Cent ans dans les champs !
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Cent ans dans les champs !
La Langue Ecarlate présente Cent ans dans les champs ! (Une petite histoire de l'agriculture de 1945 à 2045) Spectacle mis en scène par Hélène Mathon C Eric Legrand EXTRAIT DE 16mn sur le site www.la-langue-ecarlate.com "Tant que les lions n'auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse continueront de glorifier le chasseur." proverbe africain Cent ans dans les champs ! (Une petite histoire de l'agriculture de 1945 à 2045) Auteurs, Hélène Mathon et Benoit Di Marco scénographie, Valérie Jung / création sonore, Thomas Turine / création lumière, Sylvie Garot cadreuse, Catherine Briault / monteuse, Camille Toupkis / régisseur général, Luc Jenny avec Marion Barché / Elsa Bouchain / Karl Eberhard / Benoit Di Marco ……………………………………………………………………………………………… Spectacle créé dans le cadre de Itinéraire bis / comédie de Béthune 16 mars à 20h Ruitz (Salle polyvalente) 22 mars à 20h Béthune (Salle des Cheminots) 23 mars à 20h Lillers (Le Palace) 24 mars à 20h Richebourg (salle L. Deweuker) 29 mars - 1er avril Les Subsistances, Lyon 5 - 15 avril L’Echangeur, Bagnolet 21 oct Les Rencontres de l’Histoire à Blois Le 13 janvier au complexe sportif de Fleurance Le 24 janvier 2013 au CIRC, Auch Le 26 janvier 2013 à la salle des Thermes de St-Antonin-Noble-Val Production La Langue Ecarlate, la Comédie de Béthune - Centre Dramatique National Nord/Pas de Calais Coproduction Les Subsistances (coproduction et résidence 2011/12), CIRCA, Pôle National des Arts du Cirque, Auch Gers Midi-Pyrénées, le Théâtre de la Digue à Toulouse. Avec le soutien de la DRAC Midi-Pyrénées, de la Région Midi-Pyrénées, du département du Gers de la mairie de Gavarret-sur-Aulouste et de l’ADAMI Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National. Co-réalisation L’Échangeur Cie Public Chéri pour les représentations à Bagnolet. Je fais régulièrement le trajet de Paris vers le Gers où La Langue Ecarlate a désormais ses quartiers. Ce voyage est long et la distance n'est pas seulement kilométrique : il me semble qu'un fossé sépare toujours ville et campagne. Le monde agricole reste un parent pauvre de la culture . Elle a, depuis longtemps, établit ses quartiers en ville, légitime lieu de croisements de toutes les influences. Pourtant s'il est un avenir qui nous concerne tous, sans distinction, c'est celui de l'agriculture. Et les citadins, de plus en plus préoccupés de l'origine et des modes de culture des produits qu'ils consomment, en ont d'ailleurs pris toute la mesure. Ma rencontre avec des retraités agricoles pour le tournage du film "Les coteaux du Gers " m'avait sensibilisé à cette situation: ils racontaient quelle révolution fût pour eux le passage de la traction animale à la mécanisation. Lors de la présentation du film pour l'événement gersois "La vie rurale" et des débats qui suivirent, j'ai constaté que nous étions à présent à un nouveau tournant : les cultures sont à présent supervisées par satellite et vendues avant récolte, les matières premières deviennent virtuelles…. L'évidence et la nécessité se sont ensuite imposées naturellement: il fallait raconter cette incroyable histoire de l'agriculture depuis 1945 jusqu'en… 2045 et utiliser pour cela tous les moyens du théâtre à ma disposition! De la traction animale à l'ordinateur en passant par la mécanisation, il fallait rendre vivante et ludique cette histoire qui avait transformé la vie des agriculteurs et modifié la nature de ce que nous avons dans nos assiettes! "Cent ans dans les champs" a vu le jour en février 2012 Il rassemble quatre acteurs, deux hommes