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WWW.MONETICIEN.COM PORTAIL DE LA MONETIQUE ET DU MONETICIEN NOVEMBRE 2013 Plusieurs sujets d’actualité et de fonds ont été traités au cours du mois de novembre 2013, reflétant une activité monétique toujours aussi dynamique sur ce secteur. Vous les trouverez ci-dessous, classés par rubrique. Bonne lecture, Georges LANGEAIS France – FEVAD Securisation Moyens de Paiement La FEVAD (Fédération ECommerce et Vente à Distance) diffuse son observatoire sous la forme d’un livre blanc intitulé « La sécurisation des paiements sur internet au cœur des préoccupations des ecommerçants« . Avec des chiffres encourageant grâce à une baisse enregistrée de la fraude en ligne sur les paiements en 2012 qui représente 0,290% contre 0,341% en 2011, il n’en reste pas moins que les acteurs du ECommerce (cf. article Résultats premier semestre 2013) doivent rester vigilant sur une fraude par carte bancaire et une pratique d’achats en ligne (émergence du paiement mobile) qui évoluent souligne la fédération. Plusieurs orientations sont proposées afin de maintenir la confiance du consommateur et du commerçant, principaux acteurs de la monétique, lors d’achats en ligne. Notamment une concertation plus étroite des acteurs de la chaine de valeurs du paiement les banques, les PSP et les forces de Police. La position de la FEVAD est de laisser au commerçant le choix du moyen de sécurisation le mieux adapté à son activité et environnement. Autre sujet de la fédération, celui de permettre au E-Commerçant de mutualiser certaines données du client avec des prestataires partenaires afin de mieux lutter contre la fraude. Ce sujet sensible actuellement s’oppose aux recommandations de la CNIL qui ne souhaite pas une dérive vers une exploitation des informations à des fins commerciales (cf. article Espionnage industriel) . Une source de fraude est pointée du doigt par la FEVAD, celle d’une meilleure sécurisation des données de la carte bancaire dans le Monde physique car elles sont utilisées pour le commerce en ligne. Cette typologie de fraude ne provenant pas d’une faille de l’environnement Internet mais bien de mesures non adaptées de protection dans le monde de proximité. Autre sujet de préoccupation, il n’existe pas de solution universelle adaptée à un environnement ouvert comme Internet. Malgré le succès de l’utilisation du système 3D Secure (cf. article Baromètre 3D Secure) par 50% des commerçants membres de la FEVAD, une approche complémentaire par les risques permettrait une efficience meilleure. Enfin, adapter une solution de sécurisation des paiements en réponse à l’essor du Mobile Commerce. La diffusion grand public du E-Wallet ou portefeuille digital est encouragé par la fédération. Si la FEVAD, à raison, exprime des orientations légitimes d’amélioration de la lutte contre la fraude se faisant ainsi le porteparole de commerçants pratiquant la vente à distance, certaines de ses revendications sont incomplètes. Ainsi, nulle mention du suivi des recommandations du PCI Council (cf. article PCIDSS 3.0) dont on sait qu’elles ont pour vocation d’améliorer la fraude des paiements par carte bancaire sur Internet. Une information à ce sujet permettrait d’éclairer le consommateur sur le niveau de sécurité et le taux de conformité des sites marchands, contribuant également à la confiance en ligne. De même, l’exploitation des données du consommateur (cf. article Le Monde sous surveillance) comme outil de lutte contre la fraude, avancé par la fédération, doit en contrepartie être assortie de garanties quant aux risques réels d’une utilisation à des fins commerciales. On sait aujourd’hui que ce sujet est très sensible à la suite d’abus de grandes sociétés (constructeurs, opérateurs, etc.) dont la Presse s’est faite l’écho comme d’interconnexions avec les gouvernements au nom de la sécurité nationale ou internationale. Le sujet de la fraude en ligne par carte bancaire est loin d’être épuisé et une réflexion intégrant ces deux points restés en suspens devrait être menée afin de prendre en compte l’ensemble des facteurs clés de succès qui contribuent à la confiance d’un environnement prometteur. Le smartphone, annoncé comme le prochain canal de vente en ligne, doit être protégé (cf. article Iphone 5S) et les données du paiement sécurisées avec une certification reconnue avant toute exploitation commerciale. Ce n’est malheureusement pas la tendance actuelle avec des initiatives majoritairement privées et un risque supporté essentiellement par les banques. A ce titre, la FEVAD peut contribuer à l’amélioration des réflexions et prise de décisions en ce sens avec les acteurs spécialistes de la chaine de valeurs du paiement sur Internet. France – Payplug Solution de Paiement Une nouvelle solution voit le jour dans le paysage d’acceptation / acquisition monétique grâce à l’initiative de deux entrepreneurs, Messieurs Camille Tyan et Antoine Grimaud. Le segment visé est celui du marché des professionnels et du service à la personne. Comme son nom l’indique, la solution mise sur sa simplicité (enregistrement et utilisation) lors d’un achat de proximité en utilisant le téléphone portable et la carte bancaire du client. Ainsi, l’offre de la société Payplug mise sur une solution « plug and play » à destination des marchands. La vidéo de présentation ci-dessus montre une solution qui dématérialise le terminal de paiement du commerçant au profit d’une connexion sécurisée sur Internet. Le client final renseignant les données de la carte et validant son achat en recopiant sur la page Web du marchand, une information reçue par SMS sur son téléphone portable. La simplicité d’utilisation déroute un peu le monéticien qui légitimement peut s’interroger sur la pertinence de la solution. En effet, ce processus de paiement de proximité est considéré en France, par la réglementation du GIE des Cartes Bancaires, comme un paiement à distance même, si l’acheteur et le vendeur sont présents physiquement en un même lieu. Pourquoi ? Car la transaction n’est pas validée à partir de la puce EMV (EuroCard, MasterCard et Visa) de la carte bancaire utilisée pour le paiement. Cette précision a pour conséquence que le paiement ne sera pas garanti au commerçant. En effet, seule une signature électronique, apportant la preuve de l’engagement du porteur est acceptée par la réglementation en contrepartie d’une garantie offerte au commerçant. Doit-on adapter la réglementation française afin de tenir compte d’initiatives de plus en plus nombreuses dans le domaine du paiement par carte bancaire ? La France a investi depuis 1984 sur un paiement par carte bancaire réalisé à partir du micro-circuit quel que soit le type de transaction (paiement et retrait) de proximité (Face to Face en anglais). Ce choix, rappelons-le, était motivé par une fraude conséquente réalisée à partir de la carte bancaire et des données inscrites sur la piste magnétique. Fraude qui a un coût supporté exclusivement par les banques françaises émettrices de ce moyen de paiement. Le titulaire de la carte, n’étant que le locataire de ce moyen de paiement appartenant à l’organisme bancaire et mis à sa disposition moyennant un abonnement acquitté annuellement. Une initiative à encourager mais qui s’oppose à une monétique traditionnelle Aussi, le positionnement de l’offre de la société Payplug risque de se confronter à la question de garantie de paiement que souhaite le marchand afin de se préserver d’un impayé éventuel. Pour autant, les atouts de la solution Payplug sont nombreux. Pas de frais d’ouverture de compte, d’abonnement mensuel à l’offre ou de coût fixe par transaction réalisée. A cela on doit ajouter, une offre qui s’affranchit de l’achat ou de la location d’un terminal de paiement comme de sa maintenance récurrente. Seule une tarification à l’acte est prélevée avec une commission de 2,5% (commission dégressive) sur le montant par transaction aboutie. L’offre Payplug, ouvre la voie à une ère monétique nouvelle et s’oppose à un modèle économique actuel qui devient obsolescent. Nous présentons nos meilleurs vœux de réussite aux fondateurs pour cette initiative intéressante. France – Google Marchand de confiance On devait s’y attendre, après la commercialisation récente d’une solution porteur « Google Wallet« , le géant américain va déployer, en appui de sa plateforme de paiement, un label de confiance qui s’affichera sur le site Web du commerçant. Cette initiative entre dans une stratégie d’offrir un panel complet de services E-Commerce afin d’accélérer une phase de déploiement et atteindre rapidement le marché de masse escompté pour la France. Après les États-Unis, l’Europe est maintenant la cible de Google pour le paiement en ligne. Grâce à l’affichage sur la page d’accueil du commerçant, un cyber-acheteur aura accès aux informations essentielles de crédibilité du site. Il s’agit de la traduction du « Trusted Shops » mis en place l’an dernier aux États-Unis. Une appréciation globale basée sur la volumétrie permettra de savoir en un clic de souris si le marchand bénéficie d’une forte notoriété ou non. De même, on pourra connaitre la qualité de son service après-ventes et sa réactivité par deux indicateurs exprimés en pourcentage de litiges résolus et de délai moyen de livraison. Google – Indicateurs de Confiance E-Commerce Google n’innove pas vraiment avec cette offre dont le premier à l’avoir mis en place s’appelle Ebay pour un environnement C2C (Consumer to Consumer). Avec son offre, la firme de Mountain View s’attaque directement aux acteurs français offrant déjà un label de qualité, à l’instar des « Chamber Trust France, Fevad, FiaNet, Origine France Garantie, ou encore Webcert« . L’approche de Google est intéressante néanmoins car il se positionne comme un acteur incontournable du Web et affiche déjà plusieurs marchands ayant adhéré à ce concept comme Maisondumonde et Tati. Une ombre au tableau est à mentionner à la suite de révélations, par la Presse, de liens existants entre la NSA et Google (cf article Espionnage industriel). En effet, les données récoltées pourraient servir à des fins de sécurité nationale par les États-Unis. Il est à noter que l’utilisation du