technologies appliquées aux archives
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Programme du cours 1re Partie – Technologie de l’information et de la communication TECHNOLOGIES APPLIQUÉES AUX ARCHIVES Chapitre 1 : Chapitre introductif - Architecture d’un système informatique - Systèmes bureautiques - Bases de données et SGBD Chapitre 2 : Les réseaux - Présentation et typologie - Internet et ses services Cours assuré par M. MKADMI Destiné aux 2ème année GDA à l’ISD Chapitre 3 : Les multimédia - Fichiers textes - Fichiers compression - Fichiers images - Fichiers audio Abderrazak MKADMI Programme du cours - suite 2ème Partie – Technologie de gestion des documents d’archives Chapitre 1 : Introduction à la GED - Présentation de la GED 2 Objectifs du cours Renforcer la base d’une culture technologique. Maîtriser les caractéristiques des technologies - typologie de la GED - Apports de la GED Chapitre 2 : Applications de la GED et fonctions archivistiques de l’information et de la communication et - Création, saisie, numérisation (lecteurs, scanners, appareil photo analyser les plus values engendrées par les numériques) fonctions documentaires - Traitement des données (Structuration, indexation) - Stockages (supports magnétiques, supports optiques, etc.) - Diffusion, repérage et consultation (Diffusion off et on line). Abderrazak MKADMI 3 Abderrazak MKADMI 4 1 Introduction générale Méthodologie désormais confronté à des tâches plus complexes, suite à la multiplication d’autres Cours décerné Travaux pratiques L’archiviste accoutumé à des objets stables (documents papiers), se trouve types de documents en l’occurrence le document numérique. Parmi ces tâches : Usages des outils bureautiques et des logiciels de création et de lecture des fichiers textes, images, sons, d’authenticité, d’intégrité, etc. ; - l’aide à la modélisation et à la structuration des informations ; vidéos, etc. - l’aide à la mise en place d’un système de conservation fiable ; Exploration du réseau Internet et de ses services - l’assurance des accès et des possibilités de retrouver les données en fonction de (téléchargement, messagerie, recherche, etc.). - l’aide à la création des documents afin qu’ils aient les caractéristiques Maîtrise du langage de création des pages web HTML + Initiation au langage de structuration XML. Abderrazak MKADMI 1re Partie Technologie de l’information & de la communication 5 droits déterminés => Il est alors indispensable de recourir à des outils technologiques et de les maîtriser afin de faciliter toutes les tâches archivistiques. Abderrazak MKADMI 6 Chapitre introductif Architecture d’un système informatique 2 Notion d’ordinateur Système d’exploitation - Toute machine capable de manipuler des informations binaires peut être qualifiée d’ordinateur. - Un ordinateur est un ensemble de circuits électroniques permettant de manipuler des données numériques, sous forme de bits. Le système d’exploitation est chargé d’assurer la liaison entre les ressources matérielles, l’utilisateur et les applications (traitement de texte, jeu, vidéo, etc.). - Le mot « ordinateur » proposé le 16 avril 1955, par Jacques Perret (agrégé de lettres), signifie « mettre en ordre ». -Exemples d’ordinateurs : (Atari, PC, Apple Macintosh, SUN, etc.). Constitution de l’ordinateur : Un ordinateur est généralement composé au minimum d’une unité centrale, d’un écran (moniteur), d’un clavier et d’une souris. + d’autres périphériques (imprimante, scanner, périphérique de stockage, appareil photo, caméra numérique, Assistant personnel, tablette électronique, etc. Abderrazak MKADMI 9 Abderrazak MKADMI 10 Codage des caractères Notation binaire Code ASCII La mémoire de l’ordinateur conserve toutes les données sous forme numérique. Il n’existe pas de méthode pour stocker directement les caractères. Chaque caractère possède son équivalent en code numérique ASCII (American Standard Code for Information Interchange) « Vers la fin des années 30, Claude Shannon démontra qu’à l’aide de «contacteurs » (interrupteurs) fermés pour « vrai » et ouverts pour « faux » il était possible d’effectuer des opérations logiques en associant le nombre « 1 » pour « vrai » et « 0 » pour « faux » ». •Les codes 0 à 31 ne sont pas des caractères. On les appelle caractères de contrôle car ils permettent de faire des actions telle que (retour à la ligne 13). • Les codes de 32 à 64 sont les signes (! + « , etc.). • Les codes de 65 à 90 représentent les majuscules. • Les codes de 97 à 122 représentent les minuscules. •Les codes de 123 à 127 sont des signes de Alt GR ({}~ | ) Ce codage de l’information est nommé binaire. C’est avec ce codage que fonctionnent les ordinateurs. Il consiste à utiliser deux états (représentés par les chiffres 0 et 1) pour coder les informations. Abderrazak MKADMI Exemples de systèmes d’exploitation : - DOS -Windows 3.1, 95, 98, NT, 2000, XP -Unix, Linux - Mac/OS - etc. 11 Abderrazak MKADMI 12 3 Notions d’Analogique et du Numérique Analogique - Numérique « suite » Analogique Lorsque le support physique peut prendre des valeurs continues, on parle d’enregistrement analogique. Par exemple une cassette vidéo, une cassette audio sont des supports analogiques. Numérique Depuis le début des années 1980, on parle de signal « numérique ». En appliquant des formules mathématiques, on transforme ou « numérise » ou encore on « codifie » le signal analogique en une série de 0 et de 1. Le signale numérique ne se dégrade pas. C’est pour cette raison que la radio, la télévision et même la photographie s’apprêtent à faire le grand saut vers le numérique. (Yves Simoneau) Abderrazak MKADMI 13 Convertisseurs analogique numérique Les cartes d’acquisition vidéo Les scanners Les cartes de capture sonore Les lecteurs Les modems Etc. (écran, souris, et tout mécanisme de pointage). Convertisseurs numérique analogique Sorties audio des cartes-sons Synthétiseur musical Imprimante Modem. Abderrazak MKADMI 14 Introduction à la bureautique Chapitre introductif « On appelle bureautique l’ensemble des moyens et méthodes appliqués aux activités de bureau permettant de traiter informatiquement des informations écrites, visuelles ou sonores » Le but de la bureautique est de fournir des éléments permettant de simplifier, d’améliorer et d’automatiser l’organisation des activités des administrations et des entreprises. La bureautique comprend les activités d’échange d’informations, de gestion des documents, de manipulation des données numériques, etc. Systèmes bureautiques et bases de données La bureautique nécessite un ensemble d’outils (outils de présentation, traitement de texte, Tableur, base de données, agenda). Abderrazak MKADMI 16 4 Bases de données « suite » Bases de données «Une base de données est une entité dans laquelle il est possible de stocker des données de façon structurée et avec le moins de redondance possible ». Avantages d’une BD 9 Ces données doivent pouvoir être utilisées par des programmes, par des utilisateurs différents. Ainsi, la notion de base de données est généralement couplée à celle de Réseau, afin de pouvoir mettre en commun ces informations. Abderrazak MKADMI 17 9 9 9 9 9 Efficacité des accès aux données ; Administration centralisée des données ; Non redondance des données ; Cohérence des données ; Partageabilité des données ; Sécurité des données. Abderrazak MKADMI 18 Systèmes de gestion de bases de données Un système de gestion de base de données est un logiciel qui permet de : décrire, modifier, interroger, et d’administrer les données d'une base de données. (Exp. MySQL, PostgreSQL, SQL server, Oracle…). Chapitre II Les Réseaux : définition, typologie, topologie Abderrazak MKADMI 19 5 Typologie des réseaux Les réseaux : définition Deux niveaux de classification : Selon la taille et le type. Un réseau est une structure qui relie plusieurs éléments entre eux selon une architecture, afin qu'ils communiquent, s'échangent des informations, divisent le travail pour une meilleure efficacité. Classification selon la taille : Les réseaux sont divisés en trois grandes familles : les LAN, MAN et WAN. LAN = Local Area Network ou réseau local. MAN = Metropolitan Area Network ou réseau métropolitain. Ce type de réseau s'étend sur plus de 1000 kilomètres et peut compter plusieurs milliers d'abonnés. Le débit, étant donné la distance à parcourir, est plus faible. 21 Classification selon le type : Abderrazak MKADMI 22 Le bus Les réseaux peuvent être classés par type de modèle et d’architecture utilisée pour relier les machines le constituant. Cette topologie permet une connexion multipoint. Le bus est le support physique de transmission de l'information. Les machines émettent simplement sur le câble. Avantage : La longueur de câble est moins importante que pour les autres topologies. On distingue trois grandes formes : Le bus L'étoile L'anneau Abderrazak MKADMI Ce type de réseau s'étend de 1 mètre à 100 kilomètres et peut compter de 2 à 1000 abonnés. Le débit courant est de 1 à 100 Mbits/s. WAN = Wide Area Network ou réseau grande distance. Abderrazak MKADMI Ce type de réseau s'étend de 1 mètre à 2 kilomètres et peut compter de 2 à 200 abonnés. Le débit courant est de 1 à 100 Mbits/s. Inconvénient : Plusieurs machines sont reliées à un seul support, d'où la nécessité d'un protocole d'accès qui gère le tour de parole des stations afin d'éviter les conflits. Si le câble est défectueux, cassé, le réseau est paralysé 23 Abderrazak MKADMI 24 6 L'étoile Chaque ordinateur ou imprimante est relié à un nœud central : Hub ou Switch. L'anneau Il s'agit de la topologie en bus que l'on a refermé sur elle-même. Le sens de parcours du réseau est déterminé - ce qui évite les conflits. Chaque matériel reçoit à son tour les données. C’est le Hub ou le Switch qui réalise la diffusion du message. Inconvénient : - Longueur de câble importante. Avantages : - Chaque station possède sa propre ligne - évite les conflits. - Administration du réseau facilitée (grâce au nœud central). Abderrazak MKADMI Inconvénient : - Si un nœud c'est à dire une station, ne fonctionne plus, le réseau est en panne. 