Août 1908

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Août 1908
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24« A N N É E
Afi wmiomz
ENEn
Numéro 38.
S'ILS TE MORDENT,
MORDS-LES
SAMEDI26SEPTEMBRE1908.
ar bed
TARIF
: 5
c .
D'ABONNEMENT
MORLAIX, un an
3 fr. 8 0
Finistère, Côtes-du-Nord, Morbilian, un an. 4 fr. » »
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5
C.
ET
Le danger. Monsieur le rédacteur;
n'est pas surtout dans les lois'qu'on
j-i
nons fait. Il est dans l'Inertie des CHthollques. Ils ne savent pas user des der-.1=
niers restes de liberté qu'on n'a pas
• :il
encore pu leur ravir.
Ils trouvent plus simple de laisser los
événements suivre leur cours, nendant
qu'iia ae désunissent et se combattent,
dépensant pour des rêves politiques
irréalisablea leura meilleurea ressourlaurces d'esprit et de cœur, et abandonnant
le seul terrain solide où la cause cathoJEZDZ • ZO TREAG'H
lique ait chance d'action utile et de vie
'>ài
féconde.
Veuillez «gréer, cher Monsieur Bouvatler, l'assurance de mon affectueux
respect.
t ADOLPHE
Sous ce titre, la Croix de Paris a ou«
éoéque de Quimper et de Léon
vert une enquête au cours de laquelle
elle interroge les personnalités laïques
Dimanche dernier avait lieu le grand 'estrade ont pris place : Mgr Duparc, votre oommune.
et religieuses sur cette grave question
4 Donnez vos annonces A la presse
pèlerinage
annuel des hommes de toutes résident, entouré de N. N. S. S. Dulong
de revenir des enfants.
les paroisses environnantes à N.-D. da ,0 Rosnay et Baudrlllart, prélats de la qnl a vos préférences, à la presse cathola Salette. L'éclat de oe'pélerinage était Maison du Pape, le comte de Guébriant lique.
Voici la réponse envoyée i la Croix
Le jeune Paul Gulllou de St-Vougay
encore rehaussé cette année par la pré- maire de St-Pol, MM. les ohaoolnes Lepar Sa Grandeur Monseigneur Duparc :
sence de S. G. Mgr Duparo, Mgr. Du- duo, curé-arohlprêtre de Morlaix, Kérl- donne ensuite un rapport très étudié
Vendredi dernier, en dépit des jours long de Rosnay, et Mgr. Baudrillart, zlt, professeur de dogme au grand sé- sur les cercles d'études. Sa parole spiri
Cher Monsieur Bouvatler,
caniculaires
et cies soirées lourdes, ils tra-i reoteur de l'Institut catholique de Paris. minaire, Treussier, curé-archlprêtre de tuelle, éloquente, humoristique, pas•'Jsn'ai pas ie loisir de voua foarnir
sionne l'assistance qui hache d'applauSt-Fol qui dirige la conférence.
une iongâe intérvievr aur lea queations vaillaient nos édiles. Ils étaient dix-huit'
en
séance.
Le
public
était
moins
nomdissements sa conférence.
L'arrivée
Moiiseigneur
Duparc
prononce
d'aque vous ma posez.
! Deux journalistes, cinq citoyens
Puis M. C'oarec, de Lampaul-Gulmllbord,
en
breton,
quelques
mots.
Il
dit
' ' Voiol mon opinion, qni n'a rien d'ori- breux
Tour à tour, précédés de leurs banniè- aux jeunes gens qni l'éooutent :
libres
—
de
ne
pas
s'ennuyer,
un
Anglais
llan,
et quelques autres jeunes gens
ginal.
doute féru d'éloquence, etlega- dien res. ou de leurs croix prooesslonnelles,
viennent présenter des objections on
Vous
êtes
venus
vous
mettre
sous
la
Lea ikmiUes doivent orienter da pré- sans
arrivent les jeunes gens, i^oompagnés protection de N.-D. de la Salette et demander des explications.
'liérence laura enfanta vera laa carrièrea du muiéum.
de leurs recteurs ou des' directeurs deb saluer la Très Sainte Vierge. Vous êtes
Le
public
eut
tort
de
ne
pas
venir
adEt M. ie chanoine Treussier tire la
'iaiépendantea. Je ne demande paa
patronages. Ils sont venus en chemin venus travailler et étudier à l'aide des conclusion de cette conférence qui resmirer
ses
élus.
M.
Le
Febvre
discourait,
qu'on délaisse l'armée, la marina et
Le Gac approuvait, M., F Hervé de fer, en omnibus, à bicyclette, yolre lumières surnaturelles.
tera féconde en enseignements et, en
r jnpora moins les earriéreaditea libéramême à pied.
oortait, rapportait....
résultats, en répétant une fois de plus
Votre
but,
c'est
de
connaître
votre
'i ?Mi.1iais les cadres en>sont eon^^tionVoici St-Jean, St-VoUgay, St-Poi-de- religion, afia de défendre la Sainte aux jeunes gens qui l'écoutent : c Tra9rès longues discussions on- vota..
iÀévidûit, -et'^M .-le Mair&: Léon, Taulé, •Lampaul-Gulmililau, St- Bg&a. Cherches d'abord la Royaume vailles ! »
Infatigable, Monseigneur Duparc se
dit
:
Le
Conseil
ratifie l'achat du dévi- Thégonnacj Plonénan, Plouéonvén, de Dieu t et pour cela servez votre pays :
NMre enseignement lllMéòmmance
Ploaeacat, Landiviaiau, etc...
lève une fois de plus^ It répète ses exoar
c'est
le
meilleur
moyen
de
servir
'iNk'M'réorganlaer an oe sens, à tons laa doir. . S'il était déjà acheté, pourquoi
Voici Tréséddé et aa musique, diri- Dieu.
hòrtations à l'union et à la concorde,
donc discuter ? ?
(ée
par l'infatigable abbé Havaa. Voici
nous)^ exhorte a nous grouper autour
Ml Le Gac décréta, toujours sur rapMonseigneur
Duparc,
au
nom
de
tous
'<^11 lui manque ènooré nnpeu le peres patronages de Morlaix, St-Matthleu, les assistants, remercie Monseigneur des évêques et du T. S. Père et demanport
de
M
F
Hervé
I
qu'il
fallait
une
sonnel Irès spécial qui nécessite ce genseconde femme de service à l'école de St St-Melaine, St Martin, précédé de son Dulong de Rosnay et Monseigneur de que tous crient aveo lui : « Vive Jére de formation.
excellente fanfare de fifres et tambours.. Baudrlllart d'être venus assister à cette sus-Christ. a
Ions l'aurons bientôt si les familles Martin. Et il ajouta : on aurait pu pr enCe cri, mille fols répété, est suivi d'odre
une
institutrice
adjointe
:
mats
une
fête et termine sur ce mot :
s donnent l'encouragement et le
La grand-messe
vations
sansfinpour Sa Grandeur.
femme
de
se
vice
suffit
Alors,
M.
Le
Gac,
Travaillez,
travaillez
toujours
et
fercodeours attandna.
A 10 heures sous l'immense dôme de mement pour Dieu et pour la patrie.
Il V a un fléchiaaament dana leur oon- pour l'instruction <7« peuple une i femme verdure
Les Vêpres
forme la superbe allée de
M. Treussier ouvre la discussion par
llanM en noua. C'est du moina mon Im- de service » remplace aisément une insti- Pennelé, que
la
grand
messe
est
chantée
sur
tutrice
adjointe
?
?
Merci
du
renseigneoe préambule : c Nous voulons étudier
l^reaaion. Las loia an diaonssion leur
La foule se rend alors, au chant dn
un autel spécialement édifié au bout de loi oe qu'il y a de meilleur pour le bien
'odt donné paur. EUea voient noa éta* ment.
Bro
goz ma Zadou exécuté et chanté
hi
L'on se chamailla longuement sur une railée.
de l'Eglise et pour ie pays. Ce que nous par la fanfare et la chorale de Trézélidé,
'^'fllllasements manacèa et noa maitrea
Mgr.
Dulong
de
Rosnay.
chante
la
pouvons par nous-mêaies est peu : dans la grande allée de Pennélé où sont
' nlantô' peut ètra frappéa d'incapacités question d'octroi. Il s'agissait de faire
p-.OTUTellas. Faute de sécurité, disent- comprendre à certains conseillers réfrac- grand-messe, assisté de MM; Kervellec, mais ohaoun est tenu de faire son pos- célébrées les Vêpres solennelles.
rofesseur A St-Yves de Qaimper et sible. Dieu ne fait rien sans que l'homtaires qu'il est bien inutile d'endosser
• ellafli. elisa s'en vont aillaura.
Mgr Dulong chante les Vêpres.... Un
lerry, professeur au collège de> Léon. me ne travaille. Il ne donne la récolte
des
responsabilités
gênantes,
quand
on
A iGe calcul est manvala. Il aboutira à un
Magnificat Impressionnant, superbe,
Et
qnand
Mgr.
entonnera
le
Credo,
les
aff«tt)iiaaemant deaforcea catholiques. peut les esquiver — Le Conseil y arriva} 4.000 hommes qui sont là reprendront que quand nous avons semé. La Fol, éclate sous le dôme de verduie....
journalistes,
nous ne la garderons que si nous travail,fil ne brocnrara paa à noa jannea gena non sans peine. Anglais,
S) Grandeur, Monseigneur Duparc,
d'un seul cœur, d'une seule àme, les pa- lons à la défendre contre les attaques.
gardien,
public,
édiles,
s'envolèrent.
demelUeures chanceade aucoèa dans
du
haut des degrés de l'autel, donne sa
Le-Feb- roles magnifiques qui affirment leur foi Le-pays ne restera ce qu'il est, que si bénédiction.
- ' on votait. Sous
SousKé. rébel,
la vie. L'édncation foncièrement chréA
la
face
du
ciel.
ses enfunts la défendent. Voilà pour" ' ^ n n e laur manquera. Ils seroat moins vre. on cause Du moins y gagneronsAprès le salut. Monseigneur monte
A l'Evangile, M. le chanoine Le Bail, quoi vous êtes venus ici pour réfléchir dans
Titien M armés pour croire et pour agir. nous quelques distractions
la chaire et prononce un superbe
curé
de
Plousévédé
monte
an
chaire
et
aux pieds de la Ste-VIerge, sur ce que discours dont nous donnons loi une
H.B.
ur cela malUeure
ao-|Une faront paa
renonce en breton un aermon très émo- vous avez à taire pour devenir des chré analyse aussi serrée que possible :
y figure dana le mom
Icnnant aur le culte du à la Sainte- tiens éclairés et solides. Nos adversai•ji, liea familias clurétlaonea ne se renVierge : « Le meilleur soutien de la fi res sont préparés à leur travail subver
Messeigneurs, Mes Frères,
om
Mses (compte des resiionsabidélité au Chrlat. dit en subatance l'ora- sit, vous, vous devez être préparés
paJmi^iquiilenr taieombent dano la préjpa*
Le moment est donc venu de âxer les
teur: c'eat la piété pour la Sainte «Vier- oomme eux. Ecoutez les renseignements impressions
et de dégager les conclusions
nfviatimi'da'Kavanirdelenraeafanta. Lea
ge^ Noua voyons que toua les peuples et les avia que l'on va vous donner.
de cette journée.
> <iaea croient qua le milieu universitaire
protestants ont perdu la foi. Considérez
M. Jean Creff de Plouénan qui succèVous êtes venus vous mettre sous la
jjf B^ faitrancun mal à ceux qu'on y élève,
M. Falllèrea continue son voyage aux au oontralre la Bretagne : chez nous, la
protection de la Vierge de la Salette, en co
^'tniM ce n'eaV'Vrai que dana nne mesure paya acandinaves. Il est arrivé à Rerel religion, ies traditions, la fidélité aux de à M. le chanoine Treussier, déclare : jour
de la tête de Ste-Aune. Là-bas devant
0 II y a des loups ravisseurs déchat
.ri très-sreetoeiale ei pour des Ames ibien où a eu lieu l'entrevue tant attendue croyances de nos ancêtres, se dévelopnés dans le pays. Il ne s'agit pas d vous se dresse au-dessus de l'autel que
(Irempéas, fortement aoutenuea par l'ao- par ia preaae étrangère.
a édifié en ce jour, une statue de la
pent sans-cesse. Pourquoi? parce que la
eindre et de pleurer : 11 s'agit de sel'on
.•oHm n i l g W s e * de la>lamllla. D'antrea
Vierge. Derrière vous se trouve le sancterre de Bretagne est couverte de sanc)
o
(
éfendre. Nos compatriotes n'ont pas tuaire vénéré de N.-D. delà Salette. Et
! erelant avoir rempli tout leur devoir en
Le aultan de Turquie t l'homme rou- tuaires élevés en l'honneur de la T. S. assez d'Initiative pour cela. E i outre, par conséquent de quelque cùté que vous
, eoaflant lenra flls A des mattrea pieux.
Vierge : le Folgoët, Rumengol, la Sa
«- .€l4»'ast an réalité que le commencement ge »,'donne une constitution A son peu- lette, eto... Conservons dono ies tradi- lls ne sont pas éclairés. Mais du moins, vous tourniez, aux deux extrémités de
ils savent qu'il faut vivre chrétienne- cette magnifique allée de verdure, lo
ple.
c
I/homme
ronge
»'
a
craint
pour
^4u>devoir.ï II faudrait ensuite aider le
tions de nos ancêtres et le culte de Ma- ment pour donner le bon exemple et regard de la Vierge vous saisit et vous ne
rrdaattre qu'on a choiai, algailionner l'élè- aa vie ; quand il persécutait les catho- rie ponr conserver la fol au Christ ».
ue la source de la force, c'est l'Euoha- pouvez lui échapper.
i v e , 4'antraiaar par una coilaboration llq'iea d'Arménie, il ae montrait moins
Elle vous a regardé aQn de vous choisir
[stle. Travaillons dono dans les cercles
conatante. Cala demande < moina de large.
Le banquet
afln de laisser en vos âmes, le souvenir
d'études
et
partout
où
nous
le
pourrons
¡,)^mpa que de volonté. On a beaucoup
Ineffaçable de cette journée trop tût termi
A l'issue de la grand-messe, les prê travaillons pour savoir défendre notre née.
•»Âarie de la banqueroute de TenaaigneClémenceau a péroré à Caen, patrie
Combien le regard d'une Mère est beau
.(f^iii i e a t libre du dernier aléele. Il y a une de linefrabie Chéron c ie typa à ia mo- très se réunissent dans i a grande salle religion.
A son tour M. DIzez de St Pol do Léon, et puissant ; qui donc n'a gardé le souveKiípart de vérité t dana ca mot-là. Noua de de Caen ».' Ctémènceaû, la dictateur, de l'aumônerle de la Salette où a lieu
rend la parole. Il a été chargé de la nir de ce regard tendre et affectueux fixé
ut i»'«v<ma paa formé aaaes de caractèraa. a déclaré qu'il Irebrésèntait ia Franoe. un banquet présidé par Sa Grandeur
lobe délicate des statistiques et a fait sur son esprit, sur son cœur, sur sa cons'Mgr.^'Duparo.
A
la
fia
du
déjeuner
très
Mala
nons
pifions
les
famillea
deaintarAh
non'
l'tôut
au
pluë,'lés
seuls
franca1fr.i
Le regard de la Ste-Vierge ost
r i e i dr dh-ai loyalement ai eller maçona.' Oa sé'souvient 4'n'il"étalt le rapide, oar les moments sont'comptés, là un travail très documenté et fort In- cience.
plus
puissant
encore. Je me demande s'il
téressant.
Voici
ie
résumé
de
sa
causej i H souvent par laurifaibieaae ou oômmàhdlte dé Col'hellus Heiri.'BtChé des 'toaats sont portés par M. l'abbè
aura
produit
l
efifet
voulu et s'il vous aura
an
. . . . JndUMranoe eoalradé inoonsolam ^00 lui a dit'k'Caen : h Normandie qui Blouet, aumônier da St-François, qui rie : c L'instruction est nécessaire à tous laissé un souvenir inoubliable.
'ineitl'iloanTye dea^ éducateurs les iplns Avait Vaincu'l'Ahsleterre'; éat conqutaé remercie tous les assistants et plus spé- aujourd'hui. Ilneaufflt pas i e me ier
C'est de vous-mêmes que montait tout à
la via chrétienne, simplement. Il faut
' fAoeritiqufa el^hablies.
ar Ir^Véndée. Vè'ndéen, Anglais, fdr cialement, r évêque de Qaimper ; Mgr pouvoir se défendre connaUre sa rell l'heure la parole do vérité. Vous avez dit
faut obéir aux chefs, se munir l'esprit
1 ^b
o b U g i ^ a présente esVIrèsiclal- data tout ati plua 1
' Duparc, qui remercie M. Blouet de aa gion pour la protéger contre les objec- Il
de science, se rendre capable de remplir
réception ai'aimable : enfia par Mgr
: rAdSIiMdoiventidonneraanahédIétion
)-o-(
Dulong de Rosnay, qui dana un bel élan tions, être au courant dea progrès ma- des devoirs nouveaux, qu'impose le lourd
,03 ièiOaSle et lemn fllUa A l'ensaiguebent
Aprèa Ullmo, Barton, apréa la juif, de cœur, au nom delà' Jeunesse catho- tériels. Pour arriver à ce but, lisez les fardeau des batailles perpétuelles. Et tout
o^ Wre.i.lt
.daa*sa» Itroia ordreiai des
peut se résumer d'un mot : la Lutte.
•.,nfM>t)i«li/^lil«. qui pauvant!irlvalisar le franc-maçon. Letraltré Berton ast 'ilqne bretonne, offre ses bommagea à bonnes publications, la presse catholi- cela
Pourquoi
? sommes-nous donc en paj's
déporté.
que.
Mgr Duparc.
^aa,|Qtts las>aulraSi et dont le dévoue
ennemi 'i Non I nous sommes dans un
L'oratcur énumère ici les différents que nons avons contribué à faire. Nous
^¿nfllNaiJie «seule, detant •ueUnieacriflca.
'"Pendaat'ca temps, la fouie des pélaL'affaire Rémy aeoprésante sous nn rbis'déjèune aussi et fort gaiement : lea journaux, Semaine Religieuse. Echos payons les impôts : nous portons nous
)3{tt«Mrak ai U loi lui crée dae difflcaltéa
!}<)(|i«#
faire face à) toutaa lea espeot nouveau. Ccurtoia - aérait le seul uUs' avant apporté dea proviaiona se des Paroisses, et journaux poIltiqilQs du aussi les armes pour la défense de la. Patrio. Nous lui avons consacré ce qu'il y
" loaa qu'on lui Imposera, l Pihs il assassin.
sont dlapersés dans la bois et ohaque département.
)-o-(
L'orateur conclut : Pour réussir dans avait de meillonr dans notre être.
a ftvaCMOoarage la paraéeutlon,
élairière devient uue" délicieuse salle A
Nous avons été au-devant des sacrifices
a ie droit de eomptar aur >iiotro ' A Vlgoeui^'ies grévistes, Inspirés par manger. Laa autres ont pris d'assaut la le bon combat que nous avons entrepris
iJ 'learévolutlonnitras de la Gonfédét'ation buvette iUstaliée en contre-baa de l'al- il faut prendre des résolutions énergi- que nous pouvions consentir : et nous
avons toujours donné l'exemple du devoir.
Et pourtant nos adversaires viennent chez
l'Ime'de la jannasaet catholiquel est Générale du Travail, se livrant A des lée eiviandaé froidea, bière, limonade, ques. Oa peut les résumer ainsi :
i' N'achetez jamais un journal con- nous, afin de nous opprimer. Ils ont supl ieu. L'avenir môma de la • France excè % La police veiiie, maia -ae méfie dlsparaiasent avec rapidité.
Quand un gendarme ose se défendre, li
)rlme les libertés qui nous sont chères et
traire à la fol et à la morale.
La Oonférenoe
usqu'à la liberté de penser, de prier, la
2' Propages les bons journaux : faites
,. àr (» /mi^lgaement libre itait/égala- iui en cuit...
Iberté d'élever los enfants, comme Dieu
)-o-(
A 1 heure commence la grande confé les vendre : et puisque l'on fait de la veut
h {PW^aappHmé, U faudrait évidemàient
soient élevés, de soigner les
; qu'ils
qu
- eeçeiiteater d'autres moyens deiforme
-A Marseille, sous ia présldencé de S. renca annoncée, sur l'CËuvre de la propagande en faveur des jourLaux qui malados
comme
Dieu veut qu'Us soient
tloii<aMttanne.>Bt nous laa avena déj) E. le tiardinal Andrleu, aé tient uù con- Presse, dans'le Finistère. Cette oonfé nous sont hostiles, dévouez vous aussi soignés : lls nous ont enlevé a liberté de
ea partie aous ia main. Mala ila kont
rès social i la qu)dstion du sAIaire a i rancè alleu dans iacour située derrière sur ce terrain là.
sentir l'ombre du Christ au-dessus de nos
3' Collaborez si vous le pouvez aux tètes quand nous sommes devant la justii) fiohia efflcaees que l'école. Nous ne iaa
L^tielii Plus d'uu millier d'hommes
U'bhbmaga'y'a été diacutéai'Noua pa^- la' chilbeile.
jjf««'®
Îarons paaaer du rang auxiliaire au' leronattltta au long dé oatta Irés'inté- l'y prwae el bien d'autres sont obligés bons journaux en leur communiquant ce du pays.
On nous traite en étrangers, en parlas
rang principal qu'A défaut da l'école
ressante « S?iti«lna Soélale t .
de rester tu dehors, faute de plaoe. sur tout ce qui se passe d'Intéressant dans
N.-
Viim de DOS Maots
€rairlaiides
Comme, ils iravaillent !
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Carnet
provincial
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L
de la Salette
même en ennemis à qnl l'on doit tout refaser, jusqu'à l'eau, le pain et le sel.
Et pourtant il semble que nous n'ayons
plus la faculté denous-indignen Nous protestons : mais l'indignation ferme et virile
nous ne l'avons plus. La vocation des catholiques semble être aujourd'hui de retourner aux catacombes. Or peut-on faire
rentrer l'homme fait, dans le berceau où
il couchait, enfant ? Eh bien I faitea reouer l'Eglise : faltes-la redescendre aux catacombes saintes : et voas verres qu'elle ne
peut plus y. vivre et y. respirer à l'aise.
Nous ne sommes pas capables de noua
défendre et pourtant nons ne sommes pas
le premier peuple qui ait été attaqué ainsi.
Un autre fut violemment opprimé Jadis :
et cet autre, c'était le peuplé aé.Dieu.
Nous aussi nons sommes'lepeaple de
Dieu. Saurons-nous, comme hii, iwster fldèles à nos traditions, à notre foiî k l'honneur national 1
Il y a en France, une secte ^détestable
qui prétend nous gouverner. Il y,« 30.000
ou 40.000 francs-maçons répaadds.dans le
pays : ce sont eux qut exercent chez nous
une autorité Incontestée, jadis secrète, aujourd'hui publique : ils sont en vérité nos
maîtres. Ils sont les inspirateurs de toat ce
qui se fait de mal et de tyrannique.
Comment donc se fait-il qu'il n'y ait pas
un homme qui se lève pour conduire les
autres à la bataille ? Nous nous disions
pourtant tout à l'heure en vous écoutant
qu'il y a aujourd'hui plus d'àmea neuves
et généreuses qu'il y a vingt ans.
Monseigaeur Duparc montre alors
David IntMut contre Goliath avec des
armes primitives mais remportant la
victoire parce qu'il avait la foi.
De même, dit-il, noua remporterons
la victoire si nous sommea dea hommes
de foi. David avait vlaé A la tête.
Vous aussi, s'écrie Monseigneur, vises à
la tête. Ne coupez pas de tttes, ne soyez
pas des hommes sanglants. Visez à la téte
pour y jeter plus de lumière, pour
eclalrer, pour convaincre, pour retourner l'opinion publique. Discutez avec vos
adversaires : ne les insultez pas. SI vous
les respectez, ils vous respecteront. Commencez par vous éclairer vous-mêmes.
Combien en est-il parmi vous qui soient
capables d'exposer la vérité reUgieuse ?
Formons donc des cercles d'études. Oroupons-nous. Ne créons pas, par nos passions personnelles, des causes de division
qui pourraient à tout jamais nous être
nuisibles.
Faites partie des groupes de .Jeunesse,
mais formez des groupes de croyants, de
fidèles, de communiants, autour desquels
on verra se réunir, peu à peu, ceux qui ne
veulent pas dire adieu à leurs tradulons
et à leurs croyances.
J'appelle, sur tous ceux qui sont ici, la
bénédiction de Dieu, de la T. S. Vierge,
de Ste-Anne, afin que vous vous en alliez,
le cœur plein de bonnes résolutions, comme je m'en irai moi-même, le cœur plein
de paternelles espérances.
Après ce discours, qui a profondément ému raaaiatance, le cortège sa forme pour letourner Ala chapelle de la
Salette.
En tête vient l'excellente (Anfare de
Saint-Martin, puis lea prêtrea en habit
de chœur, les ohanoinea, NN. SS. lea
prélata, S. G. Monaelgnenr Daparc, autour duquel ae preaae la foule qui veut
baiaer l'anneau paatoral; pula lea groupes de paroiaae avec leura baninièrea, la
fanfare de Trézélidé. iaa fldèlea. Sur ie
terre-plein, devant la chapelle, M. l'abbé Bosson tait exécuter, par aa fintare,
la Marche dn patronage St-Martln, ans
applaudlasementa de toua. Monaaipieur
Daparc félicite lea, exécutante et leur
dévoué directeor.
Cette belle féte ralit^ause est terminée. Mais, dana l'Ame de tons, demeure
le déeir de bien taire et de travalllar au
bien commua par l'exemple et le dévoù«
ment.
YAN.
Voir à la 4®*»® page,
Vhoraire
des Chemins de Eer (grande
ligne et lignes
départementales}.
LA
La Semaine
Paroissiale
Distribution des Prix
Lundi damier à 2 h. a en lien la diatrlbuUon daa prix à réoole N.*D. de
Lonrdaa, aona la préaldeooe de M. l'abbô Oonaard, anolen reoteur da Cloître.
Laa grandaa da l'éoole Interprôtent à
ravir une délloleuae oomédla La Fille
du Sonneur da Clocha.
Laa patita de l'aaila donnent une
amuaante pléeatta dana laqaelle faneurs
et fanenaea se font vivement applaudir,
Et un charmant petit prédicateur a
eu lea honueura du ots. M. l'abbé Gousard a prononcé une vibrante allocution
dana laqaelle aprèa avoir remerciée les
dévouées maltreaaea de l'éoole, il a fait
reaaortir ia néoeaalté de renseignement
chrétien A notre époque.
Parmi lea élèvea le plus souvent nommés noua remarquona, Mllea Sallou,
LIntanf, Souêtre, Savary, Faouen, Le
Naour, Le Breton.
—0—
Colonie de Vacances
Ila a'amuaent noa petite colons. Mardi dernier dans le SteKa Maris, le solide bateau de la oolonle, on partait dès
6 h. du matin pour Primel où une généreuse hospitalité attendait lea enlants.
Jeudi à 2 h., vingt-huit patronnés sont
partla rejoindre leura camarades.
Et, hier soir quarante-trois enfants
étalent réunis à St-Joaeph du Bel-Air.
Pèlerinage des Tertiaires de St François
(Région de Morlaix)
A Notre-Dim» de la Salelto, à Morlaix
Le dimanche 9 Août 1908
9 heures. — Messe de communion,
altooution.
10 h. Ij2. — Grand'messe, soi mon. —
Repas.
1 heure. — Entretiens sur le TiersO/dre.
2 hewes. — Vêpres, procession et salut du Saint-Saorement. — Rénovatlou
de la profession. — Bénédiction papale.
— Adieux.
N. fi. — Les Tertiaires peuvent arri^
ver la veille, elles trouveront un logement chez les Sœurs de la Communauté
de Saint-François. Elles auront aussi la
nourriture à des prix modérés, servie
ar laa Rellgleuaes, la veille et le jour
la Retraite, à Qulmper ;
Secrétaire de l'Evôché, M. Louvlère,
précédemment chargé du service religieux au lycée de Qulmper ;
Vicaire à Chftteaulin, M. Nédélec,
surveillant à l'éoole Saint-Yves, à
Qulmper ;
Vicaire à Plouarzel, M. Copv, vicaire
auiillalre à Laiapaul-Ploudalmézeau ;
VIoaIre auxiliaire a Lampaul-Ploudalmézeau, M. Mao, vicaire à LogonnaDaoulas ;
Vicaire à Logonna-Daoulas, M.
Chaussy, précédemment employé dans
le diocèse de Saint-Brleuc.
M. Cogneau, vicaire général, M.
Uguen, supérieur de l'Institution SaintVincent do Paul, M. Guéguen, direotour
au Grand Séminaire, et M. Messager,
inspecteur diocésain, sont nommés
chanoines honoraires ;
M. Louvlère, secrétaire de l'Evêché,
a reçu la mozotte de curé-doyen.
La Basiliqae de Saint-Pierre de Rome
sera doptée prochainement
d'orgues monomentales
Le Saint-Père vient d'agréer, sauf
quelques modifications, le projet présenté en 1868 par Cavaillé- Coll. Sa Sainteté a fait également savoir qu'il lui
serait agréable, à l'occasion de son
jubilé sacerdotal, de voir doter d'orgues
monumentales la BlsUique de SaintPierre et qu'elle remerciait à l'avance
tous ceux qui prendront part à oe
témoignage de Piété et de dévouement
à l'Eglise. Cette innovation artistique
sera chaleureusement accueillie des
amateurs de musique sacrée.
M. Paul Bourget, de l'Académie Française publie, à oe propos, dans l'Echo
de Paris, un remarquable article dont
nous tenons à citer l'extrait suivant :
C'est un biea petit hommage que la
préseatatlon d'un orgue, si parfait soltll C'est un hommage pour tant et tous les
boos Français voudraient les multiplier,
oes marques de respect, quand 11 s'agit
de Pie X, — du Pontife, peut-ôtre qui a
le plus clairement vu que le caractère
essentiel de la Catholicité est dans sa
dlsclplioe et sa hiérarchie. Grand pape
ui s^appeliera devant l'histoire le pape
âe l'Ordre I Je ne sais pas
de plus glorieux surnom. Ua perspicace socéologue de notre époque a dit un jour :
c II n'y a plus contre la barbarie que
quatre forteresses encore debout ; la
Chambre des lords en Angleterre, le
grand Etat-M»jor allemand, l'Institut
de France et le Vatican. »
Formule admirable, quoiqu'elle solt
u pèlerinage. En oe oas, prévenir à
l'avanoe M. l'abbé BLOUET, aumônier si douloureuse pour ceux d'outre nous,
il en reste, qui se souvieuneut de Sedan.
de la Salette, Morlaix.
—0—
Ralsoa de plus pour ôtre reooonaissants
de toute notre ftme au gardien vigilant
Plourin
de la quatrième de oes forteresses, celle
Service anniversaire. — Lundi 10
ul est la nôtre, au même titre qae l'Iosaoût, un service annirersaire sera célétut, pulequ'eile est, elle aussi, un des
bré poar le repos de l'àme de M. l'abbé
bastions de notre pensée. Ce présent,
Melsooôt.
venu de Franoe, lui dira oette reconnaissance, et si méritée.
Cscameno
Î
S
Noua avona le plalair d'apprendre
qna MM. lea abbéa Le Guelleo, de
Mahalon, Poullqaéa, de Landivlslau et
Kerbirlou, de St-Pol-de-Léôn, ont subi
aveo succès lea êpreuvea de la licence
aa*lettrea.
Noa respeotueuaea félloltatlons.
Nominations
Par décisions de Mgr l'évêque, en date dea 26 et 28 joillet, ont été nommés :
VIoaIre général, M. Cogneau, directeur au Grand Séminaire, en remplacement de M. le chanoln) Corrigou, démissionnaire ponr oause de santé et
nommé vicaire général honoraire ;
lospeoteur diocésain de l'enselgcement libre, M. Messager, aumênler de
HoQTement de la population du
département en 1907
Nous croyons Intéresser nos lecteurs
en publiant le mouvement de la population da départemeat, peadant Pannée
dernière. Mariages, 6.386 ; divorces,
47 ; enfants légitimes reconnus, 96 ;
morts-nôs, 904 ; naissances, 22.798 ;
décès, 15 710.
L'excédent des naissances sur les décès est de 7 088.
Ea 1906, Il y avait eu 6.521 mariages,
47 divorces, 1 043 morts-nés, 23.865
naissaooes et 16.032 décès.
Ii y a donc une différeace en moins,
pour 1907, de 135 mariages, 139 mortsnés, 1 067 naissances et 32 décès.
Vieni Noms, Vieux Soavenirs
Ln r é v o l t e d u
Léon
en Mars 1793
(Suite)
Au plus fort de l'engagement, les
commissaires du district avaient expédié en toute hâte un cavalier à Morlaix
our réclamer du secours Un second
étachement de gardes nationaux et de
canonniers arriva de cette ville, le lendemain 20 mars, vers 5 heures du ma
tin, accompagné du citoyen Guilller,
administrateur du département. Un exrès fut aussi envoyé dans la nuit à
;rest porter au général Canclaux un
réquisitoire dès la réception duquel 11
devait diriger sur Saint Pol un renfort
de 500 hommes < bien disciplinés > et
deux pièces de canon En attendant lu
venue de ces troupes, les autorités lancèrent une proclamation confiant au citoyen Guégot, de Morlaix, chef de légion, le commandement de la force armée, et commettant la garde de la cité
à « l'honneur, loyauté, bravoure et iidélité des républicains qui la composent », avec Invitation aux « citoyens
militaires >> de s'abstenir soigneusement « de tout excès de via s. Là en
eflet était le faible de ces volontaires
normands qui donnaient aux commissaires presque autant de souci et d'inquiétude que les insurgés. La nuit précédente, Ils s'étalent enivrés, avaient
dévalisé des particuliers et tiré des
coups de fusil au hasard, par
les rues et les places, sans que leurs
chefs tent&S4^ent le moindre eflort pour
les contenir: Une dénonciation fut également faite aa juge de paix de « l'attroupement de brigands et scélérats
forcenés » qui s'étalent portés la veille
sur Salnt-Pol, pour le requérir de
prendre des informations prés de divers habitants de la Croix au Lin A la
suite de cette enquôte, 14 mandats d'arrêt furent lancés contre des rebelles que
les témoins avaient reconnus
Les patriotes SBlntpolitalns n'étaient
as lea aeula à aouflrir de l'insurrection
es paroisses. A l'autre bout du Haut-
S
Ê
S
L
Léon, la situation se montrait aussi
grave, bien que les administrateurs du
district de Brest eussent placé des garnisons dans les centres les plus suspects : 250 hommes et ua canon à Ploudalmézeau, 100 hommes et un canon à
Lannilis. Le 17 mars, une violente
émeute éclata à Gouesnou, où avait lieu
le tirage au sort. Le jour suivant, ce
fut au tour de Plabennec d'ôtre euvahl
par une foule de paysans qui mirent eo
déroute l'escorte du commlasaire et le
poursuivirent à travers champs, ainsi
que le curé constitutionnel, dont Us
saccagèrent la maison,
A cette nouvelle, le district dè Brest
dirigea aussitôt sur Plabennec un détachement de 300 hommes et un caaon,
auxquels devaient se joindre 150 soldatri venus de Lesneven Mais la jeu
nesse du pays s'était levée en masse à
l'appel du tocsin qui, depuis la veille,
ne cessait de retentir de clocher ea clocher, et do toutes parts, accourait à
Plabennec, eurôiant de gré ou de force
au passage ceux qui travaillaient aux
champs, eutraînant les officiers municipaux et les maires comme celui de
Plouédera, qu'un aubergiste nommé
Pierre Bourellec avait contraint à marcher en le menaçant de l'Incendier. Les
troupes républicaines se heurtèrent,
dnna les environs de Gulpavas, à près
de 4.000 pavt>ans, et durent reculer
aprèa une lutte sanglante qui leur
coûta 4 morts et plusieurs blesiés. Une
résistance aussi vigoureuse alarma les
autorités brestolses ; elles «décidèrent
la formation et l'envol d'une forte co
lonne de 1200 hommes, sous le commandement du général Canclaux, pour
(L balayer toute la campagne » et « disperser le moiodre essaim de factieux >.
Les combats de Plabennec et de Salat
Pol s'etalent livrés ie 19 mars. Les paysans qui assUtèront à ce dernier y
avaient mené leurs munlcipaUtés, ainsi
qu'U ressort d'une délibération prise le
f olr môme par le 'ConseU général de
Plougoulm, dans laqueUe lea oiliciera
municipaux se plaignent d'avoir été
c pris et forcés de marcher au grand
péril de leur vie, no pouvant rien obtenir de cette jenoeese eflréoée. > Si l'armement des insurgés avait répondu
RESISTANCE
Dimanche dernier, par un temps sulerbe. ont eu Ueu, daas la baie de Moraix, les régates, suivies par de très
nombreux spectateurs.
Volol les résultats de la première
journée :
Courses de yachts à voiles (vachts i
dérive admis) — 1" séria (guidon bleu)
lettres L et V, 10 et 12 mètres de la
jauge internatiooale et yachts de 21.1/2
à 10 tonnes de la jauge 1899 : 1" prix,
60 fr., offerts par la Y.-C. F. et une
longue vue, don du mialstre de la Marine, Zénita, à M. Baron ; 2*, 40 fr., offerts par la Société des régates et.une
médaille en argent, offerte par le Y.- C.
F., Etoile, à M Maréchal.
2' série (guidon vert et blanc, lettre
H,. 8 mètres de la jauge Internationale
et yachts de 1 à 2 t. 1/2, jauge de 1899 :
1" prix, 50 fr., ofTarts par le Y.-C. F. et
une jumeUe, don du mialstre de la Marine. Andhorina,
à M. Kérébel, de
Morlaix ; 2-, 25 fr., ofiferts parla société
des régates et une médaille de bronze,
offerte par le Y.-C. F., Mouette, à M.
Tiily, de Morlaix.
3' série (guidon jaune et blanc), lettre
J, 6 mètres de la jauge internationale
et yachts de 0 à 1 tonneau jauge 1899 :
1" prix, 40 ir. et une médaiUe en vermeil, offerte par le Y.-C. F., Dourduff,
à M. Costa de Beauregard.
4- série (guidon mauve et blanc), série nationale : 1 - prix, 40 f r . et une
plaquette argent offerta par la Société,
Fredaine, à M. de Cotignon ; 2*, 25 fr.
et une plaquette bronze, offerts par la
Société, Microbe, à M. Herr ; 3-, Coqutc, à M. RalUard.
Canots à la voile. — 6* série : 1 •
rlx, 30 fr. et une médaille de vermeU,
on du Cercle de la voile de Paris, Ketao, à M. L. Herr ; 2-, 20 fr. et une
médaUle d'argent, don de M. Jean Vérant, Jabadao, à M. de Lafforest, de
Morlatx ; 3', 45 fr.. Ibis, à M.. Croissant ; 4-, 10 fr., Nanine, à M. des
Champs, de Roscoff.
6- série : 1" prix, 40 fr. et une médaille ¿0 vermeil, don du Mialstre de la
Marine, Yannic, à M. Collet, de Loquémo ; 2 , 25 ir. et une médaUle d'argent,
don du Cercle de la voile de Paris, Bri
zeis, à M. Prigent, de Morlaix ; 3,, 10
fr., Eider, à M. SuJaûn, de Rosooff.
Bateaux de péake. — 7- série : (prix,
85 fr., dont 60 f r i J o n n é s par M. Costa
de Beauregard) : 1 • prix, 40 fr., BriseLames, à M. Simon slaé, de Caraoteo ;
2', 25 fr., Louis, à M. Thépault, de
Dourduff ; 3', 10 fr.. Souvenir, à M.
Abraham, de Dourduff.
Nota. — En plos des prix cl-dessus,
un prix de 20 fr. est offart par Mme la
comtesse Costa de Beauregard au premier arrivé des bateaux de Dourduff
(M. Thépault).
8- séria : (prix, 85 fr., dont 20 fr. offerts par M. Plchon et 20 fr. par M. de
CuvervUleJ : 1 - prix, 45 fr., Jouet des
Flots, à M. Simon, de Carantec ; 2-, 25
fr., Baronne, à M. Merret, de l'Ile de
Batz.
Bateaux de pêche, de pilotes et de
chalut. — 9- série (prix, 150 fr., dont
20 fr. offerts par M. E. Cloarec, député,
20 fr. par M. Plchon, sénateur, et 20 fr.
par M. le vlce-amlral de Cuvervllle, sénateur) : 1" prix, 60 fr , Reder Mor 3,
à M. Guyader, de Térénès ; 2-, 40 fr.,
Reder Mor 2, au môme ; 3*, 30 fr.,
Reder Mor 1, au même ; 4*, 20 fr.,
Saint-Joseph, à M. Gégou, de Roscoff.
10' série, bateaux de maërl de Locquénolé et de Taulé et avec leur voilure
ordinaire (prix, 100 fr., dont 50 fr. offerts par M. le vicomte de Kersauson,
oonseUler général du Finistère, et 50
fr. par M. le vicomte de Pontavlce,
maire de Locquénolé) : 1- prix, 45 fr.,
Marie-Françoise ; 2', 30 fr., Jeanne ;
3-, 25 fr., Sainte-Anne.
11' séri^ bateaux de maërl de Carantec et de Henvic, avec leur voilure ordinaire (prix, 60 fr., dont 50 fr. donnés
par M. de Mun, député du Finistère) :
1" prix, 40 fr.. Reine des Mers, à M.
Broudic, de Carantec ; 2-, 20 tr., Marie
et Jean, à M. Prigent, de Carantec.
Canots à misaine (dérive admise). —
1" prix, 20 fr., offerts par l'Hôtel d'Europe et uoe médaille de bronze, doo de
la société des régates, Andhorina, à M.
Kérébel, de MorlaU ; 2-, 10 fr., offerts
par la société des régates et une médaUle de bronze, doo de M. Louis Vérant, Courbet, à M. Troadec, de' Dourduff.
Courses à l'aviron. — Bateaux à l'aviron, montés par des femmes. : 1 prix, 25 fr., équipe Bernard, de Locuénolé ; 2-, 10 fr., équipe Jeanne, de
lóquénolé.
Courses de bateaux automobiles (handicap). — 1" prix, 20 it. et une plaquette offerts par la société, M. Le Gooidec de Traissao, de Locquénolé.
Epreuve du syndicat
(nord-breton)
des sociétés nautiques. —" Prix de Kerjégu, d'uoe valeur de 300 fr., pour bateaux de pêche à moteur à pétrole, offert par M. de Ker égu, député : l-'
prix, 175 fr., M. Collet, de Locquénaon ;
2- et 3' non décernés.
Volol les résultats de la deuxième
journée :
Coupe Marie, ponr yachts de la série
natloaale (6 m. 50) barrés par des amateurs : 1" prix, la Coupe, valeur 300 fr..
Fredaine, à M. de Cotignon, de Roscoff ; 2-. une plaquette argent, don de
la société des régates. Microbe, à M.
Eugène Herr, de Morlaix : 3 , une médaille de bronze, don de M. le ministre
de la Marine, Coquic, à M. Ch. Raillard, de Morlaix.
Coupe du Creisher, pour canots à
voUes de 6 mètres maximum, équipe
d'amateurs : l * prix, la Coupe, doa de
M. Glandaz, Montéga, à M. L. Vérant,
de Morlaix ; 2*, uns médaille d'argent,
oflerte par le minisire de la marine. Eider, à M. Salaûa, de Roscoff.
Coupe de Coatilès, pour canots à voiles de 5 mètres maximum, équipe d'amateurs : 1" prix, la Coupe de Coatilès,
Kétao, à M. Louis Herr, de Morlaix ;
2*, une médaUle de bronze, don du Cer
ole de la voile de Paris, Jabadao, à M.
de Laforest, de Morlaix.
à leur audace et à leur élan, nul doute
qu'Us ne se fussent emparés de SalntPol, mais à peine quelques-uns possédaient des lu^iis de chasse empruntés
aux manoirs, ou de vieux mousquets
du temps de la Ligue. L'immense majorité n'était munie que de fourches, de
pen-bas, de faucilles emmanchées à des
Dûtons, équipement très insuffisant pour
aflronter les balles etla mitraille, Aussi
M. de Kerbalanec, qui avait pris la direction des opérations mUitaires et pro
tégé la retraite, après l'attaque infruc
tueuse du 19, renvoya dans leurs paroisses la grande masse des paysans,
ea leur recommandant de se tenir prôts
au premier signal, et no conserva autour de lui qu'un petit noyau d'hommes
résolus et bien arméa. Il passa la nuit
à Plougoulm, puis se retira le lende.
main à Berven, point central du soulèvement, pour s'y concerter avec Prigent, Mesguen et les autres chefs.
Là, de mauvaises nouveUes leur arrivèrent du pays de Lesneven, où les
révoltés venaient d'avoir le dessous
dans deux combats, l'un à LanniUs,
l'autre à Plabennec Canclaux, sorti de
Brest le 20 à la tôte de ses 1.200 hommes, avait battu et dispersé à coups de
canon la foule do « scélérats fanatisés »
qui lui barrait le passage, occupé le
bourg de Plabennec, et s'était porté
avec 500 hommes à Landerneau, après
avoir tué ou biopsé plus de 600 payf;ans ot jeté la terreur dans la région.
Cependant, ce voisinage meoaçaot n'idtimida point les gars du Haut Léon.
DOH émissaires furent de nouveau expédiés pour soulever les paroisses au
son du tocsin, et des rassemblements
de plusieurs milliers d'individus se reformèrent & Plouoscat et à Berven. Un
de cos attroupements, composé de 4 000
hommes, marcha par Plounévez-Lochrlst sur Lesneven, dans l'Intention
do surprendre cette localité pendant la
nuit,^ de brûler les maillons des patriotes et do s'emparer des munitions
néces-aires au siège de Brest. Mais en
apprenant, ù Pont-du Chfttel, quo Lesneven po jsédaU une forte garnison et
que Canclaux allait y arriver avec son
aétachement, les paysans retournèrent
il Plouescat (22 mars).
Une autre bande armée se dirigea du
côté de Saint Pol et s'avança jusqu'à
une Ueue de la ville. AverUs de son approche, les commissaires du district
dirigèrent à sa rencontre une reconnaissance qui ne put la joindre Le but
de cette incursion était de détruire le
pont de Kerguidu, sur lequel la grande
route de Lesneven franchissait la rivière du Gullliec II fut coupé dans la
nuit du 21 au 22 mars. Les Insurgés eséralent ainsi entraver les mouvements
es troupes répubUcalnès et retarder
la venue du général Canclaux,ce qui leur
eût laissé le temps de s'emparer de SalntPol dans l'attaque générale qu'ils avaient
projetée pour la soirée du dimanche
des Rameaux 24 mars. Un avis du co
mité de surveiUance de Landivisiau en
informa les autorités de Saint-Pol, qui
prirent à l'instant des mesures défensives ; on barricada la route de Lesneven ; on lit des rondes continueUes aux
abords de la vile et l'on posta des vl
gles sur les tours du Crelsl^er et de la
cathédrale pour guetter l'approche de
l'ennemi.
Les rebelles s'eilorçalent d'intercepter tout message entre Saint-Pol et
Lesneven, de façon à empêcher les républicains de combiner une action commune. Les routes étaient donc peu
sûres, et les voyageurs traités en espions, témoin la fâcheuse histoire d'un
pauvre diable d'huissier qui eut l'imprudence, lo 24 mars, de vouloir se
rendre à Landivisiau. A la croix de
Kervren. en Plougoulm, il tomba au
beau milieu d'un groupe de vingt paysans armés de fusils, et de deux femmes portant, l'une une fourche, l'autre
un couteau fixé au bout d'uu bâtoo.
Uae de ces Amazones voulait qu'on le
tuât, mais ees agresseurs se conten •
tèront de le déshabUler pour foulUer
eo8 vêtements, de lui prendre son pistolet et ses papiers, de fouler aux pieds
f*a cocarde tricolore en souhaitant de
pouvoir en faire autant à ia nation ét
aux intrus, puis ils laUgottèrent au fût
de la croix, b l e n a n ' i l leur assurât
n'être qu'un inoilensif huissier, étranger
à toute politique. Une demi-heure après
un homme survint qui l'interrogea en
français et le conduisit à Plougoulm,
Emeute Saneiante
Hier, jeudi, à Draveil-Vigneux, les
grévistes ont élevé des barricades et
tiré sur la troupe. La cavalerie a chargé. Ii y aurait six morts et soixante
blessés.
Le système gouvernemental coneistant à laisser le désordre se développer
en toute Uberté^ commence à porter ses
tristes fruits.
Le Tour de Bretigne en auto
Et oela dans la même Jounée, telle est
l'Intéressante expérience que vont tenter le vendredi 14 août, sur une voiture
Darracq au tourisme M. Bousquet de
donner à notre compère Emile Thoreux
du Nouvelliste de Bretagne.
C'est en effet ce journal qui s'est chargé de contrôler l'épreuve sur l'Itinéraire
suivant :. Rennes — Vanne« — Lorient
—Quimperlé — Qalmper — Chateaulln
— B r e s t L a n d e r n e a u — Morlaix —
Guingamp — St-Brleuc •— Dinan — Dlnard — St Malo ~ Rennes. Partant de
Rennes à 2h du maUo MM.Boasquetet
Thoreux comptant ôtre de retour à Rennes le soir à l'heure du diaer.
Bon succès aux deux touristes et heu
reux retour.
Les Régates
[
S
Î
S
RO^IOÏ'B
lONÂiE
Au Tribunil Correctionnel
L'affaire d e s S œ u r s
Blanches
V
Aujourd'hai Vendredi est venu devant
MORLAIX
le Tribunal Correotionnel l'affaire des
Sœurs Blanches dont noua avona déjà
Semaine Thermométrique
parlé. Après un bref et trèa coartóla interrogatoire de Mme Mocaër, anpérien7 h. s o i r
midi
re de la communauté dn Oaerlaaquln,
M. de Parscau prend la parole. Avant
Samedi . .
20"
17»
de discuter la question de droit, l'émiDimanche .
22»
16"
nent avocat déclare: c Ja ne voua préLundi
. .
30»
17"
senterai pas les Sœura blanehea : eUes
Mardi .
29"
18"
sont connuea de tona les tribnnanx
Mercredi .
31»
20"
correctionnels de Bretagne. Car ellea
Jeudi.
. .
32"
18"
ont ajouté à leur apoatolat, un apoato*
Vendredi .
lat nouveau : celui de rafraîchir et de
Thermomètre extérieur
purifier l'atmosphère habituele des tride la Pharmacie E. COEFF, rue Carnot bunaux correctionnels. »
Après la discussion ju Idiquetrèa serrée de M. de Parscau, M* Huet i son
Cours du Beurre
tour présente la difsnse des eœurs du
Gnerlesqala.
25 JulUet — 210 fr. les 100 kilos.
Et sur répUque dn ministère pubUc.
28 —
— 210
—
l'affaire est mise en déUbéré.
C a r n e t de m a r i a g e . — Nous avons
le plalalr d'apprendre le prochain mariage de notre ami, M. L. Aubé, négociant, président du patronage S t Joseph
avec Mlle Tady.
Nous prions les heureux fiancés d'agréer no3 meilleurs souhaits et nos respectneuses félicitations.
S u c o è s . — Nous apprenons que M.
Albert bimon, étudiant à la Faculté de
droit de P&ris vient d'obtenir un second
prix au concours de U jeace.
Nos plus chaudes féUcltatlons.
A V I S . — Prochaine conférence du
comité de Brest Transatlantique â Morlaix. — Le Lundi 10 Août, à huit
heures et demie du soir, le Comité de
Brest-Transatlantique fera une réunion
à Morlaix, dans une des saUes de la
Mairie, sous le patronage delà MunlclpaUté et delà Chambre de Commerce de
Morlaix.
Dans cette réunion, deux membres du
Comité, MM. E. Augler, Profeaaenr à
l'Ecole Navale et Plchon, Ingénieur
en Chef en retraite. Sénateur du Finiatère, exposeront, le premier dans une
conférence, le second dans une causerie
subséquente, les avantagea que préaente, au point de vue régional, comme an
point de vue national, la fixation de
Brest oomme fête de Ugne du Service
maritime postal, entre la Franca et
New-York.
A u c o l l è g e . — M. Héon, professeur
de 5- au coliege de Morlaix, conseiller
municipal de notre ville, est nommé
professeur de grammaire au coUège
d'Avr nches. Il est remplacé par M.
Rolland, professeur-adjoint au lycée
de Brest. M. Colin, professeur de s!Îxième, est nommé eu la même qualité au
M u s i q u e m u n i c i p a l e . — Concert
coUège de Vitré, nouvellement créé. Il
du jeudi 6 août 1908, a 8 h. 1/2 du aolr.
est remplacé par M. Pescher.
Pan / dans le mille (aUegro) Farigoul :
A c t o de p r o b i t é — Le jeune Ga- Lucie de Lamermoor (fantaiaie) Donibriel Prigent, demeurant ohemln de zetU ; Miralda (grande valse) A. Bosc :
l'Hospice, a trouvé un billet de banque Lnchmé (fantalsl«) Léo Dellbea : fitcu •
qu'il s'est empressé de remettre au com- dette (polka) A. Chauvin.
missariat de police, où aon propriétaiD o u a n e s — Sont nomméa :
re est prié de le réclamer.
Inspecteur de 3* classe à Morlaix, M.
C h a m b r e de c o m m e r c e . — Voici Kerst, sous-Inspecteur divisionnaire à
uo résumé d'affaires traitées à U der- Morlaix.
Vérificateur de 8' classe à Morlaix,
nière séance:
Grue fixe. — Approbation de M. le M. SauBsey, vérificateur adjoint à Granministre du Commerce pour réparations vllle.
Receveur à l'Abervirraok, M. Le Dosurgentes â faire à cet engin.
Grues roulantes à. vapeur.— La cham seur, receveur à Dahonët.
bro approuve le traité passé aveo Mme
A V I S . — Les Magasins « Au BON
veuve Gulllemart pour I exploitation des A''CUEIL% seront fermét le Dimanche
grues à vapeur.
du 26 Juillet au 13 Septembre inclus.
Avant port de Morlaix
(occupations
temporaires). — Protestation de MM.
A v i s . — Les aotlonnalres dn CompCroissant frères, négociants, BraneUec, toir d'Escompte de Morlaix sont convoCorouff, Jégou et Manaôh, ent/eprre- qués en Assemblée générale annueUe
neurs, relativement au prix élevé de- ordlnalte, au Siège Social, (Quai de
mandé par Penregistrement pour les Tréguier, 12) pour ie lundi 17 août proterrains occupés temporairement. Avis chain, à 1 heure 1/2 de l'aprés-atdL.
favorable.
—^
Ligne de Morlaix à Roscoff (halte de
A v i s . — La réunion générale des
Kerrichard). —Voeu pour la désignation aotlonnalres de la société imm(Mllère
de cette halte sous le nom de « Henvlc- de la plaoe Traonlen, aura Ueu aa siège
Carantec >, la gare actuelle c Taulé-Hen- de la société à Morlaix, le Vendredi 21
vic » devenant gare de Taulé simple- Août à 2 heures.
ment.
F u m e u r s — Soyez heureux car on
Marchands d'oignons {service mili- a enfin
trouvé la pipe idéale, qui ne jutaire]. — Vœu présenté par M. Daniélou te
pas
;
détruit l'effet toxique de la
maire de Roscoff et membre de la cham- nicotine qui
; qal conserve la saveur du tabre, pour l'appel des marchands d'oi- bac
tout en supprimant l'âoreté. Degnons pour les périodes d'exercices ml- mandez
à M. Coëff, pharmacien rne Carlita'ires pendant les six premiers mois net, les renseignements
techniques conde l'année. Transmis, avec avis favora- cernant cette découverte
scientifique
ble.
qui s'appeUe Antidoto CataiyUo Pipe.
" " "
•
•• -
"
F o i r e e t m a r c h é . — Auis. — Le
S o i r é e m u s i c a l e . — Mme Tarquini
Maire de Morlaix intorme les personnes
intéressées qu'en raison de la Fête du d'Or et sa compagnie qui obtinrent nn
15 Août qui tombe oette année un si grand succès, u y a nn an, au IhéASamedi, le marché aura Uen ia veille, tre-Royal, viendront, le 6 août, donner
à Morlaix una fort Intéressante reprévendredi 14 Août.
sentation. Rideau à 8 h. 1/2.
alin que quelqu'un sachant Ure pût
prendre connaissance de ses papiers
Quatre paysans escortèrent le mtdheu •
reux jusqu'au bourg, où un particulier
parcourut les dossiers dont il était porteur, et donna ordre de le remettre en
liberté, en blâmant son arrestation. Les
pay^^ans répliquèrent que cela ne le regardait pas, qu'ils avalent déjà été
trompés par plusieurs espions, et rameuèreut leur prisonnier à la croix de
Kervren, sur laqueUe Us lui firent jurer
de ne jamais porter les armes contre
eux. Ils refusèrent de lui rendre son
pistolet et l'Invitèrent à s'en aller ea
s'estimant heureux de n'avoir pas été
fusillé. On pense s'U profita de la permission...
Malgré la vigilance des postes établis eur les chemins, les autorités de
Saint-Pol purent avertir Canclaux du
danger dont ils étaient menacés, et le
prier de venir à leur secours. La réponse de Canclaux parvint le 24 mars,
a 6 heures d'u matin ; U demandait
qu'on envoyât aussitôt 400 hommes et
une pièce de canon au pont de Kerguidu, et qu'on travaiUàt à le rétablir,
endant que lui-même arriverait de
esneven avec les volontaires de Brest,
une compagnie de dragons et de
PartUlerie. A neuf heures, le détache
ment de Saint Pol se mit en marche,
formé de 340 hommes du Calvados et
de 60 gardes nationaux, qu'accompagnaient les commissaires GulUler et
Pinchón, plusieurs ouvriers charpentiers et des charrettes chargées de
poutres et de planches.
Au pont de Kerguidu aUait donc se
dérouler le dernier des tragiques épisodes de cette guerre civile qui, depuis
deux semaines, ensanglantait le Léon.
Ce pont, qui existe encore aujourd'hui,
sur un tronçon déclassé de la route de
Lesneven, se trouvait à la limite de
plusieurs communes, en un endroit
propice aux rassemblements, et à peu
de distance du vieux château de Kermilin, où ies insurgés auraient pu se
fortifier. Plusieurs mllUers de paysans
des treize paroisses coaUsées étalent
déjà réunis aux abords du hameau de
Kerguidu, lorsque les troupes de SaintPol apparurent, après avoir canonné en
t
chemin un détachement qui avait fait
feu sur eUes. Il était alors 11 heures du
matin Pendant que les ouvriers réparaient la passereUe, les soldats échangedient unefusiUade pluslvive que meurtrière avec les Léonards embusqués
derrière les haies des côteaux environnants. et qui resserraient de plus en
plus leur cercle autour des répubUcaios. Pour se déeager, le commandant du Calvados fit former ses hom
mes en carré et ordonna une charge,
mais au môme instant, l'affût du canon
se rompit, et les révoltés, qui redoutaient surtout le tir de cette pi^e, s'enhardirent dès lors jusqu'à rendre très
critique la position de leurs adversaires. Ceux ci se tinrent de leur mieux
sur la défensive en attendant l'arrivée
de Canclaux.
Tandis qu'on se battait à Kerguidu,
les habitants de Plouvorn, groupés en
rand nombre sur la place du oourg,
contaient le bruit lointain du canon et
de la mousqueterie et murmuraient
contre leur maire qui se refüsalt à
prendre les armes. Tout à coup survinrent hors d'haleine Héry Rannou,
de Plougoulm et Alain Berthou de Guitévédé, demandant du secours et an«
nonçant que l'intention des aoldata,
s'Us restaient vainqueurs, était de brûler les fermes sur leur passage. Cette
nouveUe porta l'effervescence à son comble ; cent voix répétèrent dans la foule
qu'U faUait courir à Kerguiduff et qu'on
tuerait ceux qui ne s'y rendraient pas.
Le maire fut lujurié et menacé de mort ;
ayant en vain exhorté ses administrés
au calme, U dut se résigner à se mettre
à leur tête, « aimant mieux marcher en
brave que de se voir égorger en poltron ». Les femmes sonnaient le tocsin
à toute volée. On envahit la maison du
curé constitutionnel Ouroual, et on lui
réclama son neveu, qui fût contndnt de
partir avec les insurgés, dont les plus
exaltés étaient François Penoignon,
Jean GraU, de Kerdren, Jean Saout, domestique de l'ancien recteur, et une
fille nommée Augustlne Amice.
f
(A suivre)
L. LE. G.
LA
C o n s e i l m u n l o l p a l — Le consni!
mnnlolpel
reunt vendredi eolr à
8 henrei at demie. La aéanoe était préaidée par M. Ch. Lefebvre, maire, aselsté de MM. La Gao et Tanguy, adjoints.
Alioeations aux réservistes — La réu*
nlon extraordinaire dn Conaell, expliqua
U. le Melrtf, eat provoquée par l'urgenoe de atatner anr les demandea d'allocations journallèrea formulées par 17
réaanrlatea oonvoqnéa en Juillet et en
Août pour des périodes d'exercices II
donne la liste des hommes appelés. Le
Conseil émet ponr tous un avis favorable. .
Création da poste. — Comme ie nombre des enfanta qui fréquentent l'école
maternelle de St-Martln a conaldérabiemant augmenté, 11 est devenu aujourd'hui indispensable d'y nommer une
nouvelle inatitutrlce, ou tout au moins
d'y appeler une seconde femme de service.
Surle rapport de M. F. Hervé, le
ConseU décide de nommer une deiuième femme de service, qui sera payé
360 francs par an.
Arrosage municipal. — M. F. Hervé
expoae avec documenta probante que
la matériel actuellement mis en uaage
par la ville ponr l'arrosage public est
abaolument Inaufflsant. La municipalité
en prévlaloa dea grandea ohaleura,
propoaa l'achat d'un dévidoir aur rouea
de
création nonvelle. L'appareil
reviendra à 660 Irancs ; maia ii rendra
de granda aervicea immédiatement. Le
Conaell antorlaa M. Le Maire A traiter
pour l'achat du dévidoir.
A propos d'un incident (orientais. —
M. Nail, maire de Lorlent, appuyé du
vote de son conseil munlolpal, a informé les autres municipalités d'nn fait
asses grave. Un dea membrea de la
oommission de l'Hospice de Lorlent a
été révoqué par ie préfet aana avoir pu
préaenter aa défense. M. Nail propose
d'émettre un vœu tentant à ce que los
commissions des hôpitaux et des bureaux de Bienfaiaanoe ne puissent être
dissoutes, ou les membres de oes oommiaaiona révoqués, sans avoir été l'objet d'une instruction contradictoire. Le
Conaell donne à ce vœu, communiqué
A toutea lea villes prlnclpalea de Franoe
un avis trèa favorable.
Rente A l'hospice. — L'hospice de
Lanmeur demande qu'il loi aolt permis
de rembouraer tme rente en nature de
67 Utraa da froment qu'il doit à l'hospice de Morlaix ; 11 propose 260 franos
pour oe fait. La commiaaion administrative de l'hcaplce Morlaix eat consentante. Le Conaell émet sur la queation un
avis fAvorabie.
Don à VHospice. — La commlsaion
adminiatrativa de l'hcaplce*demande de
pouvoir accepter ua lega de 3.000 franoa
MtAl'hoapieepar M. Dorlodot d'Araont. Le Conaell émet un avia favorable.
Compagnie des eaux — Le Conaell
adaet la reaise A la compagnie dea
HMHBh faur-a^-tiwereelott lee beaohia du
-aervlee, du supplément de oanaliaation
d'eau de rivière de 10 mètres de long
payé par la ville et ais venelle du ChAteau.
Tarif d'octroi. — La dlacntlon a'aaime aoudahi. MM. Préauehat, J-LHervé, et enanlte presque tons les conseillera préaenta prennent - la parole.
Finalement lea concinaions de M. F.
Hervé, relatives A la question des réTlsiona du tarif d'octroi sont approuvées. Les voici : 1« Prorogation Jusqu'à
la fln de la présente année dn tarif approuvé par M. le aoua préfet ponr cinq
ans, du 1" Janvier 1903 au 31 Décembre 1907'et prorogé suivant déiibéraUras dn Conseil municicipal dn 6 Décembre 1907, juaqu'A 1 époque de la
mlae an vigueur du nouveau tarif, qui
était alors en inatance d'approbation ;
2* miae en application pour cinq ana à
partir du 1* Janvier 1909 du tarif approuvé par décret préaldentiel du 9 lévrier 1908, mais avec lea modifications
ci-après : suppreaaion dea taxes surles
vinaigras, aur lea biohea, cerfs, ohevrenila, etc.,aar lea fagota de chône,
aur lea eaaencea et vernis, et sur ia
.teinture de blano de céruse, etc., etc.,
diminution aur la taxe aur lea buitrea
(0 fr. 80 ie oent au lieu de 1 fr.), sur les
fagota de lande ou de genèta ( 0 fr. 60
le cent au lieu de 1 fr.)
La séance eat levée A10 hearea.
M o u v a m a n t d a la population —
Du 23 au 30 Juillet 1908.
Naissances. — Yvonne-EmiUenne Le
Baron, fille de Jean et de Jeanne Salaân. — Madeleine Gourveat, fille de
Jean-Paul et de Joséphine Pouliquen.
— Yves-Jacquaa-Marie Baron, fila de
Jean Jalien Marie et de Blanche-Denise-Marle Jéséquel. — Jean Bourven,
fila de Jean-Marie et de Marie-Yvonne
Guillou. — Yvonne-Aane Madeleine Le
Oall, fille de laidore-Joseph et de Marie* Anne Lalran.
Mariages. — Guillaume Kerbérénès,
employé de chemins de fer, et MarieFrançoiae Jaouer, servante. — Alexan
dra-Joaaph-Marie Maaaon, peintre, et
Anne-Henriette Unyoaa s. p. — Guillauma-Marie Le Bara, typographe, et
Perrlne-Françoise Nédéieo, repaaaenae.
— Nioolaa Penven, cocher et Jeannellarie Pelletier, cuiainière. — AiméJeàn-Marle-Briend, ayndic suppléant,
at Anne-Marie Le Saout, repasseuae.
Déeiê. — Marie-Ursule Hunaut, 32 «.
— Marie-Angèie AuCTret, 78 ans. —
Bllaabath-Qaéau, veuve de Edmond
Taffé, 68 ana. — Jean-Baptlata-Joaeph
Bordler, 62 ans. — Jean-Baptiate-Marle Pentner époux en 2* nocea de MarieA^ée-Bogénie Le Grand, 66 ana. —
Jeanne Prlaer 88 ans. — Marie Page,
aans.
M o u T a m a n t d u P o r t , — du 23
au 30 JuUlet 1908.
Eatrées — Merie Eugénie, Duudée,
30, oap. Keroonet, Mesquer, Sei. —
Yonny Tom, Ketch Anglais, 66, cap.
PIgson, Londres, superphotyphatea. —
firéii. Steamer, 144, cap. Gosic, Bordeaux, diverses. —Andrée, Dundée, 78,
oap. Cabon, Bayonne, sel. —• Blue Bell,
Steamer Angbfs 281, oap. Osven, Cardiff, houille. ~ Ed. Corbière, Steamer,
120, cap. Jeu*drtn,Havre, cueillette.—
Sorties, — Voyageur, Dundée, 42. oap.
Gulllou, Roscofl, lest. — Marie Euge
nie, Dundée, 30, cap. KerneoneK Rosooff, lest. •— yonngi Tom, Ketch Anglais, 66, cap Pigeon, Guernesey, lest.
— Bréîs, Steamer, 144, cap. Coelo, StMalo, diverses. —• Andrée Dundée. 78
cap. Cabon, Roscoff lest. — Blu« Bell,
Steamer Anglais, 281, cap. Osven,
Swansea lest. — Ed. Edouard, Steamer, 120, oap. Jonrden, Havre, diverse.
La cure
des
Pilules
Pink
Vaut
une cure
d'air
Le traitement des Pilules Pink
est particulièrement recommandé à
ceux qui ne peuvent aller à la mer
ou à la campagne, se refaire par une
cure d'air. La cure ' d'air vivifie et
purifie le sang. Les Pilules Pink aussi.