service par le consommateur nécessite l’ouverture d’un compte Google+. Dans ce contexte particulier, la confiance est bien la question centrale qui préoccupe le consommateur comme le commerçant. A ce sujet, Google s’engage à protéger les achats dans une limite de : certains produits interdits (ex: détecteur de radar),, un délai de contestation client (60 jours à compter de la date d’achat) et avec plusieurs cas d’exclusion qui sont décrits dans les conditions d’utilisation du service. France – Paymill Solution de paiement Paymill est une société allemande créée en juin 2012 par Marc Henkel, Jorg Sutara et Stefan Sambol qui offre une solution de paiement ciblant le marché des entreprises (PME-PMI) et des professionnels (artisan,commerçant et profession libérale). Après un an d’activité et une levée de fonds de dix huit millions de dollars, le service de paiement est disponible dans trente neuf pays. La France est sa prochaine cible. soit le montant de la vente réalisée par le commerçant. Le service d’acquisition et de traitement des paiements proposé par la société Paymill annonce une clientèle de près de mille commerçants. Le modèle économique est simple, facturation d’une commission de 2,95% par transaction et un coût fixe de traitement de 0,28€ et ce quel que Sur le site, un ton sympathique affirmé par un tutoiement de circonstance se voulant proche de leurs clients, le commerçant français en cible à séduire. Nous souhaitons nos voeux de réussite à cette entreprise venant bousculer le modèle économique en place. Ce modèle économique qui commence à faire école (lire l’article sur Payplug) en France, concurrence directement celui de Paypal. Le commerçant doit enfin acquitter un montant de 18,75€ par impayé reçu. A ce propos, l’offre de la société Paymill comprend le traitement d’une transaction sécurisée avec 3D Secure (lire notre article sur le baromètre). France – Payleven Solution de paiement ECommerce Décidément, la rentrée monétique 2013 est très chargée. Après l’annonce du lancement des offres de « Paymill et Payplug » dont un article leur a été consacré, voici une autre société « ZenPay UK Ltd » qui commercialise en France une offre de traitement des paiements par carte bancaire appelée « Payleven solution de paiement ECommerce » à destination du marché des entreprises et des professionnels. Avec plus d’un million d’entreprises en France concernée par la vente de biens et services, ce marché attractif attise les convoitises de nos voisins européens. Nul doute que les grands gagnants seront les entreprises elles-mêmes grâce à une concurrence importante sur ce secteur. La différentiation se faisant sur le prix et les services associés. L’offre commerciale Payleven propose au commerçant un nouveau type de lecteur depuis un terminal dédié, lisant le microcircuit de la carte bancaire, et agréé MasterCard et Visa (mais qui ne serait pas certifié par le GIE des Cartes Bancaires). Payleven – Terminal de Paiement Sans frais (abonnement, installation et maintenance) et avec une commission à l’acte (2,75% du montant de la vente), l’offre commerciale Payleven s’appuie sur le terminal avec un prix de lancement à 49€. Le terminal de paiement et le téléphone portable du marchand dialoguent en mode bluetooth (avec une imprimante en option). Les transactions étant consultables sur le site Internet de la société. Payleven – Frais bancaires Le contrat est proposé par la société ZenPay UK Limited, établissement de paiement agréé par la Financial Conduct Authority, qui mentionne notamment dans son contrat à l’article 12.2.4 – e « Suspension ou résiliation de la part de Payleven » prévoit la suspension ou arrêt du service de paiement pour le cas où le commerçant réalise un chiffre d’affaires supérieur à 150 000 USD annuels en contrevaleur. Cette clause permet de traduire la volonté de la société de pénétrer principalement le marché des professionnels dont le chiffre d’affaires est inférieur à cette limite. L’ensemble des clauses du contrat est consultable sur le site Internet à l’adresse suivante https://payleven.fr/terms/#priceli st. Nous présentons nos vœux de réussite à cette initiative qui apporte une concurrence entre les acteurs clés de l’acquisition des paiements dans un paysage monétique en forte mutation. France – Fevad Etude Vente en ligne La Fédération livre une étude sur le comportement des entreprises lors d’échanges de paiement en mode B2B (Business to Business). Il s’agit d’achats récurrents dans la vie de l’entreprise consacrés essentiellement à la fourniture, matériel et équipement. L’étude s’interroge sur les attentes de cet environnement en matière de rapport qualité / prix, des canaux d’approvisionnement choisis et des relations client / fournisseur. Cette enquête menée au cours du second trimestre 2013 auprès de près de 600 entreprises a pour but de déterminer les meilleures pratiques des professionnels et de mettre en avant les canaux utilisés. Avec un mode de commande varié permis par l’entreprise lors de ses achats, nous apprenons que le canal Internet est bien entré dans les mœurs pour la prise et la confirmation de la commande (site Web, courriel) pour près des deux tiers des entreprises interrogées. Les TPE (Très petite entreprise) et PME (Petite et Moyenne Entreprise) utilisent encore, pour la moitié d’entre-elles, le canal traditionnel de proximité (téléphone, fax ou via le commercial dédié), privilégiant la relation humaine et préférant conserver leurs habitudes avec les fournisseurs avec lesquels ils travaillent depuis longtemps. Cependant, les attentes restent fortes au sujet de la prise et suivi de la commande qui sont très chronophage dans l’entreprise avec leur tarification associée. Notamment, les informations relatives à la disponibilité des produits, délais de livraison qui restent les points d’amélioration identifiés. Ainsi, les besoins non suffisamment couverts sont « le suivi de la commande » et « une alerte avant sa réception ». Les attentes exprimées convergent vers une démocratisation du SMS comme appui à la réception d’un colis. L’enjeu de l’Etude-Fevad-CanalB2B-2013 est d’avoir de la part des fournisseurs une prise de conscience de satisfaction attendue, à la fois sur la qualité du produit livré mais aussi sur une information mieux orientée client. Monde – PCI-DSS 3.0 Paiements cartes bancaires Socle incontournable de la confiance lors d’un paiement par carte bancaire, la norme PCI-DSS, on s’y attendait, nous livre une nouvelle version à destination des monéticiens mais aussi de l’ensemble des acteurs de la chaine de valeurs monétique. Pas de changements majeurs mais une philosophie orientée « éducative, flexibilité et partage » de la problématique de sécurité entre les acteurs et dans un contexte de « business as usual« . On comprend donc qu’il s’agit essentiellement de recommandations qui identifient et contrent les nouveaux maillons faibles de la sécurité lors d’une transaction réalisée avec une carte bancaire. Il s’agit d’une bonne nouvelle car les évolutions majeures entre la version 1 et 2 avaient inquiété les acteurs de la monétique eu égard aux investissements nécessaires consacrés à plus de sécurité. Cette fois, une pause est marquée avec des adaptations requises afin de contrer les nouvelles attaques. Par exemple, celles touchant directement le site Web du marchand dont une majorité archive toujours les données de paiement. Cette pratique en vigueur étant un point de vulnérabilité aux attaques de virus malveillants (malware). PCI-DSS 3.0 Mais cette version tient également compte du paiement à partir de nouveaux supports (téléphone, tablet PC, Mobile POS, etc.) dont l’essor, en tant que prochains canaux de ventes à distance comme de vente de proximité, est prometteur. Vous trouverez ci-après une version allégée MoneticienPCIDSS_and_PADSS_Change_Highlights résumant les changements à prendre en compte mais aussi la version intégrale du document MoneticienPCI_DSS_v3. Rappelons enfin que cette version entre en vigueur à compter du 1er janvier 2014, soit elle s’applique à tout acteur n’étant pas encore certifié avec une version antérieure. Les sociétés bénéficiant déjà d’une certification pourront migrer au cours des 18 prochains mois à la version 3.0. Monde – Spéciale Salon Cartes Secure Connexions Event 2013 Comme tous les ans, le salon dédié à la monétique et à la sécurité des transactions au sens large (au-delà d’un paiement par carte bancaire) ouvrira ses portes la semaine prochaine du 19 au 21 novembre 2013. Tous les secteurs d’activité Automobile, Banque, Conseil, Fabricant de terminaux ou de microcircuit, Éditeur de logiciel ou progiciel, Gouvernement, Mainteneur, Grande distribution, Processeur, Télécoms, Transport, Santé, etc. seront présents en tant que visiteurs ou exposants et en provenance des cinq continents. La carte bancaire reste le moteur de cette manifestation mais n’est plus le sujet central tant les applications de la carte avec son microcircuit se sont étendues à d’autres services que le paiement tels que l’analyse et le stockage des données, l’authentification ou l’identification des biens et des personnes (biométrie, QRcode, etc.), la fidélité, la traçabilité, l’étude comportementale, la gestion du risque, etc. Mais cette année est particulièrement intéressante car la dématérialisation des supports (cartes et terminaux) et leurs services associés seront au cœur de la majorité des innovations présentées lors du salon par les exposants. Internet et le E/MCommerce prennent enfin une place prépondérante dans les enjeux à venir, « l’Eldorado du digital » arrive en force avec ses nouveaux usages. Les applications autour des supports « Smartphone« , « Terminal de paiement« , « Borne Interactive« , « Tablet PC« , se verront dotées de la technologie sans contact, d’un portefeuille digital, d’espace de stockage sécurisé « Cloud« , etc.. seront les sujets du moment. Le secteur de la monétique trouve un nouveau souffle porté par les innovations et leurs promesses de retour sur investissements sur base de contraintes sécuritaires PA-PCI-DSS 3.0. De même, l’Europe voit le paysage des paiements fortement évoluer depuis l’apparition de nouveaux entrants du