dossier de presse

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dossier de presse
DOSSIER DE PRESSE
NOMBRER
LES ÉTOILES
résidence chorégraphique 15.16
création danse | conception, chorégraphie Alban Richard | ballades
médiévales des XIIIe et XIVe siècles ensemble Alla francesca : Vivabiancaluna
Biffi vièle à archet et chant, Christel Boiron chant, Brigitte Lesne chant,
harpes et vielle à roue médiévales, percussions | interprètes Romain Bertet,
Mélanie Cholet, Max Fossati, Laurie Giordano, Yannick Hugron
MARDI 8 & MERCREDI 9 MARS 2016
MARDI À 20H30
MERCREDI À 19H30
PRACTICE
création danse musique | chorégraphie et danse Alban Richard
composition et violons Régis Huby
MARDI 15 MARS 2016 À 20H30
le Théâtre 71 Scène Nationale
de Malakoff est subventionné par
avec le soutien
M° LIGNE 13 MALAKOFF-PLATEAU DE VANVES - PÉRIPHÉRIQUE PORTE BRANCION
THEATRE71.COM SCÈNE NATIONALE DE MALAKOFF
3 PLACE DU 11 NOVEMBRE – 92240 MALAKOFF 01 55 48 91 00
SERVICES PRESSE
Zef Isabelle Muraour 01 43 73 08 88 – 06 18 46 67 37 – [email protected]
Patricia Lopez 06 11 36 16 03 - [email protected]
NOMBRER LES ÉTOILES
l’équipe artistique
création danse
conception, chorégraphie Alban Richard
ballades médiévales des XIIIe et XIVe siècles ensemble Alla francesca :
Vivabiancaluna Biffi vièle à archet et chant,
Christel Boiron chant,
Brigitte Lesne chant, harpes et vielle à roue médiévales, percussions
interprètes
Romain Bertet,
Mélanie Cholet,
Max Fossati,
Laurie Giordano,
Yannick Hugron
création lumière Valérie Sigward | son Félix Perdreau | création costumes Corine Petitpierre
conseillère en analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé Nathalie
Schulmann
production déléguée centre chorégraphique national de Caen en Normandie
coproduction ensemble l’Abrupt, Théâtre Paul Eluard (tpe) – scène conventionnée de Bezons (en cours)
avec le soutien d’ARCADI Île-de-France
résidence de recherche Format - La Jetée, lieu d’art et de ressources chorégraphiques
Pour la saison 2015.2016, le centre chorégraphique national de Caen en Normandie – direction Alban
Richard est en résidence au Théâtre Paul Eluard de Bezons (tpe) – scène conventionnée, avec le soutien
du Conseil départemental du Val d’Oise, et au Théâtre 71 – Scène Nationale de Malakoff.
TOURNÉE 2016
CRÉATION 8 & 9 mars 2016 Théâtre 71, Scène Nationale de Malakoff | 01 55 48 91 00
11 mars 2016 Théâtre Paul Eluard (tpe), scène conventionnée danse - Bezons | 01 34 10 20 20
20 & 21 avril 2016 centre chorégraphique national de Caen en Normandie - Caen | 02 31 85 73 16
14 juin 2016 CDC - Atelier de Paris - Carolyn Carlson, JUNE EVENTS - Paris | 01 41 74 17 07
6 oct 2016 Théâtre d’Orléans, Scène Nationale | 02 38 62 75 30
11 oct 2016 l’Arsenal de Metz | 03 87 39 92 00
13 & 14 oct 2016 Le Manège de Reims, Scène Nationale | 03 26 47 30 40
6 ou 9 déc 2016 Halle aux grains, Scène Nationale de Blois | 02 54 90 44 00
27 janv 2017 Le Prisme, centre de développement artistique de Saint-Quentin-en-Yvelines | 01 30 51 46 06
29 avril 2017 Théâtre Louis Aragon - scène conventionnée danse - Tremblay-en-France | 01 49 63 70 50
NOTE D’INTENTION
Nombrer les étoiles est une plongée dans une forme spécifique du Moyen-Âge, la ballade, un
genre littéraire et musical d’une grande sensibilité. La ballade, chanson dansée, ancêtre de la
chanson pop en quelque sorte, comporte plusieurs strophes, un refrain mais aussi des états
d’âmes à profusion.
Dans Nombrer les étoiles, la danse et la musique sont intrinsèquement liées, les deux médiums y
développent les mêmes structures de compositions.
Le mouvement est composé à base des signes de notation musicale. Les données graphiques
des partitions sont recyclées et retraitées, les corps des danseurs deviennent l’émanation des
humeurs, des couleurs et des affects de la musique. Des chansons de troubadours et trouvères,
compositions de Guillaume de Machaut, de Thibaut de Champagne sont jouées et chantées en
live par l’ensemble de musique médiévale Alla francesca. Une création sonore de Félix Perdreau à
partir de ces matériaux et des souffles des danseurs est spatialisée sur scène et dans le public.
