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REVUE DE PRESSE du 10 Avril 2008
L'ENTRAINEUR DE L'EQUIPE GRECQUE D'HALTEROPHILIE SUSPENDU POUR DOPAGE
7/7 - 04/04/2008
L'entraîneur de l'équipe grecque d'haltérophilie, Christos Iakovou, a été suspendu de ses fonctions
vendredi à la suite d'un contrôle antidopage positif de onze de ses athlètes, a annoncé la Fédération.
L'instance dirigeante confirmait ainsi une information publiée par les médias grecs. Citant un
communiqué de la Fédération, la chaîne de télévision Méga a indiqué que onze haltérophiles -cinq
hommes et six femmes, dont les noms n'ont pas été publiés- ont été testés positifs au cours d'un
contrôle inopiné diligenté par l'Agence mondiale antidopage (AMA) et effectué le 7 mars. La Fédération
d'haltérophilie grecque a requis l'analyse sur les échantillons B des athlètes mis en cause, a ajouté
Méga. Dans l'attente des résultats, Christos Iakovou a présenté sa démission et a été suspendu par sa
Fédération, a précisé la télévision. Le contrôle inopiné avait été pratiqué alors que l'équipe grecque
s'entraînait à Athènes dans le cadre de sa préparation pour les Championnats d'Europe. Aucun
responsable de la Fédération n'était joignable vendredi pour réagir à cette information.
ASSEMBLEE NATIONALE : CREATION D'UN GROUPE D'ETUDES « ETHIQUE ET DOPAGE DANS LE SPORT »
News Press – 04/04/2008
Le groupe d'études « Ethique et dopage dans le sport » de l'Assemblée nationale, présidé par M. Christian HUTIN,
député (MRC apparenté au groupe SRC) du Nord a tenu le mercredi 2 avril 2008 sa réunion constitutive au Palais
bourbon.
Le Bureau de ce groupe d'études se compose, outre de son Président, de MM. Philippe VITEL (Var), Bernard
DEPIERRE (Côte-d'Or), et Guénhaël HUET (Manche) pour le groupe Union pour un Mouvement Populaire (UMP), MM.
Jean-Luc PÉRAT (Nord) et Alain NERI (Puy-de-Dôme) pour le groupe Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
(SRC), M. François ROCHEBLOINE (Loire) pour le groupe Nouveau Centre (NC), M. Jacques DESALLANGRE (Aisne)
pour le groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR).
Christian HUTIN a souhaité que ce groupe soit à même de mener une réflexion sur le lien entre les nombreuses
interrogations suscitées par les récurrentes affaires de dopage dans le sport de haut niveau, et l'éthique sportive,
confrontée à de multiples et nouveaux défis, notamment dans la perspective des prochain Jeux Olympiques de Pékin.
Le groupe d'études prévoit d'auditionner jusqu'à la clôture de la session ordinaire au mois de juin 2008, outre le
Secrétaire d'état chargé des sports, des représentants de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) , du
Comité national olympique et sportif français (CNOSF), de la Française des jeux, des médecins du sport spécialistes
des questions de dopage ainsi naturellement que plusieurs présidents de fédérations sportives agréées.
DOPAGE : VERS UN ACCORD A L'AMIABLE ENTRE LE CYCLISTE JAN ULLRICH ET LA JUSTICE
AFP – 05/04/2008
BERLIN (AFP) — L'ancienne vedette du cyclisme allemand, Jan Ullrich, accusé d'avoir eu recours au dopage sanguin,
aurait trouvé un accord avec la justice allemande afin qu'elle abandonne ses poursuites en échange d'aveux et du
paiement d'une amende, rapporte samedi un quotidien suisse.
Selon le journal St Galler Tagblatt, l'avocat suisse d'Ullrich aurait indiqué à la justice helvétique que son client était
parvenu à un accord avec le parquet de Bonn (ouest de l'Allemagne).
Ullrich avait obtenu de la justice suisse que des informations recueillies lors de la perquisition en septembre 2006 de
sa résidence principale située en Suisse, notamment des relevés bancaires, ne soient pas transmises à la justice
allemande.
Ces informations devraient maintenant parvenir au parquet de Bonn cette semaine, précise le journal suisse. Le
parquet n'était pas joignable samedi en fin d'après-midi.