La cure d'air rend les forces
perdues. Les Pilules Pink aussi.
RESISTANCE
Cet article très intéressant nous est inade St-Priouc. Il nous
A défaut de la cure d'air, faites
donc la cure des Pilules Pink.
Le résultat sera le même.
Pilules Pink
C" a n o n p e des Paquebots à vapeur
du Finistère
ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE
MM. les Actionnaires sont Invités A
asaiater. on A aa faire repréaenter A
l'Aaaemblée Générale qui aura lieu au
aiège de la Sooiété, 117, Boulevard de
Strasbourg, au HAVRE, le Lundi 17
Août, à 3 heures de l'après- midi.
ORDRE
DU
JOUR:
1*
2*
34'
6'
Rapport du ConseU d'AdministraUon;
Rapport du Commissaire ;
Approbation des Comptes ;
Répartion des Bénéfices :
Nomination de deux Administrateurs
aortanta ;
6 Nomination d'un Commiasaire.
Les Directeurs de la C",
ODINET ET
BELLEFONTAINE.
REVUE FINANCIERE
Les cours ont fléchi, sous l'Influence du
mouvement révolutionnaire qui s'est produit en Turquie. Mais le sultan ayant résolu d'accorder une constitution à son
peuple, une reprise s'est finalement produite. La Rente Française a été ramenée
à 95.75. Les Fonds Russes se sont repliés.
L'obligation 5 OlO de l'Etat de l'Amazone qui s inscrit à 380 fr. est meilleur marché que les titres des emprunts similaires
des Etats-Brésiliens, tout en présentant
de môme, de bonnes garanties.
Les actions des soc étés de crédit ont
été résistantes. Le Crédit Lyonnais flnit à
118'i, le comptoir d'Escompte à 699, la société Générale à 66'..
Fermeté des Chemins Français.
Le 28 Juillet aura Heu, par les soins de
nos grandes banques, l'émission de 295.000
obligations 4 OlO d'hypothèque générale,
des chemins do Fer Nationaux du Mexique. Ces titres, du nominal de 518 fr. sont
offerts à 462 fr. 30. Ils jouissent de la Mexique.
Au cours do 435, les obligations 5 0/0 du
chemin de fer de 'Victoria à Minas sont
intéressantes, étant donné leur revenu et
U|;arantle kilométrique allouée par le
Progrès du Bec Auer à 708 On retrouve
les Usines Métallurgiques de la BasseLoire à 227.
Ou négocie l'obligation 5 OlO or, 1° hypothèque du Port de Para à 445 fr. Bn Juin
dernier, 11 est entré dans le port, 268 navires dont 139 à vapeur Les bâtiments ne
peuvent quitter le port avant d'avoir acquitté leurs droits auprès de la société
concessionnaire.
L'obligation 5 OlO dn Port de Bahla so
retrouve à 450. La récolte du cacao dans
l'Etat de Bahla ost particulièrement abondante. et 11 en résultera un grand traflc
pour le port
Les Pétroles Colombia demeurent à 425.
La concurrence américaine a disparu et
i'annee nouvelle se présente sous les meilleurs auspices.
Toujours activement traitée, l'action
Ouest-Afrlcaln Français, s'avance à 592 ;
la part se tient à 294.
Voua dont
les Cheveux tombent
on qui aves des pelUoules employez la
Pétrolélne du D'Jammes A la pilooarine. "Vos cheveux oesseront de tomber
s repousseront et ne r lanchlront jamais. GrAoe à oo remède, les maladies
du ouïr chevelu sont enrayés, l'intégrité de la chevelure assuree. Lo flacon, 3
franca. Dépôt, à Morlaix, pharmacie
Gourion, Place Thiers.
S
ET f.!-S PLUS
§lré par un habittint
it combien il asouiTertdo ln maladie Uoj
reins et comment il en a été guéri. 'Vous
reconnaîtrez très probablement les symptômes de votre mai. Dans ce 043, pourquoi
ne pas suivre son conseil essayer du même
remède : les Plluios Foscer pour les Reins?
M. J-B. Bodin, 9 Uue des Capucins à StBrleuc, nons dit : Depuis plus de six mois
je ressentais des douienrs épouventables
dans le bas du dos jusque dans les côtés ;
je ne pouvais ni me baisser ni me redresser ; lorsque je voulais soulever quelque
chose j'étais forcé de me tenir les reins ;
après deux heures d'un travail, même peu
fatigant, j'étais forcé de m'arrêter tellement les jointures me faisaient mal et il
me semblait que tous les membres étaient
disjoints. La nuit je ne reposais pas j'étais
obligé de rester assis sur mon lit et si par
hasard je venais à m'endormir, j'étais bienlôt réveillé par la souffrance et des cauchemars épouvantables ; j'élals alors tout
en sueur, aussi le matin j'étais brisé de fatigue et n'avais aucun courage pour me
mettre au travail.
J'avais perdu l'appétit et j'étais bien désolé de souffrir toujours à mon âge, car
je n'ai pas encore vingt ans. Le docteur
qui m'avait soigné me disait que c'était de
la faiblesse et me conseillait de tenir les
reins au chaud et do faire des frictions
pour bien les fortifier ; mais rien ne me
calmait et mon état me décourageait de
ilus en plus. Dès que j'eus pris une vlngalne de vos exellentes Pilules Fostei pour
les Reins vendues à la Pharmacie E. CoêS,
à Morlaix, je ressentis un bien-être et un
soulagement général dans tous les membres et après avoir épuisé la première
boîte j'avais retrouvé rappétlt, les forces
me revenaient moins de trois semaines
après ie ne souffrais plus du tout et le
pouvais travailler tout à l'aise. Aussi Je
suis tout heureux de pouvoir vous exprimer ma reconnaissance et ma satisfaction.
Je certifie exact ce qui précède et vous
autorise à le publier.
On trouve les Pilules Foster (marque
originale) chez tous les pharmaclens,3fi-50
la boîte, 19fr les six ou franco contre mandat : Spécialités Foster, H. Binac, Pharmacien, 25 Rue St-Ferdianud, Paris. Dans
l'intérêt de votre santé, si vous vouiez avoir
un bon résultat, exiger la véritable boîte
avec la signature " James Foster " et refuser toute Imitation ou substitution.
23
f
On en parle beaucoup
La cure d'air restaure l'appétit,
tonifie les nerfs. Les Pilules Pink aussi.
LES I^IEILLEURgl
Une inforngion de St-Briïuc
On dit en effet beaucoup de bien de la
Tisane des Chartreux de Dnrbon. Nombreuses sont ies personnes qui après
avoir essayé quantité de médioaments,
désespéraient de leur état et qui après
avoir fait usage de la Tisane des Chartreux ont recouvré la santé qu'eUes
n'osaient plus espérer.
La Tisane des Chartreux est le meilleur dépuratif du sang. Lorsque l'estomac, le foie, les reins fonctionnent mal,
rempUssent imparfaitement leurs fonUons, des Impjaretés de toute nature
s'accumulent dans le sang et les organea ; de là naissent : les maiadlea de la
peau, eczéma, dartres, furoncle, le rhusmaUame, lea hémorroïdes, lea maux de
tête, palpitatlona de cœur, vertiges,
étonrdissement perte de l'appétit et dea
forcea, en purifiant le aang à l'aide de
la Tlsaa^e des Chartreux, toua ces ma
iaises disparaissent et ont guérit promptement et radloalement. Elle est un vente dans les bonnes pharmacies au prix
de 4 fr. le flaoon.
Dépôt à Morlaix, Pharmacie Gourlou,
Place, Thiers.
LA HERNIE
La Méthode
GLAVERIE "
de P a r i s
e s t la s a u l e q u i doit ó t r e
a d o p t é e p o u r S o u l a g e r e t Guérir
oette i n f i r m i t é
Tous nos lecteurs connaissent la réputation universelle acquise par M.
GLAVERIE, le renommé Spécialiste de
Paris.
Des miUIers de personnes habitant
notre contrée ont été soulagées et guéries grAoe A l'Intervention bienfaisante
de cet éminent patricien, dont l'incom-'
parable méthode est sans rivale au
monde
Aussi c'est toujoars avec le même
plaisir que nous pouvons annoncer son
arrivée dans notre région à tons ceux
qui attendent aveo Impatience sa venue,
assurés qn'ils sont de trouver, grAoe à
l'application de ses mervelUeux appareils b r e v e t é s . I m p e r m é a b l e s et
s a n s r e s s o r t , et aux conseils de sa
haute expérience professionnelle, un
soulagement immédiat A leurs souffrances.
Que tous oeux de nos lecteurs et de
nos lectrices atteints de H e r n i e s ,
D e s c e n t e s , Efforts, D é p l a c e m e n t s
d e s o r g a n e s , ne manquent dono pas
de se rendre auprès de M. CLAVERIE,
qui recevra les malades, de 9 b. du
matin à 6 h. du soir, à :
L e s n e v e n , Lundi 10 Août, Hôtel de
France.
S a i n t P o l - d e - L é o n , mardi 11, Hôtel de France.
M O R L A I X Mercredi 12, Hôtel de
l'Europe ;
C a r h a i z , Samedi 16 Mars, Hôtel
de France.
B r e s t , dimanche 16 Aôut, Hôtel de
France ;
Tous nos lecteurs qui en feront la
demande A M. CLAVERIE, 234, Faubourg St-MarUn, à Paris, recevront
ratnltement sou magistral " T r a i t é
Sa l a
Hernie'.
•
ON MONSIjEHR ^^ Œ K Î o S
ccuxqui sont atteint« d'une maladie de la w a ,
dartres, eczémas, boutons, démanffeaisoDS,Draochites chroniques, maladies de la poitrlnt^ de
l'estomao et de la vessie, de rhumatisme^
neurasthénie, un moyan infaillible de sa guérir
promptement ainsi quiara été radicalement luiméma après avoir souflRt et essayé en vain tous
tes remèdespréconisés. Cette offre, dont on appréciera le bui liumanitaire, est la oonséquene*
4'un vœu.— Borire par lettre ou carte postale à
M. VINOBIIT, 8, place Victor-Hugo, à Grenobl^
qui rApondra «atis et franco par eourrUrM
Mvarra 1M iadloatioBS dtrauid4M.
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GUERISON DES HERNIES
Personne n'Ignore plus les immenses
services rendus aux malades atteints
de hernies par la merveilleuse mé-
14 ares 70 centiarea.
Uo champ de terro labourable, nommé
Parc-Bras, cadastré section B, sous le
numéro 75, pour une contenance de 85
ares 40 centiares.
Autre champ de terre labourable,
nommé Parc-an-Traon-Huella,
cadastré seotion B, sous le numéro 81, pour
une contenance de 33 ares 60 centiares :
D'attache et au levant du précédent,
un champ de terre labourable, nommé
Parc-an-Traon-Izella,
cadaatré aeotlon
B, sons le numéro 82, pour une contenance de 32 ares 10 centiares.
Une petite prairie, cadaatrée section
B, sous le numéro 981, pour nne contenance de 3 ares 40 cenUares.
Un ohamp de terre labourable, nommé
Parc-ar-Paladen-Bian, cadastré section
B, sous le numéro 20, pour une contenance de 36 ares 60 centiares et donnant
du levant sur le chemin vicinal de Plouvorn à Plougourvest.
Au couchant et d'attache, autre champ
de terre labourable, nommé Parc-arPaladen-Bras, cadastré section B, sous
le numéro 21 pour une contenance de
52 ares.
Une pièce de terre dtte Goarem-Tosta,
aujourd'hui divisée en deux parties par
un talus, portion sous terre labourable
et portion sous lande, cadastrée section
A, sous le numéro 107, pour une contenance de 56 ares, donnant du levant sur
le chemin menant de Plouvorn à Plougourvest.
- Au couchant du précédent et d'attache
autre pièce de terre, divisée aujourd'hui
en deuk parties par un talus, portion
sous terre labourable et portion sous
lande, cadastrée section A, sous le numéro 146, pour une oontenanoe de 65 ares
80 oentiares et nommée Goarem-Créis.
Au couchant et d'attache au précédent, une pièce de terre dite GoaremPelta,divisée aujourd'hui endeux parties
par un talus, portion sons terre labourable,portion sous lande, cadastrée section
A, sous le numéro 148, pour une contenance totale de 59 ares 60 centiares.
Cette ferme est louée jusqu'au 29 Septembre 1912, aux époux Marc Enaff,
moyennant un prix de fermage annuel
de 330 francs, l'acquit des impôts et des
assurances et autres charges, suivant
bail reçu par M* LOZACH, notaire à St
Pol-de-Léon, le 4 Janvier 1903, enregistré.
t h o d e du célèbre professeur herniaire
M. Glaser, de Paris, dont toute la presse a fait l'éloge.
Des m i l l i e r s de malades ont été
guéris par son appareil sans ressort qui
prooure immédiatement un s o u l a g e m e n t Inespéré. C'est le plus l é g e r
e t la s e u l q u i puisse se porter nuit et
jour s a u s g ê n a et le seul qui puisse
amener la guérison à bref délai.
Sur nos Instances réitérées l'éminent
professeur consent à visiter notre réion, c'est une faveur dont tout le mone appiéoiera ie bat humanitaire ; aussi toutes les personnes atteintes de
hernies 'proflteront* elles de cette heureuse oooabion en allant essayer cet
appatell :
à Pont-l'Abbé,
le 23 Juillet, Hôtel
Lion d'Or ;
A Quimperlé, le 24, Hôtel du Lion
d'Or et Voyageurs ;
à Quimper, ie 25, Hôtel de l'Epée ;
à Châteaulin, le 26, Hôtel Gd' Maison ;
à Douarnenez, le 27, Hôtel de France ;
à Landerneau, le 28, Hôtel de l'Univers ;
à Landivisiau, le 29, Hôtel du Commeroe ;
A Lesneven, le 30, Hôtel des 3 Piliers ; MISE A PRIX, fixée par le Tribunal
Sept mille francs
à Brest, le 31, Hôtel de Franoe ;
7000 fr.
à Morlaix, le 1" Août, Hôtel Bozellec ; ci
S
Et même
au-dessous
M. GLASER, à Courbevole, Seine,
La vente par Ucitation de ces Immeuenvole le traité sur la hernie gratis et
bles a été ordonnée suivant jugements
franco sur demande.
rendus par le Tribunal Civil de Morlaix
sous les dates des vingt-cinq Mars et
vingt-deux JuUlet mil neuf cent huit, enEtude de M* COZIC, notaire à
registrés, contradictolrement,
PIounéour-Ménes
ENTRE:
1* Monsieur l'abbé Guy Caër, recteur,
Vente Mobilière
demeurant à Gouézec ; 2* Monsieur
AU BOURG DE PLOUNEOUR MENEZ
l'abbé Olivier Caër. recteur A Tréogat ;
3* Monsieur Jean Caër, céUbatalre ma..Après décès de M. GUYGOT
jeur, cultivateur A Kerfaven, en Plouémarchand de bois
nan ; 4* MademoIseUe Marie Caër, céUI
batalre majeure, cultivatrice demeurant
LE DIMANCHE 9 AOUT 1908 au même lieu ; 5* Monsieur François
Gsër, CéUbatalre majeur, cultivateur,
A midi
2 chevaux, harnais, charrette anglai- maire de Plonénan, y demeurant ; 6°
se, charrettes, 1600 paires de sabots Monsieur Louis Caër, époux de Madame
mode de Saint-Thégonnec, brides pour Olive Saoût, cuUlvateur, demeurant au
sabots, clous, pointes, bols de diverses Cosquer, en la commune de Plouvorn ;
essences et spécialement, p'ateauz, fer- 7° Madame Anne Caër et Monsieur
mes, chevrons, poutres, madriers, raies, Etienne Guillou. son mari, en privé et
jantes, brancards, planches, planchet- en autorité, cuUivateurs, demeurant au
tes, bAtons et montants d'escalier, Vern, en la commune de Plouénan ; S»
hêtre bmt, bois A feu, sole circulaire Mademoiselle Marie - Françoise Csër,
sans profession, demeurant à Gouézec.
etc., etc.
Demandeurs en Uoltatlon ayant pour
II
avoué constitué près le Tribunal Civil
LE LUNDI 10 AOUT 1908
de Morlaix, M* KERNEIS, dont l'étude
Ustensiles de cuisine, meubles meu- est sise A Moriaix, rue d'AiguiUon n* 28.
blants, vaisseUe, lingerie, literie, eto.
ET :
Ponr renseignements, s'adresser au
1* Madame Marie Baron, venve de
notaire.
Monsieur Paul Caër, cultivatrice demeurant à Ty-Gorn, en Plouénan, en
privé nom au besoin et en sa qualité de
L'adinliilstrateiir-Kilrsiit T E . Le TODS.
tutrice légale de 1« Alain, 2* Gabriel, 3*
Marie, 4* Jean-Marie et 5* Françoise
Etudes de M* F. KERNEIS, avoué à Caër, ses enfants mineurs, Issus de son
Morlaix, rue d'Aiguillon, n' 28, et dit mariage ; 2* Monsieur François
M*LOZACH, notaire à St Pol-de Léon. Caër, célibataire majeur, cultivateur,
demeurant à Ty-Gorn, en Plouénan ; 3«
Monsieur Yves Caër, céUbatalre majeur
cultivateur à Ty-Corn, en Plouénan ; 40
Monsieur Yves Roualeo, célibataire majeur, cultivateur demeurant à Kerleo,
par licitation
j u d i c i a i r e en Plouénan : 5* Monsieur Jean-Yves
RIoualeo, célibataire majeur, cultivaS U R B A I S S E DE M I S E A P R I X
teur, demeurant à Kerlec, en Plouénan ;
6» Monsieur Jean-Marie Grall, cultivaEa l'étude et par le ministère de
teur, demeurant à Kerleo, en Plouénan,
M' LOZACH
en sa qualité de tuteur datif de 1° Jeannotaire à Saint-Pol-de-Léon
Françols-Msrle RIoaaIec, 2' Vlctorlne
Rloualéc, 3° Hervé Rioualeo, 40 Jacques
LE LUNDI 3 i AOUT 1908 RIoualec, 5* François Rioualeo, mineurs
Issus du mariage de défunts Jean-Marle
à une heure de l'après-midi
RIoualec et Marguerite Csêr ; T Monsieur Jean-Marie Moal. céUbatalre maDésignation des immeubles à vendre : jeur, soldat, domicilié au bourg de
Taulé ; S» Madame Marie-Yvonne Coêr.
LOT UNIQUE
En la commune de Plougourvest, oan- et Monsieur Jean-Marle Qaéré, son mari
ton de Landivlsiau, arrondissement de en privé et en autorité, commerçants,
demeurant à ia gare de Taulé.
Morlaix.
Tous défendeurs en lioltation, ayant
La Ferme de Kei'viclien pour avoué M» CROISSANT, dont l'étude est sise à Morialx, plaoe Cornio,
o u
n* 25. constitué au Ueu et place de M*
Kervizien
BARAZER de LANNURIEN, avoué,
conalatant en une Inaison couverte en décédé.
ET ENCORE :
ardoiaea, ayant grenier au - dessus,
!• Madame Marie Caër et Monsieur
façade au levant :
Au pignon nord de oette maison, une Louis Saillour. son mari en privé et en
grange couverte en ardoises ; au pignon autorité, cultivateurs, demeurant au
midi de la maison, une grange couverte Carpont, en Plouénan ; 2* Monsieur
Yves Caër, oéUbatsIre-majeur, cultivaen chaume ; cour devant ces édifloes.
Dans cette cour, une écurie, une éta- teur, demeurant an Carpont, en Ploué
ble et une orèohe a porcs, couvertes en nan ; 3- Mademoiselle Anne-Marie
chaume ; puits, aire A battre ; le tout Rioualeo, célibataire-majeure, institucadastré section B, sous les numéros trice, demeurant A Landerneau ; 4*
66 et 66, pour une contenance de 7 ares Monsieur Olivier Moal, cultivateur, demeurant au bourg de Taulé.
90 oentiares.
Intervenants, ayant pour avoué, M*
D'attache à l'aire à battre, un courtil,
cadastré seotion B, eous le numéro 67, KERNEIS.
Le cahier des charges rédigé, pour
pour une oontenanoe de 7 ares 50 cenarriver à la vente par lioltation des imtiares.
Au midi do ce courtU et y joignant, un meubles ci-dessus désignés par M* LO
champ, aujourd'hui divisé en doux par- ZACH, notaire à ' SaInt-Pol-de-Léou,
ties, nommé Parc an Treusic, ou Paye- demeure déposé en son étude oû toute
Pichon, cadastré seotion A, sous le nu- personne peut en prendre communioaméro 71, pour une oontenanoe totale de tion.
VElSPrE
L'adjudication anra Ueu aux jour et
heure ci-dessus flxés, en l'étude et par
le mlniatère de M* LOZACH, notaire A
Saint-Pol-de-Léon, en un seul lot, composé eomme ci-deaans et même au-dessous de la mise A prix de aept mlUe
francs, sus-dite en présence de M. JeanMarie Qaéré, commerçant, demeurant A
la Gare de Taulé, subrogé-tuteur des
mineurs Gadr et RIoualec, ans-nommés
ou lui dûment appelé.
Fait et rédigé conformé A ia loi par
l'avoué pouréuivant aonaaigné.
Morlaix, le ving neuf JuiUet mU nent
cents huit.
F. KERNEIS.
Earegistré A Morlaix, le vingt-neuf
JuUlet 1908, F* 82, C* 23. Reçu, un frano
quatre-ving-huit centimes, décimes
compris.
POUMIER.
Etude de M* Ernest CROISSANT, docteur en droU, avoué A Morlahc, et de
M* BELLEC, notaire A Landiviaiau.
VENTE
Par Ucitation Judiciaire
LE MARDI ONZE AOUT 1908
A i H E U R E 1 / 2 DE L ' A P R È S MIDI
En l'étude et par le minietère de M*
BELLEC, notaire A Landiviaiau
Désignation :
i " LOT
A Landivisiau, rue du Mur
UNE MAISON
Comprenant : rez-de-chaussée, aménagé A nsage de magasin de quincaillerie, nn étage servant d'habitation et un
grenier servant également de magaain
de quincaUlerie.
MISE A PRIX : Douze mille francs
ci
12.000 fr.
2« LOT
M a r c h a n d i s e s dépendant dn commerce de quincaiUerie, aa tronvant A
Landivisiau, partie dana la malaon fbrmant le lot ci-dessus et autre partie
dans maiaon appartenant A Mme Le
Maitre, louée 500 fr. l'an.
MISE A PRIX : Cent onze mille neuf
cent huit francs 85 centimes dana laquelle mise 105.873 n*. 05 sont appUcables aux marchandises et 6.036 fr. 80
appUoables au matériel.
cl
111.908 fr. 85
3« LOT
M a r o h a n d l s e s dépendant dn commerce de quincaUlerie se tronvant A
Leaneven.
MISE A PRIX : Dix huit mille six
cent quatre vingt-cinq francs 65 centimes, dana laquelle mlae 18.359 fr. sont
appUcablea anx marobandlaea et 325 fr.
70 appUcablea au matériel.
ci
18 685 fr. 66
L'avoné poursuivant,
.. B. CROISSANT,
Dooteur en droit.
Etude de M* de LAFFORc^ST, notaire
A Morlaix
Vente
Mobilière
LE DIMANCHE 2 AODT 1908
à 1 heure il2 de raprès-midi
A KERVAON
En Salnt-Martin-dea-Champs
M* de LAFFOREST, notaire A Morialx, procédera sur la dite ferme de
Kervaon, par suite du décès de M. Riou
à la vente de :
Un hectare de froment environ, avoine, foin, pommes de terre.
LE DIMANCHE 2 AOUT 1908
à i heure de l'après-midi
Au MÊME L I E U DE KERVAON
Il sera procédé par le ministère dudit
M* de LAFFOREST, A la vente du
mobilier agricole et de ferme.
Gharrettea, char A bancs, rouleau,
charrue, 4 vaches, deux chevaux. Une
belle grange démontable, etc., etc.
A terme 5 0/0 en ana.
S'adresaer pour visiter, aux Fermiers
et pour tous antres renseignements. A
M* de LAFFOREST, notaire.
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Etude de M« de LAFFOREST, notaire
A Morlaix
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10 37 6 23
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51
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5 31
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7 15
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9 27
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9 58
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t
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9 35 12 10 3 6 6 11 8 14 10 23
9 49 12 30 3 17 5 23 8 2i 10 34
10 2 12 47 3 30 6 35 8 37 lío 45
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V
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B
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561 •505 527 503 511 515 509 513 501 519 521
mat. mat. mat. mat. soir soir soir soir s o i r s o i r s o i r
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" ( départ .
12 22 4 51 11 42 7 49
3 48 9 40 11 26 12 46 3 57
j arrivée .
3 2 8 48
4 8
6 25 12 33 1 57 3 «7 •7 5
RENNES
1 départ .
3 16 10 34
6 31
8 30
2 4 3 53 7 30
4 55 1 10
6 47
10 48
3 35 5 59 10 5
S A I N T . RRIRTir. L®.'!"^
[aep
5'03 1 38 8 8 7 31
10 53
3 47 6 9 10 25
Guingamp
5 34 2 19 8 47 7 49
11 28
4 17 6 47 11 16
»
»
Belle-Isie-Bégard . .
2 40 9 5
»
7 7 11 39
Plouaret
6 4 3 »» 9 23 8 8
4 46 7 23 «2 2
Plounérin
»
3 13; 9 35 8 20
» 7 36 12 16
»
Plouigneau
. . . .
3 33 9 52 8 37
» 7 52 12 39
6= 34 3 45i 10 2 8 47
5 13 8 2 12 50
MORLAIX
:
6 38 3 55 10 17 8 57
5 58 5 22 8 9 1 2
»
Pieyber-Christ . . .
4 101 10 30i 9 10
6 11
» S 25 1 19
Saint-Thégonnec . .
»
4 18¡ 10 38 9 18
» » 33 1 25
6; 19
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8 44
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«iép 10 48 9 52 12 38 3 38 6 9 8 3
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1 10 11 30 2 58 6 7 8 24 9 31
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3
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soir
4 55
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5 25
5 38
5 50
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6 21
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TREAC'B
La Nature
se dérobe
M. Ferdinand Buisson, qui fut pendant
vingt ana directeur de 1 enseignement
prlaiftira.>et ie grand organisateur de
l'école laïqae, vient de faire une accablante déconverte : tTons les ans, écrit11, quiase mille conscrits — et nous sommes an-desaoua de la vérité — arrivent
au régiment illettrés, ou peu s'eu fant. »
N'iJle» paa croire qne oe soient des «réfractaires de l'école primaire ! » Non :
c la plupart de ces quinxe mille ont été
inscriU • l'école »•
i^«nt fait cette cruelle découverte,
M. Badsaon a voulu en avoir le oœar net.
U a erenaé les statistiqnes. et. aans pitié
pour î'œavre acolaire dont iifut l'infatiable artlaen, 11 en détaille publiquement
îlSîe r^tfti dù
•au
ipie 7WUU
uu TW
crutemant des dix dernières
annéea
ré
rèle un fait que rian na devait faire prévoir : nn arrêt m a ^ é dana lea progrès
de l'feetructlon. » voici, dana leur brutale étoquence, lea cblffrea oiBoiels : sur
lea 326,793 jeunes gens de ia classe 1906,
ilyenavaltll,044 qui ne savaient ni lire,
niéorlre,et5,086qul aavaientlire seulement Ne eroyes paa qne cea 16,130 jeunes gens forment la totalité des illettrés.
Il y a dans les tableaux une certaine colonie dont le titre laiaae rêveur : elle
contient éeux « dont on n'a pu vérifier
l'inatmction ». Ile sont, dana la classe de
1905,16,3961 Combien, parmi cea non
vérifiit, ne aavent ni lire, ni écrire ?
Le inlniatre de la guerre, au moment
où M. Balason terminait son travail,
loi a donné communication du Compte
rendu du recrutement pour 1907. Le
nonwre des jeunes soldats s'est abaissé
km.1Sl
en Ueu de 326,793, aoU une
perte de quatrepcur centi Snr ce chilire.
Notes que ce ne sont paa du tout ies
dénutemento, si longtemps dénoncés
eoMλ lesfOTersde l'obsoaràntisme clérlqUr qui fonniissent ces édiflantea atatisuqùfis. M. Boisson, qui a toutes les
eraàntes, a dressé un tableau dea quarante départements où l'augmentation
du nombre desUlettrés est la plus frapanteTj'y trouve préciaément, en dehora
e Paria, e u x qui ont poor cbeMieu les
trois principales vUies de France, Lyon,
B o c a u x et MarseiUe. Les illettrés
éUMnt, en 1905, dans le Rhône, 49
d w l a Gironde, 173 ; dana lea Bouohea
dn-Rbône, 181. En 1907, lenr nombre
s'élève, pour les même départements, à
83. 293 et 751, aoit une augmentation
respective de 34, 60 et 570 : 570 à Maraeille,la *Ulede M. Henri Brisson 1...
Zaseuni|)'en!...
Gela est déjà bien: mais, que savent
leaanties, cenx qUl, dans les tableaux,
figurent comme aacbant Ure et écrire,
on ayant una inatructlon primaire plus
déVeMppée, ou même ayant obtenu le
b r ^ e t de renseignement primaire ?
S
t Le Uenleaant Roland, dans son livre
sur l'Education patnottque du 8 o m t ,
a doané la reproduction sténograpUque
da rintanrogatdre. d'nn homme de sa
eampafula* appartenant à U classe de
t906.il aa recrutement de la Seine, un
eafant de ia. YUle-Lumlère. Ge ieune
aoldat a été inaqu'à trelse ans à l'école
rt Jlen est aortfavec le certificat d'étu
des. C'eat un lettré.
. Mon confrère, Heary Honaaaye, a déi à pubUéaülaurs les passagea lea plua
b i ^ u i t s de cet examen : mea lecteurs
oaC pu en garder le souvenir. Je n'en
Indique que les traita aaUiants. L'intéressant produit de l'école de Buisson
eroit:q«a Bayard vivait sous Louis XIV,
leMuel.c.amonté des écoles », que l a {Biral Courbet c a fait le combat nava
•coa le Bérne Louis XIV », que l'Aisaoftijuîtalne est • une grande vUle.Ala
Franoe », qn'AusterUti et léna sont des
féliéraus: U ne sait pas ce que o'es»
que Valmy, Hoohe et Marceau : mais
en revanche, il est très ferré sur les comiques des cafés-concerts parisiens,
sur les coureurs des vélodromes, et 11
saU parfaitement que Théry est arrivé
premier dans la Coupe Gordon-Bennet,
sur voiture Richard-Brasier n* 5. Il n'ignore pas, 11 est vrai, que Victor Hugo
est un grand poète, mais d'autres jeunes soldats Interrogés ont répondu à
l'oiBoler que c'était « un ancien avocat »
ou c l'inventeur du vaccinage ».
Le lieutenant Roland conclut avec un
accent douloureux : t Cinquante pour
ceut des jeunes Français qui arrivent
au régiment Ignorent que cette patrie
qu'ils viennent, sans s'en douter, servir,
que cette armée, dans laqueUe lls entrent, ont eu des sièoles de gloire :
'rente-six pour cent des Français de
vingt ans Ignorent que la France a été
vaincue en 1870-71 : quarante-deux
)Our cent de oes mêmes hommes Igno
ent qu'à cette même date la France lut
dépouillée de deux de ses provinces ».
Voilà l'Instruction patriotique annoncée par Paul Bert' en 1880, comme la
grande victoire da l'esprit lalo l Cela
coûte plus de deux cents millions par
an.
L'Instruction civique, qui devait en
être le oomplément, n'a pas mieux réussi. La Revue pédagogique a pubUé les
résuUats d'un examen dea recriuee, Institué cette année pour les soldats d'un
régiment d'infanterlj^ c se recrutant à
>eu près exclusivement dans un déparement où l'éoole est ttès en honneur ».
On a demandé é ces jeunes gens < quel
est ie gouvernement actuel de la FraneeHr^ût »oiiéàtité-deuf, frehle-hnlt ont
^^
^^^
République : vingt
n'ont rien répondu du tout : quatre ont
faU des réponses fantaisistes, dont l'un,
ui est peut-être un pince-sans-rire, a
éolaré que le gouvernement, c'est
t tous les coups d^tat assemblés ».
Le Temps, ayant lu le travail de M.
Buisson, s'éorle qu'après vlngt-oina
ans dinstruction obligatoire, un pareU
résultat est < vérUablement déoonoer
;ant ».
Pour tout ce qui concerne
la Rédaction, s'adresser
aux Bureaux du Journal.
Mais U en dresse lui-même le bilan.
Ce n'eat pas seulement snr l'école qu'il
se lamente, c'est sur le c lendemain de
l'école ». c La seconde moitié et peutêtrejla plus fructueuse de l'enseignement
populaire pous échappe. » Comment?
Mais, depuis vingt ana, on célèbre la
beauté des cours du soir, le magnifique
développement des cours d'adultes, et
l'admirable dévouement des instituteurs
qui se consacrent à l'œuvre postsoolalre l Ça ne va donc plus ? plus d'élèves ?
plus de dévouement ? La nature humaine se dérobe.
M Lafferre, qui veille au salut de
l'empire maçonnique, a vu le péril, et 11
vole au secours de M. Buisson, Dans
son empressement, II oublie toute prudence : ( La conourrenoe de l'école cléricale, éorit-il, a disparu sur bien des
points. Bon gré mal gré. le père de famille est allé à l'Institution d'Etat, faute de choix. » Eu cet aveu, dépouillé
d'artlfioe, apparaît l'àme de ces bons
apôtres, qui n'avalent sur les lèvres, en
nous étranglant, que des paroles de Uberté.
Or, cela n'a pas suffi : le patient se
débat. M. Lafferre aperçoU le cléricaUsme « en train de voler aur républlcalus
leurs enfants ; II enduit de miel la coupe
empoisonnée ; il pervertit l'esprU par la
séduotipn des yeax.» Ce style Imagé signifie que les cléricaux fondent des patronages, et qu'U est grand temps de
leur opposer des patronages laïques. Il
faut que recteurs, préfets, Inspecteurs,
soient lea Insplrateurn de toutes, les
œuvres'postscolalres o, afin de disputer
(t les enfants A l'hoinme noi:if. » . ' .
C'est ^ que M. Lafferre' appelle
c toutes les ressources de rinitiaUve
privéé ». L'inUiatIve privée du préfet et
du reoteur ! Ces messieurs ont la faillite
gaie.
^^
8, Place du Dossen, 8
a France, personnifiée en la pesante
ampleur du président LoupUIon. De
son embompoint ia « réaction », est
coupable car en quel crime contre la
« République » la réaction n'a-t elle
pas un peu la main ? On doit donc
avertir ces feuilles niaises et surtout
avertir le public ; on doit môme
fustiger ces feuiUes et M. Le Bras,
ancien instituteur, s'y efforce. Le
titre seul de l'article est mirifique :
^ureu* impuissante
I Voilà déjà le
président vengé ; et noter que parmi lea journalistes M. le Bras n'est
>as ce que l'on a vu de plus défectueux.
TARIF
DES
INSERTIONS
Annonces (judiciaires ou diverses), la ligne .
Réclames (en 3» page), la ligne
Tarif décroissant pour les Insertiong répétées
La Société de Publicité Religieuse, 6, place de la Bourse,
à Paris, est seule chargée de recevoir ta publicité extralocale pour le Journal.
Les vrais
coupables
Le Président Fallières voyageait,
ea miniatres de la République
étalent aux Eaux, lorsque l'Incendie
révolutionnaire qui fuse en tous sens
dans le pays a éclaté sur un point
avec nne violence inou'ie.
Vous avez lu dans les journeaux
e récit des événements sanglants
( ui ont marqué la journée du 30
uUlet à Villeneuve-Saint-Georges,
j'armée, comme tou ours, y a fait
( ignement son devo r. Cribléa de
Oe n'est pas tout. M. Le Bras, )roiectUea de toutes sortes, si lea
nous avertit dans l'Eclaireur,
qui soldats ont fait usage de lenrs arn'est pas « niais », de la décision mes, ce n'est qu'à la vingtième som)rise par le ministre des Finances mation et lorsque cela était devenu
nécessaire pour éviter de plus grands
sur la demande de notre député.
malhenrs.
J'hésite à croire que M. Cloarec
Maia où sont lea coupables ? Cersoit nn homme d'éloquence, mais il
3, —
ils l'étaient certainement toua
excelle à préparer le plat de ven- .ea,
cea
hommes
qui prirent part à l'ingeance qui se mange froid. C'est
surrectlon,
depuis
ceux qui décharainsi que de par son bon plaisir, Cloarec Pacha décide que le bureau de geaient leurs révolvers sur la troupe
'enregistrement de Saint-Thégonnec usqu'à ce vertueux travalUeur qui,
sera transféré à Pleyber-Christ. C'est )erché snr un toit, lançait des tnlles
nn tour joué à ces réactionnaires de lUX défenseurs de l'ordre et vint se
Saint-Thégonnëc ; lors de la derniè- )riaer le crâne sur le pavé de la
re élection législative ces vilains rue.
Mais il y en a de plus coupables
avaient eu ie bon esprit, aux prétentions' d e ' t i i b a n i w - w PtouJeaiTj'^'dff- qa'enx, et ies vrais coupables, c ^ s t
n'accorder qu'un éclat de rire. En Briand, c'est Clémenceat, c'est Viquoi ces braves gens ne faisaient viani, ce sont leurs prédécesseurs et
que précéder l'opinion. M. Cloarec tons ceux qui les ont aidés. Ayant
se frotte encore les côtes des coups semé lé vent, ils récoltent la temde bâton qu'U reçut de la Dépêche )ôte ; et s'ils gouvernent encore,
de Brest. A. son tour la presse pari- c'eat qn'Ua n'ont cessé d'abandonner
sienne a signalé la circonscription chaque jour un peu plus de terrain à
M. Buisson se contente d'un examen
a révolution envahissante.
pour les conscrits, et de l'école régi- d'un nommé Cloarec où l'on compte
Et pourtant, c'est vons encore,
mentaire pour ceux qui auront un zéro. 944 officiers d'académie et 1022 chemalheureux,
qui avez prêté vos
valiers
du
mérite
agricole
!
D'aucuns
Eh bien 1 examen de conscrits, patronages préfectoraux, rleu n'y fera : j'ose demandent pleins dis crainte, la eau épaules à cea indignes pour leur
le prédire. La nature humaine continue cause d'nne importance et d'une im- )ermettre d'arriver au pouvoir et
ra à se dérober. J'en voudrais, entre )ortation si grandes. Les meUleurs voua voUà aujourd'hui punis par où
Mais non, ce n'et pas déconcertant du quelques autres, suggérer une raison :
amis de M. Cloarec conviennent du vous avez péché. Vous avez voulu
tout : cela devait infailliblement arriver.
c L'arrêt marqué dans les progrès de )eu d'effet de son éloquence ; sa aervir la Révolution, vous en êtes
Tous ceux qui ont combattu, de 1880 à l'Instruction », comme s'exprime M.
1886, les lois sur l'enseignement laïo Buisson, s'est produit dans les dix der- )lume n'est pas redoutable ; sea In- es victimes.
Hélaa ! oui, pauvres gens, vos
'avaient annoncé, et je m'honore d'à nières années. Il le déclare nettement errnptions n'inquiètent pas un ministre.
Quoi
?
CiueUe,
crueUe
énigmaitrea
sont égoïstes, impitoyables ;
voir été du nombre.
et l'étabUt par des chiffres. « 208.012
Nous repoussions l'obUgation parce jeunes gens en 1906 sont enregistrés me. Faut-ll conclure avec Rochefort ces sinistres comédiens se moquent
que, combinée avec la destruction de comme possédant ce que la statistique que sous la « République » troisième )ien. dana leurs palais ministériels
indépendance communale et la laloi appeUe « une instruction primaire plus dn nom, ont seules de l'influence, et leurs châteaux de province de vos
sation forcée, elle constituait la plus développée » ... Soit une chute soudaine es médiocrités. Les médlocrUés sueurs et de vos misères ; mais enintolérable des tyrannies, et nous ia de prèsde 50.000. »
rendent d'ailleurs grand service en fin, c'eat voua qui lea avez choials.
repoussions aussi parce que, la pres'
faisant marcher le commerce des
Cette
période
décennale,
c'est
celle
Oh 1 noua ne rallions pas vos malsentant presque inefficace, nous la sa
«
grand
chambardement
»,
de
la
vicdu
« Nicham-if tiltar».
lours ; et si nous antres, catholivlons, en outre, inuUle.
toire des partis révolutionnaires, de la
ques, nous nous permettons de vous
Eu 1889, répondant à Jules Ferry, destruoUon des éooles Ubres, de l'expulMais M. Cloarec ne marchande pas uger, c'est que, depuis longtemps,
qui, dans un discours célèbre, s'étaU sion des Frères et des Sœurs : c'est ie
glorifié de son œuvre scolaire, je lui règne des instituteurs athées et antipa- son obéissance. Comme 11 a marché nous vona avions avertis et que nous
montrais que, depuis quinie ans, la triotes, le triomphe de l'éoole sans Dieu avec la môme aisance derrière un savions, devant la marche des évéprogression de l'instrtiotion était cons- et sans patrie.
dais aux processions de Ploujean, nements, ce que l'avenir voua prétante.
derrière la crasse de Pelletan au Bas parait.
M.
Ferdinand
Buisson
a
applaudi
à
M. Buisson vient, dans ies tableaux tout cela : il a contemplé d'un regard de la Rivière, derrière la corpulence
Noua avons vu un Pelletan et un
qu'il publie, d'établir la même chose, satisfait. oe déoisif épanouissement de de Fallières à l'enfouissement de Zonon plus pour une période de quinie l'œuvre que, vingt ans durant, il avait la au Panthéon, il rentre avec em André saluer le drapeau rouge ;
nous avons vu dea parvenua prodiannées, mais de 1829 à 1906: la pro préparée, organisée, conduite aveo pasgression est à peu près constante jus sion, dont 11 ava», sans trêve, aveo pressement dana la bonne voie — guer lea basaea flatteries et lea pro
qu'aux environs de 1900. L'obUgation toutes les ressources du pouvoir, for- oeUe qni mèae à l'assiette au beurre. measea mentenaea et devenir minisn'y a rien fait.
Ge n'est pas une ainécure que d'é tres ; nous avons vu enfln un goumé, façonné les agents.
C'est trop peu dire : lorsqu'on 1880,
De quoi s'étonne-t-U ? S'étalt-ll Ima- crire la gazette d'un député auasi vernement accepter avec reconnais
Jules Ferry proposait la législation
ué que, doollement, les parents al volage. M. Le Bras l'atteste. Tour à sance l'appnl dea révolutionnaires et
nouveUe, il déclarait que 10 pour oent
lent livier leurs enfants au mlnotaure? tour libéral, progressiste, radical, pasaer son tempa à peraécnter l'Edes enfants étaient iUettrés et il flétrisLe
voilà éclairé. Les paysans de France socialiste, M. Le Braa n'eat paa glise et ceux qui la défendent. Desait oette bituation oomme indigne d'un
sont
soumis au pouvoir et Incapables cependant un « réactionnaire ». Des puis le jour où 400 drapeaux rouges
pays civilisé. Eu 1889, les Ustes de rede
révolte
extérieure : mais quand Us transformations merveUleuses de M. défilèrent devant le Chef d'un goucrutement faisaient apparaître une pro
sont mécontents, lls ont une force d'ivernement franc maçon, reconnaisportion de 11,70 pour cent d'illettrés.
nertie indomptable. Leur nature humai Le Bras, Il faut mentionner de façon sant par là qne toute sa politique
A présent, où en sommes-nous ? Aveo ne se dérobe sans bruit. C'est oe qu' spéciale, la dernière, la ilaur du
la catégorie des non-vérifiés, on ne sait arrive : Us aiment mieux laisser leurs bouqnet. Etrange chose que d'ap- serait orientée dans le sens du colpas au juste : M. Briand, alors mi- enfants sana grammaire que de les don prendre à l'aube qu'on est monar- lectivisme et de la révolution s o d a
nistre de l'Instruction pubUque, a dit ner à l'insUtuteur athée. Toutes les lois chiste et au soir radical-socialiste. le, noua nons attendions à de terril'année dernière trente pour cént I
d'obUgatioa se briseront contre cette C'est ce qni advint, quand M. Le bles choses.
Aujourd'hui, M. Bulsfipn constate résistance passive.
Ausal la journée du 30 juillet à
Bras dénonça avec fougue l'alliance
qu'il y a « nn arrêt marqué dana l'inaVlUeneuve-Salnt'Georges
nous a-tpassée à Bordeaux entre les monarA. DE MUN
tmction ». Mais il ne veut paa qu'on
elle
émus,
mais
ne
nous
a
pas surchistes et les membres de l'Alliance
appeUe cela « sottement > la faillite, de
de l'académie française.
l'école. cGe n'est paslécole, c>st la narépublicaine
démocratique.
Or M. pris. « Elle n'est pas un accident,
ture humaine qui ae dérobe », dit-il. Le
Le Bras avait publié dans l'Eclai- disait fort bien J. B. dans La Croix,
mot eat à retemr. Lléoole eat bien là, en
reur iemanifeste de ia môme A {han elle est nne conséquence. »
effet, rinatituteur aussi ; mala lea élèves
Elle est une conaéquence inévita
ce. Oui, vU réactionnaire.
s'en vont. A l'aasemblée générale de la
ble.
Ici, en effet, les belles paroles
Mais Cloarec l'approuve.
« Société d'Economie Sociale », M. Berne servent de rien ; il n'y a que les
tlUon, directeur du service de la statisLa bouche éloquente et souriante, actes qui comptent. Un Clémenceau
e municipale, a constaté que douse
la main ouverte et sympathique, peut bien faire entendre qu'il ne tolée écoles laïques eomptaient mohia
EmUe de Ploujean devient parfois rera pas que l'ordre soit troublé ;
de vingt élèves. La nature humaine se
terrible. C'est que ce pays de Saint vaines paroles que tout cela ! On en
dérobe.
Thégonnec est par trop bizarre : 1 rit et l'on passe.—0—
résiste à l'Idée « RépubUcaine ». Oa
Mais vous entendrez dea na'ifs,
M. Emile Le Bras publie dans y raiUe la valeur (?) de notre député. quand môme, se féHclter do la poi
Ainsi, on a décrété TobligaUon de l'école laïque on a proscrit les maîtres con- VEclaireur du Finistère, un article
St-Thégonneé expie... St-Thégon
gréganistes pour tuer la concurrence I destiné à constater le tort quo foui nec se souviendra — et d'autrea vil gne du gouvernement. Lea journaux
n'annonçaient-ils paa, l'autre jour,
on a fermé vingt mille éooles Ubres 11 et au prestige de la « République » l'o
lea
aussi,
M.
le
Député.
que plualeurs arrestations de memvoilà le résultat. M. Ferdinand Buisson hésité de M. FaUières et les raiUeYAN.
bres de la Confédération Générale
est, devant le pays, l'auteur responsable
du Travail (?) avaient été opérées ?
de cette colossale mystification, et il ries des journaux de l'opposition snr
nous trouve des sots, parce qne nous ap- ladite obésité. Ces écrivains, suivan
Laissons-les & leur enthousiasme.
M. Le Bras, manquent de respect
paUona cela une fallUtel
Î
g
C^airlandes
Z
Cloarec, Le Bras et C'
0 fr. 2 0
0 fr. 3 0
5
c.
Les gens sensés savent assez que
que le Président du Oonsell n'a jamais rien fait pour éteindre c'e per>étuel foyer ., d'insurrection et d'anarchie. Alors, que signifie cette co<
médie r
<
Je crois qne les inculpés n'auront
pas grand'pelne à se défendre. C'est
a même histoire qui < recommence.
Ges individus vont répondre : Mais
nosaccnsatenrsd'anjourd'huisontsortis de nos rangs, puis ils sont devenus
nos chefs et si nous scm^nes sur ces
bancs, c'est que ^nons avons mis en
pratique les conseils qui nons furent
donnés jadis. P o u r v o i donc les mêmes doctrines qui les ont conduits
an faite dea honneurs serviraientelles, lorsqu'il s'agit de pauvres misérablBS comme nons, à mener en
prison ?
Ils sont logiques à leur façon.
Mais ils ne le sont pas comme U
aut l'être ; quant à ceux qui lèvent
es bras au ciel et qui disent que
ont est perdu, sans s'être jamais
nquiétés le moina du monde du
religieux que l'on exUe et qne l'on
vole. Us ne le sont pas davantage.
. .n'y a qu'un moyen de salut pour
a société : revenir à la vérité. Et la
vérité'c'est le cathoUclsme pratiqué,
c'est l'ordre social chrétien rétabU.
Cenx qui croient arranger lea
choses en faisant m e l q n e s concessions à l a Révolnilîm eq t i n p i y w t
étrangement. C'est un engrenage :
.'imprudent qui y met le doigt a bien
des chances d'y passer tout entier
ou tout au moins d'y laisser une
bonne partie de lui-même.
Guerre donc au socialime, cette
plaie ; car « le socialisme, c'est la
Révolution logique, et nous sommea
la Contre-Révolution irréconcUiable. » Puisque la Révolution dure,
hélas ! et nous perd, faisons de la
* Contre-Révolution ».
Une conclusion impérieuse se dégage de ces tragiques événements :
e mal est très profond, il est à l'âme.
On s voulu chasser Dieu de la société, et du môme coup on a détruit
la seule forteresse qui la garantisse
efficacement coutre les influences
dissolvantes.
Vous ne voulez pas mourir, ditesvous ? Eh bien ! allez chercher Celui
que voua avez chassé et ramenex-le
en triomphe pour lui redonner dana
vos cœurs, comme dans la famiUe,
comma dans ia patrie, la seule place
qui lui convienne, la première.
Le salut n'est pas aUleurs.
A. C.
Pour les Mirchaniis d'Oigions
Un grand nombre de Bretons du
Finistère, parmi ceux qui chaque année,
en cette saison, se rendent en Agleterre
pour vendre leurs oignons, ayant été
appelés à faire, oomme réservistes, leur
période d'instruction aux mois d Août
et de Septembre prochains, et n'ayant
pu obtenir le sursis qu'Us avalent
demandé, M. le Comte Albert de Mun,
député du Finistère, a signalé i M. le
Ministre de la Guerre les graves conséquences qu'aurait, ponr eux et pour
leurs famiUes, une mesure aussi rigoureuse. Il vient d'en recevoir la réponae
suivante que noua aommea heureux de
pouvoir communiquer à nos lecteurs:
MINISTÈRE
DE LA
GUERRE
Paris, le 31 Juillet 1908.
L E MINISTBE
Monsieur le Député,
J'ai l'honneur de vous accuser réception
de la lettre que vous avez bien voulu
m'adresser au sujet de certaines catégories de réservistes du Finistère convoqués
pour une période d'Instruction aux mois
d'Août et de Septembre prochain.
Je prie M. le Général commandant le
11« corps d'armée d'étudier à nouveau la
situation de ces réservistes, et d examiner
s'il y a lieu de reporter à une autre époque la date de leur convocation.
Veuillez agréer, Monsieur le Député,
l'assurance de ma haute considération.
Q. PICQUART.
r
LA
Carnet
provincial
La grèTO générale dont la G. G. T.
noni menaçait a piteaaemant échoné.
L'ouvrier a aparcavralt-ll enfia que lea
grévlcultenra praconlaent le cbomaga
mala n'Indiquent paa lea moyena de
vivre pendant qn'on ne travaille paa ?..
)-(
Abd-al-HamId leaultan rouge, met
lea poucea: aona l'empire de la peur, il
aooorde tout oe qne lui demandent ses
aujeta. Et il vérifie en oe moment la
valeur de l'axiéme : « Mieux vaut régner
ar l'amour que par la crainte. » Son
rére de lalt qui était son favori et en
rofltalt pour preaaurer le peuplé a été
jncbé par la foule.
Î
R
•
. ) - (
Le iouraal Le Matin, diflamateur et
gouvernemental, n'est pas en période
lenreuse. Il y a trois semaines, les
urés piribiens le condamnaient pour
uaultea à M. Ch. Humbert. Hier à Agen,
le Jury le condamnait à 50.000 francs
pour dlffamatlona envera Ghaumlé, ex*
mlnlatre de la Juatloe. Le mieux est que
le Journal c qui a de nombreux fils spéciaux dont un le relie directement aux
egoûts « s'était efforcé de calmer la vindlote de l'ex-mlnistre de la Justice par
lattrea, télégrammea, plaldoiriea tout
almablea — cela apréa l'avoir Injurié
pendant denx ana. Le Bunau-VarlUa du
Panama propriétaire dn Matin ferait
bien de retourner mener aea vertueuses
entreprises au Bréall. La Franoe aemble
ne plua oomprendre oe maître de ohant.
M. Falliérea, commis-voyageur en
marohandlses biocardes, est revenu de
sea granda voyages. Il a parlé aveo le
tsar et aveo la roi de Suéde et celui de
Norvège et celui de Danemark. Yolonllera aeralMl parti visiter Jusqu'aux
Esquimaux.
Il eat revenu en son oastel familial et
se repose des gastrites, qu'à défaut d'avantages sérieux pour la France, Il a
rapporté de ses multiples banquets. Ses
cousins, les rois d'Ici et ailleurs ont bien
promis de venir un de ces Jours lui rendre sa bonne visite.
Et dire qne de graves journaux annoncent gravement qoe oes comédies protocolaires auront c la plus grande influence aur la politique mondiale 1 o
Hélaa la chaleur communlcative des
banqueta n'a d'effet réel qu'à la première heure de la digestion. On l'a bien vu,
lora de la conférence d'Algéslras où chacun noua lâcha aveo dealnvoltnre et
noua lalaaa dana le guêpier d'où nous
ne pouvona aortlrl
J-(
Le ZtppaUin le premier et remarquable dirigeable allemand vient d'ôtre
anéanti par aulte d'nne explosion de son
moteur, au cours d'une tempête. Fort
heureusement le ballon étant à terre
lora de oette cataatrophe, 11 y a eu fort
peu de bleaaéa.
Le Zeppelin disparaît oomme notre
Patrie : des. souscriptions nationales
aont ouvertea ponr doLuer à l'Inventeur
lea moyena de recommencer son çeuvre.
Toutea lea natlona européennea travaillent, aveo une aorte de rage, à ia
conquête de l'air. Il faut espérer que la
France, dana oette lutte scientifique et
économique conservera longtemps encore son sang actuel : le premier.
)-(
A propos du prochain mariage de
Mlle Fallières, fille du préeident de la
République, avec M. J. Laues, secrétaire général de la présidenoe, divers
Journaux ont agité ia question, au point
de vue du droit canonique, de la préaenoa de M. Fallières à la cérémonie.
Nol doute que la président de la
République ne soit impliqué dana l'exoommunloation qui atteint tous ceux
qui édictent des loia et décrets attentatoires à la liberté et aux droits de l'Eglise.' C'est lai, en effet, qui revêt les lois
de sa signature et leur donne force et
valeur en lea promtilguant. Il en est le
principal responsable.
Nul doute enoore que la loi de aéparatlon de l'Eglise et de l'Etat et les lois
at décréta ultérleura qui en ont été la
conséquence, ne rentrent dans la catégorie des lola et décrets attentatoires,
an premier chef, à la liberté et aux
droits de l'Eglise.
M. Fallières est donc certainement
excommunié et excommunié ipso facto :
mala a'U est notoirement excommunié,
11 ne l'est paa nominativement,
oomme
l'a été, en cea cerniera tempa, M. Lolsy.
Cette différence lui aasure le bénéfice
d'une certaine atténuation dans ies effets de l'excommunication.
Notamment, sa présence pourra être,
en vertn des règles générales du droit
canonique, tolérée à l'église, pour le
mariage de aa fiile, sans qu'il soit besoin d'une diapense ou autoriaation
expresse de l'au*orité ecclésiastique
supérieure.
Du reste, la cérémonie du mai läge à
l'église parait devoir ae faire presque
olandeatlnement. Elle aera, dl^on, entièrement privée, oe qnl dispensera lo
préaident de la République d'y Inviter
officiellement lea mlnlstrea, et ceux-ci
d'y paraltie.
G eat toujoura le m^ms procédé : on
vaut être llbrâ-penaeur, blooard, francmaçon pour arriver. Mala dèa qu'il a'«git d'on acte important de la vie — on
demande le prêtre. Et l'on préfère enoore aller à la mesae timidement et
oomme honteuaement plutét qne d'enoourlr le mépris public. On parlait II y
a quelquea tempa du respeot dû au Président de la République.
Hé 1 que ne se respeote-t-U lui même
en ayant une franche et correcte attitude. Anaal bien le'mot d'A. Dumaa est
toujours vrai :
t Oa reapeote une aituation, on n'eatlma qu'un caractère I >
L
La Semaine
Paroissiale
St-Matthieu
Dimanohe dernier alnal que nous Pavions annoncé, M. l'abbé Paul, missionnaire d'Hall, a chanté sa première
grand'messe. MM. lés abbéa Neudeur
et Bourhls iaiaalent offioe de diacre et
soua-dlacre.
De nombreux prêtres parmi lesauels
nous remarquons Mgr Dulong de Rosnay, M. le ouré de St-Matthleu, M. le
recteur de St-Melhlne, MM. de Roque-,
jeullle et Fortin, aumôniers, assistaient
à oette cérémonie.
M.r.)bbé Hlly, professeur au séminaire St-Jacques a, dans un discours plein
d'élévation montré la sublimité du rôle
du prôtre et du missionnaire.
—0—
Plourin
Dimanche prochain a lieu à Plourin
le pardon de Ste-Phllomène. M. le chanoine Gadon, supérieur du grand séminaire, chantera la grand'messe. M. le
chanoine Kérlsit, professeur du dogme,
donnera le sermon breton^
Plouégat Guerand
Dimanche prochain, M. l'abbé Légraad, Jeune prêtre de Quimper, chantera sa première grand'messe en Pégllse
paroissiale du Guérand.
M. le obanolae Kétislt, directeur au
grand séminaire de Quimper, prononcera le sermon d'usage.
LANMEUR
Chapelle N.-D. de Kernitron
Grand pardon, le samedi 15 Août. —•
Vendredi 14 août, à 8 heures du soir,
premières Vêpres ; à l'issue des Vêpres,
avant d'allumer le feu de Joie, allocution française de Monsieur Gozien, professeur au Grand Séminaire.
A partir de deux heures, des messes
seront célébrées d'heure en heure.
A la première messe, chaats de cantiques.
A sept heures, une messe sera dite à
l'église paroissiale.
À 9 h. 1)2, départ de la procession
pour la chapelle.
A 10 heures, grand'messe chantée
par Monsieur Gadon, vicaire général,
supérieur du Grand Séminaire.
Sermon par Monsieur Barvet, vicaire à St-Melaine de Morlaix.
Toute la nuit du 14 au 15 août, des
prêtres seront à la disposition des pèlerins pour entendre iss confessions.
—0—
PLOUZEVEDE
P è l e r i n a g e à N . D. d e E e r v e n
le s a m e d i 16 a o û t
Le sucoès de oe pèlerinage, inauguré
l'an dernier, a montré qu'il répond aux
vœux de la très chrétienne popnlatloa
du Haut-Léon. Les paroisses de Plougar, de Saint-Vongay, de Tréflaouénan
et do Trézllldé ont promis d'y prendre
part enoore cette année.
Voici le programme de la fête :
Lo matin, première messe à la chapelle, à 5 heures. Easulte, messes
d'heure en heure jusqu'à la grand'messe.
A 10 heures, grani'messe ; Instruction A la fin de la messe, chant du cantique de Notre-Dame de Berven, avec
accompagnemeat de la musique de Trézllldé.
L'après-mldl, à 2 h. 1/4, arrivée des
processious des paroisses' voisines. —
A 2 h. 1/2, vêpres suivies d'uae Instruction. — Repos. — Easulte on récitera
le chapelet, et les processions retourneront dans leurs paroisses respectives
où l'on donnera la bénédiction du T. S.
Saorement.
Notre-Dame de Berven, priez pour
uous 1
—0—
Nominations
Par décision éplscopale du 5 août, ont
été nommés :
Vicaire à Plouguerneau, en remplacement de M. Nicolas qui entre dans
une congrégation religieuse, M. Colin,
instituteur à Plabennec ;
Vicaire à Poullaouen. M. Nelldé,
Jeune prêtre du Juch ;
Vicaire à Mahalon, M. Le Goff (Alain)
en remplacement de M. Le Guen, dé
missionnaire pour cause de santé.
Colonie (le Vacances
De l un des petits colons de Carantec,
on nous communique la délicieuse lettre suivante :
St-Josoph du Bel-Air, le 6 août 1908
RESISTANCE
La vie que nous menons à St-Joseph
du Bel-Air est très variée. Il y acspea
dant certaius exerolcas qui revlenaent
chaque Jour et k peu près aux mêmes
heures. La levée est fixé par le Règlement à 6 h. 1/4. Le lendemain d'une
grande promenade et le Dimanche, M.
le Directeur ne donae son
Benedicamus Domino " qu'à 6 h. 3/4. Dès que
nous sommes prêts, nous nous rendons
à l'Eglise pour lu prière du matin et la
mesae. Le déjeuner a lieu Immédiatement après la messe.
La matinée se passe ensuite à faire le
ménage, à prendre de Peau pour la cuisine, à balayer, à s'occuper de sa correspondance (quand on a le temps), à
tout mettre en ordre daas la maison.
Lorsque la marée est favorable, nous
prenons notre baia entra 10 et 11 h.
L'après-midi, nous faisons une promenade solt dans le bols de Pen-ar-Land,
soit à Cailot, soit à la Grève Blanche ou
à une autre Grève, et le soir, après souper, vers 9 h. c'est le rapport, immédiatemeat avant le coucher. La messe
le matin, et le rapport le soir, voilà les
deux grands moments de la Journée. La
messe, tu sais ce que c'est ; mais le
rapport ?... Eh bien ! maman, c'est ainsi que l'on désigne la causerie que nous
fait M. le Directeur avant la prière du
soir. Il y a de tout là-dedans : des avis,
des remontrances, des encouragements,
des petits falta amusants ou pas relevés
das la journée, un mot de piété et d'édification, la désignation des " hommes
de service" pour le lendemain, la distri
butlon des cailloux. Des cailloux, ' pour
que faire ? me diras-tu. Ea fait de cailloux. il n'y a que le nom. C'est ainsi que
l'on formule les notes que nous avons
méritées : un caillou blanc, c'est très
bien, (inscription au Tableau d'Hoaneur), un caillou noir, c'est très mal
(punition plus ou moins grave suivant
le ORS), et un caillou gris, c'est entre les
deux. Je t'assure que nous écoutons
bleuie Directeur au rapport, et que
nous tenons compte de tout oe qu'il
nous dit. Il est vrai qu'il nous arrive
parfois d'oublier ses recommandatious,
et de lui faire de la peine par aotre étourderle, mais c'est plutôt dû à notre jeuae
ftge qu'à la méchanceté, car à i a Colonie
H n'y a personne de méchant.
Dapuis que nous aommes à Garantec,
nous avoas couru paa mal. Notre première promenade a eu pour but le Chateau du Taut eau. Nous y sommes allés
en canot : oa n'y peut aborder autre
mant, même pour les plus basses marées. L'Intérieur est très curieux à visiter, notamment le cachot de Blanqul
et celui, eacore plus affreux, de la Chalotals. Du hput des murailles, le coup
d'œil sur la baie de Morlaix et lés environs est de toute beauté.'
Le mardi, 28 juillet, visite à Trégastel-Primel. Départ de Carantec le ma
tin ot retour le soir. Temps sombre,
sauf l'après-mldl. Hospitalité généreuse.
Pôohe d'ormeaux et de moules. Bain
délicieux surla "Plage la plus coquette
de tout le pays de Tréguier" d'après la
chanson désormais fameuse des colons
morlaisiens.
Le dimanohe, 2 août, dans l'aprèsmidi, pèlerinage à N.-D. da Cailot. Vêpres à la chapelle. Goûter champêtre
dans la ferme voisine. Le mercredi, 5
août, grande promenade à Salot-Polde-Léoa : départ le matla et retour le
soir. Visite de la cathédrale : tombeaux
des évéques da Léon, stalles du chœur,
autel de Saint-Pol, avec les reliques et
la cloche, tombeau de Marie-Amico
l l c a r t , servante, morte en odeur de
sainteté, image de la Ste-Trinité dans
le lambris, etc. Visite du Creïaker, ascension de la tour, par groupes. Visite
du Calvaire au cimetière et de la chapelle des morts, etc. Hospitalité cordiale et généreuse... Le retour à Carantec a été un pou mouvementé : il y
avait quelques vagues et bon nombre
d'entre nous ont été indisposés.
Voilà un aperça de tout ce que nous
avons eu à Carantec, depuis que nous
y sommes. Et j'oublie pas mal de ohoses probablement. Tu vols que l'on ne
s'ennuie. Anssi sommes nous bien reconnaissants à notre directeur de nous
avoir conduits loi, et à toutes les personnes charitables qui l'ont aidé à mener à bonne fin son entreprise, en particuliers, à la personne qui a eu la gé>
néreuse pensée de mettre sa maison à
la disposition des petits colons de Morlaix. Chaque jour, dans nos prières,
nous les recommandons au bon Dieu et
nous le supplioas de ne point les oublier.
Ma chère maman, permets-moi de
m'arrêter là pour aujourd'hui, Uae autre fols, j'aurai eacore beaucoup de cho-'
ses à te raconter.
Au revoir — ton fils qui t'embrasse
de tout son cœur.
Y., à Saiut-Joseph du Bel-Air
Carantec
Ma chère Maman,
Tu dois être bien impatiente de savoir de mes nouvelles. Nous sommes si
occupés à la Colonie qu'il nous est
presque Impossible de trouver un moment pour écrire à la maison. Heureusement qae le proverbe est là pour te
rassurer " pas de nouvelles, bonnes
nouvelles ".
Le séjour à Carantec est bien Intéressant. Je croln même que bientôt nous
nous plairons Ici plus qu'à TrégastelPrimel, ce qui n'est pas peu dire. Notre
maison est très belle, avec aa cour
plantée d'arbrea, son préau et son Jardin, voire son poulailler. Les dortoirs
sont spacieux et parfaitement aérés, la
salie à manger est très < appétissante».
La mer, nous l'avons Juste à nos portes
au Ciouët et au Kéienn. SI la grève
nous fatigue, le bois do sapins est a très
peu de distance, un bois'idéal, comme
diraient les amateurs de littérature,
pour toute espèce de Jeux. Le bourg
de Carantec n'est pas à plus de 10 minutes du Bel-Air, oe qui est enoore un
avantage, oar tous les matins nous
avons l'habitude d'assister à la mesae,
et à Trégastel-Primei, c'était bien
dur d'escalader U colline sur laqaelle
se preaaa la petite ohapelle da Ste-Barbe, la aeule qui solt à proximité.
Le CoDCOors de Gymoastiqae
de S A I N T B R I E U C
Dimanche dernier avait Heu à SalntBrleuc, le grand concours de gymnastique entre las patronages de 1 Ouest.
Plus do 1.500 gymnastes prenaient
part à oette féte sportive.
Les Oâs de Morlaix y ont remporté
un très grand succès. Au reste, Il ne
touvalt en ôtre autrement étant donné
e zèle et le dévouement des moniteurs
M. Péron, de St-Martla, M Bd. Boga et
Lejoune de St-Matthleu et de St-Melaine. Quand à l'excellente fanfare qae dirige M. l'abbé Bosson, elle a été, si l'on
peut ainsi dire, le véritable clou des
fôtes de Sl-Brleuc : et la foule lui a fait
partout sur soa passage uae véritable
ovation.
Parti Samedi à 4 h. de Morlaix, nos
gymnastes arrivaleat a 6 h. à St Brleuc,
où l'aimable M. Booco, commissaire des
fôtes, se mettait à leur di posltioa pour
leur servir de guide.
Le Dimaoche matin dèa 6 h. commerçait le oonoours. A 11 h. défilé de tous
les gymnastes on trois colonnes, pour
80 rendre à la messe.
f
A la cathédrale, la cérémonie était
présidée par Sa Grandeur, Monseigneur
Morelle, évéque de St Brieuc.
