ALL THAT JAZZ

Transcription

ALL THAT JAZZ
ALL THAT JAZZ
Au multiplex Cap’Cinéma - Place du Pin - 47000 AGEN
L’ATSCAF 47 est en mesure de vous délivrer des contremarques qu’il vous faudra ensuite
échanger au guichet le soir du concert.
Tarif Public :
Tarif ATSCAF :
37,00 €
30,00 €
Il est fortement conseillé de réserver le plus tôt possible, les places étant non numérotées....et
limitées.
Programme 2014 - 2015
RAUL MIDON
16 octobre 2014 à 21H00
Aveugle de naissance, Raul Midon se prend de passion pour la
musique et s’initie à la batterie avant d’opter pour la guitare,
cherchant à maîtriser divers styles, du jazz au classique en passant
par le flamenco.Il débute sa carrière musicale à Miami en tant que
choriste de stars latino telles que Christina Aguilera, Ricky Martin,
Shakira, Jennifer Lopez ou José Feliciano. Il part ensuite à New
York dans le but d’enregistrer pour son propre compte, tout en jouant
pour Herbie Hancock ou Paquito D’Rivera. Raul Midón est ensuite
remarqué par le producteur d’Aretha Franklin. Cela débouche sur
l’enregistrement de State of Mind, sorti en mai 2005, qui reçoit les
participations de Stevie Wonder et de Jason Mraz. Son mélange de soul, jazz, folk et flamenco
brille particulièrement. Ses morceaux sont à base de prouesses vocales hors-norme (reproduisant
parfois les sons d’instruments avec sa bouche), d’une excellente technique de strumming et d’un
son a cappella, qui en font un artiste complet, et ce en dépit de sa cécité. Il a collaboré avec des
musiciens venus d’horizons très divers, de Herbie Hancock à Snoop Dogg Stevie Wonder Roberto
Fonseca Marcus Miller Roy Hargrove. Une ouverture de saison qui fera date pour le public All that
jazz.
LISA SIMONE
13 novembre 2014 à 21H00
Simone, née Lisa Celeste, a pris le temps avant de suivre la voie
toute tracée des planches. Se distinguant notamment à Broadway
dans des versions music-hall de Aida et d’autres grandes productions,
Simone a surpris le public en 2009 lors d’une tournée « Sing the
Truth » avec Lizz Wright et Dianne Reeves en hommage à Nina
Simone. Cette tournée avait donné à entendre ses talents de
chanteuses et performeuse scénique dans des enceintes prestigieuses
(Montreux, North Sea, Jazz à Vienne…). Simone a travaillé avec Bob Belden (réalisateur pour
Herbie Hancock, Chick Corea, Cassandra Wilson, Sting…) sur « Simone on Simone », disque
hommage à sa mère Nina Simone . Elle a conquis les scènes internationales et notamment All that
jazz l’an dernier. Un concert complet en quelques jours ! c’est un véritable honneur que de recevoir
à nouveau la fille de Nina Simone pour son nouvel album « All is Well »
KYLE EASTWOOD
18 décembre 2014 à 21H00
Le jazz est un truc de famille chez les Eastwood, un truc qui se
transmet de père en fils . Clint fait découvrir à Kyle les 78 tours de
Count Basie, Duke Ellington, Buddy Rich & Co, l’emmène au
festival de Monterey dès son sixième anniversaire et l’encourage à
pratiquer la musique le plus sérieusement du monde. Kyle choisit
d’en faire sa vie (après une carrière cinématographique éclair à
quinze ans se résumant à une apparition dans ‘Honky Tonk Man’,
aux côtés de Clint). Il ne quitte plus ses basses et contrebasses,
jusqu’à se forger une excellente réputation dans les studios de musique dans les années 1990. Il
enregistre son premier album, ‘From there to here en 1998. Certains morceaux de la bande
originale de ‘Mystic River, chef-d’oeuvre de son pére, lui valent l’adhésion du public et de la
critique, tout comme le titre ‘Solférino’ tiré de la BO de ‘Million Dollar Baby’. Entre jazz pur,
électro rythmé, funk entraînant, sa musique n’ennuie pas, elle vivifie. Les musiciens qui l’entourent
n’y sont pas pour rien. L’album ‘Paris Blue’ – composé et enregistré dans la capitale française –
sort en novembre 2004 et cloue définitivement le bec des mauvaises langues qui disaient que Kyle
Eastwood n’était que le fils de son père. Le musicien ne s’arrête pas en si bon chemin et sort ‘Now’
en 2006 avant d’offrir ‘Letters from Iwo Jima’ à ses fans en 2007, puis ‘Metropolitain’ en 2009,
Songs from the Château en 2011. Il sera sur les scénes de Périgueux et Agen, avec son opus : « The
View from here » Jazz et cinéma ne se sont jamais aussi bien entendus.
DIRTY LOOPS
15 janvier 2015 à 21H00
De temps à autre, survient un groupe qui remet en question les
standards établis, une formation dont l’approche de la musique est
si novatrice qu’elle parvient à s’emparer d’un style et le
révolutionne totalement, plongeant l’auditeur dans un état
d’émerveillement tel qu’il ne peut manquer de s’exclamer «
QU’EST-CE QUE C’ÉTAIT QUE ÇA ?! » Dirty Loops, le secret le
mieux gardé de la Suède, accomplit une telle prouesse avec son premier album “Loopified”.
