textes-des-chansons-traduction-en-francais

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GISELA JOÃO - TOUR 2016
1. Madrugada sem sono / Aube sans sommeil
En t’attendant dans la solitude
Mon amour hors la loi
J’ai mordu mes lèvres sans baisers
J’ai été jalouse, j’ai pleuré
J’ai dit adieu à ton corps
Et par orgueil je me suis enfuie
Je suis allée d’un corps à un autre
Juste pour t’oublier
J’ai bu, j’ai chanté
Et j’ai cherché des étoiles dans la boue
J’ai naufragé mon cœur
Dans les vagues folles du lit
Oh étreintes froides de colères
Oh baisers de dégout et de faim
Oh noms que j’ai murmurés
dans la fièvre de ton nom
A l’aube sans sommeil
Sans lumière, sans amour, sans loi
J’ai mordu les draps blancs
Tu m’as manqué, j’ai pleuré.
2. Vieste do fim do mundo / Tu es venu du bout du monde
Tu es venu du bout du monde
Dans un bateau vagabond
Tu es venu comme quelqu’un qui
Devait venir pour raconter
Histoires et vérités
Volontés et affections
Promesses et mensonges de quelqu’un qui
De port en port se fait aimer
Tu es venu tout d’un coup
D’un regard si doux et chaud
Tu as bu pour célébrer
Ton retour
Tu m’as pris dans tes bras
Dans des nœuds marins
Tu as joué sur mon corps une chanson
Qui par vile magie m’a fait à toi
Tu es monté dans la chambre
D’un étage si mou et fatigué
De baisers et de rhum
La nuit a brulé
Je me suis couverte de tatouages
Je me suis dissoute en voyages
Avec poudre et pardons tu as pris
Mon navire qui maintenant est à toi.
3. Meu Amigo está longe / Mon ami est loin
Ni un poème, ni un vers, ni un chant
Tout rasé d’absence, tout lisse d’étonnement
Amie, fiancée, mère, sœur, amante
Mon ami est loin
Et la distance est si grande.
Ni un son, ni un cri, ni un soupir
Tout silencieux, tous sans mère ni père,
Amie, fiancée, mère, sœur, amante
Mon ami est loin
Et la tristesse est si grande.
Cette blessure, ce deuil, cette douleur
Douleur d’amour seul, le plus grand amour
Amie, fiancée, mère, sœur, amante
Mon ami est si loin
Et le manque est si grand.
4. Monsieur L’extraterrestre / Sr. Extra-Terrestre
6. Colombe Blanche / Pomba Branca
Monsieur excusez moi je ne veux pas être méchante
mais où vous êtes
ne me fait ni chaud ni froid
Le pire c’est la voisine, on dirait qu’elle devine
quand elle verra que je suis seule avec un étranger chez moi.
Mais vu que vous êtes debout,
venez boire un café.
ça me fait de la peine car vous n’avez pas une tête de méchant.
Je voulais aussi savoir
si d’où vous venez
vous ne connaissez personne
qui me trouverait de la morue.
Monsieur l’Extraterrestre
était un peu confus
Il a voulu parler mais a dit Pi
il était mal accordé.
Il a touché sur le bouton
m’a dit de faire attention
car d’où il venait
il n’y avait ni odeur de sardine
encore moins de morue.
Donnez moi des nouvelles
Vous êtes mariez? Elle vous manque?
Vous avez des enfants? Quelle âge ont ils?
Un seul? Il ressemble à qui?
Vous avez des portraits, bien sur
Montrez les, oh quelle beauté!
N’est il pas mignon?
Si gros, il ressemble à son père.
Vous avez déjà les clés dans les mains?
Vous allez retourner dans l’avion?
Attendez qu’il y a ici des sandwich pour le voyage.
Et mettez aussi cette chemise en flanelle
pour quand vous ouvrirez la fenêtre
ne pas attraper froid avec les courants d’air
Monsieur l’Extraterrestre
était un peu confus
Il a voulu parler mais a dit Pi
il était mal accordé.
Il a touché sur le bouton
et a pu me dire alors qu’il voulait que j’aille le visiter
qu’il trouve drôle quand je parle
ou au moins lui écrire.
Monsieur l’Extraterrestre
était un peu confus
Il a voulu parler mais a dit Pi
il était mal accordé.
Il a touché sur le bouton
juste pour dire « dieu vous bénisse ».
Je lui ai donné un verre de vin
et il a suivi son chemin
qui était un peu en zigzague.
5. Tu es revenu / Voltaste
Tu es revenu, heureusement que tu es revenu
Le manque que je ressentais
Tu ne peux le comprendre
Tu es revenu, et à ma vie vide
Est revenue cette joie
que seul toi peux m’apporter.
Je vais vous raconter une histoire
qui ne me sort pas de la tête.
