Le poisson, symbole des Chrétiens Le poisson

Le poisson, symbole des Chrétiens
Dans l’Ancien Testament, le poisson est un signe de vie abondante. Il
revient ensuite fréquemment dans le Nouveau Testament, au même
titre que le pêcheur : appel des premiers apôtres de Jésus,
multiplication des pains et des poissons, pêche miraculeuse.
Les premiers chrétiens persécutés par les autorités romaines
utilisaient le poisson comme signe de reconnaissance : ils se traçaient deux arcs de cercles au creux de la paume.
Le mot grec ichtus (ἰχθύς / ikhthús = « poisson ») contient en effet toutes les premières lettres des noms donnés à
Jésus Christ dans les Ecritures.
I
Χ
Θ
Υ
Σ
Ἰησοῦς / Iêsoûs
Χριστὸς / Khristòs
Θεοῦ / Theoû
Υἱὸς / Huiòs
Σωτήρ / Sôtếr
« Jésus »
« Christ »
« de Dieu »
« fils »
« sauveur »
Ce qui est traduisible par « Jésus-Christ, fils de Dieu, sauveur ».
Le poisson est symbole de la vie et des vivants dans l'Ancien et le Nouveau Testament. Rappelant l’eau du
Baptême, l’Eucharistie préfigurée par la multiplication des pains et des poissons, et Jésus Christ unissant ses
fidèles, il est le symbole de tous les Chrétiens.
Le poisson « Saint-Pierre »
Dans l'ancien temps, trois sortes de poissons étaient principalement
recherchées par les pêcheurs en mer de Galilée. Les « deux petits
poissons » apportés par le jeune garçon lors du miracle de la
multiplication des pains pour les 5000 hommes étaient probablement
des sardines, l'une de ces trois espèces. Pain et sardines étaient les
produits type des habitants locaux. La seconde espèce était celle des
barbeaux, connus ainsi pour leur moustache.
Quant à la troisième, celle du poisson peigne, elle est aujourd'hui connue sous le nom de « Poisson Saint-Pierre ».
Sa particularité ? Une « tache » noire orne ses flancs.
Saint Pierre, apôtre de Jésus, puis premier évêque de la chrétienté, attrapa un jour le poisson sur l’ordre du Christ
pour retirer de sa bouche une pièce d’or. (Mt, 17, 27) L'empreinte de son pouce est restée et s'est perpétuée de
génération en génération ; le poisson porte toujours un gros point noir sur ses flancs.
La mer de Galilée (ou lac de Tibériade) n’est plus aujourd’hui l’habitat naturel du Saint-Pierre : c'est un poisson de
haute mer qui vit principalement dans l'océan Atlantique, la mer Méditerranée et la mer Noire.
Idée recette :
La saison du Saint-Pierre en France s’étale d’avril à juillet. Sa chair délicate
doit être respectée par une cuisson courte, par exemple à la vapeur, en
papillote, au barbecue enveloppé de papier d’aluminium.
Conseil : l’accompagner de sauces légères et de préparations simples.