de très bonnes relations avec leurs camarades de classe, et plutôt bonnes avec les professeurs et les autres élèves de l’établissement. Les relations avec l’administration de leurs établissements sont plus nuancées mais restent bonnes dans l’ensemble. environnement relationnel (%) 60,0 50,0 40,0 relations avec les professeurs relations avec l'administration du collège relations avec les camarades de classe relations avec les autres élèves du collège 30,0 20,0 10,0 0,0 très bonnes plutôt bonnes peu ou pas de relation dans l'ensemble très mauvaises aucun intérêt plutôt mauvaises dans l'ensemble Du point de vue de l’évaluation faite par les collégiens de leurs établissements, il apparaît que la proximité, la qualité de la bibliothèque ou du CDI, les infrastructures sportives, les activités parascolaires et le coût de la scolarité sont les éléments les plus appréciés dans l’ensemble. En revanche, la réputation du corps professoral, la qualité de l’accueil et les services de demi-pension recueillent majoritairement des avis négatifs, voire très négatifs. évaluation de l'établissement (%) 20,0 18,0 16,0 14,0 12,0 avantages du collège inconvénients du collège 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 -c oû td e la sc ol ar it é la ire s pa ra sc o dr oi ts d' in sc rip ac tiv ité tio n sp or tif s s io nn el le éq ui pe m op t re s at iè en ts I -C D èq ue m pr ox im ité bi bl io th de m ip en si on ) éc ou te (in te rn at - ac cu ei lse rv ic es pr of es se ur s -r ép ut at io n 0,0 23 Le passage dans la classe supérieure et l’accès ultérieur à des études supérieures sont les principales préoccupations des collégiens. projets à 1 an redoublement 1% changement de filière 2% passage dans la classe supérieure 88% entrée en apprentissage 5% recherche d'emploi 1% tout arrêter 0% ne sait pas 3% Cependant, près d’un tiers de ceux-ci souhaitent s’arrêter après le bac pour travailler et n’envisage pas de poursuivre des études. projets post scolaires ne sait pas 5% rien 1% travailler 29% études supérieures 65% 24 Un collégien sur deux juge que les études sont utiles. appréciation des études ne sert à rien 1% trop long 7% passionnant 11% trop difficile 8% pas le choix 21% utile 52% Mais s’ils sont également un peu plus de dix pour cent à trouver les études passionnantes, un collégien sur trois porte un jugement négatif sur cette question. Ainsi, si trois collégiens sur quatre sont satisfaits de leur parcours scolaire, le quart restant ne cache rien de sa déception, une minorité exprimant le sentiment d’avoir tout raté. appréciation de la scolarité j'ai tout raté, je suis déçu(e) 3% tout va bien, je suis content(e) 17% peut mieux faire et je suis déçu(e) 21% peut mieux faire, mais je suis content(e) 59% 25 33 ,0 0 36 ,0 0 38 ,0 0 40 ,0 0 42 ,0 0 44 ,0 0 46 ,0 0 48 ,0 0 49 ,0 0 51 ,0 0 52 ,0 0 53 ,0 0 54 ,0 55 0 ,0 0 57 ,0 0 59 ,0 0 61 ,0 0 63 ,0 0 65 ,0 0 66 ,5 0 68 ,0 0 70 ,0 0 72 ,0 0 74 ,0 0 76 ,0 0 78 ,0 0 80 ,0 0 82 ,0 0 84 ,0 86 0 ,0 0 88 ,0 0 90 ,0 0 92 ,0 0 95 ,0 0 98 ,0 0 1, 00 1, 36 1, 39 1, 42 1, 45 1, 48 1, 50 1, 52 1, 54 1, 56 1, 58 1, 60 1, 62 1, 64 1, 66 1, 68 1, 70 1, 72 1, 74 1, 76 1, 78 1, 80 1, 82 1, 84 1, 86 1, 88 1, 90 1, 92 1, 94 1, 97 2, 00 8) Quel est leur état de santé ? Avec une taille de l’ordre de 1,70 mètre, un poids de 59 kg et un tour de hanche de 70 cm, l’adolescent moyen présente tous les aspects extérieurs d’un individu en bonne santé physique. taille (%) 7,0 6,0 5,0 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0 poids (%) 7,0 6,0 5,0 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0 -1,0 26 tour de hanche (%) 5,0 4,5 4,0 3,5 3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 20 0 15 3 12 6 10 4 98 10 0 96 95 94 91 90 88 85 84 83 82 80 79 78 76 75 74 72 71 70 68 66 65 64 63 62 61 60 58 50 0,0 -0,5 Plus de huit collégiens sur dix ont une bonne vision, en grande majorité sans verres correcteurs. vision bonne, avec verres correcteurs 9% mauvaise, sans verres correcteurs 3% bonne, sans verres correcteurs 14% mauvaise, avec verres correcteurs 3% très mauvaise, sans verres correcteurs 0% très bonne, avec verres correcteurs 12% très mauvaise, avec verres correcteurs 1% très bonne, sans verres correcteurs 58% 27 Deux tiers d’entre eux pensent être à jour de leurs vaccinations, les autres en doutent ou affirment manquer de vaccins. vaccinations à jour ne sait pas 6% non, aucun vaccin à jour 1% non, il manque des vaccins ou des rappels 7% oui, mais je n'en suis pas certain(e) 23% oui, j'en suis certain(e) 63% Peu de maladies graves, quelques souvenirs de brûlures, pas d’empoisonnement et quelques opérations chirurgicales anciennes constituent leur passé médical. passé médical (%) 45,0 40,0 35,0 30,0 maladie grave ancienne brûlures anciennes empoisonnement ancien opération chirurgicale ancienne 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 oui, au moins une 28 Ils sont très faiblement appareillés, principalement par le port de lunettes de vue. appareillage (%) 18,0 16,0 14,0 12,0 port de lunettes port d'un appareil dentaire utilisation de béquilles utilisation d'un système auditif utilisation d'un appareil d'aide à l'écriture 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 oui, en permanence oui, de temps en temps non, mais je devrais Il y a peu de handicapés, essentiellement porteurs de handicaps physiques. handicaps (%) 4,5 4,0 3,5 3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0 handicap physique handicap moteur handicap sensoriel handicap mental 29 Ils ont parfois été brièvement hospitalisés dans un service d’urgence, plus rarement en chirurgie ou en maternité. hospitalisation (%) 60,0 50,0 40,0 hospitalisation dans un service d'urgences hospitalisation dans un service de chirurgie hospitalisation dans un service de maternité hospitalisation dans un service de psychiatrie hospitalisation dans un autre service 30,0 20,0 10,0 0,0 oui, au moins 1 fois Quelques rares accidents ont marqué leur parcours, souvent dans le cadre d’activités sportives, parfois dans un cadre domestique, plus rarement sur la route ou à l’école. accidentologie (%) 30,0 25,0 20,0 victime d'accident domestique victime d'accident de la route victime d'accident scolaire victime d'accident de sport victime d'un autre type d'accident 15,0 10,0 5,0 0,0 oui, au moins 1 fois 30 La pathologie la plus fréquente est l’asthme. pathologies (%) 20,0 18,0 16,0 14,0 12,0 souffre de diabète souffre d'hypertension souffre d'asthme souffre d'une autre pathologie 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 Peu souvent victimes, encore plus rarement auteurs déclarés, ils ont parfois été témoins d’agressions physiques. aggressions physiques (%) 60,0 50,0 40,0 30,0 victime d'agression ou de menace physique témoin d'agression ou de menace physique auteur d'agression ou de menace physique 20,0 10,0 0,0 31 Le schéma est le même, mais encore moins fréquent, pour ce qui concerne les agressions psychologiques ou le harcèlement moral. agression psychologique ou harcellement moral (%) 25,0 20,0 15,0 victime d'agression psychologique ou de harcèlement moral témoin d'agression psychologique ou de harcèlement moral auteur d'agression psychologique ou de harcèlement moral 10,0 5,0 0,0 oui Il y a très peu de cas déclarés en matière d’agression sexuelle, mais les quelques cas recensés soulignent que la question de la prévention doit être une préoccupation constante des personnels d’encadrement. aggression ou harcellement sexuel (%) 8,0 7,0 6,0 5,0 victime d'agression ou de harcèlement sexuel témoin d'agression ou de harcèlement sexuel auteur d'agression ou de harcèlement sexuel 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0 oui 32 Les médecins généralistes et les chirurgiens dentistes sont régulièrement consultés par environ deux adolescents sur trois. consultations médicales (%) 70,0 60,0 50,0 40,0 consultation d'un médecin généraliste consultation d'un médecin spécialiste consultation d'un chirurgien dentiste - orthodontiste 30,0 20,0 10,0 0,0 oui, régulièrement oui, de temps en temps Les autres professionnels de santé les plus régulièrement consultés sont les kinésithérapeutes et les orthophonistes. consultations para-médicales (%) 9,0 8,0 7,0 6,0 consultation d'un orthophoniste consultation d'un orthoptiste consultation d'un kinesithérapeute consultation d'un psychologue consultation d'un psychothérapeute consultation d'un autre professionnel de santé consultation d'un guérisseur 5,0 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0 oui, régulièrement oui, de temps en temps 33 La moitié des adolescents de l’échantillon pratiquent la sieste de temps en temps et un quart le fait régulièrement. pratique de la sieste oui, souvent 24% non, jamais 25% oui, de temps en temps 51% Ce sont des siestes longues puisque près de la moitié des collégiens dorment deux heures ou plus à cette occasion. durée moyenne de la sieste moins de 1 heure 18% 2 heures et plus 45% plus d'1 heure et moins de 2 heures 37% 34 Deux tiers des adolescents dorment bien et longtemps. Un sur trois dort bien, mais pas suffisamment longtemps à leur avis. qualité du sommeil dort mal mais pas longtemps 2% dort mal et longtemps 4% dort bien mais pas longtemps 30% dort bien et longtemps 64% La durée moyenne du sommeil est un peu supérieure à huit heures par nuit. durée moyenne du sommeil (%) 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 35 Malgré cela, deux adolescents sur trois reconnaissent s’assoupir en classe souvent ou de temps en temps. assoupissement en classe oui, souvent 15% non, jamais 40% oui, de temps en temps 45% Les heures les plus fréquentes de réveil sont 5 heures, 5 heures 30 et 6 heures du matin. heure du réveil (%) 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 12 ,5 0 11 ,5 0 11 ,0 0 9, 00 10 ,0 0 8, 00 7, 50 7, 00 6, 60 6, 50 6, 10 6, 00 5, 75 5, 67 5, 50 5, 45 5, 33 5, 25 5, 20 5, 10 5, 00 4, 75 4, 50 4, 00 3, 00 1, 00 0,0 -5,0 36 Les plus nombreux vont se coucher le soir entre 21 heures et 22 heures. heure du coucher (%) 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 0,50 1,00 1,50 2,50 3,00 8,00 9,50 10,00 18,00 18,50 19,00 19,50 20,00 20,50 20,67 21,00 21,50 22,00 22,45 22,50 23,00 23,50 24,00 -5,0 Une très forte majorité d’adolescents ne consomment que 2 repas par jour. Ceux qui n’en consomment qu’un seul sont plus nombreux que ceux qui en consomment trois. nombre moyen de repas journaliers (%) 50,0 45,0 40,0 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 aucun 1 repas 2 repas 3 repas 4 repas 5 repas 6 repas ou plus 37 Le repas le plus fréquent est le déjeuner du midi qui est pris tous les jours de la semaine par 9 ados sur 10. Il en est de même du diner même s’il n’est consommé que par 3 d’adolescents sur 4. Ils sont moins nombreux à prendre un petit déjeuner le matin qu’à consommer un goûter de temps en temps l’après midi. fréquence des repas (%) 100,0 90,0 80,0 70,0 fréquence du petit déjeuner fréquence du casse-croûte fréquence du déjeuner fréquence du goûter fréquence du dîner fréquence des repas autre que les précédents 60,0 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 tous les jours au moins 5 fois par semaine 3 ou 4 fois par 1 ou 2 fois par très rarement semaine semaine jamais Peu d’adolescents pratiquent un régime ou observent des périodes de jeûne. périodes de régime et de jeûne (%) 70,0 60,0 50,0 40,0 fréquence des périodes de régime fréquence des périodes de jeûne 30,0 20,0 10,0 0,0 tous les jours au moins 5 fois par semaine 3 ou 4 fois par semaine 1 ou 2 fois par semaine très rarement jamais 38 La plupart des repas pris hors du domicile familial sont consommés dans la cour du collège, à la cantine ou dans des Fast-foods situés à proximité des établissements scolaires. lieu de consommation des repas pris hors du domicile ailleurs 16% cour du collège 29% dans la rue 7% café - restaurant 10% cantine 19% fast food 19% 9) Comment sont-ils insérés dans la vie de leur cité ? Les adolescents s’intéressent très peu à la vie de la cité et ne participent pas au conseil municipal des jeunes de leur commune. En revanche, quelques-uns uns se consacrent de temps en temps à aider les personnes nécessiteuses de leur environnement. pratiques sociétales (%) 40,0 35,0 30,0 25,0 participation au conseil municipal des jeunes aide aux personnes nécessiteuses 