De son côté, l'agent et conseiller d'Ullrich, Wolfgang Strohband, n'a pas souhaité confirmer ou démentir ces
informations.
Ullrich, qui a mis un terme à sa carrière professionnelle début 2007, fait l'objet d'une plainte pour escroquerie en
Allemagne, où le délit de dopage n'existe pas. Le vainqueur du Tour de France 1997 a toujours nié avoir eu recours
au dopage en dépit des évidences: en avril 2007, la justice allemande avait indiqué que des poches de sang
retrouvées dans le cadre de l'affaire Puerto avaient été attribuées à Ullrich après analyse ADN.
Le scénario d'un accord à l'amiable avait déjà été évoqué en mars par l'hebdomadaire allemand Focus, selon lequel
les poursuites contre Ullrich seraient abandonnées en échange d'aveux et du paiement d'une amende d'un million
d'euros.
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Laboratoire de Pharmacologie Clinique ♦ Faculté de Médecine
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REVUE DE PRESSE du 10 Avril 2008
DOPAGE - AFFAIRE BALCO: LA CYCLISTE TAMMY THOMAS COUPABLE DE PARJURE
AFP - 05.04.2008
L'ancienne coureuse cycliste américaine Tammy Thomas, contrôlée positive aux stéroïdes, a été déclarée coupable de
trois des cinq chefs d'accusation de parjure qui pesaient sur elle, lors de sa comparution vendredi devant un tribunal
de San Francisco, selon le San Jose Mercury News.
"Regardez-moi dans les yeux, vous ne pouvez pas faire ça", a-t-elle lancé aux jurés avant de s'en prendre de la
même manière au procureur en vociférant "vous aimez détruire des vies".
Cinq chefs d'accusation de parjure pesaient sur Thomas, qui aurait menti en octobre 2003 aux enquêteurs qui
travaillaient sur l'affaire Balco, du nom du laboratoire accusé d'avoir fourni des stéroïdes à de nombreux sportifs, en
affirmant qu'elle n'avait pas fait usage de produits dopants. Thomas, inculpée en 2006, qui plaide non-coupable, a
également été déclarée coupable par ce tribunal d'obstruction à la justice. Le jugement sera connu le 18 juillet, mais
l'ancienne sportive, interdite de compétition en 2002 après avoir été contrôlée positive aux stéroïdes, encourt jusqu'à
trois ans de prison. Sa situation rappelle celle de la star du base-ball, Barry Bonds, recordman du nombre de
homeruns, accusé d'avoir menti aux mêmes enquêteurs en niant lui aussi s'être dopé. Bonds a également plaidé noncoupable et l'examen de son cas a été repoussé au 6 juin afin de donner plus de temps aux représentants du
ministère public pour reformuler leurs chefs d'accusation. Huit autres personnes ont plaidé coupable dans l'affaire
Balco, dont l'ancienne reine du sprint, Marion Jones, qui purge actuellement une peine de six mois de prison.
L'AFLD SATISFAITE DES CONTROLES EFFECTUES SUR PARIS-NICE
La Tribune – 07/04/2008
L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) est satisfaite de sa stratégie des contrôles antidopage menée sur
le dernier Paris-Nice cycliste, en mars, qui n'ont produit aucun cas positif.
"Nous avons doublé le nombre de contrôles. Il y a eu 58 prélèvements urinaires (30 en 2007), 17 contrôles sanguins
et 23 prélèvements de cheveux", a annoncé lundi Pierre Bordry, le président de l'AFLD.
"Cette compétition s'est déroulée dans de bonnes conditions par rapport au dopage. Il n'y a pas eu de cas de
transfusion sanguine, pas de testostérone, pas d'EPO. On a trouvé quelques corticoïdes, qui étaient couverts par des
autorisations à usage thérapeutique".
L'AFLD, qui avait pour la première fois à sa charge l'organisation des contrôles antidopage sur le Paris-Nice cycliste
en raison de son affiliation cette année au calendrier français et non plus à celui de l'Union cycliste internationale
(UCI), en a profité pour "changer les habitudes" en matière de contrôle.
