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WWW.MONETICIEN.COM PORTAIL DE LA MONETIQUE ET DU
WWW.MONETICIEN.COM
PORTAIL DE LA MONETIQUE ET DU MONETICIEN
NOVEMBRE 2013
Plusieurs sujets d’actualité et de fonds ont été traités au cours du mois de
novembre 2013, reflétant une activité monétique toujours aussi dynamique
sur ce secteur.
Vous les trouverez ci-dessous, classés par rubrique.
Bonne lecture,
Georges LANGEAIS
France – FEVAD Securisation Moyens de Paiement
La FEVAD (Fédération ECommerce
et Vente à Distance) diffuse son
observatoire sous la forme d’un
livre
blanc
intitulé
« La
sécurisation des paiements sur
internet
au
cœur
des
préoccupations
des
ecommerçants« . Avec des chiffres
encourageant grâce à une baisse
enregistrée de la fraude en ligne
sur les paiements en 2012 qui
représente 0,290% contre 0,341%
en 2011, il n’en reste pas moins
que les acteurs du ECommerce (cf.
article Résultats premier semestre
2013) doivent rester vigilant sur
une fraude par carte bancaire et
une pratique d’achats en ligne
(émergence du paiement mobile)
qui évoluent souligne la fédération.
Plusieurs
orientations
sont
proposées afin de maintenir la
confiance du consommateur et
du
commerçant,
principaux
acteurs de la monétique, lors
d’achats en ligne. Notamment une
concertation plus étroite des
acteurs de la chaine de valeurs
du paiement les banques, les PSP
et les forces de Police. La position
de la FEVAD est de laisser au
commerçant le choix du moyen de
sécurisation le mieux adapté à son
activité et environnement.
Autre sujet de la fédération, celui
de permettre au E-Commerçant de
mutualiser certaines données du
client
avec
des
prestataires
partenaires afin de mieux lutter
contre la fraude. Ce sujet sensible
actuellement
s’oppose
aux
recommandations de la CNIL qui
ne souhaite pas une dérive vers
une
exploitation
des
informations
à
des
fins
commerciales
(cf.
article
Espionnage industriel) .
Une source de fraude est pointée
du doigt par la FEVAD, celle d’une
meilleure
sécurisation
des
données de la carte bancaire
dans le Monde physique car elles
sont utilisées pour le commerce en
ligne. Cette typologie de fraude
ne provenant pas d’une faille de
l’environnement Internet mais
bien de mesures non adaptées de
protection dans le monde de
proximité.
Autre sujet de préoccupation, il
n’existe
pas
de
solution
universelle
adaptée
à
un
environnement
ouvert
comme
Internet. Malgré le succès de
l’utilisation du système 3D Secure
(cf. article Baromètre 3D Secure)
par
50%
des
commerçants
membres de la FEVAD, une
approche complémentaire par les
risques permettrait une efficience
meilleure.
Enfin, adapter une solution de
sécurisation des paiements en
réponse à l’essor du Mobile
Commerce. La diffusion grand
public du E-Wallet ou portefeuille
digital est encouragé par la
fédération.
Si la FEVAD, à raison, exprime des
orientations
légitimes
d’amélioration de la lutte contre la
fraude se faisant ainsi le porteparole de commerçants pratiquant
la vente à distance, certaines de
ses
revendications
sont
incomplètes. Ainsi, nulle mention
du suivi des recommandations
du PCI Council (cf. article PCIDSS 3.0) dont on sait qu’elles ont
pour vocation d’améliorer la fraude
des paiements par carte bancaire
sur Internet. Une information à ce
sujet permettrait d’éclairer le
consommateur sur le niveau de
sécurité et le taux de conformité
des sites marchands, contribuant
également à la confiance en ligne.
De même, l’exploitation des
données du consommateur (cf.
article Le Monde sous surveillance)
comme outil de lutte contre la
fraude, avancé par la fédération,
doit en contrepartie être assortie
de garanties quant aux risques
réels d’une utilisation à des fins
commerciales.
On
sait
aujourd’hui que ce sujet est très
sensible à la suite d’abus de
grandes sociétés (constructeurs,
opérateurs, etc.) dont la Presse
s’est
faite
l’écho
comme
d’interconnexions
avec
les
gouvernements au nom de la
sécurité
nationale
ou
internationale.
Le sujet de la fraude en ligne par
carte bancaire est loin d’être épuisé
et une réflexion intégrant ces deux
points restés en suspens devrait
être menée afin de prendre en
compte l’ensemble des facteurs
clés de succès qui contribuent à la
confiance
d’un
environnement
prometteur.
Le
smartphone,
annoncé comme le prochain canal
de vente en ligne, doit être
protégé (cf. article Iphone 5S) et
les
données
du
paiement
sécurisées avec une certification
reconnue avant toute exploitation
commerciale.
Ce
n’est
malheureusement
pas
la
tendance actuelle avec des
initiatives
majoritairement
privées et un risque supporté
essentiellement par les banques.
A ce titre, la FEVAD peut
contribuer à l’amélioration des
réflexions et prise de décisions en
ce
sens
avec
les
acteurs
spécialistes de la chaine de valeurs
du paiement sur Internet.
France – Payplug Solution de Paiement
Une nouvelle solution voit le jour
dans le paysage d’acceptation /
acquisition monétique grâce à
l’initiative de deux entrepreneurs,
Messieurs
Camille
Tyan
et
Antoine Grimaud. Le segment visé
est
celui
du
marché
des
professionnels et du service à la
personne.
Comme
son
nom
l’indique, la solution mise sur sa
simplicité
(enregistrement
et
utilisation) lors d’un achat de
proximité en utilisant le téléphone
portable et la carte bancaire du
client. Ainsi, l’offre de la société
Payplug mise sur une solution
« plug and play » à destination des
marchands.
La vidéo de présentation ci-dessus
montre
une
solution
qui
dématérialise
le
terminal
de
paiement du commerçant au profit
d’une connexion sécurisée sur
Internet. Le client final renseignant
les données de la carte et validant
son achat en recopiant sur la page
Web
du
marchand,
une
information reçue par SMS sur son
téléphone portable.
La simplicité d’utilisation déroute
un
peu
le
monéticien
qui
légitimement peut s’interroger sur
la pertinence de la solution. En
effet, ce processus de paiement de
proximité est considéré en France,
par la réglementation du GIE des
Cartes Bancaires, comme un
paiement à distance même, si
l’acheteur et le vendeur sont
présents physiquement en un
même lieu.
Pourquoi ?
Car la transaction n’est pas validée
à partir de la puce EMV (EuroCard,
MasterCard et Visa) de la carte
bancaire utilisée pour le paiement.
Cette précision a pour conséquence
que le paiement ne sera pas
garanti au commerçant. En effet,
seule une signature électronique,
apportant
la
preuve
de
l’engagement du porteur est
acceptée par la réglementation en
contrepartie d’une garantie offerte
au commerçant.
Doit-on adapter la réglementation
française afin de tenir compte
d’initiatives de plus en plus
nombreuses dans le domaine du
paiement par carte bancaire ?
La France a investi depuis 1984
sur un paiement par carte bancaire
réalisé à partir du micro-circuit
quel que soit le type de transaction
(paiement et retrait) de proximité
(Face to Face en anglais). Ce choix,
rappelons-le, était motivé par une
fraude conséquente réalisée à
partir de la carte bancaire et des
données inscrites sur la piste
magnétique. Fraude qui a un coût
supporté exclusivement par les
banques françaises émettrices de
ce moyen de paiement. Le titulaire
de la carte, n’étant que le locataire
de
ce
moyen
de
paiement
appartenant à l’organisme bancaire
et mis à sa disposition moyennant
un
abonnement
acquitté
annuellement.
Une initiative à encourager mais qui
s’oppose
à
une
monétique
traditionnelle
Aussi, le positionnement de l’offre
de la société Payplug risque de se
confronter à la question de
garantie de paiement que souhaite
le marchand afin de se préserver
d’un impayé éventuel.
Pour autant, les atouts de la
solution Payplug sont nombreux.
Pas de frais d’ouverture de compte,
d’abonnement mensuel à l’offre ou
de coût fixe par transaction
réalisée. A cela on doit ajouter, une
offre qui s’affranchit de l’achat ou
de la location d’un terminal de
paiement
comme
de
sa
maintenance récurrente. Seule une
tarification à l’acte est prélevée
avec une commission de 2,5%
(commission dégressive) sur le
montant par transaction aboutie.
L’offre Payplug, ouvre la voie à une
ère monétique nouvelle et s’oppose
à un modèle économique actuel qui
devient
obsolescent.
Nous
présentons nos meilleurs vœux de
réussite aux fondateurs pour cette
initiative intéressante.
France – Google Marchand de confiance
On devait s’y attendre, après la
commercialisation récente d’une
solution porteur « Google Wallet« ,
le géant américain va déployer, en
appui
de
sa
plateforme
de
paiement, un label de confiance
qui s’affichera sur le site Web du
commerçant. Cette initiative entre
dans une stratégie d’offrir un panel
complet de services E-Commerce
afin d’accélérer une phase de
déploiement
et
atteindre
rapidement le marché de masse
escompté pour la France.
Après les États-Unis, l’Europe est
maintenant la cible de Google pour
le paiement en ligne. Grâce à
l’affichage sur la page d’accueil du
commerçant, un cyber-acheteur
aura accès aux informations
essentielles de crédibilité du site.
Il s’agit de la traduction du
« Trusted Shops » mis en place l’an
dernier
aux
États-Unis.
Une
appréciation globale basée sur la
volumétrie permettra de savoir en
un clic de souris si le marchand
bénéficie d’une forte notoriété ou
non.
De
même,
on
pourra
connaitre la qualité de son service
après-ventes et sa réactivité par
deux indicateurs exprimés en
pourcentage de litiges résolus et
de délai moyen de livraison.
Google
–
Indicateurs
de
Confiance E-Commerce
Google n’innove pas vraiment avec
cette offre dont le premier à l’avoir
mis en place s’appelle Ebay pour
un environnement C2C (Consumer
to Consumer). Avec son offre, la
firme de Mountain View s’attaque
directement aux acteurs français
offrant déjà un label de qualité, à
l’instar des « Chamber Trust
France, Fevad, FiaNet, Origine
France
Garantie,
ou
encore
Webcert« .
L’approche
de
Google
est
intéressante néanmoins car il se
positionne comme un acteur
incontournable du Web et affiche
déjà plusieurs marchands ayant
adhéré à ce concept comme
Maisondumonde et Tati. Une
ombre au tableau est à mentionner
à la suite de révélations, par la
Presse, de liens existants entre la
NSA
et
Google
(cf
article
Espionnage industriel). En effet, les
données récoltées pourraient servir
à des fins de sécurité nationale par
les États-Unis. Il est à noter que
l’utilisation du service par le
consommateur
nécessite
l’ouverture d’un compte Google+.