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 oui, souvent oui, de temps en temps 39 Ces occupations ne les mobilisent en moyenne pas plus d’une heure par semaine. temps de participation à la vie de la cité (%) 18,0 16,0 14,0 12,0 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 moins de 1 heure de 1 heure à moins de 2 heures de 2 heures à moins de 3 heures de 3 heures à moins de 5 heures 5 heures et plus Ce peu d’intérêt se manifeste aussi pour la vie politique et syndicale. Ils ne manifestent pas de goût pour une activité militante (moins de une heure en moyenne). vie politique, syndicale et/ou militante (%) 35,0 30,0 25,0 20,0 participation à la vie politique et/ou syndicale activité militante 15,0 10,0 5,0 0,0 oui, beaucoup oui, un peu 40 temps consacré à l'activité politique, syndicale et/ou militante 5 heures et plus 2% de 3 heures à moins de 5 heures 2% de 2 heures à moins de 3 heures 37% moins de 1 heure 46% de 1 heure à moins de 2 heures 13% En revanche, la vie des entreprises, des administrations ou la pratique de stages mobilisent davantage leur intérêt. regard sur la vie des entreprises et des administrations (%) 70,0 60,0 50,0 40,0 intérêt pour la vie des entreprises intérêt pour la vie des administrations participation à un stage 30,0 20,0 10,0 0,0 oui, beaucoup oui, un peu 41 Les transports en commun et la marche à pieds sont leurs principaux modes de déplacement avec l’usage du véhicule familial. Le nombre d’entre eux qui disposent d’une bicyclette ou d’un vélomoteur est anecdotique. mode de transport principal autre 4% marche à pieds 25% voiture particulière 31% cyclomoteur, vélomoteur, moto 2% bicyclette 5% transports en commun 33% Ces modes de transports sont mobilisés tous les jours, pour se rendre au collège comme pour d’autres motifs, pendant une durée moyenne de 2 à 3 heures. fréquence d'utilisation du mode de transport principal 1 ou 2 fois par semaine 3% 3 ou 4 fois par semaine 6% au moins 5 fois par semaine 22% tous les jours 69% 42 durée moyenne de transport (%) 14,0 12,0 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 15 19 20 -2,0 Le sport, l’informatique, la danse, les jeux et la musique constituent les loisirs les plus pratiqués par les adolescents. Ils y consacrent en moyenne deux heures. loisir principal (%) 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 ag e vo y sp or t té lé vi si on si es te pp in g ra di o sh o le ct ur e m us iq ue po lit iq ue pr om en ad e je ux da ns e dr ag in ue fo rm at iq ue tu re cu l ap au pr x en tis sa ge as so ci at io n ci ga re tte cu is in e am an im is 0,0 43 durée moyenne du loisir principal 3 heures ou plus 15% moins d'1 heure 23% de 2 à moins de 3 heures 24% de 1 à moins de 2 heures 38% La télévision est la source principale d’information pour la moitié des adolescents, mais pour un quart d’entre eux cette fonction est remplie par Internet. Ils consacrent un peu plus d’une heure par jour à s’informer par l’un de ces deux média. source principale d'information aucune 2% autre 3% bouche à oreille 4% presse écrite 6% radio 15% internet 24% télévision 46% 44 durée moyenne consacrée à l'information (%) 50,0 45,0 40,0 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 moins d'1 heure par jour de 1 à moins de 2 heures par jour de 2 à moins de 3 heures par jour de 3 à moins de 5 heures 5 heures ou plus jamais Deux adolescents sur trois ne fréquentent aucune manifestation culturelle. Ceux qui s’y intéressent le font en moyenne une fois par mois pendant un peu plus de deux heures. nombre de manifestations culturelles fréquentées dans le mois 1 manifestation 20% 2 ou 3 manifestations 13% aucune 62% 4 ou 5 manifestations 3% 5 manifestations et plus 2% 45 durée moyenne consacrée à la culture (%) 40,0 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 moins d'1 heure par jour de 1 à moins de 2 heures par jour de 2 à moins de 3 heures par jour de 3 à moins de 5 heures 5 heures ou plus jamais Le football, la danse, le basket, la natation et le tennis sont les sports les plus pratiqués, pendant une durée moyenne de trois heures par semaine. sport principal pratiqué (%) 18,0 16,0 14,0 12,0 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 volley tir tir a l'arc tennis tennis de table squash skate board sport mecanique roller rugby plongee sous ma paintball nautisme marche natation jogging majorette hand hockey golf gymnastique foot escrime escalade equitation danse eps scolaire cyclisme culturisme boxe cricket basket badmington art martial athletisme aerobic aquagym 0,0 46 durée moyenne de pratique du sport principal (%) 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 moins d'1 heure par semaine de 1 à moins de 2 heures par semaine de 2 à moins de 3 heures par semaine de 3 à moins de 5 heures par semaine 5 heures ou plus par semaine jamais Une majorité d’adolescents avoue une pratique religieuse, plus ou moins importante, pendant une durée moyenne de deux heures par semaine. vie associative et/ou religieuse (%) 70,0 60,0 50,0 40,0 pratique religieuse participation à une activité associative (hors religion) 30,0 20,0 10,0 0,0 oui 47 intensité de la pratique religieuse aucune pratique 32% pratique régulière 34% peu de pratique 34% La vie associative est moins développée. La minorité des adolescents qui participe aux activités d’une association, y consacre environ deux heures par semaine. durée moyenne de pratique associative et/ou religieuse (%) 80,0 70,0 60,0 50,0 durée de la pratique religieuse durée de la vie associative (hors religion) 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 moins d'1 heure par semaine de 1 à moins de de 2 à moins de de 3 à moins de 5 heures par 3 heures par 2 heures par semaine semaine semaine 5 heures ou plus par semaine jamais 48 Les adolescents disposent d’environ 20 euros d’argent de poche par semaine. argent de poche - montant hebdomadaire moyen rien du tout 15% moins de 10 euros 20% 50 euros et plus 19% de 10 à moins de 20 euros 26% de 20 à moins de 50 euros 20% Il leur vient essentiellement de leurs parents (papa / maman) et s’en servent principalement pour acheter des vêtements, de l’alimentation ou pour se payer leurs loisirs. argent de poche - origine principale jobs / bizness / autre origine 14% cousins / cousines 0% frères / soeurs 2% oncles / tantes 2% grands parents 8% papa / maman 74% 49 argent de poche - source principale de dépense tabac / alcool / drogue 3% santé 1% autre 6% transport 12% copains / copines 3% loisirs 19% vêtements 30% culture 2% éducation 1% sports 4% alimentation 19% Ils gèrent seuls cet argent ou en accord avec leurs parents. argent de poche - gestion gestion par un tiers 1% gestion par les parents 2% gestion en accord avec les parents 18% gestion autonome 79% 50 Ils considèrent dans l’ensemble, que l’argent est utile et nécessaire. argent - opinion générale on ne peut pas s'en passer 8% on peut s'en passer 8% utile 52% nécessaire 32% Ils ont pratiquement déjà tous connus l’amour, à l’exception des plus jeunes. amour - vécu non, jamais 6% oui, de temps en temps 41% oui, souvent 53% 51 Trois adolescents sur quatre se déclaraient amoureux au moment de l’enquête, amour partagé dans un peu plus de la moitié des cas. situation amoureuse cela ne vous regarde pas 7% ne sait pas 2% non, cela ne me manque pas 10% oui, et c'est sérieux 46% non, mais je voudrais bien 6% oui, peut-être, je ne suis pas sûr(e) 13% oui, mais c'est sans importance 16% amour partagé cela ne vous regarde pas 12% non, je n'ai pas de petit(e) ami(e) 35% oui, j'ai un(e) petit(e) ami(e) 53% 52 Ils sont également un peu plus de la moitié à croire au grand amour. croyance au grand amour ne sait pas 6% cela ne vous regarde pas 7% oui, je l'ai trouvé 24% non et cela ne m'intéresse pas 5% non, cela n'existe pas 7% oui, je ne l'ai pas trouvé mais je le cherche 19% non, mais qui sait ? 20% oui, je ne l'ai pas trouvé mais je ne le cherche pas 12% Un peu moins de la moitié a déjà eu une relation sexuelle et un sur cinq n’en a pas eu mais en a fortement envie. Dans des proportions anecdotiques, la première relation a été homosexuelle ou s’est déroulée avec plusieurs partenaires des deux sexes en même temps. première expérience sexuelle cela ne vous regarde pas 13% oui, avec quelqu'un de l'autre sexe 44% non et je n'en ai pas envie 25% non, mais j'en ai envie 17% oui avec quelqu'un du même sexe que moi 1% oui avec des personnes des 2 sexes 0% 53 Dans plus de huit cas sur dix, le premier partenaire était du même âge ou plus âgé. âge du ou (de la) premier(e) partenaire sexuel (le) vous ne savez pas 8% plus jeune que vous 7% du même âge que vous 42% plus âgé que vous 43% L’envie de savoir et le hasard sont les principales causes de la première expérience sexuelle, tout comme à un moindre degré, l’envie de faire comme les autres. première expérience sexuelle - principale motivation ne sait pas 10% autre 5% l'envie de savoir 32% cela ne vous regarde pas 17% je ne me souviens pas 4% faire comme les autres 4% on m'a obligé 1% c'est arrivé par hasard 27% 54 La fréquence moyenne des rapports sexuels est de 3 à 4, avec seul partenaire, souvent le même, parfois deux ou plus. fréquence mensuelle des rapports sexuels (%) 50,0 45,0 40,0 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 1 ou 2 3 ou 4 5 ou 6 7 ou 8 9 ou 10 plus de 10 aucun nombre de partenaires différents (%) 16,0 14,0 12,0 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 1 2 3 4 5 et plus toujours le même 55 Le premier rapport sexuel intervient en général entre 13 et 16 ans, l’âge modal du passage à l’acte étant 14 ans. âge du premier rapport sexuel (%) 14,0 12,0 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 11 ans ou moins 12 ans 13 ans 14 ans 15 ans 16 ans 17 ans 18 ans ou plus 9 adolescents sur 10 se protègent des MST, essentiellement par l’usage du préservatif, qui est également avec la pilule, la méthode contraceptive la plus connue des adolescents interrogés. protection contre les MST non, jamais 6% oui, mais rarement 3% oui, de temps en temps quand j'y pense 4% oui, à chaque fois 87% 56 méthodes contraceptives connues et utilisées (%) 45,0 40,0 35,0 30,0 25,0 méthode contraceptive la plus connue méthode contraceptive la plus utilisée 20,0 15,0 10,0 5,0 e au cu n cr èm e iv g sp er m ic id e va tif pr és er ur es ra t ai t te m pé re tr an ne au st ér ile t pi lu le 0,0 Les autres formes de sexualité (homosexualité, multi partenariat et prostitution) ne soulèvent pas d’intérêt de la part des adolescents, qui d’ailleurs les condamnent dans leur majorité. autres formes de sexualité (%) 50,0 45,0 40,0 35,0 30,0 homosexualité multipartenariat prostitution 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 pratiquant régulier pratiquant occasionnel ne pratique pas mais ne condamne pas ne pratique pas et condamne 57 Les familles acceptent la sexualité de leurs adolescents mais abordent difficilement un sujet qui reste tabou dans plus d’un cas sur quatre. sexualité - opinion de la famille j'ai été rejeté(e) à cause de ma sexualité 1% sujet complètement tabou 26% accepte ma vie sexuelle, je peux compter sur elle 38% n'aborde pas le sujet 8% accepte ma vie sexuelle mais n'en parle pas souvent 27% Enfin, les adolescents jugent que le sexe a sa place dans la vie de la société, voire que l’on n’en parle pas assez. sexe et société aucun intérêt 18% le sexe est trop présent dans la vie de tous les jours 26% on ne parle pas assez de sexe dans la vie de tous les jours 11% le sexe est juste à sa place dans la vie de tous les jours 45% 58 10) Comment se comportent-ils face aux risques et addictions ? • le tabac 2 adolescents sur 10 fument, de temps en temps pour la plupart, souvent pour une part infime. tabac - consommation oui, souvent 3% oui, de temps en temps 19% non 78% Ils n’avouent pas de motivation particulière pour la cigarette mais, ce faisant, un cinquième cherche à se calmer, se sentir libre ou tromper l’ennui. tabac - motivation principale l'ennui 11% on se sens libre et fort 14% trouver ses limites 6% aucune en particulier 40% se calmer / planer 20% faire comme les parents 2% faire comme les copains 6% faire comme à la télé ou dans les films 1% 59 L’usage de la cigarette se fait majoritairement en groupe, mais en cachette des adultes. tabac - mode principal de consommation consomme seul(e), en public 20% consomme en groupe, en cachette 