paiement et leur modèle économique bousculant les habitudes de tarification des banques, opérateurs de télécoms et autres processeurs de paiement. Le marché s’ouvre au profit des consommateurs et des commerçants mais vient s’opposer à de forts investissements afin d’offrir aux clients de nouveaux services à valeur ajoutée (EBanking, M-Payment, ESignature, E-Stockage, etc) et leur relais de croissance. Les États-Unis et l’Inde avec leurs potentiels de « mass market« , attisent les convoitises avec une migration prometteuse à EMV encouragée fortement par les consortiums bancaires internationaux mais qui ne convainc pas encore l’ensemble des acteurs locaux pour les applications de paiement. Le Brésil, pays à l’honneur cette année apportera son lot d’applications déployées. Pour comprendre cette euphorie et intérêt autour des nouveaux usages, il faut se rappeler que les analyses comportementales et services associés se sont longtemps basés sur le critère de la Catégorie Socio-Professionnelle du client et de ses avoirs. Grâce aux nouveaux usages et accords passés avec les réseaux sociaux, les banques par exemple, pourront mieux cerner la personnalité de chacun afin d’adapter un discours et cibler un service clients répondant mieux aux attentes à un instant « T« . Notre connexion 24/24h et 7/7j à la plupart des supports comme le téléphone portable laisse augurer un retour sur investissements avec peu de risques dès lors que le service n’est pas trop intrusif dans la vie privée des consommateurs. C’est la tentation à éviter, à l’instar des courriels ou SMS intempestifs qui ne sont plus lus mais qui continuent à spammer nos boites car les coûts d’émission et de traitement sont faibles. Enfin, la sécurité, face à ces enjeux, sera le sujet de fond car elle est la base de la confiance. Or la nature des risques systémiques change aujourd’hui avec des transactions, sur un marché de masse, utilisant un environnement ouvert, tel Internet. Chacun pourra, lors de sa visite au salon Cartes, se faire une idée de la maturité des offres présentées cette année. Nous reviendrons sur ces sujets. France – Strategie Groupe BPCE Le plan stratégique 2014-2017 du Groupe BPCE (Banque Populaire – Caisse d’Épargne) a été dévoilé cette semaine par son Président, Monsieur François Pérol. Parmi les sujets développés, une orientation choisie vers le déploiement de services numériques (marché des particuliers, des entreprises et des professionnels) en appui d’une politique commerciale différenciée pour les deux banques de réseaux. Ainsi, il ne s’agit pas de développer une relation clients 100% à distance mais bien de mettre à leur disposition, l’ensemble des services bancaires (assurance comprise) disponibles à partir du site Web de la banque en ligne, précise son Président. L’objectif étant de mettre en ligne 80% des offres des services banqueassurance des deux marques du Groupe, à l’horizon 2017. Avis de la rédaction : La stratégie du Groupe BPCE s’oriente donc vers une efficience de la distribution de ses produits et services banque-assurance privilégiant le canal de la banque en ligne en complément de son réseau historique et n’envisage pas à court terme de diminution du nombre de ses agences (8000 agences environ). Cependant, quelques rapprochements de banques régionales seraient à l’ordre du jour du plan stratégique (évoqué par son Président). Cette approche permettant, à la force commerciale des deux réseaux bancaires, de se consacrer à un meilleur service clients de proximité et conquête de prospects. Il est établi que 20% des clients d’une banque sont réticents à l’idée d’un service 100% en ligne, déshumanisant, de facto, une relation banque-clients (source EFMA). De plus, on constate que la qualité de l’information donnée en agence et/ou centre d’affaires entreprise est parfois insatisfaisante sur le terrain. En cause, une information conséquente et régulièrement mise à jour ne laissant pas le temps au réseau de la digérer. Mais aussi, la complexité grandissante de produits et services mis en marché mettant parfois en difficulté, un personnel bancaire de proximité qualifié de généraliste et non de spécialiste. Aussi, le choix du Groupe BPCE est un compromis à trois ans qui préserve l’héritage d’une relation établie de proximité tout en entrant dans l’ère d’une relation digitale misant sur le développement d’une information clients accessible depuis les services de la banque en ligne. Ce choix s’inscrit sans doute dans une volonté de changement culturel du jeune Groupe BPCE afin de mieux rivaliser avec les groupes Crédit-Agricole-LCL et Crédit-Mutuel-CIC. Rappelons que le Groupe BPCE est classé parmi les cinq grands groupes bancaires français. Grâce à ses deux réseaux à fort taux de bancarisation, il dispose d’atouts certains pour répondre à ses prochains défis. France – Monem Mobile – Paiement par Le Credit Lyonnais La banque Le Crédit Lyonnais, lance la commercialisation d’une nouvelle offre à destination du marché des professionnels et des entreprises. Monem Mobile, est le nom commercial de ce que les anglosaxons appellent le Mobile POS pour Terminal de paiement à partir d’un Mobile. De son coté le Crédit Agricole, commercialisera la même offre sous le nom de « Smart TPE« . Cette annonce commune des deux banques vient contrer directement celle de Paypal et d’autres nouveaux entrants du paiement de proximité, en s’affranchissant du traditionnel TPE (Terminal de Paiement Électronique). Par cette initiative innovante à saluer pour son audace, Le Crédit Lyonnais et le Crédit Agricole deviennent ainsi les deux premières banques françaises à commercialiser une nouvelle offre d’acceptation et d’acquisition du paiement en mode « Face to Face« . C’est bien une nouvelle page de l’histoire de la monétique 3.0 qui s’ouvre avec la commercialisation, par un grand groupe bancaire français, du Mobile POS et que nous avions déjà annoncé en début de cette année 2013, comme étant la voie pour de nouveaux services à valeur ajoutée depuis un smartphone. Monem Mobile – Paiement par carte bancaire En quoi cette offre est-elle révolutionnaire ? L’offre commerciale Monem Mobile (ou Smart TPE) est composée de deux supports, le smartphone du commerçant dont l’application de paiement est téléchargeable (avec consultation de l’historique des opérations) et d’un lecteur de carte à puce (lecture du microcircuit et dialogue en bluetooth avec le smartphone) et d’une imprimante sur option (à défaut, un ticket transmis par SMS au client). Monem Mobile – Historique des opérations Parmi les applications, on trouve également les fonctions de caisse enregistreuse offrant la possibilité au commerçant d’accepter également les paiements par chèque et en liquide. Mais la surprise vient de la possibilité offerte au commerçant par le Monem Mobile de créer une base de données de ses produits afin de lui faciliter sa vente et la gestion des opérations. Monem Mobile – Catalogue Produits Aussi, cette offre semble très complète et permet au commerçant de s’affranchir de son traditionnel TPE tant les fonctionnalités annoncées sont plus riches que celle de son terminal actuel. Les deux réseaux (Le Crédit Lyonnais et le Crédit Agricole) déploieront cette offre à partir de 2014. Un pilote en Sud-Rhone-Alpes est déjà lancé auprès de 150 marchands. Monem Mobile – Commerçant Nomade On pourra regretter l’absence de la fonctionnalité sans contact NFC à un moment où les banques françaises migrent vers cette technologie à l’occasion du renouvellement de la carte bancaire de leurs clients. De même que l’acceptation des cartes Amex et JCB dont un accord a été signé avec le GIE des Cartes Bancaires. Mais s’agissant à ce stade d’un pilote, la version 2 sera certainement corrigée en ce sens. Monde – Bitcoin franchit les 400 dollars Voilà bien un sujet qui fait régulièrement parler de lui. Le Bitcoin, cette monnaie virtuelle qui défie les règles des États et des banques, séduit actuellement les spéculateurs et tente de s’imposer jour après jour comme la monnaie du Web. Commercialisée en 2009 (en 2012, 1 bitcoin = 7 dollars), sa parité vient de dépasser la barre des 400 dollars cette semaine. Limitée à une diffusion de 21 millions de bitcoins, cette restriction de son émission exerce une pression à la hausse qui enchante les investisseurs. Notre article de décembre 2012 (cf. offre Paymium), se faisait l’écho d’une offre immature, mais depuis bientôt un an, force est de constater que les choses changent quelque peu. Mais peut-on raisonnablement imaginer une monnaie virtuelle, laissée à la main des spéculateurs et servir de monnaie d’échanges pour l’achat-vente de biens et services ? Plusieurs sociétés en ont fait le pari, à l’instar de Nexunity, une société luxembourgeoise. Imaginée pour devenir la monnaie de référence sur le Web s’affranchissant d’une régulation des États et du système bancaire, certains commerces de proximité adoptent aujourd’hui le Bitcoin (au Canada notamment). Pour acheter des Bitcoins, vous avez le choix de conserver votre anonymat ou de communiquer vos données d’identification (carte nationale d’identité ou passeport). Le site Bitcoin-France recense plusieurs liens à ce sujet dont les cours varient selon la politique des commissions prélevées et la volumétrie de votre achat. Liste des sites d’achat de Bitcoins Pour autant, il est difficile de s’en procurer aujourd’hui face à une demande forte qui peut se comparer à la frénésie d’achat d’or ayant dépassé les 40 euros, il y a un an pour se stabiliser autour de 30 euros aujourd’hui. Le cours du Bitcoin connait depuis ce début d’année une hausse purement spéculative qui devient contreproductive au succès de son déploiement et utilisation courante par les ménages et les entreprises. Évolution 2011-2013 Bitcoins Ainsi, le Bitcoin devient une monnaie électronique de placement à haut risque qui la détourne de son objectif premier, devenir une monnaie d’échanges de biens et services. Si la communication autour du Bitcoin s’est professionnalisée depuis notre article de décembre 2012, force est de constater que son adoption et utilisation dans l’économie pose toujours un problème. Rappelons-nous l’engouement en 2007 autour du Linden