Août 1908
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Août 1908
i ,ï jl 24« A N N É E Afi wmiomz ENEn Numéro 38. S'ILS TE MORDENT, MORDS-LES SAMEDI26SEPTEMBRE1908. ar bed TARIF : 5 c . D'ABONNEMENT MORLAIX, un an 3 fr. 8 0 Finistère, Côtes-du-Nord, Morbilian, un an. 4 fr. » » Autres Départements 4 fr. 5 0 Frais de Recouvrement par la Poste, 0 fr. 40 par Abonnement Pour tout ce qui concerne la Rédaction, s'adresser aux Bureaux du Journal. 8, Place du Dossen, 8 TARIF ' DES INSERTIONS Annonces (judiciaires ou diverses], la ligne . Réclames (en 3* page), la ligne 0 fr. 2 0 0 fr. 3 0 Tarif décroissant pour les Insertions répétées La Société de Publicité Religieuse,ff,place de la Bourse, à Paris, est seule chargée de recevoir la publicité extralocale pour le Journal. 5 C. ET Le danger. Monsieur le rédacteur; n'est pas surtout dans les lois'qu'on j-i nons fait. Il est dans l'Inertie des CHthollques. Ils ne savent pas user des der-.1= niers restes de liberté qu'on n'a pas • :il encore pu leur ravir. Ils trouvent plus simple de laisser los événements suivre leur cours, nendant qu'iia ae désunissent et se combattent, dépensant pour des rêves politiques irréalisablea leura meilleurea ressourlaurces d'esprit et de cœur, et abandonnant le seul terrain solide où la cause cathoJEZDZ • ZO TREAG'H lique ait chance d'action utile et de vie '>ài féconde. Veuillez «gréer, cher Monsieur Bouvatler, l'assurance de mon affectueux respect. t ADOLPHE Sous ce titre, la Croix de Paris a ou« éoéque de Quimper et de Léon vert une enquête au cours de laquelle elle interroge les personnalités laïques Dimanche dernier avait lieu le grand 'estrade ont pris place : Mgr Duparc, votre oommune. et religieuses sur cette grave question 4 Donnez vos annonces A la presse pèlerinage annuel des hommes de toutes résident, entouré de N. N. S. S. Dulong de revenir des enfants. les paroisses environnantes à N.-D. da ,0 Rosnay et Baudrlllart, prélats de la qnl a vos préférences, à la presse cathola Salette. L'éclat de oe'pélerinage était Maison du Pape, le comte de Guébriant lique. Voici la réponse envoyée i la Croix Le jeune Paul Gulllou de St-Vougay encore rehaussé cette année par la pré- maire de St-Pol, MM. les ohaoolnes Lepar Sa Grandeur Monseigneur Duparc : sence de S. G. Mgr Duparo, Mgr. Du- duo, curé-arohlprêtre de Morlaix, Kérl- donne ensuite un rapport très étudié Vendredi dernier, en dépit des jours long de Rosnay, et Mgr. Baudrillart, zlt, professeur de dogme au grand sé- sur les cercles d'études. Sa parole spiri Cher Monsieur Bouvatler, caniculaires et cies soirées lourdes, ils tra-i reoteur de l'Institut catholique de Paris. minaire, Treussier, curé-archlprêtre de tuelle, éloquente, humoristique, pas•'Jsn'ai pas ie loisir de voua foarnir sionne l'assistance qui hache d'applauSt-Fol qui dirige la conférence. une iongâe intérvievr aur lea queations vaillaient nos édiles. Ils étaient dix-huit' en séance. Le public était moins nomdissements sa conférence. L'arrivée Moiiseigneur Duparc prononce d'aque vous ma posez. ! Deux journalistes, cinq citoyens Puis M. C'oarec, de Lampaul-Gulmllbord, en breton, quelques mots. Il dit ' ' Voiol mon opinion, qni n'a rien d'ori- breux Tour à tour, précédés de leurs banniè- aux jeunes gens qni l'éooutent : libres — de ne pas s'ennuyer, un Anglais llan, et quelques autres jeunes gens ginal. doute féru d'éloquence, etlega- dien res. ou de leurs croix prooesslonnelles, viennent présenter des objections on Vous êtes venus vous mettre sous la Lea ikmiUes doivent orienter da pré- sans arrivent les jeunes gens, i^oompagnés protection de N.-D. de la Salette et demander des explications. 'liérence laura enfanta vera laa carrièrea du muiéum. de leurs recteurs ou des' directeurs deb saluer la Très Sainte Vierge. Vous êtes Le public eut tort de ne pas venir adEt M. ie chanoine Treussier tire la 'iaiépendantea. Je ne demande paa patronages. Ils sont venus en chemin venus travailler et étudier à l'aide des conclusion de cette conférence qui resmirer ses élus. M. Le Febvre discourait, qu'on délaisse l'armée, la marina et Le Gac approuvait, M., F Hervé de fer, en omnibus, à bicyclette, yolre lumières surnaturelles. tera féconde en enseignements et, en r jnpora moins les earriéreaditea libéramême à pied. oortait, rapportait.... résultats, en répétant une fois de plus Votre but, c'est de connaître votre 'i ?Mi.1iais les cadres en>sont eon^^tionVoici St-Jean, St-VoUgay, St-Poi-de- religion, afia de défendre la Sainte aux jeunes gens qui l'écoutent : c Tra9rès longues discussions on- vota.. iÀévidûit, -et'^M .-le Mair&: Léon, Taulé, •Lampaul-Gulmililau, St- Bg&a. Cherches d'abord la Royaume vailles ! » Infatigable, Monseigneur Duparc se dit : Le Conseil ratifie l'achat du dévi- Thégonnacj Plonénan, Plouéonvén, de Dieu t et pour cela servez votre pays : NMre enseignement lllMéòmmance Ploaeacat, Landiviaiau, etc... lève une fois de plus^ It répète ses exoar c'est le meilleur moyen de servir 'iNk'M'réorganlaer an oe sens, à tons laa doir. . S'il était déjà acheté, pourquoi Voici Tréséddé et aa musique, diri- Dieu. hòrtations à l'union et à la concorde, donc discuter ? ? (ée par l'infatigable abbé Havaa. Voici nous)^ exhorte a nous grouper autour Ml Le Gac décréta, toujours sur rapMonseigneur Duparc, au nom de tous '<^11 lui manque ènooré nnpeu le peres patronages de Morlaix, St-Matthleu, les assistants, remercie Monseigneur des évêques et du T. S. Père et demanport de M F Hervé I qu'il fallait une sonnel Irès spécial qui nécessite ce genseconde femme de service à l'école de St St-Melaine, St Martin, précédé de son Dulong de Rosnay et Monseigneur de que tous crient aveo lui : « Vive Jére de formation. excellente fanfare de fifres et tambours.. Baudrlllart d'être venus assister à cette sus-Christ. a Ions l'aurons bientôt si les familles Martin. Et il ajouta : on aurait pu pr enCe cri, mille fols répété, est suivi d'odre une institutrice adjointe : mats une fête et termine sur ce mot : s donnent l'encouragement et le La grand-messe vations sansfinpour Sa Grandeur. femme de se vice suffit Alors, M. Le Gac, Travaillez, travaillez toujours et fercodeours attandna. A 10 heures sous l'immense dôme de mement pour Dieu et pour la patrie. Il V a un fléchiaaament dana leur oon- pour l'instruction <7« peuple une i femme verdure Les Vêpres forme la superbe allée de M. Treussier ouvre la discussion par llanM en noua. C'est du moina mon Im- de service » remplace aisément une insti- Pennelé, que la grand messe est chantée sur tutrice adjointe ? ? Merci du renseigneoe préambule : c Nous voulons étudier l^reaaion. Las loia an diaonssion leur La foule se rend alors, au chant dn un autel spécialement édifié au bout de loi oe qu'il y a de meilleur pour le bien 'odt donné paur. EUea voient noa éta* ment. Bro goz ma Zadou exécuté et chanté hi L'on se chamailla longuement sur une railée. de l'Eglise et pour ie pays. Ce que nous par la fanfare et la chorale de Trézélidé, '^'fllllasements manacèa et noa maitrea Mgr. Dulong de Rosnay. chante la pouvons par nous-mêaies est peu : dans la grande allée de Pennélé où sont ' nlantô' peut ètra frappéa d'incapacités question d'octroi. Il s'agissait de faire p-.OTUTellas. Faute de sécurité, disent- comprendre à certains conseillers réfrac- grand-messe, assisté de MM; Kervellec, mais ohaoun est tenu de faire son pos- célébrées les Vêpres solennelles. rofesseur A St-Yves de Qaimper et sible. Dieu ne fait rien sans que l'homtaires qu'il est bien inutile d'endosser • ellafli. elisa s'en vont aillaura. Mgr Dulong chante les Vêpres.... Un lerry, professeur au collège de> Léon. me ne travaille. Il ne donne la récolte des responsabilités gênantes, quand on A iGe calcul est manvala. Il aboutira à un Magnificat Impressionnant, superbe, Et qnand Mgr. entonnera le Credo, les aff«tt)iiaaemant deaforcea catholiques. peut les esquiver — Le Conseil y arriva} 4.000 hommes qui sont là reprendront que quand nous avons semé. La Fol, éclate sous le dôme de verduie.... journalistes, nous ne la garderons que si nous travail,fil ne brocnrara paa à noa jannea gena non sans peine. Anglais, S) Grandeur, Monseigneur Duparc, d'un seul cœur, d'une seule àme, les pa- lons à la défendre contre les attaques. gardien, public, édiles, s'envolèrent. demelUeures chanceade aucoèa dans du haut des degrés de l'autel, donne sa Le-Feb- roles magnifiques qui affirment leur foi Le-pays ne restera ce qu'il est, que si bénédiction. - ' on votait. Sous SousKé. rébel, la vie. L'édncation foncièrement chréA la face du ciel. ses enfunts la défendent. Voilà pour" ' ^ n n e laur manquera. Ils seroat moins vre. on cause Du moins y gagneronsAprès le salut. Monseigneur monte A l'Evangile, M. le chanoine Le Bail, quoi vous êtes venus ici pour réfléchir dans Titien M armés pour croire et pour agir. nous quelques distractions la chaire et prononce un superbe curé de Plousévédé monte an chaire et aux pieds de la Ste-VIerge, sur ce que discours dont nous donnons loi une H.B. ur cela malUeure ao-|Une faront paa renonce en breton un aermon très émo- vous avez à taire pour devenir des chré analyse aussi serrée que possible : y figure dana le mom Icnnant aur le culte du à la Sainte- tiens éclairés et solides. Nos adversai•ji, liea familias clurétlaonea ne se renVierge : « Le meilleur soutien de la fi res sont préparés à leur travail subver Messeigneurs, Mes Frères, om Mses (compte des resiionsabidélité au Chrlat. dit en subatance l'ora- sit, vous, vous devez être préparés paJmi^iquiilenr taieombent dano la préjpa* Le moment est donc venu de âxer les teur: c'eat la piété pour la Sainte «Vier- oomme eux. Ecoutez les renseignements impressions et de dégager les conclusions nfviatimi'da'Kavanirdelenraeafanta. Lea ge^ Noua voyons que toua les peuples et les avia que l'on va vous donner. de cette journée. > <iaea croient qua le milieu universitaire protestants ont perdu la foi. Considérez M. Jean Creff de Plouénan qui succèVous êtes venus vous mettre sous la jjf B^ faitrancun mal à ceux qu'on y élève, M. Falllèrea continue son voyage aux au oontralre la Bretagne : chez nous, la protection de la Vierge de la Salette, en co ^'tniM ce n'eaV'Vrai que dana nne mesure paya acandinaves. Il est arrivé à Rerel religion, ies traditions, la fidélité aux de à M. le chanoine Treussier, déclare : jour de la tête de Ste-Aune. Là-bas devant 0 II y a des loups ravisseurs déchat .ri très-sreetoeiale ei pour des Ames ibien où a eu lieu l'entrevue tant attendue croyances de nos ancêtres, se dévelopnés dans le pays. Il ne s'agit pas d vous se dresse au-dessus de l'autel que (Irempéas, fortement aoutenuea par l'ao- par ia preaae étrangère. a édifié en ce jour, une statue de la pent sans-cesse. Pourquoi? parce que la eindre et de pleurer : 11 s'agit de sel'on .•oHm n i l g W s e * de la>lamllla. D'antrea Vierge. Derrière vous se trouve le sancterre de Bretagne est couverte de sanc) o ( éfendre. Nos compatriotes n'ont pas tuaire vénéré de N.-D. delà Salette. Et ! erelant avoir rempli tout leur devoir en Le aultan de Turquie t l'homme rou- tuaires élevés en l'honneur de la T. S. assez d'Initiative pour cela. E i outre, par conséquent de quelque cùté que vous , eoaflant lenra flls A des mattrea pieux. Vierge : le Folgoët, Rumengol, la Sa «- .€l4»'ast an réalité que le commencement ge »,'donne une constitution A son peu- lette, eto... Conservons dono ies tradi- lls ne sont pas éclairés. Mais du moins, vous tourniez, aux deux extrémités de ils savent qu'il faut vivre chrétienne- cette magnifique allée de verdure, lo ple. c I/homme ronge »' a craint pour ^4u>devoir.ï II faudrait ensuite aider le tions de nos ancêtres et le culte de Ma- ment pour donner le bon exemple et regard de la Vierge vous saisit et vous ne rrdaattre qu'on a choiai, algailionner l'élè- aa vie ; quand il persécutait les catho- rie ponr conserver la fol au Christ ». ue la source de la force, c'est l'Euoha- pouvez lui échapper. i v e , 4'antraiaar par una coilaboration llq'iea d'Arménie, il ae montrait moins Elle vous a regardé aQn de vous choisir [stle. Travaillons dono dans les cercles conatante. Cala demande < moina de large. Le banquet afln de laisser en vos âmes, le souvenir d'études et partout où nous le pourrons ¡,)^mpa que de volonté. On a beaucoup Ineffaçable de cette journée trop tût termi A l'issue de la grand-messe, les prê travaillons pour savoir défendre notre née. •»Âarie de la banqueroute de TenaaigneClémenceau a péroré à Caen, patrie Combien le regard d'une Mère est beau .(f^iii i e a t libre du dernier aléele. Il y a une de linefrabie Chéron c ie typa à ia mo- très se réunissent dans i a grande salle religion. A son tour M. DIzez de St Pol do Léon, et puissant ; qui donc n'a gardé le souveKiípart de vérité t dana ca mot-là. Noua de de Caen ».' Ctémènceaû, la dictateur, de l'aumônerle de la Salette où a lieu rend la parole. Il a été chargé de la nir de ce regard tendre et affectueux fixé ut i»'«v<ma paa formé aaaes de caractèraa. a déclaré qu'il Irebrésèntait ia Franoe. un banquet présidé par Sa Grandeur lobe délicate des statistiques et a fait sur son esprit, sur son cœur, sur sa cons'Mgr.^'Duparo. A la fia du déjeuner très Mala nons pifions les famillea deaintarAh non' l'tôut au pluë,'lés seuls franca1fr.i Le regard de la Ste-Vierge ost r i e i dr dh-ai loyalement ai eller maçona.' Oa sé'souvient 4'n'il"étalt le rapide, oar les moments sont'comptés, là un travail très documenté et fort In- cience. plus puissant encore. Je me demande s'il téressant. Voici ie résumé de sa causej i H souvent par laurifaibieaae ou oômmàhdlte dé Col'hellus Heiri.'BtChé des 'toaats sont portés par M. l'abbè aura produit l efifet voulu et s'il vous aura an . . . . JndUMranoe eoalradé inoonsolam ^00 lui a dit'k'Caen : h Normandie qui Blouet, aumônier da St-François, qui rie : c L'instruction est nécessaire à tous laissé un souvenir inoubliable. 'ineitl'iloanTye dea^ éducateurs les iplns Avait Vaincu'l'Ahsleterre'; éat conqutaé remercie tous les assistants et plus spé- aujourd'hui. Ilneaufflt pas i e me ier C'est de vous-mêmes que montait tout à la via chrétienne, simplement. Il faut ' fAoeritiqufa el^hablies. ar Ir^Véndée. Vè'ndéen, Anglais, fdr cialement, r évêque de Qaimper ; Mgr pouvoir se défendre connaUre sa rell l'heure la parole do vérité. Vous avez dit faut obéir aux chefs, se munir l'esprit 1 ^b o b U g i ^ a présente esVIrèsiclal- data tout ati plua 1 ' Duparc, qui remercie M. Blouet de aa gion pour la protéger contre les objec- Il de science, se rendre capable de remplir réception ai'aimable : enfia par Mgr : rAdSIiMdoiventidonneraanahédIétion )-o-( Dulong de Rosnay, qui dana un bel élan tions, être au courant dea progrès ma- des devoirs nouveaux, qu'impose le lourd ,03 ièiOaSle et lemn fllUa A l'ensaiguebent Aprèa Ullmo, Barton, apréa la juif, de cœur, au nom delà' Jeunesse catho- tériels. Pour arriver à ce but, lisez les fardeau des batailles perpétuelles. Et tout o^ Wre.i.lt .daa*sa» Itroia ordreiai des peut se résumer d'un mot : la Lutte. •.,nfM>t)i«li/^lil«. qui pauvant!irlvalisar le franc-maçon. Letraltré Berton ast 'ilqne bretonne, offre ses bommagea à bonnes publications, la presse catholi- cela Pourquoi ? sommes-nous donc en paj's déporté. que. Mgr Duparc. ^aa,|Qtts las>aulraSi et dont le dévoue ennemi 'i Non I nous sommes dans un L'oratcur énumère ici les différents que nons avons contribué à faire. Nous ^¿nfllNaiJie «seule, detant •ueUnieacriflca. '"Pendaat'ca temps, la fouie des pélaL'affaire Rémy aeoprésante sous nn rbis'déjèune aussi et fort gaiement : lea journaux, Semaine Religieuse. Echos payons les impôts : nous portons nous )3{tt«Mrak ai U loi lui crée dae difflcaltéa !}<)(|i«# faire face à) toutaa lea espeot nouveau. Ccurtoia - aérait le seul uUs' avant apporté dea proviaiona se des Paroisses, et journaux poIltiqilQs du aussi les armes pour la défense de la. Patrio. Nous lui avons consacré ce qu'il y " loaa qu'on lui Imposera, l Pihs il assassin. sont dlapersés dans la bois et ohaque département. )-o-( L'orateur conclut : Pour réussir dans avait de meillonr dans notre être. a ftvaCMOoarage la paraéeutlon, élairière devient uue" délicieuse salle A Nous avons été au-devant des sacrifices a ie droit de eomptar aur >iiotro ' A Vlgoeui^'ies grévistes, Inspirés par manger. Laa autres ont pris d'assaut la le bon combat que nous avons entrepris iJ 'learévolutlonnitras de la Gonfédét'ation buvette iUstaliée en contre-baa de l'al- il faut prendre des résolutions énergi- que nous pouvions consentir : et nous avons toujours donné l'exemple du devoir. Et pourtant nos adversaires viennent chez l'Ime'de la jannasaet catholiquel est Générale du Travail, se livrant A des lée eiviandaé froidea, bière, limonade, ques. Oa peut les résumer ainsi : i' N'achetez jamais un journal con- nous, afin de nous opprimer. Ils ont supl ieu. L'avenir môma de la • France excè % La police veiiie, maia -ae méfie dlsparaiasent avec rapidité. Quand un gendarme ose se défendre, li )rlme les libertés qui nous sont chères et traire à la fol et à la morale. La Oonférenoe usqu'à la liberté de penser, de prier, la 2' Propages les bons journaux : faites ,. àr (» /mi^lgaement libre itait/égala- iui en cuit... Iberté d'élever los enfants, comme Dieu )-o-( A 1 heure commence la grande confé les vendre : et puisque l'on fait de la veut h {PW^aappHmé, U faudrait évidemàient soient élevés, de soigner les ; qu'ils qu - eeçeiiteater d'autres moyens deiforme -A Marseille, sous ia présldencé de S. renca annoncée, sur l'CËuvre de la propagande en faveur des jourLaux qui malados comme Dieu veut qu'Us soient tloii<aMttanne.>Bt nous laa avena déj) E. le tiardinal Andrleu, aé tient uù con- Presse, dans'le Finistère. Cette oonfé nous sont hostiles, dévouez vous aussi soignés : lls nous ont enlevé a liberté de ea partie aous ia main. Mala ila kont rès social i la qu)dstion du sAIaire a i rancè alleu dans iacour située derrière sur ce terrain là. sentir l'ombre du Christ au-dessus de nos 3' Collaborez si vous le pouvez aux tètes quand nous sommes devant la justii) fiohia efflcaees que l'école. Nous ne iaa L^tielii Plus d'uu millier d'hommes U'bhbmaga'y'a été diacutéai'Noua pa^- la' chilbeile. jjf««'® Îarons paaaer du rang auxiliaire au' leronattltta au long dé oatta Irés'inté- l'y prwae el bien d'autres sont obligés bons journaux en leur communiquant ce du pays. On nous traite en étrangers, en parlas rang principal qu'A défaut da l'école ressante « S?iti«lna Soélale t . de rester tu dehors, faute de plaoe. sur tout ce qui se passe d'Intéressant dans N.- Viim de DOS Maots €rairlaiides Comme, ils iravaillent ! S tt¿¡¡ Carnet provincial « Î S « E Ï L de la Salette même en ennemis à qnl l'on doit tout refaser, jusqu'à l'eau, le pain et le sel. Et pourtant il semble que nous n'ayons plus la faculté denous-indignen Nous protestons : mais l'indignation ferme et virile nous ne l'avons plus. La vocation des catholiques semble être aujourd'hui de retourner aux catacombes. Or peut-on faire rentrer l'homme fait, dans le berceau où il couchait, enfant ? Eh bien I faitea reouer l'Eglise : faltes-la redescendre aux catacombes saintes : et voas verres qu'elle ne peut plus y. vivre et y. respirer à l'aise. Nous ne sommes pas capables de noua défendre et pourtant nons ne sommes pas le premier peuple qui ait été attaqué ainsi. Un autre fut violemment opprimé Jadis : et cet autre, c'était le peuplé aé.Dieu. Nous aussi nons sommes'lepeaple de Dieu. Saurons-nous, comme hii, iwster fldèles à nos traditions, à notre foiî k l'honneur national 1 Il y a en France, une secte ^détestable qui prétend nous gouverner. Il y,« 30.000 ou 40.000 francs-maçons répaadds.dans le pays : ce sont eux qut exercent chez nous une autorité Incontestée, jadis secrète, aujourd'hui publique : ils sont en vérité nos maîtres. Ils sont les inspirateurs de toat ce qui se fait de mal et de tyrannique. Comment donc se fait-il qu'il n'y ait pas un homme qui se lève pour conduire les autres à la bataille ? Nous nous disions pourtant tout à l'heure en vous écoutant qu'il y a aujourd'hui plus d'àmea neuves et généreuses qu'il y a vingt ans. Monseigaeur Duparc montre alors David IntMut contre Goliath avec des armes primitives mais remportant la victoire parce qu'il avait la foi. De même, dit-il, noua remporterons la victoire si nous sommea dea hommes de foi. David avait vlaé A la tête. Vous aussi, s'écrie Monseigneur, vises à la tête. Ne coupez pas de tttes, ne soyez pas des hommes sanglants. Visez à la téte pour y jeter plus de lumière, pour eclalrer, pour convaincre, pour retourner l'opinion publique. Discutez avec vos adversaires : ne les insultez pas. SI vous les respectez, ils vous respecteront. Commencez par vous éclairer vous-mêmes. Combien en est-il parmi vous qui soient capables d'exposer la vérité reUgieuse ? Formons donc des cercles d'études. Oroupons-nous. Ne créons pas, par nos passions personnelles, des causes de division qui pourraient à tout jamais nous être nuisibles. Faites partie des groupes de .Jeunesse, mais formez des groupes de croyants, de fidèles, de communiants, autour desquels on verra se réunir, peu à peu, ceux qui ne veulent pas dire adieu à leurs tradulons et à leurs croyances. J'appelle, sur tous ceux qui sont ici, la bénédiction de Dieu, de la T. S. Vierge, de Ste-Anne, afin que vous vous en alliez, le cœur plein de bonnes résolutions, comme je m'en irai moi-même, le cœur plein de paternelles espérances. Après ce discours, qui a profondément ému raaaiatance, le cortège sa forme pour letourner Ala chapelle de la Salette. En tête vient l'excellente (Anfare de Saint-Martin, puis lea prêtrea en habit de chœur, les ohanoinea, NN. SS. lea prélata, S. G. Monaelgnenr Daparc, autour duquel ae preaae la foule qui veut baiaer l'anneau paatoral; pula lea groupes de paroiaae avec leura baninièrea, la fanfare de Trézélidé. iaa fldèlea. Sur ie terre-plein, devant la chapelle, M. l'abbé Bosson tait exécuter, par aa fintare, la Marche dn patronage St-Martln, ans applaudlasementa de toua. Monaaipieur Daparc félicite lea, exécutante et leur dévoué directeor. Cette belle féte ralit^ause est terminée. Mais, dana l'Ame de tons, demeure le déeir de bien taire et de travalllar au bien commua par l'exemple et le dévoù« ment. YAN. Voir à la 4®*»® page, Vhoraire des Chemins de Eer (grande ligne et lignes départementales}. LA La Semaine Paroissiale Distribution des Prix Lundi damier à 2 h. a en lien la diatrlbuUon daa prix à réoole N.*D. de Lonrdaa, aona la préaldeooe de M. l'abbô Oonaard, anolen reoteur da Cloître. Laa grandaa da l'éoole Interprôtent à ravir une délloleuae oomédla La Fille du Sonneur da Clocha. Laa patita de l'aaila donnent une amuaante pléeatta dana laqaelle faneurs et fanenaea se font vivement applaudir, Et un charmant petit prédicateur a eu lea honueura du ots. M. l'abbé Gousard a prononcé une vibrante allocution dana laqaelle aprèa avoir remerciée les dévouées maltreaaea de l'éoole, il a fait reaaortir ia néoeaalté de renseignement chrétien A notre époque. Parmi lea élèvea le plus souvent nommés noua remarquona, Mllea Sallou, LIntanf, Souêtre, Savary, Faouen, Le Naour, Le Breton. —0— Colonie de Vacances Ila a'amuaent noa petite colons. Mardi dernier dans le SteKa Maris, le solide bateau de la oolonle, on partait dès 6 h. du matin pour Primel où une généreuse hospitalité attendait lea enlants. Jeudi à 2 h., vingt-huit patronnés sont partla rejoindre leura camarades. Et, hier soir quarante-trois enfants étalent réunis à St-Joaeph du Bel-Air. Pèlerinage des Tertiaires de St François (Région de Morlaix) A Notre-Dim» de la Salelto, à Morlaix Le dimanche 9 Août 1908 9 heures. — Messe de communion, altooution. 10 h. Ij2. — Grand'messe, soi mon. — Repas. 1 heure. — Entretiens sur le TiersO/dre. 2 hewes. — Vêpres, procession et salut du Saint-Saorement. — Rénovatlou de la profession. — Bénédiction papale. — Adieux. N. fi. — Les Tertiaires peuvent arri^ ver la veille, elles trouveront un logement chez les Sœurs de la Communauté de Saint-François. Elles auront aussi la nourriture à des prix modérés, servie ar laa Rellgleuaes, la veille et le jour la Retraite, à Qulmper ; Secrétaire de l'Evôché, M. Louvlère, précédemment chargé du service religieux au lycée de Qulmper ; Vicaire à Chftteaulin, M. Nédélec, surveillant à l'éoole Saint-Yves, à Qulmper ; Vicaire à Plouarzel, M. Copv, vicaire auiillalre à Laiapaul-Ploudalmézeau ; VIoaIre auxiliaire a Lampaul-Ploudalmézeau, M. Mao, vicaire à LogonnaDaoulas ; Vicaire à Logonna-Daoulas, M. Chaussy, précédemment employé dans le diocèse de Saint-Brleuc. M. Cogneau, vicaire général, M. Uguen, supérieur de l'Institution SaintVincent do Paul, M. Guéguen, direotour au Grand Séminaire, et M. Messager, inspecteur diocésain, sont nommés chanoines honoraires ; M. Louvlère, secrétaire de l'Evêché, a reçu la mozotte de curé-doyen. La Basiliqae de Saint-Pierre de Rome sera doptée prochainement d'orgues monomentales Le Saint-Père vient d'agréer, sauf quelques modifications, le projet présenté en 1868 par Cavaillé- Coll. Sa Sainteté a fait également savoir qu'il lui serait agréable, à l'occasion de son jubilé sacerdotal, de voir doter d'orgues monumentales la BlsUique de SaintPierre et qu'elle remerciait à l'avance tous ceux qui prendront part à oe témoignage de Piété et de dévouement à l'Eglise. Cette innovation artistique sera chaleureusement accueillie des amateurs de musique sacrée. M. Paul Bourget, de l'Académie Française publie, à oe propos, dans l'Echo de Paris, un remarquable article dont nous tenons à citer l'extrait suivant : C'est un biea petit hommage que la préseatatlon d'un orgue, si parfait soltll C'est un hommage pour tant et tous les boos Français voudraient les multiplier, oes marques de respect, quand 11 s'agit de Pie X, — du Pontife, peut-ôtre qui a le plus clairement vu que le caractère essentiel de la Catholicité est dans sa dlsclplioe et sa hiérarchie. Grand pape ui s^appeliera devant l'histoire le pape âe l'Ordre I Je ne sais pas de plus glorieux surnom. Ua perspicace socéologue de notre époque a dit un jour : c II n'y a plus contre la barbarie que quatre forteresses encore debout ; la Chambre des lords en Angleterre, le grand Etat-M»jor allemand, l'Institut de France et le Vatican. » Formule admirable, quoiqu'elle solt u pèlerinage. En oe oas, prévenir à l'avanoe M. l'abbé BLOUET, aumônier si douloureuse pour ceux d'outre nous, il en reste, qui se souvieuneut de Sedan. de la Salette, Morlaix. —0— Ralsoa de plus pour ôtre reooonaissants de toute notre ftme au gardien vigilant Plourin de la quatrième de oes forteresses, celle Service anniversaire. — Lundi 10 ul est la nôtre, au même titre qae l'Iosaoût, un service annirersaire sera célétut, pulequ'eile est, elle aussi, un des bré poar le repos de l'àme de M. l'abbé bastions de notre pensée. Ce présent, Melsooôt. venu de Franoe, lui dira oette reconnaissance, et si méritée. Cscameno Î S Noua avona le plalair d'apprendre qna MM. lea abbéa Le Guelleo, de Mahalon, Poullqaéa, de Landivlslau et Kerbirlou, de St-Pol-de-Léôn, ont subi aveo succès lea êpreuvea de la licence aa*lettrea. Noa respeotueuaea félloltatlons. Nominations Par décisions de Mgr l'évêque, en date dea 26 et 28 joillet, ont été nommés : VIoaIre général, M. Cogneau, directeur au Grand Séminaire, en remplacement de M. le chanoln) Corrigou, démissionnaire ponr oause de santé et nommé vicaire général honoraire ; lospeoteur diocésain de l'enselgcement libre, M. Messager, aumênler de HoQTement de la population du département en 1907 Nous croyons Intéresser nos lecteurs en publiant le mouvement de la population da départemeat, peadant Pannée dernière. Mariages, 6.386 ; divorces, 47 ; enfants légitimes reconnus, 96 ; morts-nôs, 904 ; naissances, 22.798 ; décès, 15 710. L'excédent des naissances sur les décès est de 7 088. Ea 1906, Il y avait eu 6.521 mariages, 47 divorces, 1 043 morts-nés, 23.865 naissaooes et 16.032 décès. Ii y a donc une différeace en moins, pour 1907, de 135 mariages, 139 mortsnés, 1 067 naissances et 32 décès. Vieni Noms, Vieux Soavenirs Ln r é v o l t e d u Léon en Mars 1793 (Suite) Au plus fort de l'engagement, les commissaires du district avaient expédié en toute hâte un cavalier à Morlaix our réclamer du secours Un second étachement de gardes nationaux et de canonniers arriva de cette ville, le lendemain 20 mars, vers 5 heures du ma tin, accompagné du citoyen Guilller, administrateur du département. Un exrès fut aussi envoyé dans la nuit à ;rest porter au général Canclaux un réquisitoire dès la réception duquel 11 devait diriger sur Saint Pol un renfort de 500 hommes < bien disciplinés > et deux pièces de canon En attendant lu venue de ces troupes, les autorités lancèrent une proclamation confiant au citoyen Guégot, de Morlaix, chef de légion, le commandement de la force armée, et commettant la garde de la cité à « l'honneur, loyauté, bravoure et iidélité des républicains qui la composent », avec Invitation aux « citoyens militaires >> de s'abstenir soigneusement « de tout excès de via s. Là en eflet était le faible de ces volontaires normands qui donnaient aux commissaires presque autant de souci et d'inquiétude que les insurgés. La nuit précédente, Ils s'étalent enivrés, avaient dévalisé des particuliers et tiré des coups de fusil au hasard, par les rues et les places, sans que leurs chefs tent&S4^ent le moindre eflort pour les contenir: Une dénonciation fut également faite aa juge de paix de « l'attroupement de brigands et scélérats forcenés » qui s'étalent portés la veille sur Salnt-Pol, pour le requérir de prendre des informations prés de divers habitants de la Croix au Lin A la suite de cette enquôte, 14 mandats d'arrêt furent lancés contre des rebelles que les témoins avaient reconnus Les patriotes SBlntpolitalns n'étaient as lea aeula à aouflrir de l'insurrection es paroisses. A l'autre bout du Haut- S Ê S L Léon, la situation se montrait aussi grave, bien que les administrateurs du district de Brest eussent placé des garnisons dans les centres les plus suspects : 250 hommes et ua canon à Ploudalmézeau, 100 hommes et un canon à Lannilis. Le 17 mars, une violente émeute éclata à Gouesnou, où avait lieu le tirage au sort. Le jour suivant, ce fut au tour de Plabennec d'ôtre euvahl par une foule de paysans qui mirent eo déroute l'escorte du commlasaire et le poursuivirent à travers champs, ainsi que le curé constitutionnel, dont Us saccagèrent la maison, A cette nouvelle, le district dè Brest dirigea aussitôt sur Plabennec un détachement de 300 hommes et un caaon, auxquels devaient se joindre 150 soldatri venus de Lesneven Mais la jeu nesse du pays s'était levée en masse à l'appel du tocsin qui, depuis la veille, ne cessait de retentir de clocher ea clocher, et do toutes parts, accourait à Plabennec, eurôiant de gré ou de force au passage ceux qui travaillaient aux champs, eutraînant les officiers municipaux et les maires comme celui de Plouédera, qu'un aubergiste nommé Pierre Bourellec avait contraint à marcher en le menaçant de l'Incendier. Les troupes républicaines se heurtèrent, dnna les environs de Gulpavas, à près de 4.000 pavt>ans, et durent reculer aprèa une lutte sanglante qui leur coûta 4 morts et plusieurs blesiés. Une résistance aussi vigoureuse alarma les autorités brestolses ; elles «décidèrent la formation et l'envol d'une forte co lonne de 1200 hommes, sous le commandement du général Canclaux, pour (L balayer toute la campagne » et « disperser le moiodre essaim de factieux >. Les combats de Plabennec et de Salat Pol s'etalent livrés ie 19 mars. Les paysans qui assUtèront à ce dernier y avaient mené leurs munlcipaUtés, ainsi qu'U ressort d'une délibération prise le f olr môme par le 'ConseU général de Plougoulm, dans laqueUe lea oiliciera municipaux se plaignent d'avoir été c pris et forcés de marcher au grand péril de leur vie, no pouvant rien obtenir de cette jenoeese eflréoée. > Si l'armement des insurgés avait répondu RESISTANCE Dimanche dernier, par un temps sulerbe. ont eu Ueu, daas la baie de Moraix, les régates, suivies par de très nombreux spectateurs. Volol les résultats de la première journée : Courses de yachts à voiles (vachts i dérive admis) — 1" séria (guidon bleu) lettres L et V, 10 et 12 mètres de la jauge internatiooale et yachts de 21.1/2 à 10 tonnes de la jauge 1899 : 1" prix, 60 fr., offerts par la Y.-C. F. et une longue vue, don du mialstre de la Marine, Zénita, à M. Baron ; 2*, 40 fr., offerts par la Société des régates et.une médaille en argent, offerte par le Y.- C. F., Etoile, à M Maréchal. 2' série (guidon vert et blanc, lettre H,. 8 mètres de la jauge Internationale et yachts de 1 à 2 t. 1/2, jauge de 1899 : 1" prix, 50 fr., ofTarts par le Y.-C. F. et une jumeUe, don du mialstre de la Marine. Andhorina, à M. Kérébel, de Morlaix ; 2-, 25 fr., ofiferts parla société des régates et une médaille de bronze, offerte par le Y.-C. F., Mouette, à M. Tiily, de Morlaix. 3' série (guidon jaune et blanc), lettre J, 6 mètres de la jauge internationale et yachts de 0 à 1 tonneau jauge 1899 : 1" prix, 40 ir. et une médaiUe en vermeil, offerte par le Y.-C. F., Dourduff, à M. Costa de Beauregard. 4- série (guidon mauve et blanc), série nationale : 1 - prix, 40 f r . et une plaquette argent offerta par la Société, Fredaine, à M. de Cotignon ; 2*, 25 fr. et une plaquette bronze, offerts par la Société, Microbe, à M. Herr ; 3-, Coqutc, à M. RalUard. Canots à la voile. — 6* série : 1 • rlx, 30 fr. et une médaille de vermeU, on du Cercle de la voile de Paris, Ketao, à M. L. Herr ; 2-, 20 fr. et une médaUle d'argent, don de M. Jean Vérant, Jabadao, à M. de Lafforest, de Morlatx ; 3', 45 fr.. Ibis, à M.. Croissant ; 4-, 10 fr., Nanine, à M. des Champs, de Roscoff. 6- série : 1" prix, 40 fr. et une médaille ¿0 vermeil, don du Mialstre de la Marine, Yannic, à M. Collet, de Loquémo ; 2 , 25 ir. et une médaUle d'argent, don du Cercle de la voile de Paris, Bri zeis, à M. Prigent, de Morlaix ; 3,, 10 fr., Eider, à M. SuJaûn, de Rosooff. Bateaux de péake. — 7- série : (prix, 85 fr., dont 60 f r i J o n n é s par M. Costa de Beauregard) : 1 • prix, 40 fr., BriseLames, à M. Simon slaé, de Caraoteo ; 2', 25 fr., Louis, à M. Thépault, de Dourduff ; 3', 10 fr.. Souvenir, à M. Abraham, de Dourduff. Nota. — En plos des prix cl-dessus, un prix de 20 fr. est offart par Mme la comtesse Costa de Beauregard au premier arrivé des bateaux de Dourduff (M. Thépault). 8- séria : (prix, 85 fr., dont 20 fr. offerts par M. Plchon et 20 fr. par M. de CuvervUleJ : 1 - prix, 45 fr., Jouet des Flots, à M. Simon, de Carantec ; 2-, 25 fr., Baronne, à M. Merret, de l'Ile de Batz. Bateaux de pêche, de pilotes et de chalut. — 9- série (prix, 150 fr., dont 20 fr. offerts par M. E. Cloarec, député, 20 fr. par M. Plchon, sénateur, et 20 fr. par M. le vlce-amlral de Cuvervllle, sénateur) : 1" prix, 60 fr , Reder Mor 3, à M. Guyader, de Térénès ; 2-, 40 fr., Reder Mor 2, au môme ; 3*, 30 fr., Reder Mor 1, au même ; 4*, 20 fr., Saint-Joseph, à M. Gégou, de Roscoff. 10' série, bateaux de maërl de Locquénolé et de Taulé et avec leur voilure ordinaire (prix, 100 fr., dont 50 fr. offerts par M. le vicomte de Kersauson, oonseUler général du Finistère, et 50 fr. par M. le vicomte de Pontavlce, maire de Locquénolé) : 1- prix, 45 fr., Marie-Françoise ; 2', 30 fr., Jeanne ; 3-, 25 fr., Sainte-Anne. 11' séri^ bateaux de maërl de Carantec et de Henvic, avec leur voilure ordinaire (prix, 60 fr., dont 50 fr. donnés par M. de Mun, député du Finistère) : 1" prix, 40 fr.. Reine des Mers, à M. Broudic, de Carantec ; 2-, 20 tr., Marie et Jean, à M. Prigent, de Carantec. Canots à misaine (dérive admise). — 1" prix, 20 fr., offerts par l'Hôtel d'Europe et uoe médaille de bronze, doo de la société des régates, Andhorina, à M. Kérébel, de MorlaU ; 2-, 10 fr., offerts par la société des régates et une médaUle de bronze, doo de M. Louis Vérant, Courbet, à M. Troadec, de' Dourduff. Courses à l'aviron. — Bateaux à l'aviron, montés par des femmes. : 1 prix, 25 fr., équipe Bernard, de Locuénolé ; 2-, 10 fr., équipe Jeanne, de lóquénolé. Courses de bateaux automobiles (handicap). — 1" prix, 20 it. et une plaquette offerts par la société, M. Le Gooidec de Traissao, de Locquénolé. Epreuve du syndicat (nord-breton) des sociétés nautiques. —" Prix de Kerjégu, d'uoe valeur de 300 fr., pour bateaux de pêche à moteur à pétrole, offert par M. de Ker égu, député : l-' prix, 175 fr., M. Collet, de Locquénaon ; 2- et 3' non décernés. Volol les résultats de la deuxième journée : Coupe Marie, ponr yachts de la série natloaale (6 m. 50) barrés par des amateurs : 1" prix, la Coupe, valeur 300 fr.. Fredaine, à M. de Cotignon, de Roscoff ; 2-. une plaquette argent, don de la société des régates. Microbe, à M. Eugène Herr, de Morlaix : 3 , une médaille de bronze, don de M. le ministre de la Marine, Coquic, à M. Ch. Raillard, de Morlaix. Coupe du Creisher, pour canots à voUes de 6 mètres maximum, équipe d'amateurs : l * prix, la Coupe, doa de M. Glandaz, Montéga, à M. L. Vérant, de Morlaix ; 2*, uns médaille d'argent, oflerte par le minisire de la marine. Eider, à M. Salaûa, de Roscoff. Coupe de Coatilès, pour canots à voiles de 5 mètres maximum, équipe d'amateurs : 1" prix, la Coupe de Coatilès, Kétao, à M. Louis Herr, de Morlaix ; 2*, une médaUle de bronze, don du Cer ole de la voile de Paris, Jabadao, à M. de Laforest, de Morlaix. à leur audace et à leur élan, nul doute qu'Us ne se fussent emparés de SalntPol, mais à peine quelques-uns possédaient des lu^iis de chasse empruntés aux manoirs, ou de vieux mousquets du temps de la Ligue. L'immense majorité n'était munie que de fourches, de pen-bas, de faucilles emmanchées à des Dûtons, équipement très insuffisant pour aflronter les balles etla mitraille, Aussi M. de Kerbalanec, qui avait pris la direction des opérations mUitaires et pro tégé la retraite, après l'attaque infruc tueuse du 19, renvoya dans leurs paroisses la grande masse des paysans, ea leur recommandant de se tenir prôts au premier signal, et no conserva autour de lui qu'un petit noyau d'hommes résolus et bien arméa. Il passa la nuit à Plougoulm, puis se retira le lende. main à Berven, point central du soulèvement, pour s'y concerter avec Prigent, Mesguen et les autres chefs. Là, de mauvaises nouveUes leur arrivèrent du pays de Lesneven, où les révoltés venaient d'avoir le dessous dans deux combats, l'un à LanniUs, l'autre à Plabennec Canclaux, sorti de Brest le 20 à la tôte de ses 1.200 hommes, avait battu et dispersé à coups de canon la foule do « scélérats fanatisés » qui lui barrait le passage, occupé le bourg de Plabennec, et s'était porté avec 500 hommes à Landerneau, après avoir tué ou biopsé plus de 600 payf;ans ot jeté la terreur dans la région. Cependant, ce voisinage meoaçaot n'idtimida point les gars du Haut Léon. DOH émissaires furent de nouveau expédiés pour soulever les paroisses au son du tocsin, et des rassemblements de plusieurs milliers d'individus se reformèrent & Plouoscat et à Berven. Un de cos attroupements, composé de 4 000 hommes, marcha par Plounévez-Lochrlst sur Lesneven, dans l'Intention do surprendre cette localité pendant la nuit,^ de brûler les maillons des patriotes et do s'emparer des munitions néces-aires au siège de Brest. Mais en apprenant, ù Pont-du Chfttel, quo Lesneven po jsédaU une forte garnison et que Canclaux allait y arriver avec son aétachement, les paysans retournèrent il Plouescat (22 mars). Une autre bande armée se dirigea du côté de Saint Pol et s'avança jusqu'à une Ueue de la ville. AverUs de son approche, les commissaires du district dirigèrent à sa rencontre une reconnaissance qui ne put la joindre Le but de cette incursion était de détruire le pont de Kerguidu, sur lequel la grande route de Lesneven franchissait la rivière du Gullliec II fut coupé dans la nuit du 21 au 22 mars. Les Insurgés eséralent ainsi entraver les mouvements es troupes répubUcalnès et retarder la venue du général Canclaux,ce qui leur eût laissé le temps de s'emparer de SalntPol dans l'attaque générale qu'ils avaient projetée pour la soirée du dimanche des Rameaux 24 mars. Un avis du co mité de surveiUance de Landivisiau en informa les autorités de Saint-Pol, qui prirent à l'instant des mesures défensives ; on barricada la route de Lesneven ; on lit des rondes continueUes aux abords de la vile et l'on posta des vl gles sur les tours du Crelsl^er et de la cathédrale pour guetter l'approche de l'ennemi. Les rebelles s'eilorçalent d'intercepter tout message entre Saint-Pol et Lesneven, de façon à empêcher les républicains de combiner une action commune. Les routes étaient donc peu sûres, et les voyageurs traités en espions, témoin la fâcheuse histoire d'un pauvre diable d'huissier qui eut l'imprudence, lo 24 mars, de vouloir se rendre à Landivisiau. A la croix de Kervren. en Plougoulm, il tomba au beau milieu d'un groupe de vingt paysans armés de fusils, et de deux femmes portant, l'une une fourche, l'autre un couteau fixé au bout d'uu bâtoo. Uae de ces Amazones voulait qu'on le tuât, mais ees agresseurs se conten • tèront de le déshabUler pour foulUer eo8 vêtements, de lui prendre son pistolet et ses papiers, de fouler aux pieds f*a cocarde tricolore en souhaitant de pouvoir en faire autant à ia nation ét aux intrus, puis ils laUgottèrent au fût de la croix, b l e n a n ' i l leur assurât n'être qu'un inoilensif huissier, étranger à toute politique. Une demi-heure après un homme survint qui l'interrogea en français et le conduisit à Plougoulm, Emeute Saneiante Hier, jeudi, à Draveil-Vigneux, les grévistes ont élevé des barricades et tiré sur la troupe. La cavalerie a chargé. Ii y aurait six morts et soixante blessés. Le système gouvernemental coneistant à laisser le désordre se développer en toute Uberté^ commence à porter ses tristes fruits. Le Tour de Bretigne en auto Et oela dans la même Jounée, telle est l'Intéressante expérience que vont tenter le vendredi 14 août, sur une voiture Darracq au tourisme M. Bousquet de donner à notre compère Emile Thoreux du Nouvelliste de Bretagne. C'est en effet ce journal qui s'est chargé de contrôler l'épreuve sur l'Itinéraire suivant :. Rennes — Vanne« — Lorient —Quimperlé — Qalmper — Chateaulln — B r e s t L a n d e r n e a u — Morlaix — Guingamp — St-Brleuc •— Dinan — Dlnard — St Malo ~ Rennes. Partant de Rennes à 2h du maUo MM.Boasquetet Thoreux comptant ôtre de retour à Rennes le soir à l'heure du diaer. Bon succès aux deux touristes et heu reux retour. Les Régates [ S Î S RO^IOÏ'B lONÂiE Au Tribunil Correctionnel L'affaire d e s S œ u r s Blanches V Aujourd'hai Vendredi est venu devant MORLAIX le Tribunal Correotionnel l'affaire des Sœurs Blanches dont noua avona déjà Semaine Thermométrique parlé. Après un bref et trèa coartóla interrogatoire de Mme Mocaër, anpérien7 h. s o i r midi re de la communauté dn Oaerlaaquln, M. de Parscau prend la parole. Avant Samedi . . 20" 17» de discuter la question de droit, l'émiDimanche . 22» 16" nent avocat déclare: c Ja ne voua préLundi . . 30» 17" senterai pas les Sœura blanehea : eUes Mardi . 29" 18" sont connuea de tona les tribnnanx Mercredi . 31» 20" correctionnels de Bretagne. Car ellea Jeudi. . . 32" 18" ont ajouté à leur apoatolat, un apoato* Vendredi . lat nouveau : celui de rafraîchir et de Thermomètre extérieur purifier l'atmosphère habituele des tride la Pharmacie E. COEFF, rue Carnot bunaux correctionnels. » Après la discussion ju Idiquetrèa serrée de M. de Parscau, M* Huet i son Cours du Beurre tour présente la difsnse des eœurs du Gnerlesqala. 25 JulUet — 210 fr. les 100 kilos. Et sur répUque dn ministère pubUc. 28 — — 210 — l'affaire est mise en déUbéré. C a r n e t de m a r i a g e . — Nous avons le plalalr d'apprendre le prochain mariage de notre ami, M. L. Aubé, négociant, président du patronage S t Joseph avec Mlle Tady. Nous prions les heureux fiancés d'agréer no3 meilleurs souhaits et nos respectneuses félicitations. S u c o è s . — Nous apprenons que M. Albert bimon, étudiant à la Faculté de droit de P&ris vient d'obtenir un second prix au concours de U jeace. Nos plus chaudes féUcltatlons. A V I S . — Prochaine conférence du comité de Brest Transatlantique â Morlaix. — Le Lundi 10 Août, à huit heures et demie du soir, le Comité de Brest-Transatlantique fera une réunion à Morlaix, dans une des saUes de la Mairie, sous le patronage delà MunlclpaUté et delà Chambre de Commerce de Morlaix. Dans cette réunion, deux membres du Comité, MM. E. Augler, Profeaaenr à l'Ecole Navale et Plchon, Ingénieur en Chef en retraite. Sénateur du Finiatère, exposeront, le premier dans une conférence, le second dans une causerie subséquente, les avantagea que préaente, au point de vue régional, comme an point de vue national, la fixation de Brest oomme fête de Ugne du Service maritime postal, entre la Franca et New-York. A u c o l l è g e . — M. Héon, professeur de 5- au coliege de Morlaix, conseiller municipal de notre ville, est nommé professeur de grammaire au coUège d'Avr nches. Il est remplacé par M. Rolland, professeur-adjoint au lycée de Brest. M. Colin, professeur de s!Îxième, est nommé eu la même qualité au M u s i q u e m u n i c i p a l e . — Concert coUège de Vitré, nouvellement créé. Il du jeudi 6 août 1908, a 8 h. 1/2 du aolr. est remplacé par M. Pescher. Pan / dans le mille (aUegro) Farigoul : A c t o de p r o b i t é — Le jeune Ga- Lucie de Lamermoor (fantaiaie) Donibriel Prigent, demeurant ohemln de zetU ; Miralda (grande valse) A. Bosc : l'Hospice, a trouvé un billet de banque Lnchmé (fantalsl«) Léo Dellbea : fitcu • qu'il s'est empressé de remettre au com- dette (polka) A. Chauvin. missariat de police, où aon propriétaiD o u a n e s — Sont nomméa : re est prié de le réclamer. Inspecteur de 3* classe à Morlaix, M. C h a m b r e de c o m m e r c e . — Voici Kerst, sous-Inspecteur divisionnaire à uo résumé d'affaires traitées à U der- Morlaix. Vérificateur de 8' classe à Morlaix, nière séance: Grue fixe. — Approbation de M. le M. SauBsey, vérificateur adjoint à Granministre du Commerce pour réparations vllle. Receveur à l'Abervirraok, M. Le Dosurgentes â faire à cet engin. Grues roulantes à. vapeur.— La cham seur, receveur à Dahonët. bro approuve le traité passé aveo Mme A V I S . — Les Magasins « Au BON veuve Gulllemart pour I exploitation des A''CUEIL% seront fermét le Dimanche grues à vapeur. du 26 Juillet au 13 Septembre inclus. Avant port de Morlaix (occupations temporaires). — Protestation de MM. A v i s . — Les aotlonnalres dn CompCroissant frères, négociants, BraneUec, toir d'Escompte de Morlaix sont convoCorouff, Jégou et Manaôh, ent/eprre- qués en Assemblée générale annueUe neurs, relativement au prix élevé de- ordlnalte, au Siège Social, (Quai de mandé par Penregistrement pour les Tréguier, 12) pour ie lundi 17 août proterrains occupés temporairement. Avis chain, à 1 heure 1/2 de l'aprés-atdL. favorable. —^ Ligne de Morlaix à Roscoff (halte de A v i s . — La réunion générale des Kerrichard). —Voeu pour la désignation aotlonnalres de la société imm(Mllère de cette halte sous le nom de « Henvlc- de la plaoe Traonlen, aura Ueu aa siège Carantec >, la gare actuelle c Taulé-Hen- de la société à Morlaix, le Vendredi 21 vic » devenant gare de Taulé simple- Août à 2 heures. ment. F u m e u r s — Soyez heureux car on Marchands d'oignons {service mili- a enfin trouvé la pipe idéale, qui ne jutaire]. — Vœu présenté par M. Daniélou te pas ; détruit l'effet toxique de la maire de Roscoff et membre de la cham- nicotine qui ; qal conserve la saveur du tabre, pour l'appel des marchands d'oi- bac tout en supprimant l'âoreté. Degnons pour les périodes d'exercices ml- mandez à M. Coëff, pharmacien rne Carlita'ires pendant les six premiers mois net, les renseignements techniques conde l'année. Transmis, avec avis favora- cernant cette découverte scientifique ble. qui s'appeUe Antidoto CataiyUo Pipe. " " " • •• - " F o i r e e t m a r c h é . — Auis. — Le S o i r é e m u s i c a l e . — Mme Tarquini Maire de Morlaix intorme les personnes intéressées qu'en raison de la Fête du d'Or et sa compagnie qui obtinrent nn 15 Août qui tombe oette année un si grand succès, u y a nn an, au IhéASamedi, le marché aura Uen ia veille, tre-Royal, viendront, le 6 août, donner à Morlaix una fort Intéressante reprévendredi 14 Août. sentation. Rideau à 8 h. 1/2. alin que quelqu'un sachant Ure pût prendre connaissance de ses papiers Quatre paysans escortèrent le mtdheu • reux jusqu'au bourg, où un particulier parcourut les dossiers dont il était porteur, et donna ordre de le remettre en liberté, en blâmant son arrestation. Les pay^^ans répliquèrent que cela ne le regardait pas, qu'ils avalent déjà été trompés par plusieurs espions, et rameuèreut leur prisonnier à la croix de Kervren, sur laqueUe Us lui firent jurer de ne jamais porter les armes contre eux. Ils refusèrent de lui rendre son pistolet et l'Invitèrent à s'en aller ea s'estimant heureux de n'avoir pas été fusillé. On pense s'U profita de la permission... Malgré la vigilance des postes établis eur les chemins, les autorités de Saint-Pol purent avertir Canclaux du danger dont ils étaient menacés, et le prier de venir à leur secours. La réponse de Canclaux parvint le 24 mars, a 6 heures d'u matin ; U demandait qu'on envoyât aussitôt 400 hommes et une pièce de canon au pont de Kerguidu, et qu'on travaiUàt à le rétablir, endant que lui-même arriverait de esneven avec les volontaires de Brest, une compagnie de dragons et de PartUlerie. A neuf heures, le détache ment de Saint Pol se mit en marche, formé de 340 hommes du Calvados et de 60 gardes nationaux, qu'accompagnaient les commissaires GulUler et Pinchón, plusieurs ouvriers charpentiers et des charrettes chargées de poutres et de planches. Au pont de Kerguidu aUait donc se dérouler le dernier des tragiques épisodes de cette guerre civile qui, depuis deux semaines, ensanglantait le Léon. Ce pont, qui existe encore aujourd'hui, sur un tronçon déclassé de la route de Lesneven, se trouvait à la limite de plusieurs communes, en un endroit propice aux rassemblements, et à peu de distance du vieux château de Kermilin, où ies insurgés auraient pu se fortifier. Plusieurs mllUers de paysans des treize paroisses coaUsées étalent déjà réunis aux abords du hameau de Kerguidu, lorsque les troupes de SaintPol apparurent, après avoir canonné en t chemin un détachement qui avait fait feu sur eUes. Il était alors 11 heures du matin Pendant que les ouvriers réparaient la passereUe, les soldats échangedient unefusiUade pluslvive que meurtrière avec les Léonards embusqués derrière les haies des côteaux environnants. et qui resserraient de plus en plus leur cercle autour des répubUcaios. Pour se déeager, le commandant du Calvados fit former ses hom mes en carré et ordonna une charge, mais au môme instant, l'affût du canon se rompit, et les révoltés, qui redoutaient surtout le tir de cette pi^e, s'enhardirent dès lors jusqu'à rendre très critique la position de leurs adversaires. Ceux ci se tinrent de leur mieux sur la défensive en attendant l'arrivée de Canclaux. Tandis qu'on se battait à Kerguidu, les habitants de Plouvorn, groupés en rand nombre sur la place du oourg, contaient le bruit lointain du canon et de la mousqueterie et murmuraient contre leur maire qui se refüsalt à prendre les armes. Tout à coup survinrent hors d'haleine Héry Rannou, de Plougoulm et Alain Berthou de Guitévédé, demandant du secours et an« nonçant que l'intention des aoldata, s'Us restaient vainqueurs, était de brûler les fermes sur leur passage. Cette nouveUe porta l'effervescence à son comble ; cent voix répétèrent dans la foule qu'U faUait courir à Kerguiduff et qu'on tuerait ceux qui ne s'y rendraient pas. Le maire fut lujurié et menacé de mort ; ayant en vain exhorté ses administrés au calme, U dut se résigner à se mettre à leur tête, « aimant mieux marcher en brave que de se voir égorger en poltron ». Les femmes sonnaient le tocsin à toute volée. On envahit la maison du curé constitutionnel Ouroual, et on lui réclama son neveu, qui fût contndnt de partir avec les insurgés, dont les plus exaltés étaient François Penoignon, Jean GraU, de Kerdren, Jean Saout, domestique de l'ancien recteur, et une fille nommée Augustlne Amice. f (A suivre) L. LE. G. LA C o n s e i l m u n l o l p a l — Le consni! mnnlolpel reunt vendredi eolr à 8 henrei at demie. La aéanoe était préaidée par M. Ch. Lefebvre, maire, aselsté de MM. La Gao et Tanguy, adjoints. Alioeations aux réservistes — La réu* nlon extraordinaire dn Conaell, expliqua U. le Melrtf, eat provoquée par l'urgenoe de atatner anr les demandea d'allocations journallèrea formulées par 17 réaanrlatea oonvoqnéa en Juillet et en Août pour des périodes d'exercices II donne la liste des hommes appelés. Le Conseil émet ponr tous un avis favorable. . Création da poste. — Comme ie nombre des enfanta qui fréquentent l'école maternelle de St-Martln a conaldérabiemant augmenté, 11 est devenu aujourd'hui indispensable d'y nommer une nouvelle inatitutrlce, ou tout au moins d'y appeler une seconde femme de service. Surle rapport de M. F. Hervé, le ConseU décide de nommer une deiuième femme de service, qui sera payé 360 francs par an. Arrosage municipal. — M. F. Hervé expoae avec documenta probante que la matériel actuellement mis en uaage par la ville ponr l'arrosage public est abaolument Inaufflsant. La municipalité en prévlaloa dea grandea ohaleura, propoaa l'achat d'un dévidoir aur rouea de création nonvelle. L'appareil reviendra à 660 Irancs ; maia ii rendra de granda aervicea immédiatement. Le Conaell antorlaa M. Le Maire A traiter pour l'achat du dévidoir. A propos d'un incident (orientais. — M. Nail, maire de Lorlent, appuyé du vote de son conseil munlolpal, a informé les autres municipalités d'nn fait asses grave. Un dea membrea de la oommission de l'Hospice de Lorlent a été révoqué par ie préfet aana avoir pu préaenter aa défense. M. Nail propose d'émettre un vœu tentant à ce que los commissions des hôpitaux et des bureaux de Bienfaiaanoe ne puissent être dissoutes, ou les membres de oes oommiaaiona révoqués, sans avoir été l'objet d'une instruction contradictoire. Le Conaell donne à ce vœu, communiqué A toutea lea villes prlnclpalea de Franoe un avis trèa favorable. Rente A l'hospice. — L'hospice de Lanmeur demande qu'il loi aolt permis de rembouraer tme rente en nature de 67 Utraa da froment qu'il doit à l'hospice de Morlaix ; 11 propose 260 franos pour oe fait. La commiaaion administrative de l'hcaplce Morlaix eat consentante. Le Conaell émet sur la queation un avis fAvorabie. Don à VHospice. — La commlsaion adminiatrativa de l'hcaplce*demande de pouvoir accepter ua lega de 3.000 franoa MtAl'hoapieepar M. Dorlodot d'Araont. Le Conaell émet un avia favorable. Compagnie des eaux — Le Conaell adaet la reaise A la compagnie dea HMHBh faur-a^-tiwereelott lee beaohia du -aervlee, du supplément de oanaliaation d'eau de rivière de 10 mètres de long payé par la ville et ais venelle du ChAteau. Tarif d'octroi. — La dlacntlon a'aaime aoudahi. MM. Préauehat, J-LHervé, et enanlte presque tons les conseillera préaenta prennent - la parole. Finalement lea concinaions de M. F. Hervé, relatives A la question des réTlsiona du tarif d'octroi sont approuvées. Les voici : 1« Prorogation Jusqu'à la fln de la présente année dn tarif approuvé par M. le aoua préfet ponr cinq ans, du 1" Janvier 1903 au 31 Décembre 1907'et prorogé suivant déiibéraUras dn Conseil municicipal dn 6 Décembre 1907, juaqu'A 1 époque de la mlae an vigueur du nouveau tarif, qui était alors en inatance d'approbation ; 2* miae en application pour cinq ana à partir du 1* Janvier 1909 du tarif approuvé par décret préaldentiel du 9 lévrier 1908, mais avec lea modifications ci-après : suppreaaion dea taxes surles vinaigras, aur lea biohea, cerfs, ohevrenila, etc.,aar lea fagota de chône, aur lea eaaencea et vernis, et sur ia .teinture de blano de céruse, etc., etc., diminution aur la taxe aur lea buitrea (0 fr. 80 ie oent au lieu de 1 fr.), sur les fagota de lande ou de genèta ( 0 fr. 60 le cent au lieu de 1 fr.) La séance eat levée A10 hearea. M o u v a m a n t d a la population — Du 23 au 30 Juillet 1908. Naissances. — Yvonne-EmiUenne Le Baron, fille de Jean et de Jeanne Salaân. — Madeleine Gourveat, fille de Jean-Paul et de Joséphine Pouliquen. — Yves-Jacquaa-Marie Baron, fila de Jean Jalien Marie et de Blanche-Denise-Marle Jéséquel. — Jean Bourven, fila de Jean-Marie et de Marie-Yvonne Guillou. — Yvonne-Aane Madeleine Le Oall, fille de laidore-Joseph et de Marie* Anne Lalran. Mariages. — Guillaume Kerbérénès, employé de chemins de fer, et MarieFrançoiae Jaouer, servante. — Alexan dra-Joaaph-Marie Maaaon, peintre, et Anne-Henriette Unyoaa s. p. — Guillauma-Marie Le Bara, typographe, et Perrlne-Françoise Nédéieo, repaaaenae. — Nioolaa Penven, cocher et Jeannellarie Pelletier, cuiainière. — AiméJeàn-Marle-Briend, ayndic suppléant, at Anne-Marie Le Saout, repasseuae. Déeiê. — Marie-Ursule Hunaut, 32 «. — Marie-Angèie AuCTret, 78 ans. — Bllaabath-Qaéau, veuve de Edmond Taffé, 68 ana. — Jean-Baptlata-Joaeph Bordler, 62 ans. — Jean-Baptiate-Marle Pentner époux en 2* nocea de MarieA^ée-Bogénie Le Grand, 66 ana. — Jeanne Prlaer 88 ans. — Marie Page, aans. M o u T a m a n t d u P o r t , — du 23 au 30 JuUlet 1908. Eatrées — Merie Eugénie, Duudée, 30, oap. Keroonet, Mesquer, Sei. — Yonny Tom, Ketch Anglais, 66, cap. PIgson, Londres, superphotyphatea. — firéii. Steamer, 144, cap. Gosic, Bordeaux, diverses. —Andrée, Dundée, 78, oap. Cabon, Bayonne, sel. —• Blue Bell, Steamer Angbfs 281, oap. Osven, Cardiff, houille. ~ Ed. Corbière, Steamer, 120, cap. Jeu*drtn,Havre, cueillette.— Sorties, — Voyageur, Dundée, 42. oap. Gulllou, Roscofl, lest. — Marie Euge nie, Dundée, 30, cap. KerneoneK Rosooff, lest. •— yonngi Tom, Ketch Anglais, 66, cap Pigeon, Guernesey, lest. — Bréîs, Steamer, 144, cap. Coelo, StMalo, diverses. —• Andrée Dundée. 