Édition 8/13 du 14 août 2013

Transcription

Édition 8/13 du 14 août 2013
8/ 13
http://www.samaritains.ch
Chaude ambiance à Riaz
Il y a 25 ans
Souvenirs du
centenaire p. 18
Olten
Siège de l’ASS depuis
un siècle p. 20
Care Team
De l’importance
des pairs p. 23
AU
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Éditorial
Éditorial
Sommaire
Sommaire
Reportage
04
Fête régionale de lutte
Fidèles au poste lorsque leur présence est souhaitée, les
samaritains de Bulle et environs ont installé leur tente
aux abords des ronds de sciure de la Fête de lutte de la
Gruyère le dimanche 21 juillet dernier.
Passé, présent,
avenir ?
Comme chaque année, alors que
les programmes d’exercices des
sections accusent une trêve saisonnière, les services sanitaires émaillent l’été des samaritains. Au quatre coins du pays, manifestations
petites ou grandes réclament leur
dû de postes sanitaires et de patrouilles en alerte. Jusqu’à la miaoût, date de parution de ce numéro, elles seront encore nombreuses
avant que ne sonnent les cloches
de la rentrée et que sera venue
l’heure des bilans.
Cependant, pour les samaritains du
Seeland et de la Broye, le débriefing a déjà eu lieu. Les premiers,
impliqués dans le service sanitaire
de la Fête fédérale de gymnastique
sans toutefois en être les maîtres
d’œuvre, étaient aux premières loges lorsque de violentes intempéries ont perturbé le déroulement
de la manifestation. Les seconds
ont été sollicités à l’occasion de
l’accident de chemin de fer sur la
ligne Palézieux Payerne qui a coûté
la vie à un pilote et fait de nombreux blessés (dès la page 22).
Quant à ceux qui se souviennent
des célébrations du centenaire de
l’ASS (p. 18), il est frappant de constater le caractère prémonitoire de
certaines manifestations alors que
d’autres tentatives étaient apparemment trop en avance sur leur
temps.
Depuis, la société a beaucoup
changé et les samaritains sont entrés de plein pied dans l’ère numérique. Que leur réservent les
vingt-cinq prochaines années ? Les
paris sont ouverts.
10
Nez au vent
Sentir, respirer, parler. Tout cela est possible grâce au nez.
Le nez est un organe vital et un élément qui caractérise une
personne. La rédaction a voulu en savoir un peu plus.
Samaritain aujourd’hui
14
Trophée samaritain 2012
Lors de l’Assemblée des délégués d’Olten, six sections se sont
vues décerner un trophée. Elles ont démontré qu’en y mettant
les moyens, en se montrant créatif et en faisant preuve
d’endurance, il était possible de séduire de nouveaux membres.
15
Large spectre d’opinions
Le travail fourni par la rédaction de l’ASS est apprécié. Cela n’a
pas empêché le groupe de feed-back de fournir des suggestions
sur ce qui pourrait être amélioré.
Éditorial et sommaire
En savoir plus
03
Sections et associations
22
Fête fédérale de gymnastique
À la mi-juin, la Fête fédérale de gymnastique a rassemblé à
Bienne soixante mille gymnastes, cent mille visiteurs et huit
mille bénévoles. À deux reprises, une tempête a dévasté le site
de la manifestation et fait de nombreux blessés. Les samaritains
du Seeland étaient sur place.
24
Nouvelles des samaritains en Suisse romande
Agenda
26
Vos rendez-vous !
Chantal Lienert
nous, samaritains 8/13
Les lutteurs s’affrontent sous le soleil de Riaz, près de Bulle.
Fête régionale de lutte
Un après-midi au poste
sanitaire de Bulle
Par tous les temps et pour tous types de manifestations, les samaritains de Bulle et environs sont
fidèles au poste lorsque leur présence est souhaitée. Dimanche 21 juillet, ils ont installé leur
tente et leur matériel aux abords des ronds de sciure de la Fête de lutte de la Gruyère. Reportage
dans une chaude ambiance.
Sous la tente, Valentin prodigue un massage à Guillaume,
un lutteur qui souffre des trapèzes.
Texte et photos : Mariette Muller
Il fait chaud, très chaud. C’est un dimanche d’été presque
caniculaire qui donne envie de sauter à l’eau pour se rafraîchir ou de rester à l’ombre sans bouger. Mais, ici, à
Bulle, la chaleur n’a pas empêché le public de s’installer
sur des bancs autour du terrain de football de Riaz
écrasé de soleil, pour assister aux tournois de la Fête régionale de lutte de la Gruyère. Ce 21 juillet, les spectateurs sont au rendez-vous pour encourager et applaudir
leurs champions. Certains ont fait le déplacement depuis
le canton de Schwyz, d’autres sont là en voisins venus de
l’Oberland, d’Aigle ou de Lausanne.
Sur la pelouse, cinq ronds de sciure, soigneusement
délimités et régulièrement humidifiés à la lance à eau,
attendent les lutteurs. Pour l’heure, c’est la pause de midi.
Les trois samaritains de piquet peuvent souffler un peu,
se restaurer et papoter tranquillement avec la journaliste
venue les rencontrer. Aujourd’hui, il y a Nicole, Loïc et
Valentin. Ils sont à pied d’œuvre depuis 7 h et ne remballeront leur matériel qu’en fin d’après-midi à 17 h, précise
Valentin Monème, président de la section Bulle et environs qui, avec les six autres membres du comité, gère cette
grande section du district de la Gruyère.
Une histoire de famille
Créée le 13 juillet 1921, la section compte quarante
membres actifs, dont la moyenne d’âge tourne autour
des trente-cinq ans. « Nous avons rajeuni nos membres,
en donnant envie d’adhérer aux samaritains, poursuit le
président. Nous avons des postes intéressants et du ma-
Quelques chiffres
En 2012, les samaritains de la section Bulles et environs
étaient présents lors de 27 manifestations sur 50 jours.
Ce qui représente l’équivalent de 166 personnes engagées pour soigner 769 patients sur un total de présence
de 1090 heures.
En culottes comme les grands, les garçons lutteurs combattent
dans la sciure.
tériel performant et moderne. » Mais qu’est-ce qui a bien
pu motiver Valentin, ce jeune menuisier, à devenir samaritain voilà dix ans. « Je me suis toujours intéressé aux
autres et j’ai toujours été attiré par le domaine médical,
explique-t-il. Et puis, les samaritains, c’est souvent une
histoire de famille. » On ne saurait mieux dire, puisque
Nicole, ancienne présidente de la section, n’est autre que
sa belle-mère. Mères, filles, sœurs, maris et femmes,
beaucoup de membres sont samaritains par tradition
familiale et se connaissent tous bien. « On est un noyau
dur. On n’a même plus besoin de se parler. On se comprend d’un simple regard », précise Valentin. Loïc est
tout autant passionné par son activité de secouriste. « Je
suis de piquet pratiquement tous les week-ends, mais
c’est mon choix, j’aime ça », affirme le jeune homme, qui
est en outre responsable du local et du matériel de cours.
Car comme ailleurs, les samaritains de Bulle assurent
l’important mandat des cours de sauveteurs pour apprentis conducteurs. Ils collaborent aussi avec le Centre
de transfusion du sang de Fribourg pour cinq collectes
de sang annuelles, ce qui représente environ huit cents
donneurs. Surtout, ils sont présents lors des multiples
événements et manifestations qui ont lieu dans la région
et pour lesquels ils sont mandatés par les organisateurs.
Tandis que l’on bavarde devant la tente des samaritains, sur le terrain, les choses sérieuses reprennent. Cent
dix-huit lutteurs actifs et cinquante-huit garçons lutteurs
se mesurent ce dimanche. Les Gruyériens portent la chemise traditionnelle bleue claire à rayures et edelweiss.
Avant de combattre, les concurrents enfilent encore la
fameuse culotte qui permet de bonnes prises. Dans ce
corps à corps, le gagnant est celui qui fait toucher terre,
des deux épaules, son adversaire. « Ce sont de vrais athlètes, qui s’entraînent beaucoup. Ils ont intérêt parce
qu’ils ramassent de sacrés chocs ! », note Valentin, qui, en
connaisseur, apprécie le spectacle.
Des bobos sans gravité
Dans le poste sanitaire, le matériel a été soigneusement
disposé pour faciliter les soins. Le défibrillateur est suspendu, prêt à l’emploi. Les kits de compresses stériles, les
nous, samaritains 8/13
prodiguer sur des muscles endoloris. Chaque acte est
consigné pour être facturé ensuite à l’organisateur. Tous
les médicaments qui sont remis aux patients sont délivrés
selon des protocoles mis en place avec un médecin au
cours de formations et d’exercices de section.
