The French Country Music Magazine

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ASTRA 19° EST : en mode analogique et numérique
Country road sur la chaîne allemande
3SAT sur le satellite
Nuit du 9/10 Avril de 1h15 à 5h00
Spécial Country Road
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attention samedi 28 avril 13h15 3SAT
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Only Country ‘Flep’
Country Delight
Country Roots
Country Land
Fred’s Country
City Of Light
Big Cactus
Tous les lundi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le mardi de 11:00 à 12:00
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Rediffusion le samedi de 11:00 à 12:00
Tous les jeudi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le samedi de 12:00 à 13:00
Deux heures non stop (Blues & country) les jeudi de 21:30 à 23 :30
Tous les jeudi de 18:00 à 19:00
Rediffusion le undi de 11:00 à 12:00
TOP 5 Country Web Bulletin
The French Country Music Magazine
Le mot :
‘’I wanna be your Joe’’ est la chanson qui vous est présentée traduite par
Mireille. Joe est aussi le surnom donné au mari, père de chaque famille
issue du monde des cols bleus ( blue collar). Ces fameux blue collars sont
les ouvriers de l’industrie, du tertiaire et qui représentent la classe
moyenne américaine. Les artsites US se presseront en nombre sur les
scènes européennes de cet été, votre CWB vous propose d’en découvrir
quelques-uns uns : Joe Ely, Doug Moreland ,Sunny Sweeney. Bonne
lecture et à bientôt.
2007
AVRIL
N°41
@+ Eric ’Cactus’ Coste
By
Cactus
And
friends
Sommaire :
Biographie: Doug Moreland par Sylvie Donzeau
Hommage à : Frankie Laine par Jean ‘Charles’ Smaine
Découverte : The Wreckers traduction Bruno Gadaut
Bientôt en France Joe Ely par Georges Carrier
Depuis la belle province : Dwight Leroux
Le coup de cœur de Max Cowper Sunny Sweeney
Country En France Interview Tracy Caine par Gillou
Dans le texte Wanna be your Joe par Mireille Lafond
News, Brèves, TV Sat, radios etc… par Jean ‘’Charles’’ Smaine, Cactus, Rockin’Boy
Cd reviews: Leighan Cortes, Bill Kirchen, Jarrod Birmingham, Billy Ray Cyrus, Blue
Railroad train, Texas Line, Trans Zeb Express par Cactus, ‘’Rockin’Boy’’, Alain Joris
Un séjour Au Texas: par Alan Nash
Made in France : La chronique de l’actualité country française par Jacques Rockin’Boy
Dufour
Jeux Country : mots croisés par Marie Julie
Agenda par Jacques 'Rockin' Boy' Dufour
Histoire de la Country par André Degranges
Contact CWB
[email protected]
Site WEB
http://countrybulletin.free.fr/
The French Country Music Magazine
Doug MORELAND
Signes distinctifs ? un
chien, une tronçonneuse et
cette marque !
Doug Moreland, qui est un pur texan (un « pur souche »
pourrait-on dire, mais je vous raconterai ça plus loin …), est
né le 13 juin 1974 et a passé son enfance à Fort Davis
(Texas), au cœur des montagnes Davis, un endroit où selon
certains c’est le paradis pour jouer du violon et boire une bière
avec les copains.
Bien qu’il commence très tôt à prendre des leçons de violon, il
montre peu d’intérêt pour la musique jusqu’au début de
l’adolescence. Heureusement, les parents sont souvent là
pour montrer la voie, et Doug est influencé par son père,
Glenn Moreland, qui a joué de la guitare et du violon dans un
groupe.
A 17 ans, Doug décide donc de poursuivre une carrière
musicale et quitte Fort Davis pour se rendre au South Plains
College de Levelland (Texas) afin d’y étudier la musique.
Durant les étés de 1993 à 1996, il joue du violon au Bent Tree
Jamboree Dinner Theater de Ruidoso (Nouveau-Mexique),
alors que pendant les hivers 1995 et 1996 il se produit au
Barleen Family Diner Theatre de Phoenix (Arizona).
Fait surprenant, mais marquant pour le déroulement de sa
carrière musicale, Doug acquiert à Phoenix, à la fin de
l’année 1995, un chiot croisé McNab/Border Collie qu’il
baptise Holly-Peño.
Entre 1994 et 1999, Doug se déplace fréquemment entre
Phoenix, Ruidoso, Nashville, l’Est du Tennessee, Dallas et
Austin, où il joue du violon avec divers groupes.
Puis en 1999, Doug estime qu’il est enfin temps de travailler
pour lui-même et d’interpréter ses propres chansons. C’est
ainsi qu’avec l’aide de son ami John Wheeler, il enregistre ses
deux premiers albums, « 10 Beers from Now » et « Toast To
Life », et décide de se rendre à Austin pour créer son propre
groupe. Bien qu’il n’y parvienne pas, il réussit à s’intégrer
dans le courant d’une certaine « Texas Music » et participe à
des shows avec Cory Morrow, Pat Green, Roger Creager et
bien d’autres.
Et voilà que grâce à Holly-Peño, Doug sort des sentiers
battus musicaux et se fait remarquer puisqu’il arrive à faire
« chanter » son chien et même à lui faire jouer du violon !
En 2000, « ILS » (on parle bien d’un duo non ??) co-animent
le « Willie Nelson picnic » et enregistrent un album live
« Number Tres » au College Station.
Le quatrième album, « # FORE ! », est enregistré en 2002
lors du festival Steamboat dans le Colorado. Dans ce live de
38 morceaux (quand même !!), comme dans le précédent
album live d’ailleurs, on y découvre les facéties de Doug, des
histoires souvent improvisées avec toujours une sacrée dose
d’humour.
En 2003, ce surprenant et célèbre duo est invité à diverses
émissions télévisées comme The Tonight Show with Jay
Leno, mais aussi Pet Star, sur la chaîne Animal Planet, et
Ripley’s Believe It Or Not, et jusqu’en 2004 Doug anime
également une émission de radio hebdomadaire à Austin.
Durant cette période,
Doug trouve le temps
de
continuer
les
enregistrements :
en
2003, il participe à la
création de l’album
« Red River Tribute »
qui est un hommage à
Waylon Jennings, et
en 2004 c’est la sortie de son quatrième album
« Everybody Knows My Name », enregistré en studio et
sous son propre label BigHat Records.
En 2004, Doug parvient enfin à monter son groupe, le Big Hat
Band, mais n’est pas totalement satisfait de la partie
instrumentale, et puis le 4 juillet 2004 Holly-Peño meurt et
Doug perd son associé/chanteur/violoniste. Durant cette
même année, il participe à la réalisation d’un album de
compilation « Genuine Austin Christmas ».
Tout ceci conduit Doug à remonter dès 2005 un groupe tout
acoustique (guitare, violon et basse), qui débute en première
partie d’un show de Willie Nelson, et fin 2005, The Doug
Moreland Show sera complété par de la batterie et du piano.
Le groupe ainsi composé se produit pour la première fois à
Lake Charles (Louisiane) en mars 2005, puis à Helotes
(Texas) en septembre 2005, et également pour la première
fois à l’étranger à la fin de cette même année à Bocas Del
Toro au Panama.
Toujours en 2005, Doug participe une fois encore à un album
de compilation, « Genuine Austin Gospel Music », puis en
2006, le groupe enregistre et produit l’album « Doug
Moreland » et se rend en janvier 2007 au festival Steamboat
(Colorado) auquel Doug participe pour la 7ème fois.
Outre Doug lui-même (chant, violon, guitare), The Doug
Moreland Show est maintenant composé d’Eric Lenington
(basse), Andrew Silver (batterie), Wade McNutt (piano),
Craig Smith (guitare) et du manager Wes McNew, sans
oublier Miss Molly qui a rejoint le groupe depuis novembre
2006 et suivra sans doute les traces de sa grand-mère HollyPeño.
Vous vous dites peut-être que j’ai oublié de vous parler du
« pur souche » ? Eh bien sachez que Doug est également un
virtuose de la tronçonneuse en matière de « chainsaw art »
au Texas. Il réalise des sculptures géniales sur des troncs
d’arbres et les vend ensuite dans son magasin « Cattlelacs »,
à Manchaca au sud d’Austin, où il organise aussi depuis
quatre ans l’« Annual Cattlelacs Calfry » avec au programme
concert et BBQ.
De plus, « cerise sur le gâteau » comme on dit, Doug,
terriblement non conventionnel et surtout « marrant », a, avec
l’aide de ses potes et de Suzan, transformé et entièrement
repeint sa Cadillac Calais de 1972 aux couleurs du drapeau
texan (sans oublier la gigantesque et très impressionnante
paire de cornes à l’avant !), afin qu’elle devienne, selon ses
termes, la « voiture officielle de la Texas Music ». Ça c’est du
« tuning » comme on aimerait en voir plus souvent !
Le 18 août prochain, The Doug Moreland Show sera à
Equiblues à Saint-Agrève, sans doute sans tronçonneuse,
sans « voiture officielle » et sans Miss Moly… dommage,
dommage, dommage… , mais toujours avec son excellent
répertoire western swing et honky tonk !
« Special thanks » à Suzan Moreland pour sa
gentillesse et ses informations de dernière minute
qui m’ont permis de compléter cet article, ainsi qu’à
Philippe Lafont, organisateur d’Equiblues.
The French Country Music Magazine
JOE ELY
Les pérégrinations d’un routard
Bien à l’abri de l’hiver, dans sa
région du Hill Country au Texas, le
vieux guerrier de la route présente
un visage bien pacifique et même
plutôt zen. Il envisage avec calme
cette année qui commence, sa
soixantième en fait. En 2007, Joe
ne sortira pas moins de quatre
albums personnels, sur un label
tout nouveau (Rack ‘Em Records) et se produira
sur trois continents. En plus il y aura la publication
de son livre ‘Bonfire of Roadmaps’, recueil de
poèmes et de notes d’un journal de route sur
lequel il travaille depuis des décennies.