Ce fut pour moi une victoire dans cette ère spatiale
L’autre jour, j’ai frémis
quand j’ai ouvert la porte et que j’ai vu
un grand ovni
posé dans mon jardin.
Tu es revenu, heureusement que tu es revenu
Même si je sais que je vais
souffrir ce que j’ai déjà souffert
Je suis allée taper à la porte
Une figure tordue est venue
J’ai dit : « Si ça ne vous dérange pas
vous pouvez vous en allez? »
J’ai ces vêtements qui sont en train de sécher
et ils vont se salir
si cette chose reste là
en train de fumer
Tu es revenu, ce quelque chose si singulier,
Je ne sais presque pas chanter
si tu n’es pas à mes côtés
Monsieur l’Extraterrestre
était un peu confus
Il a voulu parler mais a dit Pi
il était mal accordé.
Il a touché sur le bouton et
il a pu me raconter
qu’il a avait attrapé une amende
pour avoir conduit sans permis.
Je suis fatiguée, fatiguée de pleurer seule
Mieux vaut des mensonges avec toi
que des vérités sans toi
Colombe blanche, colombe blanche,
J’ai perdu ton vol
Dans cette terre lointaine,
Toute couverte par la mer
J’ai été enfant et j’ai marché pieds nus
Parce que la terre me réchauffait
Et ils était longs mes yeux
Quand la nuit s’endormait
Des bateaux arrivaient de nombreux pays
Et je souriais, de les rêver
Ils ramenaient des vêtements, heureux
Les enfants des pays
Dans ces bateaux qui arrivaient
Colombe blanche, colombe blanche,
J’ai perdu ton vol
Dans cette terre lointaine,
Toute couverte par la mer
Puis plus tard, en me perdant
Dans des rues d’autres villes
J’ai chanté mon amour au vent
Parce que je sentais le manque
Le manque de mon endroit
Du premier amour de ma vie
De ces instants qui se rapprochent
Les champs, de mon endroit
A l’arrivée et au départ
Colombe blanche, colombe blanche,
J’ai perdu ton vol
Dans cette terre lointaine,
Toute couverte par la mer
7. Labyrinthe / Labirinto
***
Peut être y avait il une fleur
ouverte dans ta main.
Cela aurait pu être de l’amour,
et ce ne fut que trahison.
Il est si noir le labyrinthe
qui va vers ta rue…
Malheur à moi, qui ne peut même pas sentir
la couleur des épaules de la Lune!
Peut être y avait il le passage
d’une étoile sur ton visage.
C’était presque un voyage:
ce ne fut qu’un chagrin.
Il est si noir le labyrinthe
qui va vers vers ta rue…
Seul le fantôme de l’instincts
flotte dans les cendres du ciel.
Tu as maintenant la main fermée;
sur le visage, aucune lueur.
Ce n’était rien, ce n’était rien:
cela aurait pu être de l’amour.
8. La Maison de ) Mariquinhas /
(A casa da) Mariquinhas
C’est dans une ruelle sombre que j’ai trouvé
La fameuse maison de fado de Mariquinhas
Qui de Alfredo Marceneiro
Est apparu dans notre recueil de chansons
Comme étant une maison de jeunes filles.
Et avec le temps
C’est dans la voix de Madame Amalia
Que la maison est allée de malheurs aux liqueurs de cerise;
Et même avec un fado renouvelé.
Il n’y avait même plus de sardines.
Puis Hermínia Silva est venue chanter
Le retour de la nostalgique Mariquinhas.
Tu es revenu, je ne me plains plus, je ne cris plus
Tu es le vers le plus beau
de mon fado inachevé
Mais ce fut de courte durée
Car même sans dictature
Aujourd’hui même les vaches sont maigrichonnes.
Tu es revenu, heureusement que tu es revenu
Le passé est le passé,
pourquoi se le rappeler maintenant
Tu es revenu, je me fous de la vie,
Quand tu dors à mes côtés,
la vie dort dehors
Maintenant mes yeux voient
Qu’il n’y ni amour, ni argent
Cette maison est plus vieille que les voisines.
Les fenêtres sont murées,
Et les murs sont tous seuls.
Seul un chat solitaire sur le toit
Et une plaque qui est pleine de petites lettres
« A vendre » creuse et plein de trous ;
Dehors toute griffonnée
Et appuyée contre la façade une jeune fille
GISELA JOÃO - TOUR 2016
8. La Maison de ) Mariquinhas / (a casa da) Mariquinhas b)
11. Chanson Reconnaissante / Canção Grata
14. Nuit de Saint Jean / Noite de São João
Mais celle-ci ne chante pas du fado.
Elle ne sait que fumer des cigarettes et avec la fumé
fait des bulles quand elle souffle.
