Une attaquante à KohLanta

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Une attaquante à KohLanta
L’ E S T R É P U B L I C A I N | D I M A N C H E 2 1 A O Û T 2 0 1 6
REGION
Aujourd’hui
En vue
T
raditionnelle fête du sommet au Ballon
d’Alsace. Démonstrations de métiers
anciens, marché de l’artisanat et de
produits locaux et animations. De 10 h 30 à 18 h
Faits divers Le drame s’est produit
ce samedi peu après 10 h dans la Meuse
Sorcy­Saint­Martin :
un désespéré sous un train
L’anthrax inquiète les éleveurs
L
éviter le malheureux.
Photo Jean­Noël PORTMANN
Bar­le­Duc. Un homme d’une cinquantaine d’années de­
meurant à Sorcy­Saint­
Martin est décédé, ce samedi peu après 10 h, après avoir été
heurté par un train alors qu’il était allongé sur la voie ferrée. Cet acte désespéré s’est pro­
duit à proximité du passage à niveau n° 119, où le malheu­
reux, chauffeur routier de profession, avait pris soin de stationner son véhicule im­
matriculé en Vendée.
Le conducteur de cette ligne
classique « Paris­Strasbourg » n° 1001 (départ de Paris­Est à 7 h 35, arrivée à Nancy à 10 h 25) n’a rien pu faire pour éviter le quinquagénaire, en proie à « des difficultés per­
sonnelles » selon les premiers éléments l’enquête. Le convoi,
qui transportait 180 person­
nes à bord, s’est immobilisé plusieurs centaines de mètres après le point d’impact.
Les sapeurs­pompiers des
centres de secours de Void­
Vacon et de Commercy se sont
immédiatement rendus sur place, comme les gendarmes de la communauté de briga­
des de Void­Vacon, renforcés par leurs homologues du PSIG de Commercy et d’un technicien en identification criminelle de Bar­le­Duc, pour effectuer les constata­
tions d’usage.
Deux TER impactés
Avisés de la situation, les
voyageurs sont restés dans leurs wagons tout au long des opérations extérieures, qui ont duré deux bonnes heures. Comme le stipule la procédu­
re de la SNCF en cas d’inci­
dent de ce genre, il a été procé­
dé à un changement de conducteur du train avant que
ce dernier ne reprenne le rail vers Nancy à 12 h 15, avec une
arrivée en gare à 12 h 30, où un ravitaillement avec des coffrets repas a été proposé aux clients de la SNCF.
Deux autres trains, des TER,
ont été impactés par ce drame.
Le premier est le Nancy/Bar­
le­Duc (n° 835664), départ à 10 h 32, arrivée à 11 h 25, re­
tardé de 20 minutes. Le se­
cond est le Bar­le­Duc/Nancy (n° 835665), départ à 10 h 13, arrivée à 12 h 25, retardé de 35
minutes. La circulation ferro­
viaire a été totalement rétablie
en début d’après­midi.
es conditions météorologi­
ques du printemps et du dé­
but de l’été, ajoutées à un
hiver qui n’en a pas été un et
à l’absence de gelées, sont
autant d’éléments propices au déve­
loppement du champignon respon­
sable de la fièvre charbonneuse »,
estime Luc Barbier, président de la
FDSEA de Meurthe­et­Moselle.
« Une partie du fourrage est proba­
blement contaminée sachant que
4.000 hectares des terres agricoles
du département ont été inondés. Or
ce champignon aime l’humidité et la
chaleur ».
Tout en restant prudent sur les cas
suspects découverts à Hoéville, dans
le Lunévillois, où quatre vaches sont
mortes dans un élevage le week­end
dernier (« Il est important d’attendre
la confirmation qu’il s’agit bien de la
maladie du charbon »), Luc Barbier
comprend l’inquiétude des éleveurs.
« Nous ne sommes pas éloignés de
Sarrebourg, région où plusieurs cas
sont désormais avérés ».
Si les résultats attendus dans le
courant de cette semaine confirment
l’infection des quatre bovins d’Hoé­
ville par l’anthrax, « nous nous met­
trons autour de la table avec l’admi­
nistration pour envisager des plans
de prévention et de vigilance », an­
nonce le syndicaliste.
Mise sous surveillance
L’éleveur, un double actif, possède
un troupeau d’une quinzaine de bê­
tes. La mortalité est intervenue du­
rant le grand week­end du 15 août,
la DDPP (direction départementale
de la protection des populations) dé­
clenchant dès réception du signale­
ment de suspicion de fièvre char­
bonneuse la procédure
réglementaire : l’exploitation a été
mise sous surveillance, des mesures
préventives ont été prises dans l’at­
tente des résultats des prélèvements
par le laboratoire de santé animale
de Maisons­Alfort.
