Traitement de la maladie de Wilson - Wilson`s disease
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Traitement de la maladie de Wilson - Wilson`s disease
Mise au point M ise au point Traitement de la maladie de Wilson Wilson’s disease treatment #S. Peysson*, E. Broussolle* POINTS FORTS Maladie génétique métabolique de l’enfant ou de l’adulte jeune, potentiellement curable grâce aux traitements médicamenteux. Diagnostic biologique avec typiquement cuprurie augmentée et céruléoplasmine diminuée. Atteinte neurologique polymorphe associant des manifestations dystoniques, ataxiques et extrapyramidales. Traitement chélateur efficace mais pouvant aggraver initialement le tableau neurologique. Traitement d’entretien par le zinc. Surveillance clinique et biologique rigoureuse, indispensable en début de traitement. Nécessité de traitement à vie du fait du risque de rechute clinique, avec surveillance biannuelle de tolérance et d’efficacité du traitement. Mots-clés : Maladie de Wilson – Traitement – D-pénicillamine – Cuivre. SUMMARY Wilson’s disease is an autosomal recessive inherited disorder of hepatic copper metabolism resulting in liver and neuropsychiatric disease. Patients first presenting with neurological signs have symptoms of movement disorders, often with dysarthria, dysphagia, incoordination, tremor and dystonia occuring in any combinaison. A combinaison of various laboratory parameters and abnormal brain MRI are necessary to firmly establish the diagnosis. Treatment requires life-long administration of copper chelators for initial treatment and zinc is used for maintenance therapy. Because of serious adverse events, including immunologic and hematologic manifestations and neurological worsening occuring in about a third of patients on D-penicillamine, initial treatment preferences are changing from D-penicillamine to alternative agents such as trientine and tetrathiomolybdate with zinc therapy. Efficacy and safety of treatment should be monitored regularly. Keywords: Wilson’s disease – Therapy – Penicillamine – Copper. * Service de neurologie C, hôpital neurologique, centre “maladie rare Wilson”, Bron. 306 L a maladie de Wilson, ou dégénérescence hépato-lenticulaire, décrite pour la première fois en 1912, est une maladie héréditaire autosomique récessive rare liée à la mutation du gène de l’ATP7B situé en 13q14.3-q21.1, avec plus de 300 mutations décrites à ce jour (1). La perte de fonction de l’ATP7B, dont le rôle est d’assurer l’incorporation du cuivre dans l’apocéruléoplasmine, puis le transport du cuivre dans la bile lorsque le taux cuprique intracellulaire augmente, entraîne son accumulation tissulaire au-delà du seuil de toxicité, notamment dans le foie et le cerveau. Il s’agit d’une maladie systémique atteignant l’enfant ou l’adulte jeune, même si des formes neurologiques ont été décrites chez des adultes de plus de 65 ans, avec un pattern associant des manifestations hépatiques, neurologiques, hématologiques, rénales, psychiatriques, oculaires (anneau péricornéen de KayserFleischer, cataracte en tournesol) [2]. Le pronostic dépend de l’extension des lésions hépatiques et cérébrales. Le diagnostic peut être difficile à établir du fait de la grande hétérogénéité des manifestations cliniques et des difficultés possibles d’interprétation des dosages biologiques, notamment dans les formes à présentation hépatique. Dans les cas typiques, la cuprémie totale et le taux de céruléoplasmine sont diminués, et la cuprurie des 24 heures ainsi que le cuivre libre plasmatique sont augmentés (tableau I). Le cuivre libre plasmatique est calculé en soustrayant le cuivre lié à la céruléoplasmine de la cuprémie totale, sachant que chaque milligramme de céruléoplasmine contient 3 microgrammes de Tableau I. Critères de diagnostic de la maladie de Wilson. Céruléoplasmine plasmatique < 200 mg/l Augmentée en cas d’hépatite active (95 % des patients) Diminuée en cas d’insuffisance hépatocellulaire, d’acéruléoplasminémie, de patient hétérozygote, de malabsorption Cuprurie des 24 