Un film d`Arnaud MALHERBE
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Un film d`Arnaud MALHERBE
poir Masculin s E r u le il e M / 20 09 Meilleur Téléfilm l de La Rochelle Festiva LHERBE MA Un film d’Arnaud 2010 à rs a m 6 2 i d re d n e V 20.35 Avec Paco Boublard Tien SHUE ALHERBE M d u a rn ’A d lm Un fi 10 à 20.35 0 2 rs a m 6 2 i d re Vend Synopsis Paris, aujourd’hui. Belleville, l’arrière-cour populeuse et cosmopolite de la capitale, ne dort jamais tranquille. S’il veut revoir sa fiancée entière, Freddy, petite frappe au cœur dur, doit remplir un contrat pour le compte d’un gang chinois. Sa cible : un certain Mr Zhu, un peu fêlé, un peu Zorro, tout juste débarqué de Chine pour « quelqu’un ». Commence une longue nuit fiévreuse à jouer des poings, des flingues et du couteau dans l’envers interlope de Belleville l’insomniaque. Pas si simple de tuer Mr Zhu. Car Mr Zhu est un poème. De ceux qui vous changent un homme. Qui vous changent une vie. LE duo improbable vu par Arnaud Malherbe Paco Boublard* est Freddy « Cherche pas, Freddy, c’est moi ! Ce sont les premiers mots que j’ai entendus dans la bouche de Paco, quand il attendait pour passer le casting. Paco a connu la rue ; il a vécu en foyer, dans des squats, dans « une cave à Belleville ». J’avais un autre acteur en tête, j’étais décidé. Et j’ai viré à 180 degrés. Oui, Paco, c’était Freddy. Pour de vrai. Fiévreux, sombre, violent, gamin et, en vrai, un grand cœur, un mec bien. Pendant le tournage, il croisait d’anciennes « connaissances » du quartier qui ne voulaient pas croire qu’il était la « vedette » d’un film, ici et maintenant. » Tien Shue est Zhu « Je rêvais d’un type massif, d’une brute impassible et rêveuse à la Kitano. Et Tien est tombé du ciel, à quelques jours du début du tournage. Frêle, souriant, distingué, enfantin et profond. C’était un des gros enjeux du film. Trouver pour Zhu un comédien chinois, suffisamment à l’aise avec le français, crédible dans la violence, et doté d’un petit (un gros ?) grain de folie, de n’importe quoi. Tien avait tout cela, et bien plus encore. Tien vient du théâtre. Il connaît tous les chants traditionnels chinois et sait super bien imiter le singe qui tire la langue. Mieux que Paco. » * Meilleur Espoir Masculin ex æquo Festival de La Rochelle 2009 ARNAUD MALHERBE / SCENARISTE - REALISATEUR Après dix ans de journalisme, dont sept passés au sein de la rédaction de « L’Express », Arnaud Malherbe a changé de vie en 2006 pour se consacrer à l’écriture de scénarios - Harkis, co-écrit avec Dalila Kerchouche, réalisé par Alain Tasma, notamment - et réaliser ses propres films - trois courts métrages, dont Dans leur peau, avec Fred Testot, qui a reçu de nombreux prix en France et à l’étranger, dont le Grand Prix du Festival Fantastique de Gérardmer. Belleville Story est son premier film. Il travaille actuellement sur deux projets de longs métrages pour le cinéma, avec Gaumont et Gloria Films. NUIT BLANCHE A BELLEVILLE Pour son premier long métrage, Arnaud Malherbe ose un film de genre fiévreux et burlesque au cœur de Belleville, la nuit, sur fond de trafic de clandestins. à la fois rêve et réalité. Explications. Plusieurs horizons pour un récit En bonne compagnie Le film découle d’une double envie : faire un vrai film de genre, énergique, fiévreux, mais aussi raconter un univers typiquement français et parisien, Belleville. à l’époque, je vivais et j’écrivais dans le quartier. J’étais fasciné par certains lieux comme le « marché aux voleurs » ou par les « canards » (des sans-papiers que les gangs se volent à l’aéroport), les « marcheuses » (les prostituées chinoises qui tiennent un sac de course sous le bras pour ne pas avoir l’air de racoler) ou encore les « marchands de sommeil » (qui vendent le « droit de dormir » dans des taudis, à la nuit, à la semaine ou au mois). Je me suis beaucoup documenté mais sans jamais m’interdire de « mentir », de fantasmer, d’imaginer. En même temps, je voulais confronter cette réalité, cette dureté sociale, à un récit archétypal de film de genre. Sans limite dans la fantaisie : des caricatures de mafia, des décalages comiques et même une forme de poésie, de magie et de burlesque empruntée à un certain cinéma d’Extrême-Orient . Le « buddy-movie » fonctionne sur la cohabitation de deux personnages que tout oppose (buddy = potes, en anglais). Là, un petit voyou, un peu racaille, un peu ras-du-bitume se fait happer par la fantaisie d’une sorte de héros chinois tombé du ciel. Même si Zhu est beaucoup plus réel qu’on ne l’imagine... J’avais lu dans « Libération » qu’un détective chinois, un certain Zhu, ramenait chez