Le premier des quatre albums, Happy Snakes
from Rattlesnake Gulch est sorti pour
l’anniversaire de Joe, début février. « Je le trouve
dur » dit-il. « Les deux derniers albums que j’ai
faits étaient plutôt plaisants … mais pas celui-ci. Il
vous claque à la figure. » Et, l’on s’en rend
compte tout de suite. La toute première note est
une explosion d’orgue, de batterie, de guitare
électrique et le cri de Joe, « mon peuple a besoin
d’eau et de nourriture ! » Son cri, c’est un cri de
colère. La chanson Baby Needs A New Pair Of
Shoes fait revivre la tragédie humaine causée par
l’ouragan Katrina. Quand en 2005, Katrina s’est
approché des côtes de Louisiane, les alertes sont
devenues de plus en plus fortes. C’est aussi
comme cela qu’est structuré cet album. La
première note, c’est la vague qui a brisé la digue.
Ceux que l’on a laissés dans la souffrance, c’est
son peuple à lui. Joe aime les Louisianais, mais il
aime aussi tous ceux dont il a croisé le chemin
dans des contrées bien plus lointaines. Il a
parcouru le monde dans des trains de
marchandises, en stop et à pied. Il a dormi sous
des ponts et dans des abris de fortunes. Il sait et
comprend les malheurs des déracinés. Mais pour
le comprendre lui, on doit savoir d’où il vient. Pour
ses fans et les jeunes musiciens, il est une
espèce de Jack Kerouac, dont la vie serait faite
d’aventures et de voyages, et pleine d’une
ménagerie de personnages pittoresques. Mais en
fait, il se définit par cette terre dont il est
originaire, ce plat pays aussi désolé et isolé
qu’une région peut l’être. Ce pays c’est Lubbock
au Texas. Et il est vrai que l’on peut très souvent
définir les gens en fonction de leur terre natale.
Celui qui n’y est jamais allé ne peut imaginer ce
qu’est le nord du Texas. Aux quatre points cardinaux
le ciel immense et le relief monotone s’étendent à
perte de vue et à perte d’âme. « Quand j’étais petit »,
raconte Joe « je regardais la voie de chemin de fer
je voulais vraiment savoir ce qu’il y avait là-bas,
tout au bout. »
disparaître à l’horizon et Cette curiosité, il fallait
qu’elle soit satisfaite. Quand la musique est entrée
dans sa vie, Joe,, comme Woody Guthrie, alla où ses
chansons le menaient, dans les Appalaches, en
Californie, à Brooklyn. « Je n’avais vraiment rien à
perdre, » se rappelle-t’il. « Je n’avais rien à gagner
non plus. Mais comme je n’avais vraiment rien à
perdre … alors je me suis permis de me lancer dans
toutes sortes d’aventures, même les plus farfelues. »
Dans le livre Bonfire of Roadmaps, Joe Ely révèle
son côté farfelu de l’époque. Le chapitre ’Iron Rhinos’
raconte comment Joe et son copain Eddie Beethoven
décidèrent en octobre 72 dans une crêperie de
Lubbock de sauter dans un train pour aller voir les
feuilles jaunir en Nouvelle-Angleterre. Pour deux
gamins du Texas, la majesté des érables en automne
valait bien ce voyage. En revanche, ils ne
comprenaient pas pourquoi les gens du Maine
portaient des vestes si épaisses. « Quand j’y repense,
je me dis que j’n’avais vraiment rien dans la tête. » ditil. « Mais j’avais un incroyable sens de la curiosité. Je
voulais vraiment savoir ce qu’il y avait au-delà de
l’horizon.
Les aventures qu’il vécut ensuite pourraient remplir des
volumes bien plus épais que Bonfire of Roadmaps.
Mais plutôt que de revoir toutes ces histoires en détail,
attachons nous à la leçon qu’il nous donne. Car c’était
bien une vraie aventure que celle qui l’a mené en
Europe pour enregistrer et tourner avec les Clash au
point de les faire venir au Texas où apparemment ils se
sont trouvé des affinités avec les tatous. Joe Ely a
passé des dizaines d’années à enregistrer avec succès
pour des grands labels, si bien qu’aujourd’hui il n’a
même plus besoin de label. Là où il est, il peut
enregistrer ce qu’il veut quand il le veut. La leçon, c’est
que rien de tout cela ne serait arrivé s’il avait eu un
plan. « Je suis resté le même idiot pendant 59 ans de
ma vie » dit-il en riant.
En dépit de cette auto dérision, il nous offre une vraie
pépite de sagesse. « Je n'ai jamais eu de but en tête et
je n’en ai toujours pas. J’essaye d’éviter les choses
idiotes comme avoir un objectif, ou un plan. Ce ne sont
que des mots creux qui vous entraînent dans une
espèce de tunnel dont on ne voit pas les extrémités.
Tout ce que vous croyez voir c’est cette lumière tout au
bout mais en fait vous ratez tout ce qu’il y a de chaque
côté du tunnel. Ce sont les choses inattendues, les
gens inattendus que vous rencontrez qui sont à
l’origine des grands changements de votre vie. Ce ne
sont pas ces petits objectifs. » Joe dit cela d’une voix
calme et reposante. « Quant à l ‘école, on vous dit que
certaines choses sont importantes parce qu’elles vont
vous permettre d’atteindre votre but – c’est là que ça
(à
suivre
plus
loin…)
The French Country Music Magazine
JOE ELY suite
devient des conneries. Le but c’est la vie, et la vie,
elle n’est pas au bout de la route : elle est autour de
vous. »
C’est précisément ce qui est autour de lui que Joe
a enregistré dans cet album. Il mène une vie bien
confortable avec sa femme Sharon dans le Hill
Country près d’Austin. Leur vie et leur amour ont
l’air parfaitement idylliques ; il n’est donc pas
étonnant que ses disques précédents aient été
‘plaisants’. Mais Happy Snakes from Rattlesnake
Gulch a pris forme alors que Joe compilait son
journal de route pour en faire un livre, terminant
ainsi de nombreuses chansons qu’il avait écrites
lors de toutes ses tournées et de tous ses
voyages, mais qu’il n’avait jamais enregistrées. Il
a voulu revivre cette vie difficile de vagabond,
mise en avant part des rythmes forts de blues.
Certaines chansons sur l’album remontent au
début des années 70, immédiatement après que
lui et ses deux potes de Lubbock, Butch Hancock
et Jimmy Dale Gilmore ont
enregistré leur premier album sous
le nom des Flatlanders.
La vie de Joe Ely a toujours été
guidée par un mépris total de la
prédétermination et un besoin
constant de remplir le vide avec
chaque expérience qu’une vie
sans
but
peut
faire.
C’est une perspective unique, et le simple fait que
l’on ne peut revivre son passé en accroît sa
valeur. Aujourd’hui, à soixante ans, après tant de
succès, les pensées et les idées de Joe Ely ne
sont plus les pérégrinations d’un routard, elles
sont
la
connaissance
d’un
sage.
C’est une bonne chose que Joe ne se soit jamais
soucié des avis de conseilleurs, les choses en
auraient été malheureusement quelque peu
différentes.
Danté Dominick Austin Music Magazine
Février 2007
Traduit de l’Anglais par Georges Carrier
AGENDA AVRIL
Les groupes qui tournent ce mois-ci sont les suivants :
AMARILLO-21/04 Mundolsheim (67), 22/04 Longuyon (54). BIG ROCK-07/04 « El Galito » à Aigues Mortes
(30). BILLY JAM-28/04 Chaillé les Ormeaux (85). CC RIDER-07/04 Villeneuve l’Archeveque (89), 08/04
« Sous le Bois » à Maubeuge (59), 13/04 « El Rancho » à Villabé (91), 28/04 Aubigny sur Nère (18), 29/04
Berck (59).CHARLIE WEST-07/04 Grandchamp (56), 22/04 Romilly (27), 28/04 St Appollinaire (21).
CATTLE CALL-20/04 « Harley » à Montreuil.CHATTAHOOCHIE-07/04 l’Atlantide (44).CONNIVING-07/04
« Le Country » à Ludres (54), 14/04 Obersaasheim (68), 28/04 Guenange (57). DANNY FLETSHER &
FRIENDS-21/04 à Avrillé (49).-DR COUNTRY-21/04 Foulayronnes (47). DREAMLINERS-01/04 Vouziers
(08), 27/04 Epoye (51). EDDY RAY COOPER-19/04 « Le Pélican » à Nîmes (30).GLWADYS ANN-07-08/04
Deauville, 14/04 Tourlaville, 21/04 Deauville, 22/04 Rouen et 23 au 28/04 tournée en Espagne. HILLBILLY
ROCKERS-22/04 Doussard (74).HILLBOYS & GIRLS-13/04 « Ummagumma » à Marseille (13). JOHN
WHITE-06/04 « St Laurent » à Marly (57). LIANE EDWARDS-12/04 Brives (19), 13/04 Castets en Dorthe
(33), 14/04 Ste Foy la Grande (33), 27/04 « Harley Davidson » Valence (26). LONESOME GAMBLERS20/04 Foyer Malte à Paris 11è (75). MARIOTTI BROTHERS-21/04 Bellevue (CH), 28/04 Eynac (43).
MIDWAY STATION-01/04 St Maurice de Lignon (43).PRAIRIE DOGS-06/04 « Chalet de l’Etang » au
Quesnoy (59), 07/04 Foire Expo de Rouen (76). RANCHMEN-06/04 Savigneux (01), 21/04 Auberive sur
Varèze (38). RICK CAVAN-07/04 Hinghem (62) + les PINK LADIES (Karo & Emilie), 13/04 Masny (59),
17/04 Frais Marais (29/04) + KARO, 29/04 Ledinghem (62) + PINK LADIES.LES REBELS-14/04 Ludres
(54), 21/04 Longuyon (54). ROCKINCHER-07/04 St Vite (47), 13/04 « Milwaukee » à Montauban, 14/04
Monclar de Quercy, 28/04 Cugnaux (31). ROCKIE MOUNTAINS-08/04 « Ilot Café » Ste Foy l’Argentière
(69),14/04 Marsais (17), 21/04 Premery (58), 28/04 « Le Prisme » à Seyssins (38). RUSTY LEGS-08/04
Florac (48), 14/04 Ausson (31), 21/04 Semalens (81). SUN SESSIONS-07/04 Toulouges (66). THIERRY
LECOCQ-27/04 Théatre de Joinville le Pont (94). TEXAS SIDE STEP-14/04 Hoenheim (67), 21/04
Oberhaslach (67), 28/04 Soultzeren (68). TRUCK STOP-03/04 Petit Journal de Montparnasse à Paris (75),
21/04 La Tour de Salvagny (69), 28/04 « Country Club » de Mirande. UNION SPIRIT-14/04 Déols (36).