78 cap. Cabon, Roscoff lest. — Blu« Bell, Steamer Anglais, 281, cap. Osven, Swansea lest. — Ed. Edouard, Steamer, 120, oap. Jonrden, Havre, diverse. La cure des Pilules Pink Vaut une cure d'air Le traitement des Pilules Pink est particulièrement recommandé à ceux qui ne peuvent aller à la mer ou à la campagne, se refaire par une cure d'air. La cure ' d'air vivifie et purifie le sang. Les Pilules Pink aussi. La cure d'air rend les forces perdues. Les Pilules Pink aussi. RESISTANCE Cet article très intéressant nous est inade St-Priouc. Il nous A défaut de la cure d'air, faites donc la cure des Pilules Pink. Le résultat sera le même. Pilules Pink C" a n o n p e des Paquebots à vapeur du Finistère ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MM. les Actionnaires sont Invités A asaiater. on A aa faire repréaenter A l'Aaaemblée Générale qui aura lieu au aiège de la Sooiété, 117, Boulevard de Strasbourg, au HAVRE, le Lundi 17 Août, à 3 heures de l'après- midi. ORDRE DU JOUR: 1* 2* 34' 6' Rapport du ConseU d'AdministraUon; Rapport du Commissaire ; Approbation des Comptes ; Répartion des Bénéfices : Nomination de deux Administrateurs aortanta ; 6 Nomination d'un Commiasaire. Les Directeurs de la C", ODINET ET BELLEFONTAINE. REVUE FINANCIERE Les cours ont fléchi, sous l'Influence du mouvement révolutionnaire qui s'est produit en Turquie. Mais le sultan ayant résolu d'accorder une constitution à son peuple, une reprise s'est finalement produite. La Rente Française a été ramenée à 95.75. Les Fonds Russes se sont repliés. L'obligation 5 OlO de l'Etat de l'Amazone qui s inscrit à 380 fr. est meilleur marché que les titres des emprunts similaires des Etats-Brésiliens, tout en présentant de môme, de bonnes garanties. Les actions des soc étés de crédit ont été résistantes. Le Crédit Lyonnais flnit à 118'i, le comptoir d'Escompte à 699, la société Générale à 66'.. Fermeté des Chemins Français. Le 28 Juillet aura Heu, par les soins de nos grandes banques, l'émission de 295.000 obligations 4 OlO d'hypothèque générale, des chemins do Fer Nationaux du Mexique. Ces titres, du nominal de 518 fr. sont offerts à 462 fr. 30. Ils jouissent de la Mexique. Au cours do 435, les obligations 5 0/0 du chemin de fer de 'Victoria à Minas sont intéressantes, étant donné leur revenu et U|;arantle kilométrique allouée par le Progrès du Bec Auer à 708 On retrouve les Usines Métallurgiques de la BasseLoire à 227. Ou négocie l'obligation 5 OlO or, 1° hypothèque du Port de Para à 445 fr. Bn Juin dernier, 11 est entré dans le port, 268 navires dont 139 à vapeur Les bâtiments ne peuvent quitter le port avant d'avoir acquitté leurs droits auprès de la société concessionnaire. L'obligation 5 OlO dn Port de Bahla so retrouve à 450. La récolte du cacao dans l'Etat de Bahla ost particulièrement abondante. et 11 en résultera un grand traflc pour le port Les Pétroles Colombia demeurent à 425. La concurrence américaine a disparu et i'annee nouvelle se présente sous les meilleurs auspices. Toujours activement traitée, l'action Ouest-Afrlcaln Français, s'avance à 592 ; la part se tient à 294. Voua dont les Cheveux tombent on qui aves des pelUoules employez la Pétrolélne du D'Jammes A la pilooarine. "Vos cheveux oesseront de tomber s repousseront et ne r lanchlront jamais. GrAoe à oo remède, les maladies du ouïr chevelu sont enrayés, l'intégrité de la chevelure assuree. Lo flacon, 3 franca. Dépôt, à Morlaix, pharmacie Gourion, Place Thiers. S ET f.!-S PLUS §lré par un habittint it combien il asouiTertdo ln maladie Uoj reins et comment il en a été guéri. 'Vous reconnaîtrez très probablement les symptômes de votre mai. Dans ce 043, pourquoi ne pas suivre son conseil essayer du même remède : les Plluios Foscer pour les Reins? M. J-B. Bodin, 9 Uue des Capucins à StBrleuc, nons dit : Depuis plus de six mois je ressentais des douienrs épouventables dans le bas du dos jusque dans les côtés ; je ne pouvais ni me baisser ni me redresser ; lorsque je voulais soulever quelque chose j'étais forcé de me tenir les reins ; après deux heures d'un travail, même peu fatigant, j'étais forcé de m'arrêter tellement les jointures me faisaient mal et il me semblait que tous les membres étaient disjoints. La nuit je ne reposais pas j'étais obligé de rester assis sur mon lit et si par hasard je venais à m'endormir, j'étais bienlôt réveillé par la souffrance et des cauchemars épouvantables ; j'élals alors tout en sueur, aussi le matin j'étais brisé de fatigue et n'avais aucun courage pour me mettre au travail. J'avais perdu l'appétit et j'étais bien désolé de souffrir toujours à mon âge, car je n'ai pas encore vingt ans. Le docteur qui m'avait soigné me disait que c'était de la faiblesse et me conseillait de tenir les reins au chaud et do faire des frictions pour bien les fortifier ; mais rien ne me calmait et mon état me décourageait de ilus en plus. Dès que j'eus pris une vlngalne de vos exellentes Pilules Fostei pour les Reins vendues à la Pharmacie E. CoêS, à Morlaix, je ressentis un bien-être et un soulagement général dans tous les membres et après avoir épuisé la première boîte j'avais retrouvé rappétlt, les forces me revenaient moins de trois semaines après ie ne souffrais plus du tout et le pouvais travailler tout à l'aise. Aussi Je suis tout heureux de pouvoir vous exprimer ma reconnaissance et ma satisfaction. Je certifie exact ce qui précède et vous autorise à le publier. On trouve les Pilules Foster (marque originale) chez tous les pharmaclens,3fi-50 la boîte, 19fr les six ou franco contre mandat : Spécialités Foster, H. Binac, Pharmacien, 25 Rue St-Ferdianud, Paris. Dans l'intérêt de votre santé, si vous vouiez avoir un bon résultat, exiger la véritable boîte avec la signature " James Foster " et refuser toute Imitation ou substitution. 23 f On en parle beaucoup La cure d'air restaure l'appétit, tonifie les nerfs. Les Pilules Pink aussi. LES I^IEILLEURgl Une inforngion de St-Briïuc On dit en effet beaucoup de bien de la Tisane des Chartreux de Dnrbon. Nombreuses sont ies personnes qui après avoir essayé quantité de médioaments, désespéraient de leur état et qui après avoir fait usage de la Tisane des Chartreux ont recouvré la santé qu'eUes n'osaient plus espérer. La Tisane des Chartreux est le meilleur dépuratif du sang. Lorsque l'estomac, le foie, les reins fonctionnent mal, rempUssent imparfaitement leurs fonUons, des Impjaretés de toute nature s'accumulent dans le sang et les organea ; de là naissent : les maiadlea de la peau, eczéma, dartres, furoncle, le rhusmaUame, lea hémorroïdes, lea maux de tête, palpitatlona de cœur, vertiges, étonrdissement perte de l'appétit et dea forcea, en purifiant le aang à l'aide de la Tlsaa^e des Chartreux, toua ces ma iaises disparaissent et ont guérit promptement et radloalement. Elle est un vente dans les bonnes pharmacies au prix de 4 fr. le flaoon. Dépôt à Morlaix, Pharmacie Gourlou, Place, Thiers. LA HERNIE La Méthode GLAVERIE " de P a r i s e s t la s a u l e q u i doit ó t r e a d o p t é e p o u r S o u l a g e r e t Guérir oette i n f i r m i t é Tous nos lecteurs connaissent la réputation universelle acquise par M. GLAVERIE, le renommé Spécialiste de Paris. Des miUIers de personnes habitant notre contrée ont été soulagées et guéries grAoe A l'Intervention bienfaisante de cet éminent patricien, dont l'incom-' parable méthode est sans rivale au monde Aussi c'est toujoars avec le même plaisir que nous pouvons annoncer son arrivée dans notre région à tons ceux qui attendent aveo Impatience sa venue, assurés qn'ils sont de trouver, grAoe à l'application de ses mervelUeux appareils b r e v e t é s . I m p e r m é a b l e s et s a n s r e s s o r t , et aux conseils de sa haute expérience professionnelle, un soulagement immédiat A leurs souffrances. Que tous oeux de nos lecteurs et de nos lectrices atteints de H e r n i e s , D e s c e n t e s , Efforts, D é p l a c e m e n t s d e s o r g a n e s , ne manquent dono pas de se rendre auprès de M. CLAVERIE, qui recevra les malades, de 9 b. du matin à 6 h. du soir, à : L e s n e v e n , Lundi 10 Août, Hôtel de France. S a i n t P o l - d e - L é o n , mardi 11, Hôtel de France. M O R L A I X Mercredi 12, Hôtel de l'Europe ; C a r h a i z , Samedi 16 Mars, Hôtel de France. B r e s t , dimanche 16 Aôut, Hôtel de France ; Tous nos lecteurs qui en feront la demande A M. CLAVERIE, 234, Faubourg St-MarUn, à Paris, recevront ratnltement sou magistral " T r a i t é Sa l a Hernie'. • ON MONSIjEHR ^^ Œ K Î o S ccuxqui sont atteint« d'une maladie de la w a , dartres, eczémas, boutons, démanffeaisoDS,Draochites chroniques, maladies de la poitrlnt^ de l'estomao et de la vessie, de rhumatisme^ neurasthénie, un moyan infaillible de sa guérir promptement ainsi quiara été radicalement luiméma après avoir souflRt et essayé en vain tous tes remèdespréconisés. Cette offre, dont on appréciera le bui liumanitaire, est la oonséquene* 4'un vœu.— Borire par lettre ou carte postale à M. VINOBIIT, 8, place Victor-Hugo, à Grenobl^ qui rApondra «atis et franco par eourrUrM Mvarra 1M iadloatioBS dtrauid4M. , PERFECTIONNÉES y ente Ännaelk 900,000 _ _ MACHINES «Aisoivs ÇF YBPJTE(QU!Sf P3SR, ®aaS 49 SSéïff. i i »F VENTE)®®®®*'®" GUERISON DES HERNIES Personne n'Ignore plus les immenses services rendus aux malades atteints de hernies par la merveilleuse mé- 14 ares 70 centiarea. Uo champ de terro labourable, nommé Parc-Bras, cadastré section B, sous le numéro 75, pour une contenance de 85 ares 40 centiares. Autre champ de terre labourable, nommé Parc-an-Traon-Huella, cadastré seotion B, sous le numéro 81, pour une contenance de 33 ares 60 centiares : D'attache et au levant du précédent, un champ de terre labourable, nommé Parc-an-Traon-Izella, cadaatré aeotlon B, sons le numéro 82, pour une contenance de 32 ares 10 centiares. Une petite prairie, cadaatrée section B, sous le numéro 981, pour nne contenance de 3 ares 40 cenUares. Un ohamp de terre labourable, nommé Parc-ar-Paladen-Bian, cadastré section B, sous le numéro 20, pour une contenance de 36 ares 60 centiares et donnant du levant sur le chemin vicinal de Plouvorn à Plougourvest. Au couchant et d'attache, autre champ de terre labourable, nommé Parc-arPaladen-Bras, cadastré section B, sous le numéro 21 pour une contenance de 52 ares. Une pièce de terre dtte Goarem-Tosta, aujourd'hui divisée en deux parties par un talus, portion sous terre labourable et portion sous lande, cadastrée section A, sous le numéro 107, pour une contenance de 56 ares, donnant du levant sur le chemin menant de Plouvorn à Plougourvest. - Au couchant du précédent et d'attache autre pièce de terre, divisée aujourd'hui en deuk parties par un talus, portion sous terre labourable et portion sous lande, cadastrée section A, sous le numéro 146, pour une oontenanoe de 65 ares 80 oentiares et nommée Goarem-Créis. Au couchant et d'attache au précédent, une pièce de terre dite GoaremPelta,divisée aujourd'hui endeux parties par un talus, portion sons terre labourable,portion sous lande, cadastrée section A, sous le numéro 148, pour une contenance totale de 59 ares 60 centiares. Cette ferme est louée jusqu'au 29 Septembre 1912, aux époux Marc Enaff, moyennant un prix de fermage annuel de 330 francs, l'acquit des impôts et des assurances et autres charges, suivant bail reçu par M* LOZACH, notaire à St Pol-de-Léon, le 4 Janvier 1903, enregistré. t h o d e du célèbre professeur herniaire M. Glaser, de Paris, dont toute la presse a fait l'éloge. Des m i l l i e r s de malades ont été guéris par son appareil sans ressort qui prooure immédiatement un s o u l a g e m e n t Inespéré. C'est le plus l é g e r e t la s e u l q u i puisse se porter nuit et jour s a u s g ê n a et le seul qui puisse amener la guérison à bref délai. Sur nos Instances réitérées l'éminent professeur consent à visiter notre réion, c'est une faveur dont tout le mone appiéoiera ie bat humanitaire ; aussi toutes les personnes atteintes de hernies 'proflteront* elles de cette heureuse oooabion en allant essayer cet appatell : à Pont-l'Abbé, le 23 Juillet, Hôtel Lion d'Or ; A Quimperlé, le 24, Hôtel du Lion d'Or et Voyageurs ; à Quimper, ie 25, Hôtel de l'Epée ; à Châteaulin, le 26, Hôtel Gd' Maison ; à Douarnenez, le 27, Hôtel de France ; à Landerneau, le 28, Hôtel de l'Univers ; à Landivisiau, le 29, Hôtel du Commeroe ; A Lesneven, le 30, Hôtel des 3 Piliers ; MISE A PRIX, fixée par le Tribunal Sept mille francs à Brest, le 31, Hôtel de Franoe ; 7000 fr. à Morlaix, le 1" Août, Hôtel Bozellec ; ci S Et même au-dessous M. GLASER, à Courbevole, Seine, La vente par Ucitation de ces Immeuenvole le traité sur la hernie gratis et bles a été ordonnée suivant jugements franco sur demande. rendus par le Tribunal Civil de Morlaix sous les dates des vingt-cinq Mars et vingt-deux JuUlet mil neuf cent huit, enEtude de M* COZIC, notaire à registrés, contradictolrement, PIounéour-Ménes ENTRE: 1* Monsieur l'abbé Guy Caër, recteur, Vente Mobilière demeurant à Gouézec ; 2* Monsieur AU BOURG DE PLOUNEOUR MENEZ l'abbé Olivier Caër. recteur A Tréogat ; 3* Monsieur Jean Caër, céUbatalre ma..Après décès de M. GUYGOT jeur, cultivateur A Kerfaven, en Plouémarchand de bois nan ; 4* MademoIseUe Marie Caër, céUI batalre majeure, cultivatrice demeurant LE DIMANCHE 9 AOUT 1908 au même lieu ; 5* Monsieur François Gsër, CéUbatalre majeur, cultivateur, A midi 2 chevaux, harnais, charrette anglai- maire de Plonénan, y demeurant ; 6° se, charrettes, 1600 paires de sabots Monsieur Louis Caër, époux de Madame mode de Saint-Thégonnec, brides pour Olive Saoût, cuUlvateur, demeurant au sabots, clous, pointes, bols de diverses Cosquer, en la commune de Plouvorn ; essences et spécialement, p'ateauz, fer- 7° Madame Anne Caër et Monsieur mes, chevrons, poutres, madriers, raies, Etienne Guillou. son mari, en privé et jantes, brancards, planches, planchet- en autorité, cuUivateurs, demeurant au tes, bAtons et montants d'escalier, Vern, en la commune de Plouénan ; S» hêtre bmt, bois A feu, sole circulaire Mademoiselle Marie - Françoise Csër, sans profession, demeurant à Gouézec. etc., etc. Demandeurs en Uoltatlon ayant pour II avoué constitué près le Tribunal Civil LE LUNDI 10 AOUT 1908 de Morlaix, M* KERNEIS, dont l'étude Ustensiles de cuisine, meubles meu- est sise A Moriaix, rue d'AiguiUon n* 28. blants, vaisseUe, lingerie, literie, eto. ET : Ponr renseignements, s'adresser au 1* Madame Marie Baron, venve de notaire. Monsieur Paul Caër, cultivatrice demeurant à Ty-Gorn, en Plouénan, en privé nom au besoin et en sa qualité de L'adinliilstrateiir-Kilrsiit T E . Le TODS. tutrice légale de 1« Alain, 2* Gabriel, 3* Marie, 4* Jean-Marie et 5* Françoise Etudes de M* F. KERNEIS, avoué à Caër, ses enfants mineurs, Issus de son Morlaix, rue d'Aiguillon, n' 28, et dit mariage ; 2* Monsieur François M*LOZACH, notaire à St Pol-de Léon. Caër, célibataire majeur, cultivateur, demeurant à Ty-Gorn, en Plouénan ; 3« Monsieur Yves Caër, céUbatalre majeur cultivateur à Ty-Corn, en Plouénan ; 40 Monsieur Yves Roualeo, célibataire majeur, cultivateur demeurant à Kerleo, par licitation j u d i c i a i r e en Plouénan : 5* Monsieur Jean-Yves RIoualeo, célibataire majeur, cultivaS U R B A I S S E DE M I S E A P R I X teur, demeurant à Kerlec, en Plouénan ; 6» Monsieur Jean-Marie Grall, cultivaEa l'étude et par le ministère de teur, demeurant à Kerleo, en Plouénan, M' LOZACH en sa qualité de tuteur datif de 1° Jeannotaire à Saint-Pol-de-Léon Françols-Msrle RIoaaIec, 2' Vlctorlne Rloualéc, 3° Hervé Rioualeo, 40 Jacques LE LUNDI 3 i AOUT 1908 RIoualec, 5* François Rioualeo, mineurs Issus du mariage de défunts Jean-Marle à une heure de l'après-midi RIoualec et Marguerite Csêr ; T Monsieur Jean-Marie Moal. céUbatalre maDésignation des immeubles à vendre : jeur, soldat, domicilié au bourg de Taulé ; S» Madame Marie-Yvonne Coêr. LOT UNIQUE En la commune de Plougourvest, oan- et Monsieur Jean-Marle Qaéré, son mari ton de Landivlsiau, arrondissement de en privé et en autorité, commerçants, demeurant à ia gare de Taulé. Morlaix. Tous défendeurs en lioltation, ayant La Ferme de Kei'viclien pour avoué M» CROISSANT, dont l'étude est sise à Morialx, plaoe Cornio, o u n* 25. constitué au Ueu et place de M* Kervizien BARAZER de LANNURIEN, avoué, conalatant en une Inaison couverte en décédé. ET ENCORE : ardoiaea, ayant grenier au - dessus, !• Madame Marie Caër et Monsieur façade au levant : Au pignon nord de oette maison, une Louis Saillour. son mari en privé et en grange couverte en ardoises ; au pignon autorité, cultivateurs, demeurant au midi de la maison, une grange couverte Carpont, en Plouénan ; 2* Monsieur Yves Caër, oéUbatsIre-majeur, cultivaen chaume ; cour devant ces édifloes. Dans cette cour, une écurie, une éta- teur, demeurant an Carpont, en Ploué ble et une orèohe a porcs, couvertes en nan ; 3- Mademoiselle Anne-Marie chaume ; puits, aire A battre ; le tout Rioualeo, célibataire-majeure, institucadastré section B, sous les numéros trice, demeurant A Landerneau ; 4* 66 et 66, pour une contenance de 7 ares Monsieur Olivier Moal, cultivateur, demeurant au bourg de Taulé. 90 oentiares. Intervenants, ayant pour avoué, M* D'attache à l'aire à battre, un courtil, cadastré seotion B, eous le numéro 67, KERNEIS. Le cahier des charges rédigé, pour pour une oontenanoe de 7 ares 50 cenarriver à la vente par lioltation des imtiares. Au midi do ce courtU et y joignant, un meubles ci-dessus désignés par M* LO champ, aujourd'hui divisé en doux par- ZACH, notaire à ' SaInt-Pol-de-Léou, ties, nommé Parc an Treusic, ou Paye- demeure déposé en son étude oû toute Pichon, cadastré seotion A, sous le nu- personne peut en prendre communioaméro 71, pour une oontenanoe totale de tion. VElSPrE L'adjudication anra Ueu aux jour et heure ci-dessus flxés, en l'étude et par le mlniatère de M* LOZACH, notaire A Saint-Pol-de-Léon, en un seul lot, composé eomme ci-deaans et même au-dessous de la mise A prix de aept mlUe francs, sus-dite en présence de M. JeanMarie Qaéré, commerçant, demeurant A la Gare de Taulé, subrogé-tuteur des mineurs Gadr et RIoualec, ans-nommés ou lui dûment appelé. Fait et rédigé conformé A ia loi par l'avoué pouréuivant aonaaigné. Morlaix, le ving neuf JuiUet mU nent cents huit. F. KERNEIS. Earegistré A Morlaix, le vingt-neuf JuUlet 1908, F* 82, C* 23. Reçu, un frano quatre-ving-huit centimes, décimes compris. POUMIER. Etude de M* Ernest CROISSANT, docteur en droU, avoué A Morlahc, et de M* BELLEC, notaire A Landiviaiau. VENTE Par Ucitation Judiciaire LE MARDI ONZE AOUT 1908 A i H E U R E 1 / 2 DE L ' A P R È S MIDI En l'étude et par le minietère de M* BELLEC, notaire A Landiviaiau Désignation : i " LOT A Landivisiau, rue du Mur UNE MAISON Comprenant : rez-de-chaussée, aménagé A nsage de magasin de quincaillerie, nn étage servant d'habitation et un grenier servant également de magaain de quincaUlerie. MISE A PRIX : Douze mille francs ci 12.000 fr. 2« LOT M a r c h a n d i s e s dépendant dn commerce de quincaiUerie, aa tronvant A Landivisiau, partie dana la malaon fbrmant le lot ci-dessus et autre partie dans maiaon appartenant A Mme Le Maitre, louée 500 fr. l'an. MISE A PRIX : Cent onze mille neuf cent huit francs 85 centimes dana laquelle mise 105.873 n*. 05 sont appUcables aux marchandises et 6.036 fr. 80 appUoables au matériel. cl 111.908 fr. 85 3« LOT M a r o h a n d l s e s dépendant dn commerce de quincaUlerie se tronvant A Leaneven. MISE A PRIX : Dix huit mille six cent quatre vingt-cinq francs 65 centimes, dana laquelle mlae 18.359 fr. sont appUcablea anx marobandlaea et 325 fr. 70 appUcablea au matériel. ci 18 685 fr. 66 L'avoné poursuivant, .. B. CROISSANT, Dooteur en droit. Etude de M* de LAFFORc^ST, notaire A Morlaix Vente Mobilière LE DIMANCHE 2 AODT 1908 à 1 heure il2 de raprès-midi A KERVAON En Salnt-Martin-dea-Champs M* de LAFFOREST, notaire A Morialx, procédera sur la dite ferme de Kervaon, par suite du décès de M. Riou à la vente de : Un hectare de froment environ, avoine, foin, pommes de terre. LE DIMANCHE 2 AOUT 1908 à i heure de l'après-midi Au MÊME L I E U DE KERVAON Il sera procédé par le ministère dudit M* de LAFFOREST, A la vente du mobilier agricole et de ferme. Gharrettea, char A bancs, rouleau, charrue, 4 vaches, deux chevaux. Une belle grange démontable, etc., etc. A terme 5 0/0 en ana. S'adresaer pour visiter, aux Fermiers et pour tous antres renseignements. A M* de LAFFOREST, notaire. '•••SËaaaaHssasssasHBËSHsaH^^ Etude de M« de LAFFOREST, notaire A Morlaix L O U E R immédiatement, rue du  Pont Notre Dame, 1, appartement au 3* étage, composé de six pièces, eau, gaz, water-closet f^SSSÊÊÊÊÊÊ^ÊÊÊÊBÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊBÊÊÊ Etude de M* ALLAIN, notaire A Lanmeur A vendre ou i louer Immmédlatemest ou pour le 29 septembre prochain Le Moulin de Kernoter et dépendancea En ia commune de Ploujean Ckmtenance : 2 hectares 50 area Pour toua renaelgnemanta, a'adreaaer à M* ALLAIN, notaire A Lanmenr. Etude de M* Jean VERANT, notaire A Morlaix, rue de Parla, n- 7 A Louer Pour le 29 Septembre prochain En la ville de Morlaix, quai de Léon, ik Deux appai-tenicnts aux premier et deuxième étages, composés chacun de quatre pièces, véatibule et oabinet servant de cave et de décharge. S'adresser A M* VERANT, notahre. -NV- L ^ î LA RESÌSTANCE BAVARD, DENTISTE, # HENRY Btade de M* VERANT, notaire à liorlalz, rne de Paris, n" 7 Etude de M» Th. FLEURY, notaire à Morlaix A VENDRE A LOUER TOURCOING Î B 0 6 J S r . l A \ ] H E M A N D E u n c o n t r e Mal U i l V t r e M EUN I ISR, bon appolntemeats. S'adresser au bureau du JournaL , Pour le 29 Septembre 1909, En la commune de St Martin-des-Champs, à St-Germain. fin (liSmiinfiR ^^ Apprenti pâtissier La Dimanche 9 Août 1908 Uil U>3[iiailUti présenté par ses parents. L A FEBIE D E BIGODOU-lZELLi à midi S'adresser au Bureau du Journal. D'une oontenanoe de 25 heotarea, 62 Hôtel Guillou à Garlan g area, 10 oentlarea. l j H E M A N D E un VOYAGEUR S'adresserà M*FLEURY. LÌ l ) Appointements fiAos et comLa F e r m e ' mlSËious. — Très sérieuses références exigées . — Sadresser à la Cle Singer, Da Grand Kertanguy, en la commune Etude de M* Th. FLEURY, notaire Place Emile Souostre, à Morlaix. de Garlao, actuellement exploitée par à Morlaix lea époux Guiomar, Ls Berre et consist<int en b&tlment d'habitation et d'exA LOUER D J U D A N T en retraite, fort, actif, ploitation Merrea chaudes et froides, marié, demande place de garde, surcarrière, le tont d'uae contenance d'enPour le 29 septembre prochain viron 20 heotarea. veillant oû concierge. 1- B e l A p p a r t e m e n t , Comprenant Da nombreux arbres futaiea, existant S'adresser au bureau du Joarnal. anr la propriété, pourront ôtre vendus le 1" etage da ia maison Qaal de Léon, • M — — — É É ^ ^ M n- 9, à Morlaix. séparémeat. 2- M é m o m a i s o n : écurie, remise et S'adreaaer ponr toua renseignementa grenier a fourrage. à M* VERANT, notaire. 1 aBHSBBHHEBBSSSBSBBBSSBBfe Etude de M* Th. FLEURY, notaire Étude de M* Jaan VBR\NT, notaire à Morlaix à Mnrlalx QUAI A LOUER A LOUER m fOUDFl SOLLB ' b' î TRÈS r e c o m m a n d é VOS J. QUÈRÉ ' Chirurgien-Dentiste Diplômé de la Faculté de ' Médeci ^ ;' de Paris (LOKSDLTÀLÏONS TOUS LBS JOURS non fériés DE 9 HEURES A 5 HEURES 15, plaoe Thiers, MORIiAIX Les meilleurs •'Niáctes à Coudre se trouvent chez J,t> REVENUS, Ventes à termes, forte 'remise Affiches, Programmes el Caries Specilli^ d'Imprimés pour Commerce, lairies et Officiers ministériel A VENDRE Par adjudioation volontaire Eo l'étude et par le ministère de LE JEUDI 27 AOUT 1908 A deux heures M* FLEURY PREMIER LOT En la Commune de Plouézoc'h Au terroir du Mouster La Ferme dite Le Foën CARTES DE VISITE A VRNDRE Par adjudication volontaire En l'étude LE SAMEDI 8 AOUT 1908 à deux heures Ea la Commune de Plouigneau La petite ferme de Kerlaz ou Tachen-Discioz Spécialité de Leitres de Décès Près le manoir de Coat-ar-Roc'h Pour le 29 Septembre 1910 EN PLOUJEAN Lea lieux réunis de Pen arRoo h Huella et KeisalaUn. MAISON En la Commune de Garlan Au terroir de Porsmoguer Le lieu, fonds st droits du Veus i t C r é i s ou B u z i t H u é l a , d'une oontananoe de 8 hectares, 4 ares, 28 oentlares, loué jusqu'au 29 septembre 1912 à M. et Mma Pierre Geffroy pour 450 fr. l'ao, plus le paiement des impôts. Sar oe lieu existe uae souche de 376 fr. appartenant à la propriétaire. MISEAPRIX . . . . QOOOfr. Pour visiter, s'adrasaer aux fermiers et pour toue rebeeit-nements, a M" FLEURY et FAUQUE, notaires. iigLiijrig'*'"^'*»'*^'»^ I I L i.c Etude de M* Th. FLEURY, notaire à Morlaix. 39, Plaoe Thlers MALLES A LOUER Pour le 29 septembre prochaia EN LA VILLE DE MORLAIX Rue des Vieilles-Murailles Une Maison Comprenaut ô pièces, plus cabinet de toilette, cave, décharge etw. o. ; devant jardin avec tonnelle, le tout actuellement loué à M. Larchier, s'y adresser pour visiter, et pour renseignemenra, à M* FLEURY, notaire. k louer Immâdiiteinent Au B»s ds la Rivièra, en A i heure 1^2 de l'après-midi ON VENDRA Matériel et marchsindlsea : Comptoir, fûts et chautier, tables, tabourets, verres, mesures en étaln, barriques et bouteilles vides, apéritifs, liqueurs, sirops, vins blanc et rouge, boites de ( oaserves, volaille, eto. Mobilier : 8 lits aveo sommiers, bonoe literie, armoire acajou, autres armoires, tubles, commodes, tables de ault, iautbulis, chslses, 60 draps ét«t neuf, autre lingerie, rideaux, pendule empire dorée, fourneau, glaces^ valselles, batterie de oaisine et autres objets. Au oomptant et 5 0/0 en sus. Le Commissaire-Prlseur, René SERRURIER. • Il I iimmmmÊÊÊtÊtmmmmmmmmmmmmam I O U E R plusieurs appartements l i et un jardin à Roc'h-ar-Bleiz. S'adrebser à M. Guézennec, 3, Place des Halles, 3, Morlaix. A Ploujean ET V A L I S E S DE Plac» Bmlle-SouvestrëTî' PAPIERS V \ ÍJ , A Piouénan Saint-Pol-de-Léoo . . . . ROSCOFF . . . . ^ . . — €yclem la plus a n c i e n n e Automobileii TVffaison de la • • • • • • • • ROSCOFF A fr A Trains Réguliers matio 6 32 6 45 6 55 7 7 7 27 St POL DE LEON matin soir 10 25 6 10 10 31 6 16 10 37 6 23 10 45 6 31 10 52 6 38 11 3 6 49 PLOUESCAT . . iCerider . . . . Cléder Sibiril Plougoulm . . . St-POL-DE-LEON P U ß E MALT ET H O U B L O N DE REPARATIONS 'i « LA CHAMPENOISE » Nombreuses Entiepositaive à Récompenses aux Expositions MORLAIX H. »» €lievall«r 1.2, m de Brest ~ MjQRLAJX - Rae.de Bre«t, 12 PAPIERS PEINTS, depuis 0 fr. 15 le Ronloau. - Papier ^TÎtiail DoTant de Ghenoiaée. — GraTuroa ot Ghi^moa. — Bnoadremonti t r è s s e i g n é a . — B a g u e t t e a , Paaao-Fartomt, forme cerrée ou ovale livrés en 24 heures. 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Arr. 10 5 3 20 6 30 - LE soir 4 49 5 6 5 15 5 27 5 48 A St-POL-DE-LEON Plougoulm . . . Sibiril Cléder Kerider . . . . PLOUESCAT . . GARES GARES A.. soir 2 20 2 33 2 43 2 56 3 16 Mixtes Société des Chemins de Fer Ecoiwmiqùes ooo MOULIER 8 8 8 8 PLOUARET U s i n e à P È R E C H A M P E N O I S E (Marne) 0 0 0 8 20 8 26 matin 6 34 6 49 arrivée. 7 4 PLOUARET SOCIÉTÉ ID'HYCSUBKrE DE i^IVAITCE matio 10 58 11 17 11 27 11 39 12 >» St-POL-DE-LEON GARES Kerauzern PLOUARET . . . . P U R E MALT ET H O U B L O N APPROUVÉE E»A.IV matio 8 54 9 7 9 l '7 9 29 9 50 soir LANNION BiG)clettes neuves,, garinties depuis 140 fr. 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Qiiiiib Eipreu Eipratt Eiimt Direct Omit. 1,2,3 CI 1¿C1 1,2,8 cl 1,2, cl. 1,2,g'Cl 1,2.8c 1,2, cl 1,2, cl. 1,2. cl. lUel. 1,2.3 Cl 561 •505 527 503 511 515 509 513 501 519 521 mat. mat. mat. mat. soir soir soir soir s o i r s o i r s o i r P A P I S (Montparnasse) 5 50 9 3 7 50 1 10 5 40 11 25 5 21 8 5 8 41 12 15 r.R 1WANR ( . « ' - " w é e - . , il 15 12 8 4 27 11 27 6 49 1106 3 13 9 26 f l 19 12 31 3 41 " ( départ . 12 22 4 51 11 42 7 49 3 48 9 40 11 26 12 46 3 57 j arrivée . 3 2 8 48 4 8 6 25 12 33 1 57 3 «7 •7 5 RENNES 1 départ . 3 16 10 34 6 31 8 30 2 4 3 53 7 30 4 55 1 10 6 47 10 48 3 35 5 59 10 5 S A I N T . RRIRTir. L®.'!"^ [aep 5'03 1 38 8 8 7 31 10 53 3 47 6 9 10 25 Guingamp 5 34 2 19 8 47 7 49 11 28 4 17 6 47 11 16 » » Belle-Isie-Bégard . . 2 40 9 5 » 7 7 11 39 Plouaret 6 4 3 »» 9 23 8 8 4 46 7 23 «2 2 Plounérin » 3 13; 9 35 8 20 » 7 36 12 16 » Plouigneau . . . . 3 33 9 52 8 37 » 7 52 12 39 6= 34 3 45i 10 2 8 47 5 13 8 2 12 50 MORLAIX : 6 38 3 55 10 17 8 57 5 58 5 22 8 9 1 2 » Pieyber-Christ . . . 4 101 10 30i 9 10 6 11 » S 25 1 19 Saint-Thégonnec . . » 4 18¡ 10 38 9 18 » » 33 1 25 6; 19 » Guiniillau (halte) . . 4 251 10 44 9 24 6 25 » 8 38 1 33 » Landivisiau . . . . 4 36i 10 53i 9 33 6 33 » 8 47 1 42 » La Roche (halte . . 4 47' it 4 9 4i » 8 57 1 53 9 44 soir 7 15 4 55! 11 11 9 50 mat soir 6 50 6 »> 9 ' 3 2 » T.Ai\rmivi\rT7.ATT ( arriv ( dep 7 26 7 17 5 »»• 11 14: 9 55 1 35 4 22 6 55 6 4 9 9 2 4 » » 10 3 1 43 4 29 7 2 7 34 5 81 Kerhuon » > 2 12 » 5 231 11 33t 10 16 1 57 4 43 7 15 7 48 Le Rody (halte) . . » 9 27 2 27 7 55 7.'35. 5 30( 11 401 10 23 2 4 4 50 7 21 6 23 9 35 2 33 GARES Vente Mobilière Par suite d'acceptation bénéficiaire Après le décès de Madame Héléouet, veuve de Monsieur Charles Boustougan, demeurant, 4, Place St-Martln a Morlaix. LE M E R C R E D I 5 A O U T 1 9 0 8 et j o u r s s u i v a n t s 'MORLAIX • STATIONS A . L E GOAZIOU 1, place Bmllé-Bonvestre, i La Ferme dite D'une oontenanoe de 10 hectares, 12 ares, 72 centiares loués à M. et Mme Manoir de Penvern Jaan-Marle Le Jeune jusqu'au 29 SepD'une contenance totale de 16 hectatembre 1916 pour 800 (r. en argent, la res 7 ares 76 ceatiares, louée à MM. quantité de 900 kilogrammes de froJean et Etienne Cotty. ment, plus l'acquit des impôts. S'adre8Be^ au dit M'FLEURY. Sur iHsdlts lieux existe une souche de 237 fr. 7& appartenant à la propriétaire. MISE A PRIX . . . 20 000 fr. Etude de M» René SERRURIER TROISIÈME LOT Commissaire - Priseur à Morlaix A MORLAIX DEUXIÈME LOT A LOUER A t M S I» • Portée au cadastre seotlon J. u" 613 D'une oontenanoe da 15 heotarea, 25 et 614 pour une oontenaaoe ds i hectare 'laraa, 53 eentlares louée à M. et Mme 9 ares 92 oentlares, louée verbalement Hervé Bourhls jusqu'au 29 septembre à Madame Veuve Dizès, 120 fr. Pan. 1909 pour 825 fr. l'an, plua l'acquit des MISE A PRIX . . . 2 ' 4 0 0 fr. Impôts. Il existe sor la ferme uoe soaohe de 531 fr. appartenant à la propriétaire. Etude de M* FLEURY, notaire à M I S E A P R I X . . . il.OOOfr. Morlaix En la Commune de Oarlan Ouib. Eiprets Omiiib. OoDib; Direct OmDib. OBsib. Elprtti Oraalb. OSlik. !OMI. 1,2.» c, 1.2, el 1.2,8 tl i,2,8tl. 1.2, cl l.!,îei 1.î.tcl 1.2. el. 548 514 518 526 524 ^28 536 502 540 m574 mat. mat. mat. mat. soir s o i r soir soir soir mat. isoir BREST. . . . . . 5 55 7 '»» 8 44 11 25 2 »0 5 20 6 36 8 30 8 40 7 19 5 30 Le Kody (halte). . . » 6 01 B » 8 50 11 32 6 44 . » i 47 7 25 5 36 Kernuon . » 8 56 11 39 6 07 » » 6 51 » S 54 7 30 5 42 6 22 7 16 9 8 11 55 2 24 7 a 8 46 9 12 7 44 5 57 LANDERNEAU 6 30 7 17 9 15 12 1 2 29 » 7 23 8 48 La Roche (/laife; . . 6 37 A 9 22 12 8 2 37 » 7 31 » Laodivisiau . . . . » 6 56 » 9 36 12 19 2 52 » 7 46 Guimiliau (/lalfe) . . 7 08 » 9 47 12 32 3 4 1) 7 58 » Salnt-Tliéi rannec . . » 7 18 9 56 12 40 3 12 » 8 7 » Pleyber-Christ . . . 7 27- » 10 4 12 49 3 20 » 8 16 » (arriu. . 7 38 7 55 10 14 12 59 3 30 6 14 S 29 9 26 MORLAIX (départ . 8 10 7 59 10 21 1 07 3 40 6 19 8 41 9 34 Plouigneau . . . . » 8 24 10 34 1 21 3 53 » 8 55 » Plounérin » 10 53 1 41 4 13 8 44 » 9 15 » Plouaret 9 04 8 38 11 7 1 58 4 31 6 58 9 50 10 15 Belle-Isle-Bégurd . . » 11 22 2 15 4 47 9 22 » 10 15 » Guingamp 9 51 9 07 11 46 2 37 5 13 7 25 10 35 10 40 7 9 10 33 9 36 12 23 3 24 5 55 7 54 10 57 10 45 7 44 S A I N T . RRIRTIN «iép 10 48 9 52 12 38 3 38 6 9 8 3 11 15 7 56 arrivée . 1 10 11 30 2 58 6 7 8 24 9 31 1 3 10 6 7 » RENNES départ . 4 40 Il 50 TTf TIE T4Ü 9 41 ^ 61 1 13 10 26 7 32 8 56 2 41 3 34 11 58 12 17 8 12 3 48 3 28 11 39 I,R MALM.Q \ arrIV. . 9 14 2 53 7 17 t départ . 12 49 12 32 8 29 3 55 3 43 12 18 PAPIS (y.ontparoasse) 2 50 6 7 11 22 4 50 4 20 12 16 7 15 10 »» 5 58 .... MORLAIX — il, rue Carnot, H Désireux d'augmenter Immédiatement ou pour le 29 Septembre méthodiquement S E U L A G E N T DES MACHINES prochain Ensemble ou séparément Les 1»' et 2°>* étages de la malaon sise Demandez la note explicative Une belle Maison neuve à Morlaix Quai de Léon, n- 26. C a i s s e I m m o b i l i è r e , 71, rue SaioteGomprea«at : Cave, bûcher, buandeAnne, Paris. Au Comptant, Tarifs fo rie an aous-eol, salon, bureau, salle à manger et cuisine au res-de-ohaussée ; A LOUER 4 chambres à coucher, cabinet de toiP o u r l e 29 Septembre 1907 lette et w. 0. au 1" étage. 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MORLAIX Pour la légalisation da la aignatnra ol-Contra aolr Î 1 20 1 28 1 36 1 50 2 3 2 15 2 30 "2 47 3 3 13 soir 4 55 5 3 5 12 5 25 5 38 5 50 6 5 6 21 6 34 6 47 24« ANNÉE AH WmiONEZ — Numéro S'ILS TE MORDENT, 26. SAMEDI MORDS-LES 8 JUILLET .1908. ENEB AR HED CROIX DE MORLAIX TARIF D'ABONNEMENT MORLAIX, un an 3 fr. 6 0 Finistère, Côtes-du-Nord, Morbilian, un an. 4 fr. » > Autres Départements 4 fr. 5 0 Fr&is de Recouvrement par la Poste, 0 fr. 40 par Abonnement JEZUZ TREAC'B La Nature se dérobe M. Ferdinand Buisson, qui fut pendant vingt ana directeur de 1 enseignement prlaiftira.>et ie grand organisateur de l'école laïqae, vient de faire une accablante déconverte : tTons les ans, écrit11, quiase mille conscrits — et nous sommes an-desaoua de la vérité — arrivent au régiment illettrés, ou peu s'eu fant. » N'iJle» paa croire qne oe soient des «réfractaires de l'école primaire ! » Non : c la plupart de ces quinxe mille ont été inscriU • l'école »• i^«nt fait cette cruelle découverte, M. Badsaon a voulu en avoir le oœar net. U a erenaé les statistiqnes. et. aans pitié pour î'œavre acolaire dont iifut l'infatiable artlaen, 11 en détaille publiquement îlSîe r^tfti dù •au ipie 7WUU uu TW crutemant des dix dernières annéea ré rèle un fait que rian na devait faire prévoir : nn arrêt m a ^ é dana lea progrès de l'feetructlon. » voici, dana leur brutale étoquence, lea cblffrea oiBoiels : sur lea 326,793 jeunes gens de ia classe 1906, ilyenavaltll,044 qui ne savaient ni lire, niéorlre,et5,086qul aavaientlire seulement Ne eroyes paa qne cea 16,130 jeunes gens forment la totalité des illettrés. Il y a dans les tableaux une certaine colonie dont le titre laiaae rêveur : elle contient éeux « dont on n'a pu vérifier l'inatmction ». Ile sont, dana la classe de 1905,16,3961 Combien, parmi cea non vérifiit, ne aavent ni lire, ni écrire ? Le inlniatre de la guerre, au moment où M. Balason terminait son travail, loi a donné communication du Compte rendu du recrutement pour 1907. Le nonwre des jeunes soldats s'est abaissé km.1Sl en Ueu de 326,793, aoU une perte de quatrepcur centi Snr ce chilire. Notes que ce ne sont paa du tout ies dénutemento, si longtemps dénoncés eoMλ lesfOTersde l'obsoaràntisme clérlqUr qui fonniissent ces édiflantea atatisuqùfis. M. Boisson, qui a toutes les eraàntes, a dressé un tableau dea quarante départements où l'augmentation du nombre desUlettrés est la plus frapanteTj'y trouve préciaément, en dehora e Paria, e u x qui ont poor cbeMieu les trois principales vUies de France, Lyon, B o c a u x et MarseiUe. Les illettrés éUMnt, en 1905, dans le Rhône, 49 d w l a Gironde, 173 ; dana lea Bouohea dn-Rbône, 181. En 1907, lenr nombre s'élève, pour les même départements, à 83. 293 et 751, aoit une augmentation respective de 34, 60 et 570 : 570 à Maraeille,la *Ulede M. Henri Brisson 1... Zaseuni|)'en!... Gela est déjà bien: mais, que savent leaanties, cenx qUl, dans les tableaux, figurent comme aacbant Ure et écrire, on ayant una inatructlon primaire plus déVeMppée, ou même ayant obtenu le b r ^ e t de renseignement primaire ? S t Le Uenleaant Roland, dans son livre sur l'Education patnottque du 8 o m t , a doané la reproduction sténograpUque da rintanrogatdre. d'nn homme de sa eampafula* appartenant à U classe de t906.il aa recrutement de la Seine, un eafant de ia. YUle-Lumlère. Ge ieune aoldat a été inaqu'à trelse ans à l'école rt Jlen est aortfavec le certificat d'étu des. C'eat un lettré. . Mon confrère, Heary Honaaaye, a déi à pubUéaülaurs les passagea lea plua b i ^ u i t s de cet examen : mea lecteurs oaC pu en garder le souvenir. Je n'en Indique que les traita aaUiants. L'intéressant produit de l'école de Buisson eroit:q«a Bayard vivait sous Louis XIV, leMuel.c.amonté des écoles », que l a {Biral Courbet c a fait le combat nava •coa le Bérne Louis XIV », que l'Aisaoftijuîtalne est • une grande vUle.Ala Franoe », qn'AusterUti et léna sont des féliéraus: U ne sait pas ce que o'es» que Valmy, Hoohe et Marceau : mais en revanche, il est très ferré sur les comiques des cafés-concerts parisiens, sur les coureurs des vélodromes, et 11 saU parfaitement que Théry est arrivé premier dans la Coupe Gordon-Bennet, sur voiture Richard-Brasier n* 5. Il n'ignore pas, 11 est vrai, que Victor Hugo est un grand poète, mais d'autres jeunes soldats Interrogés ont répondu à l'oiBoler que c'était « un ancien avocat » ou c l'inventeur du vaccinage ». Le lieutenant Roland conclut avec un accent douloureux : t Cinquante pour ceut des jeunes Français qui arrivent au régiment Ignorent que cette patrie qu'ils viennent, sans s'en douter, servir, que cette armée, dans laqueUe lls entrent, ont eu des sièoles de gloire : 'rente-six pour cent des Français de vingt ans Ignorent que la France a été vaincue en 1870-71 : quarante-deux )Our cent de oes mêmes hommes Igno ent qu'à cette même date la France lut dépouillée de deux de ses provinces ». Voilà l'Instruction patriotique annoncée par Paul Bert' en 1880, comme la grande victoire da l'esprit lalo l Cela coûte plus de deux cents millions par an. L'Instruction civique, qui devait en être le oomplément, n'a pas mieux réussi. La Revue pédagogique a pubUé les résuUats d'un examen dea recriuee, Institué cette année pour les soldats d'un régiment d'infanterlj^ c se recrutant à >eu près exclusivement dans un déparement où l'éoole est ttès en honneur ». On a demandé é ces jeunes gens < quel est ie gouvernement actuel de la FraneeHr^ût »oiiéàtité-deuf, frehle-hnlt ont ^^ ^^^ République : vingt n'ont rien répondu du tout : quatre ont faU des réponses fantaisistes, dont l'un, ui est peut-être un pince-sans-rire, a éolaré que le gouvernement, c'est t tous les coups d^tat assemblés ». Le Temps, ayant lu le travail de M. Buisson, s'éorle qu'après vlngt-oina ans dinstruction obligatoire, un pareU résultat est < vérUablement déoonoer ;ant ». Pour tout ce qui concerne la Rédaction, s'adresser aux Bureaux du Journal. Mais U en dresse lui-même le bilan. Ce n'eat pas seulement snr l'école qu'il se lamente, c'est sur le c lendemain de l'école ». c La seconde moitié et peutêtrejla plus fructueuse de l'enseignement populaire pous échappe. » Comment? Mais, depuis vingt ana, on célèbre la beauté des cours du soir, le magnifique développement des cours d'adultes, et l'admirable dévouement des instituteurs qui se consacrent à l'œuvre postsoolalre l Ça ne va donc plus ? plus d'élèves ? plus de dévouement ? La nature humaine se dérobe. M Lafferre, qui veille au salut de l'empire maçonnique, a vu le péril, et 11 vole au secours de M. Buisson, Dans son empressement, II oublie toute prudence : ( La conourrenoe de l'école cléricale, éorit-il, a disparu sur bien des points. Bon gré mal gré. le père de famille est allé à l'Institution d'Etat, faute de choix. » Eu cet aveu, dépouillé d'artlfioe, apparaît l'àme de ces bons apôtres, qui n'avalent sur les lèvres, en nous étranglant, que des paroles de Uberté. Or, cela n'a pas suffi : le patient se débat. M. Lafferre aperçoU le cléricaUsme « en train de voler aur républlcalus leurs enfants ; II enduit de miel la coupe empoisonnée ; il pervertit l'esprU par la séduotipn des yeax.» Ce style Imagé signifie que les cléricaux fondent des patronages, et qu'U est grand temps de leur opposer des patronages laïques. Il faut que recteurs, préfets, Inspecteurs, soient lea Insplrateurn de toutes, les œuvres'postscolalres o, afin de disputer (t les enfants A l'hoinme noi:if. » . ' . C'est ^ que M. Lafferre' appelle c toutes les ressources de rinitiaUve privéé ». L'inUiatIve privée du préfet et du reoteur ! Ces messieurs ont la faillite gaie. ^^ 8, Place du Dossen, 8 a France, personnifiée en la pesante ampleur du président LoupUIon. De son embompoint ia « réaction », est coupable car en quel crime contre la « République » la réaction n'a-t elle pas un peu la main ? On doit donc avertir ces feuilles niaises et surtout avertir le public ; on doit môme fustiger ces feuiUes et M. Le Bras, ancien instituteur, s'y efforce. Le titre seul de l'article est mirifique : ^ureu* impuissante I Voilà déjà le président vengé ; et noter que parmi lea journalistes M. le Bras n'est >as ce que l'on a vu de plus défectueux. TARIF DES INSERTIONS Annonces (judiciaires ou diverses), la ligne . Réclames (en 3» page), la ligne Tarif décroissant pour les Insertiong répétées La Société de Publicité Religieuse, 6, place de la Bourse, à Paris, est seule chargée de recevoir ta publicité extralocale pour le Journal. Les vrais coupables Le Président Fallières voyageait, ea miniatres de la République étalent aux Eaux, lorsque l'Incendie révolutionnaire qui fuse en tous sens dans le pays a éclaté sur un point avec nne violence inou'ie. Vous avez lu dans les journeaux e récit des événements sanglants ( ui ont marqué la journée du 30 uUlet à Villeneuve-Saint-Georges, j'armée, comme tou ours, y a fait ( ignement son devo r. Cribléa de Oe n'est pas tout. M. Le Bras, )roiectUea de toutes sortes, si lea nous avertit dans l'Eclaireur, qui soldats ont fait usage de lenrs arn'est pas « niais », de la décision mes, ce n'est qu'à la vingtième som)rise par le ministre des Finances mation et lorsque cela était devenu nécessaire pour éviter de plus grands sur la demande de notre député. malhenrs. J'hésite à croire que M. Cloarec Maia où sont lea coupables ? Cersoit nn homme d'éloquence, mais il 3, — ils l'étaient certainement toua excelle à préparer le plat de ven- .ea, cea hommes qui prirent part à l'ingeance qui se mange froid. C'est surrectlon, depuis ceux qui décharainsi que de par son bon plaisir, Cloarec Pacha décide que le bureau de geaient leurs révolvers sur la troupe 'enregistrement de Saint-Thégonnec usqu'à ce vertueux travalUeur qui, sera transféré à Pleyber-Christ. C'est )erché snr un toit, lançait des tnlles nn tour joué à ces réactionnaires de lUX défenseurs de l'ordre et vint se Saint-Thégonnëc ; lors de la derniè- )riaer le crâne sur le pavé de la re élection législative ces vilains rue. Mais il y en a de plus coupables avaient eu ie bon esprit, aux prétentions' d e ' t i i b a n i w - w PtouJeaiTj'^'dff- qa'enx, et ies vrais coupables, c ^ s t n'accorder qu'un éclat de rire. En Briand, c'est Clémenceat, c'est Viquoi ces braves gens ne faisaient viani, ce sont leurs prédécesseurs et que précéder l'opinion. M. Cloarec tons ceux qui les ont aidés. Ayant se frotte encore les côtes des coups semé lé vent, ils récoltent la temde bâton qu'U reçut de la Dépêche )ôte ; et s'ils gouvernent encore, de Brest. A. son tour la presse pari- c'eat qn'Ua n'ont cessé d'abandonner sienne a signalé la circonscription chaque jour un peu plus de terrain à M. Buisson se contente d'un examen a révolution envahissante. pour les conscrits, et de l'école régi- d'un nommé Cloarec où l'on compte Et pourtant, c'est vons encore, mentaire pour ceux qui auront un zéro. 944 officiers d'académie et 1022 chemalheureux, qui avez prêté vos valiers du mérite agricole ! D'aucuns Eh bien 1 examen de conscrits, patronages préfectoraux, rleu n'y fera : j'ose demandent pleins dis crainte, la eau épaules à cea indignes pour leur le prédire. La nature humaine continue cause d'nne importance et d'une im- )ermettre d'arriver au pouvoir et ra à se dérober. J'en voudrais, entre )ortation si grandes. Les meUleurs voua voUà aujourd'hui punis par où Mais non, ce n'et pas déconcertant du quelques autres, suggérer une raison : amis de M. Cloarec conviennent du vous avez péché. Vous avez voulu tout : cela devait infailliblement arriver. c L'arrêt marqué dans les progrès de )eu d'effet de son éloquence ; sa aervir la Révolution, vous en êtes Tous ceux qui ont combattu, de 1880 à l'Instruction », comme s'exprime M. 1886, les lois sur l'enseignement laïo Buisson, s'est produit dans les dix der- )lume n'est pas redoutable ; sea In- es victimes. Hélaa ! oui, pauvres gens, vos 'avaient annoncé, et je m'honore d'à nières années. Il le déclare nettement errnptions n'inquiètent pas un ministre. Quoi ? CiueUe, crueUe énigmaitrea sont égoïstes, impitoyables ; voir été du nombre. et l'étabUt par des chiffres. « 208.012 Nous repoussions l'obUgation parce jeunes gens en 1906 sont enregistrés me. Faut-ll conclure avec Rochefort ces sinistres comédiens se moquent que, combinée avec la destruction de comme possédant ce que la statistique que sous la « République » troisième )ien. dana leurs palais ministériels indépendance communale et la laloi appeUe « une instruction primaire plus dn nom, ont seules de l'influence, et leurs châteaux de province de vos sation forcée, elle constituait la plus développée » ... Soit une chute soudaine es médiocrités. Les médlocrUés sueurs et de vos misères ; mais enintolérable des tyrannies, et nous ia de prèsde 50.000. » rendent d'ailleurs grand service en fin, c'eat voua qui lea avez choials. repoussions aussi parce que, la pres' faisant marcher le commerce des Cette période décennale, c'est celle Oh 1 noua ne rallions pas vos malsentant presque inefficace, nous la sa « grand chambardement », de la vicdu « Nicham-if tiltar». lours ; et si nous antres, catholivlons, en outre, inuUle. toire des partis révolutionnaires, de la ques, nous nous permettons de vous Eu 1889, répondant à Jules Ferry, destruoUon des éooles Ubres, de l'expulMais M. Cloarec ne marchande pas uger, c'est que, depuis longtemps, qui, dans un discours célèbre, s'étaU sion des Frères et des Sœurs : c'est ie glorifié de son œuvre scolaire, je lui règne des instituteurs athées et antipa- son obéissance. Comme 11 a marché nous vona avions avertis et que nous montrais que, depuis quinie ans, la triotes, le triomphe de l'éoole sans Dieu avec la môme aisance derrière un savions, devant la marche des évéprogression de l'instrtiotion était cons- et sans patrie. dais aux processions de Ploujean, nements, ce que l'avenir voua prétante. derrière la crasse de Pelletan au Bas parait. M. Ferdinand Buisson a applaudi à M. Buisson vient, dans ies tableaux tout cela : il a contemplé d'un regard de la Rivière, derrière la corpulence Noua avons vu un Pelletan et un qu'il publie, d'établir la même chose, satisfait. oe déoisif épanouissement de de Fallières à l'enfouissement de Zonon plus pour une période de quinie l'œuvre que, vingt ans durant, il avait la au Panthéon, il rentre avec em André saluer le drapeau rouge ; nous avons vu dea parvenua prodiannées, mais de 1829 à 1906: la pro préparée, organisée, conduite aveo pasgression est à peu près constante jus sion, dont 11 ava», sans trêve, aveo pressement dana la bonne voie — guer lea basaea flatteries et lea pro qu'aux environs de 1900. L'obUgation toutes les ressources du pouvoir, for- oeUe qni mèae à l'assiette au beurre. measea mentenaea et devenir minisn'y a rien fait. Ge n'est pas une ainécure que d'é tres ; nous avons vu enfln un goumé, façonné les agents. C'est trop peu dire : lorsqu'on 1880, De quoi s'étonne-t-U ? S'étalt-ll Ima- crire la gazette d'un député auasi vernement accepter avec reconnais Jules Ferry proposait la législation ué que, doollement, les parents al volage. M. Le Bras l'atteste. Tour à sance l'appnl dea révolutionnaires et nouveUe, il déclarait que 10 pour oent lent livier leurs enfants au mlnotaure? tour libéral, progressiste, radical, pasaer son tempa à peraécnter l'Edes enfants étaient iUettrés et il flétrisLe voilà éclairé. Les paysans de France socialiste, M. Le Braa n'eat paa glise et ceux qui la défendent. Desait oette bituation oomme indigne d'un sont soumis au pouvoir et Incapables cependant un « réactionnaire ». Des puis le jour où 400 drapeaux rouges pays civilisé. Eu 1889, les Ustes de rede révolte extérieure : mais quand Us transformations merveUleuses de M. défilèrent devant le Chef d'un goucrutement faisaient apparaître une pro sont mécontents, lls ont une force d'ivernement franc maçon, reconnaisportion de 11,70 pour cent d'illettrés. nertie indomptable. Leur nature humai Le Bras, Il faut mentionner de façon sant par là qne toute sa politique A présent, où en sommes-nous ? Aveo ne se dérobe sans bruit. C'est oe qu' spéciale, la dernière, la ilaur du la catégorie des non-vérifiés, on ne sait arrive : Us aiment mieux laisser leurs bouqnet. Etrange chose que d'ap- serait orientée dans le sens du colpas au juste : M. Briand, alors mi- enfants sana grammaire que de les don prendre à l'aube qu'on est monar- lectivisme et de la révolution s o d a nistre de l'Instruction pubUque, a dit ner à l'insUtuteur athée. Toutes les lois chiste et au soir radical-socialiste. le, noua nons attendions à de terril'année dernière trente pour cént I d'obUgatioa se briseront contre cette C'est ce qni advint, quand M. Le bles choses. Aujourd'hui, M. Bulsfipn constate résistance passive. Ausal la journée du 30 juillet à Bras dénonça avec fougue l'alliance qu'il y a « nn arrêt marqué dana l'inaVlUeneuve-Salnt'Georges nous a-tpassée à Bordeaux entre les monarA. DE MUN tmction ». Mais il ne veut paa qu'on elle émus, mais ne nous a pas surchistes et les membres de l'Alliance appeUe cela « sottement > la faillite, de de l'académie française. l'école. cGe n'est paslécole, c>st la narépublicaine démocratique. Or M. pris. « Elle n'est pas un accident, ture humaine qui ae dérobe », dit-il. Le Le Bras avait publié dans l'Eclai- disait fort bien J. B. dans La Croix, mot eat à retemr. Lléoole eat bien là, en reur iemanifeste de ia môme A {han elle est nne conséquence. » effet, rinatituteur aussi ; mala lea élèves Elle est une conaéquence inévita ce. Oui, vU réactionnaire. s'en vont. A l'aasemblée générale de la ble. Ici, en effet, les belles paroles Mais Cloarec l'approuve. « Société d'Economie Sociale », M. Berne servent de rien ; il n'y a que les tlUon, directeur du service de la statisLa bouche éloquente et souriante, actes qui comptent. Un Clémenceau e municipale, a constaté que douse la main ouverte et sympathique, peut bien faire entendre qu'il ne tolée écoles laïques eomptaient mohia EmUe de Ploujean devient parfois rera pas que l'ordre soit troublé ; de vingt élèves. La nature humaine se terrible. C'est que ce pays de Saint vaines paroles que tout cela ! On en dérobe. Thégonnec est par trop bizarre : 1 rit et l'on passe.—0— résiste à l'Idée « RépubUcaine ». Oa Mais vous entendrez dea na'ifs, M. Emile Le Bras publie dans y raiUe la valeur (?) de notre député. quand môme, se féHclter do la poi Ainsi, on a décrété TobligaUon de l'école laïque on a proscrit les maîtres con- VEclaireur du Finistère, un article St-Thégonneé expie... St-Thégon gréganistes pour tuer la concurrence I destiné à constater le tort quo foui nec se souviendra — et d'autrea vil gne du gouvernement. Lea journaux n'annonçaient-ils paa, l'autre jour, on a fermé vingt mille éooles Ubres 11 et au prestige de la « République » l'o lea aussi, M. le Député. que plualeurs arrestations de memvoilà le résultat. M. Ferdinand Buisson hésité de M. FaUières et les raiUeYAN. bres de la Confédération Générale est, devant le pays, l'auteur responsable du Travail (?) avaient été opérées ? de cette colossale mystification, et il ries des journaux de l'opposition snr nous trouve des sots, parce qne nous ap- ladite obésité. Ces écrivains, suivan Laissons-les & leur enthousiasme. M. Le Bras, manquent de respect paUona cela une fallUtel Î g C^airlandes Z Cloarec, Le Bras et C' 0 fr. 2 0 0 fr. 3 0 5 c. Les gens sensés savent assez que que le Président du Oonsell n'a jamais rien fait pour éteindre c'e per>étuel foyer ., d'insurrection et d'anarchie. Alors, que signifie cette co< médie r < Je crois qne les inculpés n'auront pas grand'pelne à se défendre. C'est a même histoire qui < recommence. Ges individus vont répondre : Mais nosaccnsatenrsd'anjourd'huisontsortis de nos rangs, puis ils sont devenus nos chefs et si nous scm^nes sur ces bancs, c'est que ^nons avons mis en pratique les conseils qui nons furent donnés jadis. P o u r v o i donc les mêmes doctrines qui les ont conduits an faite dea honneurs serviraientelles, lorsqu'il s'agit de pauvres misérablBS comme nons, à mener en prison ? Ils sont logiques à leur façon. Mais ils ne le sont pas comme U aut l'être ; quant à ceux qui lèvent es bras au ciel et qui disent que ont est perdu, sans s'être jamais nquiétés le moina du monde du religieux que l'on exUe et qne l'on vole. Us ne le sont pas davantage. . .n'y a qu'un moyen de salut pour a société : revenir à la vérité. Et la vérité'c'est le cathoUclsme pratiqué, c'est l'ordre social chrétien rétabU. Cenx qui croient arranger lea choses en faisant m e l q n e s concessions à l a Révolnilîm eq t i n p i y w t étrangement. C'est un engrenage : .'imprudent qui y met le doigt a bien des chances d'y passer tout entier ou tout au moins d'y laisser une bonne partie de lui-même. Guerre donc au socialime, cette plaie ; car « le socialisme, c'est la Révolution logique, et nous sommea la Contre-Révolution irréconcUiable. » Puisque la Révolution dure, hélas ! et nous perd, faisons de la * Contre-Révolution ». Une conclusion impérieuse se dégage de ces tragiques événements : e mal est très profond, il est à l'âme. On s voulu chasser Dieu de la société, et du môme coup on a détruit la seule forteresse qui la garantisse efficacement coutre les influences dissolvantes. Vous ne voulez pas mourir, ditesvous ? Eh bien ! allez chercher Celui que voua avez chassé et ramenex-le en triomphe pour lui redonner dana vos cœurs, comme dans la famiUe, comma dans ia patrie, la seule place qui lui convienne, la première. Le salut n'est pas aUleurs. A. C. Pour les Mirchaniis d'Oigions Un grand nombre de Bretons du Finistère, parmi ceux qui chaque année, en cette saison, se rendent en Agleterre pour vendre leurs oignons, ayant été appelés à faire, oomme réservistes, leur période d'instruction aux mois d Août et de Septembre prochains, et n'ayant pu obtenir le sursis qu'Us avalent demandé, M. le Comte Albert de Mun, député du Finistère, a signalé i M. le Ministre de la Guerre les graves conséquences qu'aurait, ponr eux et pour leurs famiUes, une mesure aussi rigoureuse. Il vient d'en recevoir la réponae suivante que noua aommea heureux de pouvoir communiquer à nos lecteurs: MINISTÈRE DE LA GUERRE Paris, le 31 Juillet 1908. L E MINISTBE Monsieur le Député, J'ai l'honneur de vous accuser réception de la lettre que vous avez bien voulu m'adresser au sujet de certaines catégories de réservistes du Finistère convoqués pour une période d'Instruction aux mois d'Août et de Septembre prochain. Je prie M. le Général commandant le 11« corps d'armée d'étudier à nouveau la situation de ces réservistes, et d examiner s'il y a lieu de reporter à une autre époque la date de leur convocation. Veuillez agréer, Monsieur le Député, l'assurance de ma haute considération. Q. PICQUART. r LA Carnet provincial La grèTO générale dont la G. G. T. noni menaçait a piteaaemant échoné. L'ouvrier a aparcavralt-ll enfia que lea grévlcultenra praconlaent le cbomaga mala n'Indiquent paa lea moyena de vivre pendant qn'on ne travaille paa ?.. )-( Abd-al-HamId leaultan rouge, met lea poucea: aona l'empire de la peur, il aooorde tout oe qne lui demandent ses aujeta. Et il vérifie en oe moment la valeur de l'axiéme : « Mieux vaut régner ar l'amour que par la crainte. » Son rére de lalt qui était son favori et en rofltalt pour preaaurer le peuplé a été jncbé par la foule. Î R • . ) - ( Le iouraal Le Matin, diflamateur et gouvernemental, n'est pas en période lenreuse. Il y a trois semaines, les urés piribiens le condamnaient pour uaultea à M. Ch. Humbert. Hier à Agen, le Jury le condamnait à 50.000 francs pour dlffamatlona envera Ghaumlé, ex* mlnlatre de la Juatloe. Le mieux est que le Journal c qui a de nombreux fils spéciaux dont un le relie directement aux egoûts « s'était efforcé de calmer la vindlote de l'ex-mlnistre de la Justice par lattrea, télégrammea, plaldoiriea tout almablea — cela apréa l'avoir Injurié pendant denx ana. Le Bunau-VarlUa du Panama propriétaire dn Matin ferait bien de retourner mener aea vertueuses entreprises au Bréall. La Franoe aemble ne plua oomprendre oe maître de ohant. M. Falliérea, commis-voyageur en marohandlses biocardes, est revenu de sea granda voyages. Il a parlé aveo le tsar et aveo la roi de Suéde et celui de Norvège et celui de Danemark. Yolonllera aeralMl parti visiter Jusqu'aux Esquimaux. Il eat revenu en son oastel familial et se repose des gastrites, qu'à défaut d'avantages sérieux pour la France, Il a rapporté de ses multiples banquets. Ses cousins, les rois d'Ici et ailleurs ont bien promis de venir un de ces Jours lui rendre sa bonne visite. Et dire qne de graves journaux annoncent gravement qoe oes comédies protocolaires auront c la plus grande influence aur la politique mondiale 1 o Hélaa la chaleur communlcative des banqueta n'a d'effet réel qu'à la première heure de la digestion. On l'a bien vu, lora de la conférence d'Algéslras où chacun noua lâcha aveo dealnvoltnre et noua lalaaa dana le guêpier d'où nous ne pouvona aortlrl J-( Le ZtppaUin le premier et remarquable dirigeable allemand vient d'ôtre anéanti par aulte d'nne explosion de son moteur, au cours d'une tempête. Fort heureusement le ballon étant à terre lora de oette cataatrophe, 11 y a eu fort peu de bleaaéa. Le Zeppelin disparaît oomme notre Patrie : des. souscriptions nationales aont ouvertea ponr doLuer à l'Inventeur lea moyena de recommencer son çeuvre. Toutea lea natlona européennea travaillent, aveo une aorte de rage, à ia conquête de l'air. Il faut espérer que la France, dana oette lutte scientifique et économique conservera longtemps encore son sang actuel : le premier. )-( A propos du prochain mariage de Mlle Fallières, fille du préeident de la République, avec M. J. Laues, secrétaire général de la présidenoe, divers Journaux ont agité ia question, au point de vue du droit canonique, de la préaenoa de M. Fallières à la cérémonie. Nol doute que la président de la République ne soit impliqué dana l'exoommunloation qui atteint tous ceux qui édictent des loia et décrets attentatoires à la liberté et aux droits de l'Eglise.' C'est lai, en effet, qui revêt les lois de sa signature et leur donne force et valeur en lea promtilguant. Il en est le principal responsable. Nul doute enoore que la loi de aéparatlon de l'Eglise et de l'Etat et les lois at décréta ultérleura qui en ont été la conséquence, ne rentrent dans la catégorie des lola et décrets attentatoires, an premier chef, à la liberté et aux droits de l'Eglise. M. Fallières est donc certainement excommunié et excommunié ipso facto : mala a'U est notoirement excommunié, 11 ne l'est paa nominativement, oomme l'a été, en cea cerniera tempa, M. Lolsy. Cette différence lui aasure le bénéfice d'une certaine atténuation dans ies effets de l'excommunication. Notamment, sa présence pourra être, en vertn des règles générales du droit canonique, tolérée à l'église, pour le mariage de aa fiile, sans qu'il soit besoin d'une diapense ou autoriaation expresse de l'au*orité ecclésiastique supérieure. Du reste, la cérémonie du mai läge à l'église parait devoir ae faire presque olandeatlnement. Elle aera, dl^on, entièrement privée, oe qnl dispensera lo préaident de la République d'y Inviter officiellement lea mlnlstrea, et ceux-ci d'y paraltie. G eat toujoura le m^ms procédé : on vaut être llbrâ-penaeur, blooard, francmaçon pour arriver. Mala dèa qu'il a'«git d'on acte important de la vie — on demande le prêtre. Et l'on préfère enoore aller à la mesae timidement et oomme honteuaement plutét qne d'enoourlr le mépris public. On parlait II y a quelquea tempa du respeot dû au Président de la République. Hé 1 que ne se respeote-t-U lui même en ayant une franche et correcte attitude. Anaal bien le'mot d'A. Dumaa est toujours vrai : t Oa reapeote une aituation, on n'eatlma qu'un caractère I > L La Semaine Paroissiale St-Matthieu Dimanohe dernier alnal que nous Pavions annoncé, M. l'abbé Paul, missionnaire d'Hall, a chanté sa première grand'messe. MM. lés abbéa Neudeur et Bourhls iaiaalent offioe de diacre et soua-dlacre. De nombreux prêtres parmi lesauels nous remarquons Mgr Dulong de Rosnay, M. le ouré de St-Matthleu, M. le recteur de St-Melhlne, MM. de Roque-, jeullle et Fortin, aumôniers, assistaient à oette cérémonie. M.r.)bbé Hlly, professeur au séminaire St-Jacques a, dans un discours plein d'élévation montré la sublimité du rôle du prôtre et du missionnaire. —0— Plourin Dimanche prochain a lieu à Plourin le pardon de Ste-Phllomène. M. le chanoine Gadon, supérieur du grand séminaire, chantera la grand'messe. M. le chanoine Kérlsit, professeur du dogme, donnera le sermon breton^ Plouégat Guerand Dimanche prochain, M. l'abbé Légraad, Jeune prêtre de Quimper, chantera sa première grand'messe en Pégllse paroissiale du Guérand. M. le obanolae Kétislt, directeur au grand séminaire de Quimper, prononcera le sermon d'usage. LANMEUR Chapelle N.