Télécharger le bulletin - Communauté de communes du Livradois
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N°55 0,75€ Novembre 2012 www.cc-livradois.fr/bulletin SOMMAIRE Etat civil Actualités associations Formulaire d'abonnement L'enseignement a Marsac Le mot de Pascal Fernand et Pierrette Halloween A vous de jouer *** Directeur de publication : Pascal CHALLET Dépôt légal : Novembre 2012 Imprimé par nos soins *** 1 ETAT CIVIL Naissances : Décès : Catherine Chelles, épouse Fassiau, le 1er octobre, 51 ans, Flaittes. Andrette Jeanne Mavel, le 11 octobre, 92 ans, Faillargues. Condoléances aux familles des disparus. Dessimond Manon, le 8 octobre, Flaittes. Michel Léana, le 16 octobre, Brugeailles. Galland Romane, le 21 octobre, lotissement Hameau des Fontaines. Charret Tom, le 23 octobre, Riols. Hors commune : Garance, à Rambouillet, arrière-petite-fille de Mmes Jeanne Astier d'Ambert et Marcelle Maillet de la Gravière, chez leur petit-fils Barthélémy. A Riom, Jean-Patrick, petit-fils de Patrick Faye de Chadernolles, chez ses enfants Nicolas et Laëtitia. La GAZETTE s’associe au bonheur des nouveaux parents et grandsparents ! Mariage : Franck Fougères et Marie Aubéri Pagès Le 27 octobre, Le Bostfaucher. Félicitations aux jeunes mariés. ACTUALTES ASSOCIATIONS BIBLIOTHEQUE En raison des fêtes de fin d'année, la bibliothèque de Marsac sera fermée du vendredi 21 décembre 2012 au mercredi 09 janvier 2013. Réouverture le jeudi 10 janvier 2013 de 14h00 à 16h00. En raison du passage du Bibliobus, rapporter les livres de la bibliothèque départementale pour le 02 décembre. Exposition "Les Mangas" 7, rue des écoles, les dimanches 18, 25 novembre, 2 et 9 décembre de 10h à 12h. La rencontre d'art singulier est reconduite le 6 et 7 juillet 2013, l'association APACOP (organisateur de la rencontre) demande à récupérer de vieux pulls et recherche toute personne bénévole et hébergeur. Contacter Laëtitia Juchault, le mardi matin à la mairie ou par mail : [email protected] Samedi 8 décembre 20h30 CONCOURS DE BELOTE Organisé par le Twirling Bâton du Livradois à la salle des fêtes de Marsac en Livradois Nombreux lots : 2 bons d’achat UCA d’une valeur de 100 € 2 bons d’achat UCA d’une valeur de 60 € 2 bons d’achat UCA d’une valeur de 40 € 2 repas au Restaurant « le bon coin » 2 bouteilles de champagne Et de nombreux autres lots. Prochaine réunion de la Gazette : 1er décembre 2012 à 18h à l’ancienne école St-Joseph Le formulaire d’abonnement est à retourner à Pascal CHALLET : 34 Route d’Arlanc 63940 MARSAC EN LIVRADOIS : Nom : Prénom : Adresse où la Gazette doit être envoyée : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Règlement : chèque bancaire ou postal de 21 € à l’ordre de « APPM ». 2 Signature. L'ENSEIGNEMENT A MARSAC Depuis la loi GUIZOT de 1833, qui imposait à toute commune de plus de 500 habitants d'avoir au moins une école primaire élémentaire, jusqu'aux lois de Jules FERRY de 1881 et 1882, rendant l’école primaire gratuite, obligatoire (de 6 ans à 13 ans) et laïque; voyons ce qu'était l'enseignement dans notre Commune. I. De 1830 à 1881. - Pour les filles: depuis le 9 avril 1811 par décret impérial, (Napoléon 1er) les sœurs de st Joseph sont reconnues et assurent un enseignement gratuit avec 2 religieuses. - Pour les garçons: Nous savons que Jean-Baptiste MELIODON, en 1855, fait don à la Commune de Marsac de bâtiments, cour, hangar et 60 ares de terrain pour une école Communale; à condition que l'instruction y soit donnée par les frères Maristes. (Bâtiment de l’école actuelle