DOSSIER DE PRESSE

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DOSSIER DE PRESSE
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L’ASSOCIATION KRAFT
L’association Kraft est née de l’envie de questionner ce qui est généralement accepté
comme « art contemporain ».
La dénomination d’art contemporain recouvre en effet une réalité extrêmement limitée
et économiquement orientée. La difficulté à qualifier des arts extra-occidentaux, les
débats relatifs à l’intégration ou l’exclusion de pratiques populaires dans le champ de
l’art contemporain ou encore l’emprise du marché pour établir la valeur des oeuvres,
témoignent de positions euro-centristes, étriquées et mercantiles. L’association s’est
alors donnée pour but d’explorer la création en arts visuels actuels, sans restriction, et
de questionner leurs influences.
L’association Kraft développe donc des projets artistiques et culturels qui associent,
valorisent et confrontent arts populaires et arts savants. Il s’agit de mettre à jour
l‘importance de productions nouvelles (leurs transgressions, leurs références, leurs filiations, leurs implications…), de stimuler des coopérations et des collaborations entre
artistes d’univers distincts, de prendre en considération le développement de mouvements spontanés souvent transversaux et non exclusivement artistiques. L’association
travaille, en outre, sur le cadre même de présentation des arts visuels.
Elle développe des projets participatifs destinés à investir l’espace public et des méthodes d’échanges avec les publics spécifiques à chaque projet (interaction, implication, collaboration).
C’est une triple question que pose l’association Kraft : quel est le statut de l’objet ?
Quel est le statut de l’artiste ? Et celui du spectateur ?
LA MAISON FOLIE WAZEMMES
La maison Folie Wazemmes est un équipement culturel de la Ville de Lille, implanté au
cœur du quartier populaire de Wazemmes. Vestige du patrimoine ouvrier lillois, cette
ancienne filature réhabilitée par l’architecte Lars Spuybroek, est depuis 2004 au cœur
d’échanges et de croisements multiples entre les disciplines, les artistes de tous horizons et surtout les publics.
Depuis 2005, elle propose des spectacles (danse, théâtre, performances, cabarets…),
des concerts, des expositions et décline des ateliers de pratiques artistiques autour
des projets. C’est également un équipement reconnu à l’échelle de la région pour son
soutien aux artistes et à la création. Elle participe régulièrement à la production de
spectacles et accueille les équipes artistiques en résidence de création avec lesquelles
elle met en place un travail d’action culturelle en direction des habitants. La maison
Folie accueille également de nombreux projets en lien avec les publics et les autres
structures du quartier et plus largement de la région.
EPIDERMIQUES #2 : ART et TATOUAGE
L’EXPOSITION
Provocateur, dénonciateur, consumériste, biographique, esthétique ou engagé, le tatouage peut revêtir toutes les peaux et toutes les idées. Omniprésent, il fait aujourd’hui
partie des codes, expressions plastiques et références visuelles contemporaines.
Depuis 20 ans, le tatouage est devenu un phénomène de société dans la plupart des
pays industrialisés. Il est désormais évident que le tatouage n’est plus l’apanage des
marginaux, ni l’attribut des voyous et des prostituées, pas plus qu’il ne correspond à
un signe de reconnaissance inter-clan ou inter-classe. À cette expansion de fonction
et d’usage, s’est ajoutée une évolution fulgurante en termes de contenus, de styles,
de techniques. Les registres du tatouage ne cessent de s’élargir, niant ainsi les images
d’Épinal qui lui collaient à la peau.
Le tatoueur s’est peu à peu élevé au rang d’artiste (ou de tattoo-artist). Certains ont
développé leurs motifs, leurs styles, leurs messages et ont exploré de toutes autres
techniques (peinture, sculpture, installation). Parallèlement, des artistes se sont intéressés aux nouveaux symboles, incarnations et représentations du phénomène. Ils ont
intégré le tatouage sur divers supports, dans un esprit critique, et certains d’entre eux
ont fini par épouser temporairement les écoles graphiques du tatouage, ont adopté
les dermographes ou ont dessiné des tatouages, selon les demandes d’admirateurs ou
pour eux-mêmes.
Déclinaison de l’exposition « Epidermiques » présentée à Béthune en 2012 par l’association Kraft, « Epidermiques #2 » poursuit l’exploration des rapports et échanges
réciproques entre l’art contemporain et le tatouage, pour mettre à jour les relations
étroites qu’entretiennent ces deux domaines.
Les entrelacs sont nombreux : l’utilisation du corps comme support d’oeuvre, la création graphique préalable à l’oeuvre définitive, le développement d’un style propre et
personnel, l’évocation ou les citations permettant des inspirations réciproques, etc.
Si le tatouage ne correspond pas nécessairement à une forme artistique à part entière,
il n’en est pas moins un remarquable catalyseur, et fait parfois l’objet de syncrétismes
étonnants entre différentes traditions picturales. Il témoigne d’une inventivité, d’une
liberté de ton et d’une démocratisation que bien des pratiques artistiques actuelles ne
peuvent égaler.