WESTERNERS-21/04 Fleury sur Andelle (27). WESTFARMERS-28/04 Thuret (63). ZIP CODE 2025-10/04
Prissé (71).
JC HARISSON + APPALOOSA-21/04 Romilly sur Andelle (27) pour Normandy Country.
DANIEL T COATES (D) 28/04 à Tramoyes (01).
Vos informations à [email protected] Les groupes ayant une adresse My Space peuvent m’adresser
un message sur www.myspace.com/jacquesrockinboy
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Cds reviews
Leighan Cortes '’Strange"
Par Alain Joris
Après, entre-autres, Jim Byrom et Christime Mims, le grand Bobby Flores
(producteur, multi instrumentiste, et chanteur de grand talent, avec quatre albums
à son actif, à découvrir de toute urgence si ce n'est encore fait)nous revient avec
sa nouvelle production: Leighan Cortes et son album 'Strange". Et le moins que
l'on puisse écrire, c'est qu'il a le nez fin pour découvrir de réels talents. Cette jeune
femme possède une voix à mi-chemin entre Patsy Cline et Dottie West, et son
univers musical est, forcément avec Bobby Flores, un mélange de honky-tonk (belle reprise du "Wine me
up" de Faron Young ou "I've enjoyed as much of this as I can stand" de Bill Anderson), Nashville Sound
60's à la.....Patsy Cline ("I walk alone","Born to lose"), ou de standards de la country ("Kawliga" de Hank
Williams et "Unmitigated gall" de Mel Tillis sont vraiment de très belles nouvelles approches). Hors
country music, on peut également y retrouver une belle version du "Since I fell for you" immortalisé en
1963 par Lenny Welch (classique jazzy datant de 1948 par Buddy Johnson repris plus tard également par
Charlie Rich et Barbra Streisand). A tout cela, vous pouvez ajouter une très bonne production (le son est
énorme),des musiciens faisant partie de ce qui se fait de mieux au Texas (Dickey Overbey à la steel, Jim
Loessberg à la batterie, Jake Hooker à la bass, et bien sûr, Bobby Flores.....pour tout le reste), et vous
obtenez un des meilleurs albums de ce début d'année!!!!!
BLUE RAILROAD TRAIN « Going back to the riverside »
Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour
Nous recevons fort peu de nouveautés bluegrass Françaises car les groupes
réellement actifs dans le genre sont peu nombreux. Tout le monde veut faire de la
country, et surtout de la « new » pour animer les soirées et faire danser. Nous
nous devons donc de saluer et encourager les « marginaux » qui restent fidèles à
leurs spécialités, qu’elles soient bluegrass, swing ou traditionnelles. Et à fortiori si
ces groupes sont de qualité, ce qui est une évidence avec Blue Railroad Train qui
regroupe des individualités de renommée internationale. Vétérans affirmés de la scène bluegrass et
country, nous retrouvons Thierry Lecocq (mandoline, fiddle, guitare) et Jean-Marie Redon (banjo). Ces
deux musiciens foulent les scènes des festivals depuis de nombreuses années et ont accompagné
pléthore d’artistes. James Field (chant et guitare) est un ex membre des fameux new York City Ramblers
dont est également issu David Grisman. Philippe Perrard (chant et lead guitare) a remporté des prix de
guitares aux Etats Unis. Sharon Lombardi (chant et basse) est également membre d’un groupe de blues.
« Going back to the riverside » est plaisant à l’écoute par la variété des styles ainsi que par un bon dosage
entre compos originales et reprises. Ces dernières, parfois bien connues, ne sont pas puisées dans les
poncifs du genre. « Bound to ride » est un bluegrass de style traditionnel de Ralph Stanley. « Riding my
thumb to Mexico » fût un n°1 country par Johnny Rodriguez en 1973. « Good deal Lucille », traité swing,
remonte à 1954 (Al Terry). « It doesn’t matter anymore », composé par Paul Anka, est connu des rockers
par la version de Buddy Holly et par les amateurs de country par celle de Linda Ronstadt en 1975. « Honky
tonk song » est le classique du genre, n°1 en 1957 par Web Pierce. « Big Mamou », de Link Davis, a été
popularisé par Jimmie C Newman mais classé uniquement en 1975 par Fiddlin’ Frenchie Bourke. Ces
différents classiques de la country se prêtent allègrement à un « rhabillage » bluegrass. A cela se rajoute
un country/folk annoncé de 1928 ( !), »Mole in the ground » (une histoire de taupe !), entre Jimmie
Rodgers et Woody Guthry, et un traditionnel « Douce Katie (Katy dear) », qui est une balade interprétée en
anglais et en français. Une formule originale et utilisée également pour « Honky tonk song ». Thierry offre
à BRT la valse « Je resterai un jour », l’instrumental « Turkey in the strawberries » et le solide bluegrass
« I’m going back to the riverside ». Des compos qui s’intègrent parfaitement dans l’ensemble. Chanter en
chœur et en harmonie est l’apanage du bluegrass et Blue Railroad Train maîtrise admirablement
l’exercice. J’ajouterai que BRT s’est produit dans différents festivals aux USA et qu’ils y ont obtenu un
succès mérité. Un album pour tous les amateurs de très bonne musique Américaine.
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Cds reviews
TEXAS LINE ’’Country Blues’’
Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour
Le Normand Jean-Marc Hebert (bassiste) crée Texas Line en 2003 mais ses
antécédents country l’ont entraîné auparavant sur les scènes du Billy Bob’s, de
Cerexhe, Mirande, Berck ou encore Thuit Signol. Il s’est entouré d’un solide
chanteur, Terry Hanks, du pianiste Ralph Adam et de Nicolas Hebert à la batterie. A
l’instar de nombreux groupes vus sur scène ou écoutés sur albums récemment, le
répertoire de Texas Line tape quasi uniquement sur les grands standards ce qui a toujours pour effet de
plaire aux danseurs et au grand public amateur de musique Américaine mais non spécialisé. Mon épouse,
par exemple, considère une soirée comme réussie lorsqu’elle a entendu « Jambalaya ». La new-country
est présente sur cet album avec « Bye bye baby blues » (Judds, 1985), « I’m from the country » (Tracy
Byrd, 1998), « Going trough the big D » (Mark Chestnutt, 1995), « Tall, tall trees » (Alan Jackson, 1995),
« Wild man » (Ricky Van Shelton, 1993), et « God bless Texas) (Little Texas, 1993). Mais c’est le côté
tradtionnel qui l’emporte avec les célèbres « Hello Mary Lou » (Gene Pitney/Rick Nelson), « Take me
home, country road » (John Denver), « You’re my sunshine » (Jimmie Davis), « Jambalaya » (Hank
Williams), « I’m a man of constant sorrow » (trad – Oh Brother 2002), « Blue eyes cryin’ in the rain »
(Willie Nelson), « You never can tell » (Chuck Berry/Emmylou Harris), « Will the circle be unbroken »
(trad) traité en gospel/blues et « Blue moon of Kentucky » (Bill Monroe) interprété ici en valse lente. La
coloration « saloon » du piano tout au long de l’album est fort agréable et offre un son original à Texas
Line ainsi que la guitare bluesy de Terry Hanks rodée en accompagnant par le passé des légendes du
blues telles que Memphis Slim, Lucky Peterson, Luther Allison ou encore Chuck Berry et Ray Charles.
Toutes ses reprises sont excellemment interprétées et le plus souvent avec fidélité. Voici donc un album
recommandé pour offrir à vos amis que vous voulez initier à l’histoire ancienne et actuelle de la country
music.
[email protected]
Bill Kirchen Hammer of the honky tonk
Par Alain Joris
Après une compilation en 2005 "King of Dieselbilly", Bill Kirchen nous donne enfin
un successeur à l'excellent "Tied to the wheel" (en 2001 quand même) Et le moins
que l'on puisse écrire, c'est que l'éclectisme est de rigueur. Si la Télécaster
déménage toujours autant (la plage titulaire,"heart of gold" avec en plus sur ce
morceau un boogie-woogie piano que n'aurait pas renié Jerry Lee Lewis), nous
avons aussi droit à du Bakersfield Sound (l'excellent "Get a little goner", la meilleure plage pour votre
serviteur), de la belle balade ("Rocks into sand) et des choses hors country music, avec des reprises de
blues ("Skid row in my mind" de Blackie Farrell), R'n'B made in Motown avec le "Devil with the blue
dress" de Shorty Long, de la Soul ("Soul Cruisin",et "It's really got to be this way" de Arthur Alexander,
dont Bill en a sorti de sa manche une balade style "Country-Soul",non,ça n'existe pas,on vient d'inventer
le terme spécialement pour vous;))). Sans oublier bien entendu, le petit, mais entraînant westernswing "One more day",ainsi que le déroutant "Working man",je dis déroutant car on y retrouve aussi bien
un son guitare à la Duane Eddy qu'un backing vocals digne des groupes doo-wop. Un album différent de
ses précédents opus donc, mais aussi totalement indispensable aux fans de celui que l'on surnomme
également "Le titan de la Télécaster"!!!!!!
The French Country Music Magazine
Cds reviews
Trans Zeb Express ’’Trans Zeb Express’’
Par Jacques »Rockin’Boy »Dufour
TZE m’était totalement inconnu avant la réception de cet album éponyme. Après
l’écoute du 14ème et dernier titre ce groupe pouvait figurer dans mon Top 10 des
meilleurs albums Français. Un coup de fil passé à Christophe Dupeu, l’harmoniciste
et contact du groupe, m’apprenait que TZE était originaire de Seine et Marne et que
Zeb était la contraction pour Zebulon, surnom donné à Christian Zanati, le
chanteur/guitariste. Musicalement le spectre couvert est très large puisque allant du rock au gospel en
passant par le traditionnel et la country classique, mais en évitant la « new » typique à la line-dance. Les
instruments sont variés et les exécutants brillants : Christian est également à la slide en plus du vocal,
Antoine Hurault aux guitares, René Mirat au fiddle ainsi qu’au banjo, à la mandoline et à la slide, Olivier
Lucas à la basse et Antonio Martin à la batterie et au « cajon » ( ?). Cet album est très guitare et harmo,
mais le fiddle est très présent. On passe à l’écoute ? « Let it roll » (pas celui de Mel Mc Daniel) est un rock
qui dépasse les 5 mn. « So afraid » est country. « Just because » est le classique d’Elvis avec un bon solo
de guitare. Les morceaux d’une façon générale sont assez longs car les musiciens de TZE sont nombreux
et chacun désire ajouter sa touche et son solo sur chaque chanson. « Sutters mill » présente d’excellentes
harmonies vocales pour une ambiance entre Californie et les Sons of Pioneers . « Runnin’ with the
crowd » est plutôt outlaw. « Shallow rivers » est dans la veine d’ »Orange blossom special » donc avec du
fiddle et de l’harmo. « Loves gonna get you someday » est la reprise du tube de Ricky Skaggs (1986).
