actualites reglementaires
Transcription
actualites reglementaires
Vous ne voyez pas cet email ? téléchargez-le en pdf Lettre Réglementation - Qualité - Nutrition n° 239 > du 31 mai au 13 juin 2013 Sommaire ACTUALITES REGLEMENTAIRES ALERTES ET CRISES Système d'alerte rapide Radioactivité / Japon HYGIENE Denrées d’origine animale congelées Paquet hygiène Opération Alimentation Vacances Laboratoires agréés et méthodes officielles CONTAMINANTS Résidus de pesticides Etain Métaux lourds / denrées végétales Radioactivité Mycotoxines / stérigmatocystine ADDITIFS / AROMES / ENZYMES / AUXILIAIRES TECHNOLOGIQUES Additifs Spécifications des additifs NUTRITION Allégations santé QUALITE / SIGNES DE QUALITE / USAGES PRODUITS IGP / Canard à foie gras du Sud-Ouest NOUVELLES TECHNOLOGIES Nanotechnologies PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES Substances actives DIVERS Offre alimentaire / outre-mer Contrôles DGCCRF pour 2013 CONSULTATIONS EN COURS Consultations en cours AUTRES ACTUALITES FAO / Alimentation et agriculture France / Agriculture biologique France / E-commerce France / Taxes comportementales France / Baromètre ANIA Huile de palme Conférence Politiques nutritionnelles ISO 22000 Microbiologie prévisionnelle Mise à jour de la Page "Matériaux au contact" de la Médiathèque Réglementation ACTUALITES REGLEMENTAIRES ALERTES ET CRISES Système d'alerte rapide Base de données du Système d’Alerte Rapide pour l’Alimentation humaine et animale (RASFF) Rapport annuel du Système européen d'alerte rapide (RASFF - Rapid Alert System for Food and Feed) - 2012 En 2012, le RASFF a reçu un total de 8 797 notifications. Ce chiffre global représente une diminution de 3,9 % par rapport à 2011. Un total de 526 notifications d’alerte portait sur des risques majeurs détectés dans des produits mis sur le marché, ce qui représente une diminution de 14 % par rapport à 2011. Sur les 3 516 notifications originales transmises au RASFF en 2012, 2 885 concernaient les aliments, 332 concernaient des aliments pour animaux (9,4 %) et 299 des matériaux en contact avec les denrées alimentaires, pour des problèmes de migrations (8,5 %). Ces chiffres sont du même ordre que ceux de 2011. A la suite de la crise de la viande de cheval, la Commission européenne a décidé d'utiliser le RASFF en établissant une procédure d’échange rapide d’informations et d’alertes dans les cas qui pourraient constituer une fraude alimentaire (Point 5 de plan d'action de la Commission). Infographie, Questions / réponses et Communiqué de presse du 10/06/2013 Radioactivité / Japon Règlement d’exécution (UE) n° 495/2013 de la Commission du 29 mai 2013 modifiant le règlement d’exécution (UE) n° 996/2012 imposant des conditions particulières à l’importation de denrées alimentaires et d’aliments pour animaux originaires ou en provenance du Japon à la suite de l’accident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima (JOUE L 143 du 30/05/2013) Suite aux analyses effectuées avant importation dans l'Union européenne, sur des échantillons de champignons, thé, produits de la pêche, certaines plantes sauvages comestibles, certains légumes, certains fruits, riz et graines de soja, ainsi que leurs produits transformés et dérivés, en provenance des préfectures de Gunma, Ibaraki, Tochigi, Miyagi, Saitama, Tokyo, Iwate, Chiba et Kanagawa, des modifications sont apportées au règlement d'exécution (UE) n° 996/2012 (cf. Lettre Réglementation – Qualité – Nutrition n° 224). Les poires, le taro, le yacon, les fruits à pépins, les papayes et les coquilles Saint-Jacques doivent être retirés de la liste des produits qui doivent être échantillonnés et analysés avant leur exportation, tandis que le sarrasin, les rhizomes de lotus et le kudzu doivent être inclus dans cette liste. Il faut également y ajouter les champignons provenant des préfectures de Nagano, Niigata et Aomori. En outre, l’importation de viandes bovines fraîches en provenance du Japon a été récemment autorisée par le règlement d’exécution (UE) n° 196/2013 de la Commission du 7 mars 2013 qui a modifié l’annexe II du règlement (UE) n° 206/2010 en ce qui concerne l’inscription du Japon sur la liste des pays tiers ou parties de pays tiers en provenance desquels les importations dans l’Union européenne de certaines viandes fraîches sont autorisées. Les annexes I (modèle de déclaration) et II (liste des produits concernés) sont modifiées en conséquence. Ce règlement entre en vigueur le 1er juin 2013. HYGIENE Denrées d’origine animale congelées Rectificatif au règlement (UE) n° 16/2012 de la Commission du 11 janvier 2012 modifiant l’annexe II du règlement (CE) n° 853/2004 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les exigences relatives