anciennement "Ecole des Garçons"). Cette propriété avait été achetée en 1845 et 1847 à Mrs GARRAIT-FOUILLOUX et Théodore FRITEYRE. (La construction du bâtiment date des années 1845-1855.) -De 1850 à 1860, l’enseignement est donc donné à Marsac. Par l'école des frères maristes pour les garçons avec l'effectif suivant: En 1872: 150 élèves en Janv. Février-Mars. 92 élèves en Avril–Mai-Juin. 72 élèves en Juillet (Aout-Sept: vacances) 118 élèves en Octobre-Novembre-Décembre. Cette variation d'effectif ne doit pas surprendre, car encore dans les années 1930, certains élèves ne rentraient en classe qu'après le 11 novembre et quittaient l'école à Pâques. Par l'école st Joseph pour les filles. Ecole dirigée par les religieuses du Bon Pasteur. (Local actuel). Par l'école des Sœurs de St Dominique pour les filles, (bâtiment disparu - emplacement Maison Bigay.) Par l'école mixte de Chaderno1les, dirigée par mademoiselle Pascal. D’autre part, d'après un compte-rendu du Conseil municipal de 1879 nous apprenons qu'il y a, dans la commune 6 salles d’Asile (accueillant les enfants, garçons et filles de 2 ans à 6 ans) dirigées par des personnes laïques, et que déjà 3 villages ont des maisons communes: les Isards - Faillargues et un autre ??? , pas nommé dans le compte-rendu. Ces salles d'asile seront remplacées (décret de 1881) par les écoles maternelles. Au village d'Espinasse, à partir de 1865 une demoiselle Mariette SAULZE (née en 1844 – morte en 1927) qui avait reçu une bonne instruction religieuse à Clermont, a appris en plus du catéchisme, à lire, à compter, à écrire à plusieurs générations des habitants de ce village et des villages voisins. Avant 1861,1'enseignement n'était pas gratuit, les élèves devaient acquitter directement à l'instituteur une rétribution scolaire. Mais les enfants des gendarmes, les enfants de l'assistance, les indigents étaient dispensés de la rétribution scolaire. Pour notre commune voici le nombre des enfants admis à la gratuité par le conseil municipal: Années 1877 1880 Ecole des frères Directeur M. Louis Clavel: 24 28 Ecole St Joseph, Directeur Melle Sauret: 14 2 Ecole St Dominique: 0 18 Ecole de Chadernolles: 8 3 A partir de 1880 par décision du conseil municipal, les filles admises à la gratuité doivent aller à l'école St Dominique. Dans sa réunion de février 1881, le conseil municipal désapprouve la directrice de l'école St Joseph. Compte-rendu de la réunion du conseil municipal de février 1881: il avait été décidé en 1879 que les élèves admis à la gratuité devaient fréquenter l'école des sœurs de St Dominique; les sœurs de St Joseph ayant malgré tout admis quelques-uns de ces élèves et arguant du fait qu'on aurait du les avertir 6 mois à l'avance, le conseil rejette cette excuse car ce n'est pas de sa faute si le chef administratif qui était à la tète de la commune à cette époque n'a pas fait son travail. A partir de 1878, l'école de Chadernolles pose des problèmes au conseil municipal: elle coûte trop cher d'autant plus qu'elle 3 n'est qu'une salle d'asile pour jeunes enfants (20 élèves). Compte-rendu de la réunion du conseil du 5 juin 1881: l'institutrice de Chadernolles est une charge pour la commune, le produit de la rétribution scolaire ne dépasse jamais 250 frs alors que le traitement de l'institutrice est de 650 frs. Le conseil pense que si une institutrice bien active et intelligente se trouvait à la tète de cette école de hameau, celle-ci serait fréquentée par un plus grand nombre d'enfants, ce qui élèverait le chiffre de la rétribution