Perspective, Volume 1, numéro 2, 27 novembre 2002

Volume 1, numéro 2, 27 novembre 2002
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Un étudiant de Polytechnique remporte l'or à l'Omnium de Suède
−
Concours Innovation du Centre d'entrepreneurship
Biologix et PureLink Technology au nombre des lauréats
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Campagne de financement Un monde de projets
Importante contribution de la STM
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Initiative de la nouvelle économie du CRSH
Importante subvention pour le professeur Roger Miller
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Nouveaux pavillons Pierre−Lassonde et Claudette−MacKay−Lassonde
Le plus important don fait par un diplômé à Polytechnique permet l'agrandissement
immédiat de l'École
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Présentation officielle du pavillon J.−A.−Bombardier
L'École Polytechnique et l'Université de Montréal se donnent une nouvelle interface
multidisciplinaire
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Lancement aux Presses internationales Polytechnique
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Le Prix Nobel de la paix 1997 à Polytechnique
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La réponse aux catastrophes d'Hélène Denis en lice pour le Prix Roberval
Un étudiant de Polytechnique remporte l'or à l'Omnium de Suède
Le judoka Gervais Turcotte, étudiant au baccalauréat en génie mécanique à l'École
Polytechnique, a remporté l'or à l'Omnium de Suède le 17 novembre dernier dans la catégorie
des moins de 90 kg. Gervais a également mérité le titre de meilleur athlète du tournoi. C'est la
première fois qu'il reçoit cet honneur.
Sa victoire contre l'Espagnol Jose A. Paloma en finale en a surpris plus d'un, lui le premier. " Je
n'étais pas le favori en finale, mentionne Gervais. J'ai tout donné. J'ai dû utiliser un mouvement
spécial, où je fais trébucher l'adversaire. Je n'avais pas le choix, parce que l'Espagnol était plus
fort que moi physiquement ", explique−t−il.
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Gervais Turcotte pratique le judo depuis une quinzaine d'années. Il a
commencé son entraînement dans un petit club de Baie−Saint−Paul, dans la
région de Charlevoix. Il s'entraîne aujourd'hui à Montréal, au club de judo
Shidokan, sous la direction de Nicolas Gill, médaillé aux Jeux Olympiques
de Barcelone et de Sidney. En plus de ses études à Polytechnique, Gervais
s'entraîne quatre fois par semaine et s'adonne à trois séances hebdomadaires
de musculation.
Cette victoire à l'Omnium de Suède marque un tournant important dans la
carrière de Gervais Turcotte puisqu'elle lui permettra de participer à des compétitions de plus
grande envergure, tels que les tournois de Paris et de Fukyoka qui rassemblent les meilleurs
judokas du monde.
Gervais prévoit s'entraîner au Japon au cours des prochains mois afin de prendre part aux
prochains tournois en Europe, notamment ceux de Guido et de Tre Torri en Italie, le British
Open et le Belgium Open.
Félicitations!
Concours Innovation du Centre d'entrepreneurship
Biologix et PureLink Technology au nombre des lauréats
C'est aux aurores, le 14 novembre dernier, que l'on a dévoilé les lauréats de la 5e édition du
Concours Innovation du Centre d'entrepreneurship HEC−Poly−UdeM. Quelque 100 000 $ ont
été distribués à de jeunes entrepreneurs du campus. Au nombre de ceux−ci, Giuliano Antoniol,
étudiant au doctorat en génie informatique à l'École Polytechnique, Ettore Merlo, professeur
agrégé au Département de génie informatique, ainsi que Emerson Nérat, étudiant à la maîtrise
en génie physique.
Biologix
En compagnie de leurs collègues de
l'Université de Montréal (Benoît Deslauriers
et Pavel Hamet) Ettore Merlo et Giuliano
Antoniol travaillent à mettre au point une
méthode formelle de ré−ingénierie
permettant une meilleure répartition des
tâches entre humains et ordinateurs dans le
domaine de la bio−informatique. Leur
entreprise, Bilogix, a reçu des bourses
totalisant 15 000 $.