31% consomme seul(e), en cachette 21% consomme en groupe, en public 28% La consommation moyenne de tabac est inférieure à 5 cigarettes par jour et si dans leur grande majorité les adolescents fumeurs ne ressentent pas de conséquence sur leur santé, un bon tiers pense qu’ils iraient mieux s’ils arrêtaient de fumer. tabac - quantité consommée (%) 14,0 12,0 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 moins de 5 cigarettes par jour de 5 à 10 cigarettes par jour 1 paquet de cigarettes par jour 2 à 3 paquets de cigarettes par jour 4 à 5 paquets de cigarettes par jour plus de 5 paquets de cigarettes par jour 60 tabac - conséquences sur la santé je ne me sens pas bien 2% je me sens bien, mais j'irais mieux si j'arrêtais 30% je me sens très bien 68% D’après les adolescents, seul un parent sur cinq les incite à arrêter de fumer, mais près de deux adultes sur trois les approuvent, s’en moquent ou ne se sentent pas concernés. tabac - opinion de l'entourage il approuve mon comportement 5% ne sait pas 25% il me laisse libre de mon choix 16% il m'incite à arrêter 19% il n'est pas concerné 27% il s'en fout 8% 61 • l’alcool Près d’un adolescent sur deux reconnaît consommer de l’alcool, de temps en temps pour la plupart, souvent pour 5 pour cent d’entre eux. alcool - consommation oui, souvent 5% oui, de temps en temps 42% non 53% Trouver ses limites et se sentir libre sont deux des principales motivations à cette consommation alcoolique, mais l’absence de motivation (ou faire comme tout le monde) est le facteur le plus répandu. alcool - motivation principale l'ennui 4% on se sens libre et fort 10% trouver ses limites 16% aucune en particulier 54% se calmer / planer 9% faire comme les parents 2% faire comme les copains 5% faire comme à la télé ou dans les films 0% 62 Cette consommation d’alcool est un fait social établi puisque 4 adolescents sur cinq consomment en public, qu’ils soient seuls ou en groupe. alcool - mode principal de consommation consomme en groupe, en cachette 14% consomme seul(e), en public 21% consomme seul(e), en cachette 7% consomme en groupe, en public 58% La quantité d’alcool moyenne absorbée par jour est d’environ deux verres, sachant que pour un petit nombre cette moyenne est supérieure à 5 verres par jour. alcool - quantité consommée (%) 14,0 12,0 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 1 verre par jour de 2 à 3 verres par jour de 4 à 5 verres par jour 6 verres et plus par jour 63 Les adolescents buveurs ne ressentent pas de conséquence sur leur santé, mais un cinquième d’entre eux reconnaissent qu’ils iraient mieux en arrêtant de boire. alcool - conséquences sur la santé je ne me sens pas bien 5% je me sens bien, mais j'irais mieux si j'arrêtais 17% je me sens très bien 78% Autre preuve de la « socialisation » de la consommation d’alcool, moins d’un parent sur six incite son enfant à arrêter de boire. Ceux qui approuvent son comportement ou le laissent libre de son choix sont plus du double. alcool - opinion de l'entourage il approuve mon comportement 12% ne sait pas 24% il me laisse libre de mon choix 24% il n'est pas concerné 17% il s'en fout 8% il m'incite à arrêter 15% 64 • drogues / stupéfiants La grande majorité des adolescents ne connaît et ne consomme aucun type de drogue. Ceux qui savent de quoi ils parlent citent l’herbe (sous toutes ses formes), le crack, l’ecstasy et la cocaïne comme étant les drogues les plus répandues. Sur le plan de la consommation, l’herbe (sous toutes ses formes) et la cocaïne sont les plus citées. drogues / stupéfiants : de la connaissance à la consommation (%) 90,0 80,0 70,0 60,0 50,0 principal(e) drogue / stupéfiant connu principal(e) drogue / stupéfiant consommé 40,0 30,0 20,0 10,0 au tre in e ph ét am co lle am hé ro ïn e ïn e co ca ec st as y cr ac k t sh i e m ar iju an a he rb au cu ne 0,0 Un peu plus de un adolescent sur dix reconnaît consommer de la drogue. drogue / stupéfiant - consommation oui, souvent 3% oui, de temps en temps 10% non 87% 65 Comme dans le cas de l’alcool, les motivations les plus fortes sont « se calmer / planer » et « se sentir libre et fort ». Rompre l’ennui et trouver ses limites sont des motivations de moindre importance, mais plus fortes que la volonté d’imiter les copains voire les parents, ou de « faire comme à la télé ou dans les films ». drogue / stupéfiant - motivation principale l'ennui 7% on se sens libre et fort 16% trouver ses limites 5% aucune en particulier 40% se calmer / planer 24% faire comme à la télé ou dans les films 2% faire comme les parents 2% faire comme les copains 4% La consommation de drogue se fait essentiellement en cachette, que ce soit en solitaire ou dans un groupe. drogue / stupéfiant - mode principal de consommation consomme seul(e), en public 12% consomme en groupe, en cachette 35% consomme seul(e), en cachette 20% consomme en groupe, en public 33% 66 Les quantités moyennes consommées sont de l’ordre de 1 à 2 prises par jour, sauf pour des individus suffisamment accros pour que cette quantité soit supérieure à 6 prises par jour. drogue / stupéfiant - quantité consommée (%) 4,5 4,0 3,5 3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0 1 prise par jour de 2 à 3 prises par jour de 4 à 5 prises par jour 6 prises et plus par jour De façon récurrente, les conséquences sur la santé ne sont pas perceptibles par les adolescents, dont un peu moins du tiers reconnaît tout de même ne pas se sentir bien ou que cela irait mieux s’ils arrêtaient. drogue / stupéfiant - conséquences sur la santé je ne me sens pas bien 8% je me sens bien, mais j'irais mieux si j'arrêtais 21% je me sens très bien 71% 67 Deux parents sur trois ne savent pas, ne se sentent pas concernés ou se moquent de ce que leur enfant consomme des stupéfiants De surcroit, selon les adolescents, un parent sur cinq approuve cette attitude. drogue / stupéfiant - opinion de l'entourage il approuve mon comportement 9% il me laisse libre de mon choix 10% ne sait pas 29% il m'incite à arrêter 19% il n'est pas concerné 22% il s'en fout 11% Enfin, de leurs propres aveux, sept pour cent des adolescents « dealent », par jeu, par défi de l’autorité ou de façon purement vénale. drogue / stupéfiant - pratique du "deal" oui, souvent 2% oui, de temps en temps 5% non 93% 68 • jeu dangereux La pratique des jeux dangereux est très peu répandue aux Antilles et concerne moins d’un adolescent sur cinq. jeux dangereux - pratique oui, souvent 3% oui, de temps en temps 15% non 82% Dans cette catégorie le jeu le plus connu et le plus pratiqué n’est pas le jeu du foulard, auquel d’autres pratiques, plus diverses, sont substituées. jeux dangereux - de la connaissance à la pratique (%) 20,0 18,0 16,0 14,0 12,0 jeux dangereux connus jeux dangereux pratiqué 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 foulard autre 69 Tromper l’ennui, trouver ses limites, se sentir libre et fort, sont comme presque toujours, les principales motivations des pratiquants de ces jeux qui s’adonnent très majoritairement en groupe et en public à cette activité une ou deux fois par jour en moyenne. jeux dangereux - motivation principale l'ennui 21% on se sens libre et fort 13% trouver ses limites 19% aucune en particulier 31% se calmer / planer 7% faire comme les parents 1% faire comme les copains 4% faire comme à la télé ou dans les films 4% jeux dangereux - mode de jeu principal joue seul(e), en public 8% joue en groupe, en cachette 22% joue seul(e), en cachette 6% joue en groupe, en public 64% 70 jeux dangereux - fréquence de jeu (%) 7,0 6,0 5,0 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0 1 fois par jour de 2 à 3 fois par jour de 4 à 5 fois par jour 6 fois et plus par jour Tout en reconnaissant les risques liés à cette pratique, les adolescents n’en perçoivent pourtant pas les conséquences sur leur santé. jeux dangereux - conséquences sur la santé je ne me sens pas bien 7% je me sens bien, mais j'irais mieux si j'arrêtais 13% je me sens très bien 80% 71 D’après les adolescents, les parents ne semblent pas d’avantage s’en soucier puisque moins d’un parent sur six les incitent à s’arrêter. jeux dangereux - opinion de l'entourage il approuve mon comportement 14% ne sait pas 35% il me laisse libre de mon choix 10% il m'incite à arrêter 15% il n'est pas concerné 20% • il s'en fout 6% vitesse sur la route La vitesse sur la route n’est du goût que d’une minorité d’adolescent et ils sont très peu nombreux à la pratiquer quand ils en ont l’occasion. vitesse sur la route - du goût à la pratique (%) 35,0 30,0 25,0 20,0 vitesse sur la route - goût vitesse sur la route - pratique 15,0 10,0 5,0 0,0 oui 72 vitesse sur la route - opportunité oui, souvent 32% oui de temps en temps 68% La moitié de ceux-ci s’y adonne pour se sentir libre et fort et pour trouver ses limites. vitesse sur la route - motivation principale l'ennui 7% aucune en particulier 33% on se sens libre et fort 24% faire comme à la télé ou dans les films 2% faire comme les copains 1% faire comme les parents 2% se calmer / planer 5% trouver ses limites 26% 73 Dans la quasi-totalité des cas, cette pratique est publique (il faut épater les copains !) et ils s’y adonnent au moins une fois par jour, sans jamais en imaginer les conséquences possibles pour leur santé. vitesse sur la route - mode principal de pratique pratique en groupe, en cachette 6% pratique seul(e), en public 40% pratique en groupe, en public 47% pratique seul(e), en cachette 7% vitesse sur la route - fréquence 4 fois et plus par jour 25% 1 fois par jour 56% de 2 à 3 fois par jour 19% 74 vitesse sur la route - conséquences sur la santé je ne me sens pas bien 5% je me sens bien, mais j'irais mieux si j'arrêtais 9% je me sens très bien 86% Sans doute plus conscients des risques, les parents qui savent, sont plus nombreux à les inciter à s’arrêter que pour les autres addictions. vitesse sur la route - opinion de l'entourage il approuve mon comportement 11% ne sait pas 28% il me laisse libre de mon choix 13% il n'est pas concerné 14% il m'incite à arrêter 24% il s'en fout 10% 75 • suicide Plus de la moitié des adolescents antillais ont eu à connaître de la survenance d’un suicide dans leur entourage proche (famille) ou extra-familial (école, autre). suicide - survenance dans l'environnement proche oui 47% non 53% Beaucoup de méthodes de suicide sont connues par les adolescents, mais les plus souvent citées sont la pendaison, la prise de médicaments, les chutes dans le vide ou l’ingestion de substances toxiques. suicide - modes opératoires connus (%) 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 substance toxique médicament pendaison noyade chute dans le vide feu arme à feu arme blanche autre 76 Un bon tiers des adolescents ont eu des envies de suicide, envies concrétisées par près de quarante cinq pour cent des candidats potentiels. suicide - de l'envie à la tentative (%) 35,0 30,0 25,0 20,0 suicide - envie suicide - tentative 15,0 10,0 5,0 0,0 oui Les candidats au suicide sont tenaces car deux tentatives sur trois ont été renouvelées (deux tentatives ou plus), et plus de la moitié des renouvellements l’ont été deux fois (trois tentatives ou plus). suicide - fréquence 3 fois et plus 31% 1 fois 43% 2 fois 26% 77 Parmi les méthodes utilisées, les deux plus fréquentes sont de loin la prise de médicaments et les suicides par armes blanches. suicide - méthode utilisée substance toxique 7% autre 16% médicament 28% arme blanche 27% pendaison 7% arme à feu 2% chute dans le vide 11% noyade 2% Les motivations les plus fréquentes du suicide déclarées par les adolescents concernés sont les problèmes rencontrés en classe ou dans la famille, la perte du goût de vivre, un chagrin d’amour, la solitude et l’absence de personne à qui parler. suicide - motivation (%) 9,0 8,0 7,0 6,0 5,0 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0 plus d'envie de vivre, pas d'avenir, ennui chagrin d'amour, solitude, personne à qui parler problème en classe ou dans la famille on se sent faire comme faire comme problème d'argent ou libre et fort, un parent ou à la télé ou dans les de travail on décide de un copain films sa vie aucune en particulier autre ne sait pas 78 Après ces tentatives, un adolescent sur quatre ne se sent pas bien physiquement ou pas bien dans sa peau. suicide - conséquences sur la santé je ne me sens pas bien 25% je me sens bien, mais j'irais