Ces cas suspects d’anthrax dans le
Lunévillois interviennent alors que
Toul. Et de trois ! Elle avait déjà participé aux Douze coups de midi et au Juste prix. Sa nouvelle expédition catho­
dique passe cette fois par Koh­Lanta. Ludivine Wiart, habitante de Jaillon est l’une des candidates de la seizième édition de l’émission de télé­
réalité.
La jeune femme domiciliée
dans un petit village du Tou­
lois s’est envolée le 20 avril dernier au Cambodge pour F. P.
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Imprimeries
L’EST RÉPUBLICAIN
cinq foyers d’animaux contaminés
par cette maladie provoquée par une
bactérie présente dans le sol, et tou­
chant principalement les ruminants,
ont été identifiés en Moselle, dans la
région de Sarrebourg. Une campa­
gne de vaccination des animaux y a
mettre l’aventure en boîte…
Quatre mois plus tard, elle a
repris son job de saisonnière au restaurant le Pavillon Bleu comme elle a réenfilé son ha­
bit d’hôtesse pour l’ASNL… Son secret soigneusement gardé. De cette parenthèse de plusieurs semaines, on ne saura rien. Elle ne peut évo­
quer ses exploits, la couleur de
son équipe ­ jaune ou rouge ­ la durée de sa participation, ni
même les conditions de tour­
nage, clause de confidentialité avec la maison de production oblige. Motus et bouche cou­
sue sur tout ce qui pourrait éventer l’émission avant sa diffusion sur TF1, dès le ven­
dredi 26 août…
Féminine jusqu’au
bout des ongles
Mort d’un trentenaire
Quotidien
Photo ER
été engagée dans les foyers confir­
més ainsi que sur les cheptels pré­
sents sur des parcelles voisines.
Dans le Lunévillois, l’heure est à
l’expectative en attendant les résul­
tats des prélèvements.
C.A
Une attaquante à Koh­Lanta
présentes sont venus à son se­
cours.
À l’arrivée des pompiers de
Verdun l’homme était en arrêt
cardiorespiratoire. Il a été transporté à l’hôpital de Verdun où il est décédé.
La police de Verdun était
également sur place. La mort étant naturelle, aucune en­
quête ne sera ouverte.
L. M.
sont mortes dans un élevage.
saison de Koh­Lanta, diffusée dès vendredi sur TF1
N. G.
Mirecourt. Un homme d’une trentaine d’années a été victime d’un malaise ce vendredi soir à son domicile de Mirecourt. Les sapeurs­pompiers ont tout d’abord acheminé le jeune homme vers l’hôpital de Vittel. Au vu de l’état de santé du trentenaire, l’équipe médicale a décidé de son transfert au centre hospitalier
Emile­Durkheim d’Epinal. Où, le Mirecurtien est décédé. Les médecins ont émis un obstacle médico­légal. Une autopsie doit être pratiquée sur le corps de la victime afin de déterminer les causes de la mort.
K Des cas suspects ont été découverts à Hoéville, dans le Lunévillois, où quatre vaches
Téléréalité Ludivine Wiart, de Jaillon, un petit village du Toulois, a participé à l’enregistrement de la nouvelle
Malaise cardiaque mortel
Verdun. Samedi matin, un plaisancier allemand de 53 ans a été pris d’un malaise cardiaque alors qu’il était sur son bateau amarré sur le quai de Londres en plein cœur de Verdun. Le quinquagénaire sans connaissance est alors tombé à l’eau.
Très grosse émotion sur le
quai de Londres où les autres plaisanciers et les personnes P JO de Rio : vivez les dernières épreuves en live toute la
journée et la nuit prochaine sur notre site.
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Toutes les conditions sont
réunies pour que le
champignon responsable de
la maladie du charbon se
développe, estime le président
de la FDSEA de Meurthe­et­
Moselle.
K Le conducteur du train « Paris­Strasbourg » n’a rien pu faire pour
AUJOURD’HUI SUR estrepublicain.fr
Foire Européenne de Strasbourg
K Ludivine Wiart a repris sa vie d’hôtesse à l’ASNL et de serveuse au
Pavillon Bleu.
Photo ER
N’empêche, une question
nous taraude. Que diable Lulu
­ l’affectueux surnom donné par ses parents ­ est allée faire
dans cette galère ? Un concept
télévisuel où les épreuves physiques disputent la place aux dégustations d’insectes et autres trucs dégoûtants…
« L’envie de me surpasser »,
répond du tac au tac la jolie blonde. « Et la volonté de dé­
montrer aux autres que je pouvais survivre en milieu hostile, en dépit des apparen­
ces ».
L’œil de biche, la bouche tout
en gloss, le brushing impecca­
ble, Ludivine Wiart est fémini­
ne jusqu’au bout des ongles. Et de fait, on peine à l’imagi­
ner vivre sans fard et sans shampoing. Ou tout du moins sans confort. « Ma mère était inquiète et ne m’en croyait pas
capable, mon père, si, il m’a vivement encouragée », s’amuse la trentenaire ­ elle soufflera ses 31 bougies à la fin
du mois.