et deux femmes, de générations différentes, dans un champ de terre. En fond de scène: un écran. Sur les côtés: des chaises sur lesquelles reposent les accessoires. L'histoire se raconte par la bais du texte, du son et de l'image. Les acteurs sont tour à tour manipulateurs, vidéastes, danseurs, restituant toute la force de ce qu'il convient d'appeler une "épopée" par de multiples biais. La création du spectacle s'est faite devant un parterre d'agriculteurs du Nord-pas-de-Calais. Si l'émotion était forte, elle fut partagée. Il y eut une rencontre entre le monde du spectacle et celui des champs. Si je n'en n'avais jamais douté, les représentations de "Cent ans dans les champs" à Richebourg, Ruitz, Lyon ou Paris m'on confirmé que ce spectacle était nécessaire, aujourd'hui plus que jamais. S'intéresser et comprendre les enjeux de l'agriculture dans le monde contemporain, n'est-ce pas envisager l'avenir de la planète pour nos enfants ? Hélène Mathon EXTRAITS I. Vidéo Paysan 1: Je crois que le mot paysan il reste accolé à "homme de la terre, homme du pays" mais un peu "être inculte", c'est un peu l'épithète du passé. Paysan II: À ce moment-là, Il faudrait changer la définition de ce mot sur le Larousse : paysan, homme d'allure grossière et vulgaire. Les agriculteurs sont allés à l'école, ils l'ont lu ça alors ils veulent plus... Paysan I: S'il peut accéder à sa promotion le paysan lui-même, s'il peut imposer si vous voulez en quelque sorte ses lettres de noblesse, je crois qu' à ce moment-là on serait peut-être amené à réviser une certaine conception du mot paysan. Peut-être à nous d'essayer de garder toute sa valeur au mot mais de susciter, je sais pas, une reprise de conscience vis-à-vis du mot et de la chose. Extrait de "Cinq colonnes à la une : le livre blanc des paysans" c Eric Legrand II. Texte archive La France a toujours été un pays agricole, la France demeure un pays agricole, et je le crois la France demeurera toujours un pays agricole. Les tristesses et les inquiétudes qu'au cours de ces sept huit derniers mois, j'ai vues s'exprimer à la tribune du Parlement ou dans mon bureau, ces tristesses et ces inquiétudes doivent être des tristesses et des inquiétudes momentanées ; si nous savons comprendre, agriculteurs et pouvoirs public, les évolutions nécessaires, la France demain sera un pays agricole encore plus prospère, encore plus fier de sa qualité qu'il ne l'a été au cours des siècles passés. Mais je voudrais bien vous montrer, vous le savez aussi bien que moi, mais je voudrais le dire avec clarté, les deux caractéristiques qui font que l'agriculteur français d'aujourd'hui et celui de demain ne sont pas l'agriculteur d'hier et que l'agriculture d'aujourd'hui et de demain ne sera pas tout à fait l'agriculture d'hier. D'abord en ce qui concerne vous-même agriculteur et peut-être encore plus vos fils. L'agriculteur moderne tend à devenir un citoyen comme les autres prenant sa part de la vie moderne, ayant besoin d'argent, devant acheter, désirant obtenir certaines satisfactions qui lui sont et qui lui paraissent désormais naturelles. Si vous vous rappelez ce qu'était l'agriculteur votre grand-père ou votre arrière grand-père, il faut bien voir la différence. L'agriculteur d'hier n'avait pas de besoin, était vraiment un citoyen différent des autres, l'évolution sociale est profonde chez le paysan et la paysanne pour prendre les vieux termes, désormais acheteur, désormais consommateur, désormais ayant des besoins, l'agriculteur devient un personnage identique aux autres, mais ceci a des conséquences très profondes qui exigent d'ailleurs des transformations. Discours de M. Michel Debré 1956 