mieux si j'arrêtais 11% je me sens très bien 64% Pourtant, moins d’un adolescent sur dix, parmi ceux qui ont fait une ou plusieurs tentatives de suicide, a fait l’objet d’un suivi, médical, social ou psychologique. suicide - suivi de l'adolescent après une tentative (%) 3,5 3,0 2,5 2,0 suicide - suivi médical suicide - suivi psychologique suicide - suivi social 1,5 1,0 0,5 0,0 oui 79 Et si le tiers des parents ignore la tentative de suicide faite par l’adolescent, seuls un peu plus du quart des parents s’en inquiète. suicide - opinion de l'entourage il approuve mon comportement 4% il me laisse libre de mon choix 4% ne sait pas 34% il m'incite à arrêter 27% il s'en fout 7% il n'est pas concerné 24% • jeux d’argent Les jeux d’argent sont bien connus des adolescents qui les pratiquent dans près de neuf cas sur dix. Jeux d'argent connus et pratiqués par l'adolescent (%) 60,0 50,0 40,0 principal jeux d'argent connu principal jeux d'argent pratiqué 30,0 20,0 10,0 0,0 loto / jeux de grattage / jeux de cartes pmu / courses de chevaux autres 80 La tentation est omniprésente (publicités) et les adolescents y succombent facilement. jeux d'argent - opportunité oui, souvent 13% oui de temps en temps 87% La principale motivation avancée pour la pratique de cette activité est le sentiment de liberté et de maîtrise de son destin face à « la chance ». jeux d'argent - motivation principale l'ennui 27% aucune en particulier 1% faire comme à la télé ou dans les films 1% faire comme les copains 4% faire comme les parents 1% se calmer / planer 3% on se sens libre et fort 59% trouver ses limites 4% 81 La pratique de ces jeux est publique dans presque tous les cas et se déroule en moyenne une fois par semaine, sans aucun sentiment d’addiction chez les jeunes. jeux d'argent - mode de jeu principal joue en groupe, en cachette 4% joue en groupe, en public 42% joue seul(e), en public 52% joue seul(e), en cachette 2% jeux d'argent - fréquence de jeu (%) 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 1 fois par semaine de 2 à 3 fois par semaine 4 fois et plus par semaine 82 jeux d'argent - conséquences sur la santé je ne me sens pas bien 2% je me sens bien, mais j'irais mieux si j'arrêtais 4% je me sens très bien 94% L’entourage et la famille approuvent très majoritairement ce comportement, voire le favorise. jeux d'argent - opinion de l'entourage ne sait pas 21% il approuve mon comportement 27% il n'est pas concerné 9% il s'en fout 12% il m'incite à arrêter 4% il me laisse libre de mon choix 27% 83 11) Quelle est leur opinion ? Pour plus de huit adolescents sur dix, la vie est difficile, même si elle reste agréable et qu’il faut se battre. opinion sur la vie non précisé 3% facile et agréable 14% difficile et il faut se battre 37% difficile mais agréable 46% Si un peu moins de la moitié d’entre eux ne pense pas à la mort, ils sont presque aussi nombreux à considérer qu’elle peut attendre, même si elle préoccupe pratiquement tous les autres. opinion sur la mort y pense en permanence 13% non précisé 3% n'y pense pas 44% y pense mais elle peut attendre 40% 84 Pour plus de la moitié des adolescents, le monde est une énigme à découvrir. Pour les autres, il est une source de problème même si un peu moins du cinquième considère qu’il est plein de promesses. opinion sur le monde non précisé 4% rien que des problèmes 23% énigme à découvrir 55% plein de promesse 18% A la question « qui sont les autres ? », les adolescents répondent dans leur grande majorité que ce sont tous ceux qu’ils aiment, même si pour un peu plus du quart, les autres « n’ont aucun intérêt ». opinion sur les autres non précisé 4% sans intérêt 28% tous ceux que je n'aime pas 6% tous ceux que j'aime 62% 85 Quant à savoir ce qu’ils pensent d’eux-mêmes, les réponses sont sans surprise, qu’ils sont « quelqu’un de bien », même si près d’un quart avouent « se chercher ». opinion sur soi même quelqu'un de pas bien 3% non précisé 4% quelqu'un qui se cherche 23% quelqu'un de bien 70% 86 B - Les particularismes régionaux Les adolescents de Guadeloupe sont-ils significativement différents de ceux de Martinique ? • Répartition par sexe, par âge : Pas de différence significative entre les deux régions. Les filles représentent 47 % des effectifs en Guadeloupe et 51 % en Martinique. Les âges moyens sont d’un peu plus de 15 ans dans les deux régions. Répartition par sexe 54,0 53,0 52,0 51,0 50,0 49,0 % Guadeloupe Martinique 48,0 47,0 46,0 45,0 44,0 43,0 garçon fille sexe Répartition par âge 60,0 50,0 40,0 30,0 % Guadeloupe Martinique 20,0 10,0 0,0 13 14 15 16 17 18 -10,0 âges 87 • Région d’origine, ancienneté dans la région : Pas de différence significative entre les régions, mais il y a plus d’adolescents guyanais scolarisés en Martinique qu’en Guadeloupe et un peu plus d’adolescent métropolitains et caribéens scolarisés en Guadeloupe qu’en Martinique. Région ou Pays de naissance 80,0 70,0 60,0 % 50,0 Guadeloupe Martinique 40,0 30,0 20,0 10,0 pa ys au tre s qu e pa ci fi af riq ue M ét ro po lita au in tre e s pa ca y s ra d' ïb eu es ro /a pe nt ille am s ér ho iq rs ue D ce FA nt ra le am ou ér du iq ue su du d no rd /c an ad a m /C O /T O M fra nc e gu ya ne au tre D O M m ar ti ni qu e gu ad el ou pe 0,0 Région / Pays • Hébergement et structures familiales : Pas de différence entre les régions. On note cependant une cohabitation avec les grands-parents plus fréquente en Guadeloupe qu’en Martinique. Modalités d'hébergement 100,0 90,0 80,0 70,0 % 60,0 Guadeloupe Martinique 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 famille de l'adolescent autre famille institution autres modes d'hébergement Hébergement 88 • Fratrie, rang dans la fratrie : Les fratries sont un peu plus nombreuses en Guadeloupe où la répartition entre frères et s urs est plus équilibrée qu’en Martinique. En effet, dans cette région, le nombre de s urs déclarées est beaucoup plus important que le nombre de frères déclarés. Dans les deux régions, on observe une prédominance des ainés et des cadets pour le rang dans la fratrie. Fratrie - Nombre de Frères 45,0 40,0 35,0 30,0 25,0 % Guadeloupe Martinique 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 Nombre de frères Fratrie - Nombre de soeurs 50,0 45,0 40,0 35,0 % 30,0 Guadeloupe Martinique 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 0 1 2 3 4 5 6 Nombre de soeurs 89 Rang dans la fratrie 40,0 35,0 30,0 % 25,0 Guadeloupe Martinique 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 ainé(e) cadet / cadette 3ème enfant 4ème enfant 5ème enfant 6ème enfant ou dernier / dernière au delà, mais pas (et au delà du 6ème) le dernier Rang • Autorité parentale : Aucune différence entre les deux régions. Autorité parentale 60,0 50,0 % 40,0 Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 le père et la mère le père uniquement la mère uniquement une autre personne pas d'autorité parentale reconnue Autorité 90 • Type de logement occupé, localisation du logement : La répartition entre les types de logement ne varie pas entre les deux régions. La balance entre banlieue et campagne est légèrement différente, avec plus de logements en banlieue pour la Martinique et plus de logements en campagne pour la Guadeloupe. Type de logement 80,0 70,0 60,0 % 50,0 Guadeloupe Martinique 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 appartement maison individuelle autre type de logement Logement Localisation du logement 60,0 50,0 % 40,0 Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 ville / bourg banlieue / quartier campagne localisation 91 • Statut d’occupation du logement : Les propriétaires sont plus nombreux en Guadeloupe qu’en Martinique et pour les locataires la situation est inverse, mais avec un écart moindre. Statut d'occupation du logement 60,0 50,0 % 40,0 Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 propriétaire locataire logé gratuitement occupant sans titre autre statut d'occupation Statut d'occupation • Taille du logement et nombre de chambres, éléments de confort : D’une région à l’autre le nombre total de pièces du logement ne varie pas. Il en est de même pour le nombre de chambres. Les logements sont aussi confortables et bien équipés dans les deux régions. Nombre total de pièces du logement 20,0 18,0 16,0 14,0 % 12,0 Guadeloupe Martinique 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 plus de 10 pièces Nombre de pièces 92 Nombre de chambres du logement 60,0 50,0 % 40,0 Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 1 2 3 4 5 plus de 5 chambres Nombre de chambres Eléments de confort du logement 99,1 99,0 98,9 98,8 % 98,7 Guadeloupe martinique 98,6 98,5 98,4 98,3 98,2 98,1 eau courante électricité cuisine salle de bains Eléments de confort 93 • Nombre d’occupants et ancienneté d’occupation du logement : Situation identique dans les deux régions, aussi bien pour le nombre moyen d’occupants (4) que pour la durée d’occupation (plus de 3 ans). Nombre total d'occupants du logement 30,0 25,0 % 20,0 Guadeloupe Martinique 15,0 10,0 5,0 0,0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 personnes ou plus Nombre d'occupants Les adolescents martiniquais sont proportionnellement moins nombreux que leurs camarades guadeloupéens à disposer d’une chambre individuelle. % d'adolescents disposant d'une chambre individuelle dans le logement 71,3 71,2 71,1 % 71,0 guadeloupe martinique 70,9 70,8 70,7 70,6 70,5 guadeloupe martinique région • Localisation de l’ancien logement et projets de déménagements : Quand il y a eu déménagement récent, l’ancien logement était situé dans la même commune voire dans le même quartier, que ce soit en Guadeloupe ou en Martinique. Le nouveau logement est au moins aussi confortable que l’ancien, voire plus, dans une région comme dans l’autre. Il n’y a pas de projet de 94 déménagement à court terme et si cela devait arriver, ce serait principalement au profit d’un logement encore plus confortable. • Les personnes responsables : Structurellement, qu’il s’agisse de leur présence dans le ménage, de leur situation sociale et matérielle ou de leur implication dans l’éducation des adolescents, les profils et comportements des pères et des mères de Guadeloupe et de Martinique sont strictement identiques. Situation du père 100,0 90,0 80,0 70,0 % 60,0 Guadeloupe Martinique 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 vivant et connu inconnu disparu mort Situation du père Situation de la mère 100,0 90,0 80,0 70,0 % 60,0 Guadeloupe Martinique 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 vivante et connue inconnue disparue morte Situation de la mère 95 Diplôme du père 18,0 16,0 14,0 12,0 10,0 % Guadeloupe Martinique 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 aucun moins que le bac bac études supérieures Niveau de diplôme Diplôme de la mère 20,0 18,0 16,0 14,0 % 12,0 Guadeloupe Martinique 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 aucun moins que le bac bac études supérieures Niveaux de diplôme 96 Activité du père 90,0 80,0 70,0 60,0 50,0 % Guadeloupe Martinique 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 travaille ne travaille pas souhaite travailler handicapé et ne peut pas travailler mais ne trouve pas de travail ne souhaite pas travailler se débrouille Activités Activité de la mère 80,0 70,0 60,0 % 50,0 Guadeloupe Martinique 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 travaille ne travaille pas souhaite travailler mais ne trouve pas de travail handicapée et ne peut pas travailler ne souhaite pas travailler se débrouille Activité 97 di rig ea nt e e ou pr o fe ss io n lib tio n) ér al e st ra pu bl ic ) er ça nt e du m d' ad m in i pr iv é ou (d u oy ée ar tis an e em pl ou vr iè re pê ch eu se ic e ro fe ss io n ag ric ul tr ni p co m ac tiv ité (d 'e nt re pr ise ca dr sa ns % di rig ea nt (d 'e pr ivé ou du er ça nt pu bl ic m ar tis an pl oy é ou vr ie r em co m ur pê ch eu r ag ric ul te ni pr of es sio n ) d' ad m in ist ra tio n) pr of es sio n lib ér al e ou (d u ac tiv ité nt re pr is e ca dr e sa ns % Profession du père 25,0 20,0 15,0 Guadeloupe Martinique 10,0 5,0 0,0 Catégories professionnelles Profession de la mère 35,0 30,0 25,0 20,0 15,0 Guadeloupe Martinique 10,0 5,0 0,0 Catégories professionnelles 98 Présence régulière du père 60,0 50,0 % 40,0 Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 toujours présent présent de temps en temps