scolaire et diminuerait les charges de la commune. En effet depuis 2 ans des parents ont retiré leurs enfants de cette école pour les mettre aux écoles libres du bourg. Attendu que cette institutrice n'est pas capable de diriger une école et qu'elle est dépourvue de diplôme, le conseil demande que Mlle Pascal soit remplacée par une autre institutrice laïque pourvue du brevet de capacité. Gazette 1991 (texte original) à suivre... LE MOT DE PASCAL Dimanche 21 octobre j'ai appris par la montagne que nous étions à moins de 30 minutes d'une maternité. Les éléments dramatiques survenus dans le Lot où une femme a perdu son bébé en accouchant sur le trajet ont été fort médiatisés. Pour nous rassurer, l'administration a édité une carte où tous les habitants du Puy de Dôme sont à moins de trente minutes d'une maternité (voir carte extraite de la montagne du 21 octobre). La maternité la plus proche de Marsac est sans contestation à Thiers : cela fait 16 ans que je fais la route Marsac/au Bas de Thiers où je travaille (vers le centre commercial Carrefour) et je mets 45 à 50 minutes avec l'impression de ne pas rouler lentement, mais sans trop d'excès. En lisant cet article, mince alors ! Je me suis dit : "tu dois rouler vraiment Extrait Via Michelin pépère !" Alors pour en avoir le cœur net, j'ai cherché sur internet "Via Michelin" l'itinéraire Ambert/le Fau où se situe l'hôpital. Il 63600 Ambert – 63300 Le Fau Thiers faut 1h01minute (voir encart). J'ai regardé les autres maternités : Le Puy 1h25 minutes, Montbrison 1h08 minutes, et Clermont D906 D578 Hôpital Estaing 1h25 minutes. Messieurs les futurs papas, je vous conseille de prendre des cours Coût estimé de pilotage de rallye pour emmener votre conjointe accoucher. Car 5.83 EUR faire Marsac-Thiers en moins de 30 minutes relève de l'exploit, ou Péage 0.00 EUR | Carburant 5.83 EUR plutôt de la folie. Non seulement vous risquez l'accident à chaque Temps tournant, mais en plus étant ambulancier dans une autre vie, on m'a 01h01 toujours dit que la vitesse était à proscrire quand on transporte Distance des malades, des blessés. Non seulement on prend des risques 51 km insensés, mais la vitesse et les secousses accentuent le mal. Impact Trafic Imaginez les tournants de notre belle région à plus de 130 +2 mn à 18:50 kilomètres à l'heure avec une votre femme qui accouche ! Je sais que mes propos peuvent choquer, blesser, qu'ils sont excessifs quand j'accuse les politiques, l'administration publique. Mais là on se fout de notre gueule avec de tels arguments et une si mauvaise foi. Si nous sommes à moins de 30 minutes de Thiers, pourquoi avoir une poste, une école, des médecins ! Nous sommes à moins de trois minutes d'Ambert : pas besoin d'urgences à Ambert, nous sommes à moins de 30 minutes de Thiers ! On nous fait avaler des couleuvres, et voilà que cela me reprend...mais je le dis quand même: On nous prend vraiment pour des Gogols... Pascal 4 FERNAND ET PIERRETTE Nous avions annoncé des portraits de femmes, mais c'est Fernand que nous mettons à l'honneur ce mois-ci. Comme femme on pourrait faire mieux ! Mais Fernand sans Pierrette c'est impensable ! Ne dit on pas que derrière chaque grand homme, il y a une femme. Alors nous présentons Fernand avec Pierrette. Le 03 décembre à Lyon naquit Fernand issu d'une famille modeste originaire de Marsac, son père après avoir fait la guerre de 14-18 fut employé à Lyon. A 14 ans il est scolarisé dans une école libre (catholique). Grâce à sa mémoire prodigieuse il obtient de très bons résultats