Car si côté cour Ludivine
Wiart est esthéticienne de for­
mation, côté jardin, c’est un garçon manqué. Un tempéra­
ment de « winneuse » qu’elle exprime dans le football de­
puis son plus jeune âge.
Ailier gauche à Custines
Elle a bataillé, parfois avec la
gent masculine, sur les ter­
rains de Villey­Saint­Etienne, Gondreville, Champigneul­
les ; évolue aujourd’hui dans l’équipe féminine de Custines au poste d’attaquant, précisé­
ment ailier gauche… De quoi lui forger un caractère bien trempé.
Habituée de l’émission de­
puis son canapé, elle a décidé en fin d’année dernière de franchir le Rubicon et de pos­
tuler. Une batterie de tests psychologiques et physiques plus tard, elle s’est imposée avec 19 autres aventuriers, laissant derrière elle quelque 25.000 postulants.
« J’ai la réputation de ne pas
me laisser faire, de ne pas avoir la langue dans ma poche.
Alors, forcément mes proches,
famille et amis, ont hâte de voir comment je me suis com­
portée. On va entrer dans le dur là… Comment tout cela va­t­il être perçu ? Je vais peut­être prendre cher à par­
tir de maintenant », plaisante­
elle encore.
Tout ce qu’elle peut dire,
c’est que récemment, lors de la projection parisienne du premier épisode, elle n’est pas
tombée amoureuse de son image. « Pff… je me suis trou­
vée grosse et moche », lâche cette grande fille toute simple.
Les spectateurs jugeront sur
pièce à partir de vendredi.
Valérie RICHARD
JO L’entraîneur de l’équipe de France féminine de handball bientôt de passage dans la Meuse
Olivier Krumbholz : la Meuse pour se ressourcer
Fresnes­au­Mont. Olivier
Krumbholz, l’heureux en­
traîneur de l’équipe de
France féminine de hand­
ball ­ qui était en lice ce sa­
medi soir dans une première
finale olympique contre la
redoutable Russie­ vient ré­
gulièrement se ressourcer
dans la Meuse, où sa sœur
Catherine a élu domicile
voici une quarantaine d’an­
nées, d’abord à Girauvoisin
puis à Fresnes­au­Mont.
Professeur d’éducation
physique et sportive, cette
dernière a enseigné la qua­
si­totalité de sa carrière au
collège des Tilleuls, à Com­
mercy.
Originaire de Metz, la fa­
mille Krumbholz a toujours
baigné dans le sport. Les pa­
rents d’Olivier étaient pro­
fesseurs d’EPS, le papa à
l’école normale de Metz, la
maman au lycée Robert­
Schuman. « Olivier a tou­
jours joué au SMEC Metz
mais il est venu en sports
études au lycée Poincaré de
Bar­le­Duc dans les années
75. Il y a passé trois ans, de la
2de à la terminale, avant d’in­
tégrer la fac de sport », con­
fie Philippe Colson, son
beau­frère natif de Bar­le­
Duc.
De Rio, les nouvelles fraî­
ches arrivent dans la famille
meusienne par la voix de
Corinne, ex­capitaine de
l’équipe de France de hand­
ball et femme d’Olivier
Krumbholz. « Après la de­
mi­finale, il était d’une rare
sérénité au téléphone, d’un
calme olympien. Il nous a dit
K Olivier Krumbholz vient se ressourcer régulièrement dans la
Meuse, où sa sœur Catherine est installée.
que la Russie n’était pas une
équipe mais un porte­avi­
ons », poursuit­il.
En famille à Metz
Ce samedi soir, une bonne
partie de la famille Krumb­
Photo AFP
holz était réunie à Metz,
chez Olivier, pour suivre cet­
te première finale olympi­
que. « On boira le champa­
gne, c’est sûr, quel que soit le
résultat ». En attendant Oli­
vier, avec une belle médaille
autour du cou, bientôt de
passage dans la Meuse. « Il
doit rentrer du bois chez
moi », sourit son beau­frère.
Qui s’amuse encore d’une
anecdote survenue il y a
quelques années à Fresnes­
au­Mont. « Comme l’endroit
est tranquille et que le télé­
phone portable ne passe pas
ici, Olivier est venu passer
une semaine avec son staff,
en plein milieu de la forêt de
Fresnes­au­Mont, pour dé­
briefer après un champion­
nat du monde. C’est quel­
qu’un de très famille, qui
apprécie la convivialité. Il
est aussi passionné d’œno­
logie. Et il possède cette rare
capacité à se remettre en
cause ». Sans doute le secret
de sa longévité. Et de la vic­
toire.
Nicolas GALMICHE

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