La célébrité :

Transcription

La célébrité :

Clé de correcƟon
Test basé sur les normes
Français langue première
40S : Langue et communicaƟon
12e année
Lecture
La célébrité :
cadeau ou poison?
Mai 2014
Données de catalogage avant publication – Éducation et Enseignement supérieur Manitoba
Test basé sur les normes, français langue première 40S : langue et communication,
12e année [ressource électronique]. Clé de correction : lecture — Mai 2014
ISBN : 978-0-7711-5742-4 (PDF)
1. Français (Langue) – Examens.
2. Tests centrés sur une norme – Manitoba.
3. Français (Langue) – Étude et enseignement (Secondaire) – Manitoba.
I. Manitoba. Éducation et Enseignement supérieur Manitoba.
448.0076
Tous droits réservés © 2014, le gouvernement du Manitoba représenté par le ministre de
l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.
Photo de couverture : © iStockphoto.com/adventtr
Éducation et Enseignement supérieur Manitoba
Division du Bureau de l’éducation française
Winnipeg (Manitoba) Canada
Tous les efforts ont été faits pour mentionner les sources aux lecteurs et pour respecter la
Loi sur le droit d’auteur. Dans le cas où il se serait produit des erreurs ou des omissions,
prière d’en aviser Éducation et Enseignement supérieur Manitoba.
La reproduction de ce document à des fins éducationnelles non commerciales est
autorisée à condition que la source soit mentionnée.
Vous pouvez commander des exemplaires imprimés de ce document du Centre des
manuels scolaires du Manitoba, à l’adresse <www.mtbb.mb.ca>.
ISBN : 978-0-7711-5741-7 (version imprimée)
Le site Web pourrait faire l’objet de changement sans préavis.
Dans le présent document, les mots de genre masculin appliqués aux personnes
désignent les femmes et les hommes.
Table des maƟères
IntroducƟon................................................................................................................................. 1
Modalités de correcƟon ............................................................................................................. 3
CompilaƟon des notes ........................................................................................................ 3
Avant la correcƟon ............................................................................................................. 3
Pendant la correcƟon ......................................................................................................... 3
Cas parƟculiers relevés durant la correcƟon ..................................................................... 4
Résultats d’apprenƟssage .................................................................................................. 5
Tâches et pistes à suivre ............................................................................................................. 6
Tableau pour transposer la note sur 50 points .......................................................................... 21
IntroducƟon
Du 26 au 28 mai 2014, les élèves de la 12e année du programme scolaire français ont passé le Test
basé sur les normes de Français langue première, 40S : Langue et communication. Le test évalue
les compétences des élèves dans trois domaines :
–
–
–
la Communication orale – L’écoute,
la Lecture,
l’Écriture.
Le présent document traite de la Lecture. Il présente les modalités de correction dont la personne
correctrice doit tenir compte afin de faire une évaluation juste et équitable des réponses des élèves.
Dans ce document vous trouverez :
–
–
–
–
les modalités de correction,
les résultats d’apprentissage évalués,
les tâches de compréhension et les pistes à suivre,
le tableau pour transposer la note de l’élève.
Vous trouverez aux pages 3 et 4 les modalités de correction. L’application des modalités repose
sur une bonne connaissance des résultats d’apprentissage, des textes retenus, de la Grille
d’évaluation qualitative, de la Grille d’évaluation d’une synthèse, des tâches, de la répartition des
points, des remarques, des pistes à suivre ainsi que des modèles de réponses d’élèves.
À la page 5, vous trouverez le tableau des résultats d’apprentissage évalués en Lecture. Ce
tableau reprend l’information présentée dans la trousse d’information Français langue première,
langue et communication, secondaire 4, les normes1.
Les textes choisis ainsi que les tâches de compréhension correspondent aux résultats
d’apprentissage généraux et aux résultats d’apprentissage spécifiques de la 12e année retenus
pour le test.
Dans la majorité des tâches de compréhension, il y a plus d’une réponse possible. Quoique
quelques pistes soient offertes, il est impossible de prévoir toutes les réponses équivalentes.
Ainsi, la personne correctrice est souvent appelée à porter un jugement par rapport à la qualité de
la réponse de l’élève.
À partir de la page 6, vous trouverez la répartition des points et les pistes à suivre pour chacune
des tâches de compréhension.
1. MANITOBA. MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE. Français
langue première, langue et communication, secondaire 4, les normes, Winnipeg, Manitoba, Le Ministère, 2000.
Clé de correcƟon : Lecture
La célébrité : cadeau ou poison?
FL1 12e année
mai 2014
1
Dans la marge de droite de la clé de correction, en plus de la pondération accordée à chaque
tâche, vous trouverez un code qui précise les résultats d’apprentissage généraux, les résultats
d’apprentissage spécifiques et les indicateurs de performance visés. La lecture des codes se fait à
l’aide du tableau à la page 5. Par exemple, le code L3-A-1 se lit ainsi :
 Le L3 fait référence au résultat d’apprentissage général : L’élève sera capable de comprendre
des textes divers, y compris des produits médiatiques, pour satisfaire ses besoins
d’information.
 Le A fait référence au premier résultat d’apprentissage spécifique : L’élève sera capable
d’évaluer l’efficacité des procédés employés par l’auteur d’un texte argumentatif.
 Le 1 fait référence au premier indicateur de performance correspondant à la norme :
L’élève dégage les procédés utilisés par l’auteur dans le texte argumentatif (la réfutation,
l’explication argumentative, la démonstration), ainsi que les valeurs véhiculées et le point de
vue.
2
FL1 12e année
mai 2014
Modalités de correcƟon
CompilaƟon des notes
Les deux domaines de compréhension (Communication orale – L’écoute et Lecture) comptent
pour 50 % de la note du test. Pour ces deux domaines, l’élève obtiendra une note sur 20 points
(valeur totale en compréhension). Afin de transposer cette note sur 50 points, la personne
correctrice pourra utiliser le tableau à la page 21 du présent document.
La personne correctrice doit respecter les modalités suivantes.
Avant la correcƟon
 Bien connaître les résultats d’apprentissage généraux, les résultats d’apprentissage spécifiques
et les indicateurs de performance présentés dans le tableau du présent document (page 5).
 S’assurer d’avoir lu tous les textes du document intitulé Cahier de préparation.
