N°6 - Novembre 2002
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N°6 - Novembre 2002
Le Journal de COUCY N°06 Novembre 2002 Les activités sportives de la fête à Coucy ont rassemblé de nombreux participants Alors qu’en terme de participation, la fête de l’an dernier n’avait pas été exceptionnelle, cette année, les habitants du village sont venus nombreux pour participer aux activités proposées par l’association sportive. Le premier événement était le tournoi de football. Prés de 50 joueurs ont participé aux matches amicaux qui se sont déroulés sur le terrain de football d’Amagne. Pour que tout le monde puisse jouer, les équipes avoisinaient les 15 ou 16 joueurs contre 11 normalement. Cela n’a pas empêché les joueurs amateurs –voire plus qu’amateurs- de se défouler sur le terrain. Tant et si bien qu’un d’entre eux – M. COULMY- s’est tordu la cheville et est reparti avec une entorse. Mais l’événement de la fête était bien entendu le 1er concours de sciage de bûches (voire notre article) qui a réjoui tous les participants. Un autre record a été battu en terme de participation lors du traditionnel tournoi de pétanque : Cette année, 55 équipes se sont inscrites soit 110 joueurs venus de tout le département. Cela n’a pas empêché un habitant de Coucy d’être finaliste : Il s’agit de Jean-marc Crémon. David POTIER Les membres du Club amitié ont organisé leur concours de belote annuel 12 équipes se sont retrouvées dans la salle des fêtes de Coucy mercredi 25 septembre pour le traditionnel concours de belote organisé par le Club Amitié. La journée s’est déroulée dans la bonne humeur. Elle s’est terminée autour du verre de l’amitié par la remise des lots aux vainqueurs. Le prochain rendez-vous est programmé pour le mois de février 2003. Les membres du Club Un scieur sachant scier sans s’assécher…C’est un scieur élevé au cassoulet Quand les modalités d’organisation du 1er concours de sciage de bûches ont été définies, nous sommes partis à la quête de bûches pour faire le show. Nous avons commencé par choisir de belles bûches de 35 cm de diamètre dans du bois frais. Seulement, lors des essais, nous avons vite compris que cela serait impossible de couper de tels morceaux. Nous sommes donc repartis à la chasse pour trouver un nouveau lot de bûches, beaucoup plus raisonnables de 25 cm de diamètre. Mais là encore, après plusieurs essais vains, nous nous sommes rendus compte que cela serait trop difficile. Alors, nous sommes allés voir Georges BONNEVIE qui nous a donné des poteaux télégraphiques. C’est moins impressionnant, mais c’est quand même beaucoup plus facile à couper. Nous avions le bois, nous avions les scies, des lames de rechange, le chronomètre…Il ne manquait plus que vous ! Et vous êtes venus nombreux pour cette nouvelle animation : Près de cinquante personnes ont participé au concours, 100 repas ont été servis en un peu plus d’une heure, et vous étiez en tout plus de cent cinquante spectateurs. Après le tirage au sort, les scieurs se sont donc affrontés : un joueur de chaque coté de la bûche et le premier qui avait coupé sa tranche était sélectionné. L’autre étant automatiquement éliminé. De nombreuses lames ont été abîmées, et même les scies ont beaucoup souffert, au point qu’à un moment, l’épreuve à du être interrompue pendant une dizaine de minutes car il n’y avait plus de scie en état de fonctionnement. Il est vrai qu’au cours de la soirée, les joueurs se sont suivis mais ne se ressemblaient pas : Il y avait les méthodiques, les endiablés, les farfelus… L’ambiance était à son comble quand les filles sciaient : Juste avant le top départ, il y avait en bas du podium leurs entraîneurs et coach de maris ou d’amis qui leurs expliquaient la meilleure façon de se positionner. Et au top départ, c’était des encouragements ininterrompus. C’est au terme des trois épreuves de sélection que les derniers joueurs encore en liste se sont départagés au chronomètre. Le suspens est resté présent jusqu’au bout de l’épreuve. Avec 24,12 secondes, Stéphane Larcher était en passe de devenir le meilleur scieur de bûche de l’année. Mais au dernier moment, le dernier participant, Franck Crémon battait sur le fil le record avec un score de 22,64 secondes. Il est vrai que ce dernier s’était bien préparé en choisissant sa scie et la position à prendre de façon scrupuleuse. Rendez vous est