Dans ce contexte particulier, la
confiance est bien la question
centrale
qui
préoccupe
le
consommateur
comme
le
commerçant. A ce sujet, Google
s’engage à protéger les achats dans
une limite de : certains produits
interdits (ex: détecteur de radar),,
un délai de contestation client (60
jours à compter de la date d’achat)
et avec plusieurs cas d’exclusion
qui sont décrits dans les conditions
d’utilisation du service.
France – Paymill Solution de paiement
Paymill est une société allemande
créée en juin 2012 par Marc
Henkel, Jorg Sutara et Stefan
Sambol qui offre une solution de
paiement ciblant le marché des
entreprises (PME-PMI) et des
professionnels
(artisan,commerçant et profession
libérale). Après un an d’activité et
une levée de fonds de dix huit
millions de dollars, le service de
paiement est disponible dans
trente neuf pays. La France est sa
prochaine cible.
soit le montant de la vente réalisée
par le commerçant.
Le service d’acquisition et de
traitement des paiements proposé
par la société Paymill annonce une
clientèle
de
près
de
mille
commerçants.
Le
modèle
économique est simple, facturation
d’une commission de 2,95% par
transaction et un coût fixe de
traitement de 0,28€ et ce quel que
Sur le site, un ton sympathique
affirmé par un tutoiement de
circonstance se voulant proche de
leurs
clients,
le
commerçant
français en cible à séduire. Nous
souhaitons nos voeux de réussite à
cette entreprise venant bousculer
le modèle économique en place.
Ce
modèle
économique
qui
commence à faire école (lire l’article
sur
Payplug)
en
France,
concurrence directement celui de
Paypal. Le commerçant doit enfin
acquitter un montant de 18,75€
par impayé reçu. A ce propos,
l’offre de la société Paymill
comprend le traitement d’une
transaction sécurisée avec 3D
Secure (lire notre article sur le
baromètre).
France – Payleven Solution de paiement ECommerce
Décidément, la rentrée monétique
2013 est très chargée. Après
l’annonce du lancement des offres
de « Paymill et Payplug » dont un
article leur a été consacré, voici
une autre société « ZenPay UK
Ltd » qui commercialise en France
une offre de traitement des
paiements par carte bancaire
appelée « Payleven solution de
paiement
ECommerce »
à
destination
du
marché
des
entreprises et des professionnels.
Avec
plus
d’un
million
d’entreprises en France concernée
par la vente de biens et services, ce
marché
attractif
attise
les
convoitises
de
nos
voisins
européens. Nul doute que les
grands
gagnants
seront
les
entreprises elles-mêmes grâce à
une concurrence importante sur ce
secteur. La différentiation se
faisant sur le prix et les services
associés.
L’offre
commerciale
Payleven
propose
au
commerçant
un
nouveau type de lecteur depuis un
terminal
dédié,
lisant
le
microcircuit de la carte bancaire, et
agréé MasterCard et Visa (mais qui
ne serait pas certifié par le GIE des
Cartes Bancaires).
Payleven – Terminal de Paiement
Sans
frais
(abonnement,
installation et maintenance) et avec
une commission à l’acte (2,75% du
montant de la vente), l’offre
commerciale Payleven s’appuie
sur le terminal avec un prix de
lancement à 49€. Le terminal de
paiement et le téléphone portable
du marchand dialoguent en mode
bluetooth (avec une imprimante en
option). Les transactions étant
consultables sur le site Internet de
la société.
Payleven – Frais bancaires
Le contrat est proposé par la
société ZenPay UK Limited,
établissement de paiement agréé
par
la
Financial
Conduct
Authority,
qui
mentionne
notamment dans son contrat à
l’article 12.2.4 – e « Suspension ou
résiliation
de
la
part
de
Payleven » prévoit la suspension
ou arrêt du service de paiement
pour le cas où le commerçant
réalise
un
chiffre
d’affaires
supérieur à 150 000 USD annuels
en contrevaleur. Cette clause
permet de traduire la volonté de la
société de pénétrer principalement
le marché des professionnels dont
le chiffre d’affaires est inférieur à
cette limite. L’ensemble des clauses
du contrat est consultable sur le
site Internet à l’adresse suivante
https://payleven.fr/terms/#priceli
st.
Nous présentons nos vœux de
réussite à cette initiative qui
apporte une concurrence entre les
acteurs clés de l’acquisition des
paiements
dans
un
paysage
monétique en forte mutation.
France – Fevad Etude Vente en ligne
La Fédération livre une étude sur
le comportement des entreprises
lors d’échanges de paiement en
mode B2B (Business to Business).
Il s’agit d’achats récurrents dans la
vie
de
l’entreprise
consacrés
essentiellement à la fourniture,
matériel et équipement. L’étude
s’interroge sur les attentes de cet
environnement en matière de
rapport qualité / prix, des canaux
d’approvisionnement choisis et des
relations client / fournisseur.
Cette enquête menée au cours du
second trimestre 2013 auprès de
près de 600 entreprises a pour but
de
déterminer
les
meilleures
pratiques des professionnels et de
mettre en avant les canaux
utilisés.
Avec
un
mode
de
commande
varié
permis
par
l’entreprise lors de ses achats,
nous apprenons que le canal
Internet est bien entré dans les
mœurs pour la prise et la
confirmation de la commande (site
Web, courriel) pour près des deux
tiers des entreprises interrogées.
Les TPE (Très petite entreprise) et
PME (Petite et Moyenne Entreprise)
utilisent encore, pour la moitié
d’entre-elles, le canal traditionnel
de proximité (téléphone, fax ou via
le commercial dédié), privilégiant
la relation humaine et préférant
conserver leurs habitudes avec les
fournisseurs avec lesquels ils
travaillent depuis longtemps.
Cependant, les attentes restent
fortes au sujet de la prise et suivi
de la commande qui sont très
chronophage dans l’entreprise avec
leur
tarification
associée.
Notamment,
les
informations
relatives à la disponibilité des
produits, délais de livraison qui
restent les points d’amélioration
identifiés. Ainsi, les besoins non
suffisamment couverts sont « le
suivi de la commande » et « une
alerte avant sa réception ». Les
attentes exprimées convergent vers
une démocratisation du SMS
comme appui à la réception d’un
colis.
L’enjeu de l’Etude-Fevad-CanalB2B-2013 est d’avoir de la part des
fournisseurs
une
prise
de
conscience
de
satisfaction
attendue, à la fois sur la qualité
du produit livré mais aussi sur
une information mieux orientée
client.
Monde – PCI-DSS 3.0 Paiements cartes bancaires
Socle
incontournable
de
la
confiance lors d’un paiement par
carte bancaire, la norme PCI-DSS,
on s’y attendait, nous livre une
nouvelle version à destination des
monéticiens
mais
aussi
de
l’ensemble des acteurs de la chaine
de valeurs monétique. Pas de
changements majeurs mais une
philosophie orientée « éducative,
flexibilité et partage » de la
problématique de sécurité entre les
acteurs et dans un contexte de
« business
as
usual« .
On
comprend
donc
qu’il
s’agit
essentiellement
de
recommandations qui identifient et
contrent les nouveaux maillons
faibles de la sécurité lors d’une
transaction réalisée avec une carte
bancaire.
Il s’agit d’une bonne nouvelle car
les évolutions majeures entre la
version 1 et 2 avaient inquiété les
acteurs de la monétique eu égard
aux investissements nécessaires
consacrés à plus de sécurité. Cette
fois, une pause est marquée avec
des adaptations requises afin de
contrer les nouvelles attaques. Par
exemple,
celles
touchant
directement le site Web du
marchand dont une majorité
archive toujours les données de
paiement.
Cette
pratique
en
vigueur
étant
un
point
de
vulnérabilité aux attaques de virus
malveillants (malware).
PCI-DSS 3.0
Mais cette version tient également
compte du paiement à partir de
nouveaux supports (téléphone,
tablet PC, Mobile POS, etc.) dont
l’essor, en tant que prochains
canaux de ventes à distance
comme de vente de proximité, est
prometteur.
Vous
trouverez
ci-après
une
version
allégée
MoneticienPCIDSS_and_PADSS_Change_Highlights résumant
les changements à prendre en
compte mais aussi la version
intégrale du document MoneticienPCI_DSS_v3.
Rappelons enfin que cette version
entre en vigueur à compter du 1er
janvier 2014, soit elle s’applique à
tout acteur n’étant pas encore
certifié
avec
une
version
antérieure. Les sociétés bénéficiant
déjà d’une certification pourront
migrer au cours des 18 prochains
mois à la version 3.0.
Monde – Spéciale Salon Cartes Secure Connexions Event
2013
Comme tous les ans, le salon dédié
à la monétique et à la sécurité des
transactions au sens large (au-delà
d’un paiement par carte bancaire)
ouvrira ses portes la semaine
prochaine du 19 au 21 novembre
2013. Tous les secteurs d’activité
Automobile, Banque, Conseil,
Fabricant de terminaux ou de
microcircuit, Éditeur de logiciel
ou
progiciel,
Gouvernement,
Mainteneur, Grande distribution,
Processeur, Télécoms, Transport,
Santé, etc. seront présents en tant
que visiteurs ou exposants et en
provenance des cinq continents.
La carte bancaire reste le moteur
de cette manifestation mais n’est
plus le sujet central tant les
applications de la carte avec son
microcircuit se sont étendues à
d’autres
services
que
le
paiement tels que l’analyse et le
stockage
des
données,
l’authentification ou l’identification
des biens et des personnes
(biométrie, QRcode, etc.), la fidélité,
la
traçabilité,
l’étude
comportementale, la gestion du
risque, etc.
Mais
cette
année
est
particulièrement intéressante car
la dématérialisation des supports
(cartes et terminaux) et leurs
services associés seront au cœur
de la majorité des innovations
présentées lors du salon par les
exposants. Internet et le E/MCommerce prennent enfin une
place prépondérante dans les
enjeux à venir, « l’Eldorado du
digital » arrive en force avec ses
nouveaux usages. Les applications
autour
des
supports
« Smartphone« , « Terminal de
paiement« , « Borne Interactive« ,
« Tablet PC« , se verront dotées de
la technologie sans contact, d’un
portefeuille digital, d’espace de
stockage sécurisé « Cloud« , etc..
seront les sujets du moment. Le
secteur de la monétique trouve un
nouveau souffle porté par les
innovations et leurs promesses de
retour sur investissements sur
base de contraintes sécuritaires
PA-PCI-DSS 3.0.