souvent absent toujours absent Présence Présence de la mère 100,0 90,0 80,0 70,0 % 60,0 Guadeloupe Martinique 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 toujours présente présente de temps en temps souvent absente toujours absente Présence 99 Participation du père à l'éducation de l'adolescent 60,0 50,0 % 40,0 Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 participe activement participe de temps en temps participe rarement ne participe jamais Participation Participation de la mère à l'éducation de l'adolescents 100,0 90,0 80,0 70,0 % 60,0 Guadeloupe Martinique 50,0 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 participe activement participe de temps en temps participe rarement ne participe jamais Participation 100 • Scolarité : Le temps passé au collège ne varie pas en moyenne, d’une région à l’autre (8h/jour). Les adolescents martiniquais sont un peu plus nombreux que les adolescents guadeloupéens à estimer que leur niveau scolaire est bon. Ils sont légèrement moins nombreux à n’avoir jamais redoublé de classe. Durée moyenne de présence au collège 30,0 25,0 20,0 Guadeloupe 15,0 % Martinique Moy. mobile sur 2 pér. (Guadeloupe) Moy. mobile sur 2 pér. (Martinique) 10,0 5,0 50 40 35 32 30 27 20 16 14 11 10 9 8 7 6 5 3 1 0,0 -5,0 Nombre d'heures Auto-estimation du niveau scolaire 80,0 70,0 60,0 % 50,0 Guadeloupe Martinique 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 très bon bon mauvais Niveau auto-estimé 101 -l et tre s m od er ne s et m an at cie hé m nn at es iq ue -i nf or m at iq ue ph ys iq ue -c hi m hi ie st oi re -g éo gr ap hi e la ng ue s vi sc va ie nt nc es es na tu re ac lle tiv s ité -S s ar VT tis in st tiq ru ue ct s io (d n es ci viq si n, ue pe in tu ac re tiv ,m ité us s iq ph ue ys ) iq ue s et sp or tiv es f ra nç ai s % -l et tre s m od er ne s et m an at cie hé m nn at es iq ue -i nf or m at iq ue ph ys iq ue -c hi m hi ie st oi re -g éo gr ap hi e la ng ue s vi sc va ie nt nc es es na tu re ac lle tiv s ité -S s ar VT tis in st tiq ru ue ct s io (d n es ci viq si n, ue pe in tu ac re tiv ,m ité us s iq ph ue ys ) iq ue s et sp or tiv es f ra nç ai s % Les points forts et points faibles sont strictement identiques d’une région à l’autre, tout comme l’appréciation portée sur la discipline ou l’environnement relationnel des adolescents Points forts déclarés 25,0 20,0 15,0 Guadeloupe Martinique 10,0 5,0 0,0 Matières Points faibles déclarés 30,0 25,0 20,0 15,0 Guadeloupe Martinique 10,0 5,0 0,0 Matières 102 Appréciation de la discipline 70,0 60,0 50,0 40,0 % Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 normale et facile à respecter normale mais contraignante sévère mais indispensable trop sévère pas assez sévère inexistante ne sert à rien Appréciations Relations avec les professeurs 60,0 50,0 % 40,0 Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 très bonnes plutôt bonnes dans l'ensemble peu ou pas de relation plutôt mauvaises dans l'ensemble très mauvaises aucun intérêt Relations 103 Relations avec l'administration du collège 45,0 40,0 35,0 30,0 25,0 % Guadeloupe Martinique 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 très bonnes plutôt bonnes dans l'ensemble peu ou pas de relation plutôt mauvaises dans l'ensemble très mauvaises aucun intérêt Relations Relations avec les camarades de classe 60,0 50,0 % 40,0 Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 très bonnes plutôt bonnes dans l'ensemble peu ou pas de relation plutôt mauvaises dans l'ensemble très mauvaises aucun intérêt Relations 104 Relations avec les autres élèves du collège 60,0 50,0 % 40,0 Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 très bonnes plutôt bonnes dans l'ensemble peu ou pas de relation plutôt mauvaises dans l'ensemble très mauvaises aucun intérêt Relations . Il en est de même des appréciations portées sur les établissements de scolarisation, tant pour la hiérarchie des avantages, que pour celle des inconvénients, tout comme en ce qui concerne la balance entre avantages et inconvénients de ces établissements. Avantages du collège 20,0 18,0 16,0 14,0 Guadeloupe Martinique 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 sc ol ar ité la e oû td dr o its d' in sc rip tio n -c pa ra sc ol ai re s fs or ti sp ac tiv ité en ts éq ui pe m op tio nn el le s I D -C m at iè re s ité im ox bi bl io th èq ue de m pr ip en si on ) éc ou te l(in te rn at - se rv ic es ac cu ei rs -r ép ut at io n 0,0 pr of es se u % 12,0 Avantages 105 Inconvénients du collège 25,0 20,0 15,0 % Guadeloupe Martinique 10,0 5,0 sc ol ar ité la e oû td dr o its d' in sc rip tio n -c pa ra sc ol ai re s fs or ti sp ac tiv ité en ts éq ui pe m op tio nn el le s I m at iè re s -C D ité bi bl io th èq ue im ox pr ip en si on ) de m l(in te rn at - se rv ic es ac cu ei pr of es se u rs -r ép ut at io éc ou te n 0,0 Inconvénients Les projets et perspectives des adolescents sont absolument identiques dans les deux régions, aussi bien pour le passage dans la classe supérieure que pour la poursuite d’étude après le lycée. Pour plus de la moitié, les études sont utiles et les adolescents sont aussi nombreux (76 %) en Guadeloupe qu’en Martinique à être satisfaits du déroulement de leur scolarité. Appréciation des études 60,0 50,0 % 40,0 Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 passionnant utile pas le choix trop difficile trop long ne sert à rien Appréciations 106 Appréciation de la scolarité 60,0 50,0 % 40,0 Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 tout va bien, je suis content(e) peut mieux faire, mais je suis content(e) peut mieux faire et je suis déçu(e) j'ai tout raté, je suis déçu(e) Appréciations • Santé : Les martiniquais seraient un peu plus grand (+ 3cm), un peu plus lourd (+ 1kg) et un peu plus « ronds » (+2cm) que les guadeloupéens, selon les déclarations des adolescents eux-mêmes. La qualité de leur vision est strictement identique (bonne avec ou sans verre correcteur (dans 84 % des cas), et les deux tiers, dans une région comme dans l’autre, se dit « à jour de ses vaccinations ». Leurs passés médicaux sont identiques, avec quelques brûlures ou opérations chirurgicales anciennes déclarées. Répartition par taille 8,0 7,0 6,0 Guadeloupe Martinique 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0 1, 00 1, 36 1, 39 1, 42 1, 45 1, 48 1, 50 1, 52 1, 54 1, 56 1, 58 1, 60 1, 62 1, 64 1, 66 1, 68 1, 70 1, 72 1, 74 1, 76 1, 78 1, 80 1, 82 1, 84 1, 86 1, 88 1, 90 1, 92 1, 94 1, 97 2, 00 % 5,0 Tailles en mètre 107 Répartition par poids 8,0 7,0 6,0 5,0 4,0 % Guadeloupe Martinique 3,0 2,0 1,0 33 ,0 0 37 ,0 0 40 ,0 0 43 ,0 0 46 ,0 0 48 ,5 0 51 ,0 0 52 ,5 0 54 ,0 0 56 ,0 0 59 ,0 0 62 ,0 0 65 ,0 0 68 ,0 0 71 ,0 0 74 ,0 0 77 ,0 0 80 ,0 0 82 ,0 0 85 ,0 0 88 ,0 0 91 ,0 0 95 ,0 0 99 ,0 0 0,0 -1,0 Poids en Kg Répartition par tour de hanche 5,0 4,5 4,0 3,5 3,0 2,5 % Guadeloupe Martinique 2,0 1,5 1,0 0,5 20 0 12 6 96 94 90 10 0 -0,5 85 83 80 78 75 72 70 66 64 62 60 50 0,0 Tours de hanche en Cm 108 Qualité de la vision 70,0 60,0 50,0 40,0 % Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 très bonne, sans verres correcteurs très bonne, avec verres correcteurs bonne, sans verres correcteurs bonne, avec verres correcteurs mauvaise, sans verres correcteurs mauvaise, avec verres correcteurs très mauvaise, très mauvaise, avec verres sans verres correcteurs correcteurs Appréciation Peu d’appareillage, à part le port de lunettes, pratiquement pas de handicap. De rares hospitalisation dans les services d’urgence, dues à quelques accidents survenus essentiellement au cours d’activités sportives, et cela en Guadeloupe comme en Martinique. D’un côté comme de l’autre, la pathologie la plus fréquente reste l’asthme. Port de lunettes 70,0 60,0 50,0 40,0 % Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 oui, en permanence oui, de temps en temps non, mais je devrais non, jamais port de lunettes 109 Les situations sont rigoureusement les mêmes en Guadeloupe et en Martinique pour ce qui concerne les agressions, qu’elles soient physiques, psychologiques ou encore à caractère sexuel. Le rythme et la fréquence des consultations médicales et paramédicales sont également les mêmes. Sieste et sommeil ont les mêmes caractéristiques, l’heure du réveil est légèrement plus tardive en Martinique bien que l’heure du coucher soit plus précoce. Les habitudes alimentaires ne varient pas, tant en ce qui concerne le nombre moyen de repas (entre 2 et 3 par jour) qu’en ce qui concerne la fréquence de ces repas (déficit de petit déjeuner), que l’on se trouve en Guadeloupe ou en Martinique. Qualité du sommeil 70,0 60,0 50,0 40,0 % Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 dort bien et longtemps dort bien mais pas longtemps dort mal et longtemps dort mal mais pas longtemps Appréciations Durée moyenne de sommeil 25,0 20,0 15,0 % Guadeloupe Martinique 10,0 5,0 0,0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 Durée en heures 110 Nombre moyen de repas quotidiens 50,0 45,0 40,0 35,0 % 30,0 Guadeloupe Martinique 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 aucun 1 repas 2 repas 3 repas 4 repas 5 repas 6 repas ou plus Nombre de repas Fréquence hebdomadaire du petit déjeuner 60,0 50,0 % 40,0 Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 tous les jours au moins 5 fois par semaine 3 ou 4 fois par semaine 1 ou 2 fois par semaine très rarement jamais Fréquence 111 Lieu de consommation des repas prix hors du domicile 30,0 25,0 % 20,0 Guadeloupe Martinique 15,0 10,0 5,0 0,0 cour du collège cantine fast food café - restaurant dans la rue ailleurs Lieux de consommation • Vie sociale, comportements : Si les guadeloupéens sont un peu plus nombreux à se déplacer à pieds, les modes de transport principaux restent identiques dans les deux régions, la durée moyenne de transport aussi. Mode de transport principal 35,0 30,0 25,0 20,0 % Guadeloupe Martinique 15,0 10,0 5,0 0,0 marche à pieds transports en commun bicyclette cyclomoteur, vélomoteur, moto voiture particulière autre Mode de transport 112 Durée moyenne de transport journalier 14,0 12,0 10,0 8,0 % Guadeloupe Martinique 6,0 4,0 2,0 0,0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 15 19 20 Durée en heures Télévision et Internet restent les média favoris, dans une région comme dans l’autre, le temps consacré à d’informer restant globalement le même. Source principale d'information 50,0 45,0 40,0 35,0 % 30,0 Guadeloupe Martinique 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 presse écrite radio télévision internet bouche à oreille autre aucune Source d'information 113 Durée moyenne consacrée à l'information quotidienne 60,0 50,0 % 40,0 Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 moins d'1 heure par jour de 1 à moins de 2 heures par jour de 2 à moins de 3 heures par jour de 3 à moins de 5 heures 5 heures ou plus jamais Durée Peu de fréquentation des manifestations culturelles et durée moyenne consacrée à la culture sans différences notables. Nombre mensuel de manifestations culturelles fréquentées 70,0 60,0 50,0 40,0 % Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 1 manifestation 2 ou 3 manifestations 4 ou 5 manifestations 5 manifestations et plus aucune Nombre 114 Durée moyenne consacrée chaque jour à la culture 40,0 35,0 30,0 % 25,0 Guadeloupe Martinique 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 moins d'1 heure par jour de 1 à moins de 2 heures par jour de 2 à moins de 3 heures par jour de 3 à moins de 5 heures 5 heures ou plus jamais Durée Le temps consacré au sport est globalement le même dans les deux régions et il est supérieur en moyenne à celui consacré à la culture et à l’information. Durée hebdomadaire consacrée au sport 25,0 20,0 15,0 % Guadeloupe Martinique 10,0 5,0 0,0 moins d'1 heure par de 1 à moins de 2 de 2 à moins de 3 de 3 à moins de 5 5 heures ou plus par semaine heures par semaine heures par semaine heures par semaine semaine jamais Durée 115 La pratique religieuse est beaucoup plus répandue, plus intense et plus longue Guadeloupe en Martinique qu’en Pratique religieuse 70,0 68,0 66,0 64,0 62,0 60,0 58,0 56,0 54,0 52,0 Guadeloupe Martinique Région Intensité de la pratique religieuse 40,0 35,0 30,0 % 25,0 Guadeloupe Martinique 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 aucune pratique peu de pratique pratique régulière Intensité 116 Durée hebdomadaire consacrée