Sous la tente, Loïc soigne, dans les règles de l’art, l’orteil de Nolan, un spectateur de 7 ans. On lui a marché sur
le pied. Rien de grave : la plaie est désinfectée et recouverte d’un pansement. « Nous sommes à disposition des
personnes et on les chouchoute volontiers », explique
Valentin. Pas question cependant de les déresponsabiliser. « Par exemple, nous n’avons pas de crème solaire et
nous ne distribuons pas de chapeaux. C’est de la responsabilité de chacun, pour soi ou pour ses enfants. Nous,
nous pratiquons des actes d’ordre médical. Là-dessus,
notre ligne est très claire. Je suis aussi opposé à avoir des
éthylotests dans notre poste. C’est du ressort des organisateurs », souligne fermement le président de section.
Reportage
Loïc désinfecte une plaie à l’orteil.
06
boîtes de pansements prédécoupés, les gants et la pharmacie de premiers secours sont posés sur une table
pliante. Deux lits et des fauteuils confortables attendent
les patients. Les brancards sont entreposés à portée de
main et, en cas de besoin, il y en a d’autres dans la remorque. Cela fait deux ans maintenant que la section
s’est offert cette remorque pratique qui permet de transporter efficacement tout le matériel nécessaire en fonction des événements. S’il faut faire appel à l’ambulance,
une place est prévue à cet effet derrière le poste.
Aujourd’hui, par chance, il n’y aura que quelques bobos sans gravité à soigner. Du spray sur des contusions,
des pansements à poser sur de petites blessures, des granules d’arnica à distribuer ou encore des massages à
Des blessures d’amour-propre
La conversation s’interrompt car un lutteur a besoin
d’un massage. Ses trapèzes le font souffrir, d’autant plus
que, ce printemps, il s’est fissuré un os de l’épaule à
l’entraînement. Il s’appelle Guillaume, lutte depuis l’âge
de 7 ans et a déjà quelques grosses blessures à son actif.
Il a aussi les yeux bleus un peu embués, par la douleur, la
fatigue ou alors la déception, car avec trois combats
gagnés, un nul et un perdu, il n’ira pas en finale.
« Il faudra peut-être qu’on pense la prochaine fois à
prendre avec nous une réserve de mouchoirs », glisse
Nicole, en observant les réactions de tout jeunes lutteurs,
en larmes ou plutôt en rage après avoir perdu leur combat. Mais contre les blessures d’amour-propre, les samaritains n’ont pas de remède, juste quelques paroles réconfortantes au passage.
n
De gauche à droite, Valentin, Nicole et Loïc, samaritains de Bulle en service lors de la Fête régionale de lutte.
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08
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samaritains10/12
8/13
Organe respiratoire, olfactif et de la formation de la voix
Nez au vent
Sentir, respirer, parler. Tout cela est possible grâce au nez. Le nez est un organe vital et un élément
qui caractérise une personne. La rédaction a voulu en savoir un peu plus.
En savoir plus
Fin, large, long, pointu, crochu ou retroussé ... il est
question ici du nez. Il fait partie des cinq organes des
sens (oreilles, yeux, nez, langue, peau). Grâce à lui, les
humains peuvent percevoir des odeurs et filtrer l’air
qu’ils respirent. De plus, le nez sert aussi à la formation
du langage et de la voix.
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10
Structure du nez
Le nez caractérise l’homme. Même si les nez diffèrent
par leur aspect extérieur, à l’intérieur, tous présentent la
même structure. Le nez renferme la cavité nasale, subdivisée en deux parties par la cloison nasale. Les cornets
nasaux représentent ce que l’on appelle de faux corps
caverneux, car ils peuvent modifier considérablement
leur taille.
1. Bulbe olfactif
2. Sinus sphénoïde
3. Cornet nasal supérieur, moyen et inférieur
4. Nasopharynx
5. Cartilage
6. Os nasal
7. Sinus frontal
nous, samaritains 8/13
Au-dessus du cornet nasal supérieur, près du cerveau,
se trouve la région olfactive. Il s’agit d’une muqueuse
composée de cinq à six millions de cellules à l’œuvre
dans le processus de l’olfaction.
De l’extérieur, on voit l’arête, la pointe, la racine et
les ailes du nez. Sa partie cartilagineuse est mobile.
Le nez fait partie de notre système respiratoire. Il
appartient aux voies respiratoires supérieures au même
titre que la bouche. Les voies respiratoires inférieures
comprennent la trachée, le larynx, les bronches et les
poumons, dans lesquels s’effectuent les échanges gazeux. Avec les voies supérieures, elles forment le système respiratoire de l’être humain.
L’air que l’on inspire charrie des particules de saleté,
des pollens et des agents pathogènes. La muqueuse qui
tapisse les fosses nasales renferme de nombreuses
glandes à mucus qui la maintiennent constamment humide. Cette muqueuse réchauffe, humidifie et filtre partiellement l’air inspiré.
Fonctions du nez
Le nez assure trois fonctions essentielles. Avec la cavité
de résonance, il assure la formation de la voix et de l’expression vocale. Quand on se bouche les deux narines
ou que l’on a un gros rhume, la modification de la voix
est perceptible, elle devient nasale.
Les êtres humains peuvent sentir les odeurs grâce à la
muqueuse olfactive. Les nerfs olfactifs rassemblent les
informations et les acheminent vers le cerveau à travers
une structure en tamis par l’os ethmoïde. Lors d’un refroidissement, la muqueuse nasale gonfle. Une inflammation des sinus peut perturber le sens de l’odorat. La
perte d’odorat est généralement insidieuse, si bien que le
trouble est souvent constaté que très tard. Pour les personnes concernées, ne plus rien sentir signifie également
perdre pratiquement complètement le sens du goût.
La respiration est une autre fonction du nez. Mais à
la respiration nasale s’ajoute aussi la respiration buccale. Lorsque l’être humain inspire de l’air par le nez,
l’air est humidifié, filtré et amené à la température corporelle. Cela n’est pas le cas pour la respiration buccale.
Cependant, respirer par la bouche permet d’absorber de
grandes quantités d’oxygène plus rapidement que par le
nez. C’est pourquoi c’est souvent le mode adopté quand
on fait du sport, car les besoins en oxygène sont accrus.
Premiers secours en cas de blessures au nez
Fracture de l’os du nez
Le nez étant un organe saillant et ses os étant fins, il peut
se casser même en cas de choc relativement léger. Généralement, une fracture induit un œdème et des douleurs.
Des hématomes en forme de lunettes peuvent également
apparaître après coup sur le visage. Pour éviter une déformation ou un problème durable de la respiration
En savoir plus
11
En cas de saignement de nez, une compresse froide sur la nuque peut faire des miracles.
Saignement de nez
Le saignement de nez (appelé « épistaxis » dans le jargon
médical) peut également survenir sans mécanisme traumatique extérieur, p. ex. après un éternuement ou une
quinte de toux. L’hypertension artérielle et la prise de
médicaments qui fluidifient le sang sont d’autres causes
possibles d’une hémorragie spontanée. Après un coup
sur la tête, un écoulement de sang par le nez peut être lié
à un traumatisme crânio-cérébral.
Procédure en cas de saignement de nez :
–Faire asseoir le patient et le faire respirer par la
bouche, la tête légèrement penchée en avant.
–Refroidir sa nuque, par exemple à l’aide d’une compresse-gel froide.
–En cas de forte hémorragie, comprimer les ailes du
nez pendant 5 à 10 minutes.
– Une fois l’hémorragie maîtrisée, demander au patient
de rester tranquille.
–Éviter ensuite toute activité susceptible de donner
chaud, p. ex. séance de sauna, bain de soleil, douche
brûlante. Éviter également d’éternuer la bouche fermée.
Dans la plupart des cas, le saignement de nez est,
certes, désagréable, mais parfaitement anodin. Si l’hémorragie persiste ou est massive, il faut donner l’alarme
ou consulter un médecin. Idem si l’on suspecte un traumatisme crânio-cérébral. Seul un médecin peut procéder à un tamponnement nasal (obstruction des fosses
nasales avec une mèche de gaze).