Dollar (1USD = 1L) créé pour des échanges dans le Monde virtuel de Second Life et dont la parité aujourd’hui est 1USD = 270L. Seuls ceux qui ont acheté et revendu peu de temps après, ont pu faire une belle opération. Enfin, la plateforme d’échanges de Bitcoins, Global Bond Limited basée à Honk-Kong, a brusquement cessée ses activités fin octobre 2013 rapporte l’AFP (source Diyi Caijing – China Business Daily). Les 500 victimes concernées ont perdu 2,5 millions d’euros (20 millions de yuans). France – Orange Cash paiement mobile L’opérateur historique Orange revient en force avec une nouvelle offre « Orange Cash » en partenariat avec le consortium bancaire Visa, voulant ainsi prendre le train des opportunités du « paiement mobile« . Rappelant ainsi que les opérateurs télécoms s’invitent également sur la scène du commerce en ligne et du paiement par carte bancaire de proximité, longtemps le monopole des banques. A la longue liste des acteurs du paiement aujourd’hui, banque, établissement de monnaie électronique, grande distribution, consortium bancaire, etc. Les opérateurs télécoms entendent bien jouer un rôle déterminant. La puissance du nombre de leurs abonnés, leur ouvrant rapidement un marché de masse avec une solution de paiement mobile adaptée aux attentes des consommateurs. Le paiement est bien au cœur d’une bataille actuelle entre les acteurs clés de la monétique. Aussi, ce secteur d’activités va connaitre, au cours de ces trois prochaines années, un taux de mortalité et d’abandons sans précédent. Rappelons que les banques détiennent une place enviée encore aujourd’hui car elles possèdent toujours une longueur d’avance dans la gestion du risque (insolvabilité client, opérations frauduleuses, modèle économique), leur savoir-faire. Cependant, au cours des trente dernières années, elles ont externalisé bon nombre de services parmi lesquels, l’intégration et le traitement des opérations de paiement. Aussi, leur stratégie actuelle est bien de recentrer une activité stratégique « vache à lait » et d’en mutualiser les coûts par les gestion d’usines monétiques afin d’en conserver la maitrise. Le dernier exemple en date est l’offre « Paylib » (cf. notre article). Orange Cash – Présentation commerciale La réponse d’Orange ne s’est pas faite attendre, après avoir tenté de commercialiser une offre commune avec les banques françaises, au cours de ces dix dernières années, « Orange Cash » verra bien le jour début 2014. Il s’agit d’une carte bancaire co-brandée « Visa » et équipée de la technologie « NFC » pour permettre des opérations de paiement de proximité sans contact. Pour les opérations MCommerce, l’application de carte virtuelle dynamique (entendez un numéro de carte jetable à chaque paiement) est installée dans le smartphone. Avec cette offre, le consommateur pourra réaliser des opérations de proximité et sur Internet en toute sécurité. Nous souhaitons nos voeux de réussite à la commercialisation de l’offre « Orange Cash » dont deux pilotes (Caen et Strasbourg) débuteront en janvier 2014. USA – Coin agregateur de carte de fidelite La start-up californienne Coin recherche des investisseurs afin de commercialiser un concept de carte de paiement réunissant plusieurs cartes de fidélité privatives. Une explication est donnée dans la vidéo ci-dessous. Présentation commerciale de Coin Cette carte de paiement fonctionne à partir des données de la piste magnétique ce qui pénalise sa distribution dans le Monde EMV dont la France fait partie pour les paiement de proximité. La cible immédiate du concept est bien le marché américain, mais un déploiement en Europe, par exemple, obligera la start-up à implémenter une puce afin de rendre compatible la carte de paiement aux contraintes réglementaires des consortiums MasterCard et Visa. Il s’agit tout de même d’une approche intéressante pour les cartes de fidélité privatives dont la grande distribution est passée maitre. MasterCard rejoint Smart Cities Council Le consortium bancaire MasterCard annonce son partenariat avec Smart Cities, groupement d’entreprises visant à promouvoir l’innovation au service de la création de villes intelligentes. Ce partenariat visera à imaginer et développer des plateformes de gestion des transactions numériques au bénéfice des autorités locales, des entreprises et des citoyens. En tant que partenaire privilégié du Smart Cities Council, MasterCard mettra son expertise au service de ses conseillers et de ses membres afin de fournir aux villes des solutions de paiement innovantes et plus sûres. De plus, MasterCard contribuera au Guide développé par le Smart Cities Council afin d’améliorer la qualité de vie, la fonctionnalité et la pérennité des villes dans le monde. Nigeria – NIMC lance une carte de paiement identitaire La National Identity Management Commission du Nigeria, annonce un partenariat avec MasterCard, NXP et SPS lui permettant de commercialiser une carte bancaire (paiement et retrait) utilisée également pour identifier son titulaire (IdCard). La commercialisation annoncée de 13 millions de cartes bancaires sera effective au premier trimestre 2014. La carte de paiement sera co-brandée avec MasterCard et s’appuiera sur une carte de prépaiement. Plusieurs pays en Europe ne souhaitent pas héberger une application identitaire et une appkication de paiement /retrait pour des questions d’éthique. En effet, si la combinaison des deux applications est possible sur la puce avec une étanchéité solide, les projets en ce sens n’ont pas abouti de peur de l’exploitation des données qui pourrait en être faite ultérieurement par les États, voire de leur commercialisation. Cette question n’a pas été un obstacle dans le cadre de ce projet. Un exemple à suivre en Europe ? Monde – Salon Cartes 2013 – Gagnants des Sesames Rappelons que les Sesames récompensent les entreprises innovantes dans les domaines de la monétique au sens large parmi les onze catégories. Cette année 34 finalistes étaient en compétition. Catégories : Société / Produit ▪ Hardware : Gemalto – M2M ▪ Software : Giesecke & Devrient – TEE-TSM ▪ IDentification : Infineon – High Speed Epassport ▪ IT-Security : CipherCloud – Platform ▪ Transport – Card4B – Wildcard ▪ Banque : Airtag – Airshop ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ Internet : Oberthur – My Voice is my Password Mobilite : Think & Co – NFC Shopping E-Transaction : SCCP – Swiff MWallet Production & Test : Secure IC – Smart SIC Analyser Discovery : Think & Co – Dynamic NFC Screen ▪ Nos compliments aux vainqueurs. Lors de votre venue sur le salon vous pourrez découvrir sur leurs stands respectifs, les innovations récompensées. Monde – Think and Go-NFC Voici une entreprise française qui va faire parler d’elle dans les semaines qui viennent. Après avoir décroché récemment le 1er prix Créa13, elle emporte deux Sésames au Salon Cartes 2013, celui de la mobilité « NFC Shopping » et celui de la découverte « Dynamic NFC Screen« . Les prospects de la société Think and Go-NFC étant prioritairement les acteurs de la grande distribution, d’autres applications prometteuses sont dans les cartons. On s’en doutait, la technologie et le marché du sans contact sont bien matures en France. Avec les banques qui renouvellent leur parc de cartes bancaires, les smartphones et les terminaux de paiement qui sont, au fur et à mesure, équipés d’antennes NFC, ce marché va bien atteindre les conditions d’un essor important en 2014. C’est le « time to market » choisi par une société de neuf salariés pour commercialiser deux offres à destination des grands comptes de la distribution. « NFC Shopping » est la version ergonomique d’achats dans les grandes surfaces pour le consommateur en gain perpétuel de temps pour se consacrer à d’autres actions moins rébarbatives. La technologie permettant avec le smartphone du client d’enregistrer les produits et de bénéficier de bons de réduction, voire d’un programme de fidélité. Chaque article possédant une fiche détaillée pour consommateur. informer le La seconde application développée par la société « Think and Go » s’adresse également au marché de la grande distribution. Il s’agit d’un écran interagissant avec le smartphone du client afin de l’aider dans ses choix de produits. Voilà une approche ludique et utile qui va permettre de faire ses courses tout en s’amusant. C’est notre premier coup de coeur du Salon Cartes 2013. Nous présentons nos voeux de réussite au déploiement de cette offre intelligente et répondant à une attente forte des consommateurs comme des grandes surfaces. Monde – Safran Morpho 3DBioSecure Vous trouverez ci-après le Communiqué de Presse de la société Safran Morpho pour sa solution biométrique sur smartphone. A l’occasion du salon CARTES, Morpho (Safran), leader mondial dans les solutions biométriques, présente « 3DBioSecure » (Hall 4 / stand H001). Cette innovation utilise la biométrie pour permettre la validation des paiements mobiles. 