Nombrer les étoiles imagine des mondes lointains et secrets, rêve un havre de paix, fait de la
beauté un leitmotiv. On y construit des abris de lumières pour jalonner des paysages incertains,
et l’on s’y réfugie. D’obscures transformations s’opèrent lors de ce voyage dans les profondeurs
de l’âme.
Nombrer les étoiles réinvestit ce qui est perdu, c’est un rituel d’envoûtement vénéneux, un appel
à la liberté poétique.
Alban Richard
ENTRETIEN AVEC
ALBAN RICHARD
Comment s’inscrit cette nouvelle création dans votre parcours ?
Dans ma dernière pièce Et mon coeur a vu à foison j’ai exploré les iconographies médiévales
concernant les carnavals, les sotties, les mystères, les sabbats… Pièce gothique, grotesque et
caricaturale fondée sur une architecture polyptique, cette création jouait des notions de
profusion et de mélange des genres.
Pour Nombrer les étoiles, j’ai d’abord fait des recherches concernant les écrits des troubadours
et des trouvères des XIIe et XIIIe siècle. J’avais envie de plonger dans le concept de l’Amour de
Loin, généralement appelé amour courtois. Très vite, en étudiant la rythmique des textes, les
quelques partitions musicales, j’ai constaté qu’il fallait plonger dans une écriture chorégraphique
abstraite, très ciselée et d’une douceur infinie. La totalité de la danse s’écrit donc sur les poèmes
chantés. Chaque pas, chaque action est posée sur le pied, le mot, la phrase. Nous travaillons la
relation du corps à la durée de l’expiration, de l’énonciation, de l’émission vocale.
Il me faut poser de nouvelles contraintes d’écritures pour chaque pièce et imaginer un processus
d’invention de matériaux. Car chaque création a son identité propre. La présence corporelle et
les actions dansées développées par les interprètes, les outils de compositions, le choix de
sculpter une forme ne sont pas interchangeables d’une pièce à l’autre.
Nombrer les étoiles s’inscrit donc en continuité de mon travail.
Comme Céline Minard qui écrit un roman de science-fiction puis une biographie historique, un
manga médiéval, un western… et qui invente à chaque fois parce qu’elle change de registre une
nouvelle façon d’écrire, je compose des pièces abstraites sur des analyses de partitions
musicales, des pièces expressionnistes à partir d’iconographies, des pièces cinématographiques,
des pièces lyriques et théâtrales, des pièces baroques ou minimales, austères ou chamaniques,
contemplatives ou hystériques. Des chorégraphies où la composition et la construction d’une
écriture sont les véritables sujets. En bref, je crée…
Comment avez-vous constitué le répertoire musical qu’interpréteront les
musiciennes de l’ensemble Alla francesca ? Y a-t-il un fil directeur ?
Le répertoire s’est révélé en fonction des propositions faites par Brigitte Lesne, véritable
archéologue de cette musique - l’ensemble Alla Francesca est en résidence au Musée de Cluny à
Paris.
Elle m’a proposé une sorte de play-list, j’y ai pioché les chansons et ballades dont les textes
traitaient le plus de la solitude, de l’impossibilité, de l’oubli, de l’éloignement ; des textes très
mélancoliques en fait.
Ce sera votre première pièce en tant que directeur du centre chorégraphique national de Caen
en Normandie. Comment l’abordez-vous ?
La production de cette pièce avait été engagée par ma compagnie avant ma nomination. Nous
étions en résidence au Théâtre Paul Eluard (tpe), scène conventionnée de Bezons et au Théâtre
71, Scène Nationale de Malakoff pour la saison 2015-2016. C’est étrange, je ne considère pas
vraiment que ce soit ma première pièce en tant que directeur d’un Centre Chorégraphique
National. Je ne sais pas très bien ce que cela veut dire d’ailleurs. Est-ce que cela devrait changer
mon travail artistique ? Ma prise de conscience politique ? Mon engagement citoyen ? Devrais-je
pour cette raison transformer ma conception du travail sur un plateau ?
Je ne crois pas. Il y a ce que je crée, ce qui est visible par apparition sur scène lors de la
rencontre avec les spectateurs : c’est un moment partagé où chacun construit son propre
poème à partir de son imaginaire. Un moment de liberté poétique.
Et puis il y a les enjeux citoyens de la présence de la danse sur un territoire, du corps
chorégraphique dans le cadre de projets menés par le centre chorégraphique national :
comment proposer des dispositifs de rencontres, des traversées de processus de créations,
comment se rendre disponible à la société ?