« Restless » de Perkins est un exemple probant de ce que l’on peut définir par une reprise intelligente
d’un grand standard. Une débauche d’énergie musicale au service d’un classique qui se trouve valorisé et
non simplement reproduit. Les effets « Oh brother » nous valent une reprise de « I am a man in constant
sorrow » où harmonica et mandoline se partagent la vedette. « Orange blossom special » est bien là et
chanté. On oublie parfois qu’il y a des paroles sur ce standard habituellement voué à la dextérité des
violonistes ou harmonicistes. Rappelons-nous que ce bon Johnny Cash avait hissé sa version à la 3ème
place du Billboard en 1965. La reprise du TZE est « live » et Christophe et René y prennent autant de
plaisir que le public. « Drinkin’ my baby goodbye » est un up-tempo, Top 10 en 1986 pour Charlie Daniels.
Leur « Tennessee » n’est pas celui de Carl Perkins mais un morceau calme et certains diront : enfin !
« Walkin’ in Jerusalem », également gravé par le groupe Matis, est LE gospel de circonstance avec là
encore une parfaite maîtrise des vocaux. TZE a choisi de terminer cool cet excellent premier album avec
« Out on the W-E », une ballade au son de l’harmonica. On est souvent tenté de dire à l’issue de l’écoute
d’un album : c’est bien les gars, de bonnes reprises, mais on attend maintenant des compos originales.
C’est pas nécessaire avec TZE tant on se régale avec l’originalité de leurs reprises. On ne peut que leur
dire : continuez comme ça, surtout de changez rien !
www.dupeu.com
TOP 20 des ventes d'albums aux USA
1)
Dixie Chicks Taking The Long Way
2) Carrie Underwood Some Hearts
3) Rascal Flatts Me and my gang
4) Keith Urban Love, Pain & The Whole Crazy Thing
5) Rodney Atkins If You're Going Through Hell
6) Taylor Swift Taylor Swift
7) Brad Paisley Time Well Wasted
8) Josh Turner Your Man
9) Jason Michael Carroll Waitin' In The Country
10) Various Artists Totally Country 6
11) Sugarland Enjoy The Ride
12) George Strait It Just Comes Natural
13) Tim McGraw Greatest Hits Vol 2: Reflected
14) Brooks and Dunn Hillbilly DeLuxe
15) Kellie Pickler Small Town Girl
16) Trace Adkins Dangerous Man
17) Dierks Bentley Long Trip Alone
18) The Wreckers Stand Still, Look Pretty
19) BO Broken Bridges
20) Alan Jackson Precious Memories
The French Country Music Magazine
Un séjour au Texas par Alan Nash
Après avoir assisté au concert de Jamie RICHARDS au festival de Craponne en juillet 2005 (l’un des
artistes que j’ai le plus apprécié lors de cette édition), j’étais loin d’imaginer que je le rencontrerais au
Texas, et, en prime, que j’aurais l’occasion de jouer avec lui sur scène.
AVRIL 2006 – TEXAS : Lac Buchanan. Au « Pardner’s », vaste pub dans un hangar d’environ 1000 m2
qui ne paie pas de mine de l’extérieur, comme bien souvent, mais très bien décoré et très confortable, à
environ 100 km au nord-ouest d’Austin, sont programmés Jamie RICHARDS et, en première partie, Mike
CLIFFORD.
Avant le concert, on s’apprêtait à aller manger un morceau dans le petit snack
situé sur le parking du pub quand on s’est aperçu que Jamie RICHARDS et
ses musiciens étaient en train de casser la croûte au même endroit. Je l’ai
abordé en lui expliquant que je l’avais vu en France quelques mois auparavant.
Il m’a alors confié qu’il ne s’attendait pas à se produire devant un public aussi
nombreux et passionné.
Ce musicien, natif de l’Oklahoma, issu d’une famille de fermiers, a tenté sa
chance il y a quelques années à Nashville, avec quelques dollars en poche,
mais, déçu par la mentalité et l’aspect commercial de la musique country (trop
modernisée), a préféré revenir jouer au Texas.
Il s’est comporté de manière très conviviale avec nous, se déplaçant même pour nous offrir ses deux
derniers CD. Lorsque je lui ai dit que j’avais un groupe de country en
France, il m’a gentiment proposé de l’accompagner sur scène pour un
morceau…. puis, finalement, j’ai terminé le concert avec lui !
Cette soirée restera un très bon souvenir grâce également à Mike
CLIFFORD, qui assurait la première partie, et que j’ai découvert à cette
occasion, dans un style honky tonk et californien à la fois.
Ayant apprécié ces deux artistes, qui évoluent dans un style musical assez
similaire, j’ai eu envie de rajouter à mon répertoire ces deux chansons :
- « Last time till the next time », extrait de « Between these lines », de
Jamie RICHARDS, élue l’une des 30 meilleures chansons en 2006 au
Texas.
- « Heartbreak Grill and Bar », extrait de l’album du même nom, de Mike CLIFFORD, également
considérée comme l’une des meilleures chansons de 2006 au Texas.
…. une manière de faire revivre en France ce bon moment texan, près du lac Buchanan, un soir d’avril
2006.
Emission
Station
Jour
Country Club
NET
7/7
Country Club
VIREFM
lundi
Country &
Souvenirs
IDFM
mercredi
Stetson rendez-vous
RPL
mercredi
Country Show
RIG
jeudi
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Beaub'FM
vendredi
It's Country Time
Florival FM
vendredi
21h / 23h http://www.florival-fm.com/
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vendredi
22h / 24 h http://www.tv-radio.com/player
RTL
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Arc en Ciel
samedi
RCF
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13h / 14h http://www.rcf.fr/
Country Land
Radio 666
dimanche
19h / 20h http://www.radio666.com/
Le Saloon
Lyon 1ère
Dimanche
20h / 22h http://www.lyonpremiere.com/
Destination Country
Music
Country music
W country
Country Roots
Country Unlimited
Horaires
Liens Net directs
24/24 http://radiocountryclub.free.fr/
19h30 / 22h http://www.virefm.com/
20 h / 22 h http://idfm98.free.fr/
17h / 20h http://www.rpl-radio.com/
19h / 21h http://www.rigfm.fr/
20h10 / 22h http://www.plurielfm.org/
20 h / 22 h http://www.comfm.com/live/radio/beaubfm/
0h / 3h http://www.rtl.fr/
10h / 12h http://www.radioarcenciel.com/
The French Country Music Magazine
'A ghost rider in the skies'
FRANKIE LAINE, le 'gunfighter' est mort à 93 ans
Il y a quelques jours une radio de Suisse romande annonçait le décès de Frank lo
Vecchio (un patronyme prédestiné pour une telle 'espérance de vie') tandis que
bien sur nos 'media' n'en disaient mot selon leur habitude consistant à ignorer
nombre de figures célèbres d'un passé pourtant des plus récents.
Pourtant d'Edith Piaf à Country Academy, de Buddy Holly, EddyMitchell en
passant par Johnny Western, Michael Martin Murphey, Tex Bernie, Marty Wilde, Les Compagnons
de la Chanson et tant d'autres à travers le monde, interprètes 'Pop', Country ou Rock, nombreux furent
ceux qui, à un moment ou l'autre de leur vie avaient repris un titre du Maître... Le mien en tout cas: à 8
ans, je découvrais cet extraordinaire 'OK corral' (le film avec Burt Lancaster et Kirk Douglas) dans le
seul troquet de Labaroche (Vosges) près de Colmar, entièrement consacré à la musique qui venait des
USA (Presley, Anka,Haley) et fréquenté par les soldats des bases anglo-américaines d'alors. Ce fut mon
premier héros et celui qui,un peu comme le précité Eddy Mitchell, me fit découvrir à la fois le Rock'n'Roll
et (l'authentique) Country and Western originel ...
D'origine italo-juive, Frank démarra sa carrière sur la côte Est comme chanteur mixte de Jazz et de
'crooning', un style dont il restera à jamais l'un des plus beaux fleurons.
Au début des années ‘50, tout en continuant à pratiquer ces styles avec un considérable succès dans le
monde entier, il marqua profondément l'univers Country avec (le plus souvent) des reprises impeccables
de grands 'hits' du moment via le support cinématographique: 'Mule train', 'Cool water', High noon',
'Sixteen tons', 'Rawhide' (la série TV), 'Man without a star' et j'en oublie. D'autres thèmes comme
'Granada' étant éventuellement revisités par dés rockers de toutes nations, ici par le belge Burt Blanca ...
On retiendra aussi 'Green green grass of home, ’North to Alaska, 'Your cheatin' heart', 'Old dogs',
'Children and watermelon wine', 'Tumbling tumbleweeds', 'Gentle on my mind' (des Sons of the pioneers
à Glen Campbell en passant par Johnny Horton ou Gene Autry car ce ‘nordiste' avait une très profonde
fibre Country). Généralement, il réussissait des entrées dans les 'charts' Pop (du 'High noon' de Tex
Ritter au 'Laura' de Leon Ashley). Dans les années '80, il s’attaqua même au répertoire de Creedence
Clear water Revival ... 'Pompeur', il fut lui même célébré par d'autres monstres, à commencer par le
'King' avec le Gospel 'I believe'. Et j'allais oublier des hommages plus ou moins obscurs, des Beatles à
LeAnn Rimes ...
Parmi ses plus belles réussites spécifiquement Country: 'Hell bent for leather' (1961), 'Call of the
wild'.(1962), 'Roving gambler' (1964) et 'High noon' (1970) tous ces albums sur la ‘major' 'Columbia' où il
enregistra aussi avec son compère feu Johnnie Ray qui influença par exemple le jeune Gilbert Bécaud.
