Haute-Savoie

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Haute-Savoie
LA VERSION COMPLETE DE VOTRE GUIDE
HAUTE-SAVOIE 2015
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Bienvenue
EDITION
Directeurs de collection et auteurs :
Dominique AUZIAS et Jean-Paul LABOURDETTE
Responsable d’édition : Régis BRUGERE
Auteurs : Christine GIL, Karine DESPREZ, Bianca GAYFULCONIS, Laetitia STEIMETZ, Régis BRUGERE, Sophie GARNIER
NICOT, Caroline LIAULT, Anthony SEREX, Jean-Paul LABOURDETTE,
Dominique AUZIAS et alter
Directeur Editorial : Stéphan SZEREMETA
Rédaction France : François TOURNIE, Jeff BUCHE
et Perrine GALAZKA
Rédaction Monde : Patrick MARINGE, Caroline MICHELOT,
Morgane VESLIN et Pierre-Yves SOUCHET
FABRICATION
Responsable Studio : Sophie LECHERTIER
assistée de Romain AUDREN
Maquette et Montage : Julie BORDES, Élodie CLAVIER,
Sandrine MECKING, Delphine PAGANO et Laurie PILLOIS
Iconographie et Cartographie : Audrey LALOY
WEB ET NUMERIQUE
Directeur technique : Lionel CAZAUMAYOU
Chef de projet et développeurs : Jean-Marc REYMUND
assisté de Florian FAZER, Anthony GUYOT, Cédric MAILLOUX
et Christophe PERREAU
DIRECTION COMMERCIALE
Directeur commercial et web : Olivier AZPIROZ
Responsable Régies locales : Michel GRANSEIGNE
Adjoint : Victor CORREIA
Relation Clientèle : Vimla MEETTOO
REGIE NATIONALE
Responsable Régie Nationale : Aurélien MILTENBERGER
assisté de Sandra RUFFIEUX
Chefs de Publicité : Caroline AUBRY, Perrine DE CARNE
MARCEIN, Caroline GENTELET, Sacha GOURAND,
Florian MEYBERGER, Stéphanie MORRIS, Caroline PREAU
et Carla ZUNIGA
REGIE INTERNATIONALE
Directrice : Karine VIROT assistée de Elise CADIOU
Chefs de Publicité : Romain COLLYER, Camille ESMIEU,
Guillaume LABOUREUR
DIFFUSION ET PROMOTION
Directrice des Ventes : Bénédicte MOULET assistée d’Aissatou
DIOP et Alicia FILANKEMBO
Responsable des ventes : Jean-Pierre GHEZ assisté de
Nathalie GONCALVES
Relations Presse-Partenariats : Jean-Mary MARCHAL
ADMINISTRATION
Président : Jean-Paul LABOURDETTE
Directeur Administratif et Financier : Gérard BRODIN
Directrice des Ressources Humaines : Dina BOURDEAU
assistée de Léa BENARD, Sandra MORAIS
Responsable informatique : Pascal LE GOFF
Responsable Comptabilité : Nicolas FESQUET
assisté de Jeannine DEMIRDJIAN, Oumy DIOUF et
Christelle MANEBARD
Recouvrement : Fabien BONNAN assisté de Sandra BRIJLALL
Standard : Jehanne AOUMEUR
PETIT FUTE HAUTE-SAVOIE 2015 
 Petit Futé a été fondé par Dominique AUZIAS.
Il est édité par Les Nouvelles Editions de l’Université
18, rue des Volontaires - 75015 Paris.
& 01 53 69 70 00 - Fax 01 42 73 15 24
Internet : www.petitfute.com
SAS au capital de 1 000 000 E - RC PARIS B 309 769 966
Couverture : Chalet des Roches au dessus des Contamines © ALEXIS
BORG2 / Annecy © CYRILLE LIPS
Impression : IMPRIMERIE CHIRAT - 42540 Saint-Just-la-Pendue
Dépôt légal : 09/09/2014
ISBN : 9782746975712
Pour nous contacter par email, indiquez le nom
de famille en minuscule suivi de @petitfute.com
Pour le courrier des lecteurs : [email protected]
en Haute-Savoie !
la veille d’un projet de réforme gouvernementale qui
devrait voir une recomposition des frontières régionales et
même départementales, il est bon de rappeler les qualités
intrinsèques du département de la Haute-Savoie, né en 1860
à l’heure du rattachement de la Savoie à la France. Un duché
scindé en deux départements : La Savoie avec Chambéry pour
préfecture et la Haute-Savoie avec Annecy. Ce guide 2014-2015
vous propose de plonger au cœur de ce formidable département
de Haute-Savoie pour en goûter toute la richesse naturelle et
l’offre pléthore d’activités, randonnées et balades, manifestations
sportives et culturelles… Des sites naturels exceptionnels aux
paysages accidentés alternant hautes et moyennes montagnes
ponctuées de lacs et forêts, vallées vertes et douces pénéplaines.
Un territoire vivant au rythme des saisons et d’une culture aux
influences françaises et transalpines qui accueille, hiver comme
été, des visiteurs du monde entier séduits par la beauté de ses
paysages et la qualité de son offre touristique. Berceau des sports
d’hiver avec plus de 50 stations dont la mythique Chamonix et les
prestigieuses Avoriaz, Megève, Morzine, La Clusaz, Saint-Gervais…
aux plus familiales Contamines-MontJoie, Flaine, Grand-Bornand,
Les Gets… la Haute-Savoie s’apprécie également en été et horssaison pour ses nombreux sites classés. On se laisse emporter vers
les grandioses massif du Mont-Blanc, massif des aiguilles Rouges,
Cirque du Fer-à-Cheval, Gorges-du-Fier et Pont-du-Diable ou les
sites préservés d’Yvoire au bord du Léman ou d’Annecy et son
lac… On est subjugué par les sculptures saisonnières de la Mer de
glace, les nouveaux espaces aménagés au sommet de l’aiguille du
Midi, les atmosphères apaisantes des stations thermales d’Evian et
Thonon-les-Bains ou Saint-Gervais. On s’entiche des petits villages
et petites villes aux traditions vivaces qui savent mettre en avant
leur production locale et artisanale du bois, de la pierre, de la terre
vernissée… mais aussi culinaire et gourmande à base de fromage
(reblochon, Abondance, tomme, etc.), de charcuterie (saucisson,
jambon fumé, diot, etc.), de légumes ou fruits (cardon, myrtille,
pomme et poire, etc.) et de plantes de montagne (gentiane, génépi,
pimpiolet, ail des ours, etc.). Des plus petits villages jusqu’aux villes
de moyenne importance, chaque recoin du département est fier de
promouvoir ses produits et ses artisans mais aussi ses évènements
sportifs, culturels et artistiques plébiscités chaque année par les
visiteurs français et étrangers. Un patrimoine valorisé par tous les
acteurs de ce département dynamique et ouvert sur le monde qui
a su tirer parti de ses ressources économiques et touristiques ainsi
que de sa proximité avec la Suisse et l’Italie. Un dynamisme qui
ne se dément pas en 2013 puisque 30 % des nouveaux créateurs
d’entreprises ont moins de 30 ans ! A tout âge et en toute saison,
la Haute-Savoie se révèle un espace privilégié à découvrir ou
redécouvrir absolument : un jardin préservé aux couleurs d’avenir !
A
L’équipe de rédaction
Sommaire
Découverte
© EVGENIYA MOROZ – FOTOLIA
Carte d’identité ...............................................9
Les immanquables ...........................................9
Nature ..........................................................13
Faune et lore ..............................................17
Économie ......................................................22
Ressources naturelles ..............................22
Agriculture...................................................23
Industries .....................................................23
Tertiaire .........................................................23
Tourisme.......................................................23
Histoire .........................................................24
Préhistoire....................................................24
Antiquité ......................................................24
Moyen-âge ..................................................24
De la Renaissance à la Révolution.......25
De la Révolution au XXIe siècle .............25
Patrimoine et traditions.................................26
Patrimoine culturel ...................................26
Patrimoine architectural .........................26
Traditions et modes de vie ....................27
Le département gourmand ............................30
Spécialités locales .....................................30
Le tramway du Mont Blanc.
Produits du terroir.....................................31
Alcools et spiritueux ................................36
Sports et loisirs ..............................................37
Activités de plein air.................................37
Chasse, pêche et nature .........................40
Dans les airs.................................................41
Sports d’hiver .............................................41
Sports à sensation ....................................42
Festivals et manifestations.............................42
Haute-Savoie ..............................................43
De lieux en lieux
Haute-Savoie.................................................52
Annecy et le lac..........................................54
Annemasse ............................................... 116
Avoriaz ....................................................... 126
Bonneville ................................................. 132
Les Carroz.................................................. 136
Chamonix-Mont-Blanc ......................... 141
Châtel ......................................................... 170
La Clusaz.................................................... 180
Cluses ......................................................... 193
© FABRICE PATRY
Vue du domaine de Pras de Lys Sommand, Taninges et Mieussy.
Combloux ................................................. 198
Les Contamines-Montjoie ................... 203
Évian-les-Bains ........................................ 206
Talloires ...................................................... 334
Thônes ....................................................... 336
Thonon-les-Bains ................................... 346
Flaine .......................................................... 220
Frangy ........................................................ 223
Les Gets ..................................................... 224
Le Grand-Bornand ................................. 234
Megève ...................................................... 250
Morillon ..................................................... 264
Morzine...................................................... 266
Praz-de-Lys-Sommand ......................... 278
Praz-sur-Arly............................................. 286
La Roche-sur-Foron ............................... 289
Rumilly ....................................................... 295
Saint-Gervais-les-Bains ........................ 308
Saint-Julienen-Genevois ............................................. 314
Sallanches ................................................. 321
Samoëns .................................................... 328
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accès direct à la plage
bar
blanchisserie
climatisation
discothèque
distributeur d’argent
eau potable
équitation
espace fumeurs
établissement non-fumeurs
fitness
golf miniature
handicap malentendant
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x
Organiser son séjour
Se rendre en Haute-Savoie ........................... 350
En avion ..................................................... 350
En train ....................................................... 350
En bateau .................................................. 350
En voiture .................................................. 352
Circuler en Haute-Savoie .............................. 352
En bus ......................................................... 353
Logement ................................................... 353
Oices de tourisme ............................... 354
Médias........................................................ 354
S’informer sur la Haute-Savoie...................... 354
Index .......................................................... 379
handicap malvoyant
handicap mental
handicap moteur
jardin ou parc
jeux
lave-linge / laverie
location de vélos
magasin d’alimentation
navette aéroport
pêche
piscine intérieure
piscine extérieure chauffée
piscine extérieure
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J
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plats cuisinés à emporter
room service
salle de remise en forme
salle de jeux / tv
sanitaires modernes
sports nautiques
tennis
tir à l’arc
toboggan aquatique
ventilateur
vidange wc
voile
Massif du Mont-Blanc.
© ARTHUR LEROY – ICONOTEC
Découverte
Carte d’identité  9
Les immanquables  9
Nature  13
Économie  22
Histoire  24
Patrimoine et traditions  26
Le département gourmand  30
Sports et loisirs  37
Festivals et manifestations  42
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Reproduction interdite
Jean-Baptiste Nény
Juin 2012
DeBonneville - Orlandini
*34 cts/mn
LA FRANCE
DEVIENT
RMC !
TOUTES NOS FRÉQUENCES
AU 3216* OU SUR RMC.FR
LA RADIO D’OPINIONS
CARTE D’IDENTITÉ
9
Carte d’identité
w Numéro : 74
w Population (INSEE au 1er janvier 2014) :
746 994 habitants
w Démographie : une progression annuelle d’environ
9 600 habitants depuis 2000, sauf une baisse en 2013
w Densité : 170 habitants/km2
w Superficie : 4 388 km2
w Point culminant : Mont-Blanc, 4810 m d’altitude
w Nombre de communes : 294 communes
w Arrondissements avec préfecture/sous-préfectures : Annecy ; Bonneville, Saint-Julien-en-Genevois,
Thonon-les-Bains
w Région – départements la composant : Région
Rhône-Alpes ; 8 départements : Ain, Ardèche, Drôme,
Isère, Loire, Rhône, Savoie, Haute-Savoie
w Cours d’eau principal : L’Arve (107 km) prend
sa source dans le massif du Mont-Blanc et se jette
dans le Rhône.
Vous avez rêvé de découvrir la Haute-Savoie, ses sites
naturels remarquables, et de pénétrer l’âme de ce pays
de caractère ? Nous avons sélectionné des visites incontournables pour établir l’itinéraire idéal de ceux qui
voudraient aller à l’essentiel ! Du Mont-Blanc mythique
vers les alpages des Aravis, jusqu’aux forêts des Bauges,
des rives du Léman au lac d’Annecy, six sites à ne pas
manquer entre nature extrême, patrimoine régional
et lieux de charme !
Haute-Savoie
site du Montenvers. Le Piton Nord (3 777 m) accueille la
gare d’arrivée et de départ, le restaurant 3842m ainsi que
des boutiques et une terrasse surplombant Chamonix.
Depuis la galerie du Mont-Blanc qui fait maintenant le
tour du Piton Central, l’ascenseur conduit à la terrasse
sommitale de l’Aile du Mont-Blanc (3 842 m). L’espace
panoramique abrité y dévoile, à 360°, les plus hauts
sommets du Toit de l’Europe (avec vue sur le Mont Rose,
le plus haut massif de la Suisse voisine). Le visiteur peu
craintif, peut même y expérimenter un « pas dans le
vide » à couper le souffle ! Depuis la passerelle Rebuffat,
le téléphérique du Panoramic Mont-Blanc permet de
survoler la vallée Blanche jusqu’à la pointe Helbronner,
en Italie. Sensations garanties !
L’aiguille du Midi
Site incontournable du massif du Mont Blanc, on
accède à l’impressionnante Aiguille du Midi (3 842 m)
depuis le centre de Chamonix, en vingt minutes, avec
plus de 2 700 m de dénivelé, grâce au téléphérique
de la Compagnie du Mont-Blanc. Attention aux files
d’attente en pleine saison d’été ! Malgré un tarif élevé
mais justifié... cette montée dans les cimes est unique !
Ouverte en 1924, la compagnie n’a cessé d’améliorer ses
équipements et les conditions d’accueil de ses visiteurs :
une nouvelle série de travaux a commencé en 2011 et
devrait se terminer en 2014. Le Plan de l’Aiguille
(2 317 m) est la station intermédiaire : point de départ
pour les skieurs, alpinistes... et de la randonnée jusqu’au
Drapeau – blason
Le département de Haute-Savoie n’a pas de
blason. Il utilise comme drapeau l’ancien
blason du Duché de Savoie : 4 carrés rouges,
un à chaque coin, qui forment une croix
blanche centrale à 4 branches symétriques.
C’est le même drapeau que pour le
département de la Savoie. Il ne faut pas le
confondre avec celui de la Suisse, également
rouge et blanc, mais dont la croix centrale
blanche à branches symétriques est au
centre d’un grand carré rouge.
DÉCOUVERTE
Les immanquables
10
LES IMMANQUABLES - Haute-Savoie
L’AIGUILLE DU MIDI
100, place de l’Aiguille du Midi
CHAMONIX-MONT-BLANC
& 04 50 53 22 75
www.compagniedumontblanc.fr
[email protected]
Ouvert toute l’année. Fermé un mois en automne : se
renseigner. Panoramique Mont-Blanc : visite de 2h, ouvert
en été seulement. Haute saison : tous les jours de 8h30 à
16h30. Horaires variables selon les mois : se renseigner.
Une benne toutes les 15-30 minutes. Adulte : 50 E (allerretour). Enfant (de 4 à 15 ans) : 42,50 E (aller-retour).
Famille (2 adultes et 2 jeunes) : 150 E. Forfait Aiguille du
Midi – Helbronner : 78 E (adulte). Déconseillé aux enfants
de moins de 3 ans. Visite totale : 2 à 3 h. Restauration.
Boutique. Réservation : de 7 jours à l’avance à la veille du
départ ; en ligne par tél. et aux caisses de la compagnie.
Annecy et son lac
A Annecy – la perle des Alpes – tout est prétexte à
l’enchantement, et le lac, auquel elle a donné son nom,
participe à ce portrait de carte postale ! Ses abords privilégiés sur le lac offrent une vue panoramique exceptionnelle
sur la couronne des sommets dentelés du massif des
Aravis, et les montagnes du massif des Bauges qui se
reflètent sur un lac paisible, en apparence. La montagne
du Semnoz domine de sa forêt bienveillante la ville
d’Annecy et son lac pour s’étendre jusqu’à son château
et la jolie vieille ville blottie au pied de ses remparts. Le
château et sa tour surplombent les toits du Vieil Annecy
bordé par la partie nord du lac et traversé par le canal du
Thiou, dans lequel se déverse le trop plein du lac. Il mérite
amplement son surnom de « petite Venise », en raison
de ses promenades romantiques le long du Thiou, des
canaux et des quais fleuris. En son cœur, la proue du palais
de l’Isle se laisse saisir par les photographes exaltés... La
beauté du site incite à la flânerie. Sur les bords du lac,
le parc des Jardins de l’Europe fait face à la romantique
île aux Cygnes ; le fameux pont des Amours enjambe le
canal du Thiou, pour rejoindre l’esplanade du Pâquier et
sa magnifique promenade le long du lac qui mène aux
romantiques Jardins de l’Impérial. Une des plus belles
vues sur le lac d’Annecy et ses monts environnants :
Parmelan, Veyrier, Dents de Lanfon et Tournette, du
massif des Bornes de la chaîne des Aravis ; Semnoz,
Roc des Bœufs, Arcalod et Trélod, du massif des Bauges.
Le lac d’Annecy est le deuxième lac alpin d’origine glaciaire
de France – 27 km2 de surface, 14 km de long et 3,5 km
de largeur maximale, 42 m de profondeur avec des trous
pouvant atteindre 80 m – et est réputé pour être le plus
pur d’Europe. Il est formé de deux bassins – au nord, le
grand lac que borde Annecy ; au sud, le petit lac qui se
ferme sur sa réserve naturelle du Bout du Lac à Doussard
– qui se réunissent à l’endroit resserré entre Talloires et
la presqu’île de Duingt. Sur la rive est, les communes
résidentielles les plus tardivement ensoleillées d’Annecyle-Vieux, Veyrier, Menthon-Saint-Bernard et Talloires ;
sur la rive ouest, les communes – d’où l’on admire les
plus belles vues sur le massif des Aravis – de Saint-Jorioz,
Sévrier et Duingt. Malgré une apparente tranquillité, le
lac n’en est pas moins agité en période de mauvais temps.
Il est pourtant un véritable régulateur des températures
hivernales (elles varient annuellement entre 3 °C et 23 °C).
Mais les roselières et marais des rives du lac qui ont vu
leurs surfaces diminuer au fil des ans – ces milieux ont
en effet un rôle important de régulation et d’épuration
– sont aujourd’hui protégés. Un grand nombre de sports
nautiques s’y pratiquent : voile, aviron, ski nautique,
planche à voile, plongée… Quant à la baignade, elle
reste bien souvent le moment de détente favori des
autochtones. Quoi de plus agréable que d’aller « piquer
une tête » un jour de canicule, ou tout simplement de
lézarder sur une des plages en herbe (payantes ou non) ?
Ce site idyllique et l’attention portée à son aménagement
ont été récompensés par le label « Pavillon Bleu » pour la
plage municipale de Saint-Jorioz en 2010, et la plage
La Brune à Veyrier-du-Lac en 2009.
 OFFICE DE TOURISME
DE L’AGGLOMÉRATION D’ANNECY
Centre Bonlieu
1, rue Jean-Jaurès
ANNECY & 04 50 45 00 33
www.lac-annecy.com
[email protected]
Basse saison : ouvert du lundi au samedi de 9h à 12h30 et
de 13h45 à 18h. Haute saison : du lundi au samedi de 9h
à 18h30. Ouvert le dimanche et les jours fériés durant
certaines périodes de l’année : se renseigner.
L’office vous propose des visites guidées dans Annecy
et autour de son lac : musées, vieille ville, canaux,
palais de l’Ile, châteaux d’Annecy, de Duingt et de
Menthon, réserves naturelles, gorges du Fier, grotte de
Seythenex, Ecomusée du lac... Vous trouverez également
ici tous les renseignements nécessaires concernant les
excursions que vous souhaitez organiser vous-mêmes.
On vous indique aussi des adresses d’hébergements,
de restaurants, etc.
Le cirque du fer à cheval
C’est l’un des plus beaux sites des Alpes avec ses
30 cascades qui jaillissent à l’automne des falaises
escarpées. Un site visité, chaque année, par des centaines
de milliers de touristes qui restent toujours émerveillés
par tant de puissance et de majesté. Mais ce cirque n’en
finit pas de nous faire tourner la tête et si l’on prend le
sentier d’interprétation ou si l’on s’enfonce « au bout
du monde », la nature nous rappelle que c’est elle
qui façonne ce paysage grandiose. Ainsi, d’orages en
pluies diluviennes, d’éboulements en glissements, le
cirque change sa toile tous les ans. Ce cirque, qui est
le second par la taille après celui de Gavarnie dans les
Pyrénées, ferme la vallée du Giffre en un hémicycle de
500 à 700 m de hauteur, sur une courbe de 4 à 5 km. Le
meilleur moment pour parcourir l’agréable sentier qui
mène « au bout du monde » c’est au printemps, quand
la fonte alimente les dizaines de cascades qui sautent
de la paroi. Dans le cirque, ce ne sont pas moins de
800 espèces végétales, des chamois, des bouquetins et
de nombreux rapaces qui vivent ici à l’année. Sur place,
il est possible de louer des ânes de mi-avril à mi-octobre
pour se balader en famille.
Pour les renseignements, on se tourne vers la maison de
la réserve naturelle, où les animateurs répondent à des
questions. On découvre les expositions, l’espace consacré
à la faune sauvage avec une maquette très explicite
présentant les stratégies de vie des animaux en hiver, la
maquette de la vallée qui permet de mieux comprendre la
topologie du cirque, l’espace documentation. Des sorties
nature et des animations enfants sont aussi organisées.
En saison estivale, un deuxième point d’accueil est situé
à l’entrée de la réserve – mais on regrette sa fermeture
entre midi et 14h…
 CIRQUE DE SIXT-FER-A-CHEVAL
SIXT-FER-À-CHEVAL
www.sixtferacheval.com
[email protected]
ntement
a
h
c
’l en
DÉCOUVERTE
 MAISON DE LA RÉSERVE NATURELLE –
CIRQUE DE SIXT-FER-À-CHEVAL
Chef-lieu
SIXT-FER-À-CHEVAL
& 0450349190
www.asters.asso.fr
[email protected]
Basse saison : ouvert du lundi au samedi de 9h à 12h et
de 14h à 18h. Haute saison : tous les jours de 9h à 12h et
de 14h à 18h30. Visite guidée. Animations.
la
re
u
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na
au cœ
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d
e
Les gorges du Fier
LES GORGES DU FIER
 30, le Pont-des-Liasses
LOVAGNY & 04 50 46 23 07
www.gorgesdufier.com
[email protected]
D 116. Depuis Chambéry, direction Seynod
puis Chavanod et suivre les panneaux gorges
du Fier. Depuis Annecy, direction Poisy puis
Lovagny et suivre les panneaux gorges du Fier.
Fermé du 15 octobre au 15 mars. Basse saison : ouvert
tous les jours et les jours fériés de 9h30 à 18h15 (dernière
visite à 17h15). Haute saison : tous les jours et les jours
fériés de 9h30 à 19h15 (dernière visite à 18h15). Haute
saison : du 15 juin au 10 septembre. Gratuit jusqu'à 6 ans
(inclus). Adulte : 5,50 E. Enfant (de 7 à 16 ans) : 3 E.
Groupe (20 personnes) : 4,40 E (enfant : 2,70 E). Visite
libre et sécurisée de 1h : document explicatif multilangues.
Site naturel aménagé (environ 1h de visite). Restauration
(petite restauration snack service). Boutique. Parkings
à proximité.
Un spectacle saisissant ! Dans des gorges étroites et
rugissantes – véritable prodige de la nature –, on
avance sur une passerelle de bois fixée dans la roche,
à plus de 25 mètres de hauteur au-dessus de la rivière.
L’échelle de ses crues nous montre que cette visite
en pleine nature est plus qu’une simple promenade !
Aménagées de galeries dès le XIXe siècle, en plein cœur
du site naturel, elles offrent un point de vue spectaculaire
pour apprécier le Fier qui sinue et gronde au fil des
saisons. L’érosion a dessiné avec le temps des curiosités
géologiques et des profils singuliers : une mer chaotique
de rochers, des empreintes et parfois même des visages.
11
LOVAGNY
à 10 km d’Annecy
Haute-Savoie - LES IMMANQUABLES
04.50.46.23.07
gorgesdufier.com
Ouvert tous les jours
15 mars / 15 octobre
12
LES IMMANQUABLES - Haute-Savoie
Au-delà de la passerelle, la « Clairière des curieux »
illustre avec pédagogie les curiosités géologiques alpines
rencontrées et le cycle de l’eau, tandis que « L’îlot des
légendes » mêle fiction et réalité dans une parenthèse
enchantée (la princesse de Montrottier, les chevaliers
et le dragon du Lapiaz). Pour prolonger encore le plaisir
de la découverte, une boutique et une agréable terrasse
avec vue sur le château de Montrottier sont prévues
pour rapporter des souvenirs locaux, se désaltérer et se
restaurer (snack service). Une visite inoubliable d’une des
« grandes curiosités des Alpes » à vivre en famille ou en
groupe. Un site touristique unique et incontournable en
Haute-Savoie, à quelques minutes d’Annecy !
Le Mont Blanc
C’est un des sites naturels les plus visités au monde !
Le mont Blanc (4 810 m), aux neiges éternelles, donne
son nom au massif du Mont-Blanc dont il est le point
culminant. C’est le plus haut sommet d’Europe ! Il ne
faut pas le confondre avec le mont Blanc du Tacul
(4 248 m) du même massif. Mesuré potentiellement
à 4 807 m en 1863, il fait l’objet d’une campagne de
mesures tous les 2 ans depuis 2001 : des géomètres
experts observent la modification de la calotte glaciaire
et les indications de variation du climat. Son altitude
varie de 4 808 m (en 2003) à 4 810 m environ selon
les périodes de canicules ou non : en septembre 2013,
il mesurait exactement 4 810,06 mètres.
Depuis le XVIIIe siècle, nombre d’alpinistes du monde
entier tentent de vaincre ce sommet mythique, chaque
année. Les premiers d’entre eux furent deux chamoniards, en 1786 : le docteur Michel Paccard et le chasseur
de chamois – et cristallier – Jacques Balmat, sous
l’impulsion du scientifique H.-B. de Saussure (qui
pensait que seul un montagnard expérimenté pouvait
réussir cette ascension). Partis le 7 août, de nuit, sans
cordes, piolets, crampons, ni lanternes, seulement
équipés de simples bâtons ferrés, ils parviennent au
sommet le lendemain à 18h23. Balmat, dit le mont
Blanc, deviendra guide pour conduire l’expédition
organisée par Horace-Bénédicte de Saussure en 1787.
Celui-ci fera connaître cette formidable ascension au
monde entier, à travers la publication de son récit
dans Voyages dans les Alpes. Le 14 juillet 1809, une
chamoniarde, dite la Rose du mont Blanc, Marie Paradis
(en compagnie du guide Payot), réussira la première
ascension féminine. Quant à la genevoise Henriette
d’Angeville, surnommée la fiancée du mont Blanc,
elle sera la seconde femme à vaincre le sommet et
laissera à la prospérité des carnets admirables : on la
voit vêtue de tenues excentriques – chapeau de paille,
redingote, pantalon de zouave... Depuis le XIXe siècle,
le mont Blanc est devenu l’une des ascensions les plus
prisées au monde ! Il est aujourd’hui victime de son
succès et devient un véritable objet de consommation
pour certains touristes inconséquents qui oublient
que ces sommets sont rares – il faut respecter cette
nature exceptionnelle – et que la haute montagne est
accessible aux plus aguerris – il faut être bien équipé
et bien informé pour s’attaquer aux sommets de haute
altitude. Il vaut mieux se faire accompagner par des
professionnels de la haute montagne.
C’est en 1821 que fut créée la Compagnie des guides de
Chamonix (des professionnels de la haute et moyenne
montagne) pour accompagner les alpinistes amateurs
en toute sécurité. La voie classique démarre par l’ascension de l’aiguille du Goûter (3 863 m) et le refuge
du Goûter, elle se poursuit sur le dôme du Goûter
(4 304 m) et le refuge Vallot (4 362 m) qui sont des
étapes incontournables pour accéder au sommet du
mont Blanc en deux jours. Une ascension inoubliable
et accessible à tous, à condition de posséder une bonne
endurance et une accoutumance à l’altitude... et d’être
accompagné par un professionnel !
 OFFICE DE TOURISME DE LA VALLÉE
DE CHAMONIX-MONT-BLANC
85, place du Triangle-de-l’Amitié
CHAMONIX-MONT-BLANC
& 04 50 53 00 24
www.chamonix.com
[email protected]
Basse saison : ouvert du lundi au samedi de 9h à 12h30 et
de 14h à 18h. Haute saison : tous les jours de 8h30 à 19h ;
tous les jours de 9h à 19h. Haute saison hiver : vacances de
Noël à mi-avril. Haute saison été : juillet à mi-septembre.
Samedis du 20 juillet au 24 août : 9h à 21h.
En 2014, les offices de tourisme de la vallée de Chamonix
fusionnent pour former l’office de tourisme intercommunal de la vallée de Chamonix-Mont-Blanc. Il regroupe
les informations des quatre communes de communauté
de communes : Chamonix-Mont-Blanc, Vallorcine, Les
Houches et Servoz pour une offre touristique commune,
des moyens renforcés et des entités diversifiées et
complémentaires. Sur le pôle de Chamonix, le Wifi est
gratuit et l’espace boutique regorge de petits souvenirs
(posters, accessoires et goodies) et livres sur l’histoire de
Chamonix ou encore de cartes et de guides sur ses sentiers
mythiques. L’office de tourisme de la vallée ChamonixMont-Blanc poursuit sa démarche de réduction des
impacts du tourisme sur l’environnement et promeut
cette démarche auprès des professionnels du tourisme. Il
vient de recevoir le trophée Flocon vert pour ses actions
pionnières et durables. Une nouvelle convention vient
d’ailleurs d’être mise en place sur plusieurs années afin
de former des référents qui veilleront à la préservation
des sites et des réserves naturelles que traverse l’Ultra
Trail du Mont-Blanc. L’office de tourisme sensibilise
également les visiteurs aux dangers et au respect des
bonnes pratiques de la haute montagne.
Yvoire
Classé parmi les plus beaux villages de France, ce bourg
médiéval fortifié, au bord du Léman, a su préserver son
patrimoine architectural. Yvoire s’est développée autour
de son château médiéval dont elle a su conserver deux
portes fortifiées, à la fin du XIIIe siècle. Cette sentinelle du
Léman – sa position est stratégique entre petit et grand
lac Léman, entre Genève et Duché de Savoie – souffrira
des assauts suisses au XVIe siècle. Devenu simple village
de pêcheurs et d’agriculteurs, il s’éveilla sous l’impulsion
de sa municipalité dans les années 1950 : de nombreux
vestiges du Moyen Age et de nombreuses maisons du
XVIIIe siècle furent préservés. Son charme naturel et sa
13
Géographie - NATURE
L’église d’Yvoire, dédiée à saint Pancrace.
On est d’abord attiré par le clocher à bulbe, brillant, de
l’église. Pour la petite histoire, ce clocher est recouvert
d’acier inoxydable sensé rappelé par son éclat au soleil
le ventre d’argent de la féra, poisson emblématique du
Léman. Ensuite, on découvre le château du XIVe siècle qui
domine le lac. On portera sa curiosité jusqu’au domaine
de Rovorée – La Châtaignière pour son superbe parc
protégé qui descend jusqu’à la rive du lac et son exposition
thématique (La Châtaignière) : en 2014, Défilé Alpin...
la mode de la montagne du XVIIIe siècle à nos jours.
Nature
Hauts sommets aux neiges éternelles de la barrière des
Alpes, vallées profondes érodées par les torrents tumultueux, forêts de conifères et alpages fleuris couronnés
de façades de calcaire ciselé, lacs naturels enchâssés
dans des massifs de moyenne montagne, forêts de
feuillus et collines adoucies... La Haute-Savoie est riche
de contrastes naturels avec ses 4 388 km2 de paysages
variés. Les saisons s’y succèdent dans une variation
tonique des températures et de la pluviosité : neige et
froid en hiver, orage et douceur en été !
Géographie
Climat
w Températures moyennes : Le climat de la HauteSavoie est subcontinental, de type montagnard, avec
des saisons bien marquées. La variété du relief alpin
favorise des écarts de températures importants ; les plus
basses se produisent généralement en janvier et peuvent
atteindre -7°C (à Megève), tandis que les plus hautes se
produisent en août avec 26°C dans le bassin annécien.
À Chamonix (1035 m), les moyennes en journée vont
de -1°C en janvier à 16°C en juillet, tandis qu’à Annecy
(446 m d’altitude) elles varient de 1°C à 22°C sur l’année
(sauf records exceptionnels de froid à -20 °C ou canicule
à 40 °C). Le lac tempère le bassin annécien, qui bénéficie
d’un microclimat très apprécié. Le Genevois et l’Albanais,
par leur faible altitude et un relief adouci, bénéficient
également de températures plus clémentes favorables
aux cultures fruitières.
w Ensoleillement : L’ensoleillement varie dans le
département en fonction de l’altitude et du relief. La
proximité des massifs favorise la neige en haute altitude,
tandis qu’en vallée et en plaine, le vent apporte ou chasse
les perturbations. En conséquence, les sommets sont
fortement ensoleillés tandis qu’une mer de nuages s’accroche fréquemment à la montagne à plus faible altitude. DÉCOUVERTE
 OFFICE DE TOURISME D’YVOIRE
Place de la Mairie
YVOIRE & 04 50 72 80 21
www.yvoiretourism.com
[email protected]
Basse saison : ouvert du lundi au samedi de 9h30 à
12h30 et de 13h30 à 17h ; le dimanche de 12h à 16h.
Haute saison : tous les jours de 9h30 à 18h30. D’octobre
à mars : ouvert du lundi au vendredi.
Yvoire est aussi appelé « la perle du Léman ». Construite
sur un éperon rocheux dominant le lac, à la jonction des
« petits » et des « grands » lacs, Yvoire est un élégant
village fortifié qui a su se préserver des constructions
modernes dans son enceinte aujourd’hui tant convoitée. Si
Yvoire est une véritable carte postale au bord du lac où nos
amis suisses aiment débarquer aux beaux jours, le village
subit à la belle saison une forte « invasion » touristique
qu’il faut canaliser dans les rues étroites. Parkings payants,
restaurants bondés, foule peu silencieuse. On pénètre dans
le village par la porte de Rovorée (et par bateau depuis
Nyon et Genève) pour s’engouffrer dans les rues bordées
de maisons aux façades étroites et abondamment fleuries.
© PHOVOIR
position privilégiée au bord du Léman en ont fait depuis
une des destinations préférées du Chablais français. Il
est sans doute préférable de fuir les foules d’estivants
durant la saison d’été et de savourer les charmes des lieux
dans une période calme... A visiter, le Jardin des Cinq
Sens, un jardin botanique au remarquable labyrinthe
organisé autour d’un cloître végétal selon l’art des jardins
clos du Moyen Age.
14
NATURE - Géographie
Relief
w Paysages caractéristiques. Le cadre naturel le
plus marquant du département, c’est la barrière infranchissable des Alpes. Elle le sépare du Valais Suisse avec
le massif des Aiguilles Rouges (3 227 m) et de l’Italie
avec le mythique massif du Mont-Blanc (4 810 m) au
sud-est. Ici, c’est le domaine de la haute montagne, les
massifs sont formés de roches cristallines aux arêtes
grandioses et aux neiges éternelles. Les hautes altitudes
et les glaciers attirent les alpinistes et les randonneurs
du monde entier. Chamonix en est le point de départ
le plus célèbre.
Au-delà, en direction de la vallée, se présentent les
premiers contreforts de la chaîne des Préalpes (ChablaisGiffre, Bornes, Aravis, Bauges) qui comptent le plus
grand nombre de stations de skis du département
(Morzine-Avoriaz, Les Gets, Megève...). Ils sont constitués de hauts plateaux ondulés bordés de corniches
abruptes, profondément remaniés par l’érosion. Le
compact massif du Giffre et ses imposantes murailles
calcaires aux durs sommets tranchants borde la vallée
de l’Arve, de laquelle on peut admirer ses stratifications
tourmentées et une curiosité géologique, l’hémicycle
grandiose du Fer à Cheval !
Au centre, le pays du Faucigny : le sillon alpin du bassin
de Sallanches traversé par la cluse de l’Arve (berceau
de l’industrie du décolletage), et celui du val d’Arly
débouchant sur la Savoie au sud. Au nord, sa frontière
naturelle est le lac Léman, où Genève fait la jonction
entre la rive helvétique et la rive méridionale française.
On est ici dans les Préalpes aux paysages non calcaires
(une nappe de charriage, c’est inhabituel) du massif
du Chablais et de la vallée d’Abondance, aux collines
boisées et herbagées.
À l’ouest, les massifs calcaires des Bornes et des Aravis
constituent la porte d’entrée sur le Genevois, les
Usses, la vallée du Fier et la cluse d’Annecy aux riches
cultures (vignes, cultures maraîchères et fourragères).
Très humides, les pentes sont recouvertes de forêts de
sapins et d’épicéas – activement exploitées – ainsi que
de prairies destinées à l’élevage bovin. C’est le berceau
du célèbre reblochon !
© LIONEL MONTICO
En moyenne, le département reçoit 1 000 heures de soleil
à l’année ; le bassin d’Annecy en reçoit, lui, 1 942 en
moyenne ! Ce sont les communes des rives orientales du
lac – à l’adret – qui sont évidemment les plus exposées.
w Précipitations : La pluviosité est globalement élevée
en Haute-Savoie : de 1 000 mm (bassin d’Annecy) à
2 000 mm (Aravis-Faucigny-Chablais) par an ; 32 jours
d’orage (en fin d’été) et 25 jours de brouillard (en hiver).
Le massif du Mont-Blanc est relativement protégé
(1 330 mm/an à Chamonix). Grâce à ce bon niveau de
pluviométrie et aux basses températures hivernales,
l’enneigement y est le meilleur de France (avec le Jura).
w Vent : Perturbé par le relief, le vent est très variable
d’un endroit à l’autre du département ; généralement
plus fort en basse montagne et plus faible près du massif
du Mont-Blanc, sauf en cas de foehn, ce vent chaud du
Sud qui apporte les pluies de sable. Sur les plaines de
l’Albanais et du Genevois soufflent le boju (« qui vient
des Bauges ») – ou « traverse » du Sud-Ouest – qui
apporte l’humidité et, en été, les orages ; tandis que la
bise du Nord-Est annonce la fin d’une perturbation et
le retour du beau temps ! Dans les pentes de moyenne
montagne, au printemps et en été, se forment de légères
brises sur les versants ensoleillés.
w Phénomènes naturels : La Haute-Savoie est
soumise à des amplitudes thermiques importantes dans
un laps de temps restreint (gel/dégel intense, vagues
de chaleur voire sécheresses, et pluies diluviennes).
Ces phénomènes peuvent être brutaux et sont souvent
très localisés, donc très difficiles à prévoir. On retiendra
les phénomènes récurrents comme les avalanches en
période de manteau neigeux instable sur de fortes
pentes, qui fait craindre le « hors-piste sauvage » parfois
meurtrier (Chamonix, 1999), ou encore le verglas (zone
de gel localisée) sur les routes de montagne, qui oblige à
beaucoup de prudence en hiver. Pensez à un équipement
adéquat ! Plus exceptionnellement, des risques de crues
torrentielles ou des mouvements de terrain avec coulées
de boue (Le Grand-Bornand en 1987, Les ContaminesMontjoie en 2005) ont obligé les communes à revoir
leur plan d’occupation des sols comme dans beaucoup
d’autres endroits en France.
Le soleil levant darde ses rayons orangés sur le sommet de la Tournette.
Géographie - NATURE
15
Un relief alpin aux paysages variés
Au-delà de la cluse d’Annecy, le massif calcaire des
Bauges, en bordure de l’avant-pays de l’Albanais aux
pénéplaines vallonnées (dont l’altitude varie de 300 à
600 m) vouées à l’élevage des laitières, à la culture du
tabac (autrefois), de la pomme et de la vigne. Il délimite
la frontière avec la Savoie au sud et avec l’Ain à l’ouest,
avec les montagnes du Clergeon, de Cessens et de La
Biolle. C’est dans son fleuve limitrophe, le Rhône, que
vient se jeter le Fier.
w Cours d’eau et vallées. Deux rivières principales,
Arve et Fier, puissantes et tumultueuses, dessinent les
deux cluses transversales du département, entaillant
profondément les massifs alpins et préalpins. Elles
se prêtent à pratique du rafting, du canyoning et de
l’hydrospeed.
L’Arve, la plus grande (107 km) est la plus tumultueuse ;
elle prend sa source au col de Balme, reçoit les eaux
troubles du glacier d’Argentière puis se gonfle de ses
affluents (Arveyron, Giffre, Foron) jusqu’à Bonneville
pour ensuite traverser Annemasse et aller se jeter dans
le lac Léman et rejoindre le Rhône.
Le puissant Fier (73 km) naît dans le massif des
Aravis, au lac du Mont Charvin, reçoit le Nom et traverse
Thônes, creuse son sillon au-delà d’Annecy rejoint par la
Fillière, entre dans les abîmes – les fameuses gorges du
Fier – pour se gonfler du Chéran et va se jeter dans le
Rhône (il débouche du glacier du Rhône, à la pointe sud
du lac Léman), qui traverse Seyssel en courant inverse,
après avoir creusé le défilé du Val de Fier.
La rivière de la Dranse ( 49 km), composée de la réunion
de trois rivières de montagne du Haut-Chablais, se
déverse dans le lac Léman entre Thonon et Evian, par
deux bras qui enferment un petit delta intégré dans
une réserve naturelle de 53 ha.
w Plateaux. Deux plateaux calcaires remarquables des
Préalpes sont à découvrir pour leur géomorphologie : le
plateau des Glières (1 450 m) situé dans le massif des
Bornes, qui est en réalité une combe sur plusieurs niveaux
bordée de falaises urgoniennes (un calcaire blanc pur) et,
le désert de Platé (2 500 m) dans le massif du Giffre, un
véritable glacier de pierre de 40 km2 recouvert de vastes
lapiaz (sol déchiqueté de fissures, crevasses...), parmi les
plus grandes d’Europe. On peut également observer des
lapiaz et marmites de géants sur le plateau du Parmelan,
dans le massif des Bornes à 1 832 m.
DÉCOUVERTE
Le territoire géographique de la Haute-Savoie est niché à l’extrémité sud-est de la France, aux confins
des Alpes du Nord. Le département regarde donc essentiellement vers le nord et l’ouest.
La barrière des Alpes forme une frontière naturelle à l’est, avec la Suisse (au nord-est) et l’Italie. Jusqu’à
l’aménagement du col suisse de la Forclaz et du tunnel routier du Mont-Blanc (1965), il était difficile de
gagner le Valais et la vallée d’Aoste depuis la Haute-Savoie : les Alpes était alors infranchissable depuis
la Haute-Savoie ! Au sud, le massif du Beaufortin symbolise la frontière avec la Savoie.
Le département étage ses vallées, montagnes et sommets, de 230 à 4 810 m d’altitude. Un quart de
sa superficie se situe au-delà des 2 000 m ! Le massif du Mont-Blanc et le massif des Aiguilles Rouges
regroupent les plus hauts sommets – dont le mythique mont Blanc avec 4 810 m d’altitude. La haute
montagne – qu’il faut toujours aborder avec la plus grande prudence – s’offre au plus grand nombre
depuis des points d’observation uniques, notamment depuis le téléphérique de l’aiguille du Midi : plus
de 100 000 personnes défilent chaque jour à Chamonix pendant la saison estivale .
Entre 900 et 2 000 mètres, la moyenne montagne des Préalpes (Chablais, Giffre, Bornes, Bauges),
fortement humanisée et berceau des activités agricoles ancestrales ainsi que de l’artisanat et de
l’industrie du bois. Elle accueille depuis le XXe siècle le tourisme moderne, avec le développement
des sports d’hiver, et, aujourd’hui, le tourisme « écologique » à la recherche d’espaces montagnards
naturels préservés.
Les grandes vallées creusées par ses deux torrents principaux, Arve et Fier, recensent les villes à forte
densité : la cluse de l’Arve (bassin de Sallanches) et celle du Fier (cluse d’Annecy) qui séparent les
massifs calcaires, tandis que la nappe de charriage du Chablais, traversée par la Dranse, aboutit au lac
Léman. Les eaux, filtrées par les roches, font encore aujourd’hui le succès des eaux thermales d’Evian
et de Thonon-les-Bains.
Les paysages de la Haute-Savoie se caractérisent également par la présence contrastée de nombreux lacs
de montagne à des altitudes variées. Ils sont plus de 80 sur le territoire haut-savoyard, de toutes tailles,
à des altitudes variant entre 300 et 2 500 mètres ! Ces lacs sont uniques ! Par leur histoire, leur biologie,
la composition de leurs eaux, ils constituent des espaces privilégiés pour découvrir et comprendre
l’évolution du milieu montagnard. Les deux lacs les plus anciens et les plus grands sont le lac d’Annecy et
le lac Léman, qui concentrent la majorité de l’activité touristique du département en été.
Hautes et moyennes montagnes, vallées d’origine glaciaire, lacs, zones humides : une diversité du relief
qui fait la richesse du milieu naturel alpin de la Haute-Savoie et de sa biodiversité. L’association ASTERS
gère et coordonne les actions de préservation et la valorisation des espaces naturels et des espèces. Des
sentiers à thèmes sont initiés pour sensibiliser la population résidente et touristique à la préservation
des milieux sensibles. Leur objectif ? Maintenir la diversité biologique des milieux dans une logique de
développement durable !