Prendre la direction d’un Centre Chorégraphique National me permet d’expérimenter une
pensée politique, un projet éthique et citoyen, renforce mes convictions que, travailler
l’observation de son corps en mouvement qu’on soit enfant, adulte, à l’hôpital, en conservatoire,
à l’université, en prison, au travail ou à la retraite, rend possible un changement de
compréhension de soi et des autres et ainsi peut transformer son regard sur le monde.
BIOGRAPHIES
ALBAN RICHARD CHORÉGRAPHE
› Parallèlement à des études musicales et littéraires, Alban Richard rencontre la danse et trouve
en elle un horizon de liberté insoupçonné. Il choisit l’aventure de la création chorégraphique. Il
dansera notamment pour Karine Saporta, Christian Bourigault, Christine Gaigg, Odile Duboc,
Olga de Soto et Rosalind Crisp.
› En 1999, la performance Come out, duo sur la musique éponyme de Steve Reich, jette les bases
de son univers. Il crée aussi Blood Roses, pièce pour huit danseuses sur les Suites pour clavecin
de Purcell. L’ensemble l’Abrupt est fondé en 2000, rassemblant des collaborateurs déjà fidèles.
› En 2000 à l’invitation du festival Mouvements d’Automne, il crée -Häftling-, pièce pour huit
danseurs et trois musiciens au Théâtre de l’Etoile du Nord. En 2002, il chorégraphie et danse
Sous surveillance, solo commenté en direct par l’analyste du mouvement Nathalie Schulman, en
interaction avec la musique de Laurent Perrier et les lumières de Valérie Sigward.
› Downfall, création pour le festival Faits d’Hiver 2004, lui amène une première reconnaissance
décisive, confortée par Disperse, composition abstraite pour huit danseurs, créée aux Rencontres
chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis en 2005. Sa signature se précise sous les
traits d’une écriture processuelle, tramée de plusieurs partitions – pour la danse, la musique et la
lumière qui convergent vers une unité conceptuelle et esthétique.
› As far as, quintette créé également aux Rencontres chorégraphiques internationales de SeineSaint-Denis en 2007, marque une nouvelle étape. Le solo A Conspiracy, (commande du Vif du
Sujet 2008), et le triptyque Trois études de séparation (2007- 2009) croisent ses différents axes de
recherche en conjuguant une écriture extrêmement précise et rythmique à un travail sur des
états de corps différenciés. En 2009, l’IRCAM lui commande With my limbs in the dark, solo créé
sur une musique de Paul Clift. Il reçoit le prix du Jeune Talent chorégraphique de la SACD.
En 2011, à l’invitation de Christopher House, il crée une pièce pour le Toronto Dance Theater.
Puis au festival Montpellier Danse, il crée Pléiades, un concert de musique et de danse,
réunissant six danseurs et les Percussions de Strasbourg sur la musique de Iannis Xenakis.
› En 2012, l’IRCAM lui commande le solo Night:Light sur une musique de Raphaël Cendo et la
pièce Boire les longs oublis voit le jour au festival Instances de Chalon-sur-Saône.
› De 2012 à 2014, il crée un tryptique de pièces pour de larges groupes d’interprètes amateurs
(entre 35 et 50 personnes par projet). For each extatic instant à la Scène Nationale d’Orléans,
From Afar au Prisme d’Élancourt, Forevermore au Théâtre National de Chaillot en partenariat
avec le Centre National de la Danse de Pantin.
› En 2014, Et mon cœur a vu à foison, pièce chorégraphique, musicale et théâtrale par onze
interprètes masculins, voit sa première au Théâtre National de Chaillot.
En lien avec le monde musical, l’ensemble L’Abrupt collabore avec les Percussions de Strasbourg,
Les Talens Lyriques, l’ensemble Cairn, l’orchestre de l’Opéra de Nancy, l’ensemble Instant Donné,
l’ensemble Alternance, l’ensemble Erik Satie, et les compositeurs Laurent Perrier, Raphaël Cendo,
Jérôme Combier, Paul Clift, Matthew Barnson, Wen Liu, Robin Leduc, Aurélien Richard, Arnaud
Petit….
› En septembre 2015, Alban Richard prend la direction du Centre Chorégraphique National de
Caen en Normandie autour d’un nouveau projet intitulé -plates-formesIl est accompagné de toute son équipe artistique et de collaborateurs fidèles mais aussi de cinq
artistes-compagnons : Christine Gaigg, Phia Ménard, Mélanie Perrier, Jérôme Combier et Mickaël
Phelippeau.