Laine avait également gravé en 1986 son témoignage peut être le plus Country sur la défunte marque
'Playback' de Floride (Johnny Paycheck,Charlie Louvin,etc) : 'Country Laine'.
Frankie Laine qui avait aussi enregistré un album avec Michel Legrand aux USA ne s'était produit
qu'une seule fois en France au défunt cabaret 'La Villa d'Este' vers les Champs Elysées . En 1977, j'étais
en contact avec Roger Rudel, le doubleur attitré de Kirk Douglas et nous avions essayé, à l'occasion
d'un nouveau passage britannique de Frankie pour la promotion d'un album local chez 'Polydor', de faire
passer le Maitre chez le sieur Jacques Chancel ('Grand Echiquier' sur 'A2' TV).Le bougre précité (alors
que des annonces de son passage figuraient déjà dans la presse, par exemple 'TV Star') déclina cet
engagement à la dernière minute alors que les seuls frais consistaient en 2 billets A-R Londres-Paris pour
Frank et son pianiste. Pitoyable TV française ... à noter que quelques années avant et après M. Chancel a
programmé (paradoxe de TV logique!) les rockers Vince Taylor et Gene Summers ...
Je crois sincèrement qu'après l'énorme travail de 'Bear Family' qui a réalisé la majeure partie de l'oeuvre
phonographique de cet artiste, nous pouvons nous attendre à plusieurs hommages internationaux et ce
ne sera que justice Johnny Hallyday (un titre de Frank existe sur une compilation 'Universal' dont il
réalisa le 'track listing' il y a quelques années) chantait 'Que l'on m'ouvre le coeur en deux, on y verra ton
visage'. Pour moi, c’est fait et après l'avoir personnellement inclus en 1993 dans la compilation 'Country
Collection' ('Arcade' France) il est depuis toujours prévu dans mes cendres aux côtés de deux autres
idoles de toujours, Gene Vincent et Léo Ferré ...
JEAN 'CHARLES' SMAINE
The French Country Music Magazine
Il était une fois …… la country
par Alain Dégrange
Au gré des différentes cultures qui ont peuplé les Etats-Unis, est née la country, véritable patchwork
d’influences diverses. Les ingrédients de la recette sont aussi savoureux que multiples : mélodies
celtiques, chants des plantations, blues des Noirs, ballades des cow-boys, musique hawaïenne, jazz
swing, plus un zeste de mandoline italienne et quelques pincées de rythmes mexicains et cajuns, et de
polkas germaniques.
La country music est un genre qui comprend différents styles comme la Old Time Music, le Western
Swing, le Bluegrass, le Honky Tonk, le Rockabilly. Elle s’est enrichie de la confrontation avec d’autres
genres, tels que le jazz, et a influencé toutes les musiques du 20ème siècle, particulièrement le rock.
Groupe Irlandais
Depuis les airs nostalgiques chantés par les premiers pionniers irlandais
arrivés dans les Appalaches au début du 18ème siècle, à l’industrie du
disque de Nashville, l’histoire de la country music est liée à celle des
Etats Unis.
Depuis plusieurs décennies, tous les grands artistes américains
ont débuté leur carrière dans la country qui a su évoluer,
s’adapter, pour ne pas disparaître devant les autres grands
courants musicaux. Elle connaît actuellement un nouvel élan, lié
à l’attrait pour la « dance » qui lui est associée.
Cette page est extraite d’une présentation de la Country Music , réalisée dans le
cadre du Festival Country de la Tour de Salvagny, par l'Association Philatélique
Champenoise, Désidérienne et Tourelloise
Renseignements: 04 78 48 85 42 Email : andre.degranges@wanadoo
The French Country Music Magazine
Dans le Texte
Cyrus Billy Ray
Lyrics for Song: Wanna Be Your Joe
Cyrus Billy Ray
Wanna Be Your Joe
Album: Wanna Be Your Joe
Traduction Mireille Lafond
Joe works at the steel mill
Works damn near everyday
Leaves for work when the sun comes up
Drop's the kids at school along the way
(Kids at school along the way)
Joe travaille à l’aciérie
Il y travaille presque tous les jours
Il part travailler quand le soleil se lève
Il dépose les gamins à l’école en passant
(les gamins à l’école en passant)
When the night is falling
He gets home and hugs his wife
He say's how much he's missed her
and he loves her more than life, yea
More Than Life
Quand la nuit tombe
Il rentre chez lui, embrasse sa femme
Il lui dit combien elle lui a manqué
Et qu’il l’aime plus que sa vie, oué
Plus que sa vie
Joe will never be a rich man
No lawyer or movie star.
He may own the finest jewellery
And he may not drive the nicest car
Joe has everything he's ever dreamed of
All the treasures that he needs
No wonder Joe is always smiling
He only aims to please, yea
Joe ne sera jamais un homme riche
Ni un avocat ni une star du cinéma
Il possède peut-être le plus beau bijou
Il ne conduit peut-être pas la plus belle voiture
Joe a tout ce dont il n’a jamais rêvé
Tous les trésors dont il a besoin
Pas étonnant que Joe soit toujours souriant
Son seul but est de faire plaisir, oué
Let me be your Joe
Just want to love you and watch our babies grow
I may not be no millionaire
But I want you to know
I wanna be your Joe
Laisse moi être ton Joe
Je veux juste t’aimer et regarder grandir nos bébés
Je ne suis peut-être pas millionnaire
Mais je veux que tu saches
Que je veux être ton Joe
You are just a woman and I am just a man
Though I may not fill every need
I hope you understand
I wanna be your Joe
I wanna be your Joe
Let me be Your Joe
Just wanna love you and watch our babies grow
Tu n’es qu’une femme et je ne suis qu’un homme
Bien que je ne comble peut-être pas tous tes désirs
J’espère que tu comprends
Que je veux être ton Joe
Que je veux être ton Joe
Laisse moi être ton Joe
Je veux juste t’aimer et regarder grandir nos bébés.
I may not be no millionaire
But I want you to know
I wanna be your Joe
let me be your Joe
just want to love you
just want to be your man
just want to hold you
love you with all that I am
I wanna be your Joe
Let me be your Joe
wanna be your Joe
Je ne suis peut-être pas millionnaire
Mais je veux que tu saches
Que je veux être ton Joe
Laisse moi être ton Joe
Je veux juste t’aimer
Je veux juste être ton homme
Je veux juste te tenir
T’aimer avec tout ce que je suis
Je veux être ton Joe
Laisse moi être ton Joe
J’ veux être ton Joe.
The French Country Music Magazine
From Canada
Dwight Leroux par Jean-Claude Vasseur
Dwight Leroux début sa carrière de chanteur en 2001 au Studio Théâtre du Marché
St-Martin à Laval (Canada) en compagnie de l’animateur Roger Sylvain dans le
cadre de l’évènement ’’Nouvelles découvertes’’. Cette première expérience sur
scène laisse entrevoir sa grande nervosité mais fort heureusement son talent ne
laisse personne indifférent. D’ailleurs, il est rapidement remarqué par la chanteuse
et agente d’artistes France Joly. Celle-ci est grandement séduite par la
détermination de ce jeune interprète.
Afin de parfaire son talent, Dwight Leroux doit faire preuve d’une grande discipline et
de beaucoup de ténacité. Il travaille de nombreuses heures pour apprendre de
nouvelles chansons et pour perfectionner ses mises en scène. En 2002 après
plusieurs mois de travail acharné, vient le temps d’enregistrer son tout premier album s’intitulant Sans
Frontière. Il profite de cette occasion pour interpréter des chansons de son idole Dwight Yoakam. De
plus, il inclue sur son album trois pièces dont il est auteur/compositeur et interprète. Plus tard en
décembre 2002 le lancement de Sans Frontière remporte un succès remarquable. Cet album lui permet
de décrocher le prix Découverte masculine de l’année au Gala Cabaret 2002 ainsi que le prix Meilleure
performance artistique 2002 au gala des personnalités.
Pendant l’année 2003 Dwight Leroux travaille sur son nouvel album. C’est au début de l’année 2004, qu’il
entre en studio pour enregistrer son deuxième album Wild Animal qui verra le jour le 28 février 2004. Dès
le lancement de Wild Animal la pièce titre de l’album tourne à la radio et plusieurs la fredonnent. Au mois
d’octobre de cette même année, il remporte le trophée pour l’album country de l’année avec Wild Animal.
Depuis sa première prestation au Studio Théâtre de St-Martin à Laval Dwight a offert plusieurs
prestations au Québec et en Ontario qui lui on mérité le titre de phénomène Country de l’heure. Lors de
ces prestations, il offre à son public une performance qui en met plein la vue. Il entretient un contact
intime avec la foule en se mêlant aux gens et en les faisant participer à son spectacle.
www.dwightleroux.com
Les coups de cœur de Max Cooper
Sunny Sweeney
Hello everybody !
Ah, je deviens fou, fou de joie, il s’entend : mais quelle merveilleuse artiste que voici,
dans la même veine que ces titis architraditionnalistes que sont Todd Fritsch, Zona
Jones, Ed Burleson ou encore Adam Marshall, des boys et girls bien fidèles à la slide
guitar. Eh bien, de ce pas, tournons-nous du côté Vénus, vers une jeune dame non
seulement fort mignonne, mais également bourrée de talent et aux racines solidement
plantées chez Merle Haggard et compagnie. Ladies and gentlemen, à vous la blonde
Sunny Sweeney. Sunny – quel merveilleux prénom – nous vient de l’Est du Texas et les musiciens ne
manquaient certainement pas dans sa famille. Ce fut ainsi son papy qui lui offrit sa première guitare. Elle
apprit à jouer par elle-même, mais à la fin de ses études, elle s’en fut pour New York afin de tenter sa
chance dans le monde du théâtre et pas dans celui de la clé de sol. Néanmoins, Sunny Sweeney aspirait
à chevaucher d’autres planches que celles intello-binoclardes de Greenwich Village, soit celles bien
enfumées des honky-tonks texans, là où la bière coule à flots pour effacer les larmes d’amour. Et Sunny
est vite devenue un point de référence, une douce coqueluche à Austin, Texas, travaillant notamment
avec le génial Jim Lauderdale, un zozo à qui George Strait en personne a emprunté plus d’un titre. Et la
voici maintenant avec son premier album, soit « Heartbreakers Hall of Fame », à ne perdre sous aucun
prétexte et à garder au chaud, tous les jours, 25 heures sur 24, dans votre lecteur CD. Et, dulcis in fundo,
Sunny nous propose une chanson composée par l’excellente Audrey Auld Mezera – son nouvel album
vient de sortir et s’intitule « Angry Girls and Lost Men », fantastique ! – soit l’entrainante « Next Big
Nothing ».