 Étudier le présent document afin de bien comprendre les tâches, la répartition des points, les
remarques et les pistes à suivre.
 Étudier la Grille d’évaluation qualitative qui présente les éléments relatifs aux trois niveaux
de réflexion. Cette grille sert à évaluer les tâches critiques.
 Étudier la Grille d’évaluation d’une synthèse qui présente les éléments relatifs aux cinq
niveaux de performance. Cette grille sert à évaluer la synthèse.
Pendant la correcƟon
Difficulté à accorder une note
 Si la personne correctrice éprouve de la difficulté à évaluer une réponse, elle doit relire
la tâche, la répartition des points, les pistes à suivre, les modèles de réponses d’élèves et,
s’il y a lieu, les remarques et la Grille d’évaluation qualitative ou la Grille d’évaluation
d’une synthèse. Si elle a encore des doutes, elle ne doit pas hésiter à consulter la personne
responsable de la correction ou une autre personne correctrice.
Évaluation d’une tâche critique
 Pour évaluer la réponse de l’élève, référez-vous aux éléments recherchés sous les niveaux de
réflexion dans la Grille d’évaluation qualitative.
 Transcrire la note (3, 2, 1 ou 0) sur la feuille de notation.
Évaluation d’une synthèse
 Pour évaluer la réponse de l’élève, référez-vous aux éléments recherchés sous les niveaux de
performance dans la Grille d’évaluation d’une synthèse.
 Chacune des deux catégories (fond et forme) représente 50 % de la note accordée à la
synthèse.
 Attribuez un niveau de performance en tenant compte des chevauchements possibles entre
deux niveaux.
 Transcrire la note (5; 4,5; 4; 3,5; 3; 2,5; 2; 1,5; 1 ou 0) sur la feuille de notation.
FL1 12e année
mai 2014
3
Cas parƟculiers relevés durant la correcƟon
 Sources non indiquées : Lorsque l’élève n’indique pas d’où provient un emprunt, la
personne correctrice doit indiquer dans le cahier d’où provient le passage emprunté et
attribuer une note pour la partie du travail qui appartient à l’élève.
 Pas de réponse : Dans le cas d’un élève qui n’a pas fourni de réponse, il faut noircir « PR »
sur la feuille de notation. Toutefois, au moment du calcul des résultats, l’élève obtient la note
zéro.
 Réponse incompréhensible : Lorsque la réponse de l’élève est dépourvue de sens, il faut
accorder la note zéro.
 Mots anglais ou anglicismes dans la réponse : Étant donné que cette partie du test porte sur
la compréhension, l’élève qui, à l’occasion, utilise des mots anglais ou des anglicismes ne
sera pas pénalisé pourvu que la réponse soit claire.
 Réponse illisible : Lorsque l’écriture est indéchiffrable, il faut accorder la note zéro.
 Toute irrégularité doit être portée à l’attention de la personne responsable de la correction.
4
FL1 12e année
mai 2014
Résultats d’apprenƟssage
Lecture, 12e année
généraux
L3
L’élève sera capable de
comprendre des textes divers,
y compris des produits
médiatiques, pour satisfaire ses
besoins d’information.
spécifiques
A
Indicateurs de performance
correspondant à la norme
1.
L’élève dégage les procédés
d’écriture utilisés par l’auteur dans
le texte argumentatif, ainsi que les
valeurs véhiculées et le point de
vue.
2.
L’élève porte un jugement sur
l’efficacité des procédés d’écriture,
les valeurs véhiculées et le point
de vue en établissant des rapports
cohérents entre ces éléments et
l’intention de communication.
3.
L’élève confirme ou nuance son
jugement, s’il y a lieu, sous la forme
d’une conclusion.
1.
L’élève dégage les thèmes et les
symboles dans le récit.
2.
L’élève met en valeur leur
signification et leur importance.
1.
L’élève dégage les valeurs
véhiculées par les personnages.
L’élève sera capable d’évaluer
l’efficacité des procédés d’écriture
employés par l’auteur d’un texte
argumentatif.
B
L’élève sera capable de réagir de façon
critique aux valeurs véhiculées et aux
points de vue présentés dans le texte.
L4
A
L’élève sera capable de
comprendre des textes divers,
y compris des produits
médiatiques, pour satisfaire
ses besoins d’imaginaire et
d’esthétique.
L’élève sera capable de dégager les
thèmes et les symboles dans le récit et
d’en faire ressortir la signification et
l’importance.
B
L’élève sera capable de dégager les
valeurs véhiculées par les personnages 2.
et d’en faire ressortir l’incidence sur
le récit.
C
1.
L’élève dégage les valeurs
véhiculées dans un texte, la
vision du monde, les thèmes et les
procédés d’écriture dans un texte
poétique.
2.
L’élève porte un jugement sur
chacun de ces éléments et les liens
entre eux en s’appuyant sur des
arguments cohérents et logiques.
3.
L’élève confirme ou nuance son
jugement, s’il y a lieu, sous la forme
d’une conclusion.
L’élève sera capable de réagir aux
valeurs véhiculées dans un texte.
D
L’élève sera capable de réagir à la
vision du monde, aux thèmes et aux
procédés d’écriture présents dans un
texte poétique.
L’élève met en évidence les liens
entre les valeurs et le déroulement
du récit.
FL1 12e année
mai 2014
5
Codes et
pondéraƟon
de chaque
tâche :
Tâches et pistes à suivre
Chanteur pop
4.
Les Cowboys Fringants présentent une perspective plutôt pessimiste de la vie des célébrités.
L4-D-2
L4-D-3
Partagez-vous cette perspective?
Justifiez votre réponse en vous appuyant sur des éléments pertinents de la chanson et en vous référant à un autre document du
test.
RÉPARTITION DES POINTS
Attribuer 3 points pour une justification perspicace appuyée sur des éléments pertinents de la chanson et d’un autre document du
test.
Attribuer 2 points pour une bonne justification appuyée sur des éléments pertinents de la chanson et d’un autre document du test.
Attribuer 1 point pour une justification rudimentaire contenant certains éléments de la chanson.
N’attribuer aucun point si la réponse est erronée, insuffisante, hors sujet ou absente.
REMARQUES
→ Une réponse qui se réfère seulement à la chanson peut mériter un maximum de 2 points.
→ Une réponse qui se réfère seulement à un autre document du test peut mériter un maximum de 1 point.
Pistes à suivre
Oui! Je partage cette perspective.
• La gloire des célébrités est souvent éphémère.
-
Cette chanson nous dit que dans le monde de la célébrité, tout ce qui monte finit par redescendre. Le succès est de courte
durée pour bien des artistes aujourd’hui et cette chanson dresse une caricature typique de l’espérance de vie du chanteur
populaire.
◦ « Le chanteur populaire est au sommet
Tout ce qu’il fait se transforme en succès
[…]
Le chanteur populaire est en déclin
Devenu has been du jour au lendemain » (vers 11, 12, 41 et 42).
6
FL1 12e année
mai 2014
3 points
Codes et
pondéraƟon
de chaque
tâche :
- Yves Desgagnés, Lucien Francoeur et Daniel Daignault soulèvent l’exemple de ces artistes qui deviennent connus du jour au
lendemain et qui ensuite tombent dans les oubliettes. C’est le cas de certains candidats à Star Académie ou Canadian Idol :
◦ « … est devenue une vedette instantanée. Tout le monde s’est lancé sur elle à Canadian Idol, puis, là, c’est devenu la
gloire, puis après on n’en a plus entendu parler. Tu sais la chute a été brutale » (La célébrité : cadeau empoisonné?,