3DBioSecure est une application biométrique mobile extrêmement novatrice, qui permet la validation des paiements. Alors qu’aujourd’hui les signatures électroniques reposent sur des clés secrètes aléatoires sans rapport avec leur propriétaire, 3DBioSecure établit un lien biométrique entre la clé privée et son propriétaire. Une telle authentification renforce considérablement la sécurité du paiement en ligne et garantit la non-répudiation électroniques, particulièrement la validité électroniques ne cause. des signatures tout en étant conviviale. Ainsi, des signatures peut être mise en « Avec l’augmentation des transactions numériques et les défis sécuritaires associés, 3DBioSecure illustre parfaitement la biométrie au service du secteur bancaire », déclare Régis Bauchière, Directeur, Gestion de l’Identité, au sein de la division Identification de Morpho. Morpho avait été sélectionné comme finaliste pour le trophée SESAMES dans la catégorie « Internet sécurisé/authentification » pour 3DBioSecure. Les Trophées SESAMES ont récompensé les professionnels les plus innovants dans les domaines des cartes à puce, de la sécurité numérique, de l’identification, des transactions sécurisées et des technologies sans contact. France – Paypal et les comptes particuliers L’administration de Bercy vient d’apporter des précisions au sujet de l’obligation légale de déclaration pour les titulaires de comptes Paypal en France. Nous en parlions au mois d’octobre dernier lors de la décision jurisprudentielle intervenue (Pau Décision n° 1101426 du 25 avril 2013) à l’encontre d’une personne physique qui détenait des avoirs sur un compte. Cette fois Bercy apporte les précisions suivantes afin de lever toute ambiguïté. Plusieurs conditions doivent-être remplies afin d’être exonéré d’une déclaration auprès de leurs services : ▪ le compte a pour objet de réaliser en ligne des paiements d’achats ou des ▪ ▪ encaissements afférents à des ventes de biens, l’ouverture du compte suppose la détention d’un autre compte ouvert en France et auquel il est adossé, la somme des encaissements annuels crédités sur ce compte et afférents à des ventes réalisées par son titulaire n’excède pas 10 000 € / an. ▪ Si toutes ces conditions ne sont pas remplies, une déclaration par le titulaire du compte devient obligatoire (article 1649 A du Code Général des Impôts). Tout infraction fera l’objet d’une amende forfaitaire pouvant aller à une somme de 1 500€. Strategie Groupe BNP-Paribas En réponse vraisemblablement à la stratégie du Groupe BPCE présentée la semaine dernière à la surprise générale par son Président Monsieur François Pérol, cette fois c’est au tour de la BNP-Paribas de présenter les grandes lignes de son plan d’actions, deux thèmes majeurs ont été développés « Préférence Client » qui vise la refonte de son réseau d’agences et la « Monétique » qui prévoit le déploiement d’offres innovantes en réponse à une concurrence forte. « Préférence Client » est un programme à moyen terme visant à refondre une relation de proximité en agences afin d’améliorer la relation clients existante. Présentée aux syndicats par la Direction, elle prévoit plusieurs mesures. Sur les 2 250 agences réparties dans l’hexagone, 10% seraient transformées en « agence express » consacrées à des opérations de base (ouverture compte clients, etc.) sans conseillers dédiés. La localisation de ces agences étant prioritairement dans des lieux de passage (ex: centres commerciaux) avec un ou deux salariés. 10% des agences actuelles seraient transformées en « agence d’expertises métiers » (thèmes : crédit immobilier, prévoyance). Les 80% restants conserveraient leur statut « agence conseils » avec des conseillers proactifs en relation avec la clientèle en agence et par téléphone ou Internet. Cette réflexion sur la réorganisation du réseau de ses agences devrait s’accompagner de mesures permettant d’équiper les conseillers (tablet PC, etc.) afin de moderniser les lieux d’accueil et optimiser le conseil de proximité. Le second projet majeur concerne la « Monétique« . Présenté par Monsieur François Villeroy de Galhau – Directeur Général Délégué, part du constat que la banque bénéficie d’une forte notoriété auprès de ses clients dans le domaine du paiement. Cependant, les initiatives actuelles des « nouveaux entrants » risquent de compromettre à terme, une confiance basée sur la sécurité des paiements et en augmenter le risque systémique. Afin de redonner sa place à la banque et aussi concurrencer des acteurs agressifs sur un marché concurrentiel en plein essor (ex: paiement mobile), le Groupe BNPParibas prévoit de commercialiser des offres, à l’instar de Paylib, adaptées et de communiquer sur la sécurité de ses solutions (pas de données sensibles transmises). A ce sujet, la solution Paylib serait déjà créditée de plus de 100 000 téléchargements de l’application depuis sa commercialisation. A l’international, d’autres initiatives du Groupe BNP-Paribas voient le jour. Elles s’adressent au marché des professionnels comme en Italie avec « Mobo » ou encore en Belgique sous l’appellation « Sixdots« . Il s’agit de terminaux de paiement pour des commerçants nomades. Mais reconnait Monsieur François Villeroy de Galhau, la concurrence est forte avec notamment l’arrivée prochaine de l’offre Paypal Here (lire notre article). L’analyse de la rédaction : Les banques de réseau souffrent aujourd’hui de coûts récurrents qu’elles souhaitent abaisser, à l’instar de leur réseau de distribution historique dont on sait que la qualité des conseils prodigués aux clients pourrait-être améliorée. Ces canaux de distribution naturels de produits et services étant insuffisamment rentables. Une réflexion des atouts et optimisation du réseau est donc en forte réflexion et deux approches complémentaires se profilent, celle du Groupe BNPParibas avec une redéfinition du rôle de l’agence selon sa localisation et celle du Groupe BPCE misant sur le développement de services numériques en adéquation avec les attentes de ses clients. Du coté du développement des nouveaux usages de paiement. Le Mobile Payment met en grandes difficultés les banques, émettrices de cartes bancaires et acteurs légitimes à forte notoriété. Les initiatives des nouveaux entrants bousculent cet ordre établi depuis plusieurs décennies. Aussi, les banques doivent-elles « reprendre le lead » à ce sujet. Faute d’une entente trouvée avec les opérateurs de télécoms, elles doivent trouver une réponse rapidement aux projets actuels de déploiement de solutions venues d’acteurs de la grande distribution comme d’acteurs plus inattendus, à l’instar de Google avec son wallet. Le débat sur la sécurité amorcé par la BNP-Paribas est parfaitement légitime car ce sont bien les banques qui devront régler les litiges clients nés d’initiatives privées. En effet, tout client acceptant de confier les données de sa carte bancaire à un marchand (stockées dans un wallet) se tournera ensuite vers sa banque en cas de contestation d’une transaction. Ces surcoûts de backoffice étant supportés uniquement par la banque en cas de fraude et non par le marchand, à l’origine d’une faille dans son système. Si les recommandations du PCIDSS Council apportent des réponses techniques, elles n’abordent pas la question de la responsabilité commerciale de chaque acteur de la chaine de valeurs monétique. C’est pourquoi, en France, la Banque de France surveille attentivement ces initiatives privée qui peuvent compromettre à terme la confiance des consommateurs-marchands et les détourner d’un environnement ouvert jugé insuffisamment sécurisé. La création d’un groupe de travail en ce sens, réunissant les acteurs clés du paiement, permettrait de prévenir de risques identifiés et connus auquel le marché du paiement par carte bancaire n’a pas encore apporté de réponses. La fumée est à nos portes et le risque d’incendie est bien réel si des règles opérationnelles ne sont pas établies rapidement identifiant clairement la part de responsabilité de chacun des protagonistes. Monde – Ezio Ebanking Server Gemalto IBM « Ezio Ebanking Server » est le nom de code d’un projet de partenariat mondial signé entre deux géants, « Gemalto et IBM » afin d’offrir aux banques un serveur sécurisé pour les accès distants (particuliers et entreprises). La plateforme est déjà certifiée pour fonctionner avec plus d’une trentaine de solutions d’identification ou d’authentification du marché (display cards, tokens USB, lecteurs de cartes à puce, , ). Plusieurs fonctionnalités ont été pensées afin de répondre aux attentes du marché bancaire, interopérabilité avec l’infrastructure existante, stratégie multi-canaux supportées, segmentation des clients, module de gestion des risques, etc. Présentation des applications Ezio Ce film illustre bien les différentes solutions d’identification / authentification du marché et laisse le choix à la banque de déployer une des solutions proposées, voire d’intégrer sa propre solution. La plateforme Ezio Ebanking Server s’annonce donc comme un compromis aux solutions existantes des banques se voulant définitivement ouverte. Cette approche a été présentée au salon Cartes 2013 qui se termine aujourd’hui. Monde – EuroSmart-Analyse évolution de la monétique Comme chaque année, EuroSmart a présenté au Salon Cartes 2013, une étude de ses prévisions et tendances monétiques pour l’année 2014. Vous trouverez ci-dessous le Communiqué de Presse. COMMUNIQUE DE PRESSE Solutions simples et sécurisées : la croissance continue Près d’un milliard de cartes à puce sans contact devraient être livrés en 2013 l’association Eurosmart, représentant l’industrie de la Smart Security à Bruxelles, a publié ses prévisions de livraisons mondiales d’objets portables sécurisés pour 2013 et 2014. Eurosmart anticipe la livraison de 7.2 milliards d’unités en 2013, puis de 7.7 milliards en 2014, soit une croissance annuelle de +7%. La demande de solutions alliant simplicité d’utilisation et sécurité reste solide et soutenue à travers le monde. Pour le Président d’Eurosmart, Oyvind Rastad, cette tendance est clairement perceptible dans la progression des technologies sans contact comme le NFC (Near Field Communication) et les cartes à interface duale : « La demande en cartes de paiement sans contact a été particulièrement forte cette année, grâce à la facilité d’utilisation et la sécurité qu’elles procurent aux utilisateurs », a-t-il déclaré. « Un tiers des cartes de paiement livrées en 2013 seront d’ailleurs des cartes à interface duale, qui allient les technologies contact et sans contact et permettent, par exemple, d’effectuer des paiements sur des terminaux sans contact ou de retirer comme d’habitude des liquidités sur un distributeur automatique de billets ». Une proportion croissante de cartes d’identité électroniques, telles que les permis de conduire ou les passeports électroniques, inclue également des fonctionnalités sans contact, permettant par exemple de franchir les barrières automatiques installées aux frontières. Selon les prévisions d’Eurosmart, un document électronique sécurisé sur deux émis en 2013 sera sans contact. Les cartes de transport telles que la London Oyster Card ou d’autres cartes de transport en commun sont toutes sans contact, de même que de nombreuses cartes d’accès logique et physique tels que les badges d’entreprises. Au total, près de de 930 millions de cartes sans contact devraient être livrées en 2013, soit une augmentation de 41% par rapport