De même, l’Europe voit le paysage
des paiements fortement évoluer
depuis l’apparition de nouveaux
entrants du paiement et leur
modèle économique bousculant les
habitudes de tarification des
banques, opérateurs de télécoms et
autres processeurs de paiement. Le
marché s’ouvre au profit des
consommateurs
et
des
commerçants mais vient s’opposer
à de forts investissements afin
d’offrir aux clients de nouveaux
services à valeur ajoutée (EBanking,
M-Payment,
ESignature, E-Stockage, etc) et leur
relais de croissance.
Les États-Unis et l’Inde avec leurs
potentiels de « mass market« ,
attisent les convoitises avec une
migration prometteuse à EMV
encouragée fortement par les
consortiums
bancaires
internationaux
mais
qui
ne
convainc pas encore l’ensemble des
acteurs
locaux
pour
les
applications de paiement. Le
Brésil, pays à l’honneur cette
année
apportera
son
lot
d’applications déployées.
Pour comprendre cette euphorie et
intérêt autour des nouveaux
usages, il faut se rappeler que les
analyses
comportementales
et
services associés se sont longtemps
basés sur le critère de la Catégorie
Socio-Professionnelle du client et
de ses avoirs. Grâce aux nouveaux
usages et accords passés avec les
réseaux sociaux, les banques par
exemple, pourront mieux cerner la
personnalité
de
chacun
afin
d’adapter un discours et cibler un
service clients répondant mieux
aux attentes à un instant « T« .
Notre connexion 24/24h et 7/7j
à la plupart des supports comme le
téléphone portable laisse augurer
un retour sur investissements avec
peu de risques dès lors que le
service n’est pas trop intrusif dans
la vie privée des consommateurs.
C’est la tentation à éviter, à l’instar
des courriels ou SMS intempestifs
qui ne sont plus lus mais qui
continuent à spammer nos boites
car les coûts d’émission et de
traitement sont faibles.
Enfin, la sécurité, face à ces
enjeux, sera le sujet de fond car
elle est la base de la confiance. Or
la nature des risques systémiques
change aujourd’hui avec des
transactions, sur un marché de
masse, utilisant un environnement
ouvert,
tel
Internet.
Chacun
pourra, lors de sa visite au salon
Cartes, se faire une idée de la
maturité des offres présentées cette
année. Nous reviendrons sur ces
sujets.
France – Strategie Groupe BPCE
Le plan stratégique 2014-2017 du
Groupe BPCE (Banque Populaire –
Caisse d’Épargne) a été dévoilé
cette semaine par son Président,
Monsieur François Pérol. Parmi
les
sujets
développés,
une
orientation
choisie
vers
le
déploiement
de
services
numériques
(marché
des
particuliers, des entreprises et des
professionnels) en appui d’une
politique commerciale différenciée
pour les deux banques de réseaux.
Ainsi, il ne s’agit pas de développer
une relation clients 100% à
distance mais bien de mettre à
leur disposition, l’ensemble des
services
bancaires
(assurance
comprise) disponibles à partir du
site Web de la banque en ligne,
précise son Président. L’objectif
étant de mettre en ligne 80% des
offres des services banqueassurance des deux marques du
Groupe, à l’horizon 2017.
Avis de la rédaction :
La stratégie du Groupe BPCE
s’oriente donc vers une efficience
de la distribution de ses produits
et
services
banque-assurance
privilégiant le canal de la banque
en ligne en complément de son
réseau historique et n’envisage pas
à court terme de diminution du
nombre de ses agences (8000
agences
environ).
Cependant,
quelques
rapprochements
de
banques régionales seraient à
l’ordre du jour du plan stratégique
(évoqué par son Président). Cette
approche permettant, à la force
commerciale des deux réseaux
bancaires, de se consacrer à un
meilleur
service
clients
de
proximité et conquête de prospects.
Il est établi que 20% des clients
d’une banque sont réticents à
l’idée d’un service 100% en
ligne, déshumanisant, de facto,
une relation banque-clients (source
EFMA). De plus, on constate que la
qualité de l’information donnée en
agence et/ou centre d’affaires
entreprise
est
parfois
insatisfaisante sur le terrain. En
cause,
une
information
conséquente et régulièrement mise
à jour ne laissant pas le temps au
réseau de la digérer. Mais aussi, la
complexité
grandissante
de
produits et services mis en marché
mettant parfois en difficulté, un
personnel bancaire de proximité
qualifié de généraliste et non de
spécialiste.
Aussi, le choix du Groupe BPCE
est un compromis à trois ans qui
préserve l’héritage d’une relation
établie de proximité tout en entrant
dans l’ère d’une relation digitale
misant sur le développement d’une
information
clients
accessible
depuis les services de la banque en
ligne.
Ce choix s’inscrit sans doute dans
une
volonté
de
changement
culturel du jeune Groupe BPCE
afin de mieux rivaliser avec les
groupes
Crédit-Agricole-LCL
et
Crédit-Mutuel-CIC. Rappelons que
le Groupe BPCE est classé parmi
les cinq grands groupes bancaires
français. Grâce à ses deux réseaux
à fort taux de bancarisation, il
dispose d’atouts certains pour
répondre à ses prochains défis.
France – Monem Mobile – Paiement par Le Credit Lyonnais
La banque Le Crédit Lyonnais,
lance la commercialisation d’une
nouvelle offre à destination du
marché des professionnels et des
entreprises. Monem Mobile, est le
nom commercial de ce que les
anglosaxons appellent le Mobile
POS pour Terminal de paiement
à partir d’un Mobile. De son coté
le
Crédit
Agricole,
commercialisera la même offre
sous le nom de « Smart TPE« .
Cette annonce commune des deux
banques vient contrer directement
celle de Paypal et d’autres
nouveaux entrants du paiement de
proximité, en s’affranchissant du
traditionnel TPE (Terminal de
Paiement Électronique). Par cette
initiative innovante à saluer pour
son audace, Le Crédit Lyonnais et
le Crédit Agricole deviennent ainsi
les
deux
premières
banques
françaises à commercialiser une
nouvelle offre d’acceptation et
d’acquisition du paiement en mode
« Face to Face« .
C’est bien une nouvelle page de
l’histoire de la monétique 3.0 qui
s’ouvre avec la commercialisation,
par un grand groupe bancaire
français, du Mobile POS et que
nous avions déjà annoncé en début
de cette année 2013, comme étant
la voie pour de nouveaux services à
valeur
ajoutée
depuis
un
smartphone.
Monem Mobile – Paiement par
carte bancaire
En quoi cette offre est-elle
révolutionnaire ?
L’offre commerciale Monem Mobile
(ou Smart TPE) est composée de
deux supports, le smartphone du
commerçant dont l’application de
paiement est téléchargeable (avec
consultation de l’historique des
opérations) et d’un lecteur de carte
à puce (lecture du microcircuit et
dialogue en bluetooth avec le
smartphone) et d’une imprimante
sur option (à défaut, un ticket
transmis par SMS au client).
Monem Mobile – Historique des
opérations
Parmi les applications, on trouve
également les fonctions de caisse
enregistreuse offrant la possibilité
au
commerçant
d’accepter
également les paiements par
chèque et en liquide.
Mais la surprise vient de la
possibilité offerte au commerçant
par le Monem Mobile de créer une
base de données de ses produits
afin de lui faciliter sa vente et la
gestion des opérations.
Monem
Mobile
–
Catalogue
Produits
Aussi, cette offre semble très
complète et permet au commerçant
de s’affranchir de son traditionnel
TPE
tant
les
fonctionnalités
annoncées sont plus riches que
celle de son terminal actuel. Les
deux réseaux (Le Crédit Lyonnais
et le Crédit Agricole) déploieront
cette offre à partir de 2014. Un
pilote en Sud-Rhone-Alpes est déjà
lancé auprès de 150 marchands.
Monem Mobile – Commerçant
Nomade
On pourra regretter l’absence de la
fonctionnalité sans contact NFC à
un moment où les banques
françaises migrent vers cette
technologie
à
l’occasion
du
renouvellement
de
la
carte
bancaire de leurs clients. De même
que l’acceptation des cartes Amex
et JCB dont un accord a été signé
avec le GIE des Cartes Bancaires.
Mais s’agissant à ce stade d’un
pilote,
la
version
2
sera
certainement corrigée en ce sens.
Monde – Bitcoin franchit les 400 dollars
Voilà bien un sujet qui fait régulièrement parler de lui. Le Bitcoin, cette
monnaie virtuelle qui défie les règles des États et des banques, séduit
actuellement les spéculateurs et tente de s’imposer jour après jour comme la
monnaie du Web. Commercialisée en 2009 (en 2012, 1 bitcoin = 7 dollars),
sa parité vient de dépasser la barre des 400 dollars cette semaine. Limitée à
une diffusion de 21 millions de bitcoins, cette restriction de son émission
exerce
une
pression à la hausse qui enchante
les investisseurs. Notre article de
décembre 2012 (cf. offre Paymium),
se faisait l’écho d’une offre
immature, mais depuis bientôt un
an, force est de constater que les
choses changent quelque peu.
Mais
peut-on
raisonnablement
imaginer une monnaie virtuelle,
laissée à la main des spéculateurs
et servir de monnaie d’échanges
pour l’achat-vente de biens et
services ? Plusieurs sociétés en ont
fait le pari, à l’instar de Nexunity,
une société luxembourgeoise.
Imaginée pour devenir la monnaie
de
référence
sur
le
Web
s’affranchissant d’une régulation
des États et du système bancaire,
certains commerces de proximité
adoptent aujourd’hui le Bitcoin
(au Canada notamment).
Pour acheter des Bitcoins, vous
avez le choix de conserver votre
anonymat ou de communiquer vos
données
d’identification
(carte
nationale d’identité ou passeport).
Le site Bitcoin-France recense
plusieurs liens à ce sujet dont les
cours varient selon la politique des
commissions
prélevées
et
la
volumétrie de votre achat.
Liste des sites d’achat de
Bitcoins
Pour autant, il est difficile de s’en
procurer aujourd’hui face à une
demande forte qui peut se
comparer à la frénésie d’achat d’or
ayant dépassé les 40 euros, il y a
un an pour se stabiliser autour de
30 euros aujourd’hui. Le cours du
Bitcoin connait depuis ce début
d’année une hausse purement
spéculative
qui
devient
contreproductive au succès de son
déploiement et utilisation courante
par les ménages et les entreprises.
Évolution 2011-2013 Bitcoins
Ainsi, le Bitcoin devient une
monnaie
électronique
de
placement à haut risque qui la
détourne de son objectif premier,
devenir une monnaie d’échanges
de biens et services.
Si la communication autour du
Bitcoin
s’est
professionnalisée
depuis notre article de décembre
2012, force est de constater que
son adoption et utilisation dans
l’économie
pose
toujours
un
problème.