III. Interview "Il faut vous dire que nous ce qu'on recherche c'est la production maximale, pour les poulets, pour les vaches, pour les porcs, ben, on a pas le choix. On élève des animaux c'est pour gagner de l'argent sinon, on s'en sort pas. Donc, l'objectif, c'est de produire au maximum. Il faut les mettre dans les meilleures conditions pour qu'ils poussent donc notre objectif c'est pas de mal mener les animaux même si en apparence, un poulet qui se balade sur un tapis roulant, en ville il y a des gens qui vont sur des tapis roulants, ils sont pas pour autant malmenés. Dans les aéroports, ils montent dans des tapis roulants, ils sont serrés comme des poulets, ils sont pas pour autant mal-menés. On fait tout pour le bien-être de l'animal, dans l'objectif de le tuer à la fin. Peut-être le poulet, il préfère être dans la nature en train de se balader dans un champ de blé. Mais il prend plus de risque dans un champ de blé d'être mangé par un renard ou un faucon. La nature, elle est faite comme ça, fabriquer de la viande c'est comme fabriquer un stylo, qu'est-ce que vous voulez. Tant que ça en arrive pas aux humains." Monsieur F. éleveur dans le Pas-de-Calais c Eric Legrand IV.LISTE Astor, insecticide est efficace : sur les céréales contre cicadelle, mouche mineuse, puceron du feuillage, puceron des épis, tordeuse. sur les crucifères oléagineuses contre altises, charançon du bourgeon terminal, charançon de la tige, méligèthe, charançon des siliques; sur les Pois protéagineux contre sitone, thrips, puceron vert, tordeuse noctuelle défoliatrice sur le Maïs contre pyrale, sésamie, noctuelle terricole sur le Lin contre thrips sur le Riz contre pyrale sur la Vigne contre tordeuses de la grappe, cicadelle de la flavescence dorée, altise sur l'Abricotier : puceron brun, puceron farineux sur le Pêcher : puceron brun, puceron farineux, puceron noir, puceron cigarier, puceron vert, tordeuse orientale sur le Poirier-cognassier-nashi contre puceron brun, puceron noir, puceron vert migrant, carpocapse sur le Pommier contre puceron cendré, Puceron vert, puceron vert migrant, carpocapse sur le Prunier contre puceron brun, puceron farineux, puceron vert, carpocapse sur l'Asperge contre pucerons sur la Betterave potagère et bette contre altise et noctuelles défoliatrices sur le Choux contre cécidomyies, charançon, petite altise, piéride, pyrale, teigne,, tenthrède de la rave sur le Concombre contre noctuelles défoliatrices sur le Fraisier contre cicadelles, noctuelles terricoles sur le Haricot contre SOURCES - Recueils historiques et poétiques : Histoire de la France rurale de G.Duby, L'identité de la France de F. Braudel, La terre de E. Zola, Guignol à la campagne de M. Noguès… - Recueils analytiques et/ou universitaires : Pionnières de M-T Lacombe, La fin des paysans n'est pas pour demain J.F Gleizes - Archives INA (audio et vidéo) concernant en particulier les différentes décisions politiques qui ont influé sur les modes de vie et les pratiques des agriculteurs (Politiques Agricoles Communes I & II) ou qui témoignent des mutations (manifestations, salon de l'agriculture..) - Interviews : afin de mieux appréhender une réalité agricole française très diverse, nous sommes allés à la rencontre d'agriculteurs sur tout le territoire afin de recueillir ainsi leurs témoignages. - Publications agricoles spécialisées : "Le paysan", "La terre", "Le petit gersois"… BIOGRAPHIES Hélène Mathon Metteur en scène, comédienne, formée à l’INSAS (Bruxelles), elle est directrice artistique de la compagnie La Langue Ecarlate qu’elle a fondée en 2000. Au théâtre, en tant que metteur en scène, Hélène Mathon a créé Babeltut, (2011), Est