Après l’histoire anthropologique, historiographique et sociologique, c’est maintenant
une histoire de l’art du tatouage qui est en train de s’écrire...
Vous découvrirez, dans une nouvelle scénographie, des installations, photos, dessins
et films inspirés par le tatouage, d’artistes et tatoueurs internationaux. Ces créations
interrogent le statut de cet art populaire, mais aussi son évolution au cours des siècles, et portent un regard critique sur son usage, comme sur la société.
EPIDERMIQUES #2 : ART et TATOUAGE
LES ARTISTES
TERRY ADKINS (USA)
Né en 1953, vit et travaille en Pennsylvanie
Il enseigne l’art aux Etats-Unis et poursuit parallèlement sa
carrière d’artiste dans plusieurs disciplines (dessin, musique,
installation, sculpture). Son intérêt pour les rituels sociaux
marque son œuvre de façon essentielle, évoquant l’Histoire, la
mémoire, le voyage, les cultures.
Les deux photographies présentées sont extraites de la série
Nutjuitok (PolarStar), after Matthew Henson 1866, et font référence au parcours de cet explorateur qui fût le premier à tenter d’aller jusqu’au Pôle Nord. Ces images sont constituées de
corps anonymes sur lesquels sont projetées des cartes historiques, et portant divers objets rapelant la découverte des nouveaux mondes et rites. Cette œuvre souligne la découverte des
tatouages inuits, mais questionne également leur disparition et
les conséquences du colonialisme.
Nanagyac from the serie nutjuitok
(Polar Star), after Mattew Henson
1866
BEB-DEUM (FRANCE)
Né en 1960, vit et travaille à Paris
Après des études d’arts appliqués, il travaille en tant qu’auteur
de BD pour le magazine Métal Hurlant, mais aussi comme illustrateur pour la presse, l’édition ou encore la publicité. Imprégné notamment par les années 1930 et 1950, et influencé par
la culture populaire japonaise et la bande dessinée italienne, il
bascule dans science fiction, centrée sur l’humain.
Le travail qu’il réalise ces dernières années sur le corps métissé s’est affirmé, sur le fond comme sur la forme, au moyen
du numérique, outil d’hybridation par excellence. Ce qui n’était
qu’une introspection sur l’individu en marge et désireux de se
socialiser, s’est muée, au milieu des années 1990, en un questionnement sur l’individu confronté au monde. Les portraits
imaginaires et numériques présentés dans l’exposition sont issus du projet Mondiale™, témoignant de ses questionnements
sur le métissage, la globalisation, l’uniformisation.
Beb Deum se projette dans le futur pour imaginer l’idéal féminin et masculin que la multinationale Mondiale™ concevra et
mettra à la disposition de ses clients. .
EPIDERMIQUES #2 : ART et TATOUAGE
Kawaii from Edo
CAMILLE BERTIN (FRANCE)
Né en 1982, vit et travaille à Tours
À mi-chemin entre les effets spéciaux corporels et la reconstitution anatomique (os, muscles,
peaux, etc.), il propose des mannequins hyperréalistes. Ces produits uniques brevetés mondialement ont également la propriété de pouvoir être tatoués grâce aux mêmes techniques
que celles utilisées sur corps vivant (matériel, résistance de la peau, sensations du tatoueur et
résultats esthétiques identiques). Grâce à ce support, les tatoueurs peuvent désormais diffuser leurs propres réalisations.
Kraft et Camille Bertin ont donc invité quelques tatoueurs pour Épidermiques #2 :
> KARL MARC (USA)
Né en 1976, vit et travaille à Paris
www.karlmarc.com
Karl Marc tatoue depuis 14 ans. Après 9 ans en Californie et un périple de 3 ans en Europe et aux USA, il s’est installé à Paris, en tant que
tatoueur. Son style se caractérise par des contrastes puissants et
des gammes de couleurs réduites. Il aime les larges pièces qui peuvent être facilement compréhensibles et qui se coulent, s’intègrent
au corps.
> EASY SACHA (FRANCE)
Vit et travaille à Paris
www.mysterytattooclub.com
Il découvre le tatouage enfant, dans les Comics et sur les bras de
ses rockeurs favoris. Après avoir commencé chez Tribal Act (Paris) et
passé plusieurs années chez Tin-Tin Tatouages (Paris), il a ouvert son
propre studio : le Mystery Tattoo Club.
Sa production est très éclectique. Il explique notamment : « ma spécialité, c’est de ne pas en avoir ». Son inspiration se nourrit de références picturales, photographiques et cinématographiques. Egalement
peintre et musicien dans un groupe de hardcore, Easy Sacha aime détourner et mélanger les genres et les pratiques.
> JON (FRANCE)
Vit et travaille à Gravelines
www.ultimat-art-tattoo.com
Il commence à tatouer en autodidacte sur lui-même en 2000. Ses
idoles à l’époque sont Tin-Tin, Paul Booth, Filip Leu ou encore Bernie Luther. Depuis, il a monté son studio Ultimat Art Tattoo. Il a une
préférence pour le réalisme, le style japonais revisité, ainsi que la Old
School.