-D. de Kernitron Grand pardon, le samedi 15 Août. —• Vendredi 14 août, à 8 heures du soir, premières Vêpres ; à l'issue des Vêpres, avant d'allumer le feu de Joie, allocution française de Monsieur Gozien, professeur au Grand Séminaire. A partir de deux heures, des messes seront célébrées d'heure en heure. A la première messe, chaats de cantiques. A sept heures, une messe sera dite à l'église paroissiale. À 9 h. 1)2, départ de la procession pour la chapelle. A 10 heures, grand'messe chantée par Monsieur Gadon, vicaire général, supérieur du Grand Séminaire. Sermon par Monsieur Barvet, vicaire à St-Melaine de Morlaix. Toute la nuit du 14 au 15 août, des prêtres seront à la disposition des pèlerins pour entendre iss confessions. —0— PLOUZEVEDE P è l e r i n a g e à N . D. d e E e r v e n le s a m e d i 16 a o û t Le sucoès de oe pèlerinage, inauguré l'an dernier, a montré qu'il répond aux vœux de la très chrétienne popnlatloa du Haut-Léon. Les paroisses de Plougar, de Saint-Vongay, de Tréflaouénan et do Trézllldé ont promis d'y prendre part enoore cette année. Voici le programme de la fête : Lo matin, première messe à la chapelle, à 5 heures. Easulte, messes d'heure en heure jusqu'à la grand'messe. A 10 heures, grani'messe ; Instruction A la fin de la messe, chant du cantique de Notre-Dame de Berven, avec accompagnemeat de la musique de Trézllldé. L'après-mldl, à 2 h. 1/4, arrivée des processious des paroisses' voisines. — A 2 h. 1/2, vêpres suivies d'uae Instruction. — Repos. — Easulte on récitera le chapelet, et les processions retourneront dans leurs paroisses respectives où l'on donnera la bénédiction du T. S. Saorement. Notre-Dame de Berven, priez pour uous 1 —0— Nominations Par décision éplscopale du 5 août, ont été nommés : Vicaire à Plouguerneau, en remplacement de M. Nicolas qui entre dans une congrégation religieuse, M. Colin, instituteur à Plabennec ; Vicaire à Poullaouen. M. Nelldé, Jeune prêtre du Juch ; Vicaire à Mahalon, M. Le Goff (Alain) en remplacement de M. Le Guen, dé missionnaire pour cause de santé. Colonie (le Vacances De l un des petits colons de Carantec, on nous communique la délicieuse lettre suivante : St-Josoph du Bel-Air, le 6 août 1908 RESISTANCE La vie que nous menons à St-Joseph du Bel-Air est très variée. Il y acspea dant certaius exerolcas qui revlenaent chaque Jour et k peu près aux mêmes heures. La levée est fixé par le Règlement à 6 h. 1/4. Le lendemain d'une grande promenade et le Dimanche, M. le Directeur ne donae son Benedicamus Domino " qu'à 6 h. 3/4. Dès que nous sommes prêts, nous nous rendons à l'Eglise pour lu prière du matin et la mesae. Le déjeuner a lieu Immédiatement après la messe. La matinée se passe ensuite à faire le ménage, à prendre de Peau pour la cuisine, à balayer, à s'occuper de sa correspondance (quand on a le temps), à tout mettre en ordre daas la maison. Lorsque la marée est favorable, nous prenons notre baia entra 10 et 11 h. L'après-midi, nous faisons une promenade solt dans le bols de Pen-ar-Land, soit à Cailot, soit à la Grève Blanche ou à une autre Grève, et le soir, après souper, vers 9 h. c'est le rapport, immédiatemeat avant le coucher. La messe le matin, et le rapport le soir, voilà les deux grands moments de la Journée. La messe, tu sais ce que c'est ; mais le rapport ?... Eh bien ! maman, c'est ainsi que l'on désigne la causerie que nous fait M. le Directeur avant la prière du soir. Il y a de tout là-dedans : des avis, des remontrances, des encouragements, des petits falta amusants ou pas relevés das la journée, un mot de piété et d'édification, la désignation des " hommes de service" pour le lendemain, la distri butlon des cailloux. Des cailloux, ' pour que faire ? me diras-tu. Ea fait de cailloux. il n'y a que le nom. C'est ainsi que l'on formule les notes que nous avons méritées : un caillou blanc, c'est très bien, (inscription au Tableau d'Hoaneur), un caillou noir, c'est très mal (punition plus ou moins grave suivant le ORS), et un caillou gris, c'est entre les deux. Je t'assure que nous écoutons bleuie Directeur au rapport, et que nous tenons compte de tout oe qu'il nous dit. Il est vrai qu'il nous arrive parfois d'oublier ses recommandatious, et de lui faire de la peine par aotre étourderle, mais c'est plutôt dû à notre jeuae ftge qu'à la méchanceté, car à i a Colonie H n'y a personne de méchant. Dapuis que nous aommes à Garantec, nous avoas couru paa mal. Notre première promenade a eu pour but le Chateau du Taut eau. Nous y sommes allés en canot : oa n'y peut aborder autre mant, même pour les plus basses marées. L'Intérieur est très curieux à visiter, notamment le cachot de Blanqul et celui, eacore plus affreux, de la Chalotals. Du hput des murailles, le coup d'œil sur la baie de Morlaix et lés environs est de toute beauté.' Le mardi, 28 juillet, visite à Trégastel-Primel. Départ de Carantec le ma tin ot retour le soir. Temps sombre, sauf l'après-mldl. Hospitalité généreuse. Pôohe d'ormeaux et de moules. Bain délicieux surla "Plage la plus coquette de tout le pays de Tréguier" d'après la chanson désormais fameuse des colons morlaisiens. Le dimanohe, 2 août, dans l'aprèsmidi, pèlerinage à N.-D. da Cailot. Vêpres à la chapelle. Goûter champêtre dans la ferme voisine. Le mercredi, 5 août, grande promenade à Salot-Polde-Léoa : départ le matla et retour le soir. Visite de la cathédrale : tombeaux des évéques da Léon, stalles du chœur, autel de Saint-Pol, avec les reliques et la cloche, tombeau de Marie-Amico l l c a r t , servante, morte en odeur de sainteté, image de la Ste-Trinité dans le lambris, etc. Visite du Creïaker, ascension de la tour, par groupes. Visite du Calvaire au cimetière et de la chapelle des morts, etc. Hospitalité cordiale et généreuse... Le retour à Carantec a été un pou mouvementé : il y avait quelques vagues et bon nombre d'entre nous ont été indisposés. Voilà un aperça de tout ce que nous avons eu à Carantec, depuis que nous y sommes. Et j'oublie pas mal de ohoses probablement. Tu vols que l'on ne s'ennuie. Anssi sommes nous bien reconnaissants à notre directeur de nous avoir conduits loi, et à toutes les personnes charitables qui l'ont aidé à mener à bonne fin son entreprise, en particuliers, à la personne qui a eu la gé> néreuse pensée de mettre sa maison à la disposition des petits colons de Morlaix. Chaque jour, dans nos prières, nous les recommandons au bon Dieu et nous le supplioas de ne point les oublier. Ma chère maman, permets-moi de m'arrêter là pour aujourd'hui, Uae autre fols, j'aurai eacore beaucoup de cho-' ses à te raconter. Au revoir — ton fils qui t'embrasse de tout son cœur. Y., à Saiut-Joseph du Bel-Air Carantec Ma chère Maman, Tu dois être bien impatiente de savoir de mes nouvelles. Nous sommes si occupés à la Colonie qu'il nous est presque Impossible de trouver un moment pour écrire à la maison. Heureusement qae le proverbe est là pour te rassurer " pas de nouvelles, bonnes nouvelles ". Le séjour à Carantec est bien Intéressant. Je croln même que bientôt nous nous plairons Ici plus qu'à TrégastelPrimel, ce qui n'est pas peu dire. Notre maison est très belle, avec aa cour plantée d'arbrea, son préau et son Jardin, voire son poulailler. Les dortoirs sont spacieux et parfaitement aérés, la salie à manger est très < appétissante». La mer, nous l'avons Juste à nos portes au Ciouët et au Kéienn. SI la grève nous fatigue, le bois do sapins est a très peu de distance, un bois'idéal, comme diraient les amateurs de littérature, pour toute espèce de Jeux. Le bourg de Carantec n'est pas à plus de 10 minutes du Bel-Air, oe qui est enoore un avantage, oar tous les matins nous avons l'habitude d'assister à la mesae, et à Trégastel-Primei, c'était bien dur d'escalader U colline sur laqaelle se preaaa la petite ohapelle da Ste-Barbe, la aeule qui solt à proximité. Le CoDCOors de Gymoastiqae de S A I N T B R I E U C Dimanche dernier avait Heu à SalntBrleuc, le grand concours de gymnastique entre las patronages de 1 Ouest. Plus do 1.500 gymnastes prenaient part à oette féte sportive. Les Oâs de Morlaix y ont remporté un très grand succès. Au reste, Il ne touvalt en ôtre autrement étant donné e zèle et le dévouement des moniteurs M. Péron, de St-Martla, M Bd. Boga et Lejoune de St-Matthleu et de St-Melaine. Quand à l'excellente fanfare qae dirige M. l'abbé Bosson, elle a été, si l'on peut ainsi dire, le véritable clou des fôtes de Sl-Brleuc : et la foule lui a fait partout sur soa passage uae véritable ovation. Parti Samedi à 4 h. de Morlaix, nos gymnastes arrivaleat a 6 h. à St Brleuc, où l'aimable M. Booco, commissaire des fôtes, se mettait à leur di posltioa pour leur servir de guide. Le Dimaoche matin dèa 6 h. commerçait le oonoours. A 11 h. défilé de tous les gymnastes on trois colonnes, pour 80 rendre à la messe. f A la cathédrale, la cérémonie était présidée par Sa Grandeur, Monseigneur Morelle, évéque de St Brieuc. L'après-mldl, au Champ-de-Mars, plus de 10.000 personnes sa pressaient pour voir les sociétés de gymnastique accomplir leurs plus brillants exercices. Après le Salut au Drapeau exécuté par tambours et clairons, una palme de bronze a été déposé devant le monument des morts pour la Patrie. Pais M. Meunier-Surcouf a prononcé une vibrante allocution pt a terminé en remerciant tous ceux qui avaient contribué au succès de cette belle fête. Voici les prix obtenus par les Gâs de Morlaix : Concours alternatifs, prix d'excellence (palme d'argent) dans les adultes, dlvlstoo supérieure. Coocours simultané, 2* division, prix d'honneur. Premier prix, en 1" division — pupilles. Concours de Boxe, 2* prix d'honneur. Spéciaux avec engins, 7* prix. Pyramides avec engins, 3* prix. Enfia parmi les récompenses spéciales accordées aux sociétés ayant le plus ( ontribué au sucoès de la fête, notons un prix spécial et une médaille de vermeil (la plus haute récompense) pour la fanfare des Gâs de Morlaix. Le Dimanche soir à 8 h. 1/2, une foale énorme attendait à la gare de Morlaix, DOS gymnastes. Pour manifester leur esprit de solidarité les membres du SM. étaient venus eux aussi féliciter leurs camarades, les Gâs de Morlaix. Ceux«ci suivis de la foule, se massent en colonne, descendent la rue Gambetta font le tour de la place Thiers, et remontent à St-Martln, par la rue d'Algullioa, la rue Caraot, la place Emile Souvestre. La faofarejoué ses airs les plus entrai aaats et dans la nuit, le son aigu des fifres, le rythme entraînant des clairons et tambours produit le meilleur effet. Partout au passage on applaudit la cohorte de gymnastes : de ces applaudissements une grande part doit d'ailleurs en bonne justice aux dévoués directeur et moniteurs des Gâs de Morlaix. Les succès remportés Dimanche à St-Brleuc seront pour cotte œuvre postcolalre si Intéressante le plus précieux encouragement et le meilleur gage d e . succès plus grands encore dans l'avenir. Le Tour de France A MORLAIX Dans la nuit de mercredi à jeudi, les coureurs restant qualifiés dans la fantastique randonnée du Tour de France organisée par notre confrère l'Auto, eont passés par Morlaix. Le contrôle sé faisait au café de la Terrasse. M. Hameury et les membres, du V. S. M. assuraient lé contrôle. Le service d'ordre, très bien dirigé, a permis d'éviter tout encombrement. La foule était nombreuse à la ligne d'arrivée, en dépit de l'heure tardive. Les coureurs sont passés et ont signé au contrôle dans l'ordre suivant : A 2 h. 10 : Martin Soullé, E. Watelier Petit-Breton, Gerbi. A 2 h. 19 : F. Fabert, Passérleu, Ganna, Garrigou, G. Fleury, Rossignoll, Godlvlar, Caoeparl, Dahoc, A. Potliar, A. Watelier. A 2 h. 21 : Paulmier, Beaugendre, E. Fabert, Narcy. A 2 h. 30 : Chauvet, Cornet, Bettlnl, Germain, Paysan. A 2 h. 34 : Forestier. A 2 h. 49 : Antholne. A 2 h. 50 : Gonzalès, Bronchard, Catteau. —0— Voiol le résultat do l'arrivée des coureurs à Caen : 1", Passérleu, à 4 h. 23 ; 2«, Fabert, à 4 h. 23 1/5 ; 3*, Petit-Breton, à 4 h. 25 2/5 ; 4«, Fleury ; 6% Dahoc ; 7*, Ganna ; 8', Caneparl ; 9% Godlvler ; 10*, Garrigou. Fête Militaire Mardi soir à 8 h. avait lieu dans la salle des mariages de la Mairie, une charmante fôte militaire toute intime. La Société de Tir la Moriaisienne distribuait à ses sociétaires et pupilles les médailles et prix par eux mérités : en même temps les diplômes de brevet d'aptitude militaire étalent remis aux conscrits de la classe 1908. Onze jeunes geus, formés par la Moriaisienne, s'étalent présentes aux examens que présidait le capitaine adjudant-major Delpeuch. Nous sommes heureux de constater les brillants résultats obtenus par notre société de I l r puissamment aidée d'ailleurs au point de vue militaire par les ofiScIers et sous oillciers du bataillon. S&ns aucune complaisance, la commission réunie Mardi à oet effet, après très sérieux examen, après les marches effectuées, dimanohe et Mardi par les candidats au brevet d'aptitude, a pu les admettre tous. C'est là un véritable triomphe pour la Moriaisienne. Nous voulons espérer qae oe sera là aussi pour nos futurs conscrits une nouvelle raison d'en faire partie. Donc mardi soir. M.' Caries, souspréfet de Morlaix, présidait la distribution des récompenaea, entouré de MM. Tanguy, adjoint au maire. Vachette commandant du bataillon, Delpeuch, capitaine adjudant-major, Rushuel et Dormoy, lieutenants, Martin, préaident, Hultrlo, vioe-préaldent, Hervé, aeorétalre, Caroff et Müller du bureau de la Moriaisienne. M. Martin en quelquea mots aimables remercie les ofBoiers, sous-oifioiers et caporaux qui ont apporté leurs connaissances spéciales et leur dévouement à la formation militaire des Jeunes gens. Puis l'on procède à la distribution des récompénses. Voici les noms des 11 Jeunes gens à qui. outre le brevet d'aptitude, la société de tir a remis une ravissante médail- le < Au Mérite » gravée par René Baudlchon : MM. J. Souvestre, Le Bras, Kerdllès, Gourdin, Le Brizec, Le Lourec, Le Saux, Penndu, Le Daatec, Charles, Menou. Une médaille de bronze a été également décernée par la Moriaisienne aux pupilles Corbln, Camille Lefeuvre, Candéliès, Delozanae, Léna, Dugré et Jobert. Des objets d'Art oat été remis, pour la zèle et le dévouemeot dont ils ont fait preuve pendant la durée des cours, au sergent Brandstetter et anx caporaux Rivoal. Nony et Protard. MM. Callarec, Le Feuvre, Caroff, Lepicart, sociétaires, ont également reçus une médillle de bronze. M. Caries prononce alors quelques paroles : 11 invite les jeunes gens à répondre au dévouement qae l'on a iour eux en faisant connaître les excelente services rendus par la Moriaisienne. Le commandant Vachette à son tour félicite les Jeunes gens et leur montre tous les avantages qu'Us retireront au cours de leurcarrlère militaire du brevet d'aptitude militaire. Enfia le lieutenant Rustnel qui fut plus particulièrement le professeur des jeunes gens leur adresse un dernier conseil : Lorsque vous serez à ia caserne leur dit-ll, montrez une régularité et uoe coodulte irréprochables : ainsi vous pourrez arriver promptement grâce à votre lostruc tlon à obtenir le double galon de laine rouge ; et vous n'aurez pas rendu vain le travail fait à la Société de Tir, la Moriaisienne. f CHRONIQUE RÉGIONALE MORLAIX Semaine Thermométrique midi 7 h. soir Jean et de Marie Gabon. — Jean-Pierre Pirou, fils de François-Marie et de Anne-Marie Fustec. — Anne-LoulscMarle Nicolas, fille de Louis-Claude et de Suzanne-Marie Hélène Hervé. — Marie Bohec, fille de GuHiaume et de Marie-Françolse-Perrlne Le Gac. — Louise GulUou, fille de Yvea et doMarleFrançolse Raoul. — Emile-Alain Carco, fils de Emile et de Anne-Marie Lucaa. — Yves-Vincent-Pierre Colcanap, fila de Victor-Louis e t d ? Joséphine-Marie Kerguiduff. Mariages. — Henri-Pierre Moyaan, infirmier, et Jeanne-Marie Le Cox, fem me dé chambre. — Pierre-Emile Chateau, négociant et Marie-Loulae Jobert, commerçante. — Henri-Françoia Marie Hervé, douanier et EsteUe-Alexandrine Bourzec, s. p. Déoès. — Marie Page, 2 s. — Auguatine-Marle Fouler, 2 a. — Laurent Ferrler, veuf de Marguerite BeUeo, 84 a. — Yves-Marie Marrec, ^ponx de Jeanne Le Bras, 43 a. — Marle-Perrlne Tanguy, veuve de Jean Dllasser 60 a — Françoise Autret, 61 a. •— Anne Le Roux, veuve de Jean-Guillaume Joncour, 67 a. — Joseph-Marie Bougio, 19 a. ~ Edouard Paugam, 2 a. — Camper, époux de Marie-EmUle Le Chivis, 70 a. — PierreLucien Guilierm, 6 a . ' — Jean-Marie Bécam, époux de Thérèse Caroff, 34 a . M o u v e m e n t d u P o r t . — da 30 Juillet au 6 Août, 1908. Entrées: Bretz, steamer, 144, oap. Cozlc, Erguy, diverses. — Progrès, sloop, 120, cap. Gelegon, Penland, lest, — Edouard Corbière, steamer, 120, cap. Jourdren, Havre, diverses. — Cape-York, steamer, Angl. cap. MacGttarlne, Gardiff, houlUe crue. — Sabine, dundée, 45, xap. Padel, Svranaea, houlUe crue. — Yvonne, sloop, 9, cap. Petit, Pleubian, lest. — Aurore, dundée, 69, cap. Thouément, Swansea, houille crue. Sorties : Breîz, steamer, 144, cap. Cozic, Bordeaux, diverses. — Progres, sloop, 19, cap. Gelegon. Ouernesey, oignons. — Edouard Corbière, steamer, 120, cap. Joudren, Havre, dlveraea. — Cape-York, steamer Angl. 181, cap. Mac-Guarino, Swaasea, lest. — Yvonne sloop, 9, cap. Petit, Guerneaey, oignons. S Amedi . . 35» 17» 16° Dimanche . 33» Lundi . . 19» 35° 18» Mardi . 36» 20° 17° Mercredi . 16° 19° Jeudi. . . Vendredi . SAINT POL-DE LEON. — L e o o n Thermomètre extérieur ' de la Pharmacie E. COEFF, rue Carnot c o u r a d e l a c i r c o n s c r i p t i o n hippiq u e — Le concours de la ciroonaerlp« tlon hippique aura lieu le samedi 6 aepCours du Beurre tembre. La somme à distribuer aox poulains 1" Août — 210 fr. les 100 kilos. de 80 mois est augmentée de 450 franca. 4 — — 210 Elle sera donc de 800 franos, partagée en 12 primes. Les quatre primes des ponlinlérea C o n s e i l m u n i c i p a l . — Le conseil municipal est convoqué pour aujour- non sultées forment un total de S50 fr. 5.625 francs, répartis en 43 primea, d'hui vendredi 7 août, à 8 heures 1/2 du soir. Session ordinaire d'août. Neuf seront accordés aux propriétaires dont questions sont inscrites à l'ordre du les poulinières sultées auront été classées. jour. Le, concours de^ p o n l a ) ^ coimeni! A u 118». '— M; Delpeuch, capltâinë cera à neuf heures du matin ; celui des adjudant-major de la garnison de Mor- pouUnières à midi et demi. iaix, est affecté au commandement des deux compagnies oasernées à Crozon. U n s a u v e t a g e . — M. Conan, jpa— Le capitaine Marty, de la 4* com- tron boulanger, rne du Colombier, pagnie des restes du bataillon de Mor- était allé ces Joars derniers, faire visite lali, est mis sur sa demande dans le à M. Jézéquel, minotier, à Lannidy. En cadre de réserve. Le capitaine Marty se promenant sur le bord de l a - r l ^ è r e , sera regretté de ses hommes comme de qui sert au fonctionnement du moulin, ses camarades, car 11 avait su dans son U aperçut un enfant âgé de 12 ana enbref passage dans notre ville s'attirer viron le jeune X..., qui ae débattait toutes les sympathies. dans Peau. M. Conan sauta dana la rivière et fut assez heurexu pour rameV e n t e d e s d o m a i n e s — Il sera ner i'eniant sur la Berge. Il n'était procédé samedi 8'Août courant à 2 que temps. L'enfant avait perdu conheures du soir, dans la cour de la ca- naissance, et il fallut des efforts répétés serne des Jacobins, à la vente aux en- pour lai faire recouvrer ses sens. chères et au comptant de divers lots de Tontes nos féUcltatlons i M. Conan, vieilles étoffes, toiles, galons, képis, qui vient d'opérer son cinquième sauvieux souliers et vieux fers provenant vetage. du 118*. La vente sera faite en présence du receveur des domaines. Il sera perT u é e p a r u n o y c l i s t e . — M. Reçu 5 0/0 en sus pour frais de vente. mise, demeurant 37, rue d'Aojon, à Paris, sa femme et leiur fils, arrivèrent L a g r è v e d e s d o c k e r s . — Elle mardi matin à Rosooff et descendirent continue très calme. Les hommes du dans une pension de famIUe tenne par vapeur en déchargement Cape^Yorh, Mlle Le Molgne, boulevard Carnot. M. et des ouvriers de M. de Jeacher, pro- Remise, qui est employé à la Banque cèdent à l'enlèvement du charbon. Les Mallet et Gle, avait un congé de 15 Jours dockers regardent faire. à paaaer an bord de la mer. Mardi matin à la première heure, le Jeudi après midi, la famUle prenait maire de Morlaix, le sous préfet^ le ca- à pied la route de Saint-Pol de-Léon. pitaine de gendarmerie, le commissaire Au Ueu dit « Pontigon », lea promede police, des gendarmes et des agents nenra firent la rencontre de deuz oycUtea étalent sur les Ueux. Il n'y avait auoun roscovites qui s'entraînaient en vue gréviste. Aucune menace, ni ancune des courses prochaines. L'tm d'eux détérioration n'ont été commises ou se Jeta violemment contre Mme Remise formulées. Des propositions avantageu- et la renversa. La malhenreuae (ut reses ont cependant été faites aux grévis- levée sans connaissance et tranarartes. Elles n'ont pas été acceptées. Il se tée dans le débit de boissons Rivoalen. mêle aux revendications daugmentaLe docteur Stéphan, appelé, a constlon de salaire une autre question d'un taté une blessure à la base du crâne. ordre Intime assez difiloile à applanir. Selon l'homme de l'art la mort a été On croit cependant qu'une solution In- presque Instantanée. terviendra sous peu. Des mesures MM. DanleUou, maire, Salatta, add'ordre ont été prises malgré les pro- joint, et la gendarmerie se sont rendua messes et les protestations de sagesse sur les lieux. • des grévistes. Mme Remise était âgée de 49 ans. . A V I S . — Les Magasins t. Au BON PLOUESCAT. — L e s o o u r s e a . — ACCUEIL » seront fermés le Dlm»nche Les courses de Plouescat ont en lien tiu 26 Juillet au 13 Septembre inclus. dimanche aprèa-midi. Parmi la nombreuae aaaiatance, on Pourquoi ne plus fumer ? — remarquait: MM. Piohon, aénatenr ; Quand on ne craint plus d'être empoisonné par la Nicotine ; quand on a à sa de Kerprigent et Laouénan, préaident disposition une pipe douoe qal ne Jute vice-préaidfent dea couraea de La Mar* pas, qui décompose la nicotine et qui tyre ; de Kertanguy, Glalzot, R. Boial« ne coûte pas plus chère qu'une pipe or- leo, vice préaident de la Société des dinaire ? Demandes à M. Coëff, phar- conraeade Saint-Pol-de-Léon^ H e r ^ , macien rue Carnot, les renseignements Le Gnyader-Deapréa, Bellec, Mlehau, concernant « l'Antidote CatalyticPipe.» ChevaUer, Ylette, Croc, G é h b , admlniatrateur honorahre de la Dépêche de U n m a t e l o t n o y é . — Le marin Brest: JuUen, Plchon, Péréa, Caroff, Joseph Bougio avait qaitté aon navire, Lozacli, Susanna, le docteur Lorrain, la Marie-Eugénie, dana ia nuit du 27 de DIeuleveult, Mahé. Monot, Moreaa, Charlea, de Landivialau ; SonUgoa, Juillet, et n'avait paa reparu depuia. Il serait tomlaé dana le bassin de etc., eto. A la tribune d'honneur sont : MM. Morlaix accidentellement, car on a retrouvé aon cadavre vêtu aetdement d'un Jaouen. préaident des couraea; Gaillard, aona-directeur du dépôt d'étalons pantalon et d'une ohemiae. Bougio était né à Baden (Morbihan), de LambaUe ; Loaec, secrétaire, etc., le 15 août 1889. La mort remonte d'a- eto. Voici les résultata dea couraea : prèa lea médecins au 28 Juillet, dana la matinée. Première course, au trot monté.— Epreuve d'étalona : diatance. 4.000 mèM o u v e m e n t d e l a p o p u l a t i o n . — trea : 1" Formidable, à M. Y. Sévère, Du 30 JuUlet au 6 Août 1908. de Saint-Poi-da-Léon ; 2- Finasaenr, à iVatssances. —Jeaune-Loulae Larvor, M. Le Guen, de LandlTlalan : 3- Favori, fille de Jean et de Loulae Prouff. — à M. La Saint, de SUiirii. Yvonne-Louise-RoUand Jacob, fille de Deuxième courte, au gidop. — Dis* LA Uno«, 3 000 métrea : P«rl« Fine, à M HOOD, da Ponthou, qui aurait été OLAA' aéo davilAma, a'aak oaaaé una Jambe : 1 - Coaaol II, à M. Ifeaua^^ar, de Salute Tréphina ; 2- Farlnier. à M. du Penhoat, da Cléder ; 3 Efllarinatt«, à y . Bellee, de Undlvlalau ; 4 Fanny, à M. Keroneatoa, de Leadlvlalau. Troiiiim» eour$t, au trot monté. Diatene«, 3.000 métras : 1 - Formidable, i M. Y. SéTére, de 8alat-Pol-de-Léon ; 2- Fteasaenr, à M. Le Guen, de Laudl•lalaa ; 3- X..., à II. Cam, de BodlIla. Quatrième courae, au trot monté. — Dlatance, 3.000 métrea : 1 - Unité, « M. Biaaux, de Lamballe ; 2 , Boër, i M. Iforeau, de Salnt-Pol de-Léon ; 3- Déalreuse, à If. Combot, de Landivisiau. Cinquième courae, au galop. — Distance, 3.000 mètres. Dèa le début de la courae.Conaul II, è M. Ileaaager, aort de la plate, le jockey perd aea étriera et tombe. Il remonte à ohevai aans grand retard ; mais l'intérôt eat diminué : 1" Cécile, à 11. de Kertanguy, de MorUlx ; 2- Slamine, i M. Sélté, de Plouescat : 3* Gonaul II, à M. Measager, de Sainte-Tréphine. Sixième coursa, cantonale, au trot monté. — DIatanoe, 3.000 métrea : 1" Bdlle, k M. Cuiec, de Ploueacat ; 2Balthasar, à M. Le Les, de PlounévezliOchriat ; 3* Kara, à M. Pronoat, de Ploueacat ; 4- Corlay, à M. Abolivier, de Ploueacat : 5* Fripon, à M. Bellec, de Plounévea-Loohrlat. Tambour à M. loisan, da Plounévez Lochrlat, a été diaqaallflé pou.- avoir galopé. -Septième courte, ateepleohase (16 obataelea). — Dlatance, 3.400 mètres : la vletoh« revient à Gonaul II. La muaique de Landerneau prêtait son oncoura. ROSCOFF — Lea régataa. — Les régatea dè RoscolTaaront lieu le dimanche 9 août 1908, è 1 heure. Programme : Yachts de 6 m. 50 de la Série nationale, lettre X, guidon bieu et jaune. Premier prix, 30 fr., une médaille d'argent offerte par la ligue Maritime Française et un objet d'art. — 2- prix, 15 fr. et une médaille de bronze. Entrée : 3fr. Yachta de 6 m. (jauge internationale) et Yachts deO à 1 tonneau (ancienne jauge), lettre J. guidon blanc. Premier prix, 30 fr., une médaiUe d'argent offerte par la Ligue Maritime Française et tue longue-vue offerte par le ministre de la marine ; 2- jsrix, 16 fr. et une médaiUe de bronse. Entrée 3 fr. Yachts de 8 m. (jauge internationale), et Yachts de 2 tx 60 (ancienne jauge), lettre H. guidon rouge. 1 - Prix, 40 fr. et une médaille de vermeU offerte par le Y. C. F., une jnmeUe donnée par le miniatre de la marine ; 2* prix 20 fr. et une médaUle de bronze donnée par le Y. C. F. Entrée ; 6 fr. Yachta de 10 m. (jauge internationale) et Yachts • de 2 tx 60 a 5 tx (ancienne jauge), lettre L guidon bleu. !•* Prix 60 offerts par le Y. G. F., une médaUle dfiriarlMlf offerte par le mlntatre~de l'agrieulture et un objet d'art offert par le Y. C. F. ; 2 prix, 30 tr. et une médail le d'argent, offerte par le Y. G. F. Entrée : 10 fr. Bateaux de plaiaanca. — Bateaux de 5 métrea maximum mesurés de dehors en dehors à la hauteur du plat^bord. et diviaés en deux séries disUnctes : ràoérs et cruisers. Départ aur bouées, voiles d'arrière étabUea. Entrée : 1 fr. Première courae. — Racera, guidon blano et ronge (aana allégeance). 1 ' Prix, 20 fr. et une médaille de vermeil offerte par le miniatre de la marine ; 2rix, 16 fr. et une médaUle ; 3- prix, 12 >. et une médaUle ; 4' prh(, 10 fr. Deuxième courae. •— Cruisers, guidon bleu et rouge (sana aUégeance). i - Prix, 20fir.et une médaiUe ; 2* prix, 15 fr. et une médaUle ; 3* prix, 10 fr. Trolaiéme coarse — Guidon blanc et bleu (sans allégeance). Bateaux de 6 à 7 m. 60maximnn, meaurés de dehors en dehors à la hauteur du plat-bord. Départ sur bouées, voiles d'arrière établies. Entrée 1 fr. i " Prix, 26 fr. et une ptaqœtte d'argent, offerte par M. de Gotfgnon : 2* prix, 16 fr. et une médaUle ; S- prix, 12 fir. R a m l a e da d é o o r a t l o n s . — Dimanche prochahi,9 ao<lt,iour dea régates, à 10 h. 30, sur la place, M. Gadiou, administrateur principal de linseription mariUme à Morialx, remettra hl crohE de là Légion d'honneur è M. Fiohoux, préposé de l'inscription mariUme ; la médaiUe miUtaire au l e m a l tre en retraite Gocaign et la médaiUe de sauvetage au patron du canot de sauvetage &prit, Le Mat. Ï excommunier tous les acquéreurs quoiqu'ils soient V (Ineat l'ou devient fort auoamp d« M. ia Maire de Carhaix n'est co pa? V .N'jlre note ayant parue depuis quinz : ; ours, vraiment encore la réponse ne ¡^aralt-elie pas superbe après un au.-r4 long délai ? Pauvres gena, oui sincèrement, nous regrettons d'avoir ainsi mis vos oerveUes de goavernemcntBux À la torture !! Vous ôteo logiques dites vous ? Gomment osez vous et le prétendre et essayer de ie faire croire à qui que oo soit ? Comment vous voulez acquérir un bien qne vous aavei légalement volé à aes léglUmes propriétaires ; vous voulez l'aoquérlr >onr le désaffecter : pour un but tout uste opposé è celui pour lequel U a été construit, et vous prétendez être sur le même pied au point de vue religieux que les généreux cathoUques, qu tour contrecarrer voi projets, sacrifient eur argent ? Vous prétendez, Messieurs de la Dé mocratie, qu'en achetant dana le but de les sauver du désastre, quelques uns des établissements congréganistes, afin d'assurer encore à nos enfants l'éauoation chrétienne, oes généreuses person nos, doivent encourir, elles aussi, l'exoommunlcitlon ! Il ne vous suffît donc plus d'approuver des deux mains, la guerre faite à l'éduostlou chrétienne, à réglise ?? Il ne vous suffit donc plus de prêtor par le fait la malu à l'expropriation des bleus d'autrul, sous le futile prétexte, que ce sont des reUgieux ou des religieuses ?? Non ! 11 voua faut encore insulter les défenseurs des Ubertés reUgieuses, les défenseurs de l'ensel gnement Ubre II Et vous criez à l'iUogisme de vos adversaires ? Tartuffes !t Î f C o n c o u r s d e tir. — Un concours de tir cantonal aura Ueu à Carhaix le 16 courant. Ce concours est organisé par la Sooiété de tir: Les Dernières Cartouches. De nombreux prix seront distribués. S i m p l e q u e a t i o n — La foire dite foire St> Laurent, se tient d'ordinaire dans notre ville, le samedi qui suit le 9 août. Or oette année, ia foire devrait dono se tenir le 15 août. Mais ce jour là est férié, donc pas de foire. Ne semble t-il pas qu'il eût été du devoir de M. le Maire de Carhaix, de faire pubUer et afficher le jour où se Uendra cette foire ? Peut-être la question du Couvent occupe t'ollo seule nos édiles, II faudrait tout de même bien qu'ils s'Intéressent un peu plus à ce qui se passe par aUleurs. N u m é r o t a g e d e s m a i s o n s . — De nouveUes plaques viennent d'être apposées au coin des rues, aveo le nom de ohaque rue. La rue du Pavé, devient rue.Brlzeux, la rue du Fil, rue FéUx Faure, le boulevard St-Joseph, boulevard de la RépubUque. A certaines autres ruos ou impasse, on a donné ies noms de Renan, Gambetta, et une impasso s'appelle même impasse Marat! Nous nous demandons vraiment pourquoi ? QueUe raison a-t-on de donner le nom du sanguinaire jacobin à une rue quelconque de notre vieille cité armoricaine ? C'est du dernier grotesque. On a également commencé à numéroter les malsons. Il n'existera pas de numéro 13 : un de nos édiles ayant refusé de laisser placer ce chiffre (qu'U considérait oomme fatidique, sans doute), sur sa maison, ordre fut donné de demander l'avis des personnes, avant de placer le n* 13 sur auoune maison, et voilà pourquoi dans nos rues, on verra entre le 11 et le 15, le 11 bis mais pas de treize. Ces Messieurs sont libres-penseurs mais craignent ie numéro 13 ! PLOUGUER—Visite d e s f e r m e s . — Une commission spéciale désignée par ie Ministre de l'Agriculture a visité plusieurs fermes de la région entr'autre celles de Messieurs Jean-Marie Guillou et Isidore Auffret de Rookaêr, Le Bourhis de Kergloff, Ropars de St-Hernln, Jean-Louis Conan et Joseph Cardinal, de Kerniguès, en Pioa'gaer. Cette commission est chargée d'accorder des primes pour ia culture et le bon entretien des fermes. MOTREFF. - I n f a n t i o l d e . - Le Parquet de Châteaulln s'est transporté lan(U à Motreff ponr rinstructlon d'un infanticide. La prévenue, la femme Marianne PéroD, veuve Poher, tenta d'abord de nier, puis pressée de questions, eUe fiait par avouer qu'elle avait mis au monde un enfant viable, mais qu'eUe l'avait dès sa naissance mis dans un coffre et ne s'en était plus oooupée. La veuve. Poher a été mise en état CARANTEC. - Coupa at b l e a s u r a s . — Charles Inlzan, 33 ans, domeati- d'arrestation aussitôt et conduite à queauvUlage de Kerprigent, attelait un Gh&teauUn. ehevaL quand aprèa une obaarvaUon HUELGOAT. — L e P a r d o n d e s quii fit au Jeune P. Faujour, 16 ans, domesUque au même Ueu, celui-ci lui lan- d e u x . — Les fêtes du Huelgoat ont ça l'étriUe qu'U avait à la main, le bles- eu Ueu Dlmanohe, Lundi, Mardi et Mersant sérieusement àla tète. Palate a été credi Une fouie immense se pressait au Huelgoat durant ces fêtes et partiportée. culièrement dimanche et lundi. DiLE CLOITRE. - S u i c i d a . - M. manche c'était la fête reUgieuse, le parJean Laurent, 32 ans, dn vlUage de don de Notre-Dame des Gieux. La QnllUqids, a été trouvé pendu à un ar- rrand'messe a été chantée par M. l'abbé bre à 160 mètres de son domicUe. Le Roy et le sermon breton, donné par M. Laurent, qui habiUit avec aon M. l'abbé Abhervé-Gaéguen. La probeau-père, M. Qolguer, 61 ana, étaU ceaaion fut superbe, uae fonle d'au triate et taciturne depuia quelque tempa. moina trois mUle personnes suivait déOn Ignore les motifs qui ont poussé le votement. A l'issue de la procession, malheureux à se déftrulre. M.l'abbé Le Roy, curé-archiprêtre de ChâteauUn a prêché sur la dévoUon à la Vierge, son sermon a produit sur l'asGARHAIX sistance une vive impression. Les fêtes Réjpoasa a u Journal « L a D é m o rofanes, courses, bal champêtre, jeux orati« a. - * Un Journal antldérical, ivers ont commencé dimanche soir. qui s'hiUtnle pompeusement : c La Voici les résuUats des courses de byDémoereiie Bretonnes, pubUait dana clclettes et des courses de chevaux qui soa MUBérodn 26 JuUlet, un entrefilet sons le titre : Carhaix, « L'achat dea oni eu lieu lundi sur l'hippodrome de UrsulhiesaprenantàparUe. les Jour- Beile-Vae : Courses de byclclettes (régionale). — naux CathoUques, qui déclarent que • prix, Laurent, de Brest; 2- prix, les acquéreurs des bleus reUgieux, commettent une mauvaise aotion lorsqu'ils i^aguet, de Breat ; 3- prix, François, de achètent oes bleus dans le but de les Moriaix. Course cantonale. — 1" prix, Eudésaffecter. , £ a Démocratie, ex Réveil, s'indigne gène Le Floch : 2- prix, Josepa Le Gao ; dè eette manière de voir, et déclare I' prix, François Picard. Courses de chevauz (trot). — 1 " priz, qu'au oas, où l'égUse prononce l'excommunleatlon contre un acquéreur quel- Eciypse, à M. Gouar, de Rostrsnen ; 2. «onque, W faudrait pour être logique. prix, Batailleur, à M. Morvan, de GUIH- S L RESISTANCE LA HLRNIE criff ;3' prix, Lina, à M. Quéau de Châ3* course, au trot monté : i", Draga, teaulln. au vicomte de Laogle ; 2*, Fortune, à M. 2- courae (galop). — l- prix, Eouyère, Thomas, de Cast ; 3«, Darandale, à M. L'Or,guent Foster à Brest comme à M. Capltsifne de Bannalec; 2' pr.:;, de Richemont, de Guide). Eolair, i M. Gulllou, de la Chapelleâ Morlaix 4* course, haies: 1" Raphaël: 2* Neuve ; 3 prix, Raphaël, à M. Goatahr'é Coriayslenne ; 3«, Cécile, à M. de KerLes Dangers de la Hernie pendant l'été. de Qamperlé. languy ; 4«, Consul II ; 5*, Dlaule ; 6% Rien ne gâte plus vite, un bon nature Complications dues à la chaleur. 3- Course (tro'). — !.. prix, Eolypse à La Houce. et ne met la patience à une plus grande L'Appareil " CLAVERIE " M. Gouar; 2- prix, BatalUeur, à M Course de chevaux attelés: 1" prix, épreuve qu'une irritation de la peau. GrâMorvan ; 3' prix, Lina, à M Quéau. M. Qaéré, de LanveUec ; 2«, M. Picot, ce à ce qui suit, ceux qui souffrent d'une Pour ia majorité des personnes qui affection de la pean verront qu'ils ont sous 4'Course (steeple ohase. — 1" prix de Guerlesquin ; 3», M. Jégou, de Guer souffrent de H e r n i e s , Efforts, D a s la main ie remède cherché. Mme Arzel, Pomme d'Api, à M. Guilion, de ia Cha lesqùln. Rue de l'Amiral Nlelly, à Brest, nous dit : o e n t e s , l'été est la sason terrible. pelle-Neuve ; 2- prix, Upsi, à M. Pen Courses de bicyclettes. — 1" course : Il y a pins d'un an que j'avais eu d'abord C'est l'époque où sons l'Influence de nec, de Briec ; 3. prix, Eouyère, à M. l", M. Hervé, de Palmpol ; 2«, Ysru, de quelques rougeurs à la figure, puis à for- la chaleur, la tumeur éeraséepar les Capitaine, de Bannalec; 4 prix, Ra- Dlnan ; 3*, Ploolo, de Trégrom. ce de gratter le mal s'était mis à salnter ressorts d'acier, durcit et se congestionphaôl, à M. Goatabré, de Bannalec. 2* course : l", Rlou, de Pleumeur- et s'étendait sur tout le front. ne, où la peau froissée par les pelotes On m'avait dit que c'était un eczéma, dures des bandages ordinaires, s'enUn exceUent oroheatre composé de Gautler ; 2% Rider, de Morlaix ; 3% mais malgré tous ies remèdes et pommaMesaieura A. Le Judeo,.A. Avril, A. André, de Morlaix. des quo l'on m'avait préparés,. à mon flamme et s'ulcère, où les compUoations HéUès, Le Moal et Quéguiner, sous la grand désespoir, le mal augmentait de de tons genres surviennent, comprodirecUou de M. Bizien, chef de I' « laplus en plus. Dès que j'eus fait quelques mettant toute amélioration et amenant Chemins de fer de l Ouest dépendante > de Morlaix, a joué entre applications de l'Onguent Foster vendu à avec eUes un surcroît de souffrances chaque course Le feu d'arUfice le soir la Pharmacie E. Coëff, à Morlaix, les dé- Intolérables. F E T E DE L ' A S S O M P T I O N fut admirablement réussi. En somme mangeaisons disparurent, il se forma des Anssi esUU de toute nécessité pour fêtes superbes au charmant pays qu'est Augmentation de la durée de validité croûtes et le mal commença à sécher. les hernieux, et surtout,pour les travailMoins de deux semaines après, les croûle Huelgoat. des billets à prix réduits tes tombaient et mon mal disparaissait leurs pendant les longs et pénibles laTESTIS. complètement. Aujourd'hui je ne m'aper- beurs de l'été, de s'assurer le concours SCRIGNAC. — L e s s o c i a u x m é A l'ocoasion de la fête de l'Assomp' çois plus de rien et je suis d'autant plus d'un appareU vraiement perfectionné c o n t e n t s , — E h oui ! messieurs les blo- Von les coupons de retour des billets heureuse que j'étais désolé de me voir qui, tout en guérissant leur affection, cards de Scrignac, pédagogues en tôte à prix réduits désignés ci-aprcs délivrés ainsi défigurée. Je certifie exact ce qui les mette radicalement à l'abri de tout sont méoontents II Pensez donc I un du 11 au 20 août seront acceptés jus précède et vous autorise à le publier." malaise et de toute compUctition. Les hémorroïdes, l'eczéma et autres journaUste a osé toucher à leur sacro qu'au vendredi 21 août Inclusivement. Seul l'Appareil Pneumatique sans de la peau causent un tour- ressort inventé par M. A. G L A V E sainte personne, on a osé critiquer, et 1" Billets de bains de mer (valables affections ment affreux et déprimant ; le sommeil M. le Maire et ses amis, et surtout, cri- normalement 3 ou 4 jours) : est troublé la nuit. les nerfs sont conti- RIE, le grand SpécIaUste de Paris, protiquer leurs étranges agissements, leurs 2« Billets d'aller et retour (grandes ll nuellement surexités. L Onguent Foster cnre ce bien-être et ce sonlagament déétranges fantaisies. Crime abominable gnes) : quels calme l'irritaUon et l'inflammatoln pro- finitif d'une façon immédiate, n'est-ce pas? Et dame pour découvrir 3* Billets d'excursion Mont-St-Michel ; duites par la maladie de la peau sous que soient l'âge et l'ancienneté de l'afl'auteur des articles parus dans la Ré4* Billets d'excursion de Paris au quelque forme qu'elle se présente : eczé- fection. sistance, les fidèles du journal révolu- Havre, aveo trajet en bateau entre ma, hémorroïdes, varicelle globuleuse, Léger, souple, hnperméable à l'eau acné, engelures et toute démangeai- et à l a transpiration, c'est le seul qui tionnaire VEgalitaire n^ont pas eu un Rouen et le Havre ; sons de la peau. La première applica- permette, sans Interrompre le traitedoute. Un adage iaUn terminait l'ar5* Billets d'excursion à Huelgoat. ion soulage toujoars et une boîto est géticle ; donc pas d'illusion à se faire, se néralement suffisante pour eflectuer une ment, l'usage de tous les sports et 'exercice facile des professions les sont dit Ie%IUustres Le Foli, Barbier ot cure durable. Chemins de fer de l'Ouest leurs chers aliborons... Ce sont les cnOn trouve l'Onguent Foster chez tous pins pénibles. On sait que l'éminent Praticien dont rés, la calotte !! Et aussitôt mission fut les pharmaciens, 3 fr. 50 la boîte, 19 fr. donnée de répondre dans VEgalitaire ! V0TA6B OIRCURLAIRB EN BRETAGNE les six ou franco contre mandat : Spécia- a personnalité est hautement connue L'arUcle qui devaU foudroyer à jamais lités Foster, H. Binac, Pharmacien, 25 de nos lecteurs parcourt régulièrement rue St-Ferdinanv, Parls.iDans l'intérêt de notre région depuis de longues années, et ia Résistance et son correspondant Billets d'excursion à prix réduits, fut même pompeusement annoncé dans valables 30 jours, délivres toute l'année votre santé, si vous voulez avoir un bon )our se mettre a la disposition des marésultat, exigez la véritable boîte avec la ades, et nous ne saurions trop recomle journal, huit jours d'avance. Diable I 1" classe, 66 fr.; 2* classe, 50 tr. signature James Foster et refusez tout mander à ceux de nos lecteurs et à celoelà devenait grave II Enfin U parait 24. Itinéraire : Rennes, St-Malo-St-Ser- imitation ou substitution. es de nos lectrices qui souffrent de se l'article. Hélas, le pauvre publioiste van, Dlnard St-Enogat, Dinan, Strendre à ses visites pour profiter des accidentel, auteur dn factum, ne passeisêêbêbêêêêêêêsbbêêbbêêêêêbbêêêêêêêss bons conseils de sa hante expérience ra pas pour cette fols à la postérité. Brieuo, Gulngamp(l), Lannion, Morlaix professionneUe. Rarement U nous fut donné de Ure, (1), Roscoff, Brest, Quimper, DouarneREVUE FINANCIERE nez, Pont-rAbbé, Concarneau, Lorlent, uelque chose de plus vide —• même Auray, Quiberon (1), Vannes, Savenay, M. A. GLAVERIE recevra de 9 h. à 5 ans VEgalitaire. Ah / non par exemple Le Grolslo, Guérande, St-Nazalre, PontLe marché demeure calme et plutôt heures à : orsqu'on annonce une réponse aUssi Ghateau, Redon, Rennes. résistant. La Rente Française a reconquis L e s n e v e n , Lundi 10 Août, Hôtel de pompeusement on devrait vraiment se le cours de 96 francs et flnit à 96 fr. 32. î'rance. (1) II est délivré pour l'extension de Turc unifié plus lourd à 94,32 Turc unifié mettre en frais, Messieurs 1.. Cela rapa i n t P o l - d e L é o n , mardi 11, Hô)eUe la fable de La Fontaine.... La i'iUnéraire de Guingamp à Palmpol et plus lourd a.94,80, L'Extérieure a faibli à telSde France. retour, de GulDgamp ou Morlaix à Car- 95.75 et les fonds russes se sont alourdis. montagne accouchant d'une souris II haix aveo retour facuItaUf sur GulnM O R L A I X , Mercredi 12, Hôtel de L'Introduction sur notre marché des Ah vous nous causez. Messieurs de ;;amp ou Morlaix et de Qulberoa à Belle- obligations de l'Etat de Minas-Ceraes a eu l'Europe ; 'Egalitaire d'oies I oui vous semblez Ile-en-Mer (le Palais), et retour, des lieu le 24 Juillet et cette valeur se traite C a r h a i x , Samedi 16 Hôtel de France. >len avoir à cœur de ies imiter, mais billets d'aUer et retour à prix réduits. actuellement à 490 fr. B r e s t , dimanche 16 Août, Hâtel de tenez, si autrefois, les oies sacrées, Ferme tenue de nos grandes sociétés de ^rance ; Ces billets donnent droit à l'arrêt fad'après la tradition, sauvèrent le Capi- cultatif aux gares Intermédiaires. Leur Crédit. Le Crédit Lyonnais se traite à Ceintures ventrières perfectionnées tole, oroyez-Ie bleu, votre factum pro- durée de validité expire en même temps 1.185, le Comptoir d'Escompte à 698 et la Société Générale à 664 francs. pour toutes les déviations des organes duit l'impression, que n'est même pas qua ceUe du voyage circulaire. La souscription aux obligations des de la femme. bonne oie qui voudrait l'être II Chemins de fer Nationaux du Mexique a Billets spéciaux de parcours PARAFAGAMUS. été largement couverte. C'est un succès de complémentaires plus à l'actif des grands établissements de La d l s t r l b u t l o â d e s p r i x a u oolcrédit qui ont prêté leur concours à cette ON HONSIEUR Il est délivré de toute station des réè g e . — La distribution des prlz aux seaux de l'Ouest et d'Orléans située à opération. oeux qui sont atteints d'une maladie de U pêaa, dartres, eczémas, boutons, démangeaison«, Dionélèves du coUège a eu Ueu sous les haï 60 Chemins français fermes. kUomètres au moins (ou contre paieehites chroniques, maladies de la poitrin«^ é» es, fort bien ornées pour la cicbns- ment Dans le groupe des chemins étrangers, dè ia taxe applicable à 50 kilomè- on rechercne à 436 fr. l'obligation du che- l'estomac et de la vessie, de rhumatismes tance.' neurasthénie, un moyen infaillible de s« guérir tres), de l'itinéraire du voyage circulai- chemin de fer de Victoria-Minas (Brésil) promptement ainsi qu'il l'a été radicalement luiNous y avons remarqué : MM. le re en Bretagne, des billets spéciaux de même après avoir souffert et essayé en ^win toua e compte de Guébriant, maire ; F. du 1" et de 2* classe comportant une réduc qui donne à ce cours un rendement de les remèdes préconisés. Cette offre, dont on appré5.70 OjO, sous déduction des seuls impôts i>enhoat et A Morvan, adjoints au mai tion de 49 OjO sur le prix ordinaire des français. ciera le but humanitaire, est ia conséqusnc* i'un vœu. — Ecrire par lettre ou carte postale à re ; Audio, Lessuau et Francès, profeslaces, pour aller rejoindre I'iUnéraire Fermeté soutenue, autour de 700 francs a*. VINCENT, 8, place Victoi^Hugo, à Grenobl^ seurs en retraite ; le docteur Bagot, un qui répondra gratis et ft-anco par eeurrisr«4 u voyage olroulalre et pour rentrer au de l'action du Bec Auer. grand nombre de membres du olergé, Des échanges suivis sont à signaler en »Bvsm Ise iodicatioBS duaaudiH. >oint de départ ou se rendre sur toute d'anciens élèves du collège, une foule autre gare des réseaux de l'Ouest et actions des Usines Métallurgiques de la a de p'trents et d'amis. Basse-Loire sur le cours de 229 fr. d'Orléans. M. Bernard, inspecteur d'Aoadémle, L'obligation des Tramways, Eclairage Le bUIet d'aller pour rejoindre l'itiné et Force à Rio-de-Janeiro vaut 415 fr. Les Etude de M* KERNEIS, avoué à Morlaix 'présidait. du voyage circulaire en Bretagne, recettes nettes pour Juin 1908 ont été de La cérémonie a débuté par l'audition raire doit être demandé en même temps que •.070.017 fr. contre 875.585 fr. en Juin 1907. VËOTE applaudie de ia charmante comédie de celai du voyage circulaire et au moins Bonne tenue à 450 francs de l'obligapar Ucitation judiciaire Labiche : Le voyage de M. Perrichon. 4 jours à l'avance. Le Billet de retour tion du Port de Bahla. La concession apM. l'abbé Grall, professeur de sixiè- est délivré sur la présentation du billet partient à une compagnie brésilienne, Sur baisse de mise à prix me, a prononcé un beau discours sur circulaire aux gares situées sur l'Itiné- mais l'entreprise en a été rétrocédé à une En l'étude et parie ministère de 'esprit d'initiative. de construction française qui jouit raire de oe voyage où le voyageur Société M» LOZACH, notaire à St-Poi de Léon pour son capital-obligation de la garantie M. l'abbé Kerboul, principal, a faU compte commencer son voyage de redu gouvernement brésilien, tant pour la connaître les succès du coUège. Les our. LE LUNDI 31 AODT 1908 période de oonstruction que pour la pévoici : philosophie, reçus, L'Elchat, de une heure de Vaprès-midi riode d'exploitation. f orlalx (mention assez bien) ; Harnay, Les Pétroles Colombia se retrouvent à COURS de Plouvorn ; Le Roux, de Lampaul15, avec leur fermeté précédente. L O T UNIQUE GulmlUau. •— Première : laUn-greo, d e s A c t i o n s et O b l i g a t i o n s de la Dans le groupe des valeurs coloniales, C o m m u n e de Plougourveat < Caivez, de Brest (mention assez bien), l'action de rOuest-Afrlcaln prend une C'a d e l ' O u e s t jaéméner, de Bohars (mention assez nouvelle avance à 425. La part n'est pas à la Bourse de Paris, du 27 Juillet moins bien tenue à 225 fr. bien) : BondueUe, de Concarneau ; Caau k i"Aoûtl908 tenue par les éponx Enaff, jusqu'au 29 rofl, de Saint-Marc ; Creignou, de RosSeptembre 1912, moyennant 330 francs cofT: Jaouen, de Quimper. Admissibles, Actions de capital. —• Plus haut cours 'an et les impôts, contenant 4 hectares Auffret, de Plouénan ; Déroff, de SaintIl I m p o r t e q u e t o u t l e m o n d e 53 ares 80 centiares. *ol-de-Léon ; GuiUou, de Landivisiau ; 825 fr. 00 ; plus bas cours 820 fr. 00 ; sache Kerbrat, de Landerneau. — Latin- moyenne des cours moyens 821 fr. 00. MISE A PIRX : 7,000 fr. Que les hémorroïdes, l'eozéma, les s ilences : Kerénfors, de Rosooff (menObligations 3 p. 100 (1" série (jouis- cuissons, et même au-dessous démangeaisons, les dartres, tion assez bien) : Bagot, de Saint-Pol- sance janvier). — Plus haut cours 434 L'avoué poursuivant, de-Léon. — Anciens élèves reçus à la fr. 00 ; pius bas cours 432 fr. 00 ; mo- es maux de jambes, sont guéris radicalement aveo quelques Mplloatlons de F. KERNEIS. ioence ès-lettres : Kerbiriou, de Saint- yenne des cours moyens 433 fr. 00. Iaume des Chartreux. Ce remède est >oI-de-Léon ; Méar, de TrézéUdé ; Le Obligatioiis 3 p. 100 (2* série) jouis- d'une efficacité extraordinaire, il calme leur, de Moriaix ; PouUquen, de Lansance avril). — Plus haut cours 437 fr. de suite l'Irritation et l'Inflammation ce Etudes de M* Paul BIENVENUE, avoué divisiau. à Morlaix, plaoe Thiers, 23, et de 50 ; plus bas cours 435 fr. 00 ; mo- qui fait qu'on éprouve un grand soulaVoiol les prix d'excellence : sepUème, yenne des cours moyens 436 fr. 00. M* LOZACH: notaire à Saint-Pol-degement, peu à peu, la peau se décon.-M. Qaélnneci, de Guiclan ; François Léon. t estionne, perd sa coloration rouge, re ioulo'b, de Plougoulm. Sixième, Joseph devient fine, souple et blanche. Kergrist, de Saint-Pol de-Léon ; FranLe mode d'emploi est des plus simois Pouchart, de Saint-Pol-de-Léon ; )les, U suffit d'enduire les parties ma^rançoia Clec'h, de Plouézoc'h. Cinades de Baume des Chartreux et de P a r .Llcitatlon Judioiaire quième, Faustin Mounot, de Saint'Poles recouvrir ensuite d'une bande de A M E R I C A I N E de-Léon ; Paul Le Tallec, de Salnt-Poltoile. Cette opération, répétée chaque sur baisse de mise à prix de-Léon ; Arthur Kergrist, de SalntDRS solr,vprooure en peu de temps une gué>oI-de-Léon. Quatrième, René Sévère, rison radicale. Le Baume des Gbarde Plougoulm ; Pierre Chambaùlt, de treux est en vente dans les bonnes pharA UNE HEURE DE L'APRÈS MIDI de Brest ; Jean-François Le Moigne, macies, au prix de 2 fr. 50. de Plonévez-du-Faou. Troisième, Louis En l'étude et par le ministère de M* Dépôt à Morlaix, Pharmacie Gourlou, DONNB: iaron, de Saint-Cadou ; Jean-Pierre .OZACH, notaire à Saint-Pol-de-Léon Piace Thiers. Abgrall, de Landiviaiau. Seconde, RaFtrtt ¿nwdi iMlaiMMl MX MK >haël Jean,^de Telgruc ; Jean-Claude Le Mercredi deux Septembre mil neuf UniMlUMll rmiM Dyi>ip(l«Hl tion, de TrézéUdé. Première, ^ Jean V o u s dont cent huit, à ûae heure de l'après-miJaouen, de Qaimperlé ; Albert QaéméRT UNB di, en l'étude et par le minlstèra de near, de Bohara ; Yves Creignou, de les Cheveux lombent M* LOZ\CH, notaire en la ville de loscoff. Philosophie, Jean L'Elchat, de Salnt-Pol-de-Léon, il aera procédé à on qui avez des peUlcuIes employez la loriaix ; Désiré Le Goaziou, de Morl'adjudication anx enohèrea pubUques, Pétrolélne du D'Jammes à la pllocarÀ TOUS. aix. en un seul lot, de l'immeuble dont la Ine. Vos cheveux cesseront de tomber La rentrée des classes est fixée au déaignation suit : Dcauuite à M. ViMTAO, s repousseront et ne blanchiront jaeudl 1" octobre pour les internes, et PlMrmtdco à UU«, M brochun (tatulte. mais. Grâoe à ce remède, les maladies En la CoDunone de Roscoff et au vendredi 2, pour les externes. u cuir chevelu sont enrayés, l'intégriterra é de la chevelure assuree. Le flacon, 3 GUERLESQUIN. — L e s c o u r s e s . labourable Irancs. Dépôt,,à Morlaix, pharmacie LES MEILLEUREI Gouriou, Place Thiers. — Favorisées par un temps magnifique ^ommé Parc-Ruveur-Bilnn, cadastré ET LES PLUS es courses ont obtenu un grand suocès, seotion D, sous le numéro 537, pour une Voici les résuUats : contenance de 19 ares 94 centiares. !'• course, trot monté : 1", Lancier, à PERFECT|ONNtEI L'Kdiolnlitrtteiir-Etrant iE. Le Tom. Ge champ est loué jusqu'au 29 septemM. Lintanff, de Saint-Efflam ; 2«, Ega* Ité, à M. Huoa, du Ponthou. 2* course, au galop : 1", Perle Fine, M. Huon ; 2 \ Consul II, à M. MessacuËRfsorj ger, de Saint-'TrefBn ; 3*, RaphaêL à M. RAr.lCALS «t Goaiabré, de Qulmperlé ; 4*, GorlalINFA'LLIBLC «D M A C H I N E S sienne, à M. Hervé, de Corlay; 5*, La PALES COULEURS p>rilLIMlR<i.S'\i!N3Eri<ie Houce, à M. Montjarret, ae SalntMAiaoxra nFLUEUHS BLiKCHES Adm» orpiciiLLUiiin rt« tt Siivio d> Siurt cei Colomiu Ygeaux ; 6*. Tosta, à M. Simon, de BREST, Rae de Slan, 92.'r S* CONFITURE S'VINCENT «. PAUL VENTE Callac. riwitli. Pli'", a, » ' st-»euH. r«rli. r«u(M ftitrm. Irnhurt tHtm, AFFECTIONS OE L PEAU Î S .a Ferme de Kemiciien oo Kervizien VENTE SHÂKEfiS e Mercredi deux Septembre 1908 BONNE DIGESTION UN Vente R n n a e l k 900,000 CHAMP HENRY LA RESISTANCE BAVARD, DENTISTE. 2, QUAI bre 1911, à Ifonslenr Jean-Merie Dlroa, moyennant 70 franoa l'an nat d'impôta. MISE A PRIX abalaaée par leTribnnal: treize cents francs, oi. 1 . 3 0 0 fr. Etude de M* de LAFFOREST, notaire à Morlaix ET UÉUE AU-DESSOUS LE DIMANCHE 9 AOUT 1908 Le jugement du 29 Juillet 1908 ciaprès référé donnant pouvoir audit M* LOZACH, notaire commis, au cas de non- enchère, d'abaisser, séance tenante, ladite mise k prix de cent francs en cent francs jusqu'à ce qu'une enchère ait été portée. La Tante par Uoitation Jadloiaire de oet immeuble a été ordonnée suivant Jugement contradictoire du Tribunal Civil de Morlaix, du treize mai mil neuf cent huit, et poursuivie en exécution d'un Jugement ordonnant baisse de mise à prix, rendu sur requête au même Tribunal, le vingt-neuf JuiUet mil neuf cent huit, tous deux enregistrés et rendus, Vente Mobilière à 1 heure de l'après-midi A KERVAON En Salnt-Martla-des-Champs Il sera procédé par le ministère dudit M* de LAFFOREST. à la vente du mobiUer agricole et de ferme. Etudes de M* Th. FLEURY, notâlre à Etude de M* Jean VERANT, notaire à Morlaix et de M* FAUQUE, notaire à Morlaix, successeur de son père Cléder, A DE LÉON pâtissier On dpminiiR " " Apprenti Uil UCIIIIIIUB présenté par ses parents, S'adresser au Bureau du Journal. ÎOUBCOUtB 1 9 0 8 j a a . VENDRE par lots au gré des ama teurs, en ¡la ville de Morlaix, grands terrains à bâtir, en bordure de route, A V H E M A N D E un M E U N I E R . Par adjudication volontaire derrière le Couvent des UrsuUnes. Uil u S'l'adresser an bureau du JourEu l'étude et par le ministère de BeUe situation!; vue magnifique. naL M* FLEURY S'adresser pour tous renseignements LE JEUDI 27 AOUT 1908 à M* Vérant, notaire. A \ [ T k E M A N D E un EMPLOYÉ. A deux heures U i l u Très sérieuses références exl Etude de M* ALLAIN, notaire gées. — Sadresser à Monsieur Corbel, PREMIER LOT à Lanmeur Place Emile Souostre, 13 Morlaix. En la Commune de Plouézoc'h Au terroir du Mouster Vente de Bois A VENDRE Charrettes, char à banos, rouleau, charrue, 4 vaches, deux ohevaux, une belle grange démontable, etc., eto. La Ferme dite Le Foën Aux enohères pubUques A terme 5 0/0 en sus. le ministère de M- ALLAIN Par D'une contenance de 15 hectares, 25 S'adresser pour vIsUer, aux Fermiers notaire à Lanmeur ares, 53 centiares lonée à M. et Mme et pour tous autres reaseigoements, à Hervé Bourhis jusqu'au 29 septembre LE DIMANCHE 30 AOUT 1908 M» de LAFFOREST, notaire. 1909 pour 825 fr. Pan, plus l'acquit des ENTRE : à 1 heure de l'après-midi Impôts. Hervé Quimerch, époux de Marie Etude de M* Paul BIENVENUE, avoué SUR Ii existe sur la ferme uoe souche de Quéré, cultivateur, demeurant et domi531 fr. apparteoant à la propriétaire. à Morlaix, place Thlers, 23 cilié à Santec, commune de Roscoff : La Ferme de Kervéguen MISE A PRIX . . . il 000 fr. demandeur ayant pour avoué. M* Paul En la commune de Guimaëc BIENVENUE, dont l'étute est sise à DEUXIÈME LOT 1" Lot 78 chênes. Morlaix, plaoe Thlers, 23. En la Commune de Garlan D'un Jugement rendu par défaut par 2* Lot 22 peupliers. ET : Près le mano'.r de Coat-ar-Roc'h le Tribunal olvll de Morlaix, le ^trente Le tout abattu et prêt à être livré. 