ROMAIN BERTET INTERPRÈTE
Il se prend d’intérêt pour la danse au cours de ses études universitaires en sociologie. Il rejoint
alors une formation de la compagnie Coline à Istres en 2005 puis travaille comme interprète,
notamment avec Pascal Montrouge. Il rencontre ensuite Maguy Marin lors de la formation de
l’interprète à l’auteur au Centre Chorégraphique National de Rillieux-la-Pape et commence à
travailler avec elle en 2010. Il a aussi été interprète pour les chorégraphes Marc Vincent, Edmond
Russo et Shlomi Tuizer. De 2008 à 2012, il a participé à la création d’un lieu de résidence
permanente à Lyon, La Ruche, où il a commencé à développer ses expérimentations
personnelles autour du son et du mouvement.
MÉLANIE CHOLET INTERPRÈTE
Après une formation au Centre Chorégraphique National de Mathilde Monnier (E.X.ER.C.E),
Mélanie Cholet rejoint les compagnies de William Petit et Sandra Martinez, Yann Lheureux, Serge
Ricci, Mark Tompkins et Rosalind Crisp. Elle rencontre Laura Scozzi sur des créations plus
théâtrales et rejoint le groupe Tréma (Sophie Daviet) pour des performances. Depuis 2000, elle
est interprète pour l’ensemble l’Abrupt.
MAX FOSSATI INTERPRÈTE
Après avoir obtenu le diplôme d’État de professeur de danse, Max Fossati intègre la formation du
CNDC d’Angers puis celle du Centre Chorégraphique National de Montpellier en 2000. À Paris, il
fait la connaissance de Gabriel Hernàndez et d’Alban Richard, qui mettent en place des processus
de composition rigoureux et complexes dans lesquels l’implication du danseur est centrale et les
savoir-faire en perpétuel approfondissement. Depuis 2002, il participe à quasiment tous leurs
projets. Concernant la pratique de l’improvisation, il est invité par Rosalind Crisp depuis 2008 à
explorer son processus danse, alternant temps de recherche et de représentation. Max Fossati
est également interprète pour Lionel Hoche et Olivia Grandville. Il a entre autres travaillé avec
Virginie Mirbeau, Françoise Tartinville et Odile Duboc. Il a suivi en parallèle de ses collaborations
artistiques les modules de formation de Deborah Hay, Benoît Lachambre, Trisha Brown, Gisèle
Vienne.
LAURIE GIORDANO INTERPRÈTE
Interprète pour l’ensemble l’Abrupt depuis sa création, elle danse également pour Laura Scozzi,
Béatrice Massin, Claire Jenny, Gilles Varièpe, Rachel Matéis…
En 2007 elle fait partie de l’équipe d’assistants de Philippe Découflé sur la Mêlée des Mondes. Elle
est aussi assistante pédagogique missionnée par des compagnies au sein de l’Éducation
nationale. Elle suit actuellement une formation certifiante de praticienne en massage bien-être.
YANNICK HUGRON INTERPRÈTE
Yannick Hugron se forme au Centre Chorégraphique National de Montpellier ainsi qu’au
conservatoire supérieur de Lyon. Il rejoint le Centre Chorégraphique National de Grenoble dirigé
par Jean-Claude Gallotta en 1998 jusqu’à aujourd’hui. Il prend part à presque toutes les pièces du
chorégraphe ainsi qu’à plusieurs transmissions de répertoire en France et à l’étranger. En
parallèle, il participe à de nombreux projets avec notamment Annabel Bonnery, les gens
d’Uterpan, le Pôle. Il cofonde en 2005 au Japon le groupe Kayaku project, collectif d’artistes
d’horizons différents.
FÉLIX PERDREAU SON
Félix Perdreau est régisseur son, passionné par la multidiffusion.
Après de nombreuses années de pratique du piano, notamment à l’école de jazz du conservatoire
de Tours, et des études scientifiques (deug de physique), il achève sa formation par un BTS
audiovisuel option son à Paris.
Après quelques années au Palais des congrès de Tours (Vinci) il devient régisseur son du Centre
Dramatique National de Gennevilliers pendant cinq ans. Il s’oriente ensuite vers la création de
bandes son en multidiffusion et collabore depuis avec de nombreux chorégraphes : Daniel
Larrieu, Alain Buffard, Odile Duboc, Aurélien Richard, Alban Richard, Claudia Triozzi…
Félix Perdreau travaille également avec le théâtre (Cie du Zerep), pour la Gaité Lyrique, et gère le
studio d’enregistrement professionnel de l’École Nationale de Musique de Blois depuis plus de dix ans.
Il crée le trio Toboflex avec le preneur de son nature Boris Jollivet et le musicien multiinstrumentiste Thomas Jecker qui propose des concerts et installations sonores en multidiffusion.