déjà donné l’an prochain pour remettre en jeu le trophée. Avec 47,57 secondes, Corinne COCHON, la finaliste des filles s’est bien débrouillée. Elle termine seulement sixième au classement général. Les résultats : Garçons : 1er : Franck Crémon, 22,64 secondes 2nd : Stéphane Larcher, 24,12 secondes 3ème : Dominique Igel, 28,16 secondes Filles : 1ere : Corinne Cochon, 48,57 secondes 2nde : Marie-José Langlet, 1,01 minute 3ème : Emilie Pierron, 1,45 minute David POTIER L’association Coucy Sport vous propose de venir marcher le dimanche matin L’association Coucy Sport organise à titre expérimental une première marche le dimanche 27 octobre. Cette nouvelle activité sera renouvelée si le nombre de participants le permet. L’objectif est à terme d’organiser une grande marche au printemps où seront invités tous les marcheurs de la région. Mais avant de vous faire parcourir des plus grandes distances, nous vous proposons pour commencer un petit parcours de 5 Km. La promenade débutera à 09 H30 au terrain de sport. Le retour est prévu vers 11 H 00 au même endroit. Une petite collation et des boissons seront servies à la fin. Cette première balade est entièrement gratuite, elle est ouverte à tous. L’objectif ne sera pas de faire la course, mais de permettre à chacun de mesurer ses capacités. Nous vous invitons donc à venir nombreux pour cette première marche. Gilles et Chantal se sont enfin mariés Tout le monde les pensait mariés, et pourtant, Chantal FAYDT n’avait pas encore accordé sa main à Gilles HONS. Ce fut fait le 28 septembre. M. RIVA a prononcé devant la famille et quelques amis proches la célébration du mariage. Un vin d’honneur a ensuite été servi devant l’embuscade vers 12 H 00. Il a rassemblé les amis des jeunes mariés bien au-delà du village puisque l’on pouvait apercevoir de nombreuses personnes des communes avoisinantes. Vers 16 H 00, un grand nombre des participants était encore présent. C’est le lendemain que les deux mariés ont rassemblé leurs amis pour un grand repas à la salle des fêtes de Coucy Gilles a rencontré Chantal il y a maintenant 19 ans. Ils vivent à Coucy depuis 16 ans au bar l’Embuscade. Nous souhaitons à Chantal et Gilles HONS tous nos vœux de bonheur. David POTIER Un grand merci Un grand merci à Thérèse, Angélique, Céline et James LARCHER, à Virginie, Frédéric et Bastien VERGNEAUX, à Laurence ROYNETTE et à Gérard PIERRON sans qui la fête à Coucy n’aurait sans doute pas été aussi riche. C’est aussi grâce à ces personnes, dévouées de la première heure, que nous pouvons vous fournir des prestations de qualité et de nombreuses animations. Un grand merci à eux David POTIER Le 1er défilé de 2 C.V. annulé Vous êtes nombreux à vous demander pourquoi le défilé de 2 C.V. a été annulé le dimanche après–midi de la fête. Nous vous devons donc quelques explications : Comme toutes les animations de la fête, le défilé a été prévu plusieurs mois à l’avance. Il a donc été entendu avec le président de l’association Champar’deuch que ce jour là, plus d’une douzaine de 2 C.V. serait présente. Une autre rencontre de préparation a été organisée, fin juillet, avant l’édition du programme pour définir les modalités : les 2 C.V. défilaient, et ensuite, les personnes qui le souhaitaient pouvaient faire une ballade dans la petite voiture de leur choix. Quelques jours avant la fête, une dernière rencontre avec le responsable de l’association Champar’deuch a permis de définir les modalités définitives. Pendant toutes ces rencontres, à aucun moment, il a été évoqué le fait qu’il n’y aurait pas autant de 2 C.V. que lors des prévisions initiales. Pourtant, le jour J, près d’une demi-heure après l’horaire initial, on était encore loin du compte, puisqu’on ne dénombrait en tout que ….5 voitures…. Un défilé avec seulement 5 véhicules aurait paru très ridicule aux yeux des spectateurs. C’est un peu comme si une équipe de football venait joueur un match avec 3 joueurs contre une équipe normalement constituée de 11 joueurs. Après une discussion avec le représentant de l’association, il a donc été décidé d’annuler le défilé. On ne pouvait pas proposer aux habitants une prestation de si faible qualité. Par contre, il n’a jamais été question d’annuler les promenades organisées initialement pour les habitants. Mais visiblement, les propriétaires des véhicules se sont désengagés sans