scolaires. Toutefois, Fernand interrompt les études pour aller à l'apprentissage apprendre le métier de coupeur de cuir dans une maroquinerie. A cette époque pas besoin d'étude il faut travailler, aller gagner sa croute dès l'âge de 14 ans, au grand regret de sa mère qui aurait tant voulu qu'il soit curé. Mais le paternel en avait décidé autrement. Il resta jusqu'à l'âge de 21 ans dans cette entreprise de fabrication de sacs à main, l'âge de faire son service militaire de 18 mois en Tunisie dans l'artillerie. Après avoir fait des classes très dures, il fut muté à TEBESSA près de la frontière Algérienne dans la transmission comme radio. C'étaient les prémices de la fameuse guerre d'Algérie où le trafic d'armes à la frontière débutait : maintenir l'ordre devenait de plus en plus difficile. A son retour il obtint des distinctions : il fut un des premiers en France à recevoir le titre "de reconnaissance de la nation" en 1965, et puis il reçut la médaille combative d'Afrique du nord, et en mars 2005 le député André Chassaigne lui remit la médaille du combattant. Ce passage à l'armée plut à notre Fernand, qui pensa même s'engager. Mais devenir militaire de carrière c'était à coup sûr être muté en Indochine, alors il préféra revenir en France et reprendre son métier de coupeur de cuir en novembre 1952. Et là, il rencontra une jolie et belle couturière, Pierrette, qui devint la chérie de sa vie pendant près de 60 ans (et ce n'est pas fini !). Ils se marièrent en juin 1954 et eurent trois beaux enfants : Jean-Michel en 1955, Marc en 1957 et la petite dernière Marie-Françoise en 1967, qui à leur tour leur donnèrent sept petitsenfants et bientôt un arrière petit enfant. Mais en 1957, Fernand avait la bougeotte et surtout envie de prendre des responsabilités : son frère l'aida à entrer dans l'administration, où il fut employé comme manœuvre à l'incinérateur de Villeurbanne, qui en plus d'incinérer les déchets chauffait les immeubles avoisinants. Bien vite, il gravit les échelons et fut chauffeur de chaudière, et puis chef d'équipe. Un chef d'équipe avait sous sa responsabilité un manœuvre, 4 chauffeurs de chaudières et un pontonnier. En 1972, à la fermeture de l'incinérateur, Fernand fut transféré à la communauté urbaine de Lyon, où il fut employé comme surveillant des tunnels de la Croix Rousse et puis de Fourvière. Et à 50 ans, il dut reprendre le chemin des études pour obtenir une capacité de sécurité électrique. Mais pendant ce temps ne croyez pas que Pierrette resta les deux pieds dans le même sabot ! En plus de s'occuper de son foyer et de ses 5 enfants, elle quitta l'entreprise de maroquinerie pour être elle aussi employée par la communauté urbaine de Lyon, comme adjointe administrative de l'école maternelle de Villeurbanne. Charles HERNU, maire et ancien ministre, lui remit la médaille du travail pour les 25 ans de services rendus. Malgré les 45 heures de travail, sans RTT, Fernand ne pouvait rester à se reposer à la maison. Il s'occupa du cercle catholique et plus particulièrement de la section boule lyonnaise, il fut même président pendant 15 ans de 1971 à 1986, assouplissant les règles très strictes du Cercle et apportant beaucoup de tolérance et d'humanité. Il a obtenu le diplôme de la fédération sportive culturelle française en 1978. Il a quitté la présidence en 1987 lors de son départ à la retraite. La retraite en 1987 ! Un autre tournant dans la vie de Fernand et Pierrette : ils s'installèrent définitivement à Marsac. En effet, ils y venaient pour les vacances d'été. Le premier