L'après-mldl, au Champ-de-Mars,
plus de 10.000 personnes sa pressaient
pour voir les sociétés de gymnastique
accomplir leurs plus brillants exercices.
Après le Salut au Drapeau exécuté
par tambours et clairons, una palme de
bronze a été déposé devant le monument des morts pour la Patrie.
Pais M. Meunier-Surcouf a prononcé
une vibrante allocution pt a terminé en
remerciant tous ceux qui avaient contribué au succès de cette belle fête.
Voici les prix obtenus par les Gâs de
Morlaix : Concours alternatifs, prix
d'excellence (palme d'argent) dans les
adultes, dlvlstoo supérieure.
Coocours simultané, 2* division, prix
d'honneur.
Premier prix, en 1" division — pupilles.
Concours de Boxe, 2* prix d'honneur.
Spéciaux avec engins, 7* prix.
Pyramides avec engins, 3* prix.
Enfia parmi les récompenses spéciales accordées aux sociétés ayant le plus
( ontribué au sucoès de la fête, notons un
prix spécial et une médaille de vermeil
(la plus haute récompense) pour la fanfare des Gâs de Morlaix.
Le Dimanche soir à 8 h. 1/2, une foale
énorme attendait à la gare de Morlaix,
DOS gymnastes. Pour manifester leur
esprit de solidarité les membres du SM. étaient venus eux aussi féliciter
leurs camarades, les Gâs de Morlaix.
Ceux«ci suivis de la foule, se massent
en colonne, descendent la rue Gambetta font le tour de la place Thiers, et
remontent à St-Martln, par la rue
d'Algullioa, la rue Caraot, la place
Emile Souvestre. La faofarejoué ses
airs les plus entrai aaats et dans la
nuit, le son aigu des fifres, le rythme
entraînant des clairons et tambours
produit le meilleur effet. Partout au
passage on applaudit la cohorte de
gymnastes : de ces applaudissements
une grande part doit d'ailleurs en bonne justice aux dévoués directeur et moniteurs des Gâs de Morlaix. Les succès
remportés Dimanche à St-Brleuc seront
pour cotte œuvre postcolalre si Intéressante le plus précieux encouragement
et le meilleur gage d e . succès plus
grands encore dans l'avenir.
Le Tour de France
A
MORLAIX
Dans la nuit de mercredi à jeudi, les
coureurs restant qualifiés dans la fantastique randonnée du Tour de France
organisée par notre confrère l'Auto,
eont passés par Morlaix.
Le contrôle sé faisait au café de la
Terrasse. M. Hameury et les membres,
du V. S. M. assuraient lé contrôle. Le
service d'ordre, très bien dirigé, a permis d'éviter tout encombrement.
La foule était nombreuse à la ligne
d'arrivée, en dépit de l'heure tardive.
Les coureurs sont passés et ont signé au contrôle dans l'ordre suivant :
A 2 h. 10 : Martin Soullé, E. Watelier
Petit-Breton, Gerbi.
A 2 h. 19 : F. Fabert, Passérleu,
Ganna, Garrigou, G. Fleury, Rossignoll,
Godlvlar, Caoeparl, Dahoc, A. Potliar,
A. Watelier.
A 2 h. 21 : Paulmier, Beaugendre, E.
Fabert, Narcy.
A 2 h. 30 : Chauvet, Cornet, Bettlnl,
Germain, Paysan.
A 2 h. 34 : Forestier.
A 2 h. 49 : Antholne.
A 2 h. 50 : Gonzalès, Bronchard, Catteau.
—0—
Voiol le résultat do l'arrivée des coureurs à Caen :
1", Passérleu, à 4 h. 23 ; 2«, Fabert,
à 4 h. 23 1/5 ; 3*, Petit-Breton, à 4
h. 25 2/5 ; 4«, Fleury ; 6% Dahoc ;
7*, Ganna ; 8', Caneparl ; 9% Godlvler ;
10*, Garrigou.
Fête Militaire
Mardi soir à 8 h. avait lieu dans la
salle des mariages de la Mairie, une
charmante fôte militaire toute intime. La
Société de Tir la Moriaisienne distribuait à ses sociétaires et pupilles les
médailles et prix par eux mérités : en
même temps les diplômes de brevet
d'aptitude militaire étalent remis aux
conscrits de la classe 1908.
Onze jeunes geus, formés par la Moriaisienne, s'étalent présentes aux examens que présidait le capitaine adjudant-major Delpeuch. Nous sommes
heureux de constater les brillants résultats obtenus par notre société de I l r
puissamment aidée d'ailleurs au point
de vue militaire par les ofiScIers et sous
oillciers du bataillon. S&ns aucune complaisance, la commission réunie Mardi à
oet effet, après très sérieux examen,
après les marches effectuées, dimanohe
et Mardi par les candidats au brevet
d'aptitude, a pu les admettre tous.
C'est là un véritable triomphe pour la
Moriaisienne.
Nous voulons espérer
qae oe sera là aussi pour nos futurs
conscrits une nouvelle raison d'en faire
partie.
Donc mardi soir. M.' Caries, souspréfet de Morlaix, présidait la distribution des récompenaea, entouré de
MM. Tanguy, adjoint au maire. Vachette commandant du bataillon, Delpeuch,
capitaine adjudant-major, Rushuel et
Dormoy, lieutenants, Martin, préaident,
Hultrlo, vioe-préaldent, Hervé, aeorétalre, Caroff et Müller du bureau de la
Moriaisienne.
M. Martin en quelquea mots aimables
remercie les ofBoiers, sous-oifioiers et
caporaux qui ont apporté leurs connaissances spéciales et leur dévouement à
la formation militaire des Jeunes gens.
Puis l'on procède à la distribution des
récompénses.
Voici les noms des 11 Jeunes gens à
qui. outre le brevet d'aptitude, la société de tir a remis une ravissante médail-
le < Au Mérite » gravée par René Baudlchon :
MM. J. Souvestre, Le Bras, Kerdllès,
Gourdin, Le Brizec, Le Lourec, Le
Saux, Penndu, Le Daatec, Charles,
Menou. Une médaille de bronze a été
également décernée par la Moriaisienne
aux pupilles Corbln, Camille Lefeuvre,
Candéliès, Delozanae, Léna, Dugré et
Jobert.
Des objets d'Art oat été remis, pour
la zèle et le dévouemeot dont ils ont
fait preuve pendant la durée des cours,
au sergent Brandstetter et anx caporaux Rivoal. Nony et Protard.
MM. Callarec, Le Feuvre, Caroff, Lepicart, sociétaires, ont également reçus
une médillle de bronze.
M. Caries prononce alors quelques
paroles : 11 invite les jeunes gens à
répondre au dévouement qae l'on a
iour eux en faisant connaître les excelente services rendus par la Moriaisienne. Le commandant Vachette à son
tour félicite les Jeunes gens et leur montre tous les avantages qu'Us retireront
au cours de leurcarrlère militaire du
brevet d'aptitude militaire. Enfia le
lieutenant Rustnel qui fut plus particulièrement le professeur des jeunes gens
leur adresse un dernier conseil : Lorsque vous serez à ia caserne leur dit-ll,
montrez une régularité et uoe coodulte
irréprochables : ainsi vous pourrez arriver promptement grâce à votre lostruc
tlon à obtenir le double galon de laine
rouge ; et vous n'aurez pas rendu vain
le travail fait à la Société de Tir, la
Moriaisienne.
f
CHRONIQUE
RÉGIONALE
MORLAIX
Semaine Thermométrique
midi
7 h. soir
Jean et de Marie Gabon. — Jean-Pierre
Pirou, fils de François-Marie et de
Anne-Marie Fustec. — Anne-LoulscMarle Nicolas, fille de Louis-Claude et
de Suzanne-Marie Hélène Hervé. —
Marie Bohec, fille de GuHiaume et de
Marie-Françolse-Perrlne Le Gac. —
Louise GulUou, fille de Yvea et doMarleFrançolse Raoul. — Emile-Alain Carco,
fils de Emile et de Anne-Marie Lucaa.
— Yves-Vincent-Pierre Colcanap, fila
de Victor-Louis e t d ? Joséphine-Marie
Kerguiduff.
Mariages. — Henri-Pierre Moyaan,
infirmier, et Jeanne-Marie Le Cox, fem
me dé chambre. — Pierre-Emile Chateau, négociant et Marie-Loulae Jobert,
commerçante. — Henri-Françoia Marie
Hervé, douanier et EsteUe-Alexandrine
Bourzec, s. p.
Déoès. — Marie Page, 2 s. — Auguatine-Marle Fouler, 2 a. — Laurent Ferrler, veuf de Marguerite BeUeo, 84 a.
— Yves-Marie Marrec, ^ponx de Jeanne
Le Bras, 43 a. — Marle-Perrlne Tanguy,
veuve de Jean Dllasser 60 a — Françoise
Autret, 61 a. •— Anne Le Roux, veuve
de Jean-Guillaume Joncour, 67 a. —
Joseph-Marie Bougio, 19 a. ~ Edouard
Paugam, 2 a. — Camper, époux de
Marie-EmUle Le Chivis, 70 a. — PierreLucien Guilierm, 6 a . ' — Jean-Marie
Bécam, époux de Thérèse Caroff, 34 a .
M o u v e m e n t d u P o r t . — da 30
Juillet au 6 Août, 1908.
Entrées: Bretz, steamer, 144, oap.
Cozlc, Erguy, diverses. — Progrès,
sloop, 120, cap. Gelegon, Penland, lest,
— Edouard Corbière, steamer, 120,
cap. Jourdren, Havre, diverses. —
Cape-York, steamer, Angl. cap. MacGttarlne, Gardiff, houlUe crue. — Sabine, dundée, 45, xap. Padel, Svranaea,
houlUe crue. — Yvonne, sloop, 9, cap.
Petit, Pleubian, lest. — Aurore, dundée, 69, cap. Thouément, Swansea,
houille crue.
Sorties : Breîz, steamer, 144, cap.
Cozic, Bordeaux, diverses. — Progres,
sloop, 19, cap. Gelegon. Ouernesey,
oignons. — Edouard Corbière, steamer,
120, cap. Joudren, Havre, dlveraea. —
Cape-York,
steamer Angl. 181, cap.
Mac-Guarino, Swaasea, lest. — Yvonne
sloop, 9, cap. Petit, Guerneaey, oignons.
S Amedi . .
35»
17»
16°
Dimanche .
33»
Lundi
. .
19»
35°
18»
Mardi .
36»
20°
17°
Mercredi .
16°
19°
Jeudi.
. .
Vendredi .
SAINT POL-DE LEON. — L e o o n Thermomètre extérieur '
de la Pharmacie E. COEFF, rue Carnot c o u r a d e l a c i r c o n s c r i p t i o n hippiq u e — Le concours de la ciroonaerlp«
tlon hippique aura lieu le samedi 6 aepCours du Beurre
tembre.
La somme à distribuer aox poulains
1" Août — 210 fr. les 100 kilos.
de 80 mois est augmentée de 450 franca.
4 — — 210
Elle sera donc de 800 franos, partagée
en 12 primes.
Les quatre primes des ponlinlérea
C o n s e i l m u n i c i p a l . — Le conseil
municipal est convoqué pour aujour- non sultées forment un total de S50 fr.
5.625 francs, répartis en 43 primea,
d'hui vendredi 7 août, à 8 heures 1/2 du
soir. Session ordinaire d'août. Neuf seront accordés aux propriétaires dont
questions sont inscrites à l'ordre du les poulinières sultées auront été classées.
jour.
Le, concours de^ p o n l a ) ^ coimeni!
A u 118». '— M; Delpeuch, capltâinë cera à neuf heures du matin ; celui des
adjudant-major de la garnison de Mor- pouUnières à midi et demi.
iaix, est affecté au commandement des
deux compagnies oasernées à Crozon.
U n s a u v e t a g e . — M. Conan, jpa— Le capitaine Marty, de la 4* com- tron boulanger, rne du Colombier,
pagnie des restes du bataillon de Mor- était allé ces Joars derniers, faire visite
lali, est mis sur sa demande dans le à M. Jézéquel, minotier, à Lannidy. En
cadre de réserve. Le capitaine Marty se promenant sur le bord de l a - r l ^ è r e ,
sera regretté de ses hommes comme de qui sert au fonctionnement du moulin,
ses camarades, car 11 avait su dans son U aperçut un enfant âgé de 12 ana enbref passage dans notre ville s'attirer viron le jeune X..., qui ae débattait
toutes les sympathies.
dans Peau. M. Conan sauta dana la rivière et fut assez heurexu pour rameV e n t e d e s d o m a i n e s — Il sera ner i'eniant sur la Berge. Il n'était
procédé samedi 8'Août courant à 2 que temps. L'enfant avait perdu conheures du soir, dans la cour de la ca- naissance, et il fallut des efforts répétés
serne des Jacobins, à la vente aux en- pour lai faire recouvrer ses sens.
chères et au comptant de divers lots de
Tontes nos féUcltatlons i M. Conan,
vieilles étoffes, toiles, galons, képis, qui vient d'opérer son cinquième sauvieux souliers et vieux fers provenant vetage.
du 118*. La vente sera faite en présence
du receveur des domaines. Il sera perT u é e p a r u n o y c l i s t e . — M. Reçu 5 0/0 en sus pour frais de vente.
mise, demeurant 37, rue d'Aojon, à
Paris, sa femme et leiur fils, arrivèrent
L a g r è v e d e s d o c k e r s . — Elle mardi matin à Rosooff et descendirent
continue très calme. Les hommes du dans une pension de famIUe tenne par
vapeur en déchargement
Cape^Yorh, Mlle Le Molgne, boulevard Carnot. M.
et des ouvriers de M. de Jeacher, pro- Remise, qui est employé à la Banque
cèdent à l'enlèvement du charbon. Les Mallet et Gle, avait un congé de 15 Jours dockers regardent faire.
à paaaer an bord de la mer.
Mardi matin à la première heure, le
Jeudi après midi, la famUle prenait
maire de Morlaix, le sous préfet^ le ca- à pied la route de Saint-Pol de-Léon.
pitaine de gendarmerie, le commissaire
Au Ueu dit « Pontigon », lea promede police, des gendarmes et des agents nenra firent la rencontre de deuz oycUtea
étalent sur les Ueux. Il n'y avait auoun roscovites qui s'entraînaient en vue
gréviste. Aucune menace, ni ancune des courses prochaines. L'tm d'eux
détérioration n'ont été commises ou se Jeta violemment contre Mme Remise
formulées. Des propositions avantageu- et la renversa. La malhenreuae (ut reses ont cependant été faites aux grévis- levée sans connaissance et tranarartes. Elles n'ont pas été acceptées. Il se tée dans le débit de boissons Rivoalen.
mêle aux revendications daugmentaLe docteur Stéphan, appelé, a constlon de salaire une autre question d'un taté une blessure à la base du crâne.
ordre Intime assez difiloile à applanir. Selon l'homme de l'art la mort a été
On croit cependant qu'une solution In- presque Instantanée.
terviendra sous peu. Des mesures
MM. DanleUou, maire, Salatta, add'ordre ont été prises malgré les pro- joint, et la gendarmerie se sont rendua
messes et les protestations de sagesse sur les lieux. •
des grévistes.
Mme Remise était âgée de 49 ans. .
A V I S . — Les Magasins t. Au BON
PLOUESCAT. — L e s o o u r s e a . —
ACCUEIL » seront fermés le Dlm»nche
Les courses de Plouescat ont en lien
tiu 26 Juillet au 13 Septembre inclus.
dimanche aprèa-midi.
Parmi la nombreuae aaaiatance, on
Pourquoi ne plus fumer ? —
remarquait:
MM. Piohon, aénatenr ;
Quand on ne craint plus d'être empoisonné par la Nicotine ; quand on a à sa de Kerprigent et Laouénan, préaident
disposition une pipe douoe qal ne Jute vice-préaidfent dea couraea de La Mar*
pas, qui décompose la nicotine et qui tyre ; de Kertanguy, Glalzot, R. Boial«
ne coûte pas plus chère qu'une pipe or- leo, vice préaident de la Société des
dinaire ? Demandes à M. Coëff, phar- conraeade Saint-Pol-de-Léon^ H e r ^ ,
macien rue Carnot, les renseignements Le Gnyader-Deapréa, Bellec, Mlehau,
concernant « l'Antidote
CatalyticPipe.» ChevaUer, Ylette, Croc, G é h b , admlniatrateur honorahre de la Dépêche de
U n m a t e l o t n o y é . — Le marin Brest: JuUen, Plchon, Péréa, Caroff,
Joseph Bougio avait qaitté aon navire, Lozacli, Susanna, le docteur Lorrain,
la Marie-Eugénie, dana ia nuit du 27 de DIeuleveult, Mahé. Monot, Moreaa,
Charlea, de Landivialau ; SonUgoa,
Juillet, et n'avait paa reparu depuia.
Il serait tomlaé dana le bassin de etc., eto.
A la tribune d'honneur sont : MM.
Morlaix accidentellement, car on a retrouvé aon cadavre vêtu aetdement d'un Jaouen. préaident des couraea; Gaillard, aona-directeur du dépôt d'étalons
pantalon et d'une ohemiae.
Bougio était né à Baden (Morbihan), de LambaUe ; Loaec, secrétaire, etc.,
le 15 août 1889. La mort remonte d'a- eto.
Voici les résultata dea couraea :
prèa lea médecins au 28 Juillet, dana la
matinée.
Première course, au trot
monté.—
Epreuve d'étalona : diatance. 4.000 mèM o u v e m e n t d e l a p o p u l a t i o n . — trea : 1" Formidable, à M. Y. Sévère,
Du 30 JuUlet au 6 Août 1908.
de Saint-Poi-da-Léon ; 2- Finasaenr, à
iVatssances. —Jeaune-Loulae Larvor, M. Le Guen, de LandlTlalan : 3- Favori,
fille de Jean et de Loulae Prouff. — à M. La Saint, de SUiirii.
Yvonne-Louise-RoUand Jacob, fille de
Deuxième courte, au gidop. — Dis*
LA
Uno«, 3 000 métrea : P«rl« Fine, à M
HOOD, da Ponthou, qui aurait été OLAA'
aéo davilAma, a'aak oaaaé una Jambe :
1 - Coaaol II, à M. Ifeaua^^ar, de Salute
Tréphina ; 2- Farlnier. à M. du Penhoat,
da Cléder ; 3 Efllarinatt«, à y . Bellee, de Undlvlalau ; 4 Fanny, à M. Keroneatoa, de Leadlvlalau.
Troiiiim» eour$t, au trot monté.
Diatene«, 3.000 métras : 1 - Formidable,
i M. Y. SéTére, de 8alat-Pol-de-Léon ;
2- Fteasaenr, à M. Le Guen, de Laudl•lalaa ; 3- X..., à II. Cam, de BodlIla.
Quatrième courae, au trot monté. —
Dlatance, 3.000 métrea : 1 - Unité, « M.
Biaaux, de Lamballe ; 2 , Boër, i M.
Iforeau, de Salnt-Pol de-Léon ; 3- Déalreuse, à If. Combot, de Landivisiau.
Cinquième courae, au galop. — Distance, 3.000 mètres. Dèa le début de la
courae.Conaul II, è M. Ileaaager, aort
de la plate, le jockey perd aea étriera
et tombe. Il remonte à ohevai aans
grand retard ; mais l'intérôt eat diminué : 1" Cécile, à 11. de Kertanguy, de
MorUlx ; 2- Slamine, i M. Sélté, de
Plouescat : 3* Gonaul II, à M. Measager, de Sainte-Tréphine.
Sixième coursa, cantonale, au trot
monté. — DIatanoe, 3.000 métrea : 1"
Bdlle, k M. Cuiec, de Ploueacat ; 2Balthasar, à M. Le Les, de PlounévezliOchriat ; 3* Kara, à M. Pronoat, de
Ploueacat ; 4- Corlay, à M. Abolivier,
de Ploueacat : 5* Fripon, à M. Bellec,
de Plounévea-Loohrlat.
Tambour à M. loisan, da Plounévez
Lochrlat, a été diaqaallflé pou.- avoir
galopé.
-Septième courte, ateepleohase (16
obataelea). — Dlatance, 3.400 mètres :
la vletoh« revient à Gonaul II.
La muaique de Landerneau prêtait
son oncoura.
ROSCOFF — Lea régataa. — Les
régatea dè RoscolTaaront lieu le dimanche 9 août 1908, è 1 heure.
Programme : Yachts de 6 m. 50 de la
Série nationale, lettre X, guidon bieu et
jaune. Premier prix, 30 fr., une médaille
d'argent offerte par la ligue Maritime
Française et un objet d'art. — 2- prix,
15 fr. et une médaille de bronze. Entrée :
3fr.
Yachta de 6 m. (jauge internationale)
et Yachts deO à 1 tonneau (ancienne
jauge), lettre J. guidon blanc. Premier
prix, 30 fr., une médaiUe d'argent offerte par la Ligue Maritime Française et
tue longue-vue offerte par le ministre
de la marine ; 2- jsrix, 16 fr. et une
médaiUe de bronse. Entrée 3 fr.
Yachts de 8 m. (jauge internationale),
et Yachts de 2 tx 60 (ancienne jauge),
lettre H. guidon rouge. 1 - Prix, 40 fr.
et une médaille de vermeU offerte par le
Y. C. F., une jnmeUe donnée par le
miniatre de la marine ; 2* prix 20 fr. et
une médaUle de bronze donnée par le
Y. C. F. Entrée ; 6 fr.
Yachta de 10 m. (jauge internationale)
et Yachts • de 2 tx 60 a 5 tx (ancienne
jauge), lettre L guidon bleu. !•* Prix
60
offerts par le Y. G. F., une médaUle dfiriarlMlf offerte par le mlntatre~de
l'agrieulture et un objet d'art offert par
le Y. C. F. ; 2 prix, 30 tr. et une médail
le d'argent, offerte par le Y. G. F.
Entrée : 10 fr.
Bateaux de plaiaanca. — Bateaux de
5 métrea maximum mesurés de dehors
en dehors à la hauteur du plat^bord. et
diviaés en deux séries disUnctes : ràoérs
et cruisers. Départ aur bouées, voiles
d'arrière étabUea. Entrée : 1 fr.
Première courae. — Racera, guidon
blano et ronge (aana allégeance). 1 '
Prix, 20 fr. et une médaille de vermeil
offerte par le miniatre de la marine ; 2rix, 16 fr. et une médaUle ; 3- prix, 12
>. et une médaUle ; 4' prh(, 10 fr.
Deuxième courae. •— Cruisers, guidon
bleu et rouge (sana aUégeance). i - Prix,
20fir.et une médaiUe ; 2* prix, 15 fr. et
une médaUle ; 3* prix, 10 fr.
Trolaiéme coarse — Guidon blanc et
bleu (sans allégeance). Bateaux de 6 à
7 m. 60maximnn, meaurés de dehors en
dehors à la hauteur du plat-bord. Départ sur bouées, voiles d'arrière établies. Entrée 1 fr. i " Prix, 26 fr. et une
ptaqœtte d'argent, offerte par M. de
Gotfgnon : 2* prix, 16 fr. et une médaUle ; S- prix, 12 fir.
R a m l a e da d é o o r a t l o n s . — Dimanche prochahi,9 ao<lt,iour dea régates, à 10 h. 30, sur la place, M. Gadiou, administrateur principal de linseription mariUme à Morialx, remettra
hl crohE de là Légion d'honneur è M.
Fiohoux, préposé de l'inscription mariUme ; la médaiUe miUtaire au l e m a l tre en retraite Gocaign et la médaiUe
de sauvetage au patron du canot de
sauvetage &prit, Le Mat.
Ï
excommunier tous les acquéreurs quoiqu'ils soient V (Ineat l'ou devient fort
auoamp d« M. ia Maire de Carhaix
n'est co pa? V .N'jlre note ayant parue
depuis quinz : ; ours, vraiment encore la
réponse ne ¡^aralt-elie pas superbe
après un au.-r4 long délai ? Pauvres
gena, oui sincèrement, nous regrettons
d'avoir ainsi mis vos oerveUes de goavernemcntBux À la torture !! Vous ôteo
logiques dites vous ? Gomment osez
vous et le prétendre et essayer de ie
faire croire à qui que oo soit ? Comment
vous voulez acquérir un bien qne vous
aavei légalement volé à aes léglUmes
propriétaires ; vous voulez l'aoquérlr
>onr le désaffecter : pour un but tout
uste opposé è celui pour lequel U a été
construit, et vous prétendez être sur le
même pied au point de vue religieux
que les généreux cathoUques, qu
tour contrecarrer voi projets, sacrifient
eur argent ?
Vous prétendez, Messieurs de la Dé
mocratie, qu'en achetant dana le but de
les sauver du désastre, quelques uns
des établissements congréganistes, afin
d'assurer encore à nos enfants l'éauoation chrétienne, oes généreuses person
nos, doivent encourir, elles aussi, l'exoommunlcitlon ! Il ne vous suffît donc
plus d'approuver des deux mains, la
guerre faite à l'éduostlou chrétienne, à
réglise ?? Il ne vous suffit donc plus de
prêtor par le fait la malu à l'expropriation des bleus d'autrul, sous le futile
prétexte, que ce sont des reUgieux ou
des religieuses ?? Non ! 11 voua faut encore insulter les défenseurs des Ubertés
reUgieuses, les défenseurs de l'ensel
gnement Ubre II
Et vous criez à l'iUogisme de vos
adversaires ? Tartuffes !t
Î
f
C o n c o u r s d e tir. — Un concours
de tir cantonal aura Ueu à Carhaix le
16 courant. Ce concours est organisé
par la Sooiété de tir: Les Dernières
Cartouches. De nombreux prix seront
distribués.
S i m p l e q u e a t i o n — La foire dite
foire St> Laurent, se tient d'ordinaire
dans notre ville, le samedi qui suit le 9
août. Or oette année, ia foire devrait
dono se tenir le 15 août. Mais ce jour là
est férié, donc pas de foire. Ne semble
t-il pas qu'il eût été du devoir de M. le
Maire de Carhaix, de faire pubUer et
afficher le jour où se Uendra cette foire ?
Peut-être la question du Couvent occupe t'ollo seule nos édiles, II faudrait
tout de même bien qu'ils s'Intéressent
un peu plus à ce qui se passe par aUleurs.
N u m é r o t a g e d e s m a i s o n s . — De
nouveUes plaques viennent d'être apposées au coin des rues, aveo le nom de
ohaque rue. La rue du Pavé, devient
rue.Brlzeux, la rue du Fil, rue FéUx
Faure, le boulevard St-Joseph, boulevard de la RépubUque. A certaines
autres ruos ou impasse, on a donné ies
noms de Renan, Gambetta, et une
impasso s'appelle même impasse Marat!
Nous nous demandons vraiment pourquoi ? QueUe raison a-t-on de donner
le nom du sanguinaire jacobin à une
rue quelconque de notre vieille cité armoricaine ? C'est du dernier grotesque.
On a également commencé à numéroter
les malsons. Il n'existera pas de numéro 13 : un de nos édiles ayant refusé
de laisser placer ce chiffre (qu'U considérait oomme fatidique, sans doute),
sur sa maison, ordre fut donné de demander l'avis des personnes, avant de
placer le n* 13 sur auoune maison, et
voilà pourquoi dans nos rues, on verra
entre le 11 et le 15, le 11 bis mais pas
de treize.
Ces Messieurs sont libres-penseurs
mais craignent ie numéro 13 !
PLOUGUER—Visite d e s f e r m e s .
— Une commission spéciale désignée
par ie Ministre de l'Agriculture a visité
plusieurs fermes de la région entr'autre
celles de Messieurs Jean-Marie Guillou
et Isidore Auffret de Rookaêr, Le Bourhis de Kergloff, Ropars de St-Hernln,
Jean-Louis Conan et Joseph Cardinal,
de Kerniguès, en Pioa'gaer.
Cette commission est chargée d'accorder des primes pour ia culture et le
bon entretien des fermes.
MOTREFF. - I n f a n t i o l d e . - Le
Parquet de Châteaulln s'est transporté
lan(U à Motreff ponr rinstructlon d'un
infanticide. La prévenue, la femme Marianne PéroD, veuve Poher, tenta d'abord de nier, puis pressée de questions,
eUe fiait par avouer qu'elle avait mis
au monde un enfant viable, mais qu'eUe
l'avait dès sa naissance mis dans un
coffre et ne s'en était plus oooupée.
La veuve. Poher a été mise en état
CARANTEC. - Coupa at b l e a s u r a s . — Charles Inlzan, 33 ans, domeati- d'arrestation aussitôt et conduite à
queauvUlage de Kerprigent, attelait un Gh&teauUn.
ehevaL quand aprèa une obaarvaUon
HUELGOAT. — L e P a r d o n d e s
quii fit au Jeune P. Faujour, 16 ans, domesUque au même Ueu, celui-ci lui lan- d e u x . — Les fêtes du Huelgoat ont
ça l'étriUe qu'U avait à la main, le bles- eu Ueu Dlmanohe, Lundi, Mardi et Mersant sérieusement àla tète. Palate a été credi Une fouie immense se pressait
au Huelgoat durant ces fêtes et partiportée.
culièrement dimanche et lundi. DiLE CLOITRE. - S u i c i d a . - M. manche c'était la fête reUgieuse, le parJean Laurent, 32 ans, dn vlUage de don de Notre-Dame des Gieux. La
QnllUqids, a été trouvé pendu à un ar- rrand'messe a été chantée par M. l'abbé
bre à 160 mètres de son domicUe.
Le Roy et le sermon breton, donné par
M. Laurent, qui habiUit avec aon M. l'abbé Abhervé-Gaéguen. La probeau-père, M. Qolguer, 61 ana, étaU ceaaion fut superbe, uae fonle d'au
triate et taciturne depuia quelque tempa. moina trois mUle personnes suivait déOn Ignore les motifs qui ont poussé le votement. A l'issue de la procession,
malheureux à se déftrulre.
M.l'abbé Le Roy, curé-archiprêtre de
ChâteauUn a prêché sur la dévoUon à la
Vierge, son sermon a produit sur l'asGARHAIX
sistance une vive impression. Les fêtes
Réjpoasa a u Journal « L a D é m o rofanes, courses, bal champêtre, jeux
orati« a. - * Un Journal antldérical,
ivers ont commencé dimanche soir.
qui s'hiUtnle pompeusement : c La
Voici les résuUats des courses de byDémoereiie Bretonnes,
pubUait dana
clclettes
et des courses de chevaux qui
soa MUBérodn 26 JuUlet, un entrefilet
sons le titre : Carhaix, « L'achat dea oni eu lieu lundi sur l'hippodrome de
UrsulhiesaprenantàparUe. les Jour- Beile-Vae :
Courses de byclclettes (régionale). —
naux CathoUques, qui déclarent que
• prix, Laurent, de Brest; 2- prix,
les acquéreurs des bleus reUgieux, commettent une mauvaise aotion lorsqu'ils i^aguet, de Breat ; 3- prix, François, de
achètent oes bleus dans le but de les Moriaix.
Course cantonale. — 1" prix, Eudésaffecter.
,
£ a Démocratie, ex Réveil, s'indigne gène Le Floch : 2- prix, Josepa Le Gao ;
dè eette manière de voir, et déclare I' prix, François Picard.
Courses de chevauz (trot). — 1 " priz,
qu'au oas, où l'égUse prononce l'excommunleatlon contre un acquéreur quel- Eciypse, à M. Gouar, de Rostrsnen ; 2.
«onque, W faudrait pour être logique. prix, Batailleur, à M. Morvan, de GUIH-
S
L
RESISTANCE
LA HLRNIE
criff ;3' prix, Lina, à M. Quéau de Châ3* course, au trot monté : i", Draga,
teaulln.
au vicomte de Laogle ; 2*, Fortune, à M.
2- courae (galop). — l- prix, Eouyère, Thomas, de Cast ; 3«, Darandale, à M.
L'Or,guent Foster à Brest comme
à M. Capltsifne de Bannalec; 2' pr.:;, de Richemont, de Guide).
Eolair, i M. Gulllou, de la Chapelleâ Morlaix
4* course, haies: 1" Raphaël: 2*
Neuve ; 3 prix, Raphaël, à M. Goatahr'é Coriayslenne ; 3«, Cécile, à M. de KerLes Dangers de la Hernie pendant l'été.
de Qamperlé.
languy ; 4«, Consul II ; 5*, Dlaule ; 6%
Rien ne gâte plus vite, un bon nature
Complications dues à la chaleur.
3- Course (tro'). — !.. prix, Eolypse à La Houce.
et ne met la patience à une plus grande
L'Appareil " CLAVERIE "
M. Gouar; 2- prix, BatalUeur, à M
Course de chevaux attelés: 1" prix, épreuve qu'une irritation de la peau. GrâMorvan ; 3' prix, Lina, à M Quéau.
M. Qaéré, de LanveUec ; 2«, M. Picot, ce à ce qui suit, ceux qui souffrent d'une
Pour ia majorité des personnes qui
affection de la pean verront qu'ils ont sous
4'Course (steeple ohase. — 1" prix de Guerlesquin ; 3», M. Jégou, de Guer
souffrent de H e r n i e s , Efforts, D a s la
main
ie
remède
cherché.
Mme
Arzel,
Pomme d'Api, à M. Guilion, de ia Cha lesqùln.
Rue de l'Amiral Nlelly, à Brest, nous dit : o e n t e s , l'été est la sason terrible.
pelle-Neuve ; 2- prix, Upsi, à M. Pen
Courses de bicyclettes. — 1" course :
Il y a pins d'un an que j'avais eu d'abord
C'est l'époque où sons l'Influence de
nec, de Briec ; 3. prix, Eouyère, à M. l", M. Hervé, de Palmpol ; 2«, Ysru, de quelques rougeurs à la figure, puis à for- la chaleur, la tumeur éeraséepar les
Capitaine, de Bannalec; 4 prix, Ra- Dlnan ; 3*, Ploolo, de Trégrom.
ce de gratter le mal s'était mis à salnter ressorts d'acier, durcit et se congestionphaôl, à M. Goatabré, de Bannalec.
2* course : l", Rlou, de Pleumeur- et s'étendait sur tout le front.
ne, où la peau froissée par les pelotes
On m'avait dit que c'était un eczéma, dures des bandages ordinaires, s'enUn exceUent oroheatre composé de Gautler ; 2% Rider, de Morlaix ; 3%
mais malgré tous ies remèdes et pommaMesaieura A. Le Judeo,.A. Avril, A. André, de Morlaix.
des quo l'on m'avait préparés,. à mon flamme et s'ulcère, où les compUoations
HéUès, Le Moal et Quéguiner, sous la
grand désespoir, le mal augmentait de de tons genres surviennent, comprodirecUou de M. Bizien, chef de I' « laplus en plus. Dès que j'eus fait quelques mettant toute amélioration et amenant
Chemins de fer de l Ouest
dépendante > de Morlaix, a joué entre
applications de l'Onguent Foster vendu à avec eUes un surcroît de souffrances
chaque course Le feu d'arUfice le soir
la Pharmacie E. Coëff, à Morlaix, les dé- Intolérables.
F
E
T
E
DE
L
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A
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M
P
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fut admirablement réussi. En somme
mangeaisons disparurent, il se forma des
Anssi esUU de toute nécessité pour
fêtes superbes au charmant pays qu'est Augmentation de la durée de validité croûtes et le mal commença à sécher. les hernieux, et surtout,pour les travailMoins de deux semaines après, les croûle Huelgoat.
des billets à prix réduits
tes tombaient et mon mal disparaissait leurs pendant les longs et pénibles laTESTIS.
complètement. Aujourd'hui je ne m'aper- beurs de l'été, de s'assurer le concours
SCRIGNAC. — L e s s o c i a u x m é A l'ocoasion de la fête de l'Assomp' çois plus de rien et je suis d'autant plus d'un appareU vraiement perfectionné
c o n t e n t s , — E h oui ! messieurs les blo- Von les coupons de retour des billets heureuse que j'étais désolé de me voir qui, tout en guérissant leur affection,
cards de Scrignac, pédagogues en tôte à prix réduits désignés ci-aprcs délivrés ainsi défigurée. Je certifie exact ce qui les mette radicalement à l'abri de tout
sont méoontents II Pensez donc I un du 11 au 20 août seront acceptés jus précède et vous autorise à le publier."
malaise et de toute compUctition.
Les hémorroïdes, l'eczéma et autres
journaUste a osé toucher à leur sacro qu'au vendredi 21 août Inclusivement.
Seul l'Appareil Pneumatique
sans
de la peau causent un tour- ressort inventé par M. A. G L A V E sainte personne, on a osé critiquer, et
1" Billets de bains de mer (valables affections
ment affreux et déprimant ; le sommeil
M. le Maire et ses amis, et surtout, cri- normalement 3 ou 4 jours) :
est troublé la nuit. les nerfs sont conti- RIE, le grand SpécIaUste de Paris, protiquer leurs étranges agissements, leurs
2« Billets d'aller et retour (grandes ll nuellement surexités. L Onguent Foster cnre ce bien-être et ce sonlagament déétranges fantaisies. Crime abominable gnes) :
quels
calme l'irritaUon et l'inflammatoln pro- finitif d'une façon immédiate,
n'est-ce pas? Et dame pour découvrir
3* Billets d'excursion Mont-St-Michel ; duites par la maladie de la peau sous que soient l'âge et l'ancienneté de l'afl'auteur des articles parus dans la Ré4* Billets d'excursion de Paris au quelque forme qu'elle se présente : eczé- fection.
sistance, les fidèles du journal révolu- Havre, aveo trajet en bateau entre ma, hémorroïdes, varicelle globuleuse,
Léger, souple, hnperméable à l'eau
acné, engelures et toute démangeai- et à l a transpiration, c'est le seul qui
tionnaire VEgalitaire n^ont pas eu un Rouen et le Havre ;
sons de la peau. La première applica- permette, sans Interrompre le traitedoute. Un adage iaUn terminait l'ar5* Billets d'excursion à Huelgoat.
ion soulage toujoars et une boîto est géticle ; donc pas d'illusion à se faire, se
néralement suffisante pour eflectuer une ment, l'usage de tous les sports et
'exercice facile des professions les
sont dit Ie%IUustres Le Foli, Barbier ot
cure durable.
Chemins de fer de l'Ouest
leurs chers aliborons... Ce sont les cnOn trouve l'Onguent Foster chez tous pins pénibles.
On sait que l'éminent Praticien dont
rés, la calotte !! Et aussitôt mission fut
les pharmaciens, 3 fr. 50 la boîte, 19 fr.
donnée de répondre dans VEgalitaire ! V0TA6B OIRCURLAIRB EN BRETAGNE les six ou franco contre mandat : Spécia- a personnalité est hautement connue
L'arUcle qui devaU foudroyer à jamais
lités Foster, H. Binac, Pharmacien, 25 de nos lecteurs parcourt régulièrement
rue St-Ferdinanv, Parls.iDans l'intérêt de notre région depuis de longues années,
et ia Résistance et son correspondant
Billets d'excursion à prix réduits,
fut même pompeusement annoncé dans valables 30 jours, délivres toute l'année votre santé, si vous voulez avoir un bon )our se mettre a la disposition des marésultat, exigez la véritable boîte avec la ades, et nous ne saurions trop recomle journal, huit jours d'avance. Diable I
1" classe, 66 fr.; 2* classe, 50 tr.
signature
James Foster et refusez tout mander à ceux de nos lecteurs et à celoelà devenait grave II Enfin U parait
24.
Itinéraire : Rennes, St-Malo-St-Ser- imitation ou substitution.
es de nos lectrices qui souffrent de se
l'article. Hélas, le pauvre publioiste
van,
Dlnard
St-Enogat,
Dinan,
Strendre à ses visites pour profiter des
accidentel, auteur dn factum, ne passeisêêbêbêêêêêêêsbbêêbbêêêêêbbêêêêêêêss
bons conseils de sa hante expérience
ra pas pour cette fols à la postérité. Brieuo, Gulngamp(l), Lannion, Morlaix
professionneUe.
Rarement U nous fut donné de Ure, (1), Roscoff, Brest, Quimper, DouarneREVUE FINANCIERE
nez, Pont-rAbbé, Concarneau, Lorlent,
uelque chose de plus vide —• même Auray, Quiberon (1), Vannes, Savenay,
M. A. GLAVERIE recevra de 9 h. à 5
ans VEgalitaire. Ah / non par exemple Le Grolslo, Guérande, St-Nazalre, PontLe marché demeure calme et plutôt heures à :
orsqu'on annonce une réponse aUssi Ghateau, Redon, Rennes.
résistant. La Rente Française a reconquis
L e s n e v e n , Lundi 10 Août, Hôtel de
pompeusement on devrait vraiment se
le cours de 96 francs et flnit à 96 fr. 32. î'rance.
(1)
II
est
délivré
pour
l'extension
de
Turc unifié plus lourd à 94,32 Turc unifié
mettre en frais, Messieurs 1.. Cela rapa i n t P o l - d e L é o n , mardi 11, Hô)eUe la fable de La Fontaine.... La i'iUnéraire de Guingamp à Palmpol et plus lourd a.94,80, L'Extérieure a faibli à telSde
France.
retour, de GulDgamp ou Morlaix à Car- 95.75 et les fonds russes se sont alourdis.
montagne accouchant d'une souris II
haix aveo retour facuItaUf sur GulnM O R L A I X , Mercredi 12, Hôtel de
L'Introduction
sur
notre
marché
des
Ah vous nous causez. Messieurs de ;;amp ou Morlaix et de Qulberoa à Belle- obligations de l'Etat de Minas-Ceraes a eu l'Europe ;
'Egalitaire d'oies I oui vous semblez Ile-en-Mer (le Palais), et retour, des lieu le 24 Juillet et cette valeur se traite
C a r h a i x , Samedi 16 Hôtel de France.
>len avoir à cœur de ies imiter, mais billets d'aUer et retour à prix réduits.
actuellement à 490 fr.
B r e s t , dimanche 16 Août, Hâtel de
tenez, si autrefois, les oies sacrées,
Ferme tenue de nos grandes sociétés de ^rance ;
Ces billets donnent droit à l'arrêt fad'après la tradition, sauvèrent le Capi- cultatif aux gares Intermédiaires. Leur Crédit. Le Crédit Lyonnais se traite à
Ceintures ventrières
perfectionnées
tole, oroyez-Ie bleu, votre factum pro- durée de validité expire en même temps 1.185, le Comptoir d'Escompte à 698 et la
Société Générale à 664 francs.
pour toutes les déviations des organes
duit l'impression, que n'est même pas qua ceUe du voyage circulaire.
La souscription aux obligations des de la femme.
bonne oie qui voudrait l'être II
Chemins de fer Nationaux du Mexique a
Billets spéciaux de parcours
PARAFAGAMUS.
été largement couverte. C'est un succès de
complémentaires
plus
à l'actif des grands établissements de
La d l s t r l b u t l o â d e s p r i x a u oolcrédit qui ont prêté leur concours à cette ON HONSIEUR
Il
est
délivré
de
toute
station
des
réè g e . — La distribution des prlz aux seaux de l'Ouest et d'Orléans située à opération.
oeux qui sont atteints d'une maladie de U pêaa,
dartres, eczémas, boutons, démangeaison«, Dionélèves du coUège a eu Ueu sous les haï 60
Chemins
français
fermes.
kUomètres au moins (ou contre paieehites chroniques, maladies de la poitrin«^ é»
es, fort bien ornées pour la cicbns- ment
Dans
le
groupe
des
chemins
étrangers,
dè ia taxe applicable à 50 kilomè- on rechercne à 436 fr. l'obligation du che- l'estomac et de la vessie, de rhumatismes
tance.'
neurasthénie, un moyen infaillible de s« guérir
tres), de l'itinéraire du voyage circulai- chemin de fer de Victoria-Minas (Brésil) promptement
ainsi qu'il l'a été radicalement luiNous y avons remarqué : MM. le re en Bretagne, des billets spéciaux de
même après avoir souffert et essayé en ^win toua
e compte de Guébriant, maire ; F. du 1" et de 2* classe comportant une réduc qui donne à ce cours un rendement de les
remèdes
préconisés.
Cette offre, dont on appré5.70 OjO, sous déduction des seuls impôts
i>enhoat et A Morvan, adjoints au mai tion de 49 OjO sur le prix ordinaire des français.
ciera le but humanitaire, est ia conséqusnc*
i'un vœu. — Ecrire par lettre ou carte postale à
re ; Audio, Lessuau et Francès, profeslaces, pour aller rejoindre I'iUnéraire
Fermeté soutenue, autour de 700 francs a*. VINCENT, 8, place Victoi^Hugo, à Grenobl^
seurs en retraite ; le docteur Bagot, un
qui répondra gratis et ft-anco par eeurrisr«4
u voyage olroulalre et pour rentrer au de l'action du Bec Auer.
grand nombre de membres du olergé,
Des échanges suivis sont à signaler en »Bvsm Ise iodicatioBS duaaudiH.
>oint
de
départ
ou
se
rendre
sur
toute
d'anciens élèves du collège, une foule
autre gare des réseaux de l'Ouest et actions des Usines Métallurgiques de la
a
de p'trents et d'amis.
Basse-Loire sur le cours de 229 fr.
d'Orléans.
M. Bernard, inspecteur d'Aoadémle,
L'obligation des Tramways, Eclairage
Le bUIet d'aller pour rejoindre l'itiné et Force à Rio-de-Janeiro vaut 415 fr. Les Etude de M* KERNEIS, avoué à Morlaix
'présidait.
du voyage circulaire en Bretagne, recettes nettes pour Juin 1908 ont été de
La cérémonie a débuté par l'audition raire
doit être demandé en même temps que •.070.017 fr. contre 875.585 fr. en Juin 1907.
VËOTE
applaudie de ia charmante comédie de celai
du
voyage
circulaire
et
au
moins
Bonne
tenue
à
450
francs
de
l'obligapar
Ucitation
judiciaire
Labiche : Le voyage de M. Perrichon. 4 jours à l'avance. Le Billet de retour tion du Port de Bahla. La concession apM. l'abbé Grall, professeur de sixiè- est délivré sur la présentation du billet partient à une compagnie brésilienne,
Sur baisse de mise à prix
me, a prononcé un beau discours sur circulaire aux gares situées sur l'Itiné- mais l'entreprise en a été rétrocédé à une
En l'étude et parie ministère de
'esprit
d'initiative.
de construction française qui jouit
raire de oe voyage où le voyageur Société
M»
LOZACH,
notaire à St-Poi de Léon
pour
son
capital-obligation
de
la
garantie
M. l'abbé Kerboul, principal, a faU compte commencer son voyage de redu gouvernement brésilien, tant pour la
connaître les succès du coUège. Les our.
LE LUNDI 31 AODT 1908
période de oonstruction que pour la pévoici : philosophie, reçus, L'Elchat, de
une heure de Vaprès-midi
riode d'exploitation.
f orlalx (mention assez bien) ; Harnay,
Les
Pétroles
Colombia
se
retrouvent
à
COURS
de Plouvorn ; Le Roux, de Lampaul15, avec leur fermeté précédente.
L O T UNIQUE
GulmlUau. •— Première : laUn-greo, d e s A c t i o n s et O b l i g a t i o n s de la
Dans le groupe des valeurs coloniales,
C
o
m
m
u
n
e
de Plougourveat
< Caivez, de Brest (mention assez bien),
l'action de rOuest-Afrlcaln prend une
C'a d e l ' O u e s t
jaéméner, de Bohars (mention assez
nouvelle
avance
à
425.
La
part
n'est
pas
à la Bourse de Paris, du 27 Juillet
moins bien tenue à 225 fr.
bien) : BondueUe, de Concarneau ; Caau k i"Aoûtl908
tenue par les éponx Enaff, jusqu'au 29
rofl, de Saint-Marc ; Creignou, de RosSeptembre 1912, moyennant 330 francs
cofT: Jaouen, de Quimper. Admissibles,
Actions de capital. —• Plus haut cours
'an et les impôts, contenant 4 hectares
Auffret, de Plouénan ; Déroff, de SaintIl I m p o r t e q u e t o u t l e m o n d e
53 ares 80 centiares.
*ol-de-Léon ; GuiUou, de Landivisiau ; 825 fr. 00 ; plus bas cours 820 fr. 00 ;
sache
Kerbrat, de Landerneau. — Latin- moyenne des cours moyens 821 fr. 00.
MISE A PIRX : 7,000 fr.
Que les hémorroïdes, l'eozéma, les
s ilences : Kerénfors, de Rosooff (menObligations 3 p. 100 (1" série (jouis- cuissons,
et même au-dessous
démangeaisons,
les
dartres,
tion assez bien) : Bagot, de Saint-Pol- sance janvier). — Plus haut cours 434
L'avoué poursuivant,
de-Léon. — Anciens élèves reçus à la fr. 00 ; pius bas cours 432 fr. 00 ; mo- es maux de jambes, sont guéris radicalement aveo quelques Mplloatlons de
F. KERNEIS.
ioence ès-lettres : Kerbiriou, de Saint- yenne des cours moyens 433 fr. 00.
Iaume des Chartreux. Ce remède est
>oI-de-Léon ; Méar, de TrézéUdé ; Le
Obligatioiis 3 p. 100 (2* série) jouis- d'une efficacité extraordinaire, il calme
leur, de Moriaix ; PouUquen, de Lansance avril). — Plus haut cours 437 fr. de suite l'Irritation et l'Inflammation ce Etudes de M* Paul BIENVENUE, avoué
divisiau.
à Morlaix, plaoe Thiers, 23, et de
50 ; plus bas cours 435 fr. 00 ; mo- qui fait qu'on éprouve un grand soulaVoiol les prix d'excellence : sepUème, yenne des cours moyens 436 fr. 00.
M* LOZACH: notaire à Saint-Pol-degement, peu à peu, la peau se décon.-M. Qaélnneci, de Guiclan ; François
Léon.
t estionne, perd sa coloration rouge, re
ioulo'b, de Plougoulm. Sixième, Joseph
devient fine, souple et blanche.
Kergrist, de Saint-Pol de-Léon ; FranLe mode d'emploi est des plus simois Pouchart, de Saint-Pol-de-Léon ;
)les, U suffit d'enduire les parties ma^rançoia Clec'h, de Plouézoc'h. Cinades de Baume des Chartreux et de
P a r .Llcitatlon Judioiaire
quième, Faustin Mounot, de Saint'Poles recouvrir ensuite d'une bande de
A
M
E
R
I
C
A
I
N
E
de-Léon ; Paul Le Tallec, de Salnt-Poltoile. Cette opération, répétée chaque
sur baisse de mise à prix
de-Léon ; Arthur Kergrist, de SalntDRS
solr,vprooure en peu de temps une gué>oI-de-Léon. Quatrième, René Sévère,
rison radicale. Le Baume des Gbarde Plougoulm ; Pierre Chambaùlt, de
treux est en vente dans les bonnes pharA UNE HEURE DE L'APRÈS MIDI
de Brest ; Jean-François Le Moigne,
macies, au prix de 2 fr. 50.
de Plonévez-du-Faou. Troisième, Louis
En l'étude et par le ministère de M*
Dépôt à Morlaix, Pharmacie Gourlou,
DONNB:
iaron, de Saint-Cadou ; Jean-Pierre
.OZACH, notaire à
Saint-Pol-de-Léon
Piace
Thiers.
Abgrall, de Landiviaiau. Seconde, RaFtrtt
¿nwdi
iMlaiMMl
MX
MK
>haël Jean,^de Telgruc ; Jean-Claude
Le Mercredi deux Septembre mil neuf
UniMlUMll
rmiM
Dyi>ip(l«Hl
tion, de TrézéUdé. Première, ^ Jean
V o u s dont
cent huit, à ûae heure de l'après-miJaouen, de Qaimperlé ; Albert QaéméRT UNB
di, en l'étude et par le minlstèra de
near, de Bohara ; Yves Creignou, de
les Cheveux lombent
M* LOZ\CH, notaire en la ville de
loscoff. Philosophie, Jean L'Elchat, de
Salnt-Pol-de-Léon, il aera procédé à
on qui avez des peUlcuIes employez la
loriaix ; Désiré Le Goaziou, de Morl'adjudication anx enohèrea pubUques,
Pétrolélne
du
D'Jammes
à
la
pllocarÀ TOUS.
aix.
en un seul lot, de l'immeuble dont la
Ine. Vos cheveux cesseront de tomber
La rentrée des classes est fixée au
déaignation suit :
Dcauuite à M. ViMTAO,
s
repousseront
et
ne
blanchiront
jaeudl 1" octobre pour les internes, et
PlMrmtdco à UU«, M brochun (tatulte.
mais. Grâoe à ce remède, les maladies
En la CoDunone de Roscoff
et au vendredi 2, pour les externes.
u cuir chevelu sont enrayés, l'intégriterra
é de la chevelure assuree. Le flacon, 3
GUERLESQUIN. — L e s c o u r s e s .
labourable
Irancs.
Dépôt,,à
Morlaix,
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LES MEILLEUREI Gouriou, Place Thiers.
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^ommé Parc-Ruveur-Bilnn,
cadastré
ET LES PLUS
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Voici les résuUats :
contenance de 19 ares 94 centiares.
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PERFECT|ONNtEI
L'Kdiolnlitrtteiir-Etrant iE. Le Tom.
Ge champ est loué jusqu'au 29 septemM. Lintanff, de Saint-Efflam ; 2«, Ega*
Ité, à M. Huoa, du Ponthou.
2* course, au galop : 1", Perle Fine,
M. Huon ; 2 \ Consul II, à M. MessacuËRfsorj
ger, de Saint-'TrefBn ; 3*, RaphaêL à M.
RAr.lCALS «t
Goaiabré, de Qulmperlé ; 4*, GorlalINFA'LLIBLC «D
M
A
C
H
I
N
E
S
sienne, à M. Hervé, de Corlay; 5*, La
PALES COULEURS
p>rilLIMlR<i.S'\i!N3Eri<ie
Houce, à M. Montjarret, ae SalntMAiaoxra
nFLUEUHS BLiKCHES
Adm» orpiciiLLUiiin rt« tt Siivio d> Siurt cei Colomiu
Ygeaux ; 6*. Tosta, à M. Simon, de
BREST, Rae de Slan, 92.'r
S* CONFITURE S'VINCENT «. PAUL
VENTE
Callac.
riwitli. Pli'", a, » ' st-»euH. r«rli. r«u(M ftitrm. Irnhurt tHtm,
AFFECTIONS OE LÂ PEAU
Î
S
.a Ferme de Kemiciien oo Kervizien
VENTE
SHÂKEfiS
e Mercredi deux Septembre 1908
BONNE DIGESTION
UN
Vente R n n a e l k
900,000
CHAMP
HENRY
LA
RESISTANCE
BAVARD, DENTISTE. 2, QUAI
bre 1911, à Ifonslenr Jean-Merie Dlroa,
moyennant 70 franoa l'an nat d'impôta.
MISE A PRIX abalaaée par leTribnnal:
treize cents francs, oi.
1 . 3 0 0 fr.
Etude de M* de LAFFOREST, notaire
à Morlaix
ET UÉUE AU-DESSOUS
LE DIMANCHE 9 AOUT 1908
Le jugement du 29 Juillet 1908 ciaprès référé donnant pouvoir audit M*
LOZACH, notaire commis, au cas de
non- enchère, d'abaisser, séance tenante,
ladite mise k prix de cent francs en cent
francs jusqu'à ce qu'une enchère ait été
portée.
La Tante par Uoitation Jadloiaire de
oet immeuble a été ordonnée suivant
Jugement contradictoire du Tribunal
Civil de Morlaix, du treize mai mil neuf
cent huit, et poursuivie en exécution
d'un Jugement ordonnant baisse de mise
à prix, rendu sur requête au même Tribunal, le vingt-neuf JuiUet mil neuf cent
huit, tous deux enregistrés et rendus,
Vente
Mobilière
à 1 heure de l'après-midi
A KERVAON
En Salnt-Martla-des-Champs
Il sera procédé par le ministère dudit
M* de LAFFOREST. à la vente du
mobiUer agricole et de ferme.
Etudes de M* Th. FLEURY, notâlre à Etude de M* Jean VERANT, notaire à
Morlaix et de M* FAUQUE, notaire à
Morlaix, successeur de son père
Cléder,
A
DE LÉON
pâtissier
On dpminiiR " " Apprenti
Uil UCIIIIIIUB présenté par ses parents,
S'adresser au Bureau du Journal.
ÎOUBCOUtB 1 9 0 8 j a a .
VENDRE par lots au gré des ama
teurs, en ¡la ville de Morlaix, grands
terrains à bâtir, en bordure de route, A V H E M A N D E un M E U N I E R . Par adjudication volontaire
derrière le Couvent des UrsuUnes.
Uil u S'l'adresser an bureau du JourEu l'étude et par le ministère de
BeUe situation!; vue magnifique.
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M* FLEURY
S'adresser pour tous renseignements
LE JEUDI 27 AOUT 1908
à M* Vérant, notaire.
A \ [ T k E M A N D E un EMPLOYÉ.
A deux heures
U i l u Très sérieuses références exl
Etude
de
M*
ALLAIN,
notaire
gées. — Sadresser à Monsieur Corbel,
PREMIER LOT
à Lanmeur
Place Emile Souostre, 13 Morlaix.
En la Commune de Plouézoc'h
Au terroir du Mouster
Vente de Bois
A VENDRE
Charrettes, char à banos, rouleau,
charrue, 4 vaches, deux ohevaux, une
belle grange démontable, etc., eto.
La Ferme dite Le Foën
Aux enohères pubUques
A terme 5 0/0 en sus.
le ministère de M- ALLAIN
Par
D'une contenance de 15 hectares, 25
S'adresser pour vIsUer, aux Fermiers
notaire à Lanmeur
ares,
53
centiares
lonée
à
M.
et
Mme
et pour tous autres reaseigoements, à
Hervé Bourhis jusqu'au 29 septembre LE DIMANCHE 30 AOUT 1908
M» de LAFFOREST, notaire.
1909 pour 825 fr. Pan, plus l'acquit des
ENTRE :
à 1 heure de l'après-midi
Impôts.
Hervé Quimerch, époux de Marie Etude de M* Paul BIENVENUE, avoué
SUR
Ii existe sur la ferme uoe souche de
Quéré, cultivateur, demeurant et domi531 fr. apparteoant à la propriétaire.
à Morlaix, place Thlers, 23
cilié à Santec, commune de Roscoff :
La Ferme de Kervéguen
MISE A PRIX . . . il 000 fr.
demandeur ayant pour avoué. M* Paul
En la commune de Guimaëc
BIENVENUE, dont l'étute est sise à
DEUXIÈME LOT
1" Lot
78 chênes.
Morlaix, plaoe Thlers, 23.
En la Commune de Garlan
D'un
Jugement
rendu
par
défaut
par
2*
Lot
22
peupliers.
ET :
Près le mano'.r de Coat-ar-Roc'h
le Tribunal olvll de Morlaix, le ^trente
Le
tout
abattu
et
prêt
à
être
livré.
1* Jean Quimerch, oultivateur, demeu- juillet mil neuf cent huit, enregistré et
Les
lieux
réunis
de
Pén
arrant et domIolUé a Santec, en la com- signifié, U résulte que Monsieur Hervé
3* Lot . . . 100 raies de charrettes
mune de Rosooff, en aa quaUté de tu- Jacques René Marie Cazin d'Honinc- Roo h Huella et Kersalaûn.
Paiement au comptant,
D'une contenai ce de 10 hectares, 12
teur datif de Jean, Pierre, Jacques et thun, propriétaire, domicilié au châ5 0/0 en sus. ' '
Catherine Qoimeroh, mineurs, sans teau ds Lannigou. commune de Taulé, ares, 72 oentlares loués à M. et Mme
profession, domloiUés aveo leur dit tu- se trouvant placé à l'hospice olvll de Jean-Marie Le Jeune jusqu'au 29 Septeur, Issus du mariage de feus Jean- Lesneven, arrondissement de Brest, a tembre 1916 pour 800 fr. en argent, la
Etude de M* ALLAIN, notaire à
quantité de 900 Icilogrammes de froMarie Qaimeroh et Catherine Castel, été déclaré en état d'IaterdlctloW.
Lanmeur
ment, plus l'acquit des Impôts.
leaquela mineura ont ponr aubrogé-tuPour extrait certifié sincèré et vériteur ad hoo, Jean Quimerch, cuUlvateur, table,
lesdlts Ueux existe uoe souche de
par moi, avoué à Morlaix, de 237Sur
demeurant et domicilié au Paint, com- Monsieur
fr.
75 appartenant à la propriétaire.
Tanguy Marie André Cazlo
ImmmédlatemeBt
mune de Roaooff ; 2* Henriette Coat, d'Hoolaothun,
MISE A PRIX . . . 20 000 fr.
sous-lleutenant
au
77*
ou pour le 29 septembre procbaln
ménagère, veuve de Jaan-Marle Qui- régiment d'infanterie de Ugoe, demeuTR0ISIÈ.V1E LOT
merch, demearant et domioUlée a Brest, rant à Cholet, où il eat en garnison, deLe Moulin de Kernoter
rne Emile Zola, n" 77, en privé oomme mandeur en interdiction.
En la Gommane de Garlan
uaufrultlère pour partie des biens de la
et dépendances
Au terroir de Porsmoguer
Paul BIENVENUE.
snooesslon de son dit mari et en outre
En ia commune de Ploujean
comme mère et tutrice légale de Jean
Le lieu, fonds et droits du Veu •
Contenance : 2 hectares 50 ares
Quimerch, sou fiis mineur, sans profes- Etude de M® Th. FLEURY, notaire zit Créis ou B u z i t H u é l a , d'uae
Pour tous renseignements, s'adresser
sion, domlcUié aveo eUe, issu de sondlt
contenance de 8 hectares. 4 ares, 28
à Morlaix, 39, Plaoe Thlers
mariage (lequel mineur a pour subrogécentiares, loué jusqu'au 29 septembre à M' ALLAIN, notaire à Lanmeur.
tuteur ad-hoo, le même Jean Quimerch,
1912 à M. et Mme Pierre Geffroy pour
oultivateur, demeurant et domicilié au
450 fr. l'an, plus le paiement des Impôts.
A LÔÏJER
Paint, commune de Rosooff). défendeurs,
Sur ca Ueu existe uae souche de 376 Etude de M* LE BABZIC, notaire
Pour le 29 septembre prochain
à Guerlesquin
ayant pour avoué M* CROISSANT, dont
fr. apparteoant à la propriétaire.
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VILLE
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l'étude est sise à Morlaix, plaoe Cornlo,
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Le cahier des charges clauses et conEo l'étude à Guerlesquin
et
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FLEURY
et
FAUQUE,
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11 AOUT 1908
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à Saint-Pol de-Léon, chargé de la vente, toilette, cave, décharge etw. o. ; devàùt
i deux heures
demenre déposé en aon étude où toute jardin avec tonnelle, le tout actuelleS2S
eraonne peat en prendre communioa- mont loué à M. Larchier, s'y adressér
EN
GUERLESQUIN
Etude do M* Jean VERANT, notaire à
pour
visiter,
et
pour
renseignemenrs,
de GUIC
Aux
dépendances
Morlaix, ruo de Paris, n- 7
on.
à
M*
FLEURY,
notaire.
1' La carrière de pierres de
L'adjudloation aura Ueu aux Jour, lieu
taille et a u t r e s b i e n s doat jouit M.
et heure ol*deaaua flxéa en Pétude et
A Louer
Eugèoe Touézer, moyennant 400 fr. l'an ;
par le miniatère dn dit M* LOZACH, no- Etude de M* Th. FLEURY, notaire
Pour le 29 Septembre prochain
Uire, eommlajpar lea Jngementa préda2' Maison, éourle, partie de han
à Morlaix
téa, an un aanf lot, aur la mlae à prix de
En la ville de Morlaix, quai de Léon, ik g a r e t c o u r , louées à M. et Mme Cortraile centa franoa ana* indiquée, et mô>
bel, pour 150 fr. l'an ;
A LOUER
me au'daaaoua oomme il est expliqué
Deux appartements
3 A u t r e s é d i f i c e s non loués ;
ci-deaaua.
Pour le 29 Septembre 1909, En la com- aux premier et deuxième étages, comMorlaix, le 5 Août 1908.
4' Les droits oonvenanolers de
mune de St Martin-des-Champs,
à posés chacun de quatre pièces, vestibule
Paul BIENVENUE, avoué.
la maison Leyour louée 40 fr. Pan mais
St-Germain.
et
cabinet
servant
de
cave
et
de
déEnregiatré à Morlaix, le 6 Aont 1908,
grevée d'une rente foncière de quatre
charge.
LA FEBHE DE BIGODOU-IZELLA
foUo —, oaae —. Reçu un franc quatrefrancs l'an.
S'adresser
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VERANT,
notaire.
vingt-huit oentimea déolmea oompria.
D'une contenance de 25 hectares, 62
MISE A PRIX . . . 7 . 0 0 0 fr.
ares, 10 centiares.
POUMIER.
S'adresser à M* FLEURY.
Etude de M* VERANT, notaire à
Moriaix, rue de Paris, n° 7
A LOUER
AVIS
Etude de M* Th. FLEURY, notaire
Place des Jacobins, n- 6"
à Morlaix
A VENDRE
U n A p p a r t e m e n t composé de 5
Les créanciers de la succession
à l'amiable ou à échange en bloc
pièces, dont 3 à feu. — Cabinet d'aisanb é n e i l o i a i r o d e Mme Veuve BOUSA LOUER
ou par lots
ce et cave.
SOUÛAN ou BOUSTOUGAN, sont priés
S'adresser dans la même maison.
de se laire connaître à l'étude de M*
Pour le 29 septembre prochain
Le Dimanche 9 Août 1908
SABOT, notaire à Morlaix.
à
midi
1- B e l A p p a r t e m e n t , comprenant
le 1" etage de la maison Qaal de Léon,
Hôtel Guillou à Garlan
| O U E R plusieurs appartements
U'
9,
à
Morlaix.
L et un Jardin à Roc'h-ar-Blelz.
Etude de M* Ernest CROISSANT, doc2- M ô m e m a i s o n : éourle, remise et
teur en droit, avoué à Morlaix, et de
La Ferme
S'adrebser à M. Guézennec, 3, Place
M* BELLEC, notaire à Landivlslau. grenier a fourrage.
Du Grand Kertanguy, en la commune des Halles, 3, Morlaix.
de Garlan, actuellement exploitée par
les époux Guiomar. Lo Berre et consisVENTE
Etude de M* Th. FLEURY, notaire
tant en bâtiment d'habitation et d'exà Morlaix
Par Uoitation Judiciaire
ploitation, terres chaudes et froides,
LE MARDI ONZB AOUT 1908
carrière, le tout d'une contenance d'en- Demande de ^ Bons
A LOUER
viron 20 hectares.
A 1 HEURE 1 / 2 DE L'APHÈS MIDI
OUVRIERS TERRASSIERS
De nombreux arbres futaies, existant
Immédiatement
ou
pour
le
29
Septembre
En l'étude et par lo ministère de M*
pour CAEN ou LAVAL
sur la propriété, pourront être vendus
prochain
BELLEC, notaire à Landivlslau
séparémeat.
S'adresser rue Lattérale, 15, Laval
Ensemble ou séparément
S'adresser pour tous renseignements (Mayenne).
Désignation :
Les 1«' et 2">* étages de la maison sise
à M* VERANT, notaire.
à Morlaix Quai de Léon, n- 26.
1" LOT
leaiwntaaBWiiini piiwiiiwiWMBMMwawMWwwMWWB
A Landivisiau, rue du Mur
Etude de M* Jean VERANT, notaire
Etude de M* Th. FLEURY, notaire
UNE MAÏSON
à Morlaix, rue de Paris, n* 7
à Morlaix
Comprenant : rez-de-chaussée, aménagé à usage de magasia de quiacallleen poudre soluble
A AFFERMER
A VENDRE
rie, un étage servant d'habitation et un
Supérieur
— Ciarantl P a r
pour le
septembre 1908
renier servant également de magasin
Par adjudication volontaire
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e qaInoaUlerle.