Daniel Daignault).
• La célébrité est souvent artificielle.
- Cette chanson est aussi une mise en garde, c’est-à-dire que le monde de la célébrité est très artificiel et comporte certains
dangers. Les gens célèbres se doivent de rester eux-mêmes et de garder les pieds sur terre, tâche qui peut s’avérer difficile
lorsque les médias en font des demi-dieux pour ensuite les crucifier.
◦ « Il a fait trois fois la une du 7 jours
Dans les journaux on parle de ses amours
Son visage sur des affiches géantes
[…]
Le chanteur populaire a tout rafflé
Au Gala de l’ADISQ cette année
[…]
Si jadis les fleurs flattaient son égo
C’est aut’chose depuis qu’il reçoit le pot
Maint’nant que les critiques le passent au bat
Et que son deuxième disque a fait patate
PATATE! » (vers 16 à 18, 26, 27, 36 à 40).
- Le commentaire de Mélanie Saint-Hilaire est très à propos :
◦ « Quoi qu’il en soit, les stars ne jouissent pas d’un amour inconditionnel. Souvent le peuple guillotine au soir celui qu’il
adulait au matin » (« Le retour des rois », § 8).
• Les célébrités sont assoiffées de gloire.
- De plus, la chanson remet en question non seulement les motifs poussant les artistes à vouloir devenir célèbres, mais
aussi l’adoration de la célébrité. L’auteur ne passe pas par quatre chemins pour exprimer son manque de sympathie
envers les célébrités d’aujourd’hui qui, selon lui, sont assoiffées de gloire, se créent de fausses personnalités et manquent
d’authenticité devant un public affamé qui semble consommer des vedettes plutôt que d’apprécier l’artiste.
◦ « Dans les Talk-shows où il aime se faire voir
Il nous larmoie toujours les mêmes histoires
MOUCHOIRS! » (vers 8 à 10).
FL1 12e année
mai 2014
7
Codes et
pondéraƟon
de chaque
tâche :
◦ « Et puis quand il nous parle de son art
On jurerait qu’il se prend pour Mozart
Ou bien pour un génie à l’avant-garde
C’est clair que c’gars-là s’prend pas pour d’la marde
D’LA MARDE! » (vers 21 à 25).
- Sophie Durocher, du document audiovisuel soulève l’exemple de Lady Gaga qui s’est créé un personnage. On peut donc
conclure que ce que nous voyons en spectacle, dans les entrevues, les publicités, ce n’est pas une personne réelle mais, un
personnage construit de toute pièce.
- Les vedettes se servent de leur vie privée, quand bon leur semble, pour alimenter leur vedettariat et leur compte de banque.
◦ « Les vedettes, pas folles, négocient leur vie privée avec un aplomb qui bat tous les records. Quand Shiloh, le premier
enfant né des amours de Brad Pitt et d’Angelina Jolie, a fait la une de People, en juin 2006, ses heureux parents ont
encaissé la modeste somme de 4,1 millions de dollars américains! » (« Le retour des rois », § 5.)
• La vie des célébrités finit mal.
- La vie des célébrités n’en est pas une qui est facile. On pourrait la comparer à une randonnée en montagnes russes! Des
hauts et des bas qui tournent en rond. Et comme le manège, la promenade se termine toujours dans un creux et non au
sommet. Il en est de même pour les artistes : problèmes financiers, personnels, familiaux, d’estime, de santé…
◦ « Le chanteur populaire est en déclin
Devenu has been du jour au lendemain
’Aurait dû se mettre de l’argent de côté
Au lieu de se le mettre dans le nez
[…]
Ça fait des années qu’on ne l’a pas vu
Mais certains gens disent l’avoir reconnu
Vêtu en agent de sécurité
Il faut toujours ben payer son loyer
LOYER! » (vers 41 à 44, 46 à 50).
- On n’a qu’à penser à Michael Jackson. Malgré le fait qu’il était toujours au sommet de son métier, en bout de ligne c’est
son métier qui l’a tué.
◦ « Et dans le cas de Michael Jackson, ce dont on parlait au début qui est justement la notion de cadeau empoisonné, s’il y
a un cas où c’était vraiment ça, c’est que lui, il est vraiment devenu, pour son entourage, une telle vache à lait, qu’il était
hors de question que son entourage le laisse. Alors, ils l’ont bourré de drogues, ils l’ont vraiment fait pour le maintenir,
pour qu’il produise » (La célébrité : cadeau empoisonné?, Sophie Durocher).
8
FL1 12e année
mai 2014
Codes et
pondéraƟon
de chaque
tâche :
Non! Je ne partage pas cette perspective.
• La gloire de la célébrité peut durer une vie durant.
- Quoiqu’il est vrai que certaines célébrités connaissent une montée rapide suivie d’une chute de popularité tel que décrit
dans la chanson des Cowboys Fringants, il reste que ce n’est pas le sort qui est réservé pour toutes les célébrités. On n’a
qu’à penser à Céline Dion. Elle n’a pas connu le succès instantané et elle plane toujours au sommet de son art et ce, depuis
des décennies :
◦ « Elle a grandi tranquillement pas vite […] C’est pas du tout la même chose pour quelqu’un qui commence à 5 ans et qui,
tranquillement pas vite, a un but et qui travaille, travaille, travaille. Et le travail est tel que quand le cadeau de la célébrité
arrive et tous les privilèges qui viennent avec arrivent, tu t’es préparé pour. Et t’as connu ce que c’était que d’être une
petite chanteuse plus modeste » (La célébrité : cadeau empoisonné?, Yves Desgagnés);
◦ « Voilà une artiste qui est au sommet, je veux dire, elle est l’une des plus grandes vendeuses de disques au monde. Tout le
monde la connaît autour de la planète » (La célébrité : cadeau empoisonné?, Sophie Durocher).
• Les célébrités peuvent être équilibrées.
- Les célébrités ne sont pas toutes des têtes enflées ou des têtes vides. Elles sont du monde comme tout le monde. Mettre tous
les artistes dans le même bateau est injuste. Quoiqu’il est vrai que certains se prennent « pour Mozart » (vers 22) et aiment
se faire flatter l’égo (vers 36), d’autres demeurent terre à terre malgré leur vedettariat.
◦ Lucien Francoeur raconte l’histoire de sa rencontre avec Céline Dion. Elle ne se prétend pas trop importante pour cesser
ce qu’elle fait pour aller le saluer : « Elle arrête tout. Elle descend de la scène. Elle s’en vient, puis elle m’embrasse
“Comment tu vas Lucien?”. Et donc, ça remontait 15 ans en arrière […] Pour revenir à ce que tu disais, quand la
personne est la même, elle est sincère » (La célébrité : cadeau empoisonné?).
◦ Sophie Durocher soulève l’exemple d’Isabelle Boulay. « Si il y a quelqu’un dans la vie qui est pareille, qui est
exactement pareille sur scène que pas […] Y’en a pas deux Isabelle Boulay. Y’en n’a pas une et demie. Y’en a une. Elle
est simple. Elle est accessible. Elle est saine. Elle est équilibrée » (La célébrité : cadeau empoisonné?).
◦ Après une période houleuse d’adaptation à la célébrité, Susan Boyle a retrouvé ses repères. Elle réussit à vivre une vie
équilibrée en vivant dans son petit village à Blackburn : « Je garde les deux pieds sur terre grâce à mes racines. J’habite
toujours dans la même maison, mon sanctuaire » (« Susan Boyle : En pleine possession de ses moyens », § 18).
• Les célébrités n’ont pas nécessairement un long passé misérable à tenter de percer le marché.
- L’auteur de cette chanson soulève l’idée que le chanteur populaire aurait eu « des années très misérables » (vers 1), qu’il