hiver et la première année furent durs pour Pierrette, qui dut s'adapter à un nouveau monde, aux mentalités plus rurales. Mais sa gentillesse et sa bonne humeur facilitèrent son intégration. Quant à Fernand, actif comme il avait été toute sa vie, il ne pouvait rester à fumer la pipe et lire le journal dans son fauteuil. En arrivant, il proposa ses services au père Chartoire, il rangea, nettoya l'église, prépara tous les offices...Il ne compte plus les personnes qu'il a accompagnées dans leur dernière demeure. Il tenait les registres paroissiaux des 4 communes de la Paroisse (Marsac, Saint Just, Beurrières et Chaumont le Bourg). Bons vivants tous les deux avec le père Chartoire, il me glisse une petite anecdote : un jour, ils allèrent acheter du vin de messe à Beurrières chez Peyrufel et les voilà de retour à Marsac. Fernand dit au père Chartoire : "Vous êtes sûr que nous sommes sur la bonne route ?" "Mais oui bien sûr, ne vous vous faites pas de soucis Fernand" lui répondit le père Chartoire. Quelques kilomètres de plus et ils virent apparaître la pancarte du Procureur. Entre nous, je pense qu'il doit en avoir des milliers d'anecdotes le Fernand, peut-être qu'un jour nous pourrions en faire une série dans la gazette ! En 2002, le père Chartoire part à la retraite, remplacé par le Père Granet, et puis les autres...Sous le ministère du père THEALIER, presque toutes les paroisses de l'arrondissement d'Ambert fusionnèrent pour n’en faire qu'une seule : la paroisse Saint François Régis. Maintenant Fernand avec l'âge a considérablement ralenti ses activités. Un jour, en sortant de chez lui, il vit un jeune homme assis sur la pierre devant la Chapelle des Pénitents. Curieux et ouvert comme il est, il alla l'apostropher, lui demandant comment il s'appelait, et ce qu'il faisait là. - Je suis Luc DUCHAMP et je m'occupe de la Chapelle des Pénitents, et j'aurais besoin d'aide. En effet, je fais mes études à Clermont et je ne suis pas souvent là. Et voilà notre Fernand embarqué dans l'aventure de la Chapelle des Pénitents, la faisant visiter en semaine et le week-end en binôme avec Luc. Il y eut jusqu'à 4000 visiteurs par an. Il faut dire qu'il s'en occupait de la promotion de la chapelle : par l'envoi de publicité aux offices de tourisme, aux autocaristes, aux différentes associations de la région, un partenariat s'était même instauré avec le restaurant la Biourne, proposant la visite et le repas. Un jour Monsieur Perraudeau lui demanda de recevoir un bataillon entier de soldats pour faire visiter la chapelle. Il s'occupa de la chapelle de 1988 à 1994, année où il fut obligé d'arrêter suite à des problèmes de santé. Dès son installation dans la région, il fut un membre actif de la FNACA, vu son passé en Tunisie, ainsi que le correspondant officiel du Semeur hebdo pour Marsac, où chaque semaine il relate les divers évènements de la vie Marsacoise. N'oublions pas qu'avec Pierrette ils sont des membres très actifs du club des bruyères où Fernand a été trésorier pendant 6 ans. Tout naturellement, il sympathisa avec Gustave COMPTE et l'aida dans ses diverses expositions des objets du musée Compte, et ils durent avec Pierrette laver, nettoyer la vaisselle, faire briller les armes, le linge et divers articles. Et c'est naturellement qu'il devint en 1989 l'agrafeur en chef de la gazette. Depuis cette date, malgré les problèmes de santé, il n'a jamais loupé un mois d'agrafage de la gazette. Un petit calcul : 23 ans d'agrafage à 200 numéros en moyenne par mois avec deux agrafes par numéro : cela