isabelle olivier
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isabelle olivier
résidence isabelle olivier quintet “my foolish harp“ prochaine résidence André Ceccarelli, batterie Jeu 12 nov.20h30 Julian Oliver Mazzariello, orgue Andreas Oberg, guitare André Ceccarelli, batterie Ven 13 nov. 20h30 Julian Oliver Mazzariello, orgue Sylvain Beuf, saxophones André Ceccarelli, batterie Sam 14 nov. 20h30 Antonio Farao, piano Jérôme Regard, contrebasse André Ceccarelli, batterie Sylvain Beuf, saxophones amphijazz Isabelle Olivier, harpe David Linx, voix David Venitucci, accordéon Michel Bénita, contrebasse Peter Erskine, batterie “Nous tombons sous le charme de cette harpe qui s’intègre dans un magnifique quintette, proposant un répertoire original et novateur. Une musique belle, sauvage et libre comme l’océan, ouverte à toutes les directions et à tous les climats, pour laquelle chacun compose et insuffle sa propre poésie à l’ensemble“ Jazzman octobre 2OO9 jeu 22, sam 24, 20h30 isabelle olivier Directrice artistique de la compagnie Métamorphose, Isabelle Olivier explore une vision inédite de la harpe, à la croisée du jazz, des musiques classiques, contemporaines et traditionnelles. Sa démarche audacieuse s’illustre dans une prise de risque permanente et dans l’ouverture à de multiples collaborations, que ce soit avec des musiciens ou des artistes issus d’autres disciplines du théâtre, de la danse, du cirque... Ses spectacles sont toujours présentés au public dans une volonté d’altérité et de proximité. De formation classique, c’est grâce à une rencontre avec des jazzmen qu’elle se lance dans le travail de composition et d’improvisation. Sans cesse en recherche de l’équilibre entre ces deux pendants, Isabelle Olivier crée en 1991 le groupe Océan avec lequel elle enregistre trois disques. Parallèlement, elle développe d’autres projets, notamment un répertoire en solo, pour lequel elle est nommée aux Victoires du Jazz 2006, et un dialogue avec Olivier Sens à l’ordinateur. En 2007, elle sort son premier DVD Harpe(s), et crée un nouveau spectacle en trio avec Guido Zorn et Joël Allouche. Tout récemment paraît My Foolish Harp, “un album où chacun des musiciens travaille le matériau à sa manière avec le même sens de l’épure et du dépouillement et duquel émerge la richesse de cette harpe dont Isabelle Olivier nous dévoile ici toutes les possibilités.“ (Jazz Magazine) Compositrice recherchée pour son esprit ouvert et sa singularité, elle écrit des musiques pour le cinéma – Agnès Varda, Abdelatif Kechiche – ; le théâtre – Compagnie du Fust – ; la danse contemporaine et le cirque. Titulaire du certificat d’aptitude, elle enseigne la harpe depuis 1993 à l’Ecole des Arts de Marcoussis (Essonne) et anime régulièrement des master classes en France et à l’étranger. Isabelle Olivier, Peter Erskine, David Linx, David Venitucci et Michel Bénita étaient il y a quelques jours en concert au Théâtre du Châtelet. Isabelle Olivier vient pour la troisième fois à l’Amphithéâtre de l’Opéra de Lyon. “Cette musicienne (...) ne succombe jamais à l’esthétique “féerique“ attachée à cet instrument. En solo ou confrontée aux machines électroniques d’Olivier Sens, elle développe un langage quasiment monkien, se refusant à toute virtuosité gratuite pour privilégier une exploration des potentialités de cet instrument.“ Le Nouvel Observateur Discographie My Foolish Harp, 2009 Isabelle Olivier - harpe David Venitucci - accordéon Youn Sun Nah - chant Louis Sclavis - clarinette Peter Erskine - batterie DVD Harpe(s)..., 2007 Quintet Océan Et en duo avec Olivier Sens Island #41, 2005 En solo Et en duo avec Olivier Sens Petite et grande, 2004 Isabelle Olivier Océan Funny streams, 2000 Isabelle Olivier Océan Au pied, la mer !, 1997 Océan à propos de My foolish harp Au départ, un rêve. Une envie de duos avec des musiciens dont le son et la personnalité m’ont profondément marquée. Tous partagent le goût du risque, l’esprit d’ouverture, l’exploration ludique de leur parcours de créateurs. Ma règle du jeu : enregistrer une première rencontre où il s’agirait de composer pour eux comme ils composeraient pour moi, de coécrire un thème, de revisiter un standard, et d’improviser. En écoutant l’enregistrement, je m’aperçois que le résultat a dépassé mon rêve. Il a également suscité deux désirs : donner une suite à ces duos et en inventer d’autres. Chaque plage de ce disque éclaire une facette parfois insoupçonnée des instruments et de l’alchimie ainsi provoquée. Au-delà des stéréotypes du jazz (le “thème /chorus/ chorus/ thème“), la harpe raconte ici des histoires. Le sens commun l’a réduite assez commodément à une pluie d’arpèges et de glissandi romantiques, accompagnés de blagues du style : “la moitié du temps, elle s’accorde, l’autre moitié elle joue faux !