aurait vécu « dans des appartements minables » (vers 2), qu’il aurait joué « pour des peanuts à chaque soir » (vers 3),
et qu’il aurait mangé « son pain noir » (vers 4). Certes, certains empruntent ce chemin, mais de plus en plus, les artistes
connaissent des succès instantanés et ce, grâce aux médias sociaux et aux émissions de téléréalité.
◦ On n’a qu’à penser à Susan Boyle, découverte par l’émission Britain’s Got Talent (La célébrité : cadeau empoisonné?).
FL1 12e année
mai 2014
9
Codes et
pondéraƟon
de chaque
tâche :
Le retour des rois
5.
En quoi les stars forment-elles « la noblesse postmoderne » (§ 6)?
Expliquez votre réponse en vous appuyant sur des éléments pertinents du texte.
L3-B-2
2 points
Attribuer 2 points si l’élève explique de façon pertinente en quoi les stars forment le noblesse postmoderne.
Attribuer 1 point si l’élève explique de façon générale en quoi les stars forment la noblesse postmoderne.
Pistes à suivre
La comparaison entre la noblesse, la royauté, l’aristocratie, et les stars, les vedettes, les célébrités est très à propos.
•
Les stars possèdent « gloire, allure, richesse » (sous-titre) tout comme les rois et les reines.
- Tout comme les rois et les reines vivaient dans des châteaux, même plusieurs châteaux, les stars d’aujourd’hui vivent dans
des « châteaux inaccessibles, loin de la plèbe » (§ 6). Elles montrent parfois le bout du nez pour se faire voir par le bas
peuple, pour « livrer aux masses un aperçu du raffinement de leur existence » (§ 6) comme le faisait autrefois le Roi-Soleil
en « carrosse doré » (§ 6).
•
Les stars règnent sur des sujets tout comme les rois et les reines.
- Les rois et les reines régnaient sur leur royaume et les habitants étaient des paysans, considérés de loin inférieurs en
importance. Les stars, elles, règnent sur nous, consommateurs de leurs films (§ 6). Leur royaume s’étend aussi au « papier
glacé » (§ 6) et ce royaume est en expansion continuelle. Le nombre de presse people a doublé depuis 2000 et le tirage a
augmenté d’un tiers (§ 4).
- La royauté était considérée toute puissante, quasi immortelle. Les stars le sont tout autant. « Supérieurs aux autres mortels
en allure et en puissance » (§ 6), on semble même s’étonner qu’elles puissent mourir!
- Tout comme il faut avoir du sang royal pour épouser un membre de la famille royale, les stars d’aujourd’hui « s’épousent
entre eux, transmettant la couronne à leurs petits princes » (§ 6).
•
Les stars attirent notre attention et piquent notre curiosité tout comme le font les rois et les reines.
- La vie des stars est aussi intrigante pour nous que la vie des membres d’une famille royale. On cherche à entrer dans
leur intimité, à connaître leur quotidien. L’auteure même de cet article en est un bon exemple. Elle se sentait appelée à
ouvrir le US Magazine. Elle avoue qu’elle se régalait « des déboires conjugaux de Tom Cruise et de Katie Holmes » (§ 1).
10
FL1 12e année
mai 2014
Codes et
pondéraƟon
de chaque
tâche :
- Les médias répondent à notre soif insatiable. Ils « nous repaissent d’anecdotes privées sur les personnalités » (§ 3).
L’intérêt public est tel que le nombre de presse people a doublé depuis 2000 et le tirage a augmenté d’un tiers (§ 4).
- Leurs apparitions publiques créent même des émeutes (§ 3).
•
Les stars sont victimes de l’amour conditionnel du peuple comme l’étaient les rois et les reines.
- On connaît bien le sort du fameux Roi-Soleil et de Marie-Antoinette. Quoiqu’ils possédaient « gloire, allure, richesse »
(sous-titre), ils n’ont pas pu s’esquiver de la colère du peuple. Il en est de même avec les stars. Nous, « humbles sujets »
(§ 6) de cette « noblesse postmoderne » (§ 6), sommes capricieux, inconstants et changeants dans nos goûts et notre
fidélité. « ... les stars ne jouissent pas d’un amour inconditionnel. Souvent le peuple guillotine au soir celui qu’il adulait au
matin. Les têtes roulent » (§ 8).
FL1 12e année
mai 2014
11
Codes et
pondéraƟon
de chaque
tâche :
Ma vie comme un spectacle
L3-B-1
6. Dégagez une valeur de la société-spectacle critiquée par Michel Dorais.
Expliquez votre réponse en vous appuyant sur des éléments pertinents du texte.
2 points
Attribuer 2 points si l’élève explique de façon pertinente une valeur de la société-spectacle critiquée par Michel Dorais.
Attribuer 1 point si l’élève explique de façon générale une valeur de la société-spectacle critiquée par Michel Dorais.
REMARQUE
→ La valeur peut être enchassée dans l’explication.
Pistes à suivre
Valeurs de la société-spectacle critiquées par Michel Dorais :
•
l’exhibitionnisme, la sexualité
- « Prenez des chanteuses comme Lady Gaga ou Madonna. Leurs clips se comparent à ce qu’on aurait considéré comme des
vidéos pornos il n’y a pas si longtemps » (§ 3).
- « ... les gens ne contestent pas la surveillance constante dont ils sont l’objet. Au contraire, ils se battent pour participer à des
émissions de télé où des caméras les épient jusque dans leur chambre à coucher » (§ 4).
•
la passivité
- « Je m’inquiète franchement de savoir où cette surenchère va s’arrêter. Déjà, les médias sociaux nous montrent des gens qui
meurent en direct. […] Où est passé le sens critique, individuel et collectif? » (§ 15.)
- « Quant au refus d’affronter les grands questionnements de l’existence, il a des conséquences : il déguise la vie des
individus, bien sûr, mais il teinte aussi nos valeurs communes et dissout la réflexion sociale » (§ 15).
- « Mais quand le divertissement permanent nous anesthésie au point de nous distraire de l’essentiel, c’est-à-dire des
décisions importantes qui concernent nos vies personnelle et collective, ça n’a plus de sens » (§ 16).
- « Voilà, les gens gardent un fond d’intelligence, mais se permettent de moins en moins d’y faire appel. C’est pourquoi il
importe de lutter contre la passivité, de cesser cette vie ‘‘déréalisée’’ d’heures passées sur le web... » (§ 17).
12
FL1 12e année
mai 2014
•
Codes et
pondéraƟon
de chaque
tâche :
le divertissement en permanence
- « Avec l’arrivée des médias électroniques, le public s’est retrouvé devant un trop-plein d’informations de tout genre » (§ 4).
- « Bien sûr, nous avons besoin de divertissement, mais pas en permanence » (§ 9).
- « La recherche d’authenticité est criante à notre époque. On croit l’avoir trouvée avec ce supposé dévoilement de soi,
intégral et constant, mais c’est un leurre. […] On s’y épanche, on a l’impression de beaucoup de confidences, mais c’est
du divertissement en quelque sorte. Les gens racontent des événements de leur vie, des anecdotes plus ou moins anodines,
mais s’expriment-ils sur le sens qu’ils donnent à leur existence? » (§ 13.)
•
le spectaculaire, la popularité
- « Mise en scène de la sexualité, vidéoclips, humour, émissions de télévision, tous doivent tabler sur le spectaculaire... » (§ 3).
- « De Madonna à Lady Gaga, pour ne nommer qu’elles, les artistes ont bien compris qu’une façon imparable d’attirer
l’attention et de faire parler d’eux est de jouer sur l’érotisme, voire de s’attaquer ouvertement aux tabous sexuels »