CORINE PETITPIERRE COSTUMES
Diplômée de l’École Supérieure des Arts et Techniques, Corine Petitpierre conçoit de nombreux
costumes et scénographies pour des metteurs en scène et chorégraphes : Odile Duboc, Xavier
Leroy, Claude Buchwald. Elle développe une approche plasticienne du costume dans une
complicité fidèle notamment auprès de Sophie Perez, Olivia Grandville, Vincent Dupont,
Emmanuelle Vo-Dinh et Alban Richard.
Depuis une dizaine d’années, elle a fondé avec Yvan Clédat “Clédat & Petitpierre”, duo de
plasticiens qui produisent ensemble sculptures et performances.
NATHALIE SCHULMANN CONSEILLÈRE EN ANALYSE
FONCTIONNELLE DU CORPS DANS LE MOUVEMENT DANSE
Nathalie Schulmann est danseuse, professeure diplômée de danse contemporaine et spécialisée
dans l’analyse du corps dans le mouvement dansé. Elle élabore un enseignement théoricopratique où se mettent en lien l’empirisme artistique et les bases scientifiques de l’apprentissage
du mouvement. Sa démarche propose des critères d’observation et d’analyse pour saisir et
évaluer les coordinations spécifiques à l’art de la danse (facteurs physiques, perceptifs et
symboliques). Cette recherche souligne les interactions entre le développement moteur des
enfants et l’expertise de geste dansé pour préserver la santé du danseur, sa cohérence
biologique et son intentionnalité artistique. Elle collabore avec les chorégraphes des
compagnies ensemble l’Abrupt et Absolutamente (Jésus Sevari). Elle intervient également dans la
formation des ostéopathes sur la posture et les gestes thérapeutiques.
VALÉRIE SIGWARD LUMIÈRES
Éclairagiste pour la danse et le théâtre, Valérie Sigward collabore depuis 2000 avec le
chorégraphe Alban Richard. Elle travaille également avec Rodolphe Dana (Collectif Les Possédés),
Rosalind Crisp, Christine Corday et Viviane de Muynck. Elle est par ailleurs auteur de romans
(Editions Julliard), de textes pour la jeunesse (Syros/Hachette) et lauréate 2007 de la Villa
Kujoyama à Kyoto.
VIVABIANCALUNA BIFFI VIÈLE À ARCHET ET CHANT
Vivabiancaluna Biffi a commencé très jeune l’étude du violoncelle classique et moderne sous la
houlette de Marco Pace, et s’est produite tant dans des formations de musique de chambre
qu’en soliste, dans toute l’Europe.
Parallèlement elle a approfondi sa connaissance des techniques de composition et d’analyse
esthétique avec Vilmos Leskò. Elle a toujours laissé se côtoyer la musique classique et son intérêt
pour la musique ethnique et expérimentale, collaborant avec diverses productions théâtrales.
De 1997 à 2001 elle a fréquenté les cours de Vièle, et de Viole de gambe de la Renaissance avec
Randall Cook, et de chant avec Richard Levitt et Dominique Vellard, à la Schola Cantorum
Basiliensis de Bâle (Suisse).
Et tant que chanteuse et instrumentiste, elle collabore depuis 1997 avec quelques-unes des plus
importantes formations de musique ancienne, parmi lesquelles : Ensemble Lucidarium (Avery
Gosfield et Francis Biggi, Italie), Alla francesca (Brigitte Lesne et Pierre Hamon, France), les
projets L’Amoureus Tourment et Remede de Fortune avec Pierre Hamon, Marc et Angélique
Mauillon, Salon Des Musiques (Marco Ferrari, Italie), ou encore Gilles Binchois (Dominique
Vellard, France) et Hesperion XXI - Capella Reial de Catalunya (Jordi Savall, Espagne).
Depuis 2005, elle enseigne la pratique vocale et instrumentale de la musique ancienne à la
Fondation Royaumont (France) avec l’Ensemble Lucidarium, dans le cadre de cours de formation
professionnelle (par exemple La Fabula di Orfeo et le Codex Chantilly). Elle est par ailleurs
régulièrement invitée à tenir des master classes et stages au Centre de Musiques Médiévales de
Paris (France), dans les Conservatoires de Lyon (France) et de Genève (Suisse) et à la Schola
Cantorum Basiliensis de Bâle (Suisse).
CHRISTEL BOIRON CHANT
Née en 1968, elle est diplômée d’études générales au Conservatoire national supérieur de
musique de Lyon en 1985. Elle donne des concerts réguliers avec les ensembles Gilles Binchois
(direction Dominique Vellard), Poiesies (direction Marion Fourquier), Gondwana (direction
Eduardo Lopez), Discantus (direction Brigitte Lesne), Doulce Memoire (direction Denis RaisinDardre) et Musica Nova.