“. Levons ce malentendu. La harpe peut presque tout – sauf avoir un accord totalement parfait, ce qui la rend plus humaine. Elle est mélodique, harmonique, percussive. Ici, elle dessine un relief, elle participe à une œuvre d’art multiforme, composée à quatre mains, où chaque pièce est un tableau vivant, céleste, ou peut-être même “foolish“! » Isabelle Olivier david linx Chanteur, compositeur, parolier, David Linx a enregistré plus d’une quinzaine d’albums en tant que leader ou coleader. Bruxellois d’origine, il n’a pas 20 ans quand il se fait remarquer avec son album A Lover’s Question, consacré à l’écrivain James Baldwin. Dès 1992, il forme un duo avec le pianiste Diederick Wissels. Depuis, ils tournent en duo ou en quartet, ont enregistré 7 albums et ont acquis une notoriété qui ne cesse de croître. En 2004, le chanteur et le pianiste enregistrent One Heart, Three Voices avec les chanteuses Fay Claassen et Maria Pia de Vito. L’album reçoit le grand prix de l’Académie Charles Cros, le prix Adami et le prix du Musicien européen de l’Académie du jazz. 2007 voit la sortie de Changing faces, enregistré avec le Brussels Jazz Orchestra. Parallèlement, David Linx donne régulièrement des master-classes et enseigne au Conservatoire Royal de Bruxelles. Il compose également pour la danse et est producteur et réalisateur des albums du chanteur et écrivain Erick de Armas et du chanteur brésilien Ricardo Teperman. david venitucci michel Benita peter erskine David Venitucci s’initie au jazz et aux musiques improvisées. A Paris, depuis 1994, il multiplie les rencontres dans des domaines aussi divers que le théâtre (Alfredo Arias), la chanson (Romain Didier, Francis Lemarque, Josette Kalifa), le jazz (Denis Leloup, Serge Adam, Minino Garay, Sylvain Beuf, Christophe Wallemme, Stéphane Guillaume, Nelson Veras, Stéphane Huchard...) et le cirque (Annie Fratellini). En 2000, il crée sa propre formation avec Hubert Dupond et Antoine Banville puis avec le tromboniste Gueorghi Kornazov. Il joue aussi dans le groupe Hradcany avec Serge Adam et Philippe Botta. En 2002, il enregistre son premier disque en solo, Cascade, qui sort sur le label Chant du monde. Le succès ne se fait pas attendre : “Accordéoniste virtuose, David Venitucci pratique une approche quasiorchestrale de son instrument, avec une maîtrise parfaite du son et des nuances. Une enthousiasmante réussite qui rend justice au talent d’un musicien hors du commun.“ (Jazz Magazine) L’année suivante, il est l’invité du quartet de David Linx et Diederick Wissels. Il intègre le sextet du contrebassiste Christophe Wallemme et participe à la création de Jean-Christophe Cholet, “Slavonique Tone“. Dans le paysage du jazz européen, Michel Benita n’est ni le plus véhément, ni le plus envahissant des contrebassistes. La discrétion est dans sa nature, l’efficacité aussi. Michel Bénita commence à jouer avec Guy Lafitte et Bill Coleman. Il s’installe à Paris, joue et enregistre avec François Jeanneau, Daniel Humair, Aldo Romano, Lee Konitz, André Ceccarelli, Michel Portal, Toots Thielemans, Martial Solal, Michel Legrand, Archie Shepp, Joe Lovano, Enrico Rava, Kenny Werner, Enrico Pieranunzi, Joshua Redman, Tom Harrell... En 1986, il devient membre le l’Orchestre National de Jazz. En 1990, il enregistre un album sous son nom : Preferences. En 2000, il crée le trio ELB avec Peter Erskine et N’guyên Lê. En 2005-2006, il part en tournée européenne avec Erik Truffaz. Il enregistre Drastic nouvel album electro-jazz avec Jalal (The Last Poets), Nils-Petter Molvaer, Stephanie McKay, Erik Truffaz, Paolo Fresu puis part en tournée en Italie avec le trio ELB. En 2007, il était en résidence à l’AmphiOpéra pour le projet électro “Drastic“ et a enregistré Ramblin avec Manu Codjia, hommage à la folk music. “Michel Bénita, le contrebassiste devenu en vingt ans à Paris un vivant pillier du jazz européen.“ Télérama Batteur américain né dans le New Jersey, Peter Erskine est aussi compositeur, enseignant, producteur. Il a notamment enregistré pour le mythique label allemand ECM. Peter Erskine est connu pour sa polyvalence et son envie de jouer dans des contextes musicaux variés. Il commence sa carrière à 18 ans avec l’orchestre de Stan Kenton, puis rejoint des groupes comme Weather Report et Steps Ahead. Il se produit aussi avec des grands orchestres, enregistrant plus de 400 albums. Il a évolué aussi bien dans les milieux jazz que rock, que ce soit avec Stan Kenton, Maynard Ferguson, Weather Report, Steps Ahead ou John Abercrombie . Il mène aussi une carrière avec son propre trio avec lequel il enregistre pour ECM et pour son propre label Fuzzy. Il a gagné de nombreuses récompenses pour son travail. Parmi les artistes et les ensembles avec qui il a joué, on peut citer Diana Krall, Chick Corea, Joe Henderson, Freddie Hubbard, Gary Burton & Pat Metheny, Joni Mitchell, Kurt Elling, Sadao Watanabe, Eliane Elias, Mike Stern, Miroslav Vitous, le BBC Symphony Orchestra, l’Orchestre philharmonique de Berlin, l’Orchestre symphonique de Londres, le Los Angeles Philharmonic, l’Ensemble Modern...