PureLink Technology
Selon l'Organisation de l'aviation civile internationale, près de 1,5 milliard de personnes
prennent chaque année l'avion. Malgré l'amélioration constante des services offerts aux
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passagers, on estime pourtant que plus de 25,4 millions de bagages sont perdus ou mal
acheminés dans le monde chaque année. En réponse à cette problématique, Emerson Nérat a eu
la brillante idée de créer un système intelligent, sans fil, complet et souple qui permet de suivre
en temps réel la position de chaque bagage, de l'enregistrement à la destination finale. Sa
nouvelle entreprise, PureLink Technology, a mérité des prix qui totalisent une somme de 8
000 $.
De l'idée au projet
Le Centre d'entrepreneurship est un organisme sans but lucratif qui se donne pour mission de
susciter de nouvelles initiatives entrepreneuriales à l'université. Véritable rampe de lancement à
une carrière d'entrepreneur, le concours annuel d'innovation permet aux étudiants de l'École
Polytechnique, des HEC et de l'Université de Montréal de présenter une idée novatrice et de la
développer jusqu'au démarrage d'une nouvelle entreprise. Depuis la création de ce concours,
plus d'une trentaine d'entreprises y ont pris leur envol. Plusieurs de ces innovations sont
d'ailleurs issues de Polytechnique : Coesi, Odotech, Maka, Nomadlogic, Olyxia, Biosydel
R&D, Eurekium, e.world music, Nextal Biotechnologies, etc.
Pour la 6e année consécutive, le Centre d'entrepreneurship HEC−Poly−UdeM invite les
étudiants du campus à participer à son concours annuel. La date limite pour déposer une idée de
projet est le 31 mars 2003.
Campagne de financement Un monde de projets
Importante contribution de la STM
Dans le cadre de la Campagne Un monde de projets, la Société de transport de Montréal (STM)
s'est engagée à verser 1,2 million $ pour soutenir d'importants projets de recherche menés par
des équipes de Polytechnique. La Société de transport entend ainsi tirer profit de nouveaux
savoir−faire et d'outils novateurs en matière de planification du transport terrestre.
Les travaux qui seront réalisés au cours des trois prochaines années visent notamment le
développement et l'implantation d'un Système d'aide à l'exploitation et à la clientèle (SAEIC).
Cet outil permettra à la STM d'offrir à sa clientèle une information juste et en tout temps, même
pendant les déplacements.
On prévoit également développer et implanter une plate−forme technologique de réservation
destinée à la clientèle du transport adapté. En résulteront un processus de réservation plus
efficace, un meilleur temps de réponse et une information plus précise pour les usagers.
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Soulignons que cette contribution vient
consacrer un partenariat de recherche
constructif et fécond. Depuis les années 70,
les chercheurs et les étudiants du groupe
MADITUC ont participé sous la supervision
du professeur Robert Chapleau à de
nombreux projets de recherche avec la
STM. Le célèbre calculateur de trajet Tous
azimuts est d'ailleurs né de cette
collaboration. Ce partenariat a non
seulement permis de transférer un
savoir−faire et des technologies de pointe au
sein de la Société, mais a également
contribué à mettre sur pied des entreprises
qui commercialisent aujourd'hui à l'étranger
le fruit de cette collaboration.
La campagne de financement lancée en avril 2000 par l'École Polytechnique, l'Université de
Montréal et l'École des Hautes Études Commerciales avait comme objectif d'amasser 125
millions de dollars. Jusqu'à présent, la campagne Un monde de projets a permis d'amasser une
somme de plus de 160 millions de dollars. Certains des projets développés mobilisent les trois
établissements autour de thématiques et d'enjeux majeurs pour le développement de la société
québécoise. D'autres, également interdisciplinaires, regroupent des composantes de un ou deux
établissements afin de créer des milieux d'excellence pour la formation de la relève scientifique
et professionnelle. Enfin, d'autres projets sont particuliers à chacun des trois établissements.