aux denrées alimentaires congelées d’origine animale destinées à la consommation humaine (JO L 8 du 12.1.2012) (JOUE L 145 du 31/05/2013) Une erreur de formulation est corrigée dans le règlement (UE) n° 16/2012 (exigences relatives aux denrées alimentaires congelées d’origine animale) (cf. Lettre Réglementation – Qualité – Nutrition n° 205) : Au point 2 de la section IV de l’annexe II du règlement (CE) n o 853/2004, il faut lire « transformation ultérieure » au lieu de « transformation complémentaire ». Paquet hygiène Rectificatif au règlement (CE) n° 853/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 fixant des règles spécifiques d'hygiène applicables aux denrées alimentaires d'origine animale (JO L 139 du 30.4.2004) (JOUE L 160 du 12/06/2013) Rectificatif au règlement (CE) n° 852/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 relatif à l'hygiène des denrées alimentaires (JO L 139 du 30.4.2004 ; rectifié au JO L 226 du 25.6.2004) (JOUE L 160 du 12/06/2013) Rectificatif au règlement (CE) n° 854/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 fixant les règles spécifiques d'organisation des contrôles officiels concernant les produits d'origine animale destinés à la consommation humaine (JO L 139 du 30.4.2004) (JOUE L 160 du 12/06/2013) Ces trois rectificatifs modifient des expressions utilisées à certains points précis des règlements n° 852/2004 du 29 avril 2004 relatif à l'hygiène des denrées alimentaires ; n° 853/2004 du 29 avril 2004 fixant des règles spécifiques d'hygiène applicables aux denrées alimentaires d'origine animale et n° 854/2004 du 29 avril 2004 fixant les règles spécifiques d'organisation des contrôles officiels concernant les produits d'origine animale destinés à la consommation humaine. Les modifications portent sur les expressions suivantes : «sécurité alimentaire», «analyse des risques», «qualité des denrées alimentaires» et «hygiène alimentaire». Celles-ci sont respectivement remplacées par : «sécurité des denrées alimentaires», «analyse des dangers», «sécurité des denrées alimentaires» et «hygiène des denrées alimentaires». Pour le règlement n° 853/2004, on peut noter également des corrections dans la définition de « carcasses » et de « produits de la pêche » (précisions sur les mollusques bivalves vivants), ainsi que dans certaines dispositions relatives aux mollusques bivalves vivants. Pour le règlement n° 854/2004, page 112, à l'annexe I, section IV, chapitre V, A, point 4, b) : au lieu de: «porcs» lire : «volailles». Opération Alimentation Vacances Note de service DGAL/SDSSA/N2013-8094 du 04/06/2013 : « Opération Interministérielle Vacances / Opération Alimentation Vacances 2013 » (BOMA n° 23 du 07/06/2013) Les actions mises en œuvre par la DGAL dans le cadre du dispositif annuel de contrôles renforcés lors des vacances d'été mené du 15 juin au 15 septembre 2013, concernent la sécurité sanitaire des aliments, notamment dans les domaines de la remise directe au consommateur (toute forme de restauration, métiers de bouche, GMS et commerces, marché,..), de la restauration collective et du transport. L'annexe 1 détaille les actions à conduire par les agents des DD(CS)PP et des DAAF pour les contrôles de sécurité sanitaire des aliments au stade de la remise directe. Il s'agit de contrôler le respect des règles d'hygiène et des indications de durée (DLUO et DLC), et des conditions de conservation, en particulier les températures. Dans la catégorie métier de bouche (boucheries, traiteurs, poissonniers), il est précisé pour les conserveurs que les vérifications porteront notamment sur : - la disponibilité d’un autoclave correctement équipé et soumis à une maintenance régulière ; - la formation du ou des opérateur(s) en charge de la fermeture des conditionnements et de la conduite de l’autoclave, opérations requérant une haute technicité ; - la validation des barèmes de stérilisation et l’enregistrement des traitements thermiques appliqués ; - la maîtrise des étapes de fermeture des conditionnements (contrôle de l’étanchéité) et de stérilisation [respect du ou des barème(s)] et la vérification de l’application d’actions correctives adaptées en cas de détection d’une non-conformité ; - les résultats des tests de stabilité. L’annexe 2 rappelle les températures de conservation des denrées et les possibilités de dérogation lors des phases de transport de certaines catégories de denrées. Laboratoires agréés et méthodes officielles Récapitulatif des analyses de contrôle officiel dans le domaine de la microbiologie des aliments – MAJ du 03/06/2013 Coordonnées des laboratoires réalisant des analyses officielles dans le cadre des plans de surveillance et plans de contrôle – MAJ du 12/06/2013 Liste des laboratoires