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Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074
Comment
le Parlement
viole la loi
IMPORTATION DE LA FRIPERIE
LIBÉRATION DE
MOHAMED GHARBI
Verdict dans
la semaine
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l SANTÉ
Les résidents
maintiennent
leur mouvement
de débrayage
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Photos : Samir Sid
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5 blessés dans
l’explosion
d’une bombe
Violentes
émeutes
à EL Kala
EL TARF
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PAGE 3
Photo : DR
l AZEFFOUN
VEND. 1er - SAM. 2 JUILLET 2011 - 29-30 RAJAB 1432 - N° 6297 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
ERISCOOP
P
E
Branle-bas de combat
[email protected]
Vend. 1er - Sam. 2 juillet 2011 - Page 2
n perspective des traditionnelles auditions présidentielles du
Ramadan, les membres du gouvernement ont été sommés par les
services de la présidence d’adresser leurs rapports détaillés
sur leurs secteurs respectifs au palais d’El Mouradia, au plus
tard le 10 juillet en cours.
Du coup, c’est le branle-bas de combat dans
les différents départements ministériels où
l’ensemble des cadres ont été mis à contribution, rapportent des sources concordantes.
L’ire de
Bensalah
Départs en congé
Abdelkader Bensalah
n’a pas du tout apprécié l’attitude de deux
sénateurs appartenant
au tiers présidentiel.
Ces derniers ont, en
effet, préféré… s’abstenir lors de la séance du
vote de la LFC 2011,
jeudi dernier.
«Ils représentent qui,
finalement, s’ils s’opposent aux propositions
du président ?» s’interroge-t-on dans l’entourage de Bensalah.
Com me cela semb le être deve nu une
coutume, l’ensemble des membres du gouverne ment parti ront en cong é dura nt la
même période.
Ains i, et à en croir e
des sour ces infor mées , les mem bres
du cabin et Ouya hia
sero nt en vaca nces
du 15 au 31 juillet prochains et reprendront
le trava il à la
veille
du
débu t du
Ramadan.
Un prix pour les chercheurs
Lors de la réunion de mercredi dernier, le
gouvernement a adopté le
projet d’institution d’un
prix du président de la
République pour la
recherche scientifique.
Destiné à encourager
les chercheurs algériens,
exerçant au pays et à
l’étranger, ce prix sera
doté d’un montant
de 5 millions de
dinars, indiquent
des
sources
informées.
Un jour, un sondage
Vous semble-t-il logique que tout le gouvernement
parte en congé annuel au même moment ?
OUI
NON
sans opinion
Résultats du dernier sondage
Les revendications des avocats
vous semblent-elles légitimes ?
OUI : 66,79 %
NON : 23,95 %
SANS OPINION : 9,26 %
Edité par la SARL
SIÈGE :
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Centre : Le Soir
Ouest : KDPO
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès
et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Vend. 1er - Sam. 2 juillet 2011 - PAGE
Comment le Parlement viole la loi
IMPORTATION DE LA FRIPERIE
3
MOSTAGANEM
Émeutes
au marché
de Souk
Ellil
Hier, peu avant midi, la
gendarmerie a mené une opération de délogement pour
expulser de la voie publique
près des halles de Souk Ellil,
les traditionnels vendeurs
ambulants de pastèque et de
melon.
Cette opération a entraîné
des heurts entre les forces de
sécurité et les vendeurs qui
ont usé de jets de pierres et
brûlé des pneus. Plusieurs
véhicules ont été incendiés et
endommagés.
Cette protestation, parmi
les plus violentes observée à
Mostaganem, s’est soldée par
l’arrestation de plusieurs personnes. Peu avant la prière
du vendredi, le calme est
revenu et des gendarmes
étaient encore déployés sur le
grand axe et les alentours du
marché. La situation a été,
finalement, maîtrisée.
A. B.
pour vice de forme. Grave négligence de la part de l’institution
législative qui piétine son propre
règlement intérieur. Mais ce qui
relève davantage de l’invraisemblable, c’est lorsque toute une
institution viole la Constitution
pour que des contrebandiers spécialisés dans la friperie et sévissant notamment aux frontières
Est avec la Tunisie et la Libye,
fructifient leurs affaires !
Dans son chapitre consacré
au Parlement, la loi fondamentale
stipule expressément en son
article 121 ce qui suit : «Est irrecevable toute proposition de loi
qui a pour objet ou pour effet de
diminuer
les
ressources
publiques ou d’augmenter les
dépenses publiques, sauf si elle
est accompagnée de mesures
visant à augmenter les recettes
de l’Etat ou à faire des économies
au moins correspondantes sur
d’autres postes des dépenses
publiques.»
Pour mieux comprendre comment la Constitution a été violée,
il faut préciser que l’autorisation à
l’importation d’un produit, ici la friperie, signifie l’octroi d’autorisation à obtenir de la devise. Ce qui
est à mettre dans la catégorie
«diminuer
les
ressources
publiques ou augmenter les
dépenses de l’Etat».
Or, les auteurs des quatre
amendements
controversés
n’ont, à aucun moment, accom-
pagné leurs propositions par «des
mesures visant à augmenter les
recettes de l’Etat ou à faire des
économies au moins correspondantes sur d’autres postes des
dépenses publiques».
l s’agit là du deuxième scandale qu’enregistre l’APN de
Abdelaziz Ziari en quelques
semaines seulement, après celui
de la trituration indue du code
communal.
«Cette fois, le souci mercantiliste a primé sur toute autre considération. Comment expliquer,
sinon, que les quatre propositions
d’amendement concernant la friperie émanent de quatre députés
issus de la même région frontalière Est : trois de Tébessa et un
d’El Oued ?», observe encore
notre source.
Il s’agit, en effet, du député
FLN de Tébessa, El Ouafi Sebti,
du député RND de Tébessa,
Ferhat Bendifellah, du député
MSP de Tébessa, Ahmed Issaâd
et, enfin, du député de Ouargla,
Imad Djaâfri, appartenant au
groupe des indépendants.
Ces députés, et certains de
leurs cosignataires ont, par
ailleurs, parrainé de manière solidaire les quatre propositions
d’amendement. «Ziari nous a mis
dans l’embarras : au niveau du
Sénat, rejeter cet amendement
signifie que toute la LFC 2011
tombe et, avec, toutes les
mesures d’urgence prises par le
président en février et mars dernier.» Pour rappel, la LFC 2011
consiste, essentiellement, en un
gigantesque programme comprenant le soutien aux produits de
large consommation, la création
d’emplois, le logement, les augmentations
salariales,
etc.
qu’avait ordonné Bouteflika pour
éviter une révolte à la tunisienne
ou à l’égyptienne.
«Une seule solution nous est
restée : laisser faire pour le
moment pour éviter le blocage
mais rendre caduque cette mesure via des subterfuges douaniers.
Et cela, le ministère des Finances
sait très bien le faire», ironise
notre source.
K. A.
Violentes émeutes à El Kala
EL TARF
La ville d’El Kala a vécu jeudi dernier une
journée d’émeutes et de saccage de biens
publics et privés sans commune mesure dans
son histoire tumultueuse.
Les
protestataires,
venant de tous les quartiers périphériques de la
commune, ont exprimé
violemment leur désarroi,
rage et désapprobation
suite à l’affichage, la veille,
par les services de la commune, de la liste des 178
bénéficiaires des logements sociaux.
Des centaines d’émeutiers de tous âges ont,
avec une violence rare et
inouïe, saccagé et brûlé le
siège de la daïra et ont
ensuite incendié tous les
documents du service de
l’état civil du siège de la
commune.
Toutes
les
routes
menant au centre-ville ont
été obstruées par des
blocs de pierre, des pneus
brûlés et autres objets
hétéroclites. Les commerces ont baissé rideaux
et la circulation automobile
vers El Kala a été déviée.
Par ailleurs, les protes-
tataires ont brûlé une partie de la barque installée
au milieu du bassin du jet
d’eau, situé à l’entrée
ouest de la ville et volé
tous ses équipements.
Cette gerbe d’eau a été
réalisée il y a quinze jours
pour un montant de 2,5
milliards de centimes. Cet
acte est considéré, par
des émeutiers rencontrés,
comme une marque de
défiance à l’endroit du premier homme de la wilaya.
A quelque dizaines de
mètres de cet équipement
public, d’autres émeutiers
ont brisé, par des jets de
pierre, toutes les vitres de
la gare routière appartenant au président de
l’Assemblée populaire de
wilaya.
Il est à signaler que les
services de sécurité présents en masse ne se sont
pas inquiétés. Statiques,
ils observaient les scènes
de destruction et de déso-
lation. Dans un autre
registre, des cadres de la
ville nous ont affirmé que
ces émeutes «sont un
trop-plein
de
fautes
graves, récurrentes et de
non-prise en charge des
doléances des citoyens
par les autorités, à leur
tête le chef de daïra. Pour
preuve, la non-régularisa-
Le siège de la daïra brûlé.
tion depuis des années de
centaines d’habitations
dites SAS par l’administration et ce, pour l’obtention
de l’acte de propriété alors
que le discours officiel est
tout autre».
Par ailleurs, le maire
dans une tentative de calmer les esprits et arrêter la
furie dévastatrice de la
Photo : DR.
Kamel Amarni - Alger (Le
Soir) - «Nous aurions pu éviter
l’introduction de cet amendement
et toute la polémique l’ayant
accompagné si Ziari avait fait
montre d’un minimum de vigilance. Sous Amar Saïdani, Karim
Younès et Abdelkader Bensalah,
ce genre de propositions d’amendement sont systématiquement
rejetées par dizaines, au niveau
du bureau de l’APN pour vice de
forme», nous confie une source
gouvernementale.
L’article 61 du règlement intérieur de l’Assemblée stipule clairement en effet que «les amendements doivent être succinctement
motivés. Ils doivent s’appliquer à
un article du texte déposé ou être
directement en relation avec
celui-ci s’ils portent sur un article
additionnel.
Le bureau (de l’APN) apprécie
la recevabilité des amendements
au sens du présent article. Le
bureau de l’Assemblée populaire
nationale décide de l’acceptation
ou du rejet de l’amendement en la
forme. (…)».
Et en l’occurrence, dans le
projet de loi de finances complémentaire pour 2011 qu’a présenté
le gouvernement, il n’y avait
aucun article qui traitait de l’importation de produits usagers, la
friperie encore moins ! Ni de
manière directe, ni indirecte ce
qui, de fait, aurait incité le bureau
de l’Assemblée à signifier le rejet
Photo : Samir Sid.
Beaucoup de choses ont été dites à propos du scandaleux amendement introduit par une quarantaine de députés, le 15 juin dernier dans la loi de finances complémentaire pour 2011 et autorisant l’importation de la friperie.
Tout, sauf l’essentiel : cet amendement est anticonstitutionnel et est en parfaite violation du règlement intérieur
de l’Assemblée.
population a affirmé, dans
l’après-midi de jeudi, que
«la liste des bénéficiaires
sera totalement revue».
Après quoi !
Un calme précaire
règne dans cette commune balnéaire où la saison
estivale est sérieusement
compromise.
Daoud Allam
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Vend. 1er - Sam. 2 juillet 2011 - PAGE
«Bouteflika partage l’idée d’aller
vers une assemblée constituante»
LOUISA HANOUNE :
Lyas Hallas - Alger
(Le Soir) - Si la porteparole du parti Louisa
Hanoune, qui a retrouvé
des talents d’animatrice
de show, a profité de
l’ambiance pour passer
des messages politiques,
et
que
Abdelmadjid Sidi Saïd,
SG de la Centrale syndicale, de s’adresser au
mouvement ouvrier, les
présents se sont beaucoup déhanchés.
A vrai dire, la salle qui
compte 3 000 sièges n’a
pu contenir toutes les
personnes venues des
wilayas où le parti dispose d’une base militante.
Ont également pris
part à la fête, des invités
de marque, dont le
doyen et fondateur du
PT,
Mustapha
Ben
Mohamed, le Français
Lucien Gautier, en qualité de représentant de
l’Entente internationale
ouvrière, Salah Salah,
représentant des réfugiés palestiniens, et des
cadres du Front populaire de libération de la
Palestine (FPLP).
Bref, Louisa Hanoune
n’a pas manqué de se
jeter des fleurs.
Puisqu’en se félicitant
du chemin parcouru par
sa formation, la signataire
du
contrat
de
Sant’Egidio a surtout
revendiqué son rôle
dans «la sortie de la
crise» ayant ensanglanté le pays pendant une
décennie. En effet, le
parachèvement du processus de réconciliation
nationale passe à ses
yeux par la «dissolution
du Parlement» et la
tenue d’une «assemblée
constituante».
«C’est la seule voie
qui nous mènera à en
finir avec les résidus du
parti unique», a-t-elle
déclaré.
Une démarche, ajoute-t-elle, que partage le
président
de
la
République, Abdelaziz
Bouteflika.
EXPLOSION D’UNE BOMBE
ARTISANALE AU SUD
DE KHENCHELA
1 mort et 3 blessés
graves
Un homme de 35 ans a trouvé la mort sur le coup et
trois autres personnes ont été grièvement blessées
dans l’explosion d’une bombe artisanale déposée par
les groupes terroristes à Hirech, au sud de la wilaya de
Khenchela.
Selon une source bien informée, ces personnes, qui
chassaient le gibier dans la région, ont été surprises par
l’explosion de la bombe. L’un des blessés a été amputé d’une jambe.
B. A.
Démantèlement d’un réseau
de fabrication d’armes
Les services de police de la commune d’ElMahmel, daïra de Ouled-Rechache à 9 km à l’est du
chef-lieu de la wilaya, ont mis au jour un grand réseau
de fabrication et de trafic d’armes dont le chef est un
homme de 75 ans.
Il s’agit de plusieurs fusils de chasse, de mahchoucha, de PA et de munitions ainsi que d’un lot de
matériel de fabrication dans un atelier dans la commune d’El Mahmel.
L’homme de 75 ans a été arrêté et présenté devant
le juge d’instruction du tribunal de Chechar.
B. A.
«Lui-même est partisan de cette idée et a
avoué qu’il était nécessaire d’aller vers une
assemblée constituante,
que l’actuelle législature
est invalide pour rédiger
une
nouvelle
Constitution. Il est,
donc, déraisonnable de
promulguer de nouvelles
lois avant la rédaction
de la loi fondamentale»,
assène-t-elle.
Et d’insister : «Après
les consultations sur les
réformes politiques qu’il
a eu à organiser, nous
attendons de lui des
décisions courageuses,
à la mesure des enjeux,
et à la hauteur des aspirations du peuple algérien et de ses jeunes.»
M me Hanoune a, par
ailleurs, réitéré les positions de son parti s’agissant de la politique économique du gouvernement. La rupture de l’accord d’association avec
l’Union européenne, fer
de lance de l’impérialisme comme elle l’a qualifié, l’opposition à la
signature
d’accords
avec
l’Organisation
mondiale du commerce
(OMC) et la renationalisation des sociétés
nationales cédées aux
étrangers dans le cadre
l’augmentation à hauteur de 35 000 DA,
«revenu minimum vital»
selon elle, citant une
réalisée
par
étude
l’UGTA.
que
Chose
Abdelmadjid Sidi Saïd
n’a ni affirmée ni infirmée : «Par ordre de
priorités, les dossiers
que je mettrai sur la
table de la tripartite en
septembre sont ceux
des retraités et la sauvegarde de l’outil national
de production.» Elle
lance cependant un
pavé dans la mare,
enfonçant
plutôt
le
ministre de l’Industrie :
«Alver Oran, société
d’une valeur de 848 milliards de centimes, est
cédée totalement au
français Saint-Gobain
en vertu d’un contrat
paraphé le 26 juin dernier. Elle a été bradée
contre seulement 50 milliards de centimes. Plus
grave encore, cette cession est contraire à la loi
qui limite la participation
des étrangers à 49 %, et
le contrat est donc nul
au même titre que les
arguments du ministre
de
l’Industrie,
peu
convaincants, qu’il justifie par le fait que le processus de négociation
fut engagé avant la prise
de cette mesure de
51/49.»
L. H.
Photo : Samir Sid
Le 21e anniversaire du Parti des travailleurs
(PT), célébré hier à la salle Atlas de Bab El Oued
à Alger, était l’occasion pour ses militants de
faire la fête. Une cérémonie qui a vu se succéder sur scène le ballet de l’Office national de la
culture et de l’information et deux chanteurs de
rap, Azzou Annaba et le Palestinien Rami FM.
4
du partenariat, sont les
maîtres mots de la
porte-parole du PT.
Egalement lorsqu’il
s’agit de politique extérieure, et à la limite du
dogmatique, la «libération du peuple frère de
Palestine» devrait être
priorisée.
«La vente d’Alver
d’Oran est contraire à
la loi»
Louisa Hanoune a
confié que la révision du
SNMG sera le point
essentiel des discussions de la prochaine tripartite, en septembre,
dont elle revendique
Le tribunal administratif installé
Lors d’une audience officielle du Conseil d’Etat qui s’est
déroulée jeudi à Boumerdès,
sous la direction de Henni
Fella, présidente de cette institution, et Mohamed Benaceur,
commissaire d’Etat, le tribunal
administratif de la circonscription judiciaire de Boumerdès a
été installé.
La cérémonie s’est tenue en
présence du président de la cour,
du procureur général près la cour
de Boumerdès et d’un grand
nombre de magistrats et d’avocats de la région.
Ce tribunal administratif est,
rappelons-le, séparé de la cour de
Boumerdès.
C’est, selon la présidente du
Conseil d’Etat, le quatorzième installé au niveau national. «Le
manque de moyens humains et
matériels freine l’installation de
ces tribunaux dans toutes les circonscriptions judiciaires du pays
BOUMERDÈS
et retarde la consécration de la
dualité du système judiciaire
comme le stipule la Constitution»,
a déploré Mme Henni.
C’est dans l’ancien siège de la
cour de Boumerdès, transférée au
nouveau palais, que le tribunal
administratif que préside désormais Wahiba Morsli est installé.
De son côté, Mohamed Farek
occupera le poste de commissaire
d’Etat au niveau de Boumerdès.
Les deux magistrats jouissent,
assure Mme Henni, d’une longue
expérience, puisqu’ils ont occupé
des postes dans différentes instances judiciaires du pays.
Abachi L.
AZEFFOUN
5 blessés dans l’explosion d’une bombe
Le terrorisme «résiduel» a encore une fois frappé en Kabylie. Cela
s’est passé hier, peu après 13 heures, entre un barrage habituel de la
police et la caserne de l’ANP, au centre de la ville côtière d’Azeffoun, au
nord-est de Tizi-Ouzou. Selon une source locale, la déflagration de l’engin artisanal placé sur le bas-côté de la chaussée a causé des blessures
à un citoyen et quatre policiers.
Leur vie ne serait pas en danger, a-t-on appris en milieu d’après-midi
auprès d’une source sécuritaire. Ainsi, comme chaque année au début
de la saison estivale, les terroristes signent leur présence dans la région
ainsi qu’à Tigzirt, l’autre ville balnéaire de la wilaya de Tizi-Ouzou où,
mercredi dernier, en fin de journée, une bombe artisanale a été désamorcée à l’entrée de la plage de Tassalast, maintes fois ciblée par les
terroristes.
A. M.
Actualité
Vend. 1er - Sam. 2 juillet 2011 - PAGE
Verdict dans la semaine
LIBÉRATION DE MOHAMED GHARBI
Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le
Soir) - Fin de détention pour
Gharbi, cet authentique moudjahid
et patriote qui croupit en prison
pour avoir tué un terroriste repenti
qui le menaçait ouvertement ? De
nombreux patriotes et républicains
nourrissent ce fol espoir.
Mohamed Gharbi, aujourd’hui
âgé de 74 ans, s’est vu déjà opposer une fin de non-recevoir à une
précédente demande de libération.
Mais avec l’inscription de son
dossier au menu de la réunion, la
semaine prochaine, de la commission d’application des peines au
niveau du ministère de la Justice, il
reste fondé d’espérer que la fin du
supplice est proche, pour lui et
pour sa famille qui ont tant enduré,
depuis ce 11 février 2001 lorsque,
las de subir le harcèlement quasiquotidien d’un terroriste repenti, le
vaillant patriote prit son arme et se
fit justice lui-même.
Depuis, c’est un éprouvant
feuilleton judiciaire qu’il vivra. Jugé
une première fois le 21 juin 2004
par le tribunal criminel de Guelma,
il est condamné à une peine de 20
années de réclusion criminelle.
Rejugé en appel le 24 mars
2007, il voit sa peine alourdie. Il est
condamné, à la stupéfaction générale, à la réclusion à perpétuité.
L’épreuve ne s’arrête pas là pour
Mohamed Gharbi qui est encore
rejugé le 7 juin 2009.
Sa peine de réclusion est une
nouvelle fois alourdie. Elle passe
de la perpétuité à la peine de mort.
Le pourvoi interjeté en cassation
auprès de la Cour suprême ne
donne rien. Par arrêté du 22 juillet
2009, la Cour suprême confirme la
peine. Grâce à la mobilisation ininterrompue du comité de soutien à
Mohamed Gharbi, sa peine est
commuée à une peine de 20
années de réclusion criminelle.