aucune explication… Le 1er défilé de 2 C.V. à Coucy sera donc le dernier… David POTIER Qui a trouvé les bonnes réponses ? Cela fait maintenant plusieurs semaines que beaucoup d’entre-vous s’interrogent et nous interrogent sur les réponses à deux questions posées dans ce journal : - Que signifient les initiales du mot CRAC ? - Comment appelle t’on les habitants de Coucy ? La première question était facile : A quoi sert ce petit journal ??? Le journal de Coucy, C’est Retrouver l’Actualité de Coucy… Il fallait y penser !!! Personne n’a trouvé la bonne réponse, et du coup, personne ne gagne la voiture neuve qui était mise en jeu. Pour la seconde question, posée par Brigitte THOIN, il fallait déjà faire plus de recherches : les habitant de Coucy sont-ils des Coucynais, des Coucyois, des Coucyiens, des Coucynois ??? La réponse est loin d’être évidente mais d’après des renseignements officiels, il s’agirait des COUCYIENS. Félicitations à Mme Nebout de Coucy 1. Elle a trouvé la bonne réponse. David POTIER Découverte d’un avion de chasse allemand M. COCU, un ancien du village aujourd’hui décédé, en parlait souvent : « Il y a la bas un avion de guerre allemand …avec le pilote… et une mitraillette ». Beaucoup d’entre ceux qui l’ont connu sont vraisemblablement resté perplexe devant ces affirmations, et pourtant… …La légende existait, il ne restait plus qu’à la vérifier. C’est plus récemment qu’un agriculteur de Coucy, en labourant sa terre a raccroché sa charrue sur un objet suspect. Après une localisation plus précise par un habitant du village équipé d’un détecteur, il s’est avéré que la taille de l’objet était importante. Grâce à l’usage d’une pelle mécanique, l’objet métallique fut donc sorti : Il s’agissait bien d’une partie d’avion : un fuselage avant équipé du moteur et d’une partie de l’hélice. La surprise était de taille, mais la trouvaille ne s’arrêta pas là : M. Cocu avait raison; le pilote était encore dans l’appareil. Des ossements furent retrouvés : Une partie du crane, de la mâchoire, de la cage thoracique et des bras. Le reste du corps ayant certainement été détruit ou brûlé lors de l’atterrissage. Après la visite de spécialistes et d’historiens, les restes du pilote ont été conduits au cimetière de Noyers-Pont-Maugis où reposent déjà les victimes allemandes de la seconde guerre mondiale. L’arrière et les ailes de l’avion ont sans doute été détruits lors de l’atterrissage car seuls des débris ont été découverts. Au total, les investigations ont donc permis de retrouver le moteur complet en bon état de conservation – un Daimler Benz - de près d’une tonne, des bandes de munitions, des obus de 20 mm ainsi qu’un lance fusée de détresse équipé de ses fusées. L’avion, un Messerschmitt 109 E construit en 1939 se serait écrasé à Coucy en mai 1940 lors d’un combat avec un « Curtis » de l’aviation française. David POTIER Illustration et photo en vol d’un Messerschmitt 109 E CRAC Journal gratuit N°6 Maquette et Rédaction : David POTIER : 06 30 07 75 23 Rédaction de l’invité et aide à l’écriture : Agnès PHILIPPOT : 03 24 38 45 16 Distribution à Coucy 1 : Charles BRILLOUET Distribution à Coucy2 : Agnès MAILLARD Le 06 octobre, c’était dansant le Thé L’association l’ACOLO organisait son premier Thé Dansant le 06 octobre 2002. Des problèmes de logistiques ont obligé les organisateurs à détourner l’animation vers la salle des fêtes de Sorcy. Les danseurs ont pu tournoyer sur les airs de musette les plus connus. La musique était assurée par l’orchestre Trompettissimo. Thierry THOIN entouré des musiciens L’après midi a aussi permis à un nouveau talent de se produire en public : Il s’agit de Thierry THOIN de Coucy 2 qui n’a pas hésité à venir pousser la chansonnette devant ses amis admiratifs. Devant les applaudissements à la fin de sa chanson, plus personne ne doute qu’une grande carrière de chanteur s’ouvre à lui !!! David POTIER Ça plane pour Michel VALENSI L’invité de ce 6ème journal est Michel VALENSI…Au fait, il y a combien d’ « ailes » à VALENSI ? Deux bien sûr ! Tout a commencé quand il avait une dizaine d’année, c’est à cet age là qu’il est tombé dans la « passion magique » et qu’il a commencé à construire ses premiers modèles réduits d’avions. Cette passion va l ‘amener à l’age de 15 ans à passer son Brevet Elémentaire des Sports Aériens financé par une bourse d’état. Alors