Si le patient avale du sang aux cours d’une épistaxis,
il ressent souvent des nausées et doit vomir une fois.
n
En
Avoir le nez creux n’est qu’une des nombreuses
expressions tournant autour du nez :
bref
après une fracture de l’os du nez, il est nécessaire de
consulter un médecin.
–En cas de blessures au nez, il convient de poser un
pansement protecteur qui n’entrave pas l’écoulement
du sang. Si les autres blessures le permettent, il faut
redresser le patient pour favoriser l’hémostase.
–Les corps étrangers présents à l’intérieur du nez
doivent être expulsés par le patient. S’il n’y parvient
pas, seul un médecin peut les éliminer.
– La moutarde me monte au nez.
– Se casser le nez.
– Rire au nez de quelqu’un.
– Tirer les vers du nez.
– Faire un pied-de-nez à quelqu’un.
– Ne pas pouvoir sentir quelqu’un.
Pour se saluer, les Esquimaux se frottent le nez.
Hongi (en maori : sentir, renifler) est un salut
rituel traditionnel des Maori, les premiers
habitants de la Nouvelle-Zélande.
Le plus long nez – de la racine jusqu’à la pointe
– a été mesuré en 2001. Sa longueur était de
8,8 cm. Un artiste de cirque qui vivait en
Grande-Bretagne vers 1770 aurait eu quant à lui
un nez mesurant plus du double, à savoir 19 cm.
En ronflant, un Suédois a généré un niveau de
bruit de 93 décibels. Soit autant de bruit qu’un
camion sur l’autoroute.
Au Japon, un mythe populaire voudrait que le
saignement de nez soit un signe de lubricité.
L’épistaxis s’est établie notamment comme un
moyen stylistique apprécié dans les films
nippons.
nous, samaritains 8/13
Les gagnants du trophée samaritain 2012
Plusieurs voies mènent au succès
Samaritain aujourd’hui
Lors de l’Assemblée des délégués d’Olten, six sections se sont vues décerner un trophée.
Elles ont démontré qu’en y mettant les moyens, en se montrant créatif et en faisant preuve
d’endurance, il était possible de séduire de nouveaux membres.
12
Il est de plus en plus difficile de
ga­gner des personnes à la vie associative. Cependant, les participants au
trophée samaritain ont démontré le
contraire. Une centaine de sections
s’étaient annoncées pour le ­concours.
Et ce ne sont pas seulement les six
qui se sont retrouvées en tête de classement qui y ont gagné quelque chose, mais bien toutes celles qui se sont
mises en quatre.
Pour la catégorie A, l’accroissement
proportionnel des membres était
déterminant alors qu’en catégorie B,
c’est la créativité qui était demandée. En catégorie A, la section
appenzelloise de Steinegg a emporté
le morceau avec un accroissement
de membres de 175 %. Un bon
d’une valeur de cinq mille francs
lui a été remis. La section de Ruswil, LU, qui est arrivée seconde, a
reçu deux mille cinq cents francs
alors que la troisième place a valu
deux mille francs à la section de
Rafz, ZH.
1er rang catégorie A : Steinegg AI
(+175 %, 11 membres)
section. Comme ils connaissaient
déjà la monitrice, les inhibitions étaient moins fortes pour franchir le
seuil du local de la section. Et plusieurs sont restés. En outre, la section
n’a pas hésité à faire sa propre promotion lors de services sanitaires, ce
qui a aussi permis de convaincre de
nouveaux membres. Le groupe Help
n’est pas en reste. Démarré il y a une
année avec huit enfants, il en compte
treize désormais. La présidente Bettina Stalder est manifestement très
fière de ce que la jeune section a su
accomplir en si peu de temps.
Cours et postes sanitaires favora­
bles au recrutement
La section de Steinegg est toute jeune,
elle n’a que deux ans. Elle s’est lancée
avec quatre samaritains et à la fin de
2012, ils étaient déjà onze, dont cinq
messieurs. En plus d’articles dans le
journal local, c’est surtout en discutant avec les gens que la section a
cherché à recruter. Lors des cours
grand public, les participants étaient
invités à se joindre à des exercices de
Le trophée samaritain en bref
– Nombre de concurrents en catégorie A (nouveaux membres) : 87
– Nombre de concurrents en catégorie B (meilleure campagne promotionnelle) : 21
– Montant total des prix : 20 000 francs
– Accroissement des membres 2011/2012, toutes les sections : 125
2e rang catégorie A : Ruswil LU
(+54,84 %, 48 membres)
Utiliser ce qui existe
Ruswil a su séduire dix-sept nouvelles recrues l’année
dernière. Dans un village qui compte
environ six mille
cinq cents habi-
Les gagnants de la catégorie A.
nous, samaritains 8/13
Dans la catégorie B, plusieurs sections ont déployé des trésors de créativité pour se promouvoir ellesmêmes et le mouvement samaritain.
Les sections de Aadorf, TG, Ennenda, GL, et Einsiedeln, SZ ont soumis
les idées les plus originales. Elles aussi ont eu le plaisir de pouvoir renflouer leurs caisses.Petra Zenhäusern/cli
tants et plus de quatre-vingt sociétés,
il s’agit d’une véritable prouesse. La
recette du succès a consisté à se servir des plates-formes existantes –
cours à la population, dons du sang,
etc. – pour s’adresser directement
aux gens. Lors des collectes de sang,
la section a montré une présentation
qui a enthousiasmé plus d’un donneur. « De nombreuses personnes
craignent de nous rejoindre parce
qu’elles ont peur des services sanitaires », explique le président Roger
Duss. Il s’agit de les apprivoiser avec
douceur, par exemple en leur proposant une année à l’essai. Finalement,
elles ont été plusieurs à rester et à
entraîner des connaissances. Le
médecin de section aussi a recommandé quelques personnes et Roger
Duss s’est adressé personnellement à
des clientes de son salon de cosmétique, avec succès !
3e rang catégorie A : Rafz ZH
(+50 %, 18 membres)
Bouche-à-oreille
Six nouveaux membres l’année dernière et quatre en file d’attente, le
recrutement va bon train au sein de
la section de Rafz. Ce ne sont
cependant pas des campagnes spectaculaires qui ont permis ces résultats, mais le simple bouche-à-oreille. Cela fait un certain temps que
l’on a opté pour cette approche et
la persévérance des membres finit
par porter ses fruits, se réjouit la
présidente Irene Neukom. Chaque
membre de la section fait un effort
en faveur de la recherche de nouveaux membres et en parle au sein
de sa famille, à ses voisins et à ses
proches. Les samaritains de Rafz se
présentent souvent en public, par
exemple à l’occasion de la collecte
devant le magasin Volg, lors de services sanitaires ou de l’apéritif de
bienvenue pour les nouveaux arrivants. Le trophée est un motivation
pour poursuivre sur cette voie
explique la présidente avant de conclure: « Nous allons bien et nous
aimons ce que nous faisons ».
1er rang catégorie B : Aadorf TG
Priorité à la visibilité
À plusieurs reprises, la section
d’Aadorf s’est présentée en public
sous le thème « Ce n’est que quand
on nous voit qu’on nous perçoit. »
Lors de la foire locale, des enfants
ont été maquillés, la défibrillation a
fait l’objet de démonstrations et de
sympathiques prix ont été tirés au
sort. Le public se pressait pour participer. Au marché de Noël, la section a joué la carte de la générosité.
Les Thurgoviens ont fait la promotion de leur section et de leur programme de cours avec des sachets
de sucre et des pansements munis du
logo de la section, des oursons de
confiserie et des allumettes de l’ASS.
Plusieurs exercices publics qui tournaient tous autour de l’enfance,
ainsi que le passeport vacances ont
encore émaillée l’année. Conclusion,
cinq nouveaux membres ont rejoint
la section et un groupe Help a été
fondé cet été.
Les gagnants de la catégorie B.
sa propre promotion et, en plus de la
recherche de nouveaux membres,
elle a lancé une campagne de recrutement de membres passifs. Mille
cinq cents lettres dans lesquelles on
avait glissé un morceau de sucre de
raisin et un bon pour assister à une
soirée consacrée à la défibrillation
ont été envoyées. Douze personnes
ont répondu à l’invitation, dont
trois ont rejoint la section qui compte désormais vingt membres. En parallèle, la liste des membres passifs
s’est allongée de cent trente noms et,
effet concomitant bienvenu, le résultat de la collecte aussi a connu une
hausse, les diverses actions des
samaritains d’Ennenda ayant marqué les esprits.