heures > 100 μg/j Augmentée en cas de nécrose hépatocellulaire Cuprémie totale < 1 mg/l Diminuée sauf si hémolyse ou en cas d’hépatite fulminante Cuivre libre plasmatique > 250 μg/l Attention au calcul* ; plus utile pour le suivi biologique que pour le diagnostic Cuivre intrahépatique > 250 μg/g de poids sec Augmenté si cholestase Anneau péricornéen de KayserFleischer Le plus souvent présent dans les formes neurologiques Peut être absent en début d’évolution Peut être présent si cirrhose biliaire primitive * Cu libre = Cu total – (céruléoplasmine x 0,003) La Lettre du Neurologue - Vol. X - n° 9 - novembre 2006 cuivre. Ce calcul, approximatif en théorie et en pratique, possède un intérêt très discuté pour le diagnostic mais semble plus approprié pour le suivi de l’efficacité du traitement. En cas de doute, la détermination du cuivre intrahépatique par biopsie hépatique et l’aide de la biologie moléculaire peuvent être utiles (3-5), mais elles ne sont pas nécessaires si les données cliniques, biologiques, radiologiques et ophtalmologiques (anneau péricornéen de Kayser-Fleischer) sont concordantes. Les manifestations neurologiques suivent invariablement l’atteinte hépatique, qui peut être silencieuse (2). Elles sont d’apparition progressive et associent des manifestations dystoniques (attitudes dystoniques posturales et segmentaires, intriquées avec des mouvements choréo-athétosiques), ataxiques (tremblement d’attitude associé à une nette composante intentionnelle) et extrapyramidales (syndrome akinétohypertonique à prédominance axiale associé à un tremblement de repos). La dysarthrie est fréquente et mixte, associant à différents degrés une composante extrapyramidale, cérébelleuse et hypophonique. Les troubles psychiatriques sont fréquemment associés, avec désintérêt dans les activités scolaires ou professionnelles, troubles de l’humeur, troubles du comportement, voire plus rarement véritables états psychotiques. L’IRM encéphalique est constamment pathologique en cas de manifestations neurologiques, montrant des anomalies de signal des noyaux gris centraux – notamment le putamen et le thalamus – ainsi que des noyaux dentelés, souvent associées à une atrophie cortico-sous-corticale et à des anomalies de signal de la substance blanche. L’aspect de “face de panda géant” est lié à des anomalies de signal du mésencéphale épargnant le noyau rouge. L’examen à la lampe à fente révèle quasi constamment un anneau péricornéen de Kayser-Fleischer en cas de symptômes neurologiques. TRAITEMENT Le pronostic de la maladie de Wilson est d’autant meilleur que l’atteinte neurologique et hépatique est peu prononcée et que le traitement est introduit précocement. En l’absence de traitement, l’évolution est fatale, marquée par des poussées d’hémolyse et d’insuffisance hépatique ou un état grabataire irréversible secondaire à l’atteinte neurologique. L’objectif du traitement est de mobiliser et d’éliminer le cuivre des organes cibles. Même s’il existe des formes de révélation tardive, le traitement doit être commencé le plus tôt possible et pris à vie, tout arrêt de celui-ci pouvant conduire à une rechute rapide des signes cliniques. Les principaux traitements sont résumés dans le tableau II. Tableau II. Traitements de la maladie de Wilson. D-pénicillamine (Trolovol®) Comprimé 300 mg Trientine (Trientine dihydrochloride® [ATU]) Gélule 300 mg Acétate de zinc (Wilzin®) Gélule 25 mg-50 mg Tétrathiomolybdate Non disponible en France La Lettre du Neurologue - Vol. X - n° 9 - novembre 2006 Règles hygiéno-diététiques Les aliments riches en cuivre doivent être évités : fruits de mer, chocolat noir, fruits secs, abats (notamment le foie de veau). Néanmoins, le régime seul n’est jamais suffisant et un traitement médicamenteux complémentaire reste indispensable. D-pénicillamine La D-pénicillamine (Trolovol®) est un chélateur du cuivre ; elle reste le traitement de première intention de la maladie de Wilson depuis plus de 30 ans. Elle permet de mobiliser les réserves de cuivre tissulaire en formant un complexe