à 2012. Et c’est sans compter les plus de 250 millions d’unités d’éléments sécurisés NFC devant être livrées en 2013. Selon M. Rastad, « notre société est confrontée au défi croissant de bénéficier des avantages des services numériques, tout en étant capable de sécuriser les données personnelles et de préserver la confiance. Eurosmart et ses membres restent à la pointe de l’innovation et poursuivront la promotion de solutions sécurisés intelligentes, qui rendent accessibles les services numériques et assurent la protection des données privées tout en luttant contre la fraude. Nos solutions sont simples à comprendre, faciles d’utilisation et intrinsèquement sécurisées. » OBJETS PORTABLES SÉCURISÉS : TENDANCES DES MARCHÉS DANS LE MONDE Télécoms Les règlementations nationales ont fortement impacté les livraisons de cartes SIM en Inde en 2013. La migration vers la prochaine génération des cartes UICC (Universal Integrated Circuit Card) est stimulée par le déploiement de la 4G : plus de 260 réseaux commerciaux LTE (Long Term Evolution) seront actifs dans 93 pays d’ici la fin de l’année selon 3GPP (3rd Generation Partnership Project). La rapide montée en puissance du déploiement du NFC devrait se confirmer sur un volume significatif de cartes SIM NFC. La technologie M2M ouvre la voie à une large palette de nouvelles applications commerciales sur des marchés prometteurs (automobile, compteurs intelligents et appareils électronique grand public). Services financiers et banque La migration des cartes de paiement équipées d’une bande magnétique vers les standards EMV (carte à puce) pousse la croissance partout dans le monde, y compris aux EtatsUnis où la conversion vient de débuter. La solide croissance des objets portables sécurisés à interface duale se poursuit ; plus d’une carte de paiement livrée en 2013 sur trois allieront les technologies contact et sans contact. Les technologies à puce s’étendent toujours plus aux cartes de retrait et de débit, au-delà des cartes de crédit. Documents administratifs d’identité et de santé Croissance stable des programmes nationaux d’identité électroniques; des pays d’envergure ont déjà déployé ces projets, et de nouveaux programmes sont mis en oeuvre (Brésil, Indonésie, Russie, Turquie). Les standards de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (ICAO) pour les documents de voyage électroniques lisibles à la machine sont désormais utilisés au niveau mondial pour quatre types de documents : passeports, permis de séjour, documents nationaux d’identité avec fonction de voyage et programmes de voyageurs enregistrés. Les standards ICAO contribuent à l’augmentation du volume de projets sans contact. Plus de dix Etats membres de l’Union européenne mettent en oeuvre des projets de permis de conduire électronique, en conformité avec la Directive 2012/36/EU. Les premiers Etats à déployer ces documents en 2013 sont la Croatie, la France et l’Irlande. De nouveaux Etats commencent à adopter la carte électronique d’immatriculation des véhicules, et ce particulièrement en Europe à travers l’application de la Directive 2003/127/EC Technologie NFC. Dans la continuité de la livraison de plus de 250 millions d’unités en 2013, Eurosmart prévoit la livraison de plus de 400 millions d’éléments sécurisés NFC en 2014. Ces derniers incluent les UICC équipés du NFC, les éléments sécurisés embarqués, et d’autres facteurs de forme comportant une fonctionnalité NFC. L’écosystème NFC est en phase de maturation ; les téléphones mobiles intégrant la technologie NFC sont disponibles dans les catalogues des principaux fabricants et le déploiement de terminaux de points de vente compatibles (TPV) est en cours. Les opérateurs de réseau mobile, les banques, commerçants et autorités de transports offrent de plus en plus de services NFC sécurisés. Au-delà du paiement, la technologie NFC offre une variété de cas d’usage via les services de géolocalisation et des programmes de fidélité. France – FEVAD Achats Noel 2013 La FEVAD a présenté le 20 novembre dernier, une analyse de la tendance des achats par les ménages pour la fin de l’année 2013. Comme on s’en doute, la période des fêtes de Noël et de fin d’année représentent une part conséquente de l »activité des entreprises. Ainsi, la projection, réalisée par la Fédération Ecommerce et Vente A Distance, prévoit un chiffre d’affaires de 10 Milliards d’euros pour la seule période à venir (20% de l’exercice 2013, soit 50 Milliards) selon deux facteurs conjugués, le nombre croissant d’acheteurs en ligne (33 millions – +3%) et l’augmentation de la volumétrie des achats. La part actuelle des smartphones va également contribuer à l’essor du Mobile Commerce. ECommerce 2005-2013 – Evolution Noel Premier constat, les français anticipent moins les achats de Noel que les anglais selon une analyse comparative du nombre de requêtes réalisées sur le moteur de recherches Google. En effet, dès la mi-octobre nos voisins sont déjà dans l’intention d’achats et comparent les produits et les prix, période qui se termine la première semaine de décembre. Le français s’en préoccupe au cours d’une période plus courte, de minovembre à mi-décembre. Une question de culture, une exception française. Anticipation des Achats de Noel 2013 Le second schéma confirme une tendance d’achats qui débute minovembre avec une baisse des requêtes sur les moteurs de recherches le premier week-end de décembre qui correspond à l’ouverture exceptionnelle des magasins. Le second pic des intentions d’achat intervenant midécembre pour les retardataires. Pic des requêtes Google La part du smartphone et Tablettes PC progresse également avec respectivement 20% et 9% des requêtes réalisées. Ainsi, parmi les utilisateurs de ces nouveaux supports, 37% des acheteurs le font toujours à partir de leur PC. Les sites Amazon et Voyages SNCF enregistrent une moyenne de 10% de visiteurs depuis leur smartphone. La consommation bénéficie des aouts d’un secteur toujours aussi attractif auprès des ménages. Cependant, le panier moyen des achats est revenu à son niveau de 2006, soit 87€ alors que le montant enregistré se stabilise en France à près de 500€ par cyberacheteur. Évolution Panier Moyen 20062013 Depuis 2009, le chiffre d’affaires enregistré par le E-Commerce devrait doubler d’ici la fin de l’année, passant de 25 à 50 Milliards d’euros. Projection Chiffre Affaires ECommerce 2013 Autre sujet présenté lors de la conférence de la FEVAD, les produits stars attendus dans le panier des ménages. Sans surprise encore pour cette année, l’informatique garde le lead, les français en étant toujours aussi friands. Produits stars – Noel 2013 Enfin, les internautes équipés de smartphone ont visité prioritairement les sites de loisirs (culture et voyages) comme l’indique le Top 5 des commerçants consultés. EMarchands : Top 5 depuis un Smartphone Nos remerciements à la Fédération de la FEVAD pour ces informations riches et pertinentes réalisées avec le concours de leurs partenaires avant une période de forte activité économique attendue par les entreprises. Europe – BCE – Alerte Securite Paiements Mobile Nous en parlions en conclusion d’un récent article sur le développement anarchique, dans le Monde, de solutions de paiement (cf. lire notre article) afin de répondre à un Eldorado prometteur d’acteurs misant sur l’essor d’achats en ligne depuis un Smartphone, Tablette PC ou encore un Mobile POS. La Banque Centrale Européenne (BCE) vient donc de lancer, à ce sujet, une Consultation Publique afin de partager une inquiétude légitime de risques systémiques et défiance du public grandissant. Mais aussi d’identifier les « Best Practices » du marché en vue d’apporter une réponse à l »ensemble des acteurs de la chaine de valeurs monétique. Lorsque la fumée se voit de loin, il est fort à parier qu’avec le vent actuel du nombre de solutions mises sur le marché, un incendie se déclenchera dans la « Maison Paiement » dans moins de deux ans. C’est pour éviter un risque, identifié notamment dans le cadre des dernières recommandations PCI-DSS 3.0, que la BCE souhaite consulter tous les acteurs. Un recueil a été réalisé en ce sens afin de servir de base aux échanges et réflexions à venir. Du coté du développement des nouveaux usages de paiement. Le Paiement Mobile met en grandes difficultés les banques, émettrices de cartes bancaires et acteurs légitimes à forte notoriété. Faute d’une entente trouvée avec les opérateurs de télécoms, elles doivent apporter une réponse rapidement aux projets actuels de déploiement de solutions venues d’acteurs de la grande distribution comme d’acteurs plus inattendus, à l’instar de certains moteurs de recherches proposant un EWallet stockant notamment les données sensibles de la carte bancaire. Mais les initiatives autour du Cloud sont également visées par les réflexions de la BCE, tout comme les solutions d’identification, à l’instar du SMS ou du QRCode. A ce propos, la Banque de France surveille de près ces solutions afin d’évaluer le risque de fraude directe ou indirecte. Vous trouverez ci-après le Communiqué de Presse et le document de consultation publique. France – EyeBuy Solution de paiement Mobile La société EyeBuy est une start-up lancée courant 2011 par Monsieur Georges Blondeau qui propose une solution de paiement originale à partir de l’application de l’appareil photo du smartphone, afin de flasher une image et l’exploiter comme une donnée source de l’achat d’un bien ou d’un service. Vous trouverez ci-dessous une interview de son fondateur présentant les atouts de la solution et la stratégie de développement de l’entreprise. Présentation de la société : La société est composée de 7 salariés (4p à la direction informatique, 1p au marketing, 1p pour l’administratif et le dirigeant au développement commercial) avec un capital de 138K€ (actionnariat détenu à 100% par le fondateur). Monsieur Georges Blondeau gère également une seconde société qui propose une plateforme de paiements en ligne, « Fb2L-Facto« . EyeBuy a son siège social basé à Vannes pour un chiffre d’affaires enregistré en 2012 de 10K€. Produit : La solution de paiement mobile « EyeBuy » est déployée aujourd’hui sur Iphone et Android et permet