3e rang catégorie B : Einsiedeln SZ
2 rang catégorie B :
Ennenda GL
e
Toucher tous les
ménages
Dans son village, la section est bien intégrée et souvent
sollicitée. Elle a
cependant décidé de faire quelque chose pour
Priorité à la jeunesse
L’année était placée sous le signe de
la jeunesse et de la création du
groupe Help. Après en avoir longuement débattu, la section s’est présentée dans le cadre du comptoir
local en 2011. En plus d’y assurer le
service sanitaire, elle a profité de se
présenter de manière attractive. Un
dia-show expliquait le nouveau
schéma BLS-AED et fournissait des
informations sur les cours. En
ou­tre, on fit campagne en faveur de
la création d’un groupe Help. Les
enfants pouvaient se faire maquiller
sur le stand et participer à un concours. En 2012, cinq manifestations
Help ont pu être organisées avec
une trentaine d’enfants. En plus,
deux cours BLS-AED ont eu lieu.
Conclusion, deux participants ont
rejoint la section qui en compte
maintenant quarante-six.
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Périodique, lettre d’information et site web de l’ASS sous la loupe
Large spectre d’opinions
De juin 2012 à janvier 2013, un
groupe de feed-back de cinq mem­
bres a porté un regard critique sur
les médias de l’Alliance suisse des
samaritains. Quatre représentants
de Suisse alémanique et une personne en Suisse romande ont répondu
quatre fois à un questionnaire au
sujet du journal nous, samaritains,
des lettres d’information et du site
web de l’ASS.
Attentes diverses
Les articles abordant des thèmes faisant l’actualité, par exemple le cours
eSauveteur ou les directives anticipées ont les faveurs des personnes
sondées. De même, les comptes rendus d’exercices de section sont lus
avec plaisir, entre autre parce qu’ils
constituent une source d’inspiration.
En revanche, on souhaite plus de
papiers sur l’anatomie ou des thèmes
de saison, par exemple les tiques.
Alors que certains estiment que les
têtes des gens d’Olten sont un peu
trop présentes dans les pages du
journal, d’autres aimeraient en savoir
plus sur la structure de l’organisation
centrale et les personnes qui l’ani­
ment. La lectrice de nous, samaritains déplore la trop faible présence
de la Romandie dans les colonnes du
journal. Nombreuses sont les voix
qui critiquent le volume d’annonces
commerciales. Finalement, peu im­porte le flacon, pourvu qu’on ait
l’ivresse : le contenu prime nettement
sur la maquette.
Quant à la fréquence de parution
de la lettre d’information et du périodique, les opinions sont divisées.
D’aucuns parlent d’une déferlante de
papier et d’information et d’autres
trouvent que le rythme est juste comme il faut. La lettre d’information
constituée de brèves sur des thèmes
importants convient bien aux ca­dres.
Le rappel concernant le formulaire
de rapport annuel a été particulièrement apprécié.
Pour la première fois, des ques­
tions détaillées ont été posées au
sujet des sites internet et extranet de
l’ASS. Tout le monde n’est pas du
même avis et certains se plaignent
d’avoir de la peine à trouver les
informations, notamment sur l’ex­
tranet. En revanche, la teneur des
informations mises en ligne est considérée comme pertinente.
Indications utiles
Cinq opinions ne sont certes pas
représentatives, néanmoins, elles
fournissent des indications pour
améliorer la communication interne
à l’avenir. Certaines suggestions ont
déjà trouvé une prolongation, par
exemple la nouvelle présentation de
la lettre d’information.
En automne, un troisième groupe
de feed-back prendra la relève. Trois
sections de Suisse alémanique ont
déjà répondu à l’appel. Il en manque
donc encore deux, dont au moins
une de Suisse italophone ou francophone.
Petra Zenhäusern/cli
Les médias associatifs
sous la loupe.
Discrètes alertes
La première semaine après mes vacances, la Suisse a été ébranlée en
apprenant que le directeur général
de Swisscom, Carsten Schloter,
s’était donné la mort. Je ne le connaissais pas personnellement, mais
le suicide de cet homme compétent, loyal et charismatique m’a
troublée. Dans notre monde qui va
toujours plus vite, avons-nous désappris à détecter les indices discrets
et les signaux d’alerte et à agir en
conséquence ?
Comment les situations difficiles
sont-elles perçues dans notre organisation ? Combien de fois ap­
prendon que des membres d’un
comité ou des formateurs d’une
association ou d’une section ont
subitement tout laissé tomber ; ou
qu’une section de samaritains a
cessé toute activité sans crier gare.
En tant que samaritains, nous nous
sommes donnés pour but d’assister
nos prochains et de leur apporter
notre aide. Dans notre organisa­
tion, y a-t-il suffisamment d’oreilles
attentives et de mains secourables
pour soutenir nos collègues en détresse ? Sommes-nous parés pour
que quand quelqu’un atteint ses limites, nous sachions détourner
l’irrémédiable ?
L’ASS, les associations cantonales
et chaque section de samaritains
ont pour tâche de veiller au bon
équilibre entre l’engagement volontaire de leurs membres et les
exigences de professionnalisme de
plus en plus élevées.
Regina Gorza,
secrétaire générale ASS
Samaritain aujourd’hui
Le travail fourni par la rédaction de l’ASS est apprécié. Cela n’a
pas empêché le groupe de feed-back de fournir des suggestions
sur ce qui pourrait être amélioré.
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Samaritain aujourd’hui
En 2013 aussi, le journal de la collecte et le guide seront
remis en guise de remerciement aux donateurs.
17
Collecte samaritaine du 26 août au 7 septembre
Ambassadeurs pour la cause
samaritaine
Traditionnellement à la rentrée, les samaritains récoltent des fonds pour les caisses des sections.
Cette année, le thème « Amis pour la vie » place les samaritains au centre.
Du 16 août au 7 septembre, les
samaritains chercheront à capter
l’attention de la population avec des
actions sur la voie publique ou au
moyen de lettres d’appel aux dons.
L’année du 125e, plusieurs personnalités ont décidé de les soutenir. Aux
côtés de Gotthard, le célèbre groupe
de rock suisse, le funambule Freddy
Nock, le jeune chanteur pop Luca
Hänni ainsi que la nageuse Pamela
Fischer plaident pour la collecte des
samaritains.
Pendant deux semaines, les samaritaines et les samaritains ont le
temps de faire leur propre promotion, de récolter des fonds pour la
caisse de la section, voire de convaincre de nouveaux membres. Par leur
engagement, les sections contribuent
aux efforts de publicité entrepris
dans tout le pays et se rappellent à la
mémoire du public. Les résultats des
années précédentes le confirment, la
population suisse soutient les samaritains. Plus il y aura de sections qui
s’adonnent à la collecte, plus le public
les remarquera.
Engagement solidaire
Il s’agit également de s’atteler à ce
qui a été appelé « les taches blanches ». La Suisse compte environ
deux mille cinq cents communes et
l’ASS mille cent cinq sections. Cela
signifie que la collecte n’a pas lieu
dans toutes les communes, et que
par conséquent dans certaines, les
samaritains ne jouissent d’aucune
visibilité. Après les ballons d’essai
lancés l’année dernière, il s’agit de
faire disparaître d’autres taches
blanches sur la carte du pays. Cette
stratégie doit permettre à l’Alliance
suisse des samaritains d’établir la
collecte dans toute la Suisse et de
renforcer la marque « samaritain ».
« Coup de pouce » sur Facebook
Comme par le passé, les sections peuvent remettre le guide et le journal de
la collecte aux donateurs en guise de
remerciement. Étant donné qu’au
cours de l’année du 125e, les samaritains sont placés au centre, le thème
de la collecte est « Premiers secours.
Amis pour la vie. ». Il revient d’ailleurs
comme un fil rouge pendant toute
l’année 2013. Dans le guide, des
samaritaines et des samaritains racontent comment ils ont été sollicités
pour intervenir en situation réelle. En
outre, le dépliant contient des conseils
de premiers secours ainsi qu’une liste
des numéros de téléphone d’urgence.
Des sucettes sans sucre aussi sont à
disposition pour distribution.
Pendant toute l’année anniversaire
se déroule un concours dont il sera
également fait mention dans le cadre
de la collecte. Les donateurs peuvent
poster l’image la plus originale d’un
pouce dressé sur la page « Get ready
to help » du réseau Facebook. Une
journée à partager avec une des personnalités qui soutiennent la collecte
sera tirée au sort parmi tous les participants.