Elle ne sait pas qui a habité dans cet endroit
ou même qui fut Mariquinhas.
Pour tout ce que tu m’as donné:
Agitation, soin,
Un peu de tendresse?
C’est sûr, mais pas assez!
De nuits blanches, dans les rues, comme un fou…
Merci, Merci!
C’était une nuit d’été - Et à la veille de Saint Jean
Tout le monde sort dans la rue. Je suis sortie en chemise rose
Jupe courte et jambe gracieuse. Rouge à lèvre et vernis à ongles
Dans une main j’avais mon marteau en caoutchouc
Qui était vert et jaune et dans l’autre mon poireau
Je suis descendu jusqu’à la Ribeira juste à côté du pont
d’où l’on voit le Feu d’artifice
Et me voici à la porte dégoutée
Voyant la maison qui est morte et en ruines
A cause de ses messieurs
Il n’y a même plus de gages
Parce que plus personne n’a d’or.
Mais si je ferme les yeux
Et que j’imagine les fêtes
on n’entend encore les guitares
Et les chansons.
Parce que cette maison est la chanson que je connais pas coeur,
Et que je chanterais toute ma vie.
Pour cette si douce et si brève illusion.
Même si jamais plus,
après que je l’ai vu se briser,
Je redeviens qui je suis,
Sans ironie, accepte
Ma gratitude!
Parce que cette maison est la chanson que je connais pas coeur,
Et que je chanterais toute ma vie.
Quel bien me fait, maintenant
le mal que tu m’as fait!
Plus fort, plus serein
et libre, et insouciant…
Sans ironie, amour:
Merci, merci
Pour tout ce que tu m’as donné!
9. Naufrage / Naufrágio
12. Ne viens pas tard / Não venhas tarde
J’ai mis mon rêve dans un navire
Et le navire sur la Mer
Après j’ai ouvert la Mer avec les mains
Avec les mains pour que mon rêve
Fasse Naufrage
Ne viens pas tard… me dis-tu avec tendresse
Sans jamais faire des folies de ce que tu me demandes tout bas
Ne viens pas tard… je demande à Dieu qu’à la fin
Ton coeur garde encore… un peu d’amour pour moi
Mes mains sont encore mouillées
Du bleu, du bleu des ondes entrouvertes
Et la couleur qui s’égoutte de mes doigts
Colore les sables désertes
Le vent vient de loin
La nuit se courbe avec le froid
Sous l’eau est en train de mourir mon rêve
A l’intérieur du navire
Je pleurerais, autant qu’il le faudra
Pour que la mer grandisse
Et mon navire peut atteindre le fond
Et mon rêve
Disparaitre
10. Malhões e Viras
Où vas-tu toute empressée?
Brunette aux drôles d’yeux
où vas-tu toute empressée?
Oh malhão, malhão
Où vas-tu toute empressée?
Si vite et rougissante
Si pleine de poussière
Oh malhão, malhão - C’est de la poussière de battage!
Tu m’as appelée, brunette ça c’est de la poussière de battage
Oh malhão, triste malhão - Oh malhão, triste, le pauvre!
Pour toi je soupire, pour toi je m’engage
Pour toi je ne vais plus soupirer!
Oh malhão, triste, le pauvre - A cause de toi, malhão
Je suis triste, amoureux
Pour toi je soupire, pour toi je m’engage
Pour toi je ne vais plus soupirer!
Oh mon amour mon amour - Comme j’aimerais t’avoir ici
Comme j’aimerais t’avoir ici - Oh ai oh lariloléla
Passer toute ma vie - Avec toi à mes côtés, avec toi à mes côtés
Oh ai oh lariloléla - Reste à mes côtés et ne t’en vas plus
Et ne t’en vas plus - Oh ai oh lariloléla
Donc mon pauvre petit coeur
Peut vivre une heure dans la vie
Peut vivre une heure dans la vie
Oh ai oh lariloléla
Oh malhão, triste malhão - Oh malhão, triste malhão
Oh lindinho! Qui te donne cette triste vie?
Je ne vais pas t’épouser - Je ne vais pas t’épouser
Oh joli garçon! Je ne te laisserais même pas te marier!
Oh malhão, triste malhão
Oh, si joli!
Oh, malhão, triste le pauvre!
A cause de toi, malhão
A cause de toi, malhão
Oh joli garçon
Je suis triste, amoureuse!
