Airbus Hélicoptères fait son marché à l`université du Mont-Houy
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Airbus Hélicoptères fait son marché à l`université du Mont-Houy
LA VOIX DU NORD JEUDI 17 SEPTEMBRE 2015 Airbus Hélicoptères fait son marché à l'université du Mont-Houy L'université de Valenciennes travaille aussi pour l'aéronautique. Pour preuve la visite l'autre jour dans ses labos du patron du programme de recherches d'Airbus Hélicoptères. Le constructeur finance déjà des travaux de thésards du cru, mais il était désireux de découvrir l'université dans son ensemble pour définir d'autres collaborations runiversité du Mont-Houy se penche déjà sur des logiciels pour la simulation de vol en hélicoptère PAR THÉODORE TERSCHLUSEN [email protected] VALENCIENNES. Le MontHouy, spécialiste du transport terrestre, ferroviaire et automobile ? c· est la spécialité qui vient naturellement à l'esprit depuis que lui a été décerné le label pole de compétitivité mondiale, dans les années 2000. Pour autant, cela n'interdit pas à ses chercheurs de s'intéresser aussi aux plus lourds que l'air. Et de voir les gros bras de l'aéronautique s'intéresser à lui. Après tout, si l'aéronautique est soumise à des certifications très particulières, on y a tout autant recours aux crashs test que dans l'automobile. Et le Mont-Houy sait les organiser à demeure. Preuve de cet intérêt, la semaine passée, le Mont-Houy a reçu Jarne! Chergui, directeur du programme de recherche d' Airbus Hélicoptères. L'intéressé a, entre autres, visité la soufflerie de l'université et une plate-forme permettant de réaliser des essais de traction sur des alliages métalliques. Bref, il a fait son marché. ''A l'heure actuelle, son groupe finance d'ores et déjà les travaux de sept thésards valenciennois. Jarne! Chergui ne récuse pas le terme du tout. Dans un secteur industriel toujours à la recherche de gains technologiques dans les domaines vitaux pour lui que sont la sécurité, la réduction de la facture énergétique ou encore le poids des matériaux utilisés, il a regardé ce que le Mont-Houy pouvait lui offrir. En plus des collaborations déjà en cours. À l'heure actuelle, son groupe finance d'ores et déjà les travaux de sept thésards valenciennois (comptez quelque 200 000 d'investissement par tête, ce n'est pas rien) avec parfois P.es contrats d'exclusivité à la clef. Convaincu de la visite ? L'expert a apprécié le « pragmatisme » des chercheurs et leur ouverture quant aux préoccupations des entreprises. Il a découvert aussi des spécialités du cru, comme la prise en compte du handicap par exemple. Côté université, on ne crachera pas sur une éventuelle extension du domaine de coopération. Le MontHouy réunit déjà quelque 6 millions d' € de ressources en provenance du secteur privé pour ses labos. Un chiffre non négligeable et que le président Mohammed Ourak compte bien encore développer. •