Révélé au grand public grâce au film de Philippe Lioret

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Révélé au grand public grâce au film de Philippe Lioret
AARON
Révélé au grand public grâce au film de Philippe Lioret « Je vais bien, ne t’en fais pas » et au titre « U-Turn (Lili) » qui
figurait sur la B.O., AaRON fait le siège des meilleures ventes de singles depuis plus d’un mois et attend tranquillement
son heure pour assaillir les bacs ...
Artificial Animals Riding On Neverland(Discograph – 2006) Durée 47’02 – 13 Titres
http://www.aaronwebsite.com http://www.myspace.com/aaronrecordings
Révélé au grand public grâce au film de Philippe Lioret « Je vais bien, ne t’en fais pas » et au titre « U-Turn (Lili) » qui
figurait sur la B.O., AaRON fait le siège des meilleures ventes de singles depuis plus d’un mois et attend tranquillement
son heure pour assaillir les bacs avec un très bel album qui n’est autre que le fruit d’une collaboration qui remonte à 2004.
Retenus par des emplois du temps plus que chargés, Simon Buret et Olivier Coursier auront pris le temps nécessaire
pour en arriver à un ouvrage très autobiographique, le premier vaquant régulièrement à ses occupations de comédien
tandis que le second arpentait les routes de tournées en tournées. Faisant quelques essais pour Philippe Lioret, Simon
lui présentera par hasard un titre tout fraîchement mis en boite qui sera immédiatement retenu et qui donnera qui plus
est son nom au personnage principal du film, Lili. Si on connaît la suite et le million de spectateurs qui plébiscitera le long
métrage, on est en droit de se demander de quoi pourra bien être fait l’album d’AaRON …
Un peu de violon, beaucoup de piano, des guitares, des programmations, des percussions et même de l’harmonica, les
deux complices ont fait le choix d’en mettre un maximum sans pour cela le surcharger dans un ouvrage de pop sombre et
mélancolique parfaitement ancré dans l’air du temps. Doté d’un talent d’écriture et de composition particulièrement
intéressant, le duo se fend de la création de la totalité des morceaux à l’exception d’un seul, l’indispensable « Strange
Fruit » qui résume à lui seul une des parties les moins glorieuses de l’histoire du Sud des Etats Unis en abordant le
lynchage des noirs au travers d’un texte immortalisé par Billie Holiday et travaillé depuis par nombre d’étudiants en
diverses spécialités. On remarque l’utilisation exceptionnelle du Français sur l’improbable « Tunnel d’Or » alors que le
reste des tranches de vies proposées dans « Artificial Animals Riding On Neverland » se restreint strictement à la langue
de Shakespeare et on en ressort avec en tête les mélodies et les refrains de « Endless Song », « Beautiful Scar », «
War Flag », « Little Love » ou « Last Night Thoughts » qui mis bout à bout donnent un petit côté vaguement conceptuel à
l’album. La voix capiteuse de Simon Buret fait mouche à chaque fois et les amateurs d’images se réjouiront en prime de la
présence d’un bonus vidéo qui n’est autre que le clip du désormais célèbre « U-Turn (Lili) » … Un très bon ouvrage qu’il
faudra malheureusement encore attendre jusqu’au 29 janvier 2007 ! Il en vaut la peine.
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Generated: 8 February, 2017, 10:13