qui est éliminé par voie rénale. La dose quotidienne habituelle est de 1 à 1,5 g en trois ou quatre prises, une demi-heure ou deux heures après la prise alimentaire. L’adjonction de pyridoxine, à la dose de 25 mg/j, est conseillée du fait du risque carentiel induit par la D-pénicillamine. L’instauration du traitement s’effectue progressivement, par paliers de 150 mg, afin d’éviter les effets secondaires fréquents, notamment d’hypersensibilité (rashs cutanés, fièvre, lymphadénopathies), qui peuvent concerner jusqu’à 25 % des patients et nécessiter un arrêt transitoire et la reprise du traitement associé à une corticothérapie orale courte. Les effets secondaires immunologiques ne sont pas exceptionnels : glomérulonéphrite extramembraneuse à complexes immuns se traduisant par une protéinurie pouvant aller jusqu’au syndrome néphrotique, anomalie des lignées sanguines (thrombopénie, agranulocytose), lupus érythémateux systémique induit, syndrome de Goodpasture, myasthénie, etc. Ces manifestations sont le plus souvent réversibles à l’arrêt du traitement. Enfin, des complications cutanées peuvent se produire en cas de traitement prolongé, se manifestant par une fragilité cutanée ou muqueuse excessive, voire une élastose cutanée perforante serpigineuse, en relation avec l’effet toxique sur le collagène et les fibres élastiques (6). La surveillance biologique fait appel à la mesure de la cuprurie des 24 heures, laquelle se fera de façon rapprochée en début de traitement. On peut observer une augmentation majeure de la cuprurie, celle-ci pouvant atteindre des taux allant jusqu’à 5 à 10 mg/j alors que la cuprurie n’excède pas 1 mg/j avant traitement. À la phase d’entretien, la cuprurie diminue, passant à des taux de 750 à 1 000 μg/j. La surveillance de la tolérance se fait par monitoring de l’hémogramme, des tests hépatiques, de la créatinine, de la protéinurie, initialement à un rythme hebdomadaire, puis de façon rapprochée pendant au moins 6 mois. Néanmoins, le principal problème de la D-pénicillamine est le risque d’apparition de manifestations neurologiques chez un patient asymptomatique ou de leur aggravation à l’instauration du traitement (dysarthrie, dystonie, tremblements). Cette aggravation survient dans 20 à 30 % des cas ; le plus souvent transitoire, elle est parfois irréversible, le patient ne récupérant pas son état d’avant traitement par D-pénicillamine. Le mécanisme, imparfaitement élucidé, ferait intervenir une mobilisation du stock hépatique en cuivre, avec augmentation du taux de cuivre cérébral. L’introduction prudente et progressive de D-pénicillamine réduirait ce risque (3-5). Mise au point M ise au point 307 Mise au point M ise au point Trientine Transplantation hépatique La trientine, ou triéthylène-tétramine dihydrochlorate, disponible en ATU, a une efficacité discrètement moindre que la D-pénicillamine et est généralement réservée aux patients chez qui cette dernière est contre-indiquée. Néanmoins, sa tolérance est meilleure et certains auteurs la considèrent comme un traitement de première intention de la maladie de Wilson. Il s’agit également d’un chélateur du cuivre qui mobilise le cuivre tissulaire, augmente l’excrétion urinaire de cuivre et diminue son absorption intestinale. Les doses sont équivalentes à celles de la D-pénicillamine, de l’ordre de 1 g/j en trois ou quatre prises en dehors des repas (1 heure avant et 2 heures après). Elle nécessite une conservation au réfrigérateur à 4° C. L’efficacité du traitement se traduit par une augmentation rapide de la cuprurie, mais de façon moindre qu’avec la D-pénicillamine (1 à 3 mg/j). Les effets indésirables sont moindres que ceux de la D-pénicillamine mais nécessitent le même monitoring. Des cas de néphrite à complexes immuns (2 à 5 %), d’anémies sidéroblastiques et de syndrome lupoïde ont été décrits, de même que de rares aggravations neurologiques lors de l’initiation du traitement (2-5). La transplantation hépatique est un traitement d’exception, employé souvent comme thérapeutique de sauvetage en cas