Retrouvez Sunny Sweeney à l’adresse : www.sunnysweeney.com.
Retrouvez Max Cooper à l’adresse : www.rvmfm.net
The French Country Music Magazine
Les musiciens de studio.
Par Ralph MARSHAL
Bonjour,
A présent que vous disposez d’un matériel chansons bien cadré, selon votretonalité et votre mise en
place Textes/mélodies ; la nouvelle étape consistera à enregistrer votre musique, ou bien celle de ou des
compositeurs sur le ou lesquels vous aurez fait votre choix. Il y a plusieurs manières de procéder, et je
vous propose les trois principales. Etudiez les de votre mieux, et sachez investir dans la meilleure d’entre
elles. Avant-propos : entourez-vous de musiciens intelligents, attentionnés et réellement motivés par votre
musique et la réussite de votre projet, plutôt que des interprètes attirés uniquement par l’aspect financier.
Cet état d’esprit se remarque très vite avec un sens de la psychologie des plus élémentaires : Si le
musicien aborde plus radicalement le coté financier sans avoir la moindre empathie envers le reste, un
bon conseil, laissez tomber. Ensuite, sachez évaluer en temps et en argent, la charge de votre petite
entreprise : le coût d’une salle de répétitions, les salaires de musiciens, les frais de déplacement, de
repas, voir d’hébergement, le forfait des heures de studio, les intéressements aux points de Royalties,
d’une Edition ou d’un catalogue publishing, etc. Si ces fastidieux calculs vous semblent difficiles à
évaluer, entourez-vous d’un professionnel sérieux, qui procèdera à votre place à l’évaluation de 80% de
celui-ci. Bien, maintenant passons aux trois principales formules dans le choix des musiciens.
Formule : Groupe.
Vous avez un groupe, soudé, motivé et qui répète sérieusement en votre compagnie les titres en
question, comme cela se fait partout. Mais voilà, lorsque vous serez en mesure de programmer une série
de séances de studio, une liste de questions se posera : votre groupe aura-t-il suffisamment d’expérience
musicale pour enregistrer d’une manière sobre et efficace, cette liste de titres ? Sera-t-il à la hauteur des
techniques d’enregistrement ? Disposera-t-il d’un certain métier consistant à arranger les chansons d’une
manière professionnelle et non d’enregistrer des pistes audio à l’infini ? Réfléchissez bien ! Par mesure
de prudence, enregistrez au préalable, sur un magnétophone ou un ordinateur, une Démo (maquette).
Vous pourrez ainsi juger de l’efficacité des arrangements, du Timing et de votre interprétation.
Formule : Staff de musiciens de studio.
Avant de poser votre dévolu sur une équipe, il vous faudra soumettre à un arrangeur, votre matériel
chansons. Cette personne aura la mission de mettre en valeur les divers instruments afin que votre voix
se marie parfaitement aux harmonies sans que celles-ci couvrent le tout. Celui-ci aura également la
charge de « recomposer » votre chanson afin de la rendre plus efficace,: réduire l’introduction, la mettre
au format Radio (très important pour la Promo),
lui donner une efficacité en mesures, tempo, etc. Aussi, avant de vous rendre à l’enregistrement final,
vous devrez travailler en étroite collaboration avec lui. Ce dernier enfin, participera aux séances en tant
que Directeur musical. Quand aux musiciens de studio, vous n’aurez pas à vous en faire, ce seront des
Pros et le résultat final s’en fera ressentir. Formule : Programmeur avec Staff de musiciens solistes. Sans
aucun doute, la formule la plus usitée actuellement dans les milieux Pros. En quoi cela consiste ? Vous
vous adressez à l’un de ces spécialistes, qui à la manière d’un arrangeur, va en quelques heures vous
préparer ce que l’on appelle un Schématic, c'est-àdire une épure de vos chansons. : Tempo, harmonies,
construction, timming. Ensuite, pendant un temps relatif, il programmera toute une liste d’instruments
virtuels : batterie, basse, claviers.... puis il vous demandera de poser votre voix témoin sur cette « mise à
plat ». A partir de là il construira les chansons sur lesquelles viendront se greffer des solistes et des
choristes de haut niveau. Le résultat sera surprenant. Un son et une dynamique énormes, une mise en
valeur de votre voix, bien plus flagrante qu’avec des équipes « classiques », bref… de l’excellent ouvrage
à un tarif moindre, car il ne faut jamais oublier la notion passif/actif de votre projet.
Une dernière recommandation, évitez les commentaires des individus externes à votre projet, surtout si
ce sont des mauvaises langues. Faites ce que bon vous semble, et n’oubliez jamais, qu’en fait ce qui
compte par-dessus tout, c’est de proposer un produit de très haute qualité, et à tous les niveaux :
interprétation, paroles, titres accrocheurs, sonorité, séduction, solistes supers.
Si vous réussissez à obtenir cela, vous aurez nettement plus de chances de parvenir à vos fins. Voilà
tout.
Le mois prochain, je vous transmettrai de précieux conseils pour finaliser votre premier disque :
autoproduction, édition, Labels…
Lexique : Timming : le minutage d’une chanson Royalties : les redevances sur la vente des disques qui
vous seront versées. Catalogue publishing : micro édition venant se greffer sur l’édition majeure et
servant à contrôler le développement des ventes, promos, etc. Mise à plat : Très léger mixage des
instruments servant au travail des solistes
The French Country Music Magazine
Interview Tracy Caine
Si vous aimez les esprits rebelles et pleins d’énergie,
vous allez adorer Tracy Caine, sa musique percutante,
et une voix délicieusement pénétrante, pleine de
sensualité et d’émotions.
Gillou : Tu avais 17 ans, lorsque tu as entendu Sheryl
Crow, qui t'a donnée envie de faire de la musique. Ellemême dit qu’elle aime se découvrir ses compositions, tu
fais la même chose ?
Tracy : Il y a des gens qui acceptent et aiment se
dévoiler et d'autres non ! En fait, je jouais les musiques
« des autres », au bout d’un moment, je me suis lassée
et l’inspiration venait toute seule, alors, même si je ne
cherchais rien de spécial en composant, je me suis
lancée ! Et au fur et à mesure on prend conscience que
l'écriture est un formidable exutoire!
Gillou : Y a-t-il du vécu ou du ressenti dans tes
compositions ?
Tracy : Bien sûr ! Pas toutes mais la plupart. Par
exemple j'ai écrit « Look » après les attentats terroristes
de Madrid, parce que j'en avais assez de tous ces
problèmes liés au fanatisme et aux extrémismes de
toutes les origines. « Little Girl » est une chanson plus
personnelle que j'ai écrite pour ma nièce…. Par contre si
tu prends « My rain » ou « Happy », ce n'est que pure
fiction ! Donc je ne suis pas une artiste « engagée »,
mais qui exprime des sentiments, des passions …
Gillou : A 19 ans, tu achète ta première guitare, tu
apprends seule ? Pourquoi la guitare ?
Tracy : Pour faire comme Sheryl Crow pardi ! Et surtout
je suis nulle en piano ! Donc le choix était vite fait. Mais
j'ai joué 3-4 ans de l'accordéon quand j'étais petite, je
prenais des cours de solfège chez une charmante vieille
dame.. J'avais 8 ans je crois, c’est ainsi que j’ai appris à
lire une partition (chose que je ne sais plus faire depuis),
mais je joue surtout de mémoire et « à l’oreille » .
Gillou : Tu as 18 ans quand tu composes "Home".
Qu'est-ce qui t'a inspiré ?
Tracy : Si tu écoutes les paroles c'est exactement ce
que j'ai vécu un soir d'automne entre deux villes en
Suisse. J'étais toute seule, il pleuvait, il faisait un peu
froid, il était tard, plus beaucoup de voitures qui
passaient dans les rues, alors je me suis montée une
petite histoire à partir de cette situation. C’était
l’inspiration du moment et c’est toujours de l’émotion
pure !
Gillou : Tu as sillonné la Suisse,
la Suède, la France, à la
recherche de ton style, d'un
groupe qui te ressemble, et enfin,
le déclic, tu aboutis à "Look" !
Tracy : J'ai parcouru un peu la
Suisse, par contre la Suède, j'y
suis allée une fois une semaine
pour enregistrer une démo
professionnelle, et en France
niveau concerts, ce n'est vraiment
pas le top. « Look », c'est 10 ans
de vadrouille, d'expérience, de
musiciens, de galères et d'efforts.
Gillou : Mais toujours pas de band stable, pourquoi ?
Tracy : Je ne trouve pas de band stable car je ne
trouve pas de musiciens qui ont la même vision de la
musique que moi. J'aimerais en faire mon métier mais
pour ça il faut beaucoup travailler, faire parfois des
sacrifices, et ne pas se décourager. Et c’est sans
compter les heures passées à faire de la paperasserie
administrative... Les musiciens que j'ai rencontrés
faisait souvent de la musique comme hobby et
n’avaient pas toujours la disponibilité nécessaire à la
créativité.
D’un
autre
côté,
les
musiciens
professionnels ne travaillent pas à côté, ils me
demandaient 200 euros par dates, cette somme
multipliée par le nombre de musiciens est impossible à
demander aux organisateurs, sauf si on est déjà
connu et que l’on vend des disques…
Gillou : Tu t'es attachée le concours de musiciens
semi-pros, mais en Suisse, tu avais des musiciens
pros ou amateurs ?
Tracy : En Suisse, nous étions tous des amateurs,
mais nous formions un groupe alors que maintenant je
suis une artiste solo avec des musiciens. J'étais
devenue naturellement le leader du groupe, je faisais
tout, de l'écriture des chansons à la recherche de
concerts, je faisais le taxi pour tout le monde parce
qu'aucun d'eux n'avaient le permis de conduire... Bref,
après trois années, j'ai décidé de partir en solo, car
nous n’arrivions plus à évoluer, le niveau stagnait et
j'avais l'impression de faire tout ce travail pour rien.