25 Abderrazak MKADMI 26 Internet ? ¾ Internet est l'acronyme de Intercommunication Network. C’est une entité fondée sur la conjonction d'un réseau Internet : présentation, administration, services, langage… mondial d'ordinateurs, de services, d'utilisateurs et d'informations. ¾ Interconnexion point à point Réseau d'interconnexion = Internet (inter-network) ¾ Deux réseaux A et B ne peuvent communiquer entre eux que s’ils sont interconnectés par un réseau C qu'ils partagent. Abderrazak MKADMI 27 Abderrazak MKADMI 28 7 Internet : Présentation générale Internet : Fonctionnement Les réseaux A et B possèdent chacun une adresse IP du réseau C. Le réseau C est un réseau d'interconnexion dit aussi « Internet". Internet est un réseau d'ordinateurs C’est une interconnexion de réseaux d'ordinateurs, à l'échelle de la planète. En 1995, on a compté 70000 réseaux interconnectés. Pour l'an 2000 ce chiffre passerait à 3,6 millions. A terme, l'objectif est de relier entre eux tous les ordinateurs de la planète et de les faire communiquer grâce à une langue unique, ou Un Internet est un réseau de réseaux de machines capables de communiquer globalement par le biais du protocole IP et ses services. Internet d'entreprise : Internet privé dans une société Internet public : les services Internet offerts au public Abderrazak MKADMI protocole de communication unique appelé TCP/IP. 29 30 Internet: Présentation générale Internet : Présentation générale Internet est un ensemble de services (deux grands groupes) 1- La communication entre personnes Deux services de communication entre personnes existent sur Internet : il s'agit du courrier électronique e-mail et les conférences thématiques Newsgroup ou Usenet. 2- La diffusion d'informations Plusieurs services d'accès à l'informations sont présents sur Internet. Les plus populaires sont FTP, Gopher et le dernier né World-Wide Web. Abderrazak MKADMI Abderrazak MKADMI 31 Internet est une communauté d’utilisateurs - au début : communauté des informaticiens - puis : communauté des organismes de R&D et académiques - entreprises commerciales offrant des services - individus (grand public) Internet est un ensemble d’informations - de tout type : tout et n'importe quoi - quantité gigantesque - hébergée sur des serveurs d’informations publics (FTP, Gopher, Web ) ou dédiés (Telnet) - en constante évolution sans contrôle centralisé Abderrazak MKADMI 32 8 Internet : Présentation générale Historique d’Internet Internet est né aux États-unis quand le Département de la Défense américaine et sa Division de Recherche Avancée (DARPA) ont lancé à la fin des années soixante, un projet qui permet l’interconnexion de milliers d’ordinateurs de gros centres de calcul de l’armée, intitulé le réseau Arpanet. Constitution de l'Internet locaux d'entreprises (LAN) campus universitaires (CAN) régionaux ou métropolitains (MAN) longue distance , transits national et international (WAN) ¾ réseaux Pendant de nombreuses années, seuls universitaires américains utilisèrent ce réseau. ¾ passerelles (gateways) serveurs Unix stations de travail micro-ordinateurs serveurs de terminaux Abderrazak MKADMI militaires, de ces réseaux a donné naissance au réseau Internet, qui s'est vite ouvert au grand public convaincu de son intérêt pour partager les connaissances, échanger les courriers, dénicher les stocks d'informations, se divertir, etc. 33 Direction d’Internet Néanmoins, sans jouer le rôle du gestionnaire du système, quelques groupes et associations se contentent de le contrôler et le suivre juridiquement : - ISOC (Internet Society, 1992) : autorité suprême. Organisme international qui cherche à promouvoir l’échange des informations via la technologie Internet - IAB (Internet Architecture Board ): une branche de l’ISOC qui va surveiller techniquement le réseau (@Ip, protocoles) 34 Abderrazak MKADMI Comment se connecter à Internet ? Modem Rése a télép u hon ique Serveur - IETF (Internet Engineering Task Force): organisation qui développe les nouvelles applications techniques pour Internet et discute avec les utilisateurs des problèmes techniques à résoudre. Internet (World Wide Web Organisation): participation à la mise en place du Web et du langage HTML -NIC les ¾L'amalgame Personne n’a la mainmise sur l’accès ou la façon d’utiliser Internet. Cela s'explique par le fait que tous les réseaux et les ordinateurs (noeuds) servent de point d’échange pour les informations et les communications. -W3O puis ¾Ensuite, la National Science Foundation (NSF) lança un nouveau réseau puissant, le NSFnet. Suite au succès de ce dernier, l’Arpanet disparaît en raison de la migration de tous ses adhérents vers le NSFnet. routeurs les Poste Client (Network Information Center) : entité responsable de l’enregistrement des adresses IP et Modem des noms de domaines correspondants. -INTERNIC (Internet Network Information) : instance dirigeante des NIC Abderrazak MKADMI 35 Fournisseur d’accès Abderrazak MKADMI 36 9 Les fournisseurs de services Internet en Tunisie Agence Tunisienne d ’Internet ATI Informations de connexion • Le code d’accès (Username) et le mot de passe (Password) FOURNISSEURS DE SERVICES INTERNET FSI PUBLICS IRSIT CCK INBMI CIMSP Recherches Universités Education Santé Publique FOURNISSEURS DE SERVICES INTERNET FSI PRIVES Autres PLANET 3S TUNISIE UTILISATEURS PUBLICS GLOBALNET UTILISATEURS PRIVES 37 Abderrazak MKADMI Abderrazak MKADMI 38 La messagerie électronique Les services d ’ INTERNET FTP • Le numéro de téléphone du serveur (Phone number) Est un service d’envoi de messages entre membres d’une même famille, amis et sociétés. 9 Elle permet d’envoyer des courriers, des images, des sons, des programmes, etc. 9 C’est un service très rapide et non onéreux. 9Tout échange d’information entre une personne et une ou plusieurs autres Courrier électronique WWW Telnet Votre Poste de Travail Abderrazak MKADMI 39 Abderrazak MKADMI 40 10 Messagerie électronique Messagerie électronique Adresse électronique nom_de_l'utilisateur@nom_du_serveur • nom_de_l'utilisateur : le nom, le pseudonyme ou le code que vous avez choisi en souscrivant à votre fournisseur d'accès • @ : caractère spécial appelé 'at' en anglais, 'arobase' en français • nom_du_serveur : identité du serveur contenant votre boîte aux lettres électronique Exemple : [email protected] Abderrazak MKADMI Composer un message 41 Messagerie électronique Abderrazak MKADMI 42 Messagerie électronique Rédiger le message Joindre un fichier à un message Envoyer Destinataire Carbon Copy Blind Carbon Copy Sujet Corps du message Abderrazak MKADMI 43 Abderrazak MKADMI 44 11 Discussion en direct Messagerie électronique Lire un message Discussion en direct (chat) (talk) Abderrazak MKADMI 45 Listes de diffusion Messages tapés et aussitôt transmis aux correspondants. 9 Une ou plusieurs personnes peuvent y répondre en direct. Abderrazak MKADMI 46 Transfert de fichiers (FTP) Deux autres fonctions existent et sont beaucoup plus populaires : les listes de distribution et les serveurs de listes. Elles sont si semblables qu'on les confond souvent. Une chose est certaine, elles permettent de distribuer de l'information à un grand nombre de personnes par la voie du courrier électronique. Abderrazak MKADMI 9 47 FTP est un autre protocole de communication qui permet de copier des fichiers par le biais d'Internet. Vous utilisez souvent ce protocole sans même vous en rendre compte, la plupart du temps à l'aide de votre courrier électronique. D'autres fois, c'est par Netscape, lorsque vous commandez le téléchargement d'un fichier sonore ou d'une image. Abderrazak MKADMI 48 12 Transfert de fichiers : FTP Abderrazak MKADMI Comment transférer des fichiers par FTP ? 49 En utilisant un navigateur Abderrazak MKADMI Utiliser un navigateur Utiliser un logiciel spécifique Abderrazak MKADMI 50 En utilisant un logiciel spécifique 51 Abderrazak MKADMI 52 13 Poste client Serveur FTP Le Web (WWW) Abderrazak MKADMI 53 Inventé au cœur de l’Europe aux laboratoires du CERN, à Genève, le Web constitue une vraie révolution Internet. Il repose sur une “ toile d’araignée mondiale ” de serveurs d’informations, reliés par des liens hypertextes. La définition officielle du WWW est « Wide-area hypermedia information retrieval initiative aiming to give universal access to a large universe of documents ». Il s’agit d’une application qui permet l'échange d'informations grâce aux navigateurs et au langage HTML, elle s'appuie sur les principes de l'hypertexte et supporte les documents multimédias. Abderrazak MKADMI Le Web ( World Wide Web) WWW: Historique C'est un réseau de documents interconnectés entre-eux par des liens localisés sur des serveurs disséminés sur Internet. • NAISSANCE DU CONCEPT AU CERN ( CEntre de Recherche Nucléaire ) DE GENEVE EN 1989 • Initiateur : Tim Berners-Lee • BUT : création d’un système de consultation d’informations qui n’impose pas de connaître leur localisation exacte • 1991: Présentation à « HyperText 91 » de San Antonio Au TEXAS, SUCCES IMMEDIAT • 1992: Premier serveur disponible • Janvier 1993: environ 50 serveurs • 1994: création du W3 organisation • 1997: plusieurs millions de serveurs Abderrazak MKADMI 55 Abderrazak MKADMI 54 56 14 WWW: le plus populaire à ce jour Pourquoi mettre un site web sur Internet ? • Internet n’est pas le WEB • Le WEB est un outil de navigation , de recherche et de récupération d’informations sur Internet • Le concept Web n’est pas restrictif: il comprend tous les autres Services de l’Internet: Gopher,Telnet, FTP, News, E-mail • L’accès aux sites Web peut se faire autant avec une interface en mode texte qu’avec une interface en mode graphique • Le Web permet d’organiser l’information sur Internet en utilisant La technologie hypertexte. • La technologie hypertexte permet la lecture non séquentielle d’un document •Le Web est l’outil privilégié du monde des affaires sur Internet (e-commerce) Abderrazak MKADMI En mettant son site web sur Internet, votre entreprise peut se faire connaître à travers le monde entier, diffuser son catalogue de produits, ses prospectus, sa documentations techniques… Grâce à votre site web, vous serez accessible 24h/24 par tous les utilisateurs d ’Internet 