Site Web de la campagne Un monde de projets : http://www.unmondedeprojets.com/
Page Web du groupe MADITUC:
http://www.polymtl.ca/recherche/rc/unites.php?NoUnite=58
Accès au logiciel Tous azimuts sur le site de la STM :
http://www.stm.info/azimuts/index.htm
Initiative de la nouvelle économie du CRSH
Importante subvention pour le professeur Roger Miller
Roger Miller, professeur titulaire au Département de mathématiques et de génie industriel, vient
de recevoir une subvention de 3 millions de dollars répartis sur quatre ans dans le cadre du
programme Initiative sur la nouvelle économie du Conseil de recherches en sciences humaines
du Canada.
De passage à l'École des Hautes Études Commerciales de Montréal le 15 novembre dernier
pour le lancement de l'Initiative sur la nouvelle économie (INÉ) du Conseil de recherches en
sciences humaines du Canada (CRSH), le ministre de l'Industrie, Allan Rock, annonçait l'octroi
de 11,3 millions de dollars qui permettront d'appuyer cinq projets de recherche novateurs menés
par trois universités montréalaises : l'École Polytechnique de Montréal, HEC Montréal et
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l'Université Concordia.
Roger Miller, professeur titulaire au Département de mathématiques et de génie industriel a
reçu dans le cadre de cette annonce une subvention de 3 millions de dollars répartis sur quatre
ans. Son projet entend aider les entreprises canadiennes à augmenter leur caractère
concurrentiel sur le plan international en leur présentant des modèles d'entreprises qui reflètent
l'importance des nouvelles technologies de l'information, l'impact de la mondialisation et la
croissance des possibilités technologiques au sein des industries axées sur le savoir.
L'INÉ est un programme de 100 millions de dollars échelonné sur cinq ans. Il a pour objectif
d'aider les Canadiens à comprendre les forces qui transforment l'économie mondiale et à en
tirer parti.
Page Web du professeur Roger Miller :
http://www.polymtl.ca/recherche/rc/prof.php?NoProf=179
Site Web du CRSH : http://www.sshrc.ca/
Nouveaux pavillons Pierre−Lassonde et
Claudette−MacKay−Lassonde
Le plus important don fait par un diplômé à Polytechnique permet
l'agrandissement immédiat de l'École
DOSSIER CONSTRUCTION − L'École Polytechnique comptera en 2004 deux nouveaux
pavillons qui lui permettront d'accroître de 40 pour cent sa superficie actuelle et d'accueillir
adéquatement les étudiants en génie dont le nombre croît régulièrement depuis les dernières
années. C'est ce qu'a annoncé aujourd'hui le directeur général de l'École Polytechnique, M.
Robert L. Papineau, en compagnie du ministre d'État à l'Éducation et à l'Emploi, M. Sylvain
Simard et du président de Newmont Mining et diplômé de Polytechnique, M. Pierre Lassonde
(Po 1971), qui contribue à ce projet par un don de huit millions de dollars. Il s'agit du don le
plus important jamais fait à l'École par un de ses diplômés.
Le projet de construction annoncé au
printemps dernier prend donc la
forme de deux nouveaux pavillons
qui porteront les noms du donateur
actuel, M. Pierre Lassonde et de son
épouse, la regrettée Claudette
MacKay Lassonde, également
diplômée de Polytechnique et
impliquée activement dans la communauté. Pour Pierre Lassonde, " il est important
d'encourager les jeunes et de leur offrir les meilleures conditions possibles pour apprendre,
réaliser leurs projets et devenir des membres actifs de leur communauté. Mieux ces derniers
seront formés, plus la société en bénéficiera. L'École Polytechnique mérite l'appui de tous dans
sa mission, en particulier celui de ses diplômés ".
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Les deux pavillons d'une superficie totale de 30 000 mètres carrés seront reliés par un atrium.