agréés pour la réalisation des analyses officielles dans le domaine de la microbiologie alimentaire – MAJ du 12/06/2013 CONTAMINANTS Résidus de pesticides Règlement (UE) n° 500/2013 de la Commission du 30 mai 2013 modifiant les annexes II, III et IV du règlement (CE) n° 396/2005 du Parlement européen et du Conseil du 23 février 2005 en ce qui concerne les limites maximales applicables aux résidus d’acétamipride, d’Adoxophyes orana granulovirus souche BV-0001, d’azoxystrobine, de clothianidine, de fenpyrazamine, d’heptamaloxyloglucane, de métrafénone, de Paecilomyces lilacinus souche 251, de propiconazole, de quizalofop-P, de spiromésifène, de tébuconazole, de thiamethoxam et du virus de la mosaïque jaune de la courgette – souche faible, présents dans ou sur certains produits (JOUE L 151 du 04/06/2013) Des limites maximales de résidus sont définies pour l'acétamipride (pourpier), l'azoxystrobine (laitues et salades similaires, épinards et plantes similaires, céleri, cardons, épices (graines, fruits et baies) et rhubarbe), la clothianidine (fines herbes à l’exception du cerfeuil), la fenpyrazamine (pêches), la métrafénone (fraises, tomates, poivrons, aubergines, cucurbitacées et champignons de culture), le propiconazole (agrumes), le quizalofop-P (graines de colza, graines de tournesol, et graines de coton), le tébuconazole (agrumes à l’exception des oranges, laitues et salades similaires, persil, ciboulette et légumineuses) et le thiamethoxam (olives de table, olives destinées à la production d’huile, chou-fleur et artichauts). L’Adoxophyes orana granulovirus souche BV-0001, le Paecilomyces lilacinus souche 251 et le virus de la mosaïque jaune de la courgette – souche faible, ne sont pas pathogènes pour les êtres humains et ne produisent pas de toxines. Ils sont ajoutés à l’annexe IV du règlement (CE) n° 396/2005. En outre, le Codex Alimentarius a adopté des limites maximales de résidus (CXL) pour l’acétamipride, la clothianidine, le tébuconazole et le thiamethoxam. Les annexes II, III et IV du règlement (CE) n° 396/2005 sont modifiées en conséquence. Ce règlement entre en vigueur le 5 juin 2013. Etain Note d’information DGCCRF n° 2013-93 du 22/05/2013 : « Compte rendu des résultats obtenus dans le cadre de la tâche nationale 316EK (programme d’activité du 4ème trimestre 2012) : plan de surveillance de la contamination par l’étain inorganique des aliments et boissons en conserve conditionnés dans des boîtes en fer blanc » L’enquête menée visait à vérifier la conformité des denrées et boissons en conserve importées, introduites ou fabriquées en France pour ce qui concerne leur teneur en étain inorganique. 40 échantillons, dont 17 conserves de légumes, 14 de fruits et 1 de filet de maquereau, ont été prélevés dans 26 établissements localisés dans 13 départements. Aucune non-conformité n’a été constatée, mais l'étain a été signalé dans 11 échantillons, principalement des conserves de fruits. Toutefois, un échantillon de fonds d’artichauts en conserve a été déclaré « à surveiller » en raison d’une teneur en étain de 202+/-40 mg/kg (teneur maximale réglementaire : 200 mg/kg). La DGCCRF note également que les importateurs d’aliments en conserve en fer blanc dont la face interne des préemballages est totalement ou partiellement non revêtue doivent mettre en place des autocontrôles portant sur la teneur en étain et en particulier de prévoir des tests de vieillissement permettant de vérifier que les produits ne présentent pas de risque sanitaire jusqu’à ce que la DLUO soit atteinte. NB Cette note d’information est disponible sur simple demande. Métaux lourds / denrées végétales Note d’information DGCCRF n° 2013-116 du 07/06/2013 : « Résultats du plan de surveillance 2012 de la contamination des denrées alimentaires d’origine végétale par les métaux lourds et par l’arsenic » Le plomb, le cadmium, le mercure et l’arsenic sont des contaminants des denrées alimentaires d’origine environnementale dont l’accumulation dans l’organisme peut avoir des conséquences néfastes pour la santé. Les résultats du plan de surveillance de la DGCCRF visant à vérifier la conformité des denrées alimentaires aux dispositions réglementaires. Les résultats de cette enquête mettent en évidence un faible taux de non-conformité. Parmi les 512 échantillons de denrées alimentaires prélevés dans 66 départements (fruits, fruits secs, légumes, champignons, céréales, jus de fruits, aliments infantiles), 8 échantillons ont été déclarés « impropres à la consommation », 2 « non conformes », 6 « à surveiller » et 3 non satisfaisants, dont certains produits importés. Une évolution du règlement européen (CE) n° 1881/2006 qui fixe les teneurs maximales devrait intervenir fin 2013 : il fixera de nouvelles teneurs maximales réglementaires en cadmium dans les aliments pour nourrissons et enfants en bas âge, dans les chocolats et dans la poudre de cacao. En complément, la Commission européenne devrait adopter une recommandation couvrant l’ensemble des denrées alimentaires et plus particulièrement les céréales, les légumes et les pommes de terre. NB Cette note d’information est disponible sur simple demande. Radioactivité Radioactivité des denrées alimentaires La DGCCRF a communiqué sur son site les principaux résultats du plan annuel de surveillance de la contamination radioactive des produits d’origine végétale cultivés ou fabriqués en France, ou importés. Concernant la recherche de césium : Dans leur ensemble, les produits alimentaires importés (fruits, légumes, céréales, plantes aromatiques, boissons, …) ne présentaient pas de contamination notable, exception faite des champignons, en particulier d’un échantillon de girolles de Lituanie, dont le dosage reste toutefois inférieur à la limite réglementaire (600 Bq/kg). Sur l’étiquetage des champignons, plus sensibles au césium, les professionnels font davantage référence à un lieu de transformation que de production ou de récolte. L’origine indiquée sur les produits n’est donc pas toujours celle reconnue par l’analyse en laboratoire. Concernant la recherche de radionucléides : Les prélèvements de fruits, légumes, céréales cultivés dans un rayon d’une vingtaine de kilomètres autour des centrales nucléaires françaises n'ont pas révélé la présence de radioactivité, hormis 5 champignons dont la contamination reste toutefois inférieure à la limite réglementaire. Aucune destruction de produit n’a été effectuée mais compte tenu du taux de radioactivité, la surveillance de la DGCCRF est maintenue dans ce secteur. Mycotoxines / stérigmatocystine Avis scientifique du Groupe sur les contaminants dans la Chaîne alimentaire du 17 mai 2013 relatif au risque pour la santé publique et animale lié à la présence de stérigmatocystine dans les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (Question n°: EFSA-Q-2010-01005) (publié le 07/03/2013) La stérigmatocystine (STC) est une mycotoxine polykétide produit par plus de 50 espèces de champignons, dont Aspergillus flavus, A. parasiticus, A. versicolor et A. nidulans, A. versicolor étant la source la plus commune. La STC partage sa voie de biosynthèse avec les aflatoxines. La STC peut apparaître dans les céréales et produits à base de céréales suite à une infestation fongique au stade post-récolte (entreposage, transport et transformation. Anoter que la STC a été également trouvée de manière occasionnelle dans les grains de café verts, les épices, les fruits à coque et la bière. Des altérations fongiques avec production de STC ont également été observées sur du fromage (contamination en surface pendant l’affinage et l’entreposage). Les procédés de transformation (par exemple, mouture, production de pain et de fromage, torréfaction) peuvent entraîner une diminution de la concentration en STC, cependant, cela dépend du type d’aliment et des conditions de transformation. L’EFSA a lancé un appel à données, mais a reçu peu de résultats d’analyse de peu d’Etats membres : 247 pour les denrées alimentaires et 334 pour les aliments pour animaux. Dans les denrées alimentaires, les résultats étaient tous sous la limite de détection ou la limite de quantification. Pour les aliments pour animaux, seulement 4 résultats quantifiés ont été signalés. Par conséquent, le Groupe CONTAM a conclu que les données disponibles étaient trop limitées pour permettre une évaluation fiable de l’exposition alimentaire humaine et animale. Comme des données d’exposition n’étaient pas disponibles, il n’a pas été possible d’utiliser la notion de marge d’exposition applicable aux substances génotoxiques et cancérogènes et le Groupe CONTAM n’a pas pu caractériser le risque pour la santé humaine. Concernant les animaux, le Groupe CONTAM a noté que la STC est hépatotoxique pour les volailles et les porcs, néphrotoxique pour les volailles et toxique pour plusieurs espèces de poisson. Toutefois, en l’absence de données d’exposition pour les animaux d’élevage, les poissons et les animaux domestiques, et compte tenu de la connaissance limitée sur les effets néfastes de la STC, le Groupe CONTAM n’a pas pu caractériser le risque pour la santé animale. Le Groupe CONTAM souligne qu’il est nécessaire de collecter plus de données dans les denrées alimentaires et les aliments pour animaux pour permettre une évaluation de l’exposition alimentaire. Pour les denrées alimentaires, des méthodes d’analyse avec une limite de quantification inférieure à 1,5 µg/kg devraient être