16
NATURE - Géographie
w Sommets et cols. Les sommets et les cols ne
manquent pas dans le relief alpin de la Haute-Savoie ! Ils
rivalisent de beauté avec des points de vue panoramiques
à couper le souffle, dans une grande variété de paysages
ou faune et flore méritent l’effort de la découverte ! On
notera qu’en hiver, les cols peuvent être inaccessibles,
surtout sans équipement adapté.
Le débonnaire mont Blanc, vu de Chamonix (la capitale
mondiale de l’alpinisme, aux pieds du géant blanc)
atteint les 4 810 mètres et certains des autres sommets
environnants sont également sur le toit de l’Europe :
Dôme du Goûter (4 304 m ), Aiguille du Midi (3 842 m),
Aiguille des Grands Montets (3 297 m), Grandes Jorasses
(4 208 m) et la barrière des Aiguilles Rouges (3 227 m).
Du col de Balme (2 204 m), le panorama est rare : on
bénéficie d’une vue sur les Alpes suisses et françaises
tout à la fois ! Autour du mont Blanc, c’est un concentré
de hautes montagnes qu’un large public vient admirer,
surtout en été .
D’autres sommets et cols dominent le département. Ils
séduisent avant tout par leur accessibilité et leurs points
de vue. Dans les massifs du Giffre et du Chablais : le col de
Joux-Plane (1 712 m), d’où l’on admire le mont Blanc ; le
désert de Platé, qui surplombe la vallée du Giffre ; le pic
de Mimise (1 674 m), qui porte la vue sur la rive suisse
du lac Léman jusqu’au Jura ; le Môle (1 869 m), perché
au-dessus de Bonneville. Depuis la chaîne des Aravis :
la Pointe Percée (2 752 m), au-dessus de Sallanches ; le
mont Charvin (2 414 m), à la frontière de la Savoie ; le
col des Aravis (1 486 m), qui offre un point de vue inédit
sur le mont Blanc ; la Tournette (2 357 m) et le col de la
Forclaz (1 150 m), qui dominent le lac d’Annecy. Dans les
Bornes, le Salève (1 379 m) et le Parmelan (1 855 m )
attirent les voisins genevois.
w Lacs. La plupart des lacs alpins de Haute-Savoie
sont nés du retrait des glaciers des Alpes il y a plus de
20 000 ans. Soumis à l’érosion de leur bassin versant, ils
vont inexorablement vers un lent comblement.
Les plus récents, au-dessus de 2 000 mètres, sont des
« lacs de roche » alimentées par la fonte des neiges ;
leurs eaux sont froides, claires et peu minéralisées (ils
sont appelés également lacs polaires et lacs froids). La
couverture de glace dure 8 à 10 mois. Dans les massifs
cristallins du Mont-Blanc et des Aiguilles Rouges, les eaux
ont un caractère acide ; ailleurs il est alcalin ou neutre.
Le lac Blanc (2 352 m) – accessible par le téléphérique
de la Flégère – est niché dans les escarpements rocheux
et enneigés, avec un point de vue exceptionnel sur les
aiguilles du mont Blanc : son eau a une transparence
cristalline nuancée du blanc au bleu de glace que l’on
rencontre rarement.
Entre 1 200 m et 2 000 m, ce sont des lacs jeunes de
moyenne montagne dit « lacs de pelouse » ; alimentés,
par le drainage naturel du bassin versant et la fonte
printanière, leurs eaux plus minéralisées se réchauffent
en été (12°C) et favorisent le développement d’algues.
Leur versant est recouvert de pelouse (ou prairie) car
les conditions climatiques sont plus clémentes. Le lac
de Montriond (en direction de Morzine), est né des
éboulements rocheux des glaciers suisses, qui ont
creusé une vallée fortement escarpée dans le Chablais.
Long de 1 km et large de 300 m, ce charmant lac de
moyenne montagne, est apprécié pour ses rives calmes
et ombragées, par les randonneurs, en toute saison.
En-dessous de 1 200 m, les lacs anciens ou « lacs verts »
sont plus chauds, plus riches et plus productifs ; leur
couleur verte est due à la matière organique qui s’y
développe. Seuls les lacs de formation plus récente
ou les plus grands, au débouché des anciens glaciers
sur l’avant-pays – plus éloignés des zones d’érosion
principales – résistent au comblement (le lac d’Annecy
et le lac Léman).
Le lac est un régulateur des fontes glaciaires, il atténue
les températures extrêmes et sa riche biodiversité est à
préserver, tout comme la montagne ! Le lac d’Annecy
(27 km2), réputé pour être le lac le plus pur d’Europe,
était un des plus dégradés au milieu du XXe siècle. Il est
composé de deux cuvettes séparées : le petit lac, qui
débouche au sud sur la réserve naturelle du Bout-du-Lac ;
et le grand lac, proche d’Annecy. A l’origine, une barre
entre la presqu’île de Duingt et le Roc de Chère séparait
le lac en deux parties. Il était alors de 6 à 7 mètres moins
haut qu’aujourd’hui. Il est alimenté par les eaux des
rivières et torrents des montagnes environnantes, et vide
son trop-plein dans le Thiou qui traverse la vieille ville,
dans de charmants canaux. C’est un lieu de destination
touristique prisé pour son cadre romantique ainsi que
pour la baignade et les sports nautiques en été ; ses eaux
de surface peuvent atteindre jusqu’à 24 °C !
Partagé entre la Suisse et la France (une partie de la rive
sud seulement), le lac Léman s’étale sur 582 km2, dont
239 km2 en France, avec 54 km de littoral haut-savoyard.
Cet écosystème lacustre est un axe important pour les
oiseaux migrateurs, et l’un des biotopes les plus riches
d’Europe ! Le pourtour du lac jouit d’un microclimat,
la chaleur qu’emmagasine le lac en été est restituée
en hiver, ce qui confère aux villes qui la bordent une
ambiance méridionale de station thermale où les grands
de ce monde venaient (au début du XXe siècle) « prendre
les eaux » à leurs sources bienfaisantes : Thonon, Evian sur
le Grand Lac, et la ravissante Yvoire qui ferme le Petit Lac.
w Marais. Le département possède, dans l’avant-pays
du Genevois et de l’Albanais, un important maillage
de marais et de zones humides. Longtemps considérés
comme inutiles, ils ont régulièrement diminué sous
la pression agricole, tout d’abord, puis urbaine. Les
conséquences des actions de l’homme sont manifestes
sur l’équilibre de la faune et la flore spécifiques de
ce milieu naturel et de ses eaux. Aussi, depuis 2000,
l’association ASTERS (Conservatoire des Espaces Naturels
de Haute-Savoie) s’emploie à une gestion préservée des
milieux naturels, dont les zones humides. Le Delta de la
Dranse, en Pays Gavot dans le Chablais, illustre la variété
de ce milieu régional : lacs, prairies, tourbières acides,
marais alcalins (23 espèces protégées)... Ce sont les eaux
filtrées lentement par les roches qui font la pureté des
eaux d’Evian. En plus des trois « petits joyaux » de la
biodiversité en bordure des lacs d’Annecy et du Léman
(Bout-du-Lac d’Annecy, Roc de Chère et Delta de la
Dranse), Aster agit activement pour préserver et valoriser
les marais de Giez, Doussard et Faverges de la cluse du lac
d’Annecy (castor, martin-pêcheur, libellule, linaigrette
grêle...), mais aussi les marais et roselières de SaintJorioz, avec des sentiers de promenades pour admirer
Faune et flore - NATURE
© LIONEL MONTICO
bécassine, orchis et gentianes ; les zones humides, avec
le crapaud sonneur à ventre jaune de l’Albanais et des
Etangs de Crosagny et le papillon Maculinea des Bornes ;
le marais des Mièges à Cusy... Des sites classés Natura
2000, un réseau de sites naturels ou semi-naturels ayant
une grande valeur patrimoniale par la faune et la flore
exceptionnelles qu’ils contiennent.
17
Faune et lore
Cette évocation se limitera aux plus représentatives du
milieu montagnard, notamment en haute altitude, et
aux plus rares.
Faune
Majesté du bouquetin.
conditions de vie, notamment une grande variété de
pentes et de vires qu’ils affectionnent pour distancer
leurs éventuels prédateurs, ceci grâce à des pattes
minces et robustes et des sabots adaptés. Ils vivent
en petites troupes, menées par un bouc. La robe du
chamois varie du brun roux, avec une longue raie noire
sur le dos, au brun noir avec des tâches blanches sur la
gorge et la tête (en hiver) ! Très résistant, il se contente
d’une herbe pauvre.
Le symbole de la Haute-Savoie, la marmotte, est un
petit animal qui accompagnait les jeunes ramoneurs
savoyards autrefois, dans leur périple à travers la France.
C’est sans doute le plus facile à observer des animaux
de la montagne. Elle ressemble à une grosse boule de
poils brun jaune, avec une longue queue touffue. De la
famille des rongeurs (comme le castor et l’écureuil), sa
tête (proche de celle du castor) est surmontée de petites
oreilles, tandis que ses courtes pattes se terminent par
de « petites mains » griffues.
Des espaces naturels à préserver pour la survie
des espèces protégées !
La variété des altitudes et des paysages du département explique la grande richesse des habitats et des
espèces de la faune et de la flore.
La faune sauvage des Alpes est particulièrement protégée depuis les années 1970 ; on a heureusement
pris conscience que celle-ci était en train de s’éteindre à cause de l’activité de l’homme, qui a construit
des stations de sport d’hiver dans des espaces naturels sensibles. Des parcs nationaux et (depuis
quelques années) naturels régionaux ont été délimités pour la préservation des espèces menacées, avec
une prudente réintroduction de celles en cours d’extinction ou déjà disparues. Avec un peu de chance,
et à condition de rester discret, on peut, à l’occasion d’une randonnée, faire d’inoubliables rencontres et
apercevoir – à la jumelle, tout au moins – de nombreuses espèces ! Chamois, bouquetins, marmottes
et gyapètes barbus sont parmi les plus emblématiques !
De l’éternel edelweiss aux diverses plantes aromatiques, la flore des Alpes contient plus de la moitié de
la flore française, dont une flore sauvage magnifique et souvent protégée. Randonneurs, attention aux
plantes que vous cueillez ! La flore des Alpes varie selon ses différents étages et altitudes, en fonction
de l’ensoleillement du versant qui l’abrite (adret, au soleil, ou ubac, à l’ombre). On notera que c’est
souvent sur les versants ombragés, les plus humides et les moins défrichés par l’homme, que l’on trouve
la végétation la plus intéressante.
DÉCOUVERTE
w Mammifères. Un des mammifères les plus spectaculaires de la région – de 70 à 100 kg chez le mâle – est
le bouquetin. Trop chassé, il a été sauvé de justesse
par la volonté du roi Victor-Emmanuel II. Aujourd’hui,
ce cousin sauvage de la chèvre, aux puissantes cornes
annelées recourbées vers l’arrière, a été partiellement
réintroduit à partir d’individus de la Vanoise et, on peut
aisément le voir dévaler de vertigineuses pentes ! En
dehors des périodes de reproduction, mâles (pelage
brun pâle) et femelles (pelage brun gris) vivent en
troupeaux séparés qui comptent environ 30 individus
chacun. Aux premières neiges, les mâles redescendent
et la montagne résonne du choc de leurs puissantes
cornes. Les femelles mettent au monde, en mai ou en
juin, un seul cabri par portée. Ceux-ci sont capables de
suivre leur mère dans les endroits les plus difficiles au
bout de quelques jours seulement.
Le prince de la montagne, l’élégant chamois, est devenu
le symbole des Alpes ! Il n’est pas rare de rencontrer ces
sympathiques bêtes, à cornes fines et recourbées en
leur bout comme des crochets, au détour d’un sentier
ou en traversant des éboulis. Ils y trouvent d’excellentes
18
NATURE - Faune et flore
Creusant son terrier fait de galeries communicantes
dans les prairies, entre 1 500 et 3 000 mètres, elle aime
s’allonger au soleil ou se tenir aux aguets sur ses pattes
arrières en poussant cet inimitable sifflement qui résonne
dans la montagne. Elle accumule des graisses pendant
la belle saison, qui seront ses réserves pendant 6 mois
car pour survivre à l’hiver, elle hiberne !
Le lièvre variable est une rareté de la montagne ; très
adapté à celle-ci, il passe la moitié de sa vie dans la neige,
dont il mime la couleur blanche. Ses oreilles restent
toutefois noires en partie, et sa livrée change au fil des
saisons. Il vit plutôt en solitaire et passe ses journées à
l’abri, par exemple sous un rocher, et ne descend chasser
sa nourriture que la nuit, en forêt.
Le mouflon, un mouton sauvage d’origine corse, a été
introduit il y a une cinquantaine d’années en HauteSavoie. Le lynx, venu de Suisse, reste très rare. La population semble se réduire à une vingtaine d’animaux sur
l’ensemble du département ; il lui faut 10 000 hectares
pour asseoir son domaine vital ! Il vit plutôt dans les
forêts isolées. Actuellement en voie de réapparition dans
certaines zones du département, le loup est observé ici
et là, et donne lieu à quelques polémiques. Le castor,
réintroduit en 1972 dans la réserve naturelle du Boutdu-Lac et le delta de la Dranse, vit dans des eaux calmes
avec une profondeur suffisante pour nager et immerger
l’entrée de son gîte. On le trouve dans les rivières aux
berges boisées, ainsi que les étangs et lacs à proximité de
boisements ; des lieux qu’il affectionne particulièrement.
w Reptiles. Les reptiles peuvent se nicher dans tous les
types d’habitats en Haute-Savoie (jusqu’à 2 000 mètres).
Les plus fortement rencontrés en randonnées sont la
couleuvre, aux yeux ronds et de 1 à 2 mètres de long,
agressive mais inoffensive ; la vipère, aux yeux fendus
et d’environ 75 cm de long, venimeuse mais peureuse.
La vipère aspic préfèrera les endroits rocailleux, secs et
chauds et, comme elle craint l’homme, le moindre bruit
la fait fuir. La couleuvre à collier, ou natrix natrix (grise
avec des tâches noires en forme de barre verticale sur le
dos) préfère les milieux semi-aquatiques. La couleuvre
d’Esculape est la plus jolie, avec une couleur brun-vert
piquetée d’un fin réseau de points blancs, avec une
tâche jaune sur chaque côté pour les plus jeunes et un
ventre jaune citron à verdâtre. Elle vit dans les milieux
arboricoles.
w Oiseaux. Protégés depuis la deuxième moitié du XXe
siècle, les rapaces font à nouveau partie du paysage de
la Haute-Savoie. Grâce à une patiente réintroduction
(de 1987 à 1995), le plus grand rapace des Alpes, le
gypaète barbu, déploie à nouveau l’envergure immense
(2,80 m) de ses ailes dans le ciel alpin ! On le rencontre
en randonnant dans les Aravis, les Bornes ou le HautGiffre. Reconnaissable à sa longue queue déployée
en vol, en forme de losange, ainsi qu’à son œil cerclé
de rouge et sa fameuse barbiche, ce charognard est
surnommé le « Casseur d’os », car il fracasse les carcasses
des animaux en les laissant tomber de haut pour se
nourrir. On reconnaît l’aigle royal, autre rapace des
Alpes, à son vol en spirales lorsqu’il a repéré sa proie
vivante ; il fonce alors sur elle en piqué, à plus de 150 km
à l’heure ! Son plumage sur la tête est doré, tandis que le
reste de son corps est brun sombre (adulte). Le chocard
à bec jaune, cet acrobate des cimes, est le compagnon
des alpinistes ; ne pas le confondre avec le choucas des
tours qui vit en plaine. On a également vu progresser
dans le département le milan noir, qui fréquente les
régions de lacs, la buse variable et le faucon crécerelle,
très répandus en forêts et en campagne.
Très rare, et même menacé de disparition, les tétras
sont une véritable relique de l’ère glaciaire. Si le grand
tétras a disparu depuis les années 1970, le tétras-lyre se
montre de plus en plus rarement, car son seul moyen de
défense contre le froid et les prédateurs est de s’enfouir
dans la neige fraîche en guise d’isolant. C’est un petit coq
sauvage très craintif, célèbre pour ses parades nuptiales
(la queue des mâles se déploie en forme de lyre). Il
est présent dans les réserves naturelles de Sixt-Passy,
Contamines-Montjoie, Passy et du massif des Aiguilles
Rouges. Il est très sensible aux modifications de son
habitat naturel. Le lagopède alpin ou perdrix des neiges
s’adapte à son environnement en mimant la couleur
immaculée de la neige ; la couleur de ses plumes vire
au brun en été. Il fréquente les zones à pelouses rases
d’altitude, les combes à neige, les landes, les éboulis... La
discrète gélinotte se maintient encore dans des massifs
de petite altitude où la fréquentation reste rurale. Le
martinet alpin ou martinet à ventre blanc est quant à
lui visible près des lacs, en saison d’été.
w Poissons. En Haute-Savoie, les torrents et les lacs
d’altitude favorisent les espèces adaptées aux régions
froides, de la famille des salmonidés. La truite sauvage
de rivière est la truite fario, principalement dans le Fier
et le Chéran. Elle est généralement jaunâtre avec de
nombreux points colorés, ou plus sombre sur le dos avec
des points de couleur rouge par endroits, et un ventre
jaune. Elle se reproduit de novembre à janvier dans des
eaux de 5 à 12°C. La truite arc-en-ciel, plus commune,
fréquente la plupart des rivières. L’ablette aime les
rivières au courant lent. Le chabot, avec sa grosse tête
aux lèvres épaisses et son petit corps, aux nageoires en
forme d’éventail, est une espèce protégée qui se tapit
au fond des ruisseaux, sous les pierres.
Les poissons qui font la réputations des lacs alpins,
particulièrement celui d’Annecy et du Léman, sont la
féra – un poisson des grandes profondeurs du lac (une
espèce éteinte avec l’eutrophisation de l’eau en 1920)
qui a été remplacé par la corégone, de la même famille,
introduite depuis – et l’omble chevalier, qui aime les eaux
froides et bien oxygénées. De couleur vert foncé sur le dos
et les côtés, son ventre rouge orangé est caractéristique. Il
se reproduit en hiver – de la mi-novembre à la mi-janvier
– sur des « omblières », lieux de ponte composés de
gravier fin et propre. Le taux d’éclosion des œufs est
faible car ils sont très sensibles à la pollution. La perche
et le brochet sont également présents et recherchés.
Flore
w Arbres, buissons. La végétation naturelle de
montagne se caractérise par un étagement des espèces
en fonction de l’exposition et de l’altitude. Il est corrigé
par l’action de l’homme selon le versant : l’adret ou
« endroit », plus ensoleillé, est propice aux cultures et
à l’habitat ; l’ubac ou « envers », plus sombre et plus
La trompette bleue de la gentiane
ne s’ouvre que par temps chaud et ensoleillé.
pommier (croesons), poirier (carmaniule), prunier (« cul
de polet »)... Les sentiers de promenades sont riches
d’une multitude de baies sauvages : framboises, fraises
des bois, mûres...
w Fleurs et plantes rares. Les fleurs et plantes les
plus rares (protégées) en Haute-Savoie se situent, le plus
souvent, à plus de 2 200 mètres d’altitude environ, sur la
pelouse alpine. Cette flore alpine est particulièrement
adaptée à l’environnement abrupte et rocailleux de cet
étage alpin : froid, écarts de température importants
entre le jour et la nuit, fort ensoleillement, vents violents,
neige persistante et sols pauvres. Les végétaux adoptent
des formes particulières : des tiges et des feuilles généralement de petite taille, car la période de floraison est
brève (juin à août). La fleur est disproportionnée par
rapport au reste de la plante ; sa coloration intense est
due à la lumière exceptionnellement riche en ultraviolets. Elle développe des moyens de défense contre la
sécheresse : feutrage de poils laineux pour capter et
retenir l’humidité, système radiculaire développé et
réserves d’eau pour les petites plantes grasses. Il y a
de rares espèces autochtones, rescapées des grandes
glaciations de l’ère quaternaire (ancolie, valériane...)
mais la plupart sont originaires d’autres régions (dentde-lion, centaurée, œillet, narcisse, renoncule, pavot
blanc, primevère...).
La célèbre edelweiss, emblème des Alpes, est ironiquement originaire d’Asie ! Elle pousse dans les affleurements rocailleux des hautes montagnes. Cotonneuse
sur l’ensemble de la plante, sa fleur duveteuse a une
collerette en étoile. La renoncule des glaciers, nommée
ainsi car elle résiste à des altitudes extrêmes, a de petites
feuilles vertes brillantes et des fleurs blanches dont le
cœur est d’un jaune intense. La gentiane acaule, connue
pour son goût amer et digestif qui parfume l’eau-de-vie
savoyarde, se disperse sur les tapis alpins recouvrant
les rochers de haute altitude, ses fleurs se distinguent
par leur couleur, intense et inimitable, et leur forme
de trompette. Le génépi, sorte d’armoise recherchée
pour ses propriétés aromatiques (liqueur des Alpes),
affectionne les barrières rocheuses difficiles d’accès.
DÉCOUVERTE
humide, favorise de vigoureux peuplements forestiers.
Le réchauffement climatique contribue à faire remonter
de 200 mètres environ l’étagement naturel. A partir
de 3 000 mètres d’altitude, l’étage nival est surtout un
paysage minéral : des rochers avec quelques mousses et
lichens (en été). C’est l’altitude moyenne, entre adret et
ubac, qui sera évoqué dans cette rubrique.
De 2 200 à 3 000 mètres, l’étage alpin présente des
pelouses alpines d’herbes vivaces, des landes d’arbustes
rampants aux baies sauvages (genévriers, raisins d’ours),
des arbrisseaux de rhododendrons et les fleurs sauvages
de la flore alpine.
De 1 500 à 2 200 mètres, l’étage subalpin est celui des
forêts de conifères dont les feuilles sont des aiguilles.
Le sapin, roi des forêts des Alpes du Nord, que l’on
aime décorer aux fêtes de Noël, a une cime large à la
pointe aplatie, une écorce grise et des aiguilles molles
en « dents de peigne ». L’aérien mélèze aime avoir la
tête au soleil et les pieds au frais ; il perd ses aiguilles
caduques devenues jaunes à l’automne. Son feuillage
est vert clair et léger, et c’est dans son sous-bois que
s’établit souvent le sapin. Autre compagnon du mélèze,
le rare pin cembro (ou arole ), étroitement cantonné
dans les Préalpes du Chablais et du Faucigny, est le
seul pin à 5 feuilles (aiguilles) de la flore naturelle
française, et ses vertus sont multiples. Il est très sensible
à un environnement dénué de bétail et d’exploitation
humaine, responsable de sa lente raréfaction ; son bois
facile à travailler et se conservant très longtemps lui ont
valu le titre d’arbre vedette des Alpes, dont on a fait les
retables des églises alpines. Le persistant épicéa, présent
surtout sur le versant « envers », a une cime pointue en
forme de fuseau et un aspect hirsute, une écorce tirant
sur le rouge, crevassée dans sa vieillesse, et des aiguilles
piquantes. Le pin sylvestre, plus courant, préfère les
pentes plus sèches. Appréciant pour une bonne part
les mêmes conditions écologiques que le sapin, l’érable
sycomore s’établit dans les massifs alpins, sur des sols
riches et calcaires, en transition entre sapins et hêtres,
ses compagnons de forêts.
De 700 à 1 500 mètres s’étend l’étage montagnard où l’on
trouve nombre de feuillus, avec une nette domination
du hêtre et de l’aulne, qui règnent sur les Alpes et les
Préalpes. L’aulnaie – brousse formée d’aulnes verts –
couvre les pentes fraîches et ombragées laissées en
friche. Ces arbustes très flexibles résistent souvent aux
avalanches. La hêtraie sapinière, caractéristique mélange
de hêtres et de sapins, s’épanouit surtout sur l’ubac. De
magnifiques forêts de randonnées (ombre et fraîcheur
en été) où s’apprécie le passage des saisons, surtout à
l’automne, avec la flamboyance contrastée du jaune, du
rouge et du vert sombre qui enflamme les paysages. Le
sorbier des oiseleurs borde les forêts d’épicéa. Il aime
les forêts, les bois, les landes, les haies et à l’automne,
ses fruits (qui persistent en hiver) sont une réserve
précieuse pour les oiseaux. Dans ces forêts, on retrouve
les myrtilliers, très prisés par les promeneurs.
En-dessous de 700 mètres s’étend l’étage collinéen,
avec des forêts de chênes et de hêtres, de frênes et de
châtaigniers (particulièrement dans le Chablais). On
notera également la présence importante de noyers,
noisetiers, et autres arbres fruitiers de variétés locales :
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© LIONEL MONTICO
Faune et flore - NATURE
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NATURE - Faune et flore
Le rhododendron, ou rose des Alpes, est un arbrisseau
aux fleurs rose vif, collant au toucher, qui aime les
sols calcaires et karstiques. L’androsace, la saxifrage,
la jourbarde sont des plantes de rochers en forme de
coussinets, ou de rosette.
La flore subalpine a un biotope varié, elle s’adapte aux
rochers, éboulis, prairies, forêts et lieux humides... Les
espèces les plus rares et les plus remarquables sont le
lys Martagon, pour la beauté de ses fleurs pourpres
pointillées de rouge foncé, qui se recourbent vers l’arrière
pour découvrir des pistils safranés ; et la « Reine des
Alpes » ou panicaut des Alpes, un beau chardon bleu
dont les pétales sont réunis en ombrelle autour d’un
cœur poilu, ses feuilles sont piquantes. Région humide
et ombragée par cette forêt souvent dense, les Préalpes
abritent dans leurs sous-bois quelques plantes rares
dont on se sert pour des préparations tant culinaires
qu’officinales : belladone, épilobe… Le symbole de
cette moyenne altitude est l’ancolie des Alpes. Cette
renoncule bleue ne pousse en effet que dans les Alpes,
sur les pentes des prairies d’alpage. Si ses grandes fleurs
se dressent au cœur de l’été, ne les touchez pas, elles sont
toxiques ! Autre star des sous-bois : les orchidées, dont
la rare et fameuse Sabot-de-Vénus, si difficile à trouver.
On ne saurait recommander la plus grande délicatesse
pour ces merveilles de la nature... À contempler et à
préserver de la cueillette !
Parcs et réserves naturelles
Réserves naturelles
© ISTOCKPHOTO.COM – EMICRISTEA
w Le Parc naturel régional du massif des Bauges
a été créé en 1995, à cheval sur deux départements, la
Savoie et la Haute-Savoie. Il est délimité par les villes
d’Annecy, Rumilly, Aix-les-Bains, Albertville, Chambéry,
Faverges et Ugine. Cet espace s’étend sur 65 communes,
soit 85 600 ha et 55 000 habitants. Labellisé Natura 2000,
un tiers de son territoire est situé en Haute-Savoie et son
sommet culminant, l’Arcalod (2 217 m), est en Savoie.
Chamois près de Chamonix.
Le Chéran traverse le centre du massif en direction de
Rumilly et, la montagne du Charbon domine le lac
d’Annecy. Une des missions fondamentales du Parc
est la connaissance du patrimoine naturel du massif
(inventaire d’espèces et de milieux, observation du
fonctionnement de l’écosystème) pour mieux concilier
l’activité humaine avec la préservation du patrimoine
naturel. Des sentiers de balades thématiques proposent
de découvrir la biodiversité du parc (Sambuy, Leschaux,
défilé de Banges, tours Saint-Jacques...) et de la réserve
nationale de chasse et de faune sauvage (26 % du territoire sur la Haute-Savoie) où le chamois, la marmotte
et l’aigle royal sont visibles, pour peu que l’on reste
discret ! Le Parc fait la promotion de l’agritourisme et
des produits locaux. Recouvert d’alpages et de forêts qui
résonnent du son clair et aigu des clarines accrochées
au cou des vaches laitières, le massif est un havre de
paix et de nature : pas de chalets traditionnels, mais
de superbes corps de fermes, ces « baujues » aux vastes
toitures qui débordent en avant-toits. On fabrique ici
la tomme des Bauges, qui représente 32 % de l’activité
agricole du Parc. La viande des animaux élevés dans le
Parc ainsi que les fruits et légumes qui y sont produits
sont labellisés Marque Parc.
w La Haute-Savoie compte pas moins de neuf
réserves naturelles, soit près de 22 000 ha au total. Six
d’entre-elles protègent de grands espaces de montagne,
les trois autres représentent des joyaux de biodiversité
en bordure des lacs d’Annecy et du Léman.
Sur les communes de Chamonix, Vallorcine et Les Houches,
les réserves des Aiguilles Rouges, la plus ancienne (1974),
avec son chalet-laboratoire dédié à l’observation de la
faune et la flore de haute-montagne, et celles du Vallon
de Bérard et de Carlaveyron, offrent de superbes paysages,
un point de vue sur les glaciers, et des lacs de montagne
parcourus par des milliers de randonneurs l’été.
La réserve des Contamines-Montjoie, la plus haute de
France, dans le massif du Mont-Blanc, décline tous les
étages de la moyenne montagne à la haute montagne,
avec le glacier de Tré-la-Tête et des zones d’alpages, de
Faune et flore - NATURE
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Un parc naturel régional
et neuf réserves naturelles nationales en Haute-Savoie !
prairies et d’éboulis. La réserve de Passy, composée du
massif des Fiz et du Pormenaz, dans un décor de landes,
de pelouses et de zones humides, abrite bouquetins,
aigles et gypaètes. Dans le secteur du Haut-Giffre, la
réserve de Sixt-Passy nous offre des chances d’observer
lagopèdes et tétras-lyre.
Surplombant le lac d’Annecy, du haut de ses falaises qui
tombent à pic dans les eaux bleues, la réserve du Roc de
Chère est un petit massif montagneux forestier, entre
Menthon-Saint-Bernard et Talloires. On y rencontre une
végétation très variée qui nous rappelle celle des régions
méditerranéennes, et de petites criques encore sauvages
au bord du lac. Fait rarissime dans l’histoire des réserves
naturelles, elle englobe une partie du terrain de golf de
Talloires. Sur la commune de Doussard, à l’extrémité sud
du petit lac, la réserve du Bout-du-Lac. C’est la dernière
grande zone humide du secteur : un véritable témoin de
la naissance du lac et de l’évolution des milieux depuis
20 000 ans. Grâce au sentier pédagogique, on évolue dans
une zone de marais et de roselières où l’on peut découvrir
les barrages et habitats des castors.
Proche du lac Léman, sur la commune de Publier, la réserve
naturelle du delta de la Dranse. Le lit de cette rivière est
formé d’îlots, de mares, de zones marécageuses et de
terrasses alluviales couvertes de landes. Cette réserve
située sur la voie de migration européenne des espèces,
est un gîte d’étape pour de nombreux hérons, rapaces ou
mouettes (possibilité de promenades commentées).
Parcs animaliers
Il y a peu de parcs animaliers en Haute-Savoie, la
rencontre avec la faune sauvage étant inhérente à la
balade de montagne. Pourtant quelques parcs méritent
un petit détour, pour ceux qui ne pourraient se rendre
dans les milieux les plus inaccessibles, ou qui n’auraient
pas eu la chance de les observer dans leur habitat
naturel !
Le Parc animalier de Merlet, sur la commune des
Houches, est un des plus hauts (1 500 m). 80 animaux
sur 21 hectares d’espace naturel, et un environnement
exceptionnel face au mont Blanc ! Chamois, marmotte,
bouquetin, mouflon... Attention, pas de grillages.
Il faut rester calme et silencieux ; garder ses distances
et respecter leur habitat naturel. Il reste ouvert en hiver
pour des visites guidées.
DÉCOUVERTE
La préservation des sites naturels est au cœur des préoccupations des citoyens et des organismes, au
niveau régional et national comme au niveau européen et international. De nombreuses organisations
d’identification et d’aide à la protection des espaces naturels agissent en gestion croisée sur les
territoires. Un même site naturel peut donc être reconnu et soutenu par différents réseaux. Ainsi, le
massif des Aiguilles Rouges sera à la fois réserve naturelle nationale (France), site Natura 2000 (Union
européenne) et Espace Mont-Blanc (Coopération transfrontalière).
Les Parcs nationaux français sont nés en 1960, en Savoie. Le Parc de la Vanoise fut le premier créé, en
1963. Son existence est intimement liée à celle du Parc national du Grand Paradis, côté italien. En 1856,
la Savoie n’est pas encore rattachée à la France, et Victor-Emmanuel II sauve les derniers bouquetins en
créant une réserve de chasse royale. En 1922, le premier Parc national naît en Italie. La France suivra,
30 ans plus tard, après une lente prise de conscience et grâce à la forte volonté des Savoyards, décidés
à endiguer la disparition du bouquetin en France. Le premier Parc naturel régional a été créé en 1968,
pour protéger et valoriser un territoire à dominante rurale dont l’équilibre est fragile. La Haute-Savoie
n’a pas de parc national mais un Parc naturel régional dans le massif des Bauges.
Les réserves naturelles existent depuis 1913 en France. Tout d’abord maritime, la première réserve
terrestre a été créée en 1961 dans le massif de Belledone, en Isère. Depuis 2002, deux types de réserves
naturelles – nationales et régionales – ont été mis en place. Leurs objectifs : protéger et gérer les
milieux naturels exceptionnels, rares ou menacés ; sensibiliser le public et l’éduquer comme écocitoyen. La Haute-Savoie compte neuf réserves naturelles nationales : les Aiguilles Rouges, Carlaveyron,
Contamines-Montjoie, Passy, Sixt-Passy et Vallon de Bérard, en montagne, dans les massifs du MontBlanc et des Aiguilles rouges ; Delta de la Dranse, dans le Chablais, au bord du Léman ; Bout-du-lac et
Roc-de-Chère, dans la cluse d’Annecy, au bord du lac. Soit près de 22 000 ha protégés qui s’étagent
entre 380 mètres (Delta de la Dranse) et 3 892 mètres d’altitude (Contamines- Montjoie) !
Le rôle du Conservatoire du littoral et des rivages lacustres est complémentaire : il aide à la protection
définitive des sites d’espaces naturels et paysages de communes riveraines. 6 sites sont concernés dans
le département : la Châtaignière et le domaine de Guidou, sur les rives du Léman ; le Roc de Chère, les
Marais de l’Enfer et de la Cluse d’Annecy, ainsi que le clos Berthet, des rives du lac d’Annecy. Le réseau
Natura 2000 conjugue le maintien de la biodiversité dans les sites naturels européens identifiés et les
préoccupations socio-économiques (environ 25 sites en Haute-Savoie). Enfin, il faut remarquer une
nouvelle initiative dans le domaine de la coopération transfrontalière : la création de l’Espace MontBlanc. Trois pays (France, Italie, Suisse), pour 35 communes à cheval sur la Savoie, la Haute-Savoie, le
Val d’Aoste et le Valais, sont engagés dans la mise en place d’une politique de développement durable,
et la demande d’inscription du massif du Mont-Blanc au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
22
NATURE - Faune et flore
Les Aigles du Léman, à Sciez, se situe dans le site naturel
protégé du domaine du Guidou, aux portes de Thononles-Bains. En été, ce site unique en Europe, propose de
découvrir le gypaète barbu, le fameux « Casseur d’os »,
un des plus grands rapaces du monde. Chaque jour,
des spectacles de chevalerie sont proposés avec pour
partenaires oiseaux aquatiques, rapaces et mandarins.
Le parc de la Grande Jeanne, dans la forêt du Semnoz,
domine Annecy et le lac. C’est un parc à vocation pédagogique, accessible gratuitement. Il s’étend sur 10 500 m2 et
accueille, dans un lieu clos et sécurisé, 19 daims, 9 cerfs
élaphes et 20 mouflons. Des visites guidées dans la forêt
du Crêt-du-Maure (Semnoz) sont également possibles.
Mais aussi : le Parc des Epouvantails, dans la forêt des
Moulins, à Andilly ; le parc des chiens polaires aux
Contamines-Montjoie ; le Tropicaland de Viry, un parc
animalier (et de dinosaures), la mini-ferme du MontSaxonnex...
Jardins
La montagne est propice aux jardins botaniques. Les
plantes de haute altitude sont rares, difficiles d’accès et
très sensibles à la modification environnementale sous
l’action de l’homme, donc très protégées. Ces jardins
sont l’occasion d’observer de plus près un biotope et
des espèces étonnantes !
Le Jardin botanique alpin de Jaÿsinia, à Samoëns, est un
des plus visités par les botanistes du monde entier. Sculpté
à flanc de montagne, sur le versant sud, il serpente vers
les hauteurs entre cascades, jeux d’eau et ruines du XIIIe
siècle. Il fait le bonheur des botanistes et des amateurs car
5 000 espèces y sont offertes à l’étude et à la découverte.
Le Jardin des Cîmes, à Passy, est un acteur économique
du développement durable. De porte en porte, le jardin
explore une ascension botanique imaginaire : un étage
montagnard sonore, une forêt brumeuse habitée, un
désert tellurique qui débouche sur un décor éternel ;
pour redescendre dans une vallée bien humaine où le
potager est roi. Une visite pédagogique, un panorama
d’exception et un parcours sensoriel.
Le Jardin des Cinq Sens, à Yvoire, au bord du lac Léman,
est remarquable. Un magnifique labyrinthe de poésie et
de rêve au cœur d’une cité médiévale ! Arbres fruitiers
palissés, roses anciennes, fontaines, volières, cloître
végétal de plantes aromatiques et médicinales... Dans
ce jardin merveilleux, tous les sens sont sollicités.
Les Jardins de l’Eau du Pré Curieux, à Evian-les-Bains,
sont atypiques. Ces jardins aquatiques ne se visitent que
par bateau. Ils sont dédiés aux plantes qui s’adaptent
en zones humides et jouent un rôle dans la filtration de
l’eau, comme la menthe aquatique ! Dans ce biotope,
évoluent milan noir, salamandre tachetée...
Les Jardins secrets, à Vaux, sont des jardins insolites
et exotiques. Un labyrinthe de constructions, de bois
ouvragés et de fontaines rafraîchissantes, d’inspiration
orientale et savoyarde, qui incite à la détente.
Mais aussi : le jardin botanique des Aiguilles rouges à
Chamonix ; le jardin alpin du Semnoz et le jardin de
l’Europe à Annecy, le jardin des Iris et le parc Eugène
Maître à Annemasse ; les jardins de Haute-Savoie à la
Balme-de-Sillingy ; l’arboretum de Ripaille à Thonon-lesBains ; le parc du domaine de la Rovorée – la Chataignère
à Yvoire...
Économie
Son essor économique est récent ! D’une pauvreté
endémique, la Haute-Savoie est devenue une région
industrielle et touristique de premier plan. Tandis que
les enfants ramoneurs, avec leur marmotte sur l’épaule,
sillonnaient la France, les moulins papetiers tournaient
grâce à leurs roues à aubes. L’industrie prit son essor et
devint celle de la houille blanche au XIXe siècle et du
décolletage au XXe siècle. Le ressort économique est
devenu important, avec une large gamme d’activités
industrielles, commerciales, touristiques mais aussi de
services. Au 1er janvier 2014, la Haute-Savoie regroupait
une population totale de 746 694 habitants (716 277 en
2008, 760 979 en 2013). Une évolution croissante (avec
une baisse notable en 2013) qui s’explique car la HauteSavoie est un département ouvert sur l’extérieur et en
mouvement permanent. C’est une terre d’immigration,
un territoire touristique et frontalier, un espace de
forte mobilité. Le département attire, c’est évident. Le
tourisme est un moteur de l’économie savoyarde et le
renfort de la main-d’œuvre saisonnière est sensible.
L’attraction du mont Blanc et du lac d’Annecy ne s’est
jamais démentie depuis 250 ans.
Ressources naturelles
Des ressources naturelles qui s’inscrivent dans la richesse
de ses paysages. La montagne est une ressource naturelle
précieuse. Les alpages ont permis que s’installe une
agriculture de moyenne montagne et l’élevage de vaches
laitières (c’est le berceau du reblochon). Les forêts ont
favorisé le développement du travail artisanal du bois et
son industrialisation. Elles représentent aujourd’hui 41 %
de son territoire, soit 190 000 ha. 75 % des forêts appartiennent à des propriétaires privés. 2 000 entreprises
vivent de cette industrie et 6 800 emplois en dépendent.
Une opportunité de développement économique durable
Tourisme - ÉCONOMIE
province du Faucigny a donc développé la fabrication de
« mouvements en blanc » aux horlogers suisses. Genève
se réserva pour la finition et empêcha la concurrence de
fabriquer la montre complète. Le Faucigny se spécialisa
dans l’établissage puis le décolletage (fabrication et
usinage des vis, boulon, axes...). Aujourd’hui, la micromécanique, l’électronique mais aussi l’informatique,
l’agroalimentaire, la chimie, la pharmacie... font la force
de l’industrie haut-savoyarde. Des entreprises leaders
et marques mondialement connues sont également
présentes. 2 375 entreprises et près de 46 000 salariés
existent dans le secteur de l’industrie savoyarde.
Agriculture
Tertiaire
L’agriculture a façonné le paysage et donné des produits
issus de la tradition et du savoir-faire paysan : céréales,
fruits et légumes (dans l’avant-pays), tout comme
l’élevage pour la production de lait, fromage (80 %
du lait est transformé en fromage) et charcuterie en
moyenne montagne. Elle participe même aujourd’hui
au maintien du tissu local par un fort développement de
l’agrotourisme. Une excellente manière de continuer à
entretenir les alpages et conserver une montagne habitée
et vivante. 30 % du territoire est utilisé pour l’agriculture
(souvent en moyenne montagne). Soit 3 120 exploitations agricoles sur le département, à ce jour.
Les activités de services se développent dans le domaine
du tourisme, des entreprises et des personnes (en forte
augmentation). Le secteur tertiaire, ce sont 13 753 entreprises de services et des activités de recherche ou de
conseil liées à l’industrie. Il représente l’embauche de
46 % des salariés du secteur privé, soit 96 904 emplois.
Industries
Le secteur industriel est une part importante de l’activité économique en Haute-Savoie. Le déclin industriel
est ralenti par le haut niveau technologique à travers
quatre pôles de compétitivité : la mécatronique, l’imagerie, le sport et les services miniaturisés intelligents.
Historiquement, l’industrie fortement développée
en Haute-Savoie est celle du décolletage (65 % du
chiffre d’affaires français). En 1701, il était interdit de
former des apprentis dans la Seigneurie de Genève. La
Tourisme
Ses paysages et son patrimoine naturel font de la HauteSavoie un territoire touristique, été comme hiver ! Elle
accueille en toute saison une clientèle française et
étrangère. L’attraction du mont Blanc et du lac d’Annecy
ne s’est jamais démentie depuis 250 ans. Son patrimoine
culturel et artistique à forte identité témoigne d’un
passé riche de culture et traditions. Mais c’est aussi
un département tourné délibérément vers l’avenir. La
pratique d’activités sportives, culturelles ou de loisirs,
est riche et variée. Berceau du ski et des sports d’hiver,
avec 50 stations à ce jour. Alpinisme et randonnées,
cyclotourisme, sports nautiques (30 plages surveillées)
et, 3 stations thermales. Sa capacité d’accueil est de
652 100 lits dont 70 % en montagne. Plus de 26 % des
logements disponibles sont des résidences secondaires.
De l’horlogerie à la mécatronique : un musée de l’histoire
du décolletage, dans sa capitale mondiale, à Cluses !
Situé à Cluses, le musée nous permet de mieux comprendre l’histoire de la vallée et de son essor à travers
les siècles grâce aux techniques et joyaux de l’horlogerie et du décolletage : des pièces remarquables.
Jusqu’en 1989, Cluses abritait l’École nationale d’horlogerie fondée en 1848. Les instruments de mesure
du temps sont conservés au fil des années et des avancées technologiques : anneaux solaires, cadrans
solaires, nocturlabes, réveil-bougie, horloge à huile... Vous pourrez découvrir l’histoire de la montre,
depuis les premières montres apparues vers 1500 et suspendues au cou, jusqu’à celles que nos grandspères portaient en poche ; ainsi qu’une horloge de table vers 1680, une horloge de clocher, des cartels...
Une salle retrace les premiers pas de l’industrie du décolletage, qui consiste à fabriquer par tournage
ou usinage de petites pièces en série. La vis fut la première pièce réalisée. Le décolletage fournit en
pièces de nombreux domaines industriels (automobile, aéronautique, industrie du luxe, etc.) et la
mécatronique (une synergie de la mécanique, de l’électronique, l’automatique et l’informatique dans
la conception et la fabrication d’un produit) prend le relais : Cluses est toujours un pôle d’importance
mondiale dans ce domaine ! Renseignements : Musée de l’horlogerie et du décolletage. Espace Carpano
et Pons. 74300 Cluses. & 04 50 96 43 00 – www.musee-cluses.fr
DÉCOUVERTE
sérieusement étudiée par le Pôle Excellence Bois des Pays
de Savoie, lancé en novembre 2012. L’avant-pays a été
longtemps un pôle agricole de premier plan, comme
grenier à blé de la Savoie et pour la culture du tabac,
de la pomme et de la vigne. La beauté naturelle de ses
paysages, la qualité de son air pur et la rareté de ses
sommets éternels ont favorisé un essor touristique qui
n’a pas décliné. Dans les torrents, une formidable énergie
a vu le jour : la houille blanche ; l’eau, la force de son
courant et ses chutes. Avec l’invention de la dynamo, son
exploitation a permis l’électrisation des manufactures
de bois et de papier, leur industrialisation.
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HISTOIRE - Préhistoire
Histoire
Préhistoire
Des traces sont ponctuellement retrouvées en HauteSavoie. Elles font l’objet de conservation dans les musées
d’Annecy, Thônes, vallée de l’Arve et Genève. Entre
autres : une présence de chasseurs néandertaliens en
Chablais et dans le Faucigny (-50 000 av. notre ère) ;
de chasseurs de rennes et de cerfs dans l’avant-pays
Genevois, au pied du Salève (-13 000). Le lac d’Annecy
possède encore quelques traces de cités lacustres du
Néolithique et de l’Âge de bronze, sises sur l’emplacement
de la barrière qui séparait le petit lac du grand et, sur
son pourtour. Le lac était alors plus bas de 6 à 7 mètres.
Des pilotis ont été retrouvés non loin de l’Île aux Cygnes.