EPIDERMIQUES #2 : ART et TATOUAGE
> LÉA NAHON (FRANCE)
Née en 1982, vit et travaille à Bruxelles
www.leanahon.com
Après des études d’Arts Appliqués à l’École Boulle de Paris, Léa Nahon s’est consacrée au tatouage. Elle a intégré il y a plusieurs années
la Boucherie Moderne à Bruxelles. Ses tatouages comme ses peintures reflètent ses talents de dessinatrice. Le style très personnel de
Léa Nahon est reconnaissable grâce à ses graphismes délicats, poétiques, évoquant les esquisses d’Egon Schiele ou les oeuvres de Klimt.
> SATOSHI (JAPON)
Né en 1981, vit et travaille à Shizuoka
Autodidacte, il commence à tatouer en 2000, et ouvre son studio T3
Tattoos en 2004. Il a été invité à Lille pour la première fois en 2008 par
le tattoo-artist Greg Briko, et participe également à des conventions
en Europe et en Asie. La main présentée ici témoigne de l’influence du
tatouage traditionnel japonais dans son travail.
> JEAN-PHILIPPE BURTON (BELGIQUE)
Vit et travaille à Bruxelles
Il a commencé le tatouage en 2007 avec son grand ami et mentor
Denis « Tattoo petite larme » à Liège (Belgique). Après avoir voyagé en
Belgique, en France et au Luxembourg, il s’installe à Bruxelles en 2009,
et débute les conventions (Helsinki, Brighton et Bruges). En 2012, il
ouvre à Bruxelles son propre studio avec San, Deuil Merveilleux. Outre
le tatouage, Jean-Philippe Burton pratique également le dessin et la
peinture.
> NADA LENAD (FRANCE)
Né en 1982, vit et travaille à Lille et Bruxelles
www.mikes-tattoo.com/tatouage/2/nad
Avec un mélange d’univers, une diversité de techniques et des compositions complexes, Nada Lenad impose une sensibilité propre. Ses
tatouages sombres, faits de corps désarticulés, de dessins décomposés et de courbes brisées associent traits épurés et profondes masses noires. Si les motifs sont incisifs et parfois dérangeants, la perfection du trait et l’élégance du style nous font plonger sans retenue
dans un univers subtil.
> GREG BRIKO (FRANCE)
Né en 1975, vit et travaille à Lille
www.facebook.com/brikotattoo
Greg Briko est la référence du milieu Punk et Rock’n’Roll lillois, grâce
à son style Old School : ses références aux tatouages américains des
années 1950 et 1960 sont revisitées avec des couleurs extrêmement
vives et des motifs originaux, parfois absurdes.
EPIDERMIQUES #2 : ART et TATOUAGE
ALEX BINNIE (UK)
Né en 1959, vit et travaille à Londres et Brighton
Aujourd’hui l’une des références mondiales du tatouage, Alex
Binnie se tatoue lui-même dès l’adolescence, poursuit des études d’art puis devient tatoueur dans les années 1980. À l’époque les studios de tatouages sont encore rares en Europe, il part
donc vivre à Los Angeles. En 1993, il revient à Londres et monte
Into You, le premier studio de création londonien, qui accueillera
beaucoup de tatoueurs célèbres. Il commence par le style tribal,
inhabituel à l’époque, puis s’intéresse au style japonais traditionnel et au Old School. En 2000, Alex Binnie se découvre une autre
passion : l‘impression. Il réalise d’abord de nombreuses sérigraphies, avant de s’orienter vers la gravure sur bois.
La série Woodcut Portraits montre ses amis et collègues, parmi
lesquels des tatoueurs renommés. La série donne à voir la diversité du tatouage.
Lucy
GREG BRIKO (FRANCE)
Né en 1975, vit et travaille à Lille
www.facebook.com/brikotattoo
Greg Briko est la référence du milieu Punk et Rock’n’roll lillois,
grâce à son style inspiré du Old School, sans être tout à fait New
School : ses références aux tatouages américains des années
1950 et 1960 sont revisitées avec des couleurs extrêmement vives et des motifs originaux, parfois absurdes. Ce bourreau de
travail, qui dessine constamment, travaille seul dans son salon
Briko Tattoo, mais invite régulièrement des tatoueurs européens
et internationaux pour des sessions spéciales.
Il présente dans l’exposition plusieurs de ses flashes.
Trust no one
CHICKEN (FRÉDÉRIC TOURARD) (FRANCE)
Né en 1972, vit et travaille à Lille
www.myspace.com/chickenkitchen
Chicken commet des attentats artistiques, kitchs et décalés
depuis 15 ans. Avec une imagination débordante et un enthousiasme à toute épreuve, ce personnage saugrenu et inventif, explore des dimensions infernales avec beaucoup d’humour. Fanatique d’entomologie, l’artiste imagine des insectes balèzes et
des monstres merveilleux mais aussi des pin-up gorgones, des
saintes souillées, des asticots humanoïdes...