Eu l'étude
En la Commune de Guiclan
L'excellent
chocolat
obtenu InstsntsMISE A PRIX : Douze mille francs
LE SAMEDI 8 AOUT 1908
le
Moulin
Neuf
cl
r 12.000 fr.
nément avec ce Cacao est (grftce au doà deux heures
2« LOT
DE LOMENVEN sage de la matière bntyrease), léger d
Ea la Commuoe de Plouigneau
M a r o h a n d l s s s dépendant du comet ses dépendances
l'estomac, très azoté, par suite trèa numerce de quiacalllerle, ae trouvant à La petite ferme de Kerlaz
tritif. Son eninloi, comme reconstituant,
Le
tout
actuellement
loué
à
M.
Alain
Landivlslau, partie dans la malaon forAuffret.
ou
Taehen-Discloz
est recommandé par les médecias à toates
mant le lot oi-dessus et autre partie
Contenance cadastrale : 27 h. 62 a. persounos, mais surtout aux estomacs
Portée au cadastre section J. n - 613
dana malaon appartenant à Mme Le
et 614 pour une contenance de 1 hectare 42 0.
Maitre, louée 600fr.l'an.
S'adresser pour tous renseignements faibles, aux convalescents, aux enfants.
9
ares 92 centiares, louée verbalement
MISE A PRIX : Cent onze mille neuf
à
M*
VERANT, notaire.
La simplicité et Ja rapidité du mode
eent huit francs 85 centimes dana la- à Madame Veuve Dizès, 120 fr. l'an.
d'empM,
rendent le Caoso d'Algusbslla trta,
qneUe mise 105.873 ir. 05 aont appllcaMISE A PRIX . . . 2 4 0 0 fr.
»rantageux
pour déjeuners du matin,
goûterii
blea aux marchandiaea et 6.035 fr. 80
Etnde de M- Jean VERANT, notaire à soirées, etc., et d'une grande utilité on voyage^
appUoablea au matériel,
Morlaix, rue de Paris, n- 7
i la campagne, d la ebasse.
cl
111.908 fr. 85
Etude de M* FLEURY, notaire à
Morlaix
3« LOT
En vente dans les bonnes épiceries.
A AFFÎÊRMER
M a r o h a n d i a e s dépendant du comPour le 29 Septembre 1908
A LOUER
merce de qal&oaillerle aa trouvant à
après
Leanevan.
EN
LA
COMMUNE DE PLOUJEAN
Pour le 29 Septembre 1910
30 ans
passés aux colontes, a rapporte des reMISE A PRIX : Dix huit mille six
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cent quaire vingt-cinq francs 65 centi»
de Toul an Herry Kerbaul
La F e r m e dite
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applloables aux marchandises et 325 fr.
aotuellemeot louée à François-Marie taine un grandiDombre do maladies.
Manoir de Penvern
70 sppUoables au matériel,
SI vous souffres, écrivez lui et graRaoul, et à Madame Françoise Madeo,
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12, n e de Brest - MORLAIX - ìmjìt Brut. 12
••i^—esa;
P A P I B R S P E I N T S , d e p u l a 0 fr. 1 6 l a RaalMiiHT- P a p i e r T l t i a i t
— D e v a n t d a O h a m l a é e . — arav«raa at<ChEa»Ma. ,— ItaMnira^ünta
t r è a a e l g a é a . — S a g u a t t e a , P a a a a - P a r t M i t , forme carrée ou^ooals,
Uvrés en 24 heures. - G 0 Ü R 0 N N B 8 M G R T Ü A I l i n i f ,
ArUolea da P e i n t u r e . — C o u l e u r s L o i r a n o a t S o u r g t a l p . — f
d e M o d è l e s . - Reglatrea. — P r e s s a s à o a p l a r . — M a a u a . « « o a .
brea o u l v r e e t o a o n t o h o u o . — Mlaaela, P a r o l a a l a n a , Chai^alata
MédalUea e t I m a g e a r e l l g l e u a e a . - A L S V M B , p a u r .aartoff p « â Uloa e t Photograplilea. — G A D R B S , p o u r Ghavauz, Caurannaa,
P o r t r a l t a . - O r adhéaU LBlTKNS, p o u r « a r a r l a Baia, l a Plftürt,
e t o . — T e l l e s C i r é e s — I.« R l p e i l u .
Ì, Place Emile-Souvestre,
1 — MORLAIX
Pour la légalisation de U signatars EI-Goatre
24« ANNÉE
AR WiniOmZ
-
Numéro
32.
S'ILS TE MORDENT,
MORDS-LES
SAMEDI
IH
AOUT
1908.
ENER AR BED
5
JBZUZ A ZO T R E A C a
l^élerinage
de Soldat
« Si, par le désir d'épargner à mon
paya nne gnerre aveo le Maroo, je reste
dana nne défenaive timide, je m^expoae
i perdre l'Algérie, a
Cea paroiea forent écrites, il y a
soixante*quatre ans, par le vainqueur
de naly. Combien de Françaia léa com«
prennent à l'heure préaente, où elles
aont plua vraiea, cependant, qu'elles ne
le tarent Jamaia ?
;>
lie queation marocaine en eat encore
•u^ lendemain de l'Isly. quand l'absurde
traité de 1845 la tranaforma, de françaiae ^'elle devait rester, én une question
européenne, et fit reculer la frontière
i ^ r l e n n e , en deçà de la Monlonla où
lit marquaient àla fbia la nature et la
tMdlHon.
Les sttuationa sont attiourd'bui oe
É\ Ateia^t alors, aggravées par la
au Ueu de la pouraulvre ^gonreu
wniéitt daine l'Est, aveo le point d'appui
de cette fhmtière, qui eat tonte la raiaon
de notre intervention dana l'aflUre marocaine.
Comme au tempa de Bugeaud, plua
sûrement peut-ôtre, à cauae dea Apres
couTcdUses qnlraettent nos défaillances. si none cessions un moment de défiandre nos droits, notre presUge et
aelrraéeurlté en faoe du Magltreb marocain, nous nous exposerions à perdre
rMàérie.
Fei'dre l'Algérie 1 Eaeore qu'une parelB« Mrspéctire semble monstrueuse,
Jé dOfùu que ches nous, tout le monde
éd'iÉesùre la portée.
Srpfés de nous, visitée ohaque hiver
itde touristes et de malades,
peur beaucoup de Françaia
uw»nue:eUe leur parait encore
<éné Ibintalne et ingrate, un
^ d'èxpériéncéa coûtenaes, qui ne
ni leiir confiance ni leur eflort,
métne ten^s quIUi ignorent ou
oWUent les hauts faits dont leura
m% iè'mé ses'rlvagée, sea monta,
lik èliMil'^ialnaa, et qui en fout pour
; tu.sol laflrè. Us ne savéât rien des
Md^é^snts inouïs qulj depuis 30
'rofil trànefòirlnée, ni de sai pniaaànomique aana cesse grandiaaante.
le, e'ést encore l^frlque ,: U
q u e ' ^ ne sbit paa nn morceau
dë l e ebair nàtlonale, et qu'on puisae
Mà àM'aoher sanà la taire frémbr at aal^ é f f o u t entière.
C i i t pourquoi tant de gena, inaouctetùt'dé ee qui'tonche i la France d'eu
t^é-lMi', s'en vont répétant : Qa'ailonaBOUs fàlre an Maroc ?
Cea pensées m'étaient, hier, auggéréèi, tamUà que Je lisais, avec un Intér6t,^itihàqu^pi^ge, plus avide, {es Let^r VÀlgérw que vient de publier
1 ^ ^ ^ évocatton de souvaunte la promc^ón du « Céleste
9 » a'CM^u panni ses anciens, ie
ii éÏTaUer, plein d'esprit et d-^n'àussl fort « en coros de pompe »
lüÜtrueUon inUitaire, que nous
le lourHer Donop : trois ans
deux combatii|. je eroisafs
moment, i Ta porte, du dédeità grande inaurKotion
fiouleTersalt la province
tfO^yla' iaolli« de oéUé d'Alger et tout
ä W ^ ceW dé CònsfànUie. Puis ce
Üt W tUap de'GUüóns dé 180», celui de
Boarbakl, le dernier camp de l'armée
laipérlale, où à la velUe dea grands
dauila, eue éblouit noa regards de son
ielat aveuglant, comme le dernier rayon
du ^ 1 1 mourant.
n, j» d
|
daaa la plaine de Bétheoy, défilant devant lé Tsar, en tôte de tonte la cavalerie.
SI malnlanaat, Inoapable d'inacUon,
daaa lalolair qaehü faitie cadre de
l É n r N , U N i ailié de ntmväau parcourir eette Algérie oû eoa père, Intendant
TARIF
C.
MORLAIX, un an
3
Finistère, Côtes-du-Nord, Morbihan, un an. 4
Autres Départements
4
Frais de Recouvrement par ia Poste, 0 fr.
par Abonnement
militaire d'Alger, l'emmenait, à quinte
ans, pour ooouper ses vacances, voir en
1856 Yusuf enlever lazaouiade Mohammed ben Abd-el-Rhaman.
C'est os voyage que raconte son Uvre
Tous les Français devraient le Ure, les
ministres et les députés d'abord, qui y
apprendraient, sur le pérUdont manace
la colonie l'applloation de leurs lois seotairos, des choses qu'Us ignorent sans
doute, puis les commerçants, les cultivateurs, les Industriels qui, je l'espère,
y trouveraient uue raison de ne pas
abandonner aux étrangers oette terre
riche et féconde.
Les uns, s'ils ie méditaient nn moment, reculeraient peut-ôtre devant ies
dangers préparés à l'Algérie par la loi
de séparation, qui va, en présenoe de
cinq mUllons d'Arabes respectueux de
leur Dieu, destituer leurs vainqueurs du
prestige le plus nécessaire; en les dépouillant de toute apparenoe religieuse,
et qui Irritera les musulmans par la
violation des engagements contractés
après la conquòte, lorsque les bleus
d'Etrilse, les biens < habbons », furent
confisqués, tandis que ies cathoUques
espagnols, italiens, maltais, toujours
nombreux, ne trouvant plus dans
[ilus
'organisation française de leur cuUe
les moyens de satisfaire leurs besoins
religieux, appeUeront, pour prendre la
ilaoe de notre olergé, des prôtres de
eur nation I
Les autres découvriraieot, je crois,
aveo quelque surprise, que le port d'Alger, par son mouvement commercial,
vient immédiatement après celui de
MaraeUle, Oran après Le Havre, Bôae
après Saint-Nasalre ; Us liraient dans
^ derniers.comptes rendus, pubUés
piritlIifttfB^^des douanes,- qne le
commerce général de l'Algérie a attelât,
en 1907,820 millions, c'est-à-dire 92 de
dus que dans l'année antérieure ia plus
àvorlsée ; Us suivraient, non sans étonnement, la vole d'Alger à Oran, bordée
de champs richement oulUvés, de villages propres et coquets, reliés entre eux
iar une route belle et Iargo> qui franchit
es cours d'eau sur des ponts légers, là
môme où il y a trente ans de pauvres
gourbis paraiasaient dans des plaines
incultes, le long des sentiers à peine
tracés et coupés par des gués dangereux ; et, arrivant à Sldi-bel-Abbés,
que nous avoua connue, nous antres
vieux Africains, presque un campement
militaire. Us auraient la surprise d'apprendre que cette ville de 26,400 habitants fat créée de toutes plèoes par ces
Français qu'on déclare impropres à
oolootser. si bien qu'un délégué des
Etats-Unis a pu dire, en là visitant :
«Nous créons peut-ôtre aussi rapidement, diais à coup sûr pas aussi complètement. >
{
f
f
Le Uvre' dù général Donop abonde en
informaUons exactes, en statiatiques
luminensea, en observationa décisives ;
U célèbre les succès, ii glorifie les efforts, et en môme temps, d'un trait aùr
et juale 11 aignale lea périls, d'un mot
discret il découvre les piaiaa aaigoantes ; l'une surtout qui mettra des larmes aux yeux dea vieux soldats, celle
qae creusa dans notre armée africaine
i^appllcaUon faneate de la loi de deux
ans I L'année dernière, consulté sur le
nombre d'hommes dont ii pourrait disposer, ie colonel du 3* chaaseur d'Afrique, mon cher, mon beau régiment,
répondit qu'après le renvoi de la classe
1904, U ne pourrait donner que deux
pelotons de vingt-quatre cavaliers !
Mais à travers ces études techniques
tour à tour économiques et militaires,
le voyage marohe d'une allure toujours
vivante, et ce n'est pas un voyage quelconque, c'est le pèlerinage d un soldat.
Toute l'histoire des combats d'Afrique,
de ceux d'autrefois, au temps de la
grande guerre, et de ceux auasi dont
notre génération connut les acteura et
lea témoina, se dérouie dana cea pagea
vivantea, animées oomme un réoitde
bivouac.
Ja l'avoue, quel qile soit l'intérôt du
Uvre tont enUer, c'est par là qu'il m'a
ravi. J'ai retrouvé, en aulvant mon
vieux fourrier, quelque oboae de cette
¿mbUon qui Jadia peignait noa cceara
qnand tout à coup, aur un aentier d'Aiérie, réaoadron falaait halte et Iront
evant tin amas de. pierres, pendant
que les cavaliere, au commandement
bref du capitaine, tiraient et préaentaient le aabre : là, qalase ou vingt ana
Ius tôt, un combat héroïque s'était
vré, dont ces .pierres marquaient ia
place ; at, tandia qae iea plas vieux res
talent Impaaaibiea, ia pipe aiu denta,
aalnant le, souvenir funèbre oomme
l'image de leur destin, noua, iea jeanea
nons éUûns
pénétrés jusqu'aux
moeUes par cette muette leçon d'eaprit
Ï
S
D'ABONNEMENT
fr. 8 0
fr. B »
.fr. 5 0
kO
militaire. Ce n'était qu'un momen'^ ; la
voix du capitaine rompait vite le silence : < Remettet le sabre et en route I »
Et alors on repartait avec une chanson
de marche, au refrain joyeux :
Chassez les cercles du tonneau,
• MaUIet sonore,
Pour enfermer le vin nouveau...
J'ai revécu toute oette belle vie africaine daub son cadre ancien, avec les
expédIUons presque constantes, les
alertes, les combats presque soudains,
lés iongaes routes de ia Kabylle et du
désert, et les soirs de bivouac où, devant la tente de la popote, en faoe de la
plaine sans fin, endormie sous un voile
rose, on des montagaes violettes e >
tompées sar l'horizon transparent, les
anoiens racontaient la légende du régiment, que ies chiens des douars voisins accompagnaient, au loin, de leurs
ranques aboiements.
Donop m'a rendu rillusion des jours
passés, et de oette joie, je lui sais un
gré infini.
—0—
Ah l i e sais bien, tout cela c'est le
vieux jeu
. I ce sont les radotages des
vieux soldats ! Oa va maintenant en
chemin de fer à Blskra, sans s'arrôter
dans l'émerveillement du col de Sf& ; on
ira demain à Taggurt, sans s'asseoir
sous les palmiers de Tamerna, et les
beaux messieurs, ét les belles madames, qui promènent leur désœuvrement
au bord du désert comme sur la côte
d'Azur, sont aussi blasés sur la danse
dès Ouled-Nall que su^ia musique des
Tzigaaes. Pourtant ce vieux jeu a fait
l'Aig'érle ; ces vieux soldata ont donné
à la patrie oe proloqgement d'eUemiine. Cela Vaut qu'on lès écouté ^
peu.
Qaand lia rentraient à Conatantlne,
et que, lé dimanche, sur la place ,da
Palala, Us attendaient l'heure où les
boules bisliëes au grand mât, au-dessus
de l'église, signalaient l'arrivée à Stora du paquebot chargé du courrier, leuir
coeur partait pour Franoe I On disait
Franoe comme si c'était une personne
vivante, et ces trois mots « parUr pour
France i éveillaient tout un monde de
pensées. C'était pour elle qu'on vivait
cette vie de fatigues et de périls, et
dans cette terre "algérienne, durement
conqulsej c'était elle qu'on aimait.
Aujourd'hui des inquiétudes hantent
les survivants de ces temps lointains.
« Derrière le rideau enchanteur se cache un sombre avenir. »
Le général Donop le dit, et U montre,
sur tout le terrUoire algérien, en Oranie plus encore qne dans ies autres
provinces, cette race qni se forme,
composée d'Espagnols, d'ItaUens, de
MaUaia, de Juifs et de Mauresques,
« dont la caractéristique, qui ira toujours en grandissant, est d'ôtre cosmopoUte, et alora indifTérente à l'idée de
patrie telle que nous ia concevons»
race nouveUe, toute de croisements, et
qne iea influences étrangèrea travaiUent
ebacurément A détacher d'un pays « qui
lui a donné le moyen de naître, mais
qui a négligé de l'alimenter et de la vi^fier de' aon sang » l
Qae ies Français de Franoe y sonent I S'ils veulent conserver l'Algérie,
S faut qu'ils se décident à la connaitre,
à l'aimer, et à porter sur son sol riche
et fécond leurs ressotiroes et leur activité. C'est la haute leçon qui ae dégage
du livre d'un soldat.
A: de MUN
de l'Académie française
Odieux
Parallèle
Depuis quelques semaines, l'Eclair e u r s'assoupissait anx approches de
l'éfté. M. Piiiilppe ne parlait plus :
Oioareo ne décorait plus et ne faisait
même pins retentir la tribune de ses
sensationnéllos harangues. L'Eclair e u r soinbrait dans le marasme et
l'ennui, quand soudain....
Abd-ul-Hamid, le sultan rouge
rendn tristement célèbre par le massacre des Arméniens catholiques,
Abd-ul Hamid donne une constitntioa
à aon peuple. Alors dans la cervelle
de rinstUuteur Le Bras, un rapproOhement s'impose : Abd-ttl-Hamid et
le Pape 1
Evldéotinent l'intention injurieuse
est ici nette et précise. D'un côté le
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8, Place du Dossen, 8
5
c .
iocaie%our ie^joum7ê
noble vieillard qui, du Vatican, drapé ionr parler franc, était vraiment tage, aucunes distinctions, du travail
accompli joyeusement pour le prochain.
dans sa robe blanche, bénit les peuQuand ils fondent des œuvres ce 'n'est
antastique
:
900
fr.,
1.200
fr.,
au
ples et les dirige dans les voies du
avcc l'idée préconque d'en être les
salut : de l'autre, l'immonde person- maximum, pour les curés ou rec- pas
directeurs grassement rémunérés, comteurs
et
rien,
absolument
rieii
pour
nage qui arriva au trôue par l'assasme tels de vos amis brestois que je vous
sinat, qui s'y maintint par le crime, les vicaires des paroisses de ville.
citerais volontiers.
Quant au « logement confortable
qni sue aujourd'liui la peur et le
Et quand ils se lancent dans les bagargratuit » il faut ôtre doué d'une cer- res politiques, c'est pour se rendre utiles
sang.
L Eclaireur se at bien quo son pa- taine audace pour nous rappeler froi- à leur pays. C'est par conviction profonrallèle est odieux. Mais il s'en fait dement qne le gouvernement a volé de : et non précisément pour faire partie
les logements payés presque par- des Quinze Mille et des lécheurs de i'Ascompliment ea ces termes :
sletta au B urre.
tout avec l'argent des catholiques.
« Il y a peut-âtre quelque hardiesse
Question rfenuancg, M Le Febvre.
Non, mon confrère ! ne versez
à établir un parallèle eutre l'attitude pas des pleurs de crocodUe sur les
lt
H. JB.
)
du sultan et celle du Pape Pie X ».
malheurs du clergé. En dépit de vos
Hardiesse ? Oh que non pas I
doux espoirs, le clergé français vit
Impudence ridiculo ? — Parfaite- et se recrute aussi bleu et mieux
ment.
que lorsque vous le teniez ligotté
Vous entendez bien que ie paral- sur ce Ut de Procuste qu'était le ré- Graphique de la ligna demandée
par « Le Gomitò d'Initiative at
lèle est tout à l'avantage du sultan gime concordataire.
de dóianae pour le raocordarouge.
Vos pareUs et vos maîtres ont
m e n t D I R E C T , da Morlatx au
«r II faut reconnaître qu'Abd-ul- voulu l'étrangler : peut-ôtre l'ont-Us
r é s e a u central dea obemina da
Hamid a montré one compréhension
fer d é p a r t e m e n t a u x du F i n i s libéré.
inteUigente des nécessités de sa sitère ».
Inutile, n'est-ce pas. de relever Ici le
tuation. » Evidemment le lynchage
de son frère de lait, les émeutes de grotesque dont vous semblez vouloiir Le tronçon de ligne en question ne
couvrir en vous « refusant à
comporterait aucune difficulté de
Constantinople,la marche des« Jeunes vous
complimenter le Pape » (sic).
•
•
• •
• • •
• •
• •
construction ; sa longueur totale reTurcs » sur YdUz-Kiosk, tout cela
présenterait 23 kilomètres k peine, et
devait ouvrir l'intellect du vieil
Abd-ul-Hamid, le sultan rouge, le
les terrains traversés seraient de peu
assassin des catholiques
armé- tyran peureux qui tue on qui tremde valeur, sans aucun travail (fart
niens. Mais Le Bras l'affirme : « Son ble, l'ennemi acharné de la France,
sérieux à exécuter
initiative
tout imposée qu'elle lui l'alilé de GuUlaume II, vous reste.
ait été a consolidé son trône vacil- Défendez sa gloire et son drapeau
La vole partant de Morlaix-ville (gare
lant. * Que pensez-vous de l'iniaiiue ensanglantés : Ce pendant que, proPlestln-lea Grèves) emprunterait
i m p o s é e ^ ! ! M. Le Bras prendrait- fondément inclinés devant la chaire de
ponr sortir de la ville, nne partie du
il des leçons du Monsieur qui vou- de Pierre, nons supplierons ie Pape coara du Qaefiliut, aur un tabUèren
lait faire précéder un tramway en Pie x , dont l'infaillibre sagesse a sau- ciment arme de 3 mètrea de largeur,
marcliant devant ? ?
vé l'Eglise de France, de protéger et aoutenn par dea piliers ea ciment armé
Quant à Sa Sainteté Pie X, « son bénir notre patria menacée par l'in également, durant 200 mètres environ :
une disposition anaiògue existe daaa la
tittoldranoe, la prôtentloihqu'it émet- ternationalisme, la maçonnerie et le traversée
de la ville de Qalatin. (ChsBloc.
tait tout d'abord d'exefèër un droit
mins de fer départementaux des GôteaHenry BAMEULE
de contrôle et de direction snr les
dn-Nord).
affaires de la France, en empôchant
Pula la Ugne rentrerait aur lea terla rupture du concordat, voulue par
rains de l'hospice (rive droite du
l'immense majorité du peuple ; sou
jusqu'à Roc'h-ar-Blels et
ft n i r l a a d e s i Qaiffleuc)
Pontpol : è ce point d'interaeotion de
obstination ensuite à refuser les culia route de Carhaix avec celle de Pleytuelles et à repousser les diocésaines
ber- Christ à St-Flacre une halte aemble
ont amené des résultats désastreux
opportune.
pour l'Eglise. »
La voie suivant toujours la rive droite
Voilà le grand mot lâché. Le PaL'EgaUtalre — mais oui / il existe en- du Queffleut jusqu'à Lusnria passerait
pe ne pouvait accepter les cultuelles core le journal de Goude-Lefebvre — l'E- sur la rive gauche, avant le confluent
et les diocésaines qui devaient miner galitaire veut bien faire les éloges de la de oette rivière aveo celle qui descend
l'autorité splrituella nécessaire à la Résistance qui « célèbre à bon droit la du Vieux Moulin, puis arriverait au
vie de l'Efflise. La loi Briand forgée vitalité des œuvres sociales catholiques Fumé à l'Intersection de la route de
avec nne babUeté machiavélique est morlaisiennes, Jardins Ouvriers et Colo- Carhaix, avec le chemin vicinal de
restée lettre morte, parce que le nie de Vacances. » Bien que les éloges Pleyber- Christ à Plourin où la première
Pape n'atpas voulu s'incliner devant de l Egalitaire nous intéressent tout jus- station se trouverait toute inliquée.
te autant que ses injures, nous tenons à
Suivant toujours la rive gauche de la
des ordres odieux. Et tout ce qui les
signaler ici.
rivière, on arriverait au Pléen, à l'inécrit ou parle, au camp blocard, a
Les compliments, faut il le dire ne tersection de la ronte de Carhaix avec
reçu le môme mot d'ordre : « Dénon- vont
pas sans quelque amertume. Et ce celle de'Pleyber-Christ an Cloître où
çons l'intolérance du Pape ! »
sont précisément les conclusions pénible- ane halte serait très utile.
Intolérance ou sagesse ?
ment tirées par /'EgaUtaire de ce fait ;
Puis la vole arriverait au Foas près
Aqnoi bon discuter aveo ces «pires l'existence des œuvres catholiques, qui du pont que franchit la ronte de Plousourds qni ne veulent pas entendre.» nous semblent intéressantes. « Les Jar- néour-Ménez au Cloître. A ee point une
dins Ouvriers, la Colonie de Vacances, gare s'impose. Située à 2 kilomètres à
Mieux vaut mettre en pleine lu- fondés
et soutenus avec Pargent des camière ies grotesques raisons par tholiques marchent à merveille : or, le peine du bourg du Cloître, elle deaeercette locaUté et lea vlUagee imlesquelles on prétend démontrer collège élecioral consulté continue à vlralt
portanta de Créaoh Minory, Paamerl'erreur (111) du Pape. G est le châ- mettre sa confiance en le parti radical. guèa. Le Brioux, Kermorgaat etc.
timent du Bloc, de ne pouvoir Donc le prestige de i Eglise diminue. ^
GonUnuant à suivre la rive gaache
étayer sés preuves que sur une ques- Sans nous attarder à étudier la valeur dn Qaeffient, on arriverait au Releeq,
tion —• toujours la môme — de f(ros du syllogisme : sans rechercher en quette localité linportante par son commerce
sons 1 II faut vraiment que les amou- mesure le parti blocard use et mésuse de et où il vient d'ôtre construit récemreux de l'Assiette au Beurre se la pression gouvernementale, nous devons ment un groupe scolaire.
A oe point une gare s'imposerait
soient créés une mentalité plutôt noter une Jois de plus, chez les socialiscomme che\ les radicaux, le but visé également.
basse qu'ils ne puissent voir dans tes
Quand ils créent une œuv e dite sociale,
E a quittant Le Raiecq la voie soil'attitude toute de désintéressement quand Us recherchent le bien du peuple,
vralt
un petit afflaeut du Queifl.-ut (dl*
de l'Eglise catholique, que le « man- ce n'est pas pour le peuple qu'ils travailque à gagner. » En refusant les cul- lent : c est pour que le collège é ectoral reotlon oaest) ; puta obhquani esaes
a droite, suivrait oae <u.
tuelles, les prôtres se mettent sur consulté paye de ses voix, le bien être brusquement
reotlon nord-ouest, ponr paaser au vUla paUle, s'écrient grands et petUs que l'on s'efforce de lui donner.
lage du Gullleo, et franchir la route de
blocards, du Matin à l'Eclaireur.
C'est bien là ce que /'Egalitaire), pxr Qutmper au-dessous de R J S - « T Yar.
De oe polut obliquant légèrement à
Mais c'est précisément la gloire la plume de M. Le Febvre, avoue sans
l'ouest, elle viendrait passer a 150
de l'Eglise, c'est la preuve la plus ambages.
A l'inverse, les catholiques voient d'a- mètres aa sud du bourg de Piouaéoar*
nette qu'elle préfère l'honneur aux
bord
le bien à faire ..ht ils ne deman- Menes entre l'anoienn<) gendarmerie et
honneurs, les principes à l'argent, dent même
pas de reconnaissance... élecque d'avoir refusé l'aumône dédai- torale. Faut il donc qu'ils soient naïfs — ie boarg. A Ploaneour-Meaes, centre
Important par son commerctf et ses
gneusement jetée comme gage de sa ou désinté êssés I
foires renommées ae trouveratt la gara
servitude. L'Eglise a refusé : ou lui
Par ailleurs, M Le Febvre s'en prend qui donnerait la plua de trafic au troa*
en fait crime ! comme hier on lui re- au parti blocaid « qui n'a pu fonder au • çon de ligue demandé.
prociiait de distribuer trop d'aumô- cune œuvre sérieuse •a. Vraiment ce qui
Ds la gare de Pioaaáonr'Mènes, la
nes anx pauvres Triomphant, VEclai- nous étonne, c'est l étonnement du LaUcr ligne prendrait une dlreotloa (plein sud)
passerait au-dessoue de Qulrhûôa poar
reur ajoutera : Le recrutement « des socialiste morlaisien.
Vous avez oup u.ôt le Bloc a les hon aller vers la montagoe d'Arre«; puis
séminaristes devient ciiaqne jour
neurs et l'argent : les palmes et le poi revenant a l'ouest en ooatoarnaot Mepins'^difficile. »
reau, les fonds secrets et te budget.... Et
QuUlton viendrait tra vei-aer la route
Parce que, dans un diocèse, et le parti radical ne réussit pas dans ses nez
de La Feullléo a 600 métrea au «ud-eât
oiiir delà raisons particulières à ce entreprises Ses patronages se disloquent, de aa jonction avec ta route de Qaimiocèse, l'on a remarqué un certain ses colonies de vacances disparaissent per.
flottement, VEclaireur
triomphe. lamentablement ; ses sociétés de gymnasDa ce point, la voie raUieralt peUt à
C'est vraiment là, vendre la peau de tique périclitent.
peut la route de Quimper, qu'elle aaiPourquoi ? mais tout simplement par- vrait parallèlement presque jusqu'à la
l'ours.
Ët l'on s'efforce de trouver des ce qu'en pareille matière, l'argent est un crête de ia moaiagne U'Arree ; pour
raisons à cette prétendue pénurie de appoint — mais le dévouement est la base. venir raccorder, pai une courbe, la
Parce que justement les prêtres et les ligne de Plouescat a Rosporden qui
recnitemant dans nos séminaires.
ladies, placés à la téte des patronages et passera à Ty-ar-Menez, (créte de la
Retenez entre autres, cet argu- des Colonies de Vacanses et des Jardins montagne CÔM 341). A c« polut aa troument trébuchant: «La séparation de Ouvriers, cherchent d abord le bien mo • vera une gare importante qui desserl'Eglise et de l'Etat a supprimé un ral et physique de ceux qui leur sont vira partie de Plouueour-Meuts, GomtraUement agréable à touoner. »
.confiés. Mats eux, ils s'effacent, et ils mane, La FeuiUea et Botmeur, pais
Oe traitement, cette indemnité, s'oublient. Ils n escomptent aucun avan- Brasparts et St-Rlvoal.
Î
Chemins de fer (l6ptrteme>ifaüi
Nuances
S
LA
RESISTANCE
aises, et à qui il faut, ponr dormir, un
Catastrophe maritime
mol oreiller, — M. Grlffaelhes songet-11 que, depuis deui mois, il y a des
gendarmes qui, à cause de lui, concheot
Un nouveau et terrible aocldent qui
Soua ce titre, I'Eclaireur publie une dans la paille des écuries, entre les rappelle celui du léna vient encoiede
interview prise par l'un de ses colla- Jambes de leurs ohevaux ?...
frapper notre marine da guerre.
borateurs, M SMeyr, à un breton bre
Uae pièce de cisnon a explosé, tuant
tonnant, U. Ch. Le Qoffic.
et blessant ceux qui étaient auprès d'elLeur Sans-Gêne
De cette interview^ nous détachons
le. On ne sait si robus a fait explosion
ces deux pasuges qut ne manqueront
suite de réchauffement de la pièoe
M. Fallières vient de marier aa fille à par
pas d'intéresser vivement nos (ecieu^s.
après
de nombreux tirs ou si la poudre
M. Lanes, secrétaire général de la pré- B qui occasionna
la catastrophe du léna
sidence.
Ceci
est
d'un
bon
père.
Mais
« Jusqu'à présent, la conscience breen
se
désagrégeant
doit loi encore être
tonne ayalt été fortement encadrée par M. Fallières a voulu témoigner qu'il mise en oa^se.
était
excellent
père
de
famille.
Et
sans
le pouvoir ipiritnei du prôtre, mais
L'explosion aurait eu lieu vers 3 h. de
cette antique tutelle est maintenant la moindre vergogne, aveo une impu- l'après-mldl, mercredi.
dente
Ingénuité,
M.
Caillaux
vient
de
battue en brèche. En faoe du ouré,
Le nombre ofBioiel des morts est de
rinititutenr se dresse, appuyé par les signer un décret nommant M. Jean La- six ; oâlul des blessés, dix-neuf, dont
nes
tréaorier
géaéral
de
Selne-et-Oise.
fonctionnaires publics, et aeoondé par
six officiers. L'état de trois des blessés
laa mlUoaa trèa aotivea gue forment lea Notez que par sa proximité de Paris, est considéré comme désespéré.» 'Parmi
cette
trésorerie
estPune
des
plus
recherBleus de Bretagne... Son œuvre est
les morts que l'on a à déplorer, un
malhanretMement complétée par oer- chées de France : et vous convlendrei d'eux, Clet Ylohon, est de la commune de
taina effeta du aervlce militaire... L'ar- que le cadeau de noce fait par le beau Plogoff. Deux autres, Coatantleo et Le
mée et la marine aont travallléea, hélaa I père au gendre est des plus ooq^uets.
Maux sont de Louargat et de Le Maux,
Ge qui n'empêchera pas M. Fallières dans les Côtes-du-Nord.
par le fermant anarohique... La dlaparltlon daa auménlera, dana la flotte, la au premier discours de célébrer c l'aboDes obsèques solonnelles seront fai•nppreaaion dea coulumea du Vendredi lition des privilèges » 1
tes
à ces viètimes du devoir. Mais outre
Saint à bord, ont Jeté dana l'âme de nos
los honneurs qui leur seront rendus, il
marina un funaate déaarrol...
LA
faut espérer que le gouvernement orc Dana laa granda centrea de pêche,
donnera une enquête sérieuse afia de
an outre, on a conatitué dea syndlcata.
»révenir, dans la mesure du possible,
Gartaa, Ja ne aula pas, en principe, ene retour par trop fréquent de pareilles
Le
journal
condamné
par
tous
les
nemi de aemblablea organisations,
catastrophes.
jurys
de
France.
—
Le
Matin
de
merquand ellea ne sont paa détournées de
lanr but par dea tendanoea politiques. credi publiait au sujet de la mutualité
Mala caa ayndioata sont devenus de vé- ecclésiastique de La Rochelle un artirltablea ootlègea électoraux, admlnls- cle ne contenant que des Informations
tréa par daa Inatitateura et des auber- déjà anciennes, mais rédigées de maLe comité de Brest-Transatlantique a
giatea, eaolavea de l'eaprlt de parti et nière à laisser supposer que l'assemblée
diocésaine s'est mise en marge des di- donné, lundi, à la mairie, devant un
de l'intérêt paraonnel. »
rections venues du Vatican.
nombreux public, une Intéressante conLa question des mutualités ecclésias- férence, sous la présidenoe de M. de
Me parlant alora dea œuvrea de bien- tiques, y est-il dit, qu'on croyait défini- Kerguezec, député des Côtes-du-Nord,
falaance dnea à i'ialtlative privée, M. tivement réglée par le veto du Pape, accompagné de MM. Amlet, trésorier
Le Gofflc m'explique qu'ellea n'arrivent vient de se poser à nouveau devant le des Invalides, à Brest ; le commandant
paa en Bretagne à oontrebalanoer l'ao- clergé dans des circonstances assez Guép ratte ; Combarelle, Ingénieur ; PlVon du gouvernement qui, au moyen singulières.
chon, sénateur du Finistère, et Augler,
de certainea meaurea, teUea que l'augprofesseur au Borda.
mantatlon de la pension dea vieux maL'assemblée a estimé que la conLe maire de Morlaix remercie le pu
rina, a au ae faire une clientèle. De plus damnation par le Pape des mutualités bile d'être venu en si grand bomhre à
le gouvernement a organiaé dans les ecclésiastiques ne pouvant avoir d'effet la conférence et propose de nommer
campagnes un « boyoottaae » effréné rétrospectif, la mutualité ecclésiastique oomme pirésident, M. de Kergaézec.
oontre tona lea gena hoatiiea au pou- du diocèse de la Rochalle coutlnueralt
Ce qui est fait. M. de Kerguézec provoir.
cède alors à la formation du bureau.
à fonctionner.
A ce propoa, M. Le Gofflo veut bien
Cette décision est d'autant plus signi- MM. Ch. Le Febvre, maire de Morlaix,
ma lira quelquea pagea aaisiaaantes ficative qu'elle a été rendue à l'unani- et Kérébel, vico'président de la Chamd'un roman aoolal qu'il prépare, et qui mité. A ce sujet la Croix de Paris fait bre do commerce, sont nommés assesest sppelé à faire aenaation. Un de ses ies excellentes réflexions suivantes :
seurs et M. Léon Brlens, conseiller géhéros — nn paysan breton— expose
Nous ne saurions laisser passer sans néral et membre de la Chambre de
avac une âpre éloquence le aort lamen- explication une telle Insinuation.
commerce, secrétaire.
table fait an cultivateur olaasé parmi
Le Vatican a déolaré ezpressémeut
Ea quelques mots, M. de Kerguézec
laa « gena de roppositlon ». Pour ce que la mutualité de la Rochelle pouvait explique pourquoi et comment M. Pldiagraolé paa d'indemnité en oaa d'épl- ou se dissoudre ou coatlauer à exister, chon et lui, bien que séparés sur le terlotle, paa de oongea de molsaon », pour pourvu qu'elle sauvegardât les princi- rala politique, se sont unis pour faire
lea enfanta auua lea drapeaux paa d'im pes ecclésiastiques.
triompher une idée économique qui, el
partialité ohes le juge de paix.
C'est ea contormlté aveo ses instruc- elle passait dans le domaine des faits,
Ea revanche, le peraéouté volt sa tions que l'assemblée des prêtres de la servirait grandement les Intérêts de
cota mobilière doublée, tandis qae le Rochelle a maintenu son organisation, tonte la région. Puis le président donne
percepteur le taxe au olnquième de ses maintenant, en même temps l'article la parole à M. Autîler.
revenna, laa prooès-verbaux, lea amen- des statuts qui exclut les membres
Le oonféreocler fait l'exposé des faits
dea. pleuvant sur lui, aana recoura pos frappés d'une peine canonique.
qui mtiiteat eo faveur de Pœuvre de
alblea : le préfet décline ies appels qui
Au gouvernement 11 appartient ou Brest-Transatlantique. M. le sénateur
lui aont adreaaéa I
de respecter cette décision ou de pour- Plchon lui succède en ce qui concerne
suivre l'assloolatlon.
la partie technique.
Il serait dana oe dernier oaa, bien éLes deux conférenoiers ont été fort
Leur amour du peuple tabll que seules parmi les mutualités, applaudis.
celles qui composées exclusivement
A la fin de la séance, l'ordre du Jour
d'ecclésiastiques
n'ont
pas
le
droit
de
suivant
a été adopté à l'unanimité.
Ua vrai aybarlta, c'eat bien M. GrlfLes conseillers géaéraux et d'arron
ftaelhea. Il a expliqué à l'nn de noa oon- fixer leurs oas d'exclusion pour Indidissement, les membres du conseil müfrèrea aon horreur pour < la puanteur gnité.
C'est aveo le plus grand Intérêt que nlolpal, la Chambre de commerce, les
des malheureux andormla, at lea horrinous attendons le résultat de cette ex- représentants du commerce et de l'In' blaa relanta de la miaère ».
dustrie de la région Nord-Flnlstère,
S'il n'a paa quitté, l'autre nuit, la périence.
Ea attendant, on ne peut répondre à réunis en la salle des conférences de
< Malaon dea Fedérationa », o'eat que,
la note du Matin qu en félicitant le l'hôtel de ville de Morlaix, le 10 Août
s'attendent bien à être arrêté, il ne ae clergé de la Chareate-Inférieure de son 1908, félicitent le comité de Brest-Tranaooclalt paa d'aller achever aa nuit attitude très terme et très digne dans satlantique de son Initiative, de son acune questioa où soa bon droit est évi- tivité et s'engagent à la soutealr de tous
« aur lea lit« sans draps dn Dépôt »...
lours efforts dans l'acoompllssement de
M. Grlffaelhea, qui aime tant ses dent.
L'Ame ^ e t o n n e
Mutuilifé BcclésistiiiuB de la Rochelle
{
Conférence Brest-Transatlaniique
ïieBiNDins, Vieni Sonvenirs
La révolte du Léon
en Mars
(suite et fin)
1793
Lorsque les gars de Plouvorn débouchèrent, par les landes de la Marche et
les bols de Kermerlen sur le théâtre du
oombat, le général Canclaux, survenu
fort à propos pour sauver d'un vrai
désastre les troupes de St -Pol, venait
d'opérer sa jonction avec celles cl Parti de'bon matin de Landerneau, 11 avait
surpris au bourg de Berven et mis en
fuite une bande de 300 paysans com
mandée par Jean Prigent, fait ce der nier prisonnier, puis, arrivé à Kergul
du, if avait posté son artillerie sur une
hauteur dominant le vallon et dirigé
contre les rebelles massés sur l'autre
rive un feu très vif qui les obligea à reoider. Les charpentiers purent achever
le pont et les soldats de Canclaux y pas
aèrent, non sans être salués de nom
breux coups de fusil par les Léonards,
qui revenaient à l'attaque avec un tel
acharnement que le général dut lancer
contre eux à la baïonnette, le bataillon
du Calvados Après un corps à corps de
quelques minutes, la route se trouva
dégagée et Canclaux donna l'ordre de
reprendre la marche pour rentrer à
Saint Pol.
Ce fut en ce moment que survinrent
lea gens de Plouvorn ; ils se jetèrent
résolument aur l'arrière garde des républicains et la mirent en désordre
Mais, foudroyés par la mitraille, sabrés
par les dragons, ils ne purent prolonger longtemps leur valeureux eflort et
ae dispersèrent en laissant plusieurs
cadavrea aur le terrain. Cette colllsloa
termina la lutte La nuit tombait déjà ;
ta dia que lea inaurgés, découragés de
leur insuccès, affamés, épuisés et in
quiets, regagnaient leurs paroi-ses en
emportant ies morta et lea blessés, la
colonne de Canclaux continuait son
chemin vers Salut Pol, encore suivie
ar d'obstinés pay:<ans qui. se glissant
l'abri dea haies et dea talua hérissés
de genêts, épiaient l'occasion d'un der
nier coup de feu tiré à bonne portée. Le
général ae débarraaaa de cette dangereuae eacorte en lui envoyant quelquea
bouleta II entrait à Saint-Pol vers dix
heures du soir
La journée de Kerguidu est restée
célèbre daos les traditions locales, et
un estimable' auteur breton s'est fait
l'écho des aouvenira populairea en lui
f
L
donnant, dans l'ouvrage Intitulé Fmgann Kerguidu, les proportions d'une
véritable bataille rangée. La vérité est
que les républicains eurent seulement
sept oa huit bles'^és, et aucun mort. Les
pertes des révoltés furent certainement
>lus considérables, mais pour les éva
uer avec quelque exatituae, il faudrait
consulter les registres de décès des trei
ze paroisses qui avaient envoyé leurs
hommes à l'ailaire du 24 mars. Le
citoyen Prat, commissaire du district
de Lesueven, atteste, dans une lettre
où il relate les évèneraent'i, avoir vu
c plusieurs de ces grandes culottes
dégringoler les fossés •> Cinq Insurgés
re^tèreat aussi prisonniers, et parmi
eux, une femme qu'on trouva armée
d'une paire de pistolets.
Les femmes du Léon s'étalent en eflet
vaillamment montrées à Kerguidu, et
avaient sans peur accompagué au com •
bat leurs époux et leurs fils. Oa raconte
que deux jeunes gens, grièvement frap
és dans la bagarre, turent relevés par
eux filles de Cléder qui les chargèrent
sur leur dos pour les transporter hors
de la mêlée. Trois ou quatre soldats,
apercevant ce groupe, accoururent
dans l'intentloa d'achever les blessés,
mais les braves Léonardes déposèrent
ceux cl sur le sol, et. à coups de bâton
et de fourche, les défendirent si vigousement qu'elles drnnèrent le temps à
quelques paysans d'arriver et de mettre
les volontaires en fuite L'épisode sul
vant n'est pas moins digne d'être
recueilli MM. Le Breton, anclea rec
tdur de Siblrll, et Kerangueven avalent
assisté à la rencontre ; Ils se retii aient
lorsqu'ils se virent poursuivis par un
soldat ; ils fureat assez heureux pour
pouvoir franchir d'uu bond ua large
fossé plein d'eau ; quant à leur ennemi,
empêtré dans s-s armes, il alla s'étaler
juste au milieu de la douve ; l'entendant
se débattre et appeler au secours, les
deux charitables prêtres oublièrent que
l'Instant d'avant, Il n'aspirait qu'à leur
ôter la vie. Ils revinrent sur leurs pa«,
aidèrent le maladroit à sortir de Peau
et e laissèrent, tout eflaré et ruisselant,
rejoindre ses camarades,
' Véchec subi par les paysann porta un
coup sensible au mouvement insurrectionnel La capture du principal chef
Prigent, la présence daus le pays du
général Canclaux et de ses troupes victorieuses, la perspective d'une répres
sion impitoyable, tout contribua à
éteindre l'enthousiasme des rebelles et
à leur inspirer de sérieuses craintes.
Beaucoup d'entre eux cherchèrent à s^
lalre pardonner par une prompte sou-
[
S
mis.<iion. Dès le lendemain, 25 mars, la
municipalité de Cléder écrivait aux com
miesaires une lettre les prévenant que
les jeunes gens de la commune demandaient « à tirer au sort et à voler à la défense de la patrie », et rejetant la responsabilité des troubles sur « les habitants des paroisses voisines qui, armés
de fourches de fer, bâtoas et fusils, sa
transportèrent en graade haade dans
notre bourg, troublèrent, dissoluèrent
par menac'-s et voles de fait nos concitoyens et forcèrent même notre maire à
les accompagner comme un criminel,
menaçant de mort quiconque oserait se
décorer d'écharpe et de cocarde tricolore ».
Les commissaires se hâtèrent de sai
sir cette occasion d'entrer en pourparler avec les mutins lis répondirent aussitôt aux autorités de Cléder en leur
adressant le texte d'une proclamation
rédigée par eux, et qui, mmant de façon
fort habile les menaces aux remontrances fraternelles, était de nature à im
presslonner vivement tous ceux qui en
auraient pris connaissances. « Citoyens
nos frères, disaient ils, n'ètes-vous pas
enfia las des révoltes où vous ont entraînés des ennemis d'autant plus cruels
qu'ils paraissent ôtre vos plus grands
amis ? Pouvez vous encore voir sang
frémir couler tous les jours le sang de
vos frères, de vos parents, de vos conci
toyens ?.,. Ne pouvons-nous pas enfin
vous ouvrir les yeux sur la perfidie des
indignes à qui vous donnez votre con
iidnce, qui vous trompent, vous ruinent
et vous font égorger par leurs conseils
pervers ?
a Vous criez sur le nombre d'hommes
à fournir, comment pouvez-vous vous
révolter pour fournir ce petit nombre
d'hommes, pendant que, depuis que
vous ôtes en révolte, on vous a tué 20
fols plus de monde qu'on vous a deman
dé.
, ,
« Vous criez sur l'excès da vos contributions ht vous accumulez, depuis vo
tre insurrection, au moins 60 000 livres
ar lour sur vos parolssrs, c ) qu'il faU'
S
ra oi-n que vous payiez.
c Ah ! nos frères, nos chers conci
toysEs, tandis qu'il tst t mps encore,
ouvn-z lesyiux sur vos malheurs passés
Abandoantz cet rsprlt d'iosurrection,
ranonc'Z à Ck s attroupiiîiants parrici
d s qui portant la mort dans vos fami!
lùs M>:ttez bas les arm'S, réconciliez
vous avec vos frères, vos amis ; venez
Vdrs Dous a v e confiance.., lious sarons
1 s premiers à d mandar votre grâce et
à tout faire pour l'obtenir.
Si vous craignez de venir jusqu'à
son œuvre patriotique, si Intéressante
L e s o h e m l D s d e fer
et el avantageuse pour le département d é p a r t e m e n t a u x d ù F i n i s t è r e
et toute la péninsule bretonne. »
La séance est levée à 11 h. 30.
Le département du Finistère est auDeux membres du comité recueillaient torisé, conformément à la délibération
à la sortie, les adhésions, qui ont été du Conseil géaéral du Fiaistère, en
très nombreuses.
date du 20 décembre 1906, à emprunter,
à un taux qui ne pourra dépasser 3.75
0/0, une somme de 10.227.000, francs,
remboars&ble en 60 ans à partir de
1909, et applicable aux frais d'établisseVoici les grandes lignes du XI» con- ment du chemin de fer d'intérêt local
grès qui se tiendra cette année à Plou- de la gare de Morlaix (ouest) à la limite
gastel-Daoulas du samedi 12 septembre du département vers Plestln, aveo embranchement sar Plouga8ncu,de Ploues1908 au jeudi 17.
Samedi 12 septembre. — Dix homes : oat à Rosporden, de Pont-l'Abbé à Auréception des congressistes au passage dlerne et de Portsall à Porspoder, déde Kerhuon par le comité local ; cortè- clarés d'utilité publique par une loi en
ge de cavaliers bretons ; musique Ins- date du 12 juillet 1908.
Pour pourvoir au remboursement de
trumental de Trézélidé, dirigée par M.
cet
emprunt, ie département est autoPabbé Havas, recteur de cette paroisse.
i l heures : arrivée et entrée solen- risé à s'imposer extraordinalrement,
nelle à Plougastel-Daoulas : vins d'hon- pendant 60 ans, de 6 centimes 95 centimes additionnels au principal des
neur offert par la municipalité.
2 h. 30 : séance solennelle d'ouvertu- quatre contributions directes.
re (salle Saint Pierre).
8 h. 30 : concert breton.
Dimanche 13 septembre. — Séance
spéciale de la section économique de
l'U. R. B., grand pardon de SaintAu sujet des orgues monumentales qnl
Claude, départ du bourg en cortège seront offertes au Papa, é l'occasion de
pour la chapelle du Salut avec la musi- son jublié sacerdotal, pour la Basilique
que.
de S Int-Plerre, certains journaux ItaA 4 heures : grande représentation liens, feignant de croire qull s'agit d'une
bretonne par les Paotred Sant-Nouga. tentative de résurrection d'un projet
Lundi 14 septembre. — Séances de consistant à placer un Instrument monutravail et le soir, concert breton. '
mental aindessus des portes d'entrée
Aiardi 15 septembre. — Excursion à du sanctuaire, s'Insurgent contre cette
Crozon, Morg^t, bateaux et autobus.
soi-disant profanation de l'architecture
Mercredi 16 septembre. — Même rè- et affirment que cette Information, a été
glement que pour le lundi 14.
inventée à plaisir dans un but ae réJeudi 17 septembre. — 7 h. 30 : ou- clame.
verture de la fête locale et distribution
Or, renseignements pris. Je puis vous
de pain aux Indigents par les soins de affirmer que la nouvelle est des plus
la municipalité.
sérieuses. Toutefois, qae le zèle de ceux
9 h. 30 : Grande compétition musicale qui crient à la profanation architectu(musique et langue celtiques) dans dif- rale s'apaise i
férents locaux ; concours de chansons
Ces Instruments, Pun d'une puissance
bretonnes Inédites, prix en nature con- inconnue Jusqu'à ce Jour, l'autre de
cours de chorales celtique : 1* prix, 100 moladre Importance, mais en harmonie
francs offerts par l'U R. B. ; 2- 50 fr., parfaite aveo le premier, n'auront auôfferts par la Revue catholique et bre- cune adhérence ni aux murs, ni au sol
tonnne : Feiz ha Breiz ; 3-, 40 fr. offert de l'édifice ; Ils seront placés en face
par M. le comte de Guébriant, maire de l'un de l'autre, dans l'endroit jugé le
Salnt-Pol, oonseUler général du Finis- plus favorable à l'accompagnement des
tère ; 4-, 25 fr., par M. le marquis de cérémonies.
l'EstourbelUon, député du Morbihan,
président de l'U. R. B. ; 5-, 20 fr., par
M. le curé-doyen de Plougastel-Daoulas ; 6 , 20 fr., offerts par M. l'sbbé Cardinal, supérieur de ia maison Saint-Joseph (retraite des vieux prêtres), à StPoi de Léon, et directeur de la revue
Feiz ha Breiz ; 7-, 20 fr,, offerts par M.
MORLAIK
l'Abbé Perrot, vicaire à Saint-Vougay
et directeur de la troupe théâtrale des
Semaine Thermométrique
Paotren Sant-Nouga.
N. B. — Plusieurs médailles seront
midi
7 h. s o i r
distribuées à ce concours par M. le comte de Mua, député du Finistère.
Samedi . .
33»
17*
Concours de coiffes et costumes moDimanche .
32»
17«
dernes bretons. Le soir grande repréLundi
. .
30'
18»
sentation bretonne par les Paotred StMardi .
26»
16«
Nouga. A l'entracte proolamatlon dos
Mercredi .
23«
16«
«
0
lauréats des dlflérents concours de l'U.
Jeudi.
. .
R. B. : sections économiques, des beauxVendredi .
arts littlnéralre et langulstlque. Après
Thermomètre extérieur
la représentation, grand banquet popu de la Pharmacie E. G02FF, nié dwàai
laire par souscrlpUon et feu d'arfifioe.
Union Régionaliste Bretonne
Les Orgues de Saint-Pierre
CHRONIQUE
RÉGIONALE
•'—-1—ijJ^ararrmwi — •! n.
L e s p r o o o s s l o n s — Samedi 15
Août, aura Heu dans noa paroiaaea la
traditionnelle procession du vœu de
Louis XIII.
C a r n e t de m a r i a g e . — Mercredi
dernier a été béni en Pégllse de' SdntJoseph du D r é ^ (Loire-Inférieure) le
mariage de M. H. de Lafforeat, notaire
à Morlaix et de MUe A. Le Gouvello de
la Porte, fille du vicomte et de la vicomtesse, née Waish de Serrant.
Les témoins de la mariée étalent : le
comte Elgard Walsh de Serrant et M.
Le Gouvello de la Porte, aea oncles.
Les témoins du marié : le vicomte de
Saint Aulaire et le marqula de SaintLéger, sea onolea.
Le service d'honneur était fait par
Mademoiselle Geneviève Le Gouvello
et le lieutenant Jean de Càfforeat, Mademoiselle Marguerite de Guerdavid et
le comte de Malet Roquefort, Mademoiselle Madeleine de Bellevûe et le vicomte
Charles Le Gouvello, Mademoiaelle
Anne Walsh de Serrant et Monsieur
Hubert Le Gouvello.
De très nombreux amis des deux fkmliles avalent tenu à apporter aux Jeunes époux, le témoignage de leur eympathia.
Consultation de nourrissons. —
La consultation dea nourrissons en
Août aura lieu, le lundi 17 courant, à 2
heures du soir, à la Mairie, par lea
soins de M. le docteur Sanquer, médecin-iaspecteur.
N é c r o l o g i e . — Nous avona le regret d'appreadre la mort de M, Caradec, père de M. Pabbé Caradec, prender
vicaire de la paroisse de St> Matthieu.
Dans cette donlonreuse circonstance,
nous prions M. Pabbé Caradec et aa famille de vouloir bien agréer l'expreaalon de noa plus alnoèrea condoléances.
N é c r o l o g i e . — Lundi dernier ont
eu heu en l'église de Saint-Hilaire du
Harcouët (Manche), lea o b a é ^ e s du
capitaine d'Etat-MaJor Levesque, ofBoler d'ordonnance du général commandant la 59* brigade d'Infanterie, à Nîmes, décédé en service commandé, le 3
août 1908, dana sa 37* année, victime
d'une chute en montagne au coura d'une manœuvre de nuit dana lea Alpea.
L'absoute avait été donnée et laa obsèques militaires avaient en lieu à
Pu^et-Théniers (Alpes-MariUmaa), le 4
Sar la demande de M. le Général
commandant la 30* dlvialon, au ministère de la Guerre, un monument commémoratif sera élevé snr le lieu de l'aecident.
Le capitaine Levesque était sorti de
PéVole militaire de Saint-Cyr en 1894 et
de l'oéole supérieure de guerre en 1902.
S a p e u r s - p o m p i e r s . — La compagnie des sapeura-pomplera de notre
ville doit prendre part an concours de
pompes à incendie organisé par la ville
de Lamballe les 15 et 16 août courant.
Les membres honoraires désirant bé«
néfioier de la réduction de 50 O/o aceor«
dée par la ccmpa^ale derOaeaftsoat
(te M a f s
an lieutenant dea pomplera, place Cornic, 5. Prix : aller et retour, 6 fr. 36.
Déjeuner ou dîner, à Lamballe, 1 fr. 60.
Goura d u R e u r r e
Service vloinal
Le lundi 28 septembre prochain et 8 Août — 210 fr. les 100 kilos.
P e t i t Inoendle. — Un petit incendie
— 210
jours suivants, aura lieu à Qalmper un 11 _
allamé par un enfant qnl Jouait, a détruit
examen pour l'emploi d'agent voyer
mercredi vers 2 heures, les landes altnéea
auxiliaire.
A V I S . — Les Magasins t Au BON au Créou, aur le terrain de la conwagnle
Le délai d'Inscription des candidats ACCUEIL-» seront fermég. le Dimanohe de l'Oaest, ^l'entrée du viaduc. Lea déexpirera le lundi 9 septembre.
du 26 Juillet au 13 Septembre inclus.
gâts sont peu importants.
Saint Pol, entendez-vous avec quatre
braves geas de chaque paroisse, rendez
vous dans un endroit que vous indiquerez, nous nous y readrons comme vous
sans armes, sans »oldats ; nous nous
embrasserons ea frères et tout sera ou
blié, mais rappelez-vous bien qu'il faut
être résolu à fourulr notre monde pour
le recrutement et à payer les frais des
marches de troupes que vous avez pro
voquées.,,
t Nous vous déclarons que le jour de
demain (27 mars) écoulé sacs ua traité
passé entre nous, le général Canclaux,
qui est loi avec une force armée immense, va le lendemain matin se porter
sur vos communes et vous traiter avec
toutes les rigueurs des lois. No croyez
pas, nos malheureux frères, que ce que
uous vous disons solt un vain épouvantall... nous vous Jurons que si
vous persistez dans vos rébellions, les
lois de la gueire les plus rigoureuses
voat s'exécuter chez vous. Réfléchissez
donc et rendez-vous à la loi, donneznous une réponse précise, ou nous vous
disons un dernier adieu ! »
L'adroite proclamation des commis
saires produisit bientôt son eflet. Le
jour même 26 mars, les députés des paroisses de Plougoulm, Cléder et Siblrll
arrivaient à St- Pol pour conclure un
traité de paix, qui fut sigaé aux conditions suivantes : le contingent du tirage au sort serait fourni des le lendemain : toutes les armes seraient livrées
dans le délai de trois jours ; les chefs de
la révolte et les principaux coupables
dénoncés à la justice ; l e s cloches des
églises descendues ; les poats rétablis
et les frais de l'expédition répartis entre les paroisses soulevées. Plougoulm
sa vit taxer à 9.000 livres : Cléder à
13.450 ; Sibiril à 9.000 ; Plouvorn à
13.000 ; Plouzévédé et Saint-Vougay à
13.632 ; Tréflaouénan à 6.000 et Plouescat à 6.000. Ces dernières avalent adhéré au traité et fourni également des
ôtages. Plounéventer, Ploudanlel et
d'autres communes du district de Lesneven payèrent pour leur quote part
40 600 livres.
Malgré les assurances d'amnistie et
de pardon, prodiguées aux insurgés, la
répression fut terrible. Non contentes
de prélever sur les paroisses du Léon
de ruineuses rançons, les autorités
voulurent, par un châtiment renouvelé
du Grand Roi, faire abattre les clochers
d'où le tocsla avait appelé le peuple
aux armes, mais elles hésitèrent devant
la dépense, et se bornèrent à faire descendre les cloches ou à maçonner les
portes des tours. On arrêta tous les
bedeaux du pays, comme suspects d'avoir sonné le signal de la révolte. Le
département décida aussi de démolir le
magnifique château de Kerjean, en St
Vougay, que les rebelles avale at songé
à transformer en place d'armes ; le général Canclaux préféra — fort heureusement — y mettre une garnison républicaine.
En même temps, oa recueillait les
dénonciations et la gendarmerie parcourait jour et nuit les campagaes
pour exécuter les mandats d'arrêt.
Plouzévédé désignait comme meneurs
le maire Prigent et le juge de paix
Mesguen, Jean Le Roux c qu'on avait
vu monter à cheval pour Percher le
monde », Joseph Le Roux, qui avait dit
« que celui qui reculerait serait brûlé ».
Plouvorn dénonçait Augustine Amice
c la principale agente de la révolte »,
Jean Saout, François Penoignon et
Jean Grall. Les prisonniers s'entassaient dans les casemates du château
de Brest ; l'un des plus marquants
était François Barbier, notaire et mai
re de Ploudalmézeau, c scélérat qui
usurpait le masque de la loi pour la
capper plus sûrement », Le 30 mars, les
commissaires écrivaient de St-Pol aux
frères et amis de Quimpel'' et leur an
nonçaient l'achèvement de la guerre
civile : c Nous avons, ajoutaient ils,
une quarantaine au moins de prisonniers, do -t un grand nombre de coupables ; déjà vln^-quatre sont envoyés à
Morlaix pour passer au jury et le reste
va y être conduit des premiers jours...
Le drapeau rouge est rentré depuis
hier et le drapeau blanc flotte aujourd'hui à sa place ».
En vertu de la loi du 19 mars, une
commission militaire fut formée pour
juger les rebelles puis les armes à la
main, et elle prononça plusieurs senten
ces de mort. Le département invitd et ribunal criminel de Quimper à se rendre
à Brest. Plabennec, Lesneven, St-Pol
et Morlaix, suivi d'une guillotine et
d'un bourreau, c afin que ces exemples
faits sur les lieux impriment dans ces
lieux fanatisés une terreur capable de
les détourner de toute récidive ». Le
tribunal commença sa sanglante mission par la condamnation die François
Barbier, qui-avait provoqué îe soulèvement du pays de Lesnevea. Il mourut
en brave, le 10 àVril ; ses trois flls furent acquittés le lendemain. Le 23 avril,
Jean Prigent, ex-malre de Plouzévédé,
montait à Péchafaud dressé sur la grande place de Lesneven, et sa tête tombait
devant une assistance terrifiée et
muette. D'autres prisonniers subirent
sans donte le même supplice. Lea retrésentants du peuple en inlsslon dana
e Finistère, Defermon, Rochegnde et
Prieur (de la Marne), en annonçant à la
Convention que la révolte était étouffée,
en attribuèrent le mérite aux sages mesures prises par le général Canclaux, et
l'Assemblée décréta qu'il avait bien mérité de la patrie. La Restauration devait plus tard le faire marquis de Caudaux. pour le récompenser d'avoir mitraillé les paysans catholiques et royalistes de Bretagne et de Vendée. Quant
aux commissaires GulUler et le Denmat,
un an s'était à peine écoulé qu'ils périssaient à leur tour, guiUotinés avec
leurs vingt-quatre coUègues de l'adinlnlstratlon départementale, sur la place
du Triomphe du Peuple, à Breat, l e 26
mai 1794.
TeUe fut la révolte du Léon en mars
1793 (1) Bien des gens, qui trouvaient
naturel d'entendre naguère xm de noa
ministres actuels conseiUer aux ouvriers de marcher à la guerre sociale
c avec des fusUs, des pistolets dea aabres et des piques », qui n'admettent
point que l'armée puisse être employée
a réprimer les émeutes coUectivistea,
réprouvent certainement tout mouvement populaire quela soif du mieuxêtre n'inspire pas et ne sauraient assez
s'indigner contre les paysans bretons,
a scélérats fanatisés B, c brutes gorgées
d'indulgences et d'alcool » qu'on a toujours vu, depuis la Révolution jusqu'aux inventaires, se dresser en lace
des oppresseurs dès qu'U s'agissait
d'affirmer leurs croyances et de revendiquer leurs droits Les mêmes qnl
poussent des cris d'horreur lorsqu'un
gendarme égratigne un manifestant,
applaudissent à la répression, si sauvae soit-eUe, qui s'exerce à l'encontre des
éfensmrsd'egUses et de monastères.Libre à eux : pour nous, nous ne pouvons que nousincUner devant ees vaUlants. Prigent, Barbier et tant d'autres,
humbles viUageois tombés en combattant la tyrannie, en sacrifiant leur vie
à leurs convictions, et noua redirons
pour eux la belle épltaphe qu'un Mor>
lalalen, Emile Sonveatre, peu anapeet
pourtant de royaUame, acoorde à U
tombe Ignorée d^un autre intrépide payaaa du Maine, du chef de bandea Jean
Chouan : morts pour avoir fait ce quHls
croyaient leur devoir.
L. LE. G.
{
S
- (1) Les éléments de celle étude ont été p r ê t a n t
tous empruntés aux intéressants Z>oeum«nt* ( o u chant n n s u r r e c l i o n d u Léon en m»r» 1193, publiés
par le clianoine Peyron daos la Revu« «(« S r c l a o ï i t
«( de Vendée de 190Î-1903,
^
LA
T r o p e x u b é r a n t . — Le nommé Re
né Ktmpyooh, âgé de 38 ans, graveur
snr métaux, se présenta au bureau de la
gendarmerie mardi, pour un renseigne
mant.
Il commença par dtre Impoli à l'égard
du gendarma de planton Bouthier, et finalement sa mit à rinjurier groaalère«
mant alnal que le maréthal dea logis
ohaf, M. Bodiou.
Naturellement oa trop azhnbérant per
sonnage fnt rapidement mia à la raiaon
par une conduite au poste de police et
gratifioatlon procéa-verbai. L'affaire aura son dénouement au tribunal oorrectionnai.
l i u a i q u a m u n i o l p a l a . — Concert
du Jeudi 20 Août 1908, à 8 h. 1}2 du
aolr.
Le OhtritoU (AUegro) Pautrat; Marc?ie Triomphale, L Chic ; Souvenir de
valiere, (Polka pour platón), Aldebert ;
Ouverture Symphonique, Qerbé ; Algésiras, (Masurka), Sciupi.
G h a a s a u r s 11 — La pipe ordinaire
iule énormément. La forte producUon
denleoUnevoua donnera deabattementa
de oaur et dea troublaa de la vue. SI
Tona ne fumes que « l'Antidote Cet&lylia Pipe a vous n'aures plua rien è
redouter. • — (Demandes brochurea et
renaeignements à M. GoefI, pharmacien,
m e Carnot.
L o T o u r da B r e t a g n e a n u n
our. — Oa aait que notr«i confrère E.
Thoreux aa propoae d'acoompUr sur
voiture Darracq un superbe raid automobile, sous les auspices du Nouvelliste
de Bretagne. Partant de Rennes, vendredi matin à 2 henrea dn Nouvelliste, 11
eompte faire le Tour de la Bretagne
r Yannnes, Lorlent, Qaimper, Brest,
ndemean, Morlaiz, St-Brieuc, DIaan,
IMnard, et St-Malo.
L'horaire probable indiqua comme
baure d'arrivée à Morlaiz 11 h. 20. Le
contrôle fixé au café de la Terraaae aere assuré par M. Charles, correspondant du Nouvelliste,
Dana loa différenta contrôlea, ie
Nouvelliste compta anr l'amabiUté des
membres daa aoclétéa aportivea ponr
bian vouloir joindre lenrs algaatures à
caUaa de aaa correapondanta.
Î
K
Orand Clrquo A u s t r a l i e n . — Le
Samedi aolr 15 Août auront Ueu à Mcrlalx les débuta du grand cirque AustraUen comprenant 50 artlatea, 25 chevaux et qnl doit restar cinq jours seulement dana notre viUe.
Tona laa aoira, à 8 h. i/2, grande représentation.