Durant l’Âge de bronze (-1800) le lac était encore plus bas
de 2,50 mètres. Une salle du musée-château d’Annecy
est consacrée à la période néolithique. Durant l’âge de
fer, au VIIe siècle avant notre ère, des cavaliers éleveurs
s’installent dans la région de Gruffy, de Talloires...
Antiquité
La partie nord de la Savoie, la Haute-Savoie d’aujourd’hui,
appartenait au peuple gaulois des Allobroges (vers le
Rhône) et à celui des Ceutrons (à l’est de la chaîne des
Aravis). Son entrée dans l’ère romaine se fait à la fin
du IIe s. avant notre ère. La cité de Vienne regroupait
les Allobroges tandis que la terre des Ceutrons avait
Segusio comme capitale. Les Romains organisèrent des
axes routiers principaux à partir d’itinéraires celtiques :
une voie reliant Vienne à Aoste (par Chambéry et la
Tarentaise) et une voie reliant Aoste (Isère) au Valais
(par Seyssel). La construction de nouvelles voies a
été favorisée : la voie d’Annecy à Aix-les Bains par
Gruffy ; la voie d’Aix-les-Bains à Seyssel par l’Albanais ;
la transversale de Genève au col du Petit-Saint-Bernard
par Annecy et Faverges. C’est la voie de l’Italie vers la
Tarentaise, à travers les Alpes, qu’emprunta Hannibal en
218 avant J.-C. – Annecy se dénommait alors Boutae...
Moyen-Age
L’installation des Burgondes en Sapaudia se fit en
443 dans la vallée du Rhône : dans une région qui
n’avait pas de véritable unité et s’inscrivait dans un
espace élargi entre Genève, Lyon, Vienne, Grenoble et
Suse. Ils imposèrent une nouvelle organisation sociale
fondée sur la prépondérance d’une aristocratie de sang,
jusqu’en 1032. En 932, Bernard de Menthon fonde les
deux hospices des cols du Petit et du Grand-SaintBernard. De 1027 à 1047, le conseiller du roi Rodolphe
Le chant des Allobroges ! Un hymne qui rend hommage à
l’histoire commune de la Haute-Savoie et de la Savoie !
Allobroges ! C’est le mot, ou plutôt la chanson de l’ancien hymne national de la Savoie que vous
entendrez souvent en Haute-Savoie (et en Savoie) à l’occasion de diverses manifestations folkloriques
et/ou patriotiques – elle est même devenue l’hymne de l’équipe de football ETG Evian-ThononGaillard, en ligue 1 ! – dont le refrain se termine par la strophe Je suis la Liberté ! La Liberté ! Une phrase
qui résonne fortement dans l’histoire savoyarde.
L’histoire de la Haute-Savoie est complexe à établir, car la séparation du duché de Savoie en deux
départements ne date que de la période de l’annexion de la Savoie à la France, en 1860. Du Xe au
XVe siècle, ce territoire géographique, dans les frontières qu’on lui connaît aujourd’hui, était partagé
entre plusieurs familles comtales (Genevois, Faucigny, Savoie). De 1402 à 1860, elle se confond avec
l’histoire de la Maison de Savoie. En 1860, la partie Nord de la Savoie devient, par le traité de Turin, un
département à part entière : la Haute-Savoie.
La chanson, elle, date du XIXe siècle (sans doute 1855), et évoque un passage important de l’histoire
de la Savoie : les proscrits de France, sous le règne de Napoléon Bonaparte, venus chercher refuge
en Savoie non française en 1851. Elle évoque aussi, dans des versions plus tardives, les révolutions
européennes de 1848. Quant au titre, il fait référence aux Allobroges, ancêtres celtes qui peuplèrent
l’essentiel de la Savoie et le Dauphiné. Le terme de savoisien, utilisé à la fin de l’hymne, désigne les
habitants de la Savoie, alors que le nom de savoyard serait donné aux personnes qui concernent ce pays
(originaires de la Savoie) – d’après le Dictionnaire Classique Universel Français, Ed. Belin,1873. Savoie est
un terme qui pourrait venir de sapaudia (pays de sapins), mentionné pour la 1e fois à la fin du IVe siècle,
mais aussi de saboia ou savoia au IXe siècle, et sabaudia au XIIIe siècle (la combe de Savoie).
De la Révolution au XXIe siècle - HISTOIRE
III, Humbert, reçoit le titre de comte de Maurienne et les
terres de Savoie propre (région de Chambéry, en 1032).
Il fonde la Maison de Savoie et prend le nom d’Humbert
I « aux mains blanches ». Le Vieux-Chablais devient une
de ses possessions. Contrôlant l’Eglise, ses évêchés et
ses monastères, le pouvoir politique passe alors du
roi aux comtes, par le truchement des évêques au XIIe
siècle (Genevois, Faucigny, Bugey, Combe de Savoie).
Les comtes cèdent des terres à des seigneurs locaux,
qui deviennent leurs vassaux. Leurs ressources sont à la
fois féodales, foncières, économiques et politiques. Les
comtes de la Maison de Savoie se donnent tout d’abord
une capitale : Chambéry. Une ville sans histoire et sans
évêque. Dans le même temps, le comté de Genève –
dont la capitale politique est devenue Annecy – s’est
développé avec ses évêques et ses élites urbaines. Les
terres du Dauphin du Viennois ne sont qu’à quelques
kilomètres de Chambéry. En conflit avec le Dauphin
de France et les comtes de Genève, Humbert II, acculé,
vend sa principauté en Viennois au roi de France en
1349. En échange, Amédée IV, son successeur, recevra
le Faucigny. En 1359, Amédée VIII acquiert la baronnie
de Vaud et, le comté de Genève en 1402 !
Le comté de Genève devient le Genevois et entre
dans l’apanage de la branche cadette de la maison de
Savoie, les Nemours, jusqu’en 1683 où elle revient à la
branche aînée. Le Faucigny est encore une possession
des Dauphins du Viennois ; elle deviendra également
l’apanage des Nemours en 1491 (jusqu’en 1683). Les
comtes deviennent les « Princes » de Savoie ! Non
seulement les « portiers des Alpes » – dont ils contrôlent
toutes les entrées – ils élargiront leur domination sur
les deux versants alpins, jusqu’en 1536. La Maison
de Savoie possède alors tous les cols, du Valais à la
Méditerranée ! C’est l’apogée de la Maison de Savoie.
La capitale devient Turin, aux dépens de Chambéry. Les
souverains savoyards, par leurs alliances, deviennent
incontournables en Europe... mais dans l’impossibilité
de se tenir à l’écart des conflits entre grandes puissances européennes. Dans le même temps, François de
Sales, symbole de la Contre-Réforme, devient évêque
de Genève en 1602, gardant son siège épiscopal à
Annecy. Après une « Escalade », c’est-à-dire une tentative
manquée des Savoyards pour reprendre la cité (que
les voisins genevois fête chaque année), la réforme
s’installera à Genève en 1603 (traité de Saint-Julien).
La Savoie est alors un pays pauvre, et la population
entreprend d’émigrer vers le sud de l’Allemagne et
vers Lyon. Après plusieurs occupations françaises, le
Duché de Savoie, vainqueur, deviendra royaume de
Piémont-Sardaigne. Victor-Amédée II appartient à
la génération des « despotes éclairés » et, de 1728 à
1738, entreprend la réalisation de la Mappe Sarde
(cadastre à l’échelle). Victor-Amédée III permettra aux
communautés savoyardes de racheter une partie des
droits seigneuriaux.
De la Révolution
au XXIe siècle
De 1792 à 1814, la Savoie devient française et s’appelle
département du Mont-Blanc. En 1815, Charles Emmanuel
IV récupère le Piémont et la Savoie. C’est la période sarde :
une période de régression pour les Savoyards, jusqu’en
1860. C’est l’année de l’indépendance par rapport à Turin
et son royaume archaïque de Piémont-Sardaigne ! À une
écrasante majorité, les hommes de la province répondent
en même temps « Non » à l’Italie naissante, et plébiscitent le « Oui » du rattachement volontaire à l’Empire
de Napoléon III. Le 14 juin, le Duché de Savoie intègre
officiellement l’Empire français et le 15 juin, ce dernier est
séparé en deux départements. La Haute-Savoie est née !
S’ensuit une période de déceptions et de mécontentements sans remise en cause du plébiscite : les Savoyards
ont le sentiment que leur destin leur échappe (gestion
du territoire) et certaines dispositions de l’administration impériale ont été mal comprises (avec pour
conséquence, la faillite de la Banque de Savoie et des
banques locales de Haute-Savoie). La guerre francoprussienne de 1870 ancrera la Savoie à la République.
Sous la IIIe République est créée une armée des Alpes,
dont le régime d’infanterie des chasseurs alpins s’illustrera
pendant la Première Guerre mondiale. On les surnommera
les « Diables bleus ». Le tourisme se développe ensuite
à Chamonix. L’industrie savoyarde reste relativement
limitée (Société des fonderies et forges de Crans, papeterie
Veuve Aussedat à Cran-Gevrier...) : principalement aux
abords des cours d’eau du Thiou pour utiliser les moulins
à aubes (moulins à papier) et des chutes d’eau de la
vallée de l’Arve et du Fier pour la houille blanche ou
énergie hydroélectrique (forges, papeterie). Manquant de
capitaux pour la modernisation des industries, la Banque
Laydernier est créée en 1891. Il faudra attendre le début
du premier conflit mondial pour que des entreprises
extérieures, principalement suisses, viennent s’implanter
en Haute-Savoie.
Le département a été durement touché par la guerre
(malgré le statut de neutralité acquis en 1815). A la
veille de la Première Guerre mondiale, la Haute-Savoie
attirait les touristes les plus fortunés. Chamonix devint
le lieu de destination le plus prisé par cette clientèle,
séduite par la montagne, la neige, les forêts et l’air
pur. Entre 1900 et 1930, les chemins de fer du PLM
(Paris-Lyon-Méditerranée) relient les stations thermales
(Aix-les-Bains, Evian, Saint-Gervais-les-Bains). Les trains
à crémaillères atteignent les stations de haute montagne :
Chamonix-Montenvers et Saint-Gervais-les-Bains–Le
Fayet–Chamonix–Vallorcine. En 1924, on inaugure les
premiers jeux olympiques d’hiver à Chamonix. Au début
de la Seconde Guerre mondiale, la Haute-Savoie est
relativement à l’abri des conflits. Mais en 1942 elle va
connaître l’occupation italienne puis, allemande en 1943.
En 1944, le maquis mis en place par le résistant Tom
Morel au plateau des Glières connaîtra bien des tragédies
après un parachutage massif d’armes. La Haute-Savoie
se libère de l’occupant grâce à la Résistance au cours
du mois d’août sans la moindre intervention militaire
extérieure. L’inauguration par le général De Gaulle et
son homologue italien du tunnel routier sous le mont
Blanc a eu lieu en 1965.
DÉCOUVERTE
De la Renaissance
à la Révolution
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PATRIMOINE ET TRADITIONS - Patrimoine culturel
Patrimoine et traditions
Patrimoine culturel
Littérature
Des hommes de lettres ont forgé l’identité savoyarde,
des écrivains l’ont aimé et lui ont rendu de beaux
hommages. L’humaniste savoyard Guillaume Fichet
(1443-1478), établit à Paris le premier atelier d’imprimerie. La première académie de littérature, l’académie
Florimontane, a été créée en 1906, à Annecy. Elle servira
de modèle à Richelieu pour créer l’Académie Française.
Ses instigateurs sont Honoré d’Urfé, Antoine Favre, son
fils le grammairien Claude Favre de Vaugelas (15851760), le premier à codifier la syntaxe française, et
François de Sales (1567-1622). Le grand homme de la
Savoie, évêque, théologien, a aussi laissé une œuvre
d’écrivain. On trouvera des évocations de la Savoie à
travers la littérature chez des écrivains comme JeanJacques Rouseau (dans les Confessions, il évoque sa
rencontre avec Madame de Warens à Annecy et son
séjour près de Chambéry). Eugène Sue vécu la fin de sa
vie à Annecy, à laquelle il rendit hommage dans Le lac
et ses environs... Des écrivains savoyards ont laissé leur
empreinte dans le paysage littéraire du département :
Henri Bordeaux, Roger Frison Roche, Gaston Rebuffat
et plus récemment Christian Regat, Léo Gantelet, JeanPierre Spilmont... Des écrivains, d’ailleurs, comme Michel
Butor, John Berger... ont choisi la Haute-Savoie comme
lieu de résidence.
Peinture
© JÉRÔME DANCETTE – FOTOLIA
C’est au XVIIIe siècle, avec la création de l’École genevoise
du paysage, que ces artistes et leurs amis étrangers
Chalet de montagne.
choisissent tout naturellement la Savoie et le lac d’Annecy
pour leur campagne de dessin et de peinture. La rive de
Talloires accueillera les peintres de l’école de Genève.
Le château de Duingt sera un des lieux les prisés et les
plus peints. C’est à cette période que l’annécien Prosper
Dunant (1790-1878) les rencontrera et produira ses plus
belles œuvres. Firmin Salabert (1811-1895) alors élève
d’Ingres, le rejoint au bord du lac et deviendra son gendre
et élève. C’est en juillet 1896, que Cézane peint Le lac
Bleu depuis les rives de Talloires. A la même époque, les
peintres anglais J.M.W. Turner et John Ruskin dessinèrent
et peignirent le mont Blanc depuis Chamonix (le sujet
le plus représenté au XVIIIe s. en Savoie). Savoyard
d’adoption, Samivel (Paul Gayet-Tancrède, 1907-1992)
illustra avec lyrisme et délicatesse le superbe sommet.
Patrimoine
architectural
Villes et villages
La Haute-Savoie, une carte postale de chalets… Le
chalet est l’habitation de bois traditionnelle des massifs
du Chablais et des Aravis, du Haut-Faucigny et du Val
d’Arly. Il puise ses matières premières au cœur des
paysages : le bois des forêts d’épicéa proches, la pierre
des torrents, des rivières (calcaire, molasse, granit)...
Généralement, il possède un grand toit à faible pente
recouvert d’ardoises (lauzes de schiste gris) pour supporter
le lourd fardeau du manteau neigeux ou de tuiles de
bois (ancelles, tavaillons), un soubassement de pierre,
une façade en pignon (avec des galeries de bois) et une
Traditions et modes de vie - PATRIMOINE ET TRADITIONS
entrée latérale. Dans les vallées et l’avant-pays, la maison
rurale est faite de pierre, parfois recouverte en partie d’un
mantelage de bois. Les fermes de pierre accordent une
part importante à la grange (pour le bétail), au grenier
(les récoltes précieuses étaient stockées à l’étage pour les
protéger du froid et de l’humidité) et aux ateliers (qui sont
plus aérés et souvent construits en bois). Le toit est à deux
pans, très couvrant, avec un pan cassé sur le pignon. Les
ouvertures sont étroites, pour limiter la perte de chaleur
en hiver. Les maisons fortes sont édifiées par la petite
noblesse, sur le modèle des châteaux, dès le XIIIe siècle :
un corps de logis flanqué de tours. À partir de 1815, la
monarchie sarde exprima une politique réactionnaire à
travers le style austère néoclassique de son architecture
(églises, hôtels de ville, grenettes, fontaines, lavoirs). Les
villes de Cluses et Sallanches ont même été complètement
rebâties dans le style.
Châteaux
Traditions et
modes de vie
Langue
Les Savoyards ont un amour certain pour la langue :
l’Académie Florimontane (qui a servi de modèle à l’Académie Française) est née à Annecy en 1606. Rattachée
à la France seulement en 1860, la Savoie, sous forte
influence italienne, avait pourtant le français comme
langue officielle dès 1539. L’indépendance linguistique
donnée par le traité de Turin a permis à la Savoie de
conserver, tout au long de son histoire, une langue
française (franco-provençale d’origine latine) dont elle
Un territoire morcelé
sous influence italienne,
suisse et française !
La Haute-Savoie est empreinte d’un passé
sous influences multiples (française, suisse,
italienne) : sa situation géographique
aux confins de trois pays, son histoire
mouvementée, son territoire morcelé et son
relief des plus variés. Cette absence d’unité a
renforcé l’expression d’une identité forte où la
vie rurale et montagnarde est très élaborée,
rythmée par les saisons. Un patrimoine
haut-savoyard de 157 monuments
protégés, une architecture traditionnelle
en accord avec le milieu naturel : vestiges
et musées, châteaux et maisons fortes du
comté de Genève (Albanais et Genevois) et
de celui du Faucigny (Chablais, Faucigny),
édifices religieux ; maisons de pays, fermes
traditionnelles, chalets d’alpages ; sites
grandioses, réserves naturelles, etc. Des
traditions qui illustrent la richesse de sa
géographie et de l’histoire de sa population :
artisanat, folklore, gastronomie... Certains
monuments et certaines traditions sont
à découvrir exceptionnellement lors des
Journées du Patrimoine (début septembre)
ou lors des fêtes de pays (se renseigner dans
les offices de tourisme).
fut l’un des berceaux. Le patois savoyard est issu de cette
langue orale (on ne prononce pas les s, z et x en fin de
mot). Des dialectes apparaissent en fonction des « pays »
et font l’originalité de chaque vallée (patois, coutumes,
usages). Le patois savoyard tend malheureusement à
s’effacer aujourd’hui, sauf dans un domaine où il fait
une résistance remarquée : la cuisine. Le succès de la
montagne et des sports d’hiver a permis de retrouver
également l’origine et les mots d’autrefois. L’exemple
le plus flagrant est celui de la traditionnelle pêla (qui
signifie poêle à frire) que l’on « francisa » dans une version
moderne des années 1980 en « tartiflette », avant de
retrouver la recette et le terme d’antan.
Artisanat
Durant les longs hivers, dans les hautes-vallées, la vie
agricole était au ralenti et les journées des paysans
étaient alors occupées à réparer les outils pour les travaux
des champs et, à fabriquer des objets usuels en bois,
tandis que les femmes filaient la laine ou faisaient de
la dentelle. L’occasion pour chacun d’exercer sa créativité
et même d’en faire un travail d’appoint.
Le travail du bois d’épicéa et de sapin avec la fabrication
d’objets domestiques et de meubles, la fabrication de
vêtements (en drap de laine) et de costumes de fêtes
(broderies de fleurs de montagnes sur les châles de
couleur noire et dentelles sur les coiffes) en étaient les
exemples les pus courants.
DÉCOUVERTE
Au Moyen Age, l’essentiel des châteaux appartiennent
aux comtes de Genève et du Faucigny. Situés en hauteur
selon le relief naturel (colline ou promontoire rocheux)
sur un mode défensif, les châteaux de montagne sont
des points stratégiques difficiles d’accès. Les Allinges
(ancienne résidence de saint François de Sales), Châtillon,
Faucigny et Chaumont dominent des panoramas depuis
l’extrémité d’un promontoire escarpé. Faverges, La Roche,
Sallenôve et Menthon sont perchés sur des buttes qui
assurent leur sécurité tout en leur accordant une vue
dégagée sur les alentours. Ils accordent une part importante à l’habitation résidentielle et aux dépendances
(signes de confort et de mode de vie raffiné, voir celui de
Menthon-Saint-Bernard). Le château d’Annecy se dresse
sur la dernière barre rocheuse du Semnoz, un éperon
rocheux dominant le lac. Quatre corps de logis flanqués de
tours quadrangulaires. Celui de Montrottier est protégé
par la dépression formée par l’ancien lit du Fier. En plaine,
certains châteaux sont naturellement défendus par les
eaux, comme celui de Duingt s’avançant en presqu’île sur
le lac d’Annecy et celui d’Yvoire, partiellement protégé
par le lac Léman. Le Château de Ripaille à Thonon se
composait de sept corps de logis et de sept tours sur le
modèle du Palais des Papes en Avignon.
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28
PATRIMOINE ET TRADITIONS - Traditions et modes de vie
Quelques films tournés en Haute-Savoie !
Choisie pour ses paysages exceptionnels, la Haute-Savoie a vu traditionnellement les paysages de
Chamonix avec le mont Blanc (Premier de cordée, 1944 ; La Neige en deuil, 1956 ; Les Rivières pourpres,
2000 ; Malabar Princesse, 2004...) ainsi que ceux d’Annecy et de son lac (dont le plus connu est Le Genou
de Claire, d’Eric Rhomer, 1970) faire l’objet d’attention de la part des cinéastes. Quelques films récents
rendent hommage à des sites moins exploités : Les Gets (la série Les Edelweiss de Stéphane Kappes,
2011) ; Sixt et le plateau des Glières (La Jeune fille et les loups, de Gilles Legrand, 2008) ; Yvoire (Le
dernier pour la route, de Philippe Godeau, 2009)... Dans le film de Pascal Thomas Associés contre le crime,
en 2012, le troisième opus d’une trilogie – il fait suite à Mon petit doigt m’a dit..., 2005 et le Crime
est notre affaire, 2008 – d’après l’œuvre d’Agatha Christie, c’est le Château des Avenières, à Cruseilles,
qui est mis en scène ; André Dussolier (né à Annecy, il a passé son enfance à Cruseilles) y est l’un des
principaux protagonistes, avec Catherine Frot. La série télévisée Les Revenants, créée par Fabrice Gobert
en 2012, a été tournée essentiellement dans la ville de Seynod, avec quelques scènes à Poisy, CranGevrier, Sévrier, Annecy-le-Vieux, Veyrier-du Lac, ainsi que dans le massif du Semnoz et au barrage de
Tignes. Claude Lelouch a tourné Salaud on t’aime, en 2013, avec les acteurs Johnny Hallyday et Sandrine
Bonnaire, à Praz-sur-Arly et Saint-Gervais.
Pour « ferrer l’épouse » (Chablais) ou « l’enchaîner », le
fiancé offrait des boucles d’oreilles en or ou en argent (une
créole à motif savoyard) et « l’esclavage » était symbolisé
par une chaîne en or ou en argent munie d’un cœur et
d’une croix de Savoie. Des bijoux qui demandaient un
grand savoir-faire que quelques artisans possèdent
encore. Le musée du pays de Thônes et l’écomusée
savoyard de Sévrier conservent encore des costumes
du XIXe siècle.
Bien que la poterie vernissée accompagne depuis le
Moyen Âge la vie quotidienne des Hauts-Savoyards, son
artisanat tend à disparaître. Les riches veines de marbre
le long de l’Arve et du Fier ont permis de développer une
poterie traditionnelle de terre cuite vernissée (recouverte
d’une glaçure plombeuse), aux couleurs bleu, vert, rouge
et noir, jaspée ou ornée de pois et de motifs naturels
(animaux, fleurs...) Une collection ancienne est visible
à Evires, au Musée de la Poterie.
Les fameuses clarines sont les cloches accrochées au
cou des vaches pour ne pas les perdre dans les vastes
alpages et les forêts. Cloches et sonnailles, clochettes
pour moutons et chèvres, sont indispensables pour
repérer le troupeau et sont également un signe extérieur
de richesse pour les alpagistes. Elles ont leur tenue
de tous les jours, l’acier et, pour les fêtes et foires, la
tenue spéciale, le bronze. À Chamonix, elles sont encore
fabriquées dans les règles de l’art et, pour les maintenir
fermement, des courroies ou harnais de cuir sont conçues.
C’est le bourrelier qui se charge de la fabrication de ces
épais et larges colliers en cuir ; l’un des derniers exerce
encore au Grand-Bornand.
Sports et jeux traditionnels
Évoquer le sport traditionnel en Haute-Savoie, c’est
évoquer son symbole, le mont Blanc, sommet le plus
haut d’Europe et, les sports de montagne : l’alpinisme
et les sports d’hiver. Tout commence avec l’attraction
touristique de la vallée de Chamonix, qui se développe
dès le XVIIIe siècle avec les Anglais, grands admirateurs
des glaciers du mont Blanc et adeptes des balades
vivifiantes et des « batifolages » dans la neige.
Croyances, mythes et légendes
Un passé rude et tumultueux, un relief contrasté qui se prête aux interprétations surnaturelles, des
hivers longs où les veillées s’éternisent au coin du feu : des ingrédients parfaits pour laisser surgir les
croyances, contes et légendes traditionnelles de la Savoie, pays de montagne. On citera parmi eux
ceux qui se rapportent plus particulièrement aux lieux et personnages de la Haute-Savoie. La Dame
du Lac : à Angon, près du lac d’Annecy, on dit que Bernoline, après s’être jetée du haut du Roc de
Chère à la recherche de son époux, continue à vivre éternellement au fond des flots dans les rochers, y
transportant les corps des humains se noyant chaque année dans les parages... Le village englouti : on
entend parfois, sous les eaux du lac d’Annecy, entre Doussard et Duingt, une cloche sonner le glas ; c’est
le village puni par la Fée du lac, un soir de Noël où personne ne lui a ouvert sa porte pour qu’elle puisse
se réchauffer et manger un peu... La Dame du Val de Fier : près de Saint-André, sur la route qui mène au
défilé du Val-de-Fier, malheur à ceux qui aperçoivent la blafarde silhouette de la Dame (châtelaine qui
détroussait les voyageurs) car elle cherche à les dépouiller de leurs âmes... Les Possédées de Morzine :
vers 1860, 200 femmes de Morzine se crurent possédées par des démons ; elles furent le sujet d’études
scientifiques de sommités venant de Genève, Lyon ou Paris ! Ces contes et légendes sont racontés, et
même mis en scène, lors de soirées ou fêtes traditionnelles dans les villes et villages de Haute-Savoie
(renseignements auprès des offices de tourisme).
Traditions et modes de vie - PATRIMOINE ET TRADITIONS
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Le travail du bois : un art populaire !
Le climat rude et le patrimoine naturel riche de forêts de conifères sont des composantes fortes de la
tradition artisanale savoyarde. L’épicéa et le mélèze, pour ses qualités imputrescibles, étaient utilisés
comme matériau de construction des chalets et des couvertures de toit ; mais chacun sait, par nécessité,
travailler le pin et le sapin pour enrichir le patrimoine familial d’objets courants et de meubles, selon
son inspiration.
Le mobilier obéissait aux contraintes de l’architecture si particulière des chalets, où chaque centimètre
carré est compté. C’est pourquoi les artisans locaux inventèrent de nombreux meubles « futés »,
capables d’avoir plusieurs fonctions : la table de berger dont la planche se rabat contre le mur, la table
« creuse » qui peut encore servir d’armoire, de huche ou de pétrin, le lit clos ou mi-clos garni de tiroirs,
le fauteuil-table dont le dossier s’abat sur les accoudoirs pour servir de table ou l’armoire-table dont
la porte se rabat sur un pied articulé. Chaque famille avait son berceau : léger, peu profond, aux flanc
inclinés et décorés, dont les pieds permettent le balancement ; et son coffre de mariage personnalisé.
Les décors sont des gravures, sculptées au couteau, de motifs géométriques ou figuratifs : rosaces,
rouelles, fleurs, cœurs, croix et nœuds de Savoie, rehaussés quelques fois de rouge, de noir, de bleu
ou de vert. Les techniques de coloration se faisaient à base d’oxyde de fer, de suie de cheminée et de
teintures végétales. D’autres essences (peu) étaient travaillées par les artisans et ébénistes : le rare
pin cembro, pour la tendresse de son bois, son bel aspect, et son odeur si particulière de vanille et de
cannelle, était utilisé dans la sculpture des retables des églises baroques ; l’érable sycomore, pour son
aspect lisse et d’un blanc éclatant, était employé dans l’argenterie des Bauges.
1924. De 1920 à 1930, c’est l’apogée, avec la compagnie
de chemins de fer PLM qui fera rêver des millions de
citadins, séduits par ses affiches incitant à la pratique
de ce nouveau sport.
Une appli futée pour
partager tous ses
bons plans
© PHILIPPE DEVANNE – FOTOLIA
DÉCOUVERTE
La première ascension du sommet en 1786 par les
Chamoniards (le guide Jacques Balmat et le docteur
Michel Paccard) s’est faite à la demande de HoraceBénédicte de Saussure, un savant genevois qui a consacré
sa vie à l’étude des Alpes et fera connaître sa propre
ascension, accompagné de Jacques Balmat en 1787. Ce
mont majestueux attire grimpeurs du monde entier ;
ces pionniers sont les pères de l’alpinisme (qui vient du
mot Alpes). La première femme à atteindre le sommet,
Marie Paradis, effectuera cet exploit 23 ans plus tard. En
1908, l’inauguration du chemin de fer du Montenvers,
et en 1912 du tramway du mont Blanc, rend Chamonix
et ses sommets plus accessibles. En 1823 naît la célèbre
Compagnie des Guides de Chamonix, qui préfigure
clairement le développement de l’alpinisme au XIXe
siècle. De très nombreuses expéditions s’enchaînent
alors progressivement dans les Alpes, puis un peu partout
dans le monde. Dans le même temps, un autre sport
se développe dans les montagnes des Alpes. Né de la
tradition ancestrale des montagnards se déplaçant sur
de longues et fines planches de bois à travers les pentes
et les vallées enneigées, elle est reprise par les militaires
(chasseurs alpins) comme moyen de fortifier à la fois leurs
hommes et les lignes de défense. Les « diables bleus »
s’illustreront pendant la Première Guerre mondiale à
la frontière autrichienne. Le ski va également faire son
apparition dans le monde des visiteurs touristiques. En
1921, Chamonix-Mont-Blanc et Megève deviennent
les premières stations de ski de la Haute-Savoie, sous
l’impulsion de la baronne Noémie de Rothschild, séduite
par le cadre magnifique de Megève et l’élégance de ce
sport. La mode des sports d’hiver est lancée et Chamonix
accueillera les premiers Jeux Olympiques d’hiver en
Alpinistes.
et gagner
des guides
30
LE DÉPARTEMENT GOURMAND - Spécialités locales
Le département
gourmand
Spécialités locales
La cuisine citadine
et bourgeoise
En Savoie, la cuisine bourgeoise est inspirée des produits
de la région dans une exécution plus élaborée et raffinée.
Elle intègre les découvertes et nouveautés culinaires
importées d’autres pays et régions et, les influences
des visiteurs importants. Ce sont les délicieuses terrines
(la terrine de Chamois à base de morceaux de viandes
marinés avec marc de Savoie et baies de genièvre) et pâtés
chauds (viandes cuites dans une croûte de pâte). Les plats
à base de fromages : la fondue (originaire de Suisse), les
soufflés et ramequins (à base d’œufs et de fromage). Les
poissons et les viandes sont préparés en sauce : filet de
truite à la crème, coq de bruyère aux myrtilles, sauté de
cabri au vin blanc. Les légumes peuvent être sucrés-salés
et en gratin : châtaignes aux poires et aux pommes de
terre, farcement au chou, cèpes farcis, cardons à la moelle
en gratin. Les beignets sont moelleux, salés ou sucrés :
agnelots d’épinards, viande et fromage ; pomme et
rhum, bugnes... Les entremets se nuancent de parfums et
d’ingrédients originaux : flan à la fleur d’oranger, sabayon
de vin blanc et rhum (voire vermouth ou génépi), œufs
en neige, pavé au chocolat... Sans oublier les gâteaux
et biscuits parfumés : gâteau léger de Savoie, épogne
aux pralines, tartes aux fruits (myrtilles, framboise...),
biscuits au safran, nichons de Grésy... En Haute-Savoie,
c’est François Bise et sa femme Marie, en 1906 à Talloires,
qui donnèrent leurs premières lettres de noblesse à la
cuisine bourgeoise savoyarde. Une tradition perpétuée
avec leurs enfants (aujourd’hui, Sophie Bise).
La cuisine traditionnelle
de montagne
Directement héritée de la cuisine des habitants des
hautes vallées, elle est frugale, simple, solide et consistante. Le labeur des paysans de montagne est des plus
éprouvants : maintenir la terre des pentes et transporter
les cailloux, endiguer les torrents et rivières, cultiver les
Une cuisine de montagne !
La cuisine savoyarde est d’abord une cuisine de montagne. Simple, elle se devait d’être consistante,
calorifique et généreuse pour permettre à ses habitants de résister au climat rude et de survivre à un
labeur constant et épuisant.
Le pain est l’aliment de base, avec les farines de seigle, d’orge et de blé. On l’accompagne de soupes,
de plats à base de pommes de terre, type farçon, farcement, polenta (XVIIIe s.), parfois de laitages,
salaisons (rares) et exceptionnellement de desserts les jours de fête (rissoles, beignets...) à base de
fruits et de pâte à pain.
Dans les basses vallées (les moins reculées) et l’avant-pays, elle subira l’influence des maisons
bourgeoises au XVIIIe siècle et atteindra son apogée au XIXe : préparations à base de fromage (soufflés,
ramequins), de viandes fraîches ou de venaison (fricandeau, civet, salmis...), de légumes (chou,
poireau, cardon, châtaigne) et, pour les douceurs, ce sont les entremets (crème, flan), gâteaux et
biscuits qui prédominèrent.
Enfin, la Savoie étant une terre de passage, elle a développé une tradition hôtelière. Les aubergistes
recevaient des visiteurs allant de l’Italie aux berges du Rhône, venant de Suisse et d’Allemagne et bien
sûr d’autres régions de France. On retrouve ces influences transalpines et françaises dans la cuisine
savoyarde dès le Moyen Age : épices (fenouil, anis, safran), fromages, crèmes, poissons de lacs et de
torrents (féra, truite, omble chevalier), écrevisses, gibiers de montagne (grive, perdrix, gélinotte, coq
de bruyère, chamois), champignons (morille, chanterelle, trompette, cèpe) et fruits des bois (fraise,
framboise, myrtille).
C’est ainsi qu’à partir de 1901, l’auberge du Père Bise, à Talloires, forte de cette tradition, fit la renommée
de la gastronomie savoyarde (dont le fameux Gratin de queues d’écrevisse) dans le monde entier, en
recevant les plus grandes célébrités ! Dans les années 1990 et 2000, c’est le chef talentueux Marc
Veyrat (trois étoiles pour ses deux restaurants : un à Annecy, l’autre à Megève) qui portera l’utilisation
des plantes aromatiques et comestibles de la Haute-Savoie à leur summum : une cuisine de montagne
gastronomique, novatrice, créative et inspirée. Un véritable hommage aux parfums et saveurs sauvages
des Alpes ! Depuis, le Savoyard a rendu son tablier pour tenter d’autres aventures culinaires, mais il a fait
des émules et, en 2012, le chef Emmanuel Renaut a conquis trois étoiles à Megève pour sa cuisine de
montagne épurée, délicate et subtile. Un hymne à la nature, celle, exceptionnelle, des Alpes !
Produits du terroir - LE DÉPARTEMENT GOURMAND
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Des marques qui défendent les produits de terroir !
Les professionnels et les institutions de Savoie et Haute-Savoie, s’organisent en marques pour défendre et
valoriser les produits répondant à des critères d’origine, de savoir-faire et de qualité. Ceux qu’ils défendent
sont issus d’une production locale, d’un savoir-faire unique, parfois centenaire. Ces marques contribuent à
faire vivre des traditions exceptionnelles, à préserver des paysages et des variétés anciennes et adaptées,
ainsi que des exploitations à « dimension humaine ».
C’est dans cet esprit que le Parc naturel régional du massif des Bauges gère le label « Marque Parc »
(marque collective du ministère en charge de l’Environnement) lui permettant de valoriser la viande
bovine, le miel, les plantes aromatiques et la gamme de produits qui en sont issues (sirop, tisane, huile...),
le bois et, même, les hébergements et fermes pédagogiques. Les produits sont en vente directe chez les
producteurs dont la liste se trouve sur le site Internet du Parc : www.parcdesbauges.com – Marque Parc.
Depuis 1974, Marque Savoie est « ambassadrice » des meilleurs produits de Savoie. Elle regroupe
des partenaires institutionnels (chambres d’agriculture, de l’artisanat...), des entreprises, des
associations... Favoriser l’agriculture raisonnée et biologique, orienter le consommateur vers ce que les
deux départements produisent de meilleur. Une invitation à la découverte des saveurs de la région :
fromages et produits laitiers, poissons des lacs, salaisons, épicerie, fruits et jus, vins ; fleurs et arbustes,
bois qualité Savoie. Des produits qui se trouvent généralement en grandes et petites surfaces, commerces
de proximité et directement chez les entreprises productrices, dont la liste est consultable sur : www.
marque-savoie.com
richesse de la région), sa charcuterie et ses salaisons,
ses poissons de lacs et de rivières ; viennent ensuite ses
fruits, son miel, ses eaux minérales et sirops, ses vins et
liqueurs, et son chocolat. Depuis peu (grâce aux sublimes
plats des nouveaux chefs étoilés de Haute-Savoie) on
s’intéresse également à ses plantes, herbes et fleurs aux
parfums et saveurs si typiques. Il faut souligner l’effort de
la région pour maintenir une production locale de qualité
et valoriser les produits régionaux issus du travail des
fermes locales. Des labels français (AOC) et européens
(AOP, IGP) se sont mis en place sur les départements
de la Savoie et de la Haute-Savoie pour défendre les
productions issues du terroir et de son savoir-faire.
© SILVER CHOPSTICKS – FOTOLIA
DÉCOUVERTE
pentes abruptes, entretenir les forêts et les alpages...
Des kilomètres parcourus chaque jour dans le froid,
l’humidité et la rudesse des paysages. C’est grâce aux
produits du terroir qu’ils ont survécu. Leur nourriture
est essentiellement conçue à base de farines, pour les
plats et la confection du pain (aliment quotidien de
base) et, de légumes simples auxquels se rajoutent
occasionnellement de la viande de porc et de mouton,
des salaisons, du gibier et des œufs, et surtout des
laitages – qui font la renommée ancestrale de la région,
et que les montagnards ont si bien su travailler. Pour
les jours de fêtes, les friandises sont de mise avec les
fruits, les gâteaux à base de pâte à pain et les biscuits
secs. Le matériel de cuisine était réduit : poêle à frire
et marmite de fonte. Pour graisser le plat, on utilise le
saindoux, le beurre ou l’huile. L’assaisonnement est celui
trouvé sur place : ail, oignon, herbes (pimpiollet, sauge,
mélisse, menthe...) et épices naturelles de montagne
(safran de crocus, baie de genièvre, carvi...). De cette
base primitive, la cuisine savoyarde a été imaginative
dans ses recettes et ses déclinaisons. De nombreuses
trouvailles culinaires que ne désapprouveraient pas
les grands chefs. Certains s’en sont même inspirés pour
élaborer une cuisine authentique, créative et originale :
Marc Veyrat, chef très étoilé, qui, après avoir ouvert deux
restaurants à Megève et Veyrier-du-Lac, a aujourd’hui
donné sa cuisine en héritage à Joann Conte (deux étoiles),
à Veyrier. Il a marqué toute une génération de nouveaux
cuisiniers. Ainsi, Emmanuel Renaut (chef à son tour
triplement étoilé à Megève, ancien élève de Marc Veyrat)
est à la recherche des meilleurs fournisseurs et produits
de la montagne, qu’il promulgue comme art de vivre.
Produits du terroir
Une géographie historique à cheval entre trois pays
d’influence (France, Italie, Suisse), des paysages qui
s’imposent, une identité qui se forge. La Haute-Savoie
est associée (avec la Savoie) à ses fromages (la principale
Tartiflette.
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LE DÉPARTEMENT GOURMAND - Produits du terroir
Recettes traditionnelles
w Farcement. Plat emblématique de la Haute-Savoie, originaire de la région de Sallanches-PassyLes Contamines-Montjoie. Autrefois, les ménagères le préparaient avant de partir à la messe. Il cuisait
tranquillement sur un coin de fourneau. Il se prépare dans un moule spécial appelé le rabolire – rond,
haut et traversé en son centre par une cheminée – qui se ferme par un couvercle. Difficile de se le
procurer hors de la région, mais le moule à kougelhof peut le remplacer en y ajoutant un couvercle
ou du papier aluminium. Ce plat sucré-salé est à base de pommes de terre (et quelques fois de chou),
de lard et de pruneaux, parfois remplacés par des poires ou des raisins secs et, d’un peu d’eau-de-vie.
w Farçon. Variante du farcement, sans les fruits et avec fromage, cuit dans une cocotte en fonte, aux
parois beurrées, enfouie dans les braises. Croustillant sur les bords et moelleux au centre, ce plat est
servi chaud ou froid et s’accompagne d’une salade ou d’un rôti de porc.
w Matafan. Signifie coupe-faim, en patois « matefain ». Ces grosses crêpes parfumées à l’eau-de-vie,
sont destinées à remplir l’estomac. Elles sont salées ou sucrées (voire les deux à la fois) et, souvent
réalisées en fonction des aliments dont on dispose.
w Berthoud. Spécialité du Chablais, réalisée avec de l’Abondance. Se prépare dans des petits
ramequins allant au four. Pour 800 grammes d’Abondance, ajouter 20 cl de vin blanc de Savoie,
1 gousse d’ail et du poivre. Couper le fromage en fines lamelles. Frotter l’ail dans les ramequins et les
remplir de fromage. Ajouter le vin. Passer 10 minutes au four à 210 degrés. Servir avec des pommes de
terre en robe des champs ou en trempant des morceaux de pain dans le fromage.
w Tartiflette et péla. La tartiflette (de « tartifle », pomme de terre en patois) est un des plats les plus
connus depuis les années 1980. C’est une version moderne de la péla (ou pèla) traditionnelle ! On fait
revenir oignons et lard dans un plat allant au four, auxquels on ajoute les pommes de terres, précuites
à la vapeur, coupées en gros cubes, et on mélange. Puis on coupe un reblochon dans l’épaisseur dont
on dispose les deux moitiés, écroûtées ou non, sur l’ensemble. Enfin, on verse un peu de vin blanc sec
de Savoie sur le dessus du plat et on le passe au four. Quand le reblochon est fondu et la croûte dorée
(environ 20 min), on déguste avec une belle salade verte ! La péla – ou pèla – (de pêla, une poêle à
frire à long manche) est la version ancienne de la recette : avec ou sans lard, on fait simplement rissoler
les pommes de terre et oignons avec du beurre directement dans la poêle que l’on met chauffer (à la
cheminée si possible). Puis on lui ajoute les deux moitiés de reblochon qu’on laisse fondre et dorer. On
trouve également des variantes de ces recettes comme la « pâtiflette », la « croziflette », avec des crozets...
Une grande partie de ces productions bénéficient de l’AOP
(Appellation d’Origine Protégée) et de l’IGP (Indication
Géographique Protégée), ce sont des produits traditionnels : reblochon, Abondance, tomme de Savoie, tome
des Bauges, chevrotin, Beaufort, emmental de Savoie,
gruyère de Savoie ; vins de Savoie ; pommes et poires de
Savoie... et les salaisons de Savoie (en demande d’IGP
pour le jambon et saucisson sec).
avec des pommes de terre. Quant aux diots, ce sont des
saucisses de petite taille, renfermant des abats et du foie
de porc avec de la chair à saucisse, ils se dégustent au
vin blanc avec des oignons, accompagnés de polente. Le
jambon cru (fumé ou non) est aussi une des spécialités
qui accompagnent les plats savoyards, notamment une
tomme blanche avec des beignets de pommes de terre
et une salade verte, ou une raclette.
Charcuteries
Poissons, fruits de mer
et crustacés
La Haute-Savoie est réputée pour ses charcuteries et
salaisons, de porc à l’origine, parfois d’âne ou de chèvre.
Résultant des conditions naturelles (un climat sec) et
du savoir-faire paysan, elles constituent un classique de
la cuisine et peuvent se consommer nature ou fumées
(autrefois, dans le fumoir du chalet). Les saucisses
tiennent la première place et peuvent être assaisonnées
ou parfumées aux ingrédients du potager montagnard
(chou, herbes aromatiques) et peuvent-être sèches
(saucisson) ou fraîches. Composées de viande de porc,
(poumons, rognons, cou, couenne ), ce sont les pormonaises ou pormoniers. La saucisse de Magland de la
vallée de l’Arve est un saucisson fumé à base de maigre
de porc et de gras de parure. Les longeôles, spécialités
du Chablais à base de couenne de cochon et de chair
à saucisse parfumée au cumin sauvage, se dégustent
L’abondance et la pureté des eaux des Alpes font le
bonheur de tous les pêcheurs et amateurs de poissons.
Ce sont les salmonidés qui peuplent lacs et rivières :
féra ou corégone, omble chevalier, truite... Les truites
préfèrent les rivières tumultueuses, comme l’écrevisse
autochtone à pieds blancs ; attention, leur capture est
très réglementée ! Dans les lacs, ce sont les perches,
les féras et les ombles chevalier qui s’invitent dans les
assiettes (il reste peu de pêcheurs professionnels, car la
pêche des espèces autochtones est très réglementée).
L’omble chevalier est le prince des poissons du lac ;
très recherché pour son goût, il fréquente les eaux
profondes des lacs alpins – (Annecy, le Léman, le
Bourget, Aiguebelette). C’est un poisson difficile à
Produits du terroir - LE DÉPARTEMENT GOURMAND
Voici la plus grande richesse gastronomique des Alpes !
La majorité des fromages savoyards sont fabriqués à
partir de lait de vache. Les fromages, dont le berceau de
production est la Haute-Savoie, sont issus d’un savoirfaire ancestral : reblochon (Aravis), Abondance (Chablais)
et tome des Bauges ou tomme de Savoie, vacherin
des Bauges et d’Abondance, emmental de Savoie... La
tomme blanche (reblochon blanc) et les faisselles sont
des fromages frais non encore affinés que l’on déguste
froids, salés ou sucrés. Le lait de chèvre est également
traditionnellement travaillé dans la fabrication des
fromages : persillé (Aravis), chevrotin (Aravis).
Deux labels protègent ces fromages : l’Appellation
d’Origine Protégée (fermier ou laitier) et l’Indication
Géographique Protégée. Les fruitières sont des fromageries traditionnelles où les fermiers mettaient en
commun le fruit de leur travail pour le faire fructifier
(pour d’autres, « fruitière » viendrait de « fretière »,
terme de la même famille que le mot « fromage »).