(encadré, page 13).
- « Déclaration étonnante, geste éclatant, mise en scène extrême de l’intimité, c’est à qui attirera l’attention » (§ 4).
•
l’instantanéité, l’immédiat
- « L’envie de connaître ses 15 minutes de gloire ne date pas d’hier. Seulement, avant, il fallait travailler fort pour être une
star. Le phénomène des vedettes instantanées a changé la donne » (§ 5).
- « C’est aussi le propre des téléréalités : des gens sans habiletés particulières deviennent des idoles factices, le temps d’une
saison. Le vedettariat est maintenant accessible et tout un chacun pense qu’il est une star en devenir » (§ 5).
- « Nous sommes en train de tuer le désir. Le désir suggère, il sait se faire attendre. Il ne peut pas survivre dans une société
de l’immédiat où tout est accessible tout de suite, en gros plan. Sans compter qu’une fois mon désir assouvi, je suis en
manque, j’en veux encore » (§ 7).
•
le voyeurisme
- « Oui, mais rappelez-vous : pas d’exhibitionnisme sans voyeur » (§ 6).
- « Encore là, être curieux de ses semblables est inscrit dans la nature humaine. Seulement, aujourd’hui, les moyens
technologiques dont on dispose pour satisfaire cette curiosité sont infinis. Nous pouvons tous nous mettre en scène ou
devenir des paparazzis » (§ 7).
•
l’individualisme, l’égocentrisme
- « La société-spectacle est individualiste, égocentrique... » (§ 12).
- « Les gens investissent plus que jamais sur leur corps […] Pourtant, le corps, c’est enveloppe. On peut le montrer sans
FL1 12e année
mai 2014
13
Codes et
pondéraƟon
de chaque
tâche :
jamais dévoiler son intimité. L’intimité, la vraie, contrairement à celle, factice, du corps, est façonnée par nos idées, nos
amitiés, nos amours » (§ 12).
•
l’idéalisme, l’irréalisme, l’apparence physique, la beauté
- « Autre manifestation de cette infantilisation : notre incapacité de distinguer entre la réalité et l’illusion. Être adulte, c’est
accepter de faire des choix, d’avoir des limites, bref d’être confronté à la réalité. Mais la société-spectacle nous garde dans
un monde idéalisé sur de nombreux plans » (§ 11).
- La société-spectacle « ... nous propose par exemple des modèles impossibles de corps parfaits. Aujourd’hui, à 12 ans, les
jeunes filles veulent des seins ‟comme ça”, et les garçons, des corps de culturistes. Hier, c’était normal de ne pas avoir l’air
d’une vedette d’Hollywood. Maintenant, ce n’est plus acceptable » (§ 11).
- « Voilà, les gens gardent un fond d’intelligence, mais se permettent de moins en moins d’y faire appel. C’est pourquoi il
importe de lutter contre la passivité, de cesser cette vie ‘‘déréalisée’’ d’heures passées sur le web avec un corps transformé
qui n’est plus le nôtre » (§ 17).
14
FL1 12e année
mai 2014
Codes et
pondéraƟon
de chaque
tâche :
Synthèse
L3, L4,
CO3
7. La célébrité : un cadeau empoisonné. Exposez2 la dualité de cette affirmation en vous appuyant sur des éléments pertinents des
documents imprimés et audiovisuel.
5 points
Attribuer 5 points pour une réponse correspondant au niveau 5 de la Grille d’évaluation d’une synthèse.
Attribuer 1 point pour une réponse correspondant au niveau 1 de la Grille d’évaluation d’une synthèse.
Attribuer 4,5; 3,5; 2,5 ou 1,5 point(s) lorsqu’une réponse correspond au chevauchement entre deux niveaux.
N’attribuer aucun point pour une réponse erronée, insuffisante, hors sujet ou absente.
REMARQUES
→ Une réponse ne faisant pas référence au document audiovisuel peut mériter un maximum de 3,5 points.
→ Une réponse ne faisant pas référence aux documents imprimés peut mériter un maximum de 1,5 point.
→ Une réponse ne faisant pas référence ni aux documents imprimés ni au document audiovisuel ne mérite aucun point.
→ Une réponse exposant seulement un côté de la problématique peut mériter un maximum de 2 points.
Pistes à suivre et références à paraphraser
La célébrité peut être vue comme un cadeau, apportant bonheur et richesse à ceux et celles qui l’ont atteinte.
•
Plusieurs stars se servent de leur statut et de leur richesse afin de venir en aide aux plus démunis et de contribuer à des
causes humanitaires, leur célébrité et leur fortune leur ayant ainsi permis d’avoir un impact positif sur le monde.
- « Sous ses airs extravagants, Lady Gaga est une sainte. Elle a récolté la somme de 1,5 million de dollars pour venir en
aide aux sinistrés du Japon en vendant des bracelets mode sur lesquels se trouvait une prière. La chanteuse a aussi donné
une partie des profits de sa tournée Monster Ball aux victimes du tremblement de terre en Haïti. Enfin, elle s’est associée
à la campagne VIVA Glam de MAC AIDS, qui a réussi à amasser plus de 160 millions de dollars pour combattre le VIH »
(« Les causes des stars », § 1).
- « Peu de gens peuvent s’enorgueillir d’avoir autant d’impact que le chanteur de U2. L’Irlandais s’est donné pour mission
de combattre la pauvreté et la famine, et il rencontre souvent des chefs d’État et des décideurs politiques. Déjà en 1986,
2. Présenter un ensemble de faits ou d’idées, dans un ordre qui permet d’en saisir la complexité, sans porter de jugement personnel.
FL1 12e année
mai 2014
15
-
-
-
-
•
il aidait Sir Bob Geldof à organiser la tournée Conspiracy of Hope d’Amnistie internationale, avec Sting. Depuis, il s’est
impliqué dans les projets de Band Aid, Live Aid et Live 8. Il a de plus participé à la création de DATA (Debt Aides Trade
Africa), de la campagne (RED) et d’EDUN, une compagnie de vêtements dont l’objectif est de stimuler l’entraide avec les
pays pauvres » (ibid., § 2).
« Pour pouvoir se donner les moyens de donner, le super couple de vedettes a mis sur pied plusieurs organismes de charité,
dont le Maddox Jolie-Pitt Foundation et le Make it Right Foundation. Selon le Huffington Post, le couple aurait donné plus
de 8 millions de dollars seulement en 2006, sans parler des quelque 100 000 $ en 2008 pour combattre la Proposition 8
en Californie et du million de dollars accordé à l’organisme Médecins sans frontières pour venir en aide aux victimes du
tremblement de terre en Haïti » (ibid., § 3).
« Toujours humble et généreuse, Sandra n’hésite pas à sortir le chéquier lorsqu’une situation le réclame. Elle a récemment
donné un million de dollars à la Croix rouge américaine pour aider les sinistrés du Japon. Ce n’était pas la première fois : elle
avait offert à cet organisme 2 millions de dollars après les événements du 11 septembre 2001 et suite aux ravages du tsunami
en Asie en 2004. En 2010, un autre million a été offert pour venir en aide à Haïti. ‟Je dis aux gens : ‘Je préfère garder
l’anonymat, mais si vous avez vraiment besoin de publicité pour éveiller la conscience des gens... alors utilisez mon nom’ ”,
a-t-elle précisé au magazine Glamour. Comme quoi on peut parfois avoir de l’argent ET beaucoup de classe » (ibid., § 4).
« Peu de stars vont aussi loin que cet acteur de renom. Penn vit maintenant dans un camp de réfugiés situé à Pétionville,
Haïti. Son implication suite au tremblement de terre survenu en janvier 2010 a même convaincu l’ONU de lui confier la
