L`histoire d`un chanteur et d`une chanson
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L`histoire d`un chanteur et d`une chanson
L’histoire d’un chanteur et d’une chanson René Guylline est un musicien complet, qui a su capter l’essence même de la chanson country. Week-end après weekend, tel un troubadour sur les chemins de la Belgique, toujours accompagné de son amie de toujours, Yolande, et avec comme orchestre sa guitare et ses bandes, René livre cette essence pour tous ceux qui veulent l’entendre, l’apprécier et le danser. A l’âge de 11 ans, René Guylline se rend au cinéma avec son père voir le film 20.000 milles lieues sous les mers (d’après l’œuvre de Jules Verne). A cet âge, et bien plus que le scénario, René retient du film, le passage dans lequel Kirk Douglas chante en s’accompagnant d’une mandoline des chansons de marin. A son retour à la maison, il tente de reproduire la même chose avec une boite de cigares en bois sur laquelle il tend quelques élastiques pour imiter des cordes de guitare. Il chante alors à n’en plus finir la chansonnette de marin….jusqu’à épuiser et provoquer la détresse de ses parents….. Quelques années plus tard, le « teenager » découvre le rock and roll avec Bill Haley and his Comets « See you later Alligator» et «Rock Around The clock ». Il écoute les hits parades à la radio, il économise presque tout son argent de poche pour s’acheter des disques 78 tours sur lesquels il exerce sa voix et copie les paroles des chansons pour pouvoir les chanter de tout son cœur et de toute sa voix (Tiens ! les parents ne disent plus rien !). Aux alentours de 1960, René achète sa première guitare (10 euros/ dollars à l’époque) et avec quelques amis surnommés « coole guys » il donne quelques concerts acoustiques dans un parc urbain : les phares des vélomoteurs servent de spots d’éclairage, le bruit des moteurs couvrent sa voix et le son des guitares (pas électrique à l’époque), c’est à se demander si vraiment quelqu’un a pu entendre la musique, mais comme René dit : oh là là ! Qu’est-ce que c’était « groovy » et qu’est ce qu’on était heureux et qu’est-ce qu’on s’amusait bien ! Dans ces conditions peu confortables et aussi incroyable que cela puisse paraître, Terry Lamo, une chanteuse locale bien connue à ce moment-là les découvre lors d’une de leurs prestations et les présente à son réalisateur et impresario Fred Steyn. René forme avec le guitariste Andy White un duo portant le nom « The Blue Shadows » et chante le répertoire d’ Elvis Presley (dont I Got Stung) et celui de Cliff Richard (Moved). Il imitait tellement bien Cliff Richard qu’on lui donne la réputation du « Cliff Richard Belge » René vit une aventure formidable avec sa musique mais qui malheureusement prend une fin rapide car en 1962, il est appelé sous les drapeaux : Une année totalement perdue, dira-t-il, du fait de son service militaire, mais durant laquelle il apprend beaucoup de Freddy Delagaye (trompettiste de jazz très connu) qui est sous les drapeaux également et avec qui il fait des performances régulières dans le mess des officiers. Une fois libéré de l’armée Belge, René est contacté par le chanteur Roel Van Bambost du groupe « The Ropes »,un groupe rock de l’époque. Il lui demande d’intégrer le groupe en tant que guitariste et de le seconder comme chanteur. Leur répertoire ? Les Beatles, Elvis Presley, Rolling Stones, Cliff Richard, The Shadows, Roy Orbison ? etc….Ils se produisent le plus souvent dans les night-clubs, dans les soirées et thédansants. Après quelques années, la folk music fait rage et prend de plus en plus d’ampleur. Le groupe « The Ropes » perd de son succès. Le chanteur Roel Van Bambost quitte le groupe. René Guylline prend alors sa place en tant que chanteur et continue sa carrière. Nous avons répété à en mourir dit René, créant un vrai rock-opéra : « Dear David ». Toutes les chansons sont écrites par John Watson (mon beau-frère) et par moi-même. Dans cette même période, Jab Miller a rejoint le groupe aux claviers et orgue. Gilbert Ponet, Willy Tranchet, Watson Franc, Roland Boydens, Franky Jones, Etienne Van Bethoven, et tant d’autres … Toutes ces personnes ont eu une place à part entière dans le groupe car ils avaient tous des valeurs exceptionnelles. ‘’Nous avons joué partout dans le pays et même sur les campus du S.H.A.P.E’’. 1976 voit la fin du groupe « The Ropes »: travail, mariage, ou simplement une recherche d’autres horizons, qui auront raison du groupe qui aura tout de même vécu plus de 15 ans ! Durant une longue période, René Guylline joue dans divers groupes et dans des centres de vacances en tant que musicien-freelance qu’il alterne avec ses passe-temps favoris comme la voile, le windsurfing et comme plongeur sous-marin…..mais les petits démons de la musique ne l’ont pas quitté et ont finalement eu raison de ses passe-temps. René réunit ses anciens compagnons de musique « The Ropes », les « vieux », comme il les appelle et histoire de rigoler un bon coup, ils donnent un concert et jouent plusieurs morceaux de leur musique d’autrefois. Cette fois, René décide de dépoussiérer à fond sa guitare; il découvre par hasard la musique country et en tombe véritablement amoureux. Il chante pour un tout nouveau public qui, comme lui, est assurément passionné par ce nouveau virus qu’est la country et la line dance qui fera de lui le chanteur que l’on connait aujourd’hui. En 2003, de sérieux problèmes de santé le mettent à l’arrêt pour une période de 6 mois, ‘’une si longue absence’’, dira-t-il, mais quand il est enfin rétabli, il remonte sur scène et se remet à chanter selon sa formule « one-piece band & a six- string » En 2007, pour commémorer le trentième anniversaire de la mort d’Elvis Presley, René Guylline sort un CD dédié au chanteur qui reprend les 28 chansons qu’il a chantées tout au long de sa carrière. Hormis ce CD, trois CD de musique country ont depuis consolidé la trajectoire de René sur les scènes des danseurs line et partners en Belgique. Le dernier « Over the Hill » sur lequel se trouve son grand succès qu’est « cheyenne woman » rivalise sans rougir avec les plus grands chanteurs du genre. Que ce soit dans sa chère Flandre ou en Wallonie, ses constantes attentions vis-à-vis des groupes country sont telles, qu’on ne peut que souhaiter aller le voir ou le revoir en spectacle. Tout au long de l’année 2013, René a fait sa tournée d’adieu à la scène dans les différentes régions et villes de la Belgique avec en apothéose une soirée d’hommage très émouvante au saloon Red Bearn à Zaffelaere. Et depuis…..., René partage aujourd’hui encore la scène avec des Grands Noms de la musique country, comme dernièrement avec John Permenter à Tournai. Très apprécié aussi dans le Nord de la France, René anime toujours des bals et soirées country. Tant que sa voix tiendra et que le reste du corps accompagnera ne fût-ce qu’un peu, René Guylline continuera à nous livrer, avec son talent, l’essence de la vraie musique country. Pour le plaisir de nos oreilles et le bien-être de nos pas de danse. http://www.the-ropes.com/ D’après sa biographie Josiane Mujer De Mis Suenos Jacky Dallas est un artiste international, polyvalent, avec un répertoire varié qu’il a lui-même développé au cours de sa carrière professionnelle. Le chanteur et interprète s’adapte aisément à l’ambiance du moment et dans diverses langues ; en français, en anglais, en néerlandais, en allemand, et en espagnol. Son dernier et très récent enregistrement déclaré « chanson de l’été 2015 » en Espagne. Mujer De Mis Suenos est la réadaptation de la chanson fétiche « Cheyenne Woman » signée René Guylline. Josiane