Aujourd’hui, on peut s’y approvisionner de fromages
fermiers (le lait est travaillé à la ferme dans les deux
heures qui suivent la traite et, est affiné dans la cave)
mais aussi de fromages fruitiers ou laitiers (produits et
© LIONEL MONTICO
Fromages, produits laitiers
affinés à partir des laits de producteurs recueillis dans
la laiterie ou fromagerie) : une autre façon d’aller à la
rencontre des produits du terroir alpin.
w L’Abondance est fabriqué à partir de lait cru entier
et d’une coagulation très lente à la température de 27°
C. Ce fromage AOP à croûte ambrée et à pâte souple et
onctueuse nous vient de la vallée d’Abondance, dans le
Chablais : des moines de l’abbaye d’Abondance dans qui,
les premiers, ont sélectionné la race bovine éponyme.
A la fin du XIVe siècle, la réputation de ce fromage fut
telle que l’abbaye devint fournisseur officiel du pape
Clément VII. Aujourd’hui, on utilise aussi le lait des races
tarine et montbéliarde. Après moulage et pressage,
l’Abondance est cerclé de bois et prend alors sa forme
concave si caractéristique. L’affinage se poursuivra
pendant trois mois au minimum et lui donnera sa pâte
jaune ivoire et son petit goût de noisette un peu acidulé.
w Le reblochon est un fromage à pâte pressée non
cuite, au lait cru entier (45 % de matières grasses) de
vaches tarines ou d’Abondance (les plus réputée sont
celles à la robe dite « pie rouge »). Sa croûte est salée
et lavée puis mise à l’affinage. Ce fromage fermier est
produit après chaque traite, deux fois par jour ; il est
identifié par une plaque de caséine verte ; le laitier ou
fruitier est reconnu par une plaque de caséine rouge.
Produit à l’origine dans les Aravis et dans le Val d’Arly, sa
meilleure période est le plein été, quand les troupeaux
montent aux alpages. Il a alors la saveur des alpages
fleuris. Le reblochon est né d’une fraude. Au XVIIIe siècle,
les seigneurs s’octroyaient un impôt en nature auprès
des paysans, une partie du lait des vaches qui pâturaient
sur leurs terres. Malins, les paysans du Grand-Bornand
(berceau du reblochon) faisaient une traite incomplète au
moment du passage de l’officier inspecteur et procédaient
ensuite à une seconde traite, obtenant ainsi un lait plus
riche en crème. Ce « re-bloché » était prudemment gardé
pour en faire un fromage de consommation personnelle.
Plus tard, l’astuce s’est répandue, et les nobles et le clergé
réclamèrent ce fromage assez gras mais succulent.
Aujourd’hui, il respecte une charte très rigoureuse !
DÉCOUVERTE
pêcher. Les gastronomes placent la chair de ce poisson
en tête des poissons sauvages. On le trouve parfois en
poissonnerie à partir du 15 janvier, et il est prudent
d’attendre un jour ou deux avant de le cuisiner s’il
est fraîchement pêché. Il risque en effet d’éclater à la
cuisson. La féra du lac Léman et le lavaret, ou corégone
du lac d’Annecy et du lac du Bourget, appartiennent à
une même espèce et jouissent d’un prestige auprès des
gourmets. Une féra peut mesurer 40 cm et peser un kilo.
Elle vit au fond du lac. De couleur uniforme, gris-bleu
ou brun argenté, sa chair blanche est très recherchée.
Les perches sont servies plutôt en filet. On en retrouve
la trace dans de vieux grimoires du XVIe siècle, pour un
plat de petits poissons mis en friture : les loches et les
barbillons. De nos jours, la friture de perchots (jeunes
perches) est toujours l’apanage des restaurateurs.
Les perchots évoluent en bancs très serrés entre deux
eaux. Adulte, la perche se pêche au filet, surtout l’été.
Star incontestable de nos rivières où l’eau est vive, la
truite est attendue avec impatience. Dès le mois de
mars, les bords de nos rivières se remplissent d’amateurs qui pratiquent de plus en plus le « no-kill », en
relâchant leurs prises. Attention, une truite doit au moins
mesurer 25 cm pour être dégustée. Il faut distinguer la
truite de lac, aux reflets argentés et qui peut atteindre
facilement un kilo, de la truite de rivière qui possède
une robe noire ou brune, parfois tachetée de points
rougeâtres. Quant à la truite arc-en-ciel, à la robe aux
reflets multicolores, elle a été introduite dans les cours
d’eau des Alpes ou est élevée en pisciculture. Quel régal
de savourer sa chair juste cuite, ou fumée selon les règles
de l’art... L’écrevisse en gratin fait aussi la réputation de
quelques restaurateurs, bien que l’espèce autochtone
soit souvent remplacée par l’écrevisse américaine, qui
ne saurait être gustativement confondue (plus grosse
et plus fade en goût) !
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Alléchant plateau de fromages.
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LE DÉPARTEMENT GOURMAND - Produits du terroir
L’itinéraire des fromages !
Une balade itinérante et gourmande à travers la Haute-Savoie et la Savoie. Associer plaisir de la
randonnée en montagne, dégustation de fromages des alpages et découverte des producteurs locaux !
C’est la bonne idée de l’Association des Fromages Traditionnels des Alpes savoyardes (AFTAlp). Depuis
1997, les acteurs des filières des sept fromages de Savoie (Abondance, Beaufort, Chevrotin, Emmental
de Savoie, Reblochon, Tome des Bauges, Tomme de Savoie), organisés autour des sept syndicats, Les
Fromages de Savoie, rivalisent d’imagination et de créativité pour promouvoir le travail des producteurs.
Visites de fromageries, de producteurs fermiers ou de caves d’affinage ! Ils ont l’idée d’associer deux
régions de montagne (Savoie, Haute-Savoie) – trois à l’origine avec la vallée d’Aoste – pour faire
découvrir un territoire, ses produits et ses hommes : 7 fromages, 47 sites. Ils s’engagent à proposer un
accueil chaleureux et une approche vivante du processus de fabrication, en vous faisant partager leurs
secrets… Et parmi ceux-là, des valeurs essentielles : la préservation des savoir-faire traditionnels
(travail du lait fermier cru) et la qualité de la production (nourriture des animaux), la valorisation des
prairies de montagne par le pâturage (notamment en alpage) avec des animaux adaptés à la marche
(races Abondance, Tarentaise et Alpine) et la flaveur unique des fromages d’alpages. Toute l’année, des
sites sont ouverts sur les itinéraires, dans les deux départements. Toutes les informations sont dans le
dépliant-carte disponible dans les offices de tourisme de Savoie et Haute-Savoie, ou sur le site Internet :
www.fromagesdesavoie.fr
w La tome des Bauges ne prend qu’un « m » alors
que la tomme de Savoie en prend deux ! Elle offre une
saveur fruitée et fine qui signe son appartenance à un
terroir bien défini. De production fermière ou laitière,
elle est fabriquée uniquement à base de lait cru de
vache du massif des Bauges (Savoie et Haute-Savoie).
Elle subit un affinage long d’un mois et demi à trois
mois et, est retournée quotidiennement pour favoriser
l’apparition de la croûte. On la consomme tout au long
de l’année en préférant tout de même les mois estivaux.
La tomme de Savoie est également produite sur les deux
départements. Produit dans la même région, le vacherin
des Bauges est un fromage exclusivement fermier, en
voie de disparition, tout comme son semblable : le
vacherin d’Abondance. Une fois la traite et l’égouttage
effectués, le vacherin est salé puis subit un affinage de
deux semaines environ. Sa croûte abrite une pâte molle,
presque coulante. Ce fromage est très confidentiel.
On recense seulement quatre producteurs dans le Val
d’Aillon, au cœur des Bauges. Seulement fabriqué l’hiver,
il est cerclé avec une sangle d’écorce d’épicéa.
w L’emmental de Savoie, produit sur les deux
départements, protégé par une IPG, est l’héritier d’une
longue tradition qui remonte au début du XIXe siècle. Les
habitants prirent l’habitude de mettre en commun le
« fruit » de leurs vaches pour réaliser un grand fromage
qui, du fait de sa durée d’affinage, permettait de produire
un aliment à conserver pendant l’hiver. Aujourd’hui, il se
présente sous la forme d’une meule de près de 75 cm de
diamètre pour un poids d’environ 70 kg ; il faut 900 litres
de lait pour fabriquer une meule ! C’est un fromage au
lait cru, à pâte pressée cuite, dont la croûte est jaune
et la pâte de couleur or, contrairement au gruyère (qui
possède des trous réguliers) et renferme une odeur
divine, franche et fruitée.
w Quelques fromages fabriqués avec le lait de
chèvre sont issus de la tradition savoyarde, mais
très peu. Le chevrotin est un fromage de chèvre, comme
son joli nom le laisse supposer. Sa réputation remonte au
XVIIe siècle. Il est entièrement fabriqué à la main dans
des ateliers où l’on reproduit les gestes ancestraux de
la traite au pressurage. Il reste au moins trois semaines
en cave après son salage et, son affinage lui donne un
goût inimitable. Pourtant très apprécié autrefois, le
persillé des Aravis est aujourd’hui quasiment en voie
de disparition. Produit comme son nom l’indique dans
la vallée des Aravis, c’est un fromage de chèvre au lait
cru et entier obtenu à partir d’une pâte non pressée et
recuite. De forme cylindrique, sa croûte est de couleur gris
foncé. Sa pâte est très ferme et parfumée. On l’apprécie
coupé en tranches fines, et très affiné. La tomme de
brebis présente des caractéristiques identiques à celles
des autres tommes de Savoie, la différence vient du lait
utilisé. On sait déjà que la brebis, tombée peu à peu
en disgrâce, est réintroduite progressivement sur les
pâturages de Savoie. Son retour a relancé la fabrication
de ce fromage : un goût de noisette et un grand fondant
en sont les principales caractéristiques gustatives.
Les Fromages de Savoie sont régulièrement primés au
Concours Général Agricole du Salon de l’agriculture
à Paris.
Fruits et légumes
Parmi les fruits et légumes de montagne qui font la
réputation de la Haute-Savoie, on pourra citer entre
autres les baies sauvages comme les myrtilles (cueillette réglementée) et les framboises, qui poussent
dans les sous-bois mais qui font aujourd’hui l’objet de
cultures. Aujourd’hui, c’est la myrtille du Limousin qui
est cultivée à partir d’arbustes originaires d’Amérique
du Nord produisant des « blueberrys » ; les baies sont
plus grosses et d’un goût moins subtil. La framboise
de Machilly (Chablais) est une des cultures les plus
réputées du département : un micro-climat donna
l’idée à un alsacien de planter des framboisiers sur les
coteaux du Léman. Il s’installa vers 1925 dans le pays
de Thonon-les-Bains. La variété « bois blanc » est tout
à fait locale. Les plants cultivés poussent entre 450 et
600 mètres d’altitude, notamment en Vallée Verte vers
Habère-Poche.
Produits du terroir - LE DÉPARTEMENT GOURMAND
Autrefois, le pain était la base de la nourriture quotidienne du Haut-Savoyard. Chaque plat s’accompagnait
de pain, même les desserts. On cuisait le pain une à deux
fois par hiver dans les petits villages de montagne, pour
le manger tout le reste de la mauvaise saison. C’était
souvent un pain noir à base de seigle et d’eau bouillie,
appelé « po buli » ou pain bouilli, qui se conservait tout
l’hiver. Il fallait quelquefois le couper à la hache et,
on le faisait « tremper » dans la soupe ou le vin pour
l’améliorer. La farine d’orge était une farine blanche
(jusqu’à la Première Guerre mondiale) utilisée pour
les gâteaux.
Chaque village possédait un four banal – certains en
possèdent encore qui font l’objet de visites guidées –
où l’on cuisait le pain de chaque famille. C’était aussi
l’objet d’un véritable rituel : pour reconnaître son pain,
chacun le marquait de son sceau. Les sceaux, joliment
taillés dans le bois, prenaient une multitude de formes :
rosaces, formes géométriques, initiales… Le four devait
chauffer durant deux jours entiers avant d’accueillir la
première fournée. L’honneur de cette tâche revenait au
meilleur fournier. À cette occasion, tous les villageois se
réunissaient autour du four et organisaient une fête ;
il n’était pas rare que l’on cuise quelques tartes aux
fruits (épognes) en fin de fournée avec la pâte à pain
restante. Le pain complet au levain, cuit au feu de bois,
peut encore se déguster dans quelques boulangeries de
villages montagnards ayant conservé cette tradition.
Les savoyards ont aussi une spécialité pastière depuis
le XVIIe siècle : le crozet. Originaire de Tarentaise, cette
pâte plate et carrée était fabriquée à base de farine de
sarrazin. On la trouve aussi aujourd’hui à base de farine
de blé blanc ou noir. On les prépare traditionnellement
bouillis à l’eau salée, puis gratinés au four avec du
fromage, de la crème, des lardons, des oignons... Ils
accompagnent les viandes en sauces, les gibiers et les
diots au vin blanc !
Myrtilles sauvages relèvant la douceur
d’un fromage blanc.
Douceurs
Les fêtes traditionnelles et de famille étaient les seules
occasions de manger des desserts et des douceurs.
Petites bourses de pâte fourrée de compote confite de
fruits (pommes, poire, coing), les rissoles étaient les plus
répandues en montagne pour fêter Noël ; on en cuisinait
beaucoup et le surplus était gardé jusqu’au Nouvel An.
Le gâteau de Savoie était un dessert de la cuisine bourgeoise. La légèreté de sa pâte (gonflée aux blancs d’œufs) et
sa belle allure cannelée ont fait sa belle réputation. Il reste
un des classiques de la cuisine contemporaine savoyarde.
Les tartes, ou épognes aux fruits (myrtilles, framboises,
rhubarbe) sont aujourd’hui réalisées avec une pâte
brisée ou sablée ; on les trouve rarement à base de
pâte à pain ou de pâte briochée. Les en-cas et goûters
les plus appréciés étaient les beignets et les bugnes ou
merveilles, parfumés aux vins et liqueurs de montagne.
Le miel est un des produits phares de la montagne
alpine. Elle produit des miels mille-fleurs au goût
assez doux et nuancé selon le territoire où est implanté
la ruche ; mais également des miels de forte personnalité
comme celui de sapin, très sombre, au goût prononcé de
résineux (excellent dans les pains d’épices et les plats de
viandes sucré-salé).
Eaux minérales,
boissons locales
Les eaux d’Evian-les-Bains et de Thonon-les-Bains ont
des propriétés diurétiques et sont réputées pour leur
légèreté. Les plantes de montagne (myrtilles, framboises,
génépi, gentiane...) ont fait l’originalité des sirops et
boissons locales, tandis que les pommes et poires ont
traditionnellement composé les jus, fermentés ou non.
L’eau des Trois Dranses, des fontes de neige et de glaciers
du massif du Chablais et du Giffre est lentement (15 ans)
filtrée dans la couche de sables glaciers qui composent
la nappe de charriage du Chablais.
DÉCOUVERTE
Pains, pâtes
© LIONEL MONTICO
Les arbres fruitiers produisent principalement des
pommes et des poires : carmaniules et croisons pour
les plus anciennes, mais au total 16 variétés de pommes
et 6 variétés de poires reçoivent le label Indication
Géographique Protégée (IGP). Le cognassier produit le
coing, un fruit de l’étage montagnard dont l’aspect est
celui d’une grosse poire ventrue, mais dont la peau est
veloutée. Sa chair très ferme ne peut se déguster crue.
On le cuit pour préparer la délicieuse pâte de coings, la
compote pour farcir les rissoles, et la gelée accompagnant
le gâteau de Savoie ou un bon petit déjeuner.
Le chou constituait une des bases de l’alimentation
savoyarde (potée, farcement...), c’est un légume bien
adapté aux sols et au climat de la région. Tout comme
le cardon, un des légumes les plus typiques. Cette
plante potagère hivernale se situe entre la blette dans
sa forme, le chardon pour l’aspect, et l’artichaut quant
au goût : des tiges plates (cardes) longues, velues et
hérissée de petites épines le long de la carde, que l’on
apprête traditionnellement pour les fêtes de Noël. La
tradition demande qu’on la consomme en gratin avec
de la moelle de bœuf.
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LE DÉPARTEMENT GOURMAND - Produits du terroir
Leurs propriétés étaient utilisées dans le thermalisme, qui
a d’abord contribué à leur réputation. La source d’Evian
est celle de Cachat, protégée depuis 1926, et la Société
des Eaux d’Evian a développée une marque commercialisée depuis 1960. L’eau de Thonon a sa source au plateau
de Versoie et est réputée depuis l’Antiquité. C’est en
1864 que la source est reconnue d’utilité publique. En
1963, elle reçoit le label « eau minérale ».
Les fruits donnent lieu à des transformations sous forme
de boissons, comme les sirops aux fruits et plantes de
montagne (myrtilles, framboises, génépi, gentiane...)
et les jus de fruits qui proviennent d’excellentes variétés
locales de pommes et poires (IGP), parfois anciennes et
bio, comme pour le jus de pomme bio produit à partir
des pommes croisons de Boussy, par la société Thomas
le Prince – fruits de Savoie IGP, frais ou transformés en
jus, compote, cidre et vinaigre.
Alcools et spiritueux
Vins
La Haute-Savoie est plus connue pour ses plantes et
ses fruits que pour son vignoble qui ne couvre qu’une
petite superficie d’environ 160 hectares. 20 communes
bénéficient de l’appellation vin de Savoie AOP : ils
produisent principalement des vins blancs d’Ayse, de
Roussette et Crépy.
Seuls les coteaux argileux de la moyenne vallée de
l’Arve, dans les communes de Bonneville, Marignier et
Ayse, cultivent le cépage gringet (sans doute rapporté
de Chypre par les Croisés). Exposé au sud, mais déjà en
altitude, le vignoble subit les longues gelées hivernales et
résiste depuis 700 ans. Ce cépage entre dans la production
AOP du vin de Savoie Ayse : un vin tranquille aux arômes
légers marqué par les senteurs florales – il se garde 3 à
5 ans et accompagne écrevisses et poissons – et un
vin pétillant qui se sert à l’apéritif ou au dessert. Avec
le cépage altesse (en complément du cépage gringet)
c’est un vin légèrement effervescent, la roussette d’Ayse,
qui est produit.
La Roussette de Savoie la plus réputée est celle de
Seyssel ; le vignoble s’étend pour partie sur la HauteSavoie et sur l’Ain. Le Seyssel est un vin blanc AOP
exclusivement en cépage « Altesse », avec un bouquet
corsé et délicat, aux arômes de violette, bergamote, iris
et fruits à chair blanche. Le pétillant de Seyssel est issu
des cépages molette et altesse. On citera également
la Roussette de Frangy dans la vallée des Usses. Un
vin aux notes spécifiques de fruits secs, mais aussi de
violette et miel... Sa robe est jaune paille ; on l’accorde
avec les poissons.
Les rives du Léman produisent trois crus de blanc avec
un cépage chasselas : le marignan, le marin et le ripaille
– « ripa » désignant la rive du lac – et le Crépy. Le vin
de Ripaille à l’arôme fruité et vanillé, se boit jeune et
accompagne surtout les poissons. Le domaine du Château
de Ripaille a été la demeure favorite des comtes et ducs
de Savoie jusqu’au XVe siècle, et une chartreuse au XVIIe
siècle. Le vignoble de Crépy s’étend sur les communes
de Douvaine, Ballaison, Massongy et Loisin. Il est mis en
bouteille à Pâques, sans soufrage ; la fine lie de levure est
encore active et poursuit sa fermentation en produisant
du gaz carbonique avec effet « perlant ».
Une large majorité de vins blancs secs ou pétillants,
donc, dont les nuances et les qualités sont appréciées
en accompagnement de la cuisine locale !
Bières, cidres
© LIONEL MONTICO
La qualité des eaux pures du massif cristallin et des
glaciers du Mont-Blanc alimente depuis plus de 20 ans
la Brasserie du Mont-Blanc (anciennement implantée à
Sallanches et aujourd’hui à Chambéry) – elle capte son
eau de brassage à 2 074 m d’altitude (l’Enchapleuze) – et
ses bières sont aujourd’hui reconnues et appréciées dans
le monde entier. Ses bières Blonde, Blanche et Violette
sont médaillées, ainsi que sa Rousse qui a reçu, en plus
de la médaille d’or au Concours général agricole, le titre
prestigieux de World Beer Awards, en 2011 ! La Brasserie
du Léman, quant à elle, régulièrement médaillée, a
reçu en 2013 la médaille d’or pour la blonde Mastoc !
Lorsque le jus de pomme fermente, il se transforme
en cidre ou « bidoyon ». Boisson familiale durant des
décennies, il était fabriqué à l’automne à partir de
pommes (historiquement de l’espèce locale Croison
de Boussy) ou de poires sauvages, écrasées au pizon,
sorte de pilon de bois, ou, broyées à la meule de pierre
dans une conche, un bac de pierre. On assiste encore à
la fabrication du « bidoyon » lors des fêtes populaires
locales. Ce vin de pommes et de poires (« poiré »),
vendu par les producteurs locaux, est servi à l’apéritif
et accompagne les desserts. On peut aussi déguster
occasionnellement la première fermentation du vin de
raisin appelé « la chèvre » lors de fêtes locales.
Déclinaison colorée des vins des Alpes.
Activités de plein air - SPORTS ET LOISIRS
Alcools, eaux de vie
et liqueurs
Le marc de Savoie est une eau-de-vie (45°), un produit
de la distillation de moût de raisins rouges ou blancs
de Savoie et de Haute-Savoie. Distillée à partir de
diverses plantes à tiges et feuilles duveteuses et à fleurs
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jaunes, le génépi, cette reine des liqueurs, se déguste
dans toutes les Alpes. Sa composition varie suivant
les terroirs. Elle peut être associée à la menthe, à la
verveine, mais aussi à la crème ou au thé des Alpes.
La recette est immuable : 40 brins de génépi macèrent
pendant 40 jours dans de l’alcool à 40°, auquel on aura
rajouté 4 morceaux de sucre.
Sports et loisirs
Activités de plein air
Randonnées pédestres
Toute première activité estivale, elle concerne désormais
des centaines de milliers de personnes de tous âges.
Hormis l’aspect « bonne santé », ce sont des milliers
de kilomètres de sentiers balisés qui permettent de
découvrir le magnifique patrimoine naturel et culturel de
la Haute-Savoie. De nombreux sentiers balisés sillonnent
les massifs et les vallées du département.
Pour préparer sa randonnée ou sa balade et s’orienter à
travers le département, de nombreuses cartes et topoguides recensent ces sentiers. Notamment ceux de la
Fédération Française de la Randonnée Pédestre. Il est très
important de posséder un bonne carte topographique pour
bien se représenter les reliefs et les difficultés rencontrés
lors des expéditions, surtout en famille avec de jeunes
enfants. Dans chaque « pays » du département, les offices
de tourisme informent sur les randonnées et les sentiers
thématiques qui explorent avec authenticité ou originalité
les territoires et leurs paysages.
Le choix est vaste : le niveau de difficulté ainsi que la
durée est au choix du randonneur. Ainsi il peut se limiter
à user ses indispensables chaussures de marche pendant
une petite demi-heure, une heure ou deux, entre départ
de promenade ou parking et buvettes ventilées aux vues
splendides sur les pentes ; ou bien se lancer sur les superparcours du département et accéder ainsi aux points de
vue les plus grandioses.
Les plus aguerris parcourront la Haute-Savoie, sur plusieurs
jours, en suivant les sentiers classiques très balisés et bien
recensés : le GR5 suit le tracé des Alpes, du lac Léman en
direction de Nice ; le Tour du Mont-Blanc propose un tracé
autour du massif en huit jours, en traversant la France, la
Suisse et l’Italie ; le GR96 traverse le Chablais, les Aravis et
les Bauges. Des randonnées plus courtes font le tour du
lac d’Annecy ou une partie du chemin de Saint-Jacquesde-Compostelle (en suivant le GR65, départ de Seyssel
(Annemasse ou Genève) jusqu’au Puy en Velay) ; mais aussi
l’ascension avec ou sans équipement (selon les difficultés)
des sommets de Haute-Savoie avec nuit en refuge ou en
gîte. Les offices de tourisme établiront le contact avec les
« accompagnateurs en montagne », dûment diplômés,
qui peuvent aider à lire le paysage, y compris sur le plan
géologique, et à découvrir la faune et la flore.
Pour une pratique sûre de la randonnée longue en
moyenne ou en haute montagne, les compagnies de
guides professionnels accompagnent les randonneurs.
La plus connue et la plus ancienne est la Compagnie des
Guides de Chamonix-Mont-Blanc : cette institution existe
depuis 1821. Elle compte actuellement près de 200 guides
et accompagnateurs qui, avec plaisir et passion, hiver
comme été, font découvrir « Chamonix-Zermatt », la Vallée
Blanche, l’héliski, les cascades de glaces… C’est surtout
une excellente adresse pour trouver un encadrement
qualifié et passionné. La Maison de la Montagne abrite
un point d’information gratuit et municipal, l’office de
haute montagne. On affiche ici trois bulletins météo par
jour, comme à l’office de tourisme voisin : consultations
toujours très recommandées avant toute sortie, sur
tout terrain, même réputé facile, surtout si l’on n’est pas
guidé par un familier de la montagne. La Compagnie des
Guides des Aravis est née en 1989, lorsque les guides des
communes de Thônes, du Grand-Bornand et de La Clusaz
se sont regroupés pour mettre en commun leurs ressources
et leurs compétences au service des randonneurs. En 1997,
les accompagnateurs de moyenne montagne les ont
rejoint et la compagnie compte aujourd’hui 40 membres.
DÉCOUVERTE
La pratique des sports en Haute-Savoie est aussi variée
et multiple que ses paysages. C’est une des attractivités
du département. Sports nautiques ou sports de moyenne
et haute montagne, en passant par les randonnées à
pied, à vélo, à cheval, sur des territoires changeant
d’altitude et de végétation en l’espace d’une promenade.
Le randonneur peut se retrouver en plein été dans une
forêt de feuillus de l’étage montagnard en plein massif
du Mont-Blanc et, toucher littéralement du doigt le
glacier d’Argentière, l’entendre craquer à son oreille,
abasourdi par les extrêmes de ce patrimoine naturel à
la disposition du visiteur et sportif attentif. Tous les types
de difficultés sont proposés et les hôtes montagnards
rivalisent d’imagination pour faire découvrir et apprécier
cette belle région. Son succès ne cesse de s’accroître et
le département a su gérer, avec maîtrise et respect de
la nature, cette boulimie d’air pur et de tourisme vert.
LE DÉPARTEMENT GOURMAND - Activités de plein air
© OT PRAZ DE LYS – SOMMAND
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Promenade à cheval au Praz de Lys.
Randonnées à cheval
et à dos d’âne
Découvrir la Haute-Savoie à cheval ! Aujourd’hui, cette
découverte est facilitée par la réalisation des plans
départementaux de randonnées équestres et la mise
en place d’un réseau de sentiers et de chemins ouverts aux
randonneurs équestres. Il est désormais plus intéressant
de parcourir la région, où de nombreuses structures et
gîtes permettent de partir soit une journée, soit plusieurs
jours. Ouverts aux cavaliers confirmés mais aussi aux
débutants, les centres équestres proposent de nombreuses
animations, de la découverte à la randonnée en altitude
avec nuits en chalets d’alpage.
Des sentiers de randonnées équestres et attelages (un
moyen alternatif de découvrir ces superbes itinéraires
lorsque l’on n’est pas cavalier) viennent d’être réhabilités
en Usses et Bornes. On peut aussi traverser le Parc naturel
régional des Bauges et découvrir ses paysages, sa faune
et sa flore remarquable, mais aussi ses produits à la ferme
et son artisanat. Et pourquoi ne pas découvrir la vallée
d’Aulps ou les Aravis selon ce mode ? Pour les enfants,
vous trouverez de nombreuses randonnées à dos de
poney et si vous n’avez pas l’âme du cavalier, laissez-
La Compagnie des Guides de Chamonix-Mont-Blanc :
la première compagnie du monde !
C’est la plus ancienne, cette institution existe depuis 1821, tandis que celle des guides de Saint-GervaisMont-Blanc a été créée en 1864 (et fête ses 150 ans en 2014). C’est la plus grande du monde aussi :
elle compte actuellement près de 200 guides et accompagnateurs. Leur histoire est unique : ils sont
les premiers avec Jacques Balmat en 1821 à gravir le sommet le plus haut d’Europe, le mont Blanc
(4 807 m) au XVIIIe s. La Compagnie perpétue la tradition et le savoir-faire de leurs aînés et ces guides
sont les pionniers de l’alpinisme moderne (organisation et encadrement) dans les Alpes et les sommets
du monde entier. Aujourd’hui, ils organisent et accompagnent le Tour du Mont-Blanc, les séjours en
montagne, les stages d’escalade et l’ascension du mont Blanc...
La Caisse de secours des Guides
C’est une sorte de sécurité sociale des Guides, créée en 1821. Le règlement originel de la Compagnie
prévoit des masses financières qui serviront « à secourir les guides ou la famille de ceux à qui il serait
arrivé quelque accident, ainsi que les guides qui, n’étant plus en état de servir eu égard à leur vieillesse
ou autres circonstances, seront dans le besoin. ». En 1924, les statuts sont reconduits à quelques détails
près, dans leur rédaction originale et sont toujours d’actualité. Le guide, travailleur indépendant, n’a
pas accès aux avantages sociaux courants dans d’autres professions. L’assurance privée est toujours très
onéreuse et souvent insuffisante. Les aides apportées par la Caisse de secours sont aujourd’hui le seul
moyen de compenser ce déficit de protection sociale.
La Caisse est toujours alimentée par « les dons et le produits des fêtes de bienfaisance organisées à
son profit, par les cotisations des membres fondateurs, bienfaiteurs et honoraires et par toutes les
recettes approuvées par le conseil d’administration de la Compagnie des Guides ». Pour venir en aide à
cette caisse, indispensable pour la survie des guides, la Fête des guides est organisé par la Compagnie,
chaque année, les 12,13 et 14 août. Et, depuis 2012, il existe une carte bancaire « œuvres caritatives »
qui, pour un euro de plus par mois, permet d’œuvrer pour soutenir les guides (visuel de la carte : le
sommet de l’Aiguille de la République).
w Informations : Compagnie des guides de Chamonix – Maison de la Montagne – 190 place de l’Eglise –
74400 Chamonix & 04 50 53 00 88 - www.chamonix-guides.com
Activités de plein air - SPORTS ET LOISIRS
39
Attention, baignade en eau vive !
Avec la pratique des sports en eau vive, les rivières et torrents naturels de montagne sont devenus des
sites très attractifs. De nombreux vacanciers sont tentés de s’y baigner, car l’eau des rivières est très
agréable, vivante et très rafraîchissante. Surtout en période de canicule ! Les autochtones connaissent
quelques « gouilles » (sortes de trous d’eau tranquilles au milieu des rivières) dans lesquelles se
baigner sans danger, et il vaut mieux leur demander « les bons coins ». Car, attention, les rivières
de montagne peuvent-être dangereuses si l’on ne connaît pas suffisamment les sites protégés ! Les
torrents de montagnes sont tumultueux et les rivières ont de forts courants, qui peuvent entraîner
rapidement le baigneur ; des eaux froides qui « saisissent » – notamment après une forte exposition
à la chaleur du soleil – et peuvent provoquer un choc thermique. Attention également aux montées
d’eau, brutales, dans certains secteurs et près des barrages. Bien se renseigner et se faire accompagner
par des professionnels ou des personnes connaissant bien la région !
Balades à vélo,
cyclotourisme et VTT
La Haute-Savoie, c’est le pays des vallées, mais aussi des
pentes et des cols qu’affectionnent les passionnés de
cyclotourisme et de VTT. On ne compte plus les adeptes
de la petite reine qui pratiquent avec la même ferveur
leur sport favori : autour du lac d’Annecy, profitant
d’une boucle presque plate ; sillonnant les routes
escarpées du département ; ou bien dévalant à VTT les
pentes des stations de ski. Que l’on soit cyclotouriste
ou vététiste, la Haute-Savoie est le paradis des défis
sportifs. Ses sommets ainsi que ses routes aux paysages
exceptionnels sont régulièrement choisi pour les étapes
du Tour de France, notamment le col de La Colombière
(1 618 m) au Grand-Bornand – il a été gravi 20 fois
depuis 1960 – et le col de Joux-Plane (1 691 m) à
Morzine, avec 11 ascensions depuis 1978. En 2009, le
contre-la-montre s’est déroulé autour du lac d’Annecy
et en juillet 2013, la 20e étape du Tour s’est courue au
départ d’Annecy jusqu’au Revard puis retour et arrivée
au sommet du Semnoz (1 665 m).
Sport de glisse et de sensations, le VTT a conquis
les jeunes sportifs et les Bike parks les plus populaires se situent à Châtel, Morzine, Les Gets, La Clusaz
et Chamonix ! Des champions s’entraînent et s’y
distinguent chaque année : Julien Absalon, Fabien Barel,
Julie Bresset... Les sentiers dessinés par des alpagistes
emmènent toujours plus loin et toujours plus haut les
passionnés de freeride. Grâce aux remontées mécaniques
dans les stations de montagne, la randonnée VTT
se pratique aussi en famille ; ce sport nécessite une
bonne condition physique (surtout en montagne)
et le port du casque est vivement recommandé. Un
système de parcours avec couleurs, comme pour les
pistes de ski, permet aux amateurs de VTT de ne pas
s’aventurer vers des circuits trop difficiles pour eux :
le parcours vert est plat et d’une longueur inférieure
à 30 kilomètres , le parcours bleu s’adresse au niveau
supérieur, avec des itinéraires peu vallonnés mais d’une
longueur de 70 kilomètres et le parcours rouge est
réservé aux sportifs entraînés . Enfin, le parcours noir est
le domaine des athlètes confirmés capables de franchir
des cols. L’Agence touristique départementale édite des
brochures très complètes sur les parcours VTT, ainsi que
sur les itinéraires de randonnées pédestres. Chaque
itinéraire proposé explique en détail les curiosités,
les points d’accueil comme les gîtes, les fermes et les
refuges, ainsi que les fabuleux panoramas. Aujourd’hui,
une nouvelle discipline de glisse freeride se développe
dans les stations de sports d’hiver (Morzine-Avoriaz,
Portes du soleil) : le VTT sur neige !
Baignade
Une eau douce, rafraîchissante en plein été, et un
panorama exceptionnel sur les montagnes couronnant de
leurs arêtes effilées les rives adoucies : les plages vertes
de Haute-Savoie sont véritablement enchanteresses.
Les multiples plages (privées ou non) autour des lacs
sont généralement payantes en juillet et août, et la
baignade est surveillée. Autour du lac d’Annecy, deux
plages municipales ont été distinguées par l’écolabel
Pavillon Bleu : la plage Labrune, à Veyrier-du-Lac, en
2009, et la plage municipale de Saint-Jorioz, en 2010.
Les plages municipales d’Annecy-le-Vieux et d’Annecy
sont en accès libre. En avant-pays, les plans d’eau sont
souvent en accès libre : Rumilly, La Balme-de-Sillingy ou
Seyssel. Des piscines existent dans la majorité des stations
de montagne, les villes, ainsi que dans divers campings.
A Avoriaz, l’espace Aquariaz, ouvert en 2012, offre une
baignade ludique dans une véritable jungle tropicale !
A Combloux, l’espace de baignade est particulièrement
beau, original et écologique : entre piscine et plan d’eau,
un plan d’eau biotope ouvert à la baignade !
Sur les lacs alpins, les pratiques sportives sont plutôt
paisibles et la pratique de la voile y est bien développée.
Le cadre est majestueux, et les nombreux courants, les
vents surprenants et les conditions de navigation qui
peuvent changer très rapidement donnent un intérêt
particulier à ce sport. C’est une voile très technique.
DÉCOUVERTE
vous tenter par une balade accompagnée d’ânes qui
porteront bagages et pique-niques et vous laisseront tout
le loisir de vous concentrer sur la beauté des paysages.
Une randonnée insolite en famille dans le Haut-Giffre,
le Chablais, les Bauges ou les Aravis, grâce aux âniers.
En hiver, dans de nombreuses stations, la pratique du
ski-joering permet d’allier passion du ski avec passion
équestre ! Renseignements auprès des offices de tourisme.
40
LE DÉPARTEMENT GOURMAND - Activités de plein air
Les lacs les plus renommés pour hisser la voile sont, bien
sûr, ceux du Léman (où l’on franchit la frontière entre
Suisse et France en évitant de terribles tempêtes) et
d’Annecy (où l’on aime régater du petit au grand lac). À
noter que sur ces lacs, on pratique également le bateau
à moteur, le ski nautique, et la planche à voile, le canoë,
l’aviron et le padding. La plongée lacustre est surtout
pratiquée dans le lac d’Annecy et le lac Léman. En hiver,
la plongée sous glace est possible aux lacs de Montriond
et de Châtel. Ces lacs abritent souvent des régates et
compétitions de biathlon ou triathlon (associant nage,
voile, vélo, course à pied), voire des traversées à la nage
populaires, comme à Annecy chaque 15 août.
vous faciliter la tâche afin de franchir chaque obstacle
dans les conditions de sécurité optimum mais avec des
sensations maximales. Il n’est pas nécessaire d’avoir un
niveau technique de haute montagne car le principe des
échelons et des câbles fixés dans le rocher permet de
faire l’ascension de hautes parois. En revanche, il est
impératif d’être bien équipé (ne partez pas sans un
casque et de bonnes chaussures) et de ne pas craindre
d’affronter le vide ! Chaque année, de nouvelles voies
naissent en Haute-Savoie, même si la plus célèbre se
situe à Thônes. N’hésitez pas à vous renseigner auprès
des bureaux des guides et d’accompagnateurs, ils sont
souvent à l’origine de leur aménagement.
Alpinisme, escalade
et via-ferrata
Golf
Que l’on fasse remonter l’alpinisme à l’ascension héroïque
du mont Aiguille avant 1500 par les soldats du roi, ou
dire que l’alpinisme est né avec l’ascension du mont
Blanc par Balmat et Paccard quelques 300 ans plus tard,
il n’en demeure pas moins que l’alpinisme, discipline
sportive qui sert l’homme dans son désir de gravir des
sommets, est bien né dans les Alpes et particulièrement en Haute-Savoie dans le massif du Mont-Blanc.
C’est au XIXe siècle qu’il connut un essor considérable
quand l’homme affronta des sommets de plus en plus
difficiles à gravir. Cette discipline autrefois réservée à
des spécialistes bien entraînés s’est fortement démocratisée ces dernières années. Attention, la montagne est
dangereuse et si gravir le mont Blanc est aujourd’hui à
la portée du plus grand nombre, il ne faut pas négliger
la sécurité, et ne pas se surestimer avant de partir faire
une course. Le meilleur moyen de se protéger et de
profiter de la montagne, c’est encore de faire appel
à des professionnels qui la pratiquent toute l’année.
Les sites d’escalade sont très nombreux à travers les
Alpes, mais pas toujours à la portée du premier venu !
Certaines parois sont raides et les corniches à franchir ne
manquent pas. Dans le massif des Aravis, les alpinistes
se donnent rendez-vous depuis de nombreuses années
pour gravir la pointe Percée (2 252 m) et faire la traversée
jusqu’à la chartreuse du Reposoir. Cependant, la palme
en la matière revient au site d’Ablon, sur la commune
de Dingy-Saint-Clair – plateau des Glières – où l’on
trouve pas moins de 200 voies pour tous les niveaux.
Les offices de tourisme et les compagnies et bureaux
des guides proposent en saison des initiations ou des
confirmations pour tous ceux qui veulent se mesurer à
la roche. Un site Internet répertorie les voies de HauteSavoie : www.escalade-74.com
La via ferrata connaît aujourd’hui un grand succès auprès
des familles. Cette pratique d’origine italienne demeure la
liaison, le trait d’union entre la randonnée et l’escalade :
c’est le passage en toute sécurité entre horizontalité
et verticalité. La via ferrata est le chemin par lequel
vous pourrez aisément connaître les premiers émois
que peut vous procurer le vide, et c’est aussi l’occasion
d’utiliser aussi bien ses jambes que ses bras pour franchir
une paroi sans avoir à maîtriser une technique dont
l’apprentissage mérite quelques années de pratique.
Des câbles, des échelons, les voies sont équipées pour
Le golf de montagne est une activité de promenade verte
avec un parcours technique à réaliser. Après la saison de
ski, les alpages et les pentes se découvrent. Les terrains se
couvrent de troupeaux et certains endroits s’aménagent
en practices et en terrains de golf. D’autres sont dessinés
sur de superbes territoires entretenus et très réputés pour
leur site ou leur parcours exceptionnel. Annecy, Avoriaz,
Chamonix, Evian, Flaine, Les Gets, Giez, Grand-Bornand,
Megève… L’initiation est généralement proposée, de la
simple demi-heure au stage d’une semaine… Il sera plus
facile de s’adresser aux golfs simples en tant que débutant,
car les plus anciens et les plus prestigieux ne s’ouvriront
qu’aux meilleurs des golfeurs. Pour cette petite balle
très anglo-saxonne, 17 golfs et practices sont désormais
reconnus par la fédération et sa ligue Rhône-Alpes. Assez
bien répartis, ils vont des plus simples et des plus rustiques
aux plus prestigieux, comme l’Evian Masters Golf Club qui
accueille, à partir de 2013 (après rénovation complète
du parcours), The Evian Championship (auparavant Evian
Masters), une compétition européenne féminine organisée
chaque année en septembre.
Chasse, pêche et nature
Pêche
La pêche, sportive ou non, constitue un nouvel attrait
départemental : des bords de lac, en bateau, ou dans
des multiples cours d’eau et étangs, il y en a pour tous en
fonction des goûts et des techniques. En Haute-Savoie,
la pêche se pratique entre plaine et montagne : 3 800 km
de cours d’eau et 27 000 ha de plans d’eau. Truite, féra,
omble chevalier, perche... sont les poissons les plus
emblématiques que recherchent les pêcheurs. La saison
de pêche est ouverte de mars à octobre (se renseigner
selon les espèces). Cette activité est très réglementée et
il faut être adhérent à une association agréée de pêche
et de protection des milieux aquatiques. Pour les curieux
occasionnels, une carte journalière est vendue dans
les bureaux de tabac. De nouveaux pêcheurs amateurs
pratiquent la pêche « no killing » : ils ont le plaisir de
la pratique en milieu naturel tout en sauvegardant les
espèces (en les rejetant à l’eau). Par ailleurs, l’école
de pêche pour les enfants est une belle initiative des
pêcheurs de l’Association de Pêche et Pisciculture du
Chablais-Genevois ! Ils savent bien qu’en de nombreux
Sports d’hiver - SPORTS ET LOISIRS
Dans les airs
Parapente – deltaplane
Sports d’hiver
Ski
Le ski alpin reste, bien entendu, la première activité
hivernale pratiquée de décembre à mars pour les stations
de moins de 1 800 mètres, et jusqu’en avril au-dessus de
1800 mètres. 19 grands centres labellisés Ski France. Pour
ouvrir cette neige à tous les budgets, un grand nombre
de modestes villages ont entrepris de se regrouper et de
DÉCOUVERTE
Le vol libre a débuté avec les ailes delta, des ailes souples,
et, a peu à peu cédé la scène au parapente (dérivé du
parachute) qui semble à la fois moins délicat et moins
coûteux. La sécurité a surtout marqué des points, grâce
à une meilleure organisation générale et à un professionnalisme confirmé des responsables.
Le deltaplane est arrivé en France, et plus particulièrement en Rhône-Alpes, dans les années 1970. Il a subi une
sévère concurrence de la part du parapente, mais a su
conserver ses adeptes par un développement technique
de tout premier ordre, lui apportant un très haut niveau
de sécurité et de performance. Certes, les écoles sont
plus rares, mais certaines ont su innover dans le domaine
pédagogique en se dotant d’un « bana-bana » où le
pilote et son engin sont reliés à la terre par un câble, ce
qui permet au moniteur de toujours rester en contact
physique avec son élève.
Le parapente est né en Haute-Savoie en 1978, sur les
pentes de Mieussy ; il est bien implanté dans les pays de
Savoie, où l’on trouve bon nombre de sites où connaître
facilement les premiers frissons de plaisir que procurent
ces envolées. Une aérologie très favorable à la pratique
de cette activité, ainsi qu’un relief tout à fait approprié
font des pays de Savoie une région leader en ce domaine,
et c’est aussi pour cela que l’on trouve un grand nombre
d’écoles qui savent faire partager leur passion.
Ce sont des sports encadrés par une fédération. Le col de
la Forclaz, dans les Aravis, est un des sites les plus prisés
de Haute-Savoie. Les départs se font au-dessus du lac
d’Annecy. On note également le sommet du Semnoz,
près d’Annecy, les Aravis et le pays du Mont-Blanc. En
hiver comme en été, le ciel se pare d’ailes multicolores.
s’équiper. Les skieurs alpins se voient proposer des skis
plus ou moins paraboliques (plus courts avec différentes
largeurs de spatules en talons), plus faciles à maîtriser
mais moins stables en descente. Et, avec les nouvelles
glisses, des skis larges à spatule relevée à l’avant et à
l’arrière pour le freestyle, et des skis larges sur l’ensemble
de la longueur (plus stables) pour le freeride. Les jeunes
de 15 à 25 ans, toujours avides de nouveautés, préfèrent
le surf des neiges, baptisé snowboard. Aujourd’hui des
snowparks leur sont même dédiés !
Le hors-piste est un ski de randonnée, extrême ou
freeride. En fait, cette activité rassemble, ou plutôt
oppose, des pratiquants assez divers : d’une part, les
jeunes acrobates des fortes pentes vierges, couloirs et
autres sauts de barres rocheuses ; d’autres plus discrets et
plus modestes, amateurs des célèbres peaux de phoques
anti-recul, bien sûr artificielles depuis longtemps. Entre
les deux groupes, on peut s’initier au ski de « bordure de
piste » : cette pratique est sans doute facilitée par les
dernières planches paraboliques, mais elle exige toujours
un minimum de prudence et de technique pour aborder
les parcours. Des skieurs nostalgiques ont même remis
au goût du jour le télémark (la technique originelle),
mélange de ski alpin et ski de fond avec les talons libres.