57 WWW: Objectifs 58 WWW: Quelques Notions • Le Web permet d’organiser l’information sur Internet en utilisant la technologie hypertexte. • La technologie hypertexte permet la lecture non séquentielle d’un document en utilisant des pointeurs. • Un pointeur se compose d’un ou plusieurs mots clés. • Il amène vers une autre page du même site ou vers une page d’un autre site web du monde. C’est ce qu’on appelle des « hyperliens » •Cette technique de recherche de l’information est connue sous l’appellation « naviguer sur Internet » •Les informations sur le Web sont du type: texte, image, son et Séquences animées: •on parle de technologie hypermédia : HYPERtexte et multiMEDIA Le Web a permis au départ aux chercheurs physiciens de communiquer d’une manière efficace pour l’avancement de la science. Il a permis ENSUITE: • de définir un moyen unifié et une interface d’accès unique aux Informations et aux services • d’offrir un outil permettant un accès et une recherche Aisée et donc d’ouvrir l’échange d’informations au plus grand nombre. • d’échanger des informations distribuées sur des plateformes hétérogènes • Relier aisément les informations entre elles (toile d’araignée) Abderrazak MKADMI Abderrazak MKADMI 59 Abderrazak MKADMI 60 15 Lancer un navigateur Débuter sur Internet 1 2 3 4 1. Barre de titres 2. Barre de menus 5 3. Barre de boutons 4. Barre d'adresses 5. Barre de liens 6. Espace de travail 7. Barre d'état 7 61 Abderrazak MKADMI 6 Abderrazak MKADMI Barre d ’outils 62 Arrêter et actualiser Cliquez sur le bouton Arrêter de la barre d'outils. Le navigateur arrête le téléchargement de la page. Cliquez sur le bouton Actualiser de la barre d'outils. Le navigateur télécharge la page. Feuilleter Feuilleter en avant en arrière Actualiser Arrêter Abderrazak MKADMI Page de démarrage 63 Abderrazak MKADMI 64 16 Utilisation de la barre de liens Comment utiliser la barre d'adresses ? Quelques-unes de vos pages préférées Barre de liens Barre d’adresses Abderrazak MKADMI 65 Abderrazak MKADMI Retrouver les endroits où vous êtes déjà allé Les Favoris Enregistrer un raccourci dans la liste de Favoris Affichez 1 Dans le menu Aller à, cliquez sur Ouvrir le dossier Historique. la page Web. Dans la barre d'outils, cliquez sur le bouton Favoris . Sélectionnez 2 Pour revenir sur une page, double-cliquez sur la barre de menu, cliquez sur Favoris. Sélectionnez 67 Ajouter aux Favoris. Organiser les favoris dans un dossier Dans son icône. Abderrazak MKADMI 66 Organiser les Favoris. Abderrazak MKADMI 68 17 WORLD WIDE WEB:Concepts & Protocoles WORLD WIDE WEB:Concepts & Protocoles . Échanger: HTTP URL HTML Browser/navigateur/butineur/fureteur 1er logiciel: Mosaic de NCSA, 1994, Nescape Navigator, Internet Explorer . Moteur de recherche: Web spécialisé dans la recherche de l’information sur Internet. Ils sont alimentés en permanence avec des bases de données. La recherche se fait par mot clé. Moteurs de recherche: . Localiser: . Formaliser: . Se déplacer: . Produits: Abderrazak MKADMI Google Yahoo Infoseek Excite Lycos AltaVista Magellan Voilà Voilà 69 Abderrazak MKADMI Sur les moteurs de recherche généraux, c'est à dire ceux ayant de très importantes bases de données, n'importe quelle requête simple retourne plusieurs dizaines de milliers de résultats. Sauf chance exceptionnelle, les sites potentiellement intéressants ayant trait au sujet recherché sont noyés dans des milliers d'informations inutiles. Lorsque c'est possible, l'utilisation d'opérateurs restreint considérablement le champ de la recherche en diminuant le "bruit". [ Le "bruit" produit par un moteur de recherche est constitué par tous les résultats inutiles générés par une requête] Abderrazak MKADMI 70 Les opérateurs de recherche Limitation de certains champs Cerner sa recherche : Les opérateurs www.google.com, www.google.com, www.google.fr www.yahoo.com, www.yahoo.com, www.yahoo.fr … www.infoseek.com www.excite.com www.Lycos.com www.altavista.com, www.altavista.com, www.altavista.fr www.magellan.com www.voilà www.voilà.com, .com, www.voilà www.voilà.fr 71 Note : le tableau que nous allons présenter présente une utilisation théorique des opérateurs. Dans la pratique, chaque moteur de recherche a sa syntaxe propre. Les variations et les spécificités sont indiquées dans les aides de ces moteurs. title: x Le mot ou la phrase doit être dans le champ titre ou dans le meta-titre.Note : pas d'espace entre title, les deux points et l'expression title:chocolat recherche les pages dont le titre contient chocolat. title:"chocolat au lait" title:((chocolat OR praline) AND (serbe OR irakienne)) url:x Le mot doit être dans l'URL ou l'adresse du site. url:dingue.com recherche les pages dont l'URL ou l'adresse contient "dingue.com", comme www.dingue.com ou www.dingue.com/parano.fr . text:x Le mot ou la phrase peuvent être n'importe où dans le texte de la page. Note : cela exclut images, liens et URLs. text:"accroche-toi au pinceau" recherche les pages dont le texte contient cette phrase. Abderrazak MKADMI 72 18 Les opérateurs de recherche : Limitation de certains champs (suite) Les opérateurs de recherche Limitation de certains champs (suite) link: x Le mot ou la phrase doivent être dans le lien, mais pas nécessairement dans l'URL. Les liens sont des URLs renvoyant à d'autres documents. L'adresse d'une page est une URL; dans cette page, il y a des liens. Attention : omettre le http:// link:yahoo.com recherche les pages ayant un lien vers "yahoo.com". link:yahoo.com AND NOT url:yahoo.com recherche les pages ayant un lien vers "yahoo.com" mais n'ayant pas dans leur URL "yahoo.com". (=les pages renvoyant vers "yahoo.com" mais n'étant pas dans "yahoo.com"). C'est clair ? :-) host: x Recherche les pages sur un hôte déterminé. Un hôte est par exemple "multimania.com" ou "www.yahoo.com". A ne pas confondre avec le domaine qui est "fr" ou "com". host:multimania.com recherche les pages sur le serveur multimania.com. image:x Recherche les images dont le nom contient x. image:coquelicot recherche les images dont le nom contient "coquelicot" comme coquelicot.jpg ou groscoquelicots.bmp. domain:x Recherche les pages appartenant à un domaine déterminé. domain:org recherche les pages appartenant au domaine "org". anchor:x Recherche les pages ayant des boutons ou des liens contenant le mot ou la phrase dans le texte de l'hyperlien. anchor:moteur recherche les liens disant "moteur". Par exemple, mon lien moteur renvoie sur www.yahoo.com. Si mon lien s'était appelé vroum, anchor:moteur ne l'aurait pas trouvé, même s'il renvoie toujours sur www.yahoo.com. applet:x Recherche les pages contenant l'applet Java x. applet:morph 73 Abderrazak MKADMI Abderrazak MKADMI Les opérateurs de recherche Recherche de phrases et troncation Les opérateurs de recherche Logique booléenne Recherche de phrases "phrase" Recherche les pages contenant les mots ou la phrase exacte. "les carottes sont cuites" est différent de "les carottes sont crues". Troncation xxxx* * remplace une suite de caractères (jusqu'à 5). Peut être au milieu d'un mot. Abderrazak MKADMI 74 chocolat* trouve chocolat, chocolatine ou chocolaté. 75 x AND y Recherche les pages contenant x ET y. dopage AND festina trouve les pages contenant à la fois "dopage" et "festina" x OR y Recherche les pages contenant x OU y. dopage OR festina trouve les pages contenant "dopage" OU "festina" x AND NOT y Recherche les pages contenant x MAIS PAS y. festina AND NOT dopage trouve les pages contenant "festina", mais pas "dopage". (rares) x NEAR/n y Recherche les pages dont x est éloigné de y d'au plus n occurrences. Pratique pour trouver des termes associés dans le même contexte. festina NEAR/5 dopage trouve les pages dont "festina" est éloigné de "dopage" d'au plus 5 mots. () Les parenthèses groupent des actions. dopage AND (football OR cyclisme) trouve les résultats contenant dopage ET football, OU dopage ET cyclisme. Abderrazak MKADMI 76 19 Les opérateurs de recherche Logique booléenne (suite) opérateur Syntaxe de recherche : Google Équivaut à : OR | AND & ou + AND NOT &! ou - NEAR/n ^n Abderrazak MKADMI 77 Syntaxe de recherche : Google (suite) Il y a quelques règles à connaître avant de taper une requête sur Google (dans les exemples qui suivent, la ligne de saisie est représentée par des crochets) : Pour rechercher plusieurs mots : taper les mots séparés par un espace. Ex. [vache folle] Pour rechercher au moins un mot parmi plusieurs : taper les mots séparés par "OR" (en majuscules). Ex. [vache OR vachette] Pour éviter les pages contenant un mot particulier : coller un signe moins devant le mot. Ex. [vache -folle] Pour rechercher une expression composée : utiliser des guillemets. Ex. ["vache folle"] Abderrazak MKADMI 78 Syntaxe de recherche : Google (suite) L'ordre des mots influe sur le résultat, le premier ayant plus de "poids". Comparer [jean moulin] avec [moulin jean] Les mots vides sont ignorés (ils semblent pourtant influer sur le résultat !). Comparer [jean fontaine] avec [jean de la fontaine] Les majuscules et les signes diacritiques (accents, cédille, tilde) sont neutralisés (même remarque...). Comparer [Eléphant] avec [elephant] Pour forcer la recherche d'une orthographe précise ou d'un mot vide : coller un signe plus devant. Ex. [+éléphant] affichera prioritairement les pages en français. Il n'y a pas de troncature de mots : il faut saisir les mots en entier. Ex. [vache*] ne recherche pas "vaches", "vachette", "vacherin", etc. Pour indiquer une plage numérique : utiliser deux points de suspension. Ex. ["1000..2000 euros"] recherche un prix compris entre 1000 et 2000 euros. Il existe aussi des opérateurs servant à restreindre la recherche. Par exemple, pour rechercher de façon systématique le mot "vache" dans le titre d'une page, taper : [intitle:vache] Opérateur Effet intitle:mot Recherche le mot dans le titre de la page. allintitle:mots Recherche tous les mots dans le titre de la page. inurl:mot Recherche le mot dans l'adresse de la page. allinurl:mots Recherche tous les mots dans l'adresse de la page. allinanchor:mots Recherche tous les mots dans les liens de la page. allintext:mots Recherche tous les mots