elles, en jouant des poings et du revolver, des jeunes filles qui avaient été vendues à des célibataires au fin fond de la campagne chinoise. Pour ça, il ne demandait que le remboursement de ses frais. Je trouvais ça beau, romanesque. Je l’ai parachuté à Belleville, en gardant son vrai nom, Zhu. Trouver la bonne incarnation pour ces deux personnages fut un véritable défi. Jusqu’au dernier moment du casting, on a tremblé. à trois semaines du tournage, j’ai eu le coup de cœur pour Paco et Tien. Un jeune acteur de talent qui a vraiment connu la rue, la délinquance, face à un prof de taï-chi qui n’avait jamais joué devant une caméra. Dans la réalité, les deux étaient des extra-terrestres l’un pour l’autre… Ils étaient déjà leurs personnages. Ils se sont regardés, apprivoisés et ont appris à se respecter, profondément, en même temps que le film se fabriquait. Je crois, j’espère, que cela se sent à l’écran. Sur le vif Avec Belleville Story, je ne cherche pas à traiter frontalement la question de l’immigration clandestine ou des sans-papiers. Je m’en sers à la fois comme d’un « prétexte à histoire » et comme d’un « décor ». J’aime l’idée de jouer les équilibristes entre des thématiques documentaires, sociales et la fiction la plus pop-corn. Ce genre de mélange m’intéresse. Comme spectateur, les deux me passionnent. Je doutais de beaucoup de choses, mais j’étais très solide sur ce désir un peu hybride. Ma hantise, en revanche, était de « rater » l’atmosphère générale du film, une certaine « crédibilité de la rue » qui me tenait à cœur. Quelles que soient les extravagances du récit, je voulais que l’on croit à ce Belleville-là. Ses bars, ses terrains vagues, ses gueules de partout, du Whenzou, de Tunisie, du Caucase ou de Serbie. Je voulais entrainer le spectateur dans cet arrière-monde un peu comme dans un train de fête foraine. Ça va vite, on ne souffle pas, on serre les fesses, à fond de train, minute après minute, derrière les protagonistes, caméra à l’épaule, sur le vif. De l’audace Arnaud Jalbert, un conseiller de programme d’ARTE avait vu mon court-métrage Dans leur peau (2008) dans un festival. Il m’a demandé si j’avais un projet. Comme j’avais écrit Belleville Story tout seul, dans mon coin, sans préjuger des lignes éditoriales des chaînes, je ne pensais pas que cela pourrait les intéresser : un premier film, un film de genre, entièrement nocturne, dans un quartier populaire, a priori sans vedette possible… Sauf que le scénario, le projet, leur a plu tel quel, et qu’ils ont dit banco. Dès lors, Arte m’a laissé une véritable liberté, sur le casting, l’équipe, les décors, etc.. Je me dis que si quelqu’un a fait preuve d’audace et de singularité dans toute cette histoire, c’est vraiment Arte. Dans mon esprit, c’est aussi cette audace, cette singularité, que viennent récompenser les deux prix reçus au Festival de La Rochelle. » Propos recueillis par Julien Welter Liste artistique Freddy............................. Paco Boublard Zhu...................................... Tien Shue Hibiscus........................ Shanhui Piao Jadzec. ........................... Philippe Krhajac Wang................................ Longmon Wang Larna................................ Anca Radici Sacha............................... Olga Pihiliangegedera Lech................................... Nikolaï Kakhanovich Zorcko. ............................ Sacha Mijovic Bamako......................... Ottis Ba Liste technique Scénario et réalisation......... Arnaud MALHERBE Image........................................................ Jako RAYBAUT Son. ............................................................. Vincent PIPONNIER Montage. ............................................... Scott Stevenson Mixage..................................................... Dominique Delguste Décors..................................................... Nicolas de Boiscuillé Costumes. ........................................... Tania SHEBABO COHEN Musique originale......................... François-Eudes Chanfrault Produit par.......................................... Laurent LAVOLé Directeur de la Fiction d’ARTE France.............................. François SAUVAGNARGUES Coproduction : ARTE France, Gloria Films avec la participation du Centre National de la Cinématographie et le soutien de la Région Île-de-France (France – 2009 – 1h25mn) Photos © Valérie DAYAN Contacts presse Dorothée van Beusekom Aurélia Capoulun 01 55 00 70 46 / 48 [email protected] [email protected] Une brochure éditée par la direction de la communication d’ARTE France Dossier de presse en ligne sur www.artepro.com