Rappelons-nous
l’engouement en 2007 autour du
Linden Dollar (1USD = 1L) créé
pour des échanges dans le Monde
virtuel de Second Life et dont la
parité aujourd’hui est 1USD =
270L. Seuls ceux qui ont acheté et
revendu peu de temps après, ont
pu faire une belle opération.
Enfin, la plateforme d’échanges de
Bitcoins, Global Bond Limited
basée
à
Honk-Kong,
a
brusquement cessée ses activités
fin octobre 2013 rapporte l’AFP
(source Diyi Caijing – China
Business Daily). Les 500 victimes
concernées ont perdu 2,5 millions
d’euros (20 millions de yuans).
France – Orange Cash paiement mobile
L’opérateur
historique
Orange
revient en force avec une nouvelle
offre
« Orange
Cash »
en
partenariat avec le consortium
bancaire Visa, voulant ainsi
prendre le train des opportunités
du « paiement mobile« . Rappelant
ainsi que les opérateurs télécoms
s’invitent également sur la scène
du commerce en ligne et du
paiement par carte bancaire de
proximité, longtemps le monopole
des banques.
A la longue liste des acteurs du
paiement aujourd’hui, banque,
établissement
de
monnaie
électronique, grande distribution,
consortium bancaire, etc. Les
opérateurs télécoms entendent
bien jouer un rôle déterminant. La
puissance du nombre de leurs
abonnés, leur ouvrant rapidement
un marché de masse avec une
solution
de
paiement
mobile
adaptée
aux
attentes
des
consommateurs. Le paiement est
bien au cœur d’une bataille
actuelle entre les acteurs clés de la
monétique. Aussi, ce secteur
d’activités va connaitre, au cours
de ces trois prochaines années, un
taux de mortalité et d’abandons
sans précédent.
Rappelons
que
les
banques
détiennent une place enviée encore
aujourd’hui car elles possèdent
toujours une longueur d’avance
dans
la
gestion
du
risque
(insolvabilité
client,
opérations
frauduleuses, modèle économique),
leur savoir-faire. Cependant, au
cours des trente dernières années,
elles ont externalisé bon nombre de
services
parmi
lesquels,
l’intégration et le traitement des
opérations de paiement. Aussi, leur
stratégie actuelle est bien de
recentrer une activité stratégique
« vache à lait » et d’en mutualiser
les coûts par les gestion d’usines
monétiques afin d’en conserver la
maitrise. Le dernier exemple en
date est l’offre « Paylib » (cf. notre
article).
Orange Cash – Présentation
commerciale
La réponse d’Orange ne s’est pas
faite attendre, après avoir tenté de
commercialiser une offre commune
avec les banques françaises, au
cours de ces dix dernières années,
« Orange Cash » verra bien le jour
début 2014. Il s’agit d’une carte
bancaire co-brandée « Visa » et
équipée de la technologie « NFC »
pour permettre des opérations de
paiement
de
proximité
sans
contact. Pour les opérations MCommerce, l’application de carte
virtuelle dynamique (entendez un
numéro de carte jetable à chaque
paiement) est installée dans le
smartphone.
Avec cette offre, le consommateur
pourra réaliser des opérations de
proximité et sur Internet en toute
sécurité. Nous souhaitons nos
voeux
de
réussite
à
la
commercialisation
de
l’offre
« Orange Cash » dont deux pilotes
(Caen et Strasbourg) débuteront
en janvier 2014.
USA – Coin agregateur de carte de fidelite
La start-up californienne Coin
recherche des investisseurs afin de
commercialiser un concept de carte
de paiement réunissant plusieurs
cartes de fidélité privatives. Une
explication est donnée dans la
vidéo ci-dessous.
Présentation commerciale de
Coin
Cette carte de paiement fonctionne
à partir des données de la piste
magnétique ce qui pénalise sa
distribution dans le Monde EMV
dont la France fait partie pour les
paiement de proximité. La cible
immédiate du concept est bien le
marché
américain,
mais
un
déploiement
en
Europe,
par
exemple, obligera la start-up à
implémenter une puce afin de
rendre compatible la carte de
paiement
aux
contraintes
réglementaires des consortiums
MasterCard et Visa.
Il s’agit tout de même d’une
approche intéressante pour les
cartes de fidélité privatives dont la
grande distribution est passée
maitre.
MasterCard rejoint Smart Cities Council
Le
consortium
bancaire
MasterCard
annonce
son
partenariat avec Smart Cities,
groupement d’entreprises visant à
promouvoir l’innovation au service
de la création de villes intelligentes.
Ce partenariat visera à imaginer et
développer des plateformes de
gestion
des
transactions
numériques
au
bénéfice
des
autorités locales, des entreprises et
des
citoyens.
En
tant
que
partenaire privilégié du Smart
Cities
Council,
MasterCard
mettra son expertise au service de
ses
conseillers
et
de
ses
membres afin de fournir aux villes
des
solutions
de
paiement
innovantes et plus sûres. De plus,
MasterCard
contribuera
au
Guide développé par le Smart
Cities Council afin d’améliorer la
qualité de vie, la fonctionnalité et
la pérennité des villes dans le
monde.
Nigeria – NIMC lance une carte de paiement identitaire
La National Identity Management
Commission du Nigeria, annonce
un partenariat avec MasterCard,
NXP et SPS lui permettant de
commercialiser une carte bancaire
(paiement
et
retrait)
utilisée
également pour identifier son
titulaire (IdCard).
La commercialisation annoncée de
13 millions de cartes bancaires
sera effective au premier trimestre
2014. La carte de paiement sera
co-brandée avec MasterCard et
s’appuiera sur une carte de prépaiement.
Plusieurs pays en Europe ne
souhaitent pas héberger une
application identitaire et une
appkication de paiement /retrait
pour des questions d’éthique. En
effet, si la combinaison des deux
applications est possible sur la
puce avec une étanchéité solide,
les projets en ce sens n’ont pas
abouti de peur de l’exploitation des
données qui pourrait en être faite
ultérieurement par les États, voire
de leur commercialisation.
Cette question n’a pas été un
obstacle dans le cadre de ce projet.
Un exemple à suivre en Europe ?
Monde – Salon Cartes 2013 – Gagnants des Sesames
Rappelons
que
les
Sesames
récompensent
les
entreprises
innovantes dans les domaines de la
monétique au sens large parmi les
onze catégories. Cette année 34
finalistes étaient en compétition.
Catégories : Société / Produit
▪ Hardware : Gemalto – M2M
▪ Software : Giesecke &
Devrient – TEE-TSM
▪ IDentification : Infineon –
High Speed Epassport
▪ IT-Security : CipherCloud –
Platform
▪ Transport
–
Card4B
–
Wildcard
▪ Banque : Airtag – Airshop
▪
▪
▪
▪
▪
Internet : Oberthur – My
Voice is my Password
Mobilite : Think & Co – NFC
Shopping
E-Transaction : SCCP –
Swiff MWallet
Production & Test : Secure
IC – Smart SIC Analyser
Discovery : Think & Co –
Dynamic NFC Screen
▪
Nos compliments aux vainqueurs.
Lors de votre venue sur le salon
vous pourrez découvrir sur leurs
stands respectifs, les innovations
récompensées.
Monde – Think and Go-NFC
Voici une entreprise française qui
va faire parler d’elle dans les
semaines qui viennent. Après avoir
décroché récemment le 1er prix
Créa13, elle emporte deux Sésames
au Salon Cartes 2013, celui de la
mobilité « NFC Shopping » et celui
de la découverte « Dynamic NFC
Screen« . Les prospects de la
société Think and Go-NFC étant
prioritairement les acteurs de la
grande
distribution,
d’autres
applications prometteuses sont
dans les cartons.
On s’en doutait, la technologie et le
marché du sans contact sont bien
matures en France. Avec les
banques qui renouvellent leur parc
de
cartes
bancaires,
les
smartphones et les terminaux de
paiement qui sont, au fur et à
mesure, équipés d’antennes NFC,
ce marché va bien atteindre les
conditions d’un essor important en
2014. C’est le « time to market »
choisi par une société de neuf
salariés pour commercialiser deux
offres à destination des grands
comptes de la distribution.
« NFC Shopping » est la version
ergonomique d’achats dans les
grandes
surfaces
pour
le
consommateur en gain perpétuel
de temps pour se consacrer à
d’autres
actions
moins
rébarbatives.
La
technologie
permettant avec le smartphone du
client d’enregistrer les produits et
de bénéficier de bons de réduction,
voire d’un programme de fidélité.
Chaque article possédant une fiche
détaillée
pour
consommateur.
informer
le
La seconde application développée
par la société « Think and Go »
s’adresse également au marché de
la grande distribution.
Il s’agit d’un écran interagissant
avec le smartphone du client afin
de l’aider dans ses choix de
produits. Voilà une approche
ludique et utile qui va permettre de
faire
ses
courses
tout
en
s’amusant.
C’est notre premier coup de coeur
du Salon Cartes 2013. Nous
présentons nos voeux de réussite
au déploiement de cette offre
intelligente et répondant à une
attente forte des consommateurs
comme des grandes surfaces.
Monde – Safran Morpho 3DBioSecure
Vous
trouverez
ci-après
le
Communiqué de Presse de la
société Safran Morpho pour sa
solution
biométrique
sur
smartphone.
A l’occasion du salon CARTES,
Morpho (Safran), leader mondial
dans les solutions biométriques,
présente « 3DBioSecure » (Hall 4 /
stand H001). Cette innovation
utilise la biométrie pour permettre
la
validation
des
paiements
mobiles.
3DBioSecure est une application
biométrique mobile extrêmement
novatrice, qui permet la validation
des
paiements.
Alors
qu’aujourd’hui
les
signatures
électroniques reposent sur des clés
secrètes aléatoires sans rapport
avec
leur
propriétaire,
3DBioSecure
établit
un
lien
biométrique entre la clé privée et
son
propriétaire.
Une
telle
authentification
renforce
considérablement la sécurité du
paiement en ligne et garantit la
non-répudiation
électroniques,
particulièrement
la
validité
électroniques ne
cause.
des signatures
tout
en
étant
conviviale. Ainsi,
des
signatures
peut être mise en
« Avec
l’augmentation
des
transactions numériques et les défis
sécuritaires associés, 3DBioSecure
illustre parfaitement la biométrie au
service du secteur bancaire »,
déclare Régis Bauchière, Directeur,
Gestion de l’Identité, au sein de la
division Identification de Morpho.
Morpho avait été sélectionné
comme finaliste pour le trophée
SESAMES
dans
la
catégorie
« Internet
sécurisé/authentification »
pour
3DBioSecure.
Les
Trophées
SESAMES ont récompensé les
professionnels les plus innovants
dans les domaines des cartes à
puce, de la sécurité numérique, de
l’identification, des transactions
sécurisées et des technologies sans
contact.