à la pratique religieuse 40,0 35,0 30,0 % 25,0 Guadeloupe Martinique 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 moins d'1 heure par de 1 à moins de 2 de 2 à moins de 3 de 3 à moins de 5 5 heures ou plus par semaine heures par semaine heures par semaine heures par semaine semaine jamais Durée L’argent de poche dont disposent les ados est sensiblement de même importance en Martinique et en Guadeloupe. Argent de poche - Montant hebdomadaire moyen 30,0 25,0 % 20,0 Guadeloupe Martinique 15,0 10,0 5,0 0,0 moins de 10 euros de 10 à moins de 20 euros de 20 à moins de 50 euros 50 euros et plus rien du tout Montant 117 Opinion sur l'argent 60,0 50,0 % 40,0 Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 utile nécessaire on peut s'en passer on ne peut pas s'en passer autre Opinions Les adolescents ayant eu une expérience sexuelle sont un peu moins de la moitié dans chaque région. Première expérience sexuelle 50,0 45,0 40,0 35,0 % 30,0 Guadeloupe Martinique 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 oui, avec quelqu'un de l'autre sexe oui avec quelqu'un du même sexe que moi oui avec des personnes des 2 sexes non, mais j'en ai envie non et je n'en ai pas envie Circonstance 118 L’envie de savoir a plus poussé les guadeloupéens que les martiniquais à franchir le pas, tandis que la situation s’inverse quand c’est le hasard, la volonté de faire comme les autres ou la contrainte qui sont la cause de cette première expérience. Première expérience sexuelle - Motivation 25,0 20,0 15,0 % Guadeloupe Martinique 10,0 5,0 0,0 l'envie de savoir faire comme les autres c'est arrivé par hasard on m'a obligé je ne me souviens pas cela ne vous regarde pas autre Motivations Qu’ils soient d’une région ou de l’autre, les ados antillais ont en moyenne deux ou trois relations sexuelles par mois, souvent avec le même partenaire mais ils n’hésitent pas à en changer une fois ou deux (soit 2 ou 3 partenaires différents). Fréquence mensuelle des rapports sexuels 50,0 45,0 40,0 35,0 % 30,0 Guadeloupe Martinique 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 1 ou 2 3 ou 4 5 ou 6 7 ou 8 9 ou 10 plus de 10 aucun Frquence 119 Nombre de partenaires sexuels différents 14,0 12,0 10,0 8,0 % Guadeloupe Martinique 6,0 4,0 2,0 0,0 1 2 3 4 5 et plus toujours le même Nombre Le premier rapport intervient aux alentours de l’âge de 14 ans en Guadeloupe et de 15 ans en Martinique. Âge du premier rapport sexuel 14,0 12,0 10,0 8,0 % Guadeloupe Martinique 6,0 4,0 2,0 0,0 11 ans ou moins 12 ans 13 ans 14 ans 15 ans 16 ans 17 ans 18 ans ou plus Âges 120 Dans les deux régions, la sexualité des adolescents reste un sujet souvent tabou, même si elle est acceptée par une majorité de famille. Opinion de la famille sur la sexualité de l'adolescent 25,0 20,0 15,0 % Guadeloupe Martinique 10,0 5,0 0,0 accepte ma vie sexuelle, je peux compter sur elle n'aborde pas le sujet sujet complètement accepte ma vie tabou sexuelle mais n'en parle pas souvent j'ai été rejeté(e) à cause de ma sexualité autre Opinions Les adolescents fumeurs restent peu nombreux (environ 1 sur 5) et ils le sont plus en Martinique qu’en Guadeloupe. Consommation de tabac 20,0 18,0 16,0 14,0 % 12,0 Guadeloupe Martinique 10,0 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 oui, souvent oui, de temps en temps Fréquence 121 La consommation de tabac reste en général inférieure à 5 cigarettes par jour, mais elle est plus élevée chez les martiniquais que chez les guadeloupéens. Tabac - Quantité consommée par jour 14,0 12,0 10,0 8,0 % Guadeloupe Martinique 6,0 4,0 2,0 0,0 moins de 5 cigarettes par jour de 5 à 10 cigarettes par jour 1 paquet de cigarettes par jour 2 à 3 paquets de cigarettes par jour 4 à 5 paquets de cigarettes par jour plus de 5 paquets de cigarettes par jour Quantité Le comportement des adolescents est légèrement différent dans les deux régions vis-à-vis de l’alcool. Pratiquement la moitié des ados consomme, mais les martiniquais consomment plus que les guadeloupéens. Consommation d'alcool 50,0 45,0 40,0 35,0 % 30,0 Guadeloupe Martinique 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 oui, souvent oui, de temps en temps Fréquence 122 La quantité moyenne consommée est de 1 à 2 verres par jour. Alcool - Quantité consommée 16,0 14,0 12,0 % 10,0 Guadeloupe Martinique 8,0 6,0 4,0 2,0 0,0 1 verre par jour de 2 à 3 verres par jour de 4 à 5 verres par jour 6 verres et plus par jour Quantités Environ 1 ados sur 10 se drogue. Ils sont plus nombreux à le faire en Guadeloupe qu’en Martinique. Consommation de drogues 10,0 9,0 8,0 7,0 % 6,0 Guadeloupe Martinique 5,0 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0 oui, souvent oui, de temps en temps Fréquence 123 La quantité modale consommée est de 1 prise par jour, certains accros allant jusqu’à plus de 6 prises par jour. Drogues - Quantité consommée 5,0 4,5 4,0 3,5 % 3,0 Guadeloupe Martinique 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0 1 prise par jour de 2 à 3 prises par jour de 4 à 5 prises par jour 6 prises et plus par jour Quantités Presque 1 adolescent sur 2 a été confronté, dans sa famille ou dans son entourage proche, à la question du suicide. 1 sur 3 a eu envie de passer à l’acte, 1 sur 9 l’a fait. Les guadeloupéens sont proportionnellement plus nombreux que les martiniquais dans un cas comme dans l’autre. Suicide - Envie et tentative 35,0 30,0 25,0 20,0 % Guadeloupe Martinique 15,0 10,0 5,0 0,0 envie tentative 124 Les tentatives de suicide sont souvent multiples (1 cas sur 2) et la récidive est plus fréquente chez les martiniquais que chez les guadeloupéens. Suicide - Nombre de passage à l'acte 9,0 8,0 7,0 6,0 5,0 % Guadeloupe Martinique 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0 1 fois 2 fois 3 fois et plus Tentatives Le sentiment de solitude ou d’abandon (sous toutes ses formes) est le motif de suicide le plus répandu, mais on note qu’en Guadeloupe, le suicide peut intervenir sans motif déclaré presque aussi souvent que pour un chagrin d’amour. Suicide - Motivation 9,0 8,0 7,0 6,0 5,0 % Guadeloupe Martinique 4,0 3,0 2,0 1,0 0,0 aucune en faire faire chagrin problème en problème on se sent plus d'envie classe ou d'argent ou libre et fort, comme un comme à la particulier d'amour, de vivre, parent ou télé ou dans on décide de travail dans la solitude, pas les films un copain de sa vie famille d'avenir, personne à qui parler ennui autre ne sait pas Motivations 125 Très peu d’adolescents font l’objet d’un suivi après une tentative, entre 1 sur 33 pour le suivi psychologique et 1 sur 99 pour le suivi social, soit 10 fois moins que de tentatives. Ce suivi est plus fréquent en Guadeloupe qu’en Martinique, sauf pour le suivi médical. Suivice - Suivi de l'adolescent après une tentative 3,5 3,0 2,5 2,0 % Guadeloupe Martinique 1,5 1,0 0,5 0,0 suivi médical suivi psychologique suivi social Type de suivi • Ce qu’ils pensent : La vie est difficile mais agréable et il faut se battre. Opinion sur la vie 50,0 45,0 40,0 35,0 % 30,0 Guadeloupe Martinique 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 facile et agréable difficile mais agréable difficile et il faut se battre 126 La mort ne les préoccupe pas Opinion sur la mort 50,0 45,0 40,0 35,0 % 30,0 Guadeloupe Martinique 25,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 n'y pense pas y pense mais elle peut attendre y pense en permanence Le monde est une énigme qui porte plus de problèmes que de promesses. Opinion sur le monde 60,0 50,0 % 40,0 Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 énigme à découvrir plein de promesse rien que des problèmes 127 Les autres sont ceux que l’on aime ou n’ont pas d’intérêt. Opinion sur les autres 70,0 60,0 50,0 40,0 % Guadeloupe Martinique 30,0 20,0 10,0 0,0 tous ceux que j'aime tous ceux que je n'aime pas sans intérêt Ce sont des gens bien, mais qui se cherchent encore. Opinion sur soi-même 80,0 70,0 60,0 % 50,0 Guadeloupe Martinique 40,0 30,0 20,0 10,0 0,0 quelqu'un qui se cherche quelqu'un de bien quelqu'un de pas bien 128 C - Ce qui différencie les garçons et les filles Le sexe a-t-il une influence sur le comportement ? En moyenne, les garçons sont plus âgés que les filles. Répartition par âges 70,00% 60,00% 50,00% % 40,00% Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% 13 14 15 16 17 18 -10,00% Les pères et mères sont connus et vivants dans une large majorité, les pères le sont plus souvent pour leurs garçons que pour leurs filles. Du côté des mères, la différence es peu sensible. Présence des parents selon le sexe de l'adolescent 100,00% 90,00% 80,00% 70,00% % 60,00% Garçons Filles 50,00% 40,00% 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% père mère Parent 129 L’autorité parentale exercée par les deux parents est le cas le plus fréquent, quelque soit le sexe. Cependant, quand elle n’est exercée que par un seul parent, c’est plus souvent par le père pour les garçons et par la mère pour les filles. Autorité parentale 60,00% 50,00% % 40,00% Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% le père et la mère le père uniquement la mère uniquement une autre personne pas d'autorité parentale reconnue Il semble que les logements occupés par les filles soient plus grands que ceux occupés par les garçons. Répartition des logements par taille 18,00% 16,00% 14,00% 12,00% 10,00% % Garçons Filles 8,00% 6,00% 4,00% 2,00% 0,00% 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 plus de 10 pièces Nombre de pièces 130 Les logements les plus répandus ont 3 chambres. Répartition des lmogements par nombre de chambres 60,00% 50,00% % 40,00% Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% 1 2 3 4 5 plus de 5 chambres Nombre de chambres Les garçons sont proportionnellement beaucoup plus nombreux que les filles à disposer d’une chambre individuelle. Chambre individuelle 72,60% 72,40% 72,20% % 72,00% Garçons Filles 71,80% 71,60% 71,40% 71,20% 71,00% Garçons Filles Sexe 131 Question diplôme, les profils des pères ne varient pas selon le sexe des adolescents. Diplôme du père 20,00% 18,00% 16,00% 14,00% % 12,00% Garçons Filles 10,00% 8,00% 6,00% 4,00% 2,00% 0,00% aucun moins que le bac bac études supérieures Ce n’est pas le cas du diplôme de la mère. Celles qui n’ont pas le bac sont plus nombreuses chez les filles que chez les garçons. Diplôme de la mère 25,00% 20,00% 15,00% % Garçons Filles 10,00% 5,00% 0,00% aucun moins que le bac bac études supérieures 132 Pas de différence de profil du point de vue de l’activité des pères. Activité du père 90,00% 80,00% 70,00% 60,00% 50,00% % Garçons Filles 40,00% 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% travaille ne travaille pas souhaite travailler handicapé et ne peut pas travailler mais ne trouve pas de travail ne souhaite pas travailler se débrouille Il en est de même chez les mères, dont on peut remarquer qu’elles sont plus nombreuses que les pères à ne pas travailler. Activité de la mère 80,00% 70,00% 60,00% % 50,00% Garçons Filles 40,00% 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% travaille ne travaille pas souhaite travailler mais ne trouve pas de travail handicapée et ne peut pas travailler ne souhaite pas travailler se débrouille 133 Les pères sont en majorité employés. Les pères cadres sont plus nombreux chez les filles que chez les garçons, mais c’est l’inverse pour les pères dirigeants. Profession du père 25,00% 20,00% 15,00% % Garçons Filles 10,00% 5,00% lib ér al e n pr of es si o in ist ra tio n) ou e nt re pr is di rig ea nt (d 'e ca dr e sa ns (d u pr ivé ou d' ad m du co m m pu bl ic ) er ça nt sa n ar ti em pl oy é ou vr ie r ur pê ch e ag ric ul te ur ac tiv ité ni pr of es sio n 0,00% Les mères employées sont les plus nombreuses, les autres professions étant moins répandues que chez les pères, en particuliers dans les catégories dites supérieures. Profession de la mère 40,00% 35,00% 30,00% % 25,00% Garçons Filles 20,00% 15,00% 10,00% 5,00% ou lib ér al e ris e pr of es si on d' ad m ou ivé pr (d u in is tra tio n) pu bl ic ) du m er ça nt e 'e nt re p (d te ar tis an e pl oy ée em ou vr iè re pê ch eu se ag ric ul tri ce co m ca dr e di rig ea n sa ns ac tiv ité ni p ro fe ss io n 0,00% 134 Si 9 mères sur 10 sont toujours présentes au côté de leurs enfants, ce n’est le cas que pour un peu plus d’1 père sur 2. Les mères ne font pas de différence entre garçon et fille mais les pères sont plus souvent