appliquées, alors que pour les aliments pour animaux, les informations disponibles sont insuffisantes pour faire une recommandation. ADDITIFS / AROMES TECHNOLOGIQUES / ENZYMES / AUXILIAIRES Additifs La liste UE des additifs alimentaires entre en vigueur Depuis le 1er juin 2013, la nouvelle liste européenne des additifs alimentaires autorisés a pris effet. Les directives européennes antérieures (directives colorants (94/36), édulcorants (94/35) et autres additifs (95/2)) et leurs traductions en droit national (arrêté du 2 octobre 1997) sont remplacées par une réglementation unique. La liste UE indique aux opérateurs de l’industrie alimentaire des informations sur les additifs qui peuvent être utilisés dans les aliments, en quelle quantité et pour quelles utilisations. Le règlement européen (UE) n° 1333/2008 a abrogé les anciennes directives. Son annexe II établit la liste positive d'additifs autorisés en fonction des catégories d'aliments (17 catégories et 138 sous-catégories). Elle existe aussi sous forme de base de données sur le site de la DG SANCO : https://webgate.ec.europa.eu/sanco_foods/main/?sector=FAD&auth=SANCAS. Communiqué de presse du 31/05/2013 Questions / Réponses Spécifications des additifs Règlement (UE) n° 497/2013 de la Commission du 29 mai 2013 modifiant et rectifiant le règlement (UE) n° 231/2012 établissant les spécifications des additifs alimentaires énumérés aux annexes II et III du règlement (CE) n° 1333/2008 du Parlement européen et du Conseil (JOUE L 143 du 30/05/2013) Des erreurs sont rectifiées dans les spécifications du sulfite acide de sodium (E 222), du lactate de sodium (E 325), des phosphatides d’ammonium (E 442), du guanylate disodique (E 627) et du guanylate dipotassique (E 628). Le règlement (UE) n° 380/2012 supprime, à partir du 1er février 2014, le silicate alumino-calcique (E 556) et le silicate d’aluminium (kaolin) (E 559) de la liste des additifs alimentaires autorisés (cf. Lettre Réglementation – Qualité – Nutrition n° 213). Par conséquent, il est nécessaire de faire référence à cette suppression dans les spécifications. Le règlement (UE) n° 231/2012 est donc modifié en conséquence (cf. Lettre Réglementation – Qualité – Nutrition n° 210). NUTRITION Allégations santé Règlement (UE) n° 536/2013 de la Commission du 11 juin 2013 modifiant le règlement (UE) n° 432/2012 établissant une liste des allégations de santé autorisées portant sur les denrées alimentaires, autres que celles faisant référence à la réduction du risque de maladie ainsi qu’au développement et à la santé infantiles (JOUE L 160 du 12/06/2013) Ce règlement autorise 6 nouvelles allégations santé génériques et porte ainsi à 228 le nombre d’allégations santé génériques autorisées. Les 6 nouvelles allégations sont : - La consommation d’alpha-cyclodextrine à l’occasion d’un repas contenant de l’amidon contribue à l’atténuation de la hausse de la glycémie après ce repas. - L’acide docosahexaénoïque (DHA) contribue au maintien d’une concentration normale de triglycérides dans le sang. - L’acide docosahexaénoïque (DHA) et l’acide eicosapentaénoïque (EPA) contribuent au maintien d’une pression sanguine normale. - L’acide docosahexaénoïque (DHA) et l’acide eicosapentaénoïque (EPA) contribuent au maintien d’une concentration normale de triglycérides dans le sang. - Les pruneaux contribuent à une fonction intestinale normale. - La consommation de denrées alimentaires contenant du fructose entraîne une hausse de la glycémie inférieure à celle qu’entraîne la consommation de denrées alimentaires contenant du saccharose ou du glucose. Ce règlement est applicable à partir du 2 janvier 2014. QUALITE / SIGNES DE QUALITE / USAGES PRODUITS IGP / Canard à foie gras du Sud-Ouest Avis relatif à l'ouverture d'une procédure nationale d'opposition pour la demande de modification du cahier des charges de l'indication géographique protégée « Canard à foie gras du Sud-Ouest (Chalosse, Gascogne, Gers, Landes, Périgord, Quercy) » (JORF du 1er juin 2013) Une procédure nationale d’opposition de 15 jours à partir du 1er juin 2013 a été lancée à propos d’une demande de modification du cahier des charges de l’IGP « Canard à foie gras du SudOuest (Chalosse, Gascogne, Gers, Landes, Périgord, Quercy). Cahier des charges modifié et Document unique modifié NOUVELLES TECHNOLOGIES Nanotechnologies Avis aux entreprises produisant, distribuant ou important des substances à l'état nanoparticulaire et aux laboratoires publics et privés de recherche (JORF du 07 juin 2013) Comme suite à l’annonce faite dans la Lettre Réglementation – Qualité – Nutrition n° 237, cet avis officialise le délai repoussé au 30 juin 2013 pour les déclarations à réaliser sur les données de l’année 2012 relatives