Ski de fond
Le ski nordique ou ski de fond est très pratiqué en HauteSavoie. C’est le premier département de montagne français
pour la pratique de ce sport : on recense pas moins d’une
quarantaine de sites, parfois spécialisés, le plus souvent
mixtes alpin/nordique. En Haute-Savoie, les trois types
de glisse sont possibles sur des plateaux généreusement
enneigés : le ski nordique nature, le ski nordique village ou
le ski nordique station. Parmi les sites les plus importants,
citons le plateau des Glières (55 km), le Grand Bornand
(58 km) – le domaine historique où le ski de fond a pris son
essor dans le département – le Semnoz (80 km), La Clusaz
(70 km), Megève (43 km) ou Praz-de-Lys –Sommand
(60 km). Des champions de cette catégorie comme les
médaillés olympiques ont porté un nouveau public vers
ce sport très complet et vers des variantes comme le
biathlon, pour lequel un stade a été inauguré au GrandBornand. Il porte le nom de la championne olympique
Sylvie Becaert et a recu une des épreuves de la coupe du
monde de Biathlon en décembre 2013 !
© JANCSI HADIK – FOTOLIA
enfants un pêcheur sommeille, et c’est pour cette raison
que chaque semaine ils emmènent une dizaine d’enfants,
ravis, au lac de montagne de Fontaine. Un petit lac où
les bambins apprennent la pêche au lancer : appâter,
lancer sa bulle le plus loin dans l’eau, attendre… et
partager le casse-croûte entre pêcheurs ! Le matériel
est fourni par l’office de tourisme.
w Informations : Fédération départementale de la
pêche en Haute-Savoie – Tél : 04 50 46 87 55 - www.
pechehautesavoie.com – Association Chablais Genevois
– www.aappmacg.com
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42
LE DÉPARTEMENT GOURMAND - Sports d’hiver
Randonnées en raquette
Les raquettes sont un moyen de locomotion rustique
et efficace ayant traversé les âges et les océans. Chez
nous, l’utilisation de raquettes est longtemps restée
confidentielle, avant qu’elles ne changent de look, se
modernisent et séduisent les « nouveaux trappeurs ».
Elle sont plus ovales, plus légères, pratiques et performantes. Il s’agit bien d’une activité permettant une autre
approche de la montagne, ouvrant les portes de jardins
secrets et de combes oubliées. C’est pourquoi la raquette
intéresse de plus en plus de promeneurs et randonneurs
qui trouvent avec elle le plus simple et le plus efficace
moyen de locomotion pour découvrir la montagne
hivernale. Les plaisirs sont identiques à la marche qu’ils
pratiquent l’été : goût de l’effort, joie de la découverte
et plaisir d’évoluer dans un cadre d’une grande beauté,
mais cette fois-ci en hiver, où tout acquiert une autre
dimension, où la neige rend tout plus beau et comme
plus mystérieux. Il est désormais impossible d’aller
en montagne sans rencontrer des raquettistes, ou du
sans moins apercevoir leurs traces. De nombreuses
randonnées gourmandes sont organisées dans les
stations : elles allient activité sportive, découverte de
paysages et plaisir gastronomique, en toute convivialité
(informations auprès des offices de tourisme).
Sports à sensation
Sports d’eaux-vives
En montagne, l’eau vive (en rivières et torrents naturels)
devient un nouveau terrain de jeu ! Ces torrents et rivières
à fort dénivelés sont le régal des sportifs, amateurs de
sensations. Des torrents tumultueux (Arve, Fier, Dranse)
aux affluents plus paisibles (Giffre, Chéran, Nom...)
permettent une gamme très étendue de pratiques
sportives : canyonning, rafting et hydrospeed permettent
de découvrir des sites exceptionnels à travers les joies
de l’eau. Des activités que de nombreuses stations ont
développées en été, pour tout âge et tout niveau. Les
compagnies de guides et les clubs de loisirs sportifs
offrent de nombreuses possibilités, avec l’accompagnement de véritables professionnels, pour pratiquer
ces activités en toute sécurité. On ne manquera pas de
descendre les rivières en canoë ou en kayak, de dévaler
les torrents en raft (grosse embarcation gonflable),
de pratiquer le canyoning et de nager en hydrospeed
(flotteur qui maintient le haut corps hors de l’eau).
Les rivières de Haute-Savoie sont le terrain de prédilection
pour pratiquer le rafting, ce sport remuant qui ne requiert
pourtant aucune qualité physique particulière. Depuis
le « hot-dog » à deux places qui rappelle le bateau
gonflable de son enfance, jusqu’aux gros pneumatiques
où l’on embarque à huit personnes, il va falloir tout de
même pagayer pour éviter les obstacles naturels en
travers de la descente dans l’écume. Le classement des
rivières s’échelonne de 1 à 4, sachant que ce dernier
niveau n’est accessible qu’à une élite bien entraînée.
On le pratique dans l’Arve, le Giffre et la Dranse. Les
plus beaux sites se trouvent sur le Giffre, à Samoëns.
Le canyoning est une discipline très physique avec des
rappels dans les cascades, des sauts dans les vasques
et la brasse dans les eaux bouillonnantes, une activité
tonique qui permet d’appréhender la montagne différemment. Accessible à tous, à condition d’aimer l’eau
et de savoir nager, il s’agit de descendre un cours d’eau
dans son intégralité et notamment dans sa partie la
plus verticale. Aujourd’hui, seuls les professionnels de
la montagne agréés pour le canyoning sont habilités à
encadrer les descentes.
Entre natation et canyoning, l’hydrospeed permet de
partir en eau vive dans les torrents de montagne, tout en
étant protégé d’une véritable carapace pour se préserver
aussi bien des rochers que de la température d’une eau
qui dépasse rarement les 10 °C. Sensations garanties !
Festivals et
manifestations
Terre paradoxale de traditions et de modernité, la
Haute-Savoie commémore son histoire – qui se confond
avec celle du Duché de Savoie jusqu’en 1860 - et son
savoir-faire traditionnel à travers ses fêtes. Son patrimoine naturel est tout autant célébré lors de grandes
manifestations sportives qui mènent ses participants
de montagnes en vallées. Elle a aussi su s’adapter à la
CITY TRIP
BY
demande d’un nouveau public par la création de festivals
et de manifestations artistiques, culturelles et sportives
à dimension internationale ! Grâce à ce dynamisme,
le département attire de nombreux visiteurs, chaque
année, qu’il initie à la connaissance et au respect de son
patrimoine naturel et culturel, enrichi d’une joie de vivre
contagieuse et d’un goût certain pour l’art et le sport !
WEEK-ENDS ET
COURTS SÉJOURS
LA PETITE COLLECTION QUI MONTE
plus d’informations sur
www.petitfute.com
Haute-Savoie - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS
Haute-Savoie
Fêtes
LES GRANDES MÉDIÉVALES D’ANDILLY
 ANDILLY
& 04 50 32 73 64
[email protected]
En juin. Enfant à partir de 10 E, adulte à partir de 17 E.
Pass 5 jours : enfant à partir de 16 E, adulte à partir de
34 E. Pack famille 1 jour, 49 E.
Un retour coloré au temps du Moyen Age, à ses fêtes,
ses chevaliers, ses légendes ! Pour sa prochaine édition
et pendant quatre jours, plus de 30 spectacles par jour
en forêt présentés par plus de 400 artistes, un millier
de figurants… Un grand moment à vivre en famille.
 NOËL DES ALPES
ANNECY
En décembre.
Durant tout le mois de décembre, Annecy offre à ses
visiteurs sa parure de fêtes : illuminations, animations
pour petits et grands, concerts, crèches, 2 marchés de
Noël, une patinoire, un petit train pour faciliter les
déplacements… Tout est mis en œuvre pour faire de
décembre un mois chaleureux et festif. Sans oublier
que chaque année, un thème spécifique donne le ton !
Une bonne occasion de redécouvrir Annecy sous un jour
nouveau, avec la magnifique perspective du lac et des
montagnes enneigées.
 LES PYROCONCERTS DE TALLOIRES
ANNECY
www.pyroconcerts.com
Les 25 et 27 août 2014.
Initiés par le pianiste François-René Duchâble avec
quelques amis en 1996, les Pyroconcerts de Talloires
sont une habile harmonie entre la musique et la lumière.
Jouant sur la gamme des émotions, des impressions
sonores et visuelles, ces spectacles offrent une autre
dimension à la baie de Talloires. Tous les ans, ce sont
des artistes différents qui viennent se produire sur
la scène des Pyroconcerts et leur musique, alliant
classique et jazz ou rock, s’habille de lumière pour le
plus grand bonheur des spectateurs. La baie devient
alors un véritable amphithéâtre à ciel ouvert flottant
sur les eaux du lac d’Annecy !
 RETOUR DES ALPAGES
ANNECY
http://annecytraditions.free.fr
Le 11 octobre 2014.
A la fin de l’été, les troupeaux redescendent de l’estive
où ils ont passé les beaux jours. C’est ce retour dans
la vallée que l’on fête en cette journée. Le 2e samedi
du mois d’octobre, les rues d’Annecy sont envahies
par des troupeaux. Artisans, vieux métiers, groupes
folkloriques, chanteurs, producteurs de la région
permettent de découvrir l’artisanat et les traditions
savoyardes. C’est aussi un rendez-vous incontournable
pour les habitants de la région qui fêtent à leur manière
l’arrivée de l’automne. En cela la fête reste complètement
authentique et conviviale !
En 2014, la Haute-Savoie commémore le 70e anniversaire
de sa libération
Vivre Libre ou Mourir ! Cette devise à la gloire des francs-tireurs savoyards de 1870 deviendra celle
des maquisards du plateau des Glières qui s’illustreront dans la bataille des Glières le 19 mars 1944 et
permettront aux forces unies de la Résistance de libérer la Haute-Savoie en août 1944.
Toute l’année 2014, dans l’ensemble du département, et particulièrement sur les sites des Glières et
de Morette, des manifestations – cérémonies, événements, expositions – sont prévues en présence
des derniers acteurs et témoins de cette bouleversante étape de l’histoire savoyarde. En retraçant les
tragédies et événements ayant marqué les communes et leurs habitants, les associations de mémoire
de la Résistance et de la Déportation (avec le soutien du Conseil Général de la Haute-Savoie) oeuvrent
pour transmettre leurs témoignages aux générations nouvelles. Transmettre pour ne pas oublier !
Voir le programme sur le site : www.cg74.fr et dans les offices de tourisme.
DÉCOUVERTE
 CARNAVAL VÉNITIEN
ANNECY
www.aria74.fr
[email protected]
Du 28 février au 1er mars 2015.
Chaque année, un samedi et un dimanche de février
ou mars (le deuxième week-end suivant la date du
mardi gras, selon le calendrier chrétien), le long des
canaux et dans les ruelles de la vieille ville d’Annecy,
les masques sortent entre 10 et 18 heures. Pas de
défilé mais un ballet irréel de près de 350 masques
et costumes croisent les passants, prennent la pose
et déambulent lentement dans le silence ponctué
de jeux de jonglage, de fanfares ou d’autres animations. Ils se regroupent pour une présentation animée
sur un podium mis à leur disposition, le samedi à
14 heures. Une possibilité pour le public d’avoir une
vue d’ensemble du foisonnement extraordinaire de ces
variations vénitiennes. Une atmosphère mystérieuse
et envoûtante qui séduit de nombreux participants
mais également de nombreux amateurs photographes
qui mitraillent les somptueuses silhouettes richement
ornées, mises en valeur par les couleurs typiques
d’ocre ou de rouge des murs des bâtiments anciens
du vieil Annecy. Annecy, surnommé « Petite Venise
des Alpes », fait alors totalement illusion !
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FESTIVALS ET MANIFESTATIONS - Haute-Savoie
 COMBAT DE REINES
CHAMONIX-MONT-BLANC
& 04 50 54 39 76
www.cc-valleedechamonixmontblanc.fr
Le 21 septembre 2014.
La vache noire d’Hérens est une vache laitière originaire
du pourtour du massif du Mont-Blanc : Valais suisse,
pays du Mont-Blanc français et Val d’Aoste italien. Avec
sa robe noiraude, son air trapu et son cou ramassé, ses
cornes en forme de guidon de vélo et sa demi-tonne, elle
bénéficie d’un caractère bien trempé : chaque année, lors
de la transhumance estivale, les reines des troupeaux
s’affrontent à grands coups de cornes pour savoir qui sera
la plus forte. Depuis, la bataille s’est popularisée et avec
la redescente dans la vallée, à l’automne, des combats
de « reines » sont organisés dans chacun des trois pays.
Au pays du Mont-Blanc, il a lieu successivement à
Argentière, aux Houches, à Servoz ou aux ContaminesMontjoie chaque année. De plus, un combat transfrontalier se déroule tous les trois ans en France (en Suisse
puis en Italie, pour les années intermédiaires). Souvent
spectaculaires, ces joutes entre génisses n’en sont pas
moins inoffensives ; les bêtes sortent ici indemnes de
leur lutte acharnée avec l’une de leurs congénères.
Et puis l’occasion est trop belle de célébrer avec les
éleveurs une des dernières traditions vivantes de la
vallée. On assiste à la pesée du bétail dès le petit
matin et aux animations prévues sur place. En 2014,
le combat transfrontalier aura lieu à Chamonix. Alors,
on encourage sa reine d’un jour !
 FÊTE DES GUIDES
190, place de l’Église
CHAMONIX-MONT-BLANC
& 04 50 53 00 88
www.fetedesguides.com
[email protected]
Du 12 au 15 août 2014.
La figure du guide de haute montagne – à Chamonix
mais aussi dans le monde entier – est mythique depuis
1821, date de la création de la Compagnie des guides
de Chamonix. Les guides les plus célèbres sont Jacques
Balmat (le premier), mais plus récemment Roger FrisonRoche, Gaston Rebuffat, Lionel Terray, Louis Lachenal...
Créée en 1924, la Caisse de secours vient en aide aux
guides et à leurs familles en difficulté. Pour l’alimenter
et honorer ses guides, la Compagnie des guides a créé
la Fête des guides : toute la vallée de Chamonix-MontBlanc leur rend un hommage appuyé pendant quatre
jours de fêtes et de chants – il ne faut pas manquer la
parade des hommes de la montagne dans le costume
que portait Jacques Balmat, en 1786, lors de la première
ascension du mont Blanc ! On assiste à la traditionnelle
bénédiction des cordes et des piolets, au feu d’artifice
et à la soirée dansante ; à l’intronisation des nouveaux
guides et à la remise des médailles de difficulté, les
Choucas, aux clients les plus émérites. Au passage, on
glisse, selon ses moyens, une obole dans la caisse de
secours créée pour venir en aide aux familles de guides
accidentés en montagne.
 NOËL DANS LA VALLÉE DE CHAMONIX
MONT-BLANC
Servoz, Les Houches, Chamonix, Argentière,
Vallorcine
CHAMONIX-MONT-BLANC
www.chamonix.com
En décembre.
Chaque commune de la vallée propose une ou plusieurs
animations qui se succèdent durant le mois de décembre :
marchés de Noël, spectacles vivants, chorales, vin chaud,
papillotes, arrivée du père Noël (22, 23 et 24… On
notera le marché de Noël des artisans de la vallée de
Vallorcine, le salon de Noël à la montagne des Houches
et le salon de Noël à la montagne de Chamonix, avec
25 exposants d’artisanat régional, ainsi que le concert
de Noël de Chamonix et Vallorcine pendant les festivités
du 23 décembre.
 FÊTE DU REBLOCHON
ET DE L’ARTISANAT
Haut du village
LA CLUSAZ
& 04 50 32 65 00
www.laclusaz.com
Le 10 août 2014.
Le reblochon est fabriqué sur place, à cette occasion,
en fin d’après-midi, dans un immense chaudron de
cuivre. On le déguste blanc et fraîchement moulé –
comme la tomme blanche – avec pommes de terre,
charcuterie et salade. Tous les produits régionaux
sont présents : reblochon (affiné), tomme de Savoie,
chevrotin des Aravis, tomme blanche, charcuterie de
montagne… Artisans et agriculteurs sont à l’honneur
avec des reconstitutions de scènes paysannes dans la pure
tradition montagnarde : traite des vaches et des chèvres,
fabrication du reblochon ou de la tomme blanche,
fabrication de pain, fanage, tonte des moutons… Au
programme de cette belle fête rurale : messe en plein
air, apéritif-concert et déjeuner champêtre, défilé des
troupeaux et des chars, danses folkloriques et goûter
savoyard, tiercé d’ânes, tombola, dîner savoyard et
soirée dansante. On vient y retrouver l’esprit d’antan !
Un servic de bus, gratuit, est mis spécialement en place
à cette occasion pour desservir les Confins, le col des
Aravis ainsi que les cols de la Croix Fry et de Merdassier.
 FÊTE DE NOTRE-DAME-DE-LA-GORGE
Notre-Dame-de-la-Gorge
LES CONTAMINES-MONTJOIE
& 04 50 47 01 58
www.lescontamines.com
Le 15 août 2014.
Chaque année, le 15 août, jour de la Sainte-Marie, on
rend hommage à la Sainte Vierge dans l’église NotreDame-de-la-Gorge. Une journée de recueillement et
de spectacle en accès libre : messe et procession (dès
le matin) et spectacle son et lumière (le soir). On assiste
à l’embrasement spectaculaire de la Sainte Chapelle.
Singulière, accrochée au flanc de la paroi rocheuse, à
deux cents mètres en amont de l’église, elle est un lieu
de pèlerinage depuis le Moyen Age. Une visite unique de
ce sanctuaire reconstruit au XVIIe s. qui devint un lieu de
Haute-Savoie - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS
procession et un chemin de croix (1840) : une quinzaine
d’oratoires (les quinze mystères du rosaire) remonte la
route jusqu’à la charmante église, très gaie et colorée,
dont le maître-autel et le retable sont de style baroque.
Expositions
mai, le lapin de Pâques vient y cacher des œufs pour le
plaisir d’une chasse aux œufs géante !
 MUSÉE-CHATEAU D’ANNECY
Place du Château
ANNECY & 04 50 33 87 30
musees.agglo-annecy.fr
[email protected]
Du 11 avril au 20 octobre 2014 (exposition temporaire).
Entrée : 5,20 E. Enfant : 2,60 E. D’octobre à mai, le
premier dimanche du mois : visite gratuite.
Dans ce château fort du comté de Genève puis du duché
de Savoie, dominant la vieille ville et le lac d’Annecy
sur son promontoire rocheux, les visites d’expositions
prennent une saveur toute particulière. Le MuséeChâteau programme une grosse exposition temporaire,
chaque année, en plus des événements et des collections
permanentes visibles toute l’année.
w Ciel, un oiseau : un « Voyage en ornithologie » qui
passe avec habileté du monde réel à celui de l’imaginaire
de l’artiste Violaine Laveaux. Du 11 avril au 20 octobre
2014. Visites guidées, ateliers 6-12 ans, fête de la Science
(11 octobre 2014).
Une exposition qui se déroule en trois temps dans différentes salles du Château. Pour commencer, dans la salle
du Logis de Nemours, une balade ornithologique permet
de découvrir de beaux oiseaux sous différentes formes.
Pour les petits et les grands, c’est un univers fascinant qui
s’ouvre à leurs yeux. Ensuite, on plonge dans l’univers
fantastique de l’artiste plasticienne Violaine Laveaux
autour de l’image symbolique du corbeau. Une œuvre
qui convoque tous les sens pour notre plus grande
participation. Enfin, le ciel des rives du lac d’Annecy
est dévoilé par des regards d’artistes. Une exposition
enrichissante à bien des points de vue.
« Evian et le drame de la Grande Guerre,
500 000 civils rapatriés »
Durant la Grande Guerre, Evian a joué un rôle de tout premier plan dans l’accueil des populations civiles
déplacées.Considérés comme autant de « bouches inutiles », près d’un demi-million de femmes, d’enfants
et de vieillards demeurant dans les zones occupées du nord et de l’est de la France ont été évacués par les
autorités allemandes entre l’automne 1914 et la fin des hostilités. Acheminés via la Suisse par convois
ferroviaires, ces rapatriés étaient souvent rendus à leur pays dans un état de grand dénuement. D’abord
station d’attente puis, à partir de janvier 1917, centre principal du dispositif d’accueil mis en place par
les pouvoirs publics, Evian a pris en charge, réconforté, soigné et hébergé plus de 375 000 d’entre eux. En
écho aux commémorations du centenaire de la Grande Guerre, Evian se devait de revenir sur cet épisode
aussi douloureux que méconnu de son passé. L’exposition de la Maison Gribaldi évoque le rapatriement
dans sa dimension historique et humaine à travers une large palette de documents fortement porteurs
d’émotion. Un grand nombre d’entre eux, provenant des fonds patrimoniaux de la ville d’Evian, n’avaient
encore jamais été présentés au public.Portraits d’enfants et de vieillards, cartes de rapatriés, affiches pour
les galas de bienfaisance, souscriptions en faveur des associations charitables, colossales commandes de
vêtements et de chaussures pour vêtir les plus démunis ou lettres de remerciements reçues par la mairie
après la guerre, près de 150 documents originaux racontent quel fut le rôle d’Evian dans l’accueil des
civils rapatriés. Déclinés en six volets thématiques et enrichis de deux montages audiovisuels issus des
actualités cinématographiques Gaumont-Pathé, ils plongent le visiteur au cœur d’un des épisodes les
plus poignants de la Grande Guerre.
 MAISON GRIBALDI
Rue du Port (à l’arrière du Palais Lumière) & 04 50 83 15 94
DÉCOUVERTE
 HAMEAU DU PÈRE NOËL
Mont Sion
ANDILLY
www.lepetitpays.com
[email protected]
Toute l’année, du mercredi au dimanche. Vacances scolaires
zone A : tous les jours.
Un hameau qui vit au rythme des fêtes traditionnelles
et marque les saisons. Des animations, organisées toute
l’année, font le bonheur des familles et particulièrement
des enfants. L’ « authentique » hameau du père Noël se
situe au cœur du Petit Pays. Il accueille les enfants, sages
ou pas, dans un décor féerique où l’on hume une bonne
odeur de sapin, tandis que petits et grands s’émerveillent
de l’appartement des lutins, de l’atelier de fabrication des
jouets anciens, de l’emballage, de l’écurie des rennes, de
la cuisine et de la chambre du vrai père Noël. Mère Noël
quant à elle y a installé sa salle de gymnastique ! Avec
beaucoup d’humour et une recherche des détails qui font
son succès, le Hameau est devenu l’attraction phare du
pays imaginaire d’Andilly. Le relais postal du père Noël,
en collaboration avec La Poste, est même installé dans
le hameau pour le plaisir des enfants. Après la visite, on
se retrouve en famille autour d’une boisson chaude et
d’une crêpe. Le printemps a aussi ses événements et,
la première quinzaine de mars, le hameau accueille le
Grand Carnaval de la mère Noël puis, de fin mars à début
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FESTIVALS ET MANIFESTATIONS - Haute-Savoie
 PALAIS LUMIÈRE
Rue du Port
EVIAN-LES-BAINS & 04 50 83 15 90
www.ville-evian.fr
[email protected]
Expositions temporaires, toute l’année. Ouvert tous les
jours de 10h à 19h (lundi 14h à 19h).
Trois expositions thématiques par an sont proposées
pour promouvoir l’art et y initier un large public. Dans
les anciens thermes réhabilités en bâtiment haute
qualité environnementale (HQE), le palais Lumière
d’Évian a développé un espace culturel de 4 200 mètres
carrés (600 de salles d’exposition, médiathèque de
800 mètres carrés et centre de congrès high-tech de
2 200 mètres carrés). Quand la tradition rencontre la
modernité à Évian !
w Joseph-Raphaël Vitta, passion de collection :
Delacroix, Ingres, Rodin, Chéret, peintures d’Hokusai et
Xu Yang. Du 15 février au 1er juin 2014.
w Chagall, l’œuvre imprimée : œuvre gravée, lithographies, livres illustrés… Du 28 juin au 2 novembre
2014.
w Les contes de fées : peintures, dessins, affiches,
costumes, manuscrits de Perrault, Grimm, Andersen,
Lewis Carroll. Du 6 décembre 2014 au 6 avril 2015.
 DOMAINE DE ROVORÉE
La Châtaignière
YVOIRE & 04 50 72 26 67
www.cg74.fr
[email protected]
Du 1er juin au 31 octobre (exposition temporaire. Ouvert
tous les jours de 10h à 18h, de juin à septembre ; du lundi
au vendredi, de 9h à 17h en octobre). Entrée : 3 E. Gratuit
chaque premier dimanche du mois.
C’est au sein du superbe parc du domaine de la Rovorée
– il prolonge ses espaces préservés de 24 ha, ombragés
de châtaigniers plus que centenaires, jusqu’au rivage
lacustre – que fut construite la Châtaignière. Une maison
de maître, imaginée en 1926 par l’architecte genevois
Maurice Turrettini, qui accueille depuis 2007 des expositions temporaires sous l’égide du conseil général de la
Haute-Savoie. En 2014, il a conçu et réalisé l’exposition
« Défilé alpin... la mode et la montagne du XVIIIe siècle à
nos jours » avec le concours du musée de la mode du Palais
Galliera à Paris, la Donation Lartigue, le Musée Alpin de
Chamonix... et des particuliers, pour le prêt de pièces
exceptionnelles. Une véritable histoire du costume de
montagne, de l’ascension du Mont-Blanc à la pratique des
sports d’hiver contemporains ou... du drap de Bonneval
aux combinaisons futuristes des grands couturiers !
Manifestations culturelles –
Festivals
 ANNECY CLASSIC FESTIVAL
ANNECY
www.annecyclassicfestival.com
Du 19 au 29 août 2014.
Depuis 2010, ce festival de musique classique – créé en
1997 sous le nom d’Annecy Festival Estival & Academies
– a pris de l’ampleur pour devenir un des rendez-vous
incontournables de l’été. Il possède une dimension
internationale et accueille de grands orchestres et des
ensembles prestigieux. Concerts classiques, master
class, atelier vocal, création, tremplin pour de jeunes
musiciens : un festival complet pour découvrir et aimer
la musique classique.
 BIENNALE DU CINÉMA ESPAGNOL
ET IMAGES HISPANO-AMÉRICAINES
ANNECY
www.annecinespagnol.fr
[email protected]
Du 5 au 15 avril 2014.
La Biennale du cinéma espagnol est le premier festival
créé en France en 1983 et le troisième d’importance
aujourd’hui grâce à l’engagement de l’Association pour
la diffusion de la culture hispanique (ADCH) depuis
1992, reflet d’un cinéma hispanique de qualité, celui du
questionnement qui traverse sa société et s’exprime dans
l’art cinématographique. Des films en avant-première, des
films de jeunes auteurs en compétition, des inédits, des
hommages, des documentaires et des rencontres avec les
talentueux artistes de ce pays : le grand prix récompense
le meilleur film parmi la sélection des deux dernières
années, tandis que le prix à la Résidence honore un
cinéaste et lui permet d’être accueilli quelques semaines
à Annecy, pour l’écriture d’un scénario de long-métrage.
L’ADCH organise également tous les deux ans, entre deux
Images hispano-américaines, un Panorama en seize
films de la meilleure production hispano-américaine
récente avec un focus sur un pays d’Amérique latine (la
Colombie en 2013) pour présenter toute l’originalité
et la créativité du cinéma hispano-américain avec des
films en provenance du Mexique, d’Argentine, du Chili,
de la Colombie, du Nicaragua, du Pérou et d’Uruguay.
Une occasion de voyager sur la toile dans une ambiance
festive et populaire.
 FESTIVAL DU FILM ITALIEN
19, rue Guillaume-Fichet
ANNECY & 04 50 33 44 00
www.annecycinemaitalien.com
[email protected]
Du 8 au 14 octobre 2014.
Depuis 1983, Annecy accueille chaque automne le Festival
du cinéma italien, une des plus grandes manifestations
européennes en l’honneur de ce pays transalpin dont
la culture cinématographique est riche d’œuvres et
de personnalités hors du commun. Le meilleur de la
production cinématographique italienne contemporaine
est sélectionné pour le festival et les réalisations laissent
entrevoir des films forts et attachants qui traduisent
les réalités et les aspirations d’une nouvelle génération
talentueuse. Au programme, deux compétitions : une
récompensant la fiction (premier ou second film) par le
grand prix d’Annecy du cinéma italien, le prix spécial du
jury, les prix d’interprétation masculine et féminine, et
enfin le prix de la Confédération des cinémas d’art et
d’essai européens ; l’autre récompensant le documentaire
par le grand prix documentaire, le prix spécial du jury
documentaire et le prix jeune public documentaire. Un
cinéma qui s’illustre également à travers des hommages
et des rétrospectives, une exposition… en présence
de nombreux invités. Cette 32e édition sera, encore une
fois, passionnante !
Haute-Savoie - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS
 LE FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM
D’ANIMATION D’ANNECY
18, avenue du Trésum
ANNECY
& 04 50 10 09 00
www.annecy.org
Du 9 au 14 juin 2014.
Créé en 1956 à Cannes et établi à Annecy depuis 1960, cet
important festival annuel permet de découvrir des films
d’animation inédits et de rencontrer des professionnels,
notamment des réalisateurs. La manifestation se déroule
dans plusieurs sites de la ville d’Annecy. Elle se conclut
par la promulgation d’un palmarès – que l’on peut
revoir pendant deux jours – après la proclamation des
résultats. Un spectacle qui s’adresse à tous les publics,
notamment lors de la projection qui se déroule chaque
soir au Pâquier en accès libre. L’occasion de voir et revoir
les plus grands classiques des films d’animations du
monde entier !
 KIOSQUE D’ÉTÉ
Jardins de l’Europe
ANNECY
www.lac-annecy.com
Du 7 juin au 15 août 2014 (tous les samedis à 17h30 en
juin. Tous les samedis de 18h à 22h et dimanches de 18h
à 20h en juillet et août). Gratuit.
Tout l’été, les jardins de l’Europe vibreront aux harmonies
des bals et concerts donnés dans l’espace du kiosque pour
enchanter les oreilles des visiteurs et les entraîner dans
un tourbillon musical des plus divers. En juin, l’Orchestre
d’harmonie de la ville d’Annecy, sous la direction de
Philippe Vachez, vous proposera comme chaque année
quatre soirées musicales dans la tradition du répertoire
du kiosque. En juillet et août, tous les dimanches de 18 à
20 heures, le P’tit bal perdu, de la compagnie Artootem,
sera le rendez-vous estival des amoureux de la danse au
son de l’accordéon dans une ambiance de sympathique
guinguette. Les samedis de 18 à 22 heures, le kiosque
du P’tit bal perdu vous emportera dans des rythmes
endiablés de salsa, bachota et merengué et vous séduira
avec ses bals de tango argentin. Un kiosque enchanté
dans les jardins romantiques du bord du lac d’Annecy !
 LES NOCTIBULES
ANNECY
www.bonlieu-annecy.com/les-noctibules
Du 16 au 19 juillet 2014.
Quatre nuits de fêtes en plein cœur de l’été durant
lesquelles les rues d’Annecy se transforment tout à
la fois en scènes de comédie, d’opéras burlesques, de
music-hall pour que tous les genres du théâtre de rue
événementiel puissent s’exprimer pleinement dans des
espaces privilégiés au bord du lac ou le long des canaux.
Un thème nouveau chaque année, des troupes qui se
renouvellent. Ce qui ne change pas, c’est l’accès libre à
tous les spectacles pour petits et grands et souvent les
soirées sont magiques.
 FESTIVAL JAZZUP
AVORIAZ
& 04 50 74 02 11
Du 17 au 21 avril 2014. Entrée : 20 E (à 25 E). Pass
4 concerts : 75 E.
Une semaine de festival de musique jazz, organisé
dans la belle station piétonne d’Avoriaz ! Sa programmation internationale, depuis sa création en 2008, en
fait un des grands festivals de jazz en France : Didier
Lockwood, Archie Shepp, Jonathan Kreisberg, Pura Fé,
André Manoukian… Quatre concerts majeurs dans la
grande salle des festivals et vingt dîners-concerts dans
les restaurants et cabarets de la station imprègnent la
manifestation d’une ambiance très festive. Un festival
de qualité qui donne aussi sa chance aux musiciens
émergents avec une première partie de concert intitulée
Jazz Émergence. À découvrir absolument ! Pour l’édition
2014, place aux femmes : Sophie Alour, Tania Maria,
Kellylee Evans, Fiona Monbet… Une programmation
cent pour cent féminine !
 ROCK THE PISTES FESTIVAL
Portes du Soleil
AVORIAZ
www.rockthepistes.com
[email protected]
Du 26 au 30 mars 2014. Forfait de ski journée + concert :
47,50 E. Pass 5 jours : 201 E.
Festival de pop-rock unique en Europe, avec des groupes
émergents ou des artistes plus confirmés comme Skip
the Use, BB Brunes, Cali… Les concerts ont lieu en
journée sur les pistes du domaine skiable franco-suisse
des Portes du Soleil, où l’on se rend à ski. Les concerts
sont inclus dans le prix du forfait de ski. Le festival se
poursuit le soir avec Off the Pistes, au centre de la station
du domaine franco-suisse qui accueille le concert du jour :
Avoriaz, Morzine-Les Gets, Châtel, en Suisse à Morgins,
et Champéry. Les jeunes talents français et suisses
peuvent participer au stage de développement scénique
et artistique : Les Portes du rock. Espaces scéniques
« grandeur nature » et ambiance festive garantie ! Pour
2014 la tendance est anglaise : Klaxons, Breton, Mass
Hysteria, Babyshambles (le groupe de Pete Doherty),
Mad Professor et Ben Oncle Soul.
DÉCOUVERTE
 INTERNATIONAL FREESKI FILM FESTIVAL
Place de Menthon
ANNECY
http://if3.fr/if3
[email protected]
Du 26 au 28 septembre 2014.
L’International Freeski Film Festival, ou IF3 pour les
intimes, est un tout jeune festival, né en 2007 à Montréal.
Il connaît sa première édition en Europe en 2010, à
Annecy. C’est le seul en Europe dédié à la culture freeski,
avec des proriders venus du monde entier présenter
leurs exploits dans la poudreuse. Pour 2013, IF3 Europe,
programme trois jours de séances de cinéma animées et
réunit l’industrie du freeski dans un village d’exposants
devant le centre Courier où l’on retrouvera les grandes
marques de la glisse, les proriders et les producteurs de
films, avec de nombreuses dédicaces sur les stands. Sans
oublier les soirées « mémorables » avec deux concerts (Le
Brise-Glace, 27 et 28 septembre) ainsi qu’une Opening
Party (le 27 septembre au Bowl Club) et une Closing
Party (le 28 septembre au Pop Plage). Un événement
qui devrait réunir les passionnés de freeski, de films de
sports extrêmes et de musique !
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FESTIVALS ET MANIFESTATIONS - Haute-Savoie
 COSMOJAZZ FESTIVAL
CHAMONIX-MONT-BLANC
& 04 50 53 00 24
www.cosmojazzfestival.com
[email protected]
Du 26 juillet au 3 août 2014. Festival gratuit (seul l’accès
aux remontées mécaniques est payant).
Le Cosmojazz Festival, imaginé par André Manoukian en
2010, est la nouvelle star des étés chamoniards. Plantés
comme par magie au milieu d’une nature exigeante,
sur fond de paysages spectaculaires, des artistes de
premier plan de la scène jazz se produisent sur les
plus beaux sites d’altitude des vallées du Trient et de
Chamonix-Mont-Blanc. Le festival débute dans la vallée
suisse du Trient, avec un amphithéâtre d’exception
au sommet du barrage d’Émosson, et se poursuit à
Vallorcine, Argentière, Chamonix ou Les Houches pour des
concerts d’altitude aux Grands Montets, au Montenvers,
au Plan de l’Aiguille, au Brévent, mais aussi au centre de
Chamonix. Peu importe la scène ; la liberté des sons et
des mouvements est totale et ça s’entend ! Les concerts
en altitude ont lieu la journée, puis l’Apéro Jazz prend
le relais dès 19 heures dans les rues du centre-ville. La
programmation du Cosmo Jam’ permet de prolonger
l’expérience dès 21 heures dans les bars et sur les terrasses
de la ville, jusqu’au petit matin s’il le faut. Clôture le
dimanche avec le concert surprise – André Manoukian
& Guests, à 19 heures. Le Cosmojazz Festival : une balade
musicale qui atteint des sommets !
 FESTIVAL BAROQUE DU PAYS DU MONT-BLANC
CHAMONIX-MONT-BLANC
& 06 33 38 18 03
www.festivalmontblanc.fr
[email protected]
Du 5 au 19 juillet 2014. Entrée : 22 E.
Ce festival, créé en 1998 à Cordon, célèbre la musique
baroque en la reliant à l’architecture et à l’histoire locale
du pays du Mont-Blanc. Depuis, le Festival baroque
du pays du Mont-Blanc a pris de l’ampleur avec plus
d’une dizaine de villages participants. Il s’étend sur
deux semaines. Chaque année, le festival s’empare des
monuments baroques, essentiellement des églises de
village, dans les vallées du Mont-Blanc : de Cordon jusqu’à
Chamonix, en passant par Megève, Saint-Nicolas-deVéroce ou Vallorcine. De nombreuses églises de la région
ont en effet été construites, remodelées et restaurées
selon ce mouvement artistique originaire d’Italie qui
envahit la Savoie du XVIe au XVIIe siècle. L’Église catholique romaine s’affirmait alors en réaction à l’influence
austère de la Réforme protestante précédente. Jamais
les églises de Chamonix, des Houches, de Servoz ou
de Sallanches n’ont été plus belles que pendant cet
auguste événement. Ce style artistique est caractérisé
par ses riches ornements décoratifs dans l’architecture
et un style savant et sophistiqué dans la musique. Un
art baroque qui décuple les perceptions !
 NEIGES ÉTOILÉES
(sous le chapiteau) – Au Linga
CHÂTEL & 04 50 73 22 44
www.chatel.com
En janvier 2015. Gratuit.
Quatrième édition du Festival de gastronomie des Neiges
Etoilées, un rendez-vous pour célébrer la gastronomie
savoyarde autour d’un concours culinaire qui a lieu
généralement autour du 15 janvier, au Linga, sous le
chapiteau. Un concours qui rassemble des chefs de la
région Rhône-Alpes et de la Suisse romande sur un thème
unique. Et durant trois jours, de nombreuses animations
annexes : ateliers cuisine (Futé craque pour l’atelier
macarons), conférences, marchés des neiges, parcours
de dégustation sur les pistes, concerts, concours de
vitrine des commerçants, exposition photos, goûter les
yeux bandés, animations pour enfants, « p’tit déjeuner
givré », soirée de gala... On peut suivre les chefs concocter
leurs plats (tout en dispensant leurs précieux conseils et
astuces) autour des produits phares de la région comme la
féra du lac Léman ou le fromage d’Abondance (en 2014 :
le carré de porc et ses deux accompagnements, cardons
et croustade de citrouille tomme de Savoie et béchamel,
et de la panna cotta vanille, myrtilles et madeleine. Un
jury d’experts départage les concurrents en jugeant leurs
capacités d’innovation, de créativité et de technicité de
leurs plats. Cerise sur le gâteau, c’est gratuit !
 CHÂTEAU DE CLERMONT
CLERMONT
& 04 50 69 63 15
www.culture74.fr – [email protected]
Fermé d´octobre à mai. Basse saison : ouvert le week-end
et les jours fériés de 10h à 12h et de 14h à 18h. Haute
saison : tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h.
Depuis son acquisition en 1966 par le conseil général de
la Haute-Savoie, le château de Clermont est devenu un
centre culturel dont la très riche programmation estivale
« Itinéraire bis » de l’office départemental de l’action
culturelle (ODAC) propose concerts et spectacles de
danse, théâtre, festival de jazz et cinéma d’animation.
Dans la prestigieuse cour intérieure du château, les
vendredis ou samedis soir (en dehors des heures de
visite), on s’installe, à 19 heures, sous les cerisiers (avec
pique-nique possible) et sur les gradins de la scène de
l’esplanade, à 21 heures, pour écouter des sérénades ou
assister à des spectacles. La dernière semaine d’août, le
festival de jazz du Jazz Club d’Annecy s’installe pour trois
jours de festivités dans la cour Renaissance. Construit
entre 1576 et 1580 pour Mgr Gallois de Regard, enfant
du pays devenu un évêque prestigieux fréquentant la
cour pontificale, puis converti en domaine agricole aux
XIXe et XXe siècles, le château est remarquable. Il est
l’unique témoignage d’une architecture Renaissance
en Haute-Savoie. Classé aux Monuments historiques
depuis 1949, le château de Clermont offre un cadre
véritablement privilégié pour apprécier les festivités
culturelles de l’été.
 FESTIVAL JAZZ CHÂTEAU DE CLERMONT
CLERMONT & 04 50 69 46 81
www.jazzclubannecy.com
Du 29 au 31 août 2014.
Amateurs de jazz et passionnés de festivals d’été (souvent
organisés dans des lieux de plein air, historiques) seront
comblés par ce festival de jazz qui, durant trois soirs,
en fin d’été, investit la cour intérieure du château de
Clermont-en-Genevois (à 15 minutes d’Annecy). Une
co-organisation réussie du dynamique Jazz Club d’Annecy
Haute-Savoie - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS
et du conseil général de Haute-Savoie (programmation
spectacle vivant « itinéraire bis » de mai à octobre)
qui met à disposition le cadre magique de ce château
Renaissance (construit sur des édifices médiévaux)
devenu un centre culturel, pour le plus grand plaisir des
Haut-Savoyards ! En 2014, le Jazz Club d’Annecy a choisi
un format club exceptionnel pour cette 16e édition du
festival. Une scène de qualité pour vibrer au groove de
l’Américaine Natalia M. King, à la « French Touch » de
la Belmondo Family, à l’originale prestation de Bireli
Lagrène ou au son urbain coloré de « Latin jazz » de
Omar Sosa... des artistes de renommée internationale
et le meilleur de la scène locale ! Petit plus Futé, le
conseil général met à disposition une navette, les soirs
de spectacle, depuis Annecy (à réserver d’avance). Un
cadre prestigieux pour un rendez-vous incontournable !
 AU BONHEUR DES MÔMES
LE GRAND-BORNAND
& 04 50 02 78 00 / 04 50 77 82 82
www.aubonheurdesmomes.com
[email protected]
Du 24 au 29 août 2014. Restauration. Spectacles, jeux,
ateliers.
Le plus grand festival international européen de spectacle
vivant jeune public. Son animal totémique est la vache !
Chaque dernière semaine d’août depuis plus de 20 ans,
le sympathique village du Grand-Bornand est complètement fermé à la circulation pour accueillir compagnies,
créations et festivaliers à partir de l’âge de 6 mois, avec
les spectacles Mini-Mômes. Et depuis 2013, les moins de
deux ans ont également leur espace dans la Maison des
tout-petits. Dans une ambiance toujours familiale, on
se rue vers les représentations, ateliers, expositions et
animations dont la qualité, la diversité, la fantaisie sont
de véritables atouts ! Les spectacles sont très accessibles
sous chapiteau (payants), comme à l’extérieur (libres
et gratuits). Ne manquez pas l’aire des Festijeux, une
immense cour de récréation, et le manège créé par la
troupe Royal de Luxe (Catimini) pour voyager dans
l’univers des romans de Jules Verne ! Faites une pause
sous la Tente à Lire, suivi d’un bain de nature et de
jeux musicaux au « Pré aux vaches ». Et tous les soirs à
21h, concert gratuit au centre du village, où le festival
enchanté clôture sa dernière soirée par un grand bal
public ! Chaque année, le festival fait découvrir les
productions artistiques d’un pays ou d’une région invitée.
En 2014, le Québec sera à l’honneur !
 FESTIVAL INTERNATIONAL
DE LA MUSIQUE MÉCANIQUE
LES GETS
www.musicmecalesgets.org
Du 18 au 20 juillet 2014.
Depuis plus de trente ans, la station des Gets se transforme en un immense cabaret de la musique mécanique.
Une grande parade est conduite par plus de 400 artistes
venant de toute l’Europe pour animer les rues et places
du village. À l’honneur, l’inventivité des créateurs de
musique mécanique ! Ils offrent aux visiteurs trois jours de
fête avec de nombreuses déambulations, des spectacles
« pyromélodiques », des concerts, des improvisations…
Bref, ce festival est devenu une véritable tradition qui
accueille autant de locaux que de touristes. En 2014,
le thème est « Musique mécanique et gastronomie ».
Manifestations sportives
 LA GRANDE ODYSSÉE SAVOIE MONT BLANC
www.grandeodyssee.com
Du 10 au 21 janvier 2015.
Chaque année en janvier, les Alpes de Savoie et de HauteSavoie résonnent des aboiements des chiens alaskan
husky et siberian husky et des cris des 30 mushers d’une
dizaine de pays pour une course de chiens de traîneau qui
rassemble les plus grands mushers du monde : départ de
Samoëns en Savoie avec un prologue révélant l’ensemble
des équipages, un challenge à Megève et huit étapes
qui traversent les deux Savoie pour se terminer sur la
base polaire de Val Cenis Lanslebourg. 100 000 spectateurs sont sur les passages. De nombreuses animations
permettent d’approcher les chiens, de comprendre le
travail des mushers et de vivre au cœur d’une base
polaire. Une Odyssée des enfants est même organisée
à Praz de Lys-Sommand. Les chiens dans tout ça sont
bichonnés, un vétérinaire s’occupe d’eux, prend soin de
leur nourriture et de leurs précieux coussinets.
 ANCILEVIENNE
Chef-lieu
ANNECY-LE-VIEUX
www.avoc.eu
[email protected]
Le 14 septembre 2014. Inscription en ligne.
Une course originale autour du lac d’Annecy avec départ
et arrivée au chef-lieu d’Annecy-le-Vieux. L’épreuve
sportive est mixte – course à pied et VTT, hommes
et femmes – par équipe de deux compétiteurs, un à
pied et l’autre en VTT, se relayant sur un parcours pas
vraiment plat de 46 kilomètres environ. Ils devront
franchir ensemble la ligne d’arrivée. 900 équipes
au maximum, soit 1 800 coureurs professionnels et
amateurs participent, chaque année, à l’Ancilevienne.
Cette course populaire attire de nombreux sportifs qui
relèvent ce challenge difficile de course entrecoupée
régulièrement par un changement de discipline. Mais
ils sont récompensés de leurs efforts par de superbes
panoramas sur le lac et les montagnes !