1* Jean Quimerch, oultivateur, demeu- juillet mil neuf cent huit, enregistré et Les lieux réunis de Pén arrant et domIolUé a Santec, en la com- signifié, U résulte que Monsieur Hervé 3* Lot . . . 100 raies de charrettes mune de Rosooff, en aa quaUté de tu- Jacques René Marie Cazin d'Honinc- Roo h Huella et Kersalaûn. Paiement au comptant, D'une contenai ce de 10 hectares, 12 teur datif de Jean, Pierre, Jacques et thun, propriétaire, domicilié au châ5 0/0 en sus. ' ' Catherine Qoimeroh, mineurs, sans teau ds Lannigou. commune de Taulé, ares, 72 oentlares loués à M. et Mme profession, domloiUés aveo leur dit tu- se trouvant placé à l'hospice olvll de Jean-Marie Le Jeune jusqu'au 29 Septeur, Issus du mariage de feus Jean- Lesneven, arrondissement de Brest, a tembre 1916 pour 800 fr. en argent, la Etude de M* ALLAIN, notaire à quantité de 900 Icilogrammes de froMarie Qaimeroh et Catherine Castel, été déclaré en état d'IaterdlctloW. Lanmeur ment, plus l'acquit des Impôts. leaquela mineura ont ponr aubrogé-tuPour extrait certifié sincèré et vériteur ad hoo, Jean Quimerch, cuUlvateur, table, lesdlts Ueux existe uoe souche de par moi, avoué à Morlaix, de 237Sur demeurant et domicilié au Paint, com- Monsieur fr. 75 appartenant à la propriétaire. Tanguy Marie André Cazlo ImmmédlatemeBt mune de Roaooff ; 2* Henriette Coat, d'Hoolaothun, MISE A PRIX . . . 20 000 fr. sous-lleutenant au 77* ou pour le 29 septembre procbaln ménagère, veuve de Jaan-Marle Qui- régiment d'infanterie de Ugoe, demeuTR0ISIÈ.V1E LOT merch, demearant et domioUlée a Brest, rant à Cholet, où il eat en garnison, deLe Moulin de Kernoter rne Emile Zola, n" 77, en privé oomme mandeur en interdiction. En la Gommane de Garlan uaufrultlère pour partie des biens de la et dépendances Au terroir de Porsmoguer Paul BIENVENUE. snooesslon de son dit mari et en outre En ia commune de Ploujean comme mère et tutrice légale de Jean Le lieu, fonds et droits du Veu • Contenance : 2 hectares 50 ares Quimerch, sou fiis mineur, sans profes- Etude de M® Th. FLEURY, notaire zit Créis ou B u z i t H u é l a , d'uae Pour tous renseignements, s'adresser sion, domlcUié aveo eUe, issu de sondlt contenance de 8 hectares. 4 ares, 28 à Morlaix, 39, Plaoe Thlers mariage (lequel mineur a pour subrogécentiares, loué jusqu'au 29 septembre à M' ALLAIN, notaire à Lanmeur. tuteur ad-hoo, le même Jean Quimerch, 1912 à M. et Mme Pierre Geffroy pour oultivateur, demeurant et domicilié au 450 fr. l'an, plus le paiement des Impôts. A LÔÏJER Paint, commune de Rosooff). défendeurs, Sur ca Ueu existe uae souche de 376 Etude de M* LE BABZIC, notaire Pour le 29 septembre prochain à Guerlesquin ayant pour avoué M* CROISSANT, dont fr. apparteoant à la propriétaire. EN LA VILLE DE MORLAIX l'étude est sise à Morlaix, plaoe Cornlo, MISEAPRIX . . . . 9 000fr. 25. Rue des Vieilles-Murailles Adjudication Volontaire Pour visiter, s'adresser aux fermiers Le cahier des charges clauses et conEo l'étude à Guerlesquin et pour tous reaseigoements, à M" Une Maison ditions dreaaé par M* LOZACH, notaire FLEURY et FAUQUE, notaires. LE MARDI 11 AOUT 1908 Comprenant 6 pièces, plus cabloet de à Saint-Pol de-Léon, chargé de la vente, toilette, cave, décharge etw. o. ; devàùt i deux heures demenre déposé en aon étude où toute jardin avec tonnelle, le tout actuelleS2S eraonne peat en prendre communioa- mont loué à M. Larchier, s'y adressér EN GUERLESQUIN Etude do M* Jean VERANT, notaire à pour visiter, et pour renseignemenrs, de GUIC Aux dépendances Morlaix, ruo de Paris, n- 7 on. à M* FLEURY, notaire. 1' La carrière de pierres de L'adjudloation aura Ueu aux Jour, lieu taille et a u t r e s b i e n s doat jouit M. et heure ol*deaaua flxéa en Pétude et A Louer Eugèoe Touézer, moyennant 400 fr. l'an ; par le miniatère dn dit M* LOZACH, no- Etude de M* Th. FLEURY, notaire Pour le 29 Septembre prochain Uire, eommlajpar lea Jngementa préda2' Maison, éourle, partie de han à Morlaix téa, an un aanf lot, aur la mlae à prix de En la ville de Morlaix, quai de Léon, ik g a r e t c o u r , louées à M. et Mme Cortraile centa franoa ana* indiquée, et mô> bel, pour 150 fr. l'an ; A LOUER me au'daaaoua oomme il est expliqué Deux appartements 3 A u t r e s é d i f i c e s non loués ; ci-deaaua. Pour le 29 Septembre 1909, En la com- aux premier et deuxième étages, comMorlaix, le 5 Août 1908. 4' Les droits oonvenanolers de mune de St Martin-des-Champs, à posés chacun de quatre pièces, vestibule Paul BIENVENUE, avoué. la maison Leyour louée 40 fr. Pan mais St-Germain. et cabinet servant de cave et de déEnregiatré à Morlaix, le 6 Aont 1908, grevée d'une rente foncière de quatre charge. LA FEBHE DE BIGODOU-IZELLA foUo —, oaae —. Reçu un franc quatrefrancs l'an. S'adresser à M* VERANT, notaire. vingt-huit oentimea déolmea oompria. 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Etude de M* Ernest CROISSANT, doc2- M ô m e m a i s o n : éourle, remise et teur en droit, avoué à Morlaix, et de La Ferme S'adrebser à M. Guézennec, 3, Place M* BELLEC, notaire à Landivlslau. grenier a fourrage. Du Grand Kertanguy, en la commune des Halles, 3, Morlaix. de Garlan, actuellement exploitée par les époux Guiomar. Lo Berre et consisVENTE Etude de M* Th. FLEURY, notaire tant en bâtiment d'habitation et d'exà Morlaix Par Uoitation Judiciaire ploitation, terres chaudes et froides, LE MARDI ONZB AOUT 1908 carrière, le tout d'une contenance d'en- Demande de ^ Bons A LOUER viron 20 hectares. A 1 HEURE 1 / 2 DE L'APHÈS MIDI OUVRIERS TERRASSIERS De nombreux arbres futaies, existant Immédiatement ou pour le 29 Septembre En l'étude et par lo ministère de M* pour CAEN ou LAVAL sur la propriété, pourront être vendus prochain BELLEC, notaire à Landivlslau séparémeat. S'adresser rue Lattérale, 15, Laval Ensemble ou séparément S'adresser pour tous renseignements (Mayenne). Désignation : Les 1«' et 2">* étages de la maison sise à M* VERANT, notaire. à Morlaix Quai de Léon, n- 26. 1" LOT leaiwntaaBWiiini piiwiiiwiWMBMMwawMWwwMWWB A Landivisiau, rue du Mur Etude de M* Jean VERANT, notaire Etude de M* Th. FLEURY, notaire UNE MAÏSON à Morlaix, rue de Paris, n* 7 à Morlaix Comprenant : rez-de-chaussée, aménagé à usage de magasia de quiacallleen poudre soluble A AFFERMER A VENDRE rie, un étage servant d'habitation et un Supérieur — Ciarantl P a r pour le septembre 1908 renier servant également de magasin Par adjudication volontaire «-a-« e qaInoaUlerle. 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Ì, Place Emile-Souvestre, 1 — MORLAIX Pour la légalisation de U signatars EI-Goatre 24« ANNÉE AR WiniOmZ - Numéro 32. S'ILS TE MORDENT, MORDS-LES SAMEDI IH AOUT 1908. ENER AR BED 5 JBZUZ A ZO T R E A C a l^élerinage de Soldat « Si, par le désir d'épargner à mon paya nne gnerre aveo le Maroo, je reste dana nne défenaive timide, je m^expoae i perdre l'Algérie, a Cea paroiea forent écrites, il y a soixante*quatre ans, par le vainqueur de naly. Combien de Françaia léa com« prennent à l'heure préaente, où elles aont plua vraiea, cependant, qu'elles ne le tarent Jamaia ? ;> lie queation marocaine en eat encore •u^ lendemain de l'Isly. quand l'absurde traité de 1845 la tranaforma, de françaiae ^'elle devait rester, én une question européenne, et fit reculer la frontière i ^ r l e n n e , en deçà de la Monlonla où lit marquaient àla fbia la nature et la tMdlHon. Les sttuationa sont attiourd'bui oe É\ Ateia^t alors, aggravées par la au Ueu de la pouraulvre ^gonreu wniéitt daine l'Est, aveo le point d'appui de cette fhmtière, qui eat tonte la raiaon de notre intervention dana l'aflUre marocaine. Comme au tempa de Bugeaud, plua sûrement peut-ôtre, à cauae dea Apres couTcdUses qnlraettent nos défaillances. si none cessions un moment de défiandre nos droits, notre presUge et aelrraéeurlté en faoe du Magltreb marocain, nous nous exposerions à perdre rMàérie. Fei'dre l'Algérie 1 Eaeore qu'une parelB« Mrspéctire semble monstrueuse, Jé dOfùu que ches nous, tout le monde éd'iÉesùre la portée. Srpfés de nous, visitée ohaque hiver itde touristes et de malades, peur beaucoup de Françaia uw»nue:eUe leur parait encore <éné Ibintalne et ingrate, un ^ d'èxpériéncéa coûtenaes, qui ne ni leiir confiance ni leur eflort, métne ten^s quIUi ignorent ou oWUent les hauts faits dont leura m% iè'mé ses'rlvagée, sea monta, lik èliMil'^ialnaa, et qui en fout pour ; tu.sol laflrè. Us ne savéât rien des Md^é^snts inouïs qulj depuis 30 'rofil trànefòirlnée, ni de sai pniaaànomique aana cesse grandiaaante. le, e'ést encore l^frlque ,: U q u e ' ^ ne sbit paa nn morceau dë l e ebair nàtlonale, et qu'on puisae Mà àM'aoher sanà la taire frémbr at aal^ é f f o u t entière. C i i t pourquoi tant de gena, inaouctetùt'dé ee qui'tonche i la France d'eu t^é-lMi', s'en vont répétant : Qa'ailonaBOUs fàlre an Maroc ? Cea pensées m'étaient, hier, auggéréèi, tamUà que Je lisais, avec un Intér6t,^itihàqu^pi^ge, plus avide, {es Let^r VÀlgérw que vient de publier 1 ^ ^ ^ évocatton de souvaunte la promc^ón du « Céleste 9 » a'CM^u panni ses anciens, ie ii éÏTaUer, plein d'esprit et d-^n'àussl fort « en coros de pompe » lüÜtrueUon inUitaire, que nous le lourHer Donop : trois ans deux combatii|. je eroisafs moment, i Ta porte, du dédeità grande inaurKotion fiouleTersalt la province tfO^yla' iaolli« de oéUé d'Alger et tout ä W ^ ceW dé CònsfànUie. Puis ce Üt W tUap de'GUüóns dé 180», celui de Boarbakl, le dernier camp de l'armée laipérlale, où à la velUe dea grands dauila, eue éblouit noa regards de son ielat aveuglant, comme le dernier rayon du ^ 1 1 mourant. n, j» d | daaa la plaine de Bétheoy, défilant devant lé Tsar, en tôte de tonte la cavalerie. SI malnlanaat, Inoapable d'inacUon, daaa lalolair qaehü faitie cadre de l É n r N , U N i ailié de ntmväau parcourir eette Algérie oû eoa père, Intendant TARIF C. MORLAIX, un an 3 Finistère, Côtes-du-Nord, Morbihan, un an. 4 Autres Départements 4 Frais de Recouvrement par ia Poste, 0 fr. par Abonnement militaire d'Alger, l'emmenait, à quinte ans, pour ooouper ses vacances, voir en 1856 Yusuf enlever lazaouiade Mohammed ben Abd-el-Rhaman. C'est os voyage que raconte son Uvre Tous les Français devraient le Ure, les ministres et les députés d'abord, qui y apprendraient, sur le pérUdont manace la colonie l'applloation de leurs lois seotairos, des choses qu'Us ignorent sans doute, puis les commerçants, les cultivateurs, les Industriels qui, je l'espère, y trouveraient uue raison de ne pas abandonner aux étrangers oette terre riche et féconde. Les uns, s'ils ie méditaient nn moment, reculeraient peut-ôtre devant ies dangers préparés à l'Algérie par la loi de séparation, qui va, en présenoe de cinq mUllons d'Arabes respectueux de leur Dieu, destituer leurs vainqueurs du prestige le plus nécessaire; en les dépouillant de toute apparenoe religieuse, et qui Irritera les musulmans par la violation des engagements contractés après la conquòte, lorsque les bleus d'Etrilse, les biens < habbons », furent confisqués, tandis que ies cathoUques espagnols, italiens, maltais, toujours nombreux, ne trouvant plus dans [ilus 'organisation française de leur cuUe les moyens de satisfaire leurs besoins religieux, appeUeront, pour prendre la ilaoe de notre olergé, des prôtres de eur nation I Les autres découvriraieot, je crois, aveo quelque surprise, que le port d'Alger, par son mouvement commercial, vient immédiatement après celui de MaraeUle, Oran après Le Havre, Bôae après Saint-Nasalre ; Us liraient dans ^ derniers.comptes rendus, pubUés piritlIifttfB^^des douanes,- qne le commerce général de l'Algérie a attelât, en 1907,820 millions, c'est-à-dire 92 de dus que dans l'année antérieure ia plus àvorlsée ; Us suivraient, non sans étonnement, la vole d'Alger à Oran, bordée de champs richement oulUvés, de villages propres et coquets, reliés entre eux iar une route belle et Iargo> qui franchit es cours d'eau sur des ponts légers, là môme où il y a trente ans de pauvres gourbis paraiasaient dans des plaines incultes, le long des sentiers à peine tracés et coupés par des gués dangereux ; et, arrivant à Sldi-bel-Abbés, que nous avoua connue, nous antres vieux Africains, presque un campement militaire. Us auraient la surprise d'apprendre que cette ville de 26,400 habitants fat créée de toutes plèoes par ces Français qu'on déclare impropres à oolootser. si bien qu'un délégué des Etats-Unis a pu dire, en là visitant : «Nous créons peut-ôtre aussi rapidement, diais à coup sûr pas aussi complètement. > { f f Le Uvre' dù général Donop abonde en informaUons exactes, en statiatiques luminensea, en observationa décisives ; U célèbre les succès, ii glorifie les efforts, et en môme temps, d'un trait aùr et juale 11 aignale lea périls, d'un mot discret il découvre les piaiaa aaigoantes ; l'une surtout qui mettra des larmes aux yeux dea vieux soldats, celle qae creusa dans notre armée africaine i^appllcaUon faneate de la loi de deux ans I L'année dernière, consulté sur le nombre d'hommes dont ii pourrait disposer, ie colonel du 3* chaaseur d'Afrique, mon cher, mon beau régiment, répondit qu'après le renvoi de la classe 1904, U ne pourrait donner que deux pelotons de vingt-quatre cavaliers ! Mais à travers ces études techniques tour à tour économiques et militaires, le voyage marohe d'une allure toujours vivante, et ce n'est pas un voyage quelconque, c'est le pèlerinage d un soldat. Toute l'histoire des combats d'Afrique, de ceux d'autrefois, au temps de la grande guerre, et de ceux auasi dont notre génération connut les acteura et lea témoina, se dérouie dana cea pagea vivantea, animées oomme un réoitde bivouac. Ja l'avoue, quel qile soit l'intérôt du Uvre tont enUer, c'est par là qu'il m'a ravi. J'ai retrouvé, en aulvant mon vieux fourrier, quelque oboae de cette ¿mbUon qui Jadia peignait noa cceara qnand tout à coup, aur un aentier d'Aiérie, réaoadron falaait halte et Iront evant tin amas de. pierres, pendant que les cavaliere, au commandement bref du capitaine, tiraient et préaentaient le aabre : là, qalase ou vingt ana Ius tôt, un combat héroïque s'était vré, dont ces .pierres marquaient ia place ; at, tandia qae iea plas vieux res talent Impaaaibiea, ia pipe aiu denta, aalnant le, souvenir funèbre oomme l'image de leur destin, noua, iea jeanea nons éUûns pénétrés jusqu'aux moeUes par cette muette leçon d'eaprit Ï S D'ABONNEMENT fr. 8 0 fr. B » .fr. 5 0 kO militaire. Ce n'était qu'un momen'^ ; la voix du capitaine rompait vite le silence : < Remettet le sabre et en route I » Et alors on repartait avec une chanson de marche, au refrain joyeux : Chassez les cercles du tonneau, • MaUIet sonore, Pour enfermer le vin nouveau... J'ai revécu toute oette belle vie africaine daub son cadre ancien, avec les expédIUons presque constantes, les alertes, les combats presque soudains, lés iongaes routes de ia Kabylle et du désert, et les soirs de bivouac où, devant la tente de la popote, en faoe de la plaine sans fin, endormie sous un voile rose, on des montagaes violettes e > tompées sar l'horizon transparent, les anoiens racontaient la légende du régiment, que ies chiens des douars voisins accompagnaient, au loin, de leurs ranques aboiements. Donop m'a rendu rillusion des jours passés, et de oette joie, je lui sais un gré infini. —0— Ah l i e sais bien, tout cela c'est le vieux jeu . I ce sont les radotages des vieux soldats ! Oa va maintenant en chemin de fer à Blskra, sans s'arrôter dans l'émerveillement du col de Sf& ; on ira demain à Taggurt, sans s'asseoir sous les palmiers de Tamerna, et les beaux messieurs, ét les belles madames, qui promènent leur désœuvrement au bord du désert comme sur la côte d'Azur, sont aussi blasés sur la danse dès Ouled-Nall que su^ia musique des Tzigaaes. Pourtant ce vieux jeu a fait l'Aig'érle ; ces vieux soldata ont donné à la patrie oe proloqgement d'eUemiine. Cela Vaut qu'on lès écouté ^ peu. Qaand lia rentraient à Conatantlne, et que, lé dimanche, sur la place ,da Palala, Us attendaient l'heure où les boules bisliëes au grand mât, au-dessus de l'église, signalaient l'arrivée à Stora du paquebot chargé du courrier, leuir coeur partait pour Franoe I On disait Franoe comme si c'était une personne vivante, et ces trois mots « parUr pour France i éveillaient tout un monde de pensées. C'était pour elle qu'on vivait cette vie de fatigues et de périls, et dans cette terre "algérienne, durement conqulsej c'était elle qu'on aimait. Aujourd'hui des inquiétudes hantent les survivants de ces temps lointains. « Derrière le rideau enchanteur se cache un sombre avenir. » Le général Donop le dit, et U montre, sur tout le terrUoire algérien, en Oranie plus encore qne dans ies autres provinces, cette race qni se forme, composée d'Espagnols, d'ItaUens, de MaUaia, de Juifs et de Mauresques, « dont la caractéristique, qui ira toujours en grandissant, est d'ôtre cosmopoUte, et alora indifTérente à l'idée de patrie telle que nous ia concevons» race nouveUe, toute de croisements, et qne iea influences étrangèrea travaiUent ebacurément A détacher d'un pays « qui lui a donné le moyen de naître, mais qui a négligé de l'alimenter et de la vi^fier de' aon sang » l Qae ies Français de Franoe y sonent I S'ils veulent conserver l'Algérie, S faut qu'ils se décident à la connaitre, à l'aimer, et à porter sur son sol riche et fécond leurs ressotiroes et leur activité. C'est la haute leçon qui ae dégage du livre d'un soldat. A: de MUN de l'Académie française Odieux Parallèle Depuis quelques semaines, l'Eclair e u r s'assoupissait anx approches de l'éfté. M. Piiiilppe ne parlait plus : Oioareo ne décorait plus et ne faisait même pins retentir la tribune de ses sensationnéllos harangues. L'Eclair e u r soinbrait dans le marasme et l'ennui, quand soudain.... Abd-ul-Hamid, le sultan rouge rendn tristement célèbre par le massacre des Arméniens catholiques, Abd-ul Hamid donne une constitntioa à aon peuple. Alors dans la cervelle de rinstUuteur Le Bras, un rapproOhement s'impose : Abd-ttl-Hamid et le Pape 1 Evldéotinent l'intention injurieuse est ici nette et précise. D'un côté le Pour tout ce qui concerne la Rédaction, s'adresser aux Bureaux du Journal. TARIF DES INSERTIONS Annonces (judiciaires ou diverses), la ligne . 0 fr. 2 0 Réclames (en 3« page), la ligne 0 fr. 3 0 Tarif décroissant pour les Insertions répétées La Société de Publicité Religieuse, 6, place de la Bourse, à Paris, est seule chargée dé recevoir îa publicité extra- 8, Place du Dossen, 8 5 c . iocaie%our ie^joum7ê noble vieillard qui, du Vatican, drapé ionr parler franc, était vraiment tage, aucunes distinctions, du travail accompli joyeusement pour le prochain. dans sa robe blanche, bénit les peuQuand ils fondent des œuvres ce 'n'est antastique : 900 fr., 1.200 fr., au ples et les dirige dans les voies du avcc l'idée préconque d'en être les salut : de l'autre, l'immonde person- maximum, pour les curés ou rec- pas directeurs grassement rémunérés, comteurs et rien, absolument rieii pour nage qui arriva au trôue par l'assasme tels de vos amis brestois que je vous sinat, qui s'y maintint par le crime, les vicaires des paroisses de ville. citerais volontiers. Quant au « logement confortable qni sue aujourd'liui la peur et le Et quand ils se lancent dans les bagargratuit » il faut ôtre doué d'une cer- res politiques, c'est pour se rendre utiles sang. L Eclaireur se at bien quo son pa- taine audace pour nous rappeler froi- à leur pays. C'est par conviction profonrallèle est odieux. Mais il s'en fait dement qne le gouvernement a volé de : et non précisément pour faire partie les logements payés presque par- des Quinze Mille et des lécheurs de i'Ascompliment ea ces termes : sletta au B urre. tout avec l'argent des catholiques. « Il y a peut-âtre quelque hardiesse Question rfenuancg, M Le Febvre. Non, mon confrère ! ne versez à établir un parallèle eutre l'attitude pas des pleurs de crocodUe sur les lt H. JB. ) du sultan et celle du Pape Pie X ». malheurs du clergé. En dépit de vos Hardiesse ? Oh que non pas I doux espoirs, le clergé français vit Impudence ridiculo ? — Parfaite- et se recrute aussi bleu et mieux ment. que lorsque vous le teniez ligotté Vous entendez bien que ie paral- sur ce Ut de Procuste qu'était le ré- Graphique de la ligna demandée par « Le Gomitò d'Initiative at lèle est tout à l'avantage du sultan gime concordataire. de dóianae pour le raocordarouge. Vos pareUs et vos maîtres ont m e n t D I R E C T , da Morlatx au «r II faut reconnaître qu'Abd-ul- voulu l'étrangler : peut-ôtre l'ont-Us r é s e a u central dea obemina da Hamid a montré one compréhension fer d é p a r t e m e n t a u x du F i n i s libéré. inteUigente des nécessités de sa sitère ». Inutile, n'est-ce pas. de relever Ici le tuation. » Evidemment le lynchage de son frère de lait, les émeutes de grotesque dont vous semblez vouloiir Le tronçon de ligne en question ne couvrir en vous « refusant à comporterait aucune difficulté de Constantinople,la marche des« Jeunes vous complimenter le Pape » (sic). • • • • • • • • • • • construction ; sa longueur totale reTurcs » sur YdUz-Kiosk, tout cela présenterait 23 kilomètres k peine, et devait ouvrir l'intellect du vieil Abd-ul-Hamid, le sultan rouge, le les terrains traversés seraient de peu assassin des catholiques armé- tyran peureux qui tue on qui tremde valeur, sans aucun travail (fart niens. Mais Le Bras l'affirme : « Son ble, l'ennemi acharné de la France, sérieux à exécuter initiative tout imposée qu'elle lui l'alilé de GuUlaume II, vous reste. ait été a consolidé son trône vacil- Défendez sa gloire et son drapeau La vole partant de Morlaix-ville (gare lant. * Que pensez-vous de l'iniaiiue ensanglantés : Ce pendant que, proPlestln-lea Grèves) emprunterait i m p o s é e ^ ! ! M. Le Bras prendrait- fondément inclinés devant la chaire de ponr sortir de la ville, nne partie du il des leçons du Monsieur qui vou- de Pierre, nons supplierons ie Pape coara du Qaefiliut, aur un tabUèren lait faire précéder un tramway en Pie x , dont l'infaillibre sagesse a sau- ciment arme de 3 mètrea de largeur, marcliant devant ? ? vé l'Eglise de France, de protéger et aoutenn par dea piliers ea ciment armé Quant à Sa Sainteté Pie X, « son bénir notre patria menacée par l'in également, durant 200 mètres environ : une disposition anaiògue existe daaa la tittoldranoe, la prôtentloihqu'it émet- ternationalisme, la maçonnerie et le traversée de la ville de Qalatin. (ChsBloc. tait tout d'abord d'exefèër un droit mins de fer départementaux des GôteaHenry BAMEULE de contrôle et de direction snr les dn-Nord). affaires de la France, en empôchant Pula la Ugne rentrerait aur lea terla rupture du concordat, voulue par rains de l'hospice (rive droite du l'immense majorité du peuple ; sou jusqu'à Roc'h-ar-Blels et ft n i r l a a d e s i Qaiffleuc) Pontpol : è ce point d'interaeotion de obstination ensuite à refuser les culia route de Carhaix avec celle de Pleytuelles et à repousser les diocésaines ber- Christ à St-Flacre une halte aemble ont amené des résultats désastreux opportune. pour l'Eglise. » La voie suivant toujours la rive droite Voilà le grand mot lâché. Le PaL'EgaUtalre — mais oui / il existe en- du Queffleut jusqu'à Lusnria passerait pe ne pouvait accepter les cultuelles core le journal de Goude-Lefebvre — l'E- sur la rive gauche, avant le confluent et les diocésaines qui devaient miner galitaire veut bien faire les éloges de la de oette rivière aveo celle qui descend l'autorité splrituella nécessaire à la Résistance qui « célèbre à bon droit la du Vieux Moulin, puis arriverait au vie de l'Efflise. La loi Briand forgée vitalité des œuvres sociales catholiques Fumé à l'Intersection de la route de avec nne babUeté machiavélique est morlaisiennes, Jardins Ouvriers et Colo- Carhaix, avec le chemin vicinal de restée lettre morte, parce que le nie de Vacances. » Bien que les éloges Pleyber- Christ à Plourin où la première Pape n'atpas voulu s'incliner devant de l Egalitaire nous intéressent tout jus- station se trouverait toute inliquée. te autant que ses injures, nous tenons à Suivant toujours la rive gauche de la des ordres odieux. Et tout ce qui les signaler ici. rivière, on arriverait au Pléen, à l'inécrit ou parle, au camp blocard, a Les compliments, faut il le dire ne tersection de la ronte de Carhaix avec reçu le môme mot d'ordre : « Dénon- vont pas sans quelque amertume. Et ce celle de'Pleyber-Christ an Cloître où çons l'intolérance du Pape ! » sont précisément les conclusions pénible- ane halte serait très utile. Intolérance ou sagesse ? ment tirées par /'EgaUtaire de ce fait ; Puis la vole arriverait au Foas près Aqnoi bon discuter aveo ces «pires l'existence des œuvres catholiques, qui du pont que franchit la ronte de Plousourds qni ne veulent pas entendre.» nous semblent intéressantes. « Les Jar- néour-Ménez au Cloître. A ee point une dins Ouvriers, la Colonie de Vacances, gare s'impose. Située à 2 kilomètres à Mieux vaut mettre en pleine lu- fondés et soutenus avec Pargent des camière ies grotesques raisons par tholiques marchent à merveille : or, le peine du bourg du Cloître, elle deaeercette locaUté et lea vlUagee imlesquelles on prétend démontrer collège élecioral consulté continue à vlralt portanta de Créaoh Minory, Paamerl'erreur (111) du Pape. G est le châ- mettre sa confiance en le parti radical. guèa. Le Brioux, Kermorgaat etc. timent du Bloc, de ne pouvoir Donc le prestige de i Eglise diminue. ^ GonUnuant à suivre la rive gaache étayer sés preuves que sur une ques- Sans nous attarder à étudier la valeur dn Qaeffient, on arriverait au Releeq, tion —• toujours la môme — de f(ros du syllogisme : sans rechercher en quette localité linportante par son commerce sons 1 II faut vraiment que les amou- mesure le parti blocard use et mésuse de et où il vient d'ôtre construit récemreux de l'Assiette au Beurre se la pression gouvernementale, nous devons ment un groupe scolaire. A oe point une gare s'imposerait soient créés une mentalité plutôt noter une Jois de plus, chez les socialiscomme che\ les radicaux, le but visé également. basse qu'ils ne puissent voir dans tes Quand ils créent une œuv e dite sociale, E a quittant Le Raiecq la voie soil'attitude toute de désintéressement quand Us recherchent le bien du peuple, vralt un petit afflaeut du Queifl.-ut (dl* de l'Eglise catholique, que le « man- ce n'est pas pour le peuple qu'ils travailque à gagner. » En refusant les cul- lent : c est pour que le collège é ectoral reotlon oaest) ; puta obhquani esaes a droite, suivrait oae <u. tuelles, les prôtres se mettent sur consulté paye de ses voix, le bien être brusquement reotlon nord-ouest, ponr paaser au vUla paUle, s'écrient grands et petUs que l'on s'efforce de lui donner. lage du Gullleo, et franchir la route de blocards, du Matin à l'Eclaireur. C'est bien là ce que /'Egalitaire), pxr Qutmper au-dessous de R J S - « T Yar. De oe polut obliquant légèrement à Mais c'est précisément la gloire la plume de M. Le Febvre, avoue sans l'ouest, elle viendrait passer a 150 de l'Eglise, c'est la preuve la plus ambages. A l'inverse, les catholiques voient d'a- mètres aa sud du bourg de Piouaéoar* nette qu'elle préfère l'honneur aux bord le bien à faire ..ht ils ne deman- Menes entre l'anoienn<) gendarmerie et honneurs, les principes à l'argent, dent même pas de reconnaissance... élecque d'avoir refusé l'aumône dédai- torale. Faut il donc qu'ils soient naïfs — ie boarg. A Ploaneour-Meaes, centre Important par son commerctf et ses gneusement jetée comme gage de sa ou désinté êssés I foires renommées ae trouveratt la gara servitude. L'Eglise a refusé : ou lui Par ailleurs, M Le Febvre s'en prend qui donnerait la plua de trafic au troa* en fait crime ! comme hier on lui re- au parti blocaid « qui n'a pu fonder au • çon de ligue demandé. prociiait de distribuer trop d'aumô- cune œuvre sérieuse •a. Vraiment ce qui Ds la gare de Pioaaáonr'Mènes, la nes anx pauvres Triomphant, VEclai- nous étonne, c'est l étonnement du LaUcr ligne prendrait une dlreotloa (plein sud) passerait au-dessoue de Qulrhûôa poar reur ajoutera : Le recrutement « des socialiste morlaisien. Vous avez oup u.ôt le Bloc a les hon aller vers la montagoe d'Arre«; puis séminaristes devient ciiaqne jour neurs et l'argent : les palmes et le poi revenant a l'ouest en ooatoarnaot Mepins'^difficile. » reau, les fonds secrets et te budget.... Et QuUlton viendrait tra vei-aer la route Parce que, dans un diocèse, et le parti radical ne réussit pas dans ses nez de La Feullléo a 600 métrea au «ud-eât oiiir delà raisons particulières à ce entreprises Ses patronages se disloquent, de aa jonction avec ta route de Qaimiocèse, l'on a remarqué un certain ses colonies de vacances disparaissent per. flottement, VEclaireur triomphe. lamentablement ; ses sociétés de gymnasDa ce point, la voie raUieralt peUt à C'est vraiment là, vendre la peau de tique périclitent. peut la route de Quimper, qu'elle aaiPourquoi ? mais tout simplement par- vrait parallèlement presque jusqu'à la l'ours. Ët l'on s'efforce de trouver des ce qu'en pareille matière, l'argent est un crête de ia moaiagne U'Arree ; pour raisons à cette prétendue pénurie de appoint — mais le dévouement est la base. venir raccorder, pai une courbe, la Parce que justement les prêtres et les ligne de Plouescat a Rosporden qui recnitemant dans nos séminaires. ladies, placés à la téte des patronages et passera à Ty-ar-Menez, (créte de la Retenez entre autres, cet argu- des Colonies de Vacanses et des Jardins montagne CÔM 341). A c« polut aa troument trébuchant: «La séparation de Ouvriers, cherchent d abord le bien mo • vera une gare importante qui desserl'Eglise et de l'Etat a supprimé un ral et physique de ceux qui leur sont vira partie de Plouueour-Meuts, GomtraUement agréable à touoner. » .confiés. Mats eux, ils s'effacent, et ils mane, La FeuiUea et Botmeur, pais Oe traitement, cette indemnité, s'oublient. Ils n escomptent aucun avan- Brasparts et St-Rlvoal. Î Chemins de fer (l6ptrteme>ifaüi Nuances S LA RESISTANCE aises, et à qui il faut, ponr dormir, un Catastrophe maritime mol oreiller, — M. Grlffaelhes songet-11 que, depuis deui mois, il y a des gendarmes qui, à cause de lui, concheot Un nouveau et terrible aocldent qui Soua ce titre, I'Eclaireur publie une dans la paille des écuries, entre les rappelle celui du léna vient encoiede interview prise par l'un de ses colla- Jambes de leurs ohevaux ?... frapper notre marine da guerre. borateurs, M SMeyr, à un breton bre Uae pièce de cisnon a explosé, tuant tonnant, U. Ch. Le Qoffic. et blessant ceux qui étaient auprès d'elLeur Sans-Gêne De cette interview^ nous détachons le. On ne sait si robus a fait explosion ces deux pasuges qut ne manqueront suite de réchauffement de la pièoe M. Fallières vient de marier aa fille à par pas d'intéresser vivement nos (ecieu^s. après de nombreux tirs ou si la poudre M. Lanes, secrétaire général de la pré- B qui occasionna la catastrophe du léna sidence. Ceci est d'un bon père. Mais « Jusqu'à présent, la conscience breen se désagrégeant doit loi encore être tonne ayalt été fortement encadrée par M. Fallières a voulu témoigner qu'il mise en oa^se. était excellent père de famille. Et sans le pouvoir ipiritnei du prôtre, mais L'explosion aurait eu lieu vers 3 h. de cette antique tutelle est maintenant la moindre vergogne, aveo une impu- l'après-mldl, mercredi. dente Ingénuité, M. Caillaux vient de battue en brèche. En faoe du ouré, Le nombre ofBioiel des morts est de rinititutenr se dresse, appuyé par les signer un décret nommant M. Jean La- six ; oâlul des blessés, dix-neuf, dont nes tréaorier géaéral de Selne-et-Oise. fonctionnaires publics, et aeoondé par six officiers. L'état de trois des blessés laa mlUoaa trèa aotivea gue forment lea Notez que par sa proximité de Paris, est considéré comme désespéré.» 'Parmi cette trésorerie estPune des plus recherBleus de Bretagne... Son œuvre est les morts que l'on a à déplorer, un malhanretMement complétée par oer- chées de France : et vous convlendrei d'eux, Clet Ylohon, est de la commune de taina effeta du aervlce militaire... L'ar- que le cadeau de noce fait par le beau Plogoff. Deux autres, Coatantleo et Le mée et la marine aont travallléea, hélaa I père au gendre est des plus ooq^uets. Maux sont de Louargat et de Le Maux, Ge qui n'empêchera pas M. Fallières dans les Côtes-du-Nord. par le fermant anarohique... La dlaparltlon daa auménlera, dana la flotte, la au premier discours de célébrer c l'aboDes obsèques solonnelles seront fai•nppreaaion dea coulumea du Vendredi lition des privilèges » 1 tes à ces viètimes du devoir. Mais outre Saint à bord, ont Jeté dana l'âme de nos los honneurs qui leur seront rendus, il marina un funaate déaarrol... LA faut espérer que le gouvernement orc Dana laa granda centrea de pêche, donnera une enquête sérieuse afia de an outre, on a conatitué dea syndlcata. »révenir, dans la mesure du possible, Gartaa, Ja ne aula pas, en principe, ene retour par trop fréquent de pareilles Le journal condamné par tous les nemi de aemblablea organisations, catastrophes. jurys de France. — Le Matin de merquand ellea ne sont paa détournées de lanr but par dea tendanoea politiques. credi publiait au sujet de la mutualité Mala caa ayndioata sont devenus de vé- ecclésiastique de La Rochelle un artirltablea ootlègea électoraux, admlnls- cle ne contenant que des Informations tréa par daa Inatitateura et des auber- déjà anciennes, mais rédigées de maLe comité de Brest-Transatlantique a giatea, eaolavea de l'eaprlt de parti et nière à laisser supposer que l'assemblée diocésaine s'est mise en marge des di- donné, lundi, à la mairie, devant un de l'intérêt paraonnel. » rections venues du Vatican. nombreux public, une Intéressante conLa question des mutualités ecclésias- férence, sous la présidenoe de M. de Me parlant alora dea œuvrea de bien- tiques, y est-il dit, qu'on croyait défini- Kerguezec, député des Côtes-du-Nord, falaance dnea à i'ialtlative privée, M. tivement réglée par le veto du Pape, accompagné de MM. Amlet, trésorier Le Gofflc m'explique qu'ellea n'arrivent vient de se poser à nouveau devant le des Invalides, à Brest ; le commandant paa en Bretagne à oontrebalanoer l'ao- clergé dans des circonstances assez Guép ratte ; Combarelle, Ingénieur ; PlVon du gouvernement qui, au moyen singulières. chon, sénateur du Finistère, et Augler, de certainea meaurea, teUea que l'augprofesseur au Borda. mantatlon de la pension dea vieux maL'assemblée a estimé que la conLe maire de Morlaix remercie le pu rina, a au ae faire une clientèle. De plus damnation par le Pape des mutualités bile d'être venu en si grand bomhre à le gouvernement a organiaé dans les ecclésiastiques ne pouvant avoir d'effet la conférence et propose de nommer campagnes un « boyoottaae » effréné rétrospectif, la mutualité ecclésiastique oomme pirésident, M. de Kergaézec. oontre tona lea gena hoatiiea au pou- du diocèse de la Rochalle coutlnueralt Ce qui est fait. M. de Kerguézec provoir. cède alors à la formation du bureau. à fonctionner. A ce propoa, M. Le Gofflo veut bien Cette décision est d'autant plus signi- MM. Ch. Le Febvre, maire de Morlaix, ma lira quelquea pagea aaisiaaantes ficative qu'elle a été rendue à l'unani- et Kérébel, vico'président de la Chamd'un roman aoolal qu'il prépare, et qui mité. A ce sujet la Croix de Paris fait bre do commerce, sont nommés assesest sppelé à faire aenaation. Un de ses ies excellentes réflexions suivantes : seurs et M. Léon Brlens, conseiller géhéros — nn paysan breton— expose Nous ne saurions laisser passer sans néral et membre de la Chambre de avac une âpre éloquence le aort lamen- explication une telle Insinuation. commerce, secrétaire. table fait an cultivateur olaasé parmi Le Vatican a déolaré ezpressémeut Ea quelques mots, M. de Kerguézec laa « gena de roppositlon ». Pour ce que la mutualité de la Rochelle pouvait explique pourquoi et comment M. Pldiagraolé paa d'indemnité en oaa d'épl- ou se dissoudre ou coatlauer à exister, chon et lui, bien que séparés sur le terlotle, paa de oongea de molsaon », pour pourvu qu'elle sauvegardât les princi- rala politique, se sont unis pour faire lea enfanta auua lea drapeaux paa d'im pes ecclésiastiques. triompher une idée économique qui, el partialité ohes le juge de paix. C'est ea contormlté aveo ses instruc- elle passait dans le domaine des faits, Ea revanche, le peraéouté volt sa tions que l'assemblée des prêtres de la servirait grandement les Intérêts de cota mobilière doublée, tandis qae le Rochelle a maintenu son organisation, tonte la région. Puis le président donne percepteur le taxe au olnquième de ses maintenant, en même temps l'article la parole à M. Autîler. revenna, laa prooès-verbaux, lea amen- des statuts qui exclut les membres Le oonféreocler fait l'exposé des faits dea. pleuvant sur lui, aana recoura pos frappés d'une peine canonique. qui mtiiteat eo faveur de Pœuvre de alblea : le préfet décline ies appels qui Au gouvernement 11 appartient ou Brest-Transatlantique. M. le sénateur lui aont adreaaéa I de respecter cette décision ou de pour- Plchon lui succède en ce qui concerne suivre l'assloolatlon. la partie technique. Il serait dana oe dernier oaa, bien éLes deux conférenoiers ont été fort Leur amour du peuple tabll que seules parmi les mutualités, applaudis. celles qui composées exclusivement A la fin de la séance, l'ordre du Jour d'ecclésiastiques n'ont pas le droit de suivant a été adopté à l'unanimité. Ua vrai aybarlta, c'eat bien M. GrlfLes conseillers géaéraux et d'arron ftaelhea. Il a expliqué à l'nn de noa oon- fixer leurs oas d'exclusion pour Indidissement, les membres du conseil müfrèrea aon horreur pour < la puanteur gnité. C'est aveo le plus grand Intérêt que nlolpal, la Chambre de commerce, les des malheureux andormla, at lea horrinous attendons le résultat de cette ex- représentants du commerce et de l'In' blaa relanta de la miaère ». dustrie de la région Nord-Flnlstère, S'il n'a paa quitté, l'autre nuit, la périence. Ea attendant, on ne peut répondre à réunis en la salle des conférences de < Malaon dea Fedérationa », o'eat que, la note du Matin qu en félicitant le l'hôtel de ville de Morlaix, le 10 Août s'attendent bien à être arrêté, il ne ae clergé de la Chareate-Inférieure de son 1908, félicitent le comité de Brest-Tranaooclalt paa d'aller achever aa nuit attitude très terme et très digne dans satlantique de son Initiative, de son acune questioa où soa bon droit est évi- tivité et s'engagent à la soutealr de tous « aur lea lit« sans draps dn Dépôt »... lours efforts dans l'acoompllssement de M. Grlffaelhea, qui aime tant ses dent. L'Ame ^ e t o n n e Mutuilifé BcclésistiiiuB de la Rochelle { Conférence Brest-Transatlaniique ïieBiNDins, Vieni Sonvenirs La révolte du Léon en Mars (suite et fin) 1793 Lorsque les gars de Plouvorn débouchèrent, par les landes de la Marche et les bols de Kermerlen sur le théâtre du oombat, le général Canclaux, survenu fort à propos pour sauver d'un vrai désastre les troupes de St -Pol, venait d'opérer sa jonction avec celles cl Parti de'bon matin de Landerneau, 11 avait surpris au bourg de Berven et mis en fuite une bande de 300 paysans com mandée par Jean Prigent, fait ce der nier prisonnier, puis, arrivé à Kergul du, if avait posté son artillerie sur une hauteur dominant le vallon et dirigé contre les rebelles massés sur l'autre rive un feu très vif qui les obligea à reoider. Les charpentiers purent achever le pont et les soldats de Canclaux y pas aèrent, non sans être salués de nom breux coups de fusil par les Léonards, qui revenaient à l'attaque avec un tel acharnement que le général dut lancer contre eux à la baïonnette, le bataillon du Calvados Après un corps à corps de quelques minutes, la route se trouva dégagée et Canclaux donna l'ordre de reprendre la marche pour rentrer à Saint Pol. Ce fut en ce moment que survinrent lea gens de Plouvorn ; ils se jetèrent résolument aur l'arrière garde des républicains et la mirent en désordre Mais, foudroyés par la mitraille, sabrés par les dragons, ils ne purent prolonger longtemps leur valeureux eflort et ae dispersèrent en laissant plusieurs cadavrea aur le terrain. Cette colllsloa termina la lutte La nuit tombait déjà ; ta dia que lea inaurgés, découragés de leur insuccès, affamés, épuisés et in quiets, regagnaient leurs paroi-ses en emportant ies morta et lea blessés, la colonne de Canclaux continuait son chemin vers Salut Pol, encore suivie ar d'obstinés pay:<ans qui. se glissant l'abri dea haies et dea talua hérissés de genêts, épiaient l'occasion d'un der nier coup de feu tiré à bonne portée. Le général ae débarraaaa de cette dangereuae eacorte en lui envoyant quelquea bouleta II entrait à Saint-Pol vers dix heures du soir La journée de Kerguidu est restée célèbre daos les traditions locales, et un estimable' auteur breton s'est fait l'écho des aouvenira populairea en lui f L donnant, dans l'ouvrage Intitulé Fmgann Kerguidu, les proportions d'une véritable bataille rangée. La vérité est que les républicains eurent seulement sept oa huit bles'^és, et aucun mort. Les pertes des révoltés furent certainement >lus considérables, mais pour les éva uer avec quelque exatituae, il faudrait consulter les registres de décès des trei ze paroisses qui avaient envoyé leurs hommes à l'ailaire du 24 mars. Le citoyen Prat, commissaire du district de Lesueven, atteste, dans une lettre où il relate les évèneraent'i, avoir vu c plusieurs de ces grandes culottes dégringoler les fossés •> Cinq Insurgés re^tèreat aussi prisonniers, et parmi eux, une femme qu'on trouva armée d'une paire de pistolets. Les femmes du Léon s'étalent en eflet vaillamment montrées à Kerguidu, et avaient sans peur accompagué au com • bat leurs époux et leurs fils. Oa raconte que deux jeunes gens, grièvement frap és dans la bagarre, turent relevés par eux filles de Cléder qui les chargèrent sur leur dos pour les transporter hors de la mêlée. Trois ou quatre soldats, apercevant ce groupe, accoururent dans l'intentloa d'achever les blessés, mais les braves Léonardes déposèrent ceux cl sur le sol, et. à coups de bâton et de fourche, les défendirent si vigousement qu'elles drnnèrent le temps à quelques paysans d'arriver et de mettre les volontaires en fuite L'épisode sul vant n'est pas moins digne d'être recueilli MM. Le Breton, anclea rec tdur de Siblrll, et Kerangueven avalent assisté à la rencontre ; Ils se retii aient lorsqu'ils se virent poursuivis par un soldat ; ils fureat assez heureux pour pouvoir franchir d'uu bond ua large fossé plein d'eau ; quant à leur ennemi, empêtré dans s-s armes, il alla s'étaler juste au milieu de la douve ; l'entendant se débattre et appeler au secours, les deux charitables prêtres oublièrent que l'Instant d'avant, Il n'aspirait qu'à leur ôter la vie. Ils revinrent sur leurs pa«, aidèrent le maladroit à sortir de Peau et e laissèrent, tout eflaré et ruisselant, rejoindre ses camarades, ' Véchec subi par les paysann porta un coup sensible au mouvement insurrectionnel La capture du principal chef Prigent, la présence daus le pays du général Canclaux et de ses troupes victorieuses, la perspective d'une répres sion impitoyable, tout contribua à éteindre l'enthousiasme des rebelles et à leur inspirer de sérieuses craintes. Beaucoup d'entre eux cherchèrent à s^ lalre pardonner par une prompte sou- [ S mis.<iion. Dès le lendemain, 25 mars, la municipalité de Cléder écrivait aux com miesaires une lettre les prévenant que les jeunes gens de la commune demandaient « à tirer au sort et à voler à la défense de la patrie », et rejetant la responsabilité des troubles sur « les habitants des paroisses voisines qui, armés de fourches de fer, bâtoas et fusils, sa transportèrent en graade haade dans notre bourg, troublèrent, dissoluèrent par menac'-s et voles de fait nos concitoyens et forcèrent même notre maire à les accompagner comme un criminel, menaçant de mort quiconque oserait se décorer d'écharpe et de cocarde tricolore ». Les commissaires se hâtèrent de sai sir cette occasion d'entrer en pourparler avec les mutins lis répondirent aussitôt aux autorités de Cléder en leur adressant le texte d'une proclamation rédigée par eux, et qui, mmant de façon fort habile les menaces aux remontrances fraternelles, était de nature à im presslonner vivement tous ceux qui en auraient pris connaissances. « Citoyens nos frères, disaient ils, n'ètes-vous pas enfia las des révoltes où vous ont entraînés des ennemis d'autant plus cruels qu'ils paraissent ôtre vos plus grands amis ? Pouvez vous encore voir sang frémir couler tous les jours le sang de vos frères, de vos parents, de vos conci toyens ?.,. Ne pouvons-nous pas enfin vous ouvrir les yeux sur la perfidie des indignes à qui vous donnez votre con iidnce, qui vous trompent, vous ruinent et vous font égorger par leurs conseils pervers ? a Vous criez sur le nombre d'hommes à fournir, comment pouvez-vous vous révolter pour fournir ce petit nombre d'hommes, pendant que, depuis que vous ôtes en révolte, on vous a tué 20 fols plus de monde qu'on vous a deman dé. , , « Vous criez sur l'excès da vos contributions ht vous accumulez, depuis vo tre insurrection, au moins 60 000 livres ar lour sur vos parolssrs, c ) qu'il faU' S ra oi-n que vous payiez. c Ah ! nos frères, nos chers conci toysEs, tandis qu'il tst t mps encore, ouvn-z lesyiux sur vos malheurs passés Abandoantz cet rsprlt d'iosurrection, ranonc'Z à Ck s attroupiiîiants parrici d s qui portant la mort dans vos fami! lùs M>:ttez bas les arm'S, réconciliez vous avec vos frères, vos amis ; venez Vdrs Dous a v e confiance.., lious sarons 1 s premiers à d mandar votre grâce et à tout faire pour l'obtenir. Si vous craignez de venir jusqu'à son œuvre patriotique, si Intéressante L e s o h e m l D s d e fer et el avantageuse pour le département d é p a r t e m e n t a u x d ù F i n i s t è r e et toute la péninsule bretonne. » La séance est levée à 11 h. 30. Le département du Finistère est auDeux membres du comité recueillaient torisé, conformément à la délibération à la sortie, les adhésions, qui ont été du Conseil géaéral du Fiaistère, en très nombreuses. date du 20 décembre 1906, à emprunter, à un taux qui ne pourra dépasser 3.75 0/0, une somme de 10.227.000, francs, remboars&ble en 60 ans à partir de 1909, et applicable aux frais d'établisseVoici les grandes lignes du XI» con- ment du chemin de fer d'intérêt local grès qui se tiendra cette année à Plou- de la gare de Morlaix (ouest) à la limite gastel-Daoulas du samedi 12 septembre du département vers Plestln, aveo embranchement sar Plouga8ncu,de Ploues1908 au jeudi 17. Samedi 12 septembre. — Dix homes : oat à Rosporden, de Pont-l'Abbé à Auréception des congressistes au passage dlerne et de Portsall à Porspoder, déde Kerhuon par le comité local ; cortè- clarés d'utilité publique par une loi en ge de cavaliers bretons ; musique Ins- date du 12 juillet 1908. Pour pourvoir au remboursement de trumental de Trézélidé, dirigée par M. cet emprunt, ie département est autoPabbé Havas, recteur de cette paroisse. i l heures : arrivée et entrée solen- risé à s'imposer extraordinalrement, nelle à Plougastel-Daoulas : vins d'hon- pendant 60 ans, de 6 centimes 95 centimes additionnels au principal des neur offert par la municipalité. 2 h. 30 : séance solennelle d'ouvertu- quatre contributions directes. re (salle Saint Pierre). 8 h. 30 : concert breton. Dimanche 13 septembre. — Séance spéciale de la section économique de l'U. R. B., grand pardon de SaintAu sujet des orgues monumentales qnl Claude, départ du bourg en cortège seront offertes au Papa, é l'occasion de pour la chapelle du Salut avec la musi- son jublié sacerdotal, pour la Basilique que. de S Int-Plerre, certains journaux ItaA 4 heures : grande représentation liens, feignant de croire qull s'agit d'une bretonne par les Paotred Sant-Nouga. tentative de résurrection d'un projet Lundi 14 septembre. — Séances de consistant à placer un Instrument monutravail et le soir, concert breton. ' mental aindessus des portes d'entrée Aiardi 15 septembre. — Excursion à du sanctuaire, s'Insurgent contre cette Crozon, Morg^t, bateaux et autobus. soi-disant profanation de l'architecture Mercredi 16 septembre. — Même rè- et affirment que cette Information, a été glement que pour le lundi 14. inventée à plaisir dans un but ae réJeudi 17 septembre. — 7 h. 30 : ou- clame. verture de la fête locale et distribution Or, renseignements pris. Je puis vous de pain aux Indigents par les soins de affirmer que la nouvelle est des plus la municipalité. sérieuses. Toutefois, qae le zèle de ceux 9 h. 30 : Grande compétition musicale qui crient à la profanation architectu(musique et langue celtiques) dans dif- rale s'apaise i férents locaux ; concours de chansons Ces Instruments, Pun d'une puissance bretonnes Inédites, prix en nature con- inconnue Jusqu'à ce Jour, l'autre de cours de chorales celtique : 1* prix, 100 moladre Importance, mais en harmonie francs offerts par l'U R. B. ; 2- 50 fr., parfaite aveo le premier, n'auront auôfferts par la Revue catholique et bre- cune adhérence ni aux murs, ni au sol tonnne : Feiz ha Breiz ; 3-, 40 fr. offert de l'édifice ; Ils seront placés en face par M. le comte de Guébriant, maire de l'un de l'autre, dans l'endroit jugé le Salnt-Pol, oonseUler général du Finis- plus favorable à l'accompagnement des tère ; 4-, 25 fr., par M. le marquis de cérémonies. l'EstourbelUon, député du Morbihan, président de l'U. R. B. ; 5-, 20 fr., par M. le curé-doyen de Plougastel-Daoulas ; 6 , 20 fr., offerts par M. l'sbbé Cardinal, supérieur de ia maison Saint-Joseph (retraite des vieux prêtres), à StPoi de Léon, et directeur de la revue Feiz ha Breiz ; 7-, 20 fr,, offerts par M. MORLAIK l'Abbé Perrot, vicaire à Saint-Vougay et directeur de la troupe théâtrale des Semaine Thermométrique Paotren Sant-Nouga. N. B. — Plusieurs médailles seront midi 7 h. s o i r distribuées à ce concours par M. le comte de Mua, député du Finistère. Samedi . . 33» 17* Concours de coiffes et costumes moDimanche . 32» 17« dernes bretons. Le soir grande repréLundi . . 30' 18» sentation bretonne par les Paotred StMardi . 26» 16« Nouga. A l'entracte proolamatlon dos Mercredi . 23« 16« « 0 lauréats des dlflérents concours de l'U. Jeudi. . . R. B. : sections économiques, des beauxVendredi . arts littlnéralre et langulstlque. Après Thermomètre extérieur la représentation, grand banquet popu de la Pharmacie E. G02FF, nié dwàai laire par souscrlpUon et feu d'arfifioe. Union Régionaliste Bretonne Les Orgues de Saint-Pierre CHRONIQUE RÉGIONALE •'—-1—ijJ^ararrmwi — •! n. L e s p r o o o s s l o n s — Samedi 15 Août, aura Heu dans noa paroiaaea la traditionnelle procession du vœu de Louis XIII. C a r n e t de m a r i a g e . — Mercredi dernier a été béni en Pégllse de' SdntJoseph du D r é ^ (Loire-Inférieure) le mariage de M. H. de Lafforeat, notaire à Morlaix et de MUe A. Le Gouvello de la Porte, fille du vicomte et de la vicomtesse, née Waish de Serrant. Les témoins de la mariée étalent : le comte Elgard Walsh de Serrant et M. Le Gouvello de la Porte, aea oncles. Les témoins du marié : le vicomte de Saint Aulaire et le marqula de SaintLéger, sea onolea. Le service d'honneur était fait par Mademoiselle Geneviève Le Gouvello et le lieutenant Jean de Càfforeat, Mademoiselle Marguerite de Guerdavid et le comte de Malet Roquefort, Mademoiselle Madeleine de Bellevûe et le vicomte Charles Le Gouvello, Mademoiaelle Anne Walsh de Serrant et Monsieur Hubert Le Gouvello. De très nombreux amis des deux fkmliles avalent tenu à apporter aux Jeunes époux, le témoignage de leur eympathia. Consultation de nourrissons. — La consultation dea nourrissons en Août aura lieu, le lundi 17 courant, à 2 heures du soir, à la Mairie, par lea soins de M. le docteur Sanquer, médecin-iaspecteur. N é c r o l o g i e . — Nous avona le regret d'appreadre la mort de M, Caradec, père de M. Pabbé Caradec, prender vicaire de la paroisse de St> Matthieu. Dans cette donlonreuse circonstance, nous prions M. Pabbé Caradec et aa famille de vouloir bien agréer l'expreaalon de noa plus alnoèrea condoléances. N é c r o l o g i e . — Lundi dernier ont eu heu en l'église de Saint-Hilaire du Harcouët (Manche), lea o b a é ^ e s du capitaine d'Etat-MaJor Levesque, ofBoler d'ordonnance du général commandant la 59* brigade d'Infanterie, à Nîmes, décédé en service commandé, le 3 août 1908, dana sa 37* année, victime d'une chute en montagne au coura d'une manœuvre de nuit dana lea Alpea. L'absoute avait été donnée et laa obsèques militaires avaient en lieu à Pu^et-Théniers (Alpes-MariUmaa), le 4 Sar la demande de M. le Général commandant la 30* dlvialon, au ministère de la Guerre, un monument commémoratif sera élevé snr le lieu de l'aecident. Le capitaine Levesque était sorti de PéVole militaire de Saint-Cyr en 1894 et de l'oéole supérieure de guerre en 1902. S a p e u r s - p o m p i e r s . — La compagnie des sapeura-pomplera de notre ville doit prendre part an concours de pompes à incendie organisé par la ville de Lamballe les 15 et 16 août courant. Les membres honoraires désirant bé« néfioier de la réduction de 50 O/o aceor« dée par la ccmpa^ale derOaeaftsoat (te M a f s an lieutenant dea pomplera, place Cornic, 5. Prix : aller et retour, 6 fr. 36. Déjeuner ou dîner, à Lamballe, 1 fr. 60. Goura d u R e u r r e Service vloinal Le lundi 28 septembre prochain et 8 Août — 210 fr. les 100 kilos. P e t i t Inoendle. — Un petit incendie — 210 jours suivants, aura lieu à Qalmper un 11 _ allamé par un enfant qnl Jouait, a détruit examen pour l'emploi d'agent voyer mercredi vers 2 heures, les landes altnéea auxiliaire. A V I S . — Les Magasins t Au BON au Créou, aur le terrain de la conwagnle Le délai d'Inscription des candidats ACCUEIL-» seront fermég. le Dimanohe de l'Oaest, ^l'entrée du viaduc. Lea déexpirera le lundi 9 septembre. du 26 Juillet au 13 Septembre inclus. gâts sont peu importants. Saint Pol, entendez-vous avec quatre braves geas de chaque paroisse, rendez vous dans un endroit que vous indiquerez, nous nous y readrons comme vous sans armes, sans »oldats ; nous nous embrasserons ea frères et tout sera ou blié, mais rappelez-vous bien qu'il faut être résolu à fourulr notre monde pour le recrutement et à payer les frais des marches de troupes que vous avez pro voquées.,, t Nous vous déclarons que le jour de demain (27 mars) écoulé sacs ua traité passé entre nous, le général Canclaux, qui est loi avec une force armée immense, va le lendemain matin se porter sur vos communes et vous traiter avec toutes les rigueurs des lois. No croyez pas, nos malheureux frères, que ce que uous vous disons solt un vain épouvantall... nous vous Jurons que si vous persistez dans vos rébellions, les lois de la gueire les plus rigoureuses voat s'exécuter chez vous. Réfléchissez donc et rendez-vous à la loi, donneznous une réponse précise, ou nous vous disons un dernier adieu ! » L'adroite proclamation des commis saires produisit bientôt son eflet. Le jour même 26 mars, les députés des paroisses de Plougoulm, Cléder et Siblrll arrivaient à St- Pol pour conclure un traité de paix, qui fut sigaé aux conditions suivantes : le contingent du tirage au sort serait fourni des le lendemain : toutes les armes seraient livrées dans le délai de trois jours ; les chefs de la révolte et les principaux coupables dénoncés à la justice ; l e s cloches des églises descendues ; les poats rétablis et les frais de l'expédition répartis entre les paroisses soulevées. Plougoulm sa vit taxer à 9.000 livres : Cléder à 13.450 ; Sibiril à 9.000 ; Plouvorn à 13.000 ; Plouzévédé et Saint-Vougay à 13.632 ; Tréflaouénan à 6.000 et Plouescat à 6.000. Ces dernières avalent adhéré au traité et fourni également des ôtages. Plounéventer, Ploudanlel et d'autres communes du district de Lesneven payèrent pour leur quote part 40 600 livres. Malgré les assurances d'amnistie et de pardon, prodiguées aux insurgés, la répression fut terrible. Non contentes de prélever sur les paroisses du Léon de ruineuses rançons, les autorités voulurent, par un châtiment renouvelé du Grand Roi, faire abattre les clochers d'où le tocsla avait appelé le peuple aux armes, mais elles hésitèrent devant la dépense, et se bornèrent à faire descendre les cloches ou à maçonner les portes des tours. On arrêta tous les bedeaux du pays, comme suspects d'avoir sonné le signal de la révolte. Le département décida aussi de démolir le magnifique château de Kerjean, en St Vougay, que les rebelles avale at songé à transformer en place d'armes ; le général Canclaux préféra — fort heureusement — y mettre une garnison républicaine. En même temps, oa recueillait les dénonciations et la gendarmerie parcourait jour et nuit les campagaes pour exécuter les mandats d'arrêt. Plouzévédé désignait comme meneurs le maire Prigent et le juge de paix Mesguen, Jean Le Roux c qu'on avait vu monter à cheval pour Percher le monde », Joseph Le Roux, qui avait dit « que celui qui reculerait serait brûlé ». Plouvorn dénonçait Augustine Amice c la principale agente de la révolte », Jean Saout, François Penoignon et Jean Grall. Les prisonniers s'entassaient dans les casemates du château de Brest ; l'un des plus marquants était François Barbier, notaire et mai re de Ploudalmézeau, c scélérat qui usurpait le masque de la loi pour la capper plus sûrement », Le 30 mars, les commissaires écrivaient de St-Pol aux frères et amis de Quimpel'' et leur an nonçaient l'achèvement de la guerre civile : c Nous avons, ajoutaient ils, une quarantaine au moins de prisonniers, do -t un grand nombre de coupables ; déjà vln^-quatre sont envoyés à Morlaix pour passer au jury et le reste va y être conduit des premiers jours... Le drapeau rouge est rentré depuis hier et le drapeau blanc flotte aujourd'hui à sa place ». En vertu de la loi du 19 mars, une commission militaire fut formée pour juger les rebelles puis les armes à la main, et elle prononça plusieurs senten ces de mort. Le département invitd et ribunal criminel de Quimper à se rendre à Brest. Plabennec, Lesneven, St-Pol et Morlaix, suivi d'une guillotine et d'un bourreau, c afin que ces exemples faits sur les lieux impriment dans ces lieux fanatisés une terreur capable de les détourner de toute récidive ». Le tribunal commença sa sanglante mission par la condamnation die François Barbier, qui-avait provoqué îe soulèvement du pays de Lesnevea. Il mourut en brave, le 10 àVril ; ses trois flls furent acquittés le lendemain. Le 23 avril, Jean Prigent, ex-malre de Plouzévédé, montait à Péchafaud dressé sur la grande place de Lesneven, et sa tête tombait devant une assistance terrifiée et muette. D'autres prisonniers subirent sans donte le même supplice. Lea retrésentants du peuple en inlsslon dana e Finistère, Defermon, Rochegnde et Prieur (de la Marne), en annonçant à la Convention que la révolte était étouffée, en attribuèrent le mérite aux sages mesures prises par le général Canclaux, et l'Assemblée décréta qu'il avait bien mérité de la patrie. La Restauration devait plus tard le faire marquis de Caudaux. pour le récompenser d'avoir mitraillé les paysans catholiques et royalistes de Bretagne et de Vendée. Quant aux commissaires GulUler et le Denmat, un an s'était à peine écoulé qu'ils périssaient à leur tour, guiUotinés avec leurs vingt-quatre coUègues de l'adinlnlstratlon départementale, sur la place du Triomphe du Peuple, à Breat, l e 26 mai 1794. TeUe fut la révolte du Léon en mars 1793 (1) Bien des gens, qui trouvaient naturel d'entendre naguère xm de noa ministres actuels conseiUer aux ouvriers de marcher à la guerre sociale c avec des fusUs, des pistolets dea aabres et des piques », qui n'admettent point que l'armée puisse être employée a réprimer les émeutes coUectivistea, réprouvent certainement tout mouvement populaire quela soif du mieuxêtre n'inspire pas et ne sauraient assez s'indigner contre les paysans bretons, a scélérats fanatisés B, c brutes gorgées d'indulgences et d'alcool » qu'on a toujours vu, depuis la Révolution jusqu'aux inventaires, se dresser en lace des oppresseurs dès qu'U s'agissait d'affirmer leurs croyances et de revendiquer leurs droits Les mêmes qnl poussent des cris d'horreur lorsqu'un gendarme égratigne un manifestant, applaudissent à la répression, si sauvae soit-eUe, qui s'exerce à l'encontre des éfensmrsd'egUses et de monastères.Libre à eux : pour nous, nous ne pouvons que nousincUner devant ees vaUlants. Prigent, Barbier et tant d'autres, humbles viUageois tombés en combattant la tyrannie, en sacrifiant leur vie à leurs convictions, et noua redirons pour eux la belle épltaphe qu'un Mor> lalalen, Emile Sonveatre, peu anapeet pourtant de royaUame, acoorde à U tombe Ignorée d^un autre intrépide payaaa du Maine, du chef de bandea Jean Chouan : morts pour avoir fait ce quHls croyaient leur devoir. L. LE. G. { S - (1) Les éléments de celle étude ont été p r ê t a n t tous empruntés aux intéressants Z>oeum«nt* ( o u chant n n s u r r e c l i o n d u Léon en m»r» 1193, publiés par le clianoine Peyron daos la Revu« «(« S r c l a o ï i t «( de Vendée de 190Î-1903, ^ LA T r o p e x u b é r a n t . — Le nommé Re né Ktmpyooh, âgé de 38 ans, graveur snr métaux, se présenta au bureau de la gendarmerie mardi, pour un renseigne mant. Il commença par dtre Impoli à l'égard du gendarma de planton Bouthier, et finalement sa mit à rinjurier groaalère« mant alnal que le maréthal dea logis ohaf, M. Bodiou. Naturellement oa trop azhnbérant per sonnage fnt rapidement mia à la raiaon par une conduite au poste de police et gratifioatlon procéa-verbai. L'affaire aura son dénouement au tribunal oorrectionnai. l i u a i q u a m u n i o l p a l a . — Concert du Jeudi 20 Août 1908, à 8 h. 1}2 du aolr. Le OhtritoU (AUegro) Pautrat; Marc?ie Triomphale, L Chic ; Souvenir de valiere, (Polka pour platón), Aldebert ; Ouverture Symphonique, Qerbé ; Algésiras, (Masurka), Sciupi. G h a a s a u r s 11 — La pipe ordinaire iule énormément. La forte producUon denleoUnevoua donnera deabattementa de oaur et dea troublaa de la vue. SI Tona ne fumes que « l'Antidote Cet&lylia Pipe a vous n'aures plua rien è redouter. • — (Demandes brochurea et renaeignements à M. GoefI, pharmacien, m e Carnot. L o T o u r da B r e t a g n e a n u n our. — Oa aait que notr«i confrère E. Thoreux aa propoae d'acoompUr sur voiture Darracq un superbe raid automobile, sous les auspices du Nouvelliste de Bretagne. Partant de Rennes, vendredi matin à 2 henrea dn Nouvelliste, 11 eompte faire le Tour de la Bretagne r Yannnes, Lorlent, Qaimper, Brest, ndemean, Morlaiz, St-Brieuc, DIaan, IMnard, et St-Malo. L'horaire probable indiqua comme baure d'arrivée à Morlaiz 11 h. 20. Le contrôle fixé au café de la Terraaae aere assuré par M. Charles, correspondant du Nouvelliste, Dana loa différenta contrôlea, ie Nouvelliste compta anr l'amabiUté des membres daa aoclétéa aportivea ponr bian vouloir joindre lenrs algaatures à caUaa de aaa correapondanta. Î K Orand Clrquo A u s t r a l i e n . — Le Samedi aolr 15 Août auront Ueu à Mcrlalx les débuta du grand cirque AustraUen comprenant 50 artlatea, 25 chevaux et qnl doit restar cinq jours seulement dana notre viUe. Tona laa aoira, à 8 h. i/2, grande représentation. Au nombre dea principaux numéroe et attractiona composant le Cirque Moderne nons relevona lea noms de : M. Frencb, champion cycUsta américain, qnl exécute à chaque représentation nn travail aenaatlonnel ; La famlUe Morandy, acrobatea : Mlle Bourgeoia, équUU>rlate, aur fil Inviaible ; Mlle Depao^, jongleiMe A cheval ; MUe Eva, v o U ^ équeatre, genre A. Richard ; Le elowa Pérlé, du nouveau-cirque de Paris avec sea 40 animaux dressés, tels qwiiéUifts, ehals» riUffés, Aaeai<dae el onre : Le olowa anglais Levanny, déao* pliant eomlqne dana ses scènes équestree; Les frères Clüesl, exentrfqaea mualoaux ; Laa daux Noriao'a, acrobatea, flegm'atlqnea ; Tonay, le roi dea Chaque rapraaentatlon aara terminée par une grande pantomime comique. Dimanche, Jeudis al Joura fariéa, MaHrUe de Famille, à 3 heures de l'après-mldi. La Direction a l'honneur d'iniormer le ptibUe que la Cirque eat dea ifiua eonfortablemant inataUé, A l'abri de toute intempérie al éclairé A i'éleotricUé par une machine ronUère de soixante chevaux. Prix des places : Loges, 3 fr. ; Premières, 2 fr. ; Secondes, 1 fr. ; Troisième, 0 fr. 60. Ponr toates réclamations, s'adresser A la DlrecUon du Cirque, toua iea jours, de 10 heures A midi. T r i b u n a l c o ï T a c t t o a n e l — Infraction A la loi de 1902, — Le tribunal rand aon jugement dans l'affaire dea Sœara du Saint-Esprit, incalpéas d'iafraotion A la loi da 1902, affaira doat aoua avoas parlé ea aon temps, et qui avaU été mlae an déUbéré. Lea eoadamaaUona pranoncéea aont lea auivantea : Soears du Salat Esprit de Cléder, Querlesqala at de Plonénan, cha eune 16 franos (famende avec sursis. " Saint -Pol'de-Léon. — Outrages et rébellion aux agents.