direction de ce camp. Avec la présence de Médecins sans frontières, Oxfam et d’autres ONG, Sean Penn a fait de véritables
miracles » (ibid., § 5).
« Mia Farrow est mère de 14 enfants, dont 10 adoptés dans des pays du tiers-monde. Des enfants qu’elle a voulu arracher à
leur triste sort. À 64 ans, elle s’est donné pour mission d’en sauver des millions d’autres - cette fois au Darfour où, si rien
n’est fait, le monde risque “d’assister à une autre sorte de génocide” » (« Mia Farrow, la militante », § 5).
La célébrité apporte de la reconnaissance et beaucoup d’argent, donc du succès à ceux et celles qui ont pu se
démarquer du reste de la population.
- « Quand on est célèbre, tout le monde nous aime! » (« Ados, la soif de célébrité », § 2.)
- « Ils forment une nouvelle caste, au sommet de la pyramide sociale. Ils se fréquentent entre eux, sont cités en exemple,
adulés. Ils tirent un capital de leur talent, de leur beauté, de leur charisme » (« Je suis visible, donc je suis », § 1).
- « Le fait de pouvoir être identifié par des inconnus grâce à la diffusion de son image crée une différence sociale absolument
majeure entre les gens qui sont reconnus dans la rue et ceux qui ne le sont pas » (ibid., § 5).
•
Le concept de célébrité permet à n’importe qui, peu importe l’âge, le sexe, la race ou la classe sociale, de connaître la
gloire grâce à ses talents et à un peu de chance.
- « En cela, la célébrité bafoue la hiérarchie établie, abolit la fatalité que sa condition fait peser sur chacun. La démocratie et
la notion de réalisation de soi sont bien de la partie » (« Tout le monde peut-il devenir une star? Et si oui, comment? », § 5).
16
FL1 12e année
mai 2014
Codes et
pondéraƟon
de chaque
tâche :
Codes et
pondéraƟon
de chaque
tâche :
- « Hollywood l’a bien compris et régulièrement les studios se targuent d’avoir choisi tel acteur ou telle actrice parmi des
milliers de candidats, comme pour insister sur le caractère fabuleux du casting […] La célébrité est sous cet angle une sorte
de loterie déguisée » (ibid., § 6).
•
Le cadeau de la célébrité permet aux stars de jouir d’un pouvoir presque divin et de régner sur des sujets tout comme
les rois et les reines l’ont fait auparavant.
- « Les rois et reines du papier glacé forment la noblesse postmoderne. Supérieurs aux autres mortels en allure et en
puissance, ils vivent dans des châteaux inaccessibles, loin de la plèbe. Ils s’épousent entre eux, transmettant la couronne à
leurs petits princes » (« Le retour des rois », § 6).
- « Comme jadis le Roi-Soleil sortait en carrosse doré, il leur arrive de livrer aux masses un aperçu du raffinement de leur
existence. Car enfin, ces aristocrates règnent sur un empire fondé en partie sur nous, humbles sujets, qui consommons dans
l’ombre “leurs” films et “leurs” magazines » (ibid., § 6).
- « À moins que les stars ne soient les nouveaux dieux d’un monde privé de religion? En leur présence, nous tremblons et
bégayons, atteints de terreur sacrée » (ibid., § 7).
La célébrité peut être vue comme un poison car elle apporte aussi son lot de danger et de misère, amenant ainsi ceux et celles qui
l’ont convoitée à le regretter.
•
La célébrité n’est pas éternelle. Les stars d’aujourd’hui sont souvent le ridicule de demain. Après leurs 15 minutes
de gloire, elles se retrouvent parfois confrontées à une réalité peu enviée, comparativement à ce qu’elles ont connu
auparavant.
- Daniel Daignault donne l’exemple d’Audrey de Montigny « qui est devenue une vedette instantanée. Tout le monde s’est
lancé sur elle à Canadian Idol, puis, là, c’est devenu la gloire, puis après on n’en a plus entendu parler. Tu sais la chute a
été brutale, d’autant plus que son père avait décidé de devenir son gérant » (La célébrité : cadeau empoisonné?).
- Lucien Francoeur donne l’exemple des participants de Star Académie : « Mais, l’idée c’est que, c’est vrai que c’est une
école, c’est vrai qu’ils ont un but, sauf qu’ils ont tout d’un coup ce qu’aucun artiste qui fait ses classes lui-même a… la
limousine, les hôtels, la reconnaissance immédiate, puis tout d’un coup, c’est terminé, le programme est terminé, puis tu
retournes chez vous en métro » (La célébrité : cadeau empoisonné?).
- « Dans le cas de Whitney Houston, ce qui s’est passé, c’est qu’elle est montée très haut, puis après, tu sais, quand tu
connais le succès et que tu le perds, parce que là ça faisait quand même longtemps qu’elle n’avait pas fait un disque qui
a fait parler, tu vis tellement dans le regard du public que quand ce regard-là disparait, tu te trouves confronté à un vide
effroyable » (La célébrité : cadeau empoisonné?, Sophie Durocher).
- Jean-Michel Dufaux raconte : « Y’a des gens qui disent que ça fait 10 ans que le monde se moque de Whitney Houston,
personne tend la main pour l’aider. Tout le monde savait qu’elle avait des problèmes psychologiques, puis on s’est moqué,
on s’est moqué. Puis là elle meurt, puis là on pleure » (La célébrité : cadeau empoisonné?).
FL1 12e année
mai 2014
17
Codes et
pondéraƟon
de chaque
tâche :
- « Quoi qu’il en soit, les stars ne jouissent pas d’un amour inconditionnel. Souvent le peuple guillotine au soir celui qu’il
adulait au matin » (« Le retour des rois », § 8).
- Les Cowboys Fringants décrivent très bien la réalité à laquelle font face plusieurs artistes aujourd’hui dans leur chanson
« Chanteur pop » :
◦ « Le chanteur populaire est au sommet
Tout ce qu’il fait se transforme en succès
[…]
Le chanteur populaire est en déclin
Devenu has been du jour au lendemain » (« Chanteur pop », vers 11, 12, 41 et 42);
◦ « Il a fait trois fois la une du 7 jours
Dans les journaux on parle de ses amours
Son visage sur des affiches géantes
[…]
Le chanteur populaire a tout rafflé
Au Gala de l’ADISQ cette année
[…]
Si jadis les fleurs flattaient son égo
C’est aut’chose depuis qu’il reçoit le pot
Maint’nant que les critiques le passent au bat
Et que son deuxième disque a fait patate
PATATE! » (ibid., vers 16 à 18, 26, 27, 36 à 40).
•
La célébrité exige plusieurs sacrifices, notamment celui de perdre toute intimité et de voir le concept de vie privée
disparaître et ce, à la grande demande du public.
- Sophie Durocher soulève l’exemple de Lady Gaga, « s’il y a quelqu’un qui va pouvoir s’en tirer dans ce milieu-là, c’est elle,
parce que justement elle a tellement créé un personnage […] il y a Lady Gaga et il y a Stefani […] pas maquillée, les
cheveux en queue de cheval, avec un sweat pants en train de boire un café chez elle le matin. Et justement parce qu’elle a
créé ces deux personnages. C’est peut-être justement plus facile pour elle. Le soir, elle n’est pas en train de se dire : ‘‘Oh
my God, je suis Stefani” […] Bien non, tu t’en fous. Lady Gaga reste à la porte puis tu te retrouves avec toi-même » (La
célébrité : cadeau empoisonné?).
- Selon Daniel Daignault, « il y a des gens qui sont équilibrés puis il y en a d’autres qui le sont moins, qui sont plus fragiles