dans le corps de la page. filetype:format Recherche des documents dans un format particulier : doc, pdf, ppt, ps, rtf, xls (resp. Word, PDF, PowerPoint, PostScript, RTF, Excel). site:url Recherche des pages dans un site ou un domaine précis. L'URL peut être complète (site:www.bnf.fr) ou partielle (site:.fr). Opérateurs dits de "ciblage" Abderrazak MKADMI 79 Abderrazak MKADMI 80 20 WORLD WIDE WEB:Concepts & Protocoles WORLD WIDE WEB:Les formats pour le Web Textes : PostScript ( Adobe ) ghostview sous XWindows Portable document format ( Adobe ) Acrobat reader HTML ( browsers pour la plupart des systèmes ) Graphiques : gif ou PNG (champ pour l'auteur) Image de synthèse en gif : 51 K La même image de synthèse en jpeg : 85 K Photos : jpeg ou PNG Photo en jpeg : 60 K, La même photo en gif : 213 K Audio : au, wav, snd Vidéo : mpeg Échanger: HTTP (Hyper Text Transfer Protocol) * Un client soumet une requête auprès d’un serveur * Le serveur répond au client Ce dialogue s’effectue selon une convention ou protocole appelé HTTP Localiser: URL * Il est nécessaire de pouvoir donner une adresse unique à chaque ressource du réseau C’est le rôle de l’URL, Uniforme Ressource Locator service://hôte:port/chemin/fichier Abderrazak MKADMI 81 Abderrazak MKADMI 82 WORLD WIDE WEB:Le langage HTML Formaliser: HTML * Partager des informations implique d’utiliser un format identique Le format utilisé pour les documents sur le Web est le langage HTML, langage de marquage hypertexte (HyperText Markup Language) * Le langage HTML s’appuie sur les spécifications du langage de marquage généralisé SGML (Standard Generalized Markup Language). Il a été développé par Tim Berners-Lee dans le Laboratoire européen de physique des particules (CERN). Son évolution est aujourd’hui supervisée par le consortium regroupant le CERN, l’INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatisme) et le Massachusetts Institute of Technology (MIT) Abderrazak MKADMI HTML : Langage du Web 83 Abderrazak MKADMI 84 21 REGLES DE BASE POUR L’ÉCRITURE EN LANGAGE HTML Structure d'un document HTML Un document html "standard" doit impérativement commencer par <HTML> et finir par </HTML>. Les commandes HTML ont une marque de début et une marque de fin. Certaines marques de fin sont facultatives. Les commandes HTML utilisent les caractères < et > comme délimiteurs. Les commandes HTML peuvent être écrites en minuscules ou en majuscules. Tout ce qui n'est pas compris entre "<" et ">" est tout simplement considéré comme du texte à afficher. Abderrazak MKADMI 85 Exemple d'une structure de document HTML : document <HEAD> </HEAD> : Informations non affichées concernant le document (Date et auteur par exemple) <TITLE> </TITLE> : Titre du document. Cette information apparaît dans la barre de titre du client WWW. <BODY> </BODY> : Corps du document. Toutes les informations affichées par le client WWW y sont contenues. Abderrazak MKADMI 86 TITRE et CORPS DE LA PAGE <HTML> <HEAD> <TITLE>Exemple de structure de document HTML</TITLE> </HEAD> <BODY> Les données propres au document HTML </BODY> </HTML> Abderrazak MKADMI <HTML> <HTML/> : Commandes de début et de fin de 87 TITLE Ce texte apparaîtra dans la barre de titre du navigateur lorsqu'un utilisateur affichera votre page sur son écran. Exemple : pour cette page il s'agit de Guide HTML. <HEAD><TITLE>Guide HTML</TITLE> </HEAD> BODY Tout ce qui est contenu entre <BODY> et </BODY> sera affiché à l'écran, c'est la partie intégrante de votre document, c'est là que vous saisirez votre texte, insérerez vos images et établirez vos liens. Abderrazak MKADMI 88 22 OPTIONS DE BODY (2) OPTIONS DE BODY (1) BACKGROUND Permet de mettre une image dans le fond de la page. Attention à la couleur d'écriture et celle des liens, en fonction de la couleur du fond. On peut également choisir une couleur de fond proche de celle de l'image. <BODY BACKGROUND="nom_de_fichier.ext"> Exemple : <BODY BACKGROUND="cahier.gif"> BGCOLOR Permet de changer la couleur de l'arrière plan sans avoir à charger une image, là aussi, il faudra veiller à ce que le texte et les liens soient visibles dans tous les cas. Par défaut, le fond de page est en blanc, le texte en noir, les liens en bleu souligné, les liens activés en rouge et les liens visités en violet. TEXT : Permet de changer la couleur du texte, par défaut cette couleur est en principe le noir, mais elle peut-être changée dans les préférences du browser. LINK : Permet de changer la couleur des liens. ALINK : Permet de changer la couleur des liens sélectionnés. VLINK : Permet de changer la couleur des liens déjà visités. <BODY BGCOLOR="couleur" TEXT="couleur" LINK="couleur" ALINK="couleur"> VLINK="couleur"> Abderrazak MKADMI 89 COULEUR La couleur que vous voulez obtenir peut être décrite de deux façons: avec le nom anglais de la couleur, ou beaucoup plus précisément au moyen d'un symbole # et de 6 chiffres (en hexadécimal - base16). Tout d'abord le format de la commande de couleur est: "#RRVVBB" # est le symbole qui permet de différencier une valeur d'un nom de couleur. RR la quantité de rouge contenue dans la couleur. VV la quantité de vert contenu dans la couleur. BB la quantité de bleu contenu dans la couleur. - La couleur: #000000 correspond au noir (00 de rouge, 00 de vert et 00 de bleu). - La couleur: #FFFFFF au blanc (le chiffre FF est le maximum possible) - La séquence de numérotation hexadécimale est (de min. à max.): 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F. Exemple: <BODY BGCOLOR="#000000" TEXT="#FFFFFF" LINK="#FF00FF"> Le fond sera noir, le texte blanc et les liens en rose. Abderrazak MKADMI 90 OPTIONS DE BODY (3) SON Insérer un son en fond de page MISE EN FORME <EMBED SRC="son.wav" AUTOSTART="true" LOOP="1"> <BG SOUND="son.wav" AUTOSTART="true" LOOP="-1"> AUTOSTART="True or False" : permet de déclarer le lancement du son à l'ouverture de la page. LOOP=" " permet de déterminer le nombre de fois où le son va être joué. La valeur -1 signifie que le son sera répété à l'infini. Abderrazak MKADMI Caractères, paragraphes, images, etc. 91 23 MISE EN FORME (2) MISE EN FORME (1) Le texte peut avoir plusieurs polices et attributs. Mise en forme de caractères Option Style B (gras), I (italique), U (souligné), S (barré)... Option FONT SIZE pour gérer la taille de la police Exemple : Bienvenue sur ma page <B><FONT SIZE=+1>Bienvenue….</FONT></B> Le texte est centré, en gras avec une police d'une taille supérieure à la taille standard. Aucune police n'est spécifiée ce qui signifie que c'est la police choisie par défaut dans le menu Préférences qui sera affichée. <FONT> Ce marqueur permet de changer la fonte, et aussi d'autres paramètres, comme la taille et la couleur. Exemple : <FONT FACE="arial" SIZE="3"> : type et taille de police <FONT COLOR="YELLOW">ou COLOR="#RRVVBB" </FONT> : couleur de police <FONT SIZE="-1">Ou +2, +3, -2, -3, ou encore 3, 4, 5</FONT> : La taille des caractères en pixels <FONT SIZE="x">) : taille de police Abderrazak MKADMI Mise en forme de paragraphes Le texte peut être positionné à gauche, au centre, ou à droite de l'écran. Option ALIGN avec RIGHT (droit), CENTER (centre) et LEFT (gauche). Bienvenue sur ma Page. <ALIGN=right><B><FONT SIZE=+1>Bienvenue….</FONT></B></CENTER></ALIGN> Le texte est aligné à droite avec une police d'1 taille supérieure et en gras. 93 Abderrazak MKADMI 94 Marqueurs de texte (1) MISE EN FORME (3) Le texte se saisit comme sur un traitement de texte le passage à la ligne est automatique. Marqueur <BR> : Pour créer un nouveau paragraphe Marqueur <P> : Changer l'alignement du paragraphe avec les options d'alignement: <P ALIGN="RIGHT"> (ou LEFT CENTER JUSTIFY) gauche/centre/aligné. Insérer une image IMG SRC : insertion d'image MARQUEURS DIVERS <B> et </B> : Caractères gras (<STRONG> </STRONG> aussi). <I> et </I> : Italiques (<EM> </EM> aussi). <U> et </U> : Souligné <S> et </S> : Barré (ne fonctionne pas avec tous browsers). <SUB> et </SUB> : indice. <SUP> et </SUP> : exposant. <CENTER> et </CENTER> : Centrage horizontal (texte et images). <CENTER><IMG SRC="abeille.gif"></CENTER> Marqueur CENTER , RIGHT ou LEFT pour positionner l'image horizontalement. On peut modifier la taille initiale d'une image : HEIGHT ="valeur" pour modifier la hauteur WIDTH="valeur" pour modifier la largeur Abderrazak MKADMI 95 Abderrazak MKADMI 96 24 Marqueurs de texte (2) <DIV ALIGN=""> et </DIV> : Positionnement horizontal, ALIGN peut valoir LEFT/CENTER/RIGHT/JUSTIFY (gauche/centre/droite/aligné). <BLINK> et </BLINK> Clignotant <IMG ALIGN="position"> SRC="fichier" ALT="nom de l'image" HEIGHT="hauteur"> WIDTH="largeur"> Abderrazak MKADMI LES LIENS Liens internes, externes, de messageries … 97 LES LIENS (2) LES LIENS (1) Un lien vers une autre partie du document ou vers un autre document peut être de plusieurs nature, du texte, de l'image, une partie d'une image voire même le document tout entier... <A HREF="xxx"> Début de lien qui finit par </A> Tout ce qui se trouve entre les deux est considéré comme zone sensible, et un click sur les objets situé entre ces deux bornes provoquera l'action contenue dans "xxx" (ou la lecture du fichier "xxx" comme nouvelle page) Lien vers un e-mail Exemple : Pour m'envoyer un courrier électronique <A HREF="mailto:[email protected]">ةcrivez-moi</A> Pour faire un lien à partir d'une image remplacez le texte par le marqueur IMG SRC="image.gif". <A HREF="mailto:[email protected]"><IMG SRC="mail.gif" BORDER="0"></A> Petite astuce, si vous ne voulez pas qu'un lien image ait une bande de couleur autour de lui, mettez l'option border du marqueur image à zéro. Lien vers une page en local Exemples : Pour retourner au sommaire de ce site <A HREF="index.html">Sommaire</A> Lien vers un site extérieur Exemple : Pour aller sur le site Netscape <A HREF="http://www.netscape.com/index.html">Allez voir ce site</A> Abderrazak MKADMI Lien dans la même page Il faut utiliser les cibles ou ancrages. Positionnez vous à l'endroit que vous souhaitez atteindre, dans cet exemple le haut de cette page. Identifier la cible avec <A NAME="titre">Texte ou image</A> et utiliser le marqueur: <A HREF="#Titre">pour y aller</A> 99 Pour sauter dans une section particulière d'une autre page Web, il suffit tout simplement de rajouter le nom de la section après le nom de la page dans le lien, exemple: <A HREF="page2.html#sectionX"> Texte</A> Abderrazak MKADMI 100 25 LES LIENS (3) LES LIENS (4) Liens et insertion d’images Modifier l'apparence des liens <IMG SRC="url-de-l'image"> Cette image doit être au format GIF, JPEGou, plus rarement, XBM Il est même possible de cumuler un hyperlien et une image incrustée afin de pouvoir suivre le lien en cliquant sur l'image. La syntaxe est : Il est possible de modifier l'apparence des liens de façon à ne pas les faire apparaître en bleu souligné et modifier la couleur au survol. Vous devez incorporer les lignes de commande suivante dans la partie <HEAD> de votre page : <A HREF="utilisateurs.html"><IMG SRC="/data/man.gif"></A> L'alternative ALT permet d'afficher un texte si le lecteur de Web ne sait pas lire les images. Par exemple : <IMG SRC="nom du fichier" ALT="texte"> ALIGN={BOTTOM | TOP| RIGHT | LEFT ...