Belaïz appelle les avocats
au dialogue
Intervenant au lendemain de la marche de protestation organisée par les robes noires inscrites au barreau d’Alger, le
ministre de la Justice a invité le bâtonnat à un dialogue autour
des articles du projet de loi relatif au métier d’avocat qui suscite la grogne en ce moment.
Notons que le bâtonnier national s’est démarqué de la grève
et de la marche organisées par ses pairs inscrits au barreau
d’Alger.
S. A. I.
EMPLOI
DANS LE SUD
Tayeb Louh
mène l’enquête
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité
sociale, Tayeb Louh, a informé, jeudi, en marge de la
séance de questions orales au Sénat, que l’Inspection
du travail mènera des enquêtes de terrain sur l’emploi
dans le Sud, notamment sur le placement des demandeurs d’emploi, un sujet qui a fait couler beaucoup
d’encre.
Le ministre a indiqué, en outre, que son département
a accueilli un groupe de jeunes des régions du sud du
pays qui ont formulé des doléances et ont posé la problématique de l’emploi dans cette partie du pays.
Louh dit avoir instruit l’Inspection du travail de mener
des enquêtes sur le terrain. Le ministre a eu à reconnaître que «le recrutement dans certaines entreprises
n’est pas conforme aux mesures prévues par la loi» et
«se fait sans recourir à l’Agence nationale de l’emploi».
Aussi, a ajouté Louh, son département a procédé à
l’examen de certaines mesures d’emploi propres aux
régions du Sud, dont notamment la création d’antennes
d’emploi, en vue de «garantir une plus grande transparence dans la répartition des postes d’emploi». Le
ministre du Travail a indiqué aussi que son secteur, en
collaboration avec le ministère du Commerce, travaille
à la révision de certaines mesures du registre du commerce relatif à ce domaine.
Louh a enfin rappelé que les mesures annulées par
son département en matière de placement d’emploi restent toujours en vigueur dans certaines entreprises de
sous-traitance.
S. A. I.
L’emprisonnement
durant
maintenant 10 ans et l’âge ont eu
raison de sa santé. Sa défense a
introduit une demande pour sa
libération. Elle est rejetée une première fois. Jeudi, le ministre de la
Justice a laissé poindre l’espoir
d’un possible élargissement.
Réaction au rapport
d’Etat américain, dimanche
d’Africain subsahariens.
A la question posée, Tayeb
Belaïz a répondu qu’il n’avait pas
encore lu le rapport et qu’«en tant
que membre du gouvernement, je
ne peux commenter un document
que je n’ai pas lu».
Il a cependant affirmé qu’il a
demandé une copie et a promis de
livrer son commentaire dimanche,
en marge du vote du projet de
code pénal à l’APN.
Le ministre de la Justice a eu la
même attitude prudente s’agissant
du dossier de notre confrère d’El
Khabar qui se trouve inculpé dans
l’affaire de l’assassinat du l’ancien
DGSN, Ali Tounsi.
«Je vous ai promis de suivre le
dossier. Je tiens mes promesses.
J’ai étudié le rapport relatif à l’affaire.» Tayeb Belaïz n’a pas dit plus.
On ne sait donc quel traitement
sera réservé au dossier.
Cela étant, en plénière Tayeb
Belaïz a évoqué la cybercriminalité. Il a souligné qu’entre 2009 et
2010, pas moins de 88 affaires
liées à la cybercriminalité ont été
traitées en 2009 et 2010 et qu’en
2010, 65 victimes ont été indemnisées. Le ministre de la Justice a
indiqué en, outre, que son département a formé, depuis la promulgation de la loi de lutte contre la
cybercriminalité en août 2009, 366
juges spécialisés.
S. A. I.
Photo : Samir Sid.
Peut-être, une lueur d’espoir Mohamed Gharbi. Le
ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Belaïz, a
affirmé, jeudi, au Sénat, en marge d’une séance plénière
consacrée aux questions orales aux ministres, que la
demande de libération formulée par la défense et largement soutenue par la société civile sera examinée la
semaine prochaine lors de la réunion de la commission
d’application des peines.
5
Actualité oblige, Tayeb Belaïz,
qui, à chaque fois au sortir des plénières du Parlement auxquelles il
assiste, est assailli par la presse,
s’est fait moins disert relativement
à deux autres sollicitations.
D’abord celle relative au rapport d’Etat américain qui classe
l’Algérie dans la non enviable position des pays qui s’adonnent à la
traite d’humains, notamment
RESSOURCES EN EAU
13 nouvelles stations de dessalement en perspective
Le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek
Sellal, a fait cas, jeudi, au Sénat, d’un projet portant
réalisation de 13 nouvelles stations de dessalement
d’eau de mer dans les principales villes côtières.
Des stations qui seront, a-t-il indiqué, dotées de
capacités pouvant atteindre jusqu’à 500 000 m3 par
jour. Sellal a informé de la réalisation de deux stations
supplémentaires à Béjaïa et Annaba. La production
globale projetée avoisinerait les 2,3 millions de m3
jour. Jusque-là, 5 stations de dessalement sont
entrées en production, en l’occurrence celles d’Alger,
Tlemcen, Skikda, Beni Saf et Arzew. La station d’Oran
attend, elle, d’être mise ne fonction.
S. A. I.
SANTÉ
Les résidents maintiennent
leur mouvement de débrayage
Officiellement adopté par le gouvernement, le
nouveau statut particulier des médecins résidents ne calme pas la situation. Les résidents ne
mettent pas fin à leur grève et maintiennent la
revendication du service civil.
Rym Nasri - Alger (Le
Soir) - Réagissant aux
déclarations du ministre de
la Santé, faites à la clôture
de la 1re conférence nationale sur le développement
des services hospitalo-universitaires, ce jeudi à Alger,
les médecins résidents se
disent toujours mobilisés
«pour une meilleure prise
en charge du malade».
«Certes, le statut particulier est l’une de nos principales revendications mais
a-t-il été réellement élaboré
sur la base des proposions
faites en concomitance
avec la commission désignée par le ministère de la
Santé ?», s’interroge le Dr
Omar Mohamed Sahnoun,
l’un des porte-parole du
Collectif autonome des
médecins résidents algériens.
Qualifiant cette mesure
de «louable», il affirme que
les médecins résidents
maintiennent leur mouvement de grève.
«Le malade peine de la
mauvaise prise en charge
dans les établissements
sanitaires. Une médiocrité
due au service civil qui a
prouvé son inefficacité»,
explique le Dr Mohamed
Sahnoun.
Pour lui, seule une véritable couverture sanitaire
pourrait améliorer la prise
en charge des patients.
«Nous favorisons l’ouverture d’un dialogue pour le
remplacement du service
civil.
Il faut que son obligation
soit remplacée par l’incitation à l’effectuer. La mise en
place d’un plateau technique adéquat avec la spé-
cialité requise doit également suivre pour une
meilleure prise en charge
des malades, notamment
pour ceux du Sud et des
Hauts-Plateaux», précise le
porte-parole du Collectif
autonome des médecins
résidents algériens.
Photo : Samir Sid.
Le Soir
d’Algérie
Et d’ajouter : «Le malade souffre de cette politique
de dispatching aléatoire
des médecins sur le territoire national, et l’obligation et
la contrainte ne peuvent en
aucun favoriser des soins
de qualité.»
R. N.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Vend. 1er - Sam. 2 juillet 2011 - PAGE
6
Alger n’a pas les moyens des grandes capitales
DEVELOPPEMENT LOCAL
dernières années dans la
capitale,
M me Saliha
Lardjane fait remarquer
que ceux inscrits avant
2007 n’ont pas encore été
entamés.
Ceux qui sont réalisés
sont généralement livrés
avec beaucoup de retard.
«Le développement
rapide de l’urbanisme a
obligé la wilaya à fournir
des efforts qui dépassent
ses moyens. La gestion
de ces différents projets
exige une rigueur professionnelle, une haute qualification technique, des
entreprises puissantes et
des moyens financiers et
humains qui cadrent avec
la grandeur de ces pro-
grammes», a-t-elle plaidé. Malheureusement, ce
n’est pas souvent le cas.
La présidente de cette
commission
reconnaît
que gérer ces projets
avec les moyens actuels
de la wilaya «est une mission difficile et fatigante
pour nos cadres. Mais
nous devons poursuivre
nos efforts et relever le
défi», a-t-elle soutenu, se
contentant d’inviter les
chefs de projets à respec-
Un signe de fuite en avant du ministère
LE CLA RÉAGIT AUX DERNIERS RÉSULTATS DES EXAMENS
Dans un communiqué
transmis à notre rédaction
locale, les membres du
CLA dénoncent «la poursuite de la fuite en avant…
ce taux de réussite ne prouvant aucunement la réussite de la réforme» lit-on, en
réaction aux propos du
ministère qui attribuait les
résultats à la réforme de
l’éducation. Les animateurs
du CLA à Oran tirent la sonnette d’alarme sur cette
situation générale qui met
en péril l’avenir des élèves
et de s’en expliquer : «Ce
taux de réussite est obtenu
de manière presque artificielle puisqu’il peut être
boosté suivant la qualité
des sujets, le barème des
corrections…» et nos interlocuteurs de rajouter que
les barèmes sont faits de
KHENCHELA
Un médecin chef
d’une clinique privée placé
sous mandat de dépôt
Un médecin spécialiste, chef d’une clinique privée
au chef-lieu de la wilaya de Khenchela, a été placé sous
mandat de dépôt, avant-hier, par le procureur général
du tribunal de Khenchela pour importation illégale de
produits médicaux et possession de médicaments sans
factures.
La clinique en question a fait l’objet d’une fouille par
les services de police suite à des informations faisant
état que le propriétaire agit d’une façon illégale et vend
des produits interdits destinés aux femmes, surtout
ceux pour les avortements et aux accouchements.
Présenté devant le procureur, le mis en cause a été
mis sous mandat de dépôt.
Benzaïm Abdelouahab
telle façon à ce que l’on
affecte la plus grande note
aux exercices les plus
faciles. Une politique du
nombre que le CLA refuse,
même s’il ne veut pas en la
matière se mettre à dos les
parents et les élèves.
D’ailleurs, les enseignants affiliés au CLA nous
prédisent dans la continuité
un taux aussi record au
baccalauréat avec les
conséquences et les problèmes qui vont se poser à
l’enseignement supérieur
qui n’a pas les moyens de
faire face à une telle arrivée
d’étudiants sauf si ce n’est
à leur tour de jouer la poli-
prochaine rentrée scolaire
des plus tendues à cause,
lit-on dans le communiqué,
«des conditions dans lesquelles seront placés les
élèves en première année
secondaire, avec le nombre
d’élèves par classe car nos
infrastructures ne suivent
pas l’augmentation du taux
de réussite croissant d’année en année sans tenir
compte de la qualité…» Et
de conclure en revendiquant un vrai bilan de la
réforme «pour la réformer»
et la tenue d’une conférence nationale regroupant
toute la société pour signifier que l’école est l’affaire
de tous.
Fayçal M.
Photo : DR
Le Conseil des lycées d’Algérie (CLA), fraîchement implanté à Oran, n’a pas manqué de
faire entendre sa voix en réagissant aux derniers taux de réussite des examens de fin d’année notamment au BEM.
tique du nombre. Pour le
palier secondaire, les
représentants du CLA
aussi laissent entrevoir une
19e ANNIVERSAIRE DE L’ASSASSINAT DE MOHAMED BOUDIAF
Cérémonie de recueillement
au cimetière El Alia
Une cérémonie de recueillement à
la mémoire du regretté président
Mohamed Boudiaf a eu lieu hier au
cimetière El Alia (Alger), à l'occasion
du 19e anniversaire de son assassinat.
Cette cérémonie s'est tenue en
présence de membres de l'ex-HCE
(Haut conseil de l'Etat), de sa famille,
de ses compagnons de lutte ainsi
que des membres de la Fondation
Mohamed Boudiaf.
La fatiha du Saint Coran a été lue
à la mémoire du défunt et une gerbe
de fleurs déposée sur sa tombe.
L'ancien chef du gouvernement,
M. Reda Malek a estimé, dans une
allocution, que cette cérémonie
exprimait la fidélité à la mémoire du
défunt qui avait longuement servi
l'Algérie.
Le défunt Boudiaf, a-t-il souligné,
était l'un de ceux qui avaient déclenché la glorieuse Révolution de
Mohamed
moments
difficiles.
Boudiaf a été assassiné le 29 juin
1992 à la maison de la Culture
d'Annaba, alors qu'il prononçait un
discours.
A l'issue de cette cérémonie,
toutes les personnes présentes se
sont dirigées vers la tombe du défunt
moudjahid Slimane Amirat, ancien
président du M.D.R.A où elles ont lu
la Fatiha et déposé une gerbe de
fleurs sur la tombe du défunt.
Slimane Amirat est décédé, rappelle-t-on, alors qu'il se recueillait
devant le cercueil du président
défunt, Mohamed Boudiaf pour un
dernier hommage.
Les personnes présentes ont rappelé les qualités et positions patriotiques de Slimane Amirat qui avait
dit : «Si je devais choisir entre
l'Algérie et la démocratie, je choisirai
l'Algérie.»
APS
Photo : DR
Irane Belkhedim Alger (Le Soir) -«Les
efforts de la commission
ont été axés sur l’équipement et l’investissement
dans le but de faire
d’Alger
une
capitale
comme toutes les capitales du monde», a indiqué jeudi M me Saliha
Lardjane, membre de
l’Assemblée populaire de
wilaya d’Alger et présidente de la Commission
des finances, de l'économie et de la promotion de
l'investissement.
Plus de la moitié du
budget, soit 69% (plus de
48 milliards de dinars)
sera consacrée à l’équipement et l’investissement tandis que 31 % (21
milliards de dinars) seront
dégagés pour la gestion.
Réunis en session
ordinaire, les membres de
l’APW ont écouté la présentation du bilan annuel
2010 de l’activité de la
wilaya avant d’étudier et
d’adopter le projet du
budget supplémentaires
de 2011.
Certains des membres
ont saisi l’occasion pour
soumettre
au
wali
quelques problèmes liés
à leurs centres d’intérêts.
Dans son rapport, la
commission des finances,
de l’économie et de la
promotion de l’investissement estime que le budget 2010 enregistre un
déficit de plus d’un milliard de dinars, ce trou
concerne les frais de gestion (taxes et impôts).
«Cela n’a guère empêché l’inscription d’autres
nouveaux projets dans
les deux budgets prévisionnel et supplémentaire
2011, ce qui est rassurant», a affirmé Mme Saliha
Lardjane.
Revenant sur les nombreux projets lancés ces
ter les délais de réalisation, à suivre l’exécution
de leurs projets et à
dépenser «raisonnablement» l’argent public.
«Nous sommes certains que les moyens
nécessaires
viendront
progressivement, avec le
temps, lorsque Alger
aura, dans un avenir
proche, une loi propre à
elle.»
Couvrir les dettes, élaborer un plan de développement économique,
culturel et social à court
terme et achever la réalisation des projets enregistrés avant 2007, sont
parmi les plus importantes recommandations
proposées par la commission des finances, de
l'économie et de la promotion de l'investissement.
I. B.
Photo : Samir Sid
Plus de 70 milliards de dinars seront dégagés
comme budget supplémentaire pour l’année
2011 afin de réaliser les différents programmes
(économique, culturel et social) destinés à la
ville d’Alger.
novembre et l'avaient menée jusqu'à
la victoire et l'indépendance, rappelant que le défunt avait également
répondu à l'appel de la patrie au
moment où elle traversait des
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Les mal logés de Hamadi
Krouma manifestent
SKIKDA
Les manifestants ont ciblé
trois routes, la route de Grima,
menant à la commune de Ramdane-Djamel, la route qui aboutit au centre pénitentiaire, derrière le siège de l’Assemblée
populaire communale, et celle,
au niveau de l’intersection,
reliant Hamadi Krouma à Hamrouche Hamoudi (ex-Valley),
localité dont elle dépend.
Ils ont eu recours aux pneus,
troncs d’arbre et, fait nouveau,
aux matériels électroménagers
et électroniques, endommagés
lors des inondations du 3
février, pour paralyser la circulation.
La grogne a débuté mardi,
aux environs de 11h30, tout
juste après l’affichage des listes
des 169 bénéficiaires des 180
logements sociaux.
D’emblée, à Hamrouche
Hamoudi, en signe de contestation, la feuille de la liste a été
déchirée. Fait révélateur aussi,
les responsables, appréhendant le pire, ont opté pour un
site en face de la brigade de la
gendarmerie de Hamadi Krouma, au lieu du siège de l’APC,
comme cela se passe habituellement, pour y implanter une
plaque sur laquelle étaient affichée les noms des concernés.
Parmi ces derniers, figuraient neuf célibataires ayant
moins de 35 ans. Le restant du
nombre, à savoir 122, était
composé généralement d’habitants de la localité de Hamrouche Hamoudi, notamment
33.
D’ailleurs, ce fut la goutte qui
a fait déborder le vase. Les
habitants du centre-ville, composés essentiellement de résidants dans des gourbis fortement touchés par les récentes
messes de se faire dédommager, accable les responsables
locaux de les avoir «bernés» en
les incitant à se calmer jusqu'à
l’attribution. «On m’avait promis
de figurer dans la liste des
bénéficiaires en contrepartie
d’un silence d’allégeance et de
ne plus dénoncer régulièrement
mes lamentables conditions de
vie. Le hic est que, selon des
sources indiscrètes, mon nom
figurait initialement dans la liste,
au dernier moment j’ai été écarté», selon un laissé-pour-compte.
Contacté par nos soins, le
maire de Hamadi Krouma avance que la seule contestation est
venue des habitants des taudis.
«La loi leur a réservé des quotas de logements dans le cadre
du RHP. D’ailleurs, une grande
partie des recours en émane.
Pour ceux qui disent que j’ai
avantagé les habitants de la
localité 33, qu’ils sachent que
seulement trois en ont bénéficié. Pour la localité de Hamrouche Hamoudi, seulement 43
familles, habitant un site depuis
1962 et concerné par un projet
de 60 logements, ont été touchées.» Il conclut : «130 autres
logements seront distribués.»
Au bout du compte, la contestation des habitants de Hamadi
Krouma est plutôt liée à une
vague de promesses qu’autre
chose. Affaire à suivre….
Zaïd Zohir
Photo : DR
Les habitants de la
commune de Hamadi
Krouma, à 4 km du cheflieu de la wilaya, ont procédé, dans la matinée de
jeudi, à la fermeture de la
circulation routière qui
mène au centre-ville.
inondations, dans des logements très exigus et dans deux
logements de fonction (de SafaBabor et de la conservation des
forêts), n’ont pas digéré le fait,
alors qu’ils sont majoritaires par
rapport à la population globale,
qu’ils en soient ainsi exclus.
D’autres munis d’une décision d’exclusion de logements
occupés ou loués auparavant
avaient été destinataires d’une
promesse de relogement,
devant, selon leurs dires, figurer
dans une liste à part.
Une troisième catégorie,
dont une partie ayant fait les
frais des inondations et des pro-
Chaque liste a ses mécontents !
ATTRIBUTION DE LOGEMENTS SOCIAUX À MILA...
Les pouvoirs publics sont pris à
leur propre piège concernant la
politique adoptée jusqu’alors dans
l’attribution
des
logements
sociaux locatifs.
A chaque affichage de logements son lot
de mécontents, de manifestations ou carrément d’émeutes et de batailles rangées.
Comment faire lorsqu’on est pressé de
toutes parts, puisque des instructions parvenant du sommet de l’Etat incitent les responsables locaux à attribuer, illico presto,
tout logement réceptionné. La wilaya de
Mila ne déroge pas à cette règle. Après
Chelghoum
Laid
(400
logements)
dimanche, lundi c’était au tour de Ferdjioua
de connaître la même situation.
En effet, dès l’affichage de la fameuse
liste des 320 logements, des centaines de
mécontents se sont rassemblés devant les
sièges de la mairie et de la daïra, créant un
climat d’émeute et d’anarchie sans précédant, chose qui a incité le wali de Mila, dans
le même après-midi, à annoncer l’annulation pure et simple de ladite liste, informant
du coup la population locale de sa décision
d’installer une commission d’enquête qui
épluchera tous les dossiers des bénéficiaires, pour voir s’il y a vraiment des
dépassements flagrants, comme le prétendent les nombreux mécontents, dont certains sont allés jusqu’à tenter de mettre fin
à leurs jours. A signaler que la wilaya de
Mila a procédé, depuis quelques mois, à la
distribution de près de 1 800 logements à
travers 17 communes et plus de 1 200
autres vont l’être dans les quelques jours à
venir à travers 6 autres communes. C’est le
branle-bas de combat au sein des collectivités locales et les responsables à tous les
niveaux se sont transformés depuis
quelque temps en véritables sapeurs-pompiers. Jusqu’à quand ?
A. M’haimoud
...ET À EL AMRA (AÏN DEFLA)
Les contestataires de la liste
des bénéficiaires ne désarment pas
La liste des 139 bénéficiaires de logements sociaux
affichée mercredi dernier ne cesse de susciter la colère des habitants de la ville d’El Amra.