Petra Zenhäusern/cli
nous, samaritains 8/13
Samaritain aujourd’hui
Le dessinateur oltenois John Millns,
disparu en 1992, avait créé la mascotte
du centenaire. Sur cette image, elle fait
de la publicité pour la journée samaritaine qui eut lieu le 11 septembre 1988 à
Olten, sur le site de Kleinholz. Environ
trois mille samaritains participaient à
l’époque aux joutes élargies.
18
Il y a vingt-cinq ans aussi, les samaritains ont fait la fête
Souvenirs du centenaire
À l’instar de 2013, 1988 aussi fut une année de célébrations pour les samaritains. La rédaction a
demandé à des personnes impliquées à l’époque de partager leurs souvenirs.
Stopper les rotatives
Le numéro spécial du journal
« Les samaritains
portent secours,
aujourd’hui
et
demain » réalisé à
l’occasion du centenaire était sorti
en 1987. C’était
le fruit de la collaboration entre le
secrétariat central de l’ASS et le
bureau Cortesi à Bienne. Ella Sollberger était en charge de la coordination
du projet pour l’ASS.
L’ancienne rédactrice se souvient:
« Quand le journal a été mis sous
presse, j’ai été invitée à l’imprimerie.
En feuilletant un exemplaire à la
sortie de la ligne de production, j’ai
failli tomber dans les pommes. La
légende qui accompagnait le portrait d’Ernst Möckly, fondateur de
l’ASS, était celle d’une marmotte !
J’ai du demander d’arrêter les rotatives. Heureusement, il a été posnous, samaritains 8/13
sible de corriger la bévue à l’imprimerie même. »
Ella Sollberger (1927) travailla
jusqu’en 1992 au Secrétariat central
de l’ASS. Aujourd’hui elle coule une
existence de retraitée à Nidau, près
de Bienne.
Levée du « rideau de fer »
Jo Marty n’a que
de bons souvenirs
en rapport avec le
camp Help de
1988 à Bülach. À
l’époque, il s’occupait de la jeunesse à l’organisation centrale.
« L’idée du camp était que les jeunes
de l’ASS planifient, organisent et réalisent eux-mêmes une grande manifestation internationale. Moi-même,
j’endossai le rôle de coach. Les jeunes
étaient incroyablement motivés et se
sont donnés corps et âme pour préparer ce camp. La section de Bülach
aussi s’était mise en quatre. Une
météo radieuse, des rencontres
inouïes, des concerts, des ateliers et
des contacts avec les médias, j’en rêve
encore aujourd’hui ! »
Avec ce camp, l’ASS avait quelque
peu anticipé. Des jeunes issus de
diverses cultures et systèmes politiques
s’étaient
réunis
pour
apprendre, partager et vibrer
ensemble sous l’égide des valeurs de
la Croix-Rouge. Le rideau de fer
n’était pas encore tombé, mais avec
le soutien de la Jeunesse CroixRouge, il avait été possible de faire
venir des délégations de Pologne,
d’Union soviétique et d’Allemagne
de l’Est.
Jo Marty (1959) changea d’emploi en 1989 pour devenir chef du
personnel d’une chaîne de commerce de détail. Plus tard, il travailla comme consultant indépendant
dans les domaines de la conduite, de
la communication et de la gestion
d’équipes. Aujourd’hui, il enseigne
L’invitation à Weggis
Que les samaritains aient pu
réaliser
un
congrès en 1988
dans la très chic
Weggis est le
mérite de Franzsepp Scherer qui
y occupait la
fonction de directeur des affaires
sociales et était conseiller communal. Simultanément, il présidait les
samaritains lucernois. Il se souvient :
« Weggis disposait de l’infrastructure pour une manifestation rassemblant deux cent cinquante personnes. À la tête du comité
d’organisation local, j’ai pu compter
sur d’excellents appuis parmi les
samaritains et au sein de l’administration communale. »
Avec le congrès, l’ASS voulait poser
des jalons pour se projeter dans l’avenir. Franzsepp Scherer se souvient de
l’exposé du professeur de sociologie
Peter Atteslander. Ce qu’il prédisait
s’est produit pour une large part.
Peter Atteslander expliquait que les
individus disposeraient de plus de
temps libre, mais que ce n’est pas
pour autant qu’ils le consacreraient à
des causes bénévoles. Il entrevoyait
aussi une hausse des coûts dans les
domaines de la santé et des soins. La
conséquence serait que des particuliers ou des bénévoles assument une
partie des prestations s’y rapportant.
Franzsepp Scherer (1941) fut directeur des affaires sociales de la commune de Weggis, LU, jusqu’en 2004.
Depuis, c’est un retraité très actif. Il
est curateur et assiste des personnes
qui ont des difficultés à régler des
tâches administratives courantes. Il
s’est également chargé de semaines de
randonnée en Valais et a été visiteur
de prison. Pour un club comptant une
cinquante de membres, il gère le
secrétariat et organise des voyages.
Les temps n’étaient pas mûrs
En 1988, chaque
section de samaritains était censée se profiler
avec sa propre
manifestation.
En qualité de
représentante de
l’association cantonale zurichoise,
Erika Kuczynski participait à un
Pendant le congrès samaritain
en avril 1988, un groupe de travail est
transporté en barge sur le lac des
Quatre-Cantons.
Le camp Help à Bülach, ZH, en mai
1988 a été un événement mémorable
pour de nombreux jeunes issus de
cultures différentes.
groupe de travail qui devait développer des idées (vitrines, brunch,
après-midis pour les aînés, etc.) pour
ces manifestations.
En y repensant, Erika Kuzcynski
estime que les temps n’étaient pas
mûrs pour de telles actions de relations publiques. Au cours des vingtcinq dernières années, beaucoup a
changé. Aujourd’hui, les samaritains sont conscients de la valeur de
leur travail et aiment se montrer en
public. Le fait que l’ASS ait encouragé un look unifié y est sûrement
aussi pour quelque chose pense la
Zurichoise. Les tenues bleu-jaune
sont appréciées par les membres et
éveillent l’intérêt du public.
Erika Kuczynski (1952) est présidente de la section de samaritains
de Regensdorf depuis plus de trente
ans. Pendant douze ans, elle a été
membre du Comité central. Elle a
également siégé pendant vingt ans
au conseil communal de Regensdorf
et assumé la présidence de la commune pendant douze ans. Elle
enseigne le français à temps partiel
dans une école cantonale.
leureux que lui a rendu le président
central Enrico Franchini, alors
qu’elle était nommée membre d’honneur.
La dignité solennelle qui émanait
de l’ancien commandant de corps
tessinois lors de la réception par les
Vieux-Grenadiers de Genève lui est
aussi restée en mémoire. Le fait que
l’Assemblée des délégués du centenaire se tienne à Genève était évidemment aussi un hommage à la
mémoire du fondateur de la CroixRouge.
Avec le centenaire, l’ASS poursuivait trois buts, raconte la Vaudoise.
L’affirmation de soi vers l’extérieur,
le resserrement des liens à l’interne
et la participation de tous les samaritains. Avec Jean-Pierre Ehrsam,
ancien directeur du CHUV à Lausanne, l’Alliance put compter sur un
président du comité d’organisation
qui coordonna de main de maître
les manifestations de cet important
anniversaire.
Gabrielle Baumgartner (1932)
s’est entièrement retirée de la vie
samaritaine après 1988. En tant
qu’aide-soignante CRS, elle travailla dans le cadre de l’aide à domicile
et dans un petit home de soins.
Après la disparition de son mari
alors qu’elle avait 59 ans, elle reprit
un emploi à plein temps comme
secrétaire. À sa retraite, elle s’est
engagée auprès de « SOS futures
mamans ». Aujourd’hui, remariée,
elle vit au pied du Jura vaudois et est
heureuse mère, grand-mère et
arrière grand-mère de chaque fois
deux filles.
Eugen Kiener/cli
Les Vieux-Grenadiers de Genève
Gabrielle Baum­
gartner, vice-présidente de l’ASS, prit
sa retraite samaritaine lors de la
centième Assemblée des délégués à
Ge­
nève. Elle quittait le Comité central après « douze
années exigeantes et enrichissantes ».
Elle se souvient de l’hommage cha-
Samaritain aujourd’hui
des techniques de thérapie naturelle. Sa passion du moment est le
développement de produits de soins
naturels, par exemple « Goloy33 ».
19
nous, samaritains 8/13
Un employeur solide à Olten
Les samaritains misent sur Olten
depuis un siècle
Samaritain aujourd’hui
De plus en plus d’organisations s’installent à Olten afin de profiter de la situation centrale de la
ville sur l’Aar. L’Alliance suisse des samaritains s’y trouve quant à elle depuis déjà cent ans.