aux substances à l’état nanoparticulaire. Pour rappel, un système de déclaration des substances à l’état nanoparticulaire a été mis en place en France par le décret n° 2012-232 du 17 février 2012 (voir Lettres Réglementation – Qualité – Nutrition n° 208, 218, 228 et 229). NB N'oubliez pas que vous trouverez, sur la page « Nanotechnologies » http://www.adepale.org/Default.aspx?lid=4&rid=181&rvid=272 de la médiathèque Réglementation, plusieurs documents pour vous aider à la mise en œuvre de cette obligation : Focus de l’ANIA, FAQ du Ministère de l’Ecologie, modèles de courriers destinés aux fournisseurs de certains additifs et aux fournisseurs d’ingrédients contenant ces additifs. PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES Substances actives Règlement d’exécution (UE) n° 532/2013 de la Commission du 10 juin 2013 modifiant le règlement d’exécution (UE) n° 540/2011 en ce qui concerne les conditions d’approbation de la substance active «dioxyde de carbone» (JOUE L 159 du 11/06/2013) La substance active «dioxyde de carbone» est réputée approuvée au titre du règlement (CE) n° 1107/2009 et figure dans la partie A de l’annexe du règlement d’exécution (UE) n° 540/2011. Suite aux résultats de l'examen réalisé par l'EFSA publié en décembre 2012, la substance est confirmée réputée approuvée, mais il est nécessaire de modifier les conditions d’approbation en ce qui concerne les quantités maximales pour les impuretés caractéristiques suivantes : phosphane, benzène, monoxyde de carbone, méthanol et cyanure d’hydrogène. La partie A de l’annexe du règlement d’exécution (UE) n° 540/2011 (cf. lettre Réglementation – Qualité n° 192) est modifiée en conséquence. Ce règlement s’applique à partir du 1er novembre 2013. Règlement d’exécution (UE) n° 533/2013 de la Commission du 10 juin 2013 modifiant le règlement d’exécution (UE) n° 540/2011 en ce qui concerne la prolongation de la période d’approbation des substances actives 1-méthylcyclopropène, chlorothalonil, chlorotoluron, cyperméthrine, daminozide, forchlorfenuron, indoxacarbe, thiophanate-méthyl et tribenuron (JOUE L 159 du 11/06/2013) L'annexe est modifiée de façon à prolonger la date d'expiration de l’approbation des substances actives au 31 octobre 2017. Ce règlement entre en vigueur le 1er juillet 2013. DIVERS Offre alimentaire / outre-mer Loi n° 2013-453 du 3 juin 2013 visant à garantir la qualité de l'offre alimentaire en outremer (JORF du 4 juin 2013) Cette loi précise que les denrées alimentaires de consommation courante destinée au consommateur final distribuées dans les départements et régions d’outre-mer ne peuvent avoir une teneur en sucres ajoutés supérieure à celle d’une denrée similaire de la même marque distribué en métropole. Dans le cas où la denrée n’est pas distribuée par les mêmes enseignes en métropole, la teneur en sucres ajoutés ne peut être supérieure à la teneur en sucres ajoutés la plus élevée constatée dans les denrées de la même famille les plus distribuées en métropole. Un arrêté déterminera la liste des denrées concernées par cette disposition. Les dispositions relatives à la teneur en sucres ajoutés entrent en vigueur 6 mois après la date de promulgation de la loi, soit le 3 décembre 2013. Cette loi introduit par ailleurs une disposition relative aux DLC des denrées distribuées dans les départements et régions d’outre-mer. Il est indiqué que lorsque la mention d’une date indiquant un délai dans lequel une denrée doit être consommée est apposée sur l’étiquetage, ce délai ne peut pas être plus long que celui prévu pour la même denrée de même marque distribuée en métropole. Cette disposition est entrée en vigueur le 5 juin 2013. Contrôles DGCCRF pour 2013 Directive nationale d'orientation 2013 La DGCCRF définit chaque année dans la Directive Nationale d’Orientation (DNO), les priorités d’action à mener, afin de répondre aux nouveaux enjeux de consommation et de veiller au bon fonctionnement des marchés. Cette DNO est élaborée à partir d’une analyse de risques par secteur et par type de produits, en exploitant les informations du « baromètre des réclamations » et les conclusions des études et enquêtes des années antérieures. Le DNO 2013 met en avant la mise place du dispositif de contrôle dans le contexte de la crise « viande de cheval ». A la suite des pratiques mises au jour en ce début de l’année 2013 concernant l’incorporation de viande de cheval dans des plats cuisinés présentés comme composés de viande de bœuf, la DGCCRF a immédiatement déployé un dispositif d’enquête renforcé dans les filières « viandes et poissons ». Ce dispositif a permis de mettre en œuvre un ensemble d’actions ciblées au niveau de la distribution et de la production. Dans ce cadre, il