La commission qui a confectionné cette liste est accusée
par les contestataires de tous
les maux dont la partialité, l’absence de justice et d’équité et
de clientélisme. C’est ce qu’ils
dénoncent dans une correspondance adressée au directeur de l’exécutif de la wilaya
jeudi dernier, lui demandant de
revoir la composition de cette
liste et de l’examiner au cas par
cas. Ils affirment que le cas des
demandeurs qui gagnent plus
de 24 000 DA mensuellement
n’a pas été considéré tout
comme ils déclarent que l’ancienneté de la demande n’a pas
été prise en considération en
affirmant que «certains bénéficiaires ont vu leurs noms parmi
les “heureux élus” alors qu’ils
n’ont déposé leur demande
qu’en 2010». Sur cette correspondance, figurent 17 noms de
personnes, elles-mêmes ou
leurs parents sont aisés,
d’autres ayant obtenu un loge-
ment dans d’autres wilayas, un
émigré, des nouveaux mariés
ou ayant un enfant unique… La
vision du maire est tout à fait à
l’opposé de celle des contestataires. Pour lui «la commission
a travaillé en toute transparence que son intégrité n’est pas à
mettre en doute et a pris en
considération tous les quartiers
concernés. Il ajoutera qu’au
mois de septembre prochain,
70 autres logements seront
réceptionnés, en plus des 400
aides à l’habitat rural qui ont
été octroyées. Toujours est-il
que les contestataires ont fermé
le siege de l’APC mercredi.
Jeudi, dans la matinée, ils sont
allés déposer leurs recours à la
wilaya. A leur retour, ils ont bloqué l’entrée de la ville en mettant le feu à des pneus sur la
chaussée.
L’intervention des services
de sécurité avait permis de rouvrir la route à la circulation au
bout d’une demi-heure. Selon
certaines informations, les protestataires promettent de fermer
le siège de la daïra dimanche
prochain. Est-ce l’été de tous
les dangers ?
Karim O.
Vend. 1er - Sam. 2 juillet 2011 - PAGE
RELIZANE
7
Le corps d’un enfant
découvert
au fond d’un étang
à El-Naïdjia
Le village d’El-Naïdjia, dans la commune
de Djdiouia, situé à l’est du chef-lieu de
wilaya, a été mercredi dernier le théâtre d’un
drame suite à la découverte du cadavre d'un
enfant de 12 ans. La disparition de la victime
a été signalée par des membres de sa famille et des recherches ont été entamées par
ses proches. En vain. Le corps a été retrouvé
au fond d’un étang. Alertés, les agents de la
Protection civile ont réussi à le repêcher
avant de le transporter à la morgue de l’établissement hospitalier public Ahmed- Francis
d’Oued R’hiou. Une enquête a été ouverte
par les services concernés.
A. Rahmane
SOUK-AHRAS
Une liste
de logements
suscite la colère
à Medaourouch
L’affichage hier de la liste de 103 logements publics locatifs (LPL) au niveau de la
daïra de Medaourouch a suscité colère et
déception chez des dizaines de postulants
qui se sont rués sur la RN16 qu’ils fermeront
pendant plus d’une heure. Des contestataires
sont allés jusqu’à demander l’annulation pure
et simple de cette liste.
Barour Yacine
20 cas de méningite
signalés à Bouhmama
et 14 autres à Khenchela
Selon une source bien informée auprès
des services de la santé de la wilaya de Khenchela, 20 cas de méningite ont été signalés il
y a quelques jours à Bouhmama, 60 km à
l’ouest du chef-lieu de la wilaya ce qui a poussé les services hospitaliers à tirer la sonnette
d’alarme.
Plusieurs enfants ont été admis à l’hôpital
de Kaïs et ont été pris en charge par le staff
médical. Selon ces services médicaux, les
premières causes de cette méningite sont
liées à la chaleur qui sévit depuis quelques
jours dans la région et à la consommation des
produits alimentaires douteux tels que les
glaces, les fruits et autres.
Par ailleurs, au chef-lieu de la wilaya, 14
enfants ont été hospitalisés, leur état reste
stable. D’énormes efforts ont été déployés
par les médecins pour leur bonne prise en
charge.
Benzaïm Abdelouahab
NAAMA
Une famille de 4 personnes
décimée dans un accident
de la route
Un grave accident de la circulation survenu mercredi dernier sur la RN 6, à quelques
encablures au nord de la localité d’El-Biodh, a
causé la mort de quatre membres d’une
même famille, le père, la mère et deux
enfants, originaire de Béni-Ounif. Ce tragique
accident s’est produit quand un véhicule léger
de marque
Atos en provenance de Saïda a été heurté
frontalement d’une extrême violence par un
camion semi-remorque venant en sens inverse. Le pire aurait dû être évité, vu le lieu du
drame et les circonstances de l’accident, ont
indiqué des témoins. Les éléments de la Protection civile ont difficilement retiré les corps
du véhicule qu’ils ont transférés à la morgue
de Mécheria. L’enquête ouverte par la brigade
de la gendarmerie déterminera les causes
exactes de ce drame.
B. Henine
Le Soir
d’Algérie
Actualité
8
Les autorités maintiennent le cap
Vend. 1er - Sam. 2 juillet 2011 - PAGE
MISE EN PLACE DU PLAN DE CIRCULATION URBAINE À TIZI-OUZOU
daux (train, câble, bus). Le schéma global
prévoit l’aménagement de trois pôles multimodaux (gare Bouhinoun, gare boulevard
Stiti et gare Oued Aïssi) et de cinq gares
intermédiaires, situées autour et à l’extérieur
de la ville.
Pour le directeur des transports, la décision de délocaliser tous les opérateurs vers
leurs sites d’affectation est irrévocable. Le
transfert des transporteurs par bus est effectif à partir de vendredi dernier ; quant au
déplacement des transporteurs, il aura lieu
aujourd’hui. «Le principe de la délocalisation
est consommé», dira le premier responsable
du secteur des transports qui réfute la plupart des réserves formulées par ces opérateurs. «C’est l’intérêt général et les préoccupations des citoyens qui priment. Toutes les
mesures que j’ai prises répondent à un
impératif de développement», résumera M.
Rezig, ajoutant que le choix de la saison estivale permettra d’apporter des correctifs au
dispositif, au fur et à mesure de sa mise en
œuvre. «Le wali veillera au parachèvement
dans un cadre organisé des commodités
objectives et réalistes», dira-t-il en montrant
rassurant pour le volet sécuritaire au niveau
des gares intermédiaires. La réalisation
BOUIRA
Les jeunes se mettent à la mode «canine»
Depuis une année, pas un
jeune de Bouira ne rêve
d’avoir un chien de «race», à
l’image des jeunes de banlieues françaises qui ne font
pas un pas sans leur féroce
garde, surtout que les terribles canins coûtent des millions. De quoi s’en mettre
plein la vue, au détriment
cependant des vraies valeures
qui poussent à adopter un animal de compagnie.
En effet, en termes d’animaux domestiques, l’année
2010/2011 a dit stop aux habituels caniches et bergers allemands désormais «has been» et
a laissé la place aux stars des
podiums et des faits divers ; les
chiens d’attaque. Féroces à souhait pour faire vibrer de peur le
maximum de passants et aux
tarifs exubérants ; 26 000 DA le
pitbull et autour de 30 000 DA le
rottweiler, sans parler de la nourriture, car chacun de ces chiens
mange près de 500 g de croquettes par jour ; un mets pas
toujours à la portée de toutes les
bourses, alors grand bien leur
fasse, nos jeunes fashionistas
trouvent des combines auprès
de bouchers qui leur réservent
les restes de viande ou même
auprès de la famille pour les
fonds de marmites.
C’est ainsi qu’à Bouira,
comme dans d’autres villes du
pays, beaucoup de jeunes à l’aspect innocent se payent le luxe
de posséder un rottweiler, un pitbull ou encore un dogue argentin, des chiens puissants, imposants et surtout aux attaques
mortelles. Et c’est dans l’insou-
ciance la plus totale que de
frêles bras tiennent au bout des
chaînes des bêtes muselées ;
question d’exagérer un peu plus
la dangerosité de l’animal, qui,
au moindre titillement, montre
des crocs acérés, prêts à déchiqueter.
Aussi, qualifier ces animaux
de machine à tuer n’est pas fortuit, car les jeunes qui les achètent les dressent pour l’attaque,
et même si cela n’est pas toujours nécessaire, les dresseurs
utilisent des méthodes de pointe
pour faire de ces chiots mignons
de vrais mangeurs d'homme.
Les techniques dans le domaine
diffèrent, souvent empruntées
aux dresseurs militaires, et s’accordent toutes sur un même
principe : ôter à l’animal tout
attachement à l’homme. Ainsi,
les chiots sont mis dans des
caves exiguës et sombres des
journées durant et ne sont nourris que d’un minimum de viande
crue. S’ensuivent des entraînements acharnés à l’attaque sur
des modèles humains. Bref, tout
pour faire de l’homme une cible
à terrasser.
Enfin, il est à noter que ces
jeunes adoptent des chiens juste
pour être à la mode et oublient
que ces animaux, à l’intuition
fine et aux réactions imprévisibles, constituent un danger
permanent et incontrôlable pour
eux et leur entourage. Reste à
espérer que les autorités et les
familles daignent prendre en
compte ce phénomène, avant
qu’on ne commence à enregistrer des victimes.
Katya Kaci
Trois suicides en une semaine
au village Selloum
LE PHÉNOMÈNE PREND DES PROPORTIONS ALARMANTES À BOUIRA
Le village de Selloum dans la commune d’Aghbalou, à 60 km à l'est de Bouira,
défraye la chronique ces derniers jours.
Et pour cause : trois personnes ont mis
fin à leurs jours dans des conditions dramatiques en l’espace d’une semaine.
Il y a quelques jours, un père de huit
enfants, âgé de 50 ans, a été retrouvé pendu
à un olivier non loin de chez lui. La nouvelle,
qui a fait le tour du village, a assommé plus
d’un, surtout que dans la semaine, deux
autres suicides ont été enregistrés au niveau
du village.
En effet, quatre jours auparavant, soit
durant le week-end dernier, un septuagénaire avait mis fin à ses jours dans les mêmes
conditions. Son corps inerte a été retrouvé
par des proches suspendu à un olivier dans
la ferme familiale. Le lendemain, un père de
six enfants, originaire du village Selloum,
mais vivant dans la commune d’Ath-Ouabane dans la wilaya de Tizi-Ouzou, s'est donné
la mort par pendaison dans sa propre
chambre. L’enterrement a eu lieu dimanche
dernier à Selloum dans une grande consternation.
Les villageois sont très inquiets pour leurs
enfants qui semblent perdre tout espoir en
l’avenir. Un avenir sombre qui n’offre aucune
perspective. Les sages du village sont d’autant plus inquiets que les responsables tardent à réagir et à se pencher sur le phéno-
d’une gare de type A à Boukhalfa, prévue
dans le cadre de la construction du stade,
viendra en appoint au système multimodal.
Des formules ciblées d’abonnement et de
ristournes sur les tarifs de transport, qui sera
assuré par des navettes des bus de l’Etusto,
seront proposés pour faire face aux surcoûts
induits par les délocalisations. Les dépliants
de l’établissement de transport urbain et suburbain de Tizi-Ouzou propose le tarif de 25
DA par desserte. La gare multimodale de
Bouhinoun est un choix défendu par le
directeur des transports. Mettant en avant le
coût de 90 milliards de dinars «qu’on ne peut
occulter» investis dans la réalisation de
cette structure, M. Rezig tranche : «On ne
peut pas prendre en considération les préoccupations de gain quand bien même légitimes des opérateurs au détriment de l’intérêt général et des citoyens.»
L’argument de la concurrence du rail mis
en avant par les propriétaires de bus est
réfuté. «C’est au citoyen de choisir le mode
de transport qui lui convient», se défendra-til, ajoutant qu’en l’état actuel de son développement dans la wilaya, le rail ne peut pas
être concurrentiel.
«Les opérateurs peuvent se redéployer
sur d’autres lignes», dira le directeur des
transports de wilaya, suggérant que c’est le
marché qui se chargera de la régulation des
offres de transport. Une suggestion qui ne
manquera pas de faire réagir les propriétaires de bus dont beaucoup disent avoir
consenti de lourds investissements en prêts
bancaires.
S. A. M.
Photo : DR
Malgré les oppositions suscitées par
l’application du nouveau plan de circulation urbaine de la part des opérateurs privés de transport de voyageurs, les autorités maintiennent le cap et comptent aller
jusqu’au bout.
Cette nouvelle organisation constitue un
impératif de développement urbain de la ville
de Tizi-Ouzou, selon le directeur de wilaya
des transports qui s’est longuement expliqué sur le sujet devant les journalistes mardi
dernier. Pour ce responsable, les mesures
prises, tout en s’inscrivant dans le cadre de
l’opération de lutte contre l’anarchie urbaine
engagée dernièrement par les autorités,
visent à juguler les graves dysfonctionnements constatés dans l’espace public au
niveau du chef-lieu de wilaya qui, en plus de
ses 100 000 habitants, accueille quotidiennement plus de 200 000 personnes en provenance des 67 communes qui comptent
plus de 1 400 villages. 1 223 véhicules assurent le transport dans une ville devenue «une
véritable gare routière».
En dehors de la gare routière et de la station qui lui fait face, et qui répond aux
normes exigées en matière de stationnement et de sécurité, le reste des stations
sont des aménagements de fortune et
encombrants, indique le document de la
direction des transports qui précise que l’impact de ce plan de décongestion de la ville
de Tizi-Ouzou se traduira, à terme, par la
délocalisation des activités de grande distribution et dans l’immédiat par la mise en
place d’un réseau de transport modernisé,
s’articulant autour de trois pôles multimo-
mène.
«Le phénomène du suicide s’est tellement banalisé que même un enfant, afin de
presser son père à lui offrir de quoi se payer
un cornet de crème glacée, lui dit : “Tu me
donnes de l’argent pour m’acheter de la
crème ou je me suicide“», nous dira un habitant du village qui qualifie la situation de très
grave.
La prise en charge et l’étude approfondie
de ce phénomène et de la société en général sont plus qu’une urgence. Car au rythme
où vont les choses, il n’est pas étonnant de
voir dans un proche avenir des suicides collectifs.
Y. Y.
La localité de
Ouled Bouchia
voit rouge
Les habitants de la petite localité de
Ouled Bouchia, située à la sortie est de
Bouira, ont fermé durant toute la matinée de
jeudi toutes les routes qui passent près de
leur quartier pour dénoncer un encombrement continuel dû à l’anarchie des usagers
de cette route, restés jusque-là impunis.
Depuis un moment déjà, ce carrefour
desservant les communes est et sud de la
wilaya de Bouira est le théâtre de tous les
excès de la part d’automobilistes acharnés
et blasés par la présence, désormais
neutre, de la Gendarmerie nationale. Résultat : des files interminables de véhicules aux
heures de pointe et personne pour fluidifier
la circulation.
En effet, un barrage de la gendarmerie
est implanté à cet endroit depuis près d’une
année, mais une fois le fameux point dépassé, les usagers de ce chemin se lâchent et
n’hésitent plus à effectuer des manœuvres
dangereuses, qui vont du dépassement à
droite, aux quadruples files sur une route
étroite et accidentée. Sans oublier qu’à
deux mètres de là, se trouve un passage à
niveau. De quoi bousculer les plus indécis.
Le tout favorisé par l’inertie des gendarmes
pourtant seuls habilités à rétablir l’ordre.
Aussi, c’est pour dénoncer les comportements irresponsables et surtout dangereux
de chauffards prêts à tout même à mettre en
péril des vies humaines pour gagner
quelques secondes, que les protestataires
ont investi et bloqué la route, obligeant
nombre d’usagers à attendre ou à rebrousser chemin. Un danger qui pèse au quotidien sur les piétons qui empruntent ce carrefour et que les habitants du quartier d’Ouled Bouchia ont voulu dénoncer. Ils ont crié
leur colère afin que les autorités prennent
enfin la peine d’intervenir et de mettre fin à
cette anarchie qui n’a que trop duré.
K. K.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
9
Le gouvernement veut relancer le tourisme et encourager la destination Algérie.
Beaucoup reste à faire. Une tournée dans
les wilayas est du pays renseigne sur la
situation lamentable des infrastructures
hôtelières, la dégradation permanente du
patrimoine naturel et culturel. Un drame.
Par Irane Belkhedim
Sur toute la côte est, nous n’avons pas rencontré des vacanciers en maillot. Les plages
sont souvent envahies par les hommes, accompagnés quelques fois par leurs femmes qui
nagent avec leur hidjab. Les mentalités régressent, voyager dans ces conditions s’avère
décourageant.
Les régions touristiques manquent d’hôtels,
le service dans les établissements hôteliers qui
existent est lent, insuffisant et coûteux.
L’insécurité et le manque de transport démoralisent les aventuriers en quête de découverte.
Pourtant, les richesses naturelles et historiques
dont regorge le pays sont inestimables. La sortie est organisée par l’Office national du tourisme (ONT) dans six wilayas : Mila, Skikda,
Guelma, El Taref, Constantine et Annaba. Ces
villes qui autrefois étaient des pôles touristiques
par excellence ont du mal à retrouver leur sérénité et réputation d’antan.
Mila, le patrimoine se meurt
dans l’indifférence
A l’entrée de Mila, des maisons cimentées
en instance de construction, des antennes
paraboliques et des vêtements étendus émergent des balcons en brique rouge. Des habitations inesthétiques, sans âme, des chômeurs
de tout âge s’amassent dans les rues et les
cafés, leurs regards tristes ne lâchent pas le
bus de l’ONT. Impossible de passer inaperçu
dans ces localités abandonnées où rien d’important ne se déroule.
La petite Mila recèle un patrimoine historique considérable et dévalorisé. Phénicienne,
berbère, romaine, arabe, turque puis française,
c’est l’une des plus anciennes villes algériennes. Sa fondation remonterait à 256 avant
Jésus-Christ. Une cité cosmopolite marquée
par plusieurs époques.
Sur les fondations d’un temple, une basilique de Saint-Optât de Milev, l’un des plus
célèbres évêques de l’Afrique du Nord, a été
érigée. Lors de la conquête musulmane, elle a
été transformée en mosquée, Sidi Ghanem est
la deuxième moquée du Maghreb.
«Mila est le berceau des religions. Le paganisme des Berbères, la religion juive, le christianisme et l’islam ont cohabité. Vandales,
Byzantins, Romains, Arabes et Turcs ont
conquis cette ville», explique fièrement l’archéologue Amar Nouara, un peu chauvin sur
les bords qui attribue tout aux musulmans et
aux Berbères.
La légende raconte que Mila serait baptisée
Milo du nom d’une reine berbère qui a protégé
la ville contre l’invasion romaine, ce n’est
qu’après sa mort que les Romains ont pu la
conquérir. Le vieux quartier, appelé par les
habitants le quartier arabe, tombe en ruine.
Aucune tentative de restauration n’a été lancée à ce jour, apprend-t-on. Les maisonnettes
en pierre, accoudée l’une à l’autre, rappelant
étrangement les ruelles de la Casbah d’Alger
sans trop lui ressembler, regorgent d’histoire.
Le fondateur du courant fatimide Abou Abid
Allah (sa maison est actuellement transformée
en boulangerie) et le moujahid Abdelhafid
Boussouf ont grandi dans ses entrailles. Nous
n’avons pu visiter aucune demeure puisque les
portes en bois étaient cadenassées et poussiéreuses, visiblement fermées depuis des
années.
«Ces maisons se composent de cinq
étages, superposés l’un sur l’autre. Chaque
étage représente une époque différente», assure l’archéologue Amar Nouara.
Depuis quelques années, les autorités tentent de développer l’agriculture pour relancer
l’activité dans la région, mais le commerce patine, dit-on. La cédraie de Benzema se dégrade,
elle cède aux incendies de forêt et aux maladies dues au manque d’entretien.
«17 projets touristiques dont 6 projets de
construction d’hôtels ont déjà démarré», souligne Miloud Djeran, directeur du tourisme de la
wilaya qui se plaint de l’insuffisance flagrante
des infrastructures d’accueil.
Vers Skikda… tourisme
aux yeux hagards
A Skikda, le guide Hassan, un homme qui a
dépassé la cinquantaine, essaie de nous faire
une visite guidée du centre-ville, des
immeubles qui datent de l’époque coloniale
pour la plupart. Il ne semble pas maîtriser son
métier car on se perd dans les ruelles sans
comprendre le but de cette balade. «Je travaillais dans l’administration touristique et j’ai
été désigné depuis quelque temps comme
guide», explique-t-il.
Les rues sont sales et les immeubles lézardés et dépeints. A hôtel étatique Essalem où
nous passons la nuit, un dépotoir d’ordures
nous accueille à l’entrée. Une chambre single
coûte plus de 7 000 DA dans cet établissement
de deux étoiles. «Lors de son inauguration,
c’était un hôtel de quatre étoiles», explique Saïd
Boukhlifa, le chef cabinet du ministère du
Tourisme.
A la sortie de Skikda, les nouvelles cités
sans vie apparaissent avec leurs peintures
attrayantes. Point d’espaces verts, de salles de
spectacles, de maisons de jeunes, d’école… Le
vide est sidérant.
Sur la route vers Collo, les petits villages
comme Tamalous et Benchaaour respirent
abandon et pauvreté. La population survit, l’on
parcoure des kilomètres pour chercher de l’eau
; le gaz et l’électricité sont inexistants.