DÉCOUVERTE
 ROCK’N POCHE
rue des Alpages
HABÈRE-POCHE
www.rocknpoche.com
Du 1er au 2 août 2014.
« Le plus grand festival de rock de Haute -Savoie du
monde ! » Une maxime humoristique et démesurée
qui donne le ton de ce festival alternatif de musiques
actuelles. Implanté depuis 23 ans dans un village de
1 000 habitants qui grossit, pendant deux jours, jusqu’à
10 000 festivaliers, toujours dans un esprit pacifique et
bon enfant. Un évènement musical majeur, qui offre
16 formations musicales (8 groupes de la nouvelle
scène française et 8 formations locales ou régionales).
Un festival en pleine nature, un village sympathique et
convivial, niché au pied des alpages, une restauration de
produits locaux, une programmation éclectique et festive,
bref, tous les ingrédients pour passer un bon week-end
en musique au cœur de la vallée verte !
49
FESTIVALS ET MANIFESTATIONS - Haute-Savoie
© FABRICE PATRY
50
Passage de la Grande Odyssée Savoie Mont Blanc à Sommand.
 CORPORATE GAMES
ANNECY-LE-VIEUX & 04 50 05 51 39
www.corporate-games.fr
En juillet.
Un challenge multisports interentreprises ! Trois jours
sportifs et festifs pour créer des liens entre collègues
ou découvrir de nouveaux réseaux professionnels avec,
notamment, une soirée d’ouverture au village du bord
du lac le vendredi, le début des épreuves et un city trail
le samedi matin, un défilé des athlètes et une Games
party le samedi en soirée dans le site privilégié du parc
de l’Impérial, des épreuves et un trail le dimanche.
1 400 athlètes peuvent se mesurer dans une douzaine
de sports proposés (bowling, dragonboat, escalade, golf,
pétanque, natation...) et de nouvelles disciplines en
2014 : montée cycliste, beach tennis sur herbe et beach
volley. Un événement ouvert à tous : il suffit de s’inscrire
par l’intermédiaire de son entreprise, en individuel ou
en groupe. Un défi ludique qui permet de découvrir la
région et de faire des rencontres professionnelles en
toute convivialité !
 MAXI RACE TRAIL DU LAC D’ANNECY
ANNECY-LE-VIEUX
www.maxi-race.org
Fin mai.
Un rendez-vous sportif unique en France ! Une course à
pied, à dimension internationale, qui emprunte les cimes
des montagnes dominant le lac d’Annecy. Une découverte
originale et très sportive des paysages et montagnes du
pourtour du lac ! 4 500 coureurs s’affrontent dans un trail
exigeant – long de 86 km et d’un dénivelé de positif de
5 300 m, en 1 jour – parcourant vallées et montagnes :
le Semnoz, les Bauges, le Taillefer, le massif des Bornes
et le mont Veyrier. Mais aussi dans des formules plus
accessibles : la XL-Race en deux jours, le Team-Race en
relais de deux ou quatre, le Marathon-Race (43 km et
2 800 m de dénivelé), la Femina-Race (15 km et 1 100 m
de dénivelé), le Trail-Découverte, le Vertical-Race et
même la Mini Race pour les pit’chouns. Et pour ceux
qui préfèrent les compétitions nautiques, optez pour
le tour du lac avec la MaXI Kayak. En 2014, la course est
labellisée France-Chine 50 et l’association organisatrice
Développement du Sport Nature (DSN) a été retenue
pour organiser les IAU Trail World Championships 2015.
 MARATHON DU LAC D’ANNECY
1, rue Pierre-de-Coubertin
ANNECY & 04 50 46 92 87
www.marathon-annecy.com
[email protected]
Fin avril.
Depuis 1980, ça court autour du lac d’Annecy. Un
marathon d’exception, l’un des plus vieux de France
après Paris et figurant dans le « top 10 » des épreuves
françaises, auquel participent près de 9 000 coureurs
(3 000 réalisant le marathon, 4 000 le semi-marathon
et 1 500 jeunes qui participent à la fête de la course à
pied). Un événement à ne pas manquer, que l’on soit un
athlète ou pas, l’essentiel étant de... participer.
 TOURNOI DE PENTECÔTE D’ANNECY
VOLLEY-BALL
ANNECY
http://tournoi.annecy-volleyball.com
[email protected]
Du 8 au 9 juin 2014.
Impossible de manquer cet événement qui prend
un peu plus d’ampleur chaque année, transformant
l’esplanade du Pâquier en un gigantesque terrain de
sport. Un tournoi 3*3 sur herbe ouvert à toutes et à
tous qui a réuni l’an passé plus de 1 200 joueurs sur un
week-end que l’on espère évidemment baigné de soleil.
Si les plus de 400 équipes se disputent la victoire, c’est
aussi un grand moment de convivialité – et de respect
de l’environnement – qui se conclut par une soirée.
 TRAVERSÉE DU LAC D’ANNECY À LA NAGE
ANNECY
www.dauphins-annecy.com
[email protected]
Le 15 août 2014.
Haute-Savoie - FESTIVALS ET MANIFESTATIONS
 NORTH FACE ULTRA-TRAIL DU MONT-BLANC
CHAMONIX-MONT-BLANC
& 04 50 53 47 51
www.ultratrailmb.com
[email protected]
Du 24 août au 30 septembre 2015. Inscriptions en ligne
en 2014. Ouvert aux sportifs ayant terminé les courses
qualificatives l’année précédent l’Ultra-Trail.
 TRAIL FAVERGES ICEBREAKER
FAVERGES
www.trail-faverges.com
Le 5 juillet 2014.
Ce trail, ou course en milieu naturel avec des dénivelés
plus ou moins importants, prend son départ à Faverges
et revient en boucle… à Faverges. Sentiers et chemins
traversent le parc naturel du massif des Bauges sur
les traces des mouflons et des chamois. Les meilleurs
n’auront pas le temps d’avoir le souffle coupé par les
panoramas et les autres en manqueront assez vite en
découvrant des profils de course vertigineux ! Si le trail
des Sources du lac (29 kilomètres avec 1 400 mètres de
dénivelé) est déjà une épreuve pour laquelle il faut être
bien entraîné, le Mara Trail de la Sambuy (48 kilomètres
présentant un dénivelé positif de 2 700 mètres) est
réservé aux plus endurants. Impressionnant ! Pour une
découverte ludique du parcours du Mara Trail, on choisira
le Relais des Bauges, une course en équipe de deux. Les
supporters feront le trajet grâce aux navettes gratuites
prévues entre le centre-ville et la station de la Sambuy.
DÉCOUVERTE
 MARATHON DU MONT-BLANC
CHAMONIX-MONT-BLANC
& 04 50 53 11 57
www.montblancmarathon.fr
[email protected]
Du 27 au 29 juin 2014.
Un marathon de 80 kilomètres sur un parcours inédit :
avec un dénivelé positif de 2 511 mètres et un dénivelé
négatif de 1 490 mètres – terrible pour les articulations
–, c’est pourtant un plaisir d’évoluer en toute liberté sur
un parcours qui emmène les marathoniens jusqu’au col
des Montets, en passant par la Flégère, le Tour et les
Lavanchers. Plusieurs courses sont disponibles, pour
tous les niveaux : du semi-marathon de 23 kilomètres
au cross de 10 kilomètres en plaine jusqu’à l’original KM
(kilomètre vertical) ou scratch. Dans ce contre-la-montre
de 2 000 mètres, on s’élance du centre-ville de Chamonix
pour rejoindre la gare d’arrivée de la télécabine du
Brévent sur un parcours très accidenté. Déconseillé aux
âmes sensibles ayant le vertige ! Sachez que les meilleurs
mettent près de 40 minutes. Est aussi destiné aux enfants
un parcours de 800 mètres, à 3 kilomètres, dans le bois
du Bouchet. En 2014, trois des courses compteront pour
le Championnat du monde de skyrunning. Un festival
de courses à pied !
2 300 coureurs, 166 km – l’équivalent d’un ChamonixLyon – et 9 500 m de dénivelé positif à des altitudes
dépassant parfois les 2 500 m, le tout à la lueur de la
lampe frontale entre l’aiguille de Bionnassay, le col du
Bonhomme et le val Ferret… Le North Face Ultra-Trail
du Mont-Blanc est tout sauf une promenade de santé.
Pour vous donner une idée, les premiers concurrents qui
s’élancent dans cette compétition sportive, l’une des plus
dures qui soient, bouclent le parcours qui emprunte les
routes du célèbre sentier du Tour du Mont-Blanc (TMB)
en 21 heures… quand il faut normalement une semaine
aux randonneurs confirmés. Les coureurs moins affûtés
(…) pourront se frotter aux autres parcours proposés. La
Courmayeur-Champex-Chamonix de 96 km, les Traces
des Ducs de Savoie de 105 km ou La Petite Trotte à Léon
qui porte bien mal son nom : entre 250 et 300 km à
parcourir en moins de 138 heures. Pour le commun
des mortels, il est heureusement possible de profiter
de l’événement en douceur et de suivre les animations
proposées avant, pendant et après la course : animations
musicales, stands pour les enfants et bien sûr, arrivée
en fanfare des coureurs.
© ANNECY HAUTE-SAVOIE ATHLÉTISME
La baie d’Albigny se transforme en piscine géante pour
une course d’exception qui a fêté en 2011 son 80e anniversaire : deux courses de 1 000 et 2 400 mètres pour
des nageurs avertis et un « pass compétition » eau libre
de 500 mètres. Le genre même d’épreuve, comme le
marathon, qu’il faut faire au moins une fois dans sa
vie après s’être correctement entraîné. Une épreuve
populaire qui attire un public nombreux autour du
magnifique lac d’Annecy.
51
Marathon du lac d'Annecy.
52
FESTIVALS ET MANIFESTATIONS - Haute-Savoie
 FULL MOON PARTY
LA CLUSAZ
www.laclusaz.com
Ouvert de 21h à 1h. Fin janvier, ou début février, le jour
de la pleine lune : se renseigner. Entrée : 21,50 E (forfait
Full Moon). Enfant : 7 E. Forfait journée + Full Moon :
40 E. Peut être reporté au mois suivant selon météo.
Skier au clair de lune ! Le domaine skiable de La Clusaz
ouvre exceptionnellement certaines pistes, une à deux
fois dans la saison, les soirs de pleine lune. Une longue
soirée sur les pistes et le snowpark, et, bien plus tard dans
les pubs et restaurants du village ! De nombreux jeunes
skieurs apprécient ce style à la fois sportif et gentiment
farfelu de La Clusaz ; ils viennent spécialement pour cette
fête. Sur une partie des pistes éclairées et sonorisées, on
skie sous l’unique éclairage de la bienveillante lune au
disque plein. Mais la Full Moon Party, la plus festive, a lieu
la nuit de pleine lune de janvier. Et là ! C’est l’ensemble
de la station qui fait la fête ! Animations sur les pistes :
Ice Bars, vin chaud, ambiances musicales, animations
dans les restaurants d’altitude… Au village : bain chaud
et à bulles, sauna, hammam à l’espace aquatique qui
ouvre en nocturne… La nuit fantastique de la glisse,
des vertes aux noires, et sur les espaces dévolus au
freestyle. Une expérience très festive !
 KING OF THE LAKE
Plage d’Angon
TALLOIRES
& 06 62 59 59 63
www.kingofthelake.fr
[email protected]
Du 6 au 7 septembre 2014.
Le plus grand contest de wakesurf – surf de la vague d’un
bateau sans palonnier ou corde – en Europe a lieu sur le
« petit lac » d’Annecy, à Talloires. En 2013, King of the Lake
a célébré sa dixième édition. Au programme : compétitions de wakesurf, course de Stand Up Paddle (longue
planche sur laquelle on pagaie debout), initiations et
tests de wakesurf, apéro DJ (le samedi soir en plein air,
si le temps le permet). La European Wakingsurf Cup se
déroule sur un week-end avec des run en skim (planche
avec les ailerons de moins de 8 centimètres) et en surf
(avec au moins un aileron de plus de 8 centimètres),
disputés par plusieurs catégories, juniors (moins de
16 ans), mens, womens et masters (plus de 40 ans).
Un événement exceptionnel et toujours passionnant.
À noter, la présence des plus grands riders de la planète !
Spectacles historiques –
Son et lumière
 LES GRANDES MÉDIÉVALES D’ANDILLY
ANDILLY
& 04 50 32 73 64
Voir page 43.
 FÊTE DU LAC
ANNECY
www.lac-annecy.com
[email protected]
Le 2 août 2014.
Le premier samedi du mois d’août, la baie d’Albigny
devient le cadre enchanteur du plus grand spectacle
pyrotechnique d’Europe… 80 minutes de feu d’artifice rythmé par la musique, les lumières, les effets
spéciaux… Le genre de spectacle unique à voir au
moins une fois dans sa vie ! Issu de la grande fête « vénitienne » donnée en 1860 en l’honneur de Napoléon
III sur le lac, cet événement a su évoluer en intégrant
toutes les nouvelles techniques des feux d’artifice et en
faisant appel à de vrais créateurs d’émotions. Grandiose,
inattendue, c’est une production unique joué une seule
fois avec une tension festive toujours palpable parmi
les 200 000 spectateurs qui rejoignent les bords du lac.
 SOIRÉES ESTIVALES DU CHÂTEAU
DE MENTHON-SAINT-BERNARD
ANNECY
www.chateau-de-menthon.com
Du 1er mai au 30 septembre (week-ends et jours fériés).
Des visites costumées sont organisées dans le magnifique
cadre du château de Menthon, bâtisse millénaire qui
domine le lac d’Annecy et aurait inspiré Walt Disney
pour le château de La Belle aux bois dormant. La troupe
Les Étincelles (anciennement Théâtre du Vieux Moulin)
illustre depuis plus de dix ans une mise en scène en
costume, au pied du château. Une dizaine de comédiens
font revivre l’histoire intimiste du château pendant une
heure. Une fresque historique dans la plus pure tradition
des son et lumière. Un spectacle pour tous, haut en
couleur, pour découvrir le château de Menthon sous
un angle enchanteur !
 LES AIGLES DU LÉMAN
Domaine de Guidou
SCIEZ
& 04 50 72 72 26
www.lesaiglesduleman.fr
Du 31 mai au 31 août 2014 (ouvert tous les jours de
10h à 18h). Entrée : 10 E. Enfant : 8 E. Gratuit pour
les moins de 3 ans.
Uniquement ouvert durant la période la plus tempérée
de l’année, à savoir au printemps et en été, de rares
rapaces montrent le bout de leur bec ! Bienvenue dans
l’antre des animaux de cinéma, capables de reproduire
des scènes spectaculaires sous les feux des projecteurs.
En dehors des réalisations de films et autres documentaires, les animaux coulent des jours paisibles à cette
adresse, tout près de Thonon-les-Bains. Pendant que
des cascadeurs jouent avec les flammes aux côtés de
chevaux parfaitement habiles, Sherkan, l’aigle mascotte
du Léman, prend son envol au-dessus de la crinière des
spectateurs ! Gare à la pluie, qui est susceptible d’annuler
la plupart des shows.
De lieux en lieux
Annecy et le lac  54
Le Grand-Bornand  234
Annemasse  116
Megève  250
Avoriaz  126
Morillon  264
Bonneville  132
Morzine  266
Les Carroz  136
Praz-de-Lys-Sommand  278
Chamonix-Mont-Blanc  141
Praz-sur-Arly  286
Châtel  170
La Roche-sur-Foron  289
La Clusaz  180
Rumilly  295
Cluses  193
Saint-Gervais-les-Bains  308
Combloux  198 Saint-Julien-en-Genevois  314
Les Contamines-Montjoie  203
Sallanches  321
Évian-les-Bains  206
Samoëns  328
Flaine  220
Talloires  334
Frangy  223
Thônes  336
Les Gets  224
Thonon-les-Bains  346
Le long du Thiou à Annecy.
© THIERRY BURDIN – FOTOLIA
54
ANNECY ET LE LAC
Haute-Savoie
Annecy et le lac
© RICHARD MATÉO – FOTOLIA
Annecy doit son surnom de Perle des Alpes à sa situation
exceptionnelle, au pied de la montagne du Semnoz, au
bord du lac d’Annecy, avec une perspective panoramique
exceptionnelle sur le grand lac et les montagnes des
massifs des Bauges et des Aravis. Une photographie
magnifique... digne des plus belles cartes postales ! Le
centre historique d’Annecy borde le nord du lac et s’ouvre,
depuis sa rive nord-ouest, sur la grande esplanade du
Pâquier – où se déroule chaque année début août la
Fête du Lac – en direction d’Annecy-le-Vieux (à ne pas
confondre avec le Vieil Annecy, sa vieille ville), le long
des promenades piétonnes d’Albigny avec le magnifique
Parc de l’Impérial. Ses abords privilégiés, à l’ouest, en
bordure de sa vieille ville, longent les Jardins de l’Europe
que l’on aborde par le romantique pont des Amours en
face de l’île aux Cygnes. On rejoint les quais du Thiou,
le port Napoléon III et de la Tournette que l’on suit en
direction de Sévrier, jusqu’au port des Marquisats qui
privilégie les activités et les sports nautiques... Tous ces
lieux de balades au cœur de la ville multiplient les points
de vue. Le Parmelan, le Veyrier, les Dents de Lanfon,
le massif des Aravis couronnent la rive orientale du
grand et du petit lac ! Au sud, le regard porte jusqu’au
Taillefer et la montagne d’Entrevernes du massif des
Bauges, tandis qu’à l’ouest, la montagne du Semnoz
domine la vieille ville !
Très prisée des visiteurs, elle est surnommée « la petite
Venise » avec ses canaux et ses vannes, érigées et conçues
par l’ingénieur Sadi-Carnot en 1874, qui régulent le
cours du Thiou et le niveau du lac. Construit sur une île
Le lac d’Annecy.
naturelle, le Palais de l’Isle est un des monuments les
plus photographiés du vieil Annecy et le château qui le
surplombe offre un des meilleurs panoramas sur celle-ci.
Elle est aussi la ville de l’archevêque François de Sales,
qui y exerça sa charge de 1602 à 1622.
Cette belle ville est surtout une commune en constant
développement ! Elle a participé activement à l’économie
du département lors de son industrialisation dans
le domaine des équipements (roulements à billes,
lames de rasoir, skis) et de la grande distribution. Elle
est aujourd’hui très active dans le domaine culturel
et favorise un environnement de qualité. Trois manifestations cinématographiques importantes, les JICA
(Journées Internationales du Cinéma d’Animation) fin
mai à début juin, le festival du Cinéma Italien (début
octobre) et la biennale du Cinéma Espagnol en mars ;
des évènements festifs tout au long de l’année avec le
Carnaval Vénitien, les Noctibules (fin juillet), la Fête du
Lac (qui fait le bonheur des visiteurs du monde entier)
et le Annecy Classic Festival (fin août).
Elle s’est ouverte, avec l’aide des communes de l’agglomération, à une culture en réseau qui réunit les meilleures
forces vives pour soutenir les actions culturelles en
direction des citoyens et des visiteurs (la Communauté
d’agglomération d’Annecy a obtenu le label Ville d’art
et d’histoire en 2004). Une ville fleurie que la circulation
encombre à dates régulières, victime de son succès
touristique, et qui ne cesse d’inciter les visiteurs et les
résidents à emprunter les transports en communs et
les pistes cyclables pour bénéficier de ses meilleurs
aspects – depuis 2013, on peut louer directement son
Vélonecy, place de la Gare. Une des villes touristiques
les plus attractives en Haute-Savoie !
Pour s’y rendre - ANNECY ET LE LAC
55
Vélonecy, pour se déplacer en préservant son environnement !
Situé au cœur du pôle d’échange de la nouvelle gare d’Annecy, Vélonecy est un service urbain de
location de vélos simples et accessibles pour se déplacer librement dans l’agglomération d’Annecy.
200 vélos de ville à louer selon ses besoins (journée, semaine, mois ou année), avec des formules
et tarifs adaptés pour les résidents. On peut également y louer des rollers, un VTT, ou un Gyropode
Segway (véhicule électrique monoplace à deux roues). Une excellente initiative verte !
◗ Renseignements : Vélonecy, place de la Gare, Annecy - Ouvert du lundi au samedi : de 9h à 13h et
de 14h à 18h & 04 50 51 38 90 - www.velonecy.com – [email protected]
 OFFICE DE TOURISME
DE L’AGGLOMÉRATION D’ANNECY
Centre Bonlieu
1, rue Jean-Jaurès & 04 50 45 00 33
Voir page 10.
 COMPAGNIE DES BATEAUX DU LAC
D’ANNECY
2, place au Bois
& 04 50 51 08 40
www.annecy-croisieres.com
[email protected]
Bateau croisière en service du 15 février au 21 décembre. MS
Libellule restaurant en service du 4 avril au 16 novembre.
En saison, le MS Libellule est ouvert tous les jours midi
et soir. Réservation recommandée. Forfaits déjeuner
de 55,30 E à 86,70 E et dîner dansant de 58,50 E
à 89,90 E. Forfait L’Estival (croisière 2h, assiette Lac et
Montagne et boisson) : 29,.90 E par adulte, 20,90 E par
enfant -12 ans. Croisières Découverte Grand Lac 1h, du
15 février au 21 décembre 2014 : tarif adulte 14 E, enfant
9,50 E. Circuit omnibus 2h du 19 avril au 28 septembre
2014 : adulte 18 E, enfants 12,40 E. Gratuit pour les
– 5 ans. Restauration. Animations.
Avec sa flotte composée de l’Allobroge, la Belle Etoile, le
Cygne, le Savoie et le fameux et imposant MS Libellule,
la Compagnie des Bateaux du Lac d’Annecy vogue à la
découverte des eaux bordées de paysages de rêve. Vous
ferez au choix une ou plusieurs escales dans de magni-
Pour s’y rendre
En train
 GARE SNCF D’ANNECY
Place de la Gare
& 04 50 33 81 00 / 36 35
www.voyages-sncf.com
Ouvert du lundi au jeudi de 4h30 à 23h30 ; le vendredi et le
samedi de 4h30 à 23h50 ; le dimanche de 5h30 à 23h50.
Une gare toute neuve, moderne et lumineuse, pour une
arrivée en beauté à Annecy. Desservie en moyenne par
5 trajets directs à bord d’un TGV, Annecy est à seulement
3 heures 45 de la capitale en partance de Paris, gare de
Lyon. Bien sûr, pour les nostalgiques ou les amoureux du
train, la ligne Annecy-Paris-Austerlitz par train de nuit
(7 heures 39 de trajet pour 32 E seulement) permet
de réaliser quelques économies en Intercités et de rêver
aux somptueux paysages traversés. Le train est donc
une solution rapide et confortable (et souvent plus
économique) pour relier Annecy à Paris.
En car
 LIHSA
CG 74 - Sous-direction des transports
1, rue du 30e Régiment d’Infanterie
BP 2444
& 04 50 33 51 08 / 04 50 33 50 12
www.cg74.fr
[email protected]
Les lignes interurbaines de Haute-Savoie (LIHSA) sont
un regroupement des transporteurs de voyageurs
haut-savoyards, sous l’égide du conseil général. Une
cinquantaine de lignes vous transportent à travers
tout le département.
DE LIEUX EN LIEUX
 SAVOIE MONT BLANC TOURISME
& 0 820 00 73 74 / 04 50 51 32 31
www.savoie-mont-blanc.com
Le site internet de cette structure rassemble les informations des deux départements de Savoie et Haute-Savoie,
un haut lieu du tourisme de la région Rhône-Alpes.
Savoie Mont Blanc Tourisme en assure la promotion
touristique via les informations communiquées par
les offices de tourisme des deux départements : événements, activités, hébergements, visites... Ainsi, le visiteur
peut construire selon sa destination géographique
ou ses centres d’intérêt, sur mesure, son itinéraire et
son programme de visites pour ne rien manquer des
« incontournables » à découvrir en Savoie. Une fois les
destinations choisies, un lien direct permet de faire
ses réservations auprès des agences locales habilitées.
On peut également se renseigner « en live » sur la
météo et le trafic routier avant de se rendre sur un
lieu de visite. L’essentiel de la Savoie réuni sur un site
presque exhaustif !
fiques petits ports comme Veyrier-du-Lac, Doussard,
Duingt, Talloires et Angon. Des petites pauses pour
profiter du bien-être des rives du lac d’Annecy. En saison
– il est prudent de réserver –, on embarque pour un
tour de lac avec une vue panoramique depuis le pont du
bateau. Les plus romantiques n’hésiteront pas à dîner et
danser à bord du MS Libellule pour profiter davantage
des merveilles naturelles du lac. Visitez Annecy et son lac
autrement… Partagez le temps d’un instant la douceur
de vivre annecienne, ouvrez les yeux et la magie de la
balade en bateau fera le reste !
56
ANNECY ET LE LAC - Pour y circuler
Pour y circuler
Transports en commun
SIBRA (SOCIÉTÉ INTERCOMMUNALE DES
 BUS DE LA RÉGION ANNÉCIENNE)
21, rue de la Gare & 04 50 10 04 04
www.sibra.fr – [email protected]
Ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 19h ; le samedi
de 9h à 12h et de 14h à 17h. Ticket à l’unité : 1,40 E.
Gratuité pour les enfants de moins de 5 ans. Carnet de
10 tickets adultes : 10,30 E. Carnet de 10 tickets jeunes :
7,40 E. Carnet de 10 tickets Corails : 8,50 E (+ de
65 ans). Pass Alizé 24h : 3,50 E. Pass Alizé 7 jours :
14,60 E. Abonnement : 5 E + 42 E/mois ou 318 E
par an (adulte). Abonnement 135 E par an (jeunes) et
181 E par an (+ de 65 ans).
Annecy n’a rien à envier aux autres villes françaises
de même taille dans l’organisation de ses transports
en commun : 342 kilomètres de lignes desservent
144 000 habitants dans la ville et son agglomération
(soit 13 communes pour 767 points d’arrêt) et 26 lignes
régulières. A Annecy, on peut sauter dans le bus de 5h30 à
21h. 4 lignes Dimbus fonctionnent les dimanches et
jours fériés sans oublier les 3 lignes Noctibus pour les
soirées jusqu’à 1h00 (sauf dimanches et jours fériés).
On remarque la modernité du parc : la majorité des
véhicules sont très récents garantissant ainsi confort et
silence. On apprécie le pôle d’échanges juste en face de
la gare qui nous facilite toutes les correspondances en un
même point sans compter les liaisons avec les trains et
les cars. Des dessertes qui se modifient et s’élargissent :
à noter un bus toutes les 15 minutes en moyenne pour
se rendre sur le site de l’hôpital d’Annecy à Metz-Tessy.
Des points de vente de tickets qui se densifient dans la
plupart des tabacs-presse de la ville et des communes
environnantes. Du matériel spécifique bien pratique
dans des bus à plancher plat idéal pour l’accessibilité
aux handicapés et aux poussettes. On aime aussi la ligne
d’été qui nous emmène jusqu’au sommet du Semnoz
tous les week-ends et jours fériés de juin et tous les
jours en juillet-août avec ou sans notre VTT ; un bon
moyen de foncer sur les sentiers uniquement dans le
sens de la descente ! Alors laissez donc votre voiture,
soyez Futé vous verrez que vous gagnerez du temps et
de l’argent en empruntant quotidiennement les bus
du réseau SIBRA ! Et si vraiment vous êtes contraints
d’utiliser votre véhicule personnel, pensez à le garer sur
les parcs relais et parcs de proximité situés aux entrées
d’Annecy, c’est si bon de ne pas oublier la qualité de l’air
surtout aux abords du lac le plus pur d’Europe. Le bus
deviendra alors un choix naturel.
Transports verts
Taxis
ALLEGO
 2, avenue des Hirondelles
& 04 50 08 00 80 / 06 452 842 00
www.allego-transfert.com
[email protected]
Sur réservation.
Cette compagnie de taxis dessert toute l’agglomération
d’Annecy, notamment pour les transferts centre-villeaéroport ou aéroport-centre-ville en direction de Genève
ou de Lyon Saint-Exupéry. Un chauffeur, anglophone au
besoin, vous conduira à destination. Sur réservation,
notamment sur Internet, vous bénéficirez de tarifs
réduits ou forfaitaires.
Location de voitures
AAA FRANCE CARS
 24, avenue du Parmelan
& 04 50 45 08 44
 AVIS
Place de la Gare
Gare SNCF & 08 20 61 16 68
www.avis.fr
Avis est un loueur de voiture. Mais pas seulement !
Au-delà de la seule location de voiture, les agents d’Avis
conseillent et renseignent sur le choix du véhicule, sur les
services, les accessoires… De la simple réservation d’une
journée à plus d’une semaine, Avis s’engage sur plusieurs
critères, sans doute les plus importants. Proposition
d’assurance, large choix de véhicules de l’économique
au prestige (petites citadines, berlines équipée, 4x4,
cabriolets, minibus, prestige etc…) avec un système
de réservation rapide et efficace3. Réservations sur avis.
fr ou via un conseiller par téléphone.
 BUDGET
Gare SNCF
Place de la Gare
& 04 56 41 80 05 / 09 77 40 32 32
www.budget.fr
[email protected]
Budget France est l’un des principaux loueurs mondiaux,
et il propose certainement le meilleur rapport qualité/
prix. Les réservations peuvent se faire sur le site, qui
propose également des promotions temporaires. En
agence, vous trouverez le véhicule de la catégorie
choisie (citadine, ludospace économique ou monospace
familial…) avec un faible kilométrage et équipé des
options réservées (sièges bébé, porte skis, GPS…) ;
 CAR’GO
5 bis, avenue de Chevêne
& 08 25 16 17 16 / 04 50 52 85 91
[email protected]
 DLM
11, avenue de Chevesnes
& 04 50 51 74 74
www.dlm.fr
[email protected]
 EUROPCAR
3 quater, avenue de Chevéne
& 04 50 51 40 05 / 0 825 35 83 58
www.europcar.fr
[email protected]
◗ Autre adresse : 8, rue Côte-Merle – Meythet
& 04 50 51 40 05
58
ANNECY ET LE LAC - Pour y circuler
 HERTZ
15 bis, rue de la Gare
& 04 50 51 19 89
www.hertz.fr
Stationnement
ANNECY PARKINGS
 Parking Hôtel-de-Ville
& 04 50 33 87 99
www.annecy.fr
[email protected]
Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h30 à
17h. 1re 1/2h gratuite, 1h : 1,10 E, 2e heure : 1,30 E, 3e
heure : 1,30 E et 1 E chaque heure suivante de 7h à
20 h. (ticket perdu : 20 E).
La ville d’Annecy met à votre disposition 8 parkings
gratuits (1 428 places, dont le plus grand se trouve sur la
place des Romains), environ 2 523 places aménagées en
zones d’horodateurs et 10 parkings payants (3 375 places,
dont le plus grand se trouve à Courier). La quasi-totalité
des parkings payants sont sous terre et la ville a tout mis
en œuvre pour les rendre accueillant et lumineux. La ville
d’Annecy gère elle-même ses parkings. Pour les résidents
et les personnes exerçant une activité en centre-ville, des
formules attractives d’abonnement sont possibles. Pour
les touristes, les plages horaires de certains parkings sont
étendues. Dans tous les parkings, la première 1/2h reste
gratuite, ce qui laisse le temps d’aller faire une course
dans le secteur) et un tarif préférentiel de 0,40 E par
heure la nuit entre 20h et 7h a été mis en place. Partout
à travers la ville, il existe des possibilités de laisser son
véhicule.. A noter l’effort particulier fait en direction
du parking des motos, avec une plaquette spécifique
signalant tous les emplacements réservés aux motos.
Points d’intérêt
VIEILLE VILLE D’ANNECY
 A deux pas de l’hôtel de ville, on devine tout de suite
quand on quitte la ville plus ou moins nouvelle pour
entrer dans la Vieille Ville : voici en effet des petites
rues sinueuses, au maillage irrégulier hérité du
Moyen Age, voici de vieilles maisons aux fenêtres à
meneaux géminées, des arcades où se tenaient jadis
les commerces ou des portes en bois surmontées d’un
arc en accolade. Et des portes d’accès monumentales
subsistent encore comme la Sainte-Claire. Au passage,
les linguistes vont nous expliquer l’origine de l’expression
trier sur le volet : au Moyen Age, la rue formait l’axe vital
de la ville, alors très étroite et bordée d’échoppes diverses
où les artisans étaient regroupés par métiers. Mais il ne
faut pas s’y tromper : les acheteurs potentiels n’entraient
pas toujours à l’intérieur des boutiques. Les marchands
ouvraient leurs volets et y posaient une partie de leurs
biens : les clients triaient alors les marchandises sur le
volet ! Plus globalement, il faut savoir que la décrépitude
et les taudis menaçaient l’ensemble du site, quelque
temps après la Seconde Guerre mondiale. Et ce sont au
moins trois décennies d’efforts conjoints, des élus, des
commerçants et d’une minorité active d’habitants, qui
l’ont réellement sauvé. On a alors dû traiter presque à
la fois tous les canaux, l’ensemble du mobilier urbain
et toujours davantage de façades. La voirie s’adaptait
en même temps au sans-voiture.
Monuments
BASILIQUE DE LA VISITATION
 20, avenue de la Visitation
& 04 50 45 22 76
www.diocese-annecy.fr
oOuvert tous les jours de 7h à 12h et de 14h à 18h. Label
Tourisme & Handicap.
La basilique, bâtie au XXe siècle est reconnaissable par
son style inclassable et par sa situation géographique :
elle domine la ville d’Annecy comme une mère veillant
sur ses enfants ou sur ses brebis. Son élément le plus
représentatif est la flèche du clocher-porche surélevé,
atteignant 72 m.
Homme de foi né au château de Sales près de Thorens,
saint François de Sales était destiné par son père à la
vie politique. Il fait ses classes à Annecy où il engage
son avenir sur les voies de la prière. Après de brillantes
études, il est ordonné prêtre en 1593. Nommé à 35 ans
coadjuteur de l’évêque de Genève, monseigneur Granier,
il lui succède bientôt à Annecy. Il chargera en 1610 sa plus
grande pénitente, Jeanne de Chantal de fonder avec lui
l’ordre de la Visitation, afin de visiter et donner assistance
aux pauvres. Mort à Lyon, il fut canonisé en 1665 et
proclamé docteur de l’Eglise en 1877. Sa dépouille, ainsi
que celle de sainte Jeanne de Chantal, repose dans la
nouvelle basilique de la Visitation d’Annecy.
Saint François de Sales, sa doctrine et son action
demeurent vivants dans le cœur de tous les Anneciens.
 CATHEDRALE SAINT-PIERRE
Rue Jean-Jacques-Rousseau
& 04 50 38 88 88
Au départ, sa construction devait servir à l’ordre strict
des franciscains, au XVIe siècle, avec une façade de style
Renaissance surmontée d’une rosace, des frontons
triangulaires et des pilastres. Par la suite, cette église
devient la cathédrale provisoire de l’évêque de Genève,
en résidence à Annecy. L’intérieur s’apparente au dernier
style gothique avec un chevet orné d’une œuvre de
Mazzola (XVIIIe siècle), ainsi qu’une autre attribuée
au Caravage. Au XIXe siècle, elle devient la cathédrale
du diocèse.
 CHÂTEAU D’ANNECY
Place du Château
& 04 50 33 87 30
musees.agglo-annecy.fr
[email protected]
Basse saison : ouvert du mercredi au lundi de 10h à 12h
et de 14h à 17h. Haute saison : tous les jours de 10h30 à
18h. Haute saison du 1er juin au 30 septembre. Fermetures
exceptionnelles les 1er janvier, 20 et 21 avril, 1er mai, 11 mai,
25 décembre. Gratuit jusqu’à 12 ans. Adulte : 5,20 E.
Enfant (de 12 à 25 ans) : 2,60 E (& demandeurs d’emploi).
Groupe (5 personnes) : 4 E. Billet jumelé château/palais
de l’Ile : 7 E tarif unique.
Points d’intérêt - ANNECY ET LE LAC
 ÉGLISE SAINT-FRANCOIS-DE-SALES
Quai du Semnoz – Rue Saint-Maurice
& 04 60 38 88 88
Datant du XVIIe siècle, l’église abritait jadis les sépultures de saint François de Sales et de sainte Jeanne de
Chantal, les deux fondateurs de l’ordre de la Visitation,
béatifiés puis canonisés. Devenue lieu de pèlerinage,
Saint-François reçoit les hommages des souverains
européens, mais la Révolution française va mettre fin à
la liesse. Après avoir subi les vicissitudes de l’histoire, elle
fut rachetée par la ville en 1968. Elle abrite un Mémorial
Saint-François-de-Sales, en hommage au saint homme.
 LE CONSERVATOIRE D’ART ET D’HISTOIRE
18, avenue de Trésum
& 04 50 51 02 33
Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 18h. Gratuit.
Le bâtiment de l’ancien Grand Séminaire, construit entre
1684 et 1688 et remanié dans les siècles qui suivent, a
été acquis en 1973 par le conseil général pour accueillir
les archives départementales et différentes collections
artistiques. Inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des
Monuments historiques en 1974, il devient Conservatoire
d’Art et d’Histoire. Suite au déménagement, en 2001,
des archives départementales, le Conservatoire d’Art
et d’Histoire rassemble les services de la Direction des
affaires culturelles (Archéologie, Collections, Gestion des
subventions, Mémoire et Citoyenneté), l’office départemental d’action culturelle, l’Ecole des Gobelins ainsi
qu’une salle de répétition pour l’Orchestre des Pays
de Savoie mais également la CITIA (Cité de l’Image en
mouvement) qui propose une exposition sur le cinéma
d’animation.
DE LIEUX EN LIEUX
 ÉGLISE NOTRE-DAME-DE-LIESSE
Place Notre-Dame
Au cœur de la vieille ville, cette église Notre-Dame-deLiesse faisait partie d’une collégiale fondée en 1360.
En 1566, l’église a conservé le célèbre Saint-Suaire
(aujourd’hui dans la crypte de l’église du Saint-Suaire
à Turin) qui, selon la légende, a enveloppé le corps du
Christ. Détruite sous la Révolution française, l’édifice
actuel fut reconstruit au milieu du XIXe siècle représentant
le style néoclassique sarde.
Du 1er juin au 30 septembre tous les jours 10h30-18h. Du
1er octobre au 31 mai du lundi au samedi et le 1er dimanche
de chaque mois, 10h-12h/14h-17h. Fermé le mardi et les
jours fériés. Gratuit.
Situé à deux minutes du Musée-château, autre site
d’exposition de l’Agglomération d’Annecy, Citia Exposition
offre une découverte du cinéma d’animation. CITIA
Exposition présente les prémices et le développement
de cet art en s’appuyant sur la collection de cinéma
d’animation, étroitement liée au Festival International
du Film d’Animation. Enrichie de prêts internationaux,
l’exposition nous conduit au cœur du processus de
création de l’image animée, par un parcours thématique
présentant appareils, créations originales et univers
d’auteurs. Régulièrement, des expositions temporaires
nous offrent un regard différent sur les studios français
d’animation.
© DGPMARTIN – FOTOLIA
Par ses différentes étapes de construction, le château
témoigne de l’histoire de la ville. La partie la plus
ancienne de la construction est la tour de la Reine, à
l’entrée, massive et robuste, datant du XIIIe siècle. Au XIVe
siècle est érigée la première partie du logis Nemours, sur
l’initiative des comtes de Genève, elle prendra le nom
de Vieux Logis avec la construction d’un complément au
XVIe siècle, logiquement baptisé Logis Neuf. Entre-temps,
le premier duc de Savoie a fait ajouter, au milieu du XVe
siècle, la tour et le logis Perrière. Après l’incendie de
1952, le château fut menacé de destruction et fut sauvé
grâce à la Société des Amis du Viel Annecy. Un musée
installé dans le Logis Nemours présente en permanence
des collections très variées (art, archéologie, nature),
tandis que la tour Perrière se consacre aux lacs alpins
(voir plus loin). Noter enfin que sur demande diverses
visites guidées peuvent être organisées pour des groupes,
scolaires ou autres.
59
 ÉGLISE SAINT-MAURICE
Face à l’Hôtel de Ville
Rue Saint-Maurice & 04 50 45 08 56
Cet édifice d’architecture gothique trapu, du XVe siècle,
possède une façade austère et triste, à la différence de
son intérieur, particulièrement de son chevet. Le chœur
est orné de sculptures aux formes d’angelots portant les
attributs du cardinal de Brogny datant de 1422, père de
cette église et de l’ordre de dominicains.
A voir : les peintures murales découvertes lors d’une
campagne de restauration en 1953.
Musées
 CITÉ DES TECHNIQUES DE L’IMAGE ET
DE L’ANIMATION (CITIA)
Conservatoire d’art et d’histoire
18, avenue de Trésum & 04 50 33 87 30
www.citia.info
[email protected]
La basilique de la Visitation
à Annecy.
60
ANNECY ET LE LAC - Points d’intérêt
Le titre « Maître Restaurateur » : un engagement de qualité
Le titre « Maître Restaurateur » affirme le savoir-faire des meilleurs professionnels de la restauration
traditionnelle indépendante. Ce titre, décerné par l’Etat, valable 4 ans, est un gage de confiance et de
transparence pour tous ceux qui affectionnent la cuisine française. L’obtention de ce titre se fait dans
le respect d’un cahier des charges : relation avec les clients, aménagements intérieurs, équipements
extérieurs, règles d’hygiène et de sécurité. Le « Maître Restaurateur » doit privilégier une cuisine
authentique à partir de produits du terroir, sans avoir recours à des plats préparés. Il doit privilégier, de
même, une alimentation saine (produits frais) et proposer une diversification des plats. Etre « Maître
Restaurateur » c’est avant tout garantir le maintien de son engagement pour la qualité. Ce titre a
été créé en 2007, et l’on dénombre actuellement au moins un Maître Restaurateur par département
métropolitain. Le site officiel www.maitresrestaurateurs.com vous fournira tous les renseignements
nécessaires sur ce label.
 MUSÉE-CHATEAU D’ANNECY
Place du Château
& 04 50 33 87 30
musees.agglo-annecy.fr
[email protected]
Basse saison : ouvert du mercredi au lundi de 10h à 12h et
de 14h à 17h. Haute saison : tous les jours de 10h30 à 18h.
Gratuit jusqu’à 12 ans. Adulte : 5,20 E. Enfant : 2,60 E.
Groupe (5 personnes) : 4 E. Visite guidée. Animations.
Dominant la Vieille Ville, le château d’Annecy permet
de visiter bien plus qu’un château. C’est pourquoi
on emprunte sans hésitation la « rampe » qui mène
jusqu’aux fortifications pour passer une demi-journée
à la découverte de l’histoire de la ville, mais aussi à la
découverte du milieu naturel. L’histoire de ce château
remonte au XIIIe siècle, alors qu’il est la résidence des
comtes de Genève. Sa vocation « résidentielle » plutôt
que défensive s’affirmera par la suite et lui donnera cette
allure particulière avec ses nombreux logis. Abandonné
au XVIIe siècle, le château servira de caserne militaire
jusqu’en 1947 avant d’être racheté par la ville d’Annecy
en 1953 pour en faire un musée. En plus des nombreuses
expositions que l’on peut admirer au château, il ne faut
pas manquer de visiter l’Observatoire régional des lacs
alpins pour comprendre le rôle majeur des cinq lacs
alpins de Savoie et Haute-Savoie, lesquels représentent
plus de 60 % des eaux stagnantes en France ! Une visite
étonnante qui mérite bien quelques efforts pour monter
jusqu’au château.
 LE PALAIS DE L’ILE – CIAP
3, passage de l’Isle
& 04 50 33 87 30
musees.agglo-annecy.fr
[email protected]
Basse saison : ouvert du mercredi au lundi de 10h à 12h
et de 14h à 17h. Haute saison : tous les jours de 10h30 à
18h. Gratuit jusqu’à 12 ans. Adulte : 3,70 E. Enfant (de
12 à 25 ans) : 1,70 E. Groupe (5 personnes) : 2,80 E.
Billet jumelé château-palais de l’Ile : 7 E.
Avec le lac, le Palais de l’Ile est l’autre emblème d’Annecy.
Un bâtiment qui fend de son étrave de pierre les eaux du
canal du Thiou. Ce bâtiment, construit sur une île rocheuse
naturelle, est d’abord une maison forte qui abritera un
atelier monétaire et la prison. Citée pour la première fois
en 1325, cette maison forte deviendra officiellement le
Palais de Justice de l’Ile, avant d’être affectée au XVIIIe
siècle à des fonctions administratives, tout en conservant
son rôle principal de prison jusqu’en 1864. Sauvé de la
démolition, le Palais de l’Ile est classé aux Monuments
Historiques en 1900 et il abrite désormais le Centre
d’interprétation de l’Architecture et du Patrimoine,
ainsi qu’un parcours muséographique pour aller à la
découverte de l’histoire de ce lieu unique. On apprécie
l’allure de ce bâtiment du XIIe siècle, installé comme sur
une presqu’île, avec ses épais murs de pierre qui plongent
directement dans l’eau et en font une super-vedette pour
d’innombrables caméras touristiques. Le Palais de l’Ile
abrite régulièrement des expositions.
 LE MUSÉE SALÉSIEN
Basilique de la Visitation
20, avenue de la Visitation
& 04 50 45 22 76
[email protected]
Ouvert tous les jours, sauf le mardi de 10h à 12h et de
14h à 18h. Entrée gratuite.
Le musée siège dans le sous-sol du monastère et abrite
des pièces se rapportant à la vie de saint François de Sales,
c’est du nom de ce saint qu’émane l’adjectif salésien. Un
musée pas bien grand qui retrace le parcours du grand
homme de foi, mais qui peut impressionner les enfants
du fait du gisant dans son cercueil de verre.
Balades, flâneries
LE JARDIN ALPIN DU SEMNOZ
 Sommet du Semnoz
& 04 50 67 37 34
Il s’agit d’une portion d’alpage maintenu dans un état
aussi proche que possible du milieu naturel permettant
de découvrir la botanique de moyenne montagne. Les
plantes et arbustes sont étiquetés au fil de la saison d’été
dans un espace offrant un accès facile. Il est restauré et
entretenu chaque année par les bénévoles de la FRAPNA
(association de protection de la nature) grâce au soutien
financier du syndical intercommunal.