et qui deviennent célèbres du jour au lendemain et qui, là, ont du mal à composer avec cette gloire-là, même s’ils l’ont
souhaitée ardemment » (La célébrité : cadeau empoisonné?).
18
FL1 12e année
mai 2014
•
Codes et
pondéraƟon
de chaque
tâche :
L’entourage joue aussi un grand rôle dans la vie de la vedette et cela peut encourager des tendances dangereuses.
- En parlant de Michael Jackson, Sophie Durocher raconte : « C’est que lui, il est vraiment devenu, pour son entourage,
une telle vache à lait, qu’il était hors de question que son entourage le laisse. Alors, ils l’ont bourré de drogues, ils l’ont
vraiment fait pour le maintenir, pour qu’il produise, donc dans son cas, tu sais, je veux dire, c’était quoi son entourage?
C’était des gens qui étaient uniquement intéressés parce que Michael Jackson, quand ils voyaient Michael Jackson, c’était
juste un signe de piastre » (La célébrité : cadeau empoisonné?).
- Lucien Francoeur avoue aussi que c’est difficile de résister aux tentations dans ce milieu : « Dès que l’entourage s’y metlà, puis que t’es glorifié-là, puis que toute la gang se met autour-là, c’est ben difficile de résister » (La célébrité : cadeau
empoisonné?).
- Céline Dion avoue elle-même que le show-business est un milieu dangereux. Elle, qui a toutes les chances de son côté, ne
se croit pas invincible et immunisée contre les dangers du show-business. Elle voit comment il est facile de tomber dans
la dépendance aux drogues et s’en méfie. Elle avoue notamment : « I’m scared of show business, I’m scared of hanging
out, and that’s why I don’t do parties, and that’s why I am not part of show business because I, we have to be afraid » (La
- Sophie Durocher raconte : « Ce que René Angélil a fait, c’est qu’il l’a complètement isolée. Céline, aux dernières
nouvelles, ne sait même pas comment entrer une carte dans un guichet automatique. Elle ne connaît pas son NIP-là. Je
veux dire, elle est vraiment isolée. Puis on peut regarder ça de l’extérieur en se disant “Mon Dieu, C’est quoi ça? Quel
genre de vie c’est ça?” Mais, c’est peut-être ça la clef, d’être tellement isolé de la vraie vie, isolé aussi du monde du
show-business… » (La célébrité : cadeau empoisonné?).
•
Le show-business est un monde extrêmement difficile et sans merci.
- La chanteuse Susan Boyle a presque succombé à son statut soudain de célébrité : « La remarque n’est pas futile après ce
que Boyle a vécu. Elle préfère ne pas s’étendre sur cette période de juin 2009, où elle a craqué sous la pression due à une
surexposition médiatique » (« Susan Boyle : En pleine possession de ses moyens », § 9).
- « Whitney Houston, son parcours aurait peut-être été différent si elle n’avait pas été connue. Peut-être qu’elle aurait eu une
vie très normale » (La célébrité : cadeau empoisonné?, Jean-Michel Dufaux).
- « Et il y a aussi l’exemple d’une tristesse inouïe de ce jeune garçon, le Star Wars Kid, qui est un jeune Québécois, qui a été
ridiculisé sur Internet. Ça aurait pu le briser, ça aurait pu le casser cette célébrité instantanée, que lui n’avait pas souhaitée,
qu’il n’a pas profitée, qui a eu l’effet contraire de jouer contre lui » (La célébrité : cadeau empoisonné?, Sophie Durocher).
- Lucien Francoeur avoue lui-même que c’est un milieu ingrat : « Pour montrer comment c’est un milieu de démesure,
puis en même temps, ingrat et de l’éphémère, regardez Whitney Houston. Elle était au 4e étage du Hilton Hotel, puis
Clive Davis faisait son party en bas. On ne savait pas si elle avait été tuée, étranglée, whatever, le party avait lieu! Je
veux dire, comment quelqu’un peut grandir et vivre normal dans des situations comme ça!? » (La célébrité : cadeau
empoisonné?)
FL1 12e année
mai 2014
19
•
20
- Yves Desgagnés avoue au sujet de la pression : « Elle est énorme à peu près partout, puis il y en a qui craquent, qui font des
burn-out, qui font des dépressions » (La célébrité : cadeau empoisonné?).
- Au sujet de Whitney Houston, Sophie Durocher dit : « Tout le monde savait que c’était en train de la tuer à petit feu et
personne ne faisait rien. Tu sais, à un moment donné tu te dis si au moins vous mettiez votre argent où sont vos mots » (La
- « La quête du succès demande un caractère hors du commun, une volonté à toute épreuve et une assurance indéfectible. Il
faut savoir encaisser les coups et savoir improviser » (« Tout le monde peut-il devenir une star? Et si oui, comment? », § 10).
Il semble que pour plusieurs, le cadeau de la célébrité donne la clé à n’importe quel domaine d’importance, sans pour
autant avoir à maîtriser les compétences nécessaires afin d’accomplir le travail exigé. Tant qu’on ait la popularité de
son côté…
- « Des Miss qui ont remporté des concours de beauté deviennent candidates présidentielles. Des acteurs, comme Ronald
Reagan ou Arnold Schwarzenegger, accèdent aux commandes d’un pays ou d’un État. Du coup, ça pose la question de la
compétence du politique » (« Je suis visible, donc je suis », § 9).
- « Il est possible qu’une partie de la culture actuelle fasse croire à certains que la seule façon de monter dans l’échelle sociale
soit de devenir célèbre. D’où l’importance qu’il y ait d’autres modèles qui servent de socle à l’ambition » (ibid., § 11).
FL1 12e année
mai 2014
Codes et
pondéraƟon
de chaque
tâche :
Tableau pour transposer la note sur 50 points
Résultat de
l'élève sur 20
Résultat de
l'élève sur 50
Résultat de
l'élève sur 20
Résultat de
l'élève sur 50
20,0
50,00
9,5
23,75
19,5
48,75
9,0
22,50
19,0
47,50
8,5
21,25
18,5
46,25
8,0
20,00
18,0
45,00
7,5
18,75
17,5
43,75
7,0
17,50
17,0
42,50
6,5
16,25
16,5
41,25
6,0
15,00
16,0
40,00
5,5
13,75
15,5
38,75
5,0
12,50
15,0
37,50
4,5
11,25
14,5
36,25
4,0
10,00
14,0
35,00
3,5
8,75
13,5
33,75
3,0
7,50
13,0
32,50
2,5
6,25
12,5
31,25
2,0
5,00
12,0
30,00
1,5
3,75
11,5
28,75
1,0
2,50
11,0
27,50
0,5
1,25
10,5
26,25
0,0
0,00
10,0
25,00
FL1 12e année
mai 2014
21
Grille d’évaluation qualitative
Tâche critique
Réflexion perspicace
Bonne réflexion
3 points
Réflexion rudimentaire
2 points
1 point
compréhension approfondie
bonne compréhension
compréhension superficielle
justification réfléchie
justification appropriée
justification simpliste
intégration judicieuse d’éléments
pertinents
références à des éléments pertinents
références à certains éléments
•
utilise l’information donnée pour
en faire une explication réfléchie
Tâche exigeant une ou des références
à d’autres documents du test 1 :
•
en faire une explication : idées
paraphrasées appuyées d’éléments
révélateurs provenant d’un autre
document du test
•
en faire une explication qui reste
collée au texte
à d’autres documents du test1 :
•
•
•
arguments convenables
•
reprend l’information explicite pour
en faire des généralités4
•
•
texte cohérent2 et clair3
•
texte généralement cohérent2 et
clair3
•
texte décousu, vague ou ambigu
•
conclusions, déductions,
inductions, synthèses ou solutions
révélatrices
•
conclusions, déductions,
inductions ou solutions
convenables
•
répétitions des idées à l’intérieur
du texte
arguments faibles ou affirmations