présents quand l’adolescent est un garçon. Présence du père 60,00% 50,00% % 40,00% Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% toujours présent présent de temps en temps souvent absent toujours absent Présence de la mère 100,00% 90,00% 80,00% 70,00% % 60,00% Garçons Filles 50,00% 40,00% 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% toujours présente présente de temps en temps souvent absente toujours absente 135 Il en est de même pour l’éducation de l’adolescent. Les mères sont toujours actives, les pères de façon beaucoup moins affirmée. Participation du père à l'éducation 60,00% 50,00% % 40,00% Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% participe activement participe de temps en temps participe rarement ne participe jamais Participation de le mère à l'éducation 100,00% 90,00% 80,00% 70,00% 60,00% Garçons Filles 50,00% 40,00% 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% participe activement participe de temps en temps participe rarement ne participe jamais 136 La présence au collège n’est pas dépendante du sexe de l’adolescent. La durée moyenne est la même pour garçons et filles. Temps de présence au collège 30,00% 25,00% 20,00% 15,00% % Garçons Filles 10,00% 5,00% 0,00% 1 2 3 4 5 6 6 7 7 8 8 9 9 10 10 11 11 12 14 15 16 17 20 26 27 28 30 31 32 33 35 36 40 49 50 -5,00% Heures L’auto-estimation du niveau scolaire donne globalement les mêmes résultats, même si les filles sont un peu plus nombreuses que les garçons à s’estimer d’un bon niveau. Niveau scolaire estimé 80,00% 70,00% 60,00% % 50,00% Garçons Filles 40,00% 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% très bon bon mauvais 137 m m at iq ue od er ne s at hé m -l et tre s et an cie nn es -i nf or m at iq ue ph ys iq ue -c hi m hi ie st oi re -g éo gr ap hi e la ng ue s vi sc va ie nt nc es es na tu re ac lle tiv s -S ité s VT ar in tis st tiq r u ue ct io s n (d ci es viq si n, ue pe in tu ac re ,m tiv ité us s iq ph ue ys ) iq ue s et sp or tiv es fra nç ai s % m m at iq ue od er ne s at hé m -l et tre s et an cie nn es -i nf or m at iq ue ph ys iq ue -c hi m hi ie st oi re -g éo gr ap hi e la ng ue s vi sc va ie nt nc es es na tu re ac lle tiv s -S ité s VT ar in tis st tiq r u ue ct io s n (d ci es viq si n, ue pe in tu ac re ,m tiv ité us s iq ph ue ys ) iq ue s et sp or tiv es fra nç ai s % Ce qui est un point fort pour les garçons est un point faible pour les filles, excepté en sciences naturelles où l’avis des deux sexes est le même. Points forts 30,00% 25,00% 20,00% 15,00% Garçons Filles 10,00% 5,00% 0,00% Points faibles 35,00% 30,00% 25,00% 20,00% 15,00% Garçons Filles 10,00% 5,00% 0,00% 138 Appréciation de la discipline et relations avec les professeurs recueillent les mêmes avis pour les deux sexes. Appréciation de la discipline 60,00% 50,00% % 40,00% Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% normale et facile à respecter normale mais contraignante sévère mais indispensable trop sévère pas assez sévère inexistante ne sert à rien Relations avec les professeurs 60,00% 50,00% % 40,00% Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% très bonnes plutôt bonnes dans l'ensemble peu ou pas de relation plutôt mauvaises dans l'ensemble très mauvaises aucun intérêt 139 Excepté pour la qualité du corps enseignant et celle des activités parascolaires, les deux sexes portent globalement les mêmes appréciations sur les avantages et les inconvénients de leurs établissements scolaires. Avantages du collège 25,00% 20,00% 15,00% % Garçons Filles 10,00% 5,00% 0,00% professeurs réputation accueil écoute services (internat demi pension) proximité bibliothèque matières équipements activité droits CDI optionnelles sportifs parascolaires d'inscription coût de la scolarité Inconvénients du collège 25,00% 20,00% 15,00% % Garçons Filles 10,00% 5,00% 0,00% professeurs réputation accueil écoute services (internat demi pension) proximité bibliothèque matières équipements activité droits CDI optionnelles sportifs parascolaires d'inscription coût de la scolarité 140 Les projets à 1 an sont les mêmes pour garçons et filles, c’est d’abord passer dans la classe supérieure. Projets à 1 an 100,00% 90,00% 80,00% 70,00% % 60,00% Garçons Filles 50,00% 40,00% 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% passage dans la classe supérieure redoublement changement de filière entrée en apprentissage recherche d'emploi tout arrêter Après le bac, les filles sont plus nombreuses à vouloir faire des études supérieures et les garçons plus nombreux à vouloir travailler. Projets post-scolaire 80,00% 70,00% 60,00% % 50,00% Garçons Filles 40,00% 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% études supérieures travailler rien 141 Qu’il s’agisse de l’appréciation globale des études ou du déroulement de leur scolarité, les deux sexes portent les mêmes appréciations. Appréciation des études 60,00% 50,00% % 40,00% Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% passionnant utile pas le choix trop difficile trop long ne sert à rien Appréciation de la scolarité 70,00% 60,00% 50,00% 40,00% % Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% tout va bien, je suis content(e) peut mieux faire, mais je suis content(e) peut mieux faire et je suis déçu(e) j'ai tout raté, je suis déçu(e) 142 Garçons et filles n’ont pas la même morphologie. Cette tautologie est largement mise en évidence par l’enquête. Répartition par taille 12,00% 10,00% 8,00% 6,00% % Garçons Filles 4,00% 2,00% 1, 00 1, 36 1, 39 1, 42 1, 45 1, 48 1, 50 1, 52 1, 54 1, 56 1, 58 1, 60 1, 62 1, 64 1, 66 1, 68 1, 70 1, 72 1, 74 1, 76 1, 78 1, 80 1, 82 1, 84 1, 86 1, 88 1, 90 1, 92 1, 94 1, 97 2, 00 0,00% -2,00% Répartition par poids 10,00% 9,00% 8,00% 7,00% 6,00% % 5,00% 4,00% Garçons Filles 3,00% 2,00% 1,00% 33 ,0 0 37 ,0 0 40 ,0 0 43 ,0 0 46 ,0 0 48 ,5 0 51 ,0 0 52 ,5 0 54 ,0 0 56 ,0 0 59 ,0 0 62 ,0 0 65 ,0 0 67 ,0 0 70 ,0 0 73 ,0 0 76 ,0 0 79 ,0 0 82 ,0 0 85 ,0 0 88 ,0 0 91 ,0 0 95 ,0 0 99 ,0 0 0,00% -1,00% 143 Répartition par tour de hanche 8,00% 7,00% 6,00% 5,00% 4,00% % Garçons Filles 3,00% 2,00% 1,00% 20 0 12 6 10 0 96 94 90 85 83 80 78 75 72 70 66 64 62 60 50 0,00% -1,00% Bonne qualité de vision sans et avec verres correcteurs, mais les verres correcteurs sont plus fréquents chez les filles. Qualité de la vision 70,00% 60,00% 50,00% 40,00% % Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% très bonne, sans verres correcteurs très bonne, avec verres correcteurs bonne, sans verres correcteurs bonne, avec verres correcteurs mauvaise, sans verres correcteurs mauvaise, avec verres correcteurs très mauvaise, très mauvaise, avec verres sans verres correcteurs correcteurs 144 Les agressions physiques sont plus nombreuses chez les garçons, toujours enclins à la bagarre, mais les filles sont beaucoup plus souvent victimes de harcèlement moral et d’agressions sexuelles. Agressions subies 35,00% 30,00% 25,00% 20,00% % Garçons Filles 15,00% 10,00% 5,00% 0,00% agression physique harcelement moral agression sexuelle Les agresseurs sont dans une très forte majorité des garçons, mais certaines filles n’ont pas hésité à avouer en avoir exercé, tant physiques que morales et même sexuelles. Agressions exercées 30,00% 25,00% % 20,00% Garçons Filles 15,00% 10,00% 5,00% 0,00% agression physique harcèlement moral agression sexuelle 145 La qualité du sommeil est bonne chez les garçons comme chez les filles. Qualité du sommeil 70,00% 60,00% 50,00% 40,00% % Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% dort bien et longtemps dort bien mais pas longtemps dort mal et longtemps dort mal mais pas longtemps La durée du sommeil est la même en moyenne, mais avec une dispersion plus forte chez les garçons. Durée moyenne de sommeil 30,00% 25,00% % 20,00% Garçons Filles 15,00% 10,00% 5,00% 0,00% 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 Heures 146 Il semble que les filles se nourrissent plus régulièrement que les garçons, mais le nombre modal de repas quotidiens est de 2 pour les uns comme pour les autres. Nombre de repas par jour 50,00% 45,00% 40,00% 35,00% % 30,00% Garçons Filles 25,00% 20,00% 15,00% 10,00% 5,00% 0,00% aucun 1 repas 2 repas 3 repas 4 repas 5 repas 6 repas ou plus Les garçons sont plus nombreux à prendre un petit déjeuner tous les jours et les filles plus nombreuses à le prendre « très rarement ». Fréquence du petit déjeuner 60,00% 50,00% % 40,00% Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% tous les jours au moins 5 fois par semaine 3 ou 4 fois par semaine 1 ou 2 fois par semaine très rarement jamais 147 Les modes de transport favoris sont les mêmes pour garçons et filles. Mode de transport principal 40,00% 35,00% 30,00% % 25,00% Garçons Filles 20,00% 15,00% 10,00% 5,00% 0,00% marche à pieds transports en commun bicyclette cyclomoteur, vélomoteur, moto voiture particulière autre La durée moyenne de transport est la même pour les deux sexes. Durée moyenne de transport 14,00% 12,00% 10,00% % 8,00% Garçons Filles 6,00% 4,00% 2,00% 0,00% 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 15 19 20 -2,00% 148 Les filles accordent plus d’importance à la culture que les garçons… Fréquentation mensuelle des manifestations culturelles 25,00% 20,00% 15,00% % Garçons Filles 10,00% 5,00% 0,00% 1 manifestation 2 ou 3 manifestations 4 ou 5 manifestations 5 manifestations et plus Et les garçons accordent plus d’importance au sport que les filles ! Pratique sportive - Durée moyenne 30,00% 25,00% % 20,00% Garçons Filles 15,00% 10,00% 5,00% 0,00% moins d'1 heure par de 1 à moins de 2 de 2 à moins de 3 de 3 à moins de 5 5 heures ou plus par semaine heures par semaine heures par semaine heures par semaine semaine jamais 149 Pratique religieuse et activité associative sont plus répandues chez les filles que chez les garçons. Pratique religieuse 68,00% 66,00% 64,00% 62,00% 60,00% 58,00% 56,00% 54,00% 52,00% Garçons Filles Activité associative 25,00% 20,00% 15,00% 10,00% 5,00% 0,00% Garçons Filles 150 L’argent de poche est un peu plus important en moyenne chez les garçons que chez les filles. Argent de poche - Montant hebdomadaire 35,00% 30,00% 25,00% 20,00% % Garçons Filles 15,00% 10,00% 5,00% 0,00% moins de 10 euros de 10 à moins de 20 euros de 20 à moins de 50 euros 50 euros et plus rien du tout Les filles le reçoivent essentiellement de leurs parents. Les garçons aussi, mais la pratique du « job ou bizness » est plus répandue chez eux que chez les filles. Argent de poche - Origine 80,00% 70,00% 60,00% % 50,00% Garçons Filles 40,00% 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% papa / maman grands parents oncles / tantes frères / soeurs cousins / cousines jobs / bizness / autre origine 151 Les garçons utilisent principalement leur argent de poche pour les loisirs, les vêtements et l’alimentation, tandis que chez les filles, l’achat de vêtements tient une place considérable. Argent de poche - Usage 45,00% 40,00% 35,00% 30,00% 25,00% % Garçons Filles 20,00% 15,00% 10,00% 5,00% au tre dr og ue sa nt é /a lc oo l/ ta ba c /c op in es co pa in s vê te m en ts al im en ta tio n sp or ts éd uc at io n re cu ltu lo is irs tra ns p or t 0,00% Garçons et filles ont la même opinion générale à propos de l’argent, de son utilité et de sa nécessité. Argent de poche - Opinion 60,00% 50,00% % 40,00% Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% utile nécessaire on peut s'en passer on ne peut pas s'en passer autre 152 L’amour semble plus important pour les filles que pour les garçons. Elles sont d’ailleurs plus nombreuses qu’eux à être amoureuses et à avoir un petit ami. Amour - Situation actuelle 60,00% 50,00% % 40,00% Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% oui, et c'est sérieux oui, mais c'est sans importance oui, peut-être, je ne suis pas sûr(e) non, mais je voudrais bien non, cela ne me manque pas Amour - Petit(e) ami(e) 53,00% 52,50% 52,00% 51,50% 51,00% 50,50% 50,00% 49,50% 49,00% Garçons Filles 153 Question sexe, c’est l’inverse. Plus de la moitié des garçons a déjà connu une expérience sexuelle, c’est le cas de moins d’une fille sur trois. Elles sont d’ailleurs 40 % à ne pas en avoir envie. Première expérience sexuelle 60,00% 50,00% % 40,00% Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% oui, avec quelqu'un de l'autre sexe oui avec quelqu'un du même sexe que moi oui avec des personnes des 2 sexes non, mais j'en ai envie