Retrouvez l'index général en fin de guide
Le couvert - ANNECY ET LE LAC
Le couvert
L’ALOUETTE
19, avenue du Rhône
& 04 50 52 35 35
www.restaurant-lalouette.fr
[email protected]
Ouvert tous les jours. Menus de 13 E à 32 E. Plat du jour :
11 E. Menu du jour : 17 E. Menu express : 13 E. Menu
Découverte : 26 E. Terrasse. Parking, WIFI.
Si l’on ne peut plus parler de surprise, le Futé recommandant l’Alouette depuis des années, ce restaurant
gastronomique n’en finit pas de nous étonner et chacune
de nos visites est une nouvelle occasion de nous régaler.
De même, s’il faut mentionner que l’Alouette partage le
même bâtiment que l’hôtel Best Western, l’établissement
 L’APPART DU DIX-SEPT
17, rue du Pâquier
& 04 50 45 59 89
www.lappartdu17.fr
[email protected]
Ouvert toute l’année. Du lundi au samedi le soir ; du
mardi au vendredi le midi. Bar ouvert de 19h à 3h. Fermé
les 2 premières semaines d’août. Menu enfant : 10 E.
Formule du midi : 18,50 E (entrée, plat et dessert). Plat
du jour : 10 E. Formule midi 2 plats : 15 E. Menu soir :
35 E. Planches apéro servies à toute heure en soirée.
Définir une adresse n’est jamais chose aisée et L’Appart
du Dix-Sept ne peut se réduire à des termes comme
« restaurant le plus swag de la ville » (pour les plus
anciens, traduisez par le plus cool et branché), car cela
mettrait de côté un point essentiel de cette adresse :
c’est un authentique restaurant gourmand. Et même
si l’on est fan des jeudis électro où le son dans L’Appart
est simplement excellent, on est aussi fan (et dans
le désordre) de l’accueil, du décor, de l’ambiance et,
bien sûr, d’une cuisine qui sait s’adapter à nos envies
modernes tout en respectant notre amour du bon
produit et de la tradition du bien-manger. Mais pour
découvrir cet Appart vraiment pas comme les autres, il
faut d’abord passer sous les arcades, s’engouffrer dans
un passage et monter à l’étage pour arriver dans un
univers splendide créé par Christine Baquet-Porcel et
Jean-Claude Hatem. Harmonie des couleurs, beauté
des formes, jeux de matières, tout est mis en œuvre
pour notre bien-être, à commencer par la gentillesse et
le sourire du service. Le midi, L’Appart offre une escale
idéale en pleine ville. Un peu plus tard, on revient pour
l’apéro dès 19 heures pour découvrir une belle carte de
cocktails et de verres surprenants avant de passer à table.
DE LIEUX EN LIEUX
7367
22, faubourg Sainte Claire
& 04 50 65 00 25
http://restaurant-le-7367.com
[email protected]
Ouvert du mardi au dimanche de 11h30 à 23h30. Menus
de 29 E à 69 E. Menu enfant : 11 E (menu bébé à
6 E). Formule du midi : 19 E (café compris). Formule
2 plats : 16 E. Plat du marché : 14 E.
7367, une combinaison de chiffres qui a un Sens. Et pour
le découvrir, pas besoin d’être matheux, simplement
curieux, qualité essentielle justement pour être Futé.
7367, adresse originale où l’on communique autrement
– la clé de codage est disponible sur le site Internet et
chaque mois une phrase codée permet de gagner un
apéritif maison –, mais où l’on mange avec gourmandise
et délice une cuisine créative qui sait raconter de belles
histoires. Premier bonheur, la petite terrasse lounge
posée sur les pavés de la Vieille Ville dans ce faubourg
paisible. Coralie nous accueille avec le sourire dans une
salle où le mobilier a été renouvelé, toujours dans le
souci de recevoir les gourmands dans les meilleures
conditions. Le temps de déchiffrer le code – parents
et enfants se prennent au jeu –, chacun découvre la
carte préparée par le chef Frédéric. Cuisine de saison
qui évolue au gré des produits du marché – 99 %
de produits frais –, cuisine de qualité inspirée par
des associations audacieuses et gourmandes, cuisine
parmi les plus surprenantes et les plus savoureuses
que l’on ait pu goûter. Quelques exemples de plats :
foie gras poêlé aux fruits rouges et fleur de cactus,
nems revisités au reblochon fermier ou carpaccio à
la main de Bouddha et fricassée de homard bleu, une
merveille jamais vue pour seulement 19 E. A suivre,
un saumon frais en feuilles de bananier à la thaï, un
bonbon d’agneau croustillant et son jus réduit au thym
et une exceptionnelle entrecôte Wagyu, de type Kobé,
une viande persillée délicieuse, servie avec un écrasé de
pommes de terre maison à l’huile de truffe. Gentillesse
du service, mise en effervescence des sens, sans oublier
la sélection de vins qui nous accompagnent jusqu’au
dessert : ile flottante revisitée au Bounty, mystère d’une
sphère ou un champagne très gourmand. A noter, un
menu particulièrement adapté à l’éducation gourmande
des enfants. Une adresse 3883 !
a dépassé le niveau des « restaurants d’hôtels » que
l’on trouve ailleurs. Décor à la fois lumineux, s’ouvrant
sur l’extérieur, chaleureux et contemporain, alors que
l’accueil et le service se montrent impeccables, l’Alouette
a le bon goût d’exposer les œuvres d’artistes régionaux.
Mais l’artiste que l’on préfère à l’Alouette, c’est celui
qui officie derrière les fourneaux depuis mai 2013.
David Mirailles fait partie de ces chefs que l’on suit
avec un intérêt gourmand. Après un apprentissage à
La Châtaigneraie, des passages dans des brasseries,
palaces et hôtels de luxe, avant d’occuper un rang de
chef au Buldo, une guinguette moderne des bords de
Saône à Lyon, le chef a su mettre sa touche personnelle
et créative à la carte de l’Alouette. Travaillant uniquement
avec des produits frais de saison, David Mirailles nous
présente une carte où les « classiques » se laissent
bousculer avec délice : foie gras mi-cuit aux éclats de
châtaignes pour commencer ; à suivre, pour un chef qui
aime travailler aussi bien les poissons que les viandes,
truite farcie, jus au génépi ou carré d’agneau rôti, jus au
miel. Bien sûr, la carte aura changé avec la saison, mais
on espère bien retrouver un délicieux pain perdu aux
graines de pavot, glace chocolat blanc, ou une tartelette
sablée à la praline pour terminer. Les formules du midi
continuent de compter parmi les meilleurs « plan Futé »
de la ville. Une Alouette qui ne cesse de prendre de
la hauteur, alors que ses prix ne s’envolent pas. Voilà
l’adresse Futé par excellence.
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ANNECY ET LE LAC - Le couvert
Lounge n’est pas le mot, mais détente assurée quand on
commande sur une carte ouverte sur le monde, imaginée
et réalisée par le chef David Cendrier. La carte évolue
au rythme des saisons et l’on a pu se régaler cet hiver
d’une délicieuse tatin de courge butternut, pleurotes et
rouelles de diots grillés, suivie d’une présa de cochon
ibérique aux graines de moutarde, gratin de pommes
de terre au comté et fondue d’oignons (à moins de
préférer les excellents risottos maison), pour terminer
avec de fameux nems de chocolat Inaya, chantilly aux
agrumes et Cointreau. À noter : le menu « éducatif » des
plus intéressants pour les enfants qui peuvent manger
comme les grands et une belle carte des vins, exclusivement pour les grands. À vous de trouver votre définition
de L’Appart du Dix-Sept, une adresse résolument Futé
dans tous les cas.
 LE BANC D’ARGUIN
36, avenue de Chambéry
& 04 50 51 03 78
www.restaurantpoissonannecy.com
[email protected]
Ouvert tous les jours le midi et le soir. Formules de 14 E
à 48 E. Moules frites : 14 E.
Une adresse comme une oasis de fraîcheur inattendue
sur l’avenue de Chambéry, où l’on se gare facilement
dans un parking privé pouvant recevoir voitures
et motos. Une adresse Futé comme vous aimez en
découvrir en parcourant un guide, le nôtre, qui ne se
contente pas de vous promener comme des touristes
dans la Vieille Ville. Une adresse vraiment gourmande
au départ d’une belle balade le long du Thiou jusqu’au
lac et bien plus loin... puisque cette enseigne est un
hommage au fameux Banc d’Arguin apparaissant à
l’entrée du bassin d’Arcachon. Même dans la salle,
grâce à un habile éclairage, les heureux gourmands
auront l’impression d’être au bord de l’océan et de
faire escale dans un petit port de pêche où l’on trouve
les meilleurs produits. A commencer par les huîtres
et les poissons frais, préparés dans les règles de l’art.
Dans la salle du fond, une table d’hôtes rapproche les
convives, alors que l’on peut dîner en tête à tête en
salle ou en terrasse et que l’ambiance musicale est du
meilleur goût. Et le meilleur reste à venir, avec un coup
de cœur du Futé pour une cuisine qui met à l’honneur
d’excellents produits, tout en veillant à maîtriser les
cuissons réalisées à la plancha. En vedette, les produits
de la mer avec les huîtres du Banc d’Arguin, les chipirons
et les poissons -sole, bar- cuits à la perfection ou des
moules frites de qualité. Mais la vedette leur est volée,
à notre avis, par un magret de canard au miel -cuit lui
aussi à la plancha- qui reste une véritable révélation.
Le tartare maison est excellent et mérite à lui seul le
déplacement, tout comme le généreux Pavé d’Arguin.
Pas besoin de dessert quand on peut savourer un
authentique fromage de brebis basque accompagné
de sa confiture de cerise noire. Enfin, la carte des vins
permet de se faire plaisir avec de grandes maisons
bordelaises –Château Smith Haut Laffite, Château
Carbonnieux...– à des prix abordables. Une adresse
qui réjouit le Futé qui vous invite à faire une escale
gourmande au Banc d’Arguin.
BATEAU RESTAURANT LIBELLULE
2, place aux Bois
& 04 50 51 08 40
www.annecy-croisieres.com
[email protected]
Ouvert du 4 avril au 16 novembre. Bateau croisière. Basse
saison : fermé dimanche soir et lundi. Haute saison : ouvert
7j/7. Départ à 12h30 et 20h30. Embarquement 30 min
avant. Réservation recommandée. Forfait croisière de
58,50 E à 89,90 E et le midi de 55,30 E à 86,70 E.
Forfait L’Estival : 29,90 E/adultes et 20,90 E/enfants.
Croisière pont supérieur : 16 E/adulte et 12,10 E/enfant.
Croisières « découverte » Grand Lac 1h, du 15 février au
21 décembre : tarif 14 E/adulte, 9,50 E/enfants. Circuit
omnibus : 2h du 19 avril au 28 septembre : 18 E/adulte,
12,40 E/enfant. Gratuité pour toutes les prestations pour
les – 5 ans. Terrasse. Animations.
A 12h30 ou 20h30, embarquez pour une croisière
gourmande à bord du fameux MS Libellule qui se laisse
glisser au fil des eaux claires du lac que l’on aime à dire
« le plus pur d’Europe » ! Ce bateau célèbre fait partie
du décor des Anneciens. Les promeneurs l’admirent
depuis les Jardins de l’Europe, amarré au port situé aux
portes de la vieille ville. Et on ne vante plus les mérites
d’une escapade romantique un soir d’été sous un ciel
étoilé. De jour comme de nuit, vous serez subjugués
par les mille couleurs et reflets que renvoie le miroir
d’eau aux différentes heures de la journée. Et si on
n’oublie pas les images féeriques de ce repas croisière,
le bonheur se trouve aussi dans des assiettes préparées
avec grand soin par un chef -Philippe Chirat-, dont les
menus changent régulièrement. Vous l’aurez compris,
vos papilles ne s’ennuieront pas non plus, avec des
formules variées où s’entremêlent les grandes spécialités
de poissons de lac (petite friture, duo d’omble chevalier
et féra), spécialités régionales ou assiettes gourmandes
qui se construisent selon les inspirations nordiques,
Sud-Ouest... du chef ! Le tout accompagné d’un bon
vin... de Savoie, tout de même ! Après les fromages des
alpages, un méli-mélo de desserts bien présentés avec
par exemple la tarte aux myrtilles. Le soir, la chanteuse
Marilyn donnera une note supplémentaire de douceur à
votre dîner croisière. Une balade unique pour découvrir
le lac d’Annecy, ses paysages, ses propriétés de bords de
lac, ses plages, depuis le pont supérieur du MS Libellule
et sa vue panoramique.
LE BELVÉDÈRE
7, chemin du Belvédère
& 04 50 45 04 90
www.belvedere-annecy.com
[email protected]
Ouvert toute l’année. Le lundi et du jeudi au samedi le soir ;
du jeudi au lundi le midi. Réservation recommandée. Menus
de 58 E à 105 E. Formule du midi : 32 E (idée retour
du Marché à midi en semaine). 4 chambres de 135 E à
200 E selon la chambre et la période. Petit déjeuner :
12 E. Jardin. Terrasse.
Dans le ciel gourmand d’Annecy, le Belvédère compte
parmi les plus belles étoiles auxquelles on puisse
accéder. Profitant d’une situation exceptionnelle à
2 minutes du centre-ville, ouvrant sur un paysage de
Le couvert - ANNECY ET LE LAC
 BOEUF PATATE
9, rue Perrière
& 04 50 32 60 59
http://boeufpatate.com
Ouvert du mardi au samedi le midi et le soir. Ouvert le
dimanche, en été. Carte : 27 E environ (plat et dessert).
Menu dégustation : 31 E. Terrasse.
Après les excellents Contresens et le Café Brunet, voici
un nouveau café culinaire du grand chef Laurent Petit.
En plein cœur de la Vieille Ville, sous les arcades médiévales, ce nouveau lieu gourmand est un hommage du
chef doublement étoilé à son père artisan boucher.
Un retour aux sources en somme pour un homme
amoureux des bons produits, à commencer par la
bonne viande – souvent de races locales et rassises
30 jours et davantage – que l’on vient savourer dans
une salle chaleureuse décorée avec goût ou en terrasse
protégée. Bœuf Patate, l’enseigne résume parfaitement
un concept simple, la meilleure viande accompagnée
de « patate » en toute simplicité ou presque. Car ce qui
est simple est souvent le plus difficile à réussir et il faut
tout le talent de l’équipe de Laurent Petit pour nous
préparer un exceptionnel tartare de charolais, comté
3 ans d’âge et truffe fraîche, présenté à l’ardoise du
jour. Parmi les déjà « classiques » de la carte, le fameux
« Hambur’goût », et des inédits à découvrir, comme
cet étonnant tartare de bœuf et huîtres fines de Claire
parfaitement réussi. Incontournable, la côte de œuf de
race Abondance rassise trois semaines à partager les
yeux dans les yeux pour les amoureux gourmands. Les
« patates » se déclinent en excellente purée au beurre
des Alpes, farcement savoyard, en cornet de frites
fraîches ou en pressée de pommes de terre au lard.
Pas de bœuf ni de patate en dessert, mais un « Tube »
chocolat du Clos (des Sens bien entendu) et une carte
des vins qui met la Mondeuse à l’honneur. Un pur
bonheur et une nouvelle adresse Futé.
LE CHALET A CRÊPES
1, rue Vaugelas
& 04 50 51 69 18
Haute saison : ouvert tous les jours. Fermé le dimanche
en basse saison.
Annecy perdrait beaucoup de sa saveur sans le Chalet à
Crêpes. Mais ne parlons pas de malheur et continuons de
savourer, à deux pas du lac et de l’esplanade du Paquier, du
centre Bonlieu et de la Vieille Ville, des rues commerçantes
et des rues piétonnes – bref, au cœur battant d’Annecy
– les meilleures crêpes que l’on ait pu goûter. Dans ce
lieu ouvert sur la rue comme une invitation gourmande
à faire une pause à toute heure de la journée, on est reçu
par l’homme le plus charmant et le plus gentil que la Terre
ait porté. Le bonus, c’est que cet homme adorable, affable
et souriant – présent depuis 15 ans en ce lieu pour notre
plus grand bonheur – est également un authentique
Maître Crêpier formé en Bretagne qui prépare, sous nos
yeux gourmands, les meilleures compositions de crêpes.
Impossible de résister, même après un repas complet au
restaurant, hiver comme été, à l’envie de venir croquer
dans une délicieuse galette maison réalisée avec des
produits rigoureusement sélectionnés ou dans une crêpe
dont les variantes nous permettent de revenir chaque jour !
Au comptoir ou à l’emporter, il faut juste choisir son délice
du jour : de la caramel beurre salé maison, toujours notre
préférée, à la Grand-Marnier, toutes les crêpes offrent des
instants de bonheur à partager. Moments auxquels on
ajoute une chantilly Fontainebleau maison pour fondre de
plaisir, un véritable chocolat chaud maison à l’ancienne,
un café de qualité, un jus de fruits frais centrifugé à la
seconde ou des yaourts à boire fermiers signés Pierre Gay.
Une adresse parmi les plus Futé, à inscrire au patrimoine
gourmand de la ville.
CHEZ MAMIE LISE
11, rue Grenette
& 04 50 45 41 18
www.mamie-lise.com
Ouvert toute l’année. Tous les jours de 12h à 14h et de
19h à 22h. Menus de 28 E à 41 E. Menu enfant : 14 E
(jusqu’à 12 ans). Plat du jour : 11,90 E. Formule 2 plats :
15,70 E. Menu du jour : 19,60 E. Terrasse.
S’il ne faut pas pousser mémé dans les orties, Le Petit Futé
pousse tous les gourmands Chez Mamie ! Sans aucun doute
l’un des meilleurs restaurants de spécialités régionales
au cœur d’Annecy. Mamie Lise, c’est une terrasse aux
portes de la vieille ville, juste ce qu’il faut pour éviter la
bousculade estivale. Ce sont aussi trois salles superbes, où
chaque objet de décoration rend hommage à la vie dans
nos montagnes, qui abritent pas moins de 110 convives.
Et pourtant, Le Petit Futé vous conseille fortement de
réserver votre place, car l’excellente réputation des lieux
peut vite voir Mamie afficher complet. Il serait quand
même dommage de ne pas pouvoir goûter, dans un
ravissant décor rustique, aux nombreuses spécialités
de la maison, toujours servies avec le sourire par un
personnel aussi efficace que jovial. Après un apéritif
fruité, le repas commence avec un gratiné à l’oignon,
ses croûtons aux trois fromages, sa julienne de jambon
cru ou une terrine maison aux parfums de saison. On
continue au fil de l’eau avec des filets de perche accompagnés de grosses frites ou de délicieuses goujonnettes
de féra en croûte de reblochon et jambon de montagne.
DE LIEUX EN LIEUX
carte postale, cette étoile brillante offre un refuge à
tous les amoureux de nature désireux de marier environnement et raffinement dans un univers gourmand.
Dans leur superbe demeure du XIXe siècle, Delphine
et Vincent Lugrin nous reçoivent dans une ambiance
délicieusement décalée. Beauté du site, on le répète,
grandeur d’une demeure romantique qui a pris des
allures contemporaines jusque dans les 4 chambres où
l’on peut prolonger le bonheur d’être au Belvédère, tout
est mis en œuvre pour notre plus grand bien-être. Vincent
Lugrin le proclame moins fort que d’autres, mais il fut lui
aussi l’élève de Marc Veyrat. Du « maître au chapeau »,
il a gardé les saveurs des plantes sauvages et l’audace
créatrice mêlée de respect des produits, comme autour
de ce foie gras que l’on découvre mi-cuit parfumé de
vanille des îles Bourbon et compotée de figues. La féra
du Léman est travaillée en tartare, le bar de ligne a son
dos cuit à la vapeur 44 degrés à cœur, servi avec son olive
verte virtuelle, tandis que les viandes se déclinent selon
les arrivages du boucher. Le Cigare en chocolat noir fourré
d’une mousse café, encore une création maison, accompagné d’un étonnant sorbet au cigare Montecristo n° 4, est
un incontournable pour terminer un repas inoubliable. Un
Belvédère qui nous emmène bien au-dessus de ce monde.
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ANNECY ET LE LAC - Le couvert
Côté terre, il ne faut surtout pas manquer la côte de
bœuf Simenthal et les tartares de charolais. Mais les
immanquables restent les spécialités maison réalisées
avec soin et des produits de qualité : diots « d’chez nous »
rôtis et braisés à la branche de sapin servis avec un gratin
de crozets, rôti de filet « d’Caïon » en croustillant de lard
fumé aux herbes puis gratiné au reblochon, les fameuses
fondues préparées avec des fromages sélectionnés par
le MOF Pierre Gay et des raclettes du même tonneau.
L’ardoise du jour réserve aussi de belles suprises avec un
cappuccino de champignons en espuma de truffe ou un
suprême de volaille fermière sauce yasia au citron, pour
terminer avec un tiramisu aux fraises. Dans toutes les
circonstances, l’adresse Futé par excellence.
LES CHINEURS DE LA CUISINE
Porte de l’Horloge
26, rue Sainte-Claire & 04 50 10 02 18
www.chineursdelacuisine.com
[email protected]
Ouvert toute l’année. Tous les jours le midi et le soir. Menus
de 27 E à 37 E. Menu enfant : 11 E. Formule du midi :
16,50 E (entrée, plat et dessert). Plat du jour hiver : 10 E.
Formule 2 plats : 13,50 E. L’été, la formule du midi est
remplacée par une grande salade repas. Terrasse.
Dans ce faubourg charmant de la Vieille Ville, une maison
s’appuie sur la porte de l’Horloge. Là, Les Chineurs de la
cuisine nous proposent dès les beaux jours une petite
terrasse des plus agréables sur les pavés des rues piétonnes.
Quel plaisir de s’attabler chez Nicolas et Philippe qui nous
reçoivent toujours avec le sourire et mille attentions qui
font notre bonheur tout au long du repas. Dans la salle,
on se régale autant d’admirer un décor composé d’objets
chinés qui donne une âme aux murs de pierre et un
esprit « décalé » d’une élégance folle, entre matériaux
bruts, dorures des cadres et confort des sièges d’où l’on
ne veut plus repartir. Bien sûr, Futé vous conseille de
réserver, car Les Chineurs rencontrent un succès largement
mérité, mais le service de Philippe et la cuisine de Nicolas
comptent parmi les meilleurs de la ville ! Il faut préciser
que les maîtres des lieux n’ont jamais dévié d’un iota de
leur philosophie qui a fait leur succès : seuls les produits
frais ont accès à la cuisine, les sélectionnant parmi des
producteurs locaux. Ainsi, le chef, habile technicien, fin
connaisseur des produits, réalise une cuisine créative,
raffinée et généreuse, comme on les aime. Les couleurs
et les odeurs conditionnent le goût, avec des associations
pertinentes que ce soit en viande ou en poisson. Ce
printemps, un foie gras de canard aux épices fait maison
ou un thon mi-cuit au soja et gingembre confit pour
commencer. A suivre, un surprenant et délicieux pavé
de cabillaud aigre doux à l’ananas ou une merveilleuse
lotte rôtie et son crémeux de topinambour. Le tartare, à
seulement 17 E, est excellent et la cassolette de ris de
veau et quenelles aux morilles nous emmène directement
au paradis. Autre bonheur des Chineurs, les harmonies
mets et vins proposés par Philippe. Le plaisir se prolonge
avec les desserts, comme ce Délice de chocolat blanc aux
poires et ce fameux Café très gourmand selon l’inspiration
du chef. Un Futé de l’Année de nouveau récompensé cette
année. Des assiettes qui étonnent, un service qui n’est pas
en reste, une petite maison qu’il est bon de découvrir
régulièrement…
LA CIBOULETTE
10, rue Vaugelas
Cour du Pré Carré & 04 50 45 74 57
www.laciboulette-annecy.com
[email protected]
Ouvert du mardi au samedi le midi et le soir. Réservation
recommandée. Menus de 57 E à 70 E. Menu Inspiration
du Marché : 36 E. Terrasse.
Nouvelles étoiles françaises pour les hôtels de tourisme
Malgré plusieurs remaniements depuis la création du classement hôtelier en février 1986, il s’est avéré que
cette ancienne méthode de classement ne garantissait plus la position des établissements français face à
leurs concurrents internationaux. Ce classement, qui allait de 0 à 4 étoiles, se positionne aujourd’hui de 1 à
5 étoiles. Vous n’apercevrez plus ces panonceaux octogonaux bleus ornés d’étoiles, ceux-ci seront relayés
par des panonceaux rectangulaires. A ces nouveaux panonceaux, une nouvelle identification. Ainsi donc,
la couleur rouge bordeaux et argent est réservée au rang de 1 à 4 étoiles, la couleur dorée, le 5 étoiles. La
mention « palace » peut apparaître en sus des 5 étoiles. Cela signifie que les établissements bénéficiant de
cette appellation officielle ont répondu aux conditions d’éligibilité fixées par l’Agence du développement
touristique de la France (Atout France). Elle est délivrée pour une période de 5 ans (contre un classement
définitif auparavant) par le ministère chargé du tourisme. Cette nouvelle réforme s’appuie sur deux axes
principaux : la restructuration des critères et les formalités pour le classement. Le tableau du classement
comportant ces nouveaux critères se divise en 3 catégories : équipements, services clients, accessibilité et
développement durable. A titre d’exemple, 1 étoile équivaut à un hôtel économique (surface minimum
d’une chambre 9 m², hors sanitaires, publics ou privés, superficie des espaces communs 20 m²), 2 et
3 étoiles à un hôtel milieu de gamme (surface minimum d’une chambre double 9 m² hors sanitaires pour
les 2 étoiles / 13,5 m² sanitaires inclus pour les 3 étoiles, superficie des espaces communs 50 m². Accueil
assuré dix heures par jour, personnel bilingue), 4 et 5 étoiles à un hôtel haut de gamme et très haute
gamme (chambres spacieuses, accueil 24h/24 pour les hôtels de plus de 30 chambres. Personnel trilingue,
services clientèle dont le service en chambre. Pour le 5 étoiles, autres prestations : service voiturier,
conciergerie, équipements spécifiques, climatisation obligatoire... une liste non exhaustive. En effet,
246 nouveaux critères ont été établis, très exigeants au niveau du confort et de la qualité du service. Le site
officiel www.atout-france.fr propose un registre consultable gratuitement par le public.
Le couvert - ANNECY ET LE LAC
LE COCHON À L’OREILLE
Passage Golliardi
Quai Perrière & 04 50 45 92 51
www.cochon-annecy.com
Ouvert toute l’année. Tous les jours le midi et le soir. Fermé
le lundi d’octobre à mars. Menu enfant : 7 E. Formule :
18 E (midi et soir). Terrasse.
Surprenant ! Qui pourrait s’attendre à trouver un tel
restaurant sur le quai Perrière, à l’entrée du Vieil Annecy.
Il faut être curieux, lire le Futé, ou les deux qui vont de
pair, pour tendre l’oreille à cette adresse gourmande
et étonnante. L’un des restaurants les plus agréables
– charte Qualité Tourisme – de ce secteur hautement
touristique. Une adresse pas comme les autres où l’on
vient saluer les quelque 800 petits cochons disséminés
un peu partout dans l’établissement – les parents comme
les enfants sont émerveillés par le décor et les figurines
porcines – et se régaler d’une cuisine qui rend largement
hommage à l’animal fétiche de la maison. La terrasse
offre un refuge paisible non loin du flux des passants
et réserve le même accueil chaleureux qu’une salle où
les groupes peuvent trouver refuge pour célébrer tout
type d’événements (anniversaires, enterrements de vie
de jeune fille ou de garçon, séminaires...). A la carte,
délices de cochon avec une terrine de lentilles aux pieds
de cochon, à suivre un filet mignon sauce aux cèpes, un
carré de porc, une joue de porc en cassolette, des pieds de
cochon panés ou une andouillette de qualité moutarde
à l’ancienne. Pour varier les plaisirs, des salades repas,
un saumon fumé maison, une blanquette de lotte au
safran ou un filet de bœuf façon Rossini. Coupes glacées
ou marinade d’orange pour terminer en douceurs. Du
décor aux assiettes en passant par le service, tout est
bon dans ce Cochon recommandé par le Futé.
CONTRESENS
10, rue de la Poste & 04 50 51 22 10
www.closdessens.com
[email protected]
Ouvert du mardi au samedi le midi de 12h à 14h et le
soir de 19h30 à 22h30. Réservation recommandée. Vin
au verre. Formules de 16 E (entrée et dessert) à 30 E
(entrée, plat, légume et dessert). Accès aux fauteuils
roulants sur la terrasse uniquement. Accueil des groupes.
Terrasse. Salon privatif avec cheminée.
9 ans d’existence pour le ContreSens, 10 ans en 2015.
Laurent Petit, chef doublement étoilé du merveilleux
Clos des Sens, est un visionnaire de génie. Un génie
justement récompensé, puisque son ContreSens, café
culinaire première version – depuis, le chef en a ouvert
d’autres, (à retrouver dans notre guide) –, affiche un BIB
Gourmand depuis 8 ans et un Renard amplement mérité.
Au cœur d’Annecy, non loin de la gare comme du lac et
de la Vieille Ville, le ContreSens se remarque d’abord
par sa terrasse colorée aux beaux jours et sa façade
orangée qui ne manque pas de goût. Comme ce cube
qui nous présente le fameux « Hambur’goût » du jour.
Toujours en avance sur son temps, Laurent Petit nous
proposait des hamburgers différents et, aujourd’hui,
ce sont 4 « Hambur’goût » que l’on retrouve selon le
jour de la semaine. Lors de notre venue, un vendredi,
le Hambur’goût, à 13,50 E, était composé de saumon
bio mi-fumé, de fenouil et de citron confit. Un régal.
Dans un cadre ravissant, aux lignes contemporaines
renouvelées, et une atmosphère conviviale dynamisée
par une équipe jeune, on se régale des propositions
(A, B, C et D, de l’entrée au dessert à assembler selon
ses envies) de saison du chef Georges : truite fumée,
vinaigrette d’aromates et béarnaise à la roquette, poêlée
de calamars giga, citron coriandre, gambas sauvages
grillées, condiment céleri branche et côtelettes d’agneau
aux herbes, purée d’ail doux ; choix de légumes avec des
frites de polenta ou un wok de légumes ; pour terminer
avec les fromages de Pierre Gay, l’incontournable Mars
destructuré ou un Feuille à feuille à la vanille. Une
adresse Futé de bon sens.
 LA CUISINE DE WADAD
3, rue Sommeiller & 04 50 66 80 72
Ouvert du lundi au samedi le midi et le soir. Réservation
recommandée. Carte : 30 E environ. Plat du jour : 15 E.
Une nouvelle enseigne aux parfums du Liban remplace
le regretté Vitto depuis avril 2013. Elle n’en est pas moins
excellente ! La Cuisine de Wadad privilégie les produits
frais, cuisinés à la minute – un atout non négligeable. La
carte, plutôt bien fournie, suggère à la fois des recettes
traditionnelles puis des saveurs asiatiques, du Japon et
de Thaïlande. Ce n’est pas un hasard ! Jefferson Nash,
propriétaire de ce restaurant-traiteur, aime les voyages...
une passion qui se ressent clairement dans les assiettes.
La chef Samira nous fait alors découvrir des mets excquis
dans une ambiance purement libanaise. On s’y croirait !
La seule ombre au tableau serait le site Internet qui
demeure inexistant, même si les étoiles fusent sur la
page Facebook officielle.
DE LIEUX EN LIEUX
Vous rêvez de faire une balade gourmande dans les
étoiles ? Le Petit Futé vous présente La Ciboulette, sans
aucun doute possible l’étoile la plus accessible de l’univers
gourmand d’Annecy. Accessible par son emplacement
exceptionnel, dans une cour discrète à deux pas du
lac, en plein cœur de ville. Accessible par la gentillesse remarquable de son accueil pour une adresse qui
perpétue le meilleur de la tradition depuis vingt-huit ans
maintenant. Accessible avec des menus dont les tarifs
offrent le meilleur rapport qualité/prix d’une catégorie où
les prix s’envolent vers les sommets. Bref, La Ciboulette
de Marie et Georges Paccard est sans conteste l’une des
adresses les plus Futé de nos « débuts de mois ». Dans un
cadre feutré, que l’on pourrait qualifier de « romantique
contemporain », le chef nous délivre sa vision, toujours
juste, d’une cuisine faite d’une belle maîtrise mise
au service de la création inspirée par les produits du
moment. À l’image de la salle et du service, le bon goût
l’emporte brillamment dans des assiettes parfaitement
dressées : coquilles Saint-Jacques de Normandie rôties,
râpé de truffes Mélano, crémeux de topinambour ou un
fameux homard bleu de l’Atlantique sorti de sa coque et
grillé, marinade aux parfums du Pays basque et chorizo. À
suivre, une grosse sole en filets, raviole de langoustines,
bouillon mousseux de carapace ou un cœur de ris de veau
crousti-moelleux, premières asperges de la Durance,
salsifis en spaghetti, jus à la diable. Ne pas manquer la
poire de Haute-Savoie dans tous ses états, croustillant
nougatine, cœur coulant, caramel cacahuètes pour
terminer en beauté. Remarquable carte des vins avec
plus de 300 références à partir de 30 E. Une grande
adresse accessible est une adresse parmi les plus Futé.
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ANNECY ET LE LAC - Le couvert
EL CARIÑO
13, rue Royale
Passage des Sorbiers & 04 50 45 12 58
Ouvert midi et soir du mardi au samedi. Ouvert du mardi
au samedi le midi et le soir. Menus de 29,50 E à 42 E.
Formule du midi : 17 E (menu Affaire). Plat du jour :
9,50 E.
C’est pour découvrir une adresse comme El Carino que
vous faites confiance au Futé. A deux pas de toutes les
attractions de la Vieille Ville et de la zone piétonne, ce
restaurant – ouvert depuis 6 ans – ne se donne qu’aux
gourmands curieux avides de vraies bonnes adresses. En
effet, on ne passe pas par hasard dans ce petit passage
reliant la rue Royale et la place des Cordeliers pour
tomber sur El Carino. Sans aucun doute le restaurant où
règne la meilleure ambiance tous les jours de la semaine
et encore davantage le mercredi soir lors des soirées
musicales avec plusieurs musiciens jouant en live. Un
véritable petit coin de paradis caché qui ne s’offre qu’à
celles et ceux qui veulent aller à la rencontre des autres
et d’une cuisine pleine de soleil préparée avec passion.
El Carino – qui signifie « le chéri » en espagnol –, c’est
tout le talent d’un couple charmant – qui a accueilli une
petite et ravissante Sana l’an passé – qui met tout en
œuvre pour nous faire passer des instants délicieux. Tout
commence par un apéro tapas servi par le souriant Moez
ou une pastilla de chèvre chaud au sésame et au miel.
Saveurs chaudes et assiettes généreuses avec, côté mer,
des gambas rôties accompagnées de légumes ou un filet
de daurade en croûte de jambon serrano, et, côté terre,
une entrecôte à la poêle sauce foie gras avec sa purée
maison, un merveilleux agneau salmarejo ou un tajine
de poulet aux figues, amandes et légumes. Influences
espagnoles, orientales et notes du terroir pour terminer
avec une crème catalane aux framboises, un surprenant
entremet pistache au sucre pétillant ou un millefeuille
de fruits exotiques. Une adresse parmi les plus Futé où
l’on voudrait que notre repas se prolonge indéfiniment.
L’ESQUISSE
21, rue Royale & 04 50 44 80 59
http://esquisse-annecy.fr
Ouvert le lundi, le mardi et du jeudi au samedi le midi et le
soir. Réservation recommandée. Menus de 37 E à 60 E
(2 à 3 plats, fromage et dessert). Formule du midi : 23 E
(2 plats. Formule 3 plats : 31 E).
Ouverte depuis mai 2011 par Magali et Stéphane
Dattrino, L’Esquisse ne cesse de séduire de nouveaux
convives et se distingue pour sa cuisine raffinée à prix
raisonnable. Stéphane, le chef, a fréquenté les grandes
maisons étoilées de Laurent Petit (Le Clos des Sens à
Annecy-le-Vieux) et de Jean-Paul Lacombe (Léon de
Lyon). Accueillis par Magali Dattrino, talentueuse sommelière (belle carte de vins de région, à prix sages), on entre
dans une salle intime (18 couverts) et confortable, au
décor chaleureux tout en restant zen : tonalités crème
et marron glacé. Aux murs, les « esquisses » du père de
Magali auquel le restaurant rend hommage. La cuisine
est contemporaine, épurée, délicate, et les produits
de saison sont savamment travaillés. Des textures et
des goûts tissés avec justesse ; une cuisson à basse
température qui exalte la fraîcheur d’une viande ou
d’un poisson accompagné de sa tombée de légumes
finement travaillés. On se délecte encore du foie gras
cuit au gros sel, shiso, carotte-gingembre en aigre-doux,
des Saint-Jacques juste saisies à la plancha, du suprême
de canard « colvert » sauvage, du cœur de ris de veau
sauvage et son cappuccino au parfum de sous-bois. Le
dessert ravit les palais : tarte friande à la crème de citron
Kalamansi poudrée de noix de coco torréfiée, Tout choc’
associant onctuosité, moelleux et croquant des chocolats
de la gourmandise. Pour savourer la quintessence de
L’Esquisse, ne surtout pas manquer le menu Inspiration,
véritable concrétisation dans l’assiette d’une sublimation
des produits de saison. Une belle adresse gastronomique,
une cuisine de haut vol, esthétique et gourmande. À
découvrir absolument !
L’ESTAMINET
8, rue Sainte-Claire
& 04 50 45 88 83
www.lestaminet-annecy.com
Ouvert toute l’année. Ouverture 7j/7 en juillet et août.
Fermeture le dimanche soir et lundi. Réservation
recommandée. Carte : 15 E environ. Menu enfant : 8 E.
Vin au verre. Moules-frites de 14,80 E à 18,90 E. Terrasse.
Rue Sainte-Claire, au cœur battant du Vieil Annecy, une
profusion de restaurants et, au milieu, vous qui vous
demandez où aller faire une pause vraiment gourmande ?
Si vous lisez le Futé, c’est justement pour vous arrêter à
l’Estaminet, l’adresse Futé par excellence ! Une terrasse
sur les pavés et sur la façade une enseigne qui nous
emmène quelque part entre le Nord de la France et la
Belgique, dans un Estaminet où s’affichent les bières
Stella Artois et Leffet dès l’entrée. La porte franchie, la
salle s’ouvre d’abord sur un bar où l’on vient goûter à la
chaleur de l’accueil et aux fameuses bières. Ensuite, on
découvre les salles, en profitant toujours d’un service
adorable qui met tout, mais vraiment tout, en œuvre
pour faire de notre repas un moment délicieux. Ambiance
conviviale et « populaire » dans un Estaminet où l’on ne
triche pas, ni avec les sentiments ni avec la qualité des
plats servis généreusement. Bonne humeur et bonne
chère pour partager, à deux, en famille, en groupe
d’amis..., le plaisir d’une cuisine savoureuse. Parmi
les incontournables de la maison, le fameux Napoléon
de saumon fumé maison et blinis de pomme de terre,
servi comme toutes les salades en petite et grande
version. Ensuite, les fameuses moules servies dans leur
caquelon, plusieurs déclinaisons possibles dont une
Royale avec bisque de homard, langoustines et noix
de Saint-Jacques, accompagnées de délicieuses frites.
Mais encore, des filets de perche meunière, le pavé de
thon à la plancha, les spécialités fromagères – avec une
boîte chaude au camembert et des fondues de qualité,
d’excellents tartares et un Esta burger qui en surpasse
bien d’autres. Vins de vignerons sélectionnés et bières
de premier choix, sans oublier une intéressante carte
de cocktails. Un extra Estaminet au palmarès du Futé.
LE FRETI
12, rue Sainte-Claire
& 04 50 51 29 52 – www.lefreti.com
Ouvert toute l’année. Tous les jours le soir à partir de
19h ; le dimanche et les jours fériés le midi. Fondues
Le couvert - ANNECY ET LE LAC
 IMPÉRIAL PALACE – LA VOILE
Allée de l’Impérial & 04 50 09 30 00
www.hotel-imperialpalace.fr
Ouvert tous les jours le midi et le soir. Menu unique à 45 E.
Menu enfant : 15 E. Formule du midi : 30 E. Brunch du
dimanche : 35 E. Réservation conseillée.
Dans le cadre de l’embellissement de l’Impérial Palace
qui souffle ses 100 bougies de la plus belle des manières,
Futé n’a pas pu attendre l’arrivée du grand Chef lyonnais
Jean-Christophe Ansanay-Alex – son Auberge de l’Ile
fait partie de nos restaurants préférés et il apportera son
concours à l’élaboration de la nouvelle carte de La Voile
– pour goûter au bonheur de s’attarder à une table qui
monte, comme le reste de l’établissement, en gamme.
Déjà, cette année, La Voile peut afficher ses trois fourchettes obtenues dans un célèbre guide rouge, distinction
largement méritée. A l’heure traditionnelle des repas,
mais aussi en dehors avec une petite restauration, La
Voile nous plonge dans un cadre ravissant, celui d’une
salle mariant le style d’origine de ce superbe bâtiment
avec des notes plus contemporaines, dans un décor
chaleureux et apaisant avec le lac en toile de fond, sur
Angon
Le charmant hameau d’Angon, au bord du
lac, se découvre après le village de Talloires.
Son impressionnante cascade naturelle est
cachée dans les falaises qui bordent le lac. Sur
les rives, on s’arrête au panneau indiquant le
chemin menant à la cascade (parking prévu)
et l’on commence son pèlerinage vers la
découverte de ce lieu encore sauvage. En
tongs à la sortie de la plage, il est fortement
déconseillé d’emprunter ce sentier quelque
peu glissant (bonnes chaussures de marche
conseillées) qui, après une petite heure
d’efforts, mène à la tumultueuse cascade.
Les passages creusés dans la falaise sont
parfois si petits qu’une seule personne peut
s’y faufiler, mais au terme du défilé et de
quelques cascades… on est saisi par la
vision de cette chute d’eau qui saute d’une
quarantaine de mètres, dans une étroite
cuvette rocheuse, et plonge dans un lagon
turquoise avant de filer tout droit vers le lac.
Ce toboggan naturel se mérite, mais c’est
également à ce prix que la nature autour de
ce lieu touristique est encore préservée.
la terrasse dès que le temps le permet. Service parfait et
cuisine savoureuse préparée avec des produits de grande
qualité, d’une grande justesse dans les accords et d’une
belle technicité : pressée de volaille et d’écrevisses aux
poivrons, confiture de tomates poivrées roquette ; bûche
de saumon fumé, eau de concombre en gelée et crème de
citron confit ; foie gras de canard et langoustine brioche
aux épices et marmelade de coings ; à suivre, une féra de
lac beurre blanc aux câpres, légumes fane glacés ; homard
bleu sauce homardine à la citronnelle, risotto crémeux ;
une côte de veau farcie en croûte d’herbes polenta cœur
reblochon et fricassée de champignons ou un filet de
bœuf race montbéliarde, crème aux morilles, pomme
fondante et jeunes légumes. Pour terminer avec une
Poire de Savoie pochée au vin rouge sur un moelleux au
chocolat noir ou une sphère chocolat coulis et émulsion
mandarine. Très belle carte des vins. Une Voile qui nous
ouvre des horizons gourmands. Une Voile et un Impérial
particulièrement « Futé ».
 CHEZ INGALLS
29 bis, rue Vaugelas & 04 50 45 25 96
www.chezingalls.fr
[email protected]
Ouvert du mardi au samedi le midi et le soir. Menus de
25,50 E à 41 E. Plat du jour : 9,50 E. Plat du jour et
café gourmand : 15,50 E.
C’est souvent dans les arrière-cours que l’on fait les meilleures cuisines. Pas la peine de chercher une petite maison
dans une prairie d’Annecy, mais de suivre le Futé qui vous
conduit, depuis la rue Vaugelas, dans un passage menant
à la superbe terrasse, loin de l’agitation du centre-ville
et si proche de tous les sites de shopping et patrimoine,
d’une adresse qui compte parmi les plus Futé de la ville.
DE LIEUX EN LIEUX
de 13,80 E à 19 E. Raclettes de 13,60 E à 13,80 E.
Brisgotte : 20,30 E.
Il y a la version « simple » qui nous ferait dire : « Etre Futé,
c’est aller au Fréti ». Tout simplement parce que le Fréti
est, depuis 40 ans cette année – voir notre encadré –, la
meilleure adresse d’authentiques spécialités régionales
de la ville et que cela ne se discute même pas. Et puis, il
y a la version où l’on en dit davantage aux petits curieux
qui veulent savoir pourquoi le Fréti est, à juste titre, une
institution gourmande où il est conseillé de réserver
sa table pour être certain de se régaler. Au cœur du
Vieil Annecy, cette belle maison qui était autrefois une
crèmerie abrite désormais le meilleur restaurant savoyard
que l’on connaisse. Il faut passer la porte, monter à
l’étage et découvrir un univers où le sourire est toujours
de mise. Accueil vraiment adorable, un modèle du
genre, dans une salle atypique et chaleureuse où l’on se
retrouve vraiment autour d’une table sur des banquettes
arrondies. A l’image de l’accueil, le service commet
un sans-faute pour nous servir une cuisine mêlant le
meilleur de la tradition avec des produits régionaux de
grande qualité et créativité avec des plats imaginés par
l’excellent Hervé Collomb. Au Fréti, ce n’est pas une ni
deux, mais 16 fondues toutes merveilleuses que l’on vous
sert, dont 13 peuvent être servies individuellement. Des
fondues uniques réalisées à partir de fromages – comté,
fribourg, emmental, beaufort... – affinés dans les caves
de la maison pour exprimer pleinement leurs arômes. La
raclette fermière au lait cru est servie à volonté, comme
les autres, alors que d’autres spécialités savoyardes nous
invitent à revenir aussi souvent que possible : charcuterie
de haute qualité, gratin de crozets, berthoud, diots au
vin blanc et tomates... Sans oublier notre coup de cœur
pour la fabuleuse Brisgotte que vous ne mangerez qu’au
Fréti, un pain surprise rempli de vacherin fribourgeois
qui se commence comme une raclette et qui se termine
comme une fondue. Un délice. La carte des vins nous fait
atteindre d’autres sommets, ceux d’un plaisir à partager.