de défaillance hépatique fulminante ou de cirrhose hépatique évoluée. Le taux de survie est excellent, d’environ 85 % à 5 ans. Elle a été proposée dans des formes neurologiques rapidement évolutives résistant au traitement médical, en l’absence d’atteinte hépatique évoluée, avec dans certains cas une nette amélioration neurologique. Néanmoins, l’indication de la transplantation hépatique chez les patients présentant une atteinte neurologique sévère mais sans atteinte hépatique prononcée reste très discutée, les patients avec une atteinte mixte hépatique et neuropsychologique ayant une survie moindre qu’en cas d’atteinte hépatique isolée (9). Sels de zinc Plusieurs préparations de sels de zinc sont disponibles : sulfate, gluconate et surtout acétate de zinc (Wilzin®). Le mécanisme d’action des sels de zinc est différent de ceux de la D-pénicillamine et de la trientine. Ils bloquent l’absorption intestinale du cuivre, en induisant des métallothionéines qui se lient au cuivre et restent dans les entérocytes, secondairement éliminés par desquamation dans les selles. De plus, ils induisent également la synthèse de métallothionéines dans les hépatocytes fixant également le cuivre de façon non toxique. La dose habituelle varie entre 75 et 250 mg/j (dose standard : 150 mg/j) en trois prises à distance des repas (1 heure avant ou après). Les effets indésirables sont rares, à type de gastrite dans 5 à 10 % des cas. Le suivi biologique n’est pas codifié. L’efficacité biologique est contrôlée par la cuprurie ou la normalisation du cuivre libre plasmatique calculé. L’observance est vérifiée par la zincurie (2-5, 7). Tétrathiomolybdate Le tétrathiomolybdate n’est pas commercialisé en France. Son mécanisme d’action fait intervenir la formation d’un complexe ternaire avec le cuivre et les protéines (8). Administré pendant les repas, il fixe le cuivre et “négative” la balance cuprique. En dehors des repas, il forme le complexe ternaire avec le cuivre libre et l’albumine et empêche la pénétration intracellulaire du cuivre. Son délai d’action est plus rapide que celui du zinc. Les effets indésirables sont représentés par des anomalies des lignées sanguines (anémie, leucopénie) ou une augmentation modérée des transaminases, d’évolution favorable avec la réduction de la dose. Surtout, il semble permettre d’éviter l’aggravation neurologique initiale qui se produit avec les autres traitements chélateurs, notamment la D-pénicillamine. Néanmoins, il expose au risque de déplétion cuprique importante en cas de traitement prolongé. Enfin, l’efficacité et la tolérance à long terme n’ont pas été étudiées (2-5). 308 Traitements associés Les taux plasmatiques et intrahépatiques de vitamine E sont diminués dans la maladie de Wilson. Des améliorations symptomatiques sous vitamine E ont été rapportées en association avec les traitements habituels. Néanmoins, aucune étude n’a démontré l’efficacité de la vitamine E seule. Les traitements neuroleptiques, qui peuvent être utilisés lors des manifestations neuropsychiatriques, sont à éviter car ils aggravent le tableau neurologique, avec, dans certains cas, un risque de syndrome malin des neuroleptiques (10). Cependant, il arrive que l’on soit contraint d’y recourir en cas de troubles du comportement incontrôlés. La réponse des signes extrapyramidaux à la L-dopa est variable. Les tremblements sont traités par les bêtabloquants, avec une efficacité variable. Pour la dystonie, les anticholinergiques peuvent apporter une amélioration, tandis que l’utilisation de la toxine botulique peut être nécessaire dans les formes sévères. Choix du traitement Le zinc reste le traitement de première intention chez les patients présymptomatiques, révélés à l’occasion d’un dépistage dans la fratrie d’un cas index (11). Dans les formes neurologiques de la maladie, le choix initial du traitement n’est pas totalement défini. Pour certains auteurs, la D-pénicillamine reste le traitement de première intention de la maladie de Wilson. Un monitoring clinique et une surveillance rapprochée