Les mêmes maisons en ciment, inesthétiques et sans âme, des vêtements qui pendent
des terrasses, des cafés de fortune sur les
abords de la route vomissent de vieux et de
jeunes oisifs. Les restaurants proposent du
poulet ou des grillades sans respecter la tradition gastronomique locale. Des régions mortes
qui offrent pourtant un dépaysement total.
A Collo, à l’hôtel Bougaroun qui donne sur la
plage, une chambre simple est à 4 100 DA, une
double à 4 800 DA et les appartements à 9 000
DA. Des formules promotionnelles sont proposées pour le mois de juin, juillet et le ramadan,
mais les prix restent inaccessibles pour une
famille simple.
L’établissement compte une seule piscine
pour enfants.
Bouguerba, le directeur de l’hôtel, indique
que son établissement affiche complet durant la
saison estivale mais qu’il manque d’activité
pendant l’hiver. «Beaucoup d’entreprises ont
Une vue de la côte de Skikda.
Plage de Annaba.
fermé ces dernières années, donc plus de tourisme d’affaire en hiver !»
L’équipe de l’Office national du tourisme
s’est déplacée à la plage à côté pour faire un
avec
quelques
journalistes.
tournage
Apercevant la caméra de Amin, de jeunes
Skikdis ont vite entouré l’équipe hurlant violemment des slogans sportifs, l’empêchant ainsi de
travailler, quelques estivants ont tenté de les
calmer en vain. Prise de panique, l’équipe a
évacué rapidement les lieux.
Photos : DR
Le tourisme a du mal à se réveiller
VIRÉE DANS LES WILAYAS EST DU PAYS
Vend. 1er - Sam. 2 juillet 2011 - PAGE
bitants (6 000 DA/nuit à l’hôtel Cirta), le reste ce
sont des dortoirs.
Guelma et Annaba… le désert
«J’ai essayé de protéger Constantine avec
mes moyens. Nous faisons ce que nous pouvons. Nous luttons pour préserver cette ville qui
raconte les histoires de toutes les civilisations»,
confie Abdelkader Fendri, président de l’Office
du tourisme de la wilaya, un bénévole qui exerce depuis quarante ans sans toucher un sou. A
81 ans, il paraît plus jeune. «Constantine est
une ville qui n’a pas d’âge. Dieu a aimé
Constantine et lui a donné cette beauté», dit-il
comme tout amoureux. Phéniciens, Vandales,
Numides, Romains, Juifs, Arabes et Turcs ont
laissé leurs empreintes sur ses murs et ses
constructions et sa gastronomie. «Sept généraux français ont attaqué Constantine sans
réussir à la conquérir», affirme Abdelkader avec
fierté. La ville construite sur un rocher ne peut
être élargie, ses ponts suspendus lui confèrent
une touche particulière. Constantine est unique.
Le palais du Bey a été récemment restauré. A
notre arrivée, des jeunes jouaient au foot dans
sa cours. Les frappes du ballon cognaient les
murs de la mosquée que le dernier Bey Salah a
construite pour ses prières.
La restauration de cette cours traîne depuis
deux ans. A quelques pas, le quartier arabe est
détruit à 85%. Un crime. «Les gens démolissaient leurs demeures pour pouvoir bénéficier
d’un appartement. C’était de l’autodestruction,
25 % seulement du quartier arabe est en bon
état», raconte Abdelkader avec beaucoup de
douleur.
Ici les infrastructures d’accueil sont insuffisantes, Constantine compte deux ou trois
hôtels «potables» qui proposent des tarifs exor-
A la station thermale Hammam Chellala
(Bain de la Cascade) ou encore Hammam
Dbegh
et
anciennement
Hammam
Meskhoutine qui se situe à 15 km de Guelma,
quelques vendeurs proposent des produits artisanaux asiatiques. Livré au soleil, l’endroit
semble abandonné.
Bouteilles de Coca, crottes d’animaux et
autres saletés jonchent le sol dur, point de poubelles pour jeter les ordures. La température de
l'eau n'est dépassée au niveau planétaire que
par celle des geysers d'Islande. Elle atteint
effectivement une température de 97 °C, son
débit est de 1 650 litres par seconde : près de
100 000 par minute. L'eau a édifié aux cours
des millénaires une majestueuse cascade en
calcaire riche en couleurs et en formes.
Malheureusement, l’eau qui coule de la cascade se perd. Bloquée parfois par quelques
pierres, elle a formé des égouts tout autour.
Annaba compte 40 hôtels d’une capacité de
4 500 lits. Cinq projets sont en cours de réalisation
d’une
capacité
de
1200
lits.
«L’investissement avance à petits pas, nous
avons besoin de beaucoup d’argent et certaines personnes comptent beaucoup sur l’aide
de l’Etat. A Annaba, la plupart des projets sont
lancés par des privés, donc autofinancés»,
explique Bounafaa, directeur du tourisme
D’autres acteurs estiment que l’investissement
dans le secteur du tourisme est difficile et que
les démarches administratives et bureaucratiques découragent beaucoup d’investisseurs.
«Les textes de loi existent, ils sont avec nous,
mais c’est leur application qui pose problème»,
dit-on.
Sur le chemin du retour à Alger, des villages
semi-finis, des immeubles bétonnés, des
enfants mal habillés, de petit commerces de fortune. De grandes mosquées en cours de réalisations. Des gens qui courent chercher de l’eau
et les officiels qui parlent de projets à coups de
milliards.
I. B.
Saïd Boukhlifa, le chef de cabinet du ministère du Tourisme, affirme que depuis 2008, 4
500 agréments ont été établis pour la
construction d’hôtels privés. Actuellement,
l’Algérie compte 90 000 lits et 10% seulement
répondent aux normes internationales. Pour
doubler les capacités d’accueil, les autorités
envisagent de créer 70 000 nouveaux lits d’ici
2015. «Cela est annonciateur de la relance du
tourisme après 20 ans de non-tourisme. D’ici
2030, nous souhaitons redonner à l’Algérie
son image touristique et culturelle d’antan.»
Une mission ardue qui ne décourage pas ce
responsable.
13 ministères sont directement concernés
par la question touristique, entre autres, les
ministères de la Santé, de l’Environnement, de
la Culture, de l’Intérieur, des Finances, des
Transports… «Nous programmons des
réunions permanentes avec les différents
cadres de ces ministères et de bonnes idées
sont dégagées», indique-t-il. En termes de
réalisation, l’application de ces résolutions est
difficile.
Les ministères semblent dépassés par
leurs propres problèmes et la bureaucratie
administrative empêche l’implication effective
et rapide des élus locaux. «Le ministère du
Tourisme ne peut pas faire cavalier seul»,
ajoute Saïd Boukhlifa. L’absence du personnel
compétent complique la tâche. En effet, sur les
48 directeurs du tourisme, deux seulement
disposent d’une formation qualifiée dans le
domaine (école de tourisme Aurassi), estimet-on.
Deux autres directeurs ont une expérience
professionnelle qui les a aidés à décrocher
leurs postes.
I. B.
«Nous luttons
pour sauver Constantine»
«Le ministère du Tourisme ne peut pas
faire cavalier seul»
Le Soir
d’Algérie
Monde
Vend. 1er - Sam. 2 juillet 2011 - PAGE
10
L'Union africaine peine à se prononcer
sur le dossier Kadhafi
LIBYE
Les chefs d'Etat africains
s'étaient séparés tard jeudi soir
sans trouver d'accord. Ils se sont
réunis à nouveau à huis clos hier
matin pour tenter de trouver une
position commune.
«C'est un dossier crucial, et
c'est une journée cruciale», a
reconnu hier matin le président de
la Commission de l'Union africaine
Jean Ping avant le début de
réunion à huis clos.
Les dirigeants du continent
examinent «des propositions pour
un accord-cadre sur une solution
politique en Libye», préparé par le
comité des médiateurs de l'UA
(Afrique du Sud, Congo, Mali,
Divergences franco-russes
sur l'aide aux rebelles
A Moscou, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé
a affirmé que la France avait informé l'Otan et le Conseil de sécurité
de l'ONU de ses livraisons d'armes aux rebelles en Libye.
«Nous nous situons exactement dans le cadre des résolutions du
Conseil de sécurité» de l'ONU, a estimé le ministre, interrogé sur les
critiques russes. «Nous avons sur ce point des divergences (avec la
Russie), cela ne nous empêche pas de travailler ensemble», a reconnu M. Juppé. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, s'est
montré, lui, critique au sujet des largages, en dénonçant les différentes «interprétations» de la résolution de l'ONU autorisant le
recours à la force pour protéger la population civile. «Actuellement,
une situation très désagréable existe, (les résolutions sur la Libye)
peuvent être interprétées n'importe comment», a-t-il relevé.
Ouganda, Mauritanie), dit-on de
source proche de l'UA.
Parmi les propositions figurent
notamment un cessez-le-feu
immédiat, l'accès humanitaire ainsi
qu'une transition avec des élections démocratiques et le déploiement d'une force internationale.
Une des pierres d'achoppement est la participation du leader
libyen Mouammar Kadhafi à des
négociations, précise-t-on.
Les avis divergent à l'UA : si
certains pays militent pour le
départ de Kadhafi, de nombreuses
délégations soutiennent encore le
leader libyen, grand bailleur de
fonds de nombreux pays africains
et de l'organisation panaficaine.
Hier à 01h du matin, le ministre
des Affaires étrangères libyen
Abdoul Ati al-Obeidi avait souligné
que «Ce n'est pas fini», en exprimant son «espoir» dans l'UA.
«Tout le monde (à l'UA) est
d'accord sur le départ de Kadhafi.
Certains le disent publiquement,
d'autres pas», avait estimé jeudi à
Malabo Mansour Sayf Al-Nasr,
coordinateur en France de la
rébellion, le Conseil national de
transition (CNT).
Au CNT, on se montrait confiant
hier : «On parle de négociations,
de tout cela et on ne parle pas de
la guerre. Or, nos troupes avancent de tous côtés», a dit M. Sayf
Al-Nasr, n'écartant pas l'idée de
prendre Tripoli rapidement et écartant toute idée de recul.
«Si les opérations militaires
avancent pour l'encercler à Tripoli,
il (Kadhafi) acceptera (de partir.)
Kadhafi est isolé. Il est dans son
bunker. Il ne peut se déplacer. Ce
n'est pas une vie», a-t-il ajouté.
«Si on voit que Kadhafi se retire, on est prêt à arrêter (les hostilités) et à négocier avec nos frères
qui sont autour de Kadhafi», a
encore souligné le responsable
rebelle.
Les mandats d'arrêt sont délivrés dans le cadre de l'information
judiciaire ouverte pour «vol aggravé, détournement de deniers
publics, pillage, concussion et
atteinte à l'économie publique».
Quinze personnes ont déjà été
inculpées et placées en détention
préventive la semaine dernière
pour ces faits, ainsi que pour
«attentat contre l'autorité de l'Etat,
constitution de bandes armées»,
«rébellion», «tribalisme et xénophobie», a rappelé Simplice
Kouadio Koffi. Ces derniers jours,
six autres personnes ont été inculpées et écrouées pour les chefs
d'accusation relevant de l'«atteinte
à la sûreté de l'Etat», a-t-il souligné. Parmi ces 21 personnes figurent l'ex-Premier ministre Gilbert
Aké N'Gbo et les anciens ministres
Alcide Djédjé (affaires étrangères)
et Désiré Dallo (économie), ainsi
que l'ex-gouverneur de la Banque
centrale ouest-africaine (BCEAO),
Philippe-Henri Dacoury-Tabley.
Tous sont actuellement détenus
à l'hôtel La Pergola d'Abidjan.
Laurent Gbagbo a été arrêté le 11
avril après plus de quatre mois de
crise née de son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle
du 28 novembre 2010, et à l'issue
de dix jours de guerre dans
Abidjan.
Il est actuellement en résidence
surveillée dans le Nord, comme
son épouse Simone Gbagbo et 13
autres proches. Quelque 3 000
personnes ont trouvé la mort
durant la pire crise de l'histoire du
pays. Concernant les «crimes de
sang», l'enquête se poursuit et
devrait être bouclée dans un
«délai raisonnable de deux ou trois
mois», a précisé le procureur.
Interrogé sur l'absence de poursuites contre des éléments des
Forces républicaines (FRCI) de M.
Ouattara, pourtant accusées
d'exactions par des ONG et l'ONU,
il a fait valoir que cette armée a
«mis fin aux violences» des forces
pro-Gbagbo.
Toutefois, «si au cours de l'enquête il s'avère que ceux qui sont
les sauveurs ont outrepassé leur
droit et qu'ils ont commis des
crimes, (...) on pourrait s'intéresser
à eux», a averti M. Koffi. Une mission de la Cour pénale internationale (CPI) est en cours dans le
pays pour évaluer notamment la
situation sécuritaire, avant une
éventuelle enquête pour crimes
contre l'humanité et crimes de
guerre, dont sont accusés les
deux camps.
Le calme règne au Venezuela et l'armée reste fidèle au président Hugo Chavez qui a reconnu avoir été opéré d'une tumeur
cancéreuse à Cuba, a garanti hier Henry Rangel Silva, le responsable des opérations de défense et de maintien de l'ordre.
Venezuela, a reconnu jeudi dans
un message à la nation lu de La
Havane et diffusé sur toutes les
radios et télévisions vénézuéliennes, qu'il avait été opéré d'une
tumeur cancéreuse découverte
lors d'une visite officielle à Cuba.
Amaigri, ému par moments, il a
assuré être sur la voie du rétablissement. «Notre commandant en
chef a besoin de temps, et évidemment nous ferons notre travail de
l'informer (...) Il suit tout ce qu'il se
passe, il pose des questions et
vérifie les choses, il a été très
actif», a assuré le général Rangel.
Jean Ping, président de la Commission de l’Union Africaine.
Photo : DR.
L'Union africaine peinait à s'entendre sur le dossier
Kadhafi au dernier jour de son sommet hier à Malabo, sur
fond de divergences franco-russes concernant les opérations internationales en Libye.
Mandats d'arrêt contre Blé Goudé et d'autres
proches de Gbagbo
Des mandats d'arrêt internationaux ont été délivrés par
la justice ivoirienne contre Charles Blé Goudé, figure de
proue du régime déchu de Laurent Gbagbo, et d'autres
proches de l'ex-président, dans le cadre de l'enquête sur
les crimes commis durant la crise post-électorale.
«Des mandats d'arrêt ont été
décernés contre des suspects en
fuite», notamment Charles Blé
Goudé,
chef
des
«jeunes
patriotes» pro-Gbagbo, et Ahoua
Don Mello, ancien porte-parole du
gouvernement, a annoncé hier le
procureur d'Abidjan, Simplice
Kouadio Koffi, lors d'une conférence de presse.
L'ex-ministre de l'Industrie
Philippe Attey et l'ancien ambassadeur de Côte d'Ivoire en Israël,
Raymond Koudou Kessié, sont
également visés. «Le juge d'instruction sait très bien où ces personnes se trouvent», a assuré le
procureur, sans autre précision.
Sous sanctions de l'ONU depuis
2006 (gel des avoirs, interdiction
de voyager), Charles Blé Goudé
est régulièrement donné au Bénin
ou au Ghana, lieu d'exil de nombreuses personnalités du régime
déchu.
Ex-ministre de la Jeunesse de
M. Gbagbo, il a été en première
ligne durant la crise post-électorale de novembre à avril, appelant
les siens à la mobilisation contre le
camp d'Alassane Ouattara, investi
président le 21 mai, la France et
l'ONU. Ses partisans sont accusés
de nombreuses violences.
SYRIE
Plus de 500 000 manifestants
contre le régime à Hama
Plus de 500 000 personnes ont manifesté hier à Hama, dans le
centre de la Syrie, pour appeler à la liberté, ce qui constitue «la plus
grande manifestation» depuis le début du mouvement de contestation
dans ce pays, ont affirmé des militants sur place. Le président de
l'Observatoire syrien des droits de l'Homme Rami Abdelrahmane a
assuré que «plus de 500 000 personnes» avaient défilé dans cette ville
située à 210 km au nord de Damas. Il s'agit de «la plus grande manifestation (contre le régime) depuis le déclenchement de la révolution en
Syrie», le 15 mars, a jouté M. Abdelrahmane. Un des militants avait indiqué auparavant au téléphone à l'AFP que ces manifestants «venus de
tous les quartiers, s'étaient rassemblés sur la place Al-Assi», lieu de rendez-vous traditionnel des contestataires. La manifestation s'étend sur
«plus d'un kilomètre» et aucune présence des forces de sécurité n'a été
constatée, avait-il précisé. Les manifestants scandaient des slogans
hostiles au régime et appelant à la liberté, pouvait-on entendre au téléphone.
CÔTE D'IVOIRE
VENEZUELA
L'armée exprime sa loyauté à Chavez,
opéré d'un cancer à Cuba
«Evidemment, je peux garantir
l'attachement de la force armée au
président (...) Nous avons eu une
expérience néfaste en 2002 et
jamais plus les membres de la
force armée ne violeront la
Constitution», a déclaré Rangel,
chef du commando stratégique
opérationnel, à la télévision officielle VTV. Il fait allusion au coup
d'Etat qui a écarté Chavez du pouvoir pendant 48 heures en avril
2002. Le président de la première
puissance pétrolière exportatrice
d'Amérique du Sud est un ancien
militaire qui, depuis cette date, a
réformé l'armée et placé des
fidèles à sa tête. Selon le général
Rangel, aucun signe de soulèvement n'a été détecté et l'ordre
public est garanti au Venezuela.
Chavez, 56 ans, mentor de leaders
latino-américains, réélu à trois
reprises depuis 1998 à la tête du
Le Soir
d’Algérie
Culture
Vend. 1er - Sam. 2 juillet 2011 - PAGE
Un été bien au show
[email protected]
GRILLE DU RAMADAN DE BEUR TV
B
eur TV a préparé, pour
la circonstance, une
grille de programmes
«pour tous les goûts et tous les
âges». La légende dit que la
bague (ou le sceau) de Souleymen (Solomon) permet à celui
qui la porte de voir tous ses
vœux exaucés à condition de
faire tourner cette bague autour
de son doigt. Beur TV possède
«Khatem Souleymen», une émission tournée en Algérie et en
France et qui sera présentée par
Souleymen Bekhlili et Hamid
Achouri. Restez dans le secteur,
car Abdelkader Secteur sera là
chaque jour juste après l’adhan,
pour un divertissant «Secteur
Show» d’une durée de six
minutes. Toujours dans le secteur
du divertissement, l’émission
«Parodies» nous montrera des
stars d’Hollywood qui parlent
comme vous et moi en dialecte
algérien. Ce n’est pas qu’un
simple doublage des dialogues,
mais un travail de création pour
un résultat étonnant.
Les surprises, ça ne manque
pas comme le rappeur Double
Kanon portant la casquette du
Le coup de bill’art du Soir
Le cinéaste fait
son cinéma
Par Kader Bakou
Le cinéma donne souvent une mauvaise image du savant. Il est ainsi
presque toujours présenté comme un
«être anormal» ou le plus souvent
enfermé dans son labo, en train de
faire des inventions diaboliques.
Le cinéma donne, presque aussi
souvent, une mauvaise image… du
réalisateur !
Qui de nous n’a pas vu à l’écran cet
homme colérique en train de crier
«coupez ! coupez !», piquant une crise
de nerfs après chaque scène de tournage ratée ? Mais pour faire ce genre
de films, il faut quelqu’un derrière la
caméra. Ainsi, le réalisateur se moque
du métier de réalisateur. Mais ce n’est
que du cinéma !
K. B.
[email protected]
CENTRE DES LOISIRS
SCIENTIFIQUES (5, RUE
DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)
• Samedi 2 juillet à 14h : Conférence
de lécrivain Abderrahmane Mekhelef
intitulée «La Casbah».
LIBRAIRIE DU TIERS MONDE
(PLACE ÉMIR-ABDELKADER,
ALGER)
• Samedi 2 juillet à 14 h : Vente-dédicace autour du livre de Nacer Boudiaf
Boudiaf l’Algérie avant tout paru aux
éditions Apopsix
GALERIE D’ART AHLEM (HOTEL
HILTON D’ALGER)
• Jusqu’au 7 juillet :
Exposition de peinture «Je dis, je
raconte…» de l’artiste Zahia Kaci.
«prédicateur» religieux et civique
dans l’émission «Rabi Yahdina»
(Que Dieu nous guide vers le
droit chemin).
Qui dit Ramadan dit aussi soirée boukalate. Ainsi, une émission spéciale présentée par l’actrice Aïda Guechoud a été filmée
dans le cadre enchanteur du
Palais des Raïs d’Alger (Bastion
23), digne des 29 + une nuits du
Ramadan. Beur TV, par ailleurs,
ouvre son espace aux meilleures
vidéos et créations produites par
les internautes. Des clips
«comme Zenga Zenga», «Ana
F’hamtkoum» (je vous ai compris) et beaucoup d’autres défileront quotidiennement après le
f’tour dans l’émission «Les
meilleurs moments du net»,
d’une durée de quinze minutes.
Pour les sportifs, il y aura même
une «Troisième mi-temps» que
présentera Lydia Fadel accompagnée par quatre chroniqueurs
FESTIVAL DE TIMGAD
des mondes du sport et de l’art.
Le «Concours du Ramadan» est
un mégaconcours interactif
(SMS, IVR) avec la participation
des téléspectateurs Dans le volet
œuvres de fiction, commençons
par «Bine’O Bine», un sitcom qui
cherche à faire le lien entre l’Algérie et la France à travers la
rencontre de deux familles algériennes, l’une installée en France
depuis longtemps et l’autre fraîchement débarquée.