Au nombre dea principaux numéroe et attractiona composant le Cirque
Moderne nons relevona lea noms de :
M. Frencb, champion cycUsta américain, qnl exécute à chaque représentation nn travail aenaatlonnel ; La famlUe
Morandy, acrobatea : Mlle Bourgeoia,
équUU>rlate, aur fil Inviaible ; Mlle Depao^, jongleiMe A cheval ; MUe Eva,
v o U ^ équeatre, genre A. Richard ;
Le elowa Pérlé, du nouveau-cirque de
Paris avec sea 40 animaux dressés, tels
qwiiéUifts, ehals» riUffés, Aaeai<dae el
onre : Le olowa anglais Levanny, déao*
pliant eomlqne dana ses scènes équestree; Les frères Clüesl, exentrfqaea
mualoaux ; Laa daux Noriao'a, acrobatea, flegm'atlqnea ; Tonay, le roi dea
Chaque rapraaentatlon aara terminée
par une grande pantomime
comique.
Dimanche, Jeudis al Joura fariéa,
MaHrUe de Famille, à 3 heures de l'après-mldi.
La Direction a l'honneur d'iniormer
le ptibUe que la Cirque eat dea ifiua
eonfortablemant inataUé, A l'abri de
toute intempérie al éclairé A i'éleotricUé
par une machine ronUère de soixante
chevaux.
Prix des places : Loges, 3 fr. ; Premières, 2 fr. ; Secondes, 1 fr. ; Troisième, 0 fr. 60.
Ponr toates réclamations, s'adresser
A la DlrecUon du Cirque, toua iea jours,
de 10 heures A midi.
T r i b u n a l c o ï T a c t t o a n e l — Infraction A la loi de 1902, — Le tribunal rand
aon jugement dans l'affaire dea Sœara
du Saint-Esprit, incalpéas d'iafraotion
A la loi da 1902, affaira doat aoua avoas
parlé ea aon temps, et qui avaU été mlae an déUbéré.
Lea eoadamaaUona pranoncéea aont
lea auivantea : Soears du Salat Esprit de
Cléder, Querlesqala at de Plonénan, cha
eune 16 franos (famende avec sursis.
" Saint -Pol'de-Léon. — Outrages et rébellion aux agents.—' Jacqaea Pape, 56
ana, bcurreUer, ayant abuaé de la bontoUle a réaiaté auz gendarmea qni voutalent l'ammaner au violon. Son aote de
rébellion, agravé d'iniurea auxrepréaententa da l'autorUé, lui vaut un mola de
priaon.
Les loueurs de voiture«. — Pour n'avoir pas présenté leurs chevaux A la commlsaion de remonte, laa loueura de voiturea dont laa noms auivent ont été couduanés A 25 franca d'amende avec aurais. Ce aont MM. Jaan Bodeur, de Lanmeur ; Paul Clauslou, de Salat-Sarvaia ;
Yvea Jaouen, de Plourin : Jean Baron,
de Morlaix.
Contravention maritime. — François
Bailac, marin pôoheur A Locquénolé, a
pêohé au ohalut. Il récolte 25 franoa d amande aana auraia ; Jean Bernard, marin pécheur à Locquénolé, aat condamné,
poor ie même délit, A 16 franoa d'amende : Jaan Toug, da Saint-Pol, recaeiiia
50 iranoa d'amende aveo aursia.
François Legae, A7 ana, marin pécheur,
n'avait paa da rôle et de plua pôohait au
éhalul : U récolte pour oaa dam délita
une amende de 26 franca aana aurais et
une aulre de 60 firanca aveo auraia.
Yves Guéguen n'avait pae de numéro
à ses voUes : 26 francs damende.
Vole. — Pierre Barder, 31 ana, A Saiot
Pol-da-Léon, selon une viaille habitude,
a'eal ealvré. Il a profité de l'oocsaion
pour voler du vin chas M. Chevalier et
pour Injurier laa gandarmea.Coût : trola
mola de priaon.
— Phllomène OUivier, dn Cloitre, a
•oualrall da nombreux affeta d'habUleiftent ahes ses voisins. Coût quatre mois
da prison.
L •
Tapage nooture et ivresse. —
Trois chanteurs ambulants, Théodore
Tousseuz, 27 «ns, Stanislas Germain,
18 ans» et Lu OÎO tl Le Roux, 21 ans, ont
été arrêtés pour tapage nooture. Ivresse
et agression contre des passant^.
Ils ont été, après interrogatoire d'identité, laissés en liberté provisoire.
L a d M o r l a i s i e n n e ». — La société
la Aíorlaistenría a été classée troisième
au concours dea sociétés de Ur du 11*
oorps d'armée et a obtenue une médaille d'argent. Une médaUle de bronse a
été déoernée aux délégués Callareo et
Caroff, ainsi qu'un diplôme A M. Jean
Hervé.
Conaell m u n l o l p a l . — Le conseU
municipal s,est réaat veadredl soir A 8
heures et demie, A l'Hôtel de Ville en
séanoe ordinaire, sous la présidenoe de
M. Ch. Le Fabvre, assisté de MU. P.
Le Qao et Tanguy, adjoints au maire.
17 consnlllors étalent présents.
MM. Prigent el Baud sont désignés
our assister le maire dans la révision
e la iute électorale consulaire.
Uae subvention de 100 (raaos est aocordéo au jeune Tanguy, élève à l'école
Brégaet ; une autre subvention de 100
franos est également donnée au jeuae
FoulUari Albert, admis à l'éoole normale, À titre de dégrèvement du troasseau.
M. Keryvel, iaspecteur primaire,
suivant l'avis de l'inspooteur d'aoadémle, demande au consoli l'annexion à
l'école p.lmalre supérieure d'une section maritime dont l'existence pourrait
ôtre uUle aux jeunes gens qai se destlaent à la navigation.
La question est renvoyée pour étude
aux commissions des finances et de
l'Instruction publique.
Ea raison du nombre to^ours croissant d'éleves à l'école de filles, et du
surmenage qui en résuUe ponr certains
professeurs, obligées de s'occuper de
80 ou 90 enfants, le oonsell déolde la
création dans l'intérêt même de ia
prospérité de 1 établissement et pour
faoiliter l'enseignement qui y est donné
de créer 2 nouveaux postes de professeurs (sclenoes. dessins, et heures supplémentaires d anglais).
Ges postes demandés par la direotrloe et le oonsell d'administration, seront
payés sur les fonds provenant des bonis du collège.
Un crédit de 750 fraucs est voté sur
l'exercice 1908, pour l'établissement
d'une borne-fontaine et d'un wateroloset sur le port à l'endroit réserve au
déchargement des navires.
La chambre de commeroe contribue
pour une somme de 500 francs à cette
dépense.
La sooiété d'inUiaUve des fêtes brestolses organise pour les 16, 17,18 et 19
septembre une course de chevaux attelés sur route du Finistère.
Le conseil considérant que oette
épreuve peut offrir un réel intérêt dans
une région d'élevage oomme le nord du
Finistère, et qu'elle peat attiré un
grand nombre d étrangers dana notre
ViUe, vote une aomma de 100 fraacs
sous la réaerve que lea concurrenta passeront la nuit A Moriaix.
La Conaell déolle que dans la mesar e
du possible satlsfaotlon sera donnés a
ia pétIUon dea marchanda bouchera et
charcatlera relativement à ia détaxe
deaviandea abattuea à Morlaix et livréea A l'extérieur.
M. Yvea Morvan, aurvelUant d'octroi, a adressé au conseil une lettre signalant l'état de malpropeté du quartier dit le Graad Monarque, qui msnque
de fosses d'aisances.
Il demande que la municipalité prenne les mesures nécessaires pour remédier à oe fâcheux état de choses. Le conseU renvoie la quesUon à l'étude i e s
commissions compétentes.
M. le sous-préfet demande la oréation
d'une cinquième classe et d'un 4* emlol d'adjoint à l'éoole communale dès
lies de St Martin, qui n'ayant que 4
classes, pour 269 élèves se trouve trop
encombrée Cette créaUon n'entraînera
pour la ville aucune dépense nouvelle
puisque le logement d'adjointe eziste
déjà dans l'étabUssemant
La conseU appuie d'un avis favorable
le moUon présentée par M. le sous-préfet.
Avis favorable est donné à ia demande d'allocation lournaUère de 0ir.75for'
mniée par M. Madec, appelé pour une
)ériode de réaerve de 17 joura M. Madec,
orgeron, eat chargé de famille.
N^suf «rarcons et cinq filles, se sont
préseates au coacours des bonrses des
collèges des garçons et filles.
Oat satisfait aux épreuves du coacours : Pierre Déniel, Marcel Rouaze,
Loals Prlgent, Emile Corvez, pour les
garçous ; Madeleine Baaaeo. Maria Le
Gall, Cécile Avril, pour les filles.
En conséquence des bonrses d'externat leur sont attribuées.
M. Frédério Hervé est nommé dlrec«
teur de la caisse d'épargne, en rempiaoemeat de M. Penther décédé.
En fin de séanoe le conseil municipal
émet le vœu : que le coasell générai du
Finistère, dans le oas où serait voté ie
troisième réseau départemental, déolde
la création dans rarrondlssement de
Morlaix des Ugnes ol-après, par ordre
d'Importance et de priorité.
1' Raccordement aveo la Ugne de
Plouesoat-Rosporden ou mieux Sizun,
Brasparts, par Ls Cloître, Le Releoq,
Piounéour Ménez et Commana.
2« Ligne de Morlaix au Guerlesquin,
pour rejoindre la Ugae projetée de
Plounérin à Callao dans ie réseau départemental, des Côtes-du-Nord.
3« Ligne de Plouvorn à Morlaix par
Gulolan et Penzés.
La aéanoe est levée à 10 heurea.
J
S
?
M o u v e m e n t da la p o p u l a t i o n —
Du 7 au 13 Août 1908.
Naissanoea. — Victorine Daaial, fille
de Françoia et de AugasUae Sibiril. —
Marie-Thérèse Thomaia fille de François et de Thérèse- Anaa-Yvonne Her
r. — Jeaa-François Datartre,^ fila de
uy et Maruerite Gavareo.
François
Le Page, fils da Charlea et da AuneMarie Guyomarch.
3
RESISTANCE
Mariages. — Yves-Marie Le Gallon,
cuUlvateur et Pv^rrine-Marie Coquin,
commerçante. — Pierre Jean-Marle
Foli, garçon de magasin ot Marguer ite-Marie OUvler, cuisinière. — P<iul
Menoni, oimentlur, Jeanne Louise Thomaa, cuiainière. — Alexandre-Francois*
Jean BapUste Jehaniri, négociant et
Amélie-Jeanne-Louise Le Porohi's. p.
Décès. — Arsène-François-Jules Dascrooher, 67 ans. — Yves Le Fournis,
époux da Françoise Qaéméner, 77 ana.
— Jeanne Le Reat, 20 ans. — Jeanne
Le Bras, 11 ans.
SAINT-MARTIN-DES-CHAMPS. —
T e r r i b l e aooldent a u x fdtas. — Les
fêtes qui se sont déroulées dlmanohe
avec beaucoup d'entrain, ont été attrialées par des accidents survenus pendant la course cantonale de bioyolettes.
Les cinq coureurs de cette épreuve,
parUs avant le signal, sont entrés, en
plein emballage, dans la foule qui, à
500 mètres plus bas, route de Ste-Sève,
assistait au jeu du baquet russe.
Il en est résulté ua emoi indesoripUble : des plaintes, des cris d'épouvante,
des femmes qai s'évanouissaient, tei fut
le bllaa de cette minute tragique. Le
sang froid revenu, on compta ies blessés, parmi lesquels on releva Joseph
Le Blhaa, 17 ans, de Ty-Blhan, en StMartln-des-Champs, qui avait le crâne
fendu et de sérieuses blessures, et Mlle
Nicolas, 14 ans, de la Barrière de Brest,
aveo de graves lésions internes occasionnées par le passage des cinq coureurs sur son corps.
TAULE. — C o u p s e t b l e s s u r â s —
En jouant aux cartes, René Le Nen,
cuUlvateur à Parfur, et les époux Mével, débitants à la Croix-Briao, se sont
pris de querelle.
Les époux Mével sont acousés par Le
Nen de s'être Uvrés à des voles de fait
sur sa personne, d'où plainte portée
par ce dernier.
PLOUENAN. - F ê t e s . — Les fêtea
de Plouénan ont été très réussies.
Ea Voici ies résultats :
Courses de chevaux. — 1'* course
(régionale), an trot monté. — 1" prix.
Désireuse,à M. Combot,de Landivlsiau;
2*, Gitana, à M. KerdUès, de Plonénan ;
3*, Volga, à M. Autret, ds Plouénan.
2* course (communale), au trot monté.
— 1« prix, Danaé, à M. Jacques Prigent ; 2*, Gatharlna, à M. Jean-Louis
Autret ; 3*. Volga, à M. Guillaume Autret ; 4*, Fleury, à M. François Péron ;
5% Aima, à M. Paul Bourhls ; 6*, Mirabelle, à M. Pierre Le Rest.
Courses de bicyclettes. — 1" course
(cantonale). — 1" prix, SInoa. de SalntPol de-Léon ; 2*, Jacques GuUlou, de
Plouénan ; 3% Cadiou, de Salnt-Pol-deLéon ; 4*, Y. Baron, de Plouran ; 5*,
Breton, de Salut-Pol-de-Léon.
3* course (communale). — 1*' prix,
Jacques Guillou ; 2*, J. M. Paul ; 3*,
Alain Simon ; 4*, Y. Baron ; 5*, François Franoès.
3* course (régionale). — 1« prix,
François Inlzan, de Ploujean ; 2*, Pierre
Le Jean, de Ploujean ; 3*, Françoia Ménez de Plougourvest.
Cette dernière course a été parUouIlèrement intéreasante, vu ie nombre de
coureurs qui se sont disputés les prix.
, P a r d o n — Samedi proohain, 15
courant, aura Ueu le pardon de Kérellou.
A cette occasion, le grand concours
de tir continuera à Plouénan, et se terminera le soir, A six heures.
Les prix seroat distribués à la mairie, A sept heures du soir.
ROSCOFF. — L e s r é g a t e s — Les
régates oat eu Ueu dlmanciie. Le temps
était superbe et ia foule telle que les
tribunes étaient insuilisantes.
La musique municipale de Morlaix, a
prêté aon concours à la féte.
Daux torpilleurs de ia défense mobile
de Brest étaient présents, ainsi qne le
bateau de sauvetage.
Voici ies résuUats des régates :
Yachts de ia série nationale. — l-*
Fredaine, à M. de Cotignon, en 2 h. 15 ;
2 MIorobe, à M. Herr, en 2 h. 31' 50".
Yachts de six mètres — !•• Dourdu,
à M Costa de Beauregard, en 1 h. 57 ;
2- Nougatine, A M. Conan, an 3 h. 20'
20".
Yachts de huit mètres. — 1* Mouette,
à M. Tlily, en 2 h. 43.
Yachts de dix mètres. — l*- ZinUa, A
M. Baron, en 2 h. 25' 60" ; 2- Etoile, A
M. Maréchal, en 2 h. 48' 50*'.
Bateaux de plaiaanoe de cinq mètrea
maximum. — Cruisers :
Nanine, A
M. Deschampa ; 2- Lolk.
Racers : 1 - Ibia, à M. Groieaant ; 2Jabadao ; 3- Cokik, à M. Raillard.
Bateaux de plaisance de 6 mètrea à
7 m. 50. — i ' Mantiga, à M Vérant, 2'
Concorde, A M. Kerenfora ; 3 Briséis,
à M. Prigent ; 4 Eider, à M. SaUUa.
Bateaux de pêohe de 6 mètres mazlmum. — 1" Saint-Hubert : 2-JeanneMarie ; 3' Fleur de Lys ; 4* Jeanne.
Bateaux de pêohe de 6 mètres à 7
mètres. — 1" Brise Lames ; 2 Baronne
Bateaux de pêche de 7 m. 50 à 10
mètres. — !•• Reder Mori ; 2 St-Jean.
Bateaux de pêche au-dessus de 10
mètres. — Reder Mor II ; 2. Reder
Mor m .
Bsteau A misaine. — 1 - Retogal ; 2*
Courrier ; 3* Arvor ; 4- Anna-Maria.
Qabarea. — l * Reine dea mera ; 2*
Marie et Jean.
D é o o r a t i o n s . — Dlmanohe, A 10 h.
30, aar la place de l'EgUae, devant MM.
Sohialar, chef de cabinet civil du mlniatre de ia Marine ; Carlea, sous-préfet de
Morlaiz : Danlélou et Salaûn, maire et
adjoint, le capitaine et les brigades des
douanes, ies chevallera de la Légion
d'honnaur de Roscoff : Copi, maitre de
port ; Roignant, pilote ; J^acq, ez-l"
maître ; plualeura offloiera mariniara,
médaiUéa mUitairaa ; M. Cadiou, adminiatrateur principal de la marine, chevalier da ia Légion d'honneur, offloier
d'académie, a remis aveo le cérémonial
accoutumé, ia croix de la Légion d'honneur A M. Fiohoux, préposé, la miédallle
militaire au 1*' maître Gooaing, et ia
médaiila de Sauvetage au pilote La Mat,
patron du canot de sauvetage.
M. Cadiou, dans une courte et patriotique allocution, a salué au passage la
ville de.Rosooff, aimable et pittoresque,
mais aussi foyer de bravoure et de vertu civique.
Le discours de M. Cadiou a été longuement applaudi.
Aussitôt après, M. Sohisler a remi
des médaUles d'honneur aux vieux
marins du commeroe Creignou, Guyader, Glldlo, Cozio, Combot, Tanguy et
Ropars.
'
CARHAIX
Conseil m u n l o l p a l . — Toujours la
question du Couvent. — Emprunt
ou
pas I
La conseil municipal de Carhaix, s'est
réuni dimanche matin à 8 heures, salle
de la Mairie, sous la présidence de M.
Lanolen. maire. Pen de public assiste à
la séfuce, naturellement. Autour de la
table, Iea édiles prennent place, attendant que le c maître » commande la
manœuvre de c Levez mains ».
La principale question est toujours
celle du couvent des UrsuUnes. Pauvre
couvent, que de tourments il a déjà
causé à M. le Maire et à ses amis, que
d'encre, II a fait couler, que de surprises, ne ménage t U pas encore au
conseil de Carhaix.
Enfio, après lecture du procès verbal
de la dernière séanoe, M. Lanolen, annonce offloiellement qu'U s'est rendu
acquéreur du couvent au nom de la
vilile. Puis après un soupir, il déclare
que le prix d'achat est de quatre-vingt
et nn mille francs, frais en plus, une
somme ronde de oent bUlets de mlUe
quoi ! Une bagatelle 11 II y a une augmentation sensible déclare M. le Maire,
sur ia première adjudioation, et oelà de
la faute... aux curés (sic) qui ont poussé
jusqu'à 81 miUe franos !l
C'est navrant n'est-ce pas ?
Comment, M. Lancien est le Maire de
Carhaix. Au conseil personne ne le contredit, et voUà, que lors de la vente du
couvent, d'autres citoyens, ont essayé
de contrecarrer les projets du premier
magistrat de Carhaix ?? Et des curés
encore I c'est intolérable ; celà est certain. Nous nous souvenons d'une époque où M. ie Maire n'eût pas causé publiquement des prêtres et des cathoUques aveo tant ae désinvolture.
Et qaant à déclare*-, que s'il faut aujourd'hui débourser cent mille. la faute
en revient aux catholiques, U faut vraiment que M. Lancien aU une piètre
idée de la mentaUté de ses collègues
du conseil, pour leur servir parelUe
raison.
Une chose était simple, pour n'avoir
rien à payer Monsieur le Maire, il vous
suffisait de ne point... vouloir à tout
prix acquérir, une propriété inuUle
tour la vUle, et les curés, oomme vous
e dites, si galamment eûssent alois
soldé la note, soldé en plus chaque année, ies contributions, ce qui eût été,
d'un grand secours, pour les caisses
municipales. C'était bien simple Monsieur ie Maire II
La question de l'emprunt nécessaire
vient ensuite. M. Lanolen, déclare qu'U
ne vent pas emprunter au Crédit foncier, parce que les biens seraient aussitôt hypothéqués, ce qui interdirait la
vente d'une partie du terrain. (En admettant oe dont nous doutons qu'il se
présente dés acquéreurs, pour oe terrain légalement volé à ses légUimes
propriétaires].
Donc pas d'emprunt au Crédit foncier,
parce que d'autre part les adversaires
de ia municipalité auraient trop beau
Jej. Entendu, M. le Maire commence à
être gêné I! La « Bonne affaire > tend à
devenir sinon pour le moment la « mauvaise affaire » ou tout au moins « l'ennuyeuse affaire » lt On va dono essaysr
d'un moyen terme, essayer de filer par
la tengeante. Et notre Ingénieux Maire,
eipose son idée lumineuse, aux conseillers, ies trois quarts d'entr'eux n'y
comprennent naturellement rien, nulle
objection ne se fslt entendre, carte
blanche est donnée à l'unanimité (comme
toujours) à M. le Maire pour tenter
d'organiser tout oe qui lui plaira, pour
tenter de trouver les capitaux nécessaires, en créant une société par ac
tions, avec tirage.
Nous voulons croire que nul cathoUque, ne versera un centime, pour cela,
oe seraU de leur part, une lâcheté, ce
seraU prêter la main, qu'Us le sachent
bien à la spoliation du couvent.
Il est décidé que la location des pâturages et la vente dea pommes du
couvent, se feront samedi matin à la
salle de la Mairie, et le huis clos est
ensuite prononcé.
A diz heures ies conseillers et quelques intimes (les favorisés) entr'autre
le correspondant de la Démocratie Bretonne quittaient la Mairie, pour aUer
vIsUer le couvent et choisir l'emplacement de l'école des filles qui sera dit-on
Installée Immédiatement. Pour le reste,
collège florissant I jardin public ! etc
etc., attendons.
SCAREV.
S o n g r é a a o c l a l i s t e — Le congrès
soolallute se tiendra dans notre ville
Samedi 15 et Dimanche 16 courant. M.
Allemane, député ds Paris, viendra
samedi soir donner une conférence publique, où il fera le procès du gouvernement et des radicaux 1! Celà promet
d'ôtre charmant... Les loups se battant
entr'eux..- Ah I laissez nous rire II
f
Chronique Sportive
Le T o u r de F r a n o e
oyollate
Dimanche dernier s'est terminé ie
Tour de France cyoliate, organiaé pour
la 6* (ois par notre confrère l'Auto.
Cette épreuve étaU de 5.000 kilomètres
à couvrir en quatorze étapss.
L'accueil ie plus sympathique a été
réservé auz coureura à toates iea étapes ; sur tout le parcours des aoolamatlons enthousiates les ont encouragés.
A Paris, une véritable ovation leur a
été faite.
Le champion de ia course, Petlt-Breton, s'est adjugé ia victoire fiaale, suivie A daux longueura par François Fabar.
Petit-Breton a mené la course de façon admirable. Il a terminé toutes les
étapes dans les quatre premiers, en se
classant cinq fols le premier, sauf toufois A l'arrivée à Bardeaux où, à la suite de nombreuses orevalsoDS de pneumatiques, 11 ne put se classer que dlzième.
Le classement général de Tour de
Franoe s'établit comme snit :
l", Petit-Breton, 36 points ; 2«, François Faber, 68 ; 3* Passérie i, 95 ; 4*,
Garrigou, 91 ; 5* Ganna, 120, ; 6* Paulmier, 125 ; 7*, Fleury, 134, ; 8», Cornet
142 ; 9', Godlvler, 152 ; 10*, Duboo, 158
Voici, d'autre part, lea prix qu'ont
gagnés les premiers coureurs au cours
de oette formidable randonnée : PetitBreton, 8.050 franca ; François Faber,
4,595 fr. ; Paaaérieu, 2.785 fr. ; Cornet,
1^80 fr. ; Garrigou, 1.200 fr. ; Paulmier,
Reprise marquée du Rio à 1.772.
L'obligation 5 CiO dn port de Bahir est
en proffrès à 452. L'ensemble des garanties affectées à ce titre représente une
somme annuelle de plus de 6 millions de
francs, alors que l'annuité nécessaire au
service de l'emprunt total n'est que de
3.750.000 fr., jusqu'en 1923, et ensuite de 4
millions jusqu'en 1972.
On retrouve les Pétroles Colombie A 415
fr., très fermes à ce cours.
Nouvelle avance de l'action Ouest-Africain à 435 et de la part à 231. Oa annonce
que le premier envoi aux mines de marénel d'exploitation a eu lieu cette semaine.
Vous dont
les Cheveux tombent
ou qal aves des peUlcules employai la
Pétrolélne du D'Jammes A la piloeat^
due. Vos chevenx cesseront de tomber
ls repousseront et ne Manchiront JaTous oes prix sans préjudice des maia. Grâce A ce remède, lea malaélea
primes offertes par lea maisons de cy- du cuir chevelu sont enrayés, l'intégricles et de pneumaUquee.
té de la chevelnre assuree. Le flacon, 3
C'est la troisième fois que Petit-Bre- francs. Dépôt, A Morlaix, pharmacie
ton gagne ie Tour de France.
Gonriou, Place Thlera.
La
croissance
La croissance prend aux enfants
trop de leurs forces et bien des parents en présence de l'affaiblissement
grandissant qui se manifeste entre 8 et
14 ans, ne savent pas enrayer cet affaiblissement. L'enfant devient anémique,
les jeunes Biles deviennent chlorotiques,
beaucoup ont des troubles du côté du
système nerveux. Il est indispensable
de soutenir les enfants â la période de
croissance, de les aider, et de leur
faire récupérer ce qui se trouve absorbé en trop grande quantité d'un
autre côté. C'est le sang qui doit suffire à ce développement de l'enfant. Il
lui est trop demandé parfois et il s'appauvrit. Il faut l'enrichir. Les pilules
Pinl l'enrichiront. Elles soutiendront
l'enfant, lui donneront des forces,
maintiendront son appétit et ses digestions. Les pilules Pink sont tout spécialement recommandées pour les enfants
qui ne peuvent pendant les vacances
faire une cure d'air. La cure des
pilules Pink vaut une cure d'air.
Pilules
Pink
Renselpez-voas àHorlali
Avant de prendre un remède, renseignez-vous à son sujet. Mlle M. Olivier,
:tue Venelle-du-Four Ste-Mélalne, Morlaix, nous dit : " A la suite d'un effort,
il m'était survena de violentes douleurs
dans les reins, et depuis cinq ou six semaines ces douleurs s'accentuaient à tel
point que je n'avais plus la force d^ travailler ; je ne pouvais me baisser sans
souffrir énormément ; au lit je reposais
très mal car je ne savais pas quelle position prendre ; aussi le matin j étals toute
courbaturée. J'avais des maux de tôte, et
une lassitude générale. Parfois aussi mon
humeur s'en ressentait, j'étais triste et
avais des idées noires , je désespérais de
me guérir lorsque j'entendis parier des
Pilules Foster pour les reins, vendues à
la pharmacie E. Coëff, à Morlaix. Je voulus commencer à me traiter moi-même
aveo ce médicament dont j'avais entendu
vanter les merveilleux effets. Je fus tout
heureuse dès le troisième jour de constater une diminution de tous mes malaises i
mes douleurs de reins disparaissaient et à
mesure que je continuais mon traitement,
mon état général s'améliorait de jour en
jour, et après l'avoir suivi pendant deux
semaines environ ; je pouvais taire mon
travail comme autrefois ; je faisais tous
les mouvements sans éprouver la moindre
douleur, enfln, complètement débarrassée
de tous ces maux, j'avais retrouvé la force
et la gailé Aussi je ne manquerais pas pour
prouver ma reconnaissance de recommander vos merveilleuses pilules chaque fois
que j'entendrai quelqu un se plaindre de
maux de reins. Je cortifle exact ce qui
précède et vous autorise à le publier.
Le mal de dos est un signe de maladie
des reins car la douleur ne vient pas du
dos, mais des reins qui sont places juste
au bas du dos. La douleur est causée par
différents poisons, la santé ne peut revenir que lorsque ces poisons sont éliminés
de l'organisme. Les pilules Foster pour
les Reins sont le remède spécial pour les
maladies des Reins et de la vessie.
On trouve les Pilules Foster (marque
originale) chez tous les pharmaciens, 3 f. 50
la boîte, 19 f. les six ou franco contre mandat : Spécialités Foster, H. Blnac, Pharmacien, 25 Rue St-Ferdlnand, Paris. Dans
l'intérôt de votre santé, si vous voulez avoir
un bon résultat, exiger la véritable botte
avec la signature " James Foster " et refusez toute imitation ou substitution.
1.
REVUEFINANCIERE
A la faveur de la détente survenue dans
los événements de Turquie, de meilleures
tendances se sont fait jour sur le marché
et les cours ont progressé dans la plupart
des compartiments de la cote.
En tôte des fonds d'Etats, notre 3 OJO
montre de la fermeté à 9 G , 3 7 . Le Turc
s'est 1 elevé de 93,15 à 9J,-iO. Les fonds
russes sont demeurés soutenus.
On demande, autour de 489, les obligations 5 0}0 or Minas Oeraes 1907.
La tendance est férme au groupe de nos
grands établissements de créait. Le
C-rédlt Lyonnais s'avance à I.leS. La société Qénérale est soutenue à 664. Sesbénéflces pour le premier semestre de l'année sont sensiblement égaux à ceux de
la môme période de l'exercice précédent.
Le Comptoir d'Escompte se traite à
682,50, ayant déjà regagné une partie du
coupon qui vient d'ôtre détaché.
Chemins français calmes et fermes.
A 436 francs les obligations 5 0{0 du
Chemin de fer Victoria-Mi aas sont demandées. Un bel avenir parait réservé
aux lignes qui desservent le nord du Brésil, région jusqu'à présent mal outliléo
cn fait de moyens de communication. Ges
titres avec leur Intérêt annuel de 25 fr. et
la garantie que leur donne le gouvernement brésilien, peuvent être considérés
commo d'excellentes valeurs déplacement.
{
Etndes de MM*' F. KERNEIS, avoné A
Morlaix, rue d'AiguiUon, n* 28 el
GEFFROY, notahre A Plouescat.
VENTE
par lloltatlon
même au dessous de la mise A prix
Ea l'étnde et par le ministère de M*
GEFFROY, notaire A Plouescat
Le lercredi 9 Septembre 1908
A UTie heure de l'après-midi
Désignation de l'immeuble A vendre :
LOT UNIQUE
E n l a o o n u n u n e da Clédar
Canton de Plouzévédé
Arrondissement de Morlaix
Une portion dins Mftchou-an-Ast
dite Tachen-Méchou an-Aot, aona le
U' 744, aectlon A., pour un e contenance
de 8 ares 90 centiares.
MISE A PRIX, fixée paru
tribunal,
cent francs, ci . . .
. 1 0 0 fr.
et même au-dessous
La vente par Ucitation de cet immeuble a été ordonnée snivant jugements
rendus par le Tribunal Civil de Morlaix, sous les dates des sept Novembre
mil neuf cent sept et 6 août mil neaf
cent huit, enregleti éa.
A LA REQUETE DE :
i* François Brocbec, veuf de Jeannette Derrien, cultivateur, demeurant
A Pont an-Errol, en Cléder ; 2- Pierre
Brochec, époux de Marie Pommellec,
cultivateur, demearant a Pont-an-Errol,
en Gléder ; 3* Jean-Marle Broohec,
époux de Marguerite Boulch, cnlUvatenr au Créaoh, en Gléder, en privé nom
et en aa quaUté de tateur datif del*
Jean, 2- Olivier, 3- Anna, 4- Marie, 6*
Catherine et 6 Jeanne Broohec, enfanta
mineure iaaus du mariage de feua Françoia Broohec et Jeannette Arvor ; 4*
Catherine Broohec et Pierre Guéguen,
son mari, qui l'autorise, eulttvateurs à Pont-an-Errol, en Gteder ;
5- Françoise Broohec et M. Gbriatophe Floch, soa mari qu'il assiste et 1 autorise, oultlvateurs, demeurant a G>eder;
6 Marie Brochec, en prive et Mazé Ouvler, son mari en autorité, cultlvate. ra a
Kerfiohant en Gléder ; 7- Jeannette Brochec et Bernard Corn c, son mari, qn'U
assiste et l'autorise, cultivateura a Lannénoc, en Plounévez Loohriat ; 8* Murie
BeUec, veuve de François Broohec, coitlvatrloe, demeurant à Cléder, en aaquallte de mère et tutrice naturelle et
legale de 1- Jeannette, 2* Pierre, 3. Marie-François Brochec, ses enfants mineurs issus de son dit mariage ; 9- Marguerite Brochec et Alain Goadon, aon
mari, qui l'assiste et l'autorise, ouUlvateurs, demeurant à Keranquidoo, en
Cleler. Tous co-intéresses ayant pour
avoué M' KERNEIS, dont l'etude est
sise a Morlau, rue d'AlguUlon n- 28.
Le cahier des charges redige par le
notaire commis par les jugumenta prédates demeure depose en soa étude oû
loute persoone pent en prendre connaissance.
L'adjudication aura lieu auz Jour et
heure cl-dessus fixes en i'étnleet par
le ministère de M* GEFFROY, notaire A
Plouescat, en uo aeul iot «t môme audeaaous de la mise a prix de cent (ranca,
sus-indiquée, en prâaenoe de M. Tanguy
Berthou, cultivateur, demeurant a Kerchoaleo, en la commuae de Gteder, aabrogé tateur i' d<38 six enfouts mineurs
Brochec, 2- des mlaeurs Bt ocbec, sous
la tutelle légale da leur mere Marie
Bellec, CÙ lui dûment appelé.
FaU et redige couformemeat à la loi
par l'avoué poursuivant soussigné.
Morlaix, le treize août mU nouf cent
huit.
KERNEIS.
Earegistré à Morlaix, le 13 Août 1908
folio 86, case 22. Reçu un frano quatrevingt-huit centimes deoimes compris.
POUMIER.
' 'mwnnntrttepr-eiirawt ? g. 141 Trot
Echauffement et Conatlpatloa
Certaines personaes quoique allant A
la selle assez regaUeremunt aont néanmoins consUpeea on tout au melos
éohauffees.
L'echauffement ou consUpaUon eat
une maladie plaa grave qu'on le auppose generaiement. Lee mauèitts non expolaees qui aejoornent duna l'iosteatin
empolaunnent le aang et daiermlnaat
dea maiadlea aouvent tréa gravea
comme l'appendicite, l'entérite, la pérltonlque ; La conattpatlon eat toujours accompagnee de mauveises digestions et des differente m«lalses qai en
résultent, tels que maux de tôte, douleurs dans le aus, perte de l'appeUt et
dea forces, esaouffidment, palpluUoa de
iœor ; eUe det«rmlae «usai très aouveat daa bemorrolies, dea ècuulementa
d'oreiUe, dea pertea blanches. Il con«
HENRY
Tient dono de traités aérieuaement la
conatlpatlon. Le meillear remòde eat
la Haane dea Chartreux de Dnrhon.
Bile procure de aulte^de bonnea dlgea*
tlona, rafraîchit et régénéra le aang, lea
aellaa aont régularlaéea et en purifiant
- le aang elle fait dlaparaltre lea maux de
téte et eet état de langueur, da aomnolance apréa les rapaa, caa douleura
dans le doa on lea eôtéa, oeteaaooflemant, cea palpitationa de oœar, oette
laaaltuda générale, l'appétit devient
exadantetlaaforoea renaiaaent. On peut
aa procurer la Tiaane daa Chartreux
dans lea bonnes pharmaolea au prix de
4fr. le flacon.
Dépôt à Morlaix, Pharmacie Gourlou,
Plaoe Thiera.
LA
RESISTANCE
BAVARD, DENTISTE. 2,
Etude de M* SABOT, notaire à Morlaix
A
Etude de M» Th. FLEURY, notaire
à Morlaix
Etude de M» René SERRURIER
Commissaire Priseur à Morlaix
A LOUER
Vente Mobilièi'e
En la commune de Plourin, à
Stipiration de corps et de biens
Pour le 29 Septembre prochain
Etude de M* Th. FLEURY, notaire
à Moriaix
En la ville de Morlaix, quai de Léon, ik
Deux appartements
A LOUER
aux premier et deuxième étages, composés chacun de quatre pièces, vestibule
Pour le 29 septembre prochain
et cabinet servant dè cave et de dé1- B e l A p p a r t e m e n t , comprenant charge.
le 1" etsge de la maison Quai de Léon,
S'adresser à M» VERANT, notaire.
n- 9, à Morlaix.
2- M ê m e m a i s o n : écurie, remise et
grenier a fourrage.
Etude de M* Jean VERANT, notaire à
Morlaix, rue de Paris, n' 7
Etude de M* Th. FLEURY, notaire
à Morlaix, 39, Place Thiers
A LOUER
En la ville de Morlaix
Route do Paris, n* 12
Pour le 29 septembre prochain
EN LA VILLE DE MORLAIX
Rue des Vieilles-Murailles
UNE
MAISON
Commune de
Plougourvest
Li Ferme de Kemichen oo Kervizien
tenue par lea éponx Baaff, jusqu'au 29
Septembre 1912, moyennant 330 franca
l'an at laa Impôta, oontenant 4 hectares
63 area 80 oentlarea.
MISE A PIRX : 7,000 fr.
at même au-dessous
L'avoué ponranivant,
F. KERNEIS.
ares, 10 oentlares.
S'adresser à M» FLEURY.
Etude de M* FLEURY, notaire &
Moriaix
A LOUER
Pour le 29 Septembre 1910
EN PLOUJEAN
La F e r m e d i t e
MAISON
ET
Sladraaaer à i'Btnde.
JARDIN
Manoir de
ohera.
II. Venelle aux Eaux, n- 2
U n e Jolie P r o p r i é t é comprenant :
Maison d'habitation, sur cave, ayant
rec-de-ohauasée, étage et maraardea.
Cour avec cabinet d'aisance et poulailler ; Jardin d'agrément.
Belle vue sur la ville.
Serait louée en totalité ou partie.
S'adresser, pour tous renseignements
à Mme Cleoh, propriétaire ou M* POILLEU, notaire.
Penvern
D'une contenance totale de 16 hectaT O U E R plualeura appartementa
res 7 ares 76 centiares, louée à MM.
L et un Jardin à Roc'h-ar-Blels.
Jean et Etienne Cotty.
S'adrebser & M. Guéxenneo, 3, Plaoe
des Halles, 3,'Morlaix.
S'adresser, an dit M* FLEURY.
MORLÂIX
Â
—
el Jour de suivant, au domicile de Monsieur Gaston Drouolle 21, qaal de Léon,
M* SERRURIER, vendra aux enchères
publiques les meubles et objets mobiliers suivants :
Salle à manger ; — 2 salles à manger
(noyer et chône] aveo chaises et tables,
servloe à verres et faïence, vaisselle,
garniture de cheminée, baromètre, potiches, couverts, chaises et canapé cannés, fauteuil, bureau en chêne, livres
divers, très belle suspension à gaz en
bronze, etc.
Chambres & coucher : — 8 lits acajou
et pitchpin, lits cage, armoires à glace,
commodes, secrétaire, diverses tables,
liseuse, chaises, literie, lingerie, rideaux et tentures, carpettes, toilettes,
révolver, appareil photographique, garde-robe et quantité d'autres objets.
Cuisine : — grand fourneau, fourneau
à gaz, compteur, buffet, batterie de
cuisine, etc.
Au comptant et 5 OjO en sus.
Le Commissaire Priseur
René SERRURIER.
, 'il.-,
'
9
Etude de M» ALLAIN, notaire a
Lanmeur
A vendre ou i louer
CARHAIX
GARHAIX A
TRAINS RÉGULIERS lIXTES
MORLAIX. . Dép.
Ploagonven-Plourln.
Le Cioltre-Lan. . .
Scrignac-Berrien. .
Huelgoat - Locmaria.
Poullaoaen . . .
Ploanévéael (a). .
GARHAIX . . Arr.
CARHAIX A
m.
s.
8 20
1
8 39 1
8 56 2
9 13 2
9 28 2
9 41 2
9 53 3
10 5 3
s.
25 4
45 4
14
24 5
41 5
56 6
76
20 6
S.
»>
21
39
10
40
5
17
30
9
9
9
10
10
10
10
11
13
35
54
15
30
45
56
6
GARES
MORLAIX
TIIAIIISREeUUERSIÎÎnES
m. m.
S.
CARHAIX. . Dép. 5 55 10 25 12"5 6 50
Plounévézel («). . 6 7 to 87 12 18 7 1
Poullaouen . . . , 6 19 10 47 12 40 7 it
Huelgoat-Locmaria 6 29 10 58
5 7 32
Scrienac-Berrlen.
6 4 9 11 2 0 1 8 4 7 4 0
Le Cloître-Lan. . . 7 1 4 11 45 2 2 8 2
Ploogonven-Plourln. 7 27 1 1 5 8 2 17 8 1 5
MORLAIX . . Arr. 7 45 1 2 3 0 2 40 8 8 6
ROSPORDEN
ROSPORDEN A
• STATIONS
CARBÁÍX'
STATIONS
CARHAIX, dép
Port-de-Cariiaix
Motreff . .
Gourin . .
Kerbiquet .
Guiscrlff. ,
Scaër. . .
Coatloc'h .
Ker ne vel. .
ROSPORDEN
matin matin
6 5 to 13
21 10 24
42 10 39
1 8 10 58
31 11 9
54 11 23
8 20 l i 36
8 32 11 47
8 42 11 56
8 52 12 3
soir
soir
7 »
7 14
7 31
7 51
8 4
8 19
8 32
8 438 53
9 1
15
a
v f \ B M A N D E un EMPLOYÉ,
i l If Très sérieuses références exl
geos. — Sadresser à Monsieur Corbel,
Place Emile Souvestre, 13 Moriaix.
ROSPORDEN.
Kernevel. . .
Coatloc'h . .
Scaôr. . . .
Guiscriff. . .
Kerbiquet . .
Gourin . . .
Motreff . . .
Port-de-Carhaix
CARHAIX .
matin matin soir
soir
20
55
3
7
7
7
8
8
8
8
9
9
9
41
49
58
11
24
36
51
7
20
33
10
11
11
11
12
12
12
1
1
1
55
6
18
48
9
23
57
16
41
56
28
12
36
5»
3
15
30
•47»
13
n i l niJ?^'*'''^
S5
38
&S0
6
5
6 21
6 34
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composé de trois pièces, môme distriComprenant 6 pièces, plus cabinet de bution au second, trois mansardes autoilette, oave, décharge et w. o. ; devant dessus. Cour derrière ladite maison,
Jardin avec tonnelle, le tout actuelle- dans cetta cour bûcher, cabinets d'aisances et poulailler.
Btude de M* KERNEIS, avoué à Morlaix ment loué à M. Larchier, s'y adresser
S'adresser, à M* VERANT, notaire.
our visiter, et pour renseignemenrs,
M« FLEURY, notaire.
VENTE
' par lioitation ludiciaire
Etude de M* POILLEU, notaire &
Morlaix
Etude
de
M*
Th.
FLEURY,
notaire
S u r lasklsso d e m i s e éi p r i x
& Moriaix
Ea l'étude et par le ministère de
A LOUER
M* L O Z A C H , notaire à St-Pol de Léon
A LOUER
De suite ou pour le 29 Septembre 1908
LE LUHDI 31 AOUT 1908
Pour le 29 Septembre 1909, En la comEN LA VILLE DE MORLAIX
une heure de l'après-midi
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I. — U n e g r a n d e p r o p r i é t é , oomEnsemble ou séparément
prenant : Villa, actuellement en oonaLes 1«' et 2°" étages de la maison sise
truction composée de cavea, res-deàMorlaix
Quai de Léon, u' 26.
ohaussée, 5 pièces 1*' étage, 4 chambres
';iii
I
i
————iMriÉ—ft
et 3 cabinets de toilette.
Grand jardin.
Ecurie et remise aeront conatmites Etudes de M* Th. FLEURY, notaire à
Morlaix et de M* FAUQUE, notaire à
an gré du locataire.
Cléder.
II. — M a i s o n d'habitation aveo
Jardinet, hangar, éourle et remiae.
III. — 4 c h a m p s , environ 8 JourA VENDRE
naux. B&tlments d'exploitation seront
Par
adjudication
volontaire
construits au gré du fermier.
En
l'étade
et
par
le
ministère de
(Voir pour détail les affiches)
D'un contrat paaaé devant M* POILM* FLEURY
LBU, notaire à Morlaix, le aept Août
S'adresser à M* SABOT, notaire.
LE J E U D I 2 7 A O U T 1 9 0 8
mil neuf eent huit, portant la mention
anlvanta.
A deux heures
Bnregiatré à Morlaix, le dix Août 1908 Etude de M* QUÉRÉ, notaire à Plouvorn
fol'o 36, caaa, 1. Reçu oent cinquante
PREMIER LOT
franca, déolmea oompria.
E
n
la
C
o
mmune de Plouézoc'h
A VENDRE
Signé : POUMIER.
Au terroir du Mouster
Par adjudioation volontaire
Doqnal contrat expéditiona ont été
dépoaéaa anx greffea dea Tribunaux de L e D i m a n c h e 6 S e p t e m b r e 1 9 0 8 La F e r m e dite Le Foën
commerce et de Juatice de Paix de Morà 1 heure après midi
D'une conteuauce de 15 hecttires, 25
íala, le donie Août mil neuf oent huit.
ares, 53 centiares louée à M. et Mme
En l'étude
Hervé Bourhis jusqu'au 29 septembre
IL APPERT QUE :
I. E n la c o m m u n e d e P l o u v o r n 1909 pour 825 fr. l'an, plus l'acquit des
M. Victor Camna, négooiant, demeuimpôts.
Une petite F e r m e
rant à Troudouaten, commune de PlouIl existe sur la ferme une souche de
531 fr. appartenant à la propriétaire.
Au lieu de Mézallap
iean.
D'UNE PART :
Consistant en é d i f i c e s et 2 c h a m p s
MISE A P R I X . . .
17 000 fr.
M. René Qaemé, employé de Com" de terre labourable, d'une contenance
DEUXIÈME LOT
marca, demeurant à Carhaix, avenue de 76 a. 85 o. Louée 120 fr. l'an à Malgorn,
dudit
lieu.
E n la C o m m u n e de Garlan
de la Gare.
MISEAPRIX . . . 2 6 0 0 l r .
D'AUTRE PART :
Près îe manoir de Coat-ar-Roc'h
A
deux
heures
L e s U e u x r é u n i s d e P e n arOn établi entr'eux une aoolété en nom
coUeotÛ qui aura pour objet le commer- II. E n l a c o m m u n e d e P l o u g o u l m R o c h H u e l l a et K e r s a l a û n .
ce daa beurrea et matérériaux de conaD'une contenai ce de 10 hectares, 12
Au bord de la Mer
truction, alnal que la oontinuation de
ares, 72 centiares loués à M. et Mme
l'expioltaUon dea divera entrepriaea
Une Pi'opriété
Jean-Marie Le Jeune Jusqu'au 29 Sepactuellement en oonra dana la maison
tembre 1916 pour 800 fr. en argent, la
Désignée
autrefois
sous
le
nom
de
de M. Vtotor Camus et toutes les opéraquantité de 900 icilogrammes de frotions qu'ils jugeraient à propos d'entre- c Hôtel de l'Ile de Siech » comprenant ment, plus l'acquit des Impôts.
maison
sur
caves,
culsiae,
salles,
apparprendre d'un commun accord.
Sur lesdits lieux existe uae souche de
Le Siège de la Société eat à Ploujean, tements, terrasse avec vues plendlde sur 237 fr. 75 appartenant à la propriétaire.
la
mer,
au
total
14
pièces.
Maisonnette
Rampe St-Nloolaa, dana le Bureau que
MISE A PRIX . . .
20 000 fr.
tenait M Camna, lora de la constitution à 3 pièces, terrain à b&tir, jardin et
Issues. Loué verbalement 350 fr. l'an.
de la société.
TROISIÈME LOT
MISEAPRIX . . . 4 . 0 0 0 f r .
La Ralaon aooiale eat Victor Camus
E
n
la
C o m m u n e de Garlan
et Compagnie.
. .
.
(Voir les affiches)
Le Fonda social, entièrement réalisé
Au terroir de Porsmoguer
eat de s c i a n t e mt(/e francs ; fourni :
L e lieu, f o n d s et d r o i t s d u V e u Par M. Camna pour deuxtiera, ou Etude de M* QUE R Ë, notaire à Plouvorn zlt C r é i s ou B u z i t H u é l a , d'une
qnaranta mille franoa et par M. Querné
contenance de 8 hectares, 4 ares, 28
ponr un tiara, ou vingt mille franos.
centiares, loué Jusqu'au 29 septembre
A
VENDRE
MM. Camus et Qaeïné auront chacun
1912 à M. et Mme Pierre Geffroy pour
U signature aooiale qni aera Victor
450 fr. l'an, plus le paiement des Impôts.
de g r é à gré
Camna at Compagnie.
Sur oe lieu existe une souche de 376
EN LA VILLE DE MORLAIX
Ladlta accleté a pria coura, le aept
fr. appartenant à la propriétaire.
Rue Haute, n* 25
Août mil neuf cent huit ; elle expirera
MISEAPRIX . . . .
9000fr.
le trente et un Décembre mil neuf oent
D e u x m a i s o n s séparées par une
qnlnie.
coar, jardin en combot, au dessus autre ' Pour visiter, s'adresser aux fermiers
maison aveo jardin donnant sur la rue et pour tous renseignements, à M*'
Ponr Extrait,
FLEURY et FAUQUE, notaires.
J. POILLEU, notaire. du Chateau.
Le tout loué 400 fr. verbalement et à
Etude de M» Paul BIENVENUE, avoué l'année.
Prix modéré
Etude de M'Jean VERANT, notaire à
à Morteix, plaoe Tùiera, 23
Morlaix, rue de Paris, n- 7
S'adresser, pour renseignements à M*
(Aaaiaiance judiciaira — Décision du QUERE, notaire et pour visiter sur les
lieux.
14 septembre 1907).
A Louer
Par iugement rendu au Tribunal civil
de Morlaix, la vingt-quatre Juin mil
nant ceat huit, au profit de Marle-Louiae Manach, éponae de Ariatide Eilès,
cl-aprèa, cigarière, domiciliée à Morlaix, Grand'rue n* 5, demeurant actuellement. à Moriaix, rne de la Bergerie,
n* 8, demanderesse ayant pour avoué
M* Paol BIENVENUE, dont l'étude est
slae à Morlatx, plaoe Thiera, 23 ; — par
défaut, faute de constitution d'avoué,
eontre ledit Aristide Elièa, aon mari,
tonnelier, domiolllé à Morlaix, Grand'
Rue n- 5, défendeur (ledit jagement enregiatré et algnifié audit Elièa pariant à
sa paraonne;.
Il réanlte que ladite Dame Elièa née
Manaoh a éta déclarée aéparée de corps
st do biena d'avec ledit Ariatide Eilès,
aon mari, aux torta exoluslfa de celui cl.
Pour extrait certifié conforme, par
mol avoué aouaaigné de la Dame Eliès,
ana-nommée, à Morlaix.
Paol BIENVENUE avoué.
QUAI
MORLAIX
A.
H.
ooo
MOULIER
"
C^hevalier
IVI.12, ru de BmtIVI- MORLAIX
A U - Inelde
VIBmt, 12E L
P A P I E R S P K I N T S ; d a p u l a 0 Ir. 1 6 l a R a a l a a u . - P à y l t è T l t e a u
— DeTant 4 a a h e m l B é a . — OraTuraa a t Otaramaa.
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trèa a a l g a é a . — B a o u e t t a a , P á a a a - P a r t a l i t , forme carrée ou et»is.
livrés en 24 heures. - G O Ü R O N N B S M O R T U A I l t l B , O I S K O U .
Artlolea d e P a l a t u r a . — O a u l a u r a L e f r a n o a t B a u r g a a t e . » I i a a s t t o a
d e MoMlaa.^ - Raglatraa. - Praaaaa à oaiptar. - Uwmm». ^ T U a b r e a O U I T T O o t a a a u t a l i a u e . — M l a a e l a , Paralaaiaaa'; COu^élala
MédalUea at I m a g e a raliolauaaa. - A L B V Ü 1 , p a u r Gariaa # é a .
talea at P h a t a g r a p h i a a . G A D R B B , p a u r Obmrwrnx, QawMUMa,
P a r t r a l t o . - O r adhéaU LETÉttM,
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eta. - TaUaa Giréaa — La R i p a l l u .
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Numéro 29.
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S'ILS TE MORDENT,
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C.
—0—
TREAG'K
M. Fallières, Président de la République,
franc-macon et antireligieux, a voulu pour sa
fille,' u n
mariasse
reliirleax«
M. Thomson, ministre
de Fallières, a voulu
poiir d^humbles marins
bretons, catholiques pratiquants, d e i i o b u è i l i i ^ p
, pnrfinaftnt
fil»
vile»«
InipliFez et jugez
Voilà l ' œ u v r e dés
Quinze-Mille, des Le Bail
et des Cloarec !!!
La parole de Gambetta a peaé sur
tous Iea partia. La crainte dea complications extérieurea d'où la guerre
pourrait sortir ies a comdamnés à une
mortelle abstention. Lorsqu'une quesUon de politique étrangère agite l'Europe et ie monde, lorsque surtout elle
menace ia Franoe dans son repos, il
sulBtque le ministre fasse un geste,
pour obtenir que tous se taisent, au
nom da patriotisme.
Depuis trente ans, notre politique
étrangère a été conduite dans cette obscurité voulue. C'est pourquoi, A auoun
moment, le pays ne l'a .comprise.
La grande expansion coloniale qui
fut, pour lui comme pour ies autres nations. la caraotérisque de notre temps,
ne lui apparut Jamala que comme une
série d'aventures sans pian préconçu.
Ni pour laTanlsie, ni pour l'Indo Chine,
ni pour Madagascar, les gouvernements
suooessifs ..n'ont su lui montrer les
grandes raisons d'intérêt général ' qui
expliquaient oes expéditions ni. pour
lea Justifier, lui parler de aoa nautea
deitinéas, da son ioflaenca dans le
monde, de ses traditions sécuiairea. Il
n!avu que »daa opérations de pollca :
comment^.a^ait-11-pu y engager son
aeaar
salaie-i
répété aujourd'hui pour la-Maroc.,
Qui ne ae souvient du jour de,F|ii
da, où, au prix d'une omelie humiliation.
fût marqué le premier paa vera l'alilance anglalae ? La .Chambre venait da
rentrer pour ia aession d'automne. Lea
oceura étaient oppreaaéa : chacun attendait dea explioatlona publiques., J'avais,
moi-même, déposé une demande ,d'interpeliation. Tout le monde, miniatraa
etccllègaea, me conjura d'y renoncer
au ,nqm du patriotisme. Je retirai ma
demande. La Franoe courba ia tête,
sans savoir pourquoi, en vue de quala
deaaeina future, eAe laissait ravir, par
eux mêmes dont, ia veille, elle prétenait entraver ia marche, fruit de l'audaclause entreprise, accomplie depuis
trois i^ns avec une si magnifique énergie. La poiltique étrangère du paya
changea alnal radicalement d'orientation, aana que l'opinion publique a'en
aperçût.^ ^
M. DèlcAS'^ inotigura ce jour-lA cette
érioda de sept annéea pendant laqueiI, A l'abri du myatère diplomatique, ii
a pu engager la nation,di^s u^ vaate
ayatème d'alliahoes et d'ententes nouvellea. dont lea aeorètes visées nous sont
encore igpen prèa ii^connues.
Lorsque, danis tin jour de honteux
affolement, il fut dépoaé par ses collègues, sur un geste de l'empereur allemand, lul-môm9,SH{Bpotttba sai^.Hltmot,
victime de ce ailenoe qui, ai longtempa,
ravalt protégé.
—0—
S
K
.11 Mt l o n j o u f malaisé, pour las hom-,
•aa.qol na aont pas diraotamant mêlés
a u AÉgpelatqna dlplomatlqnaf^a parlaijffae>nrA«iilondasqnsstioBS da poIMqva« étiangAse. Dana notra .pays,
c'cat aaa tâaha plns dlffloUa qasupartont alllanrs. Blan qna nons vlnons
BoalMlamenl aona na. gonTamamant
tfoflBloa, ton! oa qnl tonoha A la dlplomatla aat ohas noua environné d'im proiaadnyilAre. Cast po^jrqnol la massa
dt la nation, san! en de raraa Instants
où qnalqnebrasqne commotion trouble
son Inflfférenoe, se désintéresse des
quMiloaa dont on ne loi parle presque
M a V k l L y a, dace myaté^e, de catia ladUMfttioe, ana raiaon profonda.
Depuis trente-huit ans, nousiportons
le pdda. d'une défaite iuTengée. C'est
aow.ffrande faiblesse. Lesnalkms, paa
| l « t qMleslndlTldns. ne demeurent imfUMOMaL. aux yeux du Monde, frappéa
d'opaiifutdau Injure, o
JUitmatte aawttrlsanre de 1870 na aaundlêtre oomparée à auoune antre. L'Au' Sadowai.Mrdl^ son rang
; l a IUisalt,ji9i(éa Mouliftit attelata dana sa
I. Nous, nous avons
de l'enaenl un mor, e l , e « n e j M , loaaolr» (uno,, aous
lté des Taisons, en
i.aous, humilie ootn<
jt^aoi d'Impuissance
ilapBbetta disait.: a II (ant y
Joub et «'en parler, jamais,!,
MilW.Mai do«le, exprimer l'imLité^uUoiLde préparar. dans le
.nne Ktvawihe n^asaaire. jllals
aajtTae.dÎMi note qu'on dirige
I d'un p4y«,at,9etU.parole fat.M eooiplait enoore.le patrioM deemaltxae quele nôtre
i t e hasard, est devenue la formule
de son abdleaUon.
L'armé». g f l e - l ' a eoUprise. Coarbès
mtr l e w tlAaqablldlràne, l'esprit tendu t t n lafroBtaéreouverte, les oiBelers
L
L'oppoaitlon a, durant da longuaa
annéea, trop facilement acoepté ce muet
effacement. Entrée dana lea assembiéea
de la trolaiéme république, avec lea traditiona que lui léguaient lea miniatrea
de l'Aaaemblée nationale, elle se crut,
par acrupule patriotique, tenue A oette
réaerve. Le duc de Broglio n'avait voulu
qu'une politique d'isolement recueilli,
qui, seule peut-être, était poasible, au
coura de cea annéea »laborieuaea où la
Franoe avait, aoua lea regarda soupçonneux d'nn vainqueur inaaaonvi, A
refaire aon armée et aes financea. Une
noble fierté pouvait aoutenlr cetta attitude ,déaintéreaaéa dans un Etat, qui,
volontairement, aa tenait A l'écart :
maia la vanité en apparut auaaitôt qu'il
voulut aa mêler au concert daa aatlona.
On le vit bien dàand, en 1878, au
retour du congcèa de Berlin, M. ,Waddington ae vanta, croyant formuler une
poluique, que la Fraace en aoctltcies
maina videa », pendant qu'entre lea
alennea, l'Angleterre ramaaaait l'ile de
Chypre.
La parte, A Jamaia dèilorabfa,' de ia
aituation qua nous avaient faite, en
Egypte, las sonvenirs héroïques et la
»réirândérance iatailactaella, fut, parmi
aaeffata da cette politique, l'un dea
plua douloureux«
J'évoquaia tout A l'haure lea Joura de
Fachoia. Ceux de i882 aont demeuréa
non moina préaenta A ma mémoire :
alora fat oonaommé l'abandon, douse
ana plua tard publiquement ratifié par
M. Dalcaaaé.
Notre influence dominait l'Egypte.
En rafuaant l'offre que noua falaait ie
{
D'ABONNEMENT
MORLAIX, un an
3 fr. 6 0
Finistère, Côtes-du-Nord, Morbihan, un an. 4 fr. » »
Autres Départements
4 fr. 6 0
Frais de Recouvrement par la Poste, 0 fr. 40
• I par Abonnement
et les généraux ont travaillé aans bruit,
à l'œuvre aainte. ,Pqur la masse dea
citoyens, la aeconde moitié dn mot d'ordre a seule prévalu. Les vagues espo|rs
en la Justice immanente ne suiBsent pas
A stimuler l'énergie morale d'un peuple.
Le allenoa peu à peu engendre ia réaignation, qui mène à l'oubli.
A ZO
SAMEDI
22 JUILLET 1908.
BED
5
JtZÙZ
MORDS-LES
khédive Ismall des actions du canal de
Sues, créé par notre or et notre génie,
en les livrant ainsi aux convoltisea
anglaises, les ministres de l'Assemblée
nationale avaient ouvert la porte, par
où elle devait disparaître. Cependant,
elle subsistait : Gambetta avait cru ia
maintenir par ie fragile arrangement
d'nn contrôle financier partagé entra
l'Angleterre et la France. Qaand éclata
la puérile révolte d'Arabi, salai par le
juste sentiment de l'intérêt national, ii
voulut que les drapeaux des deux nations parussent ensemble, sur la terre
d'Egypte : l'Angleterre l'offrait : M. de
Freyolnet, chef du ministère, hésitait.
La Chambre refusa. Les vaisseaux de ia
Franoe a'élolgnèrent de la côte, où oeux
de l'Angleterre Jetaient leura obus et
leurs soldats. Ge fat un désaatre moral.
Paralysée par i» crainte des aventures, dominée par la politique de désin-téreaaement, la droite accepta, pour sa
part, cette responsabilité. Avec quelle
tristesse, aveo quels déchirements intimes, j'en ai ie souvenir toujours vivant 1
Un homme, cependant, parmi les
adversalrea déterminés de la république
assava, dès cette époque, de falre-prevalolr une autre politique. Celle qu'il
défendit A ia tribune peut être diaoutéa :
il demandait qu'au nom de l'intégrité
de l'Empire ottoman, ia France fit appel
au.^ttltaD, auseraln de L'Egypte. Je n'entaQd#tpaa rouvrir ce débat rétroapaotlf.
ilaia, en rappelant cette initiative, je
•venx rendreit^ommage'A celui d'entre
nonà aó)tj»r9aque senl pendant vincrt
a n e l i l a Chainbre des députés, Ititta
contre la conaigne dn ailence patrioUqua. C'eat Julaa Dalafosaa.
L'expédition dn Tonkin souleva plus
tard, il est vrai, d'ardentes discussions,
où Mgr Freppei, avec et contre lui,
marqua sa place glorieusement. Puis,
quand aprèa 1892, l'alliance russe eut
brisé la cadre étroit où s'enfermait notre
politiquç, lea débats devinrent plus
libres, ia tribune plus ouverte : l'opposiUon y parait aujourd'hui avec l'éclat
qua .chacun aait.
Maia, Jnaque-IA, Deiafcaae fut le aeul
orateur de la droite, qui eut l'habitude
des àffairea étrangèrea. Auoune question, depuis 4876, ne s'est posée devant
ia France, aana qu'il ne fût p;rèt Ala
traiter avec un talent et une. indé
dance, bientôt reconnus et ai
's de
ses, adversaires eux-mômas, sana que
jamaia. un aeul moment,, malgré la fermeté de aea opinions monarcl^qnea,
l.'aBpritude parti dénatnr&tla patrioUque
inspiration de aes critiques ou de ses
conseils.
¡j,
...Fort,de ce passé si bien rempli, il
vient, ,dana un. volume Intitulé,: La
France au dehors, de faire en quelque
aorte une revue de notre histoire diplomatique pendant les trente années du
gouvernement républicain. C'eat un
beau livre, animé d'un aouffle ¡généreux,
où bat, d'un bont A l'autre, le cœur d'un
bon Françaia, que l'amour de la patrie
élève copatammant au-daaaus des disputes intérieures, qne l'intelligence de
ses intérêts et la connaiaaance des af(alrçvi, éclairent et inspirent en toute
circonàtanca.
Une impreaaion s'en dégage, A la fois
pénjbie fortifiante. Les étapea de cette
longue route sont assurément donloureuaaa. En nommant l'Egypte et Fachoda, j'ai rappelé ies plus lointaines.
Celle de Tanger fut pire euoore t nous
souffrons encore du désarroi qu'elle
nous laissa. Qaand il y a deux mois A
peine le gouvernement refaaa au générai d'Amade) la permiaalen
de aalair
p
Moulay-Hafid, et de trancher alnal d'nn
coup le nœud gordien du Maroc, c'était
le 80 avenir du navigateur couronné
qui hantait sas çonaeils.
Le mal chronique que J'ai dit n'a paa
caaaé.de noua anémier, aggravé depnla
dix ans par ia^ déprimante action da
l'anarchie q)BÌ noua dévore, et par le
malaiaa dont criminella désorganisation da notre force militaire nous a pénétrés.
l i a rupture aveo le Saint-Siège, œavre encore praaque inoompriae da la
révolution coamopoiite, marqaa, aur la
calvaire da notre gloire nationale,) .une
chute plua grava que tQutea lea autjrea
par Mainéviti^laa conaéquances. Nulle
atteinte pilus profonde ne pouvait ôtre
>rtée A raatorité morale de la nation
e
i^uaiaé, at A aon preatige dana le
mçmde chrétien. Le dlacoura où Julaa
Delafosse la dénonça, et qa'il .reproduit dans son livre, en forme une das
pagea les plus émouvantes.
—0—
Cependant, A travers ces tristesses
at oas défailianoaa, notre Franoe garde
Pour tout ce qui concerne
la Rédaction, s'adresser
aux Bureaux du Journal.
8. Place du Dossen, 8
dana cette longue hiatolre un étrange
rayonnement : et c'est le côté vraiment
poignant, de oe drame de trente années,
ue le contraste perpétuel entre les
lutes, les faiblesses, les.abandona des
[ouvernants, e^ la pniasante vitalité
,'un pays qui malgré tout, demeure,
our lea empiraa voisins, l'objet constant des luquiétudes et des jalousies.
des espérances et das sympathies.
Oa peut théorlquemement disserter
sur le choix des alliancea ¡upratlquement, les situations les imposent. La
pire des oonlltlons, en faoe d ua volsla msuaçint, c'est l'Isolement.
. Jules Delafosse ie moutre dans son
Iivre„avec la force et la hauteur de vues
qui lui sont habituelles
Un fait éolatant, d'ailleurs, domiae
toutes les disp ates théoriques : en dépit des épreuves subies, les circonstances ont fait i la Franoe une position
iaespérée. Depuis le jour de Gronstadt
où, pour la première fois, elle se sentit
affranchie, elle a pris, entre les nations,
une place tons les jours plus large et
plus forte. C'est la consolation du patriotisme blessé.
Mais elle apporte avec elle des chargea, des soucis et des obligations. Il ne
jufflt pas d'enregistrer aveo orgueil
les politesses internationales. Ge n'est
pas ia Joie de nptre amitié qui nous les
vaut: C'est la crainte, des périls prochains. Gomme la France a sa part des
ententes, elle aura celle des dangers
contre lesquels elles sont formées.
Les hommes qui, dans la délire du
pacifisme, l'illusionnent sur ces inéluetables perspectives, la trompent omellément. Devant lea r.hamhrws jl'Angla.
terre, dea orateurs qualifiés parlent
tout haut daa conflits probables. La
preaae allemande eat déchaînée. L'Orient pat pleiu de troublea. Les esprits,
partouiiJonilnquiets,
iCa serait la plus inexcusable des folles, continuant la grande faute de M.
Delcaasé, de resserrer et d'étendre sans
cesse nos alliances nouvelles, sans en
prévoir les conséquences et sans nous
armer pour y faire faoe. Telle est la conclusion qué Jules Delafosse a voulu
laisser dans l'esprit du lecteur.
< SI le vieux Gaton, éorit-il^ — et ancnne parole ne saurait mieux clore
cette reme d'histoire— si le vieux
Galon revivait parmi nous, il terminerait chacune de ses harangues par oette
adjuration patriotique : Censeo et... Je
pense, en outre, qu'il faut noua refaire
une armée prête à tona lea accidents. »
Î
A. DE MUN
de l'Académie française
G à
i r l a n d e s i
Vos Principes Jf
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à Paris, est seule chargée de recevoir la publicité extralocale pour le Journal.
,
,
Reste que /'Eclaireur en vacances s'en
donne à cœur-joie de c manger du curé •
L'opération est vieillotte et les curés n'en
meurent pas Tout au plus, s'ils lisaient
vos homélies, pourraient-ils en mourir
de rire.
Mais raudace est grande, de nous
parler de l'évêque qui « décore ses ouailles ». Quand on a Vhonneur et la diffi'
culté grande — je le reconnais volontiers — de défendre un député aussi décorant que Cloarec, la prudence élémentaire commanderait de s'abstenir.