de Eugène Savitzkaya « Cinéma pour l'oreille à partir de 925 questions » (2009), Don Quixote who was a dream d'après K. Acker (2007), Un jeune homme trop gros, Ode au paillasson et Est de E. Savitzkaya, en collaboration avec Rodophe Burger (2005), Les Jours ordinaires d'après E. Muybridge et S. Weill. (2004), La Nuit même pas peur de C. Galea, création jeune public (2003); Les Restent d’après les cahiers de Josiane D. (2002), en collaboration avec Rodolphe Burger et C. Briault. Comédienne, elle joue sous la direction de Benoit Giros, dans L'idée du Nord de G. Gloud ; Mohamed Rouabhi dans Vive la France II ; Jean Boillot, dans Laborinthus II ” de L. Berio, direction musicale P. Nahon, et Rien pour Pehuajode J. Cortazàr ; J. Delcuvellerie dans Rwanda 94 du Groupov ; Isabelle Pousseur dans Woyzeck de G. Büchner, Tout homme porte une chambre en lui de F. Kafka et Longtemps encore il crû marcher à travers la forêt de H. Müller, Dik Opstaele dans Un tartuffe d’après Molière. Elle fait partie du collectif Eclat Immediat et Durable (theâtre de rue) sur Cagettes et poules. Pour la radio, elle réalise en 2006 Yaya, employée de maison, pour l’Atelier de Création Radiophonique de France Culture. En 2008, elle réalise un film documentaire, présenté en cinéconcert, Les coteaux du Gers, portrait documentaire de dix retraités agricoles. Amatrice de performances, elle est à l'origine, avec Benoit Di Marco des INVENDABLES ("Qui sifflote, s'implique" ou comment garder l'art réactif) : N°1 : La riposte, le 11 novembre 2002 au B.R.A.C.E.R. / N°2 : La campagne, le 31 mars 2002 au B.R.A.C.E.R. / N°3 : La rentrée, le 2 octobre 2003 à Montreuil / N°4 : La grève, le 18 Octobre 2003 au Forum Social Local Montreuil / N°5 : La constitution ", le 18 Novembre 2004 au Forum Social Européen / N°6 : Le travail, le 12 Février 2005 au Carreau de Forbach / N°7 : And now back to the news, en 2006 au Festival de Halmstadt, Suède / N°8 : L’élection, vidéotract réalisé en Avril 2008 à Mains d’oeuvres, diffusion Zalea TV et Daily Motion. En 2006, elle est a été assistante à la mise en scène de M. Langhoff sur Dona Rosita de F.G Lorca, au Théâtre Nanterre-Amandiers. Benoit Di Marco Comédien, il est formé au studio 34 et à l'école Pierre Debauche, puis joue au théâtre sous la direction de M. Jocelyn, P. Haggiag, L. Vacher, P. Guillois, B. Lambert, C. Backès, A. Forestier, H. Mathon et R. Burger, B. Giros, K. Kushida, A. Stammbach, G. Rannou, V. Bellegarde, E. Vigner, L. Lévy, B. Bonvoisin, P. Clévenot… et au cinéma pour É. Guirado, M.Gibaja, O. Horlaix… Il est Talent Cannes 2000 et obtient un prix d'interprétation au Festival de Clermont-Ferrand. En 1993, il co-fonde (et codirige jusqu’en 1999) le collectif d'artistes, Eclat Immédiat et Durable, qui propose une dizaine de spectacles de rue (Pot de vin, Porte à porte, Arrêts Fréquents, Les voyages immobiles, Cagettes et poules, La ville nouvelle, La belle de Cadie…) qui tourneront en France et en Europe. La compagnie sera aussi invitée en résidence à Argenteuil dans le cadre des Projets Culturels de Quartier du ministère de la Culture. Au théâtre, il co-écrit et met en scène L'OVNI tender, Cosmologie et Le mystère de la météorite, d'après les oeuvres de Théodore Monod avec Laurent Vacher. Il présente plusieurs expositions de photographies, Dans les pas de Théodore…, La chaise dans le cadre de la création de l'Idée du Nord, mis en scène par Benoit Giros et il réalise une série de photographies Champs, pour la scénographie de L'histoire du soldat mis en scène par Laurent Levy au Saito Kinen Festival dirigé par Seiji Ozawa (août 2011). Il réalise les courts-métrages La rentrée, Mamie's