"On a cassé la stratégie des contrôles traditionnels en les rendant plus aléatoires", a expliqué Jean-Pierre Verdy, le
directeur des contrôles à l'AFLD.
Les noms des coureurs tirés au sort pour les contrôles ont aussi été annoncés aux directeurs de course le plus tard
possible. Les contrôles capillaires, introduits sur cette course, ont été plutôt bien acceptés.
"On voulait changer les habitudes, j'avais rencontré Eric Boyer, Cédric Vasseur et Xavier Jan, les représentants des
coureurs", souligne Pierre Bordry. "La compétition a été moins rapide, plus ouverte, certains nouveaux venus ont
gagné des étapes. Les représentants des coureurs nous ont dit de continuer dans cette voie".
L'AFLD pourrait être amenée à diligenter les contrôles sur le prochain Tour de France, si la course se déroulait elle
aussi en dehors du calendrier UCI. L'Union cycliste internationale et Amaury Sport Organisation (ASO), organisateur
du Tour et de Paris-Nice, sont en désaccord sur la réglementation internationale.
L'AFLD a aussi annoncé les résultats de presque 2.000 contrôles diligentés lors du quatrième trimestre 2007. Sur
1.983 contrôles, 3,2% ont donné lieu au constat d'une infraction. Cinquante-cinq analyses positives ont été
recensées, concernant 65 substances dont près de la moitié aux cannabinoïdes.
"Le pouvoir de dissuasion s'installe", estime Pierre Bordry, qui indique que le fait d'avoir annoncé la possible
détection de l'EPO biosimilaire a fait diminuer le nombre des échantillons recensés contenant cette hormone.
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DI LUCA S'ADJUGE LA SEMAINE LOMBARDE
RTL Sport - 06 /04/2008
L'Italien Danilo Di Luca (LPR) a remporté la 38-ème édition de la Semaine Lombarde (cat 2.1) à l'issue de la 6-ème et
dernière étape, disputée dimanche sur 162,7 km autour de Bergame et remportée au sprint par son compatriote
Francesco Failli (Acqua e Sapone).
Pour Di Luca, 32 ans, qui prépare le Tour d'Italie (10 mai-1er juin), une épreuve qu'il a gagné l'année dernière, il
s'agit de la 43-ème victoire de la carrière. Le coureur des Abruzzes doit cependant être une nouvelle fois entendu par
le juge d'ultime instance en matière de dopage du Comité olympique italien (CONI), le 16 avril. A la suite d'un
contrôle "anormal" effectué par surprise à l'issue de la 17-ème étape du Giro entre Linz (Autriche) et le Mont
Zoncolan le 30 mai dernier, le parquet antidopage avait en effet requis fin février deux ans de suspension à son
encontre. Pour l'équipe LPR, la Semaine Lombarde ressemble à un triomphe puisque deux autres de ses coureurs se
classent aux 2-ème et 3-èmes places, Paolo Savoldelli et Daniele Pietropolli.
A Bergame, Francesco Failli, 24 ans, s'est adjugé la dernière étape au sprint devant l'omniprésent Di Luca et Cristiano
Fumagalli (Ceramica Flaminia). Pour l'équipe italienne Acqua e Sapone, qui n'a pas été invitée au prochain Giro, il
s'agit de la 3-ème victoire d'étape après celles obtenues jeudi par Gabriele Balducci et samedi par le Bélarusse
Branislau Samoilau.
CYCLISME - DOPAGE - MAZZOLENI SUSPENDU DEUX ANS
L'Equipe.fr – 08/04/2008
Eddy Mazzoleni a été suspendu deux ans pour son implication dans l'affaire Oil for drug par la
commission de discipline de la Fédération italienne. Troisième du Tour d'Italie 2007, l'ancien coureur
d'Astana, qui avait été suspendu à titre provisoire avant, quelques jours plus tard, de résilier son
contrat, pourrait mettre un terme à sa carrière à 34 ans. Mazzoleni dispose de dix jours pour faire
appel, de même que Domenico Quagliariello, lui aussi sanctionné selon les requêtes du procureur
antidopage du Comité national olympique italien (Coni). Mais l'ancien coureur Ceramica Flaminia a lui
été suspendu à vie à cause de la récidive. L'enquête Oil for drug, portant sur un présumé réseau de
dopage à l'EPO, avait été lancée en 2004 et était centrée sur les relations de plusieurs athlètes avec le
Dr Santuccione. Parmi les nombreux athlètes impliqués se trouvent notamment le cycliste Danilo Di
Luca, vainqueur du Giro 2007, et le perchiste Giuseppe Gibilisco, champion du monde 2003 de la
discipline. Di Luca a été suspendu trois mois dans le cadre de cette affaire, Gibilisco, deux ans.