} : Cette option permet de définir l'alignement du texte autour de l'image, ex: <IMG SRC="image.gif" ALIGN=LEFT>. Un hyperlien très spécial est l'insertion d'une image dans le texte <STYLE> A:LINK { color: #000000; text-decoration: none } A:VISITED { color: #000000; text-decoration: none } A:HOVER { color: #ffffff; text-decoration: none } </STYLE> Dans cet exemple les liens apparaissent en noir non souligné, au survol ils se transforment en blanc et ils restent en noir après avoir été visités. HEIGHT=n, WIDTH=n: Ces deux options permettent de spécifier la taille de l’image. Abderrazak MKADMI 101 Abderrazak MKADMI 102 LES LISTES (1) LES LISTES Listes numérotées ou non Il est possible de créer des listes d'objets numérotées ou non avec quelques marqueurs. Liste non numérotée : <UL> <LH>Entête en option</LH> <LI>Point numéro1 <LI>Point numéro2 <LI>Point numéro3 <LI>Point numéro4 </UL> Abderrazak MKADMI 104 26 LES LISTES (2) Les listes (3) Liste numérotée <OL> <LH>Entête en option</LH> <LI>texte <LI>texte </OL> Le type de numérotation peut être changé avec: <OL TYPE=""> avec a et A, la numérotation est alphabétique, avec i et I, elle est romaine (majuscules ou minuscules dans les deux cas). Pour continuer ou changer la numérotation: <OL START="x"> <LH>Entête en option</LH> <LI>texte <LI VALUE="y">texte> </OL> Liste de définition Terme 1 à définir Définition du terme 1 Terme 2 à définir Définition du terme 2 suite du terme 2 <DL> <DT> Terme 1 à définir <DD> Définition du terme 1 <DT> Terme 2 à définir <DD> Définition du terme 2 <DD> suite du terme 2 </DL> l'imbrication de listes est bien sûr possible Abderrazak MKADMI 105 Abderrazak MKADMI 106 Les tableaux (1) Syntaxe : <TABLE> : Indique le début du tableau (finissant par </TABLE>) LES TABLEAUX Option : <TABLE BORDER> pour indiquer que le tableau aura une bordure <TR> : indique une nouvelle ligne (Table Row) <TH> : indique une nouvelle colonne de titre (Table Header), options Syntaxe, Structure, mise en forme… COLSPAN=n -> Permet de mettre une colonne identique sur n colonnes ROWSPAN=n -> Permet de mettre une ligne identique sur n lignes <TD> : Indique une nouvelle colonne (Table Data) Option : ALIGN={RIGHT,CENTER,LEFT} -> Alignement du contenu Abderrazak MKADMI 108 27 Les tableaux (3) Les tableaux (2) C'est la seule façon de gérer convenablement la présentation. Les tableaux permettent de diviser la page en zones d'espace et de remplir ces zones avec des objets (textes, images, couleurs), permettant un contrôle amélioré de la position des objets. Ces tables peuvent avoir un fond et des bords visibles ou non. Insérer un tableau <TABLE> et </TABLE> : pour définir un tableau <TR> et </TR> : pour définir une rangée <TH> et </TH> : pour les cellules de haut de colonne (facultatif) <TD> et </TD> : pour une cellule Exemples : <TABLE WIDTH=50%> <TR><TD><IMGSRC="tv.gif"></TD><TD>Bienvenue</TD></TR> </TABLE></CENTER> Le tableau occupe 50% de la largeur totale de la page sur une ligne avec dans la première cellule l'image et dans la seconde le texte, le tout étant centré. <TABLE BORDER COLS=2 WIDTH="100%" > <TR></TD><CENTER><IMG SRC="tv.gif" HEIGHT=39 WIDTH=50></CENTER> <TD><CENTER>Bienvenue</CENTER></TD></TR> </TABLE> Abderrazak MKADMI 109 Mise en forme d'un tableau A l'intérieur d'une cellule (entre <TD> et </TD>) tout est bien sûr possible, comme mettre plusieurs lignes de texte (avec <BR>, <P> ou autre), changer la couleur des caractères, celle du fond de la cellule, de mettre des liens, des images, modifier les couleurs et les épaisseurs de bordure, etc... <TABLE BORDER="2" CELLPADING="2" CELLSPACING="3" WIDTH="50%" BORDERCOLOR="#000080"> <TR> <TD WIDTH="50%" ALIGN="left" BGCOLOR="#008080" BORDERCOLOR="#FF0000"> </TD> <TD WIDTH="50%" ALIGN="left" BACKGROUND="fonkraft.jpg"> </TD> </TR> </TABLE> <table bgcolor="#008080"> : mettre un fond de couleur <table width="50%"> : Occupation en % de la page <table border="1"> Taille des bords (0=pas de bords) border color="#FF0000" couleur des bordures cellpadding="2" Marge intérieure des cellules cellspacing="3" Espacement entre les cellules Il est aussi possible de définir le nombre de rangées et de colonnes d'une table et d'attribuer à une cellule plusieurs rangées (rowspan="") ou colonnes (colspan=""), ou les deux. Abderrazak MKADMI 110 Tableaux : exemple <table border=« 2 »> <tr><th rowspan=2>SERVICE<th colspan=2>Identification <tr><th>NOM<th>TEL <tr><th rowspan=3>DIM<td>Burgun Anita<td>86703 <tr><td>Pouliquen Bruno<td>86161 <tr><td>Delamarre Denis<td>86162 <tr><th rowspan=2>MEDIATHEQUE<td>Canal Sabine<td>99.33.69.90 <tr><td>Le Beux Pierre<td>99.33.69.90 </table> Formulaires Structure, Balises… Résultat Abderrazak MKADMI 111 28 Balise INPUT suite Balise INPUT <html> <head></head> <body> <p><font size="4"<b>Ce petit exercice présente les formulaires en HTML.</b></p> <form> <p> Dans ce premier tableau, nous montrons la balise INPUT comme balise générale des éléments à saisir :<p> <table border="1"> <tr><td><input type="checkbox" name="ville" value="Tunis"></td><td>Tunis</td></tr> <tr><td><input type="checkbox" name="ville" value="Thala"></td><td>Thala</td></tr> <tr><td><input type="checkbox" name="ville" value="Ben Guerdane"></td><td>Ben Guerdane</td></tr> </table> Ci-dessus, nous avons utilisé la valeur "CHECKBOX" du type de la balise INPUT. Elle permet de définir une ou plusieurs valeurs qui vont être attribuées à une même variable (définie par NAME) <hr> <table border="1"> <tr><td><input type="RADIO" name="ville" value="Tunis"></td><td>Tunis</td></tr> <tr><td><input type="RADIO" name="ville" value="Thala"></td><td>Thala</td></tr> <tr><td><input type="RADIO" name="ville" value="Ben Guerdane"></td><td>Ben Guerdane</td></tr> </table> Abderrazak MKADMI 113 Abderrazak MKADMI 114 Balise INPUT suite Ci-dessus, nous avons utilisé la valeur "RADIO" du type de la balise INPUT. Elle permet de choisir une option unique parmi plusieurs. <!--<select name="plat" size="3" MULTIPLE> <option>poisson <option>viande <option>volaille </select>--> <hr> <p>ICI, nous présentons deux autres valeurs de l'attribut TYPE de la balise INPUT : RESET et SUBMIT</p> <p> La première (RESET) permet d'effacer les données en cours de saisie. le texte défini par l'attribut VALUE sera écrit sur le bouton. <p> La deuxième (SUBMIT) permet de déclencher l'envoi de toutes les données du formulaire par le script</p> <tr><td><input type="reset" value="effacer"> </td><td><input type="submit" value="envoyer"></td></tr> </table> </form> </body> </html> Abderrazak MKADMI Multimédia Médias, formats, fichiers… 115 29 Historique (2) Historique (1) Mariage de techniques issues de : L'audiovisuel, L'informatique, Les télécommunications. Né dans les années 80 : Avec le vidéodisque analogique. Pour stocker des sons, des images fixes et de la vidéo. HyperCard (Macintosh Apple): Stocker du texte, des images et du son, Les manipuler, Les consulter par navigation. Abderrazak MKADMI Le Multimédia a bénéficié des avancées technologiques : Technologies de stockage. Méthodes de compression/décompression. Technologies de transfert de données. Accroissement des capacités de traitements des ordinateurs. Accompagne le développement : Des systèmes d'information Multimédia. Des messageries Multimédia. De la vidéoconférence. De la réalité virtuelle. Des réseaux et de l'Internet. 117 Abderrazak MKADMI Objectifs des chiffres, du texte, du son, des graphiques, des images, de la vidéo. Besoins : Avantages et limitations Acquérir, gérer et manipuler : 118 piloter des outils divers. mêlant analogique et numérique. gérer de grandes quantités d'information. Numériser l'information, Compromis stockage-transport-qualité-affichage-coût. Abderrazak MKADMI 119 Avantages : Intégration sur un même support de données de différents types. Facilité de manipulation des données. Facilité de stockage et de diffusion des données. Fidélité de la copie. Langage commun pour les données numériques : le langage binaire ! Structure commune pour des données de différentes natures. Limitations : Formats différents, incompatibilité fréquente. Difficulté de gérer les droits d'auteur. Numérisation de l'information => Discrétisation. Abderrazak MKADMI 120 30 Qu’est ce que le multimédia (2) ? Qu’est ce que le multimédia (1) ? Définition : "Intégration sur un même support de données de différents types en vue de leur manipulation (éventuellement interactive) à l'aide de l'outil informatique". Données de différents types : Textes, Sons, Images (fixes et animées) Audio, vidéo ... CD-ROM. Disque. ... Abderrazak MKADMI Systèmes d'édition et de production : Systèmes de présentation : Les composants du multimédia Traitements de texte, tableurs, etc. Montage numérique de vidéo. Réalité virtuelle. Simulateurs (permis de conduire, aéronautique, jeux vidéo). 