Elle collabore avec l’ensemble de Six Voix Solistes depuis 2003, notamment dans les programmes
Voix et clarinettes présentés dans le cadre des Voix du Prieuré au Bourget-du-Lac, Sous le signe
du serpent et Vola, alta, Parola !.
PRACTICE
création danse musique | chorégraphie et danse Alban Richard
composition et violons Régis Huby
MARDI 15 MARS 2016 À 20H30
PRACTICE
l’équipe artistique
chorégraghie et danse Alban Richard
composition et violons Régis Huby
avec les danseurs
Alban Richard,
Max Fossati
et les musiciens
Régis Huby violons
Michele Rabbia percussions
durée env. 1h
Production
Théâtre 71 – Scène Nationale de Malakoff
LE FRUIT
D’UNE RENCONTRE
Le Théâtre 71, Scène Nationale de Malakoff, propose un concert-performance de musique et de
danse conçu et interprété par Alban Richard, chorégraphe et Régis Huby, violoniste, résidents
pour la saison 2015/2016 au Théâtre 71, accompagnés chacun d’un artiste complice.
L’un est violoniste compositeur, l’autre chorégraphe interprète, tous deux sont en résidence de
création cette saison au Théâtre 71. À leur disposition un espace à habiter et à habiller de leur
art. La règle du jeu : être à l’écoute pour inventer un dialogue spontané entre la musique et la
danse. Sur la base d’improvisations réciproques, danseur et musicien écrivent en direct une
trame inspirée du jeu de l’autre, dans laquelle chacun laisse son langage s’imprégner par des
sonorités, des souffles, des rythmes, des mouvements. Ensemble ils questionnent : que se passet-il lorsque le son et le geste émergent non plus du musicien d’un côté et du danseur de l’autre ?
Ensemble ils expérimentent : comment composer en se soutenant, se confrontant, se surprenant ?
Le spectateur se fait complice de leur imaginaire et de l’énergie du moment, au plus près du
processus de création.
À l’issue de ces performances hors les murs nous présenterons un spectacle final au Théâtre 71.
Alban Richard et Régis Huby seront accompagnés ce soir-là du danseur Max Fossati et du
percussionniste Michele Rabbia, pour une performance à quatre. Cette création fera l’objet
d’expérimentation préalable en trois opus, la semaine du 11 janvier 2016.
RÉGIS HUBY
Régis Huby est un violoniste, improvisateur, compositeur et producteur qui refuse les
cloisonnements stylistiques et cherche à développer une parole musicale authentique à travers
trois axes : «Trouver le moyen de savoir qui l’on est, se forger un vocabulaire, aller vers une
certaine spontanéité».
Après un cursus au conservatoire de Rennes dans la classe de Catherine Luquin, une formation
au CNSM de Paris, un parcours au cœur de la musique traditionnelle et des rencontres
importantes au travers de Dominique Pifarely et Louis Sclavis, Régis Huby se consacre
pleinement à l’improvisation.
Impossible de rentrer dans le détail des rencontres et compagnonnages même si elles s’avèrent
déterminantes. On peut citer par exemple, la rencontre avec le violoncelliste Vincent Courtois
avec qui il forme un duo, mais aussi, celle de Guillaume Roy, avec lequel il co-fonde le Quatuor IXI
et avec lequel Joachim Künh enregistrera. Directeur musical et arrangeur du spectacle de
Lambert Wilson, Nuit Américaine, hommage à la musique américaine du vingtième siècle ou
encore leader du groupe Simple Sound, Régis Huby est un artiste accompli et l’un des violonistes
les plus prisés de la scène improvisée.
Régis Huby est accueilli en tant qu’artiste en résidence de création pour les saisons 15/16 et
16/17 du Théâtre 71.
MICHELE RABBIA
Né à Turin en 1965, il commence à étudier les percussions à l’âge de 15 ans. Il obtient le premier
prix du conservatoire (civica di Savigliano) et suit des cours de batterie avec Enrico Lucchini.
En 1989 il part aux Etats-Unis, étudier à Boston au Berklee College of Music où il suit les cours de
Alan Dawson et Joe Hunt.
Au début des années 1990 il rentre en Italie et s’installe à Rome où il commence à jouer et
enregistrer avec Antonello Salis, Charlie Mariano, Stefano Battaglia, Dominique Pifarély, Enrico
Pieranunzi, Michel Godard, Paul MacCandless, Rita Marcotulli, Vincent Courtois, Enrico Rava,
Paolo Fresu, Mark Dresser, etc. Son intérêt pour d’autres formes d’art et en particulier la danse, le
font se produire avec la danseuse chorégraphe américaine Teri Weikel, Andrew Harwood, Ray
Chung, Khosro Adibi et Rossella Fiumi.
