Mazan-eco_construction-bilan_reunion_publique
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CONCERTATION – Réunion publique – jeudi 3 juillet 2014 – 19h00 en MAIRIE DE MAZAN Bilan des échanges Sur la programmation économique et la faisabilité du projet : Question : y-a-t-il eu des études de marché pour s’assurer de la viabilité du projet ? Le service développement économique de la CoVe recense et centralise toutes les demandes d’implantation qui émane des entreprises du territoire ou de l’extérieur. C’est sur cette base de données que se fonde la stratégie de développement économique du territoire et la programmation envisagée pour cette zone. Il n’y a pas eu, à proprement parler, d’étude de marché conduite par un cabinet extérieur. La filière de l’habitat durable et de l’éco-construction correspond à une réalité du territoire. Il faut maintenant identifier plus précisément les entreprises qui pourraient être séduites par ce projet et cela passe par des ateliers de travail avec les acteurs concernés pour concrétiser le projet et l’affiner. Question : n’y-a-t-il pas concurrence entre ce projet et l’éco-quartier de Beaulieu à Monteux ? Mazan est une « terre de matériaux » et le projet du Piol vient confirmer cette spécificité du territoire. Le projet d’éco-quartier à Monteux est avant tout un projet mêlant loisirs, habitat et un peu d’activité économique mais le créneau n’est pas du tout le même. Le projet du Piol est assez unique pour le moment dans le département de Vaucluse et même un peu au-delà. Les seuls pôles d’éco-construction semblables qui ont été identifiés sont dans la région parisienne ou dans le Nord. Question : si les entreprises ne sont pas intéressées pour venir s’installer, n’y-a-t-il pas un risque de voir un supermarché s’implanter pour rentabiliser quand même le projet ? Aujourd’hui, la CoVe est compétente pour favoriser le développement économique du territoire, mais pas pour implanter des commerces. Les élus ont fait le choix d’un parc d’activité ambitieux et qualitatif, destiné aux entreprises. Pour le moment, c’est le projet qui est porté. Par ailleurs, dans le cadre de la procédure de ZAC, un dossier présentant le projet, le programme des constructions, est validé par délibération du conseil de communauté de la CoVe en accord avec la commune. Ainsi, si un tel changement devait avoir lieu dans les années qui viennent, il faudrait alors modifier ce dossier, ce qui nécessiterait à nouveau une phase de concertation et d’information du public avant une nouvelle approbation du dossier. Sur la question du trafic : Question : le recalibrage du chemin du Mercadier est-elle d’ores et déjà prévue ? Ce projet de zone d’activité constitue une opportunité pour la commune pour mieux gérer son trafic à moyen terme. Elle a donc conscience de l’importance de cet enjeu. Pour le moment, ni les travaux ni leur financement ne sont encore prévus et la réflexion est donc en cours en parallèle du présent projet. Il est important de voir ce projet dans sa globalité mais la réalisation nécessitera un phasage. Il est fait remarquer que l’augmentation du trafic lié à ce projet sur le rond-point d’entrée de zone va être difficile à absorber, d’autant que cela va être du trafic poids-lourds. Il est rappelé que le projet vise plus l’accueil d’artisanat qui ne donne pas lieu à un important trafic de poidslourds. Seuls les quelques lots de négoce pourraient générer ponctuellement un tel trafic. Sur la qualité environnementale du projet : Question : comment la qualité environnementale des constructions sera-t-elle garantie au moment des permis de construire ? Dans le cadre d’une ZAC comme d’un lotissement d’ailleurs, il est possible de faire appel à un architecte conseil qui coordonne le suivi des permis pour assurer que la qualité souhaitée au départ dans la conception, se réalise effectivement au moment de la construction. Le service développement économique de la CoVe procède déjà ainsi aujourd’hui sur d’autres projets. Question : comment l’éclairage va-t-il être géré ? il est important de limiter la pollution lumineuse qui perturbe notamment les animaux. L’éclairage est prévu par LED et la hauteur des mats sera réfléchie au mieux. Ce point fait l’objet d’une attention toute particulière car il fait partie des critères à respecter pour bénéficier d’aides financières de la part du Conseil Général de Vaucluse notamment. Toutefois pour le moment, au stade actuel du projet, il est encore trop tôt pour apporter plus de précision. Questions et remarques : comment les riverains pourront-ils encore assurer l’entretien du canal qui longe le site du projet ? comment les eaux de pluie vont-elles être gérées car si elles sont rejetées dans ce canal, cela va occasionner des inondations. Aujourd’hui, la réglementation impose que les eaux de pluie soient gérées dans le cadre du projet luimême ; c’est pour cela que des bassins de rétention importants ont été prévus (5650 m3 de capacité sur presque 7000m² de surface). Ces bassins permettront le stockage des volumes d’eau en cas de fortes pluies, et la restitution dans le sol se fera ainsi progressivement. Ces volumes ne seront pas reversés dans le canal qui longe le projet. Concernant la question de l’entretien du canal, ce point n’avait pas été identifié avant la réunion publique et fera donc l’objet de compléments d’analyse pour le traiter au mieux. Sur le foncier Question : de quel foncier la CoVe est-elle propriétaire et à quel prix l’a-t-elle acheté ? La CoVe a déjà acquis une partie du foncier soit 35% environ de la superficie, dispose d’un compromis pour environ 60%, et 5% reste en cours de négociation. La question du prix d’acquisition relève de négociations privées, il est précisé que toute acquisition par une collectivité est soumise à l’obligation de respect de l’avis de France Domaines, qui est le service de l’Etat en charge de l’évaluation des biens. Le montant global des acquisitions du secteur est estimé à environ 2 M€.