nous fait??? Cela nous fait??? Vous avez eu le temps de calculer... résultats : plus de 110 000 agrafes ! Nous pourrons lui décerner le titre d'agrafeur national. Sans oublier depuis leur arrivée à Marsac, toutes leurs activités sociales, professionnelles, familiales et j'en oublie sûrement ! Et un jour dans les rues ou chez Nicole, Fernand m'apostrophera avec sa voix de ténor, "- eh Chef, il est bien ton article de la gazette mais tu as oublié de dire ceci ou cela. - Mais bien sûr c'est pour le prochain numéro !" Comme vous pouvez le constater, Fernand et Pierrette sont des membres très actifs de la vie sociale de Marsac, ils ont donné et donnent encore de leur temps et partagent leur bonne humeur et s'ouvrent aux autres quels qu'ils soient. En fin de compte ce n'est pas trois pages dans la gazette pour relater leur vie, mais bien tout un livre sur leurs presque 60 ans d'union où ils ne font plus qu'un qu'il faudrait ! Bravo pour votre vie exemplaire dont nous pouvons nous inspirer et merci pour votre dévouement Pierrette et Fernand. 6 HALLOWEEN Halloween et puis... ! Cela devient de plus en plus courant de voir à la veille de la Toussaint, des petits angelots se transformer, avec une joie non feinte, en vilains monstres sanguinolents ou en sorcières toutes de noir vêtues. Dans certains villages, où les enfants sont nombreux, nous les voyons même quémander: "des bonbons ou un sort !". C'est à la fois attendrissant et désolant. Des bonbons, ils en auraient gratuitement, s'ils le savaient... Cette fête, ce n'est pas la vôtre, chers bambins ! Elle ne sert qu'à vous faire croire que les revenants et autres vampires existent ... Or nous aimerions, qu'au moment de la fête des morts, on se rappelle plutôt ceux qui ne sont plus, ceux pour qui il n'y a plus rien, seulement la peine qu'ils ont laissée en nous quittant. Pourquoi ne pas se retrouver autour d'un chocolat chaud, entourés des nôtres, feuilletant un album photos où apparaissent nos chers disparus ? On ne peut les oublier, mais on peut aussi se les rappeler bien vivants, souriants et entourés des leurs. Laissons de côté les poupées et autres jouets qui enlaidissent la vie, vous faisant croire en un monde qui n'existe pas ... Bonne fête des saints et des morts. Michèle 7 A VOUS DE JOUER ! Ingrédients: - 500 g de châtaignes - 1 cube de bouillon de poulet - sel - beurre - 3 filets (blancs) de poulet - crème fraîche - poivre Découper les filets de poulet en dés de taille moyenne. Poulet aux châtaignes Faire fondre le beurre dans une poêle et faire cuire à feu doux les dés de poulet. Dans une casserole d'eau bouillante, faire cuire les châtaignes durant 15 min. Egoutter les châtaignes, les peler puis les broyer. . Réaliser un bouillon de poulet avec le cube et environ 1/4 litre d'eau. Pour 3 personnes Verser de la crème fraîche dans le bouillon et y Préparation : 60 min mélanger le poulet et les châtaignes. Temps de cuisson : 60 min Porter à ébullition puis diminuer la température à "feu doux". DICTONS Pour couvrir ma maîtresse, Je me gonfle et me dresse. Quand j'ai fini mon service, Je me plisse et je pisse. Qui suis-je ? Brouillard en novembre, l'hiver sera tendre. En novembre, si la première neige ne prend pas, de l'hiver elle ne prendra. Le mois de novembre est malsain, il fait tousser dès la Toussaint. Novembre est le jour des morts, si tu ne veux pas mourir encore, habille-toi plus fort ! Brumes en novembre, Noël en décembre. Solution gazette de octobre : Elsa et Rose (elles arrosent les fleurs !) Imprimé par nos soins 8