Départ pour Lahr - Collège Notre Dame de Mont Roland

DOLE
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Le disquaire ouvre 24 heures sur 24
et sa boutique est sur EBay
Musique. Samedi, le huitième « Record store day » (Journée des disquaires) a permis aux passionnés de vinyles de se procurer les raretés publiées
ce jour-là. Rencontre avec le Dolois François Commaret, un passionné de toujours, qui tient désormais boutique sur EBay à l’enseigne « Ave Ces Arts ».
E
n… mars 1992, nous nous
étions intéressés à deux
commerces livrant à
domicile : les pizzas de Pizz’Up
et les disques de la société Bela
Lugosi, du nom de l’émission
rock que François Commaret
animait alors chaque lundi soir
sur Radio Évasion. Le système
télématique de l’époque (3615
EUROP !!) paraît d’un autre
âge. Depuis 2007, c’est sur EBay
que François Commaret, 50
ans, vend ses galettes. « Pas de
charges fixes et la boutique est
toujours ouverte », plaisante le
e-disquaire, qui travaille à son
domicile de la rue Casimir-dePersan. « Je ne pourrais pas en
vivre, mais c’est une passion ».
François Commaret paye un
hébergement mensuel à EBay
(150 €), plus une commission
sur les ventes. « Faire mon site
revenait trop cher et aucune
banque n’a voulu me prêter
l’argent. Et puis il y a les problèmes de maintenance. C’est
EBay qui offre le plus de possi-
4 500
C’est en moyenne le nombre
d’articles, vinyle ou CD, qui
sont en vente en permanence
sur le site (1). Avec les prises
de vue, il faut compter
un petit quart d’heure pour
mettre un objet en ligne.
« Je m’astreins à en mettre
un peu chaque jour, soit une
centaine par mois. Certains
en ont plus de 100 000
ou 150 000, je ne sais pas
comment ils font. »
(1) ave_ces_arts
bilités pour la présentation :
jusqu’à 12 photos par objet ! Et
on peut faire à la fois des prix
fixes et des enchères ». C’est
aux enchères qu’il a vendu le
premier album en pressage
français des King’s. « 200 euros.
C’est l’album le plus cher que
j’ai vendu. Je l’avais eu dans un
lot. Il suffit parfois d’en vendre
deux, à des prix bien moindres,
pour amortir l’ensemble ».
Que des disques
en très bon état
François Commaret vend vinyles et CD à part égale « et occasionnellement quelques DVD
ou livres se rapportant à la
musique ». Mais c’est le vinyle
qu’il affectionne vraiment. « Le
CD, sauf exception, ne prend
jamais de valeur avec le temps.
Et en plus il se détériore plus
facilement. Dans dix ans, il n’y
en aura plus. Alors que le vinyle
revient en force. Les petits
labels fleurissent sur le net ».
François Commaret vend du
neuf et de l’occasion. Il achète
dans les vide-grenier, les bric-àbrac, auprès des particuliers…
« Mais il faut que les disques
soient impeccables. C’est ce que
les gens qui vendent ne comprennent pas toujours. Je ne
propose que des disques en très
b o n é t a t , p a r fo i s n e u f s et
encore pelliculés. Mes évaluations sont en conséquence :
100 % positives. Je ne prends
pas le risque de vendre de la
qualité moyenne, d’autant que
les gens ne lisent pas les descriptifs ». Sinon, c’est absolument tous les styles et tous les
genres. « Je propose ce que j’ai
Vingt ans après
Le vinyle revient en force.
François Commaret en possède plus de 10 000, qui nourrissent son site de vente.
en boutique, mais je peux aussi
faire des recherches. J’étais très
rock, mais aujourd’hui j’écoute
beaucoup d’électro et de musique expérimentale. Que l’on
peut découvrir chaque jour sur
ma page pro face book ». Mais
poussez donc la porte du disquaire, cela vous prendra le
temps d’un clic. ■
Serge Dumont
Contact : 06.30.56.64.68.
ou : [email protected]
Photos Serge Dumont
Galère « made in France » ?
Pour gagner sa vie, François
Commaret est aussi brancardier
à la polyclinique et il fait du
convoyage de véhicules pour
« Rent and Drop ». Et sa compagne, Indra Piau, est directrice
des Tanneurs. « Toute la famille
aime la musique ». Car son site,
une passion, n’y suffirait pas.
Sur cette activité, il est passé
du statut d’entreprise individuelle à celui d’auto-entrepreneur. Avec une belle galère
à la clé pour obtenir sa… carte
vitale. « Je cotisais au régime
social des indépendants en
55 élèves de
Mont-Roland
sont partis
pour Lahr
Cinquante-cinq élèves
du collège Mont-Roland sont partis dimanche à 14 heures en bus
du cours Clémenceau
pour Lahr. Accueillis
dans les familles de
leurs correspondants
allemands, certains
fréquenteront le collège Max Planck d’autres
le Scheffel Gymasium.
Pour Manon, ce sera la
découverte, elle est en
6e et part pour la
première fois : « Je
pense que pendant ce
séjour je vais m’éclater,
bien faire connaissance
avec Hellen ma correspondante ». Jules, lui,
est serein : « C’est la
deuxième année que je
pars et je retourne
chez Léon mon correspondant. Je suis en
4e et les échanges
permettent de faire
des progrès en allemand ». En présence
de Jean-Claude Protet,
Photo Joëlle Perrin
président du Comité de jumelage qui attribue des
subventions pour ces échanges afin que le coût
soit moins élevé pour les familles, les élèves ont
pris le départ accompagnés de Virginie Ryon et
Claire Brocard, professeurs d’allemand au collège
Mont-Roland. Les élèves retrouveront le sol
dolois le 30 avril.
S. D.
[ EN IMAGE ]
24 HEURES EN VILLE
ECHANGES SCOLAIRES
tant qu’entreprise individuelle
et aussi au régime général
comme salarié de la clinique.
La sécu de Dole me renvoyait
sur le RSI et inversement… ».
Le blocage a duré deux ans.
Pour sortir de l’impasse, François Commaret a dû avoir
recours au médiateur de la
République de Lons. Les esprits
chagrins y verront l’illustration
du « Merde in France » cher
à Jacques Dutronc. Les autres
salueront la nécessité et l’efficacité… des médiateurs.
Une centaine de jeunes coureurs aux 10 km de Cora. Photo Michel Marilly
La fête de la course à pied à Choisey
Tous les ans en avril, lors du 10 km de Cora, les organisateurs mettent
en place cinq courses jeunes, minimes, benjamins, poussins, école
d’athlétisme et babys. Les courses école d’athlé et baby sont très
attendues par de nombreux parents et enfants.
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LUNDI 20 AVRIL 2015 - LE PROGRES
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