d’acheter un bien ou un service à partir d’une image (photo). L’application EyeBuy se comporte comme un TPE puisqu’elle enregistre l’acquisition des données à partir d’une simple photo dont les caractéristiques, du produit ou service à acheter, sont reconnues dans la base de données du serveur de la société pour exploitation et présentation à un processeur de paiement. Le modus operandi est le suivant : Le consommateur télécharge gratuitement l’application EyeBuy depuis son smartphone (Google Play ou Apple Store) et s’enregistre sur le serveur en renseignant ses données personnelles (courriel, téléphone, adresse physique et moyens de paiement). Une confirmation, à partir d’un identifiant et mot de passe choisis par ses soins, lui est alors délivrée par le serveur de la société. A noter que les données sensibles sont conservées pour partie sur le serveur et pour partie sur le smartphone du client encryptées par sécurité. et sont La solution de paiement mobile EyeBuy permet donc d’acheter un bien ou un service présenté sur un catalogue ou une revue mensuelle (ex: une publicité) en capturant simplement son image. Mais la capture de l’image d’une facture peut également servir à son règlement à partir de l’application ((ex: les impôts). En effet, l’image ainsi flashée est transmise au serveur EyeBuy afin de la réconcilier avec une base de données de produits contenant sa description et son prix. L’application peut s’étendre à la capture d’une image prise à partir d’un écran d’ordinateur, ce qui étend le champ des possibles. Marchés : La gamme de produits a été développée selon les marchés visés du « A2C« , « B2B » et encore « C2C« , respectivement appelés « EyeBuy Collectivités » pour les Collectivités Locales, « EyeBuy Pro » pour le marché des Entreprises, « EyeBuy Dons » pour le marché Humanitaire et « EyeBuy Occas » pour le marché d’achats-ventes entre Particuliers. Plusieurs collectivités locales comme Issy-les-Moulineaux ou Ploeren vont prochainement expérimenter la solution de paiement EyeBuy. Cette dernière étant intégrée chez les principaux éditeurs de logiciels. A noter que le déploiement de l’offre ne nécessitant pas d’action particulière de la part de la collectivité locale, ajoute Georges Blondeau. Commercial : Le développement est concentré sur le marché français dont les premiers résultats apportent la confirmation d’une attente forte des clients et prospects. Les marchés visés sont, pour l’heure, les entreprises en mode B2B. Mais aussi, les collectivités locales pour le paiement des factures en mode A2C c’est à dire un service à destination des contribuables, pour les factures périscolaires à partir du code 2D inclus dans la facture (papier ou numérique) qui permet au contribuable de la régler. Trois contrats sont déjà signés avec les principaux éditeurs traitant la facturation des collectivités locales pour leurs contribuables, à l’instar de la société Arpège. “Payline de Monext, Paybox ou encore SystemPay de Natixis Paiements ne sont pas des concurrents car notre offre s’adosse techniquement à leur solution” précise Georges Blondeau. Les atouts de la solution : L’entreprise EyeBuy, grâce à la déclinaison de son offre initiale, peut adresser plusieurs marchés cibles pour des applications auprès des collectivités locales, des Entreprises ou encore auprès des particuliers. Pour l’usager, la simplicité de son utilisation, en paiement de proximité et ses fonctionnalités (consultation de l’historique des transactions, gestion des prélèvements) en font une solution adaptée pour des paiements récurrents (ex: abonnement aux services d’énergie). Son mode de capture des données du bien ou service convoité à partir de son téléphone portable, évitent au consommateur d’utiliser un moyen de paiement en règlement de proximité ou à distance. Moyen de paiement qui a été enregistré préalablement à la souscription du service EyeBuy. Pour le client cible, l’avantage de la solution repose sur une amélioration notable de son BFR, grâce à une meilleure gestion des encaissements clients. De même, la solution améliore les coûts de back-office évitant, de fait, les nombreux rappels de retard de paiement et un surcoût de manipulation du moyen de paiement à l’encaissement (ex: le chèque). La solution s’inscrit bien dans l’ère du temps, diminuant l’utilisation du papier (dématérialisation du ticket d’achat) et s’inscrit en droite ligne des projets soutenus par le programme de Bercy sur l’innovation avec une réduction drastique du carbone. Technique : L’image est soit sous la forme d’un code matriciel de type QRCode, soit d’une image papier à plat, soit encore de la capture de l’image depuis un environnement numérique (écran d’ordinateur). La sécurité de l’application repose sur le stockage partiel et encrypté des données du client (serveur de la société et smartphone client). Les transactions de la solution Eyebuy bénéficient des cryptages SHA 512, et d’un hébergement sécurisé des données clients, utilisation des mails pour données non sensibles uniquement. Cette solution de paiement innovante est conforme aux normes PCI-DSS et répond aux obligations réglementaires de Visa et MasterCard ainsi qu’au référentiel général de sécurité RGS qui donne à la collectivité, la garantie de la sécurisation des échanges dématérialisés. Belgique – Fraude par Phishing – Banque en Ligne La Belgique, comme les autres pays européens, n’est pas épargnée par la pratique des fraudeurs par Phishing (ou hameçonnage) sur les comptes bancaires en ligne. C’est un sujet sensible dans la profession et les banques préfèrent rester discrètes à ce sujet. Toutefois, la Fédération Febelfin a communiqué quelques données permettant d’apprécier l’ampleur de cette typologie de fraude dont l’accès au compte du client en est la cible principale, mais aussi l’obtention des données de la carte bancaire. Rappelons tout d’abord le modus operandi de la typologie du Phishing. Le client d’une banque reçoit un courriel (supposé être de sa banque) lui demandant de se connecter au site bancaire (faux site créé par les fraudeurs) et de renseigner ses identifiant et mot de passe. Évidemment, le client n’a pas accès à ses comptes mais le fraudeur pourra à partir de ces informations réaliser des virements depuis son compte. En octobre dernier, nous avions rappelé une tentative de fraude visant la BNPParibas en France et dont vous trouverez le lien vers l’article correspondant. Les banques ont depuis plusieurs années mis en place des parades afin de limiter, voire supprimer cette source de fraude. Cependant, la Febelfin nous apprend que sur la période de janvier à septembre 2013, 1 467 cas recensés de fraude ont abouti à une fraude portant sur 4,54 millions d’euros. Au cours de l’année 2012, cette fraude représentait déjà 3 millions d’euros (1003 cas enregistrés), soit une progression inquiétante à souligner. Évolution 2006-2013 Fraude par Phishing de la Pour autant, le discours de la Febelfin se veut rassurant puisque seulement 1 cas sur 400 000 tentatives aboutit à une fraude par phishing. La Belgique détient 9 millions de comptes bancaires avec un accès en ligne aux comptes bancaires et 434 millions de connections ont été enregistrées au cours de l’année 2012, a déclaré Bob De Leersnyder, le porteparole. Monde – Chiffres Telephonie Mobile 2013 L’Union Internationale des Télécommunications, institut spécialisé des Nations Unies, vient de diffuser les dernières statistiques en rapport avec l’activité de la téléphonie mobile dans le Monde. On y apprend ainsi que 6,8 milliards de personnes auront, d’ici la fin de l’année 2013, un abonnement au service de portable cellulaire. Voilà de quoi réjouir les acteurs de la monétique qui offrent une solution de paiement sur mobile. Le nombre d’internautes connectés est moins important avec une prévision de 2,7 milliards de personnes tout de même (+250 millions en 2013/2012). Le taux de pénétration mondial par pays surprend, avec entête pour la 3ème année consécutive, le continent asiatique avec la République de Corée. En Europe ce sont les pays du Nord qui ont le meilleur taux de pénétration par habitant avec la Suède, l’Islande, le Danemark, la Finlande et la Norvège. L’Afrique également surprend avec la première place détenue par les Seychelles, suivie par l’Ile Maurice et l’Afrique du Sud. Le continent américain reste sans changement avec les EtatsUnis suivis du Canada. Les Barbades se positionnant 3ème de la liste. Pour connaitre les actions de l’UIT, voici un film de présentation résumant leurs activités dans le Monde. Monde – Apple Bigdata Demandes des Gouvernements La firme de Cupertino vient de publier la liste des pays et gouvernements ayant sollicité ses services afin d’obtenir des informations au sujet des titulaires d’Iphone et d’Ipad. Ce rapport fait suite aux accusations récentes dans la Presse de connivences entre Apple et ses liens avec les gouvernements pour les alimenter au sujet de données de la vie privée des utilisateurs de ses produits. En communiquant son document, la société entend rétablir une confiance érodée. Le document de sept pages liste les pays qui sollicitent régulièrement Apple, dont la France, pour des questions su les utilisateurs en provenance d’enquêtes policières en cours principalement (criminalité, vol, etc.). Cette communication fait suite à l’affaire PRISM et autres rumeurs en rapport avec l’application de biométrie du dernier Iphone 5S. Ainsi, on apprend, sans surprise, que les États-Unis sont les premiers à solliciter Apple avec des demandes comprises entre 1 000 et 2 000 pour la période de janvier à juin 2013. La France se classe cinquième avec 71 demandes, derrière la Grande Bretagne (127), l’Espagne (102), l’Allemagne (93) et l’Australie (74). A noter un rapport minimum de 10 entre le premier et le second. La proximité du lieu de résidence d’Apple doitêtre certainement une réponse à ce sujet. On apprend également que la société répond favorablement en moyenne entre 30 et 50% des requêtes émises (information non communiquée pour les USA). Apple – Demande Informations Supports des Gouvernements Le second tableau précise les demandes relatives aux supports (Iphone, Ipad) et un classement