20
Première séance du Comité central. Au milieu à droite se trouve Xaver Bieli, à sa gauche le secrétaire de l’époque Ernst Hunziker.
Le docteur Walter Christen est le deuxième à gauche.
Avec ses quarante emplois à temps complet et partiel, le
secrétariat central des samaritains est un employeur
solide sur la place d’Olten. Les divers postes de travail
proposés par l’ASS comprennent des activités intéressantes dans les domaines de la formation, de la vente, de
la gestion des stocks, du marketing, des finances, de
l’administration et de la communication. Depuis 2011
et comme ce fut déjà le cas par le passé, un futur employé de commerce fait ses premiers pas dans la vie professionnelle au se.in du secrétariat central qui est dirigé
depuis 2010 par l’Oltenoise Regina Gorza.
La majeure partie des employés de l’ASS travaille
dans le bâtiment administratif propre à l’association
situé Martin-Disteli-Strasse alors que quelque collaborateurs du service des ventes et du magasin travaillent
dans des locaux loués au n°72 de la Haslistrasse. La
proximité de la gare d’Olten fait de l’ASS un employeur
attractif pour les pendulaires des quatre coins du plateau suisse.
À Olten depuis 1912
Après la création de l’Alliance des samaritains en 1888,
une section était désignée tous les trois ans pour gérer
les affaires de l’Alliance. En 1912, ce fut le tour de celle
d’Olten. En 1915 et en 1918, en pleine Première Guerre
mondiale, un changement semblait inopportun et le
mandat des Oltenois fut reconduit pour trois années
supplémentaires à chaque fois.
En 1912, lorsqu’Olten fut désignée pour la première
fois pour gérer les affaires centrales, le mouvement
nous, samaritains 8/13
Aperçu du premier secrétariat de l’ASS à la Obere Hardegg.
samaritain qui n’avait pas encore vingt-cinq ans comptait déjà 263 sections et 11 368 membres actifs dans
toute la Suisse. Pendant la Première Guerre mondiale et
l’épidémie de grippe de 1918, les services des samaritains étaient très demandés. D’autres sections furent
créées dans de nombreuses communes, si bien que
jusqu’en 1920, l’organisation passa à 393 sections et
17 841 membres actifs.
Le cours de sauveteur devient obligatoire
L’organisation des samaritains connut un fort développement dans les années mille neuf cent septante. La forte hausse du nombre d’accidents de la route et pendant
les loisirs incitait de nombreuses personnes à se former
en premiers secours. En outre, en 1977, le Conseil fédéral déclara le cours de sauveteur obligatoire pour les
candidats au permis de conduire. Les samaritains ne
furent jamais aussi nombreux que pendant ces annéeslà. Le point culminant fut atteint en 1977, avec 66 794
samaritaines et samaritains actifs.
La vaste base de membres et le développement des
cours obligèrent le secrétariat à étoffer son équipe.
Mais les transformations de la société aussi posèrent
de nouvelles exigences. Il devint nécessaire de se
­préoccuper de marketing et de communication. Les
progrès de la médecine d’urgence entraînèrent des
adaptations plus fréquentes des documents de formation et de nouveaux appareils et matériels utilisés pour
les premiers secours arrivaient régulièrement sur le
marché.
Un lieu de réunion apprécié
Bien qu’entre-temps le secrétariat eût colonisé trois étages, le bâtiment de l’ASS était devenu trop petit. En
1975, le Comité central décida de construire une nouvelle aile qui put être inaugurée en avril 1976. En 2000,
des travaux de rénovation permirent quelques agrandissements alors que le bâtiment d’origine a été remanié en
profondeur en 2011 et 2012.
Le fait que l’association y ait son siège ainsi que la
bonne accessibilité font que l’ASS choisit souvent Olten
pour organiser des réunions et des manifestations. Ce
fut par exemple le cas pour l’Assemblée des délégués du
125e anniversaire.
En 1921, Arnold Rauber
fut désigné premier
secrétaire permanent de
l’ASS.
Trois Oltenois ont marqué l’association
dans les années 1920 et 1930
La section de samaritains d’Olten vit le jour en 1905,
suite à la fusion de la société féminine fondée en 1890
et de la société masculine créée neuf ans plus tard.
Lorsque la section prit les rênes de l’organisation centrale en 1912, le mouvement samaritain connut une
période florissante à Olten.
Pour l’ASS, le choix d’Olten en 1912 fut un véritable
coup de chance. Le médecin Walter Christen, Arnold
Rauber et Xaver Bieli, qui présidèrent la section de samaritains d’Olten entre 1905 et 1914, apportèrent au
cours des décennies suivantes une contribution essentielle à la prospérité du mouvement à l’échelle suisse.
• Walter Christen (1873-1942) fut représentant de la
Croix-Rouge suisse au comité central de l’ASS de
1912 jusqu’à sa mort. Ce médecin oltenois était actif
sur plusieurs fronts. Pour le PLR du canton de Soleure, il fut également député au Grand conseil, qu’il
présida en 1916.
• Arnold Rauber (1872-1932) devint le premier secrétaire permanent de l’ASS en 1921. Originaire
d’Oberbuchsiten, SO, Arnold Rauber avait fréquenté
une école de commerce à Neuchâtel et le Centre de
technique ferroviaire à Bienne. En 1912, il fut l’un
des fondateurs de l’École ferroviaire d’Olten qu’il
présida jusqu’en 1921. Avant de reprendre les rênes
du secrétariat central de l’ASS, il avait fait de la politique pendant une courte période comme représentant des libéraux au conseil municipal d’Olten et au
Grand conseil de Soleure. Arnold Rauber présida également de 1914 à 1923 la Société des tireurs soleurois.
De 1923 à 1931, il fut rédacteur du Schweizerische
Schützenzeitung (Gazette des carabiniers suisses) en
parallèle à son activité professionnelle. Au printemps
1932, il fut terrassé par une crise cardiaque.
• Xaver Bieli, (1883-1971), qui rédigea les procès-verbaux de l’ASS de 1911 à 1921, resta ensuite membre
du Comité central pendant trente ans. Il remplit trois
mandats au poste de président central de 1924 à 1927,
de 1936 à 1939 et de 1948 à 1951. Xaver Bieli dirigea
pendant quatre ans l’antenne oltenoise de la CroixRouge, et en tant que président central de l’ASS, fut
également membre du directoire de la CRS. À l’origine,
il était enseignant. En 1933, il devint secrétaire de la
Ligue soleuroise contre la tuberculose.
Samaritain aujourd’hui
1921 : mise en place d’un secrétariat permanent
En raison de l’important développement du mouvement, les bénévoles de la section d’Olten eurent de plus
en plus d’affaires à régler. L’Assemblée des délégués
décida donc en 1920 de créer un secrétariat permanent.
Le président central de l’époque, Arnold Rauber, fut élu
secrétaire général et le resta jusqu’à sa mort en 1932. Le
1er mai 1921, le secrétariat prit ses quartiers à son propre domicile situé Obere Hardegg à Olten.
Rapidement, le nombre de sections de samaritains et
le volume de travail ne cessant de croître, ces locaux ne
suffirent plus. Une Assemblée des délégués extraordinaire convoquée à Olten le 11 avril 1937 décida la
cons­
truction d’un bâtiment administratif à Olten.
Simultanément, Olten fut officiellement déclarée siège
de l’Alliance suisse des samaritains. Le 26 avril déjà on
donnait le premier coup de pioche sur le chantier de la
Martin-Disteli-Strasse et le 21 mars 1938, les bureaux
installés au rez-de-chaussée étaient investis. Quelques
jours plus tard, les premiers locataires emménagèrent
dans les appartements situés dans les étages (voir également «nous, samaritains» 10/12).
21
Un autre Oltenois, Hugo Wey, président de l’ASS de 1976
à 1980, influença de manière décisive le destin de
l’organisation nationale.
nous, samaritains 8/13
Les samaritains du Seeland à la Fête fédérale de gymnastique
Deux visages pour la grande fête
populaire
À la mi-juin, la Fête fédérale de gymnastique a rassemblé à Bienne soixante mille gymnastes,
cent mille visiteurs et huit mille bénévoles. À deux reprises, une tempête a dévasté le site de la
manifestation et fait de nombreux blessés. Les samaritains du Seeland étaient sur place.
