Prix Photo 2011: Les lauréats

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Prix Photo 2011: Les lauréats
Prix Photo 2011: Les lauréats
1er prix (CHF 10'000.-)
Thomas Rousset, 1984, Lausanne
Raphaël Verona, 1984, Lausanne
Série : WASKA TATAY
Thomas Rousset et Raphaël Verona sont issus d’une formation à l’ECAL. Leur travail
s’appuie sur un « réalisme magique » emprunt d’une dimension narrative et
poétique. Les scènes visibles sur leurs photos nous emmènent dans un univers
coloré et traditionnel où se mêle une symbolique de la liberté avec une ambiance
contrastée par un système politique Bolivien en pleine mutation. Une insolente
vibration émotive ressort de ces images avec une telle spontanéité que le spectateur
ne peut que succomber à la beauté de ces œuvres.
2ème prix (CHF 5000.-)
Julien Berberat, 1988, Lasuanne
Série : LES MANCHARDS
Julien Berberat a été formé à l’Haute Ecole d’Art et Design à Genève. Le concept de
sa série d’images « Les Manchards » est aussi innovant que surprenant. Au-delà du
visuel, l’œuvre prend son sens sur le thème de la mendicité à Genève. Sujet sensible
qui anime le débat sur la liberté en général nous renseigne sur « les détresses
solitaires ». Le spectateur est ainsi sollicité à se représenter les personnes
manquantes sur les images et peut ainsi s’interroger sur la réalité urbaine qui
l’entoure. Statut social et espace de liberté peuvent être questionné au regard de ses
œuvres.
3ème prix (CHF 2'500.-)
Matthieu Gafsou, 1981, Lasuanne
Série : TERRES COMPROMISES
Le photographe franco-suisse Matthieu Gafsou est diplômé en photographie de
l’Ecole supérieure d’Arts Appliqués de Vevey. Son travail recèle une forte symbolique
où s’entrecroise des sentiments d’inachèvements structurels avec une réalité
esthétique quasi irréelle. Un style épuré et une géométrie habite la succession de ses
clichés. L’absurde de l’environnement désertique contraste avec les monstres
d’architectures. A l’instar de la situation politique de cette région du monde
Matthieu Gafsou tente de symboliser la réalité à la fois pesante et incohérente qui
habite ces lieux.
Prix spécial du Jury (Leica D-Lux 5)
Stéphanie Meylan, 1975, Lausanne
Série : LE VOYAGE D’ HYPERMAN
Stéphanie Meylan a suivit une formation de photographe à l’Ecole supérieure d’Arts
Appliqués de Vevey. Son œuvre retrace l’histoire d’un personnage appelé Hyperman.
Son projet s’appuie sur une idée simple et efficace suivant le fil rouge de la liberté
comme expression personnelle, unique et dénuée de toute représentation sociale.
Une liberté intime qui est de l’ordre de l’être. Une série facile d’accès tout en réifiant
le concept de liberté socialement construit au profit d’une liberté personnelle et
insaisissable. Un rêve haut en couleur additionné d’une réalité ordinaire fait de son
travail une œuvre hautement symbolique.
Texte: Luc Debraine

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