Dirty Loops est constitué de trois amis de longue date, trois jeunes musiciens qui ont fréquenté le
même conservatoire : Jonah Nilsson (voix et clavier), Henrik Linder (basse) et Aron Mellergadh
(batterie). Originaires de Stockholm, ces jeunes gens se sont faits un nom avec leurs reprises
totalement tordues de chansons pop, en commençant par une version du “Just Dance” de Lady
Gaga. Cette vidéo, réalisée à l’hiver 2010 alors que les trois membres de Dirty Loops suivaient les
cours du Royal College of Music de Stockholm, a remporté un succès fulgurant avec plus de 100
000 vues sur YouTube et 10 000 partages sur Facebook dans les deux mois qui ont suivi sa sortie…
sans aucune promotion ni astuce marketing. Les vidéos du groupe ont à ce jour totalisé 19 millions
de vues sur YouTube, et leur première chanson originale sortie en single “Hit Me”, vient d’entrer
dans le Top 10 au Japon.
Les reprises de Dirty Loops – notamment “Baby” de Justin Bieber, “Rolling in the Deep” d’Adele,
“Circus” de Britney Spears, “SexyBack” de Justin Timberlake et “Rude Boy” de Rihanna
(rebaptisée “Prude Girl” pour l’occasion) – ont attiré l’attention de certains des plus grands noms
de l’industrie musicale. Enfin, Dirty Loops compte parmi ses fans des artistes tels que Stevie
Wonder, Quincy Jones, Brian McKnight ou encore Avicii.
L’ascension fulgurante de Dirty Loops ne tient pas uniquement aux choix des reprises,
indéniablement judicieux, ou au sens musical exemplaire de ses membres. Ce succès s’explique en
grande partie par cette manière unique avec laquelle le groupe s’empare d’une chanson pop pour,
comment dire, la “loopifier”. Leurs vidéos censées n’être qu’une simple carte de visite, s’est
répandue sur Internet comme une traînée de poudre, grâce au bouche à oreille. Très vite, via
MySpace, les labels et les boîtes de management ont proposé leurs services au groupe, dont les
membres étaient totalement stupéfaits. “Loopified” est l’aboutissement de ce processus. Le premier
single tiré de l’album, “Hit Me”, a remporté un succès foudroyant au Japon au début de
l’annéeComme le dit Quincy Jones, « Dirty Loops est tout simplement unique, révolutionnaire et
incroyable ! »
ROBIN McKELLE
5 février 2015 à 21H00
Huit années après la sortie de son premier album Introducing Robin
McKelle, l’ouragan de la soul signe son tout dernier opus
musical, Heart of Memphis.
A la suite de Soul Flower (2012), un album aux pigments soul et
rythm’n’blues, c’est en voyageant dans le sud des Etats Unis que
Robin McKelle finit par poser ses bagages à Memphis, capitale
musicale abritant les légendaires labels Stax et Sun Records. C’est
donc dans le berceau du blues qu’elle a imaginé cet album explosif dans la plus pure tradition de la
soul des années 60/70 y ajoutant une touche résolument actuelle.
La chanteuse à la voix puissante et finement éraillée oscille entre la soul, la country music et le
rythm’n’blues, se joue des genres et nous fait voyager dans l’univers de la grande musique
populaire américaine mettant ainsi en valeur le caractère si singulier de ses compositions.
Ce répertoire inédit est sublimement servi par la production authentique de Scott Bomar (Al Green,
Cindy Lauper) qui a su transcender une nouvelle fois le talent musical des Flytones, le groupe qui
accompagne la chanteuse depuis plusieurs années.
Une voix forte, des textes accrocheurs et des morceaux prodigieux: un album détonnant qui saura
faire vibrer tous les amateurs de bonne musique. Robin Mc Kelle va une nouvelle fois déployer
tous les charmes de la Soul , rien que pour le public All that jazz !
KURT ELLING
12 mars 2015 à 21H00
Kurt Elling le sait bien, être chanteur de jazz au vrai sens du
terme exige la maîtrise de plusieurs rôles complémentaires. Il faut
non seulement avoir la maîtrise vocale du swing, mais encore le
chanteur doit-il savoir diriger un groupe, composer, faire des
arrangements et écrire des poèmes. A cette liste, celui qui nous
fera l’honneur de venir jouer sur cette scène prochainement, a également ajouté le rôle de
catalyseur musical. Pour Man in the Air, sixième album de Elling à paraître chez Blue Note
Records, l’artiste venu de Chicago a imaginé des textes originaux pour certaines compositions de
ces monstres sacrés que sont le saxophoniste John Coltrane, le pianiste Herbie Hancock, le
guitariste Pat Metheny et quelques autres chers à son cœur.
L’album permet de découvrir l’écriture lyrique de Elling sur dix des douze titres qu’il comporte.