DOPAGE: CONDAMNATION DE DOVY, CHAMPION DE FRANCE DU 100M, CONFIRMEE EN APPEL
TSR.ch – 08/04/2008
La cour d'appel de Montpellier a confirmé mardi la condamnation de Lueyi Dovy, champion de France
du 100 mètres, prononcée en première instance pour "acquisition, détention et transport" de
substances vénéneuses, en l'occurrence de l'hormone de croissance.
L'arrêt de la cour d'appel confirme l'amende de 500 euros fixée par le tribunal de grande instance de
Perpignan en mars 2007, M. Dovy devant s'acquitter d'une somme supplémentaire de 450 euros. La
condamnation de Lueyi Dovy, sacré champion du monde 2005 du relais 4X100 m, pourrait être lourde
de conséquences pour sa carrière sportive. Lors de l'audience de la cour d'appel, début mars, Michel
Marle, vice-président de la Fédération française d'athlétisme (FFA), a indiqué que la commission
disciplinaire de la FFA, partie civile dans cette affaire, devait se réunir dans les quinze jours à trois
semaines. Le sprinteur risque de l'avertissement à deux ans de suspension au maximum. Selon Michel
Marle qui ne voyait pas comment cet athlète pourrait être sélectionné pour les JO de Pékin, "un
athlète, s'il est prouvé par le tribunal qu'il a détenu des produits, ne peut pas être qualifié par le
sélectionneur en équipe de France".
En 2005, une information judiciaire avait été ouverte concernant un gérant de hammam de Perpignan,
accusé de vendre des produits dopants à son entourage. Les enquêteurs avaient découvert des
messages échangés avec Lueyi Dovy qui, selon l'accusation, avait remis une ampoule de 12 mg
d'hormone de croissance à sa soeur pour la dissimuler à une éventuelle enquête. "Je n'ai jamais donné
ce produit à ma soeur", a affirmé le sportif lors de l'audience, indiquant comme en première instance
qu'il s'agissait de cortisone, un produit toutefois interdit. L'athlète a bénéficié d'un non-lieu pour sa
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mise en examen pour dopage.
LE RUGBY FRANÇAIS RATTRAPE PAR LE DOPAGE
20minutes.fr - 08 /04/2008
information du mercredi 9 avril, le joueur contrôlé positif à un stéroïde anabolisant n'évolue pas en Pro
D2, mais en Fédérale 1.
Après une Coupe du Monde sans le moindre contrôle positif et une saison de Top 14 2007 vierge de
tout contrôle positif, le rugby français se croyait à l'abri du dopage. Mais mardi, cette belle assurance
est tombée quand «L’Equipe» a révélé cinq quatre cas de dopage en Pro D2 et un en Fédérale 1. Ces
contrôles font suite une opération spéciale de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) lors
12e journée de Pro D2, les 19 et 20 janvier. L’agence avait alors contrôlé six joueurs dans chacune des
équipes. Le nom des joueurs pris n’est pas encore connu.
«Ça ne fait jamais plaisir d’apprendre ce genre d’information, surtout quand il y a un cas de dopage
lourd s’agissant d'un joueur contrôlé à un stéroïde anabolisant» réagit Sylvain Deroeux, président de
Provale, le syndicat des joueurs professionnels. Deux autres touchent à l’usage de cannabis, un à la
finastéride (un produit masquant qui avait déjà fait chuter le footballeur Romario) et le dernier à un
corticoïde.
Trop de matchs
Les deux derniers produits pourraient être couvert par une autorisation d'usage thérapeutique (AUT)
qui permettrait à ses bénéficiaires d’éviter une sanction. Une perspective qui ne réjouirait pas Sylvain
Deroeux. «On distribue trop de AUT à droite et à gauche».