123 Données Informatiques Graphiques MULTIMEDIA Sons Vidéo Photos Animations, Vidéos. Sons : Abderrazak MKADMI Textes Graphiques, Dessins, Images. Images animées : Télévision interactive. Visio-conférence. Vidéophonie. Textes, Valeurs numériques. Images fixes : Cours interactifs, Tutoriels. Communication : Données traditionnelles : Logiciels de présentation (ex.: PowerPoint). Borne interactive. Catalogues : texte, voix, images, vidéo, interactivité. Simulateurs : 122 Abderrazak MKADMI Systèmes d'apprentissage : Le multimédia est donc né de l’intégration de différentes techniques. Il fait référence à l'interaction "homme/machine" et résulte de la fusion de l'ordinateur, de la télévision, de la chaîne hifi et du téléphone, cumulant les possibilités d'animation de l'une avec les capacités de traitement de l'autre, dans le but de présenter simultanément sur un écran d'ordinateur, avec accompagnement adéquat et sur plusieurs fenêtres si possible, les informations en provenance de diverses sources. 121 Multimédias : exemples d’application Le terme multimédia, comme son nom l’indique, renvoie à l'intégration des formes multiples de médias. Ceci inclut le texte, les graphiques, l'audio, la vidéo, etc. Une présentation impliquant audio et clips vidéo par exemple est considérée comme une « présentation multimédia ». Un logiciel éducatif qui comporte des animations, du son et du texte est un « logiciel multimédia ». CDs et DVDs sont souvent considérés comme des « formats multimédia » puisqu'ils peuvent stocker beaucoup de données et la plupart des formats multimédia exigent beaucoup d'espace disque. Support : Bruits, Musique, Parole. Abderrazak MKADMI 124 31 Les différents formats de fichiers Fichiers Contenant du texte (1) Contenant du texte .HTML .HTM .SHTM .SHTML .SGML .XML .ASP .PHP .RTF .TXT .DOC .PDF .PS .EPS .TEX .DVI .XLS Compression, archivage et encodage .ZIP .BIN .EXE .HQX .SIT .SEA .UUE Les extensions souvent recompressées (.ZIP) .GZ .TAR .Z Multimédia .PPT .DIR .SWF Images .PS .EPS .BMP .GIF .JPEG .JPG .PNG .TIFF .TIF Audio .AIFF .AIF .MID .MP3 .RA .RAM .WAV Vidéo .AVI .MOV .QT .MPEG .MPG .RA .VDO .VIV Abderrazak MKADMI .DOC Il s'agit du format du logiciel Microsoft Word très répandu sous Windows ou MacOS. Cependant attention à la version de Word et au format que son auteur a utilisé pour générer ce fichier binaire ou ASCII car vous ne pourrez l'ouvrir que si vous possédez une version au moins équivalente à la sienne : Word 2.0 vers Word 6 mais vous ne pourrez pas ouvrir Word 6 vers Word 2.0 . De plus la compatibilité Mac-PC nécessite que vous possédiez les mêmes versions de Word dans les deux environnements. Applications récentes à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Microsoft Word - Lotus Ami Pro – Works - Wordperfect – StarOffice .RTF (Rich Text Format) Ce format de documents texte ASCII normalisé avec mise en forme favorise l'échange entre différents logiciels. Il est utilisé en cas de doute de compatibilité de version, de logiciel ou d'environnement lors d'un échange de fichier texte simple. Attention, votre mise en page et vos tableaux ne seront pas transcrits fidèlement. A réserver donc aux documents simples (sinon utiliser Acrobat et son format PDF). Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : les traitements de texte en général. Abderrazak MKADMI 126 Fichiers Contenant du texte (4) .HTML .HTM .SHTM .SHTML (Hyper Text Markup Language) C'est le format des pages Web. Le format HTML est un langage de description de mise en pages. Note. Les fichiers se terminant par .SHTM et .SHTML désignent des fichiers qui contiennent des instructions dynamiques de type SSI (Server Side Include). Ces instructions dynamiques pourraient être l'affichage de la date courante, le nombre de fois que la page a été accédée, ou même une information extraite d'une base de données Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Netscape Communicator/Navigator- Microsoft Internet Explorer ou tout autre navigateur Internet (Mozilla, Opera…). Applications à utiliser pour éditer ces fichiers : tout éditeur de .TXT (Notepad,...) si l'on connait le langage HTML - Editeur web : DreamWeaver, XMLSPY, Netscape Composer - Microsoft Frontpage Abderrazak MKADMI 125 Fichiers Contenant du texte (2) 127 .PDF (Portable Document Format) Ce format binaire du logiciel Acrobat de Adobe est le plus répandu pour la diffusion de documents professionnels sur l'Internet. Le visualiseur "Acrobat Reader" est gratuit, téléchargeable librement sur le site de Adobe ou disponible dans les CD-Rom encartés dans les magazines d'informatique. Vous avez tout intérêt à utiliser la dernière version pour une consultation sans problème. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : - Acrobat Reader (gratuit, librement distribué) et tous les logiciels de la gamme Adobe dans leurs versions les plus récentes : - Photoshop - Illustrator InDesign Applications à utiliser pour créer ces fichiers : Adobe Acrobat Microsoft Office2000. Abderrazak MKADMI 128 32 Fichiers Contenant du texte (7) Fichiers Contenant du texte (5) .PS .EPS (PostScript) Développé par Adobe, il s'agit d'un langage de typographie et de mise en page utilisé avec des imprimantes conçues pour interpréter les codes PostScript. Ce langage est prédéfini par des fonctions et des commandes sur la structure et l'apparence du document pour l'impression. Nous obtenons un gain de taille de fichiers et de transfert car c'est l'imprimante (Postscript) qui transcrit le langage à la place de l'ordinateur, à nouveau disponible. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Illustrator - Freehand - QuarkXpress - Pagemaker - Alladin GhostView (gratuit sur le site Web pour l'impression). Abderrazak MKADMI 129 Fichiers Contenant du texte (8) générer des pages HTML à la volé en relation avec les informations du websurfeur ou de bases de données. Il s'agit de script intégré dans des pages HTML. Vous les rencontrerez de plus en plus mais ils seront visualisables comme des pages Web. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Navigateur Web Applications à utiliser pour créer ces fichiers : Editeur texte (si on connait le langage) - Logiciels de Développement professionnels Abderrazak MKADMI Abderrazak MKADMI 130 Fichiers Contenant du texte (9) .ASP .PHP Ces format de fichiers servent à gérer et à .SGML .XML (Standard Generalized Markup Language, Extensible Markup Language) SGML est une norme internationale pour la représentation de documents textuels ASCII en format électronique. Pour information, le format HTML est un sous-ensemble simplifié de SGML, lui-même un sous-ensemble du format XML. Actuellement très peu d'applications sont capables de créer et d'interpréter ces fichiers. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : - Applications spécifiques de développement ; les navigateurs de dernière génération sont en partie capables d'interpréter les fichiers .XML. 131 .TEX De type ASCII, les documents "tek" sont utilisés pour la rédaction de textes scientifiques. Il s'agit d'un langage de programmation à partir de paramètres prédéfinis pour lui confier les opérations de mise en page et de typographie afin de se concentrer sur l'essentiel l'information. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Latex - Ghostscript ou tout interpréteur Postscript après transformation. Applications à utiliser pour créer ces fichiers : tout éditeur de .TXT (Notepad,...) si l'on connait le langage Tex-LaTex et le compilateur ou un éditeur Tex : AsTex - MikTex. Abderrazak MKADMI 132 33 Fichiers images (1) Fichiers Contenant du texte (10) .TXT Par convention, cette extension correspond aux fichiers de texte ASCII en simple format ASCII non formatés. Du fait de l'existence de variantes (accentuation, ...) ce format ne permet pas une portabilité totale et l'on lui préférera le format .RTF. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Tout éditeur de texte ou traitement de texte. .XLS (Excel) Format du tableur Excel de Microsoft, la compatibilité est la même qu'avec Word : vous ne pourrez ouvrir un fichier Excel en version 97 que si vous possédez vous-même cette version. Si vous devez transmettre un fichier à un correspondant, et que vous ne savez pas de quelle version il dispose, alors enregistrez votre document dans une version antérieure (Excel 4 ou 5). Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Excel - Lotus 123 (dernières versions) ou les visionneuses gratuites de Microsoft. Abderrazak MKADMI .BMP Le format binaire "BitMaP" est lié intimement à Windows. Ce n'est donc pas un format à privilégier pour les échanges inter-plateformes. De plus il est sans compression donc gourmand en place pour les fichiers niveaux de gris, 16, 256 ou millions de couleurs. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Paint - Photoshop - Paint Shop Pro ou généralement tout autre logiciel de traitement d'image fonctionnant sous PC. .GIF (Graphic Interchange Format) Ce format développé par CompuServe est basé sur l'algorithme de compression LZW d'Unisys en binaire. Compacts, ces images sont limitées à un maximum de 256 couleurs. et permettent la transparence et les images animées. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Navigateurs Internet - généralement tout logiciel de traitement d'image. Abderrazak MKADMI 134 Fichiers Audio (1) .JPEG .JPG (Joint Photography Expert Group) Très fréquent sur l'Internet, ces fichiers binaires sont très compacts grâce à son algorithme de compression efficace. Lorsque vous créez ces fichiers, il est conseillé de faire attention à ne pas trop compresser le fichier, sous peine de détériorer l'image. Le format JPEG est utilisé de préférence pour des photos. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Navigateurs Internet - généralement tout logiciel de traitement d'image. .PNG (Portable Network Graphics) Encore peu utilisé, ce format de fichier binaire est publique et devra remplacer le format GIF. Il permet un compromis entre GIF et JPEG par une compression efficace et choix de la résolution. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : tout logiciel de traitement d'images professionnel. .TIFF .TIF (Tagged Image File Format) Ce format binaire utilise une compression sans perte pour l'archivage d'images surtout dans le monde de l'édition et des arts graphiques en haute résolution et multiplate-forme. Il est recommandé pour la transportabilité sans perte. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : tout logiciel de traitement d'images professionnel. Abderrazak MKADMI .PS .EPS (PostScript) De type ASCII ils sont utilisés avec les fichier contenant du texte de même extension. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : QuarkXpress - Pagemaker Illustrator - Freehand 133 Fichiers images (2) 135 .AIFF .AIF (Audio Interchange File Format) ou .SND (SouND) Relativement répandu sur l'Internet, il est très utilisé sur Mac et reconnu désormais par les logiciels PC, ce qui le place comme le premier format d'échange multi-plateformes. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Sound Forge (PC) - Cool Edit pro (PC) - Sound Edit (Mac) - Director et de manière générale tout logiciel professionnel de traitement audio. .MID (Music Instrument Digital Interface) Fichier binaire normalisé pour transmettre des informations musicales entre instruments électroniques et ordinateurs. De poids très faible, il convient parfaitement à un site Web mais la qualité de la restitution est très variable selon la carte son. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Lecture directe avec le lecteur multimédia de Windows ou le lecteur QuickTime sous Mac. De manière générale, tout logiciel d'édition et de composition musical : Cubase - Cakewalk, etc. Abderrazak MKADMI 136 34 Fichiers Audio (2) Fichiers Vidéo (1) .MP3 (Moving Pictures Expert Group) Ce format public sert pour la numérisation audio de qualité comparable au disque compact de morceaux de musique issus généralement de CD Audio. La compression permet d'obtenir des fichiers peu volumineux facilement échangeable tout en ayant une bonne qualité de son. Attention : le piratage est un délit. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : WinAmp (PC) - Sonique et de nombreux shareware spécialisés Mac et PC. .RA .RAM (Real Audio) Ce format binaire propriétaire de séquences sonores et vidéo par l'Internet est de qualité satisfaisante, tout en se satisfaisant du débit (très) limité du réseau Internet. Application à utiliser pour ouvrir ces fichiers : RealPlayer (shareware / commerciale) .WAV (Waveform Audio File Format) Ce format issu de Windows pour stocker des séquences sonores est le format propriétaire de l'environnement Windows sur PC. Le .Wav s'est très largement répandu dans le milieu professionnel pour cause de compatibilité. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Lecture directe avec le lecteur multimédia de Windows ou le lecteur QuickTime sous Mac. De manière générale, tout logiciel d'édition et de composition musical : Cubase - Cakewalk, etc. Abderrazak MKADMI 137 Fichiers Vidéo (2) Abderrazak MKADMI 138 Fichiers Vidéo (3) .MOV .QT (QuickTime Movie) Développé par Apple, concurrent du .AVI de Windows, il est très répandu sur l'Internet et sur toutes les platesformes visant le statut de standard universel. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Lecture directe avec le lecteur QuickTime. .RA (Real Audio) Format propriétaire pour la diffusion en direct de séquences sonores et vidéo par l'Internet. Application à utiliser pour ouvrir ces fichiers : RealPlayer (version shareware ou commerciale) Abderrazak MKADMI .AVI (Video For Windows) Format vidéo de Windows. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Lecture directe avec le lecteur multimédia de Windows. Cette extension, grâce au logiciel libre sert pour les fichiers vidéo compressés notammment le format DivX permetant d'obtenir des fichiers peu volumineux facilement échangeable tout en ayant une bonne qualité. Attention : le piratage est un délit. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Lecture directe avec le lecteur multimédia de Windows .MPEG .MPG (Moving Picture Expert Group) Norme publique très répandu sur l'Internet, il est généralement visualisable en différé. La norme MPEG-1 est utilisée pour les diffusions sur CD-Rom (format quart d'écran) tandis que le format MPEG-2 est utilisé pour les DVD vidéo, et sert de base à la diffusion sur les chaînes numériques. Il vous faut un ordinateur relativement musclé avec une carte graphique qui booste le processeur. Pour le MPEG-2 il faut investir dans une carte de décompression spécialisée ou sur un logiciel de décompression adapté. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Lecture directe avec le lecteur multimédia de Windows ou le player QuickTime pour les Mac. 139 .VDO (VDO Live) Format propriétaire pour la diffusion en direct de séquences vidéo par l'Internet. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : VDO player ou plug-in adapté. .VIV (Video Active) Format propriétaire pour la diffusion en direct de séquences vidéo par l'Internet. Ces fichiers très compacts sont de qualité d'image médiocre. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : VIV player ou plug-in adapté. Abderrazak MKADMI 140 35 Multimédia Compression, archivage et encodage (1) .PPT (PowerPoint) Le format PowerPoint est devenu un standard pour les présentations assistées par ordinateur imposé par Microsoft. Une projection effectuée sur PC pourra être relue sur Mac sous réserve d'utiliser une version équivalente. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : PowerPoint ou visionneuse gratuite proposée par Microsoft. .DIR .DXR (Director) Director s'est imposé pour la création de CD-Rom multimédia. Vous trouverez probablement ce format de fichier dans sa version compressée .DXR plutôt que dans sa version DIR (sources). Application à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Director (vous pouvez utiliser la version Mac ou PC pour ouvrir ces fichiers sous réserve que la version corresponde). .SWF (ShockWave Flash) Le format de fichier des animations Flash est très largement utilisées sur l'Internet et tend à supplanter le format GIF. En effet elles sont moins gourmande en volume (gain de chargement) et peuvent être sonorisées. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Flash ou plug-in pour navigateur Internet. Abderrazak MKADMI 141 Ces types de fichiers sont d'une très grande utilité pour les usagers de l'Internet. La fonction de compression de fichiers consiste à réduire leur taille. La fonction d'archivage, quant à elle, sert à regrouper plusieurs fichier, des répertoires, des sousrépertoires et tout leur contenu sous un même fichier. .ZIP Format de compression et d'archivage très utilisé dans le monde professionnel et sur l'Internet. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : WinZIP - Stuffit Expander ou équivalent. .BIN Encodage de fichiers pour Macintosh. Format 8 bits. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Stuffit Expander ou équivalent. .EXE Fichiers exécutables pour DOS ou Windows. Il s'agit de programmes proprement dit. On trouve sur l'Internet des fichiers de ce type qui sont, en fait, des archives compressées auto-extractible. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Aucune, car un fichier exécutable se lance de luimême ! Abderrazak MKADMI 142 Compression, archivage et encodage (2) .HQX (BinHex) Avec un encodage ASCII de fichiers binaires, il sont très commun sur l'Internet pour les fichiers destinés au Macintosh. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Stuffit Expander ou équivalent. .SIT .SEA (Stuffit Archives, Sef-Extracting Archives) Archivage de fichiers pour Macintosh, avec compression. Format propriétaire de Alladin Systems. Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Stuffit Expander ou équivalent. .UUE (UUencoding) Encodage ASCII (7 bits) de fichiers binaires très utilisés pour le transfert de fichiers (courrier électronique et forums). Applications à utiliser pour ouvrir ces fichiers : Stuffit Expander ou équivalent Abderrazak MKADMI Gestion électronique de documents 143 36 PLAN GED : éléments de définition (1) Introduction Définition de la GED Objectifs de la GED Applications de la GED : Création, saisie, numérisation (Les lecteurs, le scanner, l’appareil photo numérique, etc.) Traitement des données (l’indexation automatique, etc.) Stockage et conservation des données (supports magnétiques, supports optiques, supports magnéto-optiques, les microformes, etc.) Repérage, consultation et diffusion - Diffusion off line (instruments de recherche) - Diffusion on line (Réseaux : Internet, Intranet) Abderrazak MKADMI Le terme GED (Gestion Électronique de Documents) est apparu dans le milieu des années 80 et s’est substitué au terme « archivage électronique » précédemment utilisé. En 1994, les professionnels français ont décidé d’utiliser le terme GEIDE (Gestion Électronique d'Informations et de Documents Existants) pour dépasser ce que l’appellation GED avait de restrictif dans son aspect document et élargir la gestion à tout type d’information. => Dans les deux cas, ces acronymes désignent les mêmes technologies et les mêmes solutions. 145 Abderrazak MKADMI La GED peut être donc définie comme étant : Un ensemble d'outils et de techniques qui permettent de gérer, reproduire, traiter, classer, stocker et diffuser des documents à partir d'applications informatiques dans le cadre normal des activités de l'entreprise. ¾ ¾ 9 Les outils de GED répondent aux besoins suivants : Création, saisie, numérisation (Les lecteurs, le scanner, l’appareil photo numérique, etc.) Traitement des données (Indexation automatique, SGBD, etc.) Stockage et conservation des données (supports magnétiques, supports optiques, supports magnéto-optiques, les microformes, etc.) Repérage, consultation et diffusion - Diffusion off line (instruments de recherche - Diffusion on line (Réseaux : Internet, Intranet) Abderrazak MKADMI 146 GED : objectifs GED : éléments de définition (2) 9 ¾ ¾ 147 Organiser et gérer des informations et des documents électroniques au sein d'une organisation. Faciliter l’accès et la consultation des documents stockés dans une base de données. Préserver les documents originaux. Développer une culture de collaboration dans les organisations, puisque la GED participe aux processus de travail collaboratif et d'échanges informationnels. Abderrazak MKADMI 148 37 Famille de la GED Familles de la GED GED administrative / bureautique GED documentaire La GED administrative / bureautique gère les documents bureautiques d’une administration GED technique ou métier GED COLD 149 Abderrazak MKADMI Famille de la GED Doc word, excel, txt, html, xml Document échangé sur réseau local ou Internet GED documentaire gère les documents de référence d’un organisme donné (souvent des bibliothèques, des services de documentation scientifique et technique et de revue de presse) pour en constituer une mémoire organisationnelle. 