Nommé six fois aux Grammy Awards, Elling s’impose d’ores et déjà comme le maître
contemporain de la vocalise, cet art qui consiste à chanter des mots sur les solos instrumentaux. Il
a mis ses talents littéraires au service de grands maîtres de l’improvisation tels que les
saxophonistes Wayne Shorter, Dexter Gordon et Freddie Hubbard.
En comparaison, les défis qu’offre le répertoire de Man in the Air apparaissent encore plus subtils.
Cette fois, les morceaux tendent moins aux effets pyrotechniques qu’à la maîtrise de la voix, à la
qualité de l’ambiance sonore et à l’utilisation de l’espace. Les paroles sont à la hauteur de cette
ambition. Elling s’attaque aux grands thèmes que sont l’amour, la vie, la douleur de la perte et les
ressources de l’âme dans toute leur complexité sans se laisser aller aux clichés ou aux platitudes.
A l’instar des précédents enregistrements de Kurt Elling, Man in the Air devrait poser les jalons
d’une nouvelle direction du jazz vocal. En mettant en avant ses talents d’écriture, Elling prouve
encore une fois qu’il est bien un acteur de la diversification des modes d’expression artistique.
STACEY KENT
24 avril 2015 à 21H00
Le Brésil n’est pas une nation, mais « une région du cœur, où tout
semble sonner au diapason d’une vibration plus forte et plus juste ».
Voilà une phrase que Stacey Kent pourrait sans nul doute faire
sienne.
A l’âge de 14 ans, la chanteuse américaine découvrait les charmes
inépuisables de l’album Getz / Gilberto, rencontre historique entre le
jazz et la bossa nova ; plus rien, dès lors, n’allait être comme avant.
Au fil d’un parcours musical qui l’a vue arpenter librement les espaces ouverts du jazz et de la
chanson, le Brésil est devenu à ses yeux plus qu’un pays : une sorte d’horizon poétique intériorisé,
une terre d’élection à échelle intime, ajustée aux proportions de son âme, de son chant et de son
inspiration. Qu’elle les célèbre littéralement à travers des reprises de Tom Jobim, Sergio Mendes ou
Luiz Bonfá, ou qu’elle en convoque l’esprit à travers la finesse de ses interprétations, Stacey Kent
n’a jamais dénoué les liens affectifs qui l’unissaient aux musiques brésiliennes. Eternelle étudiante,
cette polyglotte avertie, diplômée en littérature, a poussé l’élan amoureux jusqu’à apprendre la
langue portugaise et à s’intéresser de très près à l’histoire culturelle et politique du Brésil.
C’est cette passion, faite à la fois de profondeur et de légèreté, qui imprègne son dixième
album. The Changing Lights n’est pas « le disque brésilien de Stacey Kent ». Il n’est pas plus un
exercice de style qu’une pause récréative ou une carte postale sonore. Avec la très haute complicité
de son partenaire et mari, le saxophoniste, compositeur et arrangeur anglais Jim Tomlinson, Stacey
Kent y déploie simplement toutes les qualités sensibles d’une musicienne pour laquelle le Brésil
représente, précisément et avant tout, « une région du cœur ».The Changing Lights : spirituel et
émotionnel, c’est un disque profondément brésilien. »Des ritournelle qui flottent « comme une
bulle de savon, un nuage de coton, une aile de papillon ». Une plongée dans les lents, obsédants et
voluptueux tourbillons de la mémoire.
C’est là, dans le secret de ces nuances qui ouvrent sur l’immensité de nos vertiges et de nos
ivresses intérieurs, que The Changing Lights se révèle être bien plus qu’un album. Pour ceux qui
auront l’honneur de le découvrir sur les scènes All that jazz, il devient lui aussi très vite « une
région du cœur », reconnaissable et habitable par tous les êtres humains doués d’émotions.
ANDRE MANOUKIAN ET CHINA MOSES
14 mai 2015 à 21H00
China Moses n’est pas simplement la fille de Dee Dee Bridgewater…
China n’est pas une chanteuse de jazz. China n’est pas une chanteuse
de blues. China est une chanteuse de torch song, La Torch Song,
chanson faite pour rallumer la flamme des amours impossibles, est un
genre dont les maitres étaient Sinatra et Jessica Rabbit.. André
Manoukian, pianiste amoureux des voix, les goûte, les soupèse, les
jauge, les questionne, les titille, les hume, les respire, les enrobe de
son délicat piano. Ils ont choisi la formule du duo pour laisser libre cours à leur dialogue
amoureux. Gare au feu. Voila ce que vous pourriez entendre le soir d’un concert……
Dont let me be, Cheek to cheek, So in love (Cole Porter), What a wonderful world (Louis
Armstrong), Lullaby of birdland (Ella Fitzgerald), I ve got you under my skin (Sinatra), My funny
valentine (Sinatra), Why dont you do right (Peggy Lee), I just wanna make love to you (Etta
James), Hot stuff (Donna Summer), I cant stand the rain (Tina Turner), Crazy blues, The mailman
the butcher and me (China Moses), Cry me a river (Julie London), What a différence a day
makes (Dinah Washington), Mad about you, It had to be you (Harry Connick Junior)