Messiou Ramadan Mabrouk
Al-Alamine Hamouda est le nom
d’un feuilleton égyptien tourné à
Paris. C’est en même temps le
nom d’un jeune Egyptien (incarné par l’acteur Mohamed Henidi)
qui découvre «la ville des anges
et des démons», selon la définition arabe de la capitale française. D’autres films et feuilletons
sont également au programme
des journées et soirées de ce
Ramadan 2011, notamment ceux
sur la vie de Jésus et sa mère
Marie. Ce n’est qu’un bref survol
de ce que vous prépare Beur TV
qui, au moins pour ce Ramadan,
mérite le nom de Beur & Bled TV.
Kader B.
Photos : DR
Le Ramadan c’est dans
environ un mois. Durant
ce mois pas comme les
autres, la télévision
devient le centre
d’intérêt de la famille
algérienne, au pays et
aussi à l’étranger.
11
Mami en ouverture, Zahouania
à la clôture
Mami ouvrira lundi la 33e édition du
Festival international de Timgad qui se
déroulera du 4 au 13 juillet dans le nouvel amphithéâtre de cette ancienne ville
romaine. Pour cette soirée inaugurale
prévue à partir de 22h, le prince du raï
partage l’affiche avec Hassen Dady,
Massi, Mohamed Laâref, Mohamed
Lamari et le groupe Refaa. D’autres
vedettes comme Lounis Aït Menguellet,
Hacen Ahras, Lotfi Double Kanon, Kenza
Farah ou l’Orchestre national de Barbes
(ONB) sont attendus à Timgad.
Une dizaine d’artistes ou groupes
arabes et étrangers participeront au festival, notamment, Bollywood Legend
(Inde), La Fouine (France), Soprano
(Comores), ainsi que Ayden Kaya et The
Anatolian folk Group (Turquie). Le Magh-
reb sera aussi représenté par le Tunisienne Nabiha Kraouli et le Marocain Hadj
Abd El-Moghit. Le public pourra également assister à des spectacles animés
par Nawal Zoghbi, Fares Karam (Liban)
et par la troupe Koufia de Palestine.
La soirée de clôture sera animée par
cheba Zahouania et Nawal Zoghbi.
Toutes les soirées débuteront à 22h.
K. B.
4e ÉDITION DU FESTIVAL DU RAÏ À SIDI-BEL-ABBÈS
Le coup d’envoi
Aujourd’hui aura lieu l’ouverture
de la 4e édition du Festival national du
raï au niveau du stade des TroisFrères-Amarouche de Sidi-BelAbbès. 30 chanteurs professionnels
se produiront dont cheb Mami qui
renoue avec sa carrière à partir de
Sidi-Bel-Abbès après une absence de
plus de trois ans. 15 chanteurs locaux
et 5 jeunes talents ont confirmé leur
participation à cette importante manifestation culturelle dont le coût est
estimé à plus de 25 millions de
dinars. La ministre de la Culture est
attendue au festival. Des chanteurs
connus animeront les soirée, notam-
ment Zahouania, Houari Benchenat,
cheb Abbès, Houari Dauphin, Sofiane
Mohamed, Mohamed El-Abassi, cheb
Khalass, cheb Allam, cheb Akil, Billal
sghir, cheb Hindi, cheb Redouane,
cheb Fayçal, cheb Anouar et cheb
Yassine. Des conférences et des
expositions d’arts plastiques et d’habits traditionnels sont également prévues. Des prix seront décernés pour
les 3 premiers lauréats des jeunes
talents. En attendant, la capitale de la
Mekerra s’affaire aux préparatifs de
cette manifestation grandiose qui
s'achèvera le 7 juillet prochain.
A. M.
Le Soir
d’Algérie
Culture
JIJEL
Vend. 1er - Sam. 2 juillet 2011 - PAGE
[email protected]
ORAN : FESTIVITÉS DU 49E ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE
12
Khaled, Bilal, troupe El-M’chaheb,
L’artisanat
Chaou Abdelkader... pour fêter le 5 Juillet
en fête
En prévision de la saison
estivale, la Direction de la culture
organisera le premier Salon de
wilaya de l’artisanat à partir du
dimanche 3 juillet au musée de
Kotama avec la participation de
plusieurs artisans locaux.
Selon
des
informations
recueillies auprès de cette
instance, cette manifestation
culturelle qui s’étale jusqu’au 30
juillet prochain dont l’objectif est la
protection et la valorisation du
patrimoine culturel local verra la
participation
d’une
vingtaine
d’artisans dans plusieurs métiers
anciens. On apprend, par ailleurs,
que le public sera au rendez-vous
avec les créations des artisans
locaux dans différents domaines,
autres la poterie avec ses multiples
motifs, la vannerie, l’osier, l’art
décoratif, la boiserie, et le
coquillage, le liège, et la souche de
Brière, les instruments de musique
tels flûtes et mandoles.
On apprend également que ce
Salon sera aussi une opportunité
pour les professionnels des
métiers car il sera une expo-vente
notamment avec le flux d’estivants
que connaît actuellement la wilaya
de Jijel, recelant d’énormes
potentialités touristiques.
A vous, férus des choses
originelles, soyez nombreux.
B. Ines
Publicité
Après avoir été «dépouillée» de «son» festival du raï,
l’animation musicale à Oran s’était considérablement
appauvrie. La chanson rai ayant depuis des années fait
partie des divertissements oranais, on attendait avec
impatience le festival du raï.
Cette année, c’est à
travers les festivités du
5 Juillet célébrant le
49e
anniversaire
l’Indépendance,
de
qu’Oran semble renouer
avec l’ambiance festive
estivale qui lui manquait
tant.
L’Office des arts et de
la
culture
de
la
commune d’Oran a
concocté un programme
artistique riche et varié,
qui répond à tous les
goûts musicaux.
Ce programme, qui a
d’ailleurs débuté le jeudi
30 juin et qui s’étalera
au 7 juillet 2011, met à
l’affiche la chanson
algérienne dans toutes
ses dimensions : raï,
kabyle, chaâbi, chaoui,
moderne…
La soirée d’ouverture
qui a commencé vers 22
heures et s’est terminée
tard dans la soirée fut
très appréciée par un
public venu nombreux
assister à un plateau
musical qu’ont animé
plusieurs artistes : Cheb
Akil, Cheb Abbès, Cheb
Redouane,
Houria
Baba, Cheba Dalila,
Med Aalia, Ahl Diwane,
par
accompagnés
l’orchestre Liberté.
La seconde soirée
devait
voir
défiler
2 juillet 2011:
Allaoua et son orchestre, Cheb
Mohamed Aïn Larabâ, Cheba
Amira, Cheb Hend, Cheb Larbi,
Cheb Kadirou, Zaza (animation).
3 juillet 2011:
Cheb Bilal, groupe El-M’Chaheb
(Maroc).
d’autres chanteurs tout
aussi
appréciés
et
attendus par le public, à
l’exemple de Houari
Benchenat,
Cheikh
Sanhadji, Ballet Aallaoui
(SBA).
les
stars
Parmi
annoncées
Cheb
Khaled
est
incontestablement celui
beaucoup
ne
que
veulent pas rater. Il se
produira sur la scène du
théâtre de Verdure dans
la soirée du 4 juillet.
Cheb Bilal se produira,
lui, le 3 juillet aux côtés
du célèbre groupe ElM’Chaheb (Maroc).
aux
L’entrée
spectacles est gratuite,
ont tenu à préciser les
responsables de l’Office
communal des arts et de
la culture.
Amel B.
Programme
4 juillet 2011:
Cheb Khaled, Ballet Beni-Ameur
(SBA).
5 juillet 2011:
ONB, Cheb Anouar, Cheb
Hichem, Cheb Nani, Cheba
Djamila Rziouia, Cheba Warda,
Haroudi (animation).
6 juillet 2011:
Lotfi Double Kanon, Harage,
Hiroshima, Hindou (animation).
7 juillet 2011:
Bahia,
Khaldi
Orchestre
Abdelkader, Hacen Dadi, Naïma
Ababssa, Chaou Abdelkader,
Réda Domaz, Gotai Sid Ahmed,
Duo
Hazim
et
Bakhta
(animation).
Animatrice : Ibtissem.
Le Soir
d’Algérie
Soir du livre
INTERVIEW DE DERRI BERKANI
Vend. 1er - Sam. 2 juillet 2011 - PAGE
13
«Une grand-mère de Dellys nous a toujours dit
de nous souvenir que nous sommes andalous»
En quoi vous sentez-vous
concerné par ce peuple ?
Une grand-mère de Dellys nous
a toujours dit de nous rappeler toujours que nous étions andalous.
De ne jamais l’oublier. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Peut-être
pour se distinguer des autres, peutêtre était-ce simplement
une
méthode d’éducation. Étant Andalous, nous devions mieux nous
tenir, mieux faire, mieux étudier que
le reste des enfants. De ce point de
vue, elle a réussi.
Qu'est-ce que le serment andalou dont parle votre narrateur ?
Le serment possède un vecteur,
LA CLÉ censée être celle de la maison d’une ancêtre grenadine (de
Signet
Nostalgie ? L'Andalousie est
le paradis perdu de ceux qui n'ont
pas de paradis. C'est pourquoi le
regret se cristallise dans cette
région d'Espagne où le rêve
d'une fraternité et d'une harmonie
s'est réalisé, du moins en est-il
ainsi dans la mémoire gardée
vivace.
Mais le rêve finit en cauchemar ou plutôt n'en finit pas de
finir. C'est ce que nous raconte le
roman de Derri Berkani. Avant
d'être chassés d'Andalousie, les
Maures ont été obligés de se
convertir au christianisme en prenant le nom de Morisques. Discriminés en Andalousie en tant que
musulmans et en Afrique du
Nord, après le reflux, en raison de
leur christianisme, ils ressemblent
aux émigrés d'aujourd'hui qui
sont toujours de l'autre rive. Une
histoire qui repart avec d'autres
noms.
Bachir Agour
des islamistes et des Sarkozystes. En quoi représentent-ils,
selon vous, «les deux faces
d'une même médaille» ?
Les fondamentalistes mettent
leur femmes sous niqab, c’est pain
béni pour Sarkozy qui pond aussi
sec une loi. Les islamistes envahissent la rue le vendredi pour soidisant prier, Sarkozy dénonce l’atteinte intolérable à la liberté de circuler, alors qu’il lui était simple de
demander à la police d’interdire ces
prières. Il a besoin du clash pour
dénoncer. Que deviendraient
Sarko et ses sbires si les islamistes
ne lui offraient pas ces occasions
politiques ?
Grenade) qui l’aurait emportée lors
de l’expulsion. Le serment se fait
autour de cette clé. Avec deux
objectifs :
1) se prémunir contre l’oubli du
bannissement qui des siècles plus
tard continue toujours d’être vécu
comme une injustice imposée par
la loi du vainqueur.
2) Il affirme une appartenance
non pas pour se distinguer de
l’autre, mais au contraire s’ouvrir.
3) Il souligne l’impératif d’humilité. Parce que pour ces exilés, l’ostentation, le faste des souverains
andalous n’est pas pour rien dans
la perte d’Al Andalous.
Le narrateur du périple andalou se sent investi d'un devoir de
transmission. Ce devoir est-il
selon vous un impératif, en particulier pour les peuples ou les
individus déplacés ? Comment
vaincre à cet égard l'indifférence
des jeunes générations ?
Pour transmettre, il faut un récipiendaire. L’indifférence des jeunes
générations vient de leur désenchantement. Ils se méfient du
passé. Il n’éclaire plus leur présent.
Ou alors à la manière d’un flash,
non d’une lumière continue qui finit
par les aveugler.
Il est vrai qu’à conduire l’œil rivé
sur le rétroviseur, on risque tôt ou
tard un accident majeur.
Vous ancrez votre fiction dans
l'actualité politique de la France,
celle du durcissement des lois
françaises sur l'immigration.
Comment la politique actuelle du
gouvernement Sarkozy peut-elle
par analogie évoquer le triste
sort des Morisques ?
Tous les jours Sarkozy délègue
ses chiens de garde (Hortefeux,
puis Guéant sans oublier les pizzaiolos du sud-est) pour stigmatiser le rebeux, qui devient le bouc
sacrificiel de la Sarkosie. La peur
fait le reste. On parle de revoir l’attribution de la nationalité. Sarko luimême oppose maintenant citoyenneté et peuple. C’est un thème
typiquement fasciste, voire nazi. Le
wolk, la loi du sang. À terme, une
expulsion massive pourrait bien
être envisagée par un gouvernement de droite allié au FN.
Vos romans sont un réquisitoire contre l'intolérance en
général et religieuse en particulier, qu'il s'agisse ici du fondamentalisme catholique ou de l'islam de combat. L'islamisme estil la sainte Inquisition d'aujourd'hui ?
Le monothéisme en général
tend vers le totalitarime. L’islam qui
prétend régler la vie du croyant
même dans ses aspects les plus
intimes en est l’illustration.
De ce point de vue judaïsme et
islam sont très proches, certains
Par son registre de langage et
le cadre de son action qui se
déroule en partie en mer, Le
périple andalou est aussi un
roman de la mer. Quelle place cet
élément tient-il dans votre vie ?
Qu'apporte à l'écrivain que vous
êtes la navigation en solitaire ?
Pour accéder à l’humilité de
l’âme chère à la grand-mère, rien
ne vaut une navigation à la voile en
Méditerranée. C’est une mer hystérique qui passe du calme plat au
coup de vent de force 8 en
quelques heures. Ses vagues sont
courtes, râgeuses donc très dangereuses. Face à cette force, il faut
être humble. Faire le dos rond.
Attendre. Céder quand il le faut.
Préparer le bateau.
Choisir l’allure et prier Neptune
(pas un autre) de calmer cette furie.
D’autre part, écrire est une navigation en solitaire.
Propos recueillis
par Meriem Nour
Photo : DR
Le Soir d'Algérie : Votre
roman s'inspire de l'histoire du
peuple morisque de Grenade. Qui
sont-ils et quel fut leur destin ?
Derri Berkani : À la chute de
Grenade en 1492, les Maures
avaient
obtenu,
moyennant
finances, de garder leurs noms, de
pratiquer leur religion, de parler leur
langue, et de garder leurs coutumes. Puis, peu à peu, les
royaumes de Castille et d’Aragon
imposent des restrictions. Le pape,
par le biais du clergé et des congrégations, exige l’évangélisation de
tous les Maures. Les Morisques, ce
sont donc des Maures convertis au
christianisme.
Les «Vieux chrétiens» les guidaient dans leur nouvelle foi. Soupçonnés de pratiquer clandestinement l’islam, ils furent d’abord
déportés vers des régions majoritairement chrétiennes du nord du
pays. Beaucoup périrent au cours
de ce voyage. Sommés d’abandonner leurs pratiques supposées et
de vivre en bons chrétiens, ils
eurent à subir la rigueur de l’Inquisition, avec le bûcher en corollaire.
Puis, enfin, en 1609, un arrêté
royal de Philippe II décrète leur
expulsion en «Berbérie», certains
furent carrément noyés à quelques
milles des côtes espagnoles. En
Algérie, pendant longtemps, on les
a appelés «les chrétiens de Galice». Ils étaient mal installés entre
les deux rives comme on est mal
assis entre deux chaises.
théologiens ont même avancé que
le Coran n’était que la traduction en
arabe de la Thora. Le christianisme
lui s’est tempéré par la parole
d’amour et de pardon de Jésus.
L’islamisme politique qui contraint,
assassine corrompt pour s’imposer
est à mon avis pire que l’Inquisition.
Vous soulignez «la parfaite
complémentarité», dites-vous,
Note bio
Derri Berkani est né le 3 septembre 1937 à Draâ-El-Mizan. Après des études
de médecine, il intègre l'Institut des hautes études cinématographiques
(IDHEC). Réalisateur, documentariste, il est aussi l'auteur de 5 romans, tous
parus aux éditions L'Harmattan : Ne montre à personne (1995), la Kahena
de la Courtille (2002), le Tournesol fou (2004), le Retourné (2007), le Périple
andalou (2011).
Périple andalou
A l'âge où ses confrères jouent au golf ou se
mettent à l'étude du piano, Abderrahmane Avercane, médecin urologue à la retraite, embarque
en solitaire sur une trinquette baptisée Jugurtha. Il part à la recherche des traces laissées
par ses ancêtres morisques, conformément à la
promesse faite à l'aïeule, Mina, de retourner un
jour en Al-Andalous. «Des gamineries» pour sa
femme Myriem qui ne le comprend pas, pas
plus que ses filles Nadia et Safia plus sensibles
au combat pour l'égalité entre les sexes, à travers la lutte anti-niqab, qu'à la quête de leur
père.
La fiction s'ancre dans l'actualité politique de
la société française. Un projet d'introduction
des tests ADN dans un ensemble de lois sur
l'immigration proposées par le gouvernement
Sarkozy, et leur conséquence immédiate, la
stigmatisation de toute une population, renvoie
le narrateur quatre siècles en arrière. Sévissaient alors les théories de la pureté du sang à
l'origine de la persécution puis de l'anéantissement des Morisques.
Le devoir de transmission, une forme de
«résistance contre l'inéluctable», est symbolisée par une clé en bronze censée avoir appartenu à l'ancêtre chassée de Grenade en 1609 :
«Cette clé m'a appris le caractère sacré de mon
existence. Elle a replacé l'individu isolé que je
suis dans la chaîne des générations.» Ce
thème de la quête illustré par l'objet confère au
roman de Derri Berkani un caractère initiatique.
Il induit une réflexion philosophique sur le sens
de l'histoire, son éternel recommencement et la
responsabilité intergénérationnelle. Le périple
donne lieu, à travers l'évocation du sort de la
lignée, au récit de l'histoire tragique des
Morisques qui, d'Espagne en Berbérie, furent
condamnés au silence, à l'errance, au vagabondage.
En bateau d'abord, puis conformément aux
prescriptions de l'ancêtre, humblement à pied
ou à dos d'âne, le narrateur tente d'accomplir
son destin, celui de passeur de la tradition.
L'auteur mêle avec audace et habileté, histoire
et actualité, l'une éclairant l'autre et inversement. Il donne à la première une dimension
épique illustrée par des personnages puissants, haut en couleur, emblématiques de la
quête.
De Baba Lakhdar, le patriarche, homme de
culture sauvant les œuvres d'Averroès des
flammes de l'Inquisition, à son épouse Lalla
Khadidja déchirée par le rapt de ses fils convertis de force au catholicisme, et pourtant jamais
anéantie, en passant par la tante amti Kheïra,
adepte du maître soufi Ibn Arabi ou Ibrahim son
époux mécréant, mauvais chrétien et musulman exécrable, la lignée des Avercane
témoigne de la grandeur et de l'anéantissement
d'un peuple. Grandeur et décadence aussi de
l'esprit d'Al-Andalous tué hier par la Reconquista et aujourd'hui par l'esprit mercantile qui
sacrifie la culture à la recherche du profit. Ainsi,
au rythme du cheminement du narrateur défile
l'histoire morisque de l'Espagne chantée sur les
poèmes de Garcia Lorca avant d'aborder les
terres de Berbérie et les heures tragiques de la
conquête de l'Algérie. L'écriture de l'auteur est
ciselée, précise et luxuriante. Le registre de la
mer, un thème récurrent chez ce marin en solitaire, est particulièrement délectable.
Il alterne le bruit des pales frappant l'eau sur
un air de zambra —musique morisque — au
lamento scandé par les femmes évoquant l'histoire des persécutions.
Pour être poétique son écriture n'en est pas
moins acérée et critique tant à l'égard des fondamentalistes de tous les temps, qu'ils soient
catholiques ou islamistes, que des populistes
qui stigmatisent des populations qu'ils vouent à
l'opprobre et au lynchage, actionnant les peurs
pour des raisons électoralistes. «A quoi rime
cette recherche tardive de racines fantaisistes
?» lorsque l'oubli a fait son œuvre. Question
lancinante qui n'appelle d'autre réponse que la
sagesse du narrateur : «Des odeurs, le bruissement des fontaines, le reflet des bassins. Voilà
tout le legs de mes ancêtres andalous.»
M. N.
Le Soir
d’Algérie
Sports
FOOTBALL
Bordj et Blida quittent la L1,
Béjaïa en C1 africaine
CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE LIGUE 1 (29e JOURNÉE)
La ligue 1, c’est fini pour le CABBA et
l’USMB. Ces deux formations, ont été battues
hier, respectivement par le WAT et le MCA,
deux autres postulants pour le purgatoire.
Bordjiens et Blidéens animeront durant l’exercice prochain le championnat de ligue 2.
La sentence était attendue
puisque entendue. Déjà, à l’issue de la 28e levée, ces deux
teams avaient mis pratiquement le premier pied en L2.