pour la France à la septième place avec 530 demandes au cours de la même période. Les informations communiquées aux gouvernements par Apple concernent essentiellement : l’adresse courriel, les données de la carte bancaire, le numéro de téléphone et les différents supports ouverts et utilisés par le titulaire du compte. De même que les informations stockées sur Icloud ou Itunes. Toutefois, la firme de Cupertino précise également qu’elle refuse de communiquer les données de ses clients lorsque les requêtes sont incomplètes ou jugées infondées. France – Groupe BPCE choisit V.me Wallet de Visa Le Groupe BPCE (Banque Populaire et Caisse d’Épargne) qui émet à la fois des cartes bancaires Visa et MasterCard a choisi de déployer pour ses clients (en intégrant sa solution S-Money), la solution de wallet V.me de Visa et de renoncer pour le moment à la solution MasterPass de MasterCard. A première vue, les deux portefeuilles virtuels proposés, par chaque consortium bancaire, sont semblables avec des fonctionnalités proches. Alors quelles sont les motivations du Groupe BPCE pour avoir décidé de ne pas proposer, selon le réseau d’émission de la carte, les deux wallets à leurs clients, voire de déployer leur propre solution ? Pour comprendre ce choix, rappelons que le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Épargne ont tous deux, au début des années 1980, adhéré en premier au réseau Visa dont ils ont été de forts émetteurs. Cette relation historique, établie depuis 30 ans, a pesé dans la décision finale car le Groupe BPCE détient 5% du capital de Visa Europe et il souhaite conserver cet avantage pour influencer sur les décisions au niveau européen. Mais pas seulement, à défaut de commercialiser leur propre Wallet, le Groupe BPCE se devait de lancer rapidement une offre sur le marché afin de contrer les initiatives récentes de ses concurrents. En effet avec l’offre commerciale Paylib lancée le mois dernier, la BNP-Paribas, la Société Générale et la Banque Postale ouvrent la voie à une volonté des banques françaises de proposer une solution en réponse au potentiel du Mobile Commerce. Ce marché des nouveaux usages en devenir a précipité la décision du Groupe afin de rester compétitif et ne pas risquer de sortir de ce marché en perdant une clientèle multi-bancarisée. Autre question et non des moindres, celle de conserver la relation directe avec le client et de pouvoir détenir seul les données de l’activité de la carte bancaire lors d’achats en ligne. C’est le sujet majeur et stratégique qui a également emporté la décision. L’accord passé avec Visa Europe prévoit que les informations du client resteront seulement à la main du Groupe BPCE. Une garantie pour le client final de ne pas voir ses données personnelles utilisées par les différents partenaires de Visa. Un choix commercial intelligent à l’heure où la vie privée des consommateurs est quelque peu malmenée. La dernière question repose sur le choix de commercialiser exclusivement l’offre V.me et non de déployer les deux offres selon le réseau de la carte bancaire du client. Sans doute pour alléger les coûts de gestion associés. En effet, la mise en place des interfaces avec les deux réseaux MasterCard et Visa représente un coût d’infrastructure non négligeable pour la banque. Dans la mesure où les deux solutions sont interopérables et ouvertes, la banque a tout intérêt à ne commercialiser qu’une des deux offres. Ainsi, elle évite à son client de devoir s’enregistrer aux deux portefeuilles proposés par les consortiums bancaires. L’offre de portefeuille digital du Groupe BPCE sera commercialisée au début de l’année 2014. Le déploiement de la solution V.me sera gratuite pour le porteur (source BPCE) et payante pour le marchand avec un prix compétitif face à l’offre actuelle des concurrents (source BPCE). Son lancement sera commercialisé sous le nom de V.me afin de bénéficier du réseau d’acceptation des marchands du consortium international Visa. France – Distribution Leclerc lance sa E-Carte CadeauLeclerc Bientôt la période de Noel et de nos achats de cadeaux. C’est le moment choisi par la marque de distribution E.Leclerc, en partenariat avec la banque Edel, pour commercialiser son offre de carte privative virtuelle. Une carte prépayée à destination des clients qui souhaitent offrir un bon d’achats à leurs proches et dont le montant est compris dans une fourchette de 10€ à 250€. Après la carte bancaire qui subit actuellement les assauts de la dématérialisation avec des initiatives de E-Wallet, c’est donc au tour de la carte privative de se digitaliser. C’est le sens de l’histoire et la direction que prennent les initiatives privées dont la chaine des magasins Leclerc nous apporte une illustration aujourd’hui. La carte prépayée a également de beaux jours devant elle dans le domaine du paiement mobile. La procédure est simple et à partir d’un site Internet dédié. Le donateur (ou les donateurs) entre les coordonnées du bénéficiaire et le montant de chaque don, puis choisi le visuel de la carte cadeau et précise le mode d’envoi de la carte (voie postale ou électronique). Processus de dons E-Carte CadeauLeclerc L’étape suivante oblige le donateur à s’enregistrer au service pour gérer les cartes cadeaux émises ou France – Rentabiliweb Paiements Monetiques – à émettre. Cette étape est peu intrusive puisque seules quelques informations sont nécessaires. A noter qu’elle donne alors accès aux conditions générales du service. On y apprend notamment à l’article 8 « Tant qu’une CAGNOTTE n’a pas été utilisée pour l’achat de la CARTE-CADEAU et que le premier don a été effectué il y a moins de 60 jours, l’ORGANISATEUR a la possibilité de recourir à la fonction « annuler cette cagnotte« , disponible directement depuis la page de CAGNOTTE. En activant cette fonction, le compte bancaire de chaque PARTICIPANT sera recrédité intégralement et sans aucun frais. La CAGNOTTE ne pourra plus être créditée de nouveaux dons. Au-delà de 60 jours, l’ORGANISATEUR ne peut plus procéder à une annulation ou demande de remboursement. La dernière étape est consacrée au paiement de son don afin d’alimenter la cagnotte de la carte cadeau avant sa validation et envoi au bénéficiaire. La carte bancaire est, pour le moment, le seul moyen de paiement accepté. Il s’agit donc d’une solution simple, rapide, pratique et sécurisée d’offrir un bon d’achat à ses proches en cette période festive qui approche. Nous présentons nos meilleurs vœux de succès dans le déploiement de cette offre commerciale. Acquereur et Processeur de Dans une interview donnée à ECommerce Mag son VicePrésident, Monsieur Thibaut Faures-Fustel de Coulanges, fait un point de la stratégie du Groupe Rentabiliweb sur le marché français avec sa solution de paiements Be2Bill et de ses sources de différenciation. Analyse et décryptage. Sur un marché fortement concurrentiel et dynamique par le nombre d’offres innovantes proposées par les nouveaux entrants, les paiements en ligne font l’objet de toutes les convoitises aujourd’hui. Avec son offre Be2Bill, le Groupe Rentabiliweb se positionne à la fois en tant que banque acquéreur mais aussi processeur de services de paiement à destination des EMarchands souhaitant se développer exclusivement sur les canaux Internet ou changer de banque pour bénéficier de tarifs compétitifs. Le paiement de proximité, étant déjà couvert par les banques traditionnelles, ce marché ne fait pas partie de la stratégie de développement du Groupe pour le moment. La banque se distingue essentiellement par une offre complète d’acceptation et d’acquisition des paiements sur Internet lui permettant de proposer à ses clients des prix avantageux grâce à une maitrise des coûts de l’ensemble de la chaine de valeurs d’acquisition monétique. Cet avantage concurrentiel assure au commerçant une meilleure visibilité de sa fraude par carte bancaire afin de l’accompagner dans la maitrise de la typologie des risques associés. Selon son Président, une opération de paiement en ligne sur 5 est rejetée lors de la demande d’autorisation avec la mention « transaction refusée« . L’ambition du Groupe Rentabiliweb est d’offrir au marchand un service dynamique de résolution de ces rejets permettant, dans certains cas, de présenter à nouveau l’opération selon le résultat d’analyse du motif de refus par la banque porteur. Ce futur service offrant la possibilité d’améliorer le taux de transformation des ventes en ligne du e-marchand. Parmi les autres services à venir, celui d’accompagner le marchand à l’international (ex: l’offre multidevises avec Payvision) et de lui proposer d’atteindre ses clients par les différents canaux de distribution qu’offre le potentiel d’Internet avec notamment des solutions d’encaissement associées. Le Groupe Rentabiliweb domicilie actuellement 715 marchands (200 à fin décembre 2012) et ambitionne la barre des mille avant la fin de l’année 2013. Parmi les clients grands remettants, on peut citer Aquarelle, Kenzo et Winamax. Le Groupe Rentabiliweb surfe donc sur la vague du E-Commerce et MCommerce favorable dont le marché est toujours à fort potentiel avec une croissance à deux chiffres chaque année, contrairement au marché du paiement de proximité qualifié d’atone. Les efforts entrepris dans l’évolution de la solution Be2Bill s’orientent vers trois axes majeurs: ▪ ▪ ▪ Amélioration notable du taux de transformation de l’acceptation actuelle des paiements en ligne (proche de 20%) pour cause de transaction refusée par la banque porteur, Diversification des canaux d’acceptation de paiement sur Internet (cross-canal) en permettant au E-Marchand de bénéficier de nouveaux usages plébiscités par les consommateurs, Accompagnement du EMarchand dans sa stratégie de conquête à l’international en proposant de nouveaux services à valeur ajoutée (ex: multidevises). Le Groupe Rentabiliweb poursuit donc sa stratégie de déploiement de sa solution de paiement Be2Bill en misant sur des investissements attractifs dans les futurs services mis à la disposition de ses clients lui permettant de conserver une longueur d’avance sur ses concurrents. Auteurs : Georges Langeais Copyrights : www.moneticien.com All rights Reserved – Tous Droits Réservés.