gratuites
1. textes du Cahier de préparation ou document audiovisuel
2. cohésif, ordonné, logique, harmonieux; liaisons, rapport étroit d’idées qui s’accordent entre elles
3. précis, facile à comprendre, n’exigeant aucune interprétation
4. qui n’informent pas sur le sujet abordé
Éducation et Enseignement supérieur Manitoba
 passe à côté de la
tâche (hors sujet)
 document mal
interprété
(justification
erronée)
 justification
arguments convaincants ou
révélateurs
•
Absence de
compréhension, de
prise de position, ne
fournit pas de
jugement ou
d’évaluation
reprend l’information explicite
évidente
à d’autres documents du test1 :
en faire une explication : idées
paraphrasées appuyées
d’éléments convenables
provenant d’un autre document du
test
Aucun point
Direction des services de soutien en éducation
janvier 2014
insuffisante
 références,
citations sans
aucune explication
Grille d’évaluation d’une synthèse1
Français langue première, 12e année
Notes
5
4,5
4
3,5
3
2,5
2
1,5
1
NIVEAUX DE PERFORMANCE
Énoncé général
Comportements
5
4
3
2
1
La réponse est approfondie.
La réponse est bonne.
La réponse est adéquate.
La réponse est faible.
La réponse est fragmentée.
Fond*
L’élève écrit une synthèse en fonction
de la problématique posée. Pour ce
faire, l’élève :
- traite la problématique;
• La réponse démontre une
compréhension approfondie de la
problématique.
• La réponse démontre une bonne
compréhension de la problématique.
• La réponse démontre une appréciation
adéquate de la problématique.
• La réponse démontre une faible
appréciation de la problématique.
• La réponse démontre une appréciation
fragmentée de la problématique.
- illustre chaque idée à l’aide de
références;
• Les idées sont pertinentes, ciblées et
appuyées par des références
judicieusement choisies.
• La plupart des idées sont pertinentes,
ciblées et appuyées par des
références bien choisies.
• Les idées sont généralement
pertinentes, ciblées et appuyées par
des références.
• Certaines idées sont raisonnables et
parfois appuyées par des références.
• Les idées sont fréquemment peu
pertinentes et/ou répétitives et ne sont
pas appuyées par des références.
• Les références sont reformulées
habilement.
• Les références sont reformulées
correctement.
• Les références sont recopiées mot à
mot et les explications sont adéquates.
• La réponse constitue une
accumulation de citations peu
expliquées.
• La réponse constitue uniquement une
suite de citations non expliquées.
- fait preuve d’objectivité;
• L’élève fait preuve d’une objectivité
soutenue.
• L’élève fait preuve d’une bonne
objectivité.
• L’élève fait preuve d’une certaine
subjectivité.
• L’élève communique souvent un
jugement personnel.
• L’élève communique surtout un
jugement personnel.
- manifeste une compréhension des
documents fournis;
compréhension approfondie des
documents fournis.
• La réponse démontre une bonne
compréhension des documents
fournis.
• La réponse démontre une certaine
fournis.
• La réponse démontre une faible
fournis.
compréhension superficielle ou
erronée des documents fournis.
- confronte les idées des auteurs.
• La réponse confronte habilement les idées
des auteurs pour en faire ressortir leurs
convergences et divergences.
• La réponse confronte les idées pour
les mettre en relation selon leurs
ressemblances ou différences.
• La réponse démontre une certaine
comparaison des idées des auteurs.
• La réponse catalogue les idées sans
comparaison.
• La réponse est une accumulation
d’idées déconnectées.
Énoncé général
L’organisation de la réponse est
excellente.
bonne.
adéquate.
- L’organisation de la réponse est efficace
et réfléchie.
- L’organisation de la réponse est claire
et logique.
- L’organisation de la réponse est, dans
l’ensemble, claire et logique.
Comportements
L’organisation de la réponse est faible.
fragmentée.
L’élève tient compte de la mise en
forme de sa synthèse :
- en organisant sa réponse :
• une introduction qui amène le sujet
et qui présente la problématique;
Forme*
• une conclusion qui dresse le bilan
du développement;
• un développement équilibré qui
s’appuie sur les documents
imprimés et audiovisuel fournis.
- en agençant l’information de manière
continue et progressive :
- L’organisation de la réponse est
parfois apparente.
- L’organisation de la réponse est peu
évidente.
• L’introduction et la conclusion
dégagent une impression d’originalité.
témoignent de clarté.
• L’introduction et la conclusion sont
acceptables.
contribuent peu à la synthèse.
• L’introduction et la conclusion sont
incomplètes ou absentes.
• Chaque partie du développement est
habilement équilibrée en idées, en
références et en longueur.
• Chaque partie du développement
est bien équilibré en idées, en
références et en longueur.
• Une partie du développement est
accordée plus d’importance que les
autres parties.
• Les parties du développement sont
grandement déséquilibrées.
• Une partie du développement est
inachevée ou absente; les références
aux documents imprimés ou
audiovisuel sont absentes.
- La cohérence du texte est soutenue et
renforce la synthèse.
- La cohérence du texte est évidente et
appuie la synthèse.
- La cohérence du texte est présente et
sous-tend généralement la synthèse.
- La cohérence du texte est faible.
- Le texte est dépourvu de cohérence.
• marqueurs de relation
• Les marqueurs font ressortir la
convergence et la divergence des
idées.
• Les marqueurs font la transition et
le lien entre les idées.
• Les marqueurs font généralement la
transition et le lien entre les idées.
• Les marqueurs sont parfois
présents.
• Les marqueurs sont absents.
• suite des idées
• L’ordre des idées est efficace et
logique.
• L’ordre des idées est logique.
• L’ordre des idées est généralement
clair.
• L’ordre des idées est parfois clair.
• L’ordre des idées est dépourvu de
sens.
• intégration des références
• Les références utilisées sont
habilement intégrées au texte.
• Les références utilisées sont bien
intégrées au texte.
• Les références sont généralement
bien intégrées au texte.
• Les références sont parfois bien
• Les références ne sont pas bien
1. La synthèse évalue la compréhension des divers documents imprimés et audiovisuel du test en fonction d’une question globale portant sur le thème.
* Pondération : Fond – 50 %; Forme – 50 %
 Certains descripteurs s’inspirent des critères d’évaluation de la composante « Évaluation interne : Composition » du guide du Programme du diplôme du BI : Langue A2, Organisation de l’IB, avril 2002, p. 43 et 44.
Éducation Manitoba
Direction des services de soutien en éducation
septembre 2013

La célébrité :

Transcription

Documents pareils

"Berlin Alexanderplatz"

Production de CD

Presse Book 1 - Copyright Info Naissance

Bon cadeau pour un séjour au Camping Domaine des Salins

bon cadeau

Célébrités françaises du spectacle

Époustouflant ! Le lecteur universel XL2001 vous révèle les secrets

Comment utiliser votre chèque Tir Groupé « Mon Cadeau Bonheur

Bons cadeau EXPERTPILOT Billets TICKENET : Packs chèque