Hier, lors de l’avant-dernière
journée du challenge national,
ces deux formations étaient
tenues à l’impossible. A savoir
gagner leurs vis-à-vis respec-
Résultats
29e journée
MC El Eulma - JS Kabylie :
2-0
AS Khroub - MC Saïda :
2-1
MC Oran - USM El
Harrach : 2-2
CR Belouizdad - JSM
Béjaïa : 0-1
CABB Arréridj - WA
Tlemcen : 0-1 (Match arrêté à la 55’)
MC Alger - USM Blida : 1-0
USM Annaba - ES Sétif :
2-0
Classement
Pts
1 ASO Chlef
60
2 JSM Béjaïa
47
45
3 USM Harrach
4 CR Belouizdad 45
5 ES Sétif
44
41
6 MC Oran
7 MC Saïda
39
36
8 USM Annaba
9 JS Kabylie
36
10 AS Khroub
36
36
11 MC Alger
12 USM Alger
35
13 MC El Eulma
35
14 WA Tlemcen
34
15 CA B.B.Arréridj 29
29
16 USM Blida
J
28
29
29
29
29
29
29
29
29
29
29
28
29
29
29
29
Prochaine journée
(8 juillet 2011 à 17h)
- JSK - MCA
- USMB - ASK
- MCS - MCO
- ESS - CRB
- JSMB - CABBA
- WAT - ASO
- USMAl - USMAn
- USMH - MCEE
USM ALGER
Des journées
de prospection
de jeunes
talents
L'USM Alger «football
jeunes» organise des journées de prospection de
jeunes talents, les 4 et 5
juillet prochain, a indiqué
jeudi le club algérois de
Ligue 1 de football. Les
jeunes nés en 1994, peuvent
s'inscrire au stade OmarHamadi (Bologhine), précise
la même source. Les tests
de sélection se dérouleront à
partir de 13h pour les journées de lundi 4 et mardi 5
juillet.
tifs du jour, le WAT et le MCA,
mais aussi espérer des fauxpas des clubs du MCEE,
l’ASK et de l’USMAn.
Les trois écuries de l’Est
ont toutes gagné les matches
qu’il ne fallait pas perdre. La
JSK, le MCS et l’ESS n’ont
pas fait le poids face aux
locaux, brisant un rêve fragilisé par une saison chaotique.
Les Bordjiens, qui ont
enregistré leur seizième défaite sur 29 matches joués, quittent la L1 sur de graves incidents provoqués par leur
public, mécontent de la prestation de Bentayeb et compagnie. Tlemcen, qui peut compter sur les trois points que lui
octroiera la LNF suite à la fin
prématurée de son match
d’hier à BBA, peut être sauvé
à condition de passer le prochain écueil à domicile, qui ne
sera que le champion de l’an
2011, l’ASO. Blida, elle, a
pleuré son sort à Bologhine
face à une galerie mouloudéenne qui croit précocement
à la fin du cauchemar. Ce dernier prévaudra pour les Vert et
Rouge jusqu’aux ultimes
secondes de cette saison.
Le déplacement de TiziOuzou, pour rencontrer des
Canaris qui ne sont pas encore sortis d’affaire, est à placer
parmi ceux à «gros risques».
Un point suffirait aux deux
antagonistes, au soir du 8
juillet prochain.
Les trois larrons appelés à
rejoindre le purgatoire
devraient se situer sous la
barre des 37 points. Avant
ASO-USMA, hier en soirée,
sept équipes avaient un pied
dans le vent.
Un mot pour la lutte du
haut du tableau : la JSMB, qui
semblait dépassée par les
événements depuis le divorce
d’avec Menad, a pris le
deuxième billet pour la Ligue
des champions africaine au
nez et à la barbe des
Belouizdadis. Sétif et l’USMH,
ainsi que le CRB se disputeront le week-end prochain le
ticket de la C2.
M. B.
USM ANNABA
Quatre matches de suspension
pour un dirigeant
Un dirigeant de l'USM Annaba, Mostefa Guerd a écopé d'une
suspension de quatre matches ferme, assortie d'une amende de
50 000 DA, a décidé la commission de discipline de la Ligue
nationale de football (LNF). Il est reproché au dirigeant de
l'USMAn, son mauvais comportement envers des officiels, lors
du match de son équipe devant le CA Bordj Bou Arréridj (0-0),
disputé samedi dernier à Annaba pour le compte de la 28e du
Championnat de football professionnel de Ligue 1. La commission a pris d'autres décisions lors de la même réunion, infligeant
une suspension d'un match ferme aux joueurs du MC Saïda,
Yassine Akkouche et Mohamed Saâdi, qui doivent s'acquitter,
chacun, d'une amende de 20.000 DA. Ces sanctions font suite
aux contestations de décision des deux joueurs lors du match
ayant opposant leur équipe au MC Alger (2-1), pour le compte
de la 28e journée. Pour les mêmes reproches, la même sanction
a été prononcée à l'encontre des joueurs Mohamed Zine El
Abidine Sebbah (MC Oran), Abdelkader Messaoudi (USM
Annaba), Mohamed Yekhlef (ES Sétif) et Billel Naïli (JS Kabylie).
Djezzy lance le Flexy Beach
pour un été les pieds dans l’eau
A l’instar des années précédentes, Djezzy, pionnier de ce
concept, lance l’opération
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plages algériennes (Centre, Est
et Ouest) permettant ainsi aux
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Ce concept, dont Djezzy est
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chapiteaux rouges portant le
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boys sillonnant de long en large
les plages, a connu un succès
sans précédent les saisons
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Les estivants pourront
bénéficier d’un crédit allant de
100 à 2 999 DA. Au terme de
cette opération, ils pourront,
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grâce à un SMS envoyé par le
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Classique et Millénium : ils peu-
vent aussi payer leurs factures
sans se déplacer vers les boutiques et supporter les files d’attente.
En plus de recevoir leurs
crédits en profitant du soleil et
de la mer, nos clients recevront
des cadeaux selon leurs paliers
de rechargement. Comme
d’habitude, on part toujours
avec quelque chose des boutiques Djezzy. Comme c’est
l’été, saison de toutes les festivités, un DJ mettra de l’ambiance dans deux sites : le port de
Sidi Fredj et Brise de Mer à
Béjaïa.
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Andalouses à proximité de
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heureux, les pieds dans l’eau et
la tête sereine.
Vend. 1er - Sam. 2 juillet 2011 - PAGE
14
ÉLECTION DU PRÉSIDENT DE LA LIGUE
DE FOOTBALL PROFESSIONNEL
Kerbadj et Naâmoune briguent
la première présidence
Le président de la toute
nouvelle Ligue de football
professionnel (LFP) sera
connu demain, à l'issue de
l'Assemblée générale
élective qui doit décider
de l'identité du premier
patron de l'instance dirigeante du football national sous l'ère professionnelle.
C'est donc soit Mahfoud
Kerbadj, président du Club
sportif amateur (CSA) CR
Belouizdad et aussi président du conseil d'administration de la Société sportive
par actions (SSPA) CRB, et
Naâmoune Mohamed Larbi,
directeur général de la
SSPA MSP Batna, qui ont
décidé de se lancer dans la
course, qui aura la primeur
de diriger la nouvelle structure, alors que les observateurs s'attendaient à plus de
prétendants pour ce poste.
Tous deux disent qu'ils se
sont portés candidats «à la
demande de plusieurs présidents de club et de personnalités sportives», mais à la
fin un seul d'entre eux sortira vainqueur du scrutin
direct et secret.
Bien qu'il ait avoué son
faible pour le CRB depuis sa
tendre enfance, Mahfoud
Kerbadj n'a fait son entrée
«officielle» dans le monde
du football que lors de la
saison 2007-2008, lorsqu'il
fut membre du bureau dirigeant du club belouizdadi
sous la présidence de
Mokhtar Kalem.
Au terme de la saison, il
est élu à la tête des Rouge
et Blanc après le retrait de
Kalem, avec qui le club a
échappé à la relégation lors
de la dernière journée du
championnat. Sous Kerbadj,
les Belouizdadis ont remporté la coupe d'Algérie 2009,
seul trophée que compte le
boss du CRB à son palmarès.
Mahfoud Kerbadj est
un licencié en droit, diplôme
qu'il a obtenu en 1978.
Durant sa longue carrière
professionnelle, il a occupé
plusieurs postes de responsabilité, se forgeant une
réputation parmi les siens.
Il a commencé sa carrière en tant que chargé
d'études auprès de la
Direction générale de la
Sécurité sociale. Kerbadj fut
par la suite administrateur
du journal Ech-Chaâb en
1982, et ce, jusqu'à mai
1987, avant de tenter sa
chance à la Radio nationale,
comme directeur de la
coopération. En juin 1990, le
prétendant à la présidence
de la LFP a été désigné
comme administrateur liquidateur du secteur de la
presse écrite. Sa carrière a
connu un tournant en
décembre 1990, lorsqu'il
occupa, pendant 13 ans, le
poste de directeur général
de la Société d'impression
d'Alger (SIA). Entretemps,
Kerbadj fut nommé directeur
général de l'imprimerie officielle, poste qu'il occupe à
nos jours.
En 2011, Mahfoud
Kerbadj est élu par ses pairs
comme
président
de
l'Association des présidents
des clubs professionnels
(APCP), née pour «défendre
les intérêts des clubs" à l'occasion de cette première
édition du championnat professionnel. Naâmoune porteur de «nouvelles idées»
Naâmoune Mohamed Larbi,
dit Zedam, qui fut un judoka
de 1976 à 1990.
Après son retrait des
tatamis, il se reconvertit
comme dirigeant dans la
section judo du MSPB pendant 11 longues années. Il
occupa en même temps un
poste de dirigeant au Club
sportif amateur du MSPB
puis président du directoire
du club des Aurès en 2007.
Une année plus tard, il
est élu à la vice-présidence
du CSA/MSPB, poste qu'il
occupa jusqu'en 2010, avant
d'être promu comme directeur général de la toute nouvelle SSPA/MSPB.
Zedam, 53 ans, est aussi
membre du conseil de la
Ligue nationale de football
(LNF), appelée à disparaître
pour laisser place à la nouvelle LFP.
Dans la vie extra-sportive, le candidat Naâmoune
est président de l'association civile dénommée La
Paix et membre de l'association sportive amateur
NADD.
Il est également mécène
depuis 1996 et sponsor de
plusieurs associations culturelles et sportives en sa
qualité
d'industriel.
Mohamed Naâmoune croit,
dit-il, au renouveau du football algérien et à la mise en
oeuvre du professionnalisme et c'est, selon lui, l'une
des raisons qui l'ont incité à
postuler pour le poste de
président de la LFP. Il dit
être porteur de «nouvelles
idées et d'un nouveau projet
de fonctionnement de la
Ligue comprenant plusieurs
axes, entre autres la formation de jeunes talents, la
communication et la gestion
des ressources humaines.»
Le cumul de mandats pour
le président de la LFP est
interdit et la fonction de président de la LFP est incompatible avec la fonction de
président, dirigeant ou gestionnaire d'un club professionnel, ce qui veut dire que
le vainqueur devra démissionner de son poste en
club. Outre l'élection du premier patron de la LFP, se
dérouleront également les
élections du Conseil d'administration.
Sont candidats, au titre
de représentants des clubs
de la Ligue 1 Abdelkrim
Medouar (ASO Chlef),
Hamimed Ibrahim El Khalil
(WA Tlemcen), Mohamed
Laib (USM El-Harrach),
Khaldi Mohamed (MC
Saïda), Abdouche Réda
(USM Alger), Arab Azeddine
(ES Sétif) et Doudah Ali (JS
Kabylie).
Les membres
de l'assemblée générale éliront trois représentants et
un (1) suppléant.
Pour les représentants
de la L2, ce sera Ali Lafri
(Paradou AC), Abdelkamel
Madani (MO Constantine),
Mohamed Mani Saâda (ES
Mostaganem),
Youcef
Matoub (RC Kouba), Farid
Nezzar (CA Batna) et El
Morro Mohamed (ASM
Oran).
Seront
élus
trois
membres et un suppléant.
Enfin, pour les postes au
Conseil d'administration, au
titre des experts de la
Fédération algérienne, deux
candidatures ont été enregistrées : celles de Faouzi
Guellil
et
Mohamed
Khelaifia. Seront élus deux
membres et un suppléant.
LNFA
Le bureau de la Ligue nationale
de football amateur installé
Le président de la Fédération algérienne de football
(FAF), M. Mohamed Raouraoua a présidé jeudi au siège
de la FAF, la cérémonie solennelle de l’installation du
Bureau de la Ligue nationale de football amateur (LNFA),
élu lors de l’assemblée générale élective, tenue la matinée à Alger.
L'AGE avait désigné à main levée, M. Ali
Malek, à la tête de la Ligue nationale de football amateur.
Sur les 47 membres de l'assemblée générale, 36 ont pris
part au vote. Ali Malek était le seul candidat en lice pour le
poste de président.
Le nouveau patron du football amateur a précédemment occupé le poste de président de la Ligue nationale
de football (LNF) durant la période 2006-2009. A l’occasion de l'installation du nouveau bureau de la LNFA, le
président de la FAF a exhorté les membres de cette nouvelle ligue à «œuvrer pour le développement du football
amateur». Il a demandé à ce que de nombreux stages et
séminaires soient organisés notamment pour la bonne
gestion des clubs, la vulgarisation des règlements généraux, le développement des sections du football féminin et
la formation des jeunes arbitres.
Le Soir
d’Algérie
Sports
FOOTBALL
VERTS D’EUROPE
Karim Matmour
transféré
à l’Eintrach Francfort
Halliche
maintenu
dans l'effectif
de Fulham
L'entraîneur du club
anglais du FC Fulham, le
Néerlandais Martin Jol, a
décidé de maintenir le
défenseur international algérien du FC Fulham, Rafik
Halliche, dans l'effectif de la
saison prochaine Même s'il
n'a joué que 16 minutes
dans l'élite anglaise la saison écoulée sous la conduite de Mark Hughes, l'ancien
joueur du NA Hussein Dey
aura une nouvelle occasion
de démontrer son potentiel.
La direction de Fulham a
décidé de se passer des
services de six joueurs, il
s'agit de Zoltan Gera, Eddie
Johnson,
Diomansy
Kamara, John Pantsil,
Matthew Saunders, et
Pascal Zuberbühler, précise
la même source. La seule et
unique apparition de
Halliche durant la saison
était le 22 janvier face à
Stoke City (2-0). Halliche
avait rejoint le club londonien durant l'intersaison en
provenance de Nacional
Madeira (div. 1 portugaise)
pour un contrat de 3 ans. La
dernière convocation de
Rafik Halliche en équipe
nationale remonte au 10
octobre 2010, à l'occasion
du déplacement à Bangui
(Centrafrique) pour le compte de la 2e journée des éliminatoires de la CAN-2012.
son prochaine. Toutefois, le
montant de la transaction
n'a pas été dévoilé.
«Avec le recrutement de
Karim Matmour, nous avons
réussi à combler le poste
vacant de milieu offensif,
comme souhaité par l'entraîneur Armin Veh», a déclaré
le président de l'Eintracht
Heribert
Francfort,
Bruchhagen, à la même
source. Matmour (26 ans)
avait débuté sa carrière en
Photos : DR
L'attaquant international
algérien du Borussia
Moenchengladbach, Karim
Matmour, s'est engagé pour
une saison avec option de
avec
prolongement,
l'Eintracht Francfort, club
relégué en Bundesliga 2, a
rapporté hier le site officiel
du club de Francfort. Le
milieu des Verts pourra prolonger son contrat de deux
saisons avec l'Eintracht
Francfort à l'issue de la sai-
1991 au sein de Vauban
Strasbourg, avant d'évoluer
au RC Strasbourg (19992003), Vauban Strasbourg
(2003-2004), SC Fribourg
(2004-2008), et enfin le
Moenchengladbach (20082011).
Avec l'équipe
nationale, Matmour compte
26 sélections pour 2 buts.
Yebda retourne à Benfica
Le club italien de la SSC Naples a décidé
de ne pas lever l'option d'achat sur le milieu
international algérien, Hassan Yebda,
contraint désormais de retourner au Benfica
Lisbonne, a rapporté hier la presse locale.
Le milieu défensif des Verts a été prêté pour
une saison à l'équipe napolitaine, avec
laquelle il a réalisé une saison pleine.
Toutefois, les 2 millions 750 000 euros
réclamés par la direction du club lisboète
pour lever l'option d'achat, qui expire le 1er
juillet, a fini par dissuader le club présidé par
Aurélio De Laurentis.
Maintenant que le départ de Yebda est
désormais officiel, il n'est pas sûr pour
autant qu'il porte la saison prochaine les
couleurs de Benfica, puisque plusieurs clubs
espèrent s'offrir ses services. Selon les sites
spécialisés, Yebda est convoité par plusieurs clubs qui veulent s'attacher ses services durant l'intersaison Hassan Yebda (27
ans), avait rejoint Naples durant l'intersaison
15
LES JOUEURS AFRICAINS
LES MIEUX PAYÉS AU MONDE
Yaya Touré en tête
L'Ivoirien Yaya Touré, le
Camerounais Samuel Eto’o
et le Togolais Emmanuel
Adebayor sont présents
parmi les plus riches joueurs
du continent africain au
monde, rapporte jeudi le site
Africa 1. En passant du FC
Barcelone à Manchester City
il y a un an, l’Ivoirien Touré a
gonflé son compte en
banque puisque le milieu de
terrain émarge désormais à
9,5 millions d’euros annuels.
derrière,
le
Suivent
Camerounais Eto’o avec 8,5
millions d’euros annuels versés par l’Inter Milan. Avec 12
millions d'euros annuellement, Cristiano Ronaldo (Real
Madrid) devance le Mancunien Wayne Rooney (11,5 MÇ) et
le Barcelonais Lionel Messi (11 millions d’euros) au rang
des footballeurs les mieux payés du monde. Le Togolais
Emmanuel Adebayor (8,5 millions d’euros) et l’Ivoirien Kolo
Touré (7,3 millions d’euros) terminent aux troisième et quatrième places. Juste devant le Malien de Séville, Frédéric
Le classement est parKanouté et ses 6 millions d’euros.
achevé par un triplé de Chelsea puisque l’Ivoirien Didier
Drogba (5,6 millions d’euros), le Nigérian John Obi Mikel
(4,1 millions d’euros) et le Ghanéen Michael Essien (3,9 millions d’euros) complètent le groupe.
Le top 8 des joueurs africains les mieux rémunérés
au monde en 2011 :
1. Yaya Touré (Manchester City/CIV) : 9,5 millions
d’euros/an
2. Samuel Eto’o (Inter Milan/CAM) : 8,5 millions d’euros/an
3. Emmanuel Adebayor (Manchester City/TOG) : 8,5 millions d’euros/an
4. Kolo Touré (Manchester City/CIV) : 7,3 millions
d’euros/an
5. Frédéric Kanouté (FC Séville/MAL) : 6 millions d’euros/an
6. Didier Drogba (Chelsea/CIV) : 5,6 millions d’euros/an
7. John Obi Mikel (Chelsea/NIG) : 4,1 millions d’euros/an
8. Michael Essien (Chelsea/GHA) : 3,9 millions d’euros/an.
en provenance du club anglais du FC
Portsmouth. Avec la SSC Naples, Yebda a
été utilisé durant la saison 2010-2011 à 29
reprises (2 buts).
Brahim Ferradj entame
les entraînements avec Brest
Le défenseur international algérien du SC Brest,
Brahim Ferradj, a entamé
jeudi avec son équipe la
préparation en vue de la saison prochaine. Les poulains
d'Alex Dupont ont été soumis à un programme bi-quo-
Vend. 1er - Sam. 2 juillet 2011 - PAGE
tidien qui devra s'étaler jusqu'au 4 juillet prochain, date
du départ pour la HauteSavoie, pour un stage en
altitude, qui se poursuivra
jusqu'au 11 juillet. Le SC
Brest a terminé la saison
2010-2011 à la 16 e place
TOMMASO GHIRARDI, PRÉSIDENT
DE PARME :
«Mesbah nous intéresse»
Le président de Parme (Serie A), Tommaso Ghirardi, a
affirmé que le défenseur international algérien de Lecce,
Djamel Mesbah, est un joueur «intéressant» mais qu'il allait
«encore attendre» pour conclure ce transfert. «Mesbah est
un joueur intéressant, mais je ne crois pas que nous allons
conclure (le transfert avec Lecce) très rapidement. Nous
devons encore attendre», a déclaré le patron de Parme.
«Nous avons étudié les exigences (financières) de Lecce et
la possibilité de procéder à des échanges de joueurs avec le
club des Pouilles», a-t-il précisé.
«Nous allons voir ce qui
va se passer durant les prochaines semaines, en tenant
compte des relations excellentes entre les deux clubs», a
conclu Tommaso Ghirardi. Le président des «Gialloblu»
s'est réuni mercredi tard dans la soirée autour d'un dîner
avec des dirigeants de Lecce pour discuter du transfert du
défenseur latéral gauche algérien. Mesbah, auteur d'une
bonne saison sous les couleurs de Lecce, club qu'il a aidé à
se maintenir en Serie A, n'a pas caché son souhait de rester
en Italie et jouer avec un club plus prestigieux pour faire «un
saut de qualité» au niveau sportif. Le club sicilien de
Palerme, présidé par Maurizio Zamparini, est également
intéressé par les services du joueur algérien, mais la proposition de Parme semble la plus intéressante, selon la presse
italienne.
avec 46 points, rappelle-ton. Brahim Ferradj avait été
convoqué en Equipe nationale à l'occasion du match
face au Maroc, disputé le 4
juin dernier à Marrakech,
comptant pour les éliminatoires de la CAN-2012, mais
il n'a pas été retenu par l'ancien sélectionneur Abdelhak
Benchikha dans la liste des
18.