Ses influences ? « Disons que j’ai été victime d’une saillie cryptorétinienne non consentie avec le peintre surréaliste picard des
années 1950, Clovis Trouille ».
EPIDERMIQUES #2 : ART et TATOUAGE
La main de la guigne pour l’argent
du beurre
MARY COBLE (USA)
Née en 1978, vit et travaille à Copenhague
www.marycoble.com
Mary Coble utilise la performance, la vidéo et l’installation pour
dénoncer les enjeux sociaux de l’injustice et défier les comportements discriminatoires (violence, fanatisme, pauvreté, etc.).
Son corps, utilisé comme une métaphore et un espace de réflexion, lui permet de provoquer des réactions à la hauteur de
ce qu’elle dénonce et d’interroger notre rapport au corps. Lors
de la performance Blood Script (créée pour le Pulse de New
York), Mary Coble s’est fait tatouer tout le corps d’insultes homophobes. Les empreintes sanglantes sur papier de chaque mot
tatoué apparaissant en écriture inversée, témoignent de la multiplicité des injures, leur violence et la douleur qu’elles génèrent
pour qui les reçoit.
Untitled (from portfolio of Blood
Script performance)
CUSTOPROTHETIK (FRANCE)
Vit et travaille à Lille et Bruxelles
www.custoprothetik.com
Simon Colin développe la société Custoprothetik durant ses
études d’orthoprothésiste à Bruxelles. Distingué par un jury de
professionnels du milieu orthopédique en 2008, il décide de se
consacrer à ce concept original et met au point des techniques
de customisation. Tatoueurs, illustrateurs, peintres, graphistes,
stylistes et photographes tels que Ladyshove, Nikibi et Snooz
mettent leur talent au service de la customisation et permettent la création d’un motif personnalisé, en lien avec la personne
appareillée. Parallèlement, les créateurs participent aux événements Custoprothetik : expositions, reportages, conférences,
live paintings, etc. À travers leurs oeuvres, ils expriment une
autre vision du handicap.
Bras de fer
JACOB DAHLSTRUP JENSEN (DANEMARK)
Né en 1985, vit et travaille à Copenhague
www.jacobdahlstrup.com
Son oeuvre se déploie principalement sur papier, mais il crée
également quelques objets. Les titres de ses oeuvres évoquent
la tradition de la nature morte, les gravures sur bois du Moyen
Âge, les ornements baroques et le genre de l’art populaire maritime, y compris le tatouage. Développant un travail critique
sur le colonialisme et les sources du tatouage, Jacob Dahlstrup Jensen compose des dessins en utilisant une machine à
tatouer sans encre sur des papiers très épais. Cette expression
artistique subtile et délicate contraste avec un propos souvent
dérangeant.
EPIDERMIQUES #2 : ART et TATOUAGE
No one knows I’m gone
DANY DANINO (BELGIQUE)
Né en 1971, vit et travaille à Bruxelles
www.danydanino.be
Taraudé depuis toujours par la question de la figuration, il allie
le stylo à bille à la technique précise du dessin. Leur union crée
un graphe bleuté, un chevauchement de passages linéaires aux
évocations multiples, toujours autobiographiques. Ego et Le Baiser sont des vanités composées uniquement du symbole même
du genre : le crâne. Cependant, les détails foisonnent et animent
ces crânes géants, ouvrant ainsi la porte aux rêveries, permettant au spectateur de trouver des échos personnels dans ces
œuvres.
Le baiser
CHRIS ECKERT (USA)
Né en 1969, vit et travaille à San José
www.chriseckert.com
Initialement formé comme ingénieur en mécanique, les oeuvres
de Chris Eckert sont d’incroyables machines interactives et ludiques. Ses dernières pièces sculpturales explorent le potentiel
artistique de l’automatisation industrielle elle-même, afin d’interroger le public sur ses comportements. Auto-INK est une
sculpture de trois axes à commande numérique. Une fois l’interrupteur principal déclenché, l’utilisateur se voit attribuer une
religion et le symbole correspondant est tatoué sur son bras.
L’opérateur n’a pas de contrôle sur le symbole affecté, qui est
attribué de façon aléatoire ou par une intervention divine (selon
vos convictions personnelles). Chris Eckert nous questionne sur
les assignations culturelles que nous acceptons et transmettons de façon volontaire.
Auto Ink
JOSHUA FRANKEL (USA)
Né en 1980, vit et travaille à New York
Vidéaste, plasticien et créateur de films d’animation, il développe
de multiples pratiques et talents. Initialement peintre et dessinateur, il se tourne rapidement vers les effets spéciaux et travaille
pour la télévision. Aujourd’hui il produit des films pour le théâtre,
des storyboards animés pour le cinéma, des vidéo-clips, etc. Il
a notamment conçu des spots pour la campagne présidentielle
d’Obama en 2008, générant des centaines de milliers de vues
sur Youtube. Il présente ici trois films d’animation créés pour
la marque Ka-Bar, qui produit des couteaux de chasse (dont le
slogan est « Hardcore Lives. Hardcore Knives »). Joshua Frankel
dépeint par le biais de tatouages animés de vraies histoires de
gros durs. Evoquant la virilité (supposée) des hommes tatoués,
il associe couteaux de chasse et tatouages comme attributs revendiqués du mâle fort et résistant à la douleur.