Ne vous souvient-il pas, Monsieur Le
Bras, que la grande presse, s'occupant,
pour une pauvre fois, de votre Cloarec,
signalait cet « obscur député dont le
tiers des électeurs est palmé ? »
Les palmes I mais jusqu'à /'Eclaireur
on sait cé qu'en vaut l'aune.
Puisque les « Guirlandes » vous en —
guirlandent — pour employer
votre
odorant sous entendu, nous nous efforcerons à vous fournir encore matiere à
réflexions puériles.
Nous avons montré la grandiloquence
arriviste d'un Philippe, le mutisme prudent d'un Cloarec, l'impudence du gouvernement : gentiment, vous appuyez et,
a contrario, corroborez nos dires.
Nous essayons d'établir la netteté de
•'""ipes que vous voulez dénaturer s'ils
sont d'ordre religieux ; et que vos mal
très violent sans vergogne s'ils font par
tie dés a grands principes d de 8g. Pour
toute et maigre réponse, vous charge^
sur des coquilles 11
Eh bien, mâchez! remâche\ vos coquilleSimoa^onfrère^
S^t ce faisant, votisaureu grand'raison.
M. Lanes, Dauphin ' de la Loge, ne
vient-il pas de démontrer que la mangeoire est l'auge à principes du Bloc ?
H.
5
C.
Jeai'ai pu ^ecoéder A cette miae en^demenre, voulant de tous pointa me eonformer au précédent créé lora des obsèques des victimes du léna. Le clergé a
alors, refosé de donner l'absoate et
l'est IA tout l'incident. Il convient de
ne. pas en exagérer l'importance, ea
pensant qae les corps vont être traaaportés la plupart en Bretagne, et qae
les familles des victime» auront tonite
faculté, si elles le désirent,ude fahre
procéder A tonte cérémoaie raligiauae
que pourrait réclamer leur fol . eoalassionnelle. Qaant A moi. J'ai U profonde
oonviotion de n'avoir pas félt œavre de
sectaire en agissant comme Je l'ai fait, t
M. Thomson n'est pae sectaire
)arce qu'il a assisté au mariage religieux de Mile Fallières I La raison
est probante i
^
.
An vrai, depuis de longues années,
les fonctionnaires du Bloc sont entrés dans nos églises plutôt en cambrioleurs qu'en hommes dn monde.
Ça nons change.
Ge qui ne change pas, c'est l'hypocrisie des fils d'Hiram. .
Vraiment, vons semblez étonné de
ce que les prôtres ont refusé de donner l'absoute, vite, vite, en nn coin
de cour écartée : et vous auriez voulu que, tels des criminels. Us s'én
aUlent, leur besogne faite, sans acc o m p a m e r l e s cercueils... M. le ministre de la marine ajonterait-U la
liaisanterle cynique à la basse inlure.f
• .<4
i
- Comwéatl-jaiThoawMi a .nad.4iirw
que te ei lee famillee le
demindatent,
les corps seraient présentés à TégUse : et qne les parents n'oat manifesté ancun désir de ce genre. »
B.
Croyez - vous vraiment que la
mère ou la veuve qid pleure nn
flls ou un époux, songe brasquement, dans son denU, A spécifier an
ministre qu'eUe veut des obsè pies
religieuses. D'aiUeurs, cette mère,
cette veuve auraient-elles pu môuM
supposer un instant que les fils de
la terre bretonne, seraient mis i. au
La terrible catastrophe maritime cercueU sans être bénits par le prôque nons relations l'antre jour a fait tre ?
neuf victimes et non six, trois blesEt l'on invoque le précéderU dn
sés étant morts après une atroce
na. Depuis quand l'aocompUsaeagonie. Mais par compensation sans
doute, cette catastrophe a permis au ment d'un forfait constitue-t-Ui le
gouvernement de descendre plus bas prétexte dont on peut se couvrir
encore, si possible, dans la bassesse pour ôtre à nouveau erlminel ?
Oui certes, la Bretagne catholique
et l'abjection.
fera
de belles obsèques reUgieuses à
On se rappelle que lors des obsèses
morts.
que des malheureuses victimes du
Mais la France officielle aura téléna, il fnt interdit au clergé de
moigné
nne fois de plus que lorsfaire partie du cortège. Mais dn
moins les prôtres donnèrent une so- qu'lT s'agit d'obéir A la Loge et d'inlennelle absoute devant la foule sulter Anos croyances, eUe s'abaisse
à tontes les ignominies et à toutes
assemblée.
les
bassesses.
Cette fols et par nn raffinement de
Quelques journaux ont essayé
cruauté bleu digne de nos odieux
sectaires, cette suprôme consolation au mépris de leur propre honneur —
a été refusée aux familles. Dans de défendre l'acte gouverneviental.
une dernière insulte jetée aux pa- Ils ont tenté des explications diffuses
rents éplorés, l'on a méprisé leurs et menteuses — A ia Thomson.
Ils n'ont pu donner le change : et
croyances et l'on a fait anx morts de
le
contraste hurlant s'impose. .
la Couronne des obsèques purement
M. Fallières, premier magistrat
civiles.
Pourtant M. Thomson, ministre de de ia République, estime que sa fille
la Loge, a bien compris tout ce que doit se marier religieusement. Mais
de pauvres petUs marins bretons,
son geste avait d'odieux.
Et il s'est fait prendre une inter- est-ce que cela compte, est-ce qne
view par un rédacteur du JoumaL cela peut intéresser dans s e s voyaEcoutez ses explications embaras- ges impériaux et ses villégiatures
royales, de Copenhague à RambouUsées, hypocrites, ridicnles :
let, le loupiUonesqne personnage ?
— Je ne suiti pas un sectaire, a déolaGrève, petit marin de Franoe :
rà la ministre, et n'ai auoune répu- c'est pour le Bloc et pour FalUères i
gnance A entrer d<u» une égllae on A
•
• •
• . « • • .
assister A des cérémonies religieuses
auxquelles la fol reapectable de famillea
Eh bien ! non ! ce n'est pas pour
croyantes penvent me convier. Tout ré- FaUières ou pour Clémencean que
cemment, j'ai, avec mon collègue Pichon l'on meurt. Ge n'est pas pour le
assisté A un mariage religieux dont il Bloc que les marins bretons ont
fut beaucoup parlé et entendu una mea
se catholique au même titre qui m'au- éclaboussé, de leurs cervelles et de
Couronne.
rait fait être ia témoin A la aynagogue leur sang, le pont de la
ou A la moaquéa d'uue cérémonie laraé- Ils sont morts pour la Franoe. Ile
lite ou musulmane. Il avait été décidé, sont tombés, selon leur noble devirelativement anx obaèquea des viotimes se, pour l'Honneur et pour la Patrie.
de ia Couronne, que, si les familles le
La Patrie qu'ils honorent magnifie
demandaient, lea corpa aeraieut tout ces humbles héros. Et dana un môd'abord présentés A l'église. Les parents
n'ayant maniftaté aucun désir de ce me élan, toute la France cathoUque,
genre, ies cercueils ont donc été expo- profondément inclinée, dit les der^
sés dans ia oour de l'hôpital, oû J'avaia nières prières sur les cercueUs, d'où
oru bien faire d'autorlaer le clergé a la France officielle a brutalement ar*
venir aolennellement donner l'abaoute. raché l'ombre consolante du Christ;
GRÈVE,
MARIN!!
Voici déjà quelques mois que nous
tressons ici d'aimables Guirlandes à
l'honneur de nos concitoyens amoureux
des fleurs, des couronnes et des rubans
— les Cloarec, Philippe, Le Bras et consorts.
Telle une poule en présence de cannetons audacieux, le bon rédacteur de
/'Eclaireur admirait et ne pipait mot.
a Guirlandes » / Qu'est ce que cela
peut bien signifier, se demandait, méfiant, notre homme. A force d'y réfléchir — sept ou huit mois de travail sérieux — il comprit ce que parler voulait
dire.
Il y mit le temps mais il comprit —
Selon sa mentalité, au reste : car avec
un esprit d'à propos et un tact que n'en vieratt nul corps de garde, il estima que
« enguirlander » devait se traduire en...
guirlander. Cambronne, évidemment, venait à la rescousse.
Et notre pauvre collaborateur, Yan,
requt en pletn visage un paquet d éclai
reur. Yan disait : « Cloarec décore à
tour de bras » — Niaiserie, déclarait
/'Eclaireur. « Fallières est ample et
lourd B Niaiserie, clamait C'houitelBras. «Le Bras apprend (hélas !) le /ran
qais dans VEclaireur. » Niaiserie, grin qait Emile Le Bras 1
a II fait jour en plein midi > voudrais
je écrire ici. Mais devant ce truisme, —c Niaiserie, affirmerait encore le docte
instituteur qut radicaille et rédigeaille
à /'Eclaireur du Finistère.
Je m'abstiens donc : je ne signalerai
même pas de vos coquilles, cher confrère
V;
Elles sont trop : n'en jetez plus : et
« Lea prêtrea ont exigé pour venir
quand on a fait trépasser un homme exercer lenr mlniatère qu'encore une
trépané, on devrait bien songer à la foia je respecte, d'êtrs admis à faire
poutre avant que de chercher ailleurs la cffioieilement partie du cortège qni eon<
paille.
duirait las oorps de l'hôpital A la gare,
Henry BAMEULE
LA
H o w a r de Hnn et les
Carnet
Canadiens c a t M i p s
provincial
Nous sommas hearenz de pouvoir reproduire loi la lettre qae M. Pierre
Qerlier, Tloe-président de l'assooiatlon
eatholiqae de la Jeunesse Française, et
aon délégué aux fôtea du tricentenaire
de la fondation de Québec, vient, à son
retour, d'adraaaer à M. le comte Albert
de Mun. Na pouvant, malgré lea prea>
aantaa Invltatlona qni lui étaient faltea
à cette oooaaion, ae rendre au Canada,
eelui-ci avait prié M. Pierre Gerller
d'ôtre l'Interprète de aea regrets. On
trouvera dana lea lignea qui suivent, une
nouvelle manifeatatlon de l'ardente
aympathie qui unit lea catholiques de
la vieille Franoe et oeux de la nouvelle
et le témoignage de la profonde admiration que l'on éprouve, dans le monde catholique, pour M. le comte de
Mun:
Parla, le 7 août 1908.
29 traina emportent des diverses réglons de la France, vers Lourdes, les
membres du Pèlerinage National.
Le départ du train blanc, toujours
aussi émouvant, a eu lieu dans la soirée de mercredi, à la gare d'Austerliti.
Mgr Amette est venu en gare bénir
les malades.
Lundi ont eu lieu, à Toulon, les obsèques dea vlotimea de la « Couronne».
M. Thomson, ministre de la marine,
s'y est rendu.
Comme nous le disons par ailleurs, le
clergé de Toulon, qui avait spontanément offert son concours, a dù le retirer devant les inconcevables procédés
enn)loyés à son égard.
Ce navire va ôtre abandonné et remplacé par un autre.
)-(
Monaienr le oomte.
Revenu depuis quelques Jours du Canada, l'ai voulu me préaenter chez voua
aana retard, pour voua rendre compte
de mon voyage, et je regrette bien que
•otre abaence de Parla m'dte la possibilité de le faire de vive voix dès à présent. Ja me permettrai de vous demander un randea-voua, loraqua voua aerez
de retour ; mala je ne veux paa attendre oe moment pour voua dire Penthoualaame aveo leqoel laa oathoUquea canadlana, at apéolaiement lea membres
de l'Aaaoolatlon oatholique de la Jeuneaae canadienne, ont aoonellll votre
souvenir et aoolamé votre nom.
C'eat 4 la aéanoe aolennelle d'ouverture du Congrèa de la Jeunease catholique,
au aolr môme du jour où a'aohevalent
laa magnlflquea fétea de Laval, et en
préaenoe de S. Ezc. la délégué apostoli
qne at d'un grand nombre de prélats
eanadiana, que j'al donné lecture de la
lettre adraaaée par voua aux organlsataura du Congrèa. J'al été témoin alors
d'une manifestation Inoubliable. Les
qnalqaea phraaea dana leequelles je
m'étaia tout d'abord efforcé de rappeler
oe que voua doivent lea oathoUquea de
Franoe ont été aouUgnéea d'applaudlsaementa frénétiques, et, lorsque j'at
termhié la leoture de votre lettre, Interrompue à chaque ligne par les bravos,
la aalle tout entière a'est levée en une
- Indesorlptible et émouvante ovation.
Laa aooiamatlona ae aont prolongées
durant plusienia minutea, et Je ne saurais voua dire le aentiment de joie que
J'al éprouvé oomme catholique en constatant à quel point votre nom et votre
oauvre aont populairea dana oe pays
demeuré si oatholique et si français. Ce
sentiment n'a fait que se confirmer,
d'allleura, durant tout mon aéjour, et
loraqua J'al entendu dea peraonnea de
- tous millauz et de tout flge, évôquea,
prétrea at lalquaa, hommea poiitlquea et
OllIUtlUJitJIMlLPepple»^^
Totiui, en déplorant votre absence, aveo
uae admiration et je puis dire aveo une
gratitude tonohantea.
Permettax moi d'ajouter, Monaieur le
eomte, que J'ai été partloullérement fier
de m'aoqnittar de la mlaalon que vcus
m'avlai fait l'honneur de me confier ;
atjetiena à voua en remercier, oar al,
modaate délégué de la Jeuneaae cathollqoe, j'al reça là-baa un chaleureux
aoonell, j'al clairement vu que je le dévala tout d'abord à ca aeul fait que vous
m'avlei demandé d'ôtre votre Interprète.
Je rapporte de mon voyage au Canada daa Impreaalona déllolenaes. Les fôtea qui ae aont dérouléea à Québec à
l'oooaalon de l'inauguration du monument de Mgr de Lavai ont été véritablement grandioaea : j'al aasiaté à des mantfeatatlona rallgleuaea tellea qu'aucun
autre paya au monde n'en pourrait, J'imagine, offrir aujourd'hui de aemblablaa at qui évoquaient pour mol le sou•enlr de la vieille Franoe chrétienne,
mala auaal l'image et l'eapoir de la réaurreetion oatholique. Et oe n'est paa
sans una émotion réelle, et profond à
eartalna momenta, que j'ai retrouvé
dana oe peuple, aujourd'hui entièrement
loyal à la couronne, un amour toujours
al fidèle de la Franoa, et que j'ai vu
flotter dans toutes cea aolennltéa le
•drapeau françaia.
. , Le Congrèa de la Jeuneaae oatholique
a été extrêmement Intéressant et vivant. Ja ne doute paa qne l'association
ait un bal avenir, oar elle a, en oe moment môme, de l'aveu dea hommes les
plua oompétenta un rôle capital à jouer
au Canada. Au ooura dea longuea séaneea où l'on étudiait lea moyena les plus
effloaoea pour raooomplissement de
oette mlaalon, votre nom a été prononcé
à bien dea reprlaea, et, chaque fols, les
aooiamatlona ae aont renouveléea comma au premier jour.
Ua grand nombre de personnalités
canadiennes m'ont prié de vous exprimer, aveo l'eitrôme regret que leur
eauaait votre absence, leura sentiments
de reaptotueusa reoonnalssance. Entre
toua, Mgr Bégio, arohavfique da Qué'beo, et Mgr Bnioheal, archevêque de
Montréal, m'ont demandé de lea rappeler è votre aouvenir.
Vaulllas agréer, Monaieur le oomte,
l'hommage de mea aentlmenta lea plus
reapeetuanx.
Pierre OERLIER
Pour le Milliard
Lt aamadl 12 aeptembre, à 8 h. 1/2 dn
matin, à l'audlenoe dea criées de la.
Chambra daa vaoationa du tribunal civil
da Grenoble il aera mia en vente :
i* Une égllae aveo aon clocher, élevée
à Salnt-Chrlatophe-la-6rotte (Savoie) ;
a * Ua... eimetièra 111
Mise à prix : 600 franoa.
M. Lecoutarlar ràaliae le mllllard-
lantdme.
RESISTANCE
Après la grand'messe, M. Diraison,
curé - doyen de Lanmeur, s'avance
à la balustrade et demande è ses
paroissiens de prier toujours plus ardemment la Vierge de Kernitron. Nous
n'obtiendrons ce couronnement qui serait le plus cher vœu de tous, que si
nous nous en montrons vraiment dignes
par notre fidélité à Marie. An reste,
aioute-t-ll, Pénorme afOuence des pèlerins réunis loi peut prouver à M. le Vicaire général combien dahs toute la région est aimée et vénérée notre bonne
Vierge. »
Le soir à 3 h. ont eu lieu lea Vêprea
aoienneliea et après la procession de
Kernitron à l'église de Lanmeur, le Salut a été donné.
Au cours des différentes cérémonies,
on a beaucoup remarqué l'exoellente
chorale de Lanmeur qui sous l'habile
direction de M. l'abbé Le Blllant, a remarquablement exécuté, entr'autres,
le cantique bretoi à N. D. de Kernltrop,
Panis angelicus, 0 Salutaris, Omni die
die Maria;.
Vaooinatlon. — Le maire de la
commune de Morlaix a l'honneur d'Informer ses administrés que ie médecinvaocinateur de la circonscription vaccinera gratuitement à la Mairie le lundi
31 août 1908, de 10 heures à 11 heures
du matin.
Il croit utile de leur rappeler les articles suivants de la loi du 15 février
1902 :
Article 6. — La vaccination antivariolique est obligatoire au cours de la
première année de la vie, ainsi que la
revacclnation au cours de la onzième et
de la vingt'et unième année.
Les parents ou tuteurs sont tenus
personnellement de l'exécution de la
dite mesure.
YAN.
)-(
On annonce qu'une compagnie de ti
railleurs sénégalais serait cernée en ce A la Colonie de Vacances
moment par une peuplade anthropoLundi dernier, M- le curé de Morlaix,
phage, à Hsut-Ivinds (Gabon) ; il y auaccompagné de M. Le Sa3Ùt, aumônier,
rait 10 tirailleurs tués ou blessés.
Le gouvernement ne prend, bien en s'est rendu à la colonie de vacances de
Carantec.
tendu, aucune mesure.
A son arrivée à Saint-Joseph du BelAlr, les codons ont acclamé le vénérable
pasteur de la paroisse. L'un des enM. Clémenceau, en vacances à Caris- fants
a lu un compliment. M. le chabad, a reçu la visite de M. Lloyd Geor- noine Le
Duc a répondu en félicitant le
ge, ministre des Finances anglaises et dévoué directeur
l'œuvre, M. Pabbé
de M. Isvolsky, ministre des affaires Vigoureux, et en de
remerciant
toutes lea
étrangères de Russie.
personnes dont la générosité assure la
Les journaux commentent, à perte de prospérité et le développement constant
vue ces visites de politesse. La disette de la Colonie de Vacances.
de nouvelles pendant la période des vaPuis une ample distribution de frlan»
oances, rend les diplomates en ohamhre dises
offertes par M. la Curé à « ses
fort Imaginatifs.
petits enfants » a mis en joie toute la
colonie.
— Les enfants étalent revenus le 14
Le 60* anniversaire du sacre de Fran- août
pour assister à la fête de l'Asçois-Joseph a été célébré avec éclat en somption
et faire leurs dévotions dans
Autriche ; au chateau de Wilhelmshœhe, leurs paroisses.
Et à la procession de
Guillaume II a porté un toast à son la paroisse St-Matthieu,
seize jeunes
allié.
colons au teint brûlé comme de vrais
loups de mer, portaient sur leurs épaules un petit navire, le « Stella Maris. »
Oa signale d'importants progrès ob- Ils sont repartis le 15 au soir et terminetenus, ces jours-ci, à la Tour Eiffel, ront leur séjour le 7 septembre.
dans la téléphonie sans fil, dont le principe est désormais acquis. On a pu téléphoner sans fil da la pointe du Raz à
Paris (500 kil.) Les trois savants qui
N o m i n a t i o n s d a n s le o l e r g é
vlennont de faire cette découverte ont
déclaré vouloir conserver le secret de
' Par décision de Monseigneur PEvêleurs appareils dans un but de défense
que, on date du 17 Août, sont nommés :
militaire pour la Franoe.
Aumônier à la Norgard (Le Trévoux),
M. Corvez, vicaire à Huelgoat ;
Vlc>iire à Hueigoat, M. Kervarec,
Le t Pourquoi Pas ? » navire spécia- jeune
prêtre de St-Melaine de Morlaix.
lement aménagé par le vaillant docteur
Charcot ponr tenter la oonquôte du pôle
antactlqne, est parti ds Cherbourg.
Le docteur Charcot compte étudier la
faune et la flore de oea réglons et ex.pIarac..Jiutaxtt-qaa £alxa. fl8 pourra, 1«
continent plus grand que l'Europe, que
sur les dires des précédents voyageurs,
MORLAIX
Pon croit exister au pôle Sud.
)-(
M
GHRONIOllË
RÉGIONALE
M
A l'étranger, le cabinet turc vient d'é-
écarter toute crainte d'un retour subit
du fléau.
Les pertes peu élevées d'ailleurs, ne
pourront guère ôtre appréciées avant
l'année prochaine : oar c'est à cette
époque que Pon saura le nombre des
souches vivantes qui ont été détruites.
Semaine Thermométrique
•
•
«
.
.
.
.
.
.
Article 27. — Sera puni des peines
portées à l'article 471 du Code pénal,
quiconque
aura commis une contravention aux prescriptions de Partlcle 6
cl-dessus.
Carnet de m a r i a g e . — Mardi, à
11 heures, a eu lleulemaiiagereligieux
à l'église de St-Matthieu de M. JulesCharles-Auguste Deleurme, chirurgien
dentiste à Lannion (Côtes-du-Nord),
avec Mlle Amélle-Charlotte-Marle Geffroy, sans profession.
Le mariage olvll avait été célébré
quelques Instants avant à la mairie de
Morlaix.
Les témoins pour la mariée étalent :
MM. Alfred Geffroy, commis principal
des postes et télégraphes à Paris, son
oncle, et Emile Geâroy, représentant
de travaux publics à Tours, son cousin
germain.
Ceux de l'époux étalent : MM. Auguste Deleurme, chimiste à Paris, et Georges Deleurme, élève à j'école de santé
de la marine à Bordeaux, son oncle.
Une foule considérable de parents et
d'amis assistant à la cérémonie reli
gieuse.
A u Bataillon. — Lundi prochain les
compagnies casernées à Morlaix, reoe
vront les réservistes, au nombre de 340
environ.
Le Dimanche suivant 30 Août, les
troupes partiront pour les grandes manœuvres de division au camp de Coêtquldon. Mais elles Iront jusqu'à Pontivy
en ohemln de fer, avec le 19* de ligne.
N o s s a p e u r s p o m p i e r s — La
soolété des sapeurs pompiers, de Morlaix, qal a pris part au concours de
Lamballe, a obtenu pour la manœuvre,
un premier prix avec félicitations du
jury, un deuxième prix, trois troisièmes
prix, et ponr la stratégie, sous-offlolers,
un deuxième prix décerné au sergent
Caramour et stratégie ofBolers, un premier prix au. lieutenant Trousse!.
B a i n ioroé. — Samedi, vers cinq
heures du soir, un enfant de huit ans
s'amusait dans une barque, amarrée en
face de la Banque de France, lorsque,
par suite d'un faux mouvement, 11 tomba
à Peau. Après avoir plongé, il remonta
à la surface et fut saisi par M. Renaudeau, receveur, qui, ayant sauté dans
le oanot, fut assez heureux pour repê
cher l'enfant. Celui cl, qui en a été quitte
pour un bain forcé, fut porté à la Banue de Franoe et, après avoir changé
midi
7 h. s o i r
laborer son programme, qui comprend
surtout des réformes importantes dans
Samedi . .
23*
16»
le domaine financier.
Dimanche .
22*
15»
Bien entendu, le sultan terrifié accepLundi
. .
29»
18»
te aujourd'hui tout oe qne désire le parMardi .
31»
18»
ti des (JeunesTurcs.» Ceux-ci semblent
Mercredi
.
22»
18»
d'ailleurs jusqu'ici vouloir travailler
Jeudi.
. .
22»
17»
dans l'intérêt de leur patrie et non de
Vendredi .
e vêtements, 11 retourna au domicile
leur parti. Lo Bloc de M. Clémenoeau
Thermomètre extérieur
tarait bien d'aller chercher en Turquie, de ia Pharmacie E. GOEFF, rue Carnot de ses parents, rue de la Villeneuve.
L e d a n g e r d e s a r m e s à feu. —
pareils exemples I
M. Le Jan, voyageur de commerce chez
M. Gouguel. négociant en vins, place
Cours du Beurre
Thlers, ouatt aveo un révolver qu'il ne
savait pas chargé. Le coup parti, attei14 Août — 210 fr. les 100 kilos.
gnant son oamarade J. Cotton; demeu
18 — _ 214
rant 90, rue Gambetta.
La balle a pénétré dans Pœil. On
LANMEUR
transporta
le blessé à l'hospice pour
Un !)ois en flammes procéder à Pextraotlon
du projectile.
Le pardon
Kernitron
Sept hectares brûlés
M. Cotton est aujourd'hui à peu près
rétabli mais il a l'œlI complètement
Samedi dernier, 15 août, avait lieu
le grand pardon de Kernitron.
Lundi dernier vers 10 h. du matin, un perdu.
Le Vendredi, aux premières Vêpres, incendie éclatait dans un bols apparteT o m b é e d a n s u n lavoir. — La peM. l'abbé Cozian, professeur au grand nant à M. Andrkeu à Glaslan-Buzulzo,
tite
Germaine-Léonie Lourec, 23 mois,
séminaire prononce une allocution dans bois actuellement exploité par M.
en villégiature à Terrénès aveo ses palaquelle II développe de façon perana« Bécam, charbonnier à Morlaix.
sive la belle maxime : « Ad Jesum per
Cet incendie fut, croit-on, provoqué rents, est tombée dans un lavoir et s'est
Mstriamt.
par le jaillissement d'une étincelle échap- noyée...
Le samedi 15, à 9 h. 1/2, les fidèles et pée d'un four à charbon de oette exploiP o u r PouTorturo. — Tous les
le clergé se rendent prooesslonnelle- tation.
chasseurs soucieux de leur santé ne dement de Pégllse paroissiale à la ohapelle
Le vent assez violent propagea rapi- vront pas se mettre en campagne sans
de Kernitron.
dement los flammes. Les gendarmes et avoir sur eux une bonne Pipe Antidote
Dans lo nombreux clergé venu assis- les habltanta des fermes environnantes Catalytic, qu'ils fumeront agréablement
ter à oette fête, nous remarquons MM. se rendirent sur les lieux mais devant après un bon dîner, eûrs qu'ils seront
le chanoine Guéguen, les abbés Bellec, leur Impuissance, la maire de Pleyber- de ne pas être empoisonnés par la Nlco
Gozlan, eto.
Christ réquisitionna les troupes et Une. M. Coëff, pharmacien rue Carnot,
M. le chanoine Gadon, supérieur du demanda les pompiers de Morlaix.s'offre de leur donner tous les renseigrand séminaire, chante la grand'messe,
Aveo une sage lenteur administrative gnements sur oette pipe.
assisté de MM. les abbés Cloarec, vi- on obtint les multiples autorisations
caire à Plouégat-Guerrand et Gourvil, nécessaires vers 5 h. du soir.
A V I S . —Les Magasins € Au BON
jeune prêtre de St-Jean du Doigt.
Le feu continuait son oeuvre dévasta- ACCU El Lt seront fermés, le Dimanche
Aprèa l'Evangile, M. l'abbé Barvet, trice. Enfin à 6 h. 1/2 la 3*"* compagnie, du 26 Juillet au 13 Septembre inclus.
vicaire à St-Melalne da Morlaix monte à 7 h. la 4"°°, une dizaine de pompiers,
en chaire : et dans cette langue bretonne quelques gendarmes de Morlaix et de
M o u v e m e n t d e la p o p u l a t i o n . —
qu'il manie aveo inflolment d'art et d'élo- Pleyber-Christ commençaient les tra- Du 13 au 20 Août 1908.
uence, M. Barvet prononce un sermon vaux nécessaires pour lutter oontre les
Nalesances. — Henri Bozec, fils de
flammes.
François et de Marie-Anne Prigent. —
es plus goûtés.
On ne pouvait songer à ce moment à
Paraphrasant le mot de St- Bernard atteindre le foyer meme de l'Incendie, Germain Derrien, fille de François et de
< OmnipoteriM supplex » le prédica- qui se trouvait beaucoup trop loin du' Marie-Françoise Cosquer. •— Jeanne
teur montre la T. S. Vierge priant pour Quefilaut pour quo la pompe municipale Bourhis, fille de Joseph et de JeanneMarie Gulàder. — Gaston Mosi, fils de
les Individus, la Franoe, 1 Eglise.
put être mise utilement en activité:
Vincent et de Jeanne-Aline Creignou.
Et oomme Pon parle depuis déjà
Oa commença donc par creuser une
longtemps du couronnement de laVierge immense tranchée de 700 m. de long aur
Mariages. — Jules-Charles>Auguste
cde chez nouas M. l'abhé Barvet rap- 1 m. 50 de large et 0 m. 50 de profon- Deleurme, chlrurgleo-deatlste et Amélie-Charlotte Geffroy, s. p.—Jean-Franpelle que depuis 800 ans le sanctuaire deur.
de Kernitron est l'un dea plua vénérée
Pendant ce temps l'inoendle desoen- Grall, employée de commerce et Anne
de Bretagne.
dalt la oolllne détruisant les bols cou- Le Bayec, faotrloe.
« Jadis confié à la piété des moines de pés, les souches vivantes, les fagots et
Décès. — Marie-Jeanne Guéguen,
St-Samson, Il est de nos joura et plua trouvant un aliment profond dana la veuve Gestin, 66 aus. — François-Marie
partlcolièrement en oette belle fête de sorte de tourbe composée de feaillea Pouliet, époux de Maria-Angellne Faul'Assomption, un lieu de pèlerinage mortes et de bruyères.
jour, 74 ans. — Marie-Anne Joncour,
très suivi. Rendons-nous dono dignes
Enfin à midi on put mettre la pompe épouae de Jean-Louis Creaohcadio, 48 a.
par une piété plus grande enoore envers en batterie et éteindre les flammea.
— Jeanae Fusteo, épouse de Yves Corla Vierge de Kernitron d'obtenir ce couLes troupes revinrent Mardi soir à vez, 62 ans. — Jean Bourven, 1 mois. —
ronnement.
Morlaix.
Jeanne-Catherine Barbier, épouse de
Et ainsi nous pourrons comme ie cheQuelques pompiers seulement restè- Jean François Madeo, 43 ans. — Marvalier Goudelln, alnal que le rappelle le rent en observation.
guerite Treussler, épouse de Jean-Louis
tableau qui se trouve depuis des siècles
Mais la pluie d'orage tombée abon- Menou, 38 ana. — Yvea-M »rie HuelUn,
dana l'égliae —'uouajpourrona aux pleda damment Mororedi peut éridemmant veuf de Jeanne-Yvonne Tiily, 65 ana.
do Marie, connaître la c joye aana fia. »
Î
Semaine Paroissiale
3
M o u v e m e n t d u P o r t . — du 6
au 20 Août 1908.
Eatrées : Breîz, steamer, 144, cap.
Cozlc, Bordeaux, diverses. — W. J. 0.
Dundée Angl. 78, cap.., Cock, Londres,
superphosphates. — Progrès, sloop, 19,
oap. Gelgon, Gierneaey, lest. —
Edouard Corbière, steamer, 120, cap.
Jourdren, Havre, diverses. — Fâhr^
steamer Allemand, 470, oap. Blôse,
Trangsund, bols de sapin. —• Breiz,
steamer, 144, oap. Cozlc, Légué, diverses. — Edouard Corbière, steamer, 120,
oap.< Jourdren, Havre, diverses. —•
C. E. C. Q. ketoh Anglais, 47, cap.
Jeanes, Londres, superphosphates. —
Alabama, ketoh Anglais, 53, cap. Richemont, Londres superphosphates. —
Gladys, ketch. Anglais, 61, cap. Ledwlck, Londres, superphosphates. —
Cyrano, dundée, 68, oap. Gourvest,
Cavernes, pétrole. — Zénobia, dundée
anglais, 68, cap. Gane, Londres, su
perphosph" tes. — Este/le Léon, dundée,
69, cap. Le Chevallier, Swansea, houille
crue. — Graziella, dundée, 45, cap. Le
Bras, Mesquer, sel. — Jarlot, steamer,
655, cap. Sadou, Trangmud, bols de
sapin.
Sorties: Sabine, dundée, 45. cap.
Padel, Roscoff, lest. — Aurore, aundôe,
69, cap. Thouément, Roscoff, lest. —
fireîz, steamer, 144, cap Cozic, St-Malô,
diverses. — Progrès, 19, sloop, cap.
Gelgon, Jersey, oignons. — Edouard
Corbière, steamer, 120, cap. Jourdren,
Havre, diverses. — W. J. C, dundée
Angl. 78, cap. Cock, St-Malo, lest. —
Fôhr, steamer, AU 460, oap. Blose,
Hambourg, lest. — Breîz, steamer, 144,
cap, Cozlc, Bordeaux, diverses. —
Edouard Corbière, steamer, 120, cap.
Jourdren, Havre, diverses.
R é g a t e s d e Carantec — Dimanche
23 Août, auront lioa les Régates de Carantec, à la grève du Kéienn, données
par ies habitants de la commune pour
les bateaux étant la propriété exclusive
des Marins de la localité.
Course i la Voile, Bateaux de Pêche
1" série, guidon blanc, 6 mètres de
longueur et au-dessous. — 1*' prix, 30
fr., 2*, 20 fr., 3«, 10 fr., 4», 5 fr., etc.
2' série, guidon rouge de 6 mètres à
6 m. 50. — 1*' prix, 30 fr., 2*, 20 fr., 3*,
15 fr., 4*, 5 fr., etc.
3* série, guidon jaune de 6 m. 501 à 7
mètres. — 1" prix, 35 fr., 2*, 30 fr., 3*,
20 fr., 4*, 10 fr., 5*, 5 fr., etc.
4* série, guidon mauve de 7 m. 001 et
au-dessus. - - 1*' prix, 40 fr., 2*, 30 fr.,
3*, 15 fr., 4*, 5 fr., eto.
5* série, gabarres guidon bleu clair.
— 1" prix, 35Ir., 2*, 25 fr., 3*, 15 fr.
Plaisance
Canots à la voile au-dessous de 4 m.
80, guidon bleu et jaune. — 1*» prix, 5 f.
et une médaille d'argent ; 2*, une médaille en bronze de 68
; 3*, une médaille en bronze de 50 "/".
Canots à la voile de 4 m. 80 à 6 m.,
guidon bleu foncé. — 1*' prix, 10 fr. et
une médaille en argent ; 2*, 6 fr. et une
médaiUe en bronze de 68 */•> ; 3*, une
médaille en bronsii de
—
Canots à la voile de 5 mètres et audessous, guidon vert clair. — 1*' prix,
20 franos.
Courses à l'aviron
1" Course. — A la godlUe, canots
montés par un seul homme de moins de
16 ans dans chaque. — 1" prix, 6 fr., 2*,
3fr.,3*,2ir.
f
.
, ,
2* Course. — A la godille, canots
montés par femmes ou jeunes filles uns
seule personne et un seul aviron dans
chaque oanot. — 1*' prix, 5 fr., 2*, 3 fr.,
3*,2fr.
3* Course. — A couple, canots montés
ar un jeune homme de 12 à 16 ans
S
eux avirons dans chaque canot. — 1*'
prix, 5 fr., 2*, 3 fr., 3*, 2 fr.
4* Course. — A couple. Canots montés par une femme ou une jeune fiile une
femme et deux adrons dans chaque
oanot. — 1« prix, 5 fr., 2*, 3 fr., 3*, 2 fr.
5* Course. — Canots à deux avirons
de pointe, montés par des hommes. —
l"prlx, 10fr.,2*,5fr.,3*,3fr.
6* Course. — Canots à 2 avlrçns de
pointe, montés par des femmes. — 1*',
prix, 8 fr., 2*, 5 fr., 3*, 3 fr.
Jeux
divers
SAINT THEGONNEC. - N o t a r i a t .
— M. PouUquen est nommé notaire, en
remplacement de M. Le Blonsart.
C o n c o u r s h i p p i q u e — Luadl 7
septembre aura lieu le ooacours hippique de St-Thégoauec, pour l'améUoration des poulaias.
La somme des prix affectée à ce ooacours est de 6.800 fr.
Ea outre des médaiUes soat offertes
par MM. de Mua, de Kerjégu et Qaeiunec.
Le concours est divisé en deux catégories : demi-sang, carrossiers et postiers et trait.
PLOUENAN. — C o n c o u r s d e tir.
— Volol le résultat du ooacours de tir ;
Concours populaire. — !• prix, lUou,
de St-PoI-de-Léon ; 2-, Hervé GuUlou,
de Piouénan ; 3-, Guaroh, de Piouénan :
4', Christophe Caroff, de Saint-Pol-deLéon ; 6*, Jean Moal, de Plouéaau ; 6-,
Jacques GraU, de Plouéaau ; 7-, Jacques GulUou, de Plouéaau.
Concours d'amateurs. — 1' prix. Le
Gaeroh, de Ploaéaau ; 2-, lilon de StPol de Léou ; 3-, Hamoa, de St-Pol de
Léôa ; 4-, Christophe Caroff, de St-Pol
de Léoa ; 6 , SImou, de Breat ; 6-, JeauMarle Cazuo, de Plouéaau ; 7-, Jacquea
Guillou, de Piouénan.
fant a succombé après d'atroeea aouffraaces.
Accident causé par un oyoliste.
— M. Saveaet, père de M. Joseph Savenet, boulanger, Graod'Rue, ae rendait,
un peu avant hait henrea, sur la Grande Place. Il lougeait la malaon de M.
Guillou, pâtissier, qaaad aurvlat le eyoUste Berthévaa, de Kerlevle. Berthévaa, reuversa M. Saveaet, qol eat Agé
de 81 aaa. Dea témoiua de l'accident
accourureut. Ila dureat traaaporter M.
Saveaet daaa une maiaoa volalne. L'émotion produite par la chute avait tellemeataeooué levleUlard que celui-ci
avait perdu ooaaaiaaaaoe. Qaand 11 eut
repris sea aeas, uae voiture le transporta à soa domlcUe.
M. Savenet a eu des contusions multiples.
ILE DE BATZ. - L e s régatoa. Voiol les réaultats des régates.
1" série, bateaux de six i sept mètres.
— 1" Adieu Vat / à M. le docteur Hnlot
d3 Paris, patroa Cottour : 2* Jean Bart,
à M. Sinon, patron Dlrtdaon : 3*, SaintMichel, patron Le Doff.
2* série, bateaux de cinq k six mètres.
— 1*' Hélène, à M. Lévôqne, patnm
Crenn ; 2", Jeune Anna, patron Caradec.
3* série, bateaux de quatre k cinq mè-.
tres. — 1*' Berceuse, à M. Le Prince,
patroo Kerriet ; 2«, Claire, patroa Caroff.
3' série bis, bateaux au dessous da
quatre mètres. — l*' Amazone, patron
Autret ; 2*, Berceau du Marin, patron
Floc'h.
4* série, bateaux à quatre avirons. —
1", Léon Victor, patroa Pleyber ; 2*,
Paul Alexis, patroa Cordler , 3* Théodore, patroa Kerriet.
Canots à deux avirons pour mousses
au dessous de teize ans. — i**, Faderis
Arca, patroa Salat-Jamea ; 2*, Anntc,
patroa Autret.
GARLAN — N é c r o l o g i e . — Hier
matla Jeudi, est décédé an manoir-du
Bols de la Roohe, chez M. Kérouanton,
M* FelUard, hulasi<>r à Brest.
M. Felllard père de M* Felllard l'avocat bien connu à Brest, était allié k de
nombreuses famUles Morlaisiennes.
Nous les prions de vouloir bien agréer
l'expression de noa reapectneuaaa condoléances.
Les obaèquea de M. FeUlard, ont
lieu demain samedi à Breat..
Un service a été célébré aujourd'hui
à 3 h. à Garlan.
LANMEUR. — C o n c o u r s d a T i r .
Voici les résultats dn concours de tir
qni a eu Heu à Laumeur le 15 août :
1*' prix, Cudeuueo ; 2*, Docteur Guillemot ; 3* Yves SaUou ; 4*, Goamiaaon :
5*, Nédélec, Jnlea; 6«, Le Duc, J.-M. ;
7*, Bellouec ; 8*, Maason : 9», Paplo ; 10*,
Nédélec, Loula.
GARH4IX.
ï u s u f é m u n oongrèa. — Les
fantaisies de M. le Maire de Carhaùt. —
Nons avons annoacé qae le c o n j ^ s
sociaUste, se tiendrait daas notre ville
les 15 et 16 Août, et qu'un grand mectlag serait organisé ¡à cette oocaslon,
ir ies coagreaaiatea. La aalle de la
lairie avait été sollicitée à cet effet par
les orgaoisatears, et M. le Maire avait
moyeaaaut, uue rétribution de vingt
fraacs, consebti à louer la salle. MaTa
voilà, daas soa numéro, du 8 Août l'Egalitaire publie nue aote, disant que le
cltojoa AUemane, député de Paris, à
ia réunion publique fera le procès dn
gouvernement et dea minlatrea.
Aussitôt M. le Maire de Carhaiz, qnl
lui ne vise à rien moins que, d^ôtre à
Carhaix, un petit Clémenceau bpndlt et
fit mander le aeorétalre de la sacUon
socialiste de notre vlUe. Impoasl|)le
désormais s'écrie M. le conseiller général Maire, de vous donoer la aalle de la
Mairie, ol les halles, pour votre eonférence. Mais Mousleor, hasarde le d toyea aecrétaire 1 Non rienelâme M.
Lanclen i Comment vona oaes faire le
ptooèa du ndulatère, alloua donc si vos
orateura a'étaient contentée d'agiter le
spectre clérical, trèa bien alors j'étais
dea vôtrea ; il n'y a que celà de vrai,
voyona, les curés, les religieux, 11 faut
en manger encore et toujours, mais critiquer lea tyrana gonvemamantauz aîi
aoa I i Bt voUà, ^ e m a o e et sas aads
ae mirent paa les pieds i la aalle de la
Mairie.
^
Et cependaot, M. le Maire Laaelea,
ae se proclame-t-U paa répobiicain démocrate 7
Ne ae targue-t-U paa d'être l'ami des
ouvriera ? Ses amis ne s'intitulent paa
répubUoalaa... de gauche ??
Tartuffea 1 i
-Que faltea voua doac, Meaalaurs: de
la maxime. Liberté ! Egalité ? de U Uberté de la preaaa et de la Uberté de la
parole I Voua voulez lea étouffer et voua
osez vous dire dea démooratea ?
Malgré tout la réualoa eût Ueu, et
obtiat le plas graad aaccèa. Cinq cents
électeurs, aooiallstes, progreaantes et
libéraux se pressaient au café La Ooff.
Toua lea orateura font le procéa dn miniatère.
Le citoyen AUemane. député, eat surtout applaudi, ioraqn^U déclare qoe,
reapeetuanx de toutea las Ubertés, les
vraia aooiaUatea vlaent seulement A
vouloir assurer auz ouvriers un peu
plua de bien-être et de bonheur ici-bas.
Aaaez d'anticlérlcaUame, raapectona lea
Idéea dea autraa, al noua vouloaa que
l'on respecte les nétrea. Quelqnea amis
de M. Laucleo eaaalent dinterromprs.
lia soat huéa d'autant qne apiritnellament, l'orateur lea fait taire. A na conaeUler municipal qal, atupldement, erie
Vive Le Maire, AUemaae répond, sans
s'émouvoir : Taut qu'à m'envoyer ses
conaelUera, M. le Maire eût dù cholalr
laa plua iatelUgeuts li
La aéauce fut levée à 10 heures trente,
aprèa le vote d'un ordre dn Jour flélrisaant la tyrannie radicale.
S
SAINT-POL-DE-LEON. — U n e petite f i l l e b r û l é e . — M. Kerbirlou,
oultivateur à Kergoff, battait aa moisson. A oette oooaaion, ua graad nombre
d'ouvriera étaleat eu jouraée ohes lui,
oe qui aéoeaeita l'emploi d'une quautlté
de vaiaaeUe laualtée. Poar laver oette
vaisselle, nue grande baaaiae rampUe
d'eau bouiUaate avait été placée daoa
la ooar de ia ferme. Uae eafaat de ia
malaoa, la Jeuae Roae, Agée de troia
aaa, a'approoha de la baaaiae et y tomba par suite d'ua faux moavemeat. Oa
La foira Salnt-Laurant. — La
l'eu retira affreusement brûlée. L'ea- foire dite foire Saiot-Laureat s'est te«
i'
LA
one à Carhaix.
Par la fante de la mutiiclpalité qui
•Tait négligé de prendre lea meanies
néceaaalrea an anjet de la publicité, la
foire a été à peu prèa nulle.
Il aamble vraiment que le Maira de
Carhaix et aaa amia n'aient plua en tète
qu'une ohoae : le oouTont I
Ah I Installer là TlTament lea écoiea
lalquea, pour embêter lea catholiques
(orolralent-Ua, tout au moins), voll&
toul ee i quoi ils songent.
Daa folrea, le commerce local I Allons
doae 1 on s'oconpera de cela plus tard I
Bl Toilà pourquoi, aana donte, conIralremenl a ce qui ae paase aillaura,
en aamblablea ciriionstanoes. contraire»
mani à ce qu'a fait M. le Maire de Morlaix. noa éulaa n'ont paa aongé à faire
publier, au moina quinae jours avant,
dans las bourgs et localités voisines,
qne la foire sa tiendrait le 14 août. Voilà
pourquoi nulle aiBcbe n'a été apposée
ponr faire connaître le Jour de ia foire.
Las commerçants carhalalens ont
subi lss conséquences de l'incurie de
nos étranges administrateurs, mais
qn'ils se eonsolant, on s'occupe : M. le
maire a acheté le couvent... et travaille
à aa désaifaotlon. N'est-ce pas là une
grande compensation, commerçants da
' Carhaix r
UN GROUPE DE CONTRIBUABLES
S o o i é t é d o S a o o u r s Mutuala. —
Lea membrea de la Société de Secours
Mutuels, ae acni réunis dlmanohe malin à la aalle de la Mairie, sous la présidence de M. Le Cleoh, vice-préaident.
Trante-aept membrea étalent préaenta.
M. . Le Clech prie lea aooiétalrea, de
vouloir bien élire nn président en remplacement de l'honorable M. de Léaelauc démlaalonnaira, et qui malgré
toutaa lea aollloitations, retose de revenir aur aa détermination. Oa vote :
M. Branellec Louis, conaeiller munlolpal, obtient trenta-denx voix et eat proclamé élu. M. La Clech se rend prés de
lui, ponr lui annoncer oe résultat, et
qualqaea mlnntaa pina tard, le nouveau
Préaident fait aon entrée dans la salle.
Il remercie vivement et déclare qu'il
fera tout le poaaible, pour la prospérité
delaSoèiété.
M. Solu demande qu'à l'avenir les
r é p o n s sa faaaant après-midi. Il en
éal alnal déddé, at ia première réunion
aura lien le dimanche 30 août à une
beare et demie. Maaaienrs Soin et Laurent demandent la modlfloatlon de certains articlaa dea atatuts, afln d'assurer
aux adhérente, qaelquea nouveaux
avanUgea. M. le Présldeot prie cea
Maaaieura de vouloir bien fournir des
rapporta à ce snjet, pour la première
réunion, el raaaambléa générale décidera alora èn connaiaaance de cause.
La féançe aat levée à dix heurea.
CLÉDEN-POHER. La g r a n d
paa>doii. — Le grand pardon de Notre
Dama de Cléden a'eat tenu aamedi.
Cléden aat un lieu de pèlerinage très en
TOfue dans loute la région de Carhaix,
Oonrin el ChAleannanf-du-Faou Le
- l o w dn p a ^ , dès l'aube, las pélarina
afllaeni de lonlea parts. On peut éTaluer à cinq mille personnes la foule
qtd aamedi se prasaail à la fête. A la
proceaalon. derrière la atatne vénérée
de Notre Dame portée par 10 femmea,
on remarquait un fort gioupe de pèlerins nu-pieds cierge à la main. Le défilé de la procession a duré au moins
une heure. Ce fût une fête reiigiauae
dee mieux réuaaiaa, et qui laiasera le
meilleiu> aouvanlr dana le cœur de ceux
qid y ont assisté. Le patii pardon de
Cléden aura lieu le 8 aeptembre prochain.
Chronique
Sportive
| . f t o u r da B r o l a g n a
Vendredi dernier, ainsi qua noua
l'avoDS annoncé, notre confrère Thoreux du NowMÎliste, faiaait aur une
^ r r a c q . le Tour de Bretagne en auto.
Parila à 2 h. du maUn, laa aicaraion-
arrivaiant à Rannas à 6 h. 28 du aolr,
ayanl marehé à une moyenne régnliere
de 67 kUom, à l'haure.
I d à MorlaU, lls sont arrivés avec
26 nin. d'avance aur l'horaire prévu.
Le contrôle était aaanré an café da
^ia Tarrasia, par M. Charles, corraspondanl du ^ouoalKste, Hamaury, présidant du V. B. M., et Huitric, représentant à Morlaix, de la Darracq.
LE SALAIRE
d^s Bonnes
Par
GEORCE
Occasions
MÉNY
R o a p o n a a b l U U do l'aobataur
Enviaagé sons cette forme, le problème n'est pas très exactement posé.
A la réponse nanaie des minorités disdplinées qui mènent le monde, on peut
i ^ t e r qne, si trop nombreux sont
ceux qui ne se prtoccupent pas du sort
du prochain, il y en a encore beaucoup
moins osant s'avouer cyniquement devoir leur bien être aux privations atroces des entres, et se refusant de parti*
pris à payer quelques centimes de pius
l'objet dont lis ont besoin pour per
mettre à l'ouvrier de vivre. Il y a, qu'on
le veuille ou non, un sentiment altruiste
crai ne peut être élouflé et à ohaque instant la loi, parfois pénible, de la solidarité humaine s'impose à nous.
n suffira donc bien souvent aux individus comme aux Ligues sociales d'acheteurs de dénoncer des iidustlces
économiques, pour être aussitôt appuyés dans leurs réclamations paria
nmie de ceux dont la seule faute était
de les Ignorer. Tous oes frères inconnus donneront plus de force à leurs revendications èoononiiques. et, en ce
sens, il n'est paa exact de juger cea
parUcullers el ces groupements comme
JeprésenlanI seulement une puissance
RESiSTANCE
ObUgattons 3 p. 100 (1" série (jouisUoe foule nombreuse a acolamé à
REVUE FINANCIERE
l'arrivée et au départ les sportmen, sance janvier). — Plus haut cours 436
MM. Thoreux, Cousqaet, Charles et fr. 00 ; plus bas cours 433 fr. 00 ; mo
Le marché a témoigné, pendant cette
yenne des cours moyenb 434 fr. 50.
Fernand.
semaine, d'une plus grande activité, mais
la tendance tout d'abord favorable s'est
L e r a i d Breat-Breat
alourdie par la suite.
Notre 3 0;0, comme les autres fonds,
Une course de 305
kilomètres
d'Etats, n'a pas entièrement conservé son
Voiol le règlement de la course de
avance. Il n en reste pas moins fermement
chevaux attelés aur routes du Finistère,
tenu à 96.50.
0. ganisée par ia Sooiété d'initiative des
L'Extérieure demeure à 96 fr. le Turc à
93.70, plus lourd. Les fonds russes restent
Fêtes Brestoises.
DES
fermes.
La course aura lieu les 16,17,18 et 19
Bonne tenue de nos grands établisseseptembre 1908.
ments de Crédit. On termine à 1.207 sur
La liste dea inscriptions, ouverte le
le Crédit Lyonnais dont le detnler bilan
20 août, au matin, sera doae le 5 aepaccuse une marche très satisfaisante des
II« fametiz remède végétal, bien
tembre, à midl. Les engagements seront
opérations
sociales.
connu et apprécié dans le monde
reçus ohesM. Jouanneau, tréaorier généIl
en
est
de
même de la Société Généraentier, est un remède infaillible
ral de la société, 35, rue de ia mairie à
le à 666 et du Comptoir d'Escompte à 680,
contre la
ce dernier ayant déjà regagné une bonne
Brest.
partie de son coupon.
En outre de oes premiers engageNos grands chemins français sont calments le comité recevra, du 10 au 13
et tous lea désordres
mes et fermes. Leurs obligations 3 0]0 et
septembre inclus, ies engagements tarde
2 1]2 0;0 donnent lieu à des transactions
difs. Ponr ces engagements supplémensuivies ; celles de l'Ouest sont particulièL'ESTOMAC et DU FOIE.
taires, le prix d'entrée sera de 60 fr.
rement attrayantes à 434.25 et 395.50
Le premier prix sera de 1.500 fr. ; le
On recherche à 436 fr. les obligations
Demandii à M. VAìrrAV,
2«, de 1.000 fr. ; le 3* de 500 fr. ; le 4* de
5 OlO du chemin de fer de Victoria-Minas.
Phonnsdeu A Ulle, u brochtirt gratuite.
Particulièrement favorisée en raison de la
300 fr. ; le 5* de 200 fr. ; le 6* de 160 fr. ;
richesse exceptionnelle des régions qu'elle 7* de 50 fr. ; le 8* de 50 fr. ; le 9* de
le traverse, cette ligne est appelée à béné50 fr. ; le 10* de 60 fr.
ficier d'un trafic considérable et à réaliser
Premie - jour : départ de Brest, Guesde très belles recettes. Les obligations,
Les pilules Foster poar les Reins
nou. Bourg- Blano, Lannilis, Lesneven,
avec leur revenu de 25 fr., apparaissent
v
o
n
t
droit
a
u
m
a
l
Landivisiau, Saint-Thégonnec, Morlaix
doux comme de bonnes valeurs de placement.
(coucher obligatoire).
Le mal de dos est un symptôme de
2* jour : départ de Morlaix, Huelgoat,
De bonnes demandes sont à signaler en
l'affection des reins et tout remède qui ne AcUons des Usines Métallurgiques de la
Carhaix, (coucher obligatoire)
3* jour : départ de Carhaix pour Gou- s'attaque pas directement à la cause du Basse-Loire à 227 fr.
ne peut jamais en guérir les effets.
Hausse du Bec Auer à 715 fr.
rin, Soaêr, Rosporden, Qaimper (cou- mal
Voilà pourquoi les Pilules Foster pour
L'obligation 5 ûiO du Port de Bahix concher obligatoire).
les Reins guérissent le mal de dos car tinue de se classer dans les meilleurs
4* jour : départ de Quimper pour elles vont droit au mal en s'adressant aux
comme valeur d'appoint, à
GhAteaulin, Le Faou, Daoulas, Lander- reins. Ceci est amplement prouvé par la portefeuilles
cause de son revenu élevé et des garanties
neau, Guipavas, Brest (terminus), soit déclaration de M. Y. L'Hostis, 26 Rue du particulièrement sérieuses qui lui sont
Borda, Brest, qui nous dit :
un total de 305 kilomètres.
affectées.
Depuis longtemps je me plaignais de
Bonne tenue, à 415, des Pétroles Colomdouleurs passagèrent dans le bas du dos, bia.
La C o n q u ê t e d e l'Air
mais depuis plus de six mois les souffranLes actions de l'Ouest-Africain-Français
La semalae dernière, l'américain, ces étalent devenues atroces ; quelquefois sont très fermes à 441 et les parts à 235,
je
marchais
le
corps
plié
en
deux
et
j'étais
Wilm Wright a fait, avec son aérobien Infiuencées par l'approche de la mise
plane, sur le ohamp do courses de Hu- pendant des quinzaines de jours sans en valeur des gisements reconnus, une
naudlères, près du Mans, sa première {)ouvolr faire aucun travail fauguant tel- batterie de pilons étant partie le 6 Août
ement j'avais peine à me baisser et à me de Llverpooî à destination des Mines.
expérienee d'aviation qui a été couron- redresser.
Tous les mois régulièrement
née d'un plein suocès.
j'avais les chevilles enilées pendant quelDès le premier essai, l'aéroplane, dlrl- ques jours et comme les souffrances
i par M. Wllbur Wright, s'est élevé étaient encore plus intolérables 11 m'était
ans les airs et a décrit en se mainte- impossible de dormir et je me levais le Chez l'Homme et chez la Femme
nant à une hauteur de qulase à vingt matin plus fatigué que la veille, avec des
mètres, trois cercles complets, parcou- vertiges, des éblouissements et parfois
rant ainsi environ trois Kilomètres et des sueurs suivies de frissons.
On m'avait dit que mon mal était la
demi en 1' 46" et revenant très facilement, presque sans secousse, atterrir à conséquence de fraîcheurs attrapées
dans mon travail et qu'il n'y avait
vingt mètres de son point de départ.
pas grand chose à faire pour me soulaLe Docteur Gérard, le spécialiste
L atterrissage n'a pas occasionné la ger autre que des frictions sur le bas des
bien
connu de Paris, 76, rue de Maumoindre avarie à l'appareil.
reins : mais mon état s'aggravait ; je
Lundi ot Mardi, Il a renouvelé ses n'avais plus d'appétit et je perdais tout beuge, l'auteur de la METHODE ORexpériences avec le même succès. courage lorsque j'entendis parler des Pi- THOS PLANCHNIQUE, la seule qui
Malheureusement le bris d'une ailes de lules Foster pour les Reins vendues à la assure la cure radicale de la HERNIE
E. Coôff à Morlaix. J'étais jus- sans opéraUon et la guérison en quelson appareil retarde de quelques jours pharmacie
tement
dans
un moment de crises doulou- ques jours et sans médioaments Interles expériences de vol plané sur 50 kil. reuses lorsque
je commençais à en faire nes, des m&l&dies de matrice, des maauxquelles II compte se livrer.
usage. Dès les premiers jours l'améliora- ladies de Vestomac et des nerfs, même
Par ailleurs les dirigeables M&lécot tion se fit sentir et au bout de deux seplus anciennes et les plus rebelles à
en Franoe, le P&raivsîl en Allemagne, maines j'avais obtenu un soulagement les
tont
traitement et régime, donnera ses
Inespéré.
Depuis
quatre
mois
que
j'ai
ont fait des essais planement réussis.
Eofia lea aréoplanes c Gastambide Man- cessé le traitement, je ne souffre plus du consultations à :
mes maux et mes malaises ont disBREST, Vendredi 11 Septembre, Hôgin » et c Blérlot » continuent leurs tout,
paru. Je certifie exact ce qui précède et tel Continental.
expériences très concluantes.
vous autorise à le publier.
MORLAIX, Samedi 12 Septembre,
Cette « conquête de l'air » à laquelle
On trouve les Pilules Foster (marque Hôtel de l'Europe.
se vouent les Santos, Farmân, Blérlot, originale)
chez tous les pharmaciens,
Delagrange, lea frèrea Wright constitue 8 fr. 50 la boite ; 19 flrancs les six oa fTan-^ XESNEVEN,.Lundi 14 Septembre,
des faite a auivre de trèa prèa et à rete- 00 contre mandat : Spécialités Foster, H. Hôtel de Franoe.
LANDIVISIAU, Mardi 15 Septembre,
nir. Il eat bien certain en effet que l'a- Binac. pharmacien rue St-Ferdlnand.
viation devenue d'usage pratique oooa- Paris. Dans l'Intérét de votre santé si Hôtel Dubois.
aionnerait dana le monde économique, vous voulez avoir un bon résultat, exigez
Nota. —• Le Docteur revient tous les
la véritable boite avec la signature
une véritable révolution.
" James Foster " et refusez toute Imita- deux mois environ. Notice franco.
tion, ou substltuUon.
2.
LA T I S A S \ 3 E
AMÉRICAINE
CONSTIPATION
Voua dont
Etndes de M* F. KERNEIS, avoué A
Morlaix, rue d'Aiguillon n- 28, et de
M* GEFFROY, notaire A Plouesoat.
les Cheveux tombent
ou qui avez des pellicules employez la
Pétrolélne du D'Jammes A la pUocarine. Vos cheveux cesseront de tomber
s repousseront et ne blanchiront jamais. GrAoe à ce remède, les maladies
du cuir chevelu sont enrayés, l'Intégrité de la chevelnre assuree. Le flacon, 3
franos. Dépôt, à Morlaix, pharmacie
Gtouriou, Place Thiers.
S
Réponae à une queation
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•n o e<.--J 00
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Bien souvent on nous demande pourquoi on éprouve au printemps, de la
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faiblesse, de la lassitude rendant tout
oinifto.A©
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travaU pénible même impossible. La
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réponse à cette question est bien simple.
En hiver, nous vivons à peu près
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tous d'une existence sédentaire et au
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printemps notre sang est épais et chargé d'impuretés. C'est à l'Impureté du
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sang qu'il faut attribuer cet état de fai00
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blesse, de langueur, de lassitude, oe
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manque d'appétit, cea maux de tête, ce
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I m eo r-00 00o oo coco oo «>
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briaement dea membres qua nous
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éprouvons. On comprendra aisément
ds
n'U eat inutile dana cea conditions de
M
liercher à ramener iea forces, avec des
remèdes fortifiants ou prétendus tels.
miiîi
ih
Il faut se purifier le sang avec la Tisane des Chartreux de Durbon, une à
denx cuillerées A calé ie matin pendant
COURS
d e a Aotlona e t ObUgationa d e l a quelques jours suffisent, les forces, la
bonne mine, la pureté du teint, la galté
Cl* d e l'Oueat
reviennent aveo l'appétit et de bonnes
à la Bourse de P&ris, du 10
digestions et tous oes malaises dispaau l'i Août 1908
raissant. La Tisane dea Chartreux aa
Actlona de capital. — Plus haut cours vend au prix de 4 fr. le flacon dana les
831 fr. 00 : plus bas cours 827 fr. 00 ; bonnes pharmaclea. Dépôt A Morlaix,
Pharmacie Gouriou, Place Thiers.
moyenne des cours moyens 830 fr. 00.
h
H
S
En la commune do Plcuasoat
canton dndll
arrondissement de Morlaix
V E Ñ T E
Par licitation
judiciaire
En l'étude et par le ministère de M*
MOAL, notaire A St-Poi-de-Léon
Lundi 14 Septembre 1908
à une heure de
l'après-midi
Désignation des Immeubles à Vendre :
LOT UNIQUE
En la Ville de Saint Pol de Léon
canton dudit
arrondissement de Morlabc
RUE
VERDEREL
à Vangle de la Grande Rue, en face
du Créisker
Une M a i i s o n Neuve
à un étage et mansarde, ateUer derrière,
cour et Jardin et dans le jardin, serre et
poulalUer, le tout tenu par mains, donnant du sud sur la rue Verderol, du levant sur ia poste, du nord snr maison A
M. Savenet, et du couchant sur maison
à M. Saoût.
MISE A PRIX, fixée par le Tribunal:
quatorze mille francs, ci. 14.000 fr.
La vente par Ucitation de oes immeubles a été ordonnée suivant Jugement
contradictoire et définitif, rendu par le
Tribunal civil de Morlaix, sous la date
du vingt-neuf Juillet mil neuf cent huit,
enregistré.
ENTRû :
Madame Marguerite Eugénie Gabrielle HeUard, sans profession et Monsieur Jean BeUeo, son mari, qui l'assiste
et l'autorisé, méoanlclén, demeurant et
domlcUlés ensemble à Rosooff.
Demandeurs en Uoltatlon ayant pour
avoué constitué près le Tribunal civil
de Morlaix, M* KERNEIS, dont l'étude
est sise à Morlaix, rue d'AiguiUon, n* 28.
ET :
Madame Françoise Monmasson, venve
de Monsieur Jonathas HeUard, sans
profession, tant en privé nom qu'en sa
uallté de tutrice légale de Georgesrançois HeUard, son fils mineur Issu
de son dit mariage, demeurant et domioUlé avec eUe, à Saint-Pol-de-Léon,
rae Verderol.
Défenderesse en Ucitation, ayant pour
avoué M« BIENVENUE, dont Fétude est
sise à Morlaix, plaoe Thiers, n* 23.
Le cahier des charges, rédigé par le
notaire commis par le jugement prédaté
demeure déposé en son étude où toute
personne peut en prendre communioaLES IHEILLEURII tion.
L'adjudication aura Ueu aux jour ét
ET LES PLUS
heure ci* dessus fixés en l'étude et par
le ministère de M* MOAL, notaire à StPERFECTIONNÉES Pol-de-Léon, en un seul lot, composé
comme cl-dessus sur la mise à prix de
quatorze mille francs sus indiquée, en
Vente flnnaelî® présence de Monsieur l'abbé Gabriel
Pondaven, professeur au coUège de
Saint- Pol-de-Léon, demeurant en cette
viUe, en sa quaUté de subrogé*tuteur
M A C H I N E S
ad-hoc dn mineur HeUard, sus*nommé,
où lui dûment appelé.
(
MORLAIZ,Piaoe
Thleri,i'c
MAXaOtfB B R E S T , Rn* d« Slua, 82
Fait et rédige conformément à la loi
VENTE ©msaiPBJ^, @B«i (flo gftéSffc i i par l'avoué poursuivant soussigné.
Moriaix, le quatorze août mil neuf
cent huU.
ON MONSIjBOR
œ ^ M
KERNEIS.
ceux qui sont atteinti d'une maladie de la DMO^
Enregistré à Moriaix, le 14 Août 1908
dartres, eczémas, boutons, démanMaison8,l>ron- foUo 87, case 2. Reçu un frano quatrechltei chroniques, maladies de Ta poltrini, d*
l'estomao et de la vessie, de rhumatismei^ vingt-huit centimes décimes compris.
neurasthénie, un moyen inraillible de •« guérir
DELPY.
ia Ligue de Paris, est à signaler. C'est,
pifise sur le vif, l'action du consommateur conscient contrebalançant ceUe de
l'acheteur Insouciant.
Au début de l'année 1906, le syndicat
des taiUeurs de la viUe de Paris, avait
placardé un certain nombre d'affiches
mettant à l'index divers établissements
de confection faisant exécuter une notable parile de lotir travail à domicile
et pour des salaires infimes. Toutes les
maisons, sauf une, laissèrent passer
sans protestations cette attaque dont
eUes sentaient le bien-fondé. La maison
Cumberland, dite : Aux Elégants, rétondit en citant les signataires devant
e tribunal de la Seine. L'isaue du procès était fatale : le Syndicat, dont les
membres ne s'étaient pas présentés à
l'audience, fut condamné à des dommages et intérêts assez considérables
Quelques Intéressés allaient faire opposition quand intervint la Ligue sociale d'acneteurs. EUe pensa que laisser
ce jugement devenir définitif eut été
d'un eflet déplorable, Il aurait rendu
impossible toute campagne contre l'ex*
loltaUon de la misère des plus maleureuses victimes de la fabrique collective. C'eut été. aussi, interdire aux
groupements professionnels l'exerolce
d'un droit, primordial pour eux, à no
tre sens, celui d'assurer les conditions
L a l l g i i e aoolala d'aoheteura e t la normales de la production, et de proté;er contre la concurrence le taux de
maiaon Cumbarland
eurs salaires.
Quoi qji U en soU, la maison CumberUn des derniers, et peut-être des
plus intéressants résultats, obtenus par land prétendait faire exécuter tout son
d'achat de quelques centaines de francs.
Par leurs listes blanches, par leurs
ontentes aveo les syndicats ouvriers
our des campagnes déterminées, au
esoin et dans certains cas, par leurs
démarches personnelles, lls sont susceptibles d'amener d'exceUents résultats. On comprend que l'abbé Lemire
les ait salués avec joie quand il disait à
la Chambre : t Déjà, autour de nous,
dans la vUle de Paris, à l'imitation de
ce qui se fait en Amérique, des ligues
se fondent entre digaes et braves fem
mes, femmes de cœur, femmes de toutes les confessions reUgieuses, de tous
les miUeux politiques, sorties de tous
les foyers : foyers de professeurs, d industriels, de rentiers, comme de ceux
des artisans et des concierges. Et elles
viennent nous dire : c Nous ne voulons
acheter qu'à ceux qui suivent les lois
du travail, à oeux qui ne font pas travailler après neuf heures du soir, à ceux
qui observent le dimanche, à oeux qui
ne donnent pas de travail à faire à la
veillée à domlcUe. Nous avons une liste
oû nous inscrivons les fournisseurs qui
sont humains à i'égard de leur personnel Ge mouvement commencé en Amérique est suivi en Franoe ; U pourra
beaucoup sur l'opinion publique, car il
faut l'éclairer et rentretenlr. »
E
f
E
(
Ï
900,000
promptement ainsi qu'il l'a été radicalement luimtme après avoir aouffert et essayé en vain toua
le* remèdespréconisés. Cette offre, dont on appréciera le buf humanitaire, est la eonaéquene*
i'un voBU.— Ecrire par lettre ou carte posUto i
•4. VINCENT, 8, place Victor-Hugo, i Ôrenobla.
qui répondra Matia et franco par c o m i t r ta
INVERRA 1M iadicttioni dtmaadéM.