Pour le théâtre, il signe la musique du spectacle Genova 01 de Fausto Paravidino et collabore
avec l’écrivain Dacia Maraini. Il s’est depuis produit dans la plupart des grands festival italiens
(Umbria jazz, Clusone, Atina, Sant’Anna Arresi, Rocella, Fano) ainsi qu’à l’étranger. En 2005 il créé
un solo de percussions en hommage à divers auteurs italiens tels que Carmelo Bene, Pier Paolo
Pasolini, Dino Campana. Il enregistre l’album «Raccolto» pour ECM avec le pianiste Stefano
Battaglia et le violoniste Dominique Pifarély et travaille sur le projet de Stefano Battaglia en
hommage à Pasolini pour le label ECM.
Plus encore qu’un percussionniste hors pair tout en grâce gestuelle et virtuosité poly-rythmique.
Michele Rabbia est un poète de la musique, un architecte de l’instantané, un scénographe de
l’imaginaire, ouvrant sans cesse de nouveaux horizons sonores par sa façon inimitable de
sculpter l’espace en de subtils entrelacs de sons, de rythmes, d’échos de voix et de paroles
mêlées...
ÉCLAIRAGES AUTOUR DE
NOMBRER LES ÉTOILES
ET PRACTICE
› retrouvez tous les détails sur www.theatre71.com
PROMENADES ›
PRACTICE, OPUS N°1
› 6 janv à 19h30
La danse n’est pas seulement la traduction en mouvement de la musique.
Elle ne cherche ni à la reproduire, ni à l’illustrer. Le chorégraphe Alban Richard a pris depuis longtemps de la distance vis-à-vis de ce projet systématique de retranscrire des rythmes, des mélodies ou
des accents.
Avec le compositeur et violoniste Régis Huby, il se prête à l’exercice de composer le mouvement,
devant vous. En relation avec le monde sonore, il trouve sa propre musicalité, met en exergue un
même climat ou au contraire s’y oppose. De même, le musicien improvise en réaction ou en devançant un contraste, un rythme, en lançant une structure nouvelle. Leurs écritures spontanées font
naître un dialogue, prémices d’une création composée de plusieurs opus dont le premier sera présenté en partenariat avec L’Association des Amis de la Maison des Arts de Malakoff (l’AAMAM).
De cet opus, et des nº 2 et nº 3 expérimentés en milieu scolaire, le duo puisera certaines textures
pour composer non pas un puzzle mais une version inédite qu’il présentera avec ses invités respectifs
dans la grande salle du théâtre, le 15 mars.
› à la Fabrique des Arts | 21 ter bd de Stalingrad - 92 240 Malakoff
PROMENADE ›
PARCOURS MUSIQUE MÉDIÉVALE AU MUSÉE DE CLUNY
› sam 12 mars, 15h
Pousser la porte du musée de Cluny, c’est d’abord entrer dans un lieu exceptionnel qui réunit au cœur
de Paris l’hôtel des abbés de Cluny (fin du XVe siècle), et les vestiges des thermes (bains publics)
gallo-romains du nord de Lutèce (Ier siècle). Les collections offrent un riche panorama de la création
artistique à l’époque médiévale. La tenture de La Dame à la licorne est la plus célèbre œuvre exposée.
Sur l’une des tapisseries, L’Ouïe, une dame et sa demoiselle jouent de l’organetto, petit instrument
portatif. La musique est en effet omniprésente au Moyen Âge, liée à l’ordre du monde, enseignée
dans les monastères puis les universités, d’abord de transmission orale puis écrite, liturgique et
profane. La visite sera également l’occasion d’un dialogue avec Alban Richard qui puise dans le
monde médiéval l’inspiration de nouvelles créations chorégraphiques.
› tarif unique avec visite guidée 6 €
› musée de Cluny 6 place Paul Painlevé, Paris 5e Mº Cluny-Sorbonne, Odéon
› réservation par mail [email protected] ou au par téléphone aux heures d’ouverture du théâtre
ATELIER DANSE AVEC ALBAN RICHARD
› week-end 12/13 déc, à la Fabrique des Arts
Après des études musicales et littéraires, Alban Richard rencontre la danse et trouve en elle un
horizon de liberté insoupçonné. Il choisit l’aventure de la création chorégraphique et, à l’écart des
cursus établis, se forge ses outils de danseur et de chorégraphe. Il danse notamment pour Karine
Saporta, Christian Bourigault, Christine Gaigg, Odile Duboc, Olga de Soto et Rosalind Crisp. Sa
signature de créateur se précise dans une écriture processuelle, tramée de plusieurs partitions –
pour la danse, la musique et le texte – un travail minutieux que le chorégraphe vous invite à explorer.