Quatre des soixante-huit samaritains qui effectuèrent des services dans le cadre de la
Fête fédérale de gymnastique.
D’un côté, il y avait une fête haute
en couleurs avec des concours passionnants et une ambiance unique
au bord du lac. De l’autre côté, le
site de la manifestation a été dévasté
à deux reprises et on déplora nonante-cinq blessés. Ces deux visages
de la grande fête du sport, les samaritains aussi les ont vécus de près.
Pendant trois ans, les samaritain
du Seeland s’étaient préparés en
s’exerçant régulièrement à traiter des
blessures du sport. Ils étaient enga-
gés en qualité de sous-traitants pour
une entreprise de sécurité sanitaire
privée et placés sous la responsabilité
de la présidente de l’association régionale du Seeland, Monika Walter.
Mille cent soixante-huit heures
de service
Soixante-huit samaritains furent sur
pied pendant mille cent soixantehuit heures et portèrent secours à
cinq cent septante-trois personnes.
La planification des horaires de ser-
Les mille cent soixante-huit heures fournies par les samaritains représentent plus de
quarante-huit jours de travail.
vice avait été tout sauf aisée, car le
mandant modifiait sans cesse les besoins en personnel, et cela jusqu’en
dernière minute. Par ailleurs, il était
censé équiper les postes sanitaires.
Le coup d’envoi de la fête de gymnastique avait été donné le 13 juin,
de même que celui du service sanitaire et c’est plein d’enthousiasme
que les secouristes sont arrivés. Les
débuts furent quelque peu chahutés,
car les postes avaient été équipés de
manière pour le moins spartiate par
l’entreprise privée. Après une inspection effectuée par la responsable
du service, elle se mit d’accord avec
le responsable de la sécurité sanitaire du comité d’organisation pour
que dès le deuxième jour, cinq
postes sanitaires soient gérés exclusivement par les samaritains. Cinq
sections furent immédiatement
d’accord de mettre en place le matériel chaque jour de service et de le
ranger le soir.
Panser, rafraîchir, encadrer
Les postes tenus exclusivement par
les samaritains étaient à proximité
des sites où se déroulaient les sports
de balle et les compétitions de gymnastique. D’innombrables éraflures,
coupures, entorses, contusions, claquages et déchirures musculaires ou
de ligaments furent confiés aux bons
soins des samaritains, de même que
des cloques ou des malaises plus diffus. Quelques patients durent être
transférés aux professionnels et un
homme put être réanimé avec succès
par une samaritaine.
Rien que sur le terrain de sport de
Gurzelen, les samaritains sont intervenus deux cents quarante-huit
fois, pour la plus grande satisfaction des patients. Une section de
Thurgovie a même fait une démonstration d’honneur spéciale pour les
secouristes avant de prendre congé.
Deux tempêtes
La première tempête fit surtout des
dégâts matériels et on ne déplora
que trois blessés légers. Une semaine
ché refuge se déchira. Des tentes, des
montants métalliques, des branches,
des bouts de bois – tout volait dans
tous les sens. Il y eut de nombreux
blessés et les gens hurlaient de peur
et de douleur.
Immédiatement après la tempête,
Monika Walter envoya des samari­
tains d’autres postes sur Ipsach.
Bien que certains avaient déjà jus­
qu’à treize heures de service au
compteur, ils assistèrent les profes­
sionnels, s’occupèrent des blessés
légers et mirent leur matériel à dis­
position. Ayant donné le meilleur
d’eux-mêmes, ils rentrèrent finale­
ment chez eux forts d’une expé­
rience épuisante et enrichissante.
Silvia Schwab-Bangerter/cli
3questions
Parler permet de mieux surmonter
des événements difficiles
Monika Walter a coordonné l’intervention des samaritains lors de la
Fête fédérale de gymnastique à
Bienne. La monitrice de cours et instructrice de l’association cantonale
bernoise est pair (peer) et membre
du Care Team. Elle explique pourquoi
l’aide psychologique d’urgence est
importante lors d’événements aux
conséquences dramatiques. pz/cli
1
Quelle est votre tâche de pair ou
de « Care Giver23 » ?
Un pair est une personne formée en
assistance psychologique d’urgence
qui fait partie des forces d’intervention. Nous sommes très bien organisés au niveau de la sécurité civile du
canton de Berne et disposons d’une
équipe qui est aux côtés des samaritains pour leur apporter un soutien
dans des situations éprouvantes sur
le plan émotionnel.
Mais notre objectif est de sensibiliser les samaritains au préalable aux
situations stressantes. Nous leur expliquons les suites possibles d’événements éprouvants et leur montrons des techniques de gestion de
stress.
Tandis que les pairs sont là pour les
forces d’intervention, les Care Givers (en anglais : donneurs de soins)
s’adressent à des personnes traumatisées psychiquement, p. ex.
après un accident ou un crime
violent. Le Care Team est joignable
vingt-quatre heures sur vingtquatre et collabore avec le 144.
L’Office fédéral de la protection de la
population est responsable de la formation des pairs tandis que celle des
Care Givers dépend de l’Office de la
sécurité civile du canton de Berne.
2
Lors de la fête fédérale de gymnastique à Bienne, il y eut un
­ouragan dévastateur et de nombreux blessés. Des Care Teams
sont-ils intervenus ?
Le Care Team cantonal était sur
place. Le jour de la tempête, peu de
personnes ont sollicité ses services.
D’abord, les gens étaient choqués
et beaucoup n’ont réalisé que le
lendemain ce qui s’était passé ou
qu’ils avaient été blessés. Ce sont
en partie aussi nos samaritains qui
ont assisté ces personnes.
Dans ma fonction de pair, il est important d’écouter et de sentir si une
samaritaine ou un samaritain a besoin d’aide pour surmonter les événements. J’en ai appelé quelques
uns après-coup et ai cherché à en
rencontrer d’autres personnellement.
En songeant à ce qui s’est passé, je
peux dire que je suis fière de la façon dont les samaritains se sont
comportés et sont intervenus, et
cela, malgré les circonstances difficiles et les grosses frayeurs que certains ont éprouvées.
Sections et associations
plus tard, le soleil dardait ses der­
niers rayons quand un ouragan se
propageant à une vitesse inouïe at­
teignit le terrain d’Ipsach. Personne
ne l’avait vu venir ou imaginé des
vents aussi violents. Aucun nuage ne
troublait le ciel et portant, la bour­
rasque s’avançait comme un mur.
Une grande tente sous laquelle de
nombreuses personnes avaient cher­
23
3
Peut-on se préparer à vivre de
telles situations de stress ?
Il est recommandé d’aborder la
question du soutien psychologique
d’urgence dans le cadre des sections et d’y consacrer des exercices.
Nous proposons régulièrement des
exemples de cas aux samaritains
bernois et tâchons de les préparer
au pire. Gérer les proches de même
que ses propres angoisses en fait
partie, mais également le débriefing à la fin au cours duquel les
équipes impliquées peuvent s’exprimer sur ce qu’elles ont vécu.
Cela peut sembler banal, mais un
mode de vie équilibré et sain joue
également un rôle. Un secouriste qui
est déjà stressé emporte ce stress sur
le lieu de l’intervention. Si un événement grave survient, la situation
peut devenir très lourde à porter.
Il est important d’être honnête envers soi-même. Si on est dans une
mauvaise passe, il est plus sage de
décliner la participation à un service. C’est pourquoi je prévois toujours de nombreux remplaçants
quand je mets sur pied un service
sanitaire. Mais à Bienne, les samaritains ont tous voulu rester sur place
et poursuivre leur travail.
n
nous, samaritains 8/13
Lutry
Un service médico-sanitaire sans
fausses notes
Sections et associations
La section de Lutry intervient essentiellement sur sa commune, mais lorsque les organisateurs de
manifestations dans des communes avoisinantes lui font appel, elle répond toujours présent.
24
Un vent de fête souffle sur Savigny, quelques samaritains présents lors de cet
événement.
C’est ainsi que les organisateurs de la
fête cantonale des musiques vaudoises à Savigny au mois de mai nous
ont mandatés pour assurer le service
médico-sanitaire de leur manifestation prévue sur deux week-ends. Bien
Offre du mois !
que le temps joua les trouble-fête, ce
fut une réussite grâce à une organisation sans faille de la part du comité
d’organisation et d’environ six cents
bénévoles à pied d’œuvre durant
trois ans. La parfaite collaboration
entre les différents services engagés
(PCi, sapeurs-pompiers, service de sécurité, police et ambulanciers) a permis de tirer un bilan très positif, riche
d’enseignements.