France – Paypal et les comptes particuliers
L’administration de Bercy vient
d’apporter des précisions au sujet
de
l’obligation
légale
de
déclaration pour les titulaires de
comptes Paypal en France. Nous
en parlions au mois d’octobre
dernier
lors
de
la
décision
jurisprudentielle intervenue (Pau Décision n° 1101426 du 25 avril
2013) à l’encontre d’une personne
physique qui détenait des avoirs
sur un compte.
Cette fois Bercy apporte les
précisions suivantes afin de lever
toute
ambiguïté.
Plusieurs
conditions doivent-être remplies
afin
d’être
exonéré
d’une
déclaration
auprès
de
leurs
services :
▪ le compte a pour objet de
réaliser
en
ligne
des
paiements d’achats ou des
▪
▪
encaissements afférents à
des ventes de biens,
l’ouverture
du
compte
suppose la détention d’un
autre compte ouvert en
France et auquel il est
adossé,
la
somme
des
encaissements
annuels
crédités sur ce compte et
afférents
à
des
ventes
réalisées par son titulaire
n’excède pas 10 000 € / an.
▪
Si toutes ces conditions ne sont
pas remplies, une déclaration par
le titulaire du compte devient
obligatoire (article 1649 A du Code
Général
des
Impôts).
Tout
infraction fera l’objet d’une amende
forfaitaire pouvant aller à une
somme de 1 500€.
Strategie Groupe BNP-Paribas
En réponse vraisemblablement à la
stratégie
du
Groupe
BPCE
présentée la semaine dernière à la
surprise générale par son Président
Monsieur François Pérol, cette fois
c’est au tour de la BNP-Paribas de
présenter les grandes lignes de son
plan d’actions, deux thèmes
majeurs ont été développés
« Préférence Client » qui vise la
refonte de son réseau d’agences et
la « Monétique » qui prévoit le
déploiement d’offres innovantes en
réponse à une concurrence forte.
« Préférence
Client »
est
un
programme à moyen terme visant à
refondre une relation de proximité
en agences afin d’améliorer la
relation clients existante. Présentée
aux syndicats par la Direction, elle
prévoit plusieurs mesures. Sur les
2 250 agences réparties dans
l’hexagone,
10%
seraient
transformées en « agence express »
consacrées à des opérations de
base (ouverture compte clients,
etc.) sans conseillers dédiés. La
localisation de ces agences étant
prioritairement dans des lieux de
passage (ex: centres commerciaux)
avec un ou deux salariés.
10% des agences actuelles seraient
transformées
en
« agence
d’expertises métiers » (thèmes :
crédit immobilier, prévoyance). Les
80% restants conserveraient leur
statut « agence conseils » avec des
conseillers proactifs en relation
avec la clientèle en agence et par
téléphone ou Internet.
Cette
réflexion
sur
la
réorganisation du réseau de ses
agences devrait s’accompagner de
mesures permettant d’équiper les
conseillers (tablet PC, etc.) afin de
moderniser les lieux d’accueil et
optimiser le conseil de proximité.
Le second projet majeur concerne
la « Monétique« . Présenté par
Monsieur François Villeroy de
Galhau
–
Directeur
Général
Délégué, part du constat que la
banque
bénéficie
d’une
forte
notoriété auprès de ses clients
dans le domaine du paiement.
Cependant, les initiatives actuelles
des
« nouveaux
entrants »
risquent de compromettre à terme,
une confiance basée sur la sécurité
des paiements et en augmenter le
risque
systémique.
Afin
de
redonner sa place à la banque et
aussi concurrencer des acteurs
agressifs
sur
un
marché
concurrentiel en plein essor (ex:
paiement mobile), le Groupe BNPParibas prévoit de commercialiser
des offres, à l’instar de Paylib,
adaptées et de communiquer sur la
sécurité de ses solutions (pas de
données sensibles transmises). A
ce sujet, la solution Paylib serait
déjà créditée de plus de 100 000
téléchargements de l’application
depuis sa commercialisation.
A
l’international,
d’autres
initiatives du Groupe BNP-Paribas
voient le jour. Elles s’adressent au
marché des professionnels comme
en Italie avec « Mobo » ou encore
en Belgique sous l’appellation
« Sixdots« . Il s’agit de terminaux
de
paiement
pour
des
commerçants
nomades.
Mais
reconnait
Monsieur
François
Villeroy de Galhau, la concurrence
est forte avec notamment l’arrivée
prochaine de l’offre Paypal Here
(lire notre article).
L’analyse de la rédaction :
Les banques de réseau souffrent
aujourd’hui de coûts récurrents
qu’elles souhaitent abaisser, à
l’instar
de
leur
réseau
de
distribution historique dont on sait
que la qualité des conseils
prodigués aux clients pourrait-être
améliorée.
Ces
canaux
de
distribution naturels de produits et
services
étant
insuffisamment
rentables. Une réflexion des atouts
et optimisation du réseau est donc
en
forte
réflexion
et
deux
approches
complémentaires
se
profilent, celle du Groupe BNPParibas avec une redéfinition du
rôle
de
l’agence
selon
sa
localisation et celle du Groupe
BPCE misant sur le développement
de
services
numériques
en
adéquation avec les attentes de ses
clients.
Du coté du développement des
nouveaux usages de paiement. Le
Mobile Payment met en grandes
difficultés les banques, émettrices
de cartes bancaires et acteurs
légitimes à forte notoriété. Les
initiatives des nouveaux entrants
bousculent cet ordre établi depuis
plusieurs décennies. Aussi, les
banques doivent-elles « reprendre
le lead » à ce sujet. Faute d’une
entente trouvée avec les opérateurs
de télécoms, elles doivent trouver
une réponse rapidement aux
projets actuels de déploiement de
solutions venues d’acteurs de la
grande
distribution
comme
d’acteurs
plus
inattendus,
à
l’instar de Google avec son wallet.
Le débat sur la sécurité amorcé par
la BNP-Paribas est parfaitement
légitime car ce sont bien les
banques qui devront régler les
litiges clients nés d’initiatives
privées. En effet, tout client
acceptant de confier les données de
sa carte bancaire à un marchand
(stockées dans un wallet) se
tournera ensuite vers sa banque en
cas
de
contestation
d’une
transaction. Ces surcoûts de backoffice étant supportés uniquement
par la banque en cas de fraude et
non par le marchand, à l’origine
d’une faille dans son système.
Si les recommandations du PCIDSS
Council
apportent
des
réponses
techniques,
elles
n’abordent pas la question de la
responsabilité
commerciale
de
chaque acteur de la chaine de
valeurs monétique. C’est pourquoi,
en France, la Banque de France
surveille
attentivement
ces
initiatives privée qui peuvent
compromettre à terme la confiance
des consommateurs-marchands et
les détourner d’un environnement
ouvert
jugé
insuffisamment
sécurisé.
La création d’un groupe de
travail en ce sens, réunissant les
acteurs
clés
du
paiement,
permettrait de prévenir de risques
identifiés et connus auquel le
marché du paiement par carte
bancaire n’a pas encore apporté de
réponses. La fumée est à nos
portes et le risque d’incendie est
bien
réel
si
des
règles
opérationnelles
ne
sont
pas
établies
rapidement
identifiant
clairement la part de responsabilité
de chacun des protagonistes.
Monde – Ezio Ebanking Server Gemalto IBM
« Ezio Ebanking Server » est le
nom de code d’un projet de
partenariat mondial signé entre
deux géants, « Gemalto et IBM »
afin d’offrir aux banques un
serveur sécurisé pour les accès
distants
(particuliers
et
entreprises).
La plateforme est déjà certifiée
pour fonctionner avec plus d’une
trentaine
de
solutions
d’identification
ou
d’authentification
du
marché
(display
cards,
tokens
USB,
lecteurs de cartes à puce, , ).
Plusieurs fonctionnalités ont été
pensées afin de répondre aux
attentes du marché bancaire,
interopérabilité
avec
l’infrastructure existante, stratégie
multi-canaux
supportées,
segmentation des clients, module
de gestion des risques, etc.
Présentation des applications Ezio
Ce film illustre bien les différentes
solutions
d’identification
/
authentification du marché et
laisse le choix à la banque de
déployer
une
des
solutions
proposées, voire d’intégrer sa
propre solution. La plateforme Ezio
Ebanking Server s’annonce donc
comme
un
compromis
aux
solutions existantes des banques
se voulant définitivement ouverte.
Cette approche a été présentée au
salon Cartes 2013 qui se termine
aujourd’hui.
Monde – EuroSmart-Analyse évolution de la monétique
Comme chaque année, EuroSmart
a présenté au Salon Cartes 2013,
une étude de ses prévisions et
tendances monétiques pour l’année
2014. Vous trouverez ci-dessous le
Communiqué de Presse.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Solutions simples et sécurisées : la
croissance continue
Près d’un milliard de cartes à puce
sans contact devraient être livrés
en 2013 l’association Eurosmart,
représentant l’industrie de la
Smart Security à Bruxelles, a
publié ses prévisions de livraisons
mondiales
d’objets
portables
sécurisés pour 2013 et 2014.
Eurosmart anticipe la livraison de
7.2 milliards d’unités en 2013,
puis de 7.7 milliards en 2014,
soit une croissance annuelle de
+7%. La demande de solutions
alliant simplicité d’utilisation et
sécurité reste solide et soutenue à
travers le monde.
Pour le Président d’Eurosmart,
Oyvind Rastad, cette tendance est
clairement perceptible dans la
progression des technologies sans
contact comme le NFC (Near Field
Communication) et les cartes à
interface duale : « La demande en
cartes de paiement sans contact a
été particulièrement forte cette
année,
grâce
à
la
facilité
d’utilisation et la sécurité qu’elles
procurent aux utilisateurs », a-t-il
déclaré. « Un tiers des cartes de
paiement livrées en 2013 seront
d’ailleurs des cartes à interface
duale, qui allient les technologies
contact
et
sans
contact
et
permettent,
par
exemple,
d’effectuer des paiements sur des
terminaux sans contact ou de
retirer comme d’habitude des
liquidités sur un distributeur
automatique de billets ».
Une proportion croissante de
cartes d’identité électroniques,
telles que les permis de conduire
ou les passeports électroniques,
inclue
également
des
fonctionnalités
sans
contact,
permettant par exemple de franchir
les
barrières
automatiques
installées aux frontières. Selon les
prévisions
d’Eurosmart,
un
document électronique sécurisé
sur deux émis en 2013 sera sans
contact. Les cartes de transport
telles que la London Oyster Card
ou d’autres cartes de transport en
commun sont toutes sans contact,
de même que de nombreuses
cartes
d’accès
logique
et
physique tels que les badges
d’entreprises.
Au total, près de de 930 millions de
cartes sans contact devraient être
livrées
en
2013,
soit
une
augmentation de 41% par rapport
à 2012. Et c’est sans compter les
plus de 250 millions d’unités
d’éléments sécurisés NFC devant
être livrées en 2013.
Selon M. Rastad, « notre société est
confrontée au défi croissant de
bénéficier des avantages des
services numériques, tout en étant
capable de sécuriser les données
personnelles et de préserver la
confiance.
Eurosmart
et
ses
membres restent à la pointe de
l’innovation et poursuivront la
promotion de solutions sécurisés
intelligentes,
qui
rendent
accessibles
les
services
numériques
et
assurent
la
protection des données privées tout
en luttant contre la fraude. Nos
solutions
sont
simples
à
comprendre, faciles d’utilisation et
intrinsèquement sécurisées. »
OBJETS PORTABLES SÉCURISÉS
: TENDANCES DES MARCHÉS
DANS LE MONDE
Télécoms
Les règlementations nationales ont
fortement impacté les livraisons de
cartes SIM en Inde en 2013. La
migration
vers
la
prochaine
génération
des
cartes
UICC
(Universal Integrated Circuit Card)
est stimulée par le déploiement de
la 4G : plus de 260 réseaux
commerciaux LTE (Long Term
Evolution) seront actifs dans 93
pays d’ici la fin de l’année selon
3GPP (3rd Generation Partnership
Project). La rapide montée en
puissance du déploiement du NFC
devrait se confirmer sur un volume
significatif de cartes SIM NFC. La
technologie M2M ouvre la voie à
une large palette de nouvelles
applications commerciales sur des
marchés prometteurs (automobile,
compteurs intelligents et appareils
électronique grand public).
Services financiers et banque
La migration des cartes de
paiement équipées d’une bande
magnétique
vers
les
standards EMV (carte à puce)
pousse la croissance partout dans
le monde, y compris aux EtatsUnis où la conversion vient de
débuter. La solide croissance des
objets
portables
sécurisés
à
interface duale se poursuit ; plus
d’une carte de paiement livrée en
2013 sur trois allieront les
technologies
contact
et
sans
contact. Les technologies à puce
s’étendent toujours plus aux cartes
de retrait et de débit, au-delà des
cartes de crédit.
Documents
administratifs
d’identité et de santé
Croissance stable des programmes
nationaux d’identité électroniques;
des pays d’envergure ont déjà
déployé ces projets, et de nouveaux
programmes sont mis en oeuvre
(Brésil,
Indonésie,
Russie,
Turquie).
Les
standards
de
l’Organisation de l’Aviation Civile
Internationale (ICAO) pour les
documents de voyage électroniques
lisibles
à
la
machine
sont
désormais utilisés au niveau
mondial pour quatre types de
documents : passeports, permis de
séjour,
documents
nationaux
d’identité avec fonction de voyage
et programmes de voyageurs
enregistrés. Les standards ICAO
contribuent à l’augmentation du
volume de projets sans contact.
Plus de dix Etats membres de
l’Union européenne mettent en
oeuvre des projets de permis de
conduire
électronique,
en
conformité
avec
la
Directive
2012/36/EU. Les premiers Etats à
déployer ces documents en 2013
sont la Croatie, la France et
l’Irlande. De nouveaux Etats
commencent à adopter la carte
électronique d’immatriculation des
véhicules, et ce particulièrement en
Europe à travers l’application de la
Directive
2003/127/EC
Technologie
NFC.
Dans
la
continuité de la livraison de plus
de 250 millions d’unités en 2013,
Eurosmart prévoit la livraison de
plus de 400 millions d’éléments
sécurisés NFC en 2014. Ces
derniers incluent les UICC équipés
du NFC, les éléments sécurisés
embarqués, et d’autres facteurs de
forme
comportant
une
fonctionnalité NFC. L’écosystème
NFC est en phase de maturation ;
les téléphones mobiles intégrant la
technologie NFC sont disponibles
dans les catalogues des principaux
fabricants et le déploiement de
terminaux de points de vente
compatibles (TPV) est en cours. Les
opérateurs de réseau mobile, les
banques, commerçants et autorités
de transports offrent de plus en
plus de services NFC sécurisés.
Au-delà
du
paiement,
la
technologie NFC offre une variété
de cas d’usage via les services de
géolocalisation et des programmes
de fidélité.
France – FEVAD Achats Noel 2013
La FEVAD a présenté le 20
novembre dernier, une analyse de
la tendance des achats par les
ménages pour la fin de l’année
2013. Comme on s’en doute, la
période des fêtes de Noël et de fin
d’année représentent une part
conséquente de l »activité des
entreprises. Ainsi, la projection,
réalisée
par
la
Fédération
Ecommerce et Vente A Distance,
prévoit un chiffre d’affaires de 10
Milliards d’euros pour la seule
période à venir (20% de l’exercice
2013, soit 50 Milliards) selon deux
facteurs conjugués, le nombre
croissant d’acheteurs en ligne (33
millions – +3%) et l’augmentation
de la volumétrie des achats. La
part actuelle des smartphones va
également contribuer à l’essor du
Mobile Commerce.
ECommerce
2005-2013
–
Evolution
Noel
Premier constat, les français
anticipent moins les achats de Noel
que les anglais selon une analyse
comparative
du
nombre
de
requêtes réalisées sur le moteur de
recherches Google. En effet, dès la
mi-octobre nos voisins sont déjà
dans
l’intention
d’achats
et
comparent les produits et les prix,
période qui se termine la première
semaine de décembre. Le français
s’en préoccupe au cours d’une
période plus courte, de minovembre à mi-décembre. Une
question de culture, une exception
française.
Anticipation des Achats de Noel
2013
Le second schéma confirme une
tendance d’achats qui débute minovembre avec une baisse des
requêtes sur les moteurs de
recherches le premier week-end de
décembre
qui
correspond
à
l’ouverture
exceptionnelle
des
magasins. Le second pic des
intentions d’achat intervenant midécembre pour les retardataires.
Pic des requêtes Google
La part du smartphone et
Tablettes PC progresse également
avec respectivement 20% et 9% des
requêtes réalisées. Ainsi, parmi les
utilisateurs de ces nouveaux
supports, 37% des acheteurs le
font toujours à partir de leur PC.
Les sites Amazon et Voyages
SNCF enregistrent une moyenne
de 10% de visiteurs depuis leur
smartphone.
La consommation bénéficie des
aouts d’un secteur toujours aussi
attractif auprès des ménages.
Cependant, le panier moyen des
achats est revenu à son niveau de
2006, soit 87€ alors que le
montant enregistré se stabilise en
France à près de 500€ par cyberacheteur.
Évolution Panier Moyen 20062013
Depuis 2009, le chiffre d’affaires
enregistré par le E-Commerce
devrait doubler d’ici la fin de
l’année, passant de 25 à 50
Milliards d’euros.
Projection
Chiffre
Affaires
ECommerce 2013
Autre sujet présenté lors de la
conférence de la FEVAD, les
produits stars attendus dans le
panier des ménages. Sans surprise
encore
pour
cette
année,
l’informatique garde le lead, les
français en étant toujours aussi
friands.
Produits stars – Noel 2013
Enfin, les internautes équipés de
smartphone
ont
visité
prioritairement les sites de loisirs
(culture
et
voyages)
comme
l’indique le Top 5 des commerçants
consultés.
EMarchands : Top 5 depuis un
Smartphone
Nos remerciements à la Fédération
de la FEVAD pour ces informations
riches et pertinentes réalisées avec
le concours de leurs partenaires
avant une période de forte activité
économique attendue par les
entreprises.
Europe – BCE – Alerte Securite Paiements Mobile
Nous en parlions en conclusion
d’un
récent
article
sur
le
développement anarchique, dans
le Monde, de solutions de
paiement (cf. lire notre article) afin
de répondre à un Eldorado
prometteur d’acteurs misant sur
l’essor d’achats en ligne depuis un
Smartphone, Tablette PC ou
encore un Mobile POS. La Banque
Centrale Européenne (BCE) vient
donc de lancer, à ce sujet, une
Consultation Publique afin de
partager une inquiétude légitime
de risques systémiques et défiance
du public grandissant. Mais aussi
d’identifier les « Best Practices »
du marché en vue d’apporter une
réponse à l »ensemble des acteurs
de la chaine de valeurs monétique.
Lorsque la fumée se voit de loin,
il est fort à parier qu’avec le vent
actuel du nombre de solutions
mises sur le marché, un incendie
se déclenchera dans la « Maison
Paiement » dans moins de deux
ans. C’est pour éviter un risque,
identifié notamment dans le cadre
des dernières recommandations
PCI-DSS 3.0, que la BCE souhaite
consulter tous les acteurs. Un
recueil a été réalisé en ce sens afin
de servir de base aux échanges et
réflexions à venir.
Du coté du développement des
nouveaux usages de paiement. Le
Paiement Mobile met en grandes
difficultés les banques, émettrices
de cartes bancaires et acteurs
légitimes à forte notoriété. Faute
d’une entente trouvée avec les
opérateurs de télécoms, elles
doivent apporter une réponse
rapidement aux projets actuels de
déploiement de solutions venues
d’acteurs de la grande distribution
comme d’acteurs plus inattendus,
à l’instar de certains moteurs de
recherches proposant un EWallet
stockant notamment les données
sensibles de la carte bancaire. Mais
les initiatives autour du Cloud
sont également visées par les
réflexions de la BCE, tout comme
les solutions d’identification, à
l’instar du SMS ou du QRCode.
A ce propos, la Banque de France
surveille de près ces solutions afin
d’évaluer le risque de fraude
directe ou indirecte. Vous trouverez
ci-après le Communiqué de Presse
et le document de consultation
publique.
France – EyeBuy Solution de paiement Mobile
La société EyeBuy est une start-up
lancée courant 2011 par Monsieur
Georges Blondeau qui propose
une solution de paiement originale
à partir de l’application de
l’appareil photo du smartphone,
afin de flasher une image et
l’exploiter comme une donnée
source de l’achat d’un bien ou d’un
service. Vous trouverez ci-dessous
une interview de son fondateur
présentant les atouts de la solution
et la stratégie de développement de
l’entreprise.
Présentation de la société :
La société est composée de 7
salariés
(4p
à
la
direction
informatique, 1p au marketing, 1p
pour l’administratif et le dirigeant
au développement commercial)
avec
un
capital
de
138K€
(actionnariat détenu à 100% par le
fondateur).
Monsieur
Georges
Blondeau gère également une
seconde société qui propose une
plateforme de paiements en ligne,
« Fb2L-Facto« . EyeBuy a son
siège social basé à Vannes pour un
chiffre d’affaires enregistré en 2012
de 10K€.
Produit :
La solution de paiement mobile
« EyeBuy »
est
déployée
aujourd’hui sur Iphone et Android
et permet d’acheter un bien ou un
service à partir d’une image
(photo). L’application EyeBuy se
comporte
comme
un
TPE
puisqu’elle enregistre l’acquisition
des données à partir d’une simple
photo dont les caractéristiques, du
produit ou service à acheter, sont
reconnues dans la base de données
du serveur de la société pour
exploitation et présentation à un
processeur de paiement.
Le modus operandi est le suivant :
Le
consommateur
télécharge
gratuitement l’application EyeBuy
depuis son smartphone (Google
Play ou Apple Store) et s’enregistre
sur le serveur en renseignant ses
données personnelles (courriel,
téléphone, adresse physique et
moyens
de
paiement).
Une
confirmation,
à
partir
d’un
identifiant et mot de passe choisis
par ses soins, lui est alors délivrée
par le serveur de la société. A noter
que les données sensibles sont
conservées pour partie sur le
serveur et pour partie sur le
smartphone du client
encryptées par sécurité.
et
sont
La solution de paiement mobile
EyeBuy permet donc d’acheter un
bien ou un service présenté sur un
catalogue ou une revue mensuelle
(ex: une publicité) en capturant
simplement son image. Mais la
capture de l’image d’une facture
peut également servir à son
règlement à partir de l’application
((ex: les impôts). En effet, l’image
ainsi flashée est transmise au
serveur EyeBuy afin de la
réconcilier avec une base de
données de produits contenant sa
description
et
son
prix.
L’application peut s’étendre à la
capture d’une image prise à partir
d’un écran d’ordinateur, ce qui
étend le champ des possibles.
Marchés :
La gamme de produits a été
développée selon les marchés visés
du « A2C« , « B2B » et encore
« C2C« , respectivement appelés
« EyeBuy Collectivités » pour les
Collectivités
Locales,
« EyeBuy
Pro »
pour
le
marché
des
Entreprises, « EyeBuy Dons » pour
le
marché
Humanitaire
et
« EyeBuy Occas » pour le marché
d’achats-ventes entre Particuliers.
Plusieurs
collectivités
locales
comme Issy-les-Moulineaux ou
Ploeren
vont
prochainement
expérimenter
la
solution
de
paiement EyeBuy. Cette dernière
étant intégrée chez les principaux
éditeurs de logiciels. A noter que le
déploiement
de
l’offre
ne
nécessitant
pas
d’action
particulière de la part de la
collectivité locale, ajoute Georges
Blondeau.
Commercial :
Le développement est concentré
sur le marché français dont les
premiers résultats apportent la
confirmation d’une attente forte
des clients et prospects. Les
marchés visés sont, pour l’heure,
les entreprises en mode B2B. Mais
aussi, les collectivités locales pour
le paiement des factures en mode
A2C c’est à dire un service à
destination
des
contribuables,
pour les factures périscolaires à
partir du code 2D inclus dans la
facture (papier ou numérique) qui
permet au contribuable de la
régler. Trois contrats sont déjà
signés avec les principaux éditeurs
traitant
la
facturation
des
collectivités locales pour leurs
contribuables,
à
l’instar
de
la société Arpège.
“Payline de Monext, Paybox ou
encore SystemPay de Natixis
Paiements ne sont pas des
concurrents car notre offre s’adosse
techniquement à leur solution”
précise Georges Blondeau.
Les atouts de la solution :
L’entreprise EyeBuy, grâce à la
déclinaison de son offre initiale,
peut adresser plusieurs marchés
cibles pour des applications auprès
des collectivités locales, des
Entreprises ou encore auprès des
particuliers.
Pour l’usager, la simplicité de son
utilisation,
en
paiement
de
proximité et ses fonctionnalités
(consultation de l’historique des
transactions,
gestion
des
prélèvements) en font une solution
adaptée
pour
des
paiements
récurrents (ex: abonnement aux
services d’énergie). Son mode de
capture des données du bien ou
service convoité à partir de son
téléphone portable, évitent au
consommateur d’utiliser un moyen
de paiement en règlement de
proximité ou à distance. Moyen de
paiement qui a été enregistré
préalablement à la souscription du
service EyeBuy.
Pour le client cible, l’avantage de
la solution repose sur une
amélioration notable de son BFR,
grâce à une meilleure gestion des
encaissements clients. De même, la
solution améliore les coûts de
back-office évitant, de fait, les
nombreux rappels de retard de
paiement et un surcoût de
manipulation
du
moyen
de
paiement à l’encaissement (ex: le
chèque).
La solution s’inscrit bien dans l’ère
du temps, diminuant l’utilisation
du papier (dématérialisation du
ticket d’achat) et s’inscrit en droite
ligne des projets soutenus par le
programme
de
Bercy
sur
l’innovation avec une réduction
drastique du carbone.
Technique :
L’image est soit sous la forme d’un
code matriciel de type QRCode,
soit d’une image papier à plat, soit
encore de la capture de l’image
depuis
un
environnement
numérique (écran d’ordinateur).
La sécurité de l’application repose
sur le stockage partiel et encrypté
des données du client (serveur de
la société et smartphone client).
Les transactions de la solution
Eyebuy bénéficient des cryptages
SHA 512, et d’un hébergement
sécurisé des données clients,
utilisation des mails pour données
non sensibles uniquement. Cette
solution de paiement innovante est
conforme aux normes PCI-DSS et
répond
aux
obligations
réglementaires
de
Visa
et
MasterCard ainsi qu’au référentiel
général de sécurité RGS qui donne
à la collectivité, la garantie de la
sécurisation
des
échanges
dématérialisés.
Belgique – Fraude par Phishing – Banque en Ligne
La Belgique, comme les autres
pays européens, n’est pas épargnée
par la pratique des fraudeurs par
Phishing (ou hameçonnage) sur les
comptes bancaires en ligne. C’est
un
sujet
sensible
dans
la
profession et les banques préfèrent
rester discrètes à ce sujet.
Toutefois, la Fédération Febelfin a
communiqué quelques données
permettant d’apprécier l’ampleur
de cette typologie de fraude dont
l’accès au compte du client en est
la cible principale, mais aussi
l’obtention des données de la carte
bancaire.
Rappelons tout d’abord le modus
operandi de la typologie du
Phishing. Le client d’une banque
reçoit un courriel (supposé être de
sa banque) lui demandant de se
connecter au site bancaire (faux
site créé par les fraudeurs) et de
renseigner ses identifiant et mot de
passe. Évidemment, le client n’a
pas accès à ses comptes mais le
fraudeur pourra à partir de ces
informations réaliser des virements
depuis son compte. En octobre
dernier, nous avions rappelé une
tentative de fraude visant la BNPParibas en France et dont vous
trouverez le lien vers l’article
correspondant.
Les banques ont depuis plusieurs
années mis en place des parades
afin de limiter, voire supprimer
cette source de fraude. Cependant,
la Febelfin nous apprend que sur
la période de janvier à septembre
2013, 1 467 cas recensés de
fraude ont abouti à une fraude
portant sur 4,54 millions d’euros.
Au cours de l’année 2012, cette
fraude représentait déjà 3 millions
d’euros (1003 cas enregistrés), soit
une progression inquiétante à
souligner.
Évolution
2006-2013
Fraude par Phishing
de
la
Pour autant, le discours de la
Febelfin se veut rassurant puisque
seulement 1 cas sur 400 000
tentatives aboutit à une fraude
par phishing. La Belgique détient 9
millions de comptes bancaires avec
un accès en ligne aux comptes
bancaires et 434 millions de
connections ont été enregistrées au
cours de l’année 2012, a déclaré
Bob De Leersnyder, le porteparole.
Monde – Chiffres Telephonie Mobile 2013
L’Union
Internationale
des
Télécommunications,
institut
spécialisé des Nations Unies, vient
de
diffuser
les
dernières
statistiques
en
rapport
avec
l’activité de la téléphonie mobile
dans le Monde. On y apprend
ainsi que 6,8 milliards de
personnes auront, d’ici la fin de
l’année 2013, un abonnement au
service de portable cellulaire. Voilà
de quoi réjouir les acteurs de la
monétique qui offrent une solution
de paiement sur mobile. Le
nombre d’internautes connectés
est moins important avec une
prévision de 2,7 milliards de
personnes tout de même (+250
millions en 2013/2012).
Le taux de pénétration mondial par
pays surprend, avec entête pour la
3ème
année
consécutive,
le
continent
asiatique
avec
la
République de Corée. En Europe
ce sont les pays du Nord qui ont le
meilleur taux de pénétration par
habitant avec la Suède, l’Islande,
le Danemark, la Finlande et la
Norvège.
L’Afrique
également
surprend avec la première place
détenue par les Seychelles, suivie
par l’Ile Maurice et l’Afrique du
Sud. Le continent américain reste
sans changement avec les EtatsUnis suivis du Canada. Les
Barbades se positionnant 3ème de
la liste.
Pour connaitre les actions de l’UIT,
voici un film de présentation
résumant leurs activités dans le
Monde.
Monde – Apple Bigdata Demandes des Gouvernements
La firme de Cupertino vient de
publier la liste des pays et
gouvernements ayant sollicité ses
services
afin
d’obtenir
des
informations au sujet des titulaires
d’Iphone et d’Ipad. Ce rapport fait
suite aux accusations récentes
dans la Presse de connivences
entre Apple et ses liens avec les
gouvernements pour les alimenter
au sujet de données de la vie
privée des utilisateurs de ses
produits. En communiquant son
document,
la
société
entend
rétablir une confiance érodée.
Le document de sept pages liste les
pays qui sollicitent régulièrement
Apple, dont la France, pour des
questions su les utilisateurs en
provenance d’enquêtes policières
en
cours
principalement
(criminalité,
vol,
etc.).
Cette
communication fait suite à l’affaire
PRISM et autres rumeurs en
rapport
avec
l’application
de
biométrie du dernier Iphone 5S.
Ainsi, on apprend, sans surprise,
que les États-Unis sont les
premiers à solliciter Apple avec des
demandes comprises entre 1 000
et 2 000 pour la période de janvier
à juin 2013. La France se classe
cinquième avec 71 demandes,
derrière la Grande Bretagne (127),
l’Espagne (102), l’Allemagne (93)
et l’Australie (74). A noter un
rapport minimum de 10 entre le
premier et le second. La proximité
du lieu de résidence d’Apple doitêtre certainement une réponse à ce
sujet. On apprend également que
la société répond favorablement en
moyenne entre 30 et 50% des
requêtes émises (information non
communiquée pour les USA).
Apple – Demande Informations
Supports des Gouvernements
Le second tableau précise les
demandes relatives aux supports
(Iphone, Ipad) et un classement
pour la France à la septième place
avec 530 demandes au cours de la
même période.