qu’il a tout juste 17 ans, c’est sur Reims qu’il va faire ses débuts de pilote, sur des planeurs uniquement. Puis, quelques années plus tard, son rêve se réalise grâce à l’obtention du Brevet de Pilote d’Avion à Moteur toujours grâce aux bourses que l’état lui alloue. Son Brevet de pilote en poche, l’histoire pouvait s’arrêter là, mais, quand on a comme lui, du ciel plein la tête, une petite chose manque encore. Pour lui, un pilote sans avion c’est comme Sheila sans Ringo ou encore comme un jambon-beurre sans jambon ! Qu’à cela ne tienne : En 1997, il choisit le modèle de son futur bi place, il achète la liasse de plans qui serviront à sa construction, et l’aventure commence dans le sous-sol de sa maison ! Grâce à la formation en menuiserie qu’il a acquise en construisant des modèles réduits et à son expérience professionnelle, il entreprend la fabrication de son avion. Ce sera un JODEL D 18 (du nom de l’ingénieur qui a conçu les plans : Del Montez) d’une envergure de 7,50 m, d’une longueur de 5,60 m et pour un poids de 290 kg Alors, en juin 97 commence dans la rue du Moulin la fabrication des gabarits, qui serviront à la réalisation des différentes pièces de l’appareil conçues en pin d’Oregon. Tout le sous-sol et la salle à manger de la maison sont réquisitionnés. En effet, l’humidité et le froid du sous-sol pendant l’hiver retardent les travaux, alors la salle à manger va faire office de séchoir pendant le mauvais temps. Durant les travaux qui prendront cinq ans, la Direction Civile rend visite par deux fois à Michel Valensi pour commencer à vérifier la conformité de l’appareil. Et, c’est en tout 5 ans de travaux quasi quotidiens pour Michel Valensi, mais aussi pour son épouse car c’est elle qui réalisera entièrement la sellerie intérieure de l’avion. A chaque nouvelle étape, l’avion est pris en photo jusqu’au jour J où le Jodel est terminé. Il est alors remorqué et transporté à l’aéroclub de Sault les Rethel. A ce stade, il faut prévenir la D.G.A.C. qui délègue quelqu’un pour un premier vol d’essai. Comme tout se passe bien, on délivre alors à Michel VALENSI une autorisation de vol provisoire pendant un certain temps. Pour obtenir l’homologation définitive qui peut prendre de 1 à 3 mois, il doit effectuer 15 heures de vol, 50 atterrissages et rester dans un rayon de 20 km autour de l’aéroclub. L’homologation obtenue, il peut désormais emmener 1 passager sur la distance de son choix. Le 5 mai 2002, le D 18 de Michel VALENSI, d’une puissance de 65 CV avec une vitesse de croisière de 170 km/h peut alors voler de ses propres ailes. Sur ses flancs, on peut lire son immatriculation : FPMVM. Le F signifie que c’est un avion français, le P que c’est avion construit par un amateur, le M reprend les initiales de la famille : Myriame et Mylène ses filles, Monique sa femme et Michel, le V signifie Valensi et enfin le M de la famille. Juste à coté des lettres, il y a une photo de chien, un St Bernard bien sûr, le chien préféré de Michel, Un chien qui répond au nom de Farman (tout n’est qu’aviation chez les Valensi !) Depuis son homologation, le JODEL D 18 a déjà participé à deux représentations d’avions amateurs et a obtenu 2 récompenses, il peut donc voler la tête haute ! Pour Michel Valensi et son épouse, pas question de mal de l’air, ils ont bien l’intention de profiter de leur appareil. Quant à nous, on leurs souhaite d’avoir toujours la tête dans les nuages. Agnès PHILIPPOT Vive les mariés Parmi les mariages de cet été, on se souviendra de celui de Johnny JUSTIN et Fabienne PATERNOTTE. Johnny a épousé Fabienne le 20 juillet. Après la célébration, les jeunes mariés ont invité les habitants du village et leurs amis à venir partager le vin d’honneur prés de la salle des fêtes du village. Le soleil s’est maintenu pendant le vin d’honneur, fait exceptionnel car le mois de juillet a été très pluvieux cette année. L’ambiance était chaude, et les bouteilles se sont succédées sans interruption pendant un long moment. Johnny travaille dans une grande surface commerciale, il est originaire de Pauvres. Sa femme Fabienne est employée de maison, elle nous vient de Thugny-Trugny. Ils habitent tous deux rue du Général Leclerc à Coucy. Nous leurs souhaitons tous nos vœux de bonheur et de joie. David POTIER Alors, quand allez vous enfin vous décider et écrire un article dans le CRAC ?