EPIDERMIQUES #2 : ART et TATOUAGE
Blizzard
MIKE GIANT (USA)
Né en 1970, vit et travaille à San Francisco
www.mikegiant.com
Tatoueur depuis de nombreuses années, il est maintenant un
artiste internationalement reconnu. Il compte parmi les initiateurs de plusieurs mouvements artistiques et culturels urbains
de ces dernières décennies. À New York, il a participé à l’animation et à la représentation de milieux Underground. Son esthétique est reconnaissable entre toutes et elle s’arbore autant dans
les vêtements et les tatouages que dans les styles de vie. Il met
en scène des personnages portant ses tatouages ou reprend le
principe des flash (ici dans un style des gang de Los Angeles).
HANS RUEDI GIGER (SUISSE)
Né en 1940, vit et travaille à Zurich
www.hrgigermuseum.com / www.giger.com / www.hrgiger.com
Initialement designer industriel, il réalise rapidement des courtsmétrages documentaires et des peintures réalisées à l’aérographe, qui attirent pour la première fois l’attention au cours des
années 1970. Depuis, ses paysages oniriques surréalistes et ses
personnages biomécanoïdes, uniques en leur genre, lui ont apporté la consécration. La conception de la créature de Ridley
Scott pour Alien le huitième passager, et ses décors extra-terrestres ont valu à l’artiste un Oscar qui a scellé sa gloire internationale et a marqué le point de départ de ses collaborations
cinématographiques.
HR Giger développe une esthétique qui explore les phobies modernes, décrit des paysages cauchemardesques et d’étranges
fantaisies où se mêlent corps humains et machines. Cette hybridation vivant/mécanique est à l’origine d’un style à part entière
de tatouage : le « biomécanique ».
Mexico flash
Biomechanic 3
ELLEN GREENE (USA)
Née en 1975, vit et travaille à Skokie, Illinois
www.artbyellengreene.com
Cette artiste met en exergue les éléments évoquant la rébellion et la sexualité, issus de l’iconographie du tatouage masculin,
afin de dénoncer des mentalités sexistes, en les apposant sur
d’élégants gants féminins. Le vocabulaire populaire des motifs,
associé à un vêtement typique des classes supérieures souligne le caractère exotique, érotique et tabou du tatouage. Chaque paire de gants explore des moments de peine, de beauté,
ou encore d’humour que chacun traverse dans son existence.
Ces expériences de la vie sont transformées en langage visuel,
pour mieux les supporter, les comprendre et les partager, tout
comme le tatouage permet parfois de laisser trace des grands
moments d’une vie.
EPIDERMIQUES #2 : ART et TATOUAGE
Mother’s Milk
JEAN CHARLES HUE (FRANCE)
Né en 1968, vit et travaille à Paris
www.michelrein.com/Artist.php?Artist=Jean-Charles%20Hue
Après avoir travaillé dans la mode en tant que de styliste, il devient tour à tour réalisateur, plasticien et vidéaste. À l’occasion
de longs métrages, il s’est plongé dans des communautés mal
connues ou méconnues, dont il a partagé le quotidien (chez des
gitans, dans un groupe yéniche). La vidéo Tattoo Fight, tournée
au Pays-Bas en 2011, est une sorte d’extrait de Western Spaghetti. Dans une cave, deux hommes s’affrontent par tatouages
interposés. Ils ont posé entre eux un verre d’eau dans lequel
flotte une aiguille enduite de graisse qui indique le Nord comme
un compas. Ils présentent leurs tatouages à l’aiguille qu’ils espèrent attirer vers eux, comme si leurs tatouages chargés de magnétisme pouvaient attirer l’aiguille.
Tattoo Fight
LYDIE JEAN-DIT-PANNEL (FRANCE)
Née en France en 1968, vit et travaille à Dijon
www.ljdpalive.blogspot.fr
Questionnant l’image depuis la fin des années 1980 au travers de projets au long cours, Lydie Jean-dit-Pannel a pour moteur de création
les voyages et la découverte, le cycle de la vie et la filiation. Sa démarche consiste à rassembler l’intime, le secret, l’exotique et l’ailleurs par
le biais de vidéos, photographies, performances et installations. Toutefois la vidéo reste son médium de prédilection. Le tatouage a une
part très importante dans son oeuvre : à la fois parce que c’est une
autre façon de faire de l’image en mouvement et parce que l’artiste se
fait tatouer un papillon monarque lors de chacun de ses voyages. Son
corps recouvert de ces papillons est également le sujet de plusieurs
de ses travaux.