non et je n'en ai pas envie Cette première expérience, quand elle a eu lieu, s’est faite avec un partenaire du même âge (pour les garçons) ou plus âgé (pour les filles). Première expérience sexuelle - âge du premier partenaire 35,00% 30,00% 25,00% 20,00% % Garçons Filles 15,00% 10,00% 5,00% 0,00% du même âge que vous plus âgé que vous plus jeune que vous 154 C’est l’envie de savoir ou le hasard qui ont été à l’origine de cette première expérience. Première expérience sexuelle - Principale motivation 25,00% 20,00% 15,00% % Garçons Filles 10,00% 5,00% 0,00% l'envie de savoir faire comme les autres c'est arrivé par hasard on m'a obligé je ne me souviens pas 1 garçon sur 3 et plus d’1 fille sur 2 n’ont aucun rapport sexuel régulier. Ceux qui en ont, font l’amour en moyenne 2 ou 3 fois par mois. Fréquence mensuelle des rapports sexuels 60,00% 50,00% % 40,00% Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% 1 ou 2 3 ou 4 5 ou 6 7 ou 8 9 ou 10 plus de 10 aucun 155 Ces rapports sexuels se déroulent avec 1 seul partenaire, parfois 2, dans le mois et quand il y a plusieurs rapports mensuels, c’est souvent avec le même partenaire. Les garçons sont plus enclins que les filles à changer de partenaire. Nombre de partenaires sexuels différents 18,00% 16,00% 14,00% 12,00% 10,00% % Garçons Filles 8,00% 6,00% 4,00% 2,00% 0,00% 1 2 3 4 5 et plus toujours le même L’âge le plus fréquent du premier rapport sexuel est de 14 ans pour les garçons et entre 14 et 15 ans pour les filles. Âge du premier rapport sexuel 18,00% 16,00% 14,00% 12,00% 10,00% % Garçons Filles 8,00% 6,00% 4,00% 2,00% 0,00% 11 ans ou moins 12 ans 13 ans 14 ans 15 ans 16 ans 17 ans 18 ans ou plus 156 Les garçons sont plus soucieux de leur protection contre les MST que les filles. Protection contre les MST 60,00% 50,00% % 40,00% Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% oui, à chaque fois oui, de temps en temps quand j'y pense oui, mais rarement Le préservatif est le moyen de contraception le plus utilisé, mais près d’1 fille sur 2 ne pratique aucune contraception. Méthode contraceptive la plus utilisée 60,00% 50,00% % 40,00% Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% retrait/pilule préservatif aucune 157 Les garçons semblent aborder plus facilement et avec plus de confiance le sujet de leur sexualité avec leur famille. Pour les filles, c’est une question qui reste souvent taboue. Sexualité - Opinion de la famille 30,00% 25,00% % 20,00% Garçons Filles 15,00% 10,00% 5,00% 0,00% accepte ma vie sexuelle, je peux compter sur elle accepte ma vie sexuelle mais n'en parle pas souvent n'aborde pas le sujet sujet complètement tabou j'ai été rejeté(e) à cause de ma sexualité autre 1 garçon sur 5 fume régulièrement. Les filles fumeuses sont un peu moins nombreuses. Tabac - Consommation 25,00% 20,00% 15,00% % Garçons Filles 10,00% 5,00% 0,00% oui, souvent oui, de temps en temps 158 Garçons et filles fument en moyenne 5 cigarettes par jour mais il y a plus de filles que de garçons chez les gros consommateurs Tabac - Quantités consommées 14,00% 12,00% 10,00% 8,00% % Garçons Filles 6,00% 4,00% 2,00% 0,00% moins de 5 cigarettes par jour de 5 à 10 cigarettes par jour 1 paquet de cigarettes par jour 2 à 3 paquets de cigarettes par jour 4 à 5 paquets de cigarettes par jour plus de 5 paquets de cigarettes par jour Près de la moitié des garçons et des filles consomment de l’alcool. Alcool - Consommation 45,00% 40,00% 35,00% 30,00% 25,00% % Garçons Filles 20,00% 15,00% 10,00% 5,00% 0,00% oui, souvent oui, de temps en temps 159 En moyenne, ils consomment un peu plus d’un verre d’alcool par jour. Jusqu’à 3 verres par jour, les filles sont plus nombreuses que les garçons. Au-delà, les garçons sont plus nombreux que les filles. Alcool - Quantités consommées 14,00% 12,00% 10,00% 8,00% % Garçons Filles 6,00% 4,00% 2,00% 0,00% 1 verre par jour de 2 à 3 verres par jour de 4 à 5 verres par jour 6 verres et plus par jour Les garçons s’adonnent plus volontiers que les filles à la drogue. Drogues - Consommation 12,00% 10,00% % 8,00% Garçons Filles 6,00% 4,00% 2,00% 0,00% oui, souvent oui, de temps en temps 160 La quantité moyenne consommée est de 1 prise par jour, les garçons consommant toujours plus que les filles. Drogues - Quantités consommées 5,00% 4,50% 4,00% 3,50% % 3,00% Garçons Filles 2,50% 2,00% 1,50% 1,00% 0,50% 0,00% 1 prise par jour de 2 à 3 prises par jour de 4 à 5 prises par jour 6 prises et plus par jour 1 adolescent sur 15 pratique le « deal ». Ce sont surtout des garçons, mais quelques filles le pratique de temps en temps. Drogues - Achat/Revente (Deal) 7,00% 6,00% 5,00% 4,00% % Garçons Filles 3,00% 2,00% 1,00% 0,00% oui, souvent oui, de temps en temps 161 Les filles sont plus nombreuses que les garçons à avoir connaissance de cas de suicide dans leur entourage. Suicide - Survenue dans l'entourage 60,00% 50,00% 40,00% 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% Garçons Filles Elles sont aussi beaucoup plus nombreuses à avoir des envies de suicide et à avouer des tentatives. Suicide - De l'envie à la tentative 50,00% 45,00% 40,00% 35,00% % 30,00% Garçons Filles 25,00% 20,00% 15,00% 10,00% 5,00% 0,00% Envie Tentative 162 Le nombre moyen de tentatives avouées est de 2 pour les filles comme pour les garçons, mais ceux-ci sont très peu nombreux à avoir fait une tentative. Suicide - Nombre de tentatives 10,00% 9,00% 8,00% 7,00% % 6,00% Garçons Filles 5,00% 4,00% 3,00% 2,00% 1,00% 0,00% 1 fois 2 fois 3 fois et plus Les médicaments et les armes blanches sont les moyens les plus utilisés par les filles qui cherchent à se tuer. Sucide - Méthodes utilisées 8,00% 7,00% 6,00% % 5,00% Garçons Filles 4,00% 3,00% 2,00% 1,00% 0,00% substance toxique médicament pendaison noyade chute dans le vide arme à feu arme blanche autre 163 La cause majeure du suicide chez les filles est la survenue de problèmes en classe ou dans la famille. Pour les garçons, c’est l’ennui, le sentiment d’absence d’avenir. Suicide - Motivations 14,00% 12,00% 10,00% 8,00% % Garçons Filles 6,00% 4,00% 2,00% 0,00% plus d'envie de vivre, pas d'avenir, ennui chagrin d'amour, solitude, personne à qui parler problème en classe ou dans la famille problème d'argent ou de travail on se sent faire comme faire comme libre et fort, un parent ou à la télé ou on décide de un copain dans les films sa vie aucune en particulier autre Après une tentative, les filles sont l’objet de plus d’attention que les garçons, en particulier sur le plan psychologique. Suicide - Suivis après tentative 6,00% 5,00% % 4,00% Garçons Filles 3,00% 2,00% 1,00% 0,00% suivi médical suivi psychologique suivi social 164 Garçons et Filles ont globalement la même appréciation de la vie… Opinion sur la vie 50,00% 45,00% 40,00% 35,00% % 30,00% Garçons Filles 25,00% 20,00% 15,00% 10,00% 5,00% 0,00% facile et agréable difficile mais agréable difficile et il faut se battre Mais les filles pensent plus souvent à la mort que les garçons ! Opinion sur la mort 60,00% 50,00% % 40,00% Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% n'y pense pas y pense mais elle peut attendre y pense en permanence 165 Les deux sexes pensent la même chose du monde… Opinion sur le monde 70,00% 60,00% 50,00% 40,00% % Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% énigme à découvrir plein de promesse rien que des problèmes Et des autres ! Opinion sur les autres 70,00% 60,00% 50,00% 40,00% % Garçons Filles 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% tous ceux que j'aime tous ceux que je n'aime pas sans intérêt 166 Et surtout, garçons et filles pensent qu’ils sont des gens bien mais qu’ils se cherchent encore. Opinion sur soi-même 80,00% 70,00% 60,00% % 50,00% Garçons Filles 40,00% 30,00% 20,00% 10,00% 0,00% quelqu'un qui se cherche quelqu'un de bien quelqu'un de pas bien 167 D - Les catégories sociales influencent-elles le comportement des adolescents ? Parcours scolaires, profils de santé, insertion sociétale, comportement face aux addictions, où se situent les différences ? Répartition des adolescents antillais scolarisés en 2007/2008 dans une classe de troisième, selon les CSP de leurs pères et de leurs mères (effectifs redressés). Il y a une très grande diversité de situation entre les groupes d’adolescents si le critère de regroupement est celui des CSP des deux parents Le groupe le plus important, celui dont les deux parents sont employés, ne représente qu’un peu plus de 1 adolescent sur 10. Dans les catégories supérieures, le groupe dont les deux parents sont dirigeants (du privé ou du public) ne regroupe qu’un peu plus de 1 adolescent sur 100. Répartition des groupes d'adolescents selon les CSP des parents (père/mère) dirigeant/dirigeant; 1,24% CSP de la mère commerçant/cadre; 4,20% sans profession/employée; 3,37% sansprofession/sans profession; 5,10% employé/employée; 10,71% dirigeant/employée; 3,18% employé/sans profession; 4,24% CSP du père 168 Cela rend les comparaisons intergroupes particulièrement difficile et aléatoire. Si l’on se limite à la CSP d’un seul parent, on constate que les professions les plus répandues chez les pères sont celles d’employé, de cadre ou de dirigeant. profession du père profession libérale 4% dirigeant (d'entreprise ou d'administration) 14% agriculteur 6% pêcheur 1% ouvrier 10% cadre (du privé ou du public) 17% employé 30% commerçant 6% artisan 12% Chez les mères, les professions les plus répandues sont celles d’employée, de cadre ou de commerçante. profession de la mère profession libérale 6% agricultrice 2% dirigeante (d'entreprise ou d'administration) 6% cadre (du privé ou du public) 17% pêcheuse 1% ouvrière 2% commerçante 10% artisane 2% employée 54% Les tableaux fournis en annexe de ce rapport permettront à ceux qui le souhaitent, d’analyser les différences de comportement des adolescents selon qu’ils appartiennent à un groupe ou à un autre et de se prononcer sur l’influence de la CSP sur la trajectoire sociale et scolaire des adolescents antillais en général en y associant éventuellement les influences régionales ou de sexe. 169 Remerciements : Cette synthèse est l’aboutissement d’un travail acharné mais passionnant de trois années au cours desquelles nous avons bénéficié du soutien sans faille des deux responsables du Service Études et Statistique de la Santé et du Développement Social des Antilles et de la Guyane (SESAG). Nous tenons donc tout particulièrement à remercier : Monsieur Georges PARA, aujourd’hui Directeur Régional de l’INSEE en Martinique, qui a dirigé le SESAG de septembre 2003 à août 2008, et a accepté de nous donner la chance de montrer notre savoir-faire. Monsieur Hermann HENRY, chef du SESAG depuis septembre 2008, il nous a également fait confiance en nous confirmant dans la mission que nous avait confiée son prédécesseur. Nous tenons également à saluer les trois autres cabinets auxquels nous nous sommes associés pour mener à terme ce travail : Études & Stratégies, en charge de l’enquête en Martinique (E-&-S) Centre d’Études Sociales et Démographiques, en charge de l’enquête en Guadeloupe (CESD) Institut Amazonien d’Analyse Prospective, en charge de l’enquête en Guyane (I2AP) Nous tenons également à citer le cabinet Perval Caraïbes qui a partiellement collaboré à la mise en place logistique de l’enquête. Nous tenons également à rappeler le rôle essentiel qu’a tenu l’Observatoire Régional de la Santé de la Guadeloupe (ORSaG), dans la mise en place et l’animation du comité de pilotage de l’enquête, la préparation du test de 2007 et la validation du questionnaire, sous l’autorité de son président, Monsieur le Docteur Max THEODORE. Antoine JOSEPH Christophe DANTES Roland DAVID Groupe StatCom-CaribStat © Antananarivo, mai 2009 170 DOCUMENTS ANNEXES Tableaux statistiques Questionnaire d’enquête 171 LISTE DES TABLEAUX 1) Tableaux Récapitulatifs TOUS ITEMS a) Antilles b) Guadeloupe c) Martinique 2) Tableaux croisés par SEXE DE L’ADOLESCENT a) Antilles b) Guadeloupe c) Martinique 3) Tableaux croisés par REGION D’ORIGINE DE L’ADOLESCENT a) Antilles b) Guadeloupe c) Martinique 4) Tableaux croisés par CSP DES PARENTS a) b) c) d) e) f) Antilles – Répartition par CSP du père Antilles – Répartition par CSP de la mère Guadeloupe – Répartition par CSP du père Guadeloupe – Répartition par CSP de la mère Martinique – Répartition par CSP du père Martinique – Répartition par CSP de la mère 172