A suivre plus loin……
Gillou : Tu es solitaire ou, as-tu l'impression d'être
placée dans un état de solitude ?
Tracy : Je suis une solitaire, je vis très bien toute seule,
mais je sais m'adapter aussi s'il y a du monde autour de
moi ! Je suis quelqu’un de convivial, mais aussi, je peux
rester toute une journée et plus sans parler !
The French Country Music Magazine
Interview Tracy Caine suite
Gillou : Tu parle de vision de "ta" musique.
Comment vois-tu, comment vis-tu « ta » musique ?
Tracy : Ma musique, c'est le résultat de beaucoup
de travail, des sacrifices qui sont un choix,
beaucoup de temps passé à répéter, c’est en
finalité la scène, le public, le plaisir de partager
« ma musique », même si je ne pars pas en
vacances parce que je joue ou que je voie moins mes
amis ou ma famille. C'est ma vision de la musique, du
bonheur et des sacrifices, qui me guident et m’aident à
créer. Mais, financièrement je ne vis absolument pas de
ma musique.
Gillou : Tu souhaiterais vivre de ta musique. Sais-tu
que dans le style country-rock et même rock, très peu
en vivent chez nous ?
Tracy : D'abord je ne me mets pas dans le style
country-rock, même si j'ai deux ou trois chansons qui
peuvent sonner country-rock. Je considère ma musique
comme de la pop ou du pop rock. Je sais qu'il est très
dur d'en vivre mais si tous les artistes se disaient ça et
bien personne n'en vivrait ! C'est mon rêve et je fais
(presque) tout pour y arriver. Je me bats et continuerai à
me battre tant que je penserais que j'ai une chance.
Cela fait 7 ans que je m'y suis mise sérieusement et
déjà deux ans que j'essaie de ne faire que ça. Quand je
sentirai que je n'ai pas ma place dans le business
musical alors peut-être que je songerais à arrêter les
frais, on verra !
Gillou : As-tu songé à combiner tes compos et des
standards country-rock ? Si oui, résultat ?
Tracy : Lorsque je joue dans des festivals country, je
joue quelques reprises country et country rock, qui
plaisent généralement au public, que j’intercale entre
mes compositions. Généralement le public semble
préférer les reprises … Mon but reste de me faire
connaître par mes compos. Lorsque je joue dans des
festivals plus « pop-rock », je m’adapte, j ‘ai un
répertoire qui est assez variée et ça marche toujours
très bien!
Gillou : Penses-tu parvenir à concilier musique et vie
professionnelle ?
Tracy : J'ai toujours travaillé à côté de la musique, mis à
part ces deux dernières années. Il faut juste trouver un
employeur conciliant... Je trouve que ça fait quand
même un meilleur équilibre même si on a moins de
temps pour travailler et qu'il faut batailler des fois pour
avoir des congés. Et surtout, on a bien moins de
pression financière, je veux dire que le cachet peut être
discuté. Finalement on reprend plaisir à
jouer parce qu'on se prend moins la
tête à tous les niveaux!
Gillou : Tu es très exigeante avec
ceux qui t'accompagnent ! Ton
caractère supporte-t-il la contestation ?
Tracy : Bien sûr! Les règles pour jouer
avec moi sont simples. Je suis ouverte
à toutes les suggestions artistiques de
la part de mes musiciens, on en
discute, je donne mon avis, et on bosse ! Seules règles
sur lesquelles je ne transige pas : pas de drogue, pas
de musicien « imbibé », être ponctuel, bosser ses
partitions, et suivre les répétitions. Je suis exigeante
parce que je sais ce que je veux et où je veux arriver.
Le musicien qui n'est pas prêt à me suivre est libre de
s'en aller quand il en a marre où s'il n'est plus d'accord
avec ma façon de faire. Autrement, je suis très gentille
et je n'ai jamais mangé aucun musicien ! (Même si
certains l'auraient mérité…). Quand on est une femme
dans ce milieu, si on dit les choses gentiment, avec le
sourire, on n’est pas prise au sérieux, et si on le dit
sérieusement, on est prise pour une diva …
Gillou : Quels artistes pourraient être actuellement tes
"modèles" ?
Tracy : Sheryl Crow, bien sûr, même si son dernier
album m’a un peu déçu ! Tracy Chapman parce qu'elle
est toujours restée dans son style non commercial,
Tori Amos parce qu'elle est passionnée et tellement
douée! Melissa Etheridge pour sa force mentale,
Shawn Colvin parce que sa musique reste toujours
aussi bonne ! Et dernièrement j'ai découvert Xavier
Rudd et c'est un style de musique que j'adorerai faire !
Gillou : Tu as commencé à composer pour d'autres
artistes, country-rock, rock ?
Tracy : Mes dernières compos sont beaucoup plus
rock que tout ce qui est sur l'album "Look". Je pense
évoluer vers quelque chose de plus électrique, plus
sombre, plus rock tout en gardant mon son. Et pour les
autres artistes je compose en fonction de ce qu'on me
demande!
Gillou : Vas-tu t'adapter à l'artiste pour qui tu écris ?
Tracy : Bien sûr, c’est obligé ! L’artiste pour laquelle
j’écris actuellement veut un style qui lui est propre.
J’essaierai de lui faire un album à son image, en
collant à son style ! C’est un défi, je sais que ce sera
difficile, mais nous allons apprendre à nous connaître
et tout ira bien !
Gillou : Merci Tracy, pour cet entretien. Si nos
lecteurs
veulent
te
retrouver :
http://www.tracycaine.com/
The French Country Music Magazine
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Groupe entièrement féminin.
Il a beaucoup apprécié le square dance.
Steven Roads l'est.
Son deuxième album est sorti il y a quelques mois.
Elle a déjà connu le succèes en solo.
Elles sont très strictes dans le square dance.
Kimberley Roads et Karen Fairchild le sont
devenues.
Il se classe 7e avec son album "Time Well Wasted".
Il a grandi dans la zone d'une banlieue parisienne.
Elle est née en Alabama.
Il est reconnu pour son dynamisme sur la scène.
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Elle remplace Isabelle dans les Western Wings.
Elle est née à Dallas au texas.
Il vivait à Nashville depuis 1997.
Première chanson de Litlle Big Town après la mort
de Steven Roads.
Il a été remarqué avec son album "Small Town
Dreamer".
Le sauveur de Litlle Big Town.
Le nombre de collaborateurs.
Ce groupe était présent à Mirande en 2006.
Il a suivit des cours de piano depuis l'âge de 8 ans.
Ils ont quitté l'europe pour le Nouveau Monde.
Il est né au Québec.
The French Country Music Magazine
News
DIERKS BENTLEY a vendu son bateau sur lequel il vivait. Il n’a plus de domicile fixe car il vit
désormais entre son bus de tournée et les hôtels.
161.590 personnes se sont déplacées pour la FAN FAIR 2006 sur les 4 jours de la manifestation country
de la CMA. Wade Hayes a été déclaré vainqueur de la course de tracteurs des célébrités sponsorisée par
New Holland et animée par Michael Peterson. Parmi les pilotes figuraient Tanya Tucker, Diamond Rio,
Darryl Singletary, Rhett Akins et Deborah Allen. Encore une preuve supplémentaire de l’origine rurale de
cette musique !
Nicole Kidman et KEITH URBAN sont classés respectivement à la 3ème et à la 5ème places des fortunes
du show-business Australien. La future progéniture du couple sera donc à l’abris des besoins.
Run, girl, run. JO DEE MESSINA a couvert le marathon de New York en 6h05’.
CARRIE UNDERWOOD refuse de consommer des œufs pondus par des poules enfermées dans les
poulaillers industriels. Un bon point, non ? Mais encore plus fort WILLIE NELSON a lancé une pétition
auprès du Congrès Américain pour faire interdire l’abattage industriel de chevaux sauvages transformés
en viande alimentaire. Brave et énergique Willie.
Le NITTY GRITTY DIRT BAND a été honoré à Nashville pour le 40ème anniversaire de la formation qui a
placé 21 albums au Billboard. Jo Dee Messina, Asleep at the Wheel, Steve Holy, Heartland, Jason
Aldean, Danielle Peck, Little Big Town, Ricky Van Shelton entre autres ont interprété des chansons du
groupe à cette occasion.
Toujours dans les honneurs, la chaîne CMT a convié plusieurs chanteuses pour une émission spéciale
« CMT Giants » consacrée à REBA MC ENTIRE. Ses chansons ont été interprétées par Trisha Yearwood
(une grande fan), Dolly Parton, Faith Hill, Martina Mc Bride, Wynonna Judd, Lee Ann Rimes et Jennider
Nettles (Sugarland).
MANUEL, le célèbre tailleur des stars originaire du Mexique a également été honoré au cours d’un gala
en novembre auquel ont participé Emmylou Harris, Little Richard, Little Jimmie Dickens, Connie Smith,
Jack Greene, Janie Frickee,Lynn Anderson, Collin Raye, Jett Williams, Tanya Tucker, Lane Turner, Josh
Gracin, Catherine Britt, Trent Tomlinson, Marty Stuart (of course !), Julie Roberts, Riders in the Sky (re-of
course ! !), Povertyneck Hillbillies, Gary Nichols, Buddy Jewell, Heartland et d’autres.
Un festival à découvrir : FURNVICK en …Suède ! En août dernier la petite ville Scandinavie a invité les
Bellamy Brothers, Billy Joe Shaver, Rick Trevino, BR549 et Mandy Barnette. En 2005 elle a reçu Anita et
Tammy Cochran, Justin Trevino, Little Big Town, Augie Meyers et Dale Watson. 2007 ?
Les 17.000 billets du concert de soutien du 05 juillet de FAIH HILL et TIM MC GRAW en faveur de La
Nouvelle Orleans sinistrée se sont arrachés en 30’ ! Les bénéfices seront partagés entre la Louisiane et
le Mississippi.
BILLY RAY CYRUS et sa fille Miley ont tous deux signés un contrat pour deux labels différents. Lequel
sortira son disque le premier ?
GEORGE JONES a fêté ses 75 ans au Grand Ole Opry entouré de Jimmy Dickens, Joe Diffie, Dierks
Bentley, Sammy Kershaw, Alison Krauss, Craig Morgan, Joe Nichols, Tanya Tucker. Tous ont interprété
une chanson du Possum.