Ce premier grand service médico-sanitaire extra-muros pour notre
section a mobilisé l’engagement de
seize samaritains-secouristes et représente au total plus de quatre
cents heures de services réparties
sur cinq jours.
Grâce à l’engagement et à la disponibilité de chacun, nous avons pu
fournir un service de qualité et nous
ne pouvons que remercier et féliciter
les samaritains présents, ce qui est
confirmé par les responsables de
l’organisation.
Nathalie Dutoit, secrétaire
Offre valable jusqu‘au 17.9.2013
Commande
Carte à tiques
Quantité Carte à tiques, art. 3178
No. client
Section/Ass. cant.
Nom
Prénom
Nouvelle carte à
tiques samaritaine
avec pictogrammes au verso
Art. n° 3178
CHF 3.50 au lieu de CHF 4.70
Prix T.V.A. comprise, participation aux frais d‘envoi de CHF 9.– pour les commandes inférieures à CHF 200.–
Rue
NPA/Lieu
Téléphone
E-mail
Envoyer à:
Alliance suisse des samaritains
Service des ventes, Case postale,
4601 Olten
Téléphone 062 286 02 85
Fax 062 296 03 71
e-mail [email protected]
http://shop.samariter.ch
Accident de train en Broye – importante mobilisation des samaritains
Marie-Ange Bigler, instructrice des
samaritains vaudois et membre de la
section de Payerne, était en train de
préparer le repas pour sa famille
lorsque l’alarme a sonné peu après
19 heures. Elle est immédiatement allée au local de la section pour y chercher du matériel, puis s’est rendue en
voiture sur le site de l’accident avec
deux collègues.
Patrick Vuagniaux de la section
de samaritains Haute-Broye Jorat se
trouvait à Vucherens lorsque retentit l’alarme. Il est chef de groupe
dans le cadre des Groupes d’appui
samaritains (GAS) vaudois.
Environ une demi-heure après la
collision, les secouristes étaient sur
place. Au total, vingt samaritaines
et samaritains en provenance de
toute la Broye ont participé aux
opérations de secours.
Patrick Vuagniaux s’est annoncé
auprès du chef d’intervention sanitaire. Il a été demandé aux samaritains de s’occuper des voyageurs
présentant des blessures légères. Ils
contrôlèrent le pouls et la tension,
désinfectèrent des plaies et posèrent
des pansements.
Photo: © Philippe Maeder/24heures
Lors de l’accident de train à Grangesprès-Marnand, plusieurs organisations
de sauvetage sont intervenues, dont une
vingtaine de samaritains.
Nid de blessés
Entretemps, les sapeurs-pompiers
avaient jeté leur dévolu sur une
grange à proximité afin d’en faire un
nid de blessés. Les patients s’y sont
rendus accompagnés soit par un soldat du feu, soit par un samaritain.
Sitôt sur place, les renseignements
concernant chaque victime étaient
consignés tout en poursuivant les
soins. Beaucoup de personnes avaient
subi de fortes contusions pendant la
collision et il fallait d’importantes
quantités de compresses froides.
Pour chaque patient, c’est un médecin qui décidait s’il pouvait rentrer à la maison. Finalement, sur
vingt-six personnes soignées, sept
ont été conduites dans un hôpital
pour des contrôles supplémentaires.
Marie-Ange Bigler a été frappée
du bon accueil que les sauveteurs
professionnels ont réservé aux samaritains: « Ils écoutaient bien quand
nous leur communiquions ce que
nous avions observé chez chaque patient. Les voyageurs aussi, dont certains étaient très angoissés, étaient
reconnaissants de notre présence.
J’ai beaucoup appris pendant cette
intervention et cela me servira pour
mes futures activités samaritaines ».
Pour Patrick Vuagniaux aussi, il
s’agissait de la première intervention dans le cadre d’un accident important. Il a surtout été impressionné par le calme qui régnait pendant
les opérations de secours. « La collaboration entre organisations a
par­faitement fonctionné et chacun
respectait complètement le travail
de l’autre. » Après un bref débriefing, l’intervention était terminée à
22 heures 30.
Eugen Kiener/cli
Tenero – le film
Chères samaritaines et
chers samaritains,
J’espère que vous avez visionné le
film sur le rassemblement de Tenero
qui se trouve sur le site de l’ASS. En
le regardant, les émotions qui remontent sont fortes.
Pour ceux qui n’ont pas pu participer aussi, c’est une belle occasion
de découvrir ce qu’ont vécu les samaritains de toute la Suisse pendant
ces trois jours qui furent magnifiques et restent inoubliables. Les
images permettent de s’identifier et
de se rendre réellement compte ce
que cela signifie d’être samaritain.
À cette époque au Tessin a lieu le
camp cantonal des scouts (fantasTIco 2013) avec mille cinq cents participants issus de quarante-et-une
sections. J’imagine le nombre de
réunions, de visites sur place et
d’échanges de mails que les organisateurs ont a leur actif, et comment
je me les imagine !
Certainement que pour eux aussi, il
s’agira d’une expérience positive et
inoubliable. Quelques membres à la
tête de l’organisation de fantasTIco
2013 sont aussi samaritains et ont
participé à l’organisation de Tenero.
En fait, il y a beaucoup de samaritains et de jeunes Helps au camp
scout. Un paradoxe ? Non. Car, le
bénévolat, c’est quelque chose que
l’on a dans le sang. Je vous souhaite
un très bel été.
Renato Lampert,
vice-président de l’ASS
Sections et associations
Vingt samaritaines et samaritains issus de plusieurs sections
sont intervenus après la collision frontale entre deux trains qui
s’est produite le 29 juillet à Granges-près-Marnand, en Broye
vaudoise et au cours de laquelle un des deux pilotes a trouvé la
mort. Les samaritains se sont occupés des voyageurs légèrement blessés.
Foto: Remy Steinegger
« Les secours étaient placés
sous le signe du respect
mutuel »
25
Prochaine clôture rédactionnelle :
mercredi 4 septembre, 9 heures
Marly et environs,➤19 septembre, taping – théorie et
pratique
Blonay-St-Légier, ➤ 17 septembre, 20 h, ça saigne !
Chernex, ➤ 7 septembre, dès 9 h, marché artisanal
Prochaines parutions de « nous, samaritains » :
09/13, le mercredi 18 septembre
10/13, le mercredi 23 octobre
Neyruz et environs, ➤ 30 et 31 août, collecte ;
7 septembre, présentation des sociétés de Cottens ;
16 septembre, 19 h 30, exercice au local
Rue et environs, ➤ 6 septembre, exercice intersections à
Châtel-St-Denis
Cheseaux et environs, ➤ 2 septembre, 20 h, locaux
collège Derrière la ville à Cheseaux
Chéserex, ➤ 2 septembre, exercice intersections
Cœur de la Côte, ➤ 10 septembre, 20 h, exercice
pratique dans les vignes ; 21 septembre, course de la
section, Alimentarium à Vevey
Rédaction :
Chantal Lienert
1, rue des Photographes
Case postale 6389
1211 Genève 6
Téléphone 022 736 55 26
Fax 022 736 55 01
[email protected]
Genève
Carouge, ➤ 9 septembre, 20 h, circule, t’es choqué !
Collonge-Bellerive, ➤ 17 septembre, 20 h, exercice
Grand-Saconnex, ➤ 2 septembre, 19 h 30, radio et
notions pour l’extinction du feu
Onex-Bernex-Confignon, ➤ 2 septembre, 20 h,
exercice, vampire & bonne action (ex. à Bernex)
Bienne/Jura bernois/Jura
Trois Chêne, ➤ 14 septembre, sama des bois, prise en
charge dans le terrain
Vernier, ➤ 11 septembre, aider et encadrer
Agenda
Bassecourt, ➤ 28 août, 18 h, local, plein air, pique nique
26
Courfaivre-Courtételle, ➤ 4 septembre, exercice à
Courtételle
Delémont-Ville, ➤ 20 août, exercice ; 3 septembre,
exercice ; 17 septembre, exercice
Les Breuleux, ➤ 17 et 18 août, concours hippique
Saignelégier ; 21 août, 4 foulées, Les Bois ; 27 août,
20 h, exercice ; 28 août, 4 foulées, Les Breuleux ; 5 au
7 septembre, Chant du Gros
Montfaucon et environs, ➤ 3 septembre, 19 h 45,
exercice
Moutier et environs, ➤ 11 septