Envi F 401 Projet Interdisciplinaire 2
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Envi F 401 Projet Interdisciplinaire 2
Thonnard Nicolas (000325693) Envie 5e (Géographie) Groupe 3 03/01/2013 Envi F 501 : Projet Interdisciplinaire 2 Groupe 4 : Vers une transition zéro carbone pour le chauffage à Bruxelles à l’horizon 2050. Travail Disciplinaire L’impact environnemental des centrales de cogénération à biomasse, des panneaux solaires thermiques et des réseaux de chaleur à Bruxelles. Introduction. Les changements climatiques sont un des principaux enjeux actuels. La commission européenne vient de publier une feuille de route vers une économie compétitive à faible intensité carbone à l'horizon 2050 (Commision européenne, 2011). Les régions devront donc mettre en place des mesures afin d’atteindre cet objectifs d’économie bas-carbone. A Bruxelles, selon un rapport de l’IBGE (IBGE, 2002), 70% des émissions de CO2 sont liées au chauffage. Afin d’obtenir un impact significatif sur le bilan carbone à Bruxelles, plusieurs mesures sont proposées pour diminuer les émissions liées au chauffage des bâtiments résidentiels et tertiaires: 1. Installation de centrale biomasse extramuros. 2. Installation de centrale biomasse locale. 3. Installation de panneau solaire thermique collectif. Ces différentes mesures s’accompagnent de la mise en place d’un réseau de chaleur permettant de distribuer la chaleur produite ou récupérée (dans les centrales et les panneaux solaires thermiques) vers les lieux de consommations (bâtiments à chauffer). Ce travail disciplinaire se concentre sur les impacts environnementaux des différentes mesures et principalement, sur la diminution des émissions en CO2 pour la région de Bruxelles capitale. Les impacts environnementaux. Les impacts environnementaux désignent les modifications (qualitatives, quantitatives et fonctionnelles) de l’environnement. La zone de l’étude environnementale ne se limite pas à la ville de Bruxelles : elle comprend aussi la zone de production de la biomasse ainsi que les transports jusque Bruxelles. Les centrales à Biomasse. La biomasse est une énergie renouvelable issue du soleil de manière indirecte (comme l’énergie hydroélectrique ou éolienne) et est une énergie renouvelable si l’on veille à la pérennité de la ressource (Bal & Chabot, 2001). C’est le cas de la France, où les forêts sont gérées de manière durable (la croissance en volume de la ressource forestière est supérieure à l’exploitation). Au contraire, dans les pays en développement, la forêt est en nette diminution et la biomasse ne peut pas être considérée comme une énergie renouvelable. Le CO2 est prélevé dans l’atmosphère par la biomasse lors de la photosynthèse et le carbone est stocké dans l’organisme sous forme de matière organique. Lors de la combustion de cette biomasse pour produire de la chaleur dans une centrale, la quantité de CO2 émise dans l’atmosphère est plus ou moins équivalente à la quantité de CO2 absorbée lors de la phase de croissance de la biomasse. Le bilan carbone de la combustion de la biomasse est donc neutre. (Akella, Saini, & Sharma, 2009). Les émissions directement liées à la combustion étant nulle, les autres sources d’émissions de gaz à effet de serre dans les centrales à énergie renouvelable (dites « à émission zéro ») deviennent dominantes. (Voorspools, Brouwers, & D'haeseleer) Les émissions indirectes de gaz à effet de serre sont liées à la construction, l’entretien et la démolition du bâtiment ainsi qu’au transport et à la 1 production de la biomasse. L’analyse du cycle de vie d’une centrale à biomasse cogénératrice et de la biomasse permet de déterminer les émissions en gaz à effet de serre de ces sources d’émission indirecte. Dans la littérature, on retrouve plusieurs valeurs pour l’évaluation de l’impact de l’utilisation de la biomasse comme énergie. Comme on peut le voir dans le tableau ci-dessous, les énergies renouvelables ont de très faible émission de CO2 et la biomasse émet entre 17 et 27 gCO2/KWh. (Akella, Saini, & Sharma, 2009) (Pour comparaison, les émissions des énergies fossiles en gaz à effet de serre sont disponibles en annexe 1). Source : (Akella, Saini, & Sharma, 2009) page 392. Dans un article plus détaillé (Pehnt, 2006) (voir tableau ci-dessous), les émissions atmosphériques sont détaillée en fonction de la source d’énergie et de différents détails techniques (le type de central : cogénératrice ou turbine ; l’origine de la biomasse : bois de forêt ou taillis à courte rotation). De plus, il précise les émissions des autres gaz dans l’atmosphère. Pour lui, le CO2 émis par la biomasse varie entre 11 et 41 gCO2/KWh el. Extrait du tableau3 de (Pehnt, 2006) page60. (Disponible en entier en Annexe 2). (SRF=short rotation forestry=taillis à court rotation) L’impact environnemental de la biomasse ne se limite pas aux impacts atmosphériques lors des émissions directes et indirectes. Plusieurs impacts environnementaux peuvent être répertoriés pour le processus de fabrication de la biomasse (Abbasi & Abbasi, 2010). 2 La biomasse contient de l’azote. Le prélèvement de cette biomasse contribue à la modification du cycle de l’azote. L’influence anthropique sur le cycle de l’azote a entrainé une augmentation de l’azote réactif atmosphérique. Ce type d’azote réagit pour passer sous la forme de molécules de NH3, N2O, NOx et NO3 et engendre des problèmes de production d’ozone troposphérique, d’acidification, d’eutrophisation, d’hypoxie, etc. De plus, il n’est pas possible de maintenir une production élevée de biomasse pour des cultures non fixatrice d’azote (car les stocks d’azote naturel du sol sont insuffisants). Il faut alors employer des fertilisants, dont la fabrication consomme une grande quantité d’énergie. La production de biomasse nécessite de grande ressource en eau et en terre. L’utilisation du territoire pour la production de biomasse entre en concurrence avec les cultures, les forêts et l’urbanisation. L’enlèvement de biomasse d’un territoire peut engendrée une dégradation du sol et de l’eau, des inondations et des pertes de nutriments. La transformation d’écosystème naturel en plantation de biomasse entraine une modification de l’habitat et des sources de nourritures de la faune et des autres organismes vivants. Les plantations de monoculture d’arbres à croissance rapide réduise la diversité végétale et demande un apport de pesticide et de fertilisant pour maintenir leur productivité. (Abbasi & Abbasi, 2010) Les panneaux solaires thermiques. Le principal avantage des technologies utilisant l’énergie solaire est leur faible émission de CO2 et normalement, leur absence d’émission atmosphérique pendant leur fonctionnement. (Tsoutsosa, Frantzeskaki, & Gekas, 2005) Les panneaux solaires thermiques nécessitent une quantité de matière raisonnable pour leur fabrication. On peut observer 4 types d’impacts négatifs de ce type d’installation sur l’environnement: les changements d’utilisation du territoire, les émissions de produits chimiques accidentelles, l’impact visuel et les émissions indirectes. Les systèmes utilisant une importante surface (système de concentration très haute température et système de stockage) ne font pas partie de notre projet. Dans le cas de nos panneaux solaires thermiques (panneaux solaires basses-moyennes températures collectifs), le changement d’utilisation du sol sera nul car, les systèmes de collectes de l’énergie solaire se situeront sur le toit des habitations ou des constructions tertiaires. Durant le fonctionnement des panneaux solaires thermiques, seul une quantité de matière insignifiante est consommée : le liquide de refroidissement doit être changé tous les 2 à 3 ans. La seule source de pollution potentielle vient du changement de ce liquide et peut être facilement évité par une bonne pratique. Les panneaux solaires peuvent être facilement intégrés dans les bâtiments. L’impact négatif visuel peut être évité par de bonnes pratiques d’installations et une certaine considération des bâtiments d’intérêt historique (où on évitera d’installer des panneaux solaires). De plus, les architectes peuvent utiliser les panneaux solaires pour améliorer l’esthétique des bâtiments. La fabrication, l’installation, l’entretien et la démolition des panneaux engendre des émissions de CO2 indirectes. Elles peuvent être estimées par une ACV (analyse du cycle de vie). Dans la littérature scientifique, il existe de nombreuses ACV de panneaux solaire thermique. Certaines de ses analyses 3 portent sur le système complet de chauffage et d’autres sur le système seul de collecte de l’énergie (panneau solaire). Elles sont souvent très précises par rapport au système de chauffage utilisée et comprennent un grand nombre d’informations très techniques comme : le type de capteur (vitrée, non vitrée, à tube), la superficie des panneaux, la taille du réservoir d’eau, les différents types de matériaux utilisées, le nombre de personne qui utilise cet équipement, etc.) Comme exemple, on peut citer une étude pour une installation de 4m² de surface de panneau et d’un réservoir de 200l (Koroneosa & Nanaki, 2012) dont le résultat est une émission de 12638 kg de CO2 éq. pour le cycle de vie. Dans une autre étude (Esthace, 2009), un capteur non vitrée de 4.4m² avec un ballon de 300l émet 9618kg de CO2 eq. pour son cycle de vie. Une étude (Ardente & Beccali, 2005) portant sur le capteur solaire seul (2.13 m² de surface) obtient un impact de 657 kg de CO2 éq. pour le cycle de vie de ce type de panneau. Les différentes analyses ACV sont très précises et porte à chaque fois sur des cas bien particulier de panneaux solaires. Il est donc difficile d’utiliser les résultats de ces études et de les extrapoler pour notre cas. Il faut donc se contenter d’une étude moins précise qui pourra nous fournir un chiffre général sur l’impact environnemental des panneaux solaires. Une étude (Pehnt, 2006) propose une analyse du cycle de vie pour chaque énergie renouvelable et, nous fournit le chiffre de 6.1 g de CO2/MJth pour les panneaux solaires thermiques. Les réseaux de chaleur. L’analyse du cycle de vie d’un réseau de chaleur urbain (Perzon, Johansson, & Fröling, 2007) indique que la majorité de l’impact environnemental (70 à 90% de l’impact global) est due aux pertes de chaleur dans le réseau urbain. Une production supplémentaire de chaleur est nécessaire afin de compenser ces pertes dans le réseau et, c’est cette production supplémentaire de chaleur qui a un impact sur l’environnement. Les autres impacts environnementaux sont dus aux impacts indirects lors de la fabrication et de l’installation du réseau de chaleur. Le second plus grand impact environnemental est lié à la fabrication de l’isolation située autour des tuyaux du réseau de chaleur. Il faudra donc être attentif au choix du matériel utilisé lors de la construction du réseau de chaleur. L’ADEME a réalisé en 2005 un bilan environnemental d’un chauffage collectif de 2MW avec un réseau de chaleur de 1.5km (ADEME, 2005). Celui nous permet d’avoir une bonne estimation de ce qui se passerait pour notre deuxième mesure (Installation de centrale biomasse locale). Les résultats de cette étude sont, pour produire 1 MWh de chaleur chez l’usager, une émission de 24 Kg éq. CO2 , ce qui correspond à une valeur de 24g de CO2 éq. pour 1KWh. Source : (ADEME, 2005) page 8. Quantités de Kg éq. CO2 pour produire 1MWh de chaleur chez 4 l’usager. Diminution des rejets en CO2 pour 2020 et 2050 par des changements dans l’approvisionnement en énergie du chauffage et des ECS à Bruxelles. En créant différent scénario et hypothèse, une première estimation de la diminution des rejets en CO2 à Bruxelles par la mise en place de nos 3 mesures peut être faite. Cette estimation est tout à fait théorique car elle ne prend pas compte de la faisabilité économique et technique de l’élaboration de ces mesures. Elle se base uniquement sur l’utilisation des valeurs de l’impact environnemental des différentes énergies et d’hypothèse sur l’évolution de la consommation d’énergie à Bruxelles ainsi que sur l’approvisionnement en énergie. Pour notre comparaison, nous allons utiliser 3 scénarios différents d’émission de CO2 : • le premier, le business as usual où l’approvisionnement énergétique reste identique à 2009 pour 2020 et 2050 et où la variation de la consommation énergétique est liée à l’évolution démographique. • Le deuxième, le scénario 1 où l’approvisionnement énergétique reste identique à 2009 pour 2020 et 2050 et où la variation de la consommation énergétique est liée à l’évolution démographique, à des hypothèses de changement des comportements et à des hypothèses de changement dans l’isolation des bâtiments. • Le troisième, le scénario 2 où l’approvisionnement énergétique est remplacé en grande partie par des énergies renouvelables et où la variation de la consommation énergétique est liée à l’évolution démographique, à des hypothèses de changement des comportements et à des hypothèses de changement dans l’isolation des bâtiments. Afin d’obtenir ces différentes courbes, nous devons d’abord déterminer l’évolution de la consommation d’énergie. Consommation énergétique (en ktep pci) Graphique 1 : Evolution de la consommation d’énergie pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire pour la région de Bruxelles-capitale en 2020 et 2050. 1200.00 1000.00 800.00 600.00 400.00 200.00 0.00 2005 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050 2055 Temps (en année) Les données de 2009 sont issues du bilan énergétique de la RBC (IBGE, 2011). Ces données et les hypothèses faites pour obtenir les valeurs en 2020 et 2050 sont disponibles en annexe3. 5 La courbe rouge représente l’évolution de la consommation en tenant compte de l’évolution démographique et la courbe verte en tenant compte de l’évolution démographique, des hypothèses de changement des comportements et des hypothèses de changement dans l’isolation des bâtiments. Nous connaissons la demande en énergie à une année donnée en ktep : il faut la convertir en KWh (1tep=11630KWh). En connaissant la répartition entre les différentes sources d’énergie(en %), on calcule la consommation (en KWh) par source d’énergie. On multiplie chaque source d’énergie par son facteur d’émission (g CO2/KWh) pour obtenir une valeur (en g de CO2). En addition ces quantités de CO2, on obtient la valeur des émissions de CO2 en une année donnée. L’ensemble des calculs et des sources ayant servis à obtenir ce graphique sont en Annexe 4. Graphique 2 : Evolution des émissions de CO2 pour le chauffage et l'eau chaude sanitaire à Bruxelles selon différent scénario. Emission de CO2 (en tonnes de CO2) 3500.00 3000.00 2500.00 2000.00 Business as usual 1500.00 Scénario 1 Scénario 2 1000.00 500.00 0.00 2009 2020 2050 Temps (en année) Sur le graphique 2, on voit que le scénario 2 permet d’atteindre un très bas niveau d’émissions de CO2 (347 tonnes de CO2) alors qu’au contraire le business as usual entraine une augmentation des émissions de CO2. Discussion. Grâce au deuxième graphique, on comprend l’intérêt des pouvoirs publics d’agir sur l’aspect économie d’énergie (par l’isolation et/ou l’utilisation raisonnée de l’énergie) ET sur l’utilisation d’énergie renouvelable car, quand ces deux aspects sont associés, la réduction de CO2 est significative et permet de se diriger vers une économie bas-carbone. 6 Pour l’instant, la courbe du scénario 2 n’est pas réaliste car elle ne prend pas en compte tous les impacts (socio-économique, technique, politique, etc.) de la mise en place des énergies renouvelables à Bruxelles. Elle reste une courbe totalement théorique et qui sera sans doute remise en question lors de la partie interdisciplinaire du projet. Néanmoins ce graphique reste intéressant car il permet notamment, d’obtenir la courbe pour les émissions de CO2 du business as usual. Conclusion. Les énergies renouvelables ont de faibles émissions de CO2. La biomasse et les panneaux solaires thermiques sont des solutions intéressantes pour diminuer les émissions de CO2 dans le cadre du chauffage et des eaux chaudes sanitaires à Bruxelles. Il ne faut cependant pas oublier les autres émissions atmosphériques que provoque la combustion de la biomasse et certaines questions environnementales qui restent à approfondir, comme la problématique de l’approvisionnement en biomasse. En thermes quantitatif, l’utilisation de ces deux énergies renouvelables, associées à d’autres mesures, peut permettre d’atteindre une société bas-carbone pour Bruxelles. 7 Annexe. Annexe 1 : Source : (Akella, Saini, & Sharma, 2009) page 392. Annexe 2 : Source : (Pehnt, 2006) page60. 8 Annexe 3 : Consommation d’énergie à Bruxelles en ktep pci en 2009 : 2009 chauffage résidentiel chauffage tertiaire Eau chaude sanitaire résidentiel Eau chaude sanitaire tertiaire Source : (IBGE, 2011) P96 (pour le résidentiel) et P124 et P130(pour le tertiaire) 578.90 292.16 133.10 33.20 Hypothèses : Hypothèse d’augmentation de la consommation pour l’évolution démographique et de diminution de la consommation pour les hypothèses d’isolation et d’URE (utilisation raisonnée de l’énergie). La justification de ces hypothèses est validée dans les travaux personnels des autres membres du groupe. 2020 chauffage Eau chaude sanitaire 2050 Démographie +1% Isolation -15% URE -3% Démographie +5% Isolation -50% URE -10% +17% +0% 3% +30% 0% 10% Annexe 4 : Evolution de la consommation A (démographie) et évolution de la consommation B (démographie, isolation, URE) en ktep pci : A chauffage résidentiel chauffage tertiaire ecs résidentiel ecs tertiaire total 2009 578.90 292.16 133.10 33.20 1037.36 2020 584.69 295.08 155.73 38.84 1074.34 B 2050 607.85 306.77 173.03 43.16 1130.80 2009 578.90 292.16 133.10 33.20 1037.36 2020 480.49 242.49 151.73 37.85 912.56 2050 260.51 131.47 159.72 39.84 591.54 Facteur de conversion de l’énergie : 1tep=11630KWh 9 Répartition des différentes sources d’énergie en % Pour le business as usual et le scénario 1 : résidentiel tertiaire chauffage Eau chaude sanitaire chauffage Eau chaude sanitaire gasoil 25.6 18.3 20 20 gaz naturel 69.6 68.5 80 80 charbon 0.7 / / / butane/propane 0.4 1.7 / / bois 0.3 / / / électricité 3.1 11.3 / / solaire thermique / 0.2 / / Répartition des différentes sources d’énergie pour le chauffage et les eaux chaudes sanitaires à Bruxelles en 2009 source : (IBGE, 2011) Pour le scénario 2, on définit : résidentiel tertiaire chauffage Eau chaude sanitaire chauffage Eau chaude sanitaire 80 30 80 30 Bois / 70 / 70 Solaire Thermique 20 / 20 / Gaz naturel Facteur d’émission (en g CO2/KWh) (energieplus) Émission d'équivalent CO2 [g/kWh PCI] : valeur ADEME 2007 (cycle complet) Électricité réseau belge : niveau producteur 267 Gaz naturel 231 Fioul lourd 319 Fioul domestique 301 Propane 275 Charbon 371 Panneau solaire thermique = 6.1 g/ MJth = 21.96 g/kWh (voir page4) Bois= 24 g/kWh (voir page 4) 10 Bibliographie Abbasi, T., & Abbasi, S. (2010). Biomass energy and the environmental impacts associated with its production and utilization. Renewable and Sustainable Energy Reviews, 14(3), pp. 919-937. ADEME. (2005). Bilan environnemental du chauffage collectif (avec réseau de chaleur) et industriel au bois. Consulté le 01 02, 2013, sur http://www.boisenergielanguedocroussillon.org/documents/Environnement/ACV_Bois_Coll_Ind.pdf Akella, A. K., Saini, R. P., & Sharma, M. P. (2009). Social, economical and environmental impacts of renewable energy systems. Renewable Energy for Sustainable Development in the Asia Pacific Region, 34(2), pp. Pages 390–396. Ardente, F., & Beccali, G. (2005). Life cycle assessment of a solar thermal collector. Renewable Energy, 30(7), pp. 1031–1054. Bal, J.-L., & Chabot, B. (2001). Les énergies renouvelables. État de l'art et perspectives de développement. Comptes Rendus de l'Academie de Sciences - Serie IIa: Sciences de la Terre et des Planetes, 333(12), pp. Pages 827-834. Commision européenne. 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