est prévu un renforcement du dispositif en matière de contrôle des plats cuisinés de grande consommation contenant de la viande, mais également du poisson (composition des produits à base de viande et des produits de charcuterie, contrôle de l’espèce et des additifs utilisés dans les filets de poisson) et un ciblage des plans de contrôle de la DNO 2013 sur les aliments à base de viande de bœuf ou de veau, destinés aux nourrissons et enfants en bas âge. Cette intensification des contrôles concerne également le contrôle de la première mise sur le marché (CPMM) dans les secteurs de la viande et des produits à base de viande, ainsi que de poisson, avec une programmation prioritaire des entreprises concernées. La DGCCRF met également en place des plans annuels de contrôle et de surveillance de la sécurité sanitaire des aliments. Ces plans concernent notamment la recherche de contaminants et de résidus de pesticides, ainsi que la qualité microbiologique des denrées alimentaires. Ce dispositif est complété par des plans de contrôle ciblés. En matière de qualité alimentaire et de nutrition, les contrôles permettant d’améliorer l’information du consommateur (étiquetage, indication des substances allergènes, origine et composition nutritionnelle) seront poursuivis. En outre, les actions visant à améliorer la sécurité et la loyauté des aliments seront développées (recherche de contaminants ou de polluants, teneur en eau de certains produits surgelés, composition des plats cuisinés). De même le plan annuel de contrôles programmés ou inopinés sur la métrologie sera reconduit, les résultats antérieurs montrant la nécessité de maintenir un niveau élevé de surveillance. Enfin, le document liste également des orientations de l’activité des services des Fraudes au niveau régional pour 2013. CONSULTATIONS EN COURS Consultations en cours Cette rubrique vous permet d’avoir plus de visibilité sur les sujets suivis par le service Réglementation – Qualité – Nutrition, et notamment sur les travaux de nos Commissions transversales, en particulier, Commission Nutrition et Commission Réglementation. La liste des consultations en cours sur la période couverte par la Lettre est présentée ci-dessous. Thème Sujet Période de Contact consultation Groupes consultés Réglementation Etiquetage – Etiquetage des additifs ADEPALE Réglementation Commission 11/06/2013 - Sonia 19/06/2013 Litman Réglementation MAJ – Auxiliaires inventaire technologiques ANIA sur AT soumis à simple notification ADEPALE Commission 11/06/2013 - Sonia Réglementation, A3C - GT, 21/06/2013 Litman ADISUR - GT, CITPPM - CT Anchois, Poissons Appertisés et Saumon et truite fumés, FIAC tous les Groupes Produits + GT GBPH Légumes surgelés, SYNAFAP - GT et Responsables qualité et Réglementation, FNLS - Qualité, SRF - Qualité AUTRES ACTUALITES FAO / Alimentation et agriculture La situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture La FAO a publié son rapport annuel sur la situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture. Elle indique que pour améliorer la nutrition et réduire les coûts engendrés par la malnutrition sous toutes ses formes, il est nécessaire d’avoir une approche multisectorielle prenant comme point de départ l’alimentation et l’agriculture, mais complétée d’interventions dans les domaines de la santé publique et de l’éducation. La FAO insiste aussi sur l’amélioration de la durabilité des systèmes de production. Tous les acteurs (pouvoirs publics, organisations internationales, secteur privé, société civile) peuvent contribuer les uns comme les autres à tous les aspects de l’alimentation : amélioration nutritionnelle, durabilité, lutte contre les déchets. France / Agriculture biologique Les grands chiffres de la production et de la consommation Le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a publié sur son site Internet les chiffres de la production et de la consommation d’aliments bio en France en 2012. France / E-commerce Le guide du vendeur e-commerce La DGCCRF a publié récemment un guide sur le e-commerce destiné aux TPE, PME, artisans, petits commerçants et professions libérales. Ce guide apporte des informations utiles à la mise en place d’une activité en ligne, de son démarrage à son développement. Il aborde par ailleurs les règles applicables aux relations commerciales entre professionnels, ainsi que les droits des consommateurs. France / Taxes comportementales Document de travail (2013-01) - L'effet des taxes comportementales Le Commissariat général à la stratégie et à la prospective a publié un rapport sur les effets de la fiscalité comportementale. Ce rapport effectue une revue non exhaustive de la littérature et fait le point sur les études abordant trois