—' Jacqaea Pape, 56 ana, bcurreUer, ayant abuaé de la bontoUle a réaiaté auz gendarmea qni voutalent l'ammaner au violon. Son aote de rébellion, agravé d'iniurea auxrepréaententa da l'autorUé, lui vaut un mola de priaon. Les loueurs de voiture«. — Pour n'avoir pas présenté leurs chevaux A la commlsaion de remonte, laa loueura de voiturea dont laa noms auivent ont été couduanés A 25 franca d'amende avec aurais. Ce aont MM. Jaan Bodeur, de Lanmeur ; Paul Clauslou, de Salat-Sarvaia ; Yvea Jaouen, de Plourin : Jean Baron, de Morlaix. Contravention maritime. — François Bailac, marin pôoheur A Locquénolé, a pêohé au ohalut. Il récolte 25 franoa d amande aana auraia ; Jean Bernard, marin pécheur à Locquénolé, aat condamné, poor ie même délit, A 16 franoa d'amende : Jaan Toug, da Saint-Pol, recaeiiia 50 iranoa d'amende aveo aursia. François Legae, A7 ana, marin pécheur, n'avait paa da rôle et de plua pôohait au éhalul : U récolte pour oaa dam délita une amende de 26 franca aana aurais et une aulre de 60 firanca aveo auraia. Yves Guéguen n'avait pae de numéro à ses voUes : 26 francs damende. Vole. — Pierre Barder, 31 ana, A Saiot Pol-da-Léon, selon une viaille habitude, a'eal ealvré. Il a profité de l'oocsaion pour voler du vin chas M. Chevalier et pour Injurier laa gandarmea.Coût : trola mola de priaon. — Phllomène OUivier, dn Cloitre, a •oualrall da nombreux affeta d'habUleiftent ahes ses voisins. Coût quatre mois da prison. L • Tapage nooture et ivresse. — Trois chanteurs ambulants, Théodore Tousseuz, 27 «ns, Stanislas Germain, 18 ans» et Lu OÎO tl Le Roux, 21 ans, ont été arrêtés pour tapage nooture. Ivresse et agression contre des passant^. Ils ont été, après interrogatoire d'identité, laissés en liberté provisoire. L a d M o r l a i s i e n n e ». — La société la Aíorlaistenría a été classée troisième au concours dea sociétés de Ur du 11* oorps d'armée et a obtenue une médaille d'argent. Une médaUle de bronse a été déoernée aux délégués Callareo et Caroff, ainsi qu'un diplôme A M. Jean Hervé. Conaell m u n l o l p a l . — Le conseU municipal s,est réaat veadredl soir A 8 heures et demie, A l'Hôtel de Ville en séanoe ordinaire, sous la présidenoe de M. Ch. Le Fabvre, assisté de MU. P. Le Qao et Tanguy, adjoints au maire. 17 consnlllors étalent présents. MM. Prigent el Baud sont désignés our assister le maire dans la révision e la iute électorale consulaire. Uae subvention de 100 (raaos est aocordéo au jeune Tanguy, élève à l'école Brégaet ; une autre subvention de 100 franos est également donnée au jeuae FoulUari Albert, admis à l'éoole normale, À titre de dégrèvement du troasseau. M. Keryvel, iaspecteur primaire, suivant l'avis de l'inspooteur d'aoadémle, demande au consoli l'annexion à l'école p.lmalre supérieure d'une section maritime dont l'existence pourrait ôtre uUle aux jeunes gens qai se destlaent à la navigation. La question est renvoyée pour étude aux commissions des finances et de l'Instruction publique. Ea raison du nombre to^ours croissant d'éleves à l'école de filles, et du surmenage qui en résuUe ponr certains professeurs, obligées de s'occuper de 80 ou 90 enfants, le oonsell déolde la création dans l'intérêt même de ia prospérité de 1 établissement et pour faoiliter l'enseignement qui y est donné de créer 2 nouveaux postes de professeurs (sclenoes. dessins, et heures supplémentaires d anglais). Ges postes demandés par la direotrloe et le oonsell d'administration, seront payés sur les fonds provenant des bonis du collège. Un crédit de 750 fraucs est voté sur l'exercice 1908, pour l'établissement d'une borne-fontaine et d'un wateroloset sur le port à l'endroit réserve au déchargement des navires. La chambre de commeroe contribue pour une somme de 500 francs à cette dépense. La sooiété d'inUiaUve des fêtes brestolses organise pour les 16, 17,18 et 19 septembre une course de chevaux attelés sur route du Finistère. Le conseil considérant que oette épreuve peut offrir un réel intérêt dans une région d'élevage oomme le nord du Finistère, et qu'elle peat attiré un grand nombre d étrangers dana notre ViUe, vote une aomma de 100 fraacs sous la réaerve que lea concurrenta passeront la nuit A Moriaix. La Conaell déolle que dans la mesar e du possible satlsfaotlon sera donnés a ia pétIUon dea marchanda bouchera et charcatlera relativement à ia détaxe deaviandea abattuea à Morlaix et livréea A l'extérieur. M. Yvea Morvan, aurvelUant d'octroi, a adressé au conseil une lettre signalant l'état de malpropeté du quartier dit le Graad Monarque, qui msnque de fosses d'aisances. Il demande que la municipalité prenne les mesures nécessaires pour remédier à oe fâcheux état de choses. Le conseU renvoie la quesUon à l'étude i e s commissions compétentes. M. le sous-préfet demande la oréation d'une cinquième classe et d'un 4* emlol d'adjoint à l'éoole communale dès lies de St Martin, qui n'ayant que 4 classes, pour 269 élèves se trouve trop encombrée Cette créaUon n'entraînera pour la ville aucune dépense nouvelle puisque le logement d'adjointe eziste déjà dans l'étabUssemant La conseU appuie d'un avis favorable le moUon présentée par M. le sous-préfet. Avis favorable est donné à ia demande d'allocation lournaUère de 0ir.75for' mniée par M. Madec, appelé pour une )ériode de réaerve de 17 joura M. Madec, orgeron, eat chargé de famille. N^suf «rarcons et cinq filles, se sont préseates au coacours des bonrses des collèges des garçons et filles. Oat satisfait aux épreuves du coacours : Pierre Déniel, Marcel Rouaze, Loals Prlgent, Emile Corvez, pour les garçous ; Madeleine Baaaeo. Maria Le Gall, Cécile Avril, pour les filles. En conséquence des bonrses d'externat leur sont attribuées. M. Frédério Hervé est nommé dlrec« teur de la caisse d'épargne, en rempiaoemeat de M. Penther décédé. En fin de séanoe le conseil municipal émet le vœu : que le coasell générai du Finistère, dans le oas où serait voté ie troisième réseau départemental, déolde la création dans rarrondlssement de Morlaix des Ugnes ol-après, par ordre d'Importance et de priorité. 1' Raccordement aveo la Ugne de Plouesoat-Rosporden ou mieux Sizun, Brasparts, par Ls Cloître, Le Releoq, Piounéour Ménez et Commana. 2« Ligne de Morlaix au Guerlesquin, pour rejoindre la Ugae projetée de Plounérin à Callao dans ie réseau départemental, des Côtes-du-Nord. 3« Ligne de Plouvorn à Morlaix par Gulolan et Penzés. La aéanoe est levée à 10 heurea. J S ? M o u v e m e n t da la p o p u l a t i o n — Du 7 au 13 Août 1908. Naissanoea. — Victorine Daaial, fille de Françoia et de AugasUae Sibiril. — Marie-Thérèse Thomaia fille de François et de Thérèse- Anaa-Yvonne Her r. — Jeaa-François Datartre,^ fila de uy et Maruerite Gavareo. François Le Page, fils da Charlea et da AuneMarie Guyomarch. 3 RESISTANCE Mariages. — Yves-Marie Le Gallon, cuUlvateur et Pv^rrine-Marie Coquin, commerçante. — Pierre Jean-Marle Foli, garçon de magasin ot Marguer ite-Marie OUvler, cuisinière. — P<iul Menoni, oimentlur, Jeanne Louise Thomaa, cuiainière. — Alexandre-Francois* Jean BapUste Jehaniri, négociant et Amélie-Jeanne-Louise Le Porohi's. p. Décès. — Arsène-François-Jules Dascrooher, 67 ans. — Yves Le Fournis, époux da Françoise Qaéméner, 77 ana. — Jeanne Le Reat, 20 ans. — Jeanne Le Bras, 11 ans. SAINT-MARTIN-DES-CHAMPS. — T e r r i b l e aooldent a u x fdtas. — Les fêtes qui se sont déroulées dlmanohe avec beaucoup d'entrain, ont été attrialées par des accidents survenus pendant la course cantonale de bioyolettes. Les cinq coureurs de cette épreuve, parUs avant le signal, sont entrés, en plein emballage, dans la foule qui, à 500 mètres plus bas, route de Ste-Sève, assistait au jeu du baquet russe. Il en est résulté ua emoi indesoripUble : des plaintes, des cris d'épouvante, des femmes qai s'évanouissaient, tei fut le bllaa de cette minute tragique. Le sang froid revenu, on compta ies blessés, parmi lesquels on releva Joseph Le Blhaa, 17 ans, de Ty-Blhan, en StMartln-des-Champs, qui avait le crâne fendu et de sérieuses blessures, et Mlle Nicolas, 14 ans, de la Barrière de Brest, aveo de graves lésions internes occasionnées par le passage des cinq coureurs sur son corps. TAULE. — C o u p s e t b l e s s u r â s — En jouant aux cartes, René Le Nen, cuUlvateur à Parfur, et les époux Mével, débitants à la Croix-Briao, se sont pris de querelle. Les époux Mével sont acousés par Le Nen de s'être Uvrés à des voles de fait sur sa personne, d'où plainte portée par ce dernier. PLOUENAN. - F ê t e s . — Les fêtea de Plouénan ont été très réussies. Ea Voici ies résultats : Courses de chevaux. — 1'* course (régionale), an trot monté. — 1" prix. Désireuse,à M. Combot,de Landivlsiau; 2*, Gitana, à M. KerdUès, de Plonénan ; 3*, Volga, à M. Autret, ds Plouénan. 2* course (communale), au trot monté. — 1« prix, Danaé, à M. Jacques Prigent ; 2*, Gatharlna, à M. Jean-Louis Autret ; 3*. Volga, à M. Guillaume Autret ; 4*, Fleury, à M. François Péron ; 5% Aima, à M. Paul Bourhls ; 6*, Mirabelle, à M. Pierre Le Rest. Courses de bicyclettes. — 1" course (cantonale). — 1" prix, SInoa. de SalntPol de-Léon ; 2*, Jacques GuUlou, de Plouénan ; 3% Cadiou, de Salnt-Pol-deLéon ; 4*, Y. Baron, de Plouran ; 5*, Breton, de Salut-Pol-de-Léon. 3* course (communale). — 1*' prix, Jacques Guillou ; 2*, J. M. Paul ; 3*, Alain Simon ; 4*, Y. Baron ; 5*, François Franoès. 3* course (régionale). — 1« prix, François Inlzan, de Ploujean ; 2*, Pierre Le Jean, de Ploujean ; 3*, Françoia Ménez de Plougourvest. Cette dernière course a été parUouIlèrement intéreasante, vu ie nombre de coureurs qui se sont disputés les prix. , P a r d o n — Samedi proohain, 15 courant, aura Ueu le pardon de Kérellou. A cette occasion, le grand concours de tir continuera à Plouénan, et se terminera le soir, A six heures. Les prix seroat distribués à la mairie, A sept heures du soir. ROSCOFF. — L e s r é g a t e s — Les régates oat eu Ueu dlmanciie. Le temps était superbe et ia foule telle que les tribunes étaient insuilisantes. La musique municipale de Morlaix, a prêté aon concours à la féte. Daux torpilleurs de ia défense mobile de Brest étaient présents, ainsi qne le bateau de sauvetage. Voici ies résuUats des régates : Yachts de ia série nationale. — l-* Fredaine, à M. de Cotignon, en 2 h. 15 ; 2 MIorobe, à M. Herr, en 2 h. 31' 50". Yachts de six mètres — !•• Dourdu, à M Costa de Beauregard, en 1 h. 57 ; 2- Nougatine, A M. Conan, an 3 h. 20' 20". Yachts de huit mètres. — 1* Mouette, à M. Tlily, en 2 h. 43. Yachts de dix mètres. — l*- ZinUa, A M. Baron, en 2 h. 25' 60" ; 2- Etoile, A M. Maréchal, en 2 h. 48' 50*'. Bateaux de plaiaanoe de cinq mètrea maximum. — Cruisers : Nanine, A M. Deschampa ; 2- Lolk. Racers : 1 - Ibia, à M. Groieaant ; 2Jabadao ; 3- Cokik, à M. Raillard. Bateaux de plaisance de 6 mètrea à 7 m. 50. — i ' Mantiga, à M Vérant, 2' Concorde, A M. Kerenfora ; 3 Briséis, à M. Prigent ; 4 Eider, à M. SaUUa. Bateaux de pêohe de 6 mètres mazlmum. — 1" Saint-Hubert : 2-JeanneMarie ; 3' Fleur de Lys ; 4* Jeanne. Bateaux de pêohe de 6 mètres à 7 mètres. — 1" Brise Lames ; 2 Baronne Bateaux de pêche de 7 m. 50 à 10 mètres. — !•• Reder Mori ; 2 St-Jean. Bateaux de pêche au-dessus de 10 mètres. — Reder Mor II ; 2. Reder Mor m . Bsteau A misaine. — 1 - Retogal ; 2* Courrier ; 3* Arvor ; 4- Anna-Maria. Qabarea. — l * Reine dea mera ; 2* Marie et Jean. D é o o r a t i o n s . — Dlmanohe, A 10 h. 30, aar la place de l'EgUae, devant MM. Sohialar, chef de cabinet civil du mlniatre de ia Marine ; Carlea, sous-préfet de Morlaiz : Danlélou et Salaûn, maire et adjoint, le capitaine et les brigades des douanes, ies chevallera de la Légion d'honnaur de Roscoff : Copi, maitre de port ; Roignant, pilote ; J^acq, ez-l" maître ; plualeura offloiera mariniara, médaiUéa mUitairaa ; M. Cadiou, adminiatrateur principal de la marine, chevalier da ia Légion d'honneur, offloier d'académie, a remis aveo le cérémonial accoutumé, ia croix de la Légion d'honneur A M. Fiohoux, préposé, la miédallle militaire au 1*' maître Gooaing, et ia médaiila de Sauvetage au pilote La Mat, patron du canot de sauvetage. M. Cadiou, dans une courte et patriotique allocution, a salué au passage la ville de.Rosooff, aimable et pittoresque, mais aussi foyer de bravoure et de vertu civique. Le discours de M. Cadiou a été longuement applaudi. Aussitôt après, M. Sohisler a remi des médaUles d'honneur aux vieux marins du commeroe Creignou, Guyader, Glldlo, Cozio, Combot, Tanguy et Ropars. ' CARHAIX Conseil m u n l o l p a l . — Toujours la question du Couvent. — Emprunt ou pas I La conseil municipal de Carhaix, s'est réuni dimanche matin à 8 heures, salle de la Mairie, sous la présidence de M. Lanolen. maire. Pen de public assiste à la séfuce, naturellement. Autour de la table, Iea édiles prennent place, attendant que le c maître » commande la manœuvre de c Levez mains ». La principale question est toujours celle du couvent des UrsuUnes. Pauvre couvent, que de tourments il a déjà causé à M. le Maire et à ses amis, que d'encre, II a fait couler, que de surprises, ne ménage t U pas encore au conseil de Carhaix. Enfio, après lecture du procès verbal de la dernière séanoe, M. Lanolen, annonce offloiellement qu'U s'est rendu acquéreur du couvent au nom de la vilile. Puis après un soupir, il déclare que le prix d'achat est de quatre-vingt et nn mille francs, frais en plus, une somme ronde de oent bUlets de mlUe quoi ! Une bagatelle 11 II y a une augmentation sensible déclare M. le Maire, sur ia première adjudioation, et oelà de la faute... aux curés (sic) qui ont poussé jusqu'à 81 miUe franos !l C'est navrant n'est-ce pas ? Comment, M. Lancien est le Maire de Carhaix. Au conseil personne ne le contredit, et voUà, que lors de la vente du couvent, d'autres citoyens, ont essayé de contrecarrer les projets du premier magistrat de Carhaix ?? Et des curés encore I c'est intolérable ; celà est certain. Nous nous souvenons d'une époque où M. ie Maire n'eût pas causé publiquement des prêtres et des cathoUques aveo tant ae désinvolture. Et qaant à déclare*-, que s'il faut aujourd'hui débourser cent mille. la faute en revient aux catholiques, U faut vraiment que M. Lancien aU une piètre idée de la mentaUté de ses collègues du conseil, pour leur servir parelUe raison. Une chose était simple, pour n'avoir rien à payer Monsieur le Maire, il vous suffisait de ne point... vouloir à tout prix acquérir, une propriété inuUle tour la vUle, et les curés, oomme vous e dites, si galamment eûssent alois soldé la note, soldé en plus chaque année, ies contributions, ce qui eût été, d'un grand secours, pour les caisses municipales. C'était bien simple Monsieur ie Maire II La question de l'emprunt nécessaire vient ensuite. M. Lanolen, déclare qu'U ne vent pas emprunter au Crédit foncier, parce que les biens seraient aussitôt hypothéqués, ce qui interdirait la vente d'une partie du terrain. (En admettant oe dont nous doutons qu'il se présente dés acquéreurs, pour oe terrain légalement volé à ses légUimes propriétaires]. Donc pas d'emprunt au Crédit foncier, parce que d'autre part les adversaires de ia municipalité auraient trop beau Jej. Entendu, M. le Maire commence à être gêné I! La « Bonne affaire > tend à devenir sinon pour le moment la « mauvaise affaire » ou tout au moins « l'ennuyeuse affaire » lt On va dono essaysr d'un moyen terme, essayer de filer par la tengeante. Et notre Ingénieux Maire, eipose son idée lumineuse, aux conseillers, ies trois quarts d'entr'eux n'y comprennent naturellement rien, nulle objection ne se fslt entendre, carte blanche est donnée à l'unanimité (comme toujours) à M. le Maire pour tenter d'organiser tout oe qui lui plaira, pour tenter de trouver les capitaux nécessaires, en créant une société par ac tions, avec tirage. Nous voulons croire que nul cathoUque, ne versera un centime, pour cela, oe seraU de leur part, une lâcheté, ce seraU prêter la main, qu'Us le sachent bien à la spoliation du couvent. Il est décidé que la location des pâturages et la vente dea pommes du couvent, se feront samedi matin à la salle de la Mairie, et le huis clos est ensuite prononcé. A diz heures ies conseillers et quelques intimes (les favorisés) entr'autre le correspondant de la Démocratie Bretonne quittaient la Mairie, pour aUer vIsUer le couvent et choisir l'emplacement de l'école des filles qui sera dit-on Installée Immédiatement. Pour le reste, collège florissant I jardin public ! etc etc., attendons. SCAREV. S o n g r é a a o c l a l i s t e — Le congrès soolallute se tiendra dans notre ville Samedi 15 et Dimanche 16 courant. M. Allemane, député ds Paris, viendra samedi soir donner une conférence publique, où il fera le procès du gouvernement et des radicaux 1! Celà promet d'ôtre charmant... Les loups se battant entr'eux..- Ah I laissez nous rire II f Chronique Sportive Le T o u r de F r a n o e oyollate Dimanche dernier s'est terminé ie Tour de France cyoliate, organiaé pour la 6* (ois par notre confrère l'Auto. Cette épreuve étaU de 5.000 kilomètres à couvrir en quatorze étapss. L'accueil ie plus sympathique a été réservé auz coureura à toates iea étapes ; sur tout le parcours des aoolamatlons enthousiates les ont encouragés. A Paris, une véritable ovation leur a été faite. Le champion de ia course, Petlt-Breton, s'est adjugé ia victoire fiaale, suivie A daux longueura par François Fabar. Petit-Breton a mené la course de façon admirable. Il a terminé toutes les étapes dans les quatre premiers, en se classant cinq fols le premier, sauf toufois A l'arrivée à Bardeaux où, à la suite de nombreuses orevalsoDS de pneumatiques, 11 ne put se classer que dlzième. Le classement général de Tour de Franoe s'établit comme snit : l", Petit-Breton, 36 points ; 2«, François Faber, 68 ; 3* Passérie i, 95 ; 4*, Garrigou, 91 ; 5* Ganna, 120, ; 6* Paulmier, 125 ; 7*, Fleury, 134, ; 8», Cornet 142 ; 9', Godlvler, 152 ; 10*, Duboo, 158 Voici, d'autre part, lea prix qu'ont gagnés les premiers coureurs au cours de oette formidable randonnée : PetitBreton, 8.050 franca ; François Faber, 4,595 fr. ; Paaaérieu, 2.785 fr. ; Cornet, 1^80 fr. ; Garrigou, 1.200 fr. ; Paulmier, Reprise marquée du Rio à 1.772. L'obligation 5 CiO dn port de Bahir est en proffrès à 452. L'ensemble des garanties affectées à ce titre représente une somme annuelle de plus de 6 millions de francs, alors que l'annuité nécessaire au service de l'emprunt total n'est que de 3.750.000 fr., jusqu'en 1923, et ensuite de 4 millions jusqu'en 1972. On retrouve les Pétroles Colombie A 415 fr., très fermes à ce cours. Nouvelle avance de l'action Ouest-Africain à 435 et de la part à 231. Oa annonce que le premier envoi aux mines de marénel d'exploitation a eu lieu cette semaine. Vous dont les Cheveux tombent ou qal aves des peUlcules employai la Pétrolélne du D'Jammes A la piloeat^ due. Vos chevenx cesseront de tomber ls repousseront et ne Manchiront JaTous oes prix sans préjudice des maia. Grâce A ce remède, lea malaélea primes offertes par lea maisons de cy- du cuir chevelu sont enrayés, l'intégricles et de pneumaUquee. té de la chevelnre assuree. Le flacon, 3 C'est la troisième fois que Petit-Bre- francs. Dépôt, A Morlaix, pharmacie ton gagne ie Tour de France. Gonriou, Place Thlera. La croissance La croissance prend aux enfants trop de leurs forces et bien des parents en présence de l'affaiblissement grandissant qui se manifeste entre 8 et 14 ans, ne savent pas enrayer cet affaiblissement. L'enfant devient anémique, les jeunes Biles deviennent chlorotiques, beaucoup ont des troubles du côté du système nerveux. Il est indispensable de soutenir les enfants â la période de croissance, de les aider, et de leur faire récupérer ce qui se trouve absorbé en trop grande quantité d'un autre côté. C'est le sang qui doit suffire à ce développement de l'enfant. Il lui est trop demandé parfois et il s'appauvrit. Il faut l'enrichir. Les pilules Pinl l'enrichiront. Elles soutiendront l'enfant, lui donneront des forces, maintiendront son appétit et ses digestions. Les pilules Pink sont tout spécialement recommandées pour les enfants qui ne peuvent pendant les vacances faire une cure d'air. La cure des pilules Pink vaut une cure d'air. Pilules Pink Renselpez-voas àHorlali Avant de prendre un remède, renseignez-vous à son sujet. Mlle M. Olivier, :tue Venelle-du-Four Ste-Mélalne, Morlaix, nous dit : " A la suite d'un effort, il m'était survena de violentes douleurs dans les reins, et depuis cinq ou six semaines ces douleurs s'accentuaient à tel point que je n'avais plus la force d^ travailler ; je ne pouvais me baisser sans souffrir énormément ; au lit je reposais très mal car je ne savais pas quelle position prendre ; aussi le matin j étals toute courbaturée. J'avais des maux de tôte, et une lassitude générale. Parfois aussi mon humeur s'en ressentait, j'étais triste et avais des idées noires , je désespérais de me guérir lorsque j'entendis parier des Pilules Foster pour les reins, vendues à la pharmacie E. Coëff, à Morlaix. Je voulus commencer à me traiter moi-même aveo ce médicament dont j'avais entendu vanter les merveilleux effets. Je fus tout heureuse dès le troisième jour de constater une diminution de tous mes malaises i mes douleurs de reins disparaissaient et à mesure que je continuais mon traitement, mon état général s'améliorait de jour en jour, et après l'avoir suivi pendant deux semaines environ ; je pouvais taire mon travail comme autrefois ; je faisais tous les mouvements sans éprouver la moindre douleur, enfln, complètement débarrassée de tous ces maux, j'avais retrouvé la force et la gailé Aussi je ne manquerais pas pour prouver ma reconnaissance de recommander vos merveilleuses pilules chaque fois que j'entendrai quelqu un se plaindre de maux de reins. Je cortifle exact ce qui précède et vous autorise à le publier. Le mal de dos est un signe de maladie des reins car la douleur ne vient pas du dos, mais des reins qui sont places juste au bas du dos. La douleur est causée par différents poisons, la santé ne peut revenir que lorsque ces poisons sont éliminés de l'organisme. Les pilules Foster pour les Reins sont le remède spécial pour les maladies des Reins et de la vessie. On trouve les Pilules Foster (marque originale) chez tous les pharmaciens, 3 f. 50 la boîte, 19 f. les six ou franco contre mandat : Spécialités Foster, H. Blnac, Pharmacien, 25 Rue St-Ferdlnand, Paris. Dans l'intérôt de votre santé, si vous voulez avoir un bon résultat, exiger la véritable botte avec la signature " James Foster " et refusez toute imitation ou substitution. 1. REVUEFINANCIERE A la faveur de la détente survenue dans los événements de Turquie, de meilleures tendances se sont fait jour sur le marché et les cours ont progressé dans la plupart des compartiments de la cote. En tôte des fonds d'Etats, notre 3 OJO montre de la fermeté à 9 G , 3 7 . Le Turc s'est 1 elevé de 93,15 à 9J,-iO. Les fonds russes sont demeurés soutenus. On demande, autour de 489, les obligations 5 0}0 or Minas Oeraes 1907. La tendance est férme au groupe de nos grands établissements de créait. Le C-rédlt Lyonnais s'avance à I.leS. La société Qénérale est soutenue à 664. Sesbénéflces pour le premier semestre de l'année sont sensiblement égaux à ceux de la môme période de l'exercice précédent. Le Comptoir d'Escompte se traite à 682,50, ayant déjà regagné une partie du coupon qui vient d'ôtre détaché. Chemins français calmes et fermes. A 436 francs les obligations 5 0{0 du Chemin de fer Victoria-Mi aas sont demandées. Un bel avenir parait réservé aux lignes qui desservent le nord du Brésil, région jusqu'à présent mal outliléo cn fait de moyens de communication. Ges titres avec leur Intérêt annuel de 25 fr. et la garantie que leur donne le gouvernement brésilien, peuvent être considérés commo d'excellentes valeurs déplacement. { Etndes de MM*' F. KERNEIS, avoné A Morlaix, rue d'AiguiUon, n* 28 el GEFFROY, notahre A Plouescat. VENTE par lloltatlon même au dessous de la mise A prix Ea l'étnde et par le ministère de M* GEFFROY, notaire A Plouescat Le lercredi 9 Septembre 1908 A UTie heure de l'après-midi Désignation de l'immeuble A vendre : LOT UNIQUE E n l a o o n u n u n e da Clédar Canton de Plouzévédé Arrondissement de Morlaix Une portion dins Mftchou-an-Ast dite Tachen-Méchou an-Aot, aona le U' 744, aectlon A., pour un e contenance de 8 ares 90 centiares. MISE A PRIX, fixée paru tribunal, cent francs, ci . . . . 1 0 0 fr. et même au-dessous La vente par Ucitation de cet immeuble a été ordonnée snivant jugements rendus par le Tribunal Civil de Morlaix, sous les dates des sept Novembre mil neuf cent sept et 6 août mil neaf cent huit, enregleti éa. A LA REQUETE DE : i* François Brocbec, veuf de Jeannette Derrien, cultivateur, demeurant A Pont an-Errol, en Cléder ; 2- Pierre Brochec, époux de Marie Pommellec, cultivateur, demearant a Pont-an-Errol, en Gléder ; 3* Jean-Marle Broohec, époux de Marguerite Boulch, cnlUvatenr au Créaoh, en Gléder, en privé nom et en aa quaUté de tateur datif del* Jean, 2- Olivier, 3- Anna, 4- Marie, 6* Catherine et 6 Jeanne Broohec, enfanta mineure iaaus du mariage de feua Françoia Broohec et Jeannette Arvor ; 4* Catherine Broohec et Pierre Guéguen, son mari, qui l'autorise, eulttvateurs à Pont-an-Errol, en Gteder ; 5- Françoise Broohec et M. Gbriatophe Floch, soa mari qu'il assiste et 1 autorise, oultlvateurs, demeurant a G>eder; 6 Marie Brochec, en prive et Mazé Ouvler, son mari en autorité, cultlvate. ra a Kerfiohant en Gléder ; 7- Jeannette Brochec et Bernard Corn c, son mari, qn'U assiste et l'autorise, cultivateura a Lannénoc, en Plounévez Loohriat ; 8* Murie BeUec, veuve de François Broohec, coitlvatrloe, demeurant à Cléder, en aaquallte de mère et tutrice naturelle et legale de 1- Jeannette, 2* Pierre, 3. Marie-François Brochec, ses enfants mineurs issus de son dit mariage ; 9- Marguerite Brochec et Alain Goadon, aon mari, qui l'assiste et l'autorise, ouUlvateurs, demeurant à Keranquidoo, en Cleler. Tous co-intéresses ayant pour avoué M' KERNEIS, dont l'etude est sise a Morlau, rue d'AlguUlon n- 28. Le cahier des charges redige par le notaire commis par les jugumenta prédates demeure depose en soa étude oû loute persoone pent en prendre connaissance. L'adjudication aura lieu auz Jour et heure cl-dessus fixes en i'étnleet par le ministère de M* GEFFROY, notaire A Plouescat, en uo aeul iot «t môme audeaaous de la mise a prix de cent (ranca, sus-indiquée, en prâaenoe de M. Tanguy Berthou, cultivateur, demeurant a Kerchoaleo, en la commuae de Gteder, aabrogé tateur i' d<38 six enfouts mineurs Brochec, 2- des mlaeurs Bt ocbec, sous la tutelle légale da leur mere Marie Bellec, CÙ lui dûment appelé. FaU et redige couformemeat à la loi par l'avoué poursuivant soussigné. Morlaix, le treize août mU nouf cent huit. KERNEIS. Earegistré à Morlaix, le 13 Août 1908 folio 86, case 22. Reçu un frano quatrevingt-huit centimes deoimes compris. POUMIER. ' 'mwnnntrttepr-eiirawt ? g. 141 Trot Echauffement et Conatlpatloa Certaines personaes quoique allant A la selle assez regaUeremunt aont néanmoins consUpeea on tout au melos éohauffees. L'echauffement ou consUpaUon eat une maladie plaa grave qu'on le auppose generaiement. Lee mauèitts non expolaees qui aejoornent duna l'iosteatin empolaunnent le aang et daiermlnaat dea maiadlea aouvent tréa gravea comme l'appendicite, l'entérite, la pérltonlque ; La conattpatlon eat toujours accompagnee de mauveises digestions et des differente m«lalses qai en résultent, tels que maux de tôte, douleurs dans le aus, perte de l'appeUt et dea forces, esaouffidment, palpluUoa de iœor ; eUe det«rmlae «usai très aouveat daa bemorrolies, dea ècuulementa d'oreiUe, dea pertea blanches. Il con« HENRY Tient dono de traités aérieuaement la conatlpatlon. Le meillear remòde eat la Haane dea Chartreux de Dnrhon. Bile procure de aulte^de bonnea dlgea* tlona, rafraîchit et régénéra le aang, lea aellaa aont régularlaéea et en purifiant - le aang elle fait dlaparaltre lea maux de téte et eet état de langueur, da aomnolance apréa les rapaa, caa douleura dans le doa on lea eôtéa, oeteaaooflemant, cea palpitationa de oœar, oette laaaltuda générale, l'appétit devient exadantetlaaforoea renaiaaent. On peut aa procurer la Tiaane daa Chartreux dans lea bonnes pharmaolea au prix de 4fr. le flacon. Dépôt à Morlaix, Pharmacie Gourlou, Plaoe Thiera. LA RESISTANCE BAVARD, DENTISTE. 2, Etude de M* SABOT, notaire à Morlaix A Etude de M» Th. FLEURY, notaire à Morlaix Etude de M» René SERRURIER Commissaire Priseur à Morlaix A LOUER Vente Mobilièi'e En la commune de Plourin, à Stipiration de corps et de biens Pour le 29 Septembre prochain Etude de M* Th. FLEURY, notaire à Moriaix En la ville de Morlaix, quai de Léon, ik Deux appartements A LOUER aux premier et deuxième étages, composés chacun de quatre pièces, vestibule Pour le 29 septembre prochain et cabinet servant dè cave et de dé1- B e l A p p a r t e m e n t , comprenant charge. le 1" etsge de la maison Quai de Léon, S'adresser à M» VERANT, notaire. n- 9, à Morlaix. 2- M ê m e m a i s o n : écurie, remise et grenier a fourrage. Etude de M* Jean VERANT, notaire à Morlaix, rue de Paris, n' 7 Etude de M* Th. FLEURY, notaire à Morlaix, 39, Place Thiers A LOUER En la ville de Morlaix Route do Paris, n* 12 Pour le 29 septembre prochain EN LA VILLE DE MORLAIX Rue des Vieilles-Murailles UNE MAISON Commune de Plougourvest Li Ferme de Kemichen oo Kervizien tenue par lea éponx Baaff, jusqu'au 29 Septembre 1912, moyennant 330 franca l'an at laa Impôta, oontenant 4 hectares 63 area 80 oentlarea. MISE A PIRX : 7,000 fr. at même au-dessous L'avoué ponranivant, F. KERNEIS. ares, 10 oentlares. S'adresser à M» FLEURY. Etude de M* FLEURY, notaire & Moriaix A LOUER Pour le 29 Septembre 1910 EN PLOUJEAN La F e r m e d i t e MAISON ET Sladraaaer à i'Btnde. JARDIN Manoir de ohera. II. Venelle aux Eaux, n- 2 U n e Jolie P r o p r i é t é comprenant : Maison d'habitation, sur cave, ayant rec-de-ohauasée, étage et maraardea. Cour avec cabinet d'aisance et poulailler ; Jardin d'agrément. Belle vue sur la ville. Serait louée en totalité ou partie. S'adresser, pour tous renseignements à Mme Cleoh, propriétaire ou M* POILLEU, notaire. Penvern D'une contenance totale de 16 hectaT O U E R plualeura appartementa res 7 ares 76 centiares, louée à MM. L et un Jardin à Roc'h-ar-Blels. Jean et Etienne Cotty. S'adrebser & M. Guéxenneo, 3, Plaoe des Halles, 3,'Morlaix. S'adresser, an dit M* FLEURY. MORLÂIX  — el Jour de suivant, au domicile de Monsieur Gaston Drouolle 21, qaal de Léon, M* SERRURIER, vendra aux enchères publiques les meubles et objets mobiliers suivants : Salle à manger ; — 2 salles à manger (noyer et chône] aveo chaises et tables, servloe à verres et faïence, vaisselle, garniture de cheminée, baromètre, potiches, couverts, chaises et canapé cannés, fauteuil, bureau en chêne, livres divers, très belle suspension à gaz en bronze, etc. Chambres & coucher : — 8 lits acajou et pitchpin, lits cage, armoires à glace, commodes, secrétaire, diverses tables, liseuse, chaises, literie, lingerie, rideaux et tentures, carpettes, toilettes, révolver, appareil photographique, garde-robe et quantité d'autres objets. Cuisine : — grand fourneau, fourneau à gaz, compteur, buffet, batterie de cuisine, etc. Au comptant et 5 OjO en sus. Le Commissaire Priseur René SERRURIER. , 'il.-, ' 9 Etude de M» ALLAIN, notaire a Lanmeur A vendre ou i louer CARHAIX GARHAIX A TRAINS RÉGULIERS lIXTES MORLAIX. . Dép. Ploagonven-Plourln. Le Cioltre-Lan. . . Scrignac-Berrien. . Huelgoat - Locmaria. Poullaoaen . . . Ploanévéael (a). . GARHAIX . . Arr. CARHAIX A m. s. 8 20 1 8 39 1 8 56 2 9 13 2 9 28 2 9 41 2 9 53 3 10 5 3 s. 25 4 45 4 14 24 5 41 5 56 6 76 20 6 S. »> 21 39 10 40 5 17 30 9 9 9 10 10 10 10 11 13 35 54 15 30 45 56 6 GARES MORLAIX TIIAIIISREeUUERSIÎÎnES m. m. S. CARHAIX. . Dép. 5 55 10 25 12"5 6 50 Plounévézel («). . 6 7 to 87 12 18 7 1 Poullaouen . . . , 6 19 10 47 12 40 7 it Huelgoat-Locmaria 6 29 10 58 5 7 32 Scrienac-Berrlen. 6 4 9 11 2 0 1 8 4 7 4 0 Le Cloître-Lan. . . 7 1 4 11 45 2 2 8 2 Ploogonven-Plourln. 7 27 1 1 5 8 2 17 8 1 5 MORLAIX . . Arr. 7 45 1 2 3 0 2 40 8 8 6 ROSPORDEN ROSPORDEN A • STATIONS CARBÁÍX' STATIONS CARHAIX, dép Port-de-Cariiaix Motreff . . Gourin . . Kerbiquet . Guiscrlff. , Scaër. . . 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Desro- Btude de M* SABOT, notaire à Moriaix A LOUER Pour* le 29 Septembre prochain Rue des Visilles-Murailles Société des Chemins de Fer Economiques MORLAIX Une Maison f UNIQUE LÉON par autorité de justice Pour le 29 Septembre 1908 A LÔÏIER Ayant rez-de chaussée, premier étage composé de trois pièces, môme distriComprenant 6 pièces, plus cabinet de bution au second, trois mansardes autoilette, oave, décharge et w. o. ; devant dessus. Cour derrière ladite maison, Jardin avec tonnelle, le tout actuelle- dans cetta cour bûcher, cabinets d'aisances et poulailler. Btude de M* KERNEIS, avoué à Morlaix ment loué à M. Larchier, s'y adresser S'adresser, à M* VERANT, notaire. our visiter, et pour renseignemenrs, M« FLEURY, notaire. VENTE ' par lioitation ludiciaire Etude de M* POILLEU, notaire & Morlaix Etude de M* Th. FLEURY, notaire S u r lasklsso d e m i s e éi p r i x & Moriaix Ea l'étude et par le ministère de A LOUER M* L O Z A C H , notaire à St-Pol de Léon A LOUER De suite ou pour le 29 Septembre 1908 LE LUHDI 31 AOUT 1908 Pour le 29 Septembre 1909, En la comEN LA VILLE DE MORLAIX une heure de l'après-midi mune de St Martin-des-Champs, à I. Venelle de la Roche St-Germain. LOT DE L O U E R pour le 29 septembre 1908. K e r v é g u e n , près le collège de Mor- Immédiatement ou pour le 29 Septembre prochain laix. I. — U n e g r a n d e p r o p r i é t é , oomEnsemble ou séparément prenant : Villa, actuellement en oonaLes 1«' et 2°" étages de la maison sise truction composée de cavea, res-deàMorlaix Quai de Léon, u' 26. ohaussée, 5 pièces 1*' étage, 4 chambres ';iii I i ————iMriÉ—ft et 3 cabinets de toilette. Grand jardin. Ecurie et remise aeront conatmites Etudes de M* Th. FLEURY, notaire à Morlaix et de M* FAUQUE, notaire à an gré du locataire. Cléder. II. — M a i s o n d'habitation aveo Jardinet, hangar, éourle et remiae. III. — 4 c h a m p s , environ 8 JourA VENDRE naux. B&tlments d'exploitation seront Par adjudication volontaire construits au gré du fermier. En l'étade et par le ministère de (Voir pour détail les affiches) D'un contrat paaaé devant M* POILM* FLEURY LBU, notaire à Morlaix, le aept Août S'adresser à M* SABOT, notaire. LE J E U D I 2 7 A O U T 1 9 0 8 mil neuf eent huit, portant la mention anlvanta. A deux heures Bnregiatré à Morlaix, le dix Août 1908 Etude de M* QUÉRÉ, notaire à Plouvorn fol'o 36, caaa, 1. Reçu oent cinquante PREMIER LOT franca, déolmea oompria. E n la C o mmune de Plouézoc'h A VENDRE Signé : POUMIER. Au terroir du Mouster Par adjudioation volontaire Doqnal contrat expéditiona ont été dépoaéaa anx greffea dea Tribunaux de L e D i m a n c h e 6 S e p t e m b r e 1 9 0 8 La F e r m e dite Le Foën commerce et de Juatice de Paix de Morà 1 heure après midi D'une conteuauce de 15 hecttires, 25 íala, le donie Août mil neuf oent huit. ares, 53 centiares louée à M. et Mme En l'étude Hervé Bourhis jusqu'au 29 septembre IL APPERT QUE : I. E n la c o m m u n e d e P l o u v o r n 1909 pour 825 fr. l'an, plus l'acquit des M. Victor Camna, négooiant, demeuimpôts. Une petite F e r m e rant à Troudouaten, commune de PlouIl existe sur la ferme une souche de 531 fr. appartenant à la propriétaire. Au lieu de Mézallap iean. D'UNE PART : Consistant en é d i f i c e s et 2 c h a m p s MISE A P R I X . . . 17 000 fr. M. René Qaemé, employé de Com" de terre labourable, d'une contenance DEUXIÈME LOT marca, demeurant à Carhaix, avenue de 76 a. 85 o. Louée 120 fr. l'an à Malgorn, dudit lieu. E n la C o m m u n e de Garlan de la Gare. MISEAPRIX . . . 2 6 0 0 l r . D'AUTRE PART : Près îe manoir de Coat-ar-Roc'h A deux heures L e s U e u x r é u n i s d e P e n arOn établi entr'eux une aoolété en nom coUeotÛ qui aura pour objet le commer- II. E n l a c o m m u n e d e P l o u g o u l m R o c h H u e l l a et K e r s a l a û n . ce daa beurrea et matérériaux de conaD'une contenai ce de 10 hectares, 12 Au bord de la Mer truction, alnal que la oontinuation de ares, 72 centiares loués à M. et Mme l'expioltaUon dea divera entrepriaea Une Pi'opriété Jean-Marie Le Jeune Jusqu'au 29 Sepactuellement en oonra dana la maison tembre 1916 pour 800 fr. en argent, la Désignée autrefois sous le nom de de M. Vtotor Camus et toutes les opéraquantité de 900 icilogrammes de frotions qu'ils jugeraient à propos d'entre- c Hôtel de l'Ile de Siech » comprenant ment, plus l'acquit des Impôts. maison sur caves, culsiae, salles, apparprendre d'un commun accord. Sur lesdits lieux existe uae souche de Le Siège de la Société eat à Ploujean, tements, terrasse avec vues plendlde sur 237 fr. 75 appartenant à la propriétaire. la mer, au total 14 pièces. Maisonnette Rampe St-Nloolaa, dana le Bureau que MISE A PRIX . . . 20 000 fr. tenait M Camna, lora de la constitution à 3 pièces, terrain à b&tir, jardin et Issues. Loué verbalement 350 fr. l'an. de la société. TROISIÈME LOT MISEAPRIX . . . 4 . 0 0 0 f r . La Ralaon aooiale eat Victor Camus E n la C o m m u n e de Garlan et Compagnie. . . . (Voir les affiches) Le Fonda social, entièrement réalisé Au terroir de Porsmoguer eat de s c i a n t e mt(/e francs ; fourni : L e lieu, f o n d s et d r o i t s d u V e u Par M. Camna pour deuxtiera, ou Etude de M* QUE R Ë, notaire à Plouvorn zlt C r é i s ou B u z i t H u é l a , d'une qnaranta mille franoa et par M. Querné contenance de 8 hectares, 4 ares, 28 ponr un tiara, ou vingt mille franos. centiares, loué Jusqu'au 29 septembre A VENDRE MM. Camus et Qaeïné auront chacun 1912 à M. et Mme Pierre Geffroy pour U signature aooiale qni aera Victor 450 fr. l'an, plus le paiement des Impôts. de g r é à gré Camna at Compagnie. Sur oe lieu existe une souche de 376 EN LA VILLE DE MORLAIX Ladlta accleté a pria coura, le aept fr. appartenant à la propriétaire. Rue Haute, n* 25 Août mil neuf cent huit ; elle expirera MISEAPRIX . . . . 9000fr. le trente et un Décembre mil neuf oent D e u x m a i s o n s séparées par une qnlnie. coar, jardin en combot, au dessus autre ' Pour visiter, s'adresser aux fermiers maison aveo jardin donnant sur la rue et pour tous renseignements, à M*' Ponr Extrait, FLEURY et FAUQUE, notaires. J. POILLEU, notaire. du Chateau. Le tout loué 400 fr. verbalement et à Etude de M» Paul BIENVENUE, avoué l'année. Prix modéré Etude de M'Jean VERANT, notaire à à Morteix, plaoe Tùiera, 23 Morlaix, rue de Paris, n- 7 S'adresser, pour renseignements à M* (Aaaiaiance judiciaira — Décision du QUERE, notaire et pour visiter sur les lieux. 14 septembre 1907). A Louer Par iugement rendu au Tribunal civil de Morlaix, la vingt-quatre Juin mil nant ceat huit, au profit de Marle-Louiae Manach, éponae de Ariatide Eilès, cl-aprèa, cigarière, domiciliée à Morlaix, Grand'rue n* 5, demeurant actuellement. à Moriaix, rne de la Bergerie, n* 8, demanderesse ayant pour avoué M* Paol BIENVENUE, dont l'étude est slae à Morlatx, plaoe Thiera, 23 ; — par défaut, faute de constitution d'avoué, eontre ledit Aristide Elièa, aon mari, tonnelier, domiolllé à Morlaix, Grand' Rue n- 5, défendeur (ledit jagement enregiatré et algnifié audit Elièa pariant à sa paraonne;. Il réanlte que ladite Dame Elièa née Manaoh a éta déclarée aéparée de corps st do biena d'avec ledit Ariatide Eilès, aon mari, aux torta exoluslfa de celui cl. Pour extrait certifié conforme, par mol avoué aouaaigné de la Dame Eliès, ana-nommée, à Morlaix. Paol BIENVENUE avoué. QUAI MORLAIX A. H. ooo MOULIER " C^hevalier IVI.12, ru de BmtIVI- MORLAIX A U - Inelde VIBmt, 12E L P A P I E R S P K I N T S ; d a p u l a 0 Ir. 1 6 l a R a a l a a u . - P à y l t è T l t e a u — DeTant 4 a a h e m l B é a . — OraTuraa a t Otaramaa. Kaoadromeats trèa a a l g a é a . — B a o u e t t a a , P á a a a - P a r t a l i t , forme carrée ou et»is. livrés en 24 heures. - G O Ü R O N N B S M O R T U A I l t l B , O I S K O U . Artlolea d e P a l a t u r a . — O a u l a u r a L e f r a n o a t B a u r g a a t e . » I i a a s t t o a d e MoMlaa.^ - Raglatraa. - Praaaaa à oaiptar. - Uwmm». ^ T U a b r e a O U I T T O o t a a a u t a l i a u e . — M l a a e l a , Paralaaiaaa'; COu^élala MédalUea at I m a g e a raliolauaaa. - A L B V Ü 1 , p a u r Gariaa # é a . talea at P h a t a g r a p h i a a . G A D R B B , p a u r Obmrwrnx, QawMUMa, P a r t r a l t o . - O r adhéaU LETÉttM, p(»ur « a r a r l a Bata, ta P M t r a , eta. - TaUaa Giréaa — La R i p a l l u . Place Emile-Souvestre, 1 — MORLAIX Pour la légallaatloa do la algnatara oi-Contra 24« ANNÉE AR WiRÎONEZ ENEB Numéro 29. AR S'ILS TE MORDENT, TARIF C. —0— TREAG'K M. Fallières, Président de la République, franc-macon et antireligieux, a voulu pour sa fille,' u n mariasse reliirleax« M. Thomson, ministre de Fallières, a voulu poiir d^humbles marins bretons, catholiques pratiquants, d e i i o b u è i l i i ^ p , pnrfinaftnt fil» vile»« InipliFez et jugez Voilà l ' œ u v r e dés Quinze-Mille, des Le Bail et des Cloarec !!! La parole de Gambetta a peaé sur tous Iea partia. La crainte dea complications extérieurea d'où la guerre pourrait sortir ies a comdamnés à une mortelle abstention. Lorsqu'une quesUon de politique étrangère agite l'Europe et ie monde, lorsque surtout elle menace ia Franoe dans son repos, il sulBtque le ministre fasse un geste, pour obtenir que tous se taisent, au nom da patriotisme. Depuis trente ans, notre politique étrangère a été conduite dans cette obscurité voulue. C'est pourquoi, A auoun moment, le pays ne l'a .comprise. La grande expansion coloniale qui fut, pour lui comme pour ies autres nations. la caraotérisque de notre temps, ne lui apparut Jamala que comme une série d'aventures sans pian préconçu. Ni pour laTanlsie, ni pour l'Indo Chine, ni pour Madagascar, les gouvernements suooessifs ..n'ont su lui montrer les grandes raisons d'intérêt général ' qui expliquaient oes expéditions ni. pour lea Justifier, lui parler de aoa nautea deitinéas, da son ioflaenca dans le monde, de ses traditions sécuiairea. Il n!avu que »daa opérations de pollca : comment^.a^ait-11-pu y engager son aeaar salaie-i répété aujourd'hui pour la-Maroc., Qui ne ae souvient du jour de,F|ii da, où, au prix d'une omelie humiliation. fût marqué le premier paa vera l'alilance anglalae ? La .Chambre venait da rentrer pour ia aession d'automne. Lea oceura étaient oppreaaéa : chacun attendait dea explioatlona publiques., J'avais, moi-même, déposé une demande ,d'interpeliation. Tout le monde, miniatraa etccllègaea, me conjura d'y renoncer au ,nqm du patriotisme. Je retirai ma demande. La Franoe courba ia tête, sans savoir pourquoi, en vue de quala deaaeina future, eAe laissait ravir, par eux mêmes dont, ia veille, elle prétenait entraver ia marche, fruit de l'audaclause entreprise, accomplie depuis trois i^ns avec une si magnifique énergie. La poiltique étrangère du paya changea alnal radicalement d'orientation, aana que l'opinion publique a'en aperçût.^ ^ M. DèlcAS'^ inotigura ce jour-lA cette érioda de sept annéea pendant laqueiI, A l'abri du myatère diplomatique, ii a pu engager la nation,di^s u^ vaate ayatème d'alliahoes et d'ententes nouvellea. dont lea aeorètes visées nous sont encore igpen prèa ii^connues. Lorsque, danis tin jour de honteux affolement, il fut dépoaé par ses collègues, sur un geste de l'empereur allemand, lul-môm9,SH{Bpotttba sai^.Hltmot, victime de ce ailenoe qui, ai longtempa, ravalt protégé. —0— S K .11 Mt l o n j o u f malaisé, pour las hom-, •aa.qol na aont pas diraotamant mêlés a u AÉgpelatqna dlplomatlqnaf^a parlaijffae>nrA«iilondasqnsstioBS da poIMqva« étiangAse. Dana notra .pays, c'cat aaa tâaha plns dlffloUa qasupartont alllanrs. Blan qna nons vlnons BoalMlamenl aona na. gonTamamant tfoflBloa, ton! oa qnl tonoha A la dlplomatla aat ohas noua environné d'im proiaadnyilAre. Cast po^jrqnol la massa dt la nation, san! en de raraa Instants où qnalqnebrasqne commotion trouble son Inflfférenoe, se désintéresse des quMiloaa dont on ne loi parle presque M a V k l L y a, dace myaté^e, de catia ladUMfttioe, ana raiaon profonda. Depuis trente-huit ans, nousiportons le pdda. d'une défaite iuTengée. C'est aow.ffrande faiblesse. Lesnalkms, paa | l « t qMleslndlTldns. ne demeurent imfUMOMaL. aux yeux du Monde, frappéa d'opaiifutdau Injure, o JUitmatte aawttrlsanre de 1870 na aaundlêtre oomparée à auoune antre. L'Au' Sadowai.Mrdl^ son rang ; l a IUisalt,ji9i(éa Mouliftit attelata dana sa I. Nous, nous avons de l'enaenl un mor, e l , e « n e j M , loaaolr» (uno,, aous lté des Taisons, en i.aous, humilie ootn< jt^aoi d'Impuissance ilapBbetta disait.: a II (ant y Joub et «'en parler, jamais,!, MilW.Mai do«le, exprimer l'imLité^uUoiLde préparar. dans le .nne Ktvawihe n^asaaire. jllals aajtTae.dÎMi note qu'on dirige I d'un p4y«,at,9etU.parole fat.M eooiplait enoore.le patrioM deemaltxae quele nôtre i t e hasard, est devenue la formule de son abdleaUon. L'armé». g f l e - l ' a eoUprise. Coarbès mtr l e w tlAaqablldlràne, l'esprit tendu t t n lafroBtaéreouverte, les oiBelers L L'oppoaitlon a, durant da longuaa annéea, trop facilement acoepté ce muet effacement. Entrée dana lea assembiéea de la trolaiéme république, avec lea traditiona que lui léguaient lea miniatrea de l'Aaaemblée nationale, elle se crut, par acrupule patriotique, tenue A oette réaerve. Le duc de Broglio n'avait voulu qu'une politique d'isolement recueilli, qui, seule peut-être, était poasible, au coura de cea annéea »laborieuaea où la Franoe avait, aoua lea regarda soupçonneux d'nn vainqueur inaaaonvi, A refaire aon armée et aes financea. Une noble fierté pouvait aoutenlr cetta attitude ,déaintéreaaéa dans un Etat, qui, volontairement, aa tenait A l'écart : maia la vanité en apparut auaaitôt qu'il voulut aa mêler au concert daa aatlona. On le vit bien dàand, en 1878, au retour du congcèa de Berlin, M. ,Waddington ae vanta, croyant formuler une poluique, que la Fraace en aoctltcies maina videa », pendant qu'entre lea alennea, l'Angleterre ramaaaait l'ile de Chypre. La parte, A Jamaia dèilorabfa,' de ia aituation qua nous avaient faite, en Egypte, las sonvenirs héroïques et la »réirândérance iatailactaella, fut, parmi aaeffata da cette politique, l'un dea plua douloureux« J'évoquaia tout A l'haure lea Joura de Fachoia. Ceux de i882 aont demeuréa non moina préaenta A ma mémoire : alora fat oonaommé l'abandon, douse ana plua tard publiquement ratifié par M. Dalcaaaé. Notre influence dominait l'Egypte. En rafuaant l'offre que noua falaait ie { D'ABONNEMENT MORLAIX, un an 3 fr. 6 0 Finistère, Côtes-du-Nord, Morbihan, un an. 4 fr. » » Autres Départements 4 fr. 6 0 Frais de Recouvrement par la Poste, 0 fr. 40 • I par Abonnement et les généraux ont travaillé aans bruit, à l'œuvre aainte. ,Pqur la masse dea citoyens, la aeconde moitié dn mot d'ordre a seule prévalu. Les vagues espo|rs en la Justice immanente ne suiBsent pas A stimuler l'énergie morale d'un peuple. Le allenoa peu à peu engendre ia réaignation, qui mène à l'oubli. A ZO SAMEDI 22 JUILLET 1908. BED 5 JtZÙZ MORDS-LES khédive Ismall des actions du canal de Sues, créé par notre or et notre génie, en les livrant ainsi aux convoltisea anglaises, les ministres de l'Assemblée nationale avaient ouvert la porte, par où elle devait disparaître. Cependant, elle subsistait : Gambetta avait cru ia maintenir par ie fragile arrangement d'nn contrôle financier partagé entra l'Angleterre et la France. Qaand éclata la puérile révolte d'Arabi, salai par le juste sentiment de l'intérêt national, ii voulut que les drapeaux des deux nations parussent ensemble, sur la terre d'Egypte : l'Angleterre l'offrait : M. de Freyolnet, chef du ministère, hésitait. La Chambre refusa. Les vaisseaux de ia Franoe a'élolgnèrent de la côte, où oeux de l'Angleterre Jetaient leura obus et leurs soldats. Ge fat un désaatre moral. Paralysée par i» crainte des aventures, dominée par la politique de désin-téreaaement, la droite accepta, pour sa part, cette responsabilité. Avec quelle tristesse, aveo quels déchirements intimes, j'en ai ie souvenir toujours vivant 1 Un homme, cependant, parmi les adversalrea déterminés de la république assava, dès cette époque, de falre-prevalolr une autre politique. Celle qu'il défendit A ia tribune peut être diaoutéa : il demandait qu'au nom de l'intégrité de l'Empire ottoman, ia France fit appel au.^ttltaD, auseraln de L'Egypte. Je n'entaQd#tpaa rouvrir ce débat rétroapaotlf. ilaia, en rappelant cette initiative, je •venx rendreit^ommage'A celui d'entre nonà aó)tj»r9aque senl pendant vincrt a n e l i l a Chainbre des députés, Ititta contre la conaigne dn ailence patrioUqua. C'eat Julaa Dalafosaa. L'expédition dn Tonkin souleva plus tard, il est vrai, d'ardentes discussions, où Mgr Freppei, avec et contre lui, marqua sa place glorieusement. Puis, quand aprèa 1892, l'alliance russe eut brisé la cadre étroit où s'enfermait notre politiquç, lea débats devinrent plus libres, ia tribune plus ouverte : l'opposiUon y parait aujourd'hui avec l'éclat qua .chacun aait. Maia, Jnaque-IA, Deiafcaae fut le aeul orateur de la droite, qui eut l'habitude des àffairea étrangèrea. Auoune question, depuis 4876, ne s'est posée devant ia France, aana qu'il ne fût p;rèt Ala traiter avec un talent et une. indé dance, bientôt reconnus et ai 's de ses, adversaires eux-mômas, sana que jamaia. un aeul moment,, malgré la fermeté de aea opinions monarcl^qnea, l.'aBpritude parti dénatnr&tla patrioUque inspiration de aes critiques ou de ses conseils. ¡j, ...Fort,de ce passé si bien rempli, il vient, ,dana un. volume Intitulé,: La France au dehors, de faire en quelque aorte une revue de notre histoire diplomatique pendant les trente années du gouvernement républicain. C'eat un beau livre, animé d'un aouffle ¡généreux, où bat, d'un bont A l'autre, le cœur d'un bon Françaia, que l'amour de la patrie élève copatammant au-daaaus des disputes intérieures, qne l'intelligence de ses intérêts et la connaiaaance des af(alrçvi, éclairent et inspirent en toute circonàtanca. Une impreaaion s'en dégage, A la fois pénjbie fortifiante. Les étapea de cette longue route sont assurément donloureuaaa. En nommant l'Egypte et Fachoda, j'ai rappelé ies plus lointaines. Celle de Tanger fut pire euoore t nous souffrons encore du désarroi qu'elle nous laissa. Qaand il y a deux mois A peine le gouvernement refaaa au générai d'Amade) la permiaalen de aalair p Moulay-Hafid, et de trancher alnal d'nn coup le nœud gordien du Maroc, c'était le 80 avenir du navigateur couronné qui hantait sas çonaeils. Le mal chronique que J'ai dit n'a paa caaaé.de noua anémier, aggravé depnla dix ans par ia^ déprimante action da l'anarchie q)BÌ noua dévore, et par le malaiaa dont criminella désorganisation da notre force militaire nous a pénétrés. l i a rupture aveo le Saint-Siège, œavre encore praaque inoompriae da la révolution coamopoiite, marqaa, aur la calvaire da notre gloire nationale,) .une chute plua grava que tQutea lea autjrea par Mainéviti^laa conaéquances. Nulle atteinte pilus profonde ne pouvait ôtre >rtée A raatorité morale de la nation e i^uaiaé, at A aon preatige dana le mçmde chrétien. Le dlacoura où Julaa Delafosse la dénonça, et qa'il .reproduit dans son livre, en forme une das pagea les plus émouvantes. —0— Cependant, A travers ces tristesses at oas défailianoaa, notre Franoe garde Pour tout ce qui concerne la Rédaction, s'adresser aux Bureaux du Journal. 