Installés sur le site actuel d'un pavillon administratif de l'Université de Montréal, les pavillons
Pierre−Lassonde et Claudette−MacKay−Lassonde seront destinés essentiellement à la
formation. On y trouvera des salles de cours, des laboratoires d'enseignement informatisés, une
bibliothèque, le service informatique ainsi que les départements de génie électrique, de génie
logiciel et de génie informatique.
Outre le don de M. Lassonde, le projet de 80 millions de dollars reçoit une contribution de 60
millions de dollars du gouvernement du Québec et de deux millions de dollars d'un donateur
privé qui souhaite garder l'anonymat pour le moment. Des contributions diverses de l'ordre de
10 millions de dollars s'ajouteront à celles recueillies dans le cadre de l'actuelle campagne Un
monde de projets.
Pour M. Robert L. Papineau, directeur
général de l'École Polytechnique,
l'acceptation et le financement du projet par
le ministère de l'Éducation et les dons
privés, notamment celui de M. Lassonde,
permettront "d'offrir le meilleur
environnement d'études à un nombre
croissant de jeunes qui se destinent à la
profession d'ingénieur ou aux études
supérieures en sciences appliquées. En
effet, nous sommes heureux de constater
une croissance régulière de notre clientèle
étudiante qui est passée de
3 800 étudiants équivalent temps complet
en 1999 à 4 500 en 2002, soit 500 de plus
que l'objectif fixé par le contrat de performance signé avec le ministère de l'Éducation".
M. Papineau a par ailleurs rappelé l'importance de compter sur la communauté des affaires et
sur les diplômés pour continuer à appuyer la croissance de l'École. Quant au ministre d'État à
l'Éducation et à l'Emploi, il a souligné l'apport de Polytechnique dans la formation de la relève
en génie et en recherche appliquée et a salué les résultats de recrutement qui dépassent les
objectifs fixés.
Les travaux préparatoires à la construction des pavillons débuteront à la fin du mois de
novembre et il est prévu qu'ils se termineront au printemps 2004.
Portrait de Pierre Lassonde publié l'été dernier sur le site Web de La Presse :
http://www.cyberpresse.ca/reseau/actualites/0207/act_102070122062.html
Présentation officielle du pavillon J.−A.−Bombardier
L'École Polytechnique et l'Université de Montréal se donnent une
nouvelle interface multidisciplinaire
DOSSIER CONSTRUCTION − Un formidable complexe multidisciplinaire de recherche verra
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le jour en juin 2004 sur le campus, grâce aux efforts concertés de l'École Polytechnique, de
l'Université de Montréal, des gouvernements du Québec et du Canada et de la Fondation
J.−Armand−Bombardier. Ce projet, qui nécessitera un investissement de 60,5 M$, prendra la
forme d'un pavillon consacré à la recherche interdisciplinaire de pointe dans cinq domaines, soit
la nanotechnologie, la biotechnologie, l'aéronautique, l'aérospatiale et les matériaux nouveaux.
C'est ce qu'ont annoncé aujourd'hui le directeur général de l'École Polytechnique, M. Robert L.
Papineau et le recteur de l'Université de Montréal, M. Robert Lacroix, à l'occasion de la
présentation officielle du pavillon par M. Claude Provencher de la firme d'architectes
Provencher Roy et associés.
L'événement s'est tenu à l'École Polytechnique en présence de la vice−première ministre et
ministre des Finances, de l'Économie et de la Recherche du Québec, Mme Pauline Marois, du
Secrétaire d'État responsable de Développement économique Canada, M. Claude Drouin, de la
présidente de la Fondation J.−Armand−Bombardier, Mme Janine Bombardier et du président de
Bombardier, M. Robert E. Brown.