Depuis sa création en 1998, le syndicat des joueurs alertent les dirigeants du rugby sur les cadences
infernales imposées par le calendrier des compétitions. Son président pointe notamment le problème
des joueurs de l’hémisphère sud, venus renforcer les équipes françaises et qui «enchaînent les saisons
sans coupure.
«On doit sortir de cette hypocrisie»
Jusqu’à présent, le rugby était passé au travers de grosses affaires de dopage. L'an dernier, une
opération du même type avait été menée dans le Top14, mais aucun joueur n'avait été contrôlé positif.
En France, l’affaire la plus connue remonte à celle de Peter De Villiers en décembre 2002. Pris à la
cocaïne et à l’ecstasy, le pilier parisien avait plaidé l’usage festif, écopant alors d’une sanction réduite.
Pour Sylvain Deroeux, le rugby doit ouvrir très vite les yeux sur le problème du dopage. «On doit sortir
de cette hypocrisie qui veut que le rugby soit à l’abri du dopage. Si nous continuons dans cette
direction, nous allons nous enfoncer dans un tunnel dont nous ne sommes pas près de voir le bout».
Martin Bureau AFP/Archives ¦ Le ballon officiel du Mondial-2007 de rugby.
Alexandre Pedro
CLERC: DE LA BIERE POUR LE CONTROLE
LaDépêche.fr – 08/04/2008
Vincent Clerc s'est présenté en salle de presse, une canette de bière à la main de la marque de celle
qui sponsorise la coupe d'Europe. L'effort après le réconfort penseront certains, sauf que l'ailier
international a été tiré au sort pour passer au contrôle anti-dopage. Et comme l'envie d'aller au petit
coin était loin d'être pressante, Vincent Clerc s'est résigné à boire quelques bières afin de satisfaire au
plus vite à ce contrôle. «Si je ne bois pas quelques bières, je sens que je ne suis pas prêt de partir
d'ici», nous a-t-il confié en regagnant son vestiaire.
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LES SCIENTIFIQUES SE DOPENT AUSSI, SELON UNE ETUDE
AFP – 09/04/2008
PARIS (AFP) — Vingt pour cent des scientifiques et professions assimilées admettent avoir utilisé des
médicaments pour stimuler leur concentration et leur mémoire et accessoirement se passer de
sommeil, selon une étude conduite en ligne par la revue scientifique britannique Nature.
La vaste majorité de ces adeptes du dopage cérébral invoque le besoin d'"améliorer leur
concentration" et 60% reconnaissent y recourir quotidiennement ou sur une base hebdomadaire.
1.427 personnes - la plupart aux Etats-Unis et plus de la moitié qui sont âgés de 35 ans ou moins ont répondu à cette enquête informelle conduite en ligne sur un forum du groupe Nature.
Les sondés définissent leur domaine d'activité: biologie (14,9%), chimie (2,2%), science de la terre et
de l'environnement (1,4%), ingénieurs (15,4%), médecine (8,1%), physique (3%), médias (7,3%),
éducation (12,2%) ou "autres' (35,5%).
Le "dopant" le plus populaire est la Ritaline (méthylphénidate): 60% des consommateurs de dopants
intellectuels disent en prendre.
La Ritaline est prescrite aux enfants souffrant de Trouble de déficit de l'attention avec hyperactivité
(TDAH).
Parmi les sondés, 44% indiquent prendre du modafinil - un médicament psychostimulant découvert
en France et qui est normalement destiné à traiter des maladies caractérisées par un excès de
sommeil (narcolepsie, hypersomnie idiopathique). Le modafinil est une molécule qui a par ailleurs
particulièrement intéressé les militaires.
Un tiers des produits utilisés ont été achetés sur Internet, et pour le reste en pharmacie et sur
ordonnance.
Toujours selon l'étude, 80 % -qu'ils aient pris ou non de telles substances psychostimulantesdéfendent le droit des individus à prendre ces "dopants du boulot".
En revanche, sans surprise, la vaste majorité (86%) estiment qu'il faut les interdire aux enfants de
moins de 16 ans. Même si un tiers avoue que si les autres enfants à l'école en prenaient, ils
ressentiraient une pression pour en donner aux leurs.
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