8. Place du Dossen, 8 dana cette longue hiatolre un étrange rayonnement : et c'est le côté vraiment poignant, de oe drame de trente années, ue le contraste perpétuel entre les lutes, les faiblesses, les.abandona des [ouvernants, e^ la pniasante vitalité ,'un pays qui malgré tout, demeure, our lea empiraa voisins, l'objet constant des luquiétudes et des jalousies. des espérances et das sympathies. Oa peut théorlquemement disserter sur le choix des alliancea ¡upratlquement, les situations les imposent. La pire des oonlltlons, en faoe d ua volsla msuaçint, c'est l'Isolement. . Jules Delafosse ie moutre dans son Iivre„avec la force et la hauteur de vues qui lui sont habituelles Un fait éolatant, d'ailleurs, domiae toutes les disp ates théoriques : en dépit des épreuves subies, les circonstances ont fait i la Franoe une position iaespérée. Depuis le jour de Gronstadt où, pour la première fois, elle se sentit affranchie, elle a pris, entre les nations, une place tons les jours plus large et plus forte. C'est la consolation du patriotisme blessé. Mais elle apporte avec elle des chargea, des soucis et des obligations. Il ne jufflt pas d'enregistrer aveo orgueil les politesses internationales. Ge n'est pas ia Joie de nptre amitié qui nous les vaut: C'est la crainte, des périls prochains. Gomme la France a sa part des ententes, elle aura celle des dangers contre lesquels elles sont formées. Les hommes qui, dans la délire du pacifisme, l'illusionnent sur ces inéluetables perspectives, la trompent omellément. Devant lea r.hamhrws jl'Angla. terre, dea orateurs qualifiés parlent tout haut daa conflits probables. La preaae allemande eat déchaînée. L'Orient pat pleiu de troublea. Les esprits, partouiiJonilnquiets, iCa serait la plus inexcusable des folles, continuant la grande faute de M. Delcaasé, de resserrer et d'étendre sans cesse nos alliances nouvelles, sans en prévoir les conséquences et sans nous armer pour y faire faoe. Telle est la conclusion qué Jules Delafosse a voulu laisser dans l'esprit du lecteur. < SI le vieux Gaton, éorit-il^ — et ancnne parole ne saurait mieux clore cette reme d'histoire— si le vieux Galon revivait parmi nous, il terminerait chacune de ses harangues par oette adjuration patriotique : Censeo et... Je pense, en outre, qu'il faut noua refaire une armée prête à tona lea accidents. » Î A. DE MUN de l'Académie française G à i r l a n d e s i Vos Principes Jf TARIF DES INSERTIONS Annonces (judiciaires ou diverses), la ligne . Réclames (en 3» page), la ligne 0 fr. 2 0 0 fr. 3 0 Tarif décroissant pour les Insertions répétées La Société de Publicité Religieuse, 6, place de la Bourse à Paris, est seule chargée de recevoir la publicité extralocale pour le Journal. , , Reste que /'Eclaireur en vacances s'en donne à cœur-joie de c manger du curé • L'opération est vieillotte et les curés n'en meurent pas Tout au plus, s'ils lisaient vos homélies, pourraient-ils en mourir de rire. Mais raudace est grande, de nous parler de l'évêque qui « décore ses ouailles ». Quand on a Vhonneur et la diffi' culté grande — je le reconnais volontiers — de défendre un député aussi décorant que Cloarec, la prudence élémentaire commanderait de s'abstenir. Ne vous souvient-il pas, Monsieur Le Bras, que la grande presse, s'occupant, pour une pauvre fois, de votre Cloarec, signalait cet « obscur député dont le tiers des électeurs est palmé ? » Les palmes I mais jusqu'à /'Eclaireur on sait cé qu'en vaut l'aune. Puisque les « Guirlandes » vous en — guirlandent — pour employer votre odorant sous entendu, nous nous efforcerons à vous fournir encore matiere à réflexions puériles. Nous avons montré la grandiloquence arriviste d'un Philippe, le mutisme prudent d'un Cloarec, l'impudence du gouvernement : gentiment, vous appuyez et, a contrario, corroborez nos dires. Nous essayons d'établir la netteté de •'""ipes que vous voulez dénaturer s'ils sont d'ordre religieux ; et que vos mal très violent sans vergogne s'ils font par tie dés a grands principes d de 8g. Pour toute et maigre réponse, vous charge^ sur des coquilles 11 Eh bien, mâchez! remâche\ vos coquilleSimoa^onfrère^ S^t ce faisant, votisaureu grand'raison. M. Lanes, Dauphin ' de la Loge, ne vient-il pas de démontrer que la mangeoire est l'auge à principes du Bloc ? H. 5 C. Jeai'ai pu ^ecoéder A cette miae en^demenre, voulant de tous pointa me eonformer au précédent créé lora des obsèques des victimes du léna. Le clergé a alors, refosé de donner l'absoate et l'est IA tout l'incident. Il convient de ne. pas en exagérer l'importance, ea pensant qae les corps vont être traaaportés la plupart en Bretagne, et qae les familles des victime» auront tonite faculté, si elles le désirent,ude fahre procéder A tonte cérémoaie raligiauae que pourrait réclamer leur fol . eoalassionnelle. Qaant A moi. J'ai U profonde oonviotion de n'avoir pas félt œavre de sectaire en agissant comme Je l'ai fait, t M. Thomson n'est pae sectaire )arce qu'il a assisté au mariage religieux de Mile Fallières I La raison est probante i ^ . An vrai, depuis de longues années, les fonctionnaires du Bloc sont entrés dans nos églises plutôt en cambrioleurs qu'en hommes dn monde. Ça nons change. Ge qui ne change pas, c'est l'hypocrisie des fils d'Hiram. . Vraiment, vons semblez étonné de ce que les prôtres ont refusé de donner l'absoute, vite, vite, en nn coin de cour écartée : et vous auriez voulu que, tels des criminels. Us s'én aUlent, leur besogne faite, sans acc o m p a m e r l e s cercueils... M. le ministre de la marine ajonterait-U la liaisanterle cynique à la basse inlure.f • .<4 i - Comwéatl-jaiThoawMi a .nad.4iirw que te ei lee famillee le demindatent, les corps seraient présentés à TégUse : et qne les parents n'oat manifesté ancun désir de ce genre. » B. Croyez - vous vraiment que la mère ou la veuve qid pleure nn flls ou un époux, songe brasquement, dans son denU, A spécifier an ministre qu'eUe veut des obsè pies religieuses. D'aiUeurs, cette mère, cette veuve auraient-elles pu môuM supposer un instant que les fils de la terre bretonne, seraient mis i. au La terrible catastrophe maritime cercueU sans être bénits par le prôque nons relations l'antre jour a fait tre ? neuf victimes et non six, trois blesEt l'on invoque le précéderU dn sés étant morts après une atroce na. Depuis quand l'aocompUsaeagonie. Mais par compensation sans doute, cette catastrophe a permis au ment d'un forfait constitue-t-Ui le gouvernement de descendre plus bas prétexte dont on peut se couvrir encore, si possible, dans la bassesse pour ôtre à nouveau erlminel ? Oui certes, la Bretagne catholique et l'abjection. fera de belles obsèques reUgieuses à On se rappelle que lors des obsèses morts. que des malheureuses victimes du Mais la France officielle aura téléna, il fnt interdit au clergé de moigné nne fois de plus que lorsfaire partie du cortège. Mais dn moins les prôtres donnèrent une so- qu'lT s'agit d'obéir A la Loge et d'inlennelle absoute devant la foule sulter Anos croyances, eUe s'abaisse à tontes les ignominies et à toutes assemblée. les bassesses. Cette fols et par nn raffinement de Quelques journaux ont essayé cruauté bleu digne de nos odieux sectaires, cette suprôme consolation au mépris de leur propre honneur — a été refusée aux familles. Dans de défendre l'acte gouverneviental. une dernière insulte jetée aux pa- Ils ont tenté des explications diffuses rents éplorés, l'on a méprisé leurs et menteuses — A ia Thomson. Ils n'ont pu donner le change : et croyances et l'on a fait anx morts de le contraste hurlant s'impose. . la Couronne des obsèques purement M. Fallières, premier magistrat civiles. Pourtant M. Thomson, ministre de de ia République, estime que sa fille la Loge, a bien compris tout ce que doit se marier religieusement. Mais de pauvres petUs marins bretons, son geste avait d'odieux. Et il s'est fait prendre une inter- est-ce que cela compte, est-ce qne view par un rédacteur du JoumaL cela peut intéresser dans s e s voyaEcoutez ses explications embaras- ges impériaux et ses villégiatures royales, de Copenhague à RambouUsées, hypocrites, ridicnles : let, le loupiUonesqne personnage ? — Je ne suiti pas un sectaire, a déolaGrève, petit marin de Franoe : rà la ministre, et n'ai auoune répu- c'est pour le Bloc et pour FalUères i gnance A entrer d<u» une égllae on A • • • • . « • • . assister A des cérémonies religieuses auxquelles la fol reapectable de famillea Eh bien ! non ! ce n'est pas pour croyantes penvent me convier. Tout ré- FaUières ou pour Clémencean que cemment, j'ai, avec mon collègue Pichon l'on meurt. Ge n'est pas pour le assisté A un mariage religieux dont il Bloc que les marins bretons ont fut beaucoup parlé et entendu una mea se catholique au même titre qui m'au- éclaboussé, de leurs cervelles et de Couronne. rait fait être ia témoin A la aynagogue leur sang, le pont de la ou A la moaquéa d'uue cérémonie laraé- Ils sont morts pour la Franoe. Ile lite ou musulmane. Il avait été décidé, sont tombés, selon leur noble devirelativement anx obaèquea des viotimes se, pour l'Honneur et pour la Patrie. de ia Couronne, que, si les familles le La Patrie qu'ils honorent magnifie demandaient, lea corpa aeraieut tout ces humbles héros. Et dana un môd'abord présentés A l'église. Les parents n'ayant maniftaté aucun désir de ce me élan, toute la France cathoUque, genre, ies cercueils ont donc été expo- profondément inclinée, dit les der^ sés dans ia oour de l'hôpital, oû J'avaia nières prières sur les cercueUs, d'où oru bien faire d'autorlaer le clergé a la France officielle a brutalement ar* venir aolennellement donner l'abaoute. raché l'ombre consolante du Christ; GRÈVE, MARIN!! Voici déjà quelques mois que nous tressons ici d'aimables Guirlandes à l'honneur de nos concitoyens amoureux des fleurs, des couronnes et des rubans — les Cloarec, Philippe, Le Bras et consorts. Telle une poule en présence de cannetons audacieux, le bon rédacteur de /'Eclaireur admirait et ne pipait mot. a Guirlandes » / Qu'est ce que cela peut bien signifier, se demandait, méfiant, notre homme. A force d'y réfléchir — sept ou huit mois de travail sérieux — il comprit ce que parler voulait dire. Il y mit le temps mais il comprit — Selon sa mentalité, au reste : car avec un esprit d'à propos et un tact que n'en vieratt nul corps de garde, il estima que « enguirlander » devait se traduire en... guirlander. Cambronne, évidemment, venait à la rescousse. Et notre pauvre collaborateur, Yan, requt en pletn visage un paquet d éclai reur. Yan disait : « Cloarec décore à tour de bras » — Niaiserie, déclarait /'Eclaireur. « Fallières est ample et lourd B Niaiserie, clamait C'houitelBras. «Le Bras apprend (hélas !) le /ran qais dans VEclaireur. » Niaiserie, grin qait Emile Le Bras 1 a II fait jour en plein midi > voudrais je écrire ici. Mais devant ce truisme, —c Niaiserie, affirmerait encore le docte instituteur qut radicaille et rédigeaille à /'Eclaireur du Finistère. Je m'abstiens donc : je ne signalerai même pas de vos coquilles, cher confrère V; Elles sont trop : n'en jetez plus : et « Lea prêtrea ont exigé pour venir quand on a fait trépasser un homme exercer lenr mlniatère qu'encore une trépané, on devrait bien songer à la foia je respecte, d'êtrs admis à faire poutre avant que de chercher ailleurs la cffioieilement partie du cortège qni eon< paille. duirait las oorps de l'hôpital A la gare, Henry BAMEULE LA H o w a r de Hnn et les Carnet Canadiens c a t M i p s provincial Nous sommas hearenz de pouvoir reproduire loi la lettre qae M. Pierre Qerlier, Tloe-président de l'assooiatlon eatholiqae de la Jeunesse Française, et aon délégué aux fôtea du tricentenaire de la fondation de Québec, vient, à son retour, d'adraaaer à M. le comte Albert de Mun. Na pouvant, malgré lea prea> aantaa Invltatlona qni lui étaient faltea à cette oooaaion, ae rendre au Canada, eelui-ci avait prié M. Pierre Gerller d'ôtre l'Interprète de aea regrets. On trouvera dana lea lignea qui suivent, une nouvelle manifeatatlon de l'ardente aympathie qui unit lea catholiques de la vieille Franoe et oeux de la nouvelle et le témoignage de la profonde admiration que l'on éprouve, dans le monde catholique, pour M. le comte de Mun: Parla, le 7 août 1908. 29 traina emportent des diverses réglons de la France, vers Lourdes, les membres du Pèlerinage National. Le départ du train blanc, toujours aussi émouvant, a eu lieu dans la soirée de mercredi, à la gare d'Austerliti. Mgr Amette est venu en gare bénir les malades. Lundi ont eu lieu, à Toulon, les obsèques dea vlotimea de la « Couronne». M. Thomson, ministre de la marine, s'y est rendu. Comme nous le disons par ailleurs, le clergé de Toulon, qui avait spontanément offert son concours, a dù le retirer devant les inconcevables procédés enn)loyés à son égard. Ce navire va ôtre abandonné et remplacé par un autre. )-( Monaienr le oomte. Revenu depuis quelques Jours du Canada, l'ai voulu me préaenter chez voua aana retard, pour voua rendre compte de mon voyage, et je regrette bien que •otre abaence de Parla m'dte la possibilité de le faire de vive voix dès à présent. Ja me permettrai de vous demander un randea-voua, loraqua voua aerez de retour ; mala je ne veux paa attendre oe moment pour voua dire Penthoualaame aveo leqoel laa oathoUquea canadlana, at apéolaiement lea membres de l'Aaaoolatlon oatholique de la Jeuneaae canadienne, ont aoonellll votre souvenir et aoolamé votre nom. C'eat 4 la aéanoe aolennelle d'ouverture du Congrèa de la Jeunease catholique, au aolr môme du jour où a'aohevalent laa magnlflquea fétea de Laval, et en préaenoe de S. Ezc. la délégué apostoli qne at d'un grand nombre de prélats eanadiana, que j'al donné lecture de la lettre adraaaée par voua aux organlsataura du Congrèa. J'al été témoin alors d'une manifestation Inoubliable. Les qnalqaea phraaea dana leequelles je m'étaia tout d'abord efforcé de rappeler oe que voua doivent lea oathoUquea de Franoe ont été aouUgnéea d'applaudlsaementa frénétiques, et, lorsque j'at termhié la leoture de votre lettre, Interrompue à chaque ligne par les bravos, la aalle tout entière a'est levée en une - Indesorlptible et émouvante ovation. Laa aooiamatlona ae aont prolongées durant plusienia minutea, et Je ne saurais voua dire le aentiment de joie que J'al éprouvé oomme catholique en constatant à quel point votre nom et votre oauvre aont populairea dana oe pays demeuré si oatholique et si français. Ce sentiment n'a fait que se confirmer, d'allleura, durant tout mon aéjour, et loraqua J'al entendu dea peraonnea de - tous millauz et de tout flge, évôquea, prétrea at lalquaa, hommea poiitlquea et OllIUtlUJitJIMlLPepple»^^ Totiui, en déplorant votre absence, aveo uae admiration et je puis dire aveo une gratitude tonohantea. Permettax moi d'ajouter, Monaieur le eomte, que J'ai été partloullérement fier de m'aoqnittar de la mlaalon que vcus m'avlai fait l'honneur de me confier ; atjetiena à voua en remercier, oar al, modaate délégué de la Jeuneaae cathollqoe, j'al reça là-baa un chaleureux aoonell, j'al clairement vu que je le dévala tout d'abord à ca aeul fait que vous m'avlei demandé d'ôtre votre Interprète. Je rapporte de mon voyage au Canada daa Impreaalona déllolenaes. Les fôtea qui ae aont dérouléea à Québec à l'oooaalon de l'inauguration du monument de Mgr de Lavai ont été véritablement grandioaea : j'al aasiaté à des mantfeatatlona rallgleuaea tellea qu'aucun autre paya au monde n'en pourrait, J'imagine, offrir aujourd'hui de aemblablaa at qui évoquaient pour mol le sou•enlr de la vieille Franoe chrétienne, mala auaal l'image et l'eapoir de la réaurreetion oatholique. Et oe n'est paa sans una émotion réelle, et profond à eartalna momenta, que j'ai retrouvé dana oe peuple, aujourd'hui entièrement loyal à la couronne, un amour toujours al fidèle de la Franoa, et que j'ai vu flotter dans toutes cea aolennltéa le •drapeau françaia. . , Le Congrèa de la Jeuneaae oatholique a été extrêmement Intéressant et vivant. Ja ne doute paa qne l'association ait un bal avenir, oar elle a, en oe moment môme, de l'aveu dea hommes les plua oompétenta un rôle capital à jouer au Canada. Au ooura dea longuea séaneea où l'on étudiait lea moyena les plus effloaoea pour raooomplissement de oette mlaalon, votre nom a été prononcé à bien dea reprlaea, et, chaque fols, les aooiamatlona ae aont renouveléea comma au premier jour. Ua grand nombre de personnalités canadiennes m'ont prié de vous exprimer, aveo l'eitrôme regret que leur eauaait votre absence, leura sentiments de reaptotueusa reoonnalssance. Entre toua, Mgr Bégio, arohavfique da Qué'beo, et Mgr Bnioheal, archevêque de Montréal, m'ont demandé de lea rappeler è votre aouvenir. Vaulllas agréer, Monaieur le oomte, l'hommage de mea aentlmenta lea plus reapeetuanx. Pierre OERLIER Pour le Milliard Lt aamadl 12 aeptembre, à 8 h. 1/2 dn matin, à l'audlenoe dea criées de la. Chambra daa vaoationa du tribunal civil da Grenoble il aera mia en vente : i* Une égllae aveo aon clocher, élevée à Salnt-Chrlatophe-la-6rotte (Savoie) ; a * Ua... eimetièra 111 Mise à prix : 600 franoa. M. Lecoutarlar ràaliae le mllllard- lantdme. RESISTANCE Après la grand'messe, M. Diraison, curé - doyen de Lanmeur, s'avance à la balustrade et demande è ses paroissiens de prier toujours plus ardemment la Vierge de Kernitron. Nous n'obtiendrons ce couronnement qui serait le plus cher vœu de tous, que si nous nous en montrons vraiment dignes par notre fidélité à Marie. An reste, aioute-t-ll, Pénorme afOuence des pèlerins réunis loi peut prouver à M. le Vicaire général combien dahs toute la région est aimée et vénérée notre bonne Vierge. » Le soir à 3 h. ont eu lieu lea Vêprea aoienneliea et après la procession de Kernitron à l'église de Lanmeur, le Salut a été donné. Au cours des différentes cérémonies, on a beaucoup remarqué l'exoellente chorale de Lanmeur qui sous l'habile direction de M. l'abbé Le Blllant, a remarquablement exécuté, entr'autres, le cantique bretoi à N. D. de Kernltrop, Panis angelicus, 0 Salutaris, Omni die die Maria;. Vaooinatlon. — Le maire de la commune de Morlaix a l'honneur d'Informer ses administrés que ie médecinvaocinateur de la circonscription vaccinera gratuitement à la Mairie le lundi 31 août 1908, de 10 heures à 11 heures du matin. Il croit utile de leur rappeler les articles suivants de la loi du 15 février 1902 : Article 6. — La vaccination antivariolique est obligatoire au cours de la première année de la vie, ainsi que la revacclnation au cours de la onzième et de la vingt'et unième année. Les parents ou tuteurs sont tenus personnellement de l'exécution de la dite mesure. YAN. )-( On annonce qu'une compagnie de ti railleurs sénégalais serait cernée en ce A la Colonie de Vacances moment par une peuplade anthropoLundi dernier, M- le curé de Morlaix, phage, à Hsut-Ivinds (Gabon) ; il y auaccompagné de M. Le Sa3Ùt, aumônier, rait 10 tirailleurs tués ou blessés. Le gouvernement ne prend, bien en s'est rendu à la colonie de vacances de Carantec. tendu, aucune mesure. A son arrivée à Saint-Joseph du BelAlr, les codons ont acclamé le vénérable pasteur de la paroisse. L'un des enM. Clémenceau, en vacances à Caris- fants a lu un compliment. M. le chabad, a reçu la visite de M. Lloyd Geor- noine Le Duc a répondu en félicitant le ge, ministre des Finances anglaises et dévoué directeur l'œuvre, M. Pabbé de M. Isvolsky, ministre des affaires Vigoureux, et en de remerciant toutes lea étrangères de Russie. personnes dont la générosité assure la Les journaux commentent, à perte de prospérité et le développement constant vue ces visites de politesse. La disette de la Colonie de Vacances. de nouvelles pendant la période des vaPuis une ample distribution de frlan» oances, rend les diplomates en ohamhre dises offertes par M. la Curé à « ses fort Imaginatifs. petits enfants » a mis en joie toute la colonie. — Les enfants étalent revenus le 14 Le 60* anniversaire du sacre de Fran- août pour assister à la fête de l'Asçois-Joseph a été célébré avec éclat en somption et faire leurs dévotions dans Autriche ; au chateau de Wilhelmshœhe, leurs paroisses. Et à la procession de Guillaume II a porté un toast à son la paroisse St-Matthieu, seize jeunes allié. colons au teint brûlé comme de vrais loups de mer, portaient sur leurs épaules un petit navire, le « Stella Maris. » Oa signale d'importants progrès ob- Ils sont repartis le 15 au soir et terminetenus, ces jours-ci, à la Tour Eiffel, ront leur séjour le 7 septembre. dans la téléphonie sans fil, dont le principe est désormais acquis. On a pu téléphoner sans fil da la pointe du Raz à Paris (500 kil.) Les trois savants qui N o m i n a t i o n s d a n s le o l e r g é vlennont de faire cette découverte ont déclaré vouloir conserver le secret de ' Par décision de Monseigneur PEvêleurs appareils dans un but de défense que, on date du 17 Août, sont nommés : militaire pour la Franoe. Aumônier à la Norgard (Le Trévoux), M. Corvez, vicaire à Huelgoat ; Vlc>iire à Hueigoat, M. Kervarec, Le t Pourquoi Pas ? » navire spécia- jeune prêtre de St-Melaine de Morlaix. lement aménagé par le vaillant docteur Charcot ponr tenter la oonquôte du pôle antactlqne, est parti ds Cherbourg. Le docteur Charcot compte étudier la faune et la flore de oea réglons et ex.pIarac..Jiutaxtt-qaa £alxa. fl8 pourra, 1« continent plus grand que l'Europe, que sur les dires des précédents voyageurs, MORLAIX Pon croit exister au pôle Sud. )-( M GHRONIOllË RÉGIONALE M A l'étranger, le cabinet turc vient d'é- écarter toute crainte d'un retour subit du fléau. Les pertes peu élevées d'ailleurs, ne pourront guère ôtre appréciées avant l'année prochaine : oar c'est à cette époque que Pon saura le nombre des souches vivantes qui ont été détruites. Semaine Thermométrique • • « . . . . . . Article 27. — Sera puni des peines portées à l'article 471 du Code pénal, quiconque aura commis une contravention aux prescriptions de Partlcle 6 cl-dessus. Carnet de m a r i a g e . — Mardi, à 11 heures, a eu lleulemaiiagereligieux à l'église de St-Matthieu de M. JulesCharles-Auguste Deleurme, chirurgien dentiste à Lannion (Côtes-du-Nord), avec Mlle Amélle-Charlotte-Marle Geffroy, sans profession. Le mariage olvll avait été célébré quelques Instants avant à la mairie de Morlaix. Les témoins pour la mariée étalent : MM. Alfred Geffroy, commis principal des postes et télégraphes à Paris, son oncle, et Emile Geâroy, représentant de travaux publics à Tours, son cousin germain. Ceux de l'époux étalent : MM. Auguste Deleurme, chimiste à Paris, et Georges Deleurme, élève à j'école de santé de la marine à Bordeaux, son oncle. Une foule considérable de parents et d'amis assistant à la cérémonie reli gieuse. A u Bataillon. — Lundi prochain les compagnies casernées à Morlaix, reoe vront les réservistes, au nombre de 340 environ. Le Dimanche suivant 30 Août, les troupes partiront pour les grandes manœuvres de division au camp de Coêtquldon. Mais elles Iront jusqu'à Pontivy en ohemln de fer, avec le 19* de ligne. N o s s a p e u r s p o m p i e r s — La soolété des sapeurs pompiers, de Morlaix, qal a pris part au concours de Lamballe, a obtenu pour la manœuvre, un premier prix avec félicitations du jury, un deuxième prix, trois troisièmes prix, et ponr la stratégie, sous-offlolers, un deuxième prix décerné au sergent Caramour et stratégie ofBolers, un premier prix au. lieutenant Trousse!. B a i n ioroé. — Samedi, vers cinq heures du soir, un enfant de huit ans s'amusait dans une barque, amarrée en face de la Banque de France, lorsque, par suite d'un faux mouvement, 11 tomba à Peau. Après avoir plongé, il remonta à la surface et fut saisi par M. Renaudeau, receveur, qui, ayant sauté dans le oanot, fut assez heureux pour repê cher l'enfant. Celui cl, qui en a été quitte pour un bain forcé, fut porté à la Banue de Franoe et, après avoir changé midi 7 h. s o i r laborer son programme, qui comprend surtout des réformes importantes dans Samedi . . 23* 16» le domaine financier. Dimanche . 22* 15» Bien entendu, le sultan terrifié accepLundi . . 29» 18» te aujourd'hui tout oe qne désire le parMardi . 31» 18» ti des (JeunesTurcs.» Ceux-ci semblent Mercredi . 22» 18» d'ailleurs jusqu'ici vouloir travailler Jeudi. . . 22» 17» dans l'intérêt de leur patrie et non de Vendredi . e vêtements, 11 retourna au domicile leur parti. Lo Bloc de M. Clémenoeau Thermomètre extérieur tarait bien d'aller chercher en Turquie, de ia Pharmacie E. GOEFF, rue Carnot de ses parents, rue de la Villeneuve. L e d a n g e r d e s a r m e s à feu. — pareils exemples I M. Le Jan, voyageur de commerce chez M. Gouguel. négociant en vins, place Cours du Beurre Thlers, ouatt aveo un révolver qu'il ne savait pas chargé. Le coup parti, attei14 Août — 210 fr. les 100 kilos. gnant son oamarade J. Cotton; demeu 18 — _ 214 rant 90, rue Gambetta. La balle a pénétré dans Pœil. On LANMEUR transporta le blessé à l'hospice pour Un !)ois en flammes procéder à Pextraotlon du projectile. Le pardon Kernitron Sept hectares brûlés M. Cotton est aujourd'hui à peu près rétabli mais il a l'œlI complètement Samedi dernier, 15 août, avait lieu le grand pardon de Kernitron. Lundi dernier vers 10 h. du matin, un perdu. Le Vendredi, aux premières Vêpres, incendie éclatait dans un bols apparteT o m b é e d a n s u n lavoir. — La peM. l'abbé Cozian, professeur au grand nant à M. Andrkeu à Glaslan-Buzulzo, tite Germaine-Léonie Lourec, 23 mois, séminaire prononce une allocution dans bois actuellement exploité par M. en villégiature à Terrénès aveo ses palaquelle II développe de façon perana« Bécam, charbonnier à Morlaix. sive la belle maxime : « Ad Jesum per Cet incendie fut, croit-on, provoqué rents, est tombée dans un lavoir et s'est Mstriamt. par le jaillissement d'une étincelle échap- noyée... Le samedi 15, à 9 h. 1/2, les fidèles et pée d'un four à charbon de oette exploiP o u r PouTorturo. — Tous les le clergé se rendent prooesslonnelle- tation. chasseurs soucieux de leur santé ne dement de Pégllse paroissiale à la ohapelle Le vent assez violent propagea rapi- vront pas se mettre en campagne sans de Kernitron. dement los flammes. Les gendarmes et avoir sur eux une bonne Pipe Antidote Dans lo nombreux clergé venu assis- les habltanta des fermes environnantes Catalytic, qu'ils fumeront agréablement ter à oette fête, nous remarquons MM. se rendirent sur les lieux mais devant après un bon dîner, eûrs qu'ils seront le chanoine Guéguen, les abbés Bellec, leur Impuissance, la maire de Pleyber- de ne pas être empoisonnés par la Nlco Gozlan, eto. Christ réquisitionna les troupes et Une. M. Coëff, pharmacien rue Carnot, M. le chanoine Gadon, supérieur du demanda les pompiers de Morlaix.s'offre de leur donner tous les renseigrand séminaire, chante la grand'messe, Aveo une sage lenteur administrative gnements sur oette pipe. assisté de MM. les abbés Cloarec, vi- on obtint les multiples autorisations caire à Plouégat-Guerrand et Gourvil, nécessaires vers 5 h. du soir. A V I S . —Les Magasins € Au BON jeune prêtre de St-Jean du Doigt. Le feu continuait son oeuvre dévasta- ACCU El Lt seront fermés, le Dimanche Aprèa l'Evangile, M. l'abbé Barvet, trice. Enfin à 6 h. 1/2 la 3*"* compagnie, du 26 Juillet au 13 Septembre inclus. vicaire à St-Melalne da Morlaix monte à 7 h. la 4"°°, une dizaine de pompiers, en chaire : et dans cette langue bretonne quelques gendarmes de Morlaix et de M o u v e m e n t d e la p o p u l a t i o n . — qu'il manie aveo inflolment d'art et d'élo- Pleyber-Christ commençaient les tra- Du 13 au 20 Août 1908. uence, M. Barvet prononce un sermon vaux nécessaires pour lutter oontre les Nalesances. — Henri Bozec, fils de flammes. François et de Marie-Anne Prigent. — es plus goûtés. On ne pouvait songer à ce moment à Paraphrasant le mot de St- Bernard atteindre le foyer meme de l'Incendie, Germain Derrien, fille de François et de < OmnipoteriM supplex » le prédica- qui se trouvait beaucoup trop loin du' Marie-Françoise Cosquer. •— Jeanne teur montre la T. S. Vierge priant pour Quefilaut pour quo la pompe municipale Bourhis, fille de Joseph et de JeanneMarie Gulàder. — Gaston Mosi, fils de les Individus, la Franoe, 1 Eglise. put être mise utilement en activité: Vincent et de Jeanne-Aline Creignou. Et oomme Pon parle depuis déjà Oa commença donc par creuser une longtemps du couronnement de laVierge immense tranchée de 700 m. de long aur Mariages. — Jules-Charles>Auguste cde chez nouas M. l'abhé Barvet rap- 1 m. 50 de large et 0 m. 50 de profon- Deleurme, chlrurgleo-deatlste et Amélie-Charlotte Geffroy, s. p.—Jean-Franpelle que depuis 800 ans le sanctuaire deur. de Kernitron est l'un dea plua vénérée Pendant ce temps l'inoendle desoen- Grall, employée de commerce et Anne de Bretagne. dalt la oolllne détruisant les bols cou- Le Bayec, faotrloe. « Jadis confié à la piété des moines de pés, les souches vivantes, les fagots et Décès. — Marie-Jeanne Guéguen, St-Samson, Il est de nos joura et plua trouvant un aliment profond dana la veuve Gestin, 66 aus. — François-Marie partlcolièrement en oette belle fête de sorte de tourbe composée de feaillea Pouliet, époux de Maria-Angellne Faul'Assomption, un lieu de pèlerinage mortes et de bruyères. jour, 74 ans. — Marie-Anne Joncour, très suivi. Rendons-nous dono dignes Enfin à midi on put mettre la pompe épouae de Jean-Louis Creaohcadio, 48 a. par une piété plus grande enoore envers en batterie et éteindre les flammea. — Jeanae Fusteo, épouse de Yves Corla Vierge de Kernitron d'obtenir ce couLes troupes revinrent Mardi soir à vez, 62 ans. — Jean Bourven, 1 mois. — ronnement. Morlaix. Jeanne-Catherine Barbier, épouse de Et ainsi nous pourrons comme ie cheQuelques pompiers seulement restè- Jean François Madeo, 43 ans. — Marvalier Goudelln, alnal que le rappelle le rent en observation. guerite Treussler, épouse de Jean-Louis tableau qui se trouve depuis des siècles Mais la pluie d'orage tombée abon- Menou, 38 ana. — Yvea-M »rie HuelUn, dana l'égliae —'uouajpourrona aux pleda damment Mororedi peut éridemmant veuf de Jeanne-Yvonne Tiily, 65 ana. do Marie, connaître la c joye aana fia. » Î Semaine Paroissiale 3 M o u v e m e n t d u P o r t . — du 6 au 20 Août 1908. Eatrées : Breîz, steamer, 144, cap. Cozlc, Bordeaux, diverses. — W. J. 0. Dundée Angl. 78, cap.., Cock, Londres, superphosphates. — Progrès, sloop, 19, oap. Gelgon, Gierneaey, lest. — Edouard Corbière, steamer, 120, cap. Jourdren, Havre, diverses. — Fâhr^ steamer Allemand, 470, oap. Blôse, Trangsund, bols de sapin. —• Breiz, steamer, 144, oap. Cozlc, Légué, diverses. — Edouard Corbière, steamer, 120, oap.< Jourdren, Havre, diverses. —• C. E. C. Q. ketoh Anglais, 47, cap. Jeanes, Londres, superphosphates. — Alabama, ketoh Anglais, 53, cap. Richemont, Londres superphosphates. — Gladys, ketch. Anglais, 61, cap. Ledwlck, Londres, superphosphates. — Cyrano, dundée, 68, oap. Gourvest, Cavernes, pétrole. — Zénobia, dundée anglais, 68, cap. Gane, Londres, su perphosph" tes. — Este/le Léon, dundée, 69, cap. Le Chevallier, Swansea, houille crue. — Graziella, dundée, 45, cap. Le Bras, Mesquer, sel. — Jarlot, steamer, 655, cap. Sadou, Trangmud, bols de sapin. Sorties: Sabine, dundée, 45. cap. Padel, Roscoff, lest. — Aurore, aundôe, 69, cap. Thouément, Roscoff, lest. — fireîz, steamer, 144, cap Cozic, St-Malô, diverses. — Progrès, 19, sloop, cap. Gelgon, Jersey, oignons. — Edouard Corbière, steamer, 120, cap. Jourdren, Havre, diverses. — W. J. C, dundée Angl. 78, cap. Cock, St-Malo, lest. — Fôhr, steamer, AU 460, oap. Blose, Hambourg, lest. — Breîz, steamer, 144, cap, Cozlc, Bordeaux, diverses. — Edouard Corbière, steamer, 120, cap. Jourdren, Havre, diverses. R é g a t e s d e Carantec — Dimanche 23 Août, auront lioa les Régates de Carantec, à la grève du Kéienn, données par ies habitants de la commune pour les bateaux étant la propriété exclusive des Marins de la localité. Course i la Voile, Bateaux de Pêche 1" série, guidon blanc, 6 mètres de longueur et au-dessous. — 1*' prix, 30 fr., 2*, 20 fr., 3«, 10 fr., 4», 5 fr., etc. 2' série, guidon rouge de 6 mètres à 6 m. 50. — 1*' prix, 30 fr., 2*, 20 fr., 3*, 15 fr., 4*, 5 fr., etc. 3* série, guidon jaune de 6 m. 501 à 7 mètres. — 1" prix, 35 fr., 2*, 30 fr., 3*, 20 fr., 4*, 10 fr., 5*, 5 fr., etc. 4* série, guidon mauve de 7 m. 001 et au-dessus. - - 1*' prix, 40 fr., 2*, 30 fr., 3*, 15 fr., 4*, 5 fr., eto. 5* série, gabarres guidon bleu clair. — 1" prix, 35Ir., 2*, 25 fr., 3*, 15 fr. Plaisance Canots à la voile au-dessous de 4 m. 80, guidon bleu et jaune. — 1*» prix, 5 f. et une médaille d'argent ; 2*, une médaille en bronze de 68 ; 3*, une médaille en bronze de 50 "/". Canots à la voile de 4 m. 80 à 6 m., guidon bleu foncé. — 1*' prix, 10 fr. et une médaille en argent ; 2*, 6 fr. et une médaiUe en bronze de 68 */•> ; 3*, une médaille en bronsii de — Canots à la voile de 5 mètres et audessous, guidon vert clair. — 1*' prix, 20 franos. Courses à l'aviron 1" Course. — A la godlUe, canots montés par un seul homme de moins de 16 ans dans chaque. — 1" prix, 6 fr., 2*, 3fr.,3*,2ir. f . , , 2* Course. — A la godille, canots montés par femmes ou jeunes filles uns seule personne et un seul aviron dans chaque oanot. — 1*' prix, 5 fr., 2*, 3 fr., 3*,2fr. 3* Course. — A couple, canots montés ar un jeune homme de 12 à 16 ans S eux avirons dans chaque canot. — 1*' prix, 5 fr., 2*, 3 fr., 3*, 2 fr. 4* Course. — A couple. Canots montés par une femme ou une jeune fiile une femme et deux adrons dans chaque oanot. — 1« prix, 5 fr., 2*, 3 fr., 3*, 2 fr. 5* Course. — Canots à deux avirons de pointe, montés par des hommes. — l"prlx, 10fr.,2*,5fr.,3*,3fr. 6* Course. — Canots à 2 avlrçns de pointe, montés par des femmes. — 1*', prix, 8 fr., 2*, 5 fr., 3*, 3 fr. Jeux divers SAINT THEGONNEC. - N o t a r i a t . — M. PouUquen est nommé notaire, en remplacement de M. Le Blonsart. C o n c o u r s h i p p i q u e — Luadl 7 septembre aura lieu le ooacours hippique de St-Thégoauec, pour l'améUoration des poulaias. La somme des prix affectée à ce ooacours est de 6.800 fr. Ea outre des médaiUes soat offertes par MM. de Mua, de Kerjégu et Qaeiunec. Le concours est divisé en deux catégories : demi-sang, carrossiers et postiers et trait. PLOUENAN. — C o n c o u r s d e tir. — Volol le résultat du ooacours de tir ; Concours populaire. — !• prix, lUou, de St-PoI-de-Léon ; 2-, Hervé GuUlou, de Piouénan ; 3-, Guaroh, de Piouénan : 4', Christophe Caroff, de Saint-Pol-deLéon ; 6*, Jean Moal, de Plouéaau ; 6-, Jacques GraU, de Plouéaau ; 7-, Jacques GulUou, de Plouéaau. Concours d'amateurs. — 1' prix. Le Gaeroh, de Ploaéaau ; 2-, lilon de StPol de Léou ; 3-, Hamoa, de St-Pol de Léôa ; 4-, Christophe Caroff, de St-Pol de Léoa ; 6 , SImou, de Breat ; 6-, JeauMarle Cazuo, de Plouéaau ; 7-, Jacquea Guillou, de Piouénan. fant a succombé après d'atroeea aouffraaces. Accident causé par un oyoliste. — M. Saveaet, père de M. Joseph Savenet, boulanger, Graod'Rue, ae rendait, un peu avant hait henrea, sur la Grande Place. Il lougeait la malaon de M. Guillou, pâtissier, qaaad aurvlat le eyoUste Berthévaa, de Kerlevle. Berthévaa, reuversa M. Saveaet, qol eat Agé de 81 aaa. Dea témoiua de l'accident accourureut. Ila dureat traaaporter M. Saveaet daaa une maiaoa volalne. L'émotion produite par la chute avait tellemeataeooué levleUlard que celui-ci avait perdu ooaaaiaaaaoe. Qaand 11 eut repris sea aeas, uae voiture le transporta à soa domlcUe. M. Savenet a eu des contusions multiples. ILE DE BATZ. - L e s régatoa. Voiol les réaultats des régates. 1" série, bateaux de six i sept mètres. — 1" Adieu Vat / à M. le docteur Hnlot d3 Paris, patroa Cottour : 2* Jean Bart, à M. Sinon, patron Dlrtdaon : 3*, SaintMichel, patron Le Doff. 2* série, bateaux de cinq k six mètres. — 1*' Hélène, à M. Lévôqne, patnm Crenn ; 2", Jeune Anna, patron Caradec. 3* série, bateaux de quatre k cinq mè-. tres. — 1*' Berceuse, à M. Le Prince, patroo Kerriet ; 2«, Claire, patroa Caroff. 3' série bis, bateaux au dessous da quatre mètres. — l*' Amazone, patron Autret ; 2*, Berceau du Marin, patron Floc'h. 4* série, bateaux à quatre avirons. — 1", Léon Victor, patroa Pleyber ; 2*, Paul Alexis, patroa Cordler , 3* Théodore, patroa Kerriet. Canots à deux avirons pour mousses au dessous de teize ans. — i**, Faderis Arca, patroa Salat-Jamea ; 2*, Anntc, patroa Autret. GARLAN — N é c r o l o g i e . — Hier matla Jeudi, est décédé an manoir-du Bols de la Roohe, chez M. Kérouanton, M* FelUard, hulasi<>r à Brest. M. Felllard père de M* Felllard l'avocat bien connu à Brest, était allié k de nombreuses famUles Morlaisiennes. Nous les prions de vouloir bien agréer l'expression de noa reapectneuaaa condoléances. Les obaèquea de M. FeUlard, ont lieu demain samedi à Breat.. Un service a été célébré aujourd'hui à 3 h. à Garlan. LANMEUR. — C o n c o u r s d a T i r . Voici les résultats dn concours de tir qni a eu Heu à Laumeur le 15 août : 1*' prix, Cudeuueo ; 2*, Docteur Guillemot ; 3* Yves SaUou ; 4*, Goamiaaon : 5*, Nédélec, Jnlea; 6«, Le Duc, J.-M. ; 7*, Bellouec ; 8*, Maason : 9», Paplo ; 10*, Nédélec, Loula. GARH4IX. ï u s u f é m u n oongrèa. — Les fantaisies de M. le Maire de Carhaùt. — Nons avons annoacé qae le c o n j ^ s sociaUste, se tiendrait daas notre ville les 15 et 16 Août, et qu'un grand mectlag serait organisé ¡à cette oocaslon, ir ies coagreaaiatea. La aalle de la lairie avait été sollicitée à cet effet par les orgaoisatears, et M. le Maire avait moyeaaaut, uue rétribution de vingt fraacs, consebti à louer la salle. MaTa voilà, daas soa numéro, du 8 Août l'Egalitaire publie nue aote, disant que le cltojoa AUemane, député de Paris, à ia réunion publique fera le procès dn gouvernement et dea minlatrea. Aussitôt M. le Maire de Carhaiz, qnl lui ne vise à rien moins que, d^ôtre à Carhaix, un petit Clémenceau bpndlt et fit mander le aeorétalre de la sacUon socialiste de notre vlUe. Impoasl|)le désormais s'écrie M. le conseiller général Maire, de vous donoer la aalle de la Mairie, ol les halles, pour votre eonférence. Mais Mousleor, hasarde le d toyea aecrétaire 1 Non rienelâme M. Lanclen i Comment vona oaes faire le ptooèa du ndulatère, alloua donc si vos orateura a'étaient contentée d'agiter le spectre clérical, trèa bien alors j'étais dea vôtrea ; il n'y a que celà de vrai, voyona, les curés, les religieux, 11 faut en manger encore et toujours, mais critiquer lea tyrana gonvemamantauz aîi aoa I i Bt voUà, ^ e m a o e et sas aads ae mirent paa les pieds i la aalle de la Mairie. ^ Et cependaot, M. le Maire Laaelea, ae se proclame-t-U paa répobiicain démocrate 7 Ne ae targue-t-U paa d'être l'ami des ouvriera ? Ses amis ne s'intitulent paa répubUoalaa... de gauche ?? Tartuffea 1 i -Que faltea voua doac, Meaalaurs: de la maxime. Liberté ! Egalité ? de U Uberté de la preaaa et de la Uberté de la parole I Voua voulez lea étouffer et voua osez vous dire dea démooratea ? Malgré tout la réualoa eût Ueu, et obtiat le plas graad aaccèa. Cinq cents électeurs, aooiallstes, progreaantes et libéraux se pressaient au café La Ooff. Toua lea orateura font le procéa dn miniatère. Le citoyen AUemane. député, eat surtout applaudi, ioraqn^U déclare qoe, reapeetuanx de toutea las Ubertés, les vraia aooiaUatea vlaent seulement A vouloir assurer auz ouvriers un peu plua de bien-être et de bonheur ici-bas. Aaaez d'anticlérlcaUame, raapectona lea Idéea dea autraa, al noua vouloaa que l'on respecte les nétrea. Quelqnea amis de M. Laucleo eaaalent dinterromprs. lia soat huéa d'autant qne apiritnellament, l'orateur lea fait taire. A na conaeUler municipal qal, atupldement, erie Vive Le Maire, AUemaae répond, sans s'émouvoir : Taut qu'à m'envoyer ses conaelUera, M. le Maire eût dù cholalr laa plua iatelUgeuts li La aéauce fut levée à 10 heures trente, aprèa le vote d'un ordre dn Jour flélrisaant la tyrannie radicale. S SAINT-POL-DE-LEON. — U n e petite f i l l e b r û l é e . — M. Kerbirlou, oultivateur à Kergoff, battait aa moisson. A oette oooaaion, ua graad nombre d'ouvriera étaleat eu jouraée ohes lui, oe qui aéoeaeita l'emploi d'une quautlté de vaiaaeUe laualtée. Poar laver oette vaisselle, nue grande baaaiae rampUe d'eau bouiUaate avait été placée daoa la ooar de ia ferme. Uae eafaat de ia malaoa, la Jeuae Roae, Agée de troia aaa, a'approoha de la baaaiae et y tomba par suite d'ua faux moavemeat. Oa La foira Salnt-Laurant. — La l'eu retira affreusement brûlée. L'ea- foire dite foire Saiot-Laureat s'est te« i' LA one à Carhaix. Par la fante de la mutiiclpalité qui •Tait négligé de prendre lea meanies néceaaalrea an anjet de la publicité, la foire a été à peu prèa nulle. Il aamble vraiment que le Maira de Carhaix et aaa amia n'aient plua en tète qu'une ohoae : le oouTont I Ah I Installer là TlTament lea écoiea lalquea, pour embêter lea catholiques (orolralent-Ua, tout au moins), voll& toul ee i quoi ils songent. Daa folrea, le commerce local I Allons doae 1 on s'oconpera de cela plus tard I Bl Toilà pourquoi, aana donte, conIralremenl a ce qui ae paase aillaura, en aamblablea ciriionstanoes. contraire» mani à ce qu'a fait M. le Maire de Morlaix. noa éulaa n'ont paa aongé à faire publier, au moina quinae jours avant, dans las bourgs et localités voisines, qne la foire sa tiendrait le 14 août. Voilà pourquoi nulle aiBcbe n'a été apposée ponr faire connaître le Jour de ia foire. Las commerçants carhalalens ont subi lss conséquences de l'incurie de nos étranges administrateurs, mais qn'ils se eonsolant, on s'occupe : M. le maire a acheté le couvent... et travaille à aa désaifaotlon. N'est-ce pas là une grande compensation, commerçants da ' Carhaix r UN GROUPE DE CONTRIBUABLES S o o i é t é d o S a o o u r s Mutuala. — Lea membrea de la Société de Secours Mutuels, ae acni réunis dlmanohe malin à la aalle de la Mairie, sous la présidence de M. Le Cleoh, vice-préaident. Trante-aept membrea étalent préaenta. M. . Le Clech prie lea aooiétalrea, de vouloir bien élire nn président en remplacement de l'honorable M. de Léaelauc démlaalonnaira, et qui malgré toutaa lea aollloitations, retose de revenir aur aa détermination. Oa vote : M. Branellec Louis, conaeiller munlolpal, obtient trenta-denx voix et eat proclamé élu. M. La Clech se rend prés de lui, ponr lui annoncer oe résultat, et qualqaea mlnntaa pina tard, le nouveau Préaident fait aon entrée dans la salle. Il remercie vivement et déclare qu'il fera tout le poaaible, pour la prospérité delaSoèiété. M. Solu demande qu'à l'avenir les r é p o n s sa faaaant après-midi. Il en éal alnal déddé, at ia première réunion aura lien le dimanche 30 août à une beare et demie. Maaaienrs Soin et Laurent demandent la modlfloatlon de certains articlaa dea atatuts, afln d'assurer aux adhérente, qaelquea nouveaux avanUgea. M. le Présldeot prie cea Maaaieura de vouloir bien fournir des rapporta à ce snjet, pour la première réunion, el raaaambléa générale décidera alora èn connaiaaance de cause. La féançe aat levée à dix heurea. CLÉDEN-POHER. La g r a n d paa>doii. — Le grand pardon de Notre Dama de Cléden a'eat tenu aamedi. Cléden aat un lieu de pèlerinage très en TOfue dans loute la région de Carhaix, Oonrin el ChAleannanf-du-Faou Le - l o w dn p a ^ , dès l'aube, las pélarina afllaeni de lonlea parts. On peut éTaluer à cinq mille personnes la foule qtd aamedi se prasaail à la fête. A la proceaalon. derrière la atatne vénérée de Notre Dame portée par 10 femmea, on remarquait un fort gioupe de pèlerins nu-pieds cierge à la main. Le défilé de la procession a duré au moins une heure. Ce fût une fête reiigiauae dee mieux réuaaiaa, et qui laiasera le meilleiu> aouvanlr dana le cœur de ceux qid y ont assisté. Le patii pardon de Cléden aura lieu le 8 aeptembre prochain. Chronique Sportive | . f t o u r da B r o l a g n a Vendredi dernier, ainsi qua noua l'avoDS annoncé, notre confrère Thoreux du NowMÎliste, faiaait aur une ^ r r a c q . le Tour de Bretagne en auto. Parila à 2 h. du maUn, laa aicaraion- arrivaiant à Rannas à 6 h. 28 du aolr, ayanl marehé à une moyenne régnliere de 67 kUom, à l'haure. I d à MorlaU, lls sont arrivés avec 26 nin. d'avance aur l'horaire prévu. Le contrôle était aaanré an café da ^ia Tarrasia, par M. Charles, corraspondanl du ^ouoalKste, Hamaury, présidant du V. B. M., et Huitric, représentant à Morlaix, de la Darracq. LE SALAIRE d^s Bonnes Par GEORCE Occasions MÉNY R o a p o n a a b l U U do l'aobataur Enviaagé sons cette forme, le problème n'est pas très exactement posé. A la réponse nanaie des minorités disdplinées qui mènent le monde, on peut i ^ t e r qne, si trop nombreux sont ceux qui ne se prtoccupent pas du sort du prochain, il y en a encore beaucoup moins osant s'avouer cyniquement devoir leur bien être aux privations atroces des entres, et se refusant de parti* pris à payer quelques centimes de pius l'objet dont lis ont besoin pour per mettre à l'ouvrier de vivre. Il y a, qu'on le veuille ou non, un sentiment altruiste crai ne peut être élouflé et à ohaque instant la loi, parfois pénible, de la solidarité humaine s'impose à nous. n suffira donc bien souvent aux individus comme aux Ligues sociales d'acheteurs de dénoncer des iidustlces économiques, pour être aussitôt appuyés dans leurs réclamations paria nmie de ceux dont la seule faute était de les Ignorer. Tous oes frères inconnus donneront plus de force à leurs revendications èoononiiques. et, en ce sens, il n'est paa exact de juger cea parUcullers el ces groupements comme JeprésenlanI seulement une puissance RESiSTANCE ObUgattons 3 p. 100 (1" série (jouisUoe foule nombreuse a acolamé à REVUE FINANCIERE l'arrivée et au départ les sportmen, sance janvier). — Plus haut cours 436 MM. Thoreux, Cousqaet, Charles et fr. 00 ; plus bas cours 433 fr. 00 ; mo Le marché a témoigné, pendant cette yenne des cours moyenb 434 fr. 50. Fernand. semaine, d'une plus grande activité, mais la tendance tout d'abord favorable s'est L e r a i d Breat-Breat alourdie par la suite. Notre 3 0;0, comme les autres fonds, Une course de 305 kilomètres d'Etats, n'a pas entièrement conservé son Voiol le règlement de la course de avance. Il n en reste pas moins fermement chevaux attelés aur routes du Finistère, tenu à 96.50. 0. ganisée par ia Sooiété d'initiative des L'Extérieure demeure à 96 fr. le Turc à 93.70, plus lourd. Les fonds russes restent Fêtes Brestoises. DES fermes. La course aura lieu les 16,17,18 et 19 Bonne tenue de nos grands établisseseptembre 1908. ments de Crédit. On termine à 1.207 sur La liste dea inscriptions, ouverte le le Crédit Lyonnais dont le detnler bilan 20 août, au matin, sera doae le 5 aepaccuse une marche très satisfaisante des II« fametiz remède végétal, bien tembre, à midl. Les engagements seront opérations sociales. connu et apprécié dans le monde reçus ohesM. Jouanneau, tréaorier généIl en est de même de la Société Généraentier, est un remède infaillible ral de la société, 35, rue de ia mairie à le à 666 et du Comptoir d'Escompte à 680, contre la ce dernier ayant déjà regagné une bonne Brest. partie de son coupon. En outre de oes premiers engageNos grands chemins français sont calments le comité recevra, du 10 au 13 et tous lea désordres mes et fermes. Leurs obligations 3 0]0 et septembre inclus, ies engagements tarde 2 1]2 0;0 donnent lieu à des transactions difs. Ponr ces engagements supplémensuivies ; celles de l'Ouest sont particulièL'ESTOMAC et DU FOIE. taires, le prix d'entrée sera de 60 fr. rement attrayantes à 434.25 et 395.50 Le premier prix sera de 1.500 fr. ; le On recherche à 436 fr. les obligations Demandii à M. VAìrrAV, 2«, de 1.000 fr. ; le 3* de 500 fr. ; le 4* de 5 OlO du chemin de fer de Victoria-Minas. Phonnsdeu A Ulle, u brochtirt gratuite. Particulièrement favorisée en raison de la 300 fr. ; le 5* de 200 fr. ; le 6* de 160 fr. ; richesse exceptionnelle des régions qu'elle 7* de 50 fr. ; le 8* de 50 fr. ; le 9* de le traverse, cette ligne est appelée à béné50 fr. ; le 10* de 60 fr. ficier d'un trafic considérable et à réaliser Premie - jour : départ de Brest, Guesde très belles recettes. Les obligations, Les pilules Foster poar les Reins nou. Bourg- Blano, Lannilis, Lesneven, avec leur revenu de 25 fr., apparaissent v o n t droit a u m a l Landivisiau, Saint-Thégonnec, Morlaix doux comme de bonnes valeurs de placement. (coucher obligatoire). Le mal de dos est un symptôme de 2* jour : départ de Morlaix, Huelgoat, De bonnes demandes sont à signaler en l'affection des reins et tout remède qui ne AcUons des Usines Métallurgiques de la Carhaix, (coucher obligatoire) 3* jour : départ de Carhaix pour Gou- s'attaque pas directement à la cause du Basse-Loire à 227 fr. ne peut jamais en guérir les effets. Hausse du Bec Auer à 715 fr. rin, Soaêr, Rosporden, Qaimper (cou- mal Voilà pourquoi les Pilules Foster pour L'obligation 5 ûiO du Port de Bahix concher obligatoire). les Reins guérissent le mal de dos car tinue de se classer dans les meilleurs 4* jour : départ de Quimper pour elles vont droit au mal en s'adressant aux comme valeur d'appoint, à GhAteaulin, Le Faou, Daoulas, Lander- reins. Ceci est amplement prouvé par la portefeuilles cause de son revenu élevé et des garanties neau, Guipavas, Brest (terminus), soit déclaration de M. Y. L'Hostis, 26 Rue du particulièrement sérieuses qui lui sont Borda, Brest, qui nous dit : un total de 305 kilomètres. affectées. Depuis longtemps je me plaignais de Bonne tenue, à 415, des Pétroles Colomdouleurs passagèrent dans le bas du dos, bia. La C o n q u ê t e d e l'Air mais depuis plus de six mois les souffranLes actions de l'Ouest-Africain-Français La semalae dernière, l'américain, ces étalent devenues atroces ; quelquefois sont très fermes à 441 et les parts à 235, je marchais le corps plié en deux et j'étais Wilm Wright a fait, avec son aérobien Infiuencées par l'approche de la mise plane, sur le ohamp do courses de Hu- pendant des quinzaines de jours sans en valeur des gisements reconnus, une naudlères, près du Mans, sa première {)ouvolr faire aucun travail fauguant tel- batterie de pilons étant partie le 6 Août ement j'avais peine à me baisser et à me de Llverpooî à destination des Mines. expérienee d'aviation qui a été couron- redresser. Tous les mois régulièrement née d'un plein suocès. j'avais les chevilles enilées pendant quelDès le premier essai, l'aéroplane, dlrl- ques jours et comme les souffrances i par M. Wllbur Wright, s'est élevé étaient encore plus intolérables 11 m'était ans les airs et a décrit en se mainte- impossible de dormir et je me levais le Chez l'Homme et chez la Femme nant à une hauteur de qulase à vingt matin plus fatigué que la veille, avec des mètres, trois cercles complets, parcou- vertiges, des éblouissements et parfois rant ainsi environ trois Kilomètres et des sueurs suivies de frissons. On m'avait dit que mon mal était la demi en 1' 46" et revenant très facilement, presque sans secousse, atterrir à conséquence de fraîcheurs attrapées dans mon travail et qu'il n'y avait vingt mètres de son point de départ. pas grand chose à faire pour me soulaLe Docteur Gérard, le spécialiste L atterrissage n'a pas occasionné la ger autre que des frictions sur le bas des bien connu de Paris, 76, rue de Maumoindre avarie à l'appareil. reins : mais mon état s'aggravait ; je Lundi ot Mardi, Il a renouvelé ses n'avais plus d'appétit et je perdais tout beuge, l'auteur de la METHODE ORexpériences avec le même succès. courage lorsque j'entendis parler des Pi- THOS PLANCHNIQUE, la seule qui Malheureusement le bris d'une ailes de lules Foster pour les Reins vendues à la assure la cure radicale de la HERNIE E. Coôff à Morlaix. J'étais jus- sans opéraUon et la guérison en quelson appareil retarde de quelques jours pharmacie tement dans un moment de crises doulou- ques jours et sans médioaments Interles expériences de vol plané sur 50 kil. reuses lorsque je commençais à en faire nes, des m&l&dies de matrice, des maauxquelles II compte se livrer. usage. Dès les premiers jours l'améliora- ladies de Vestomac et des nerfs, même Par ailleurs les dirigeables M&lécot tion se fit sentir et au bout de deux seplus anciennes et les plus rebelles à en Franoe, le P&raivsîl en Allemagne, maines j'avais obtenu un soulagement les tont traitement et régime, donnera ses Inespéré. Depuis quatre mois que j'ai ont fait des essais planement réussis. Eofia lea aréoplanes c Gastambide Man- cessé le traitement, je ne souffre plus du consultations à : mes maux et mes malaises ont disBREST, Vendredi 11 Septembre, Hôgin » et c Blérlot » continuent leurs tout, paru. Je certifie exact ce qui précède et tel Continental. expériences très concluantes. vous autorise à le publier. MORLAIX, Samedi 12 Septembre, Cette « conquête de l'air » à laquelle On trouve les Pilules Foster (marque Hôtel de l'Europe. se vouent les Santos, Farmân, Blérlot, originale) chez tous les pharmaciens, Delagrange, lea frèrea Wright constitue 8 fr. 50 la boite ; 19 flrancs les six oa fTan-^ XESNEVEN,.Lundi 14 Septembre, des faite a auivre de trèa prèa et à rete- 00 contre mandat : Spécialités Foster, H. Hôtel de Franoe. LANDIVISIAU, Mardi 15 Septembre, nir. Il eat bien certain en effet que l'a- Binac. pharmacien rue St-Ferdlnand. viation devenue d'usage pratique oooa- Paris. Dans l'Intérét de votre santé si Hôtel Dubois. aionnerait dana le monde économique, vous voulez avoir un bon résultat, exigez Nota. —• Le Docteur revient tous les la véritable boite avec la signature une véritable révolution. " James Foster " et refusez toute Imita- deux mois environ. Notice franco. tion, ou substltuUon. 2. LA T I S A S \ 3 E AMÉRICAINE CONSTIPATION Voua dont Etndes de M* F. KERNEIS, avoué A Morlaix, rue d'Aiguillon n- 28, et de M* GEFFROY, notaire A Plouesoat. les Cheveux tombent ou qui avez des pellicules employez la Pétrolélne du D'Jammes A la pUocarine. Vos cheveux cesseront de tomber s repousseront et ne blanchiront jamais. GrAoe à ce remède, les maladies du cuir chevelu sont enrayés, l'Intégrité de la chevelnre assuree. Le flacon, 3 franos. Dépôt, à Morlaix, pharmacie Gtouriou, Place Thiers. S Réponae à une queation •êt •n o e<.--J 00 o 00 o <oo Bien souvent on nous demande pourquoi on éprouve au printemps, de la J •J faiblesse, de la lassitude rendant tout oinifto.A© n S travaU pénible même impossible. La co .n n o o . M ' —— wg« — réponse à cette question est bien simple. En hiver, nous vivons à peu près ^ I — — — CM — S tous d'une existence sédentaire et au •J n N]XON SfllOd printemps notre sang est épais et chargé d'impuretés. C'est à l'Impureté du <c o o o H ^ M o — o> 5C © ç ; a sang qu'il faut attribuer cet état de fai00 Cï — o co ua Q S S9 blesse, de langueur, de lassitude, oe •w ^ manque d'appétit, cea maux de tête, ce i I m eo r-00 00o oo coco oo «> H u « oo briaement dea membres qua nous o» o e< o »1 o -o o« S-u ». «— éprouvons. On comprendra aisément ds n'U eat inutile dana cea conditions de M liercher à ramener iea forces, avec des remèdes fortifiants ou prétendus tels. miiîi ih Il faut se purifier le sang avec la Tisane des Chartreux de Durbon, une à denx cuillerées A calé ie matin pendant COURS d e a Aotlona e t ObUgationa d e l a quelques jours suffisent, les forces, la bonne mine, la pureté du teint, la galté Cl* d e l'Oueat reviennent aveo l'appétit et de bonnes à la Bourse de P&ris, du 10 digestions et tous oes malaises dispaau l'i Août 1908 raissant. La Tisane dea Chartreux aa Actlona de capital. — Plus haut cours vend au prix de 4 fr. le flacon dana les 831 fr. 00 : plus bas cours 827 fr. 00 ; bonnes pharmaclea. Dépôt A Morlaix, Pharmacie Gouriou, Place Thiers. moyenne des cours moyens 830 fr. 00. h H S En la commune do Plcuasoat canton dndll arrondissement de Morlaix V E Ñ T E Par licitation judiciaire En l'étude et par le ministère de M* MOAL, notaire A St-Poi-de-Léon Lundi 14 Septembre 1908 à une heure de l'après-midi Désignation des Immeubles à Vendre : LOT UNIQUE En la Ville de Saint Pol de Léon canton dudit arrondissement de Morlabc RUE VERDEREL à Vangle de la Grande Rue, en face du Créisker Une M a i i s o n Neuve à un étage et mansarde, ateUer derrière, cour et Jardin et dans le jardin, serre et poulalUer, le tout tenu par mains, donnant du sud sur la rue Verderol, du levant sur ia poste, du nord snr maison A M. Savenet, et du couchant sur maison à M. Saoût. MISE A PRIX, fixée par le Tribunal: quatorze mille francs, ci. 14.000 fr. La vente par Ucitation de oes immeubles a été ordonnée suivant Jugement contradictoire et définitif, rendu par le Tribunal civil de Morlaix, sous la date du vingt-neuf Juillet mil neuf cent huit, enregistré. ENTRû : Madame Marguerite Eugénie Gabrielle HeUard, sans profession et Monsieur Jean BeUeo, son mari, qui l'assiste et l'autorisé, méoanlclén, demeurant et domlcUlés ensemble à Rosooff. Demandeurs en Uoltatlon ayant pour avoué constitué près le Tribunal civil de Morlaix, M* KERNEIS, dont l'étude est sise à Morlaix, rue d'AiguiUon, n* 28. ET : Madame Françoise Monmasson, venve de Monsieur Jonathas HeUard, sans profession, tant en privé nom qu'en sa uallté de tutrice légale de Georgesrançois HeUard, son fils mineur Issu de son dit mariage, demeurant et domioUlé avec eUe, à Saint-Pol-de-Léon, rae Verderol. Défenderesse en Ucitation, ayant pour avoué M« BIENVENUE, dont Fétude est sise à Morlaix, plaoe Thiers, n* 23. Le cahier des charges, rédigé par le notaire commis par le jugement prédaté demeure déposé en son étude où toute personne peut en prendre communioaLES IHEILLEURII tion. L'adjudication aura Ueu aux jour ét ET LES PLUS heure ci* dessus fixés en l'étude et par le ministère de M* MOAL, notaire à StPERFECTIONNÉES Pol-de-Léon, en un seul lot, composé comme cl-dessus sur la mise à prix de quatorze mille francs sus indiquée, en Vente flnnaelî® présence de Monsieur l'abbé Gabriel Pondaven, professeur au coUège de Saint- Pol-de-Léon, demeurant en cette viUe, en sa quaUté de subrogé*tuteur M A C H I N E S ad-hoc dn mineur HeUard, sus*nommé, où lui dûment appelé. ( MORLAIZ,Piaoe Thleri,i'c MAXaOtfB B R E S T , Rn* d« Slua, 82 Fait et rédige conformément à la loi VENTE ©msaiPBJ^, @B«i (flo gftéSffc i i par l'avoué poursuivant soussigné. Moriaix, le quatorze août mil neuf cent huU. ON MONSIjBOR œ ^ M KERNEIS. ceux qui sont atteinti d'une maladie de la DMO^ Enregistré à Moriaix, le 14 Août 1908 dartres, eczémas, boutons, démanMaison8,l>ron- foUo 87, case 2. Reçu un frano quatrechltei chroniques, maladies de Ta poltrini, d* l'estomao et de la vessie, de rhumatismei^ vingt-huit centimes décimes compris. neurasthénie, un moyen inraillible de •« guérir DELPY. ia Ligue de Paris, est à signaler. C'est, pifise sur le vif, l'action du consommateur conscient contrebalançant ceUe de l'acheteur Insouciant. Au début de l'année 1906, le syndicat des taiUeurs de la viUe de Paris, avait placardé un certain nombre d'affiches mettant à l'index divers établissements de confection faisant exécuter une notable parile de lotir travail à domicile et pour des salaires infimes. Toutes les maisons, sauf une, laissèrent passer sans protestations cette attaque dont eUes sentaient le bien-fondé. La maison Cumberland, dite : Aux Elégants, rétondit en citant les signataires devant e tribunal de la Seine. L'isaue du procès était fatale : le Syndicat, dont les membres ne s'étaient pas présentés à l'audience, fut condamné à des dommages et intérêts assez considérables Quelques Intéressés allaient faire opposition quand intervint la Ligue sociale d'acneteurs. EUe pensa que laisser ce jugement devenir définitif eut été d'un eflet déplorable, Il aurait rendu impossible toute campagne contre l'ex* loltaUon de la misère des plus maleureuses victimes de la fabrique collective. C'eut été. aussi, interdire aux groupements professionnels l'exerolce d'un droit, primordial pour eux, à no tre sens, celui d'assurer les conditions L a l l g i i e aoolala d'aoheteura e t la normales de la production, et de proté;er contre la concurrence le taux de maiaon Cumbarland eurs salaires. Quoi qji U en soU, la maison CumberUn des derniers, et peut-être des plus intéressants résultats, obtenus par land prétendait faire exécuter tout son d'achat de quelques centaines de francs. Par leurs listes blanches, par leurs ontentes aveo les syndicats ouvriers our des campagnes déterminées, au esoin et dans certains cas, par leurs démarches personnelles, lls sont susceptibles d'amener d'exceUents résultats. On comprend que l'abbé Lemire les ait salués avec joie quand il disait à la Chambre : t Déjà, autour de nous, dans la vUle de Paris, à l'imitation de ce qui se fait en Amérique, des ligues se fondent entre digaes et braves fem mes, femmes de cœur, femmes de toutes les confessions reUgieuses, de tous les miUeux politiques, sorties de tous les foyers : foyers de professeurs, d industriels, de rentiers, comme de ceux des artisans et des concierges. Et elles viennent nous dire : c Nous ne voulons acheter qu'à ceux qui suivent les lois du travail, à oeux qui ne font pas travailler après neuf heures du soir, à ceux qui observent le dimanche, à oeux qui ne donnent pas de travail à faire à la veillée à domlcUe. Nous avons une liste oû nous inscrivons les fournisseurs qui sont humains à i'égard de leur personnel Ge mouvement commencé en Amérique est suivi en Franoe ; U pourra beaucoup sur l'opinion publique, car il faut l'éclairer et rentretenlr. » E f E ( Ï 900,000 promptement ainsi qu'il l'a été radicalement luimtme après avoir aouffert et essayé en vain toua le* remèdespréconisés. Cette offre, dont on appréciera le buf humanitaire, est la eonaéquene* i'un voBU.