des paramètres biologiques permettent de dépister précocement les effets indésirables du traitement (12). Néanmoins, pour d’autres, le risque d’aggravation sous D-pénicillamine contre-indique ce traitement et justifie en première intention une association tétrathiomolybdate et zinc ou zinc et trientine, ou encore du zinc seul (5, 13). Néanmoins, des cas d’aggravation ont également été rapportés avec ces traitements. Lors de la grossesse, malgré le risque tératogène des différents traitements médicamenteux, il est indispensable de poursuivre le traitement du fait du risque d’aggravation ou de rechute des signes cliniques, notamment hépatiques ou neurologiques. Il faut également souligner que la carence en cuivre, tout comme l’excès de cuivre, est tératogène, et que le traitement doit être le plus souvent diminué, avec un suivi de la cuprurie ou du cuivre libre plasmatique. Les traitements les plus prescrits dans cette La Lettre du Neurologue - Vol. X - n° 9 - novembre 2006 Traitement D-pénicillamine, trientine Zinc Efficacité Tolérance Cuprurie des 24 heures Cuivre libre plasmatique M1, M3, M6, M12, M18, M24 puis annuellement Hémogramme, bilan hépatique, créatinine, protéinurie Hebdomadaire pendant 1 mois, puis bimensuelle pendant 2 mois, puis mensuelle pendant 3 mois, puis biannuelle pendant 2 ans, puis annuellement. Bilan immunologique/6 mois pour la D-pénicillamine Cuprémie des 24 heures ou cuivre libre plasmatique Zincurie des 24 heures M1, M3, M6, M12, M18, M24 puis annuellement Tétrathiomolybdate Surveillance (8-16 premières neurologique semaines) hebdomadaire Amylasémie NFS et bilan hépatique Bimensuelle Surveillance biannuelle indépendante du traitement : hémogramme, créatinine, bilan hépatique, TP (voire facteur V), alpha-fœtoprotéine (voire échographie abdominale) situation sont le zinc et la trientine, la D-pénicillamine, traitement le plus tératogène, étant souvent relayé par l’un de ces deux traitements précédents, même si des grossesses ont été menées à terme sans problème notable sous D-pénicillamine (5). Les modalités de surveillance du traitement sont détaillées dans le tableau III (5). Cette surveillance doit être très rigoureuse et rapprochée, en particulier en début de traitement par un chélateur, avec contrôle de l’efficacité du traitement et dépistage des éventuels effets indésirables. Une fois que le cuivre a été éliminé dans une proportion suffisante, le traitement initial est relayé en entretien par le zinc, voire la trientine. Il est indispensable d’insister auprès du patient sur la nécessité de poursuivre le traitement à vie. La surveillance en phase d’entretien devrait être biannuelle, en s’assurant de l’efficacité du traitement, de l’observance et de la tolérance. O Centre de référence Bernard-Pépin pour la maladie de Wilson Un centre de référence Bernard-Pépin pour la maladie de Wilson a été labellisé en octobre 2005 pour le diagnostic et la prise en charge des patients atteints de cette maladie. Coordonné par le Dr France Woimant, il comprend quatre centres référents (service de neurologie, hôpital Lariboisière, Paris ; service d’hépatologie pédiatrique, hôpital Kremlin-Bicêtre ; département des maladies du foie et centre hépato-biliaire, hôpital Brousse, Villejuif ; unité d’hépatogastroentérologie pédiatrique, hôpital Herriot, Lyon), associés à plusieurs centres de compétence. La Lettre du Neurologue - Vol. X - n° 9 - novembre 2006 RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1. Dhawan A, Ferenci P, Geubel A et al. Genes and metals: a deadly combination. Acta Gastroenterol Belg 2005;68:26-32. 2. El-Youssef M. Wilson’s disease. Mayo Clin Proc 2003;78:1126-36. 3. Ferenci P. Review article: diagnosis and current therapy of Wilson’s disease. Aliment Pharmacol Ther 2004;19:157-65. 4. Schilsky ML. Diagnosis and treatment of Wilson’s disease. Pediatr Transplant 2002;6:15-9. 5. Brewer GJ, Askari FK. Wilson’s disease: clinical management and therapy. J Hepatol 2005;42(Suppl.):S13-21. 6. 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