Oh petite fille, ne pleure pas
Tu vas avoir tes amours
Et tu sauras les aimer
Tu sais bien que je vais vers une autre femme
Qu’elle me tient aussi
Et je fais uniquement ce qu’elle veut
Tu sens que je te mens et que je suis lâche
Et tu sais dire, souriant
Mon amour ne viens pas tard
Et en arrivant à Miragaia quand j’ai dansé un peu
J’ai senti une chaleur dans mon décolleté
Quand, à un certain moment je vois
En train de manger un beignet
Le garçon des autos-tamponneuses
Il était brun et grand, et moi qui suit contralto
Je piaillais finement avec lui
J’étais toute nerveuse
Juste en écoutant cette prose
Qui me donnait la chair de poule
On est allé ensemble vers la Foz
Et là-bas nous étions
En train de voir les ballons dans le ciel
Quand est apparue Rute
Qui est arrivée comme un vautour
En disant qu’il lui appartenait
Comme qui saute un feu de camp
Je me suis battue, j’ai dis des gros mots
Et j’ai frotté sur son visage le poireau
Et aussi fraiche qu’un basilic
J’ai dragué le plus beau
Qui est apparue à mon secours
15. Autrefois / Antigamente
Ne viens pas tard… me dis-tu sans amertume
Quand ton coeur brûle… dans le feu de la jalousie
Ne viens pas tard… me dis-tu de la fenêtre
Je viens toujours en retard car je ne sais fuir d’elle
Mon vieux Fado Corrido
se tu étais un héros local
pourquoi as tu été oublié
dans la gorge des fadistas?
Tu sais bien que je vais vers une autre femme
Qu’elle me tient aussi
Et je fais uniquement ce qu’elle veut
Sans joie, je confesse, j’ai peur
Que tu me dises un jour
Mon amour ne viens pas tôt
Un vieil ami m’a expliqué
la façon dont le Fado était traité
Il avait de l’esprit, le Fado ancien
dans la façon dont il était chanté
Ironiquement, car je ne sais jamais où tu vas
Que j’arrive tôt un jour et qu’il soit trop tard
13. Ne viens pas tard / Não venhas tarde
Ne viens pas tard… me dis-tu avec tendresse
Sans jamais faire des folies de ce que tu me demandes tout bas
Ne viens pas tard… je demande à Dieu qu’à la fin
Ton coeur garde encore… un peu d’amour pour moi
Tu sais bien que je vais vers une autre femme
Qu’elle me tient aussi
Et je fais uniquement ce qu’elle veut
Tu sens que je te mens et que je suis lâche
Et tu sais dire, souriant
Mon amour ne viens pas tard
Ne viens pas tard… me dis-tu sans amertume
Quand ton coeur brûle… dans le feu de la jalousie
Ne viens pas tard… me dis-tu de la fenêtre
Je viens toujours en retard car je ne sais fuir d’elle
Tu sais bien que je vais vers une autre femme
Qu’elle me tient aussi
Et je fais uniquement ce qu’elle veut
Sans joie, je confesse, j’ai peur
Que tu me dises un jour
Mon amour ne viens pas tôt
Ironiquement, car je ne sais jamais où tu vas
Que j’arrive tôt un jour et qu’il soit trop tard
13. Bailarico Saloio
Je viens juste d’arriver
Et on m’a déjà demandé de chanter
Je suis un employé à votre service
Je ne peux pas me faire attendre
Une branche de laurier à la porte
indiquait une taverne
La nuit c’était une lanterne
avec sa lumière presque morte
Comme le fado « importante » tout
la taverne était toujours abri
du criminel au mendiant
du malheur à la misère
Il y avait aussi des gens décents
comme m’a expliqué un vieil ami
Sous les barriques de vin
couché de façon bizarre
il y avait toujours cette petite guitare
pour servir de leurre
La cruche de vin
vitré de rude argile
était toujours collée
aux verres sur le balcon
Et c’était de cette façon
que le Fado était traité
Si un joueur apparaissait
parfois même ivre
il demandait la guitare au tavernier
pour montrer sa vraie valeur
De suite il y avait un chanteur
avec un certain ton de danger
provoquait son ennemi
dans un chant à l’envie
et parfois avec quelques gifles.
Il avait de l’esprit, le Fado ancien
Et peu de temps après
la taverne était pleine
pour écouter le chant
au son du Fado Corrido
Danse de Campagne
Il n’y a rien à savoir
C’est marcher avec un pied en l’air
Et un autre qui tape par terre
Tous était attentif
quand quelqu’un chantait le Fado
Le toucher était trainé
le style venait de la gorge
Et aujourd’hui peu le chante
de la façon dont il était chanté alors
Viens devant moi
Parce que je ne vais pas te suivre
Ne demande pas à mon coeur
D’aimer celui qui m’a laissé
J’ai écouté avec attention
un chanteur du passé
et sa belle chanson
m’a accrochée pour toujours au Fado
Oh dévergondée
Enlève les vêtements de ta fenêtre
Que cette chemise sans propriétaire
Me rappelle un propriétaire sans chemise
Pour autant qu’on le dise
le Fado est une chanson de quartier
N’est pas fadiste qui veut
mais oui qui est né fadiste.

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