Le directeur général de Polytechnique s'est dit fier que le projet voit le jour aux abords de
l'École et a profité de l'occasion pour remercier les partenaires. " La campagne de financement
que nous menons en partenariat, Un monde de projets, valorise l'innovation et la créativité
indispensables à toute démarche scientifique", a−t−il souligné. "La construction d'un espace de
rencontre multidisciplinaire comme le pavillon J.−Armand−Bombardier est une formidable
illustration du genre de projets novateurs qui peuvent naître de la mise à contribution de telles
qualités ".
Précisons que le nouveau
pavillon deviendra le centre de
Technopole Montréal, une
structure scientifique et
technologique d'envergure
internationale en sciences et en
génie intégrant plusieurs
aspects des sciences humaines
et sociales, et qui instaurera un
nouveau paradigme
organisationnel pour la
recherche.
Au cSur du pavillon : la recherche interdisciplinaire
Le pavillon J.−Armand−Bombardier constituera un lieu unique sur tous les plans, notamment
scientifique et architectural.
D'une superficie brute de 16 800 m2, il abritera dans un premier temps 6 684 m2 d'espaces de
laboratoires de pointe, aménagés de façon à favoriser le regroupement d'activités de recherche
de disciplines diverses et à permettre les échanges multidisciplinaires et la communication entre
chercheurs.
Le bloc des laboratoires, qui comprendra des espaces dédiés au développement de partenariats
et de pré−incubation, ainsi que la Maison des technologies de l'information et des
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communications, constituera le noyau de l'édifice de cinq étages, autour duquel seront
aménagés bureaux, salles de réunion, salles de séminaire et espaces informels de rencontre et
d'échange.
On estime à environ 200 millions de dollars la valeur des équipements scientifiques qui seront
installés dans le nouveau pavillon, qui accueillera quelque 700 professeurs, chercheurs et
étudiants aux cycles supérieurs et professionnels. Le bâtiment abritera, entre autres, une salle
spéciale pour les nanotechnologies de 24 mètres de longueur par 10 mètres de large et d'une
hauteur de 7 mètres, qui permettra l'installation d'équipements scientifiques de mesure de très
haute précision.
Une organisation physique innovatrice
L'organisation physique du pavillon J.−Armand−Bombardier permettra de créer une intégration
entre les activités de recherche et les transferts de connaissances, tout en offrant la souplesse
voulue pour adapter la configuration des espaces scientifiques aux exigences des différents
projets de recherche qui y seront conduits.
L'édifice sera aussi caractérisé par la série de jardins suspendus qui y seront aménagés, jardins
qui chevaucheront chacun deux étages et qui traverseront de part et d'autre les espaces à
bureaux. Ces jardins, qui maximiseront l'interface avec l'extérieur et la lumière du jour, seront
autant de lieux propices au travail, à la réflexion et à la discussion.
Un édifice qui respectera l'environnement
Bien qu'il soit construit sur le site d'un ancien stationnement, le nouveau pavillon sera conçu de
façon à s'intégrer harmonieusement à son environnement, au cSur du Mont−Royal. Par le choix
des matériaux qui le constitueront, il s'inscrira également dans une perspective de continuité du
bâti sur le campus de l'Université de Montréal.
Enfin, tous les systèmes mécaniques de l'édifice seront conçus dans un esprit de conservation
d'énergie. À titre d'exemple, soulignons que la chaleur et le froid seront récupérés dans les
retours d'air utilisés pour la préchauffe ou le refroidissement de l'air neuf. L'écoulement de l'air
dans les systèmes de ventilation sera géré de façon à tenir compte des périodes d'inoccupation.
La présence importante de lumière naturelle permettra, pour sa part, une diminution de la
consommation d'énergie à des fins d'éclairage durant les périodes d'ensoleillement.