Les informations communiquées
aux gouvernements par Apple
concernent
essentiellement
:
l’adresse courriel, les données de la
carte bancaire, le numéro de
téléphone et les différents supports
ouverts et utilisés par le titulaire
du compte. De même que les
informations stockées sur Icloud
ou Itunes.
Toutefois, la firme de Cupertino
précise également qu’elle refuse de
communiquer les données de ses
clients lorsque les requêtes sont
incomplètes ou jugées infondées.
France – Groupe BPCE choisit V.me Wallet de Visa
Le
Groupe
BPCE
(Banque
Populaire et Caisse d’Épargne) qui
émet à la fois des cartes bancaires
Visa et MasterCard a choisi de
déployer pour ses clients (en
intégrant sa solution S-Money), la
solution de wallet V.me de Visa et
de renoncer pour le moment à la
solution
MasterPass
de
MasterCard. A première vue, les
deux
portefeuilles
virtuels
proposés, par chaque consortium
bancaire, sont semblables avec des
fonctionnalités
proches.
Alors
quelles sont les motivations du
Groupe BPCE pour avoir décidé de
ne pas proposer, selon le réseau
d’émission de la carte, les deux
wallets à leurs clients, voire de
déployer leur propre solution ?
Pour
comprendre
ce
choix,
rappelons que le Groupe Banque
Populaire et le Groupe Caisse
d’Épargne ont tous deux, au
début des années 1980, adhéré
en premier au réseau Visa dont ils
ont été de forts émetteurs. Cette
relation historique, établie depuis
30 ans, a pesé dans la décision
finale car le Groupe BPCE détient
5% du capital de Visa Europe et il
souhaite conserver cet avantage
pour influencer sur les décisions
au niveau européen.
Mais pas seulement, à défaut de
commercialiser leur propre Wallet,
le Groupe BPCE se devait de
lancer rapidement une offre sur le
marché afin de contrer les
initiatives
récentes
de
ses
concurrents. En effet avec l’offre
commerciale Paylib lancée le mois
dernier, la BNP-Paribas, la Société
Générale et la Banque Postale
ouvrent la voie à une volonté des
banques françaises de proposer
une solution en réponse au
potentiel du Mobile Commerce. Ce
marché des nouveaux usages en
devenir a précipité la décision du
Groupe afin de rester compétitif et
ne pas risquer de sortir de ce
marché en perdant une clientèle
multi-bancarisée.
Autre
question
et
non
des
moindres, celle de conserver la
relation directe avec le client et
de pouvoir détenir seul les données
de l’activité de la carte bancaire
lors d’achats en ligne. C’est le sujet
majeur et stratégique qui a
également emporté la décision.
L’accord passé avec Visa Europe
prévoit que les informations du
client resteront seulement à la
main du Groupe BPCE. Une
garantie pour le client final de ne
pas voir ses données personnelles
utilisées
par
les
différents
partenaires de Visa. Un choix
commercial intelligent à l’heure
où
la
vie
privée
des
consommateurs est quelque peu
malmenée.
La dernière question repose sur le
choix
de
commercialiser
exclusivement l’offre V.me et non
de déployer les deux offres selon le
réseau de la carte bancaire du
client. Sans doute pour alléger les
coûts de gestion associés. En effet,
la mise en place des interfaces avec
les deux réseaux MasterCard et
Visa
représente
un
coût
d’infrastructure non négligeable
pour la banque. Dans la mesure où
les
deux
solutions
sont
interopérables et ouvertes, la
banque a tout intérêt à ne
commercialiser qu’une des deux
offres. Ainsi, elle évite à son client
de devoir s’enregistrer aux deux
portefeuilles proposés par les
consortiums bancaires.
L’offre de portefeuille digital du
Groupe BPCE sera commercialisée
au début de l’année 2014. Le
déploiement de la solution V.me
sera gratuite pour le porteur
(source BPCE) et payante pour le
marchand avec un prix compétitif
face
à
l’offre
actuelle
des
concurrents (source BPCE). Son
lancement sera commercialisé
sous le nom de V.me afin de
bénéficier
du
réseau
d’acceptation des marchands du
consortium international Visa.
France – Distribution Leclerc lance sa E-Carte CadeauLeclerc
Bientôt la période de Noel et de nos
achats de cadeaux. C’est le
moment choisi par la marque de
distribution
E.Leclerc,
en
partenariat avec la banque Edel,
pour commercialiser son offre de
carte privative virtuelle. Une
carte prépayée à destination des
clients qui souhaitent offrir un bon
d’achats à leurs proches et dont le
montant est compris dans une
fourchette de 10€ à 250€.
Après la carte bancaire qui subit
actuellement les assauts de la
dématérialisation
avec
des
initiatives de E-Wallet, c’est donc
au tour de la carte privative de se
digitaliser. C’est le sens de
l’histoire et la direction que
prennent les initiatives privées
dont la chaine des magasins
Leclerc
nous
apporte
une
illustration aujourd’hui. La carte
prépayée a également de beaux
jours devant elle dans le domaine
du paiement mobile.
La procédure est simple et à partir
d’un site Internet dédié. Le
donateur (ou les donateurs) entre
les coordonnées du bénéficiaire et
le montant de chaque don, puis
choisi le visuel de la carte cadeau
et précise le mode d’envoi de la
carte (voie postale ou électronique).
Processus
de
dons
E-Carte
CadeauLeclerc
L’étape suivante oblige le donateur
à s’enregistrer au service pour
gérer les cartes cadeaux émises ou
France – Rentabiliweb
Paiements Monetiques
–
à émettre. Cette étape est peu
intrusive puisque seules quelques
informations sont nécessaires. A
noter qu’elle donne alors accès aux
conditions générales du service. On
y apprend notamment à l’article 8
« Tant qu’une CAGNOTTE n’a pas
été utilisée pour l’achat de la
CARTE-CADEAU et que le premier
don a été effectué il y a moins
de 60 jours, l’ORGANISATEUR a la
possibilité de recourir à la fonction
« annuler
cette
cagnotte« ,
disponible directement depuis la
page de CAGNOTTE. En activant
cette fonction, le compte bancaire de
chaque PARTICIPANT sera recrédité
intégralement et sans aucun frais.
La CAGNOTTE ne pourra plus être
créditée de nouveaux dons. Au-delà
de 60 jours, l’ORGANISATEUR ne
peut plus procéder à une
annulation ou demande de
remboursement.
La dernière étape est consacrée au
paiement
de
son
don
afin
d’alimenter la cagnotte de la carte
cadeau avant sa validation et envoi
au bénéficiaire. La carte bancaire
est, pour le moment, le seul moyen
de paiement accepté.
Il s’agit donc d’une solution simple,
rapide, pratique et sécurisée
d’offrir un bon d’achat à ses
proches en cette période festive qui
approche. Nous présentons nos
meilleurs vœux de succès dans le
déploiement
de
cette
offre
commerciale.
Acquereur
et
Processeur
de
Dans une interview donnée à
ECommerce
Mag
son
VicePrésident,
Monsieur
Thibaut
Faures-Fustel de Coulanges, fait
un point de la stratégie du Groupe
Rentabiliweb
sur
le
marché
français avec sa solution de
paiements Be2Bill et de ses
sources de différenciation. Analyse
et décryptage.
Sur
un
marché
fortement
concurrentiel et dynamique par le
nombre
d’offres
innovantes
proposées
par
les
nouveaux
entrants, les paiements en ligne
font l’objet de toutes les convoitises
aujourd’hui.
Avec
son
offre
Be2Bill, le Groupe Rentabiliweb
se positionne à la fois en tant que
banque acquéreur mais aussi
processeur
de
services
de
paiement à destination des EMarchands
souhaitant
se
développer exclusivement sur les
canaux Internet ou changer de
banque pour bénéficier de tarifs
compétitifs.
Le
paiement
de
proximité, étant déjà couvert par
les banques traditionnelles, ce
marché ne fait pas partie de la
stratégie de développement du
Groupe pour le moment.
La
banque
se
distingue
essentiellement par une offre
complète
d’acceptation
et
d’acquisition des paiements sur
Internet
lui
permettant
de
proposer à ses clients des prix
avantageux grâce à une maitrise
des coûts de l’ensemble de la
chaine de valeurs d’acquisition
monétique.
Cet
avantage
concurrentiel
assure
au
commerçant
une
meilleure
visibilité de sa fraude par carte
bancaire afin de l’accompagner
dans la maitrise de la typologie des
risques associés.
Selon son Président, une opération
de paiement en ligne sur 5 est
rejetée lors de la demande
d’autorisation avec la mention
« transaction refusée« . L’ambition
du Groupe Rentabiliweb est
d’offrir au marchand un service
dynamique de résolution de ces
rejets permettant, dans certains
cas, de présenter à nouveau
l’opération
selon
le
résultat
d’analyse du motif de refus par la
banque porteur. Ce futur service
offrant la possibilité d’améliorer le
taux de transformation des ventes
en ligne du e-marchand.
Parmi les autres services à venir,
celui d’accompagner le marchand à
l’international (ex: l’offre multidevises avec Payvision) et de lui
proposer d’atteindre ses clients par
les
différents
canaux
de
distribution qu’offre le potentiel
d’Internet avec notamment des
solutions
d’encaissement
associées.
Le Groupe Rentabiliweb domicilie
actuellement 715 marchands (200
à fin décembre 2012) et ambitionne
la barre des mille avant la fin de
l’année 2013. Parmi les clients
grands remettants, on peut citer
Aquarelle, Kenzo et Winamax. Le
Groupe Rentabiliweb surfe donc
sur la vague du E-Commerce et MCommerce
favorable
dont
le
marché est toujours à fort potentiel
avec une croissance à deux chiffres
chaque année, contrairement au
marché du paiement de proximité
qualifié
d’atone.
Les
efforts
entrepris dans l’évolution de la
solution Be2Bill s’orientent vers
trois axes majeurs:
▪
▪
▪
Amélioration
notable
du
taux de transformation de
l’acceptation actuelle des
paiements en ligne (proche
de 20%) pour cause de
transaction refusée par la
banque porteur,
Diversification des canaux
d’acceptation de paiement
sur Internet (cross-canal) en
permettant au E-Marchand
de bénéficier de nouveaux
usages plébiscités par les
consommateurs,
Accompagnement
du
EMarchand dans sa stratégie
de
conquête
à
l’international en proposant
de nouveaux services à
valeur ajoutée (ex: multidevises).
Le Groupe Rentabiliweb poursuit
donc sa stratégie de déploiement
de sa solution de paiement Be2Bill
en misant sur des investissements
attractifs dans les futurs services
mis à la disposition de ses clients
lui permettant de conserver une
longueur
d’avance
sur
ses
concurrents.
Auteurs : Georges Langeais
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