151 150 Abderrazak MKADMI Famille de la GED (Suite) GED technique ou métier vient à l’appui de toutes les applications dans lesquelles, le concept de GED est directement lié à une profession. Elle regroupe des applications GED gérant des images ou des documents numérisés dont le format est propre à un métier (plans, documentation technique, projet industriel…). Abderrazak MKADMI (Suite) (Suite) GED COLD COLD : acronyme de Computer Output on Laser Disk. Cette solution GED regroupe des programmes et des applications conçus pour gérer des fichiers spools et permet de stocker et d’indexer automatiquement les documents générés. Fichiers Spools : fichiers générés par des ordinateurs centraux ou des systèmes transactionnels : facture, bon de livraison, états comptables, relevés de compte, fiches de paie…). Abderrazak MKADMI 152 38 Schéma d’un système GED/GEIDE Chaîne de la GED Chaîne documentaire Chaîne de la GED (Source : Introduction à la GEIDE.- Francis PELLETIER, 1999. – Le magazine de la GED et de l’archivage) Abderrazak MKADMI 153 ¾ ¾ La technique d'acquisition dépend des volumes et des formats des documents à acquérir : document papier ou document numérique. Document papier : saisie ou Numérisation (scanarisation), Reconnaissance optique des caractères, etc. Document électronique : production, échange et récupération. Abderrazak MKADMI 154 Acquisition des documents papiers : re-production (saisie) GED : Acquisition des documents Abderrazak MKADMI 155 ¾ La re-saisie des textes, des graphiques, des images, des sons et des séquences vidéo par des matériels et des logiciels appropriés tels que les logiciels de traitement de textes, des tableurs et des logiciels de retouche d’image et de vidéo. ¾ Il s’agit d’une véritable opération de saisie manuelle. ¾ C’est un moyen d’acquisition lent, fastidieux et onéreux. Abderrazak MKADMI 156 39 Acquisition des documents papiers : Numérisation 9 ¾ L'acquisition des documents papier s'effectue principalement par numérisation à l'aide d'un scanner. Scanner : Définition « Appareil permettant de transposer des informations (images, textes, etc.) figurant sur un support, généralement papier, vers l’ordinateur. Pour remplir sa tâche, le scanner doit parcourir la maquette point par point, mesurer, numériser puis transmettre les degrés de luminosité de la lumière réfléchie ou admise à travers le film (par exemple pour le cas d’une diapositive). Ce derniers mémorise ensuite les valeurs dans des fichiers ». Vu la volumétrie des documents papiers dans les différents organismes que ce soient dépôts d’archives, bibliothèques, centres de documentation, entreprises ou administrations, la numérisation s’avère le mode d’acquisition le plus utilisé. Abderrazak MKADMI (D’après Andreas, VOSS. – Dictionnaire de l’informatique et de l’Internet). 157 Abderrazak MKADMI 158 Acquisition des documents papiers : Scanner Acquisition des documents papiers : Scanner Scanner : Fonctionnement Trois principes : l’éclairage, la réflexion et la capture. Â Le scanner éclaire la page à numériser par une lampe ; Â Les rayons réfléchis sur la page sont conduits à l’aide d’un système de miroirs vers une barre de capteurs dite barre de CDD (Coupled Charged Devices). Â Les capteurs transforment la lumière reçue en signal électrique qui sera traité par la partie électronique du scanner. Abderrazak MKADMI Acquisition des documents papiers : Scanner Scanner : Caractéristiques Les principales caractéristiques d'un scanner sont sa résolution (mesurée en dpi, dots per inch soit points par pouce), sa vitesse (pages par minute), son type d'acquisition (noir et blanc, niveaux de gris, couleur) et le format des documents. 159 Abderrazak MKADMI 160 40 GED : l’acquisition des documents papier (2) GED : l’acquisition des documents papier (1) L'acquisition des documents papier s'effectue par numérisation à l'aide d'un scanner. Lorsqu'il s'agit de fichiers graphiques principalement, une opération de compression permet de réduire la taille du document, et ainsi d'en faciliter son stockage et sa transmission. L'opération de compression se base sur un algorithme. On considère deux familles d'algorithmes : avec perte de données ou sans perte de données. Les algorithmes réversibles, sans perte de données, encodent les données pour diminuer le stockage ; l'opération inverse au moment de la consultation du fichier permet d'obtenir le contenu original. Les algorithmes irréversibles, avec perte de données, éliminent les redondances dans les images, redondance que l'œil ne perçoit pas. L'image est donc dégradée mais ce type de procédé est tout-à-fait satisfaisant pour une consultation d'image. C'est le cas de la compression JPEG (Joint Photographic Expert Group) utilisée pour les publications de photographies sur Internet ou MPEG (Moving Picture Expert Group) pour la vidéo. Abderrazak MKADMI 161 GED : échange de documents Abderrazak MKADMI 162 GED : Production de documents (1) Lorsque deux organisations partenaires disposent de documents électroniques qu'elles souhaitent échanger, elles peuvent interconnecter leur système d'information par un dispositif EDI ( Échange de Données Informatisé) en s'accordant sur un format de données normalisé (EDIFAC pour l'Europe, ANSI X.12 pour les USA). Aujourd’hui on parle de XML (ebXML) comme format standard d’échange de documents Abderrazak MKADMI Afin que le contenu des documents numérisés puisse être exploité, il est nécessaire d'effectuer une reconnaissance des caractères par un logiciel d' OCR (Optical Character Recognition, logiciel qui traduit des groupes de points d'une image numérisée en caractères - avec l'enrichissement typographique associé exploitables par des programmes informatiques). Les applications de LAD (Lecture Automatique de Documents) exploitent cette technologie ou la reconnaissance de marques (case, croix, code barre, etc.). 163 Si la GED s'intéresse principalement à la gestion des documents existants, les opérations de production de documents peuvent être considérées comme faisant partie de la GED. Lorsque plusieurs agents travaillent sur des procédures administratives traitant des documents, les outils de workflow permettent l'ordonnancement, le routage et le suivi de travaux au sein d'unités de travail. Les logiciels d'informatique de groupe (ou outils de groupware, ou encore collecticiels) offrent des fonctionnalités de communication, coopération et coordination et par là-même permettent de mutualiser des documents, voire de normaliser leur structure et leur présentation à travers les modèles de documents disponibles via l'outil. Enfin les applications de production et d'aide à la décision produisent des documents qui peuvent être intégrés dans un système GED. Abderrazak MKADMI 164 41 GED : Production de documents (2) GED : indexation des documents Aujourd'hui les préoccupations de normalisation de la structure documentaire poussent les organisations à produire des documents en format XML (eXtensible Markup Language). Il s'agit d'un langage qui permet la publication et l'échange de données car il permet de séparer radicalement la description de la structure du document (métadonnées décrites sous forme d'un arbre) de son contenu. Héritier de SGML (norme ISO), le point fort du format XML est la structuration qui offre de nombreux avantages : possibilité d'automatiser certaines tâches (comme la création de sommaires) ; navigation et recherche facilitées ; présentation du document indépendante du contenu (la publication du document peut être multiple à partir du même contenu : PDF, page HTML, …). L'indexation est l'opération qui permet de décrire le document en vue de son exploitation ultérieure. Il faut distinguer la description formelle du document (type, auteur, date, etc.) de la description de son contenu. La description s'effectue grâce à un descripteur qui sera associé au document au moment de son stockage. L’avantage de la GED est de fédérer les moyens et méthodes qui permettent de classer et de réutiliser intelligemment les informations. Citons « le moteur d’indexation » en texte intégrale qui en indexant chaque mot ou composant permet de le retrouver en quelques secondes. On distingue deux types d'indexation : Abderrazak MKADMI 165 Abderrazak MKADMI Le stockage des documents répond à plusieurs problématiques : support de stockage doit être adapté au volume des documents, au temps d'accès (fonction de leur fréquence de consultation, de l'importance de l'information, de l'intérêt d'en disposer en ligne ou non) ; l'organisation du stockage doit être hiérarchisée en fonction des types de documents ; la durée de conservation (légale notamment) des documents doit être considérée pour l'épuration du système de stockage. le Abderrazak MKADMI 166 GED : Recherche et restitution des documents GED : stockage des documents l'indexation classificatoire qui correspond à une préoccupation de rangement du document (CDU); l'indexation par concepts qui vise à décrire le contenu du document (méthode statistique, méthode full text). 167 La recherche s'effectue en utilisant un langage de requêtes qui peut être très simple (utiliser une combinaison de mots-clefs) ou faire référence à des techniques d'interrogation en langage naturel. Les documents peuvent être restitués à l'écran, imprimés, transmis par messagerie électronique, ou enfin intégrés dans un dispositif de workflow . Le document peut aussi être enrichi en vue d'une publication, par exemple sur un site web, ou faire l'objet d'un traitement informatique. Abderrazak MKADMI 168 42 Normes en archivistique (1) Abderrazak MKADMI Normes en archivistique (2) 169 Abderrazak MKADMI 170 Normes en archivistique (3) Abderrazak MKADMI 171 43