" J'espère que le nom de Joseph Armand Bombardier saura inspirer les dizaines et les centaines
de passionnés de recherche qui passeront une bonne partie de leur vie active à l'intérieur des
murs du nouveau pavillon de l'Université de Montréal et de l'École Polytechnique ", a pour sa
part souligné la présidente de la Fondation J.−Armand−Bombardier, Janine Bombardier. " Nous
portons un intérêt tout particulier à la recherche, à l'innovation et à l'acquisition de
connaissances nouvelles. Notre croissance et notre rayonnement doivent donc beaucoup à la
formation et aux connaissances que nos employés ont acquises dans nos universités", a renchéri
Robert E. Brown, président et chef de la direction de Bombardier.
Le pavillon J.−Armand−Bombardier ouvrira ses portes en juin 2004.
Articles antérieurs traitant du sujet
Feu vert pour les travaux dexcavation du pavillon J.−A.−Bombardier (13 mai 2002)
Construction imminente du pavillon Joseph−Armand−Bombardier (28 novembre 2001)
Perspective, Volume 1, numéro 2, 27 novembre 2002
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28 novembre−Lancement aux Presses internationales
Polytechnique
Les Presses internationales Polytechnique vous convient au lancement de 10 nouvelles
publications. L'événement se tiendra à la Galerie Rolland de l'École Polytechnique, le 28
novembre prochain, à compter de 11 h 30.
Réservations
Bertille Massok
Téléphone : (514) 340−3286
Télécopieur : (514) 340−5882
Courriel : [email protected]
Collection Sciences et Génie
Cours et exercices de probabilités appliquées
de Mario Lefebvre
Géomembranes−Guide de choix
dAndré Rollin, Patrick Pierson et Stéphane Lambert
Optoélectronique
de Romain Maciejko
Science et technologie du lait
de Carole L. Vignola et al.
Collection Formation continue
Hydraulique appliquée aux installations d'extinction, 2e édition
de Jean−Pierre Bonneville
Collection cédérom
Environnement et gestion des rejets miniers
de Michel Aubertin, Bruno Bussière et Louis Bernier
Collection Polytechnic International Press
Wind Turbine Design
Perspective, Volume 1, numéro 2, 27 novembre 2002
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de Ion Paraschivoiu
The Chemistry of Nuclear Fuel Waste Disposal
de Donald R. Wiles
Rheology of Polyphase Materials
de Shaocheng Ji et Bin Xia
Handbook of Minerals, Rocks and Ores Seismic Properties
de Shaocheng Ji, Bin Xia et Qin Wang
Le jeudi 28 novembre 2002
de 11 h 30 à 13 h 30
à la Galerie Rolland située au 6e étage de lÉcole Polytechnique de Montréal
Pour de plus amples renseignements sur les nouvelles publications, on peut consulter le site
Web des Presses internationales Polytechnique :
http://www.polymtl.ca/pub/
2 décembre − Le Prix Nobel de la paix 1997 à Polytechnique
Le comité Ingénieurs sans frontières (ISF) de l'École Polytechnique accueille le 2 décembre
prochain Tun Channareth, Prix Nobel de la paix 1997, dans le cadre du 5e anniversaire de la
convention d'Ottawa sur l'interdiction des mines anti−personnel.
M. Channareth prononcera une conférence sur l'action contre les mines anti−personnel en
compagnie de Song Kosal, ambassadrice cambodgienne de la paix, de Sok Eng, directrice
cambodgienne de la campagne de lutte contre les mines et de Guillaume Landry, ambassadeur
jeunesse UNICEF Québec pour l'action contre les mines anti−personnel.
La conférence sera prononcée en khmer et traduite en anglais. L'entrée est libre.
En vue de sensibiliser la communauté étudiante au déminage, ISF−Polytechnique tiendra un
kiosque d'information sur le sujet le 2 décembre prochain.
ISF Polytechnique est la première section francophone d'Ingénieurs sans
frontières−Canada. Les étudiants travaillent actuellement à un projet d'aménagement de mares
agricoles adaptées à de petits villages. Un projet pilote se fera dans la région de Kankounadéni,
au Burkina Faso. ISF−Polytechnique appuie également une équipe d'étudiants qui participent
au concours de recherche technologique en déminage de Actions Mines Canada.