L-ink
CHARLES ELIE LECLERC (FRANCE)
Né en 1987, vit et travaille à Lille
Son intérêt et son goût pour cette pratique lui vient probablement
du tatoueur qui oeuvrait dans le bar de son père. Aujourd’hui, il
travaille dans le salon Freaky Family à Lille.
Il a réalisé Russian Criminal Hand présentée ici en hommage au
tatouage carcéral et à la re-découverte des tatouages des prisonniers russes. On peut ainsi y voir une compilation de quelques-uns des symboles classiquement utilisés par les prisonniers pour revendiquer leurs positions politiques ou critiques, ou
évoquer leur parcours de vie, de crimes.
Russian criminal hand
EPIDERMIQUES #2 : ART et TATOUAGE
RAMON MAIDEN (ESPAGNE)
Né en 1972, vit et travaille à Barcelone
Autodidacte, il s’est formé au gré de ses voyages et de ses rencontres. Son travail reflète ses principaux centres d’intérêt :
l’Histoire, les religions anciennes, la politique. Il combine ces
thématiques afin d’éveiller les consciences.
Si le tatouage est très présent dans son travail, c’est qu’il conçoit
cette pratique comme une expression artistique à part entière.
D’autant que les amis qui l’inspirent et dont les travaux nourrissent le sien sont tous d’excellents tatoueurs et des artistes
reconnus (Lola Garcia, Seth Wood, Dr Lakra, Annie Frenzel, Sebastian Domasche, Matthias Boechtter, Ryan Mason ou Amina
Charai). Ses détournements d’images religieuses, de cartes postales rétro ou d’illustrations de pin-ups (par le recouvrement de
tatouages complexes et détaillés à l’aide d’un stylo bille), permettent une véritable rencontre entre l’Art et le tatouage européen, asiatique et mexicain. Vanitas vanitatum omnia vanita
KARL MARC (USA)
Né en 1976, vit et travaille à Paris
www.karlmarc.com
Karl Marc tatoue depuis 14 ans. Il collectionne et crée des machines à tatouer, toutes fonctionnelles et uniques, conçues dans
le respect de l’usage et de la forme. Il trouve l’inspiration sur les
marchés aux puces. Sa collection rassemble 100 machines, la
plupart étant des créations contemporaines, réalisées à la main
par ses tatoueurs favoris. De la machine très simple à l’extrêmement complexe, elles témoignent des variations sans fin qui
émergent à partir d’un outil très simple et très basique.
Collection de machines à tatouer
ENRIQUE MARTY (ESPAGNE)
Né en 1969, vit et travaille à Salamanque
www.deweergallery.com/artists/45
À l’origine de l’installation « Art is Dangerous », une rencontre
(par l’entremise de l’artiste) ratée et presque violente entre deux
professionnels de la culture. Si le point de départ est anecdotique, son sujet s’élève bien au-delà d’une situation donnée pour
questionner le monde de l’art : ses composantes et ses exclusions, ses références et ses modèles, ses objectifs et ses buts
avoués ou cachés. C’est avec une ironie grinçante qu’il nous interroge sur nos façons d’envisager l’art et nos raisons profondes d’y prendre part.
L’installation « Curatordeus», ironise quant à elle sur les commissaires d’exposition super-stars qui font la pluie et le beau temps
sur le marché de l’art, au bénéfice de leur image autand que de
l’art...
EPIDERMIQUES #2 : ART et TATOUAGE
Art is dangerous
MC BESS (MATTHIEU BESSUDO) (FRANCE)
Né en 1984, vit et travaille à Londres
http://blog.mcbess.com
Il commence à dessiner très jeune, puis après avoir intégré Sup
Infocom, il travaille comme illustrateur et animateur 3D, mais
finit par retourner à la 2D. En 2007, il déménage à Londres pour
travailler au sein de The Mill, où il devient réalisateur. Il s’adonne
à l’illustration autant qu’à la musique, sans qu’une discipline ne
prenne le pas sur l’autre : au contraire, celles-ci s’enrichissent
mutuellement. Ses illustrations à l’encre noire sont des mises en
scène de sa propre personne et de son entourage dans des univers souvent masculins et libidineux, aux personnages toujours
tatoués.
In the mood
JEAN-LUC MOERMAN (BELGIQUE)
Né en 1967, vit et travaille à Bruxelles
www.jean-luc-moerman.be
Artiste incontournable de la scène belge, influencé par le HipHop, le Rap, le Street Art et la Bande Dessinée. Sa production
est immédiatement identifiable grâce au motif qu’il a créé, exploite et décline sur différents supports (dessins, tableaux, stickers, peintures murales, etc.). Ce motif, constitué d’entrelacs
organiques, semble avoir la propriété de se propager, d’exister
de façon autonome et de pouvoir envahir, au delà de l’œuvre elle-même, jusqu’à son environnement.
Le Christ présenté ici est lui aussi support de ces marquages
singuliers en noir et blanc, à mi-chemin entre l’humain, le végétal, l’animal.