L'adnlBlitritenr-ifruit I B. Le TODI.
travail en atelier,
contrairement
aux reproches de la Confédération
Générale du Travail. Elle affirmaU, de plus, avoir dépensé pour
ses instaUations récentes une somme de douze miUo francs Les enquêtes de la Ligue sociale d'acheteurs permirent de constater que si la
seconde asserUon était exacte, la première était loin d'avoir la même vérité.
On put fournir à l'administration des
noms de plusieurs ouvriers à domicile
u'elles exploitaient. Il fut possible
'Indiquer les salaires payés, et môme
la proportion du travail exécuté au deliors dans les conditions relatées plus
haut. Ces renseignements firent une
certaine impression, et après hien des
pourparlers on finit de part et d'autre
par accepter l'idée d'un arbitrage de la
Ligue spciale d'acheteurs. II fut signé
en décembre 1900. La maison Cumberland renonçait au bénéfice de son pro
cès, dont elle payait le tiers des frais.
De son côté, le syndicat ouvrier recon
naissait que cet établissement avait
instaUé un atelier hygiénique où était
en partie confectionnée sa production ;
i'Il se trouvait dono, en fait, dans une
tuation supérieure à oelle de la plu
part de ses concurrents,
Ainsi la question de principe restait
sauve et. grâce à la généreuse initia
tive de Mme H.-J. Bruhnes, on était
arrivé à une solution amiable. Par elle
enfin. le client était intervenu dans un
conflit né à son oooasion.
Un simple petit détaU achèvera de
Q
S
LE lERCBEDI 9 SEPTEIBBE 1908
A deux heures de l'après-midi
t
—
—
Etndes de MM*' F. KERNEIS, avoné A
Morlaix, m e d'Ai^nUlon, n- 28 et Désignation des Immeubles A vendre :
MOAL, notaire A Saint-PoI-de-Léon.
LOT UNIQUE
MIllDIES DE »»TRICE
Kl
Par licitation judiciaire
En l'étude et par le ministère de
M« GEFFROY, noUire à Plouescat
I
IHiltilies d'estomic et nerveuses
H
H
VENTE
AuLieudeVODÉQALET
Une
MAISON
et dépendances
MISE A PRIX, fixée par le Tribnnal
Trois cents francs, ci . . . 3 0 0 fr.
La vente par Ucitation de ces Immeubles a été ordonnée suivant Jugement
rendu par le Tribunal CivU de Morlaix,
sons la date du douze août mil neuf cent
huit, enregistré.
A LA REQUÊTE DE :
1' Monsieur Yves Azou, époux de
Madame Marie-Yvonne Priser, organiste, demeurant A Plouescat ; 2' Madame Catherine Priser, venve en premières noces de Monsieur François
Azou, agissant en sa qaaUié de tutrice
de : 1' Loula ; 2- Marie Azou, aea enfanta mineurs issus de son dit mariage,
et Monsieur François Bervas, son mari
actuel, pour l'autoriaer et en aa qualité
de co'tuteur des dits mineurs ; Monsieur et Madame Bervas, demenrant A
Bel-Air, en la commune de Plouescat ;
3' Madame Michel Jeanne, venve de
Monaieur Jean Azou, demenrant A
Plouescat; 4« Monsieur Louis Asou,
époux de Madame Françoise André,
menuisier, demeurant A Plouescat, en
privé nom et en sa qnaUté de père el
d'administrateur légal de Jean-JosephEugène Azou, son fils mineur ; 5- Monsieur Jean-Louis Azou, époux de Madame Anne-Marie Picart, menuiaier A
Plouescat, tous co-intéreaaéa, demandeurs en Ucitation ayant ponr avoué
constitué près le Tribunal GtvU de Morlaix, M* KERNEIS, dont l'étnde eat
sise à Morlaix, rue d'AlgaiUon n* 28.
Le cahier des charges, dressé par la
notaire commia par le jugement prèdaté,
demeure déposé en son étude oû tonte
personne peut en prendre communication.
L'adjudication aura Ueu aux joiv el
heure aua Indiquéa en l'étude et par le
ministère de M* GEFFROY, notahre A
Plouesoat, en nn seul lot compoaé
comme ci-deasns, sur la mise A prix de
trois cents francs susdite, en présence
du subrogé-tuteur des mineurs Ason,
sus nommés, oû lui ditment appelé.
Fait et rédige conformément A la loi
par l'avoué poursuivant soassigné.
Morlaix, le dix-neuf août mil neuf
cent huit.
F. KERNEIS.^
Enregistré A Morlaix, le dix-neuf
août 1908. FoUo 88, case 5. Reçu un
franc quatre-vingt-huit cenUmea, décimes compris.
DELPY.
Etude de M* QUÉBÉ, notaire A Plouvorn
A VENDRE
de g r é à g r é
EN LA VILLE DE MORLAIX
Rne Haute, n* 25
D e u x m a l a o n s séparées par nne
cour, jardin en combot, au deasas antire
maison avec jardfai donnant snr la m e
du Chateau.
Le tont loué 400 fr. verbalement el A
l'année.
Prix modéré
S'adresser, pour renseignements A M*
QUERE, notaire et pour visiter sur les
Ueux.
QUERISON
kntm\E
2 0
Ü O Ü R S
ilLiXiR
de S'VINCENT«. PAUL
Asyi( orncHLLiuiiTr M* LI SBETICC M Smi on Couii;U '
RADICALE
et
INFAILLtSLE eo
PALES COULEURS
^IFLUEURS BL»HCHES
HKUltMSTHEIIIE. CBOiSSÂHCE
ceumEscEHCÉs tns npian.
o»Mlld*
.0«.MTFT,™.,
SWINCENT D. PAUL
U CONFITURE
.
lAwa
PáLoaui. Ph*-. 3, r. st-Danlt, rarit. roMM Phêm. Ênchu
faire comprendre combien l'acheteur
est susceptible de réaliser une œuvre
positive et appréciable dans le domaine
ui nous occupe. On sait que la Ligue
es acheteurs publie périodiquement
dos Ustes blanches sur lesquelles eUe
inscrit les commerçants offrant un mi
nimum de garanties au point de vue
des conditions de la production. Or, un
tailleur a trouvé avantageux pour ses
ailaires de mettre sur ses -factures et
ses imprimés la mention suivante :
Fournisseur de la Ligue sociale d'acheteurs, comme d'autres apprennent au
pubUc qu'ils ont pour client tel ou tel
chef d'Etat.
C'est donc que le public peut avoir
une influence sociale et les résultats
obtenus suffisent à démoUr le sophisme
quelque peu égoïste qu'est l'aveu souvent intéressé qu'on se fait de sa pro re impuissance. Chacun peut donc
onner son concours, d'autant plus facilement, à ce mouvement qu'il s'agit
surtout de répandre un état d'esprit.
L'eflort personnel le plus humble, les
enquêtes les plus partieUes appellent
l'attention du pubUc sur un engoissant
problème et préparent la réforme des
mœurs en même temps que des lois.
sont de plus en plus répandues.
En France un projet a été déposé le
10 juiUet 1906, par le Gouvernement,
sur le bureau de la Chambre des Députés. Les dispositions relatives aux ateUers de famiUe ont été aloptés le 4 décembre suivant par la commission que
présidait M. Millerand. L'exposé des
motifs reconualt « que le travail à domicile a été signalé à maintes reprises
comme engendrant de nombreux abus,
tel que : excès de durée de travail, insuffisance des salaires, hygiène et sécurité souvent mauvaises ».
La nouveUe loi Imposerait à tous
c les chefs d'étabUssements, directeursgérants ou préposés de manufactures,
fabriques, usines et ateUers, qui emploient aux travaux de leur industrie,
en dehors de leur établissement ou de
ses dépendances directes, des ouvriers
ou ouvrières, sous-entrepreneurs ou
sous-entrepreneuses, travaiUant soit
en ateUer, soit à leur domicUe » l'obUgation de c tenir à jour un registre indiquant les noms et domiciles de toutes
les personnes directement occupées par
eux dans les conditions qui précèdent.
Ce registre doit être présenté à l'inspecteur du travaU à toute réquisition.
f Les sous entrepreneurs sont souLea projets de lola :
mis aux obligations déterminées par le
an Franoe, an Angleterre, en paragraphe précédent en ce qui coucerne les persoanes qu'ils emploient
Allemagne
dans les conditions prevues par le dit
Dans cet ordre d'idées, U se mani paragraphe. »
feste un peu partout un courant très
net ; et les idées d'intervention légale
3
S
\
LA
RESISTANCE
BAVARD. DENTISTE, 2,
HENRY
FLEURY, notaire A
Etnde de M* de LAFFOREST, notaire à Etude de M* Th.
Morialz
Moriaix
A
A
VENDRE
par adjndloation yolontaire
Etude de M« Th. FLEURY, notaireà Moriaix
LOUER
La ferme de Coatserho
Le Jeudi 17 Septembre 1908
A LOUER
Pour le 29 septembre prochain
A LÔÏJER
Par a4)udlcation volontaire
En l'Etude
L I O I K A N C B E 30 AOUT 1908
A une heure de i'eprèi-midi
Pour le 29 septembre prochain
EN LA VILLE
Rue des
DE
Pour le 29 Septenïbré i90i8
MORLAIX
En
Vieilles-Murailles
Une liaison
b o u r a b l e dit Parc Mastànnic, d'une
oontMianee de 36 a. 87, lonée verbale-
ment 42 fr. l'an.
MISEAPRIX . . . .
Trolalème Lot
UNE
une
pàrcalla da terre labourable conte
nant 17 a. 74, louée verbalement 27 fr
l'an.
MISEAPRIX . . . .
8 0 0 fr.
Quatrième Lot
Près de Pen-en-Rue-Kérénot,
une
Etnde de M* KERJEAN. hnlsaier à
Moriaix, 3, Place dea Vlarmea
VENTE
Par antorité de Juatice
i l u QuUHlligou en
Plouégat-Moysan
Chea M. Lémelllat
Anbarglata et cultivateur
LC DIMANCHE 23 AOUT 1908
A i heure de l'après-midi
at jours suivants s'il y a Iteu
M* KERJEAN, vendra :
Matériel da débit, bonteillea et fûta
videa, vin, eaux de vie, llquaura, épice
rie, mercerie.
.
Armolraa, tabiaa, chaiaea, lingerie,
batterie de cnlalne, buffet, vaiaaalier,
baacnle, balancea, une bonne bicyclette
marqua « Alcyon », boia à feu, outlla.
Une vache Agée de 3 ana environ,
deax porca de deuz moia, avoine, froment, bettaravea, pommea de terre,
càrrottea, environ diz mille da paille
et foin.
Bt autres objeta.
Au comptant 5 0/0 en ana.
Pour avla : KERJEAN.
Etude de M* FLEURY, notaire A
Morialz, 39, Place Thiera
Dissolation^de Société
Solvant acte reçu par M* FLEURY,
notaire A Morialz, le 2 Août 1908, enregUtré;
La aoolété formée,
ENTRE :
Madamoiaalie Loulae Jobert, f ommer
eanta, demeurant A Morlaiz, m e Car
not, 15.
ET:
Madame Marie - Roae • Alezandrine
Jobert. coDunargante, épouae de Monaieur Charlaa Le Long, négociant, réai>
dant aetusUement A Moncontour.
Soua la ralaon aoclaia c Mllea Jobert »
el la dénomination auz t Armea de Morlaiz » pour l'ezploiUtion d'ua fonda de
oommarce de : Ubralria, maroqnlaerie,
ionats, dépét de Jouraaux, etc, ayaot
aon aiége aoclal, 15, rue Caraot à Morlaix.
A été dissoute pour avoir effet du
Jour da l'acte.
Danz expéditiona du dit acte de diasolutloada aoclété out été dépoaéeale
ai Août 1908, l'uoe au greffe de la Juatleside Paizde Morlaix et l'autre au
graffa do Tribunal da Commerce de la
méma villa. Pour extrait
. . .et. mention,
. Th. FLEURY,
notaire.
le Moulin Neuf
LA FEBIE DE BIGODOU-IZELU
D'une contenance de 25 hectares, 62
ares, 10 centiares.
S'adresser à M« FLEURY.
DE
Etude de M* FLEURY, notaire A
Morlaix
A LOUER
Pour le 29 Septembre 1910
BN PLOUJEAN
Etude de M-Jean VERANT, notaire à
Morlaix, rue de Parla, n- 7
La Ferme dite
Manoir de
LOMENVE^
et sea dépendances
Le tout actuellement loué à M. Alain
Auffret.
Contenance cadastrale : 27 h. 62
42 0.
.
.
S'adresser pour tous renseignements
à M» VERANT, notaire.
SJWuIjUH, J — M O — — —
paroelle de terre labourable alee
dana un champ dit Parc Maoût, contenant 17 a. 90,lonée verbalement 15 fir
l'an.
MISEAPRIX . . . .
380fr.
S'adreaaer, pour toua ranaalgnamenta
au aotalre.
iMAISON
i D J d D À N T en retraUe, itor^ acljf,
¡ \ marié, demande place de garde, surveillant ou concierge.
S'adrefser au buréâudu Jotri^al.,.
A
ROSCOFF
A AFFÎÊRMER
Penvern
Pour le 29 Septembre 1908
D'une oontenanoe totale de 16 hectaEN LA COMMUNE DE PLOUJEAN
res 7 ares 76 centiares, louée A MM.
Jean et Etienne Cotty.
La Ferme
S'adresser, au dit M* FLEURY.
de Toul an Herry Kerbaul
nil
R E M A N D E uu/|(»|irai^k
Un
U Bóuláagejr, de
rt'
A la Boulangerie CASTEL, Ala]
de Brest, St-Martin.
yj .«v.». ,náJJ . Jt.i, a*. 1U« liuttV
On «Bnlinde
S'adresser au Bureau du Journal.
â
I T E N D R E : Matériel de moülhi de
f cátnpagné et trois paires de
étle'Séíi très bon étàt.
S'adi^ëirser au b'âféàû du Jourhlal.
Librairiè
.1 IT'Ë'I^RE - Un pVes^oir avec
/ I I , série de ;;clales et . toiles. Ua
broyeur SImou avec sou manège. Un
Etude de M* Jeaa VERANT, notaire alambic à pétrole a distillation continue
à MoHaix, rue de Paris, n*» 7
avec colonne dé rectification. Un pulverlsatèur èn cuivre rôuge avec lance,
A LOUER
le tout à l'étiit dë néUf. G^abdiés pièoès
A
AFIFERIMER
Pour le 29 Septembre 1909, En la comèt'bieirrfijitiès vides/s'àdre'sisér à M. Y.
pour le i9 sëptembre 1908
mune de St
Martin-deS'Champs, à
Fdhriilisi, pïôpr'lëtalre à Prat-Allàii, èn
St-Germain.
Plouigneau.
En la Commune de Guiolan
7 8 0 Ir.
A u Mé^ou-Rhun-ar-BugeU,
la ville de Morlaix
Route de Paris, h-12
Ayant rez-de chaussée, premier étage
composé de trois pièces, môiiie distribution au second, trois mansardés Audessus. Cour derrière ladite nialsôh,
dans cette cour bûcher, cabinets d'isilsances et poulailler.
S'adresser, à M* VERANT, notaire
Compreuaut 6 pièces, plus cabloet de
BN LA COMMUNE de PLOUGASNOU
toilette, cave, décharge et w. c. ; devaat
Premiar Lot
Jardla avec touaeile, le tout actaéllc'
Lu m o i t i é d i s t l n o t e 4 u l i e u d u meut loué à M. Larchier, s'y adreaser
B«loli*Si«n, comprenant maiaon d'ha pour visiter, et pour reoseiguemears,
Utatlon récemment construite, bAti à M* FLEURY, aotalre.
maata d'exploitation et terrea d'une
.oontaoance totale de 2 h. 86 a. 11 c.
Etude de M* Th. FLEURY, notaire
. IfISB A PRIX . . . 6 . 7 0 0 ir.
A Moriaix
Dauzlòma Lot
Pria du Ueu de Meetmnie, U m o i t i é
c6lé leiTMit d'un ohamp terre la-
MORLAIX
LOUER
a
Etude de M» Th. FLEURY, notaire
A Moriaix, 39, Piace Thlers
VENTE
LÉON
mJ
Lonée iaian'an 29 septembre 1915,
1* B e l A p p a r t e m e n t , comprenant
J«tt-Marle Le Heoh et Jeanne Yvonne
Baatiurd, aon éponae, moyennant 610 ir lie 1" étage de la maison Qaal de Léon,
a* 9, à Morlaix.
l'ao, Vacqnit dea Imi^ta at chargea.
' Ponr tona renaeignemanta, a'adreaaer
2- M é m o m a i s o n : écurie, remise et
à M* de LAFFOREST, notaire, et ponr grealer A fourrage.
Tlalter, aux femiera.
Etnde de M* Le VAILLANT, notaire
à Plougaanon
DE
Â
altuée daoa le Parc du<méme nom, actuellemeat teaue par M. Hervé Périou.
à denx henref de l'aprèe-midi
£ n la Commun» de
Loguivy-Plougrsa
et p%r 9xt*n$ion
Etnde de M* Th. FLEURY. notaire
en cefle de Plounérin
A Morialz
A 3 IcUomôtreB de Plonnérin
QUAI
Piace des Jacobins, n* 6
GARES
Trains Réguliers Mixtes
U
n
A
p
p
a
r
t
e
m
e
n
t
composé
de
6
A LOUER
mâtin matin matin soir soir aolr T ç î r
pièces, dont 3 à feu, — Cabinet d'aisanImmédiatement ou pour le 29 Sè^téàibré ce et cave.
MORLAIX . . .
Départ. 5 32 8 20 10 31 1 19 4 23 6 44 9 41
-5 53 8 41 10 54 1 40 4 44 7 5 io 3
Taulé-Henvic . .
proohaia
S'adresser dans la môme maison.
6; 5 8 53 i l 6 1 52 4 56 7 17 10 15
Piouénan . . .
Ensemble ou séparément
Saint-Pòl-de-Léon
6 14 9 8 i l 18 2 1 S 10 7 29 10T24
Lea 1«' et2°" étages de la malao^aise
ROSCOFF . . .
arrivée. 6 26 9 20 11 26 2 13 1 2 2 ] -7-41. l a w
L O U E R pour le 29 Septembre 1909,
AMoriaix Quai de Léon, n* 26.
L a F e r m e d u J u s p i o en Plourin,
iI
^.-^.-.^-.ataimL tiiin Min-i i snr la route de Morlaix a Carhaix à 6 km,
R b s C O F F À MORLAIX
Morlaix.
Etude' de M* Jean VERANT, notâiria à deCette
GARES
Trains Réguliers Mvetes
propriété comprend : Mal'son
nríHit-í -nu .XIÏ:
Morlaix, rtte de Pariai n* 7 "
d'habitation et d'exploitation, remise,
matin
matin
matin
soir
aolr
faolr Í 5 F
écurie avec salles, étables, fontaine, ROSCOFF .
6,32 8 54 10 58 2 20 4 49 .'7 6 S 14
départ.
A Louer
gràhde Prairie 2 hectares environ, ter- Salnt-Pol-de-Léon
6 45 9 7 11 17 2 33 5 6 7Ì27 Í8 A7
res, labourables, 9 hectares environ, Piouénan
Pour le 29 Septembre'pi'ochaio
6 55 9 17 11 27 2 43 5 15 7 39
gf'and et petit verger, grandes gar'en-' Taulé-Henvic .
7 7 9 29 11 39 2 56 5 27 ,7 54
49
En la ville de Morlaix, quai de Léori, ik nés 10 hectareis environ.
«
MORLAIX
arrivée. 7,27. 9 50 12 »» 3 »8.
S'adresser
A
M.
Letregu
lly,
1,
Venelle
Deux appartements
aux premier et deuxième 'étaiges^^hl- Auguste Ropars, ou à M. E. Le Gac, 15- PLOUESCAT
A St POL DE LEON St POL DE-LEON
posés chacua de quàtre pièces,yésuonle Qaal de Tréguier, A Morlaix.
LiMiBMilitijiiLi ••_! 11 •••MwwPMwwBwiipwwwnapsa;,
et cabinet servant de cave et de déSTATIONS
STATIONS
charge.
v
¡
f
\
E
M
A
N
D
E
nn.
MEUNIER
nur
S'adresser à M* VERANT, notaire.
il U
Conduoiêur
matin soir soir
matin •35îr? W
S'adresser au bureau du journal.
10 25 6 10 8 20
PI.OUESCAT . .
St-POL-DB-LEON
9 40r 3 20 7 35
10 31 6 16 8 26
Kerider . . . .
Plougoulm . . .
9 49 3 29 7 4«
Etude de M* Jean VERANT, notairé'à
10 37 6 23 8 33 Sibilìi
,9 -571
Cléder
Morlaix, rue de Paris, n* 7
I C Y C L E T T E A VENDRE ën très Siblrll
10 45 6 J 1 8 41 Cléder
10 5
Í 5«
10 12
bon étit, s'adresser au journal.
10 52 6 38 8 48 Kerider . . . .
Plonirouim . . .
8 5
M 4 w»*
10 18 3 58 8 11
St-POL-DE-LEON
11 3 6 49 8 59
PLOUESCAT . .
'ék
A LOUER
. /•w é
pour le 29 aeptembre 1909
En la commune de Ploujean
Il Ferne de Nenez-Pel ou lez-Pe
A
mím
Iml^rljÉierie
Affiches^ Programmes
.
[
î» «
LETTRES DE MARIAGE à OE NAKSANCB
K v- nifnni
^êGisitâ
d'imprimés
pour
Commerce,
Miiries
et Officiers ^ i iî/*l »11
i n iW
tt
•1
•
•
(
>1 r,
CARTES
— Les personnes qui désirent travailler chez eliies, A un travail sahs
aii^i'eâtis&age et ràpportant' dé 4 à 6
RENTIERS
et Cartes
»
Le BoÉeur par le Traidil
leurs Réunis ", 18, r u e V o l t a i r e ,
P a r i s , ou à. ses Succursales, 2, rue
du Mirail, Bordeaux, et 19, place de
Brétágúei'k Nantes. . .
• Pàp'ètëriè
DE
VISITE
'
-
^ i.
Spécialité de Lettres de Utécès
W A i s o N A . L E t ì O A Z i é t
»IÜIOR'LAIX
1, place Kmlle-Soavestre, 1
MALLES ET
.
CAPITALISTES
Ykúisits t>t toíM
PAWÊRS
vi..
spégiilIteiirs
Place áalte-8o«»aates».<*
PEINTS
Désireux d'augmenter
actuellement louée à François-Marie
COURONNES
MORTUAIRES
méthodiquement
Raoul,
et
à
Madame
Françoise
Madec,
i
Etndes de M* Th. FLEURY, notaire à
son
épouse.
Morlaix et de M* FAUQUE, notaire à
DEPUIS L'ÊXTRÊMË R Ò N MARCHÉ JUSQU'À L*AÜtTIGLB R i d i í k
Contenance cadastrale : 25 journaux
Cléder.
S'adresser pour tous renseignements,
•xa
rfMÜiMáliUM
iÜttWlMMiBtBi^
Demandez la note explicative
à M- Jean VERANT, notaire.
C a i s s e I m m o b i l i è r e , 71, rúe SainteA VENDRE
Anne, Paris.
ÜDí^élés
—
Aotomobileii
Par adjudioation volontaire
Etude
de
M*
Jean
VERANT,
notaire
A
la
plus
a n c i e n n e
M a i s o n
d e
la
R é g i o n
If
En l'étude et par le ministère de
Morlaix, successeur de son père
M« FLEURY
\
VOS
LE JEUDI 27 AOUT 1908
heures
La Ferme dite Le Foën
D'une oontenanoe de 15 heotarea, 25
area, 53 oentlarea louée à M. et Mme
Hervé Bourhia jusqu'au 29 septembre
1909 pour 825 fr. l'an, plus l'acquit des
Impôts.
Il existe sur la ferme une souche de
531 fr. appartenant A la propriétaire.
MISE A PRIX
.
. .
n 000 fr.
DEUXIÈME LOT
kveo Terre et dépendaaoe le tout
précédemment occupe par feu M. Desrochers.
IL Venelle aux Eaux, n* 2
U n e jolie P r o p r i é t é comprenant :
Maison d'habitation, snr oave, ayant
rez-de-chaussée, étage et maraardea.
Cour avec cabinet d'aisance et poulailler ; jardin d'agrément.
Belle vue sur la ville.
Serait louée en totalité ou partie.
S'adresser, pour tous renseignements
Mme Cleoh, propriétaire ou M* POILLEU, notaire.
Coat-ar-Roc'h
Les lieux réunis de Pen arRoo h Huella et Kersalaûn.
D'une oontenanoe de 10 hectares, 12
ares, 72 centiares loués A M. et Mme
Jean-Marie Le Jeune jusqu'au 29 Septembre 1916 pour 800 fr. en argent, la
quantité de 900 kilogrammea de froment, plus l'acquit dea Impôta.
Sur lesdits lieux existe une souche de
237 fr. 75 appartenant A la propriétaire.
MISEAPRIX
.
. . 20 000fr.
TROISIÈME LOT
En la Commune de Garlan
Au terroir de Porsmoguer
L e lieu, f o n d s et d r o i t s d u V e u z i t C r é i s ou B u z i t - H u é l a , d'une
contenance de 8 beotares, 4 ares, 28
centiares, loué Jusqu'au 29 septembre
1912 A M. et Mme Pierre Geffroy ponr
450 fr. l'an, plua ie paiement dea impôta.
Sur oe lien existe une souche de 376
r. appartenant A la propriétaire.
MISEAPRIX . . . .
A
LOUER
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En vente dans les bonnes ipxeéries.
Imprimerie, Reliure, Librairie Classique et Reli^euse A.
Certifié p v l'AdSBlnlatraUar-Géraat soaaslfné,
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Ventes à termes, forte renilse
Au Comptant, Tarifé f
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d'emploi, rendent le Caosb'd'AIgti'ebVlia'frèf
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soirées, etc., et d'une grandi) uiilité en voyi^
é la campagne, i la cbass».
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j et ua jardla A Roo'h-ar-Blaia.
Pour visiter, s'adreaser aux fermiers
S'adrekaer à M. Guézeaoeo, 3, Place
et pour tous renseignementa, A M"
dea Hallea, 3, Morlaiz.
FLEURY et FAUQUE, notairea.
MORLAIX
D
noiï léHéÉ
de suite
DB
9
HBURÈS
A 6 HBÜRES
U I V E
M A I S O N ^
16,
place
Thl)tra,MoBiiUX
Composée d'une grahde pièce au rexde chaussée, une grande chambre au 1*'
étage, grand grealer aa-desÉtta, «ituéa
route de Moriaix A CaranteC, A 8 kll. de
Morlaix.
S'adresser à M. Letreguilly, 1, Venelle
" • a s ? " * ] . HUITRIC
Auguale Ropars, A Morlaiz, ou 23, ma
MORLA/X — ii, rue Carnot,
ii
de France, A Cherbourg.
QOOOfr.
HUITRIC
llrròe Canot - - MORLAIX — carage, 26, ne de
^ à i ^ ^ SUB
en poudra solubie
Supérieur - Garanti P u r
»Ha<'
Etude de M* POILLEU, notaire A
L'excellent chocolat obtenu instsntsMoriaix
nément avec ce Cacdb est (gr&ce au dosdge de la matière bntyrenae), léger à
A LOUER
l'estomac, très azoté, par suite t r è s nuDe suite ou pour le 29 Septembre 1908 tritif. Son emploi, comme! reconstituant,
EN LA VILLE DB MORLAIX
est recommandii par les médecins A tontes
I. Venelle de la Roche
personnes, niais surtout aux estorhaés
Une maison d'habitation, jardin faibles, anx convaleacents, aux enfants.
En la Commune de Oarlan
Près le m&noir de
/.
A
VENDRE par lots au gré des ama
teurs, en la ville de Morlaix, grands
terrains A bAtlr, en bordure de route,
derrière lé Couvent des Ursulines.
PREMIER LOT
Belle situation : vue magnifique.
En la Commune de Plouézoo'h
S'adresser pour tous renseignements
Au terroir du Mouster
à M* Vérant, notaire.
A deux
REVENUS
Il
MORLAlX
•
.VaV^MQE
o' o o
.i-....»^
H- MOULIER ''
«./Ck J f .
ËMÈbrmirie
Kfl.
Ai
Àj
OÀ I .ii I
f^ÂUVIEi
I2.^ritè dé Wilt ' ^ MORLAIX - Ë m m t t n
— DaTaut da CnamiBéa. — OraTuraa f t Ohramaa. — l a o M f a a M B l a
t r è a i l t i g t f i a . - B i g a É i t a a , ^ P i á a t f - m ü M t ; - ' / t o m a " c a m a ott' oi«fè,
iWés éii 24'Àém^ ~ aòtfftbMfvkr
jStfiMfi^^
ArUoloa da Paliitura.
Ó a u l a u ñ ' Labrano at B a w i i ^ ' . ^ L M s N m i
« a MattiMtt;
Rtfiflinrei.
Praaaèa- A aaftwr.
Muntera-ite.
b r i i ' ^ ' o i i i ^ V à r ¿àëkvuitttt«. - Miéutttt';
MédalUea at I m a g e a roUglouaas.
A L B U M S , p a u r darÇaa y a a t a U k ét ' l ^ M t w ^ ^ h l a a . — o k o R t B ; pêwit OÊétÊmt; > C M t l a r t m ,
pmméââ,
Portralia.' -
ata. -
'àéìièaìf LB^lENS/ iíai^' á ^ ^ lë
Tailaa Gtréaa -
mpäa
t i VUttl.
La RlféUs.
V 4 V ««
1, Place Emile-Souvestre, 1 —
MORLAIX
Pour la légallsatloa da la signature eI*Coatre
Jíííi,
^ h/
AR
24« ANNÉE
-
WiRlONEZ
ENEB
Numéro
Ali
29.
S'ILS TE MORDENT,
MORDS-LES
SAMEDI
29 JUILLET 1908.
BED
•i-f
5
JBZUZ •
ZO TREAQ'B
AU
MAROC
Abdel Arlz quela Franoe soutenait
au moins moralement juaquioi vient
d'ôtra oomplòtèment battu par aon frère,
la prétendant Monlay-Hafld. Cette victoire dn prétendant eat groaae de oonaéquancaa : la nouveUe pEaae de la orlae
marocaine aemble devoir évoluer rapide
ment. Le aultan valnou volt ae détourner de Inl Juaqu'A aaa plua vieux aarvlteura : Guabbaa, Torrèa. Il n'eat paa
douteux que l'exemple de Tanger va
être suivi dana toutea lea vlllea delà
còte où aaule la crainte d'tme Intervention étrangère arrêtait laa progrèa de
lHafldlsme.
Ponr eoBsacrer .son coup d'Etat, le
prétendant deralt-réallaer deux oondlflons : être maître du paya et être reeoan« par les pnlssanoea.
La première partie Mt« aemble t-ll,
^ g a g a é e . Proclamé A Marrakech et
du p a ^ m a t f ^ olik par la loi
deaso et par la loi dn plus fort, Monl^y
Hafldeat déaormals aana conteate poaaible le souverain national.
Raata A obtenir l'adhéalon dea pnlasanees. Ge aaralt une almpla formalité
al le prétendant ne a'étalt poaé, dèa la
révolntion dn mois d'août 1007, A Marrakech, en adversaire de l'étranger. Sa
candidature a été una réaction du fanaàame marocain oontre lea compromiaalons d'Abd el AsU avec l'étranger. Son
Inatmmant de règne a été la guerre
aalnte contre l'étranger. Son programma : l'expulalon de l'étranger, vraiment
rétraagar a quelque ralaon da demander A réfléchir avant de reconnaître une
domination dont toute la force a été
lAlte lasquicl de xénophobie. Il eat fondé à demander comment nn règne, commanoé sons de tels anapicea, pourra se
pUsr auz exigences d'une aouveraineté
mtemationale. Comment potirra-t-il entretenir daa ralationa aveo lea pulaaanees, sxécuter fidèlement dea traitée
dont Ifi bnt aat prèclaémant de régulariser la aituation légale et même prlTllé(Me des étrangera au Maroc ?
,rfnl donte que Moulay Hafid na faaae
tous aes, eflorta pour ae dégager da
cattf.antinoiala enire aa face marocaine
et- sa face internationale. Sea raprésentanta a'appliqnent conaoiencienaament A répudier tout aentiment xénohobe. Ils ont opéré avec beaucoup de
ict et d'habileté la manoeuvre trèa
délicate de la proclamation du nouveau
rèfao ATaaaer. Oa promettra tout ce
e l'on voudra ; reapect dea traitée, de
ete d'Algéairaa, dea règlea dn droit
deagsna. Au Maro3. on promet toujoura,
quitte A ne paa tanv. Et oette foia enoore, Isa puissances devront ae contenter
de promaaaas. Déjà lea pulaaanoea
rachardiant une formule de régularlaatioa d o 0 la France a pria rinitiative.
La dlfflculté ne vient paa de la peraonnaUté du aultan. Ella eat toute dana
le soulèvement de fanatiame provoqué
par l'action Internationale, et dont Moulaf Hafid n'a été que rincarnatiou. Le
triomphe de la canaa nationale ne va-tU pas provoquer de l'agltatloiL das
troubles ? VoilA le danger da m u r e
préaente.
TARIF
c.
MORLAIX, un an
Finistère, Côtes-du-Nord, Morbihan, un an.
Autres Départements
S
Aliboron fossoyeur
L
3 fr. BO
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4 fr. 5 0
Frais de Recouvrement p&r ia Poste, 0 fr. 40
par Abonnement
Mais, oe débordement d'éloquence,
aveo ses aperçus Ingénieux, importait
peu. Et bientôt AUboron en arriva A
oette conclusion obligatoire :
Quant à nous, penseurs libres, nous saluons respectueusement la dépouille de ce
bon citoyen qui écouta toujours la voix de
sa conscience.
Tolérant avant tout, il respectait l'opinion do ses semblables. Ii ne voulait même pas se méier aux auereiies politiques
qui bouieversent maiheureusement nos
villages. Ii était au-dessus de tout cela.
Il demandait seulement le droit de flnir
comme ii avait toujours vécu, en librepenseur. Sa dévouée compagne a respecté
son désir. Nous ini adressons, pour cet
acte d'indépendance, nos meilleurs remerciements, ainsi que nos sincères sentiments de condoléances pour ie maiheur
qui ia frappe.
Il n'eat plus permis, après cela, de
ne pas admirer la manière dont le gouvernement observe la neutralité confessionnelle.
Il y a longtemps que les blocards annonçaient qus l'instituteur remplacerait
le curé.
Cette fois ils doivent ôtre fiers.
Aliboron croque-mort jetant la dernière inanité franc-maçonnique aux
oroyancea dea famiUea de sea élèves 1
VoilA comment l'instituteur respecte
la neutralité.
Oroupes-vons, pères de famUle. ponr
défendre la oonsolence et l'Ame de vos
enfants.
Seuleiiiciil !
M. Lanea, gendre de M. FalUèrea, a
eu, comme on le sait, en cadeau de nocea, la tréaorarie générale de VersaiUes.
Dea journaux avaient annoncé que cette
ainécure rapportait 100.000 fr. A son
heureux titulaire. Aussitôt l'offloieuse
agence Havas de déolarer : Ce n'est
as 100.000 fr. que touchera M. Jean
anes mais 56 000 seulement !
Seulement I Aurait-Il fallu oflrlr le
ohAteau du Roi SoleU A M. Lanes, Dauphin de Franoe ?
E
C ^ a i r l a a d e s
Il n'est pire igQorajit...
L'Eclaireur attacherait-ii à sa rédaction d'été un échappé de Charenton ? A
coup sûr, l'individu qui décrivait l'autre
jour le ipardon de Cailot» ne doit guère
exercer ses facultés mentales.
On nous parle en termes aigresdoux, de l'adjudication du blé de Saint
Corentln. Ainsi donc ceci ne vous plaît
pas. La pieuse charrette oui ramasse le
blé, l'adjudication de ce blé au meilleur
offrant, cela vous choque, confrère ?
Vous semblez mépriser fort la meta
Uté des paysans, donnateurs de ce blé.
Mais st ces paysans ne croyaient pas
devoir en agir ainsi, pour augmenter,
d'une faqon délicate, le très maigre
casuel de leurs prêtres, — ils n'atten
draient pas vos conseils.
Allez donc leur fournir vos explications : ils vous guériraient peut-être, eux,
de vos incontinences de langage.
Vous plaisantez lourdement au sujet
d'une bonne vieille léf^ende bretonne :
mais votre anticléricalisme gagne-t-il à
goguenarder au sujet de nos malheurs
de iSjo?
— Le geste n'est pas très re
luisant.
Heureusement on a le mot pour rire à
/'Eclaireur. Save\-vous ce qui a stupéfié
le correspondant qui nous décrit si
adroitement les fêtes de Cailot ?
Eh bien ! les prêtres ont pris place
dans un canot automobile ! 1 (C'est
/'Eclaireur qui souligne).
Epouvantable l n'est ce pas t
Ce n'est pas de Charenton, c'est du
centre Afrique, qu'il sort ce pauvre homr
me, ignorant des traditions bretonnes et
des canots automobiles. A moins que....
à moins qu'il ne collabore depuis longues
années a /'Eclaireur. Auquel cas, cette
ignorance s'explique. Comme dit l'autre ;
11 y a qaelqoea toura, déeédait un a c'est la spécialité de la maison » /
YAN.
méeaalcleaffetralté de la Compagaie do
Nord. da>nom do Francola.
LsdHFraafols réelamadaaobsèqaea
Les Poireaux
^liVtt^la
Au siaMtlère,la famUle et laa amia
Laa rarea éleoteura de Cloarec dont
étalaat léanis antonr de la foaae du
ia boutonnière est enoore vierge, com<
méoulolen Fraaraia.
Toat A cono rlnatltuteur avartit la mencent A loucher de ce côté.
En effet, la promotioa du Mérite agrl
fonie qu'U avaft na dlaconra A placar.
Il eommaasa par falre un pompaux cole paraîtra, au plua tard, au journal
é k m d e laprofaaalon du mécaniclen, officiel du 30 août. Elle comprend envic l'nomme qui Uant entre aea maina un ron 1,700 croix de chevalier at 260 A 300
grand nombra de viaa hnmalnaa, at qui d'offloler et de < ommandeur. Cette Uate
a coasdeaee de aa raaponaablUté et de eat dtf nitivemant arrêtée depuia quel
quea joura déJA.
ses dsTolrs ».
Ï
D'ABONNEMENT
Contre la C.
8, Place du Dossen, 8
T.
Un grand nombre de ConseUa généraux ont émia des vœux demandant au
gouvernement d'en finir avec la Confédération générale du TravaU, « le Conservatoire de l'émeute ».
L'ensemble de ces vœux, dit notre confrère, M. Desmouiins, constitue donc, de
l'aveu de presque tous ies républicains,
un plébiscite dont un gouvernement vraiment démocratique et respecteux de ia
volonté nationale a ie devoir de tenir
compte.
Cett e réprobation de ia Confédération
du travail se manifeste avec une toile force que ia Lanterne eile-méme est très embarrassée pour la discuter.
« Le ton de cos adresses, écrit notre
confrère, en dit long sur l'état de l'opinion
publique. »
Et il ajoute :
« Il faut le reconnaître, une partie de
l'opinion réclame des mesures de coercition contre la C. G. T. »
Vous pensez bien que si l'opinion se
prononce aussi cat^oriquement, c'est
« qu'eiie a été chaufree à bianc par ies
campagnes de panique menées dans la
presse réactionnaire ».
Ainsi parie la Lanterne et l'on comprendra que Je ne m'attarde pas à rétorquer
de telles puérilités.
Le gouvernement est saisi par l'opinion
abllque et si les députés ont le ferme
Sessefn de conserver leurs quinze mille
francs annuels, ils, n'hésiteront pas à joindre leurs protestations à celles des conseillers généraux.
Quoi qu^eh dise la Lanterne, ce ne sont
paa les « réactionnaires », mais ies., radicaux qui mènent la campagne.
Tant que l'agitation ouvnère ne menaçait que ia fortune et l'existence même de
notre pays, ils faisaient cause commune
avec les èmeutiers ; mais lis voient aujourd'hui qae les violences syndicales
mettent en péril ia République et, par
conséquent, compromettent leur propre
fortune politique, et, naturellement, ils
font voite-face.
Tout cela est fort bien, mais le remède ne sera-t-U pas un peu tardif ?
Le Drame d ^ «Comne)^
Le comte de Mun
et les victimes
de la Couronne
M. le comte Alhert de Mun, député
du Finistère, a adressé A M. Thomson,
ministre de la Marine, la lettre suivante, au aujet dea obsèques des vlotimea
de Tacoident de la Couronne, dont le
clergé a été exclu par ordre :
« RoacofT, le 20 août 1908.
« Monaieur le mlnlatre,
c J e vlena de lire le récit dea obsè*
ques faltea A Toulon, en votre présence,
aux marina victimes du fatal aooident
avÊSumkhoxi de la Couronne. Vona
avec, dlaent lea Journaux, refuaé au
olergé une plaoe dans le cortège qui
allait accompagner leurs corps A la gare.
9. Cette outrageante exclusion Impressionnera douloureusement, soyez* en
sûr, les famIUea de oes malheureux, et
j'ai, comme représentant de la Bretagne, A laquelle presque tous appartiennent, le devoir de protester oontre elle
en leur nom.
« Une note communiquée A l'agence
Havas cherche A expliquer la mesure
ue voua avez cru aevolr prendra en
laant c que lea famillea des défunts
n'étalant paa représentées et que personne na pouvait a'autorlaer A affirmer
ia panaée qu'avaient lea malheureuaea
victimea ».
« Cette aUégation, permettes-moi de
vona le d*re, eat plua que aurprenante.
La préaanca du clergé dana le cortège
funèbre eût été un hommage public
rendu auz morta par lea minlatrea de la
raU^on A laquelle Ua appartenaient.
Comment leura famUlea, toutea, certalnemeiit oathoUquea, auralent-eUea pu
aonger A a'an plaindre ?
« Lea autorltéa marlUmea, d'allleura,
avalant autoriaé le olergé A pénétrer
dana rintérieur da l'hôpital pour donnar l'abaonte, c'eat-Ardire pour accomplir nne cérémonie proprement reUgieuae. Voua n'avez paa reUré cetta an
torisation ; au contraire, puisque d'a<
prèa votra déclaration, vona comptiez
ue le clergé a'en tiendrait lA. L'absoute
onnalt cependant aux obsèques le caractère qne vona avez entendu leur rO'
faaer. SI la clergé pouvait, A voa yeuz,
la célébrer dana la cour da rhôpUal,
Î
Î
Pour tout ce qui concerne
la Rédaction, s'adresser
aux Rureaux du Journal.
comment n'auralt-il pu acoomL
dana la me lea cercueils qu'U aurait
bénits?
( Une teUe contradiction suffit à faire
éclater la faiblesse des raisons que
vous invoquez.
a Lors des obsèques de l'Iéna, le
olergé avait, du moins, pu remplir son
ministère au grand Jour. L'opinion publique jugea sévèrement alors le chef
de l'Etat et les ministres qui refusèrent
d'assister à l'àbsoute solennelle donnée
sur la plaoe.
« Vous avez fait pire. Vous avez voulu
non seulement: ignorer la oérémonie
chrétienne, mais la dérober A tous les
regards. Le olergé n'a pas cru pouvoir
accepter le rôle humilié que vous prétendiez assigner A la religion qu'il représente. Nul ne s'en étonnera.
« En réalité, votre attitude ne s'exique que par un seul motif, l'Intention
arrêtée de manifester une fols de plus
l'esprit d'hostilité dans lequel le gouvernement entend appUquer la loi de
séparation.
« Selon vous, elle doit avoir pour effet, non seulement de dénoner les Hens
qui unissaient l'EgUse et l'Etat, mais
enoore et surtout de la frapper d'un vérUal^le ostracisme dans toutes les oir^
constances de ia vie civique.
« En aucun autre pays du monde, pla
cé aous le régime de la Séparation,
celui-ci n'est atesi compris ni pratiqué.
s Vons ne pouviez mettre en doute la
douloureuse sympathie- du clergé pour
les victimes et leurs famiUes. Mgr l'évêque dé Fréjus Tavait publiquement
exprimée en son nom. Les' prêtres
étalent prêta A venir nombreux l'affirmer par leur présence, ai voua ne vons
y étiez pas opposé.
< Mala voua avez interdit cette manifestation de soUdarlté, parce qu'elle venait des représentants de l'EgUse, montrant ainsi, dans oette circonstance
comme en tant d'autres, votre résolution
de les traiter en ennemis.
a L'Injure paraîtra d'autant plus sensible à tous les cathoUques, qu'elle s'est
produite A l'occasion d'un deuil qui rap>roohait tous les cœurs par la plus proonde et la plus patriotique émotion.
C'était le oas ou Jamais d'oublier, devant les victimes du devoir militaire,
les discordes qui nous divisent. Vous
ne l'avez pas voulu : le moment vous a
semblé bon pour les accentuer. C'est
une triste responsabiUté qne vous avez
prise.
c Je croîs remplhr mon devoir en la
dénonçant hautement. Rien assurément
ne peut décourager le dévouement du
clergé A la patrie et A ses défenseurs.
Mais U faut qu'on sache quel partl-prls
en repousse les marques de la part des
hommes qui, inveaUs du pouvoir, devraient être les premiers à les accuelUIr
avec reconnaissance, au nom du pays.
c VeuUlez agréer, monsieur le ministre, l'assurance de mes sentiments de
consldéiatlon la plus dIsUnguée.
« A. de MUN
c député du Finistère »
1
LES OBSEQUES D'AÜGUSTIN LE MAUX
A LANNION
Les obsèques de Lemaux ont eu lieu
A Rospez, vendredi dans la soirée en
présence d'une énorme afflaence de population désireuse de témoigner à leur
vaillant compatriote, mort au service de
la patrie, leur vive et respectueuse sympathie. A 2 heures eut lieu, à la gare de
Lannion la levée do corps, en présence
du sous préfet de Lannion, de M. le commissaire dé la marine, représentant le
ministre ; du maire de Rospez, M. Per
rot, de aon adjoint, M. Queffeulou, et
plnaieUra oonaeiUers municipaux de la
commune.
Une délégation de marins du quarUer
de Lannion, vanna de Breat, accompagnaient le corbillard recouvert de lleurs
ai de couronnes. Après avoir traversé
la vUle de Lannion, le corbillard se dirigea vera Rospez où eut Ueu l'Inhuma
tlon dans le cimetière parolaslal.
Partout alUeurs en Bretagne, les oh
sèquea reUgieuaea dea vloUmea tombées
sur ia Couronne, ont été très beUes
dana leura aimpiicitéaetauiviea par une
foula Immenae.
Cérémonia de protestation du
olergé de Toulon
Dimanche matin, a eu Ueu, A l'église
Salnt-Louls, le servloe reUgieux A la
mémoire des victimes de la Couronne,
que le olergé de cette paroisse avait tait
annoncer pour proteater contre les ln
oldanta qui aa produlairent lora des ob
sèquaà du lundi 17 août courant.
TARIF
DES
INSERTIONS
Annonces (judiciaires ou diverses], la ligne .
Réclames (on 3* page), la ligne
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Tarif décroi&sant pour les Insertions répétées
La Société de Publicité Religieuse, 6, place de la Bourse,
à Paris, est seule chargée de recevoir ia publicité extralocale pour le Journal.
L'assistance était nombreuse, et on
remarquait la présence de plusieurs officiers de marine, dont quelques-uns en
uniforme. L'égUae avait reçu une déco •
ration de circonatanoe, oonsistant en
lourdea tentnrea noirea laméea d'argent
et ornées d'écussons et de drapeaux
tricolores. Au bas de la nef principale,
avait été dressé nn catafalque, entouré
de fleurs et de lumières. Le clergé avait
à sa tête l'arohiprêtré Ardouin, entouré
de chanoines, qui offiolait. L'abbé Blanc
curé de la paroisse, est monté en chaire,
et, dans une aUoouUon véhémente, a
déploré l'incident de lundi et a déclaré
que les conditions Imposées A l'EgUse
n'étaient pas compatibles avec sa dignité.
La cérémonie s'est terminée par l'absoute, dans un calme que rien ne troubla.
L'Iipöt sor le Revena
5
aelon le mot du pince-aana-rire de la
Dépêche, on < écouta Vexéeutwn » Brr !
paa aimable pour ceux de « che^ noua ».
Ah ! ce défilé du Cirque Jua^'an Usa
habituel des aéancea de ce genrs,Jaaqa'a
a aalle du featin, aona l'call g o ^ e nard dea habitantsat touristes I i
« Qu'eat-ce que c'eat qne ce grfnd-lA
avec nn chapeau haut ?
— C'eat-li celui qnl fUt U qoêU f »
c Oni, mon fils », répondsit M. Prud'homme : ( U ramaaae 42 fr. toas les
oura. »
lia défilent préfet, aous-préfets, iru»
de-champêtre, le cadra de'pomplera, les
mairea passé et présent de Morialz
M. Logother dit Daniélou et lea Ina^tnteura etc i
Jusqu'au aen^ce d'ordre, tout était
prévu. Le procureur était lA, flanqué de
son Juge suppléant.
Et l'on ae rua au banquet.
Je ne voua chanterai pas las horsd'oeuvre, ni ies champignona du filet,
ni le poulet, ni même la langouate.
Tout cela était bel et bon — mala A
peine au rôti, on Informa de façon énar^
glque, les pauvres c banqaetenrs » gne
les « banqulstes » aUaient laa e n t i e r
ferme.
^
M. PhiUppe promenant aiUenra s e s
poêtiquea Improvieationa, l'on ae demandait A qni confier le aoln de la parade.
Logothfar dit Daniélou, eaaaya bien de
réclamer pour aa vlUe ceci, cela et encore autre chose, c A bon rat, bon chat ».
Chatte mitte AUard promit tout ce qu'on
voulut. Seulement —(eifetdn champagne ? — heu 1) U s'oublia jUaqu'A parier
des récentes éiectt
ce fut vraiment lAV i
perçut alora de la préaénce an banquet
de ce brave M. Fenoùx, candidat dignement vesté, réoeuiment. Gentiment,
M. Allard Inalnuait auz populationa
Prenez mon oura. »
Désormais, parait-U, U n'y aura plua
de < beUe fête répubUcalne » aana que
l'on n'y promène M. Fenoux c notre futur et valUant candidat sénatorial ».
Et l'impôt sur le revenu ? Mon Dieu I
il va son petit homme da chemin I Voici
14 mois que MM. les 42 francs discutent le projet CaiUaux. Ces messieurs
ont déjA voté Tart. 36 dudit projet.
Ce curieux article est ainsi conçu :
a Sont imposables au titre delà sixième catégorie : les savetiers, les chiffonniers au crochet, les porteurs d'eau à
la'bretelle, on avec voiture A bras, les
rémouleurs A bras, les rémouleurs-ambulants, les gardes-malades, » etc., etc.
Evidemment cet article est emprunté,
A la loi des patentes, ^ l'avait de même emprunté A un édlt de I'anclek régime. C'eat alnal que, de copie en copie,
se perpétuent dans nos codes les formules de l'Empire des Francs.
Mais si l'art. 36 est voté — ou A peu
près — il ne faudrait pas croire pour
cela que la loi solt bientôt mise en application. SI en effet l'on consulte l'art.
6 qui fixe le taux de l'Impôt, on s'aperçoit que l'art. 6 est réservé — c'est-Adlre sera disouté aux calendes grecques.
Pauvre Fenoux I que de gaatritea
VollA où en est, après 14 mois de tra- vous coûtera votre futur écheoT
vaU, l'une des réformes (!) les plus soCloarec parla aussi. Son dlactfnrs
lenneUement promises par le Bloo I
brUIa du moina par une qnaUté : aana le
moindre effort d'InteUigenoe, chacun
H. B.
pouvait saisir ses pauvres métaphores
et ses banals cUohés sur < notre chère
(oui i) RépubUque. » Alnal l'on n'en perdait pas un coup de dents.
Le débordement d'éloquence continua
: chaoun a chantait la sienne. »
A ROSCOFF
Le seul discours qui signlfiAt quelque
chose — parce qu'U était sérieux
On sait que M. Logother, dit Danié- celui de M. Delage, fut natureUement
lou, triompha, avec sa bande, en mal C3lul que personne n'écouta — ou ne
dernier, lors des élections municipales. comprit.
Et quand on eût formulé dea desideEtant donné les petits et grands
moyens employés pour obtenir ce ré- rata multiplea, distrlbné dea proméaaes
sultat — telle la question très Impor- vaguea, présenté en liberté le' fntùr
tante du sectionnement de vote ponr candidat sénatorial, remercié A gauche
Santec — ces Messieurs du Bloc au- et A droite (pardon 1 à l'extrême-gauche),
raient pu, sans difficulté, avoir le — la fête se trouva finie. Lea autotriomphe modeste. Mais l'Impudence rités — sans leur cadre ~ allèrent an
étant plutôt leur fait, les nouveaux Laboratoire et firent semblant de comédiles n'hésitèrent pas A se mettre en prendre quelque choae auz expllcationa
que s'évertuait A lenr donner le direcfrais pour célébrer leur victoire.
Par la même occasion, on pourrait teur,.M. Dalage.
distraire les touristes, en badauderle
La-dessua, le cirque Allard a'enfqdt
sur les plages environnantes. Et par de Roscoff — sans avoir diatribné
vole d'affiches et même d'éclatreurs, on le moindre petit bout de ruban.
fit assavoir pue le grand cirque Allard Cloarec lui même n'en a paa Jeté qaeldonnerait A Rosooff une seule et bril- qaes aunes.
lante représentation « une beUe fête
Cette « beUe fête » fut un peu grotes*
républicaine ». Le diable est qu'UfaUalt que paroe que donnée aana rime ni raiua prétexte pour justifier de façon son: du moins fournit-elle matière A
décente la carte A payer : le cirque gou- une Intéressante constatation :
vernemental ne se dérangeant guère
St Thégonneo vote contre Cloarec : et
sans exiger des nourritures multiples l'on boycotte Salnt-Thégonnec. Par dea
et onéreuses.
procédés d'une basse mesquinerie, l'on
N'ayant pas le moindre bout de préau s'efforce de transporter tona lea aarvlà inaugurer, on se rabattit sur les pom- oea du canton A Pleyber. Vengeance
piers. Et l'on Inaugura douze pompiers blooarde i
Rosooff, gràoe A dea procédéa inquaet lenr chef. Oui Monsieur ! c'est pour
tout oela que l'on a mis sur pied depuis lifiabiea, devient pour quatre ana blole dernier marmiton Jusqu'au < premier oard : et auaaltôt on l'abreuve de petit
magistrat » de notre département.
Champagne et de diacoura pompeux et
Vous entendez bien que l'on se dé de promeaaea IrréaUaabiea.
barrassa, preste et leste, de la corvée
Vengeanse injuste on flagornerie
obligatoire de l'Inauguration.
mensongère : procédés bien dignes
La Dépêche qui, grAoe A l'ardeur bien du Bloo. Mais cea gena-lA aemblent adconnue de son vaiUant correspondant mirer l'habileté de leura manœavres.
Voa mallcea sont conanea de fil ronge.
St-Polltaln, a chanté en plusieurs colonnes oette fête ; la Dépêche nous en Et l'on vona connaît trop pour croira A
votre amour de la RépubUque pour la
raconte de pau banales...
Après avoir énuméré les « autorités » RépubUque.
et avoir fait constater qne c les pom
Sur lea tréteaux foralna, le boniment
piers encadrent les autorités s — ta vaut toujoura mieux que lea exercices
bleau digne du cadre — le bon Monsieur donnés A l'intérieur. Helaa I voa dlacours
da la Dépêche nous dit en aubatance que ne valent paa voa promeasaa — et vos
les sapeurs-pompiers de Morlaix sont promesses ne valent rien.
très admirés et que —• l'on partit enLe vlllageoia naïf qui convoquait A
suite déjeûner. VoUà bien la note comi- Roscoff, mairea, inatltuteura. fonctionque : sur trente pompiers inaugurés, 11 naires, prélet pour faire manoaavrar
y en avait seize de Morlaix, quelques douze pompiers, a'apercevra, peut-être,
uns de St-Pol et —le reste, de Roscoff
A l'user, que le cirque ne vaut paa cher i
Au prochain Incendie, évldema^ent, on
Voyez-vous, M. Logother dit Daniépourra prévenir les ceusses de Morlaix. loi (ou le contraire) oa vons flattera, oa
Notre musique prêtait même son con- voas palmera, on vona potreaucsra.
cours. Elle exécuta la Marseillaise. E' Saulament ce aont Toa éleoteurs qal
Le grand cirque Allard
LA
paieront les frais das banquets et des
« belles fôtes républicaines » laïques,
obllgatolrea et non gratuites.
Et les électenra n'aiment pas beaucoup ces aimabiea plaiaanterfea.
Méflei-vons I M, Logother. La critique TOua était alaée, aurtout quand elle
« a a i t l'erreur : maia l'art eat difficile :
et voua ne sembles pas manœuvrer
avec art.
H. B.
Paroles d'Instituteur
Un rédacteur de la très blocarde et
très influente Revue de l'Easeignement
primaire (26 juillet Î908J, H. Vich&ux,
expose en ces termes ce que doivent
être vis-k-vis de l'enfant les droits respectifs des familles et des instituteurs •
« Le droit dea pères de famille ? C'est
une plaisanterie d'origine romaine... et
de mauvais goût. Je ne reconnais qu'un
droit précis au père de famille, c'est de
donner k ses enfants tout oe dont Us
ont besoin pour vivre. Mais les façonner
a sa guise ? Jamais 1 On vU pour ses
enfants, c'est possible, c'est môme très
vrai ; maia lea enfants ne vivent pas
ponr lenrs parents.
Et alora U me semble que le rôle de
l'instituteur est tout tracé. La société
l'a délégué pour deux choses : d'abord
assurer les conquêtes du passé — et je
ne puis approuver lea quelquea farceura qui, parmi noua, risquent, par
leurs sottises, de compromettre les résultats que nos devanoiera noua ont aoala, anauite préparar l'avenir — et au
laque de paraître révolutionnaire —
e'inaplrer dea idéea préaentea qui aeront
peut-être les réalitéa da demain.
Mais U noua faut une organlaation
plus souple ; U faut qne nos programmea évoluant, U faut aurtout qoe personne parmi ceux qui noua dirigent ne
s'effraie dea menacea du monde noir.
LanautraUté? mais U n'y a que les
moules qui soient neutres, et encore !
Et ja ns penaa pas que décemment on
veuille nous ranger dans ia catégorie
des moUnsques.
Nous sommes oe que nous sommes
Nous ns devancerons pas ie mouvement, mais nons le préparerons oomme
vons, les ancêtres, raves préparé. Tant
pis ponr les gens pudibonds et bien
penaanta qui rêvent de marcher en ar
rlère 1
Î
Le poulet de Carlsbad
De Garlabad, M. Clemenceau, en vel
ne d'bronie, vient d'adreaaer à M. Vaillant, le député soclaUste de ia Seine, le
oharmant poulet aulvant : Carlabad, 23 août.
Monaieur le député,
Vous aves bien voulu appeler ma
bienveillante atteation surle sieur Bar
'TOtirîmjeV Italien, objet d'un arrêté
d'expulaion en date du 6 août courant.
Voici lea renaaignementa qae je puia
vons communiquer sur le compte de
votre protégé.
Barsanti a été condamné pour voi en
1902, à l'Age de vingt ana, dana son
paya d'origine ; en 1903, U était expulxé
du canton de Genève où U résidait sous
un nom d'emprunt ; en 1904, U était l'ob
jet d'nne mesure semblable dans la
principauté de Monaco.
Ja pois ajouter qu'entre temps, U
avait demandé dea aubaides A divers
membres de la colonie ItaUonne des
Alpes-Maritimes afin de publier un
opuscule contre M. Enrioo Ferri, chef
du parti socialiste révolutionnaire Italien ; en 1906, le journal le Libertaire
ptibUait A aon adresse l'information sui
vante :
« De différents endroits, on nous parle de signaler oomme estampeur professionnel, et peu Intéressant, un nommé
Barsanti (ou Cagnoli), qui a laissé des
traoea de son passage à Paris, A Tours,
au Chambon-FengeroUes et joue ies
réfugiés itaUens... »
Gomme U ne m'a pas paru que votre
protégé méritAt une partioulière bienvalUance et comme Une m'a pas semblé
convenable qu'un étranger se fit parmi
nons le propagandiate des idées antimiUtaristes, j al pris et je maintiens contre lui un arrêté d'expulaion.
VauUlss agréer, etc.
G.
CLEMENCEAU.
ïieni Noms, Vieux Soaveairs
Xi« lamlUe d u Coëtlosquet
Un lecteur de la Résistance a bien
voulu me signaler certaines erreurs ou
omissions dansun de mes derniers articles consacré au château de Coëtlosquet,
et pour mieux me permettre de les recU
fier, U me communique aimablement le
neuvième tome du précieux recueil de M
René Kerviler, Répertoire général de
Bio-bibliographie Bretonne, qui contient une notice aussi Intéressante que
bien documentée sur la vieUle Ugnée
des Coëtlosquet Je suis d'autant plus
heureux de pouvoir consulter cette généalogie que j'y trouve mentionné un
vaiUant enfant de Morlaix, le Ueutenant général comte du Coëtlosquet, fort
peu connu de ses compatriotes, et qui
mérite oependant d'être placé au rang
des Illustrations de notre ville, comme
on pourra en juger plus loin.
J'ai dit que Jean, seigneur duCoutlosquet, vivant en 1503, avait laissé postérité de son mariage avec Etiennette
de Tropiong En réalité, il mourut sans
enfants, et ce fut son frère cadet Hervé,
seigneur de Kergoaret en St-Vougay,
qui hérita de lui et continua la filiation.
Ce dernier épousa Gllette du Bois, dame
de Kerlosquet près St-Pol-de Léon, et,
après sa mort, se fit moine, croU-on, à
l'abbaye du Relec. Il laissa deux fils,
Olivier, décédé sans aUlanoe, et Jean,
d'aboro chevalier de Malte, puis marié
à Marie ds Brezal. Leur ula (et non
petit-fils) Olivier épousa en 1697 Anne
RESISTANCE
Ceci est parfait. Mais que dirait M. pour l'îlo du Diable :
Peuples de camilles, des frères se
Clémenceau si VaiUant lui demandait
dos nouveUes du protégé du Fallières, lèveront pour nous venger 1 Notre mort
à tous trois provoquera un prochain
l'Ulustre SoleUlant ?
mouvement l »
Ua Interprète est prié de traduire ces
Les catholiques Anglais paroles au gouverneur. Il le fait ainsi :
« Le condamné remirde la population
d'Hanoï et le cordon de troupes
C'est le 8 septembre prochain que doit
s'ouvrir A Westminster le 15« Congrès d'être venus assister à son exécution, a
Eacharistique. Pour la première fois
depuis quatre sièoles, se déroulera,
dans les rues de Londres^ une procesLe renvoi de la Classe
sion solennelle du Saint-Sacrement.
Mgr Boni ne, archevêque de "WestLe Journal officiel pubUe une clrouminster, a obtenu du Ministère l'autorisation d'offrir A nos voisins le spec- laire du ministre de la Guerre, aux tertacle d'une solennité que notre gouver- mes de laquelle les jeunes gens incornement républicain proscrit dans la porés en 1907 dans les oorps de troupes
de toutes armes, au titre des éooles civiplupart de noa grandes villes.
Une telle autorisation est donnée à les ou militaires visées par les articles
rencontre des lois persécutrices qnl, 23 et 26 de la loi du 21 mars 1905 seront
depuis Henri VIII, Interdisent sous cette année, à l'exception de oeux que
peine de mort, aux prêtres romains de les ohofs de corps jugeraient à propos
sa montrer dans lea rues, revêtus de de retenir pour mauvaise conduite, enleurs Insignes et d'y exercer les fonc- voyés en permission aux dates ci-après :
c 1' A la date du 20 septeipbre : ceux
tions sacerdotales.
qui appartiennent à des oorps de troupe
Autre oonquête.
Son Em. le cardinal VannuteUl, légat ne prenant pas part aux manœuvres ou
du Souverain Pontife, sera solennelle- qui seront rentrés dans leurs garnisons
ment reçu par S. M. Edouard VII, à avant cette date ;
2' Le lendemain de la rentrée des maWindsor, aveo tous les honneurs dûs à
nœuvres
: ceux qui appartiennent à des
un prince régnant. « L'Alliance protestante » dans une supplique au chef du corps de troupe ne rentrant dans leurs
Foreign Office, à lord Grey, a fait re garnisons qu'après le 20 septembre ;
3' Le 28 septembre au plus tard : tous
marquer le « caractère inconstitution<
oeux
dont les corps de troupe ne seraient
nei > de la manifestation. Mais la cérémonie semble devoir avoir Ueu quand pas rentrés à cette date dans leurs garmême. Ainsi, l'heure des < réparations » nisons respectives.
c Cette permission durera jusqu'au
a sonné pour les cathoUques anglais.
début
des cours des écoles oi-dessus
Quand les catholiques français obtlen«
visées.
dront-ils ia même justice ?
« Les élèves retenus au oorps pour
Dès qu'ils le voudront...
mauvaises conduite devront, en tout
cas, être libérés avant la date de l'ouverture des cours, de manière à pouvoir
rejoindre leurs écoles respectives au
jour fixé. »
VARIÉTÉS"
D e quand date la Compagnie
de l'Oueat
La Compagnie de l'Ouest, qui va disparaître, a été constituée le 13 juin 1855,
dit le d Monde Illustré » dans un très
remarquable article sur les chemina de
fer. Elle a eu sucoessivement pour présidents MM. Baude, de Lapeyrière,
Julien, Plérard, Delaitre, Morln et de
Larminat.
Ses aînées sont la Compagnie d'Or
léans, fondée en 1838, la Compagnie du
Nord, fondée en 1845, la Compagnie du
Midi, fondée en 1852. Elle a pour cadette
la Compagnie P. L. M., fondée sn 1857
Contributions indirectes
Sont nommés : commis à Brest, M.
Le Gorre, surnuméraire à la même ré
sldenoe, en remplacement de M. Mois
tron, retraité ; commis à Quimper, M.
Deschamps, sursuméraire.
M. Renaudeau, receveur à Morlaix,
est élevé, sur place, à la deuxième
classe de son grade.
M. Labadie, commis pilncipal à Pontl'Abbé, est élevé, sar pjaoe, à la cinquième classo de son grade,
année, à l'antique sanctuaire de N.-D.
de Berven. Il y a eu là, le 15 Août, un
pardon, au sens propre et religieux de
ce mot qu'on voudrait détourner de sa
véritable signification pour l'appliquer
aux assemblées profanes.
A 10 h. moins 1/4, la sonnerie de Berven annonce l'approche de la procession de la paroisse de TrézéUdé. Bientôt retentisseat les marches entraînantes de la fanfare organisée et dirigée
par M. l'abbé Havas. M. le chanoine Le
BaU, curé de Plouzévédé, portant l'étole
et accompagné d'un cruolfère et d'un
abbé, s'avance à leur rencontre. Après
l'acoolade traditionnelle des croix, sym
bole d'union, ia procession continue sa
marche et fait son entrée triomphale
dans la chapelle de Berven, parée d'oriilammes et de festons de verdure et
de fleurs. A 10 heures, commence la
grand'messe. chantée par M. Gloanec,
ancien principal du collège de Lesneven. Le vaste édifice ne peut contenir la
foule des fidèles. Après l'évangile M.