CHARLIE DANIELS lui n’a que 70 ans et il les a fêté loin de chez lui lors d’une tournée au cours de
laquelle il visita une base Américaine en Corée. Il s’est produit au festival de Kumamoto au Japon et s’est
rendu à Pékin avec son épouse, son fils et son road manager qui est le fils d’Ernst Tubb.
Marty Stuart va produire le prochain album du vétéran PORTER WAGONER (celui là même qui lança la
carrière de Dolly Parton). Ceci marquera le 50 ème anniversaire de Porter en tant que membre du Grand
Ole Opry. L’album sortira sur un label Californien et la plupart des titres seront de la plume de Wagoner
qui interprétera aussi une chanson inédite composée par Johnny Cash « Commited to Parkview »
The French Country Music Magazine
Cds reviews
Jarrod Birmingham "No Apologie"
Par cactus
Après un premier album 'Stage' et une consécration sur les planches d'Austin et
aussi du Country Rendez Vous (CRV) de Craponnes/Arzon voici le retour du grand
blond avec un nouvel album 'No Apologie". La galette est royale et le *camembert
de la pochette donne le ton de l'album : country texane pur jus, même si l'album a
été - enregistré, arrangé, mixé à Nashville, c'est à dire bien loin de ses bases. Le ton est électrique tout
comme les guitares utilisées par les musiciens qui composent son band "Groupo Devastado', on notera
la présence d'un banjo, d'une steel guitar, clavier, une guitare acoustique mais il manque quand même un
fiddle (il fallait bien trouver un défaut). Un petit coup d'oeil du coté des remerciements, et que diable il en
a des copains ce gars là, toute la scène texane est présente mais c'est trop long de citer tout le monde
alors prenez les charts texans auxquels vous rajouterez quelques artistes comme 45 South et même
notre Georges Carrier national (en plus vous aurez l'affiche des CRV passés ou à venir). 12 titres sur
cet album dont 10 écrits par Jarrod lui-même. Ancien acteur de la scène rodéo du Texas, Jarrod a
chevauché à maintes reprises des taureaux dans les arènes, il se produit également sur les planches de
ces mêmes arènes comme lors du Houston Live Stock Show & Rodeo du 8 mars dernier à Houston. Son
inspiration il la prise dans son vécu, celui de ceux qui l'entourent mais aussi chez des artistes comme nos
outlaws W Jennings, H Williams Jr.... Ses chansons sont le reflet de l'artiste comme le titre qui fait
l'ouverture (et aussi les charts texans) "If you don't like me " dans laquelle il clame qu'il n'aime pas payer
des impôts pour assister des fainéants qui ne veulent pas travailler (gros succès) et il répond à ses
détracteurs dans la même chanson «Si vous ne m'aimez pas alors probablement que moi non plus».
D'autres titres sont autant de messages "I dont in Dallas" quant a son dédit des grandes métropoles,
"Rolling Thunder" ou la passion de la moto et des rides en plein(s) désert(s) ou ailleurs. Un album a
écouter absolument. Un point quand même mais qui peut se révéler essentiel pour certains d'entre nous :
le livret ne comporte pas les paroles, c'est dommage.
*couvercle de filtre à air Harley Davidson
Billy Ray Cyrus ‘’Wannabe your Joe"
Par Cactus
Changement complet pour celui qui, il y a une dizaine d'années, a su faire découvrir
la country à l'hexagone avec le fameux titre Acky Breaky Heart que tous les
danseurs de danses country connaissent bien. Le changement est dans le look sur
lequel il a énormément travaillé mais cela n'est pas une, nouveauté. Musicien et
parolier, il a su marier ses deux talents afin de plaire à son public. BRC nous propose
une country assez proche des gens, dédiée à l'Amérique qui travaillent les 'Blue Collars'. Les chansons
sont assez porteuses de thèmes chers à la country comme 'Wanna be your Joe', Joe étant le mari
lambda qui travaille dur et se décarcasse afin d'offrir une vie honorable à sa famille, mais aussi 'Hey
daddy' qui nous rappelle que le temps passe et que l'on ne voit pas grandir sa progéniture, thème là aussi
porteur depuis le succès de 'The Dollar' de Jamey Johnson. 'Freebird bell' est un hommage à l'un des
disparu de la formation originelle de Lynyrd Skynnyrd : Ronnie Van Zant. Ambiance ZZ Top sur le
second morceau de cet album 'l want my mullet back' dans laquelle il parle avec un peu de recul de sa
carrière passée.... Quelques titres ont été enregistré avec quelques ténors du micro George Jones et
Lorreta Lynn, et quelques moins connues comme Milley Cyrus, sa sœur. Comme un ancien, Billy Ray
Cyrus vient nous rappeler et peut être s'épancher sur nos épaules, assez larges ces temps-ci, en nous
rappelant "Country Music has the blues', qui est là encore un thème assez porteur ces dernières années.
Il clôture cet opus avec l'excellente "A paint in the gaz" qui s'adresse à ceux qui se plaignent en
permanence de leurs conditions de vie. Wanna be your Joe est un album plein de richesse aussi de part
ses musiques. Un peu Young, Cooker voir le Boss, il sait marier les styles de zic passant d'une country
traditionnelle à une country moderne et retournant vers une country plus alternative digne de la scène
d'Austin. Un sacré bon album
The French Country Music Magazine
COUP DE PROJECTEUR SUR DE NOUVEAUX ARTISTES : THE WRECKERS
Par Peter CRONIN (Traduction de Bruno GADAUT)
CE SONT ELLES QUI LE DISENT :
De quelle chanson rêvez vous en secret de faire la
reprise ?
Forte de son expérience en solo d’artiste pop à succès,
Michelle BRANCH aime comparer sa participation dans ce
nouveau duo, THE WRECKERS, à une chance de débuter,
en quelque sorte, une nouvelle carrière. En effet, bien que
leur chimie vocale assez unique puisse, occasionnellement,
rappeler quelques duos classiques, THE WRECKERS
(constitués de Michelle BRANCH et de sa partenaire
musicale, Jessica HARP) servent une Country Music
flambant neuve, qui est tout, sauf de la Old Country.
« Stand Still, Look Pretty », leur premier album, enregistré
chez Maverick Records / Warner Bros. Records, à Nashville
et sorti le 23 mai dernier, est un fascinant mélange de
sensibilités d’auteur et de véritables racines Country, le tout
servi par une rythmique “supersonique”, digne du 21ème
siècle.
Pour Michelle BRANCH et Jessica HARP, qui menaient,
toutes deux, une carrière à succès dans la Pop Music,
quand elles se sont rencontrées, l’évolution des
WRECKERS a été, au début, autant “biologique” que
musicale. Avec des amis leur répétant constamment que
l’une leur rappelait l’autre et vice-versa, les deux artistes ont
d’abord commencé leur collaboration par e-mail, échangeant
notamment des avis sur leurs disques préférés, sortant sur
des labels indépendants. Elles se rencontrèrent finalement,
de visu, à l’aéroport de Kansas City et Jessica HARP se
retrouva bientôt, en tournée, choriste dans le groupe de
Michelle BRANCH. Quand à la fin des concerts, elles se
mirent à faire des boeufs sur des chansons de plus en plus
Country, le duo se rendit compte qu’il se passait quelque
chose, et Michelle BRANCH eut soudain la réponse à cette
question lancinante, “Et après ?”.
De retour à New York, THE WRECKERS prirent contact
avec le producteur John LEVENTHAL ( Rosanne CASH,
Shawn COLVIN, Patty LARKIN), qui avait travaillé avec
Michelle BRANCH sur son dernier disque, “Hotel Paper”,
enregistrant la majeure partie de ce qui allait devenir “Stand
Still, Look Pretty”. Le producteur de Los Angeles John
SHANKS (Sheryl CROW, PINK) et l’auteur à succès de
Nashville Paul WORLEY (BIG & RICH, Martina McBRIDE)
les ont également aidées à trouver le son des WRECKERS.
Bien que Michelle BRANCH et Jessica HARP
aient
composé 10 des chansons de leur premier album, le titre
principal, “Leave The Pieces”, a été écrit par les auteurs de
Nashville, Jennifer HANSON et Billy AUSTIN.
Jessica HARP : « Il y a une chanson que j’aime
reprendre et d’ailleurs je le fais souvent, donc ce n’est
pas vraiment un secret, il s’agit de « Angel From
Montgomery », écrite par John PRINE et interprétée par
Bonnie RAITT . C’est une merveilleuse chanson et je
l’adore depuis que je suis enfant quand mon père la
jouait pour moi. C’était également l’une des chansons
préférées de Michelle. C’est peut-être encore une raison
supplémentaire pour laquelle nous étions en fait
destinées à finir par nous retrouver ensemble. »
Quelle chanson auriez vous aimé avoir écrite ?
Michelle BRANCH : « Celle de Joan OSBORNE, « What
If God Was One Of Us ». »
Quelle est votre partenaire de rêve pour un duo ?
Michelle BRANCH : « Jessica HARP ! »
Jessica HARP : « A part Michelle, ma partenaire rêvée
pour un duo serait probablement Wynonna JUDD. J’ai
toujours adoré cette femme et sa voix, d’aussi loin que je
m’en souvienne, et il ne fait aucun doute pour moi,
qu’elle m’ait influencée sur de nombreux points. Bien
que, si cela devait réellement se produire, je finirais
certainement par être si nerveuse que je ne parviendrais
probablement pas à parler, la laissant chanter toute
seule ! »
Quel CD tourne sur votre stéréo ?
Jessica HARP : « Mon disque préféré du moment est
celui de Miranda LAMBERT. J’adore sa voix, et sa façon
d’écrire les chansons me rappelle un peu la mienne.
C’est vraiment une artiste fabuleuse. »
Michelle BRANCH : « Dwight YOAKAM, « Blame It On
The Vain ». »
Qu’est-ce que vous chantez sous la douche ?
Jessica HARP : « Je ne chante pas sous la douche. Je
suppose que c’est parce que je pense que je chante
nettement mieux le reste du temps. Dans la douche, je
préfère me concentrer à bien me laver les cheveux et à
me raser les jambes correctement. »
Quel livre est sur votre table de chevet ?
Michelle BRANCH : « Babies – A Week By Week
Guide » (« Bébés – Un Guide : Semaine par Semaine)
Retrouvez
les
WRECKERS
www.thewreckers.com
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sur
le
Web :