L’adresse Futé par excellence.
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ANNECY ET LE LAC - Le couvert
A l’abri des regards, c’est là que les véritables gourmands
se retrouvent pour partager des moments de convivialité autour d’une table faite de plaisirs. Le décor est
simplement incroyable. De la terrasse chauffée qui prend
vite des airs de vacances à l’autre bout du monde à la
salle composée d’éléments héréroclites qui se marient
parfaitement ensemble, des larges lattes de parquet
massif à l’aspect rustique aux coussins en fourrure
douillets en passant par les luminaires emplumés et
l’ambiance sonore des plus agréables, tout est parfait.
L’équipe dirigée par l’excellent Nicolas Thomé est à
l’image des lieux : parfaite. Souriante et efficace, elle
met tout en œuvre pour notre bonheur. Place à la cuisine,
elle aussi parfaite. Derrière les fourneaux, Mathieu
Chauvin – secondé par un merveilleux chef pâtissier,
Teddy Second – nous régale de plats de saison, dans
la plus belle « simplicité », celle voulue par M. Paul
Bocuse en personne pour mettre en valeur la qualité
des produits proposés. Parmi les nombreux délices :
mignon de porc, rouget snacké sur lit d’asperge, une
fameuse côte de bœuf, un Ingall’s burger qui surpasse
tous les autres burgers, un excellent tartare de bœuf
au couteau... Belle carte des vins pour accompagner le
tout et desserts d’exception pour terminer en douceurs :
fraisier, entremet au chocolat, cœur coulant au caramel
ou un café plus que gourmand. L’adresse « discrète » qui
fait du bruit aux oreilles des Futé.
 L’ALPIN
5, rue Sainte-Claire
& 04 50 45 30 79
Ouvert le lundi, le mercredi, le jeudi et le samedi le midi ;
tous les jours le soir. Ouvert le dimanche soir en juillet
et août. Carte : 28 E environ (uniquement à la carte de
25 E à 30 E). Terrasse.
L’Alpin règne en son domaine. Un domaine qui s’étend
sur la gastronomie des Alpes. Un domaine gourmand où
L’Alpin nous convie sans nous prendre pour des touristes,
en nous proposant sans aucun doute le meilleur rapport
qualité/prix de sa catégorie. S’arrêter chez L’Alpin, c’est
à la fois la certitude, au cœur de la Vieille Ville, d’être
toujours reçu avec le sourire – celui de Laurent, le gérant
des lieux, et de Carl –, d’être confortablement installé
dans une salle chaleureuse – cheminée « classique »
au rez-de-chaussée et à l’éthanol à l’étage pour une
ambiance romantique en diable – et aux allures superbes
de chalet de montagne croisé avec un bistrot et de
savourer les meilleures spécialités alpines. Michel,
talentueux cuisinier, s’inspire des recettes traditionnelles des Alpes pour nous livrer sa version délicieuse
d’une cuisine généreuse réalisée à partir de produits
de qualité. Après la planche mixte qui accompagne
l’apéritif, le repas commence par la fameuse soupe à
l’oignon servie dans un bol ou une assiette montagnarde
bien composée. Parmi les spécialités incontournables,
le Trio savoyard – crozets aux cèpes, gratin de diot à la
raclette, tartiflette, charcuterie et salade mêlée – est
CITY TRIP
BY
un « must » qui ne coûte que 22 E. La fondue amène
d’autres instants de bonheur, tout comme la salade de
filets de perches marinés pochés ou le civet de joue de
porc et son gratin savoyard en saison. Carte des vins
régionaux pour déguster une mondeuse Arbin ou un
chignin Bergeron. Pour prolonger le plaisir d’être chez
L’Alpin, un fromage blanc fermier avec miel et amandes
ou un moelleux au chocolat tiède et sa glace vanille. Le
meilleur chemin pour aller chez L’Alpin, c’est de suivre
un Renard conquis qui a trouvé l’une des adresses les
plus Futé de la ville.
L’AFFAIRE DE GOÛTS
6, rue Joseph-Blanc
& 04 50 45 43 75
www.laffairedegouts-annecy.fr
[email protected]
Ouvert du mardi au dimanche le midi ; du mardi au
samedi le soir. Menu enfant : 10,50 E. Formule du midi :
17,50 E (3 plats). Plat du jour : 11,50 E. Formule midi
2 plats : 15 E. Menu soir à 30 E.
Choisir un restaurant est parfois affaire de goût. Mais
choisir L’Affaire de goûts – et on insiste bien sur le
pluriel –, c’est s’assurer de choisir parmi les meilleurs
restaurants de la ville une table de qualité pour satisfaire
toutes les envies. Situation idéale pour ce restaurant
repris l’an passé par les adorables et très professionnels
Jacques Brosse et Dean, deux personnes influencées
par leur parcours. Le premier a travaillé dans de belles
maisons en Grande-Bretagne. Le second est inspiré par
son pays et sa ville : Hongkong. L’association de ces deux
hommes de talent dans cette maison au cœur d’Annecy
– au carrefour des rues commerçantes, des bords du lac
et de la vieille ville – donne un résultat remarquable, à
tel point qu’il est prudent de réserver sa table pour être
assuré de savourer une cuisine « fusionnelle », 100 %
maison, réalisée avec des produits de qualité, servie
dans des assiettes dressées avec goût elles aussi. Accueil
et service impeccables pour un repas qui se tranforme
en enchantement. Chaque jour, la formule de midi
nous propose un poisson frais, comme ce cabillaud
au beurre blanc aux épinards en branche, et des plats
de saison, avec cet hiver une soupe de légumes, suivie
d’une andouillette au four et sa polenta. À la carte, qui
change avec les saisons, un foie gras de canard maison
pain de campagne grillé, un étonnant et délicieux filet
de poulet mariné à la cacahuète et noix de coco puis
poêlé et son riz blanc ou des filets de perche au jus de
vin, légumes sautés. Ne pas manquer les spécialités
maison que sont les beignets de reblochon au miel ou
un merveilleux reblochon fumé maison au bois, lard
fumé et pommes de terre. Les pâtisseries maison sont
du même niveau, comme ce moelleux au chocolat ou
cette tarte normande aux pommes calvados et chantilly.
Carte des vins de circonstance pour une Affaire de
Goûts qui se classe parmi les restaurants les plus Futé.
WEEK-ENDS ET
COURTS SÉJOURS
LA PETITE COLLECTION QUI MONTE
plus d’informations sur
www.petitfute.com
Le couvert - ANNECY ET LE LAC
LE LILAS ROSE
Passage de l’Evêché & 04 50 45 37 08
Ouvert tous les jours le midi et le soir. Plat du jour : 9,80 E.
Menu du jour servi uniquement à midi : 17,90 E. Menu :
19,90 E. Menu enfant : 8,80 E.
A quoi servirait le printemps si les effluves des lilas ne
venaient pas titiller nos sens ? A quoi servirait-il de lire
le Futé à la recherche d’une bonne adresse en plein cœur
du Vieil Annecy si vous ne vous arrêtiez pas au Lilas rose ?
Une belle maison colorée dont un pan semble plonger
dans le canal du Thiou, alors que l’autre s’ouvre sur une
ruelle pavée prolongée d’un petit pont charmant. Toute
la beauté de la carte postale annécienne se trouve en ces
lieux et bien plus encore, puisque la salle profite autant
de l’accueil que nous réserve tous les jours l’adorable
Maryse, que d’un cadre chaleureux avec cheminée
et fenêtres ouvrant sur le canal. Au Lilas rose, on ne
triche pas, ni avec la sincérité d’un accueil souriant ni
avec la qualité des produits préparés dans des assiettes
vraiment gourmandes. Que l’on vienne en plein hiver
savourer une délicieuse escalope savoyarde gratinée au
four accompagnée de riz pour seulement 9,80 E, d’une
Assiette du berger avec du bon jambon cru, de la tome
des Bauges, du chèvre frais et des pommes de terre, une
Assiette de vienade séchée des Alpes ou bien se régaler
des spécialités de nos montagnes – fondue savoyarde
aux 3 fromages, aux cèpes, aux oignons, aux trompettes,
raclette à l’ancienne, tartiflette... –, des filets de perches,
des diots de Savoie à l’apremont ou les excellentes pierres
à feu, hiver comme été, composées de viandes de qualité
bouchère. Belle carte de coupes glacées pour terminer
ensemble sur des notes parfumées. Un Lilas rose qui
fleurit en toutes saisons, c’est une adresse vraiment Futé.
L’OLIVIER
10, rue Vaugelas & 04 50 51 23 00
www.restaurantlolivier.com
Ouvert toute l’année. Du mardi au samedi le midi de 12h à
14h et le soir de 19h30 à 22h. Ouvert jusqu’à 23h vendredi
et samedi. Menu à 28 E (6 entrées, 6 plats et 6 desserts
au choix) ou 22 E (entrée plat ou plat dessert). Plat du
jour : 10,50 E. Menu enfant : 10 E. Accueil des groupes.
Chaises bébé. Terrasse chauffée en hiver.
Pour découvrir un coin de Provence caché en plein cœur
d’Annecy, il suffit de suivre Le Petit Futé. C’est simple,
mais ce n’est donné qu’à nos lecteurs ! Dans cette cour
gourmande qu’est le Pré Carré, juste ce qu’il faut en
retrait de l’agitation urbaine et pourtant à deux pas
des plus grands axes touristiques, L’Olivier n’en finit pas
de nous régaler. Pas la peine d’attendre les beaux jours
pour profiter d’une terrasse abritée et chauffée en hiver
et se croire quelque part en Provence, entre les oliviers
et les rangs de lavande. Direction le sud dans une salle
chaleureuse où tout est mis en œuvre par les adorables
Barbara et Julie, maniant gentillesse et sourire avec
naturel, pour faire de notre repas un moment d’exception
sur fond de musique jazzy. L’exception, elle vient aussi
de la cuisine avec les plats gourmands réalisés par une
équipe talentueuse composée d’Olivier, Stéphane et
Christophe. L’exigeance est de mise, autant pour de
succulents plats du jour à 10,50 E, comme ce bœuf
bourguignon ou cette moussaka, que pour les plats
d’une carte aux arômes subtils avec d’authentiques
découvertes : crème brûlée au foie gras, croustage de
pain dorée à l’huile d’olive, brochettes de saint-jacques
rôties à l’huile d’olive, mesclun niçois et poêlée mangue/
ananas. À suivre, un tajine de lotte aux légumes cuisinés,
ras el-hanout, couscous du pays des oliviers, des filets de
rouget barbet cuits à la plancha ou un trio de tartares,
mesclun et frites fraîches. Parmi les spécialités incontournables de la maison, un délicieux risotto de saint-jacques
flambées au Pastis, copeaux de grana padano ou une
surprenante tartiflette à la crétoise, mesclun niçois, bien
plus digeste que les tartiflettes locales. Desserts maison
avec la terrible crème brûlée aux pistils de lavande ou
le sablé aux figues caramélisées et son sorbet. La carte
des vins nous emmène également vers le sud. Voyage à
petits prix toute l’année avec la carte de fidélité. Voyage
de grands plaisirs à partager avec cette adresse Futé.
LE RITAL
16, rue Filaterie & 04 50 45 47 99
[email protected]
Formule du midi : 14,50 E (1 plat au choix -pizza, salade,
plat du jour ou pâtes- 1/4 de vin, 1/2 bouteille d’eau
ou bière pression, 1 dessert du jour ou 1 café). Plat du
jour à 9 E.
Un restaurant qui réserve bien des surprises à qui veut
se donner la peine de le découvrir. Mais comme vous
lisez le Futé, c’est bien que vous êtes un curieux qui
va, au choix, passer sous les arcades de la rue Filaterie
ou prendre le pittoresque passage de la Cathédrale –
depuis la rue Jean-Jacques-Rousseau – pour découvrir
une terrasse parmi les plus inattendues de la ville.
DE LIEUX EN LIEUX
L’HEURE TOURNE
21, rue Président Favre
& 04 50 45 23 63
http://lheuretourne.com
[email protected]
Ouvert du mardi au jeudi de 8h30 à 17h ; le vendredi et le
samedi de 8h30 à 21h30. Carte : 19 E environ. Hamburger
maison, nature : 8,90 E. Barquette de potatoes : 2,50E.
Vente à emporter.
Face aux nouveaux modes de consommation, il faut
savoir s’adapter et continuer de proposer des produits
de qualité sous une forme plus « ludique ». C’est ce qu’a
très bien compris l’Heure Tourne, une adresse dédiée à la
street food, réalisée avec de bons produits. Car, dans cet
établissement, on réalise de véritables hamburgers avec
du pain frais de qualité, du fromage frais, de la salade
fraîche et, bien entendu, une viande fraîche et savoureuse. Les burgers maison, simples ou doubles, et de
saison – bleu de gex, raclette et reblochon cet hiver pour
faire face aux intempéries – sont des petites merveilles à
déguster avec des potatoes maison elles aussi ! A l’Heure
Tourne, les gourmands peuvent varier les plaisirs avec
les autres productions maison : des sandwichs comme
le savoyard avec jambon cru et reblochon, des tartines,
des salades et des desserts frais et réalisés sur place,
comme le tiramisu, la tarte aux pommes de Savoie ou
la mousse au chocolat. Et de la bonne humeur à toute
heure pour un service des plus efficaces. On mange sur
place dans un espace confortable et chaleureux ou l’on
commande à l’avance sur le site en ligne et on emporte
sans attendre. Une adresse à découvrir !
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ANNECY ET LE LAC - Le couvert
Salles refaites, cuisines « boostées » réduisant l’attente,
le Rital compte plus que jamais parmi les plus belles
enclaves italiennes et les meilleures pizzas de la ville.
Autant dire qu’il vaut mieux avoir réservé sa place
certains jours, l’adresse étant prisée des vrais gourmands.
Accueil sympathique, cadre chaleureux et original, tout
est mis en œuvre pour nous donner un maximum de
plaisir pendant notre repas. A la carte et en vedette
incontestée, les pizzas. Pâte croustillante, garniture de
qualité, il ne reste plus qu’à choisir parmi une trentaine de
déclinaisons, dont une Rital (tomate, mozzarella, jambon,
œuf, olives et origan), une Hawaï (tomate, mozzarella,
jambon, ananas, olives et origan) ou une San Remo avec
queues de crevettes et Saint-Jacques. Des salades, un
bon choix de pasta ou un pavé de bœuf pizzaïola pour
varier les plaisirs. Et toujours les vins italiens. Affogato
et tiramisu maison à ne pas manquer pour terminer
en beauté. Une adresse qui sait se démarquer, et qui
ne ressemble à aucune autre, surtout si vous avez eu la
chance d’assister en coulisse à la manipulation de la pâte
par le pizzaiolo, spectacle hélas réservé uniquement au
personnel ! Si ce n’est déjà fait, une adresse à découvrir
qui reste parmi les plus Futé.
LE SAPAUDIA
12, faubourg Sainte Claire
& 04 50 45 24 03
www.lesapaudia.fr
[email protected]
Ouvert tous les jours le midi et le soir. Plat du jour : 10 E.
Pizzas à partir de 12,50 E.
Un petit mot d’histoire, puisque le Sapaudia est une
institution locale en place depuis près de 40 ans, pour
dire que Sapaudia était le nom donné à la Savoie au
Moyen Age. Dans le superbe décor du Vieil Annecy, le
Sapaudia a pris un nouveau souffle depuis une dizaine
d’années, sous l’impulsion de Nicolas Duval et Laurent
Roasio, amis d’enfance et passionnés de restauration
qui ont su redonner toutes ses lettres de noblesse à
cette institution. Un nouveau souffle et même une
seconde jeunesse avec la rénovation complète – et
absolument magnifique, parole de Futé – de cette
maison entièrement réaménagée, repensée dans ses
moindres détails. Il flotte désormais un air d’Italie très
contemporain dans une salle chaleureuse où l’on ne
peut qu’admirer le travail des architectes et les superbes
photographies qui ornent les murs. Dès l’entrée, un
espace bar et un salon lounge nous plongent dans
une atmosphère de détente et d’invitation au plaisir.
La suite, sur deux étages, offre une ambiance unique,
bercée d’une musique entraînante, où se mêlent avec
bonheur étudiants, fins gourmets locaux et touristes
venus savourer et découvrir l’excellente cuisine d’un
chef sicilien, exigeant sur la qualité des produits qui
garnissent les fameuses pizzas maison – déclinaison
de 90 possibilités de se régaler – comme sur la qualité
de tous les plats. Incontournable, le risotto aux SaintJacques est une merveille du genre, tout comme les
pâtes italiennes ou l’authentique escalope de veau alla
milanaise. Le bonheur ne serait pas complet sans une
carte des vins qui nous emmène de l’autre côté des Alpes
et une délicieuse Emulsion de tiramisu aux speculoos et
granité de café. Une belle adresse qui mérite d’entrer
dans le palmarès du Futé.
TAJ MAHAL
13, avenue du Rhône
& 04 50 52 92 14
www.taj74.com
Ouvert du jeudi au mardi le midi de 12h à 14h et le soir
de 19h à 23h. Menus de 17 E à 24 E. Menu enfant :
9,50 E. Formule du midi : 12 E. Chèque Vacances.
Vente à emporter.
Pour partir en Inde, pas besoin de faire ses valises. Il
suffit de venir à pied – ou de trouver facilement une
place de parking dans le quartier – jusqu’à l’avenue du
Rhône et de franchir la porte du Taj Mahal. Au fil des
années, ce restaurant est devenu une véritable référence
en matière de restauration indienne dans la région. Il
faut dire que le cadre, le service et la cuisine sont autant
d’enchantements qui ravissent les yeux et les palais. Le
décor est encore plus somptueux depuis la rénovation
des lieux l’an passé. Si le Taj Mahal apparaît dans toute
sa splendeur de marbre blanc, le restaurant est bien
plus chaleureux avec ses chaises sculptées et tapissées
de rouge ou son lustre superbe. La chaleur, elle, provient
surtout de l’accueil et du service, parmi les plus adorables
et les plus souriants que l’on connaisse – et Futé en
connaît beaucoup ! Si l’on peut choisir ses plats en ligne
et emporter son repas (-10% sur la vente à emporter),
il est dommage de ne pas savourer cette merveilleuse
cuisine indienne au Taj Mahal – établissement qui ne
sert pas d’alcool. Tout paraît encore meilleur et les
assiettes nous transportent en Inde. La carte nous
permet de revenir souvent sans jamais se lasser. Tandoori
mixed grill, la spécialité du chef, propose des brochettes
parfumées aux épices et grillées au four traditionnel ; on
voudrait goûter à tous les pains indiens, tous délicieux ;
on continue en choisissant entre des spécialités réalisées
à base d’agneau, de bœuf, de volailles, de poissons et
de crevettes ; on adore les biryanis à base de riz et les
végétariens pourront déguster des plats de légumes.
Glace maison à la pistache et noix de coco pour conclure
un repas inoubliable. Une adresse parmi les plus Futé.
TI MAD
21, rue Royale
& 04 50 23 25 57
Ouvert mardi de 11h30 à 14h30, mercredi et jeudi de
11h30 à 14h30 et de 18h30 à 21h, vendredi de 11h30 à
14h30 et de 18h30 à 22h et le samedi de 18h30 à 22h.
Fermeture dimanche, lundi et mardi soir. Réservation
recommandée. Menu enfant : 7 E. Formule du midi :
11 E. Crêpes à emporter.
Une adresse qui est devenue au fil des années une
véritable référence, non seulement dans sa catégorie
« régionale », mais plus généralement dans la restauration annécienne. Une adresse qui fête en 2014 ses
10 ans de gourmandise et à laquelle Petit Futé souhaite
encore une longue vie. Oui, longue vie à la « Bonne
maison », c’est ce que signifie cette enseigne en langue
bretonne, et à tous les délices préparés par l’excellent
Freddy et présentés par l’adorable Laurence. Elle en
salle, la gentillesse incarnée, toujours prévenante ; Lui
en cuisine, un véritable amoureux des bons produits. Dans
Le gîte - ANNECY ET LE LAC
ADAGIO
ANNECY CENTRE
DE LIEUX EN LIEUX
un intérieur des plus chaleureux, pierres apparentes et
clins d’oeil de bon goût à la Bretagne, Ti Mad ne propose
que des produits bretons. Même à l’apéro où l’on peut
se laisser tenter sans hésiter par un Royal Guillevic, seul
cidre breton certifié d’un Label Rouge, à boire comme un
champagne tellement il est bon. Pour accompagner le
repas, cidre bio de grande qualité et bières bretonnes font
merveille avec des crêpes de blé noir, farine de sarrasin
bretonne, et des crêpes sucrées. Produits sélectionnés
avec grand soin, compositions toutes en saveurs, le choix
s’annonce difficile et il faut revenir souvent, parole de
Futé, pour toutes les goûter ! Parmi les incontournables,
selon notre avis, la Guémené avec sa véritable andouille
-qui se décline en Paysanne Guémené avec ses pommes
de terre- la généreuse Gargantua, les locales Savoyarde
et Rebloche ou la Ti Mad. Ne pas manquer les « crêpes au
fromage sur salade », avant de regarder du côté délicieux
du sucré. Là encore, elles sont toutes remarquables,
mais Futé craque pour la fameuse Caramel au beurre
salé 100% maison, 100 % naturel ou les versions au
chocolat, préparé maison lui aussi. Et il faut encore
dire le bonheur d’une crêpe glacée avec la Marbrée ou
la Framboisine, uniquement servie en saison... Ti Mad,
un modèle d’adresse Futé.
Le gîte
ADAGIO
 2, place Marie-Curie & 04 50 05 65 00
www.adagio-city.com
[email protected]
bcj
Ouvert toute l’année. Accueil 24h/24. 104 chambres.
Studio / appartement à partir de 93 E. Petit déjeuner
buffet : 11 E. Parking fermé inclus. Animaux acceptés
(8 E/ nuit ou 50 E/semaine). Wifi gratuit. Service de
ménage. Tv satellite. Sauna.
Adagio : la solution Futé pour votre séjour à Annecy.
Proche de la gare et du centre Courier, de toutes les
artères commerçantes, du lac comme de la Vieille Ville,
l’Adagio Annecy Centre est une résidence de tourisme
de standing qui affiche 4 étoiles largement méritées.
Chez Adagio, tout est mis en œuvre pour notre confort
et notre bien-être. Dès l’accueil, toujours disponible,
on se sent chez soi et l’on apprécie tout de suite son
nouvel appartement en ville. Un appartement parmi
les 104 logements – du studio 2 personnes au 3 pièces
6 personnes – climatisés, où l’on vient volontiers en
famille à la découverte de la région ou en businessman
pour un séjour d’affaires. Décoration contemporaine et
de bon goût, mobilier fonctionnel et modulable pour
s’adapter à toutes les situations, cuisine parfaitement
équipée pour un séjour en toute autonomie, salle de bains
avec baignoire, douche et sèche-cheveux, connexion
Internet wifi, télévision, air conditionné... Vous ne
manquerez de rien. Et surtout pas d’attentions, de
conseils personnalisés et d’un service hôtelier sur mesure
avec des prestations de qualité. Après une journée de
visites et d’activités, détente assurée à la salle de fitness
et au sauna. Futé : prolongez le plaisir d’être à l’Adagio
Annecy Centre, avec des tarifs dégressifs dès la 4e nuit.
71
Adagio Annecy Centre
2 place Marie Curie 74000 Annecy
Tél : +33 (0)4 50 05 65 00
E-mail : [email protected]
72
ANNECY ET LE LAC - Le gîte
 BEST WESTERN HOTEL
INTERNATIONAL***
19, avenue du Rhône
& 04 50 52 35 35
www.bestwestern-hotelinternational.com
[email protected]
Abj
Ouvert toute l’année. Accueil 24h/24. 135 chambres.
Chambre double de 71 E à 145 E. Petit déjeuner
buffet : 12 E. Séminaires. Connexion Internet gratuite.
Wifi gratuit. Restauration. Tv satellite. Hammam, bain
bouillonnant.
La meilleure façon d’arriver à Annecy et d’y rester aussi
longtemps que vous le désirez ! Le Best Western Hôtel
International cumule les avantages. Le premier, c’est
qu’il est idéalement situé à l’entrée de la ville depuis
l’autoroute et qu’il dispose d’un parking surveillé avec
vidéo pour laisser sa voiture en toute sécurité. A 200 m
de la gare, il est tout proche de la « shopping zone » et
de la vieille ville. Le plus grand établissement d’Annecy
présente bien d’autres avantages avec, en nouveauté, un
spa comprenant Jacuzzi, hammam, salle de fitness et
deux cabines de soins pour des massages de bien-être.
Relaxation et détente garanties après une journée de
visites sur les bords du lac ou de réunions dans l’une des
6 salles de conférences modulables, sans oublier la salle
de réception. Encore des avantages : l’excellente cuisine
de l’Alouette que l’on retrouve dans notre rubrique
Restaurants et le bar jazzy en toute décontraction.
A tout cela, il faut bien entendu ajouter l’accueil et
le service, impeccables en toutes circonstances, et le
confort chaleureux des 135 chambres. Adresse Futé.
 HOTEL DE BONLIEU***
5, rue de Bonlieu
& 04 50 45 17 16
www.annecybonlieuhotel.fr
[email protected]
cOuvert toute l’année. 35 chambres. Chambre double de
102 E à 140 E. Petit déjeuner : 11 E. Chambre familiale
pour 4 personnes de 168 E à 182 E. Espace de travail
équipé : salle de réunion, photocopie, fax, matériel vidéo
et audio. Séminaires. Wifi.
Annecy ne manque pas d’hôtels et comme il n’est pas aisé
de faire son choix, vous consultez Le Petit Futé qui n’hésite
pas un instant pour vous diriger vers l’Hôtel de Bonlieu.
Sans aucun doute, la meilleure adresse de la ville sous
tous les rapports. À commencer par son emplacement,
dans une rue paisible où l’on peut se garer aisément, à
deux pas du lac, des zones de shopping et de la vieille
ville, le Bonlieu permettant de découvrir tous les visages
d’Annecy. Autre visage charmant, celui que l’on trouve à
l’accueil quand est reçu avec sourire et gentillesse dans
un décor chaleureux et résolument contemporain. Pour
une nuit d’escapade en amoureux ou un long séjour
professionnel, le service se montre toujours attentionné
et nous donne les bonnes indications pour visiter la ville
et ses environs. L’ascenseur nous monte dans les étages
et on tombe sous le charme de sa chambre, parmi les
35 que compte l’hôtel. Des chambres au décor raffiné,
aux tons chauds, aux aménagements fonctionnels, à la
literie d’excellente qualité, à la salle de bains luxueuse
avec sèche-cheveux, aux équipements haut de gamme :
climatisation, télévision HD avec chaînes internationales,
minibar, accès Internet Wifi et ADSL… Tout est mis en
œuvre pour notre bien-être, également pour celles et
ceux qui viennent travailler et organisent réunions et
séminaires au Bonlieu. Pour bien commencer la journée
et prendre des forces, le Bonlieu propose un savoureux
petit déjeuner. Servi dans une pièce à l’ambiance sereine,
il se présente sous forme de buffet et se compose de
produits de qualité : viennoiseries, laitages, œufs, confitures… avec les produits savoyards mis à l’honneur. Ne
cherchez plus et réservez vite votre séjour au Bonlieu,
une adresse parmi les plus Futé.
 HÔTEL DU NORD**
24, rue Sommeiller
& 04 50 45 08 78
www.annecy-hotel-du-nord.com
[email protected]
Ac
Accueil 24h/24. 30 chambres. Chambre simple de 53 E à
72 E ; chambre double de 63 E à 82 E. Petit déjeuner
buffet : 8 E. Parking inclus (à 100m, gratuit de 19h30 à
8h). Chambres familiales de 90 E à 105 E. Ascenseur.
Wifi gratuit. Tv satellite.
Pas de réplique culte d’Arletty pour cet Hôtel du Nord,
mais une atmosphère – vous avez dit « atmosphère » ?
– incomparable pour l’une des meilleures adresses au
cœur de la ville. Emplacement idéal pour une adresse
qui ne perd jamais le nord, parfaitement située au
carrefour des rues commerçantes, du lac tout proche
et de la Vieille Ville avec tous ses trésors. Autre bonheur
des lieux réservé aux clients de l’hôtel, la possibilité de
se garer gratuitement et nuitamment à une centaine
de mètres. Annecy se découvre à pied, en attendant de
faire le tour du lac à vélo ou de partir dans les montagnes
en voiture. Difficile de trouver donc un meilleur emplacement, animé le jour, paisible la nuit, à des tarifs aussi
doux pour une telle prestation de service. L’une des
« différences » qui font pencher la balance pour cette
adresse, c’est l’accueil adorable de Christophe, véritable
mine de renseignements sur la ville et les événements
qui s’y déroulent. Rien ne nous échappe, tout est à notre
portée ! Il ne reste plus qu’à passer une excellente nuit
en gagnant sa chambre par l’ascenceur, en passant
dans un couloir décoré d’un clin d’oeil humoristique
et coloré, bien dans l’esprit d’une maison chaleureuse
et conviviale. Les chambres, élégamment meublées
Ligne Roset, équipées d’une salle de bains privative
avec sèche-cheveux et TV Satellite, donnent le ton
d’une nuit douillette et confortable. Repos garanti
avant de bien commencer la journée par un copieux
petit-déjeuner composé d’un buffet de charcuteries,
Retrouvez l'index général en fin de guide
Le gîte - ANNECY ET LE LAC
de fromages ou de viennoiseries du boulanger. Une
adresse Futé fait référence.
 HOTEL NOVEL***
69, avenue de France
& 04 50 23 75 74
www.hotelannecy.fr
[email protected]
Logis (3 cheminées). Accueil 24h/24. 68 chambres.
Chambre double de 85 E à 128 E ; chambre triple de
95 E à 148 E. Petit déjeuner buffet : 10 E. Garage :
16 E. Salle de bains avec baignoire. Offres spéciales sur
le site Internet. Wifi gratuit. Restauration (restaurant La
Mamma, spécialités italiennes et savoyardes).
Le long de la longue avenue de France, débouchant sur
le lac à hauteur d’un palace, l’hôtel Novel est un havre de
paix pour les voyageurs de passage dans la charmante
ville d’Annecy. Des installations modernes avec tout le
confort nécessaire pour un séjour des plus agréables. Les
chambres sont spacieuses, sobres et claires. L’hôtel est
situé dans une rue arborée et le restaurant La Mamma
vaut également le détour. Amis motards, vous êtes les
bienvenus, à votre arrivée, venez donc partager une
bonne bière au bar, dans une ambiance chaleureuse !
Et pour votre compagne de route, un parking est mis
gratuitement à disposition.
 ICONE HOTEL
1, faubourg des Balmettes
& 04 50 45 04 12
www.icone-hotel.com
cOuvert toute l'année. 25 chambres. Chambre double
de 69 E à 110 E. Petit déjeuner buffet : 9 E (de 7h à
11h). Parking de ville fermé (offert de 19h à 8h). Wifi
gratuit. Tv satellite, Canal +.
Il est comment l’hôtel idéal à Annecy ? A l’entrée du
quartier historique, dans une maison de caractère mais
au confort moderne, avec un accueil remarquable, des
petits prix... Et vous ne voudriez pas aussi que l’on vous
offre un parking fermé la nuit ? Ne cherchez plus, vous
avez trouvé la bonne adresse, une nouvelle Icone qui
va illuminer votre séjour à Annecy. Juste à l’entrée des
portes des rues pavées de la vieille ville, l’Hôtel Icone
a tout changé pour mieux vous recevoir. Installé dans
une superbe demeure du XVIe siècle, l’Hôtel Icone
affiche des lignes contemporaines de bon goût, à
l’image du hall d’entrée ou de salle de petit déjeuner.
Ce qui n’a pas changé, c’est la gentillesse de l’accueil
qui reste toujours charmant, convivial, attentif à tous
nos besoins, mettant tout en œuvre pour rendre notre
séjour parfait. Les chambres – dotées d’un nouveau
mobilier de qualité –, insonorisées et dotées d’un
double vitrage, offrent une excellente literie et des
équipements de qualité : salle de bains privative,
minibar, télévision avec Canalsat, téléphone en ligne
directe, prise pour ordinateur, plateau d’accueil avec
thé, café, biscuits. Et tout ça à des tarifs très accessibles
toute l’année. Pourquoi chercher ailleurs ce que l’Hôtel
Icone vous propose ici et maintenant ? Une nouvelle
enseigne Futé et un rapport qualité/prix exceptionnel.
 LE PRÉ CARRÉ****
27, rue Sommeiller
& 04 50 52 14 14.
www.hotel-annecy.net
[email protected]
cOuvert toute l’année. 29 chambres. Chambre double de
200 E à 300 E. Petit déjeuner : 16 E. Garage : 12 E.
Chambre familiale de 340 E à 380 E. Animaux acceptés
(10 E). Séminaires. Connexion Internet gratuite. Wifi
gratuit. Tv satellite. Bain bouillonnant, sauna.
Par définition, le pré carré désigne un domaine réservé.
À Annecy, Le Pré Carré est une invitation à ouvrir les
portes d’un des plus beaux et des plus accueillants
hôtels de la ville. Quatre étoiles et davantage dans nos
yeux qui pétillent quand on découvre cette superbe
maison au cœur de la ville, lieu de villégiature idéal
pour un week-end en amoureux, pour un voyage en
famille ou le temps d’un séjour professionnel (Le Pré
Carré dispose de deux salles modulables équipées pour
organiser séminaires et réunion de travail). Emplacement
exceptionnel pour ce Pré Carré au carrefour de tous les
sites qui font la renommée d’Annecy : le lac et l’esplanade
du Paquier à quelques mètres, les rues commerçantes à
la sortie de l’hôtel et la vieille ville médiévale à quelques
pas. Tout Annecy se trouve vraiment à vos pieds !
DE LIEUX EN LIEUX
HÔTEL LES TERRASSES
15, rue Louis-Chaumontel
& 04 50 57 08 98
www.hotel-les-terrasses-annecy.com
[email protected]
Logis (2 cheminées). Ouvert toute l’année. Chambre double
de 84 E à 114 E. Petit déjeuner : 10 E. Garage : 5 E
(parking gratuit).
Parmi les plus belles surprises que vous réserve Annecy,
Futé vous recommande Les Terrasses. Une belle surprise
en plein cœur de la ville – facile d’accès à 200 m de la
gare et à quelques minutes à pied du lac et des zones
piétonnes touristiques et commerçantes – pour aller
sans souci à la découverte de toutes les autres belles
surprises d’Annecy. Une fois sa voiture garée dans le
parking privé de l’hôtel, on profite pleinement de la
quiétude des lieux, une belle maison qui fut autrefois
une pension de famille et qui est devenue, au fil des
années et des rénovations successives – la dernière, toute
récente, a donné un nouvel aspect, plus lumineux et plus
fonctionnel, mêlant pierres apparentes et bois brossé à
la réception, au salon et à la salle de petit-déjeuner – un
hôtel de charme. Perpétuant le meilleur de la tradition
hôtelière, l’équipe des Terrasses nous reçoit dans les
meilleures conditions. Service prévenant et chaleureux,
prestations de qualité, tout est mis en œuvre pour notre
bien-être. Les chambres sont spacieuses – les chambres
familiales permettent d’accueillir jusqu’à 4 personnes –,
parfaitement insonorisées et équipées : salle de bains
douche avec sèche-cheveux, sèche-serviette réglable
individuellement et WC privé, téléphone, Internet,
télévision écran plat avec chaines satellites. L’autre
« plus » des Terrasses, c’est son merveilleux jardin privé,
véritable écrin de verdure en pleine ville où l’on aime
se ressourcer avant/après une journée de travail ou de
visites. Adresse Futé.
73
ANNECY ET LE LAC - Le gîte
Après une journée bien remplie, de visites ou d’activités
de pleine nature, le retour au Pré Carré offre d’autres
moments de bonheur. Dans un cadre contemporain
aux lignes harmonieuses, détente et bien-être sont
assurés. L’accueil se montre toujours adorable et répond
aux attentes. Les chambres et suites, spacieuses et
élégantes, sont autant de nids douillets profitant d’un
équipement de grand standing : salle de bains luxueuse,
literie de haute qualité, climatisation, télévision HD avec
chaînes internationales, accès Internet en Wifi, coffrefort, minibar… Confort et repos garantis, auxquels on
ajoute la relaxation grâce à l’espace détente avec bain
bouillonnant et sauna. Autre délice de cette adresse :
le petit déjeuner, servi sous forme de buffet, met à
l’honneur les produits régionaux. Un Pré Carré parmi
les adresses les plus Futé.
 IMPERIAL PALACE****
Allée de l’Impérial & 04 50 09 30 00
www.hotel-imperialpalace.fr
[email protected]
Abcj
Ouvert toute l’année. 99 chambres. Chambre double à
partir de 325 E. Petit déjeuner : 25 E. Parking inclus.
Nombreux séjours avec des offres promotionnelles selon
saison. Réceptions et mariages. Wifi. Restauration. Sauna.
A l’occasion de ses 100 ans, l’Impérial Palace connaît
une véritable renaissance. Repris l’an passé par Gaston
et Olivier Pollet-Villard, l’Impérial Palace monte en
gamme pour donner à Annecy le véritable fleuron qui
lui manquait pour accueillir ses hôtes venus du monde
PLuS DE 400 DESTINATIONS
TOURISTIQUES à DÉCOuvRIR
En FRAnCE ET DAnS LE MOnDE
PLuS D’UN MILLION D’ADRESSES
SÉLECTIOnnÉES
DES ACTUALITÉS ET DES ÉVÉNEMENTS
En DIRECT DE CHEz vOuS
ET Du BOuT
Du MOnDE
© PESKYMONKEY
74
www.petitfute.com
entier admirer la beauté de son lac, de ses montagnes
et de sa Vieille Ville. Avançant majestueusement sur les
eaux du lac, l’Impérial Palace avait bien besoin d’une
rénovation pour faire briller toutes ses étoiles et nous
offrir des séjours de rêve au cœur des Alpes. D’importants
travaux ont permis de donner une atmosphère plus
chaleureuse et plus contemporaine à ce grand bâtiment.
Matériaux nobles – superbes têtes de lit en cuir, boiseries
en merisier, marbre dans les salles de bains... – ambiance
apaisée – sobriété du décor, couleurs douces... –,
notes actuelles, les chambres apportent plus que du
confort, tout le bien-être nécessaire à des nuits de rêve.
Et si les nuits sont magiques, les journées le sont aussi
en profitant des excellents restaurants (La Voile, La
Brasserie et La Rotonde) et du casino. Pour un week-end
romantique en amoureux, pour un séjour gourmand,
pour une nuit de fièvre au casino, de nombreuses offres
de séjours sont à votre disposition sur le site Internet.
L’Impérial Palace prend une nouvelle dimension, c’est
un plaisir à partager.
 SAVOIE MONT BLANC
20, avenue du Parmelan
& 08 20 00 73 74
www.savoie-mont-blanc.com
[email protected]
Ouvert toute l’année. Ouvert du lundi au vendredi : de 9h
à 12h30 et de 13h30 à 17h30.
Les départements de Savoie et de Haute-Savoie forment
une seule destination touristique. L’association Savoie
Mont Blanc, formée au sein de l’Assemblée des Pays de
Savoie, a pour mission : le marketing, la communication
et la promotion du tourisme en région de Savoie. Elle vous
permet, via leur site en ligne, de profiter des meilleures
offres d’hébergement et de choisir selon vos critères de
sélection un séjour à la carte. Des offres d’hôtel, auberges
de jeunesse, campings et aires de stationnement, centres
et villages de vacances, chambres d’hôtes, refuges et
gîtes d’étapes vous sont proposées, autant vous dire
que « tout est là » ! Cette centrale de réservation vous
donne accès au portail de la gastronomie, de l’artisanat,
du patrimoine culturel & naturel des deux Savoies. Vous
pouvez surfer et trouver toutes les destinations hivernales
et estivales avec leurs multiples disciplines et activités
à découvrir ou à pratiquer.
Gîtes
CHUUUT ! GÎTE URBAIN
 7, rue Carnot
& 06 10 68 36 80
www.chuuut-annecy.com
[email protected]
Appartement : 135 E/nuit. Wifi gratuit.
Une adresse dont l’enseigne prête autant à sourire
qu’à la discrétion. Chuuuut ! Et pourtant cette adresse
se trouve en plein cœur d’Annecy, dans la principale artère piétonne qui débouche un peu plus loin
sur la Vieille Ville, à proximité immédiate du lac et
du Paquier. Autant dire que l’on tient le cœur de la
ville dans sa main. Discrète, l’adresse l’est, car elle
se situe au 4e étage d’un immeuble historique du
XIXe siècle, ouvrant une vue sur les toits d’Annecy.
- Photo : © DGC-Studio
100 ans,
la renaissance...
HÔTEL . RESTAURANTS . CASINO . CENTRE DE CONGRÈS
Allée de l’Impérial . 74000 Annecy . France
Tel. +33 (0)4 50 09 30 00 . Fax : +33 (0)4 50 09 33 33
[email protected] . www.hotel-imperialpalace.fr
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ANNECY ET LE LAC - Le gîte
Pour celles et ceux qui cherchent encore la différence
avec une chambre d’hôtes, chez Chuuut ! , on peut
préparer son petit-déjeuner ou son repas dans une
cuisine équipée où les produits dits « de base » sont
fournis. Superbe salle de bains, TV led grand écran,
bibliothèque, sans oublier un lit queen size d’excellente
qualité pour un repos total après une journée d’activités.
Une alternative d’hébergement remarquée par le Futé.
GITES DE FRANCE HAUTE-SAVOIE
16, rue Guillaume-Fichet
& 04 50 10 10 10 /
Service réservation : & 04 50 10 10 11
www.gites-de-france-haute-savoie.com
Gîte de France. Service réservation est ouvert du lundi au
vendredi, de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h30. Service
accueil est ouvert du lundi au vendredi, de 9h à 12h et
de 14h à 17h30.
Premier réseau d’hébergement chez l’habitant en Europe
avec 60 000 hébergements en France, le label Gîtes
de France est reconnu pour la qualité de ses offres de
locations de vacances et fêtera ses 60 ans d’existence
en 2015. La Fédération nationale des Gîtes de France
comprend 95 relais regroupés en associations départementales et régionales. Les Gîtes de France HauteSavoie représentent 1 550 locations de vacances sur
le département. Un label de qualité pour 1 200 gîtes,
100 structures chambres d’hôtes (dont 75 % bénéficient
d’un confort 3 ou 4 épis), 26 gîtes de groupe, 14 gîtes
« City Break » et 12 campings. On y apprécie l’état d’esprit
Gîtes de France Haute-Savoie
Les Gîtes de France proposent une véritable alternative aux offres habituelles d’hébergement de loisirs.
Au-delà du confort et du dépaysement, ils offrent l’authenticité, l’accueil et le dialogue. Un véritable
label et une charte de qualité ! Pour découvrir la Haute-Savoie, ses habitants, son environnement, il est
agréable de partager entre amis ou en famille un séjour en gîte. Une formule d’hébergement de plus en
plus appréciée pour sa proximité avec ses hôtes, tout en restant indépendant. Une offre de séjour intime
et personnalisé ! En Haute-Savoie, 1 500 locations bénéficient de ce label de qualité.
◗ Renseignements : 16, rue Guillaume-Fichet & 04 50 10 10 10 - www.gites-de-france-hautesavoie.com – [email protected][email protected]
Formules d’hébergements proposées :
◗ Le Gîte rural : un logement indépendant, totalement équipé, permettant de séjourner, à court
ou long terme, dans un site proche de la nature (village, campagne...). Un classement de 1 à 5 « épis »
garantit des normes de confort précises.
◗ Chambre d’hôtes « Charmance » : un hébergement chez l’habitant, pour une ou plusieurs nuits,
avec le petit déjeuner inclus. La salle de bains peut être privée ou commune. Cette formule permet des
échanges agréables avec les propriétaires des lieux et/ou les résidents de passage. Certains proposent
une restauration, généralement à base de spécialités locales, en formule « table d’hôtes ». Les chambres
d’hôtes sont classées de 1 à 5 « épis ».
◗ Gîte d’étape ou de séjour en groupe : de grande capacité, il peut recevoir jusqu’à 50 personnes
en gestion libre ou en demi-pension. Cette formule est souvent prisée par les groupes de randonneurs.
Les gîtes bénéficient également du label de 1 à 4 « épis » et peuvent être classés selon 4 thématiques :
Séminaire, Sport, Restauration, Fête/Evénements et Jeunesse.
◗ Hôtellerie de plein-air « Pré Vert » : réservée à ceux qui aiment planter leur tente en pleine
nature ou partager la vie de la ferme et déguster ses produits. Les camping ruraux, véritables
« campings verts », sont tenus par les agriculteurs dans le cadre de leur exploitation et offrent un espace
privilégié (les emplacements sont de 6 au maximum). Les aires naturelles de camping peuvent varier de
7 à 25 emplacements et les campings classés de 1 à 4 étoiles, de 26 à 80 emplacements.
◗ Gîte d’enfants : accueillis dans une ambiance familiale, les enfants de 4 à 15 ans partagent la vie
de familles d’accueil pour découvrir la vie au grand air. Les gîtes sont agréés par la DASS (Direction
Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale) et par la DDJS (Direction Départementale Jeunesse
et Sports).
◗ Gîte City Break : mis en place depuis 2011, il est choisi pour son intérêt architectural ou son
environnement privilégié, en ville. Il bénéficie d’une appellation « CONFORT », « PREMIUM » ou
« LUXURY ».
A noter : la Haute-Savoie possède une soixantaine de gîtes dans le Parc naturel régional du massif
des Bauges. Un label « Ecogîte » répond aux exigences de normes environnementales (énergies
renouvelables, matériaux de constructions, tri des déchets, gestion des ressources en eau, etc.). De
nombreux gîtes peuvent recevoir les personnes à mobilité réduite. Dynamisme, écoute de la clientèle
et service caractérisent ces offres d’hébergement à taille humaine !
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