HENRI
LEGARDA,
PRÉSIDENT
DU MANS :
«Soudani est un
bon joueur»
Le président et actionnaire majoritaire du Mans, Henri
Legarda, a été séduit par l'attaquant international algérien
Hilal Soudani qui a effectué
des tests durant ces trois
derniers jours avec le club
français, le qualifiant de «bon
joueur». «Il est athlétique,
c'est un bon joueur», a lancé
le patron du Mans (Ligue 2
française), décidé à recruter
le meilleur buteur du championnat algérien et sacré
champion d’Algérie avec
l’ASO Chlef.
ANGLETERRE
Le Camerounais Etock
à Chelsea
L'attaquant camerounais Gaël Etock, considéré comme
l’un des plus sûrs espoirs du football du pays, vient d'opter
pour Chelsea, Premier League anglaise de football, pour un
bail de quatre années. Agé à peine de 17 ans et annoncé
comme successeur désigné de Samuel Eto’o au Barça, ce
jeune attaquant a réussi à convaincre les dirigeants du club
anglais, qui ont seulement, à débourser les droits relatifs à
sa formation (à diviser entre le Barça et la fondation Samuel
Eto’o).
«Une somme plutôt modique pour un joueur dont
la Ligue 1, trop frileuse n’a pas voulu». Du côté du FC
Barcelone, ce jeune attaquant très prometteur joueur,
débarqué à La Masia en 2006, est considéré comme le successeur de Samuel Eto’o au Barça.
ESPAGNE
Le Marocain El Arabi intéresse
Valence
L'international marocain, sociétaire de Caen (France),
Youssef El Arabi est très sollicité depuis quelques jours, et
la dernière offre émane du FC Valence, club espagnol de
Premier League, qui veut s'attacher les services du joueur,
rapporte le quotidien L'Equipe. En effet, le club espagnol qui
a laissé filer Kévin Gameiro au Paris Saint Germain, Ligue 1
du Championnat de France, compte mettre le paquet pour
enrôler l'attaquant marocain, âgé de 24 ans. Le quotidien
ajoute que les pensionnaires du Mestella ont toujours
besoin d’un renfort offensif en vue de leur participation en
Ligue des Champions, et El Arabi, semble correspondre au
profil recherché. Cependant, la tâche semblerait pour le
moins délicate à Valence qui serait actuellement dans une
gêne financière et ne pourrait formuler d’offre officielle avant
la semaine prochaine. Il est à rappeler que le club de Caen
et le Genoa, championnat italien, aurait trouvé un accord
pour le transfert du joueur marocain qui était également
longtemps suivi par Udinese, le FC Séville et plusieurs clubs
de Premier League. Selon L'Equipe, les dirigeants de Caen
et les Transalpins se seraient mis d’accord dans le cadre
d’un transfert entre 6,5 et 7 millions d’euros pour l’international marocain.
Le Soir
d’Algérie
Sports
ÉCHECS
10e MÉMORIAL KHEIREDDINE AMEYAR
Vend. 1er - Sam. 2 juillet 2011 - PAGE
L’Ukrainien Sumets Vainqueur
Andrey Symets
restera longtemps dans les esprits par
la richesse de ses rebondissements
ronde après ronde parmi lesquels la
victoire historique de Khadidja
Latrèche sur Mohamed Haddouche.
Jamais une féminine n’avait battu un
champion d’Algérie et partie nulle
incroyable de Rabie Benkirat du CASE
Guelma avec Mejdi Kaabi… Mention
spéciale pour la préparation théorique
CLASSEMENT
1. GM Sumets Andrey (UKR) 7.5 points
2. IM. Haddouche Mohamed (ALG) 7.5 points
3. IM Kaâbi Mejdi (TUN) 7.0 points
4. FM Goutali Tarek (ALG) 6.5 points
5.GM Savchenko Stanislas (UKR) 6.5 points
6 Ferhi Djamel (ALG) 6.5 points
de très haut niveau du prodige Billal
Bellahcene, champion de France 2011
des U12, qui termine 8ème avec 6
points et quelques parties brillantes. .
Pari en tout point tenu, donc pour le
10e Mémorial International Kheiredine
Ameyar qui s’est déroulé au centre Le
Grand Bleu à Tipasa du 24 au 30 juin,
et a tenu toutes ses promesses en
terme de participation puisque les
meilleurs joueurs algériens étaient
présents parmi lesquels Adlane Arab
(NRJ Dely Ibrahim), deuxième, plus
fort Elo (équivalent au classement
ATP au tennis) avec 2430, devancé
seulement par le GMI (Grand maître
international) Aimen Rizouk 2539 Elo
qui signe son retour à la compétition
après une longue absence due à des
impératifs professionnels . Le
Champion d'Algérie 2011 Mohamed
Haddouche (CE Constantine), 2398
Elo, était bien entendu au rendez-vous
avec le MF(Maître Fide), Tarek Goutali
, le MI Saâd Belouadah, les jeunes
loups prometteurs qui rivalisent de
talent et de compétitivité avec leurs
aînés comme, Saïd Medjkouh (OMSE
Bologhine) qui vient tout juste de
décrocher le titre de champion
d'Algérie junior, le MF (Maître Fide) Ali
Nassr de l'ES Tizi Ouzou, valeur sûre
par son sérieux et sa force de travail
et le talent prometteur de Haddad
Oussama, (NRM Ben-Aknoun). La
présence féminine n’était pas en reste
avec la participation de nos meilleures
joueuses, à savoir la championne
d'Afrique, Amina Mezioud (CE
Constantine), et Sabrina et Khedidjja
Latreche,, Amira Hamza (OMSE
Bologhine) sans oublier celle, pour la
première fois, de nos joueurs résidant
en France, Billel, Amina et Meriem
Bellahcene. Le cachet international de
ce Mémorial est amplement mérité par
Photos : DR
Un 10e Mémorial extraordinaire
qui aura tenu ses promesses jusqu’au bout ! Il a fallu en effet
attendre la 9e et dernière ronde pour
que s’éclaircissent les brumes aux
premiers échiquiers et que se dégagent les vainqueurs tant chaque
ronde a apporté son lot de surprises et de renversement des hiérarchies ronde).
C’est finalement le plus fort joueur
du tournoi, le GMI ukrainien Andrey
Sumets qui s’impose avec 7,5 points
d’un demi point sur son poursuivant
immédiat, Mohamed Haddouche (7
points) qui réussit ainsi l’un des
meilleurs tournois de sa carrière après
un petit passage à vide magistralement surmonté. L’expérimenté MI tunisien Mejdi Kaabi s’assure sereinement
la troisième place alors que Tarek
Goutali, régulier dans sa progression,
confirme ses ambitions de «GMIisable» (devenir GMI) en terminant à
la 4e place exae-quo avec l’autre GMI
ukrainien Sachevenko et Djamel Ferhi
qui montre une fois de plus qu’il faut
toujours compter avec lui dans les
grands rendez-vous. Ce 10e mémorial
PRIX SPÉCIAUX
Prix de l’effort : Belkirat Rabie
Prix du «scalp» : (ce prix est attribué dans la discipline à un joueur qui réussit
à battre un adversaire largement supérieur du point de vue du classement Elo)
: Latreche Khedidja (qui a scalpé Haddouche Mohamed).
Prix féminin : Mezioud Amina.
Prix de la performance : Bellahcene Billel.
CYCLISME
la présence de grosses pointures
connues des circuits mondiaux, les
deux GMI ukrainiens Andrey Sumets
2579 Elo, et Stanislas Savechenko
2510 Elo, ancien membre de la très
forte équipe olympique d'Ukraine, qui
a terminé première aux Olympiades
de Khanti-Mansisk (Sibérie) en 2010.
Les deux meilleurs joueurs tunisiens
étaient aussi au rendez-vous, le MI
Mejdi Kaabi 2327 Elo, récent vainqueur du Zonal 4.1 africain qui s’est
tenu à Alger en mai 2011, et son
coéquipier le talentueux Njili Kamel qui
décrocha son titre de MI en se classant second.
Des prix à la hauteur
de l’évènement
L’esprit de compétition a été exacerbé par l'importance des récompenses offertes et de prix spéciaux
surprise. Ce Mémorial a bénéficié d'un
engouement sans précédent de la
famille de la presse eu égard au grand
journaliste que fut Kheïredine Ameyar,
De nombreux titres de la presse nationale ont répondu présents : El Watan,
Horizons , Algérie News , Planète
Sports, le Soir d’Algérie, Liberté, et les
entreprises, SABI-Systems, représentant de Canon, et l'agence Pixal
Communication. Les performances
incroyables et renversement des hiérarchies où l’art à surpasser la matière
et l’imagination les points ELO, donne
toute la mesure de la démesure de cet
Open au cachet particulier et sur
lequel a soufflé l’esprit du grand journaliste iconoclaste, touche à tout, à la
culture légendaire qui fut aussi un véritable amoureux des échecs et
membre fondateur de la FADE
(Fédération algérienne des échecs)
créée en 1975.
TOUR DE FRANCE 2011
Contador dans le rôle du favori
et du trouble-fête
Le Tour de France
s'élance aujourd’hui de
Vendée avec l’Espagnol
Alberto Contador dans le
double rôle de favori
indiscutable et de troublefête, onze mois après sa
troisième victoire dans la
Grande Boucle.
L'affaire qui pourrait le
priver de ce troisième succès, suite à un contrôle antidopage positif pour lequel il
a été acquitté en première
instance, attend encore son
dénouement (audience
début août). Elle pèse lourdement sur le climat de la
course même si la présence
de l’Espagnol dans le peloton du Tour obéit à une
logique sportive et réglementaire.
Cette année, Contador a
déjà couru... et souvent
gagné. Dominateur dans le
Tour d’Italie en mai, il a surtout cherché à récupérer en
juin afin de relever un défi,
le doublé Giro-Tour, qui n’a
pas été réussi depuis
l’Italien Marco Pantani en
1998.
Redevenu conquérant,
Contador a évolué à un
niveau supérieur à celui de
l’année passée, quand il
avait tremblé jusqu’au bout
CLASSEMENT DE L’AFRICA TOUR
L'Algérie toujours à la 4e place
L'Algérie occupe toujours la 4e position au classement continental de juin, de l'Africa Tour, publié hier par l'Union cycliste
international (UCI), avec un total de 391.99 points, loin derrière
le Maroc, dominateur avec 1 115 points, et l'Erythrée (772.68
points), rapporte le site de l'UCI. Au classement individuel,
l'Algérien Azzeddine Laâgab, gagne une place et occupe la 5e
position avec 146.33 points, derrière le Marocain Adil Jelloul qui
mène les débats avec 30 points d’avance sur l’Erythréen
Teklehaymanot (377 contre 347,67 points). Laâgab, sociétaire
du Groupement sportif pétroliers (GSP) vient de remporter le
tour d'Algérie de cyclisme 2011, devant le Marocain Adil Jelloul.
Ce succès devra permettre au cycliste algérien de gagner
d'autres points et améliorer son classement. L'autre algérien,
Youcef Reguigui a amélioré de neuf places son classement et
se positionne à la 13e place, avec 86 points.
contre le Luxembourgeois
Andy Schleck. Durant le
printemps, le cadet des
Schleck, lui, a préservé ses
forces, quitte à laisser une
impression mitigée au
récent Tour de Suisse.
Deux fois deuxième
(2009, 2010), à chaque fois
derrière Contador, le
Luxembourgeois
veut
gagner, avoir le maillot
jaune à l’arrivée, pour éloigner la déception de l’année
passée quand il s’était incliné de 39 secondes, le
temps perdu à la seconde
près dans le port de Balès,
dans les Pyrénées, à cause
d’un problème de dérailleur.
Gagner enfin, avec l’appui
de son frère aîné Frank, à la
tête d’une nouvelle formation (Leopard), alors que
Contador
porte
ses
anciennes couleurs (Saxo
Bank).
Le Tour se résumerait-il
à un duel ? Leurs adversaires préfèrent parler de
podium, sans évoquer la
marche visée au terme des
3430 kilomètres, le 24 juillet
sur les Champs-Elysées, en
conclusion des 21 étapes.
Ceux qui l’ont approché
l’an passé, l’Espagnol
Samuel Sanchez (Euskaltel,
4e), le Belge Jurgen Van den
Broeck (Omega Pharma, 5e)
et surtout le Néerlandais
Robert Gesink (6e), à la tête
d’une puissante formation
Rabobank, reviennent. Tout
comme l’Australien Cadel
Evans (BMC), éliminé l’an
passé sur chute, l’Italien
Ivan Basso (Liquigas) et le
Britannique Bradley Wiggins
(Sky), en retrait en 2010 à
l’image des quatre pointes
de RadioShack (Klöden,
Brajkovic,
Leipheimer,
Horner) désormais privée du
«patron» Lance Armstrong.
Au sein du peloton des
22 équipes (198 coureurs),
parmi lesquelles les groupes
français sont majoritaires (5
formations), les objectifs
sont variés. Porter le maillot
jaune, même une seule journée, justifie le déplacement,
pour le Kazakh Alexandre
Vinokourov, qui espère
conclure sa carrière en
beauté, ou le Belge Philippe
Gilbert, l’homme fort attendu
dans la première semaine.
Christian Prudhomme, le
directeur du Tour, a voulu
varier au maximum les arrivées. Son mot d’ordre ?
«Faire en sorte que la course puisse être incertaine,
imprévue». Bien avant les
Pyrénées et leurs deux arrivées au sommet (LuzArdiden, Plateau de Beille)
et le final alpestre (Galibier,
Alpe d’Huez) qui précède le
contre-la-montre individuel
de Grenoble, le seul de
l’épreuve à la veille de l’arrivée, le parcours offre des
possibilités de rebondissements.
Dans le feuilleton de
juillet, chacun a sa place.
Les
sprinteurs,
le
Britannique Mark Cavendish
en tête, comme les attaquants, la catégorie à
laquelle émargent la plupart
des Français.
16
HANDBALL
Les Verts en
préparation
Quelques mois après
avoir disputé le Mondial
de Suède, l’équipe nationale algérienne de handball messieurs, drivée par
Bouchekriou
Salah
,reprendra du service. Elle
entamera, dès demain à
l’hôtel de Staouéli, sa préparation en vue des prochaines échéances internationales, à savoir le
tournoi des 10es Jeux afrià
Maputo
cains
(Mozambique) prévu du
1er au 18 septembre 2011
puis le championnat
d’Afrique de 2012 au
Maroc qui sera qualificatif
au tournoi des Jeux olympiques de Londres de la
même année.
La liste de joueurs
retenus pour ce premier
regroupement comporte
14 joueurs évoluant en
Algérie auxquels s’ajouteront Berriah (ES Sahel en
Tunisie),
Boukhmiss
Tarek (ex-JSE Skikda)
portant actuellement les
couleurs du Nadi Ecchaab
des Emirats arabes unis
et un nouveau capé, à
savoir Chentout Khaled
évoluant à Valence, en
Espagne.
Pour la suite de la préparation et dès la fin du
championnat du monde
U21 (ex-juniors) qui aura
lieu du 16 au 31 juillet
prochains en Grèce, des
joueurs de cette catégorie
d’âge rejoindront la formation seniors. Ce sont
Rahim
Abdelkader
(Nancy-France), Daoud
Hichem (HBC El Biar),
Hamoud
Ayatellah
Khomeini (ES Aïn Touta)
et Djellabi Abderaouf (O
El Oued), Kaabache
Hichem (JSE Skikda).
Pour le rendez-vous de
Maputo le présent programme de préparation
comporte, le stage qui
débutera demain et ce,
jusqu’au 25 août prochain. Ensuite, trois
regroupements suivront.
Ce sera du 18 au 29 juillet
2011 en Hongrie, puis du
4 au 14 août 2011 à Alger
et enfin du 15 au 25 août
2011 avec un ultime stage
précompétitif en Hongrie
avant de rallier Maputo à
la fin du mois d’août prochain. A la veille du
départ, la liste officielle
des 16 joueurs sera établie.
Rappelons que la non
présence des joueurs
évoluant en Europe, lors
des quatre regroupements de l’équipe nationale, est liée à l’absence
de période de libération
des joueurs internationaux au profit de leurs
équipes nationales instaurée par la Fédération
internationale de handball
(IHF). Cependant, ces
éléments seront de retour
en sélection pour préparer
le rendez-vous africain du
Maroc 2012.
O. K.
d’Algérie
magazine de la femme
Le
[email protected]
Vend. 1 - Sam. 2 juillet 2011 - PAGE 17
er
Page animée par Hayet Ben
Sauce
au chocolat
Soupe d’haricots
verts
600 g de haricots verts équeutés cuits,
1 bouquet de persil plat, 1,5 l de bouillon de
légumes, 1 c. à c. de curry en poudre, 30 cl de
crème fraîche liquide, piment en poudre, paprika
en poudre, sel, poivre
Laver, essorer le persil. Le mixer avec les haricots
verts. En garder une poignée pour la décoration des
assiettes. Mettre à bouillir le bouillon de légumes.
Ajouter la crème liquide et la poudre de curry.
Mélanger au fouet. Saler, poivrer si nécessaire.
Incorporer les haricots verts mixés. Remuer, donner
un bouillon puis laisser refroidir. Réserver au frais
jusqu'à utilisation. Au moment de servir, poudrer la
soupe froide de piment mélangé avec une pointe de
paprika. Décorer chaque assiette de quelques
haricots verts. Déguster aussitôt.
3 tasses de lait,
1 tasse de lait,
1/2 tasse de sucre,
4 c. à s. de fécule de
maïs, 4 c. à s. de
cacao, 2 pincées de
sel, 4 c. à c. de
margarine
Dans une casserole,
chauffer la première
quantité de lait à feu
doux. Dans un bol, bien
mélanger la deuxième
quantité de lait, le
sucre, la fécule de
maïs, le cacao et le sel.
Incorporer au lait
chaud. Porter à
ébullition en remuant
constamment.
Laisser mijoter jusqu'à
épaississement.
Ajouter la margarine,
bien mélanger.
Ideale avec les cêpes.
Comment ménager
votre dos
au quotidien ?
S'asseoir
correctement,
tout un art
Installez-vous bien au
fond du siège.
Répartissez le poids sur
les jambes.
Ne croisez pas les
jambes.
Étirez vos épaules vers
l'arrière.
Gardez la tête levée.
Faites attention à ne pas
avoir la tête trop vers
l'avant.
Évitez les fauteuils dans
lesquels on s'enfonce
trop profondément.
En position assise, vous
pouvez soulager votre
dos en l'étirant : dos bien droit, grandissez-vous, étirez votre colonne vertébrale vers
le haut. Maintenez l'étirement pendant 6 secondes environ puis relâchez lentement
pendant 3 à 4 secondes.
Lorsque vous devez rester debout longtemps
Tenez-vous bien droite.
Décontractez vos épaules.
Répartissez le poids du corps sur les deux jambes.
Régulièrement, faites légèrement passer le poids du corps sur une jambe pendant
quelques secondes puis sur l'autre.
Toutes les 5 minutes environ, pensez à rentrer le ventre et à serrer les fessiers
pendant une dizaine de secondes.
Veillez à ne pas cambrer les reins.
Pour soulager le bas du dos pendant une longue position debout : réalisez 3 à 4
avancées très lentes de
bassin (rétroversion) en
expirant par la bouche.
Opter
pour les bonnes
graisses !
Photos : DR
Le Soir
Beignets
de bananes
Certaines graisses présentes dans notre alimentation
sont de véritables poisons pour nos artères !
Hypertension, cholestérol, diabète… Elles augmentent
leur survenue et multiplient le risque d’accidents cardiovasculaires. Graisses à éviter : les graisses saturées !
On les trouve essentiellement dans la viande, les œufs,
les produits laitiers (fromage, beurre, crème fraîche), et
les pâtisseries. Pis encore, les graisses trans ! Beaucoup
plus toxiques pour les artères, elles sont notamment
présentes dans les biscuits et pâtisseries industrielles.
Graisses à favoriser : les graisses poly-insaturées (ou
«oméga 3» et «oméga 6») et mono-insaturées (ou «oméga 9»)
présentes dans les poissons gras ou les fruits oléagineux.
Confiture de citron
1kg de citrons jaunes, 1kg de sucre en poudre,
1 grand verre d'eau
Laver bien les citrons, séchez-les avec un linge propre,
coupez-les avec leur peau en rondelles, enlever les pépins.
Mettre les rondelles des citrons dans une cocotte, ajouter
l'eau et laisser cuire à couvert sur feu doux pendant 1 heure,
ajouter le sucre et continuer la cuisson sur feu très doux
pendant 20 minutes en écumant de temps en temps et en
remuant souvent avec une cuillère en bois.
Verser la confiture chaude dans des pots stérilisés,
remplissez-les à ras bord, laisser refroidir. Mettre dans des
pots hermetiques.
Conserver les pots dans un endroit frais et à l’abri de la
lumière.
4 jolies bananes, 2 c. à s. de sucre, vanille en
poudre, cannelle en poudre, eau de fleur
d’oranger, 100 g de farine, œufs,
1/3 de litre de lait, huile
Dans une jatte, mélanger 1 bonne cuillerée à soupe
d’eau de fleur d’oranger, le sucre, 1 pincée de
vanille, 1 pincée de cannelle et ajouter les bananes
pelées et coupées en tronçons d'environ 5 cm.