Christ
MONK (BELGIQUE)
Vit et travaille à Bruxelles
www.inkedproject.com
Graphiste le jour, peintre la nuit et les week-ends, il créé notamment des personnages, souvent tatoués. C’est en travaillant
sur l’un d’eux que l’idée lui est venue de faire intervenir de vrais
tatoueurs pour réaliser les tatouages de ses illustrations. Les
artistes sollicités furent enthousiastes et en parlèrent à leur
tour à d’autres amis tatoueurs. Le bouche à oreille ne devait
plus s’arrêter : la dynamique était lancée et c’est ainsi que Inked
Project vit le jour. À partir de quatre gabarits, des tatoueurs du
monde entier (USA, Thaïlande, Allemagne, Royaume-Uni, France,
Belgique, etc.) finalisèrent les illustrations. Après un an et demi
de travail, Inked Project avait déjà mobilisé 63 artistes pour 65
créations, présentées lors de conventions, et rassemblés dans
une édition. Fort de ce succès, Monk prépare déjà la suite.
EPIDERMIQUES #2 : ART et TATOUAGE
Sabha
NADA LENAD (FRANCE)
Vit à Lille, travaille à Lille et Bruxelles
La beauté se fait sombre, les corps se désarticulent, les membres s’entaillent et se décomposent. Femmes, hommes, animaux... tous incommodent et dérangent. La douceur des courbes se brise à la rencontre
de traits déchirés. Les déliés se heurtent à de profondes masses noires. Paradoxe, la perfection du trait nous encercle, l’élégance du style
nous envoûte et nous plonge dans cet univers subtil et délicat aux
frontières du poétique.
SAN (BELGIQUE)
Née en 1983, vit et travaille à Bruxelles
www.colouredskins.com / www.deuilmerveilleux.com
Diplômée des ateliers de dessin et lithographie de l’Académie Royale
des Beaux-Arts de Bruxelles, elle commence à tatouer en 2009, notamment des pieds de cochons. En 2010, elle est engagée chez Ritual
Tattoo où elle restera un an et demi. Elle ouvre en mars 2012 sa boutique, Deuil Merveilleux, avec son collègue Jean-Philippe Burton.
Motif sur calque
SIXO (FRANCE)
Né en 1983, vit et travaille à Paris
http://51x0.free.fr/
A l’origine illustrateur, il pratique également l’affichage et le
graffiti. Inspiré graphiquement par Daniel Clowes, Charles Burns
ou Thomas Ott, son trait est proche des dessinateurs de bande
dessinée, mais aussi des graveurs. Pour ses compositions, il se
réapproprie des images issues de son quotidien qu’il détourne
pour faire apparaître dérision et absurdité. Dans une société basée sur le paraître et la beauté, ses personnages vont à l’encontre des archétypes esthétiques véhiculés par la publicité. Quant
aux tatouages, ils sont à la fois une source d’inspiration, une opportunité de belles mises en abîme et un sujet prégnant sur la
beauté et la représentation de soi.
FRANCIS TRAUNIG (SUISSE)
Né en 1954, vit et travaille à Genève
Il réalise des reportages photographiques depuis le début
des années 80. S’il a choisi ce médium, c’est qu’il aime être au
contact du monde, en ressentir la tangibilité, en capturer la lumière. En 2009, à l’occasion des 60 ans d’Etienne Dumont (un
ami intime de l’artiste), il initie un projet pour la Galerie Krisal de
Genève : 12 photographes tireront le portrait du critique d’art
et journaliste suisse, une personnalité haute en couleurs ayant
transformé son corps en œuvre d’art totale. Dans l’exposition
seront présentées des détails de peau d’Etienne Dumont, ainsi
qu’un portrait mettant en abîme l’apparence du modèle de son
enfance à aujourd’hui.
EPIDERMIQUES #2 : ART et TATOUAGE
Piggy Piggy watch your feet
Snake
Sans titre - Série Etienne Dumont
USUGROW (JAPON)
Né en 1974, vit et travaille à Tokyo
www.usugrow.com
Il a commencé son art en tant que graphiste en réalisant des
flyers pour des groupes de Punk-métal jusqu’à ce que de grands
noms le remarquent. Il est désormais reconnu comme iconique
et visionnaire dans son domaine. Aujourd’hui, il est à la fois designer pour des entreprises (de skate, de mode, de musique) et
expose en tant qu’artiste dans des galeries du monde entier. Ses
sérigraphies en noir et blanc sont reconnaissables entre toutes :
un style graffiti Cholo de Los Angeles fusionné avec de la calligraphie asiatique. Ses portraits très élégants associent lignes
délicates et lettrage, crânes et fleurs, yin et yang.
