Hôtel, restaurant, café "l`Amical" - Gertrude - Région Poitou

Hôtel, restaurant, café "l'Amical"
22 rue du Commerce
le Bourg
Saint-Fort-sur-Gironde
Dossier IA17044155 réalisé en 2011
Copyrights
Copyrights
(c) Région Poitou-Charentes, Inventaire du patrimoine
culturel
Auteurs
Suire Yannis
Désignation
Dénominations
hôtel ; restaurant ; café
Localisation
Aire d'étude et canton
Aire d'étude : Estuaire de la Gironde
Canton : Communauté de communes de Haute-Saintonge
Localisations
22 rue du Commerce
le Bourg
Saint-Fort-sur-Gironde
Historique
Une maison apparaît à cet endroit sur le plan cadastral de 1834, appartenant à Esther
Chauvet, veuve de Daniel Lys, boucher. Elle passe ensuite à son fils, Daniel Lys
(1813-1878), époux Baillou, qui y ouvrent alors une auberge. Selon le cadastre, il fait
reconstruire la maison en 1846. Les pierres d'attente sur le côté sud-est du bâtiment et
la forme du toit laissent penser qu'une extension était envisagée mais qu'elle n'a jamais
été réalisée. En 1863, l'établissement passe par héritage à Alexis Franc (1832-1904)
époux Lys. Dès le milieu du 19e siècle, et dans la première moitié du 20e siècle, comme le
montrent des cartes postales de l'époque, l'hôtel-restaurant est appelé "le Lion d'or".
Périodes
Principal : 2e quart 19e siècle
Dates
1846 (daté par source)
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Description
Le bâtiment est placé en alignement sur la voie. Il est couvert d'un toit en tuile creuse,
orné d'un épi de faîtage en zinc, avec une croupe uniquement sur le côté gauche, côté
rue du Commerce. Le bâtiment est orné sur ses trois côtés visibles, par un solin, deux
bandeaux d'appui moulurés et une corniche à modillons au-dessus d'une frise. Toutes les
ouvertures des deux étages possèdent un encadrement mouluré. Celles du premier étage
sont en plus surmontées par une corniche. La façade principale, orientée au sud-ouest,
sur la place, présente quatre travées d'ouvertures.
Murs
calcaire
pierre de taille
Toit
tuile creuse
Étages
sous-sol ; 2 étages carrés
Couvertures
toit à longs pans
croupe
Techniques
sculpture
Représentations
: volute
Précision représentations
La frise au sommet des façades du bâtiment est constituée
d'une suite de volutes.
Statut, intérêt et protection
Statut, intérêt et protection propriété privée
Références documentaires
Documents d'archive
• A. D. Charente-Maritime. 3P 3358 à 3368. 1834-1966 : état de section et matrices
cadastrales. A. D. Charente-Maritime. 3P 4918. 1834 : plan cadastral de Saint-Fortsur-Gironde.
• A. D. Charente-Maritime. 3 Q 11546. 1858, 23 novembre : enregistrement d'un acte
sous seing privé du 15 octobre 1856 entre Daniel Lys époux Bailloui, aubergiste, et
Etienne Auguste Fouché époux Blottière, cafetier.
Bibliographie
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• Morin, M. Extraits d'actes faisant état de dispositions mobilières à Mortagne-surGironde et Saint-Fort-sur-Gironde (Charente-Maritime) en 1767 et en 1819 (dont
l'inventaire après décès des biens de Daniel Lys, boucher, époux Chauvet). Bull.
soc. Etudes folkloriques du Centre-Ouest, t. 7, 1973, p. 197-200.
Illustrations
L'hôtel du Lion d'Or sur une L'hôtel du Lion d'or sur une
carte postale vers 1930.
carte postale vers 1900.
La parcelle 2758,
en haut, sur le plan
cadastral de 1834.
Le café vu depuis
le sud-ouest.
Détail de la corniche
et de la frise.
Décor des ouvertures et
pierres d'attente sur le
côté droit du bâtiment.
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Le bâtiment vu
depuis le nord.
Autres dossiers concernés
Saint-Fort-sur-Gironde : présentation de la commune
Bourg de Saint-Fort-sur-Gironde
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Annexes
Bail à loyer d'une partie de l'hôtel du Lion d'or, enregistré le 23 novembre 1858 (A. D.
Charente-Maritime, 3 Q 11546) :
L'acte a été établi le 15 octobre 1856. Daniel Lys, aubergiste et commissionnaire de
roulage, et Judith Mirza Baillou son épouse, demeurant au bourg de Saint-Fort, donnent
à loyer pour neuf ans à Etienne Auguste Fouché, cafetier, et Françoise Blottière son
épouse, demeurant à Talmont-sur-Gironde, une partie de la maison appelée l´hôtel
du Lion d´or, comprenant au rez-de-chaussée cinq appartements avec deux caves,
celle de l´ancienne maison et celle sous l´appartement qui donne sur la place, tous les
appartements du premier étage donnant sur la place et le petit salon prenant jour sur la
grande rue, tous les appartements du second étage et le grenier qui existe sur la façade
de la maison ; plus toutes les écuries du côté nord avec leurs greniers, joignant une ruelle
dans laquelle existe un puits, la remise sauf le grenier qui est au-dessus, la petite cour et
dépendances à la suite, ainsi que la moitié du jardin qui fait le prolongement.
M. et Mme Lys se réservent le droit de passage dans la petite cuisine du rez-de-chaussée
pour monter et descendre des appartements qu´ils se réservent au premier étage et qui
existent dans la partie nord de la maison. Ils se réservent également le droit de faire leur
lessive dans la remise toutes fois qu´ils pourront en avoir besoin. Ils se réservent aussi le
droit de passage par le grand escalier pour aller dans les greniers qui sont dans la partie
nord de la maison et qui ne sont pas compris dans la présente ferme.
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