— Ecrire par lettre ou carte posUto i •4. VINCENT, 8, place Victor-Hugo, i Ôrenobla. qui répondra Matia et franco par c o m i t r ta INVERRA 1M iadicttioni dtmaadéM. L'adnlBlitritenr-ifruit I B. Le TODI. travail en atelier, contrairement aux reproches de la Confédération Générale du Travail. Elle affirmaU, de plus, avoir dépensé pour ses instaUations récentes une somme de douze miUo francs Les enquêtes de la Ligue sociale d'acheteurs permirent de constater que si la seconde asserUon était exacte, la première était loin d'avoir la même vérité. On put fournir à l'administration des noms de plusieurs ouvriers à domicile u'elles exploitaient. Il fut possible 'Indiquer les salaires payés, et môme la proportion du travail exécuté au deliors dans les conditions relatées plus haut. Ces renseignements firent une certaine impression, et après hien des pourparlers on finit de part et d'autre par accepter l'idée d'un arbitrage de la Ligue spciale d'acheteurs. II fut signé en décembre 1900. La maison Cumberland renonçait au bénéfice de son pro cès, dont elle payait le tiers des frais. De son côté, le syndicat ouvrier recon naissait que cet établissement avait instaUé un atelier hygiénique où était en partie confectionnée sa production ; i'Il se trouvait dono, en fait, dans une tuation supérieure à oelle de la plu part de ses concurrents, Ainsi la question de principe restait sauve et. grâce à la généreuse initia tive de Mme H.-J. Bruhnes, on était arrivé à une solution amiable. Par elle enfin. le client était intervenu dans un conflit né à son oooasion. Un simple petit détaU achèvera de Q S LE lERCBEDI 9 SEPTEIBBE 1908 A deux heures de l'après-midi t — — Etndes de MM*' F. KERNEIS, avoné A Morlaix, m e d'Ai^nUlon, n- 28 et Désignation des Immeubles A vendre : MOAL, notaire A Saint-PoI-de-Léon. LOT UNIQUE MIllDIES DE »»TRICE Kl Par licitation judiciaire En l'étude et par le ministère de M« GEFFROY, noUire à Plouescat I IHiltilies d'estomic et nerveuses H H VENTE AuLieudeVODÉQALET Une MAISON et dépendances MISE A PRIX, fixée par le Tribnnal Trois cents francs, ci . . . 3 0 0 fr. La vente par Ucitation de ces Immeubles a été ordonnée suivant Jugement rendu par le Tribunal CivU de Morlaix, sons la date du douze août mil neuf cent huit, enregistré. A LA REQUÊTE DE : 1' Monsieur Yves Azou, époux de Madame Marie-Yvonne Priser, organiste, demeurant A Plouescat ; 2' Madame Catherine Priser, venve en premières noces de Monsieur François Azou, agissant en sa qaaUié de tutrice de : 1' Loula ; 2- Marie Azou, aea enfanta mineurs issus de son dit mariage, et Monsieur François Bervas, son mari actuel, pour l'autoriaer et en aa qualité de co'tuteur des dits mineurs ; Monsieur et Madame Bervas, demenrant A Bel-Air, en la commune de Plouescat ; 3' Madame Michel Jeanne, venve de Monaieur Jean Azou, demenrant A Plouescat; 4« Monsieur Louis Asou, époux de Madame Françoise André, menuisier, demeurant A Plouescat, en privé nom et en sa qnaUté de père el d'administrateur légal de Jean-JosephEugène Azou, son fils mineur ; 5- Monsieur Jean-Louis Azou, époux de Madame Anne-Marie Picart, menuiaier A Plouescat, tous co-intéreaaéa, demandeurs en Ucitation ayant ponr avoué constitué près le Tribunal GtvU de Morlaix, M* KERNEIS, dont l'étnde eat sise à Morlaix, rue d'AlgaiUon n* 28. Le cahier des charges, dressé par la notaire commia par le jugement prèdaté, demeure déposé en son étude oû tonte personne peut en prendre communication. L'adjudication aura Ueu aux joiv el heure aua Indiquéa en l'étude et par le ministère de M* GEFFROY, notahre A Plouesoat, en nn seul lot compoaé comme ci-deasns, sur la mise A prix de trois cents francs susdite, en présence du subrogé-tuteur des mineurs Ason, sus nommés, oû lui ditment appelé. Fait et rédige conformément A la loi par l'avoué poursuivant soassigné. Morlaix, le dix-neuf août mil neuf cent huit. F. KERNEIS.^ Enregistré A Morlaix, le dix-neuf août 1908. FoUo 88, case 5. Reçu un franc quatre-vingt-huit cenUmea, décimes compris. DELPY. Etude de M* QUÉBÉ, notaire A Plouvorn A VENDRE de g r é à g r é EN LA VILLE DE MORLAIX Rne Haute, n* 25 D e u x m a l a o n s séparées par nne cour, jardin en combot, au deasas antire maison avec jardfai donnant snr la m e du Chateau. Le tont loué 400 fr. verbalement el A l'année. Prix modéré S'adresser, pour renseignements A M* QUERE, notaire et pour visiter sur les Ueux. QUERISON kntm\E 2 0 Ü O Ü R S ilLiXiR de S'VINCENT«. PAUL Asyi( orncHLLiuiiTr M* LI SBETICC M Smi on Couii;U ' RADICALE et INFAILLtSLE eo PALES COULEURS ^IFLUEURS BL»HCHES HKUltMSTHEIIIE. CBOiSSÂHCE ceumEscEHCÉs tns npian. o»Mlld* .0«.MTFT,™., SWINCENT D. PAUL U CONFITURE . lAwa PáLoaui. Ph*-. 3, r. st-Danlt, rarit. roMM Phêm. Ênchu faire comprendre combien l'acheteur est susceptible de réaliser une œuvre positive et appréciable dans le domaine ui nous occupe. On sait que la Ligue es acheteurs publie périodiquement dos Ustes blanches sur lesquelles eUe inscrit les commerçants offrant un mi nimum de garanties au point de vue des conditions de la production. Or, un tailleur a trouvé avantageux pour ses ailaires de mettre sur ses -factures et ses imprimés la mention suivante : Fournisseur de la Ligue sociale d'acheteurs, comme d'autres apprennent au pubUc qu'ils ont pour client tel ou tel chef d'Etat. C'est donc que le public peut avoir une influence sociale et les résultats obtenus suffisent à démoUr le sophisme quelque peu égoïste qu'est l'aveu souvent intéressé qu'on se fait de sa pro re impuissance. Chacun peut donc onner son concours, d'autant plus facilement, à ce mouvement qu'il s'agit surtout de répandre un état d'esprit. L'eflort personnel le plus humble, les enquêtes les plus partieUes appellent l'attention du pubUc sur un engoissant problème et préparent la réforme des mœurs en même temps que des lois. sont de plus en plus répandues. En France un projet a été déposé le 10 juiUet 1906, par le Gouvernement, sur le bureau de la Chambre des Députés. Les dispositions relatives aux ateUers de famiUe ont été aloptés le 4 décembre suivant par la commission que présidait M. Millerand. L'exposé des motifs reconualt « que le travail à domicile a été signalé à maintes reprises comme engendrant de nombreux abus, tel que : excès de durée de travail, insuffisance des salaires, hygiène et sécurité souvent mauvaises ». La nouveUe loi Imposerait à tous c les chefs d'étabUssements, directeursgérants ou préposés de manufactures, fabriques, usines et ateUers, qui emploient aux travaux de leur industrie, en dehors de leur établissement ou de ses dépendances directes, des ouvriers ou ouvrières, sous-entrepreneurs ou sous-entrepreneuses, travaiUant soit en ateUer, soit à leur domicUe » l'obUgation de c tenir à jour un registre indiquant les noms et domiciles de toutes les personnes directement occupées par eux dans les conditions qui précèdent. Ce registre doit être présenté à l'inspecteur du travaU à toute réquisition. f Les sous entrepreneurs sont souLea projets de lola : mis aux obligations déterminées par le an Franoe, an Angleterre, en paragraphe précédent en ce qui coucerne les persoanes qu'ils emploient Allemagne dans les conditions prevues par le dit Dans cet ordre d'idées, U se mani paragraphe. » feste un peu partout un courant très net ; et les idées d'intervention légale 3 S \ LA RESISTANCE BAVARD. DENTISTE, 2, HENRY FLEURY, notaire A Etnde de M* de LAFFOREST, notaire à Etude de M* Th. Morialz Moriaix A A VENDRE par adjndloation yolontaire Etude de M« Th. FLEURY, notaireà Moriaix LOUER La ferme de Coatserho Le Jeudi 17 Septembre 1908 A LOUER Pour le 29 septembre prochain A LÔÏJER Par a4)udlcation volontaire En l'Etude L I O I K A N C B E 30 AOUT 1908 A une heure de i'eprèi-midi Pour le 29 septembre prochain EN LA VILLE Rue des DE Pour le 29 Septenïbré i90i8 MORLAIX En Vieilles-Murailles Une liaison b o u r a b l e dit Parc Mastànnic, d'une oontMianee de 36 a. 87, lonée verbale- ment 42 fr. l'an. MISEAPRIX . . . . Trolalème Lot UNE une pàrcalla da terre labourable conte nant 17 a. 74, louée verbalement 27 fr l'an. MISEAPRIX . . . . 8 0 0 fr. Quatrième Lot Près de Pen-en-Rue-Kérénot, une Etnde de M* KERJEAN. hnlsaier à Moriaix, 3, Place dea Vlarmea VENTE Par antorité de Juatice i l u QuUHlligou en Plouégat-Moysan Chea M. Lémelllat Anbarglata et cultivateur LC DIMANCHE 23 AOUT 1908 A i heure de l'après-midi at jours suivants s'il y a Iteu M* KERJEAN, vendra : Matériel da débit, bonteillea et fûta videa, vin, eaux de vie, llquaura, épice rie, mercerie. . Armolraa, tabiaa, chaiaea, lingerie, batterie de cnlalne, buffet, vaiaaalier, baacnle, balancea, une bonne bicyclette marqua « Alcyon », boia à feu, outlla. Une vache Agée de 3 ana environ, deax porca de deuz moia, avoine, froment, bettaravea, pommea de terre, càrrottea, environ diz mille da paille et foin. Bt autres objeta. Au comptant 5 0/0 en ana. Pour avla : KERJEAN. Etude de M* FLEURY, notaire A Morialz, 39, Place Thiera Dissolation^de Société Solvant acte reçu par M* FLEURY, notaire A Morialz, le 2 Août 1908, enregUtré; La aoolété formée, ENTRE : Madamoiaalie Loulae Jobert, f ommer eanta, demeurant A Morlaiz, m e Car not, 15. ET: Madame Marie - Roae • Alezandrine Jobert. coDunargante, épouae de Monaieur Charlaa Le Long, négociant, réai> dant aetusUement A Moncontour. Soua la ralaon aoclaia c Mllea Jobert » el la dénomination auz t Armea de Morlaiz » pour l'ezploiUtion d'ua fonda de oommarce de : Ubralria, maroqnlaerie, ionats, dépét de Jouraaux, etc, ayaot aon aiége aoclal, 15, rue Caraot à Morlaix. A été dissoute pour avoir effet du Jour da l'acte. Danz expéditiona du dit acte de diasolutloada aoclété out été dépoaéeale ai Août 1908, l'uoe au greffe de la Juatleside Paizde Morlaix et l'autre au graffa do Tribunal da Commerce de la méma villa. Pour extrait . . .et. mention, . Th. FLEURY, notaire. le Moulin Neuf LA FEBIE DE BIGODOU-IZELU D'une contenance de 25 hectares, 62 ares, 10 centiares. S'adresser à M« FLEURY. DE Etude de M* FLEURY, notaire A Morlaix A LOUER Pour le 29 Septembre 1910 BN PLOUJEAN Etude de M-Jean VERANT, notaire à Morlaix, rue de Parla, n- 7 La Ferme dite Manoir de LOMENVE^ et sea dépendances Le tout actuellement loué à M. Alain Auffret. Contenance cadastrale : 27 h. 62 42 0. . . S'adresser pour tous renseignements à M» VERANT, notaire. SJWuIjUH, J — M O — — — paroelle de terre labourable alee dana un champ dit Parc Maoût, contenant 17 a. 90,lonée verbalement 15 fir l'an. MISEAPRIX . . . . 380fr. S'adreaaer, pour toua ranaalgnamenta au aotalre. iMAISON i D J d D À N T en retraUe, itor^ acljf, ¡ \ marié, demande place de garde, surveillant ou concierge. S'adrefser au buréâudu Jotri^al.,. A ROSCOFF A AFFÎÊRMER Penvern Pour le 29 Septembre 1908 D'une oontenanoe totale de 16 hectaEN LA COMMUNE DE PLOUJEAN res 7 ares 76 centiares, louée A MM. Jean et Etienne Cotty. La Ferme S'adresser, au dit M* FLEURY. de Toul an Herry Kerbaul nil R E M A N D E uu/|(»|irai^k Un U Bóuláagejr, de rt' A la Boulangerie CASTEL, Ala] de Brest, St-Martin. yj .«v.». ,náJJ . Jt.i, a*. 1U« liuttV On «Bnlinde S'adresser au Bureau du Journal. â I T E N D R E : Matériel de moülhi de f cátnpagné et trois paires de étle'Séíi très bon étàt. S'adi^ëirser au b'âféàû du Jourhlal. Librairiè .1 IT'Ë'I^RE - Un pVes^oir avec / I I , série de ;;clales et . toiles. Ua broyeur SImou avec sou manège. Un Etude de M* Jeaa VERANT, notaire alambic à pétrole a distillation continue à MoHaix, rue de Paris, n*» 7 avec colonne dé rectification. Un pulverlsatèur èn cuivre rôuge avec lance, A LOUER le tout à l'étiit dë néUf. G^abdiés pièoès A AFIFERIMER Pour le 29 Septembre 1909, En la comèt'bieirrfijitiès vides/s'àdre'sisér à M. Y. pour le i9 sëptembre 1908 mune de St Martin-deS'Champs, à Fdhriilisi, pïôpr'lëtalre à Prat-Allàii, èn St-Germain. Plouigneau. En la Commune de Guiolan 7 8 0 Ir. A u Mé^ou-Rhun-ar-BugeU, la ville de Morlaix Route de Paris, h-12 Ayant rez-de chaussée, premier étage composé de trois pièces, môiiie distribution au second, trois mansardés Audessus. Cour derrière ladite nialsôh, dans cette cour bûcher, cabinets d'isilsances et poulailler. S'adresser, à M* VERANT, notaire Compreuaut 6 pièces, plus cabloet de BN LA COMMUNE de PLOUGASNOU toilette, cave, décharge et w. c. ; devaat Premiar Lot Jardla avec touaeile, le tout actaéllc' Lu m o i t i é d i s t l n o t e 4 u l i e u d u meut loué à M. Larchier, s'y adreaser B«loli*Si«n, comprenant maiaon d'ha pour visiter, et pour reoseiguemears, Utatlon récemment construite, bAti à M* FLEURY, aotalre. maata d'exploitation et terrea d'une .oontaoance totale de 2 h. 86 a. 11 c. Etude de M* Th. FLEURY, notaire . IfISB A PRIX . . . 6 . 7 0 0 ir. A Moriaix Dauzlòma Lot Pria du Ueu de Meetmnie, U m o i t i é c6lé leiTMit d'un ohamp terre la- MORLAIX LOUER a Etude de M» Th. FLEURY, notaire A Moriaix, 39, Piace Thlers VENTE LÉON mJ Lonée iaian'an 29 septembre 1915, 1* B e l A p p a r t e m e n t , comprenant J«tt-Marle Le Heoh et Jeanne Yvonne Baatiurd, aon éponae, moyennant 610 ir lie 1" étage de la maison Qaal de Léon, a* 9, à Morlaix. l'ao, Vacqnit dea Imi^ta at chargea. ' Ponr tona renaeignemanta, a'adreaaer 2- M é m o m a i s o n : écurie, remise et à M* de LAFFOREST, notaire, et ponr grealer A fourrage. Tlalter, aux femiera. Etnde de M* Le VAILLANT, notaire à Plougaanon DE  altuée daoa le Parc du<méme nom, actuellemeat teaue par M. Hervé Périou. à denx henref de l'aprèe-midi £ n la Commun» de Loguivy-Plougrsa et p%r 9xt*n$ion Etnde de M* Th. FLEURY. notaire en cefle de Plounérin A Morialz A 3 IcUomôtreB de Plonnérin QUAI Piace des Jacobins, n* 6 GARES Trains Réguliers Mixtes U n A p p a r t e m e n t composé de 6 A LOUER mâtin matin matin soir soir aolr T ç î r pièces, dont 3 à feu, — Cabinet d'aisanImmédiatement ou pour le 29 Sè^téàibré ce et cave. MORLAIX . . . Départ. 5 32 8 20 10 31 1 19 4 23 6 44 9 41 -5 53 8 41 10 54 1 40 4 44 7 5 io 3 Taulé-Henvic . . proohaia S'adresser dans la môme maison. 6; 5 8 53 i l 6 1 52 4 56 7 17 10 15 Piouénan . . . Ensemble ou séparément Saint-Pòl-de-Léon 6 14 9 8 i l 18 2 1 S 10 7 29 10T24 Lea 1«' et2°" étages de la malao^aise ROSCOFF . . . arrivée. 6 26 9 20 11 26 2 13 1 2 2 ] -7-41. l a w L O U E R pour le 29 Septembre 1909, AMoriaix Quai de Léon, n* 26. L a F e r m e d u J u s p i o en Plourin, iI ^.-^.-.^-.ataimL tiiin Min-i i snr la route de Morlaix a Carhaix à 6 km, R b s C O F F À MORLAIX Morlaix. Etude' de M* Jean VERANT, notâiria à deCette GARES Trains Réguliers Mvetes propriété comprend : Mal'son nríHit-í -nu .XIÏ: Morlaix, rtte de Pariai n* 7 " d'habitation et d'exploitation, remise, matin matin matin soir aolr faolr Í 5 F écurie avec salles, étables, fontaine, ROSCOFF . 6,32 8 54 10 58 2 20 4 49 .'7 6 S 14 départ. A Louer gràhde Prairie 2 hectares environ, ter- Salnt-Pol-de-Léon 6 45 9 7 11 17 2 33 5 6 7Ì27 Í8 A7 res, labourables, 9 hectares environ, Piouénan Pour le 29 Septembre'pi'ochaio 6 55 9 17 11 27 2 43 5 15 7 39 gf'and et petit verger, grandes gar'en-' Taulé-Henvic . 7 7 9 29 11 39 2 56 5 27 ,7 54 49 En la ville de Morlaix, quai de Léori, ik nés 10 hectareis environ. « MORLAIX arrivée. 7,27. 9 50 12 »» 3 »8. S'adresser A M. Letregu lly, 1, Venelle Deux appartements aux premier et deuxième 'étaiges^^hl- Auguste Ropars, ou à M. E. Le Gac, 15- PLOUESCAT A St POL DE LEON St POL DE-LEON posés chacua de quàtre pièces,yésuonle Qaal de Tréguier, A Morlaix. LiMiBMilitijiiLi ••_! 11 •••MwwPMwwBwiipwwwnapsa;, et cabinet servant de cave et de déSTATIONS STATIONS charge. v ¡ f \ E M A N D E nn. MEUNIER nur S'adresser à M* VERANT, notaire. il U Conduoiêur matin soir soir matin •35îr? W S'adresser au bureau du journal. 10 25 6 10 8 20 PI.OUESCAT . . St-POL-DB-LEON 9 40r 3 20 7 35 10 31 6 16 8 26 Kerider . . . . Plougoulm . . . 9 49 3 29 7 4« Etude de M* Jean VERANT, notairé'à 10 37 6 23 8 33 Sibilìi ,9 -571 Cléder Morlaix, rue de Paris, n* 7 I C Y C L E T T E A VENDRE ën très Siblrll 10 45 6 J 1 8 41 Cléder 10 5 Í 5« 10 12 bon étit, s'adresser au journal. 10 52 6 38 8 48 Kerider . . . . Plonirouim . . . 8 5 M 4 w»* 10 18 3 58 8 11 St-POL-DE-LEON 11 3 6 49 8 59 PLOUESCAT . . 'ék A LOUER . /•w é pour le 29 aeptembre 1909 En la commune de Ploujean Il Ferne de Nenez-Pel ou lez-Pe A mím Iml^rljÉierie Affiches^ Programmes . [ î» « LETTRES DE MARIAGE à OE NAKSANCB K v- nifnni ^êGisitâ d'imprimés pour Commerce, Miiries et Officiers ^ i iî/*l »11 i n iW tt •1 • • ( >1 r, CARTES — Les personnes qui désirent travailler chez eliies, A un travail sahs aii^i'eâtis&age et ràpportant' dé 4 à 6 RENTIERS et Cartes » Le BoÉeur par le Traidil leurs Réunis ", 18, r u e V o l t a i r e , P a r i s , ou à. ses Succursales, 2, rue du Mirail, Bordeaux, et 19, place de Brétágúei'k Nantes. . . • Pàp'ètëriè DE VISITE ' - ^ i. Spécialité de Lettres de Utécès W A i s o N A . L E t ì O A Z i é t »IÜIOR'LAIX 1, place Kmlle-Soavestre, 1 MALLES ET . CAPITALISTES Ykúisits t>t toíM PAWÊRS vi.. spégiilIteiirs Place áalte-8o«»aates».<* PEINTS Désireux d'augmenter actuellement louée à François-Marie COURONNES MORTUAIRES méthodiquement Raoul, et à Madame Françoise Madec, i Etndes de M* Th. FLEURY, notaire à son épouse. Morlaix et de M* FAUQUE, notaire à DEPUIS L'ÊXTRÊMË R Ò N MARCHÉ JUSQU'À L*AÜtTIGLB R i d i í k Contenance cadastrale : 25 journaux Cléder. S'adresser pour tous renseignements, •xa rfMÜiMáliUM iÜttWlMMiBtBi^ Demandez la note explicative à M- Jean VERANT, notaire. C a i s s e I m m o b i l i è r e , 71, rúe SainteA VENDRE Anne, Paris. ÜDí^élés — Aotomobileii Par adjudioation volontaire Etude de M* Jean VERANT, notaire A la plus a n c i e n n e M a i s o n d e la R é g i o n If En l'étude et par le ministère de Morlaix, successeur de son père M« FLEURY \ VOS LE JEUDI 27 AOUT 1908 heures La Ferme dite Le Foën D'une oontenanoe de 15 heotarea, 25 area, 53 oentlarea louée à M. et Mme Hervé Bourhia jusqu'au 29 septembre 1909 pour 825 fr. l'an, plus l'acquit des Impôts. Il existe sur la ferme une souche de 531 fr. appartenant A la propriétaire. MISE A PRIX . . . n 000 fr. DEUXIÈME LOT kveo Terre et dépendaaoe le tout précédemment occupe par feu M. Desrochers. IL Venelle aux Eaux, n* 2 U n e jolie P r o p r i é t é comprenant : Maison d'habitation, snr oave, ayant rez-de-chaussée, étage et maraardea. Cour avec cabinet d'aisance et poulailler ; jardin d'agrément. Belle vue sur la ville. Serait louée en totalité ou partie. S'adresser, pour tous renseignements Mme Cleoh, propriétaire ou M* POILLEU, notaire. Coat-ar-Roc'h Les lieux réunis de Pen arRoo h Huella et Kersalaûn. D'une oontenanoe de 10 hectares, 12 ares, 72 centiares loués A M. et Mme Jean-Marie Le Jeune jusqu'au 29 Septembre 1916 pour 800 fr. en argent, la quantité de 900 kilogrammea de froment, plus l'acquit dea Impôta. Sur lesdits lieux existe une souche de 237 fr. 75 appartenant A la propriétaire. MISEAPRIX . . . 20 000fr. TROISIÈME LOT En la Commune de Garlan Au terroir de Porsmoguer L e lieu, f o n d s et d r o i t s d u V e u z i t C r é i s ou B u z i t - H u é l a , d'une contenance de 8 beotares, 4 ares, 28 centiares, loué Jusqu'au 29 septembre 1912 A M. et Mme Pierre Geffroy ponr 450 fr. l'an, plua ie paiement dea impôta. Sur oe lien existe une souche de 376 r. appartenant A la propriétaire. MISEAPRIX . . . . A LOUER — En vente dans les bonnes ipxeéries. Imprimerie, Reliure, Librairie Classique et Reli^euse A. 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Son emploi, comme! reconstituant, EN LA VILLE DB MORLAIX est recommandii par les médecins A tontes I. Venelle de la Roche personnes, niais surtout aux estorhaés Une maison d'habitation, jardin faibles, anx convaleacents, aux enfants. En la Commune de Oarlan Près le m&noir de /. A VENDRE par lots au gré des ama teurs, en la ville de Morlaix, grands terrains A bAtlr, en bordure de route, derrière lé Couvent des Ursulines. PREMIER LOT Belle situation : vue magnifique. En la Commune de Plouézoo'h S'adresser pour tous renseignements Au terroir du Mouster à M* Vérant, notaire. A deux REVENUS Il MORLAlX • .VaV^MQE o' o o .i-....»^ H- MOULIER '' «./Ck J f . ËMÈbrmirie Kfl. Ai Àj OÀ I .ii I f^ÂUVIEi I2.^ritè dé Wilt ' ^ MORLAIX - Ë m m t t n — DaTaut da CnamiBéa. — OraTuraa f t Ohramaa. — l a o M f a a M B l a t r è a i l t i g t f i a . - B i g a É i t a a , ^ P i á a t f - m ü M t ; - ' / t o m a " c a m a ott' oi«fè, iWés éii 24'Àém^ ~ aòtfftbMfvkr jStfiMfi^^ ArUoloa da Paliitura. Ó a u l a u ñ ' Labrano at B a w i i ^ ' . ^ L M s N m i « a MattiMtt; Rtfiflinrei. Praaaèa- A aaftwr. Muntera-ite. b r i i ' ^ ' o i i i ^ V à r ¿àëkvuitttt«. - Miéutttt'; MédalUea at I m a g e a roUglouaas. A L B U M S , p a u r darÇaa y a a t a U k ét ' l ^ M t w ^ ^ h l a a . — o k o R t B ; pêwit OÊétÊmt; > C M t l a r t m , pmméââ, Portralia.' - ata. - 'àéìièaìf LB^lENS/ iíai^' á ^ ^ lë Tailaa Gtréaa - mpäa t i VUttl. La RlféUs. V 4 V «« 1, Place Emile-Souvestre, 1 — MORLAIX Pour la légallsatloa da la signature eI*Coatre Jíííi, ^ h/ AR 24« ANNÉE - WiRlONEZ ENEB Numéro Ali 29. S'ILS TE MORDENT, MORDS-LES SAMEDI 29 JUILLET 1908. BED •i-f 5 JBZUZ • ZO TREAQ'B AU MAROC Abdel Arlz quela Franoe soutenait au moins moralement juaquioi vient d'ôtra oomplòtèment battu par aon frère, la prétendant Monlay-Hafld. Cette victoire dn prétendant eat groaae de oonaéquancaa : la nouveUe pEaae de la orlae marocaine aemble devoir évoluer rapide ment. Le aultan valnou volt ae détourner de Inl Juaqu'A aaa plua vieux aarvlteura : Guabbaa, Torrèa. Il n'eat paa douteux que l'exemple de Tanger va être suivi dana toutea lea vlllea delà còte où aaule la crainte d'tme Intervention étrangère arrêtait laa progrèa de lHafldlsme. Ponr eoBsacrer .son coup d'Etat, le prétendant deralt-réallaer deux oondlflons : être maître du paya et être reeoan« par les pnlssanoea. La première partie Mt« aemble t-ll, ^ g a g a é e . Proclamé A Marrakech et du p a ^ m a t f ^ olik par la loi deaso et par la loi dn plus fort, Monl^y Hafldeat déaormals aana conteate poaaible le souverain national. Raata A obtenir l'adhéalon dea pnlasanees. Ge aaralt une almpla formalité al le prétendant ne a'étalt poaé, dèa la révolntion dn mois d'août 1007, A Marrakech, en adversaire de l'étranger. Sa candidature a été una réaction du fanaàame marocain oontre lea compromiaalons d'Abd el AsU avec l'étranger. Son Inatmmant de règne a été la guerre aalnte contre l'étranger. Son programma : l'expulalon de l'étranger, vraiment rétraagar a quelque ralaon da demander A réfléchir avant de reconnaître une domination dont toute la force a été lAlte lasquicl de xénophobie. Il eat fondé à demander comment nn règne, commanoé sons de tels anapicea, pourra se pUsr auz exigences d'une aouveraineté mtemationale. Comment potirra-t-il entretenir daa ralationa aveo lea pulaaanees, sxécuter fidèlement dea traitée dont Ifi bnt aat prèclaémant de régulariser la aituation légale et même prlTllé(Me des étrangera au Maroc ? ,rfnl donte que Moulay Hafid na faaae tous aes, eflorta pour ae dégager da cattf.antinoiala enire aa face marocaine et- sa face internationale. Sea raprésentanta a'appliqnent conaoiencienaament A répudier tout aentiment xénohobe. Ils ont opéré avec beaucoup de ict et d'habileté la manoeuvre trèa délicate de la proclamation du nouveau rèfao ATaaaer. Oa promettra tout ce e l'on voudra ; reapect dea traitée, de ete d'Algéairaa, dea règlea dn droit deagsna. Au Maro3. on promet toujoura, quitte A ne paa tanv. Et oette foia enoore, Isa puissances devront ae contenter de promaaaas. Déjà lea pulaaanoea rachardiant une formule de régularlaatioa d o 0 la France a pria rinitiative. La dlfflculté ne vient paa de la peraonnaUté du aultan. Ella eat toute dana le soulèvement de fanatiame provoqué par l'action Internationale, et dont Moulaf Hafid n'a été que rincarnatiou. Le triomphe de la canaa nationale ne va-tU pas provoquer de l'agltatloiL das troubles ? VoilA le danger da m u r e préaente. TARIF c. MORLAIX, un an Finistère, Côtes-du-Nord, Morbihan, un an. Autres Départements S Aliboron fossoyeur L 3 fr. BO 4 fr. » » 4 fr. 5 0 Frais de Recouvrement p&r ia Poste, 0 fr. 40 par Abonnement Mais, oe débordement d'éloquence, aveo ses aperçus Ingénieux, importait peu. Et bientôt AUboron en arriva A oette conclusion obligatoire : Quant à nous, penseurs libres, nous saluons respectueusement la dépouille de ce bon citoyen qui écouta toujours la voix de sa conscience. Tolérant avant tout, il respectait l'opinion do ses semblables. Ii ne voulait même pas se méier aux auereiies politiques qui bouieversent maiheureusement nos villages. Ii était au-dessus de tout cela. Il demandait seulement le droit de flnir comme ii avait toujours vécu, en librepenseur. Sa dévouée compagne a respecté son désir. Nous ini adressons, pour cet acte d'indépendance, nos meilleurs remerciements, ainsi que nos sincères sentiments de condoléances pour ie maiheur qui ia frappe. Il n'eat plus permis, après cela, de ne pas admirer la manière dont le gouvernement observe la neutralité confessionnelle. Il y a longtemps que les blocards annonçaient qus l'instituteur remplacerait le curé. Cette fois ils doivent ôtre fiers. Aliboron croque-mort jetant la dernière inanité franc-maçonnique aux oroyancea dea famiUea de sea élèves 1 VoilA comment l'instituteur respecte la neutralité. Oroupes-vons, pères de famUle. ponr défendre la oonsolence et l'Ame de vos enfants. Seuleiiiciil ! M. Lanea, gendre de M. FalUèrea, a eu, comme on le sait, en cadeau de nocea, la tréaorarie générale de VersaiUes. Dea journaux avaient annoncé que cette ainécure rapportait 100.000 fr. A son heureux titulaire. Aussitôt l'offloieuse agence Havas de déolarer : Ce n'est as 100.000 fr. que touchera M. Jean anes mais 56 000 seulement ! Seulement I Aurait-Il fallu oflrlr le ohAteau du Roi SoleU A M. Lanes, Dauphin de Franoe ? E C ^ a i r l a a d e s Il n'est pire igQorajit... L'Eclaireur attacherait-ii à sa rédaction d'été un échappé de Charenton ? A coup sûr, l'individu qui décrivait l'autre jour le ipardon de Cailot» ne doit guère exercer ses facultés mentales. On nous parle en termes aigresdoux, de l'adjudication du blé de Saint Corentln. Ainsi donc ceci ne vous plaît pas. La pieuse charrette oui ramasse le blé, l'adjudication de ce blé au meilleur offrant, cela vous choque, confrère ? Vous semblez mépriser fort la meta Uté des paysans, donnateurs de ce blé. Mais st ces paysans ne croyaient pas devoir en agir ainsi, pour augmenter, d'une faqon délicate, le très maigre casuel de leurs prêtres, — ils n'atten draient pas vos conseils. Allez donc leur fournir vos explications : ils vous guériraient peut-être, eux, de vos incontinences de langage. Vous plaisantez lourdement au sujet d'une bonne vieille léf^ende bretonne : mais votre anticléricalisme gagne-t-il à goguenarder au sujet de nos malheurs de iSjo? — Le geste n'est pas très re luisant. Heureusement on a le mot pour rire à /'Eclaireur. Save\-vous ce qui a stupéfié le correspondant qui nous décrit si adroitement les fêtes de Cailot ? Eh bien ! les prêtres ont pris place dans un canot automobile ! 1 (C'est /'Eclaireur qui souligne). Epouvantable l n'est ce pas t Ce n'est pas de Charenton, c'est du centre Afrique, qu'il sort ce pauvre homr me, ignorant des traditions bretonnes et des canots automobiles. A moins que.... à moins qu'il ne collabore depuis longues années a /'Eclaireur. Auquel cas, cette ignorance s'explique. Comme dit l'autre ; 11 y a qaelqoea toura, déeédait un a c'est la spécialité de la maison » / YAN. méeaalcleaffetralté de la Compagaie do Nord. da>nom do Francola. LsdHFraafols réelamadaaobsèqaea Les Poireaux ^liVtt^la Au siaMtlère,la famUle et laa amia Laa rarea éleoteura de Cloarec dont étalaat léanis antonr de la foaae du ia boutonnière est enoore vierge, com< méoulolen Fraaraia. Toat A cono rlnatltuteur avartit la mencent A loucher de ce côté. En effet, la promotioa du Mérite agrl fonie qu'U avaft na dlaconra A placar. Il eommaasa par falre un pompaux cole paraîtra, au plua tard, au journal é k m d e laprofaaalon du mécaniclen, officiel du 30 août. Elle comprend envic l'nomme qui Uant entre aea maina un ron 1,700 croix de chevalier at 260 A 300 grand nombra de viaa hnmalnaa, at qui d'offloler et de < ommandeur. Cette Uate a coasdeaee de aa raaponaablUté et de eat dtf nitivemant arrêtée depuia quel quea joura déJA. ses dsTolrs ». Ï D'ABONNEMENT Contre la C. 8, Place du Dossen, 8 T. Un grand nombre de ConseUa généraux ont émia des vœux demandant au gouvernement d'en finir avec la Confédération générale du TravaU, « le Conservatoire de l'émeute ». L'ensemble de ces vœux, dit notre confrère, M. Desmouiins, constitue donc, de l'aveu de presque tous ies républicains, un plébiscite dont un gouvernement vraiment démocratique et respecteux de ia volonté nationale a ie devoir de tenir compte. Cett e réprobation de ia Confédération du travail se manifeste avec une toile force que ia Lanterne eile-méme est très embarrassée pour la discuter. « Le ton de cos adresses, écrit notre confrère, en dit long sur l'état de l'opinion publique. » Et il ajoute : « Il faut le reconnaître, une partie de l'opinion réclame des mesures de coercition contre la C. G. T. » Vous pensez bien que si l'opinion se prononce aussi cat^oriquement, c'est « qu'eiie a été chaufree à bianc par ies campagnes de panique menées dans la presse réactionnaire ». Ainsi parie la Lanterne et l'on comprendra que Je ne m'attarde pas à rétorquer de telles puérilités. Le gouvernement est saisi par l'opinion abllque et si les députés ont le ferme Sessefn de conserver leurs quinze mille francs annuels, ils, n'hésiteront pas à joindre leurs protestations à celles des conseillers généraux. Quoi qu^eh dise la Lanterne, ce ne sont paa les « réactionnaires », mais ies., radicaux qui mènent la campagne. Tant que l'agitation ouvnère ne menaçait que ia fortune et l'existence même de notre pays, ils faisaient cause commune avec les èmeutiers ; mais lis voient aujourd'hui qae les violences syndicales mettent en péril ia République et, par conséquent, compromettent leur propre fortune politique, et, naturellement, ils font voite-face. Tout cela est fort bien, mais le remède ne sera-t-U pas un peu tardif ? Le Drame d ^ «Comne)^ Le comte de Mun et les victimes de la Couronne M. le comte Alhert de Mun, député du Finistère, a adressé A M. Thomson, ministre de la Marine, la lettre suivante, au aujet dea obsèques des vlotimea de Tacoident de la Couronne, dont le clergé a été exclu par ordre : « RoacofT, le 20 août 1908. « Monaieur le mlnlatre, c J e vlena de lire le récit dea obsè* ques faltea A Toulon, en votre présence, aux marina victimes du fatal aooident avÊSumkhoxi de la Couronne. Vona avec, dlaent lea Journaux, refuaé au olergé une plaoe dans le cortège qui allait accompagner leurs corps A la gare. 9. Cette outrageante exclusion Impressionnera douloureusement, soyez* en sûr, les famIUea de oes malheureux, et j'ai, comme représentant de la Bretagne, A laquelle presque tous appartiennent, le devoir de protester oontre elle en leur nom. « Une note communiquée A l'agence Havas cherche A expliquer la mesure ue voua avez cru aevolr prendra en laant c que lea famillea des défunts n'étalant paa représentées et que personne na pouvait a'autorlaer A affirmer ia panaée qu'avaient lea malheureuaea victimea ». « Cette aUégation, permettes-moi de vona le d*re, eat plua que aurprenante. La préaanca du clergé dana le cortège funèbre eût été un hommage public rendu auz morta par lea minlatrea de la raU^on A laquelle Ua appartenaient. Comment leura famUlea, toutea, certalnemeiit oathoUquea, auralent-eUea pu aonger A a'an plaindre ? « Lea autorltéa marlUmea, d'allleura, avalant autoriaé le olergé A pénétrer dana rintérieur da l'hôpital pour donnar l'abaonte, c'eat-Ardire pour accomplir nne cérémonie proprement reUgieuae. Voua n'avez paa reUré cetta an torisation ; au contraire, puisque d'a< prèa votra déclaration, vona comptiez ue le clergé a'en tiendrait lA. L'absoute onnalt cependant aux obsèques le caractère qne vona avez entendu leur rO' faaer. SI la clergé pouvait, A voa yeuz, la célébrer dana la cour da rhôpUal, Î Î Pour tout ce qui concerne la Rédaction, s'adresser aux Rureaux du Journal. comment n'auralt-il pu acoomL dana la me lea cercueils qu'U aurait bénits? ( Une teUe contradiction suffit à faire éclater la faiblesse des raisons que vous invoquez. a Lors des obsèques de l'Iéna, le olergé avait, du moins, pu remplir son ministère au grand Jour. L'opinion publique jugea sévèrement alors le chef de l'Etat et les ministres qui refusèrent d'assister à l'àbsoute solennelle donnée sur la plaoe. « Vous avez fait pire. Vous avez voulu non seulement: ignorer la oérémonie chrétienne, mais la dérober A tous les regards. Le olergé n'a pas cru pouvoir accepter le rôle humilié que vous prétendiez assigner A la religion qu'il représente. Nul ne s'en étonnera. « En réalité, votre attitude ne s'exique que par un seul motif, l'Intention arrêtée de manifester une fols de plus l'esprit d'hostilité dans lequel le gouvernement entend appUquer la loi de séparation. « Selon vous, elle doit avoir pour effet, non seulement de dénoner les Hens qui unissaient l'EgUse et l'Etat, mais enoore et surtout de la frapper d'un vérUal^le ostracisme dans toutes les oir^ constances de ia vie civique. « En aucun autre pays du monde, pla cé aous le régime de la Séparation, celui-ci n'est atesi compris ni pratiqué. s Vons ne pouviez mettre en doute la douloureuse sympathie- du clergé pour les victimes et leurs famiUes. Mgr l'évêque dé Fréjus Tavait publiquement exprimée en son nom. Les' prêtres étalent prêta A venir nombreux l'affirmer par leur présence, ai voua ne vons y étiez pas opposé. < Mala voua avez interdit cette manifestation de soUdarlté, parce qu'elle venait des représentants de l'EgUse, montrant ainsi, dans oette circonstance comme en tant d'autres, votre résolution de les traiter en ennemis. a L'Injure paraîtra d'autant plus sensible à tous les cathoUques, qu'elle s'est produite A l'occasion d'un deuil qui rap>roohait tous les cœurs par la plus proonde et la plus patriotique émotion. C'était le oas ou Jamais d'oublier, devant les victimes du devoir militaire, les discordes qui nous divisent. Vous ne l'avez pas voulu : le moment vous a semblé bon pour les accentuer. C'est une triste responsabiUté qne vous avez prise. c Je croîs remplhr mon devoir en la dénonçant hautement. Rien assurément ne peut décourager le dévouement du clergé A la patrie et A ses défenseurs. Mais U faut qu'on sache quel partl-prls en repousse les marques de la part des hommes qui, inveaUs du pouvoir, devraient être les premiers à les accuelUIr avec reconnaissance, au nom du pays. c VeuUlez agréer, monsieur le ministre, l'assurance de mes sentiments de consldéiatlon la plus dIsUnguée. « A. de MUN c député du Finistère » 1 LES OBSEQUES D'AÜGUSTIN LE MAUX A LANNION Les obsèques de Lemaux ont eu lieu A Rospez, vendredi dans la soirée en présence d'une énorme afflaence de population désireuse de témoigner à leur vaillant compatriote, mort au service de la patrie, leur vive et respectueuse sympathie. A 2 heures eut lieu, à la gare de Lannion la levée do corps, en présence du sous préfet de Lannion, de M. le commissaire dé la marine, représentant le ministre ; du maire de Rospez, M. Per rot, de aon adjoint, M. Queffeulou, et plnaieUra oonaeiUers municipaux de la commune. Une délégation de marins du quarUer de Lannion, vanna de Breat, accompagnaient le corbillard recouvert de lleurs ai de couronnes. Après avoir traversé la vUle de Lannion, le corbillard se dirigea vera Rospez où eut Ueu l'Inhuma tlon dans le cimetière parolaslal. Partout alUeurs en Bretagne, les oh sèquea reUgieuaea dea vloUmea tombées sur ia Couronne, ont été très beUes dana leura aimpiicitéaetauiviea par une foula Immenae. Cérémonia de protestation du olergé de Toulon Dimanche matin, a eu Ueu, A l'église Salnt-Louls, le servloe reUgieux A la mémoire des victimes de la Couronne, que le olergé de cette paroisse avait tait annoncer pour proteater contre les ln oldanta qui aa produlairent lora des ob sèquaà du lundi 17 août courant. TARIF DES INSERTIONS Annonces (judiciaires ou diverses], la ligne . Réclames (on 3* page), la ligne 0 fr. 20 0 fr. 3 0 Tarif décroi&sant pour les Insertions répétées La Société de Publicité Religieuse, 6, place de la Bourse, à Paris, est seule chargée de recevoir ia publicité extralocale pour le Journal. L'assistance était nombreuse, et on remarquait la présence de plusieurs officiers de marine, dont quelques-uns en uniforme. L'égUae avait reçu une déco • ration de circonatanoe, oonsistant en lourdea tentnrea noirea laméea d'argent et ornées d'écussons et de drapeaux tricolores. Au bas de la nef principale, avait été dressé nn catafalque, entouré de fleurs et de lumières. Le clergé avait à sa tête l'arohiprêtré Ardouin, entouré de chanoines, qui offiolait. L'abbé Blanc curé de la paroisse, est monté en chaire, et, dans une aUoouUon véhémente, a déploré l'incident de lundi et a déclaré que les conditions Imposées A l'EgUse n'étaient pas compatibles avec sa dignité. La cérémonie s'est terminée par l'absoute, dans un calme que rien ne troubla. L'Iipöt sor le Revena 5 aelon le mot du pince-aana-rire de la Dépêche, on < écouta Vexéeutwn » Brr ! paa aimable pour ceux de « che^ noua ». Ah ! ce défilé du Cirque Jua^'an Usa habituel des aéancea de ce genrs,Jaaqa'a a aalle du featin, aona l'call g o ^ e nard dea habitantsat touristes I i « Qu'eat-ce que c'eat qne ce grfnd-lA avec nn chapeau haut ? — C'eat-li celui qnl fUt U qoêU f » c Oni, mon fils », répondsit M. Prud'homme : ( U ramaaae 42 fr. toas les oura. » lia défilent préfet, aous-préfets, iru» de-champêtre, le cadra de'pomplera, les mairea passé et présent de Morialz M. Logother dit Daniélou et lea Ina^tnteura etc i Jusqu'au aen^ce d'ordre, tout était prévu. Le procureur était lA, flanqué de son Juge suppléant. Et l'on ae rua au banquet. Je ne voua chanterai pas las horsd'oeuvre, ni ies champignona du filet, ni le poulet, ni même la langouate. Tout cela était bel et bon — mala A peine au rôti, on Informa de façon énar^ glque, les pauvres c banqaetenrs » gne les « banqulstes » aUaient laa e n t i e r ferme. ^ M. PhiUppe promenant aiUenra s e s poêtiquea Improvieationa, l'on ae demandait A qni confier le aoln de la parade. Logothfar dit Daniélou, eaaaya bien de réclamer pour aa vlUe ceci, cela et encore autre chose, c A bon rat, bon chat ». Chatte mitte AUard promit tout ce qu'on voulut. Seulement —(eifetdn champagne ? — heu 1) U s'oublia jUaqu'A parier des récentes éiectt ce fut vraiment lAV i perçut alora de la préaénce an banquet de ce brave M. Fenoùx, candidat dignement vesté, réoeuiment. Gentiment, M. Allard Inalnuait auz populationa Prenez mon oura. » Désormais, parait-U, U n'y aura plua de < beUe fête répubUcalne » aana que l'on n'y promène M. Fenoux c notre futur et valUant candidat sénatorial ». Et l'impôt sur le revenu ? Mon Dieu I il va son petit homme da chemin I Voici 14 mois que MM. les 42 francs discutent le projet CaiUaux. Ces messieurs ont déjA voté Tart. 36 dudit projet. Ce curieux article est ainsi conçu : a Sont imposables au titre delà sixième catégorie : les savetiers, les chiffonniers au crochet, les porteurs d'eau à la'bretelle, on avec voiture A bras, les rémouleurs A bras, les rémouleurs-ambulants, les gardes-malades, » etc., etc. Evidemment cet article est emprunté, A la loi des patentes, ^ l'avait de même emprunté A un édlt de I'anclek régime. C'eat alnal que, de copie en copie, se perpétuent dans nos codes les formules de l'Empire des Francs. Mais si l'art. 36 est voté — ou A peu près — il ne faudrait pas croire pour cela que la loi solt bientôt mise en application. SI en effet l'on consulte l'art. 6 qui fixe le taux de l'Impôt, on s'aperçoit que l'art. 6 est réservé — c'est-Adlre sera disouté aux calendes grecques. Pauvre Fenoux I que de gaatritea VollA où en est, après 14 mois de tra- vous coûtera votre futur écheoT vaU, l'une des réformes (!) les plus soCloarec parla aussi. Son dlactfnrs lenneUement promises par le Bloo I brUIa du moina par une qnaUté : aana le moindre effort d'InteUigenoe, chacun H. B. pouvait saisir ses pauvres métaphores et ses banals cUohés sur < notre chère (oui i) RépubUque. » Alnal l'on n'en perdait pas un coup de dents. Le débordement d'éloquence continua : chaoun a chantait la sienne. » A ROSCOFF Le seul discours qui signlfiAt quelque chose — parce qu'U était sérieux On sait que M. Logother, dit Danié- celui de M. Delage, fut natureUement lou, triompha, avec sa bande, en mal C3lul que personne n'écouta — ou ne dernier, lors des élections municipales. comprit. Et quand on eût formulé dea desideEtant donné les petits et grands moyens employés pour obtenir ce ré- rata multiplea, distrlbné dea proméaaes sultat — telle la question très Impor- vaguea, présenté en liberté le' fntùr tante du sectionnement de vote ponr candidat sénatorial, remercié A gauche Santec — ces Messieurs du Bloc au- et A droite (pardon 1 à l'extrême-gauche), raient pu, sans difficulté, avoir le — la fête se trouva finie. Lea autotriomphe modeste. Mais l'Impudence rités — sans leur cadre ~ allèrent an étant plutôt leur fait, les nouveaux Laboratoire et firent semblant de comédiles n'hésitèrent pas A se mettre en prendre quelque choae auz expllcationa que s'évertuait A lenr donner le direcfrais pour célébrer leur victoire. Par la même occasion, on pourrait teur,.M. Dalage. distraire les touristes, en badauderle La-dessua, le cirque Allard a'enfqdt sur les plages environnantes. Et par de Roscoff — sans avoir diatribné vole d'affiches et même d'éclatreurs, on le moindre petit bout de ruban. fit assavoir pue le grand cirque Allard Cloarec lui même n'en a paa Jeté qaeldonnerait A Rosooff une seule et bril- qaes aunes. lante représentation « une beUe fête Cette « beUe fête » fut un peu grotes* républicaine ». Le diable est qu'UfaUalt que paroe que donnée aana rime ni raiua prétexte pour justifier de façon son: du moins fournit-elle matière A décente la carte A payer : le cirque gou- une Intéressante constatation : vernemental ne se dérangeant guère St Thégonneo vote contre Cloarec : et sans exiger des nourritures multiples l'on boycotte Salnt-Thégonnec. Par dea et onéreuses. procédés d'une basse mesquinerie, l'on N'ayant pas le moindre bout de préau s'efforce de transporter tona lea aarvlà inaugurer, on se rabattit sur les pom- oea du canton A Pleyber. Vengeance piers. Et l'on Inaugura douze pompiers blooarde i Rosooff, gràoe A dea procédéa inquaet lenr chef. Oui Monsieur ! c'est pour tout oela que l'on a mis sur pied depuis lifiabiea, devient pour quatre ana blole dernier marmiton Jusqu'au < premier oard : et auaaltôt on l'abreuve de petit magistrat » de notre département. Champagne et de diacoura pompeux et Vous entendez bien que l'on se dé de promeaaea IrréaUaabiea. barrassa, preste et leste, de la corvée Vengeanse injuste on flagornerie obligatoire de l'Inauguration. mensongère : procédés bien dignes La Dépêche qui, grAoe A l'ardeur bien du Bloo. Mais cea gena-lA aemblent adconnue de son vaiUant correspondant mirer l'habileté de leura manœavres. Voa mallcea sont conanea de fil ronge. St-Polltaln, a chanté en plusieurs colonnes oette fête ; la Dépêche nous en Et l'on vona connaît trop pour croira A votre amour de la RépubUque pour la raconte de pau banales... Après avoir énuméré les « autorités » RépubUque. et avoir fait constater qne c les pom Sur lea tréteaux foralna, le boniment piers encadrent les autorités s — ta vaut toujoura mieux que lea exercices bleau digne du cadre — le bon Monsieur donnés A l'intérieur. Helaa I voa dlacours da la Dépêche nous dit en aubatance que ne valent paa voa promeasaa — et vos les sapeurs-pompiers de Morlaix sont promesses ne valent rien. très admirés et que —• l'on partit enLe vlllageoia naïf qui convoquait A suite déjeûner. VoUà bien la note comi- Roscoff, mairea, inatltuteura. fonctionque : sur trente pompiers inaugurés, 11 naires, prélet pour faire manoaavrar y en avait seize de Morlaix, quelques douze pompiers, a'apercevra, peut-être, uns de St-Pol et —le reste, de Roscoff A l'user, que le cirque ne vaut paa cher i Au prochain Incendie, évldema^ent, on Voyez-vous, M. Logother dit Daniépourra prévenir les ceusses de Morlaix. loi (ou le contraire) oa vons flattera, oa Notre musique prêtait même son con- voas palmera, on vona potreaucsra. cours. Elle exécuta la Marseillaise. E' Saulament ce aont Toa éleoteurs qal Le grand cirque Allard LA paieront les frais das banquets et des « belles fôtes républicaines » laïques, obllgatolrea et non gratuites. Et les électenra n'aiment pas beaucoup ces aimabiea plaiaanterfea. Méflei-vons I M, Logother. La critique TOua était alaée, aurtout quand elle « a a i t l'erreur : maia l'art eat difficile : et voua ne sembles pas manœuvrer avec art. H. B. Paroles d'Instituteur Un rédacteur de la très blocarde et très influente Revue de l'Easeignement primaire (26 juillet Î908J, H. Vich&ux, expose en ces termes ce que doivent être vis-k-vis de l'enfant les droits respectifs des familles et des instituteurs • « Le droit dea pères de famille ? C'est une plaisanterie d'origine romaine... et de mauvais goût. Je ne reconnais qu'un droit précis au père de famille, c'est de donner k ses enfants tout oe dont Us ont besoin pour vivre. Mais les façonner a sa guise ? Jamais 1 On vU pour ses enfants, c'est possible, c'est môme très vrai ; maia lea enfants ne vivent pas ponr lenrs parents. Et alora U me semble que le rôle de l'instituteur est tout tracé. La société l'a délégué pour deux choses : d'abord assurer les conquêtes du passé — et je ne puis approuver lea quelquea farceura qui, parmi noua, risquent, par leurs sottises, de compromettre les résultats que nos devanoiera noua ont aoala, anauite préparar l'avenir — et au laque de paraître révolutionnaire — e'inaplrer dea idéea préaentea qui aeront peut-être les réalitéa da demain. Mais U noua faut une organlaation plus souple ; U faut qne nos programmea évoluant, U faut aurtout qoe personne parmi ceux qui noua dirigent ne s'effraie dea menacea du monde noir. LanautraUté? mais U n'y a que les moules qui soient neutres, et encore ! Et ja ns penaa pas que décemment on veuille nous ranger dans ia catégorie des moUnsques. Nous sommes oe que nous sommes Nous ns devancerons pas ie mouvement, mais nons le préparerons oomme vons, les ancêtres, raves préparé. Tant pis ponr les gens pudibonds et bien penaanta qui rêvent de marcher en ar rlère 1 Î Le poulet de Carlsbad De Garlabad, M. Clemenceau, en vel ne d'bronie, vient d'adreaaer à M. Vaillant, le député soclaUste de ia Seine, le oharmant poulet aulvant : Carlabad, 23 août. Monaieur le député, Vous aves bien voulu appeler ma bienveillante atteation surle sieur Bar 'TOtirîmjeV Italien, objet d'un arrêté d'expulaion en date du 6 août courant. Voici lea renaaignementa qae je puia vons communiquer sur le compte de votre protégé. Barsanti a été condamné pour voi en 1902, à l'Age de vingt ana, dana son paya d'origine ; en 1903, U était expulxé du canton de Genève où U résidait sous un nom d'emprunt ; en 1904, U était l'ob jet d'nne mesure semblable dans la principauté de Monaco. Ja pois ajouter qu'entre temps, U avait demandé dea aubaides A divers membres de la colonie ItaUonne des Alpes-Maritimes afin de publier un opuscule contre M. Enrioo Ferri, chef du parti socialiste révolutionnaire Italien ; en 1906, le journal le Libertaire ptibUait A aon adresse l'information sui vante : « De différents endroits, on nous parle de signaler oomme estampeur professionnel, et peu Intéressant, un nommé Barsanti (ou Cagnoli), qui a laissé des traoea de son passage à Paris, A Tours, au Chambon-FengeroUes et joue ies réfugiés itaUens... » Gomme U ne m'a pas paru que votre protégé méritAt une partioulière bienvalUance et comme Une m'a pas semblé convenable qu'un étranger se fit parmi nons le propagandiate des idées antimiUtaristes, j al pris et je maintiens contre lui un arrêté d'expulaion. VauUlss agréer, etc. G. CLEMENCEAU. ïieni Noms, Vieux Soaveairs Xi« lamlUe d u Coëtlosquet Un lecteur de la Résistance a bien voulu me signaler certaines erreurs ou omissions dansun de mes derniers articles consacré au château de Coëtlosquet, et pour mieux me permettre de les recU fier, U me communique aimablement le neuvième tome du précieux recueil de M René Kerviler, Répertoire général de Bio-bibliographie Bretonne, qui contient une notice aussi Intéressante que bien documentée sur la vieUle Ugnée des Coëtlosquet Je suis d'autant plus heureux de pouvoir consulter cette généalogie que j'y trouve mentionné un vaiUant enfant de Morlaix, le Ueutenant général comte du Coëtlosquet, fort peu connu de ses compatriotes, et qui mérite oependant d'être placé au rang des Illustrations de notre ville, comme on pourra en juger plus loin. J'ai dit que Jean, seigneur duCoutlosquet, vivant en 1503, avait laissé postérité de son mariage avec Etiennette de Tropiong En réalité, il mourut sans enfants, et ce fut son frère cadet Hervé, seigneur de Kergoaret en St-Vougay, qui hérita de lui et continua la filiation. Ce dernier épousa Gllette du Bois, dame de Kerlosquet près St-Pol-de Léon, et, après sa mort, se fit moine, croU-on, à l'abbaye du Relec. Il laissa deux fils, Olivier, décédé sans aUlanoe, et Jean, d'aboro chevalier de Malte, puis marié à Marie ds Brezal. Leur ula (et non petit-fils) Olivier épousa en 1697 Anne RESISTANCE Ceci est parfait. Mais que dirait M. pour l'îlo du Diable : Peuples de camilles, des frères se Clémenceau si VaiUant lui demandait dos nouveUes du protégé du Fallières, lèveront pour nous venger 1 Notre mort à tous trois provoquera un prochain l'Ulustre SoleUlant ? mouvement l » Ua Interprète est prié de traduire ces Les catholiques Anglais paroles au gouverneur. Il le fait ainsi : « Le condamné remirde la population d'Hanoï et le cordon de troupes C'est le 8 septembre prochain que doit s'ouvrir A Westminster le 15« Congrès d'être venus assister à son exécution, a Eacharistique. Pour la première fois depuis quatre sièoles, se déroulera, dans les rues de Londres^ une procesLe renvoi de la Classe sion solennelle du Saint-Sacrement. Mgr Boni ne, archevêque de "WestLe Journal officiel pubUe une clrouminster, a obtenu du Ministère l'autorisation d'offrir A nos voisins le spec- laire du ministre de la Guerre, aux tertacle d'une solennité que notre gouver- mes de laquelle les jeunes gens incornement républicain proscrit dans la porés en 1907 dans les oorps de troupes de toutes armes, au titre des éooles civiplupart de noa grandes villes. Une telle autorisation est donnée à les ou militaires visées par les articles rencontre des lois persécutrices qnl, 23 et 26 de la loi du 21 mars 1905 seront depuis Henri VIII, Interdisent sous cette année, à l'exception de oeux que peine de mort, aux prêtres romains de les ohofs de corps jugeraient à propos sa montrer dans lea rues, revêtus de de retenir pour mauvaise conduite, enleurs Insignes et d'y exercer les fonc- voyés en permission aux dates ci-après : c 1' A la date du 20 septeipbre : ceux tions sacerdotales. qui appartiennent à des oorps de troupe Autre oonquête. Son Em. le cardinal VannuteUl, légat ne prenant pas part aux manœuvres ou du Souverain Pontife, sera solennelle- qui seront rentrés dans leurs garnisons ment reçu par S. M. Edouard VII, à avant cette date ; 2' Le lendemain de la rentrée des maWindsor, aveo tous les honneurs dûs à nœuvres : ceux qui appartiennent à des un prince régnant. « L'Alliance protestante » dans une supplique au chef du corps de troupe ne rentrant dans leurs Foreign Office, à lord Grey, a fait re garnisons qu'après le 20 septembre ; 3' Le 28 septembre au plus tard : tous marquer le « caractère inconstitution< oeux dont les corps de troupe ne seraient nei > de la manifestation. Mais la cérémonie semble devoir avoir Ueu quand pas rentrés à cette date dans leurs garmême. Ainsi, l'heure des < réparations » nisons respectives. c Cette permission durera jusqu'au a sonné pour les cathoUques anglais. début des cours des écoles oi-dessus Quand les catholiques français obtlen« visées. dront-ils ia même justice ? « Les élèves retenus au oorps pour Dès qu'ils le voudront... mauvaises conduite devront, en tout cas, être libérés avant la date de l'ouverture des cours, de manière à pouvoir rejoindre leurs écoles respectives au jour fixé. » VARIÉTÉS" D e quand date la Compagnie de l'Oueat La Compagnie de l'Ouest, qui va disparaître, a été constituée le 13 juin 1855, dit le d Monde Illustré » dans un très remarquable article sur les chemina de fer. Elle a eu sucoessivement pour présidents MM. Baude, de Lapeyrière, Julien, Plérard, Delaitre, Morln et de Larminat. Ses aînées sont la Compagnie d'Or léans, fondée en 1838, la Compagnie du Nord, fondée en 1845, la Compagnie du Midi, fondée en 1852. Elle a pour cadette la Compagnie P. L. M., fondée sn 1857 Contributions indirectes Sont nommés : commis à Brest, M. Le Gorre, surnuméraire à la même ré sldenoe, en remplacement de M. Mois tron, retraité ; commis à Quimper, M. Deschamps, sursuméraire. M. Renaudeau, receveur à Morlaix, est élevé, sur place, à la deuxième classe de son grade. M. Labadie, commis pilncipal à Pontl'Abbé, est élevé, sar pjaoe, à la cinquième classo de son grade, année, à l'antique sanctuaire de N.-D. de Berven. Il y a eu là, le 15 Août, un pardon, au sens propre et religieux de ce mot qu'on voudrait détourner de sa véritable signification pour l'appliquer aux assemblées profanes. A 10 h. moins 1/4, la sonnerie de Berven annonce l'approche de la procession de la paroisse de TrézéUdé. Bientôt retentisseat les marches entraînantes de la fanfare organisée et dirigée par M. l'abbé Havas. M. le chanoine Le BaU, curé de Plouzévédé, portant l'étole et accompagné d'un cruolfère et d'un abbé, s'avance à leur rencontre. Après l'acoolade traditionnelle des croix, sym bole d'union, ia procession continue sa marche et fait son entrée triomphale dans la chapelle de Berven, parée d'oriilammes et de festons de verdure et de fleurs. A 10 heures, commence la grand'messe. chantée par M. Gloanec, ancien principal du collège de Lesneven. Le vaste édifice ne peut contenir la foule des fidèles. Après l'évangile M. PoQgam, reoteur de Plouvorn, monte en chaire : t Réjouissons-nous, s'écrie le prédicateur, en cette fête de l'Assomplion, méritée par la pureté, l'hu milité, la charité de la Vierge Immaculée de Nazareth. SI les anges exaltent, par leurs louanges, aux Gleuz, Celle qu'Us voient assise k côté de son divin Fila, c'est qu'ils la reconnaissent pour leur Relae. Mais nous, nous avons plus Ueu de nous réjouir : la Reine des anges notre Mère.» A la fia de la mease, tous les assistants chantent aveo un entrain émotlonnant, le cantique du pèlerinage de N.