Les bouger de temps en temps et les laisser mariner
pendant 1 heure.
Préparer la pâte à frire avec la farine, 1 pincée de
sel, 2 jaunes d’œufs, 2 cuillerées à soupe d'huile,
1 c. à c. d'eau de fleur d’oranger et le lait.
Laisser reposer 1 heure.
Incorporer les blancs d’œufs battus en neige.
Plonger les morceaux de bananes dans la pâte, puis
dans la friture bien chaude. Egoutter, sucrer, servir.
Le Soir
d’Algérie
Détente
MOTS FLÉCHÉS
Son nom
---------------Son
prénom
Dans le train
Alternative
---------------Colère
Institut
---------------Mauvais
films
Nécessaire
---------------Sélénium
---------------Sommet
Ventile
---------------Société
---------------Villes
Abat
---------------Membre
---------------Prix
---------------Manganèse
---------------Mesures
Ecrivain
---------------Classer
---------------Porte
les voiles
Article
---------------Strict
Mois
---------------Champion
---------------Dans le vent
Courroux
---------------Danse
espagnole
---------------Visée
Récipient
---------------Concept
ENUMÉRATION
Ces colonnes abritent les noms de
12 champignons.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Champignonnière»
A
D
T
N
A
H
C
L
E
F
1- BOLET
2- MORILLE
3- POLYPORE
4- TRUFFE
5- CLAVAIRE
S T E R P S A
Y H E N I L U
E R E L L E A
M
A
N
I
E T M O R I L
R O P Y L O P
E C L A V A I
6- CHANTERELLE
7- AMANITE
8- FISTULINE
9- HYDNE
10- CORTINAIRE
MOT RESTANT = CAVE
E
N
E
C
O
R
T
O
T
F
Type (pho.)
---------------Magiciens
---------------Régner
Pour deux
---------------Radium
---------------Oiseau
Europe
---------------Hardi (dés.)
Livre saint
Posséderas
---------------Auteur
français
G
E
R
I
A
N
I
B
R
U
Son rival
Aluminium
---------------Erbium
---------------Préposition
Douleur
---------------Existence
L
T
S
I
F
E
T
L
E
R
L
I
O
T
E
C
A
V
E
E
11- GEASTER
12- PSALLIOTE
18
Par Tayeb Bouamar
Monnaies
---------------Maladresse
Rigoles
---------------Pays
Vend. 1er - Sam. 2 juillet 2011 - PAGE
Harnais
---------------Destinés
---------------Pronom
Durée
---------------Champignon
---------------Refuge
Diable
---------------A point
Montagne
---------------Ex-Mila
Partai
---------------Filet d’eau
---------------Songer
Programme
---------------Période
---------------Rejetés
Fatigué
---------------Son pays
Sa fonction
Ingurgité
---------------Iridium
Marqués
---------------Shoot
---------------Grecque
Mesures
---------------Q.G
Tableau
---------------Oiseau
Tricot
---------------Vains
---------------Mesure
Douceur
---------------Via
Parfois
pronom
L ET T R E S D E : Nicaragua
1
2
3
4
5
6
7
8
9
N
I
C
A
R
A
G
U
A
1- MER
2- CÔTES
3- MONNAIE
4- DICTATEUR
5- PRÉSIDENT
6- GOLFE
7- CAPITALE
8- MONTAGNES
9- CORDILLÈRES
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
BORDJLOUZIR-ALEP
EPOUX-USERAIS-OO
NETS-P-ILES-MANU
IRE-FAUNES-SOV-S
OA-AAR-EE-TU-OES
U-UTILES-SORDIDE
ANNULES-SOU-ERIE
ROI-LE-TEMPES-SS
TIRAI-LARBIN-DOIRAN-GA-ERE-DENI
LES-FARCIE-BAD-N
AS-PORCIN-VENAIT
N-DURCIE-COR-IRE
EVERTON-SAIGON-R
-OE-EN-VA-LES-MM
DISES-BOUEES-HAI
ESSE-FOURRE-JUIN
MIE-DALLAS-FAR-A
ON-ME-EUS-TE-LAB
N-BAVURE-SAMBA-L
SIRROCO-REPUS-ME
TRAITE-RAVIR-LAS
R-VAS-SOSIE-BOLAMES-PESER-LUGES
TES-MENER-CASE-O
IR-CENTS-CIME-AC
O-OURDI-PATE-VIL
NOBLESSE-RESPIRE
29-06-2011
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
DEBORDEMENT-MARI
EPATE-PARIER-TEN
SALE-DIT-CS-V-ST
IVE-VOS-GE-SENTE
DE-CAR-LA-MONTER
E-O-NAIT-MENT-SE
ROTONDE-RENNES-T
AU-REE-RENTES-TTRIAS-DA-DIS-CET
ADEN-B-MAIS-RAJA
SIS-DEBILE-MER-I
-E-VERRES-VARIES
-SURFEUR-VER-ERE
J-FAITS-TERRES-S
UT-IES-FORGER-PLASER-FO-DES-SUS
EROS-VERSUS-DURA
SES-DESTIN-MIE-U
CS-PENSER-MON-IV
E-MORTES-POLAR-E
SAS-MRS-MATER-GG
AM-PEU-PE-OS-CRA
ROSES-FETES-TUER
-NET-TERRE-TI-SD
PTT-CE-IE-MIEL-E
ES-LORDS-RIEN-AR
R-HEURE-BIEN-LIA
DISGRACE-ENTIERS
MOTS FLÉCHÉS
-SOW-LILLEOSC-AS
MOU-PI-OUVRE-AVE
OL-COSSU-IG-SIEN
U-PRISE-STARS-RE
SALADE-AMENA-LEG
SIENS-----E-DO-A
AMIS-C-----FATAL
-AN-FA----GENIE-
FI-JUDAS-AIRS-RB
E-POSER-AMAS-PEU
INDUIT-SLIP-PRET
NU-EL-AILE-PLI-E
TIR-LOGEE-GRISOU
STADERENNAIS-ANR
LETTRES
MOZAMBIQUE
------MAPUTO-------BANTOUS-METICAL-----CANORABASSA-----MARAVI----CHISSANO---------FRELIMO--------------------------------------------------------------------
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Le Soir
d’Algérie
Détente
Dans le bois
Joker
---------------Plus âgées
---------------Cuves
Traitement
---------------Astate
---------------Baudet
Poisson
(dés.)
---------------Décodée
---------------Fauves
Pot-de-vin
Orgie
---------------Voies
Couche
---------------Physionnomie
Possessif
-------------------------------
Fin de séries
Mesure
---------------Surveiller
---------------Héritage (
pho.)
Direction
---------------Prénom
Dans le sang
Valises
---------------Agirais
Enseignant
---------------Ailles
Sociétés
---------------Sens
Calculées
---------------Onéreuses
Champion
---------------Nazis
Article
---------------Direction
Pays
---------------Vaincue
Omise
---------------Révélas
---------------Via
Région
d’Inde
---------------Support
Crack
---------------Neuf à
Rome
Rocher
---------------Article
----------------
Diplôme
---------------Hordes
Ville de
France
---------------Enlèves
Roche (dés.)
Pour deux
---------------Pronom
---------------Néon
Chanteuse
algérienne
----------------
---------------Titre
---------------Peuple
Gaines
---------------Dans
l’arène
Indiens
---------------Romans
Divinités
---------------Aigri
---------------Stock
Sans le sou
---------------Rejoint
Île
---------------Dinar
Distance
---------------Maladroites
Sans avis
---------------Magazines
Réseau
internet
---------------Découper
Déchiffrées
---------------Osent
---------------Arbres
Région
du Maroc
---------------Doubla
Lié
---------------Peuple
---------------Machine
Diplôme
---------------Parvenu
---------------Rejetée
Mesure
---------------Larme
Erbium
---------------Soldat
---------------Nouveau
(inv.)
Joua au CSC
---------------Dans la peine
---------------Voyelle
double
Maladie
---------------Conjoint
mort
---------------Titres
Coupée
---------------Ravies
Shoot
---------------Divague
Encerclée
---------------Mi-képi
---------------Se racla
la gorge
Acteur
américain
---------------Radium
Haltes
---------------Non admis
Sommets
Institut
---------------Détériore
Restitués
---------------Accord
---------------Conjonction
Dépôt
---------------Danses
---------------Résolu
Pays
---------------Mépris
Jour
---------------Sandale
---------------Douleur
Général
américain
---------------Doté
Sentira
---------------Faussées
---------------Article
Démonstratif
---------------Privatif
---------------Institut
Honneurs
---------------Bérylium
Erode
Bénéfice
---------------Capitale
Rendre
---------------SNP
américain
Bibliothèque
Miel
---------------Renonce
---------------Moment
19
Par Tayeb Bouamar
Palais à
Washington
Démonstratif
---------------Pronom
Plats
---------------Marque
l’hésitation
---------------Cacher
Parcours
Coléreux
---------------Ventres
Vend. 1er - Sam. 2 juillet 2011 - PAGE
Pierre
Fleuve
---------------Rappel
(inv.)
Station
---------------Voyelle
double
Infinies
---------------Issue
Dans le nid
Têtue
---------------Préposition
Glisse
---------------Devoirs
Le Soir
d’Algérie
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HSE (hygiène, sécurité et environnement), le
niveau d’accès : 9e AF ou 4e année et plus, la
durée de la formation est de 8 semaines plus
un (01) mois de stage pratique assuré. Ces
formations sont assurées par des consultants
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A ma chère et
regrettée épouse
Madiou Akila
Cela fait un an, le
1 er juillet
2010,
depuis que tu es partie sans me dire au
revoir.
Ton départ très
tôt vers un monde meilleur auprès de ton
créateur et de ta grande famille a constitué
pour moi une véritable ruine.
Je suis ruiné pour toujours, ma chérie :
il ne reste que mes yeux pour te pleurer, je
ne peux retenir mes larmes.
Les jours passent, mais la douleur et les
souvenirs restent.
Tu étais une grande femme, une épouse
exemplaire, généreuse et pleine d'amour
pour autrui, tu étais très brave, Akila.
En ce douloureux souvenir, je prie tous
ceux et toutes celles qui t'ont connue
d'avoir une pieuse pensée à ta mémoire.
Repose en paix, ma chérie, tu resteras
toujours dans mon cœur jusqu'au jour où je
te rejoindrai.
Repose en paix.
Ton mari qui te pleure toujours,
Djilali.
F117704/B13
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Cruel est le
temps qui ne s'est
pas figé le 23 mai
2011 quand nous a
quittés notre cher et
regretté
Djerdi Arezki
A l'occasion du
40e jour, son épouse,
ses filles Agnès, Yasmine et Emilie, sa
mère, ses frères et ses sœurs, affligés et
tristes, demandent à ceux qui l'ont connu
d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire.
F117710
Repose en paix, cher papa.
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A la mémoire de notre fille
Boudissa Chahrazade
En cette douloureuse circonstance que
fut le 2 juillet 2010, où tu nous as quittés à
jamais pour un monde meilleur, où tu as
laissé un très grand vide parmi les tiens,
ton père, ta maman, tes frères et leurs
enfants prient toutes les personnes qui t’ont
connue pour ta gentillesse et ta bonté pour
les pauvres d’avoir une pieuse pensée à ta
mémoire.
Que Dieu le Tout-Puissant t’accorde Sa
Sainte Miséricorde et t’accueille en Son
Vaste Paradis.
Tu seras toujours présente dans nos
cœurs.
Inna Lillah wa Inna Ilayhi Radji’oun.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons.
F117196/B15
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DÉCÈS
La famille Rabia-Ezzile, parents et
alliés, a la douleur de faire part du
décès tragique de
YOUVA-AMINE
L’enterrement aura lieu aujourd’hui
samedi 2 juillet au cimetière de
M’dounha (Tizi-Ouzou).
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salon de 47 m2, une cour, deux
salles de bains, une cuisine
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pouvant contenir deux véhicules et un bureau.
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FÉLICITATIONS
La famille Maâref présente ses plus
sincères félicitations à ses fils
Choukri et Akram
à la suite de l’obtention de la licence pour
Choukri et du BEM pour Akram.
–––––---------------------Cherifa Sebaâ félicite ses neveux
Abdessmed Okba
et
Kerab Lotfi
pour leur réussite à l’examen du BEM et
leur souhaite d’autres succès.
–––––---------------------Zerouali Lyès
a brillamment réussi à son examen du
BEM. Toute la famille Zerouali grands et
petits le félicitent et lui souhaitent d’autres
succès.
–––––---------------------La famille Slimani des
Annasser, tes oncles et
tantes se joignent à moi
pour te dire bravo ! Tu
es notre fierté
Abdelghani AhmedCherif Lagha
pour l’obtention de ton
BEM avec mention.
Nous n’avons jamais douté de
toi.
Laâkouba lel bac.
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Ta maman Habiba qui t’adore.
–––––---------------------Les familles Acheuk et
Moussi félicitent leur
fils
Moussi Yanis
pour sa réussite à
l’examen de 5e et lui
souhaitent beaucoup de
succès à l’avenir. Bravo,
Yanis.
–––––---------------------Félicitations
Cylia Metref
Bravo, Cylia, pour ton
obtention du BEM
avec mention très bien.
Toutes les familles
Metref et Belhouès,
surtout papa et maman,
sont très fières et te
remercient de les avoir
honorées dans un tel événement et te
souhaitent d'autres succès, inch’Allah.
Allez Sissou, rendez-vous au bac avec un
autre «très bien».
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Ta sœur Salma.
–––––---------------------M. et Mme Mimouni Mohamed, sa famille,
leurs enfants et amis félicitent leur fille
Souad
pour sa réussite à l’examen du BEM et lui
souhaitent une heureuse vie pour la future
mariée.
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Bravo, Souad.
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5 Juillet :
sans vœux, le désaveu
LETTRE DE PROVINCE
C
PANORAMA
ette semaine sera,
théoriquement,
célébrée la fête de
l’indépendance. Un «5
Juillet» bien particulier
puisqu’il amorce le compte à rebours qui doit nous
amener à la date emblématique du cinquantenaire. Or, selon les probabilités des gens de la presse,
le chef de l’Etat ne compte pas s’adresser à la
nation. Comme il a pris la
fâcheuse
habitude
d’ignorer les grandes
solennités destinées à
délivrer les oracles du
pouvoir il négligera, une
fois de plus, la symbolique du calendrier patriotique au moment où, précisément, le pays est
sens dessus-dessous.
Faute, donc, de clarifications officielles pourquoi s’empêchera-t-on de
les administrer à sa place
et même mieux, à ses
dépens ? En effet, la tentation est grande de faire
un pied-de-nez au très
platonique rituel des
vœux en les détournant
en… aveux. Car s’ils sont
habituellement pieux par
définition et courtois par
le style, c’est qu’ils n’engagent en rien ceux qui
les formulent. Par contre,
ils abusent ceux à qui ils
sont destinés.
Comme le calendrier
des rendez-vous avec la
nation est bien fourni,
nos dirigeants ont eu
toute la latitude d’affiner
l’insincérité de leurs souhaits au point que l’opinion n’en fait plus grand
cas. Sachant d’expérience que le pouvoir ne croit
pas un seul mot de ce
qu’il promet, n’est-il pas
temps de lui retourner la
monnaie de sa pièce en
étayant par le réquisitoire
ses silences coupables ?
C’est qu’il aurait dû
depuis longtemps se
mettre à table – comme
l’on dit dans le jargon
policier – et faire amende
honorable au lieu de s’entêter dans les dénégations et de pratiquer la
fuite en avant. Mais
comme il est de notoriété
politique qu’aucun pouvoir n’aime s’autoflageller, l’exercice est par
conséquent tout indiqué
de mettre en mots l’acte
d’accusation.
Ainsi, de l’aveu même
de l’opinion l’an 2011,
coïncidant au 12e anniversaire du régime de
Bouteflika, est celui qui a
consacré dans tous les
domaines le déphasage
entre l’action (l’inaction ?) du sommet et les
attentes sociales ou poli-
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
[email protected]
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tiques. Au cœur d’une
impopularité qui prend de
plus en plus des proportions de rejet systématique, le pays est devenu
ingérable si tant est qu’il
l’a été à un moment ou à
un autre depuis 1999. La
contestation sur tous les
fronts sociaux ayant forci
ses rangs et durci ses
positions, il apparaît clairement que le pays réel
n’est plus disposé à
accompagner les dirigeants actuels.
En attendant de savoir
ce qu’il en sortira de la
synthèse de la commission Bensalah, les anecdotes qui s’échangent
dans les dîners entre excaciques ne manquent
pas de sel et sont rien
moins que compromettantes pour l’image du
régime.
«Eh bien oui, laisse-ton entendre, le pouvoir
de Bouteflika a, de tout
temps, été défini par ces
vocables».
Une véritable pétaudière, précise-t-on. Un lieu
de confusion et une cour
de lèche-babouches que
rien ne répugne. Et surtout un gouvernement
manquant de sérénité
dans sa tâche et uniquement préoccupé par la
versatilité chagrine de
l’imprévisible chef de
l’Etat.
Le voici le voilà donc le
«bouteflikisme» illustré
différemment par certains
qui en furent pourtant des
partisans avant les répudiations. Ceux qui, enfin,
admettent qu’il n’a jamais
été la doctrine d’une politique mais lamentablement un cas symptomatique où les paramètres
de l’homme ont sécrété
plus de distorsions à la
fonction présidentielle
qu’ils n’ont fourni une
nouvelle éthique à l’exercice des responsabilités.
Sans doute qu’il y a
une part de déloyauté
chez ceux-là qui, un
moment, avaient partagé
la soupe. Bien évidemment, face au poison distillé par ce genre de descriptions, les clans de la
fidélité auront le rôle facile d’accuser les accusateurs dans ce sens.
Néanmoins, ce que les
chaumières ressentent
sans le secours et les
lumières d’en-haut est
qu’elles sont administrées par un Etat loqueteux dont plus rien ne justifie sa reconduction.
Même si elles n’ont pas
encore les clés pour le
changer, elles se forgent
patiemment la certitude
Par Boubakeur Hamidechi
[email protected]
que ce ne sera pas avec
ces dirigeants qu’elles
doivent se reconstruire la
nouvelle
«Maison
Algérie».
Le «5 Juillet» prochain,
la parole officielle sera
absente parce qu’elle sait
simplement qu’elle n’a
plus l’oreille du pays,
lequel d’ailleurs n’en
attend
pas
moins.
Suspendue à l’espérance
que
le
régime
est
condamné aux grandes
soldes, la société célébrera peut-être le cinquantenaire de l’indépendance
(2012) comme l’an I de la
citoyenneté.
B. H.
Le Soir sur Internet :
h t t p : w w w. l e s o i r d a l g e r i e . c o m
E-mail :
[email protected]
On ne ferme jamais à une heure
de grande affluence !
Libérez Mohamed Gharbi !
1.cétou !
L’Oncle Ben a eu tort de fermer sa Grande Poste
aussi tôt ! Ceux qui lui ont demandé de le faire n’y
connaissent rien ! Car si l’Oncle Ben avait eu un
brin d’intuition, un p’tit chouïa de flair, il aurait
gardé la porte des consultations ouvertes en ce
moment. Par cette porte, et au lieu de rester sagement assis à l’intérieur, à attendre que des «invités» maison viennent lui chanter une sérénade
entendue et calibrée à souhait, l’Oncle Ben, avec
ses deux collaborateurs des forces combinées
militaro-islamistes, Touati et Boughazi seraient
sortis pour aller entendre les vraies propositions
de changement et de salut pour ce pays. L’Oncle
Ben, sans même gaspiller le fric des contribuables
en cafés et en petits-fours, aurait pu enregistrer
dans la rue, pour pas un kopek de plus, les propositions gueulées à pleines gorges par les avocats.
Sans débourser un centime, sauf celui de trois
billets de train, un pour lui et deux autres pour ses
collaborateurs, ils se seraient rendus à N’Gaous,
dans la région de Batna pour y consigner les suggestions fermes de la population locale sur des
questions aussi cruciales que le logement et la
cherté de la vie. En rajoutant quelques malheureux
dinars, nos trois amis auraient pu rallonger leur
trajet de train de Batna jusqu’à El Kala et recueillir
là-bas aussi les idées citoyennes sur une Algérie
moins «haggara» et moins «disqualificatrice» de
ses forces vives et de sa jeunesse. Au plan économique, et là, sans même avoir à acheter des billets
de train, l’Oncle Ben, en restant à Alger, et en se
rendant juste aux abords de l’APN, aurait pu écouter les analyses des opérateurs nationaux du textile, leurs explications sur l’assassinat d’un secteur
tout entier, meurtre commis ces dernières heures
en direct-live dans les deux chambres de la suite
nuptiale du châtelain, la haute et la basse. L’Oncle
Ben aurait ainsi compris que les «vraies» forces
qui gouvernent ce pays sont celles de l’argent
sale, celui de fripe et de la gale. Des forces tellement «forces» qu’elles sont capables de faire passer ou pas, de faire voter ou pas un texte de loi
régissant une république. Tout ça pour dire que la
plus grosse erreur de cet été commise par le Grand
Facteur de la république aura été de fermer trop tôt
sa Poste. On ne ferme jamais une institution
pareille à un moment d’aussi grande affluence.
Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar
continue.
H. L.