Notes sur les conférenciers
Tun Channareth a été nommé Prix Nobel de la paix 1997. En 1982, il a été blessé dans
l'explosion d'une mine anti−personnel. Il a dû amputer lui−même ses deux jambes de façon à
ce qu'on puisse le porter jusqu'au premier poste de secours médical, 30 km plus loin. Âgé de 37
ans et père de 7 enfants, il milite depuis contre l'utilisation de ce type de mine. La pétition du
groupe de quatre vétérans handicapés dont il fait partie a récolté 500 000 signatures.
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Song Kosal est âgée de 16 ans. Après avoir perdu une jambe sur une mine, elle s'est engagée
activement dès l'âge de 12 ans en fondant notamment Kids Against War qui réunit des jeunes
de partout dans le monde.
Sok Eng travaille depuis de nombreuses années auprès des amputés et des personnes déplacées
à la suite de conflits. L'organisme qui l'emploie, Jesuit Refugee Service, est actif dans plus de
40 pays, dont la plupart sont aux prises avec des sols lourdement minés.
Guillaume Landry est quant à lui ambassadeur jeunesse de Action mines Canada. Très engagé
dans cette lutte humanitaire, il s'exprime régulièrement sur l'état actuel du déminage mondial.
Lundi 2 décembre 2002
14 h à 16 h
Amphithéâtre C−631 (6e étage)
École Polytechnique
Site Web du comité Ingénieurs sans frontières−Polytechnique : http://www.polymtl.ewb.ca/
5 décembre − La réponse aux catastrophes d'Hélène Denis en lice
pour le Prix Roberval
La réponse aux catastrophes − Quand l'impossible survient publié aux Presses internationales
Polytechnique (PIP) par Hélène Denis, professeure titulaire au Département de mathématiques
et de génie industriel, est en lice pour le Prix Roberval Grand Public 2002. Les lauréats seront
dévoilés à Paris, le 5 décembre prochain.
À partir d'études de cas et de données provenant de différents désastres dans
le monde et en se basant sur une grille d'analyse développée et testée au fil
des ans, Hélène Denis offre dans La réponse aux catastrophes − Quand
l'impossible survient un aperçu de la dynamique globale de la réponse aux
catastrophes. On y traite notamment des phénomènes récents dans ce domaine
que sont l'auto−organisation des sinistrés, le renseignement appliqué aux
intervenants civils, les infrastructures essentielles, etc.
L'ouvrage, publié en 2002 aux PIP, a été révisé par Constance Forest, chargée de
communications au Service des communications de l'École Polytechnique.
Prestigieux, le Prix Roberval est un concours international créé en 1986 par le Conseil Général
de l'Oise et l'Université de Technologie de Compiègne. Il récompense chaque année les auteurs
ayant favorisé le développement de la culture technologique francophone par la qualité de leurs
oeuvres.
Il s'agit d'une première présence dans la catégorie " Grand public " pour un auteur des Presses
internationales. Notons que le Prix Roberval de l'Enseignement supérieur a été remporté l'année
dernière par Jean−Paul Baïlon, professeur en génie des matériaux, et Jean−Marie Dorlot,
professeur à la retraite, pour la troisième édition de l'ouvrage Des Matériaux, publié aux Presses
internationales Polytechnique (PIP). André Fortin, professeur au Département de
mathématiques et de génie industriel avait reçu en 1996 le même honneur pour son ouvrage
Perspective, Volume 1, numéro 2, 27 novembre 2002
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Analyse numérique, également publié aux PIP. Le professeur André Filiatrault, du Département
des génies civil, géologique et des mines, s'était vu attribuer une mention l'année suivante pour
son ouvrage Éléments de génie parasismique et de calul dynamique des structures.
À suivre!
Site Web des Presses internationales Polytechnique : http://www.polymtl.ca/pub/index.htm
Site Web du Prix Roberval : http://prixroberval.utc.fr
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