-D. de Berven. A 2 h. 1/4, arrivent les autres prooes-. slons, que M. le Curé reçoit avec le cérémonial accoutumé. La procession de Ploagar se présente la première. Un fort groupe de paroissiens la compose. Puis arrivent celles de Salnt-Vougay et de Plouzévédé. Tous ces ' pèlerins, au nombre de trois mille environ, se rangent autour d'une estrade, ornée avec goût et érigée dans l'enclos de la chapeUe. Les vêpres commencent aussitôt. Après vêpres, M. Gardinai, supérieur de la maison St-Joseph, à SaintPoI-de-Léon, rappelle, dans un breton Irréprochable, d'une voix puissante, à ce bel aijidUoIre, les hontés de CeUe que toutes les générations proclament bienheureuse. La chapeUe avec ses boiseries sculptées et l'admirable clocher de Berven, chefs-d'œuvre d'architecture, sont faible témoignage des grâces reçues de nos pères. A 4 heures, vêpres au Champ du Couronnement ; sermon et procension des miracles. A 8 heures, procession aux flambeaux et illumination ; Heure sainte par M. Sévelleo, vicaire à Pleyben. Mardi 8 septembre, première messe à minuit ; ensuite les messes se succèdent d'heure en heure ; dès 8 heures, réception des processions. A 10 heures, grand'messe solennelle, chantée par M. Te chanoine Martia, curé des Carmes. Sermon par M. le chanoine Corre, reoteur de St-Mathleu, de Quimper. A 2 h. Ii4, vêpres solennelles. Monseigneur adressera la parole aux pèlerins. )-( Le Pèlerinage nitionil lie lourdes de Kersauson. Il eut à soutenir, de 1603 à 1627, un long et curieux procès contre le seigneur de Goëtanscours en Plourin, qui lui disputait la propriété do tombes, enfeus et armoiries dans l'église de Plounéour-Ménez, en la cha pello de St-Yves. Charles-Louis du Coëtlosquet, arrière petit flls du précédent, épousa le 7 mal 1685 (et non 1684) Marie-Radegonde du Trévou, et, le 20 octobre 1703, fonda une messo quotidienne à perpétuité en la chapelle de son château, dédiée à StNicodàme En 1706, il acquit du marquis de Rosmadec les préémiaences du fief de Penhoat en l'église de PlounéourMénez. Son iils Jean-Baptiste, comte du Coutlosquet, chevalier des ordres de Saint Lazare et du Mont Carmel en 1722, époux de Mario-Jeanne de là Noë, laissa quatre fils dont le plus jeune, Jean François-Yves, vicomte ,du Coëtlosquet, colonel en second au régiment Dauphin en 1772, devint chef de sa mai son par la mort de ses frères alaés et de ses neveux. De son premier mariage avec Denise de Tréanna, dame de Pensornou en G-crantée (1755), il eut Etienne François-Denis, comte du Coëtlosquet, page do la Dduphine en 1770 et capitaine au régiment de Royal Plé momt en 1777, qui épousa en 1780, Françoise Nicole du Bois des Cours de la Malsonfort. Lo comte du Coëtlosquet n'émlgra pas sous la Révolution, mais après avoir été plus d'une fois inquiété, il fut emprl sooné pendant la Terreur et ne recouvra sa Uberté qu'à la suite des événements de thermidor. Il vendit son chA- teau de Coëtlosquet d'abord au marquis de Coëtlosquet Kerannot,fusillé à Auray eu 1795 puis à la famUle L-î .DaU de Tromelin. Son fils Charles-Yves-CésarGyr, compte du Coëtlosquet, fut le dernier représentant de la branche aiaée, et l'homme le plus remarquable de sa maison d^»ns la carrière des armes Né à Moriaix. paroisse de St Melaine, le 21 juiUet 1783, il s'engagea le 23 octobre 1800 dans le 10° hussards. Blessé de deux coups de sabre et d'un coup de feu au passage de Mincio le 17 janvier 1801, il conquit peu de jours après le grade de maréchal des logis, en défendant avec un de ses compagnons un défilé contre un fort détachement de hussards ennemis. Nommé sous-lleutenant en 1802, il prend part aux grandes victoires d'Ulm et d'Austerlitz et, successivement lieutenant, adjudant major, capitaine, U combat à léna et à Pultusk, où un boulet l'atteint grièvement à la jambe droite. Le général comte de LasaUe en fait son aide de camp, et il accomplit en cette qualité, la campagne d'Espagne de 1808 où il est nommé chef d'escadrons sur le champ de hataiUe de Burgos, puis colle d'Allemagne, où il reçoit un coup de feu ù Essling, et voit périr glo < rieusement son général à Wagram. En 1812,11 fuit partie, avec le 8' hussards. de lu Grande Armée, destinée à envahir la Russie, et se distingue teUe • mont à la bataille d'Ostrowao que l'em pereur le nomme colonel de son régiment, en disant à ses hussards : « Je vous donne uu jeune colonel ; si j'en avais connu un plus brave, je vous l'aurais donné. ». Pendant la retraite de Russie, il sert dans l'Escadron sacré, uniquement formé d'officiers d'élite, et destiné à escorter et à protéger la marche de Napoléon II est nommé général à Leipzig ; et dans la campagne de France, il contribue aux victoires de Brienne et de Montereau, où U enfonce à la tète d'un régiment de jeunes soldats des troupes ennemies contre lesquoUes un corps de vieux combattants avait échoué, Après l'abdication de l'empereur, U fut compris comme maréchal de camp dans la réorganisation de l'armée française, et il commandait le département de la Nièvre lors du retour de l'Ile d'Elbe. Il passa dans la retraite la période des Cent jours. Louis XVIII le nomma aiie major général de la garde royale en 1815, puis Ueutenant-général et directeur du personnel au ministère de la guerre. Dans cette importante fonction, le com te du Coëtlosquet rendit de grands services par l'esprit d'impartiaUté et de justice qui fut la règle de sa laborieuse activité ; il prit une partconsidérable à l'organisation de l'armée qui rétablit Ferdinand VII sur le trône d'Espagne, et fut chargé par intérim du portefeuiU le de la guerre, en octobre 1823. Au bout de six ans, il quitta la direction du personnel avec les grades de grand' croix de la Légion d'honneur et de commandeur de Saint Louis, et devint conseiller d'Etat jusqu'à la Révolution de 1830. Ayant refusé de servir le nouveau pouvoir, il perdit sa charge et vécut dès lors retiré à la campagne près de Nevers, s'occupant activement d'agriculture. Il décéda à Paris, le 23 jan- vîer 1836, sans avoir contracté d'aUiance. Avec lui s'éteignit la branche principale de la famille du Coëtlosquet. Ses deux sœurs avaient épousé les comtes de Clérembault et de Sérionne. La branche des seigneurs de Kerannot disparut tragiquement au cours des guerres de la Révolution. Ce rameau, issu de Robert du Coëtlosquet, seigneur de Kerannot, second iils ae GuiUaume, chevalier de l'Ordre et de Louise Simon, s'établit à Morlaix au XVIIP siècle, et habUa le manoir du Portzmeur, en St Martia Guy du Coëtlosquet, seigneur de Kerannot, fils du précédent, Ueutenant-général de l'Amirauté de Brest, épousa eu 1705 Marie Monot, dame de RanveUn ; U fut père de Michel-Yves, marié en 1731 à Elisabeth le Pappe de Kerminihy. et de quatre filles, la marquise de Cheflontaines, Mesdames de GadevUle, de Carcaradec et du Dresnay. De Michel issut Marc Sezny du Coëtlosquet, marquis de RanveUn, baptisé le 1" août 1744 à St Martin, qiil épousa on 1767 au château de CuiUé, en Anjou, Pauline Anne de Farcy de GuiUé, nièce de l'évêque de Quimper. Il mourut veuf en 1780, laissant deux fils dont le sort devait être funeste. François Jean, marquis du Coëtlosquet, né au Portzmeur en 1769, et Louis-Marie, chevalier du Coëtlosquet, né au même Ueu en 1772, servaient tous deux quand éclata la I^évoiutlon, l'alné comme officier au régiment des gardes françaises, le second comme offlcier au régiment de Bretagne. Emigrés en Belgique, puis en Angleterre, ils prirent part en quaUté de lieutenant au régiment du Dres- A la Colonie de Vacances Les fêtas da la Translation d e s Reliques de Saint Pol Auréllen, le premier dimanche de Septembre, seront présidées par Mgr Duparo, évêque de Quimper et de Léon. Elles seront précédées d'un Triduum de prières et de confessions. Programme des fêtes. — Le samedi 5 septembre, 1"" vêpres à 4 heures. — A 8 heures, procession aux flambeaux ; Illuminations de la ville, des tours et de la nei de la cathédrale. Au retour de ia prooesslon, allocution de Monseigneur. Béhédlôtlon du StSacrement. ¡jB dimanche 6 septembre, messe pontificale à 10 heures ; sérmon par M. Tanguy, curé de Plougastel. TT 4 i heure, vénération des Reliques da SalntPol-Auréllen et do la cloche miraculeuse ; à 3 heures, vêpres, procession solennelle. — Au retour, allocution de Monseigneur et bénédiction du T. StSacrement. Le lendemain, 7 septembre, service solennel, à 10 heures, pour les prêtres originaires de Salnt^PoI de Léon. E z c u r s i o n à Laanion Dimanche 30 courant, le VélO'Sport Morlaisien se rendre en corps aox Fêtes de Lannion. Le Départ anra Ueu Dimanche matin, à 6 h. 1/2 très prédses, Place Thiers Kiosque de la musique. Le parcours se fe^-a sous la direotion du capitaine de route, M. Brizec ; les cycHstes devront voyager en groupe unique et prendre toates dispositions pour éviter tout accident ; Ua se conformeront aux ordrea du capitaine qui aura tout pouvoir de pénaliser lea infractions commises en cours de route. La Uste d'Insoription sera close le samedi à midi. Le Président, HAMEURY. Chronique Sportive Une traduction libre L'Annamite qu'on va décapiter s'écrie — tout oomme le traître Dreyfus partant ) - ( Cherchez le Nègre Légitimus, le noir quinze-mille, est retrouvé ou presque. On télégraphie de Pointe-à-PItre, à propos de l'inoendie de la cabane Bambou à Légitimus : Cet incendie, suivant la pubUoation de violents articles concernant la cessation dos poursuites contre le député Légitimus, est attribué à la malveillance. D'ailleurs, on a appris que M. Légitimas est réfugié dana un village de la baie Mabault où 11 est protégé par le maire et la police municipale qui, pour empêcher eon arrestation, ont tiré sur la foule et provoqué de graves désordres. Oa attend demain loi le gouverneur qui, accompagaé de troupes, prendra des mesures rigoureuses. Cette aventure prend décidément des proportions épiques. Par sa vaillante attitude, Légitimus pose sa oandidature à la présidence de ia Chambre. Semaine Paroissiale MORLAISIEN CHRONIOUE RÉGIONALE C'était, lundi dernier encore, joyeuse fête à la Colonie de Vacances, St-Joseph du BeLAIr en Garantec. De nombreux parents éiaiei^t venus en break, voir leurs enfants et tout ie monde déjeûna à la oolcnle. Le réfectoire — qui décidément est élastique — contenatt aisément ses 58 convives. Et une quinzalae d'enfants mangeaient par petites tables, sous les charmlllas. Après le déjeûner, excellent et fort gai, est-il besoin de dire que chants et monologaes put fait rire tout ie monde. Visite de la maison, dortoir du SacréCœur et dortoir Sainte-Marie, vastes, bien aéréa, i^dmirablement aménagés pour perdre le moins d'espace possible. Puis l'on part courir les Grèves du Callot et du Kélenn. Quelques-uns des grands vont, sous la direction de M. l'abbé Gouiray, faire une promenade en mer sur le StellaMaris. Bains, tapage, rires, santé... N O T R E - D A M E DU F O L G O A T A 6 h., on vient chercher les parents Grand Pardon qui retournent à Morlaix. Encore quelques jours et les petits colons de Ca- le lundi 7 et rn,ardi 8 septembre ranteo auront, eux aussi, abandonné la présidé par S. G. Mgr plage. Mais les joues hàlées et rebonDuparc évêque de Quimper et de dies, les mollets bronzés, les grands Léon yeux clairs et gais disent assez qu'Us Lundi 7 septembre, depuis 6 heures ont bleu profité de leurs vacances pour du matin jusqu'à six heures la lendeleur santé morale et physique. VAN main, le Saint-Saorement sera exposé en union de prières et de réparation aveo le Sacré-Cœur de Montmartre. Pendant tout oe temps, les pèlerins Pèlerinage â N.-D. de Berven trouveront des confesseurs à leur disMalgré les fatigues qu'occasionnent position. les travaux de la moisson, l'afflaence A 10 heures, grand'messe à l'égUse des pèlerins a été grande encore cette paroissiale. Chaleur et journalisme Relevons, dans un lournal espagnol, un petit entrefilet qui en dit plus qu'il n'en a l'air sur les mœurs charmantes et aimables de nos voisins transpyrénéens : c Le journal la Linterna suspend sa pubUcation pendant les grandes chaleurs. Il la reprendra dn 15 au 30 sep tembre prochain. » Il faut ordre que les abonnés ont aussi trop chaud pour Ure leur journal, oar ils se gardent bien, dit-on, de réola mer. SPORT Lourdes, 21 août. — L'arrivée du train blanc n'a pas offert uu spectacle moins émouvant que le départ de Paris. Les malades débarqués des wagons avec les mêmes précautions maternelles, qui avaient présidé à leur Installaiio3, s'aident valUamment, retrouvant MORLAIX des forces dans un sursaut de fol et Semaine Thermométrique d'espoir. La température très élevée a realu leur voyage plus pénible, mais midi 7 h. s o i r l'idée qu'ils sont à Lourdes, au but, faU tout oublier. Devant des miUiers et des Samedi . 18» 16» milliers de personnes, reprend alors le Dimanche 20» 16» défilé do toutes ses mlsèros mettant des Lundi . 30» 17» larmes dans bien des yeux, tant certaiMardi . 24» 16» nes de 038 détresses sont affreuses. Mercredi 25» 16* Depuis l'arrivée jusqu'au départ du 17. Jeudi. . 24» Péiorluage natlouale, on a reconnu, Vendredi constaté de façon formelle de très nomThermomètre extérieur breuses guérisons. Chaque jour la Croix pablie une Uste de miraculés de Lour- de la Pharmacie E. COEFF, me Carnot des dont la plupart sont des « cas » dont on ne sauraU certes expliquer la gaérlCours du Beurre Boa par guérison. Nous donnerons le total des guérisons obtenues à Lourdes 22 Août - 216 fr. les 100 icilos. cette année. 25 — — 210 — Régates de Caranteo Dimanche dernier, ont en Ueu ainsi que nous l'avions annoncé, les régates de Carantec. Une très nombreuse foule était venue de tous les environs assister à cette fête maritime. Etant donné par ailleurs le très grand nombre de baigneurs morlaisiens et .parisiens qui se trouvent sur cette charmante grève, on comprendra que les régates de Carantec aient obtenu un énorme succès. Les prix avaient pu être augmentés de façon assez sérieuse, uue souscriptions ouverte à l'hôtel du Qaélenn entre les baigneurs ayant produit nne somme rondelette. La commission des régates avait pris place dans le Yaoht le Sangoloa, appartenant à M. Le Gonldec de Treissan. Nous remarquons la présence' de MM. de Kersauzon, Rum^n, de -Pressac, Costa de Beauregard, etc., eto. Voici les résultats : Godille, garçons. — 1« Moguerou, 2« Lamour oux, 3*, Ken ien Loals, 4*, Mo gueroa Loult^. ' Couple, garçons. — 1", Moguerou François-Marie, 2«, Lamoureux, 3% Kerrien Lçjuls. Avirons de pointe, hommes. — l«', Moguerou et Lamburoui, 2*, Mog^uefou Louis et Kerrien! Godille, femmes. — 1*" Anne Nicolas, 2», Marie Jézéquel, 3*, Louise Moguerou. Couple, femmes. — 1"*, Marie Nicolas, 2', Marie Jézéquel, 3«, Louise Mogourou. Avirons de pointes, femmes. — l*"', Marie Nicolas ét Louise Dourver, 2«°", Marie Moguerou et Marie bourver. Pendant tout le cours des fêtes, la c oUque », tambours et clairons de ia^ Colonie de Vacances a joué ses sonneries les plue entraînantes.« Des jeux avalent été spéoi^ement organisés pour les jeunes colons. En voiol les résultats : Course au drapeau : M. Dénez, Ph. Le Csrs, F. Ménez, M. Gadiou. F. Plriou, 0. Le Rest, J. L'Hénaff Courses en sac : J. Le Lay, Y. Losaoh, Ch. Chevalier, J. L'Hostis. Natation : 1'" série, Le Cars, Cadiou. 2* série. Le Rest, L'Hostis, Bourhls, Déniel, Callarec, ChevaUer. S A I N T - P O L DE L É O N VELO Drame de la Mer Samedi dernier vers 10 h. le bruit se répandait A Morlaix que denx de noe concitoyens, MM. Minon et Mahéavalent péri au cours d'une partie de pêche. La triste nouveUe était trop exacte. Et volcl lee détails que l'on put avoir le soir sur cette catastrophe qui met en deuil deux famiUes bien connues dans la rédon. MM. Miaon et Mahé étaient aUés Vendredi A bicyclette de Morifdx A Garantec. Ils se rendirent anaaUAt A la villa de M. Homon, qui devait lea prendre à bord de son bateau de plaiaanoe, pour une partie de pêohe. Bn raison du mauvais temps, M. Homon refasa absoiumeat de mettre A la voUe.Mala, preaaé par MM. Minon et Mahé, U mit A leur disposition son canot pour leur permettre d'atterrir au-delA de la Pensé et d'aUar ûS»lnt^PdrQaeTirpatt«=tîirwiiHlrf On ne sait et l'on en est réduit aux hypothèses. L'on croit que le csnot dut embarquer de l'eau au passage de la Pensé. Par aiUeurs le mauvais temps continuait en mer tout l'aprèa-midi. Lea cadavres de MM. Minpn et Mahé furent découverts lè sam^edi matin par un pêcheur À Garreok-ar-Gwïn. '' Par lea soins de M. de Guébriant, leurs corps furent trAn^portés A l'hos^ plce de Saint- Pol, d'où Us furent dirigés le rendemain Dimanche sur ^orlàlx. Les obsèques des viotimes de ce drame de la mer ont eu lieu Dimanehe au milieu d'un grand concours de population. Le corps de M. Mahé est arrivé directement de Saint-Poi par corbiUard. Le convoi s'est rendu aussitôt A l'égUsi Saint-Mathieu, oû a été célébrée à 4 h. la cérémonie reUgieuse ; et, dê lA, au cimetière Saint-Charles, oû a eiillén l'inhumation. De nombreuses couronnes ornaient le char funèbre. Le dçaU éiaU conduit par M. SUUau, conseiller général, grand oncle de il. Mahé, et M. Paul Mahé, aon frère. Lea colna du poêle étdent tenus par MM. Guillou, WaU>ot, Guyader, Sébil. Aussitôt les obsèqaes de M. Mahé terminées, ou a procédé A ceUes de M. Minon. La cérémonie reUgieuse a eu lieu A l'égUse SalQt-MarUn, et l'inhumation au cimetière SaInC-Ghar}es. najr, à la fatale descente de Quiberon. Faits prisonniers, les malheureux jeunes gens furent fuslUés à Auray le 15 thermidor (2 août 1795). C'est par ep>eu;i ue j'ai cité une autre victime dû nom e Coëtlosquet. II y a deux ou trois ans, o a a découvert au manoir de Penfao en St-Thégonnec, anciennement possédé par les Coëtiosquet de Kerannot, plusieurs bagues garnies de briUants et phe châine d'or orné.e d'émaux. Ges bijoux, contenus dans un étui de plomb, portaient les armoiries des Coëtlosquet et avaient dù être cachés par l'un des deux frères avant leur émigration. Quant à la branche des Isles, encore existante, eUe a produit le célèbre évoque académicien et précepteur des 3 rds Louis XVI, Louis XVIIÎ et Charles X, duquel j'ai déjà esquissé la bioet s'est établie dana le paya de „etz parle mariage, célébrée en '1781, de Jean Baptiste GlUes, baron dn Coëtlosquet, né à Morialx en 1751, colonel du régiment de Bretagne, puis ntaré« chai de camp en 1791, avec Ghariotte Eugéaie de LasaUe, dame de Distrofi. EUe compte actuellement parmi ses membres deux reUgieux bénédictins, dont l'un, abbé en 1895 du monastère de Salnt-Maur de Glanfeuil en A^jou, a quelques travaux historiques {>uhUé brt appréciés relatifs à la Bretagne. » \ Î L. Le G. LA Décès — Abgrall François, éponx de R s m e r o l e m e n t g . — La famille Mahé a l'houueur Ue remercier les per- Jeanne Trévédic, 31 ans. — Safaûa «onaat qai ont bien voulu assister aux Jeanne, veuve de Jean Quéméner, 63 a. Flooh Françoise, 17 ans. — Donval Maobsöqnea da M. F/ançols Mahé. rio, 46 ans. — Qaéré Marie-Françoiee, P a r t i e da b o u l e a . — Un groope 18 ans. — Grail Marie, 7 mois. — T^ind'amateurs du quartier de St* Martin et uy Jean, veuf de Marie L'Hostis, 57 a. delà Barrière de Brest ont organisé mohard M-^rie Isabelle, épouse de our le dimanche 27 aeptembre une par- Galllaume Lo Borgne, 42 ans. — Le le de boulea qui aera tirée dana lea Gall Anne-Mûrie-Yvonne, 36 ans, — aliéaa de M. Troadao, débitant. De nom- Eafant sans vie du sexe masculin. — breux prix aeront dlatribués. Qttéré Marie Jeanne, veuve de Jean Le Avla aux amateure de Morlaix et dea Postollec, 70 ans. anvlrona. SAINT-POL DE-LEON. - La b a l l e U n b o n exemple. — Cette aemaine d'avoine. — La balle d'avoine a fait est mort à Pont-Aven après une longue son apparition sur le marché. Prix de et donloureuae maladie un da noa oon- la couette : 6 fr. frèraa, M. Lorlmey, anolen dlreoteur du L e m a r c h é a u z p o r o s . — Au martforlatsten. On aalt aveo quelle véhémence, M. ché de ce Jour, le porc sur pied a été Lorlmey attaqua parfola l'Egliae et la payé 0 fr. 45 la livre. religion. S i t e s p i t t o r e s q u e s . — Le rocher Ansai nous est-il fort agréable de de Saiute-Anne, lo rocher qui surmonte ravoir dire loi que notre confrère a le fer à cheval et les dolmens du champ nu & recevoir, au au et au vu de tous, de M. Guillaume Caroff (Barrière do la Croix), vont ê(re classés parmi les sites lea aacremanta de l'Egliae. G'aat une anprème conaolation pour pittoresques. la très chrétienne famille qui pleure aon L a F â t e d e G y m n a s t i q u e . •— char défunt, de pouvoir attendre aveo confiance la définitive réunion en Dieu. La fête ao gymnastique donnee par la Il a été enterré mardi. Lea coins du phalange de Notre Dame du Kreisker, é:e étaient tenus par M. Satre, maire a parfaitement réussi. Elle était présidée par M. le colonel e Pont-Avan, M. Le Blhan, adjoint, M. du Haigouët, qui avait à ses côtés MM Camé, receveur d'enreglatrement. l'abbé Treussler, curé-archiprêtre, et S o c i é t é h i p p i q u e d e M o r l a i x . — de Guébriant, maire de SaInt-Pol-de Concours de Poulinières. •— Mardis Léon. La vaillante petite phalange a exécuté Septembre 1908, à midi et demi. Champ de Foire dn Pouliet, 3 200 ofleta par devant un public très nombreux, des l'Eut at 300 fr. par la Soolété Hippique mouvements d'ensemble, des assauts de de Morlaix, pour être dlatrlbuéa en pri- boAo, des exercices de barres parallèles, maa anx Jumenta Poulinière de trait et de barre-fixe, saut à la perche, des pyde demi-aang dea cantone de Morlaix, ramides très élégantes et des exercices Landivlalau, Lanmeur, Plouigneau, St- de concours trèa compliqués dont elle s'est tirée à son honneur. Thégonnec, Slsun et Taulé. Nous ne pouvons que féliciter les orJuments Poulinières de demi'S&ng : 12 primaa : 2.200 fr. — Juments Pouli- ganisateurs de cette fête qui a obtenu un succès très mérité. Tous nos comnières de trait : 1 primaa : 1.300 fr. llments aussi à l'excellent moniteur, A V I S — Les Magasins c i4u BON Guerc'h, qui, par son oourage et son ACCUEILt seront fermés le Dimaache talent, est arrivé à un résultat extraordu 26 Juillet au 13 Septembre inclus. dinaire, puisque oette soolété de gymf nastique, nouvellement fondée, s'est B o n n e n o u v e l l e . — Nouaaommea déjà fait remarquer dans tous les conheureux d'annoncer ànoaleotenraqu'une cours auxquels elle a pris part. lpe aolentlfique dite : Antidode Cata M. du Haigouët, en quelques mots, a ;ltc, ne Jutant paa ; décomposant la ni- encouragé ces jeunes gens à continuer, cotine ; supprimant l'âoreté du tabac et en leur montrant les avantages qua la n'ayant rien de médioamenteux eat dé- connaissance de la gymnastique propoaée à titre de curiosité ohes M. Coëff, cure à ceux qui vont au servloe milipharmacien, 9, me Carnot. taire. Ensuite, le public s'est écoulé avec T r i b u n a l oorreotionnel. — Volol lea condamnatlona prononcéea à l'au- l'espoir de revoir bientôt nos gymnastes organiser une autre séanoe. dience du 24 août : Délita maritima«. — Loula Belleo, 68 ROSCOFF. - - C o n g r è s alpin. — ana. marin-pécheur à Taulé, pôohe au cbalnt, Interdite en rade de Morlaix, à Le oongrèa alpin, comprenant 61 permoina d'un mille de la laiaae de basse- sonnes, est arrivé dimanche à Rosooff. mer : 16 fir. d'amende ; Yvea GuiUer- Il est descendu à l'Hôtel des Bains. moa, 58 ana, pécheur à Locquénolé mè Dans l'après-midi, il a excursionné à me déUt, ttt que ça ae fait toua lea l'Ile de Batz. Le congrès alpin était dirigé par M. Schmitt, directeur dea voyages modernes. A u laboratoire. — La station biod'HeuTlc. a navlfraé aans numéros aux voUaa : 25- fr. .^amenda avac aarals ; logique compte deux donateura de plus : Jeaa Cablocb, 20 aaa, de lUe-de-Bata ; MM. Quinton et Hennebique, le grand anatave Bourhls, 66 ana, da Locqué constructeur en ciment armé, de Paris. noié, navigation Irrégulière : le pre- Le premier a versé 1.000 fr. et le second mier. 25 fr. d'amende avac anraiajle 500 fr. daazlème, pour avoir récidivé troia foia D o u a n e s . — Une délégation dea troia amendea de 5 fr. ; Pierre Bourhia, brigades de Roaooff, Ile de Batz, Pen56 ans, de Morlaix, patron de la Jeanneonl et Sduteo, vient d'offrir un objet Maria, navigation irrégnllère etoutra'artausvmpathique capitaine des doua• au garde-maritime : 6 Joura de prl- nes, M. Couillet, nommé à Lesneven. )n. Dapuls peu à Roscoff, oet officier Ivresse. — Thomaa Quillon, 45 ana, avait su s'attirer l'estime de ses suborde Morlaix : un moia de priaon et anx donnés par son amabilité et son Impardépans; Françoia L'HoatIa,récidiviata : tialité dans le service. 2 mois; Joaaph Bonnel, tonnelier, 6 Joura; Laurent Prigent,41 ana,JourPLOUESCAT. - A d j u d i c a t i o n . naUar à Slinn : 6 ioura. Le samedi 12 septembre, à 3 h. 1/2 de Vol. — Françoia Mallégol, 30 ana, l'après-midi, il sera procédé, en la prélournallar; Pierre Ralaonnet, 31 ana, fecture, à radjudicatton dds travaux de bourrelier, de Morlaix, vol de pommea construction d'an port à Plouescat. Le montant 4es travaux est évalué de terre : 40 Joura de priaon pour Mallégol; même peine avec aurais pbur à 24.000 fr. Ralaonnet. PLOUGOULM. — A c t e d e p r o b i t é . Ctmps et blessures. — Jeanne André, — M. Hamon Lemenven, maitre en f^mme Olile, de Morlaix, vlolancea aur aa Tolalne, Ifme Tanrnier : 10 fr. d'a- retraite, en villégiature au Croissant, et le jetute Kérlven ont trouvé une aaoomende avec anrala. ohe noire en ouïr de Ruasie. Cette aacoMouvement da l a p o p u l a t i o n . — che, fermée à oief, contient de l'argent. On peut la réclamer à la mairie, où elle Du 20 an 27 Août 1908. Nalasances. — Stéphan Franool», fil» a été déposée. de Tvea at de Jeanne Simon. — QuéSAINTE-SEVE. - C o u p s e t b l e s laaaee Pierre-FraaMla, fila de Pierre s u r e s . — Alain Porhei, 45 ans, maret de Jeaane Manaoh. chand ambulant, et Louis Gofflo, 18 ans, Mariages. — Françoia CouUIao, ébè* raooommodeur de parapluiea, habitaient Ite et Marle-Noèle Goésélou, p . — depuia 7 moia la même maibon, près de nlateetMarte-Noèle Qoésèion, a. p. larlas Danain, coiffeur et Marle-Loui- la Croix. Le Gofflo, ayant pris le logement à sa oharge, en a expulsé Porhei. La Roux, couturière. 8 K Î S LE SALAIRE des Bonnes Occasions Par OEOROE MÉNY ea L e a projeta d e l o i s : Franoa. a n A n g l e t e r r e , ^lema^ne en Ce timide essai, s'il ne semble pas de nature à exercer une action décisive, pour l'amélioration de la situation présente, aura tout au moins le mérite de ' permettre d'en aoupçonner toutea les lacunes et toua les vices. Angleterre et en Allemagne, oû les expoaltiona de Londrea et de Berlin ont eu un douloureux retentissement, laa propoaitlona de lola aont bien plus rigidaa ; lea exlgencea plua atrlotes et lea pénalltéa beaucoup plus gévères. Le 21 février 1907, M. Ramsay Macdouai a déposé une propoaition tendant à {unéliorer la réglementation déjà exla tante dn travail à domicile. Il vlae un grand nombre d'Induatriea et accorde même au aecrétaire d'Etat la faculté d'étendre la loi à d'autrea. Il n'hésite a à déclarer illégal le fait de délivrer un ouvrier du travail à domicile, si cet ouvrier n'eat pas muni d'un certiii • cat accordé par nnapecteur du travail et atteatant, aauf révocation auaceptlble d'appel,- que lea condltiona d'hygiè ne permettent ce labeur dana la* maison du travailleur. Des pénalités sévères lM>nt édictées en vue d'aaaurer l'exécu- r tlon de la loi. Le sen« pratique et utilitaire des Anglais se manifeste tout entier dans ces quelques lignes Ils ont peur de la contagion par la camelote et c'est elle qu'ils veulent atteindre plutôt qu'ils ne songent à enrayer un mal social. Lo souvenir de la iiiie de Robert Peel mourant d'une maladie contractée par un habit d'amazone contaminé chez l'ouvrière les obsède. Lei) photographies, les indications de l'exposition récente de Londres à laquelle il a déjà été fait allusion, le leur ont remis en mémoire, ils songent, avant tout, à se défendre. Les Américain» les ont précédés dans cette vole et dans certains Etats on saisit et on brûle les vêtements qui n'ont as été autorisés à être marqués d'un ibel, assurant la sécurité du consommateur et la parfaite hygiène des locaux où ils ont été confectionnés. La conception allemande est sensiblement âlCTérente et les idée de protection ouvrière paraissent l'avoir inspirée au moins autant que le souci du maintieu de la santé publique. On se souvient da l'émotion qui étreignlt l'impératrice d'Allemagne lors de la visite des salles où se trouvaient concentrés les méfaits du Reimarbeit C'est dans un sanglot qu'elle demandait à son guide, Mlle Marguerite Behm, comment on pourrait réussir à endiguer les cataclysmes provoqués par la fabrique collective. ( Majesté, répondit la présidente du syndicat ouvrier, dites à l'Empereur ce que vous avez vu, et priez le de réglementer, de contrôler le travail RESISTANCE Une dispute s'en est suivie. Porhei, qui au petit pied, des mois précédents, était ivre, se plaint d'avoir été frappé non, c'était l'administrntour clairvoyant ar Gofflo. Celui-ci nie l'avoir frappé et qui avait séduit tout le co.'tflell et le pubUo par le projet, si Captivant, qu'il lt que si Porhei s'est biessé, c'est eu avait développé à ses auditeurs 1! Quel tombant, car il ne pouvait ae tenir changement à vuo, n'est-ce pas, amis debout. Les témoins interrogés sont du lecteurs ?? même avis. Ah ! nous nous le rappelons, ce proGUICLAN. — U n m e n d i a n t p e u jet. Achetons le oouvent, clamait M. le c o m m o d e . — Ua nommé Jacques Tré- Maire, et nous établirons là, presque vldio, 48 ans, se disant marin-pêcheur, sans dépenses, les écoles primaires puné à Plonineo (Finistère), s'est présenté bUques, filles et garçons (nn petit Cemchez M. Le Bras, à Penhoadlc, en Gui- puis sans éonte) mais enoore un collège clan, demandant qu'on l'héberge pour muniolpal florissant. Carhaix est un ia nuit. Une soupe lui fut servie. Ne la centre, les collèges Ubres ont été fertrouvant pas à son goût. Il réclama du més aux alentoura, noua aurons toute vin pour ia corser un peu ; c puis, oette clientèle-là II Et puis, Messieurs, ajouta t il, il me faut un lit, car voilà ajoutait-on, nous établirons aussi une trois semaines qne je couche sur la Immense promenade pour les bébés et les bonnes d'enfsnts (dommage qu'U n'y paille ; j'en ai assez ». Comme il devenait menaçant, M. Le aU pas aussi de militaires) enfin, un Bras, qui est maire de Guiclan, inter- jardin public. NatureUement, la poudre jetée aux vint et le pria de lui montrer ses yeux des nullités de la majorités les papiers. Il éclata en menaces et violences, M. aveuglait, la manœuvre : c Levez Le Bras le fit enfermer dans une crèche mains » fut commandée, et le projet, si j'usqu'à l'arrivée de la gendarmerie. captivant ! fut adopté en principe. usqi Les mois se sont écoulés, et aujourqui l'a arrêté en flagrant délit de mendicité aggravée de violences et menaces. d'hui le couvent est devenu de par la volonté de M. Le Maire, la propriété de la ville. C'est une bagatelle paralt-U cent mille francs, bah 1 vraiment c'est pour rien. Où prendra t-on cette somme GARHAIX Qui ^ rlvra verra. M. Le Maire doit-parait-ll essayer, d'organiser une société L e s f a n t a i s i e s de l a m u n i c i p a - par actions. Nous verrons encore. Quollité. — A quand le collège florissant et qu'U en soit, depuis l'acquisition les conseiUers ou les sol-dlssnt conseillers le jardin public ?? (qui ne conseillent en rien... et pour Lorsqu'il y a un an, les Religieuses cause ! I) ont été réunis trois fols et Ursulines qui, depuis trois cents ans, fait extraordinaire n'est-ll pas vrai. Il se dévouaient dans notre ville pour as- n'a pas été question au coUège florissurer, sans qu'il eu coûte un centime sant, pas plus que du jardin pubUo. Ah aux contribuables, l'éducation chrétien- mais voyons, nous y tenons cependant ne de nos filles, forent chassées par la chose promise, chose due Messieurs les force, d'une propriété leur appartenant, édiles I On nous répondra, mais l'Installorsque, victimes de la rage anticléri- lation des écoles communales est comcale, eUes furent mises à la porte de mencée, les travaux ont même été conleur couvent, M. le Maire eût une idée fiés à M. le premier adjoint qni est en Ingénieuse... dit-on ! même temps membre de la Commission Alors que ces spoliées étalent enoore des travaux (Juge et partie à la fols), les hôtes des amis qui avalent tenu à n'est-ce pas encore surprenant. Quoiqu'il en soitunefois pour tout nous lea recueillir, en attendant leur départ tenons à notre collège municipal florispour l'exil, M. le dooteur-oonselller général fit réunir son conseil municipal. sant. Ah ! si vous nouETlntaUez celà, un Ce fut un vendredi soir ! Une séance collège, qui, vraiment rapporte à la vllextraordinaire fût tenue et l'avis de con- lO; eh oui nous sommes bons enfants vocation portait que deux ou trois ques- nous déclarerons que vraiment, nos tions diverses sans Importance seraient conseiUers, loin d'être des nullités, discutées logiquement, légalement sur- comme on le déclare partout, sont des tout. Aux séances extraordinaires, on aiglons. Que M. le Maire est vraiment ne peut rien ajouter à l'ordre du Jour l'aigle, l'administrateur émérUe, qui deporté sur les convocations. C'est oe que puis longtemps était nécessaire à notre définit nettement l'article 47 de la loi viUe. Et si l'on ajoute alora, le jardin municipale de 1884 ainsi conçu. « La mblic, comment alors, à l'ombre des convocation (séances extraordinaires) auriers qui natureUement seront plandoit contenir l'Indication des objets spé tés dans les aUées, comment ne pas cédaux et déterminés pour lesquels le lébrer les louanges, des conseillers qui conseil s'assemble et le conseil ne peut auront doté notre cité de tant de mers'ooouper que de ces objets. » C'eat for- veiUes I Nul doute Messieurs que plus mel n'eat-ce paa ? Pas pour le conseiller tard, nos enfanta n'aient à cœur, afin général maire de Carhaix, et comme, en de conaerver le souvenir de vos mérites !a olroonatance, il s'agissait de faire d'ériger au mUieu du Jardin (pubUc), un aote d'approbation des actea du gou- monument consacrant, votre Impérissavernement, comme il a'aglssalt de faire ble souvenir avec l'insoriptlon suivante : Aux grands... méconnus de l'anticléricallame, naturellement, la Aux édiles Carhaisiena Préfecture approuva, aans réaerves, Fidèles de M. Le Maire Lancien 11 l'illégallté fiagrante de M. le docteur Hàtez-vous donc Messieurs, le temps Lanclen, maire de Carhaix. Et pula, n'eat-ll paa vrai. Il fallait un coup d'é- passe, et le temps est précieux. Notre clat. M. Lancien était, jusque là, la bê- coUège et notre Jardin s^ll vous plaît. te noire des radioaux Finlstérieaa, élu SCAREV. de la droite et de tout le parti libéral, aussi bien an conseil général qu'à la Mairie, il tenait, une fois la situation Vous dont acquise, à entrer de force dans le parti au pouvoir... Il y a plua d'avantage à les Clieveux tombent être du côté du manche, après tout 1 ! ou qui avez des pellicules employez la Et à oette fameuse séance, l'on vit M. Pétrolélne dn D'Jammes à la pilocarle Maire sur des moutons qui compoine. Vos oheveux cesseront de tomber saient la majorité du conseil. Jeter la... s repoueseront et ne Manchiront jamasque, on le vit tout à coup ayec des mais. GrAce à ce remède, les maladies airs mystérieux, annoncer qa'll allait du cuir chevelu sont enrayés, l'Intégrisaisir le conseil d'une question très in- té de la chevelure assurée. Le flacon, 3 téressante. c L'achat du oouvent appar- franos. Dépôt, à Morlaix, pharmacie tenant aux Ursulines. Lui, le capita- Gourion, Place Thiers. liste, le gros s'empressait de d'nne expropria De Léseleuc et le sympathique docteur Marchais, premier adjoint à oette époque, a'élevèrent-lla contre le vote illégal que l'on voulait enlever des oonIl y a des personnes dont l'existcnce aeiUers municipaux, en vain soulevè- paisible se résume aux trois actes princirent-lia, des Justes objections, M. le aux énumérés dans le dicton : man(;er, oire et dormir. Nous avons eu un entredocteur-maire voulait un vote de principe, iU'obtint natureUement. Et nous tiep avec une personne à qui ie dicton vîmes alors (ô mlraole i) les journaux modifié en : manger, boire et souffrir auété parfaitement appliqué. Mme Casanticléricaux, le Réveil, aujourd'hui rait rouge, la personne dont nous voulons pompeusement intitulé : La Démocratie arier, est épicière très bien connue à qui, Juaqne là, avait violemment com- ÇouriaviUe, près Cherbourg (Manclic). battu M. Lanclen célébrer aea louan- « J'ai bien souffert de mon estomac, nous ges. M. le Maire n'était plus le tyran disait-elle, et cela pendant longtemps. Je S f B Manger, boire et sonffrir g à domicile et d'introduire l'obligation d'un minimum de salaire. Pour remédier à ces maux, il faut que l'Empereur nous prête sa main de fer. » La plainte a été entendue. Le 19 février 1907, un membre éminent du parti du centre, M. Ilitze^ présentait au Reichstag un projet de résolution ten dant à prier les Etats confédérés de soumettre au Parlement une proposition de loi relative à la réglementation du travril ù domicile. En outre, son projet prescrit l'extension de la surveillance industrielle au travail à domicile et la faculté pour les femmes d'ôtre admises à exercer cette surveillance. Il a, de plus, prévu la création de comités de protection dans les districts où l'organisation du travail à domlcUe est particulièrement développée. La sanction de cette réglementation serait l'Interdiction temporaire du travaU pour les contrevenants. Six Jours après, le 25 février 1907, M. Albrecht a déposé une proposition de loi complète relative aux ouvriers travaiUant à domicile (Haus ûnd-Heimarbeiter) et aux industriels ou particuUers qui les emploient (Hausgewerbe treihende). En principe, le travaU à domicile est interdit à tous ceux qui ne présentent pas un nombre suintant de garanties au point de vue de l'hygiène. Ainsi, par exemple, oa exigera pour l'autoriser un cube d'air de douze mètres par ouvrier. Si l'on prend la moyenne habituelle de trois personnes occupées, par foyer, à la tâche commune, la capacité ouolque de l'ateUer devra ôtre de 36 mètres cubes, ce qui équivaut à prohiber purement et simplement la fabrique coUectlue dans un grand nombre de cas. Ils sont loin d'ôtrt l'exception, on eiiiet, les malheureux de cette catégorie qui ha bltent des chambees ayant moins de trois mètres de haut, sur quatre mètres de Ion et trois mètres de large. Le docteur Mangenot signalait, dans la Réforme sociale d u 16 mai 1899, d e s chambres qui n'ont pas plus de vingtcinq mètres cubes avec une hauteur de 2 métros 20 ou 2 mètres 30 sous le plafond. AlUeurs 11 citait des pièces mesurant 30 ou 40 mètres cubes, quelquefois beaucoup moins, et dans lesquelles ii y avait cinq, six, huit et môme douze personnes. La situation est sans doute analogue en Allemagne, et M. DufourmanteUe donnait naguère, comme un cas presque normal, celui d'une famille occupée à la fabrication de boites d'allumettes. Ii fallait chaque soir, pour dormir, empiler sur les armoires et dans tous les coins disponibles de l'étroit logement, les objets confectionnés dans la journée aiin d obtenir la place strictement suiii saute pour le campement des lits, où l'on couchait à deux et parfois à trois Par ces quelques exemples on volt, du môme coup, les vices profonds du système présent, l'urgence do promptes réformes, et aussi, les crises terribles qu'elles apporteront fatalement dans la vie de plusieurs de ces travaiUeurs Ge sont donc de graves modifications qui sont proposées, et la grandeur du mal mangeais, je buvais, je m'alimentais, mais uniquement pour ne pas mourir de faim. Je mangeais très peu, parce que moins Je mangeais, moins j'avais à digérer et moins j'avais à souffrir. » Mme Casrouge (CI. Mas, Cherbourg) — « Que ressentiez-vous ?» « Ah ! nous dit-elle, lorsque j'avais mangé, il me semblait que j'avais le feu dans l'estomac, et cette ardeur ne s'éteignait que lorsque mes digestions étaient terminées et elles étalent réellement interminables. Il me semblait avoir un poids sur la poitrine, il me semblait que mon estomac était fortement dilaté, qu'il comprimait mon cœnr. Avec cela, j'avais aussi des migraines très pénibles et un manque de sommeil presque absolu, a « Les médicaments que vous avez pris ne vous ont donc pas soulagée ? » — <1 Non, répond Mme Casrouge, j'al suivi traitements, ils n'étaient, sans §lnsiears oute, pas bons pour moi, ils ne m'ont, en tout cas, pas même soulagée, si bien que. dont tout le monde parle et dont il est si souvent question dans les Journaux. Grâce aux Pilules Pinlc, mes digestions sont rapidement devenues meUleures. Je mange maintenant indistinctement une nourriture légère ou lourde et je digère parfaitement». Etre obligé de manger ponr ne pas périr et souffrir horriblement parce qu on est obligé de manger, voilà fe triste lot du pauvre dyseptique. Les pilules Pink seront d'un grand secours à tous les dyseptiques. Elles ont la meilleure influence sur l'estomac et conviennent à tous les tempéraments. On peut se les procurer dans toutes les pharmacies et au dépôt : Phle Gabiin, 23, rue Ballu, Paris, frs. 3.50 la boîte, frs. 17.50 les 6 boites, franco. Elles sont souveraines contre l'anémie, la chlorose, la faiblesse générale, les suites de surmenage, l'épuisement nerveux. 950 REVUE La Bourse a témoigné, cette semaine, d'une plus grande animation et la cote s'est sensiblement améliorée. Notre 3 020 est en progrès à 96.75. l'Extérieure à 96.25, le Turc à 94.15. Fonds russes très fermes, en l'attente du prochain emprunt qui sera réalisé, dit<on en .Octobre. Fermeté soutenue des graades valeurs de banques. Le Crédit Foncier s'est avancé à 726. Un bop courant de demandes favorise toujours les obUgations foncières et communales qui, en dehors d'une absolue sécurité, présentent aux capitaux de placement l'attrait de nombreux lots. Chemins français toujours très fermes. Les obligations 2 1}2 et 3 0}0 de l'Orléans sont recherchées à 440 et 399 fr. Des achats nombreux se portent sur les obligations 5 0)0 dn chemin de fer de Victoria à Minas (Brésil). Les premières obUgations de cette compagnie ont été placées au début de l'entreprise, en 1902, à 365 fr. et elles cotaient en Mars 1907, 470 flr. Aujourd'hui, la moitié de la ligne est en pleine exploitation. Aussi le titre, an cours de 440 fr., apparaît-il comme une valeur des plus Intéressantes. Le Rio s'est raffermi à 1.742. Bonne tenue de l'action du Bec Auer dont la hausse s'accentue, à 717 fr. Parmi les valeurs à revenu fixe, l'obligation 5 020 du Port de Bahia est fermement tenue à 452 fr. Ea cas de rachat par le Gouvernement BrésUien, opération qui peut être faite à partir de 1992, le prix de ce rachat, placé en titres de la Dette publique, devra produire une rente de 6 O/o du capital non encore amorU. Le service de l'emprunt est doac parfaitemeat assuré. On retrouve à 415 faction des Pétroles Colombia. Poursuivant leur hausse, l'action OuestAfricain passe à 448 et la part à 239 fr. Miliilies d'estomac et nerveyses Chez l ' H o m m e e t c h e z l a F e n u n e MALADIES DE MATflICE Hernies Le Docteur Gérard, l e apéclallate bien connu de Parla, 76, rae de Maubeuge, l'auteur de la METHODE ORTHOSPLANCHNIQUE, la aenle qui assure la cure radicale de la HERNlE sans opération et la guérlson en quelques jours et sans médicaments internes, des maladies de matrice, dea maladies de l'estomac et des nerfs, même les plus anciennes et lea plua rebeUea A tout traitement et régime, donnera aea consultations A : BREST, Vendredi 11 Septembre, Hôtel Continental. MORLAIX, Samedi 12 Septembre, Hôtel de l'Europe. A Lannion comme ä Morlaix LESNEVEN, Lundi 14 Septembre, Hôtel de France. Il n'est pas de mots pour dépeindre LANDIVISIAU, Mardi 15 Septembre, l'enthousiasme de tous ceux qui sont soulagés et guéris par les Pilules Foster Hôtel Dnbola. pour les Rems. Tout ce joarnal ne suffiNota. — Le Docteur revient toua lea rait pas à publier toutes leurs attestations c'est que le mal de reins est universel et deux mois environ. Notice iï-anoo. jusqu^ present tous les traitements connus restaient presque toujours inefficaces. M. Peison, Rue de la Trinité, à Lannion, nous dit : " J'étais fréquemment tracassé LES MEILLEURE! depuis des années par des douleurs rhumatismales qui me tenaient tous ie bas du ET LES PLUS dos ; j'étais continuellement mai à l'aise : mon sommeil était très irréguiier, troublé PERFECTIONNÉES par des cauchemars et j'avais beaucoup de peine pour me baisser ou me retourner dans mon lit ; mes urines étaient parfois Rnnoelle brûlantes ; troubles déposaient au fond du vase et j'éprouvais une sensation de pesanteur très douloureuse dans le basventre. J'étais très inquiet ne sachant que faire quand je lus le récit des malaises MACHINES guéris par ies Pilules Foster pour les Reins vendues à ia pharmacie E. CoôfT, à MAISONS ' MORLAIX,Pisea Thiers,»). BREST, RM ds Slam, S2. Morlaix. VENTE omsSPSSl, Ssisfi «9 Stô&r. l-ê. Dès que j'en eus fait usage je constatai immédiatement une amélioration sensible dans mon état général. A mesure que je continuais à me soigner régulièrement ôOee gratnilSBMBl da mes douleurs disparaissaient comme par ON p N S i m i R faira connaîtra à t o u enchantement. Depuis plus d'un an que ceuxquisontai ceux qui sont atteint* d'u maladia da la ,paan, nt* d'une j'ai cessé le traitement, ie n'ai plus res- dartres, eçzémas, boutons, démanffeaiaoïu,,bioaroniques, maladies de la poitrini^ poltrin dS senti ni douleurs ni malaises. Je certifie cbites chroniques, exact ce qui précède et vous autorise à le l'estomac et de la vessie, de rhumatiraMi^ neurasthénie, un moyen infaillible de (oérir publier. ^ -promptement ainsi qu'il l'a été radicalamMt loiOn trouve les Piiules Foster (marque mtme après avoir souffert et essayé en vain tous originale) chez tous les pharmaciens, les remèdes préconisés. Cette offre, dont on appté3 fr. 50 la boîte ; 19 francs les six ou fran- ciera le but bumanitaire, est la ooaaéquane* co contre mandat : Spécialités Foster, H. d'un Tceu. — Ecrire par lettre ou carte poctab à M. VINCENT, S, place Victoi^Hugo, àOrwiobli^ Binac. pharmacien rue St-Ferdinand, qui répondra gratis et franco par OOOffiMr m Paris. Dans l'intérêt de votre santé si sansit indicatioDi demsadéac. vous vouiez avoir un bon résultat, exigez la véritable boîte avec la signature sxs " James Foster " et refusez toute imitation, ou substitution. L'idiiliilstnteiir-cérut 18. Le T m . as Tous enthousiasmés Vente 900,000 auquel il est indispensable de porter remède, les rend seules expUcables. M Albrecht va plus loin encore pourtant, il réclame que les autorités locales et industrielles soient chargées non son lement de survelUer les fabriques col lectives, mais encore s'assurent qu'il n'y est point commis de violation des lois réglementant le repos hebdomadaire et la durée quotidienne du travail II leur sera enjoint également de constater si on n'y emploie pas des enfanti trop jeunes. Le député aUemand com damne enfin toute l'organisation des sous ' entrepreneurs. Son projet est évidemment assez draconien et quelque peu Inquisitorial. Doit-il être considéré comme absolu ment définitif et la réglementation pro posée sera-1-elle acceptée facilement par les intéressés ? Autant de questions qui se posent tout natureUement à la lecture de ces divers articles, dont nous avons tenu à souligner l'importance, voulant convaincre le lecteur que le mal est plus grave et plus universel qu'on ne se l'imagine ordinairement Seulement, en l'étudiant dans ses moin dies détails, on parvient à soupçonner la complexité du problème, et alors, on s'avoue que les ellorts de tous ne seront pas inutiles pour rondre possible un changement dans une situation depuis trop longtemps déplorable. Il n'est pas admissible que des personnes, renselguées sur les salaires et la vie de ceux qui produisent le bon marché soient disposées, de gaieté de cœur, à laisser durer une pareille misé- re. Parler de ces deuils et de ces souffrances cachées, c'est déjà les combattre effecjtivement, car c'est créer uae ambiance qui permette à une solution d'intervenir en faveur de bien pauvres gens. Il est évident, pour quiconque suit de près et sans parti pris l'orientation sociale de ces dix dernières années, que ies essais de réglementation du travail à domicUe, tentés récemment, sont dus en très grande partie aux campagnes vigoureuse de Madame H.-J Brunhes. Dans toutes les miUeux, partout et toujours, elle a dénoncé les méfaits du fiaimarbeit, dans lequel trop de gens voyaient la « tarte à la crème » soolale et la panacée universeUe. C'est elle qui, la première, ou à peu près, a pris positions coatre c ce Janus à deux faces, qiiiadeux noms et tantôt s'appelle le travail à domicile, évoquant spontanément toutes les nobles Idées, et tantôt s'appelle le système de ia sueur, voué par 8 on nom e eul à l'exécration » Le consommateur, en même temps qu'il a une rt: sponsablllté, peut donc rempUr un rôle social. Il aera évidemment Incapable, à lui seul, de réaliser une réforme totale, mais U la hâtera et sa mission sera suillsamment belle pour tenter l'ardeur de tous ceux qui ont entendu la parole du Christ faisant à sea fidèles une loi d'aimer leur prochain comme eux mêmes pour l'amour de Dieu. FIN -NVL FINANCIERE LA H E N R Y l. > 10 S Sti 0. T l «S ^t H ë< S s* 000 e^ 0 0 0 r> 0 «a 9) r- ** ^ Of*4 éo 00 r» » lA Etude de M* de LAFFOREST, notaire A Moriaix o .coa o 00 o oflOow K a. 0e4 En l'étude etpar le minietère de M» de LAFFOREST Le S a m e d i 2B S e p t e m b r e 1 9 0 8 A deux heures de Vaprès-midi EN LA COMMUNE DE GUICLAN 1" Lot 1> S« V N3AM SaiOi CO I •> a ® «9 eI «M a-« «a 0m 0m 0 00tn0t,^0 .n ettooo.nn r. « C4 C« ssi^âss «o M « —• "O m O W >2 » gscsis I •§ ^ ^ c» ** o =s§§sá î r- .o M I 00 K -o ir< «H m M S33Ì4S3 ea>H>Sa< BIBLIOGRAPHIE Le Dr&m» maçonnique. L e P o u v o i r o c c u l t e c o n t r e la F r a n o e , par ik>pln-AlbanoelU, ln-i6 devpp. 432. Prix : 3,50. — Librairie Emmanuel ViUe, Lyon, 3, place Bellecour ; Paris, ik, m e de l'Abbaye. Yolol nn livre dont l'apparition fera date dans l'hlatolre de la intte contre laa sociétés secrètaa et contre la FrancMaçonnerie. Gat. onvraga. d'nne extraordinaire pnlasanee d'analyae, jatte nne telle lumière anr la queation maçonnique, que déaormaia, paraonna na pourra pins reculer devant l'évidence et la réalité. M. Gopin-Albancalli eat Juatement eonaldéré comme l'homme da notre époque qui connaît le mieux la maçonnerie. Son travad plein d'aperçua nouveaux qui aont autant de révéiationa pour ie lecteur, noua apprend notamment que laa puérikitéa, lasiinoohérencea et les contradlctiona conatatéea dana ia Franc Maçonnerie ont une raiaon d'être : elles trahlaaent une coordination tentant A caoher une volonté aana cesse oooupée à se diaaimular et à s'envelopper de manioogas ponr tromper ceux qui l'étudiant. Si bian qu'en allant au fond de la question, on constate que l'asaoclatlon maçonnique n'eat autre chose qu'un lus* tramant prodigienaement maobiné pour permettre a une puiaaanca aecrète d'^agir tout en demeurant invialbla. L'ouvrage de M. Gopin-Albancelli eat appelé a un gros succès. Nous engageona vivement noa lecteurs à l'ache teret Aie répandre. Gar auoune propagande ne aauralt, en ce moment avoir une plua haute portée patriotique. a ^ g B B a B B B g g g g ^ — — • Etude de M* da LAFFOREST, notaire A Morlaix La ferme du Kerdélant Consistant en bâtiments d'habitation et d'exploitation, terres tant chaudes que froides, issues, appartenances' et dépendanoes. "Telle qu'elle est louée jusqu'au 29 septembre 1917, aux consorts Riou, moyennant 1100 fr. l'an, et l'aoqult des impôts. Mise à prix . . . . 27 0 0 0 fr. 2« Lot La ferme du 2® Kerdélant Louée usqu'au 29 septembre 1916, qu M aur ce Mingam et Françoise Hé lary, épouse, moyennant 1000 fr. l'an et 'acquit des Impôts. Mise k prix . . . . 24 000 fr (Voir les affiches) S'adresser, pour visiter aux fermiers et pour toua autres renseignements A M* de LAFFOREST, notaire. B R I E S T Omnib. Express Onnib. W ci i.2, cl i.Mti 548 514 518 mat. mat. mat. BREST 5 55 7 »» 8 44 6 01 8 50 Le Rody {halle). . . 8 56 6 07 Kerhuon 6 22 16 LANDERNEAU g^^^rt 6 30 77 17 « 6 37 La Roche (h&lle) . . » Landivisiau . . . . 6 56 » Guimillau {halle) . . 7 08 » Saint-Thégonnec . . 7 18 Pleyber-Christ . . . » 7 27 10 14 .7 38 7 55 MCRLALX : 8 10 7 59 10 21 » 10 34 8 24 Plouigneau . . . . » 8 44 10 53 Plounérin 9 04 8 38 11 7 Plouaret » 1 1 22 9 22 Belle-Isle-Bégurd . . 9 51 9 07 11 46 Guingamp 33 9 36 12 23 SAINT - BRIEUC j^'J"' 10 10 48 9 52 12 38 1 10 11 30 2 58 arrivée . RENNES 4 40 11 50 6 37 départ , 8 56 2 41 3 34 LE MANS Î : 9 14 2 53 7 17 PAPIS (Montparnasse) 2 SO 6 7 1 1 22 STATIONS A LOUER A VENDRE Pour le 29 septembre proohain Etude de M* QUERÉ, notaire à Plouvorn A VENDRE Par adjudioation volontaire Le Dlmanohe 6 Septembre 1908 à i heure après midi En l'étnde par adjudioation volontaire En l'étude et par le mlniatère de M* de LAFFOREST La Jaudl 17 Septembre 1908 A daux heures de l'aprèa-midi En la Commune de Loguivy-Plougras etpar extension en celle de Plounérin Ll Ferme de Nenez-Pei ou Mez-Pel A 3 icliomètrea de Plounérin Louée juaqu'au 29 septembre 1915, A Jean-Marie Le Heob et Jeanne Yvonne Baatard, aon éponae, moyennant 610 fr. l'an, l'acquit dea impôts et charges. MISE A PRIX . . . 15 000 fr. Pour toua renseignements, s'adreaser A M* de LAFFOREST, notaire, et ponr visiter, aux fermiera. •BBBaBassBaaBBasiBsasas Etudes de M* de LAFFORES'L notaire A Morlaix, etde M* GAGHBT, notaire à Quimperlé. A VENDRE A. QUAI D E L É O N DE F E R L'OUEST DE P A . R I S Omnib. Dirtcl Oimiib. Express Omnib. Omnib. 1.2,3cl. 1, 2, cl i,2,3 Cl 1,2,3 cl iXd. 1,2,8 cl 1,2,3ci. 526 524 528 536 502 540 574 mat. soir soir soir soir soir mat. 11 25 2 »» 40 7 19 8 30 » 5 20 66 36 » 88 47 7 25 44 11 32 u (i 51 » 8 54 7 30 11 39 24 11 55 7 8 8 46 9 12 7 44 29 12 1 23 8 48 12 8 37 31 » 12 19 52 46 » 12 32 58 4 » 12 40 » 12 8 7 12 49 8 16 20 12 59 3 30 8 29 9 26 8 41 9 34 3 40 » 3 53 8 55 4 13 9 15 » 4 31 6 58 9 50 10 15 » 10 15 4 47 » 5 13 7 25 10 35 10 40 7 9 5 55 7 54 10 57 10 45 7 44 6 9 8 3 U 15 7 56 8 24 9 31 1 3 10 6 7 » 7 55 T4Ü 9 41 4 51 1 13 10 26 7 32 11 58 12 17 8 12 3 48 3 28 11 39 12 49 12 32 8 29 3 55 3 43 12 18 4 50 4 20 12 16 7 15 10 »f 5 58 Oanib. Ripidi Omniii. Etprsit Omnib. ODDÜI Eipritt Expnu Eipntt oirifit OMit. 'Omn. STATIONS 1.2,3 CI U , Cl 1 , 2 , 8 cl 1,2, cl. 1,2,3 cl 1,2,8c 1,2. cl 1,i.ci. 1,2. cl. 1,î«l. 1,2,3 tl 1,2,3c 561 505 511 515 5 0 ^ 527 503 582 513 801 "sïT 521 mat. mat. mat. mat. soir soir soir soir soir soir soir soir 7 50 1 10 5 40 11 25 5 21 8 5 8 41 12 15 5 30 PAPIS (Montparnasse) 5 50 9 3 5 36 LE M A N S < « Ä - 11 15 12 8 4 27 11 27 6 49 1106 3 13 9 26 11 19 12 31 3 41 ( départ 12 22 4 51 n 42 7 49 3 48 9 40 11 26 12 46 3 57 5 42 4 8 3 2 8 48 6 25 12 33 1 57 3 37 7 5 5 57 RENNES arrivée départ . 6 31 3 16 10 34 8 30 2 4 3 53 7 30 6 47 4 55 1 10 10 48 3 35 5 59 10 5 SAINT-BRIEUC 5 03 1 38 8 8 7 31 10 53 3 47 6 9 1« 25 Guingamp. . . . . 5 34 2 19 8 47 7 49 11 28 4 17 6 47 t i 16 » » BcIIe-Isle-Bégard . . 2 40 9 5 » 7 7 11 39 Plouaret 6 4 3 »» 9 23 8 8 4 46 7 23 12 2 Plouijérin » 3 13 9 35 8 20 » 7 36 12 16 » Ploulgneau . . . . 3 33 9 52 8 37 » 7 52 12 39 6 34 3 45 10 2 8 47 5 13 8 2 12 50 MORLAIX : 6 38 3 55 10 17 8 57 5 58 5 22 8 9 1 2 » Pleyber-Christ . , . 4 10 10 30 9 10 » 6 11 8 25 1 19 Saint-Thégonnec . . » 4 18 10 38 9 18 » 8 33 1 25 6 19 Gui.T.lllau {halte) . . » 4 25 10 44 9 24 » 6 25 8 38 I 33 Landivlsiau . . . . » 4 36 10 53 9 33 6 33 » 8 47 1 42 La Roche {halle . . 4 9 44 » 4 47 H » 9 44 8 57 1 53 soir 7 15 4 54 11 11 9 50 mat soir 6 50 6 »» 9 3 2 » L A N D E R N E A U J YÉP^ 7 26 7 17 5 »» 11 14 9 55 1 35 4 22 6 55 6 4 9 9 2 4 » 10 3 1 43 4 29 7 2 » Kerhuon 7 34 5 8 » » 2 12 Le Rody {halle) . . » 5 23 11 33 10 16 1 57 4 43 7 15 7 48 » 9 27 2 27 BREST 7 55 7 35 5 30 11 40 10 23 2 4 4 50 : 21 6 2 3 9 35 2 33 nii n E I C A N D E UQ a p p r e n U A V H E M A N D E UN MEUNIER, u n U B o u l a a g e r , de 14 a 16ane. Uii V conducteur. S'adresser au à la Boulangerie CASTEL, A la Barrière bureau du journal. de Brest, St-Martin. L'ÉCHO Etude de M* Th. FLEURY, notaire à Morlaix Etude de M* QUÉBÉ, notaire à Plouvorn de g r é à g r é EN LA VILLE DE MORLAIX Rue Haute, n* 25 D e u x m a i s o n s séparées par une oour, jardin en combot, au dessus autre maison avec jardin donnant sur la rue du Chateau. Le tout loué 400 fr. verbalement et à l'année. Prix modéré S'adresser, pour renseignements à M* QUERE, notaire et pour visiter sur les lieux. 2, SOCIÉTÉ DES CHEMINS Ce qu'on dit de l a T i s a n e des Chartreux Mme eœur Marie André à Irigny A Morlaix, Quai de Léon, n- 9 ; Ecu- (Rhôae) nous écrit : « Une personne Librairie Papeterie souffrant beaucoup de l'estomac, dont rie, remise et grenier à fourrage. les forces étalent totalement épuisées, ne trouvant auoun remède pour la souAfßches, Programmes et Cartes Etude de M® Th. FLEURY, notaire lager, on lui conseilla la Tisane des à Morlaix, 39, Plaoe Thiers Chartreux de Durbon. Elle en a fait l'essai et s'en est très bien trouvée. Le LETTRES DE MARIAGE à DE MAIS9ANCE résultat, dit-elle a dépassé ses espérances. Souffrant d'une maladie semblable, je vous prie de m'en expédier un flacon Pour le 29 septembre prochain de suite. » EN LA VILLE DE MORLAIX La Tisane des Chartreux est un dé puratif du sang bien supérieur aux Rue des Vieilles-Murailles autres dépuratifs. Elle tamise le sang lui rend sa fluidité, sa rutilance. Ellé Comprenant 6 pièces, plus oabinet de guérit radloalement toutes les maladies toilette, cave, décharge et w. o. ; devant engendrées par les humeurs, les vloes jardin avec tonnelle, le tout actuelle, du sang, telles que maladies d'estomac ment loué à M. Larchler, s'y adresser du foie, des reins, de la vessie, les hé our visiter, et pour renselgnemenrs, morroides, les maladies de la peau. Elle réveille l'appétit et ranime les forces. M* FLEURY, notaire. On peut se procurer oe remède dans les bonnes pharmacies au prix de 4 franos le flacon. Dépôt à Morlaix, Pharmacie Etude de M* Th. J'LEURY, notaire Gourlou, Place Thiers, à Morlaix ^mÊÊSsaBÊÊSÊBBÊasÊÊÊÊÊÊÊgBBBKÊBÊÊm Ph«» KmUe-flenveelw, i" 1, phtce BmUe-Souvestre, 1 Imprimerle A LÔÏJER i m m d'imprimés pour Commerce, Mtiries et Officiers miBist(rígls CARTES D E VISITE Une Maison Spécialité de Lettres de Décès L E GOAZIOU E Maison A . ' MORLAIX A LOUER B I C Y C L E T T E A VENDRE en très bon état, s'adresser au journal. Immédiatement ou pour le 29 Septembre M A L L E S E T ' V  L I S E S C DE V O Y A G Ï prochain Ensemble ou séparément Au lieu de Mézallap E N D R E : Matériel de moulin de Les 1«' et étages de ia maison sise campagne et trois paires de Consistant en édUioes et 2 c h a m p s P A P I E R S ¡PEINTS de terre labourable, d'une oontenanoe àMorlalx Quai de Léon, n* 26. meules en trèslion état. de 76 a. 85 o. 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FLEURY, notaire A leurs Réunis ", 15, r u e Voltaire, U n a p p a r t e m e n t composé de 3 Morialx P a r i s , ou A ses Succursales, 2, rue plèoes et 2 jardins. du Mirail, Bordeaux, et 19, place de S'adresser à M. A. Guéiennec, 3, Bretagne, k Nantes. Place des Halles, Morlaix. PURE MALT PURE XALT pour le 29 septembre 1909 E T H O U B L O N En la commune de Ploujean ET H O C B L O N I. E n la c o m m u n e d e P l o u v o r n Une petite Ferme A VENDRE AV COURONNES MORTUAIRES B Une Propriété Cycles Deux Le BoÉeur par le Travail A LOUER — / . Aatomoblles H U I T R I C 11, rae Camot — •— Garage, 26, rue de Bt«it «^T'c^^crKs C L E M E N T - T E R R O T Bicyclettes neuves gtrinties depuis ' 140 fr. 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