› renseignements et inscriptions | 01 55 48 91 12 [email protected]
› 70 € tarif normal, 46 € tarif abonné et demandeur d’emploi
EXPOSITION ›
L’ÉCOLE ESTIENNE ET MALTE MARTIN NOMBRENT LES ÉTOILES
› 7 mars › 14 avril
Les étudiants de la section diplôme de métier d’art option typographisme de l’École Estienne rencontrent l’inspiration médiévale du chorégraphe Alban Richard. Ils interrogent cette période particulière, influencée par l’art bourgeois alors que le livre imprimé va naître, pour produire une nouvelle
exposition nourrie des formes et compositions du Moyen Âge. Cette exploration graphique croise le
nouvel habillage du Théâtre 71 conçu par Malte Martin et Vassilis Kalokyris.
› au foyer, aux heures d’ouverture du bar
› vernissage le 7 mars, 19h
CONFÉRENCE MUSICALE ›
LA MUSIQUE MÉDIÉVALE
› lun 15 fév, 19h
La musique médiévale reste un territoire inexploré de nombreux mélomanes. Elle recèle cependant
des trésors aussi éclatants que les vitraux de la Sainte-Chapelle et a laissé un héritage que nous
partageons encore aujourd’hui. La conférence, particulièrement axée sur la musique des XIIIe et XIVe
siècles, s’efforcera de mettre en valeur cet héritage, qui concerne aussi bien la notion de
compositeur que la notion d’écriture musicale.
› au Conservatoire Intercommunal de Malakoff - 66/68 boulevard Gabriel-Péri, Malakoff
› présentée par Bernard Col, directeur du Conservatoire à Rayonnement Intercommunal de
Fontenay-aux-Roses, en partenariat avec l’ACLAM (Art, Culture et Loisirs à Malakoff), la Ville de
Malakoff et le Conservatoire Intercommunal de Malakoff | 8 € tarif normal, 6 € tarif abonnés et
adhérents ACLAM, Les Z’amis du Conservatoire, Médiathèque Pablo Neruda, 3 € tarif –25 ans
› réservation auprès de l’ACLAM 01 47 46 75 78 | [email protected]
tarifs › 27 € tarif normal 18 € +60 ans, billet découverte, groupe à partir de 8 personnes, carte famille nombreuse, comités d’entreprise,
collectivités, abonnés des théâtres partenaires, adhérents cinéma, médiathèque Pablo Neruda, ACLAM et Conservatoire intercommunal
de Malakoff, associations des Amis de la Maison des Arts de Malakoff et des Z’amis du Conservatoire 13€ –30 ans, demandeurs d’emploi,
intermittents du spectacle, personnes handicapées 9 € –12 ans, bénéficiaires du RSA, –30 ans pour l’Association des Z’amis du Conservatoire et les élèves du Conservatoire intercommunal de Malakoff
ACCÈS
La salle du théâtre est accessible aux personnes à mobilité réduite. Pour mieux vous accueillir,
pensez à réserver 48h avant et à vous signaler à votre arrivée.
métro 10 min de Montparnasse, ligne 13 station Malakoff-Plateau de Vanves, sortie 2
(à 3 min à pied du théâtre)
bus 126 de la Porte d’Orléans – arrêt Gabriel Péri-André Coin
bus 191 de la Porte de Vanves – Gabriel Péri-André Coin
vélib’ / autolib’ à la sortie du métro et autour de la place
voiture périphérique porte Brancion puis direction Malakoff centre-ville
parking VINCI rue Gabriel Crié, entre le théâtre et La Poste
BAR
Ouvert 1h avant et 1h après les représentations, il vous accueille pour boire un verre, grignoter
ou goûter ses spécialités maison. Un endroit convivial pour partager autour des spectacles.
> si vous êtes nombreux, n’hésitez pas à réserver – Malik Rabah 06 58 27 60 52
WANDERER SEPTET
YVES ROUSSEAU
SCHILLER
YVES BEAUNESNE
RÉGIS HUBY
YANN APPERRY
OMAR PORRAS
L’HISTOIRE DU SOLDAT
LA VISITE DE LA VIEILLE DAME
CONCERTS-BRUNCHS
LES ANGES AU PLAFOND
ADRIEN M/CLAIRE B
IN-PULSE
DAVID LESCOT
ANNE-LAURE LIÉGEOIS
L’ART DE LA COMÉDIE
PATRICK PINEAU
ALBAN RICHARD
MOUTIN FACTORY 5TET
MARTO!
MOBY DICK
TRIO OPUS 71
FRAGILE
THEATRE71.COM SCÈNE NATIONALE MALAKOFF
3 PLACE DU 11 NOVEMBRE 92240 MALAKOFF
M MALAKOFF-PLATEAU DE VANVES 01 55 48 91 00
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L’OPÉRA DE QUAT’SOUS
01/06/15 15:26