tour, A la campagne et La riposte. Il est à l'origine, avec Hélène Mathon, des Invendables #1, #2, #3, #4, #5, #6, interventions théâtrales jouées, notamment, à Paris, Montreuil, Saint-Denis et Halmstad (Suède) . Marion Barché Formée à l'école Claude Mathieu, puis à l'école du TNS d'où elle sort en 2008, elle travaille avec Rémy Barché avec qui elle fonde la compagnie Lena sur la charette et joue dans les spectacles de celui-ci, notamment en 2008 dans une adaptation de Cris et Chuchotements d'Ingmar Bergman au festival Première à Strasbourg et tout récemment dans La ville de Martin Crimp, au Studio Théâtre de Vitry fin 2011. Elle joue dans Les Vagues d’après Virginia Woolf, adapté et mis en scène par Marie-Christine Soma, crée en 2011 au Studio Théâtre de Vitry, puis au théâtre de la Colline et, en 2009-2010, sous la direction de Daniel Janneteau et Marie-Christine Soma, L'Affaire de la rue de Lourcine d'Eugène Labiche au Théâtre de la Cité internationale, à Paris (puis en tournée en France). Elle participe aux soirées "ah!ah!ah! rions trois fois", organisées par Michel Cerda au théâtre du Blanc Mesnil en 2011. Elle fonde et participe aux "Lectures du Lundi", groupement d'une large équipe de professionnels et d'amateurs qui font des lectures hebdomadaires bénévoles et spontanées dans des bars du XIXème arrondissement deParis, depuis 2009. Elsa Bouchain Formée au cours Véra Gregh/Tania Balachova et à Théâtre en Actes, elle rencontre Pierre Guillois en 1991 et joue jusqu’en 1995 dans ses 9 premiers spectacles (Roméo et Juliette ; Mina von Barnhelm…). En 1996, avec S. Boutebal, N. Kousnetzoff et D. Zingg, elle fonde la compagnie Si Si No No. Elle joue ensuite sous la direction d'Eric Vigner, La maison d’Os, avec la compagnie Octavio (Sabotage, Un miracle Ordinaire…), Stanislas Nordey (Le Rossignol/Pierrot Lunaire), Pascale Siméon (Un sapin de noël chez les Ivanov et C’est toujours le même murmure), Cécile Backès (Les petites filles modèles et Je reviens de loin de Claudine Galéa), Laurent Gutmann (Nouvelles du Plateau S), Philippe Eustachon (Constellation le marin et Naked Battles), Lucia Sanchez (Les Débutantes), Pierre Guillois à nouveau (Les caissières sont moches), Edouard Baer (Le grand mezze), et François Wastiaux (Entre les murs). En 2006, elle joue sous la direction de Matthias Langhoff dans Dona Rosita, et en 2010 avec Stéphane Braunschweig dans Lulu au théâtre de la colline. Parallèlement elle est intervenante au Théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis et au Théâtre Paris Villette. Au cinéma et à la télévision elle a tourné avec Alejandra Rojo, Marc Fitoussi, Fabrice Cazeneuve, Pascale Dallet… Karl Eberhard Formé au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, et avant cela au conservatoire du Xème à Paris, il a travaillé avec F. Maragnani dans Baroufs, d’après Goldoni, Oscar Porras dans les Fourberies de Scapin, Alfredo Arias dans le Lézard noir de Mishima, Mario Gonzalez dans L'Ombre de Don Vinceslao d'après Copi, David Guénoun dans Le Banquet d'après Platon, A. Mathieu dans La Mouette de Tchekhov, B. Abitan, A. Diop, D. Llorca, G. Benoit, S. Douret… Il co-fonde la compagnie du Théâtre Nomade, et met en scène Les Gueux d'après Ruzzante, Macbett d'après Ionesco, La Jalousie du barbouillé, Le Médecin volant et Les Fourberies de Scapin de Molière. Il co-écrit et comet en scène une création collective La dernière Noce. CONTACTS Diffusion florence Bourgeon / 06 09 56 44 24 [email protected] Administration Alice Normand / 06 20 30 45 04 [email protected] Direction Artistique Hélène Mathon / 06 74 58 40 43 [email protected] Le site : www.la-langue-ecarlate.com