SERGEÏ VASSILIEV / DANZIG BALDAEV (RUSSIE)
A lifetime commitment
Né en 1936, vit et travaille à Chelyabinsk
Dans la série Russian Crimial Tattoo, le photographe Sergei Vassiliev met en valeur le folklore et l’exploitation de la forme artistique, symbolique et contestataire du tatouage au sein des
milieux carcéraux dans la société répressive russe. Ces marquages consistent généralement en une critique des autorités, ou
représentent les crimes des prisonniers selon des codes très
précis. Celles-ci accompagnent les dessins de tatouages réalisés par Danzig Baldaev entre 1948 et 1986, alors qu’il était gardien de prison. Il s’agissait pour lui d’une façon d’enregistrer les
rituels d’une société fermée, à la manière d’un ethnographe. Les
icones et les langages tribaux de ses dessins sont astucieux, déplaisants, sexuellement explicites et provocateurs, reflétant la
vie et les traditions des criminels. Ils décrivent aussi les positions politiques des prisonniers, contre le régime Soviétique.
VINSZ (VINCENT COFFIGNIEZ) (FRANCE)
1990. General Regime Corrective Labour
Colony No.5. Chelyabinsk Region.
Né en 1977, vit et travaille à Nancy
Artiste plasticien et sculpteur, il travaille notamment avec des
matériaux hétéroclites qu’il récupère, comme des composants
de matériel électronique ou différents types de plastiques et
qu’il assemble ensuite au chalumeau. Son intérêt pour le tatouage l’a amené à travailler autour de cette pratique, et il réalise également depuis quelques années des dessins de tattoos.
Il présente ici Skull boy, une sculpture conçue à partir d’une véritable bouée marine et d’un crâne modelé, entièrement recouverts de plastique fondu. Cette oeuvre évoque bien sûr le monde du tatouage, mais aussi le rapport à la mer et au monde de
la piraterie. Ink Prayer est un dessin réalisé spécialement pour
l’exposition (on peut retrouver le « w » de Wazemmes). Vinsz associe des références à différents styles de tatouages (religieux,
biomécanique, réaliste), et rend hommage au tattoo-artist (dont
les mains se transforment en machine à tatouer).
EPIDERMIQUES #2 : ART et TATOUAGE
Ink prayer
WINSCHLUSS (VINCENT PARONNAUD) (FRANCE)
Né en 1970, vit et travaille à Paris
www.myspace.com/winshluss
Grand maître de l’humour macabre, il maltraite les codes de la
bande dessinée populaire et les références cinématographiques
avec virtuosité. À partir des clichés les plus éculés, il invente des
formes narratives des plus modernes. Son ouvrage Pinocchio
narre les (més)aventures de la célèbre marionnette, revues et
corrigées, sans concession et avec un traitement graphique très
expressif. La couverture de cette BD s’inspire de l’univers du tatouage, dont les compositions, styles et lettrages sont souvent
repris par l’auteur. Winshluss s’intéresse au tatouage (il arbore
un tatouage dessiné par lui-même reproduisant White Man, l’un
de ses personnages), mais aussi à l’esthétique et aux styles qui
lui sont rattachés.
Death before dishonour
VISITES
Nous proposons des visites guidées sur chacune de nos expositions.
Réservations au 03 20 78 97 87 / [email protected]
Pour les groupes : du mercredi au vendredi / Gratuit sur réservation - 1h
Pour les individuels : samedi et dimanche à 16h / Gratuit sans réservation - 1h
Pour le public scolaire ou en groupe (âgé de 6 à 12 ans) : possibilité de visites guidées, suivi
d’un atelier créatif du mercredi au vendredi / Gratuit sur réservation - 1h30
ATELIERS ET STAGES
Profitez de nos expositions pour participer à des ateliers créatifs tout public.
Inscriptions au 03 20 78 97 87 / [email protected]
STAGE CUSTOMISATION, animé par Chicken
Réalisation d’une tête de mort en papier mâché
et customisation tatouage
Pour les 6-12 ans : 3 séances de 2h : samedi 23,
mercredi 27 et samedi 30 mars
de 14h à 16h > 15/10 € le stage
Pour les adultes : 3 séances de 2h30 : lundi 25,
mercredi 27 et jeudi 28 mars
de 19h à 21h30 > 15/10 € le stage
ATELIER GRAPHISME, animé par Chicken
Réinterprétation et détournement de l’affiche de l’exposition au Posca
Pour les adultes : 1 séance de 2h : le 13 avril à 14h à 16h > 5/3 €
EPIDERMIQUES #2 : ART et TATOUAGE
CONTACTS PRESSE
Pour la maison Folie Wazemmes
Laurence Deschamps : [email protected]
Pour l’association KRAFT
Sarah Cnudde : [email protected]
PRATIQUE
maison Folie Wazemmes
70 rue des Sarrazins – Lille
Tél + 33 (0)3 20 78 20 23
[email protected]
www.mfwazemmes-lille.fr
Association KRAFT
79 rue de Valenciennes – Lille
Tél + 33 (0)6 82 00 17 39
[email protected]
kraftxpo.unblog.fr
Exposition visible du 8 mars au 12 mai
Mercredi > samedi 14h-19h
Dimanche 10h-19h
Entrée libre
EPIDERMIQUES #2 : ART et TATOUAGE

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