domaines : tabac, alcool et boissons sucrées et produits gras. La taxation du tabac et de l’alcool sont des moyens efficaces pour faire baisser leur consommation dans la population. Pour les produits alimentaires, il y a beaucoup moins d’études et l’effet semble plus limité. France / Baromètre ANIA Les Français et l'alimentation : baromètre TNS Sofres – ANIA Cette enquête a été réalisée par TNS Sofres pour l’ANIAauprès d’un échantillon national de 1000 personnes représentatif de l’ensemble de la population âgée de 18 ans et plus. Les Français donnent priorité à l’alimentation à 78% pour garantir d’une bonne santé, devant la pratique régulière d’un sport à 55%. Les Français demeurent satisfaits globalement de l'alimentation en France, notamment en ce qui concerne la variété des produits, la facilité de préparation des aliments, leur conservation et leur goût. En revanche, leur satisfaction recule en ce qui concerne la sécurité des produits (50% de satisfaits) et l'information donnée sur les étiquettes (seulement 25% de satisfaits). L'image des industries agroalimentaires est moins bonne que celle d'autres secteurs et elle se dégrade. Les associations de consommateurs et les agriculteurs bénéficient d’une forte confiance pour respectivement 86% et 85% des sondés. Les attentes portent avant tout sur la traçabilité, l'information sur l'origine géographique des produits et l'étiquetage. Toutefois, les résultats de l'enquête ont sans doute été influencés par la crise récente concernant la présence de viande de cheval dans des lasagnes, puisque l’enquête a eu lieu du 23 au 27 mai 2013. Huile de palme Revue OCL - Publication du volume 20, n°3 : Dossier : Huile de palme La revue Oléagineux Corps gras Lipides publie son numéro de juin 2013, centré sur un dossier consacré à l'huile de palme et abordant notamment les aspects nutritionnels et étiquetage. Conférence Politiques nutritionnelles Conférence du 23 mai 2013 : « Politiques publiques et actions privées pour la qualité nutritionnelle des aliments : apports et limites » Nous annoncions dans la Lettre Réglementation – Qualité – Nutrition n° 235 la tenue de cette conférence. Les présentations sont désormais disponibles. Il est également possible de visionner la conférence dans son intégralité. ISO 22000 Publication du guide ISO intitulé “Comment utiliser l'ISO 22000” (en anglais : « How to use – ISO 22000 ») Ce guide est destiné à accompagner les entreprises, en particulier les PME, dans leur démarche de mise en œuvre d’un système de management de la sécurité des denrées alimentaires en conformité avec la norme ISO 22000. Il a été élaboré par l’ISO TC 34/ SC 17 / WG 3 co-animé par la France et les USA. Ce document est vendu par l’ISO et les informations sont disponibles par le lien suivant : http://www.iso.org/iso/fr/home/news_index/news_archive/news.htm?refid=Ref1738 Microbiologie prévisionnelle 8ème Conférence Internationale sur la microbiologie prévisionnelle dans les aliments (ICPMF8) Nous vous rappelons la Conférence ICPMF8 consacrée à la microbiologie prévisionnelle qui aura lieu à Paris du 16 au 20 septembre 2013. Cette conférence rassemble tous les 2 ans près de 300 participants de 20 nationalités différentes, dont de nombreux chercheurs parmi les meilleurs experts au monde.Les thématiques suivantes seront notamment abordées : - modélisation du comportement microbien dans les aliments, - modèles d’appréciation quantitative des risques (AQR), - nouvelles techniques d’acquisition de données - récents travaux en génomique, en transcriptomique et protéomique et lien avec l’appréciation quantitative du risque. La particularité de cette édition 2013 est la mise en valeur d’outils opérationnels développés et leur transfert vers les industriels du secteur agroalimentaire, les instituts techniques et l’Administration. Des travaux de recherche innovants ayant des applications industrielles concrètes seront présentés. La session du 18 septembre 2013 sera entièrement consacrée à une démonstration des outils et logiciels de microbiologie prévisionnelle. A noter que la CITPPM fait partie des sponsors de cette conférence. Mise à jour de la Page "Matériaux au contact" de la Médiathèque Réglementation Le Point réglementaire du CETIM (Centre technique des Industries Mécaniques) sur les équipements et matériels destinés au contact alimentaire a été mis à jour. Ce document est disponible sur la page Matériaux au contact http://www.adepale.org/Default.aspx?lid=4&rid=181&rvid=282 de la Médiathèque Réglementation. Lettre réalisée en collaboration avec le CTCPA Association Des Entreprises de Produits ALimentaires Elaborés 44, rue d'Alésia 75682 PARIS cx 14 tel : +33 (0)1-53-91-44-44 fax: +33(0)1-53-91-44-70