PoQgam, reoteur de Plouvorn, monte
en chaire : t Réjouissons-nous, s'écrie
le prédicateur, en cette fête de l'Assomplion, méritée par la pureté, l'hu
milité, la charité de la Vierge Immaculée de Nazareth. SI les anges exaltent,
par leurs louanges, aux Gleuz, Celle
qu'Us voient assise k côté de son divin
Fila, c'est qu'ils la reconnaissent pour
leur Relae. Mais nous, nous avons plus
Ueu de nous réjouir : la Reine des anges
notre Mère.» A la fia de la
mease, tous les assistants chantent
aveo un entrain émotlonnant, le cantique du pèlerinage de N.-D. de Berven.
A 2 h. 1/4, arrivent les autres prooes-.
slons, que M. le Curé reçoit avec le cérémonial accoutumé. La procession de
Ploagar se présente la première. Un
fort groupe de paroissiens la compose.
Puis arrivent celles de Salnt-Vougay et
de Plouzévédé. Tous ces ' pèlerins, au
nombre de trois mille environ, se rangent autour d'une estrade, ornée avec
goût et érigée dans l'enclos de la chapeUe. Les vêpres commencent aussitôt. Après vêpres, M. Gardinai, supérieur de la maison St-Joseph, à SaintPoI-de-Léon, rappelle, dans un breton
Irréprochable, d'une voix puissante, à
ce bel aijidUoIre, les hontés de CeUe que
toutes les générations proclament bienheureuse. La chapeUe avec ses boiseries sculptées et l'admirable clocher
de Berven, chefs-d'œuvre d'architecture, sont
faible témoignage des grâces reçues de nos pères.
A 4 heures, vêpres au Champ du Couronnement ; sermon et procension des
miracles.
A 8 heures, procession aux flambeaux et illumination ; Heure sainte par
M. Sévelleo, vicaire à Pleyben.
Mardi 8 septembre, première messe
à minuit ; ensuite les messes se succèdent d'heure en heure ; dès 8 heures,
réception des processions.
A 10 heures, grand'messe solennelle,
chantée par M. Te chanoine Martia, curé
des Carmes. Sermon par M. le chanoine Corre, reoteur de St-Mathleu, de
Quimper.
A 2 h. Ii4, vêpres solennelles. Monseigneur adressera la parole aux pèlerins.
)-(
Le Pèlerinage nitionil lie lourdes
de Kersauson. Il eut à soutenir, de
1603 à 1627, un long et curieux procès
contre le seigneur de Goëtanscours en
Plourin, qui lui disputait la propriété
do tombes, enfeus et armoiries dans
l'église de Plounéour-Ménez, en la cha
pello de St-Yves.
Charles-Louis du Coëtlosquet, arrière petit flls du précédent, épousa le 7
mal 1685 (et non 1684) Marie-Radegonde
du Trévou, et, le 20 octobre 1703, fonda
une messo quotidienne à perpétuité en
la chapelle de son château, dédiée à StNicodàme En 1706, il acquit du marquis
de Rosmadec les préémiaences du fief
de Penhoat en l'église de PlounéourMénez. Son iils Jean-Baptiste, comte du
Coutlosquet, chevalier des ordres de
Saint Lazare et du Mont Carmel en
1722, époux de Mario-Jeanne de là Noë,
laissa quatre fils dont le plus jeune,
Jean François-Yves, vicomte ,du Coëtlosquet, colonel en second au régiment
Dauphin en 1772, devint chef de sa mai
son par la mort de ses frères alaés
et de ses neveux. De son premier
mariage avec Denise de Tréanna, dame
de Pensornou en G-crantée (1755), il eut
Etienne François-Denis, comte du Coëtlosquet, page do la Dduphine en 1770 et
capitaine au régiment de Royal Plé
momt en 1777, qui épousa en 1780, Françoise Nicole du Bois des Cours de la
Malsonfort.
Lo comte du Coëtlosquet n'émlgra pas
sous la Révolution, mais après avoir
été plus d'une fois inquiété, il fut emprl
sooné pendant la Terreur et ne recouvra sa Uberté qu'à la suite des événements de thermidor. Il vendit son chA-
teau de Coëtlosquet d'abord au marquis
de Coëtlosquet Kerannot,fusillé à Auray
eu 1795 puis à la famUle L-î .DaU de
Tromelin. Son fils Charles-Yves-CésarGyr, compte du Coëtlosquet, fut le dernier représentant de la branche aiaée,
et l'homme le plus remarquable de sa
maison d^»ns la carrière des armes
Né à Moriaix. paroisse de St Melaine,
le 21 juiUet 1783, il s'engagea le 23 octobre 1800 dans le 10° hussards. Blessé de
deux coups de sabre et d'un coup de feu
au passage de Mincio le 17 janvier 1801,
il conquit peu de jours après le grade de
maréchal des logis, en défendant avec un
de ses compagnons un défilé contre un
fort détachement de hussards ennemis.
Nommé sous-lleutenant en 1802, il
prend part aux grandes victoires d'Ulm
et d'Austerlitz et, successivement lieutenant, adjudant major, capitaine, U
combat à léna et à Pultusk, où un boulet l'atteint grièvement à la jambe droite. Le général comte de LasaUe en fait
son aide de camp, et il accomplit en
cette qualité, la campagne d'Espagne de
1808 où il est nommé chef d'escadrons
sur le champ de hataiUe de Burgos,
puis colle d'Allemagne, où il reçoit un
coup de feu ù Essling, et voit périr glo <
rieusement son général à Wagram.
En 1812,11 fuit partie, avec le 8' hussards. de lu Grande Armée, destinée à
envahir la Russie, et se distingue teUe •
mont à la bataille d'Ostrowao que l'em
pereur le nomme colonel de son régiment, en disant à ses hussards : « Je
vous donne uu jeune colonel ; si j'en
avais connu un plus brave, je vous
l'aurais donné. ». Pendant la retraite de
Russie, il sert dans l'Escadron sacré,
uniquement formé d'officiers d'élite, et
destiné à escorter et à protéger la marche de Napoléon II est nommé général
à Leipzig ; et dans la campagne de
France, il contribue aux victoires de
Brienne et de Montereau, où U enfonce
à la tète d'un régiment de jeunes soldats des troupes ennemies contre lesquoUes un corps de vieux combattants
avait échoué,
Après l'abdication de l'empereur, U
fut compris comme maréchal de camp
dans la réorganisation de l'armée française, et il commandait le département
de la Nièvre lors du retour de l'Ile d'Elbe. Il passa dans la retraite la période
des Cent jours. Louis XVIII le nomma
aiie major général de la garde royale en
1815, puis Ueutenant-général et directeur
du personnel au ministère de la guerre.
Dans cette importante fonction, le com
te du Coëtlosquet rendit de grands services par l'esprit d'impartiaUté et de
justice qui fut la règle de sa laborieuse
activité ; il prit une partconsidérable à
l'organisation de l'armée qui rétablit
Ferdinand VII sur le trône d'Espagne,
et fut chargé par intérim du portefeuiU
le de la guerre, en octobre 1823. Au
bout de six ans, il quitta la direction du
personnel avec les grades de grand'
croix de la Légion d'honneur et de
commandeur de Saint Louis, et devint
conseiller d'Etat jusqu'à la Révolution
de 1830. Ayant refusé de servir le nouveau pouvoir, il perdit sa charge et
vécut dès lors retiré à la campagne près
de Nevers, s'occupant activement d'agriculture. Il décéda à Paris, le 23 jan-
vîer 1836, sans avoir contracté d'aUiance. Avec lui s'éteignit la branche principale de la famille du Coëtlosquet. Ses
deux sœurs avaient épousé les comtes
de Clérembault et de Sérionne.
La branche des seigneurs de Kerannot disparut tragiquement au cours des
guerres de la Révolution. Ce rameau,
issu de Robert du Coëtlosquet, seigneur
de Kerannot, second iils ae GuiUaume,
chevalier de l'Ordre et de Louise Simon,
s'établit à Morlaix au XVIIP siècle, et
habUa le manoir du Portzmeur, en St
Martia Guy du Coëtlosquet, seigneur
de Kerannot, fils du précédent, Ueutenant-général de l'Amirauté de Brest,
épousa eu 1705 Marie Monot, dame de
RanveUn ; U fut père de Michel-Yves,
marié en 1731 à Elisabeth le Pappe de
Kerminihy. et de quatre filles, la marquise de Cheflontaines, Mesdames de
GadevUle, de Carcaradec et du Dresnay.
De Michel issut Marc Sezny du Coëtlosquet, marquis de RanveUn, baptisé
le 1" août 1744 à St Martin, qiil épousa
on 1767 au château de CuiUé, en Anjou,
Pauline Anne de Farcy de GuiUé, nièce
de l'évêque de Quimper. Il mourut veuf
en 1780, laissant deux fils dont le sort
devait être funeste. François Jean,
marquis du Coëtlosquet, né au Portzmeur en 1769, et Louis-Marie, chevalier
du Coëtlosquet, né au même Ueu en
1772, servaient tous deux quand éclata
la I^évoiutlon, l'alné comme officier au
régiment des gardes françaises, le second comme offlcier au régiment de
Bretagne. Emigrés en Belgique, puis
en Angleterre, ils prirent part en quaUté de lieutenant au régiment du Dres-
A la Colonie de Vacances
Les fêtas da la Translation d e s
Reliques de Saint Pol Auréllen,
le premier dimanche de Septembre, seront présidées par Mgr Duparo, évêque
de Quimper et de Léon.
Elles seront précédées d'un Triduum
de prières et de confessions.
Programme des fêtes. — Le samedi
5 septembre, 1"" vêpres à 4 heures. —
A 8 heures, procession aux flambeaux ;
Illuminations de la ville, des tours et de
la nei de la cathédrale.
Au retour de ia prooesslon, allocution
de Monseigneur. Béhédlôtlon du
StSacrement.
¡jB dimanche 6 septembre, messe
pontificale à 10 heures ; sérmon par M.
Tanguy, curé de Plougastel. TT 4 i heure, vénération des Reliques da SalntPol-Auréllen et do la cloche miraculeuse ; à 3 heures, vêpres, procession solennelle. — Au retour, allocution de
Monseigneur et bénédiction du T. StSacrement.
Le lendemain, 7 septembre, service
solennel, à 10 heures, pour les prêtres
originaires de Salnt^PoI de Léon.
E z c u r s i o n à Laanion
Dimanche 30 courant, le VélO'Sport
Morlaisien se rendre en corps aox Fêtes de Lannion.
Le Départ anra Ueu Dimanche matin,
à 6 h. 1/2 très prédses, Place Thiers
Kiosque de la musique.
Le parcours se fe^-a sous la direotion
du capitaine de route, M. Brizec ; les
cycHstes devront voyager en groupe
unique et prendre toates dispositions
pour éviter tout accident ; Ua se conformeront aux ordrea du capitaine qui aura tout pouvoir de pénaliser lea infractions commises en cours de route.
La Uste d'Insoription sera close le samedi à midi.
Le Président,
HAMEURY.
Chronique Sportive
Une traduction libre
L'Annamite qu'on va décapiter s'écrie
— tout oomme le traître Dreyfus partant
) - (
Cherchez le Nègre
Légitimus, le noir quinze-mille, est
retrouvé ou presque.
On télégraphie de Pointe-à-PItre, à
propos de l'inoendie de la cabane Bambou à Légitimus :
Cet incendie, suivant la pubUoation
de violents articles concernant la cessation dos poursuites contre le député
Légitimus, est attribué à la malveillance. D'ailleurs, on a appris que M. Légitimas est réfugié dana un village de la
baie Mabault où 11 est protégé par le
maire et la police municipale qui, pour
empêcher eon arrestation, ont tiré sur
la foule et provoqué de graves désordres. Oa attend demain loi le gouverneur qui, accompagaé de troupes, prendra des mesures rigoureuses.
Cette aventure prend décidément des
proportions épiques. Par sa vaillante
attitude, Légitimus pose sa oandidature
à la présidence de ia Chambre.
Semaine Paroissiale
MORLAISIEN
CHRONIOUE
RÉGIONALE
C'était, lundi dernier encore, joyeuse
fête à la Colonie de Vacances, St-Joseph
du BeLAIr en Garantec.
De nombreux parents éiaiei^t venus
en break, voir leurs enfants et tout ie
monde déjeûna à la oolcnle.
Le réfectoire — qui décidément est
élastique — contenatt aisément ses 58
convives. Et une quinzalae d'enfants
mangeaient par petites tables, sous les
charmlllas. Après le déjeûner, excellent
et fort gai, est-il besoin de dire que
chants et monologaes put fait rire tout
ie monde.
Visite de la maison, dortoir du SacréCœur et dortoir Sainte-Marie, vastes,
bien aéréa, i^dmirablement aménagés
pour perdre le moins d'espace possible.
Puis l'on part courir les Grèves du
Callot et du Kélenn.
Quelques-uns des grands vont, sous
la direction de M. l'abbé Gouiray, faire
une promenade en mer sur le StellaMaris. Bains, tapage, rires, santé...
N O T R E - D A M E DU F O L G O A T
A 6 h., on vient chercher les parents
Grand Pardon
qui retournent à Morlaix. Encore quelques jours et les petits colons de Ca- le lundi 7 et rn,ardi 8 septembre
ranteo auront, eux aussi, abandonné la
présidé par S. G. Mgr
plage. Mais les joues hàlées et rebonDuparc évêque de Quimper et de
dies, les mollets bronzés, les grands
Léon
yeux clairs et gais disent assez qu'Us
Lundi 7 septembre, depuis 6 heures
ont bleu profité de leurs vacances pour du matin jusqu'à six heures la lendeleur santé morale et physique. VAN main, le Saint-Saorement sera exposé
en union de prières et de réparation
aveo le Sacré-Cœur de Montmartre.
Pendant tout oe temps, les pèlerins
Pèlerinage â N.-D. de Berven
trouveront des confesseurs à leur disMalgré les fatigues qu'occasionnent position.
les travaux de la moisson, l'afflaence
A 10 heures, grand'messe à l'égUse
des pèlerins a été grande encore cette paroissiale.
Chaleur et journalisme
Relevons, dans un lournal espagnol,
un petit entrefilet qui en dit plus qu'il
n'en a l'air sur les mœurs charmantes
et aimables de nos voisins transpyrénéens :
c Le journal la Linterna suspend sa
pubUcation pendant les grandes chaleurs. Il la reprendra dn 15 au 30 sep
tembre prochain. »
Il faut ordre que les abonnés ont
aussi trop chaud pour Ure leur journal,
oar ils se gardent bien, dit-on, de réola
mer.
SPORT
Lourdes, 21 août. — L'arrivée du
train blanc n'a pas offert uu spectacle
moins émouvant que le départ de Paris.
Les malades débarqués des wagons
avec les mêmes précautions maternelles, qui avaient présidé à leur Installaiio3, s'aident valUamment, retrouvant
MORLAIX
des forces dans un sursaut de fol et
Semaine
Thermométrique
d'espoir. La température très élevée a
realu leur voyage plus pénible, mais
midi
7 h. s o i r
l'idée qu'ils sont à Lourdes, au but, faU
tout oublier. Devant des miUiers et des
Samedi .
18»
16»
milliers de personnes, reprend alors le
Dimanche
20»
16»
défilé do toutes ses mlsèros mettant des
Lundi .
30»
17»
larmes dans bien des yeux, tant certaiMardi .
24»
16»
nes de 038 détresses sont affreuses.
Mercredi
25»
16*
Depuis l'arrivée jusqu'au départ du
17.
Jeudi. .
24»
Péiorluage natlouale, on a reconnu,
Vendredi
constaté de façon formelle de très nomThermomètre extérieur
breuses guérisons. Chaque jour la Croix
pablie une Uste de miraculés de Lour- de la Pharmacie E. COEFF, me Carnot
des dont la plupart sont des « cas » dont
on ne sauraU certes expliquer la gaérlCours du Beurre
Boa par guérison. Nous donnerons le
total des guérisons obtenues à Lourdes
22 Août - 216 fr. les 100 icilos.
cette année.
25 — — 210
—
Régates de Caranteo
Dimanche dernier, ont en Ueu ainsi
que nous l'avions annoncé, les régates
de Carantec. Une très nombreuse foule
était venue de tous les environs assister
à cette fête maritime. Etant donné par
ailleurs le très grand nombre de baigneurs morlaisiens et .parisiens qui se
trouvent sur cette charmante grève, on
comprendra que les régates de Carantec aient obtenu un énorme succès.
Les prix avaient pu être augmentés
de façon assez sérieuse, uue souscriptions ouverte à l'hôtel du Qaélenn entre
les baigneurs ayant produit nne somme
rondelette.
La commission des régates avait pris
place dans le Yaoht le Sangoloa, appartenant à M. Le Gonldec de Treissan.
Nous remarquons la présence' de MM.
de Kersauzon, Rum^n, de -Pressac,
Costa de Beauregard, etc., eto.
Voici les résultats :
Godille, garçons. — 1« Moguerou, 2«
Lamour oux, 3*, Ken ien Loals, 4*, Mo
gueroa Loult^. '
Couple, garçons. — 1", Moguerou
François-Marie, 2«, Lamoureux, 3%
Kerrien Lçjuls.
Avirons de pointe, hommes. — l«',
Moguerou et Lamburoui, 2*, Mog^uefou
Louis et Kerrien!
Godille, femmes. — 1*" Anne Nicolas,
2», Marie Jézéquel, 3*, Louise Moguerou.
Couple, femmes. — 1"*, Marie Nicolas, 2', Marie Jézéquel, 3«, Louise Mogourou.
Avirons de pointes, femmes. — l*"',
Marie Nicolas ét Louise Dourver, 2«°",
Marie Moguerou et Marie bourver.
Pendant tout le cours des fêtes, la
c oUque », tambours et clairons de ia^
Colonie de Vacances a joué ses sonneries les plue entraînantes.«
Des jeux avalent été spéoi^ement
organisés pour les jeunes colons.
En voiol les résultats :
Course au drapeau : M. Dénez, Ph.
Le Csrs, F. Ménez, M. Gadiou. F.
Plriou, 0. Le Rest, J. L'Hénaff
Courses en sac : J. Le Lay, Y. Losaoh, Ch. Chevalier, J. L'Hostis.
Natation : 1'" série, Le Cars, Cadiou.
2* série. Le Rest, L'Hostis, Bourhls,
Déniel, Callarec, ChevaUer.
S A I N T - P O L DE L É O N
VELO
Drame
de la
Mer
Samedi dernier vers 10 h. le bruit se
répandait A Morlaix que denx de noe
concitoyens, MM. Minon et Mahéavalent
péri au cours d'une partie de pêche.
La triste nouveUe était trop exacte.
Et volcl lee détails que l'on put avoir le
soir sur cette catastrophe qui met en
deuil deux famiUes bien connues dans
la rédon.
MM. Miaon et Mahé étaient aUés
Vendredi A bicyclette de Morifdx A
Garantec. Ils se rendirent anaaUAt A la
villa de M. Homon, qui devait lea prendre à bord de son bateau de plaiaanoe,
pour une partie de pêohe. Bn raison du
mauvais temps, M. Homon refasa absoiumeat de mettre A la voUe.Mala, preaaé
par MM. Minon et Mahé, U mit A leur disposition son canot pour leur permettre
d'atterrir au-delA de la Pensé et d'aUar
ûS»lnt^PdrQaeTirpatt«=tîirwiiHlrf
On ne sait et l'on en est réduit aux hypothèses. L'on croit que le csnot dut embarquer de l'eau au passage de la Pensé.
Par aiUeurs le mauvais temps continuait en mer tout l'aprèa-midi.
Lea cadavres de MM. Minpn et Mahé
furent découverts lè sam^edi matin par
un pêcheur À Garreok-ar-Gwïn.
''
Par lea soins de M. de Guébriant,
leurs corps furent trAn^portés A l'hos^
plce de Saint- Pol, d'où Us furent dirigés
le rendemain Dimanche sur ^orlàlx.
Les obsèques des viotimes de ce drame de la mer ont eu lieu Dimanehe au
milieu d'un grand concours de population.
Le corps de M. Mahé est arrivé directement de Saint-Poi par corbiUard.
Le convoi s'est rendu aussitôt A l'égUsi Saint-Mathieu, oû a été célébrée
à 4 h. la cérémonie reUgieuse ; et, dê lA,
au cimetière Saint-Charles, oû a eiillén
l'inhumation.
De nombreuses couronnes ornaient le
char funèbre.
Le dçaU éiaU conduit par M. SUUau,
conseiller général, grand oncle de il.
Mahé, et M. Paul Mahé, aon frère. Lea
colna du poêle étdent tenus par MM.
Guillou, WaU>ot, Guyader, Sébil.
Aussitôt les obsèqaes de M. Mahé
terminées, ou a procédé A ceUes de M.
Minon.
La cérémonie reUgieuse a eu lieu A
l'égUse SalQt-MarUn, et l'inhumation au
cimetière SaInC-Ghar}es.
najr, à la fatale descente de Quiberon.
Faits prisonniers, les malheureux jeunes gens furent fuslUés à Auray le 15
thermidor (2 août 1795). C'est par ep>eu;i
ue j'ai cité une autre victime dû nom
e Coëtlosquet.
II y a deux ou trois ans, o a a découvert au manoir de Penfao en St-Thégonnec, anciennement possédé par les
Coëtiosquet de Kerannot, plusieurs
bagues garnies de briUants et phe châine d'or orné.e d'émaux. Ges bijoux, contenus dans un étui de plomb, portaient
les armoiries des Coëtlosquet et avaient
dù être cachés par l'un des deux frères
avant leur émigration.
Quant à la branche des Isles, encore
existante, eUe a produit le célèbre évoque académicien et précepteur des 3
rds Louis XVI, Louis XVIIÎ et Charles X, duquel j'ai déjà esquissé la bioet s'est établie dana le paya de
„etz parle mariage, célébrée en '1781,
de Jean Baptiste GlUes, baron dn Coëtlosquet, né à Morialx en 1751, colonel
du régiment de Bretagne, puis ntaré«
chai de camp en 1791, avec Ghariotte
Eugéaie de LasaUe, dame de Distrofi.
EUe compte actuellement parmi ses
membres deux reUgieux bénédictins,
dont l'un, abbé en 1895 du monastère
de Salnt-Maur de Glanfeuil en A^jou, a
quelques travaux historiques
{>uhUé
brt appréciés relatifs à la Bretagne.
»
\
Î
L. Le G.
LA
Décès — Abgrall François, éponx de
R s m e r o l e m e n t g . — La famille
Mahé a l'houueur Ue remercier les per- Jeanne Trévédic, 31 ans. — Safaûa
«onaat qai ont bien voulu assister aux Jeanne, veuve de Jean Quéméner, 63 a.
Flooh Françoise, 17 ans. — Donval Maobsöqnea da M. F/ançols Mahé.
rio, 46 ans. — Qaéré Marie-Françoiee,
P a r t i e da b o u l e a . — Un groope 18 ans. — Grail Marie, 7 mois. — T^ind'amateurs du quartier de St* Martin et uy Jean, veuf de Marie L'Hostis, 57 a.
delà Barrière de Brest ont organisé
mohard M-^rie Isabelle, épouse de
our le dimanche 27 aeptembre une par- Galllaume Lo Borgne, 42 ans. — Le
le de boulea qui aera tirée dana lea Gall Anne-Mûrie-Yvonne, 36 ans, —
aliéaa de M. Troadao, débitant. De nom- Eafant sans vie du sexe masculin. —
breux prix aeront dlatribués.
Qttéré Marie Jeanne, veuve de Jean Le
Avla aux amateure de Morlaix et dea Postollec, 70 ans.
anvlrona.
SAINT-POL DE-LEON. - La b a l l e
U n b o n exemple. — Cette aemaine d'avoine. — La balle d'avoine a fait
est mort à Pont-Aven après une longue son apparition sur le marché. Prix de
et donloureuae maladie un da noa oon- la couette : 6 fr.
frèraa, M. Lorlmey, anolen dlreoteur du
L e m a r c h é a u z p o r o s . — Au martforlatsten.
On aalt aveo quelle véhémence, M. ché de ce Jour, le porc sur pied a été
Lorlmey attaqua parfola l'Egliae et la payé 0 fr. 45 la livre.
religion.
S i t e s p i t t o r e s q u e s . — Le rocher
Ansai nous est-il fort agréable de de Saiute-Anne, lo rocher qui surmonte
ravoir dire loi que notre confrère a le fer à cheval et les dolmens du champ
nu & recevoir, au au et au vu de tous, de M. Guillaume Caroff (Barrière do la
Croix), vont ê(re classés parmi les sites
lea aacremanta de l'Egliae.
G'aat une anprème conaolation pour pittoresques.
la très chrétienne famille qui pleure aon
L a F â t e d e G y m n a s t i q u e . •—
char défunt, de pouvoir attendre aveo
confiance la définitive réunion en Dieu. La fête ao gymnastique donnee par la
Il a été enterré mardi. Lea coins du phalange de Notre Dame du Kreisker,
é:e étaient tenus par M. Satre, maire a parfaitement réussi.
Elle était présidée par M. le colonel
e Pont-Avan, M. Le Blhan, adjoint, M.
du Haigouët, qui avait à ses côtés MM
Camé, receveur d'enreglatrement.
l'abbé Treussler, curé-archiprêtre, et
S o c i é t é h i p p i q u e d e M o r l a i x . — de Guébriant, maire de SaInt-Pol-de Concours de Poulinières. •— Mardis Léon.
La vaillante petite phalange a exécuté
Septembre 1908, à midi et demi. Champ
de Foire dn Pouliet, 3 200 ofleta par devant un public très nombreux, des
l'Eut at 300 fr. par la Soolété Hippique mouvements d'ensemble, des assauts de
de Morlaix, pour être dlatrlbuéa en pri- boAo, des exercices de barres parallèles,
maa anx Jumenta Poulinière de trait et de barre-fixe, saut à la perche, des pyde demi-aang dea cantone de Morlaix, ramides très élégantes et des exercices
Landivlalau, Lanmeur, Plouigneau, St- de concours trèa compliqués dont elle
s'est tirée à son honneur.
Thégonnec, Slsun et Taulé.
Nous ne pouvons que féliciter les orJuments Poulinières de demi'S&ng :
12 primaa : 2.200 fr. — Juments Pouli- ganisateurs de cette fête qui a obtenu
un succès très mérité. Tous nos comnières de trait : 1 primaa : 1.300 fr.
llments aussi à l'excellent moniteur,
A V I S — Les Magasins c i4u BON
Guerc'h, qui, par son oourage et son
ACCUEILt seront fermés le Dimaache talent, est arrivé à un résultat extraordu 26 Juillet au 13 Septembre inclus.
dinaire, puisque oette soolété de gymf
nastique, nouvellement fondée, s'est
B o n n e n o u v e l l e . — Nouaaommea déjà fait remarquer dans tous les conheureux d'annoncer ànoaleotenraqu'une cours auxquels elle a pris part.
lpe aolentlfique dite : Antidode Cata
M. du Haigouët, en quelques mots, a
;ltc, ne Jutant paa ; décomposant la ni- encouragé ces jeunes gens à continuer,
cotine ; supprimant l'âoreté du tabac et en leur montrant les avantages qua la
n'ayant rien de médioamenteux eat dé- connaissance de la gymnastique propoaée à titre de curiosité ohes M. Coëff, cure à ceux qui vont au servloe milipharmacien, 9, me Carnot.
taire.
Ensuite, le public s'est écoulé avec
T r i b u n a l oorreotionnel. — Volol
lea condamnatlona prononcéea à l'au- l'espoir de revoir bientôt nos gymnastes
organiser une autre séanoe.
dience du 24 août :
Délita maritima«. — Loula Belleo, 68
ROSCOFF. - - C o n g r è s alpin. —
ana. marin-pécheur à Taulé, pôohe au
cbalnt, Interdite en rade de Morlaix, à Le oongrèa alpin, comprenant 61 permoina d'un mille de la laiaae de basse- sonnes, est arrivé dimanche à Rosooff.
mer : 16 fir. d'amende ; Yvea GuiUer- Il est descendu à l'Hôtel des Bains.
moa, 58 ana, pécheur à Locquénolé mè Dans l'après-midi, il a excursionné à
me déUt, ttt que ça ae fait toua lea l'Ile de Batz.
Le congrès alpin était dirigé par M.
Schmitt, directeur dea voyages modernes.
A u laboratoire. — La station biod'HeuTlc. a navlfraé aans numéros aux
voUaa : 25- fr. .^amenda avac aarals ; logique compte deux donateura de plus :
Jeaa Cablocb, 20 aaa, de lUe-de-Bata ; MM. Quinton et Hennebique, le grand
anatave Bourhls, 66 ana, da Locqué constructeur en ciment armé, de Paris.
noié, navigation Irrégulière : le pre- Le premier a versé 1.000 fr. et le second
mier. 25 fr. d'amende avac anraiajle 500 fr.
daazlème, pour avoir récidivé troia foia
D o u a n e s . — Une délégation dea
troia amendea de 5 fr. ; Pierre Bourhia, brigades de Roaooff, Ile de Batz, Pen56 ans, de Morlaix, patron de la Jeanneonl et Sduteo, vient d'offrir un objet
Maria, navigation irrégnllère etoutra'artausvmpathique capitaine des doua• au garde-maritime : 6 Joura de prl- nes, M. Couillet, nommé à Lesneven.
)n.
Dapuls peu à Roscoff, oet officier
Ivresse. — Thomaa Quillon, 45 ana, avait su s'attirer l'estime de ses suborde Morlaix : un moia de priaon et anx donnés par son amabilité et son Impardépans; Françoia L'HoatIa,récidiviata : tialité dans le service.
2 mois; Joaaph Bonnel, tonnelier, 6
Joura; Laurent Prigent,41 ana,JourPLOUESCAT. - A d j u d i c a t i o n . naUar à Slinn : 6 ioura.
Le samedi 12 septembre, à 3 h. 1/2 de
Vol. — Françoia Mallégol, 30 ana, l'après-midi, il sera procédé, en la prélournallar; Pierre Ralaonnet, 31 ana, fecture, à radjudicatton dds travaux de
bourrelier, de Morlaix, vol de pommea construction d'an port à Plouescat.
Le montant 4es travaux est évalué
de terre : 40 Joura de priaon pour Mallégol; même peine avec aurais pbur à 24.000 fr.
Ralaonnet.
PLOUGOULM. — A c t e d e p r o b i t é .
Ctmps et blessures. — Jeanne André,
—
M. Hamon Lemenven, maitre en
f^mme Olile, de Morlaix, vlolancea aur
aa Tolalne, Ifme Tanrnier : 10 fr. d'a- retraite, en villégiature au Croissant,
et le jetute Kérlven ont trouvé une aaoomende avec anrala.
ohe noire en ouïr de Ruasie. Cette aacoMouvement da l a p o p u l a t i o n . — che, fermée à oief, contient de l'argent.
On peut la réclamer à la mairie, où elle
Du 20 an 27 Août 1908.
Nalasances. — Stéphan Franool», fil» a été déposée.
de Tvea at de Jeanne Simon. — QuéSAINTE-SEVE. - C o u p s e t b l e s laaaee Pierre-FraaMla, fila de Pierre s u r e s . — Alain Porhei, 45 ans, maret de Jeaane Manaoh.
chand ambulant, et Louis Gofflo, 18 ans,
Mariages. — Françoia CouUIao, ébè* raooommodeur de parapluiea, habitaient
Ite et Marle-Noèle Goésélou,
p . — depuia 7 moia la même maibon, près de
nlateetMarte-Noèle
Qoésèion, a. p.
larlas Danain, coiffeur et Marle-Loui- la Croix. Le Gofflo, ayant pris le logement à sa oharge, en a expulsé Porhei.
La Roux, couturière.
8
K
Î
S
LE SALAIRE
des Bonnes
Occasions
Par OEOROE MÉNY
ea
L e a projeta d e l o i s :
Franoa. a n A n g l e t e r r e ,
^lema^ne
en
Ce timide essai, s'il ne semble pas de
nature à exercer une action décisive,
pour l'amélioration de la situation présente, aura tout au moins le mérite de
' permettre d'en aoupçonner toutea les
lacunes et toua les vices.
Angleterre et en Allemagne, oû
les expoaltiona de Londrea et de Berlin
ont eu un douloureux retentissement,
laa propoaitlona de lola aont bien plus
rigidaa ; lea exlgencea plua atrlotes et
lea pénalltéa beaucoup plus gévères.
Le 21 février 1907, M. Ramsay Macdouai a déposé une propoaition tendant
à {unéliorer la réglementation déjà exla
tante dn travail à domicile. Il vlae un
grand nombre d'Induatriea et accorde
même au aecrétaire d'Etat la faculté
d'étendre la loi à d'autrea. Il n'hésite
a à déclarer illégal le fait de délivrer
un ouvrier du travail à domicile, si
cet ouvrier n'eat pas muni d'un certiii •
cat accordé par nnapecteur du travail
et atteatant, aauf révocation auaceptlble d'appel,- que lea condltiona d'hygiè
ne permettent ce labeur dana la* maison
du travailleur. Des pénalités sévères
lM>nt édictées en vue d'aaaurer l'exécu-
r
tlon de la loi.
Le sen« pratique et utilitaire des Anglais se manifeste tout entier dans ces
quelques lignes Ils ont peur de la contagion par la camelote et c'est elle
qu'ils veulent atteindre plutôt qu'ils ne
songent à enrayer un mal social. Lo
souvenir de la iiiie de Robert Peel mourant d'une maladie contractée par un
habit d'amazone contaminé chez l'ouvrière les obsède. Lei) photographies,
les indications de l'exposition récente
de Londres à laquelle il a déjà été fait
allusion, le leur ont remis en mémoire,
ils songent, avant tout, à se défendre.
Les Américain» les ont précédés dans
cette vole et dans certains Etats on saisit et on brûle les vêtements qui n'ont
as été autorisés à être marqués d'un
ibel, assurant la sécurité du consommateur et la parfaite hygiène des locaux où ils ont été confectionnés.
La conception allemande est sensiblement âlCTérente et les idée de protection ouvrière paraissent l'avoir inspirée
au moins autant que le souci du maintieu de la santé publique. On se souvient da l'émotion qui étreignlt l'impératrice d'Allemagne lors de la visite des
salles où se trouvaient concentrés les
méfaits du Reimarbeit C'est dans un
sanglot qu'elle demandait à son guide,
Mlle Marguerite Behm, comment on
pourrait réussir à endiguer les cataclysmes provoqués par la fabrique collective. ( Majesté, répondit la présidente du syndicat ouvrier, dites à l'Empereur ce que vous avez vu, et priez le
de réglementer, de contrôler le travail
RESISTANCE
Une dispute s'en est suivie. Porhei, qui au petit pied, des mois précédents,
était ivre, se plaint d'avoir été frappé non, c'était l'administrntour clairvoyant
ar Gofflo. Celui-ci nie l'avoir frappé et qui avait séduit tout le co.'tflell et le pubUo par le projet, si Captivant, qu'il
lt que si Porhei s'est biessé, c'est eu avait développé à ses auditeurs 1! Quel
tombant, car il ne pouvait ae tenir changement à vuo, n'est-ce pas, amis
debout. Les témoins interrogés sont du lecteurs ??
même avis.
Ah ! nous nous le rappelons, ce proGUICLAN. — U n m e n d i a n t p e u jet. Achetons le oouvent, clamait M. le
c o m m o d e . — Ua nommé Jacques Tré- Maire, et nous établirons là, presque
vldio, 48 ans, se disant marin-pêcheur, sans dépenses, les écoles primaires puné à Plonineo (Finistère), s'est présenté bUques, filles et garçons (nn petit Cemchez M. Le Bras, à Penhoadlc, en Gui- puis sans éonte) mais enoore un collège
clan, demandant qu'on l'héberge pour muniolpal florissant. Carhaix est un
ia nuit. Une soupe lui fut servie. Ne la centre, les collèges Ubres ont été fertrouvant pas à son goût. Il réclama du més aux alentoura, noua aurons toute
vin pour ia corser un peu ; c puis, oette clientèle-là II Et puis, Messieurs,
ajouta t il, il me faut un lit, car voilà ajoutait-on, nous établirons aussi une
trois semaines qne je couche sur la Immense promenade pour les bébés et
les bonnes d'enfsnts (dommage qu'U n'y
paille ; j'en ai assez ».
Comme il devenait menaçant, M. Le aU pas aussi de militaires) enfin, un
Bras, qui est maire de Guiclan, inter- jardin public.
NatureUement, la poudre jetée aux
vint et le pria de lui montrer ses
yeux des nullités de la majorités les
papiers.
Il éclata en menaces et violences, M. aveuglait, la manœuvre : c Levez
Le Bras le fit enfermer dans une crèche mains » fut commandée, et le projet, si
j'usqu'à
l'arrivée de la gendarmerie. captivant ! fut adopté en principe.
usqi
Les mois se sont écoulés, et aujourqui l'a arrêté en flagrant délit de mendicité aggravée de violences et menaces. d'hui le couvent est devenu de par la
volonté de M. Le Maire, la propriété de
la ville. C'est une bagatelle paralt-U
cent mille francs, bah 1 vraiment c'est
pour rien. Où prendra t-on cette somme
GARHAIX
Qui ^ rlvra verra. M. Le Maire doit-parait-ll essayer, d'organiser une société
L e s f a n t a i s i e s de l a m u n i c i p a - par actions. Nous verrons encore. Quollité. — A quand le collège florissant et qu'U en soit, depuis l'acquisition les
conseiUers ou les sol-dlssnt conseillers
le jardin public ??
(qui ne conseillent en rien... et pour
Lorsqu'il y a un an, les Religieuses cause ! I) ont été réunis trois fols et
Ursulines qui, depuis trois cents ans, fait extraordinaire n'est-ll pas vrai. Il
se dévouaient dans notre ville pour as- n'a pas été question au coUège florissurer, sans qu'il eu coûte un centime sant, pas plus que du jardin pubUo. Ah
aux contribuables, l'éducation chrétien- mais voyons, nous y tenons cependant
ne de nos filles, forent chassées par la chose promise, chose due Messieurs les
force, d'une propriété leur appartenant, édiles I On nous répondra, mais l'Installorsque, victimes de la rage anticléri- lation des écoles communales est comcale, eUes furent mises à la porte de mencée, les travaux ont même été conleur couvent, M. le Maire eût une idée fiés à M. le premier adjoint qni est en
Ingénieuse... dit-on !
même temps membre de la Commission
Alors que ces spoliées étalent enoore des travaux (Juge et partie à la fols),
les hôtes des amis qui avalent tenu à n'est-ce pas encore surprenant.
Quoiqu'il en soitunefois pour tout nous
lea recueillir, en attendant leur départ
tenons
à notre collège municipal florispour l'exil, M. le dooteur-oonselller général fit réunir son conseil municipal. sant. Ah ! si vous nouETlntaUez celà, un
Ce fut un vendredi soir ! Une séance collège, qui, vraiment rapporte à la vllextraordinaire fût tenue et l'avis de con- lO; eh oui nous sommes bons enfants
vocation portait que deux ou trois ques- nous déclarerons que vraiment, nos
tions diverses sans Importance seraient conseiUers, loin d'être des nullités,
discutées logiquement, légalement sur- comme on le déclare partout, sont des
tout. Aux séances extraordinaires, on aiglons. Que M. le Maire est vraiment
ne peut rien ajouter à l'ordre du Jour l'aigle, l'administrateur émérUe, qui deporté sur les convocations. C'est oe que puis longtemps était nécessaire à notre
définit nettement l'article 47 de la loi viUe. Et si l'on ajoute alora, le jardin
municipale de 1884 ainsi conçu. « La mblic, comment alors, à l'ombre des
convocation (séances extraordinaires) auriers qui natureUement seront plandoit contenir l'Indication des objets spé tés dans les aUées, comment ne pas cédaux et déterminés pour lesquels le lébrer les louanges, des conseillers qui
conseil s'assemble et le conseil ne peut auront doté notre cité de tant de mers'ooouper que de ces objets. » C'eat for- veiUes I Nul doute Messieurs que plus
mel n'eat-ce paa ? Pas pour le conseiller tard, nos enfanta n'aient à cœur, afin
général maire de Carhaix, et comme, en de conaerver le souvenir de vos mérites
!a olroonatance, il s'agissait de faire d'ériger au mUieu du Jardin (pubUc), un
aote d'approbation des actea du gou- monument consacrant, votre Impérissavernement, comme il a'aglssalt de faire ble souvenir avec l'insoriptlon suivante :
Aux grands... méconnus
de l'anticléricallame, naturellement, la
Aux édiles Carhaisiena
Préfecture approuva, aans réaerves,
Fidèles de M. Le Maire Lancien 11
l'illégallté fiagrante de M. le docteur
Hàtez-vous donc Messieurs, le temps
Lanclen, maire de Carhaix. Et pula,
n'eat-ll paa vrai. Il fallait un coup d'é- passe, et le temps est précieux. Notre
clat. M. Lancien était, jusque là, la bê- coUège et notre Jardin s^ll vous plaît.
te noire des radioaux Finlstérieaa, élu
SCAREV.
de la droite et de tout le parti libéral,
aussi bien an conseil général qu'à la
Mairie, il tenait, une fois la situation
Vous dont
acquise, à entrer de force dans le parti
au pouvoir... Il y a plua d'avantage à
les Clieveux tombent
être du côté du manche, après tout 1 !
ou qui avez des pellicules employez la
Et à oette fameuse séance, l'on vit M. Pétrolélne dn D'Jammes à la pilocarle Maire sur des moutons qui compoine. Vos oheveux cesseront de tomber
saient la majorité du conseil. Jeter la...
s repoueseront et ne Manchiront jamasque, on le vit tout à coup ayec des mais. GrAce à ce remède, les maladies
airs mystérieux, annoncer qa'll allait du cuir chevelu sont enrayés, l'Intégrisaisir le conseil d'une question très in- té de la chevelure assurée. Le flacon, 3
téressante. c L'achat du oouvent appar- franos. Dépôt, à Morlaix, pharmacie
tenant aux Ursulines. Lui, le capita- Gourion, Place Thiers.
liste, le gros
s'empressait de
d'nne expropria
De Léseleuc et le sympathique docteur
Marchais, premier adjoint à oette époque, a'élevèrent-lla contre le vote illégal que l'on voulait enlever des oonIl y a des personnes dont l'existcnce
aeiUers municipaux, en vain soulevè- paisible se résume aux trois actes princirent-lia, des Justes objections, M. le
aux énumérés dans le dicton : man(;er,
oire et dormir. Nous avons eu un entredocteur-maire voulait un vote de principe, iU'obtint natureUement. Et nous tiep avec une personne à qui ie dicton
vîmes alors (ô mlraole i) les journaux modifié en : manger, boire et souffrir auété parfaitement appliqué. Mme Casanticléricaux, le Réveil, aujourd'hui rait
rouge, la personne dont nous voulons
pompeusement intitulé : La Démocratie
arier, est épicière très bien connue à
qui, Juaqne là, avait violemment com- ÇouriaviUe, près Cherbourg (Manclic).
battu M. Lanclen célébrer aea louan- « J'ai bien souffert de mon estomac, nous
ges. M. le Maire n'était plus le tyran disait-elle, et cela pendant longtemps. Je
S
f
B
Manger, boire et sonffrir
g
à domicile et d'introduire l'obligation
d'un minimum de salaire. Pour remédier à ces maux, il faut que l'Empereur
nous prête sa main de fer. »
La plainte a été entendue. Le 19 février 1907, un membre éminent du parti du centre, M. Ilitze^ présentait au
Reichstag un projet de résolution ten
dant à prier les Etats confédérés de
soumettre au Parlement une proposition de loi relative à la réglementation
du travril ù domicile. En outre, son
projet prescrit l'extension de la surveillance industrielle au travail à domicile et la faculté pour les femmes
d'ôtre admises à exercer cette surveillance. Il a, de plus, prévu la création
de comités de protection dans les districts où l'organisation du travail à domlcUe est particulièrement développée.
La sanction de cette réglementation serait l'Interdiction temporaire du travaU
pour les contrevenants.
Six Jours après, le 25 février 1907, M.
Albrecht a déposé une proposition de
loi complète relative aux ouvriers travaiUant à domicile (Haus ûnd-Heimarbeiter) et aux industriels ou particuUers qui les emploient (Hausgewerbe
treihende).
En principe, le travaU à domicile est
interdit à tous ceux qui ne présentent
pas un nombre suintant de garanties au
point de vue de l'hygiène. Ainsi, par
exemple, oa exigera pour l'autoriser un
cube d'air de douze mètres par ouvrier.
Si l'on prend la moyenne habituelle de
trois personnes occupées, par foyer, à
la tâche commune, la capacité ouolque
de l'ateUer devra ôtre de 36 mètres cubes, ce qui équivaut à prohiber purement et simplement la fabrique coUectlue dans un grand nombre de cas. Ils
sont loin d'ôtrt l'exception, on eiiiet, les
malheureux de cette catégorie qui ha
bltent des chambees ayant moins de
trois mètres de haut, sur quatre mètres
de Ion et trois mètres de large.
Le docteur Mangenot signalait, dans
la Réforme
sociale
d u 16 mai 1899, d e s
chambres qui n'ont pas plus de vingtcinq mètres cubes avec une hauteur de
2 métros 20 ou 2 mètres 30 sous le plafond. AlUeurs 11 citait des pièces mesurant 30 ou 40 mètres cubes, quelquefois
beaucoup moins, et dans lesquelles ii y
avait cinq, six, huit et môme douze personnes.
La situation est sans doute analogue
en Allemagne, et M. DufourmanteUe
donnait naguère, comme un cas presque
normal, celui d'une famille occupée à la
fabrication de boites d'allumettes. Ii
fallait chaque soir, pour dormir, empiler sur les armoires et dans tous les
coins disponibles de l'étroit logement,
les objets confectionnés dans la journée
aiin d obtenir la place strictement suiii
saute pour le campement des lits, où
l'on couchait à deux et parfois à trois
Par ces quelques exemples on volt,
du môme coup, les vices profonds du
système présent, l'urgence do promptes
réformes, et aussi, les crises terribles
qu'elles apporteront fatalement dans la
vie de plusieurs de ces travaiUeurs Ge
sont donc de graves modifications qui
sont proposées, et la grandeur du mal
mangeais, je buvais, je m'alimentais, mais
uniquement pour ne pas mourir de faim.
Je mangeais très peu, parce que moins Je
mangeais, moins j'avais à digérer et moins
j'avais à souffrir. »
Mme Casrouge
(CI. Mas, Cherbourg)
— « Que ressentiez-vous ?» « Ah ! nous
dit-elle, lorsque j'avais mangé, il me semblait que j'avais le feu dans l'estomac, et
cette ardeur ne s'éteignait que lorsque
mes digestions étaient terminées et elles
étalent réellement interminables. Il me
semblait avoir un poids sur la poitrine, il
me semblait que mon estomac était fortement dilaté, qu'il comprimait mon cœnr.
Avec cela, j'avais aussi des migraines très
pénibles et un manque de sommeil presque absolu, a
« Les médicaments que vous avez pris
ne vous ont donc pas soulagée ? » —
<1 Non, répond Mme Casrouge, j'al suivi
traitements, ils n'étaient, sans
§lnsiears
oute, pas bons pour moi, ils ne m'ont, en
tout cas, pas même soulagée, si bien que.
dont tout le monde parle et dont il est si
souvent question dans les Journaux. Grâce aux Pilules Pinlc, mes digestions sont
rapidement devenues meUleures. Je mange maintenant indistinctement une nourriture légère ou lourde et je digère parfaitement».
Etre obligé de manger ponr ne pas périr et souffrir horriblement parce qu on
est obligé de manger, voilà fe triste lot
du pauvre dyseptique. Les pilules Pink
seront d'un grand secours à tous les dyseptiques. Elles ont la meilleure influence
sur l'estomac et conviennent à tous les
tempéraments.
On peut se les procurer dans toutes les
pharmacies et au dépôt : Phle Gabiin, 23,
rue Ballu, Paris, frs. 3.50 la boîte, frs.
17.50 les 6 boites, franco. Elles sont souveraines contre l'anémie, la chlorose, la
faiblesse générale, les suites de surmenage, l'épuisement nerveux.
950
REVUE
La Bourse a témoigné, cette semaine,
d'une plus grande animation et la cote
s'est sensiblement améliorée.
Notre 3 020 est en progrès à 96.75. l'Extérieure à 96.25, le Turc à 94.15. Fonds
russes très fermes, en l'attente du prochain
emprunt qui sera réalisé, dit<on en .Octobre.
Fermeté soutenue des graades valeurs
de banques. Le Crédit Foncier s'est avancé à 726. Un bop courant de demandes favorise toujours les obUgations foncières
et communales qui, en dehors d'une absolue sécurité, présentent aux capitaux de
placement l'attrait de nombreux lots.
Chemins français toujours très fermes.
Les obligations 2 1}2 et 3 0}0 de l'Orléans
sont recherchées à 440 et 399 fr.
Des achats nombreux se portent sur les
obligations 5 0)0 dn chemin de fer de Victoria à Minas (Brésil). Les premières obUgations de cette compagnie ont été placées
au début de l'entreprise, en 1902, à 365 fr.
et elles cotaient en Mars 1907, 470 flr. Aujourd'hui, la moitié de la ligne est en pleine exploitation. Aussi le titre, an cours de
440 fr., apparaît-il comme une valeur des
plus Intéressantes.
Le Rio s'est raffermi à 1.742.
Bonne tenue de l'action du Bec Auer
dont la hausse s'accentue, à 717 fr.
Parmi les valeurs à revenu fixe, l'obligation 5 020 du Port de Bahia est fermement tenue à 452 fr. Ea cas de rachat par
le Gouvernement BrésUien, opération qui
peut être faite à partir de 1992, le prix de
ce rachat, placé en titres de la Dette publique, devra produire une rente de 6 O/o
du capital non encore amorU. Le service
de l'emprunt est doac parfaitemeat assuré.
On retrouve à 415 faction des Pétroles
Colombia.
Poursuivant leur hausse, l'action OuestAfricain passe à 448 et la part à 239 fr.
Miliilies d'estomac et nerveyses
Chez l ' H o m m e e t c h e z l a F e n u n e
MALADIES DE MATflICE
Hernies
Le Docteur Gérard, l e apéclallate
bien connu de Parla, 76, rae de Maubeuge, l'auteur de la METHODE ORTHOSPLANCHNIQUE, la aenle qui
assure la cure radicale de la HERNlE
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les plus anciennes et lea plua rebeUea A
tout traitement et régime, donnera aea
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MORLAIX, Samedi 12 Septembre,
Hôtel de l'Europe.
A Lannion comme ä Morlaix
LESNEVEN, Lundi 14 Septembre,
Hôtel de France.
Il n'est pas de mots pour dépeindre
LANDIVISIAU, Mardi 15 Septembre,
l'enthousiasme de tous ceux qui sont
soulagés et guéris par les Pilules Foster Hôtel Dnbola.
pour les Rems. Tout ce joarnal ne suffiNota. — Le Docteur revient toua lea
rait pas à publier toutes leurs attestations
c'est que le mal de reins est universel et deux mois environ. Notice iï-anoo.
jusqu^ present tous les traitements connus restaient presque toujours inefficaces.
M. Peison, Rue de la Trinité, à Lannion,
nous dit : " J'étais fréquemment tracassé
LES MEILLEURE!
depuis des années par des douleurs rhumatismales qui me tenaient tous ie bas du
ET LES PLUS
dos ; j'étais continuellement mai à l'aise :
mon sommeil était très irréguiier, troublé
PERFECTIONNÉES
par des cauchemars et j'avais beaucoup de
peine pour me baisser ou me retourner
dans mon lit ; mes urines étaient parfois
Rnnoelle
brûlantes ; troubles déposaient au fond
du vase et j'éprouvais une sensation de
pesanteur très douloureuse dans le basventre. J'étais très inquiet ne sachant que
faire quand je lus le récit des malaises
MACHINES
guéris par ies Pilules Foster pour les
Reins vendues à ia pharmacie E. CoôfT, à
MAISONS ' MORLAIX,Pisea Thiers,»).
BREST, RM ds Slam, S2.
Morlaix.
VENTE omsSPSSl, Ssisfi «9 Stô&r. l-ê.
Dès que j'en eus fait usage je constatai
immédiatement une amélioration sensible
dans mon état général. A mesure que je
continuais à me soigner régulièrement
ôOee gratnilSBMBl da
mes douleurs disparaissaient comme par ON p N S i m i R faira
connaîtra à t o u
enchantement. Depuis plus d'un an que ceuxquisontai
ceux qui sont atteint*
d'u maladia da la ,paan,
nt* d'une
j'ai cessé le traitement, ie n'ai plus res- dartres, eçzémas, boutons, démanffeaiaoïu,,bioaroniques, maladies de la poitrini^
poltrin dS
senti ni douleurs ni malaises. Je certifie cbites chroniques,
exact ce qui précède et vous autorise à le l'estomac et de la vessie, de rhumatiraMi^
neurasthénie, un moyen infaillible de
(oérir
publier. ^
-promptement ainsi qu'il l'a été radicalamMt loiOn trouve les Piiules Foster (marque mtme après avoir souffert et essayé en vain tous
originale) chez tous les pharmaciens, les remèdes préconisés. Cette offre, dont on appté3 fr. 50 la boîte ; 19 francs les six ou fran- ciera le but bumanitaire, est la ooaaéquane*
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vous vouiez avoir un bon résultat, exigez
la véritable boîte avec la signature
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" James Foster " et refusez toute imitation, ou substitution.
L'idiiliilstnteiir-cérut 18. Le T m .
as
Tous enthousiasmés
Vente
900,000
auquel il est indispensable de porter
remède, les rend seules expUcables.
M Albrecht va plus loin encore pourtant, il réclame que les autorités locales
et industrielles soient chargées non son
lement de survelUer les fabriques col
lectives, mais encore s'assurent qu'il
n'y est point commis de violation des
lois réglementant le repos hebdomadaire et la durée quotidienne du travail II
leur sera enjoint également de constater si on n'y emploie pas des enfanti
trop jeunes. Le député aUemand com
damne enfin toute l'organisation des
sous ' entrepreneurs.
Son projet est évidemment assez draconien et quelque peu Inquisitorial.
Doit-il être considéré comme absolu
ment définitif et la réglementation pro
posée sera-1-elle acceptée facilement
par les intéressés ? Autant de questions
qui se posent tout natureUement à la
lecture de ces divers articles, dont nous
avons tenu à souligner l'importance,
voulant convaincre le lecteur que le
mal est plus grave et plus universel
qu'on ne se l'imagine ordinairement
Seulement, en l'étudiant dans ses moin
dies détails, on parvient à soupçonner
la complexité du problème, et alors, on
s'avoue que les ellorts de tous ne seront
pas inutiles pour rondre possible un
changement dans une situation depuis
trop longtemps déplorable.
Il n'est pas admissible que des personnes, renselguées sur les salaires et
la vie de ceux qui produisent le bon
marché soient disposées, de gaieté de
cœur, à laisser durer une pareille misé-
re. Parler de ces deuils et de ces souffrances cachées, c'est déjà les combattre
effecjtivement, car c'est créer uae ambiance qui permette à une solution d'intervenir en faveur de bien pauvres
gens.
Il est évident, pour quiconque suit de
près et sans parti pris l'orientation sociale de ces dix dernières années, que
ies essais de réglementation du travail
à domicUe, tentés récemment, sont dus
en très grande partie aux campagnes
vigoureuse de Madame H.-J Brunhes.
Dans toutes les miUeux, partout et toujours, elle a dénoncé les méfaits du fiaimarbeit, dans lequel trop de gens
voyaient la « tarte à la crème » soolale
et la panacée universeUe. C'est elle qui,
la première, ou à peu près, a pris positions coatre c ce Janus à deux faces,
qiiiadeux noms et tantôt s'appelle le
travail à domicile, évoquant spontanément toutes les nobles Idées, et tantôt
s'appelle le système de ia sueur, voué
par 8 on nom e eul à l'exécration »
Le consommateur, en même temps
qu'il a une rt: sponsablllté, peut donc
rempUr un rôle social. Il aera évidemment Incapable, à lui seul, de réaliser
une réforme totale, mais U la hâtera et
sa mission sera suillsamment belle pour
tenter l'ardeur de tous ceux qui ont entendu la parole du Christ faisant à sea
fidèles une loi d'aimer leur prochain
comme eux mêmes pour l'amour de
Dieu.
FIN
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FINANCIERE
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H E N R Y
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Etude de M* de LAFFOREST, notaire
A Moriaix
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En l'étude etpar le minietère
de M» de LAFFOREST
Le S a m e d i 2B S e p t e m b r e 1 9 0 8
A deux heures de Vaprès-midi
EN LA COMMUNE DE GUICLAN
1" Lot
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BIBLIOGRAPHIE
Le Dr&m» maçonnique. L e P o u v o i r
o c c u l t e c o n t r e la F r a n o e , par
ik>pln-AlbanoelU, ln-i6 devpp. 432.
Prix : 3,50. — Librairie
Emmanuel
ViUe, Lyon, 3, place Bellecour ; Paris,
ik, m e de l'Abbaye.
Yolol nn livre dont l'apparition fera
date dans l'hlatolre de la intte contre
laa sociétés secrètaa et contre la FrancMaçonnerie.
Gat. onvraga. d'nne extraordinaire
pnlasanee d'analyae, jatte nne telle lumière anr la queation maçonnique, que
déaormaia, paraonna na pourra pins reculer devant l'évidence et la réalité.
M. Gopin-Albancalli eat Juatement
eonaldéré comme l'homme da notre époque qui connaît le mieux la maçonnerie.
Son travad plein d'aperçua nouveaux
qui aont autant de révéiationa pour ie
lecteur, noua apprend notamment que
laa puérikitéa, lasiinoohérencea et les
contradlctiona conatatéea dana ia Franc
Maçonnerie ont une raiaon d'être : elles
trahlaaent une coordination tentant A
caoher une volonté aana cesse oooupée
à se diaaimular et à s'envelopper de
manioogas ponr tromper ceux qui l'étudiant. Si bian qu'en allant au fond de la
question, on constate que l'asaoclatlon
maçonnique n'eat autre chose qu'un lus*
tramant prodigienaement maobiné pour
permettre a une puiaaanca aecrète d'^agir
tout en demeurant invialbla.
L'ouvrage de M. Gopin-Albancelli
eat appelé a un gros succès. Nous engageona vivement noa lecteurs à l'ache
teret Aie répandre. Gar auoune propagande ne aauralt, en ce moment avoir
une plua haute portée patriotique.
a ^ g B B a B B B g g g g ^ — — •
Etude de M* da LAFFOREST, notaire A
Morlaix
La ferme du
Kerdélant
Consistant en bâtiments d'habitation
et d'exploitation, terres tant chaudes
que froides, issues, appartenances' et
dépendanoes.
"Telle qu'elle est louée jusqu'au 29
septembre 1917, aux consorts Riou,
moyennant 1100 fr. l'an, et l'aoqult des
impôts.
Mise à prix . . . .
27 0 0 0 fr.
2« Lot
La ferme du 2® Kerdélant
Louée usqu'au
29 septembre 1916,
qu
M aur ce Mingam et Françoise Hé
lary, épouse, moyennant 1000 fr. l'an et
'acquit des Impôts.
Mise k prix . . . .
24 000 fr
(Voir les affiches)
S'adresser, pour visiter aux fermiers
et pour toua autres renseignements A
M* de LAFFOREST, notaire.
B R I E S T
Omnib. Express Onnib.
W ci i.2, cl i.Mti
548 514 518
mat. mat. mat.
BREST
5 55 7 »» 8 44
6 01
8 50
Le Rody {halle). . .
8 56
6 07
Kerhuon
6 22
16
LANDERNEAU g^^^rt 6 30 77 17
«
6 37
La Roche (h&lle) . .
»
Landivisiau . . . .
6 56
»
Guimillau {halle) . .
7 08
»
Saint-Thégonnec . .
7 18
Pleyber-Christ . . .
»
7 27
10 14
.7
38
7
55
MCRLALX
:
8 10 7 59 10 21
» 10 34
8 24
Plouigneau . . . .
»
8 44
10 53
Plounérin
9 04 8 38 11 7
Plouaret
» 1 1 22
9 22
Belle-Isle-Bégurd . .
9 51 9 07 11 46
Guingamp
33 9 36 12 23
SAINT - BRIEUC j^'J"' 10
10 48 9 52 12 38
1 10 11 30 2 58
arrivée .
RENNES
4 40 11 50 6 37
départ ,
8 56 2 41 3 34
LE MANS Î
:
9 14 2 53 7 17
PAPIS (Montparnasse) 2 SO 6 7 1 1 22
STATIONS
A LOUER
A VENDRE
Pour le 29 septembre proohain
Etude de M* QUERÉ, notaire à Plouvorn
A VENDRE
Par adjudioation volontaire
Le Dlmanohe 6 Septembre 1908
à i heure après midi
En l'étnde
par adjudioation volontaire
En l'étude et par le mlniatère de M* de
LAFFOREST
La Jaudl 17 Septembre 1908
A daux heures de l'aprèa-midi
En la Commune de Loguivy-Plougras
etpar extension
en celle de Plounérin
Ll Ferme de Nenez-Pei ou Mez-Pel
A 3 icliomètrea de Plounérin
Louée juaqu'au 29 septembre 1915, A
Jean-Marie Le Heob et Jeanne Yvonne
Baatard, aon éponae, moyennant 610 fr.
l'an, l'acquit dea impôts et charges.
MISE A PRIX . . .
15 000 fr.
Pour toua renseignements, s'adreaser
A M* de LAFFOREST, notaire, et ponr
visiter, aux fermiera.
•BBBaBassBaaBBasiBsasas
Etudes de M* de LAFFORES'L notaire
A Morlaix, etde M* GAGHBT, notaire
à Quimperlé.
A VENDRE
A.
QUAI
D E
L É O N
DE F E R
L'OUEST
DE
P A . R I S
Omnib. Dirtcl
Oimiib. Express Omnib. Omnib.
1.2,3cl. 1, 2, cl i,2,3 Cl 1,2,3 cl iXd. 1,2,8 cl 1,2,3ci.
526 524 528 536 502 540 574
mat. soir soir soir soir soir mat.
11 25 2 »»
40 7 19
8 30
» 5 20 66 36
» 88 47
7 25
44
11 32
u
(i 51
» 8 54 7 30
11 39
24
11 55
7 8 8 46 9 12 7 44
29
12 1
23 8 48
12 8
37
31
»
12 19
52
46
»
12 32
58
4
»
12 40
»
12
8 7
12 49
8 16
20
12 59 3 30
8 29 9 26
8 41 9 34
3 40
»
3 53
8 55
4 13
9 15
»
4 31 6 58
9
50
10
15
» 10 15
4 47
»
5 13 7 25 10 35 10 40 7 9
5 55 7 54 10 57 10 45 7 44
6 9 8 3
U 15 7 56
8 24 9 31
1 3 10 6 7 »
7 55 T4Ü 9 41 4 51 1 13 10 26 7 32
11 58 12 17 8 12 3 48 3 28 11 39
12 49 12 32 8 29 3 55 3 43 12 18
4 50 4 20 12 16 7 15 10 »f 5 58
Oanib. Ripidi Omniii. Etprsit Omnib. ODDÜI Eipritt Expnu Eipntt oirifit OMit.
'Omn.
STATIONS
1.2,3 CI U , Cl 1 , 2 , 8 cl 1,2, cl. 1,2,3 cl 1,2,8c 1,2. cl 1,i.ci. 1,2. cl. 1,î«l. 1,2,3 tl
1,2,3c
561
505
511 515 5 0 ^
527
503
582
513
801 "sïT 521
mat. mat. mat. mat. soir soir soir soir soir soir soir
soir
7 50 1 10 5 40 11 25 5 21 8 5 8 41 12 15
5 30 PAPIS (Montparnasse) 5 50 9 3
5 36 LE M A N S < « Ä - 11 15 12 8 4 27 11 27 6 49 1106 3 13 9 26 11 19 12 31 3 41
( départ
12 22 4 51 n 42 7 49
3 48 9 40 11 26 12 46 3 57
5 42
4 8
3 2 8 48
6 25 12 33 1 57 3 37 7 5
5 57 RENNES arrivée
départ .
6 31
3 16 10 34
8 30
2 4 3 53 7 30
6 47
4 55 1 10
10 48
3 35 5 59 10 5
SAINT-BRIEUC
5 03 1 38 8 8 7 31
10 53
3 47 6 9 1« 25
Guingamp.
. . . .
5 34 2 19 8 47 7 49
11 28
4 17 6 47 t i 16
»
»
BcIIe-Isle-Bégard . .
2 40 9 5
»
7 7 11 39
Plouaret
6 4 3 »» 9 23 8 8
4 46 7 23 12 2
Plouijérin
»
3 13 9 35 8 20
»
7 36 12 16
»
Ploulgneau . . . .
3 33 9 52 8 37
»
7 52 12 39
6 34 3 45 10 2 8 47
5 13 8 2 12 50
MORLAIX
:
6 38 3 55 10 17 8 57
5 58 5 22 8 9 1 2
»
Pleyber-Christ . , .
4 10 10 30 9 10
»
6 11
8 25 1 19
Saint-Thégonnec . .
»
4 18 10 38 9 18
» 8 33 1 25
6 19
Gui.T.lllau {halte) . .
»
4 25 10 44 9 24
»
6 25
8 38 I 33
Landivlsiau . . . .
»
4 36 10 53 9 33
6 33
»
8 47 1 42
La Roche {halle . .
4 9 44
»
4 47 H
»
9 44
8 57 1 53
soir 7 15 4 54 11 11 9 50 mat soir 6 50 6 »» 9 3 2 »
L A N D E R N E A U J YÉP^
7 26 7 17 5 »» 11 14 9 55 1 35 4 22 6 55 6 4 9 9 2 4
» 10 3 1 43 4 29 7 2
»
Kerhuon
7 34
5 8
»
» 2 12
Le Rody {halle) . .
»
5 23 11 33 10 16 1 57 4 43 7 15
7 48
»
9 27 2 27
BREST
7 55 7 35 5 30 11 40 10 23 2 4 4 50 : 21 6 2 3 9 35 2 33
nii
n E I C A N D E UQ a p p r e n U
A V H E M A N D E UN MEUNIER, u n
U B o u l a a g e r , de 14 a 16ane.
Uii
V conducteur. S'adresser au à la Boulangerie CASTEL, A la Barrière
bureau du journal.
de Brest, St-Martin.
L'ÉCHO
Etude de M* Th. FLEURY, notaire
à Morlaix
Etude de M* QUÉBÉ, notaire à Plouvorn
de g r é à g r é
EN LA VILLE DE MORLAIX
Rue Haute, n* 25
D e u x m a i s o n s séparées par une
oour, jardin en combot, au dessus autre
maison avec jardin donnant sur la rue
du Chateau.
Le tout loué 400 fr. verbalement et à
l'année.
Prix modéré
S'adresser, pour renseignements à M*
QUERE, notaire et pour visiter sur les
lieux.
2,
SOCIÉTÉ DES CHEMINS
Ce qu'on dit de l a T i s a n e
des Chartreux
Mme eœur Marie André à Irigny
A Morlaix, Quai de Léon, n- 9 ; Ecu- (Rhôae) nous écrit : « Une personne
Librairie
Papeterie
souffrant beaucoup de l'estomac, dont
rie, remise et grenier à fourrage.
les forces étalent totalement épuisées,
ne trouvant auoun remède pour la souAfßches,
Programmes
et
Cartes
Etude de M® Th. FLEURY, notaire lager, on lui conseilla la Tisane des
à Morlaix, 39, Plaoe Thiers
Chartreux de Durbon. Elle en a fait
l'essai et s'en est très bien trouvée. Le
LETTRES DE MARIAGE à DE MAIS9ANCE
résultat, dit-elle a dépassé ses espérances. Souffrant d'une maladie semblable,
je vous prie de m'en expédier un flacon
Pour le 29 septembre prochain
de suite. »
EN LA VILLE DE MORLAIX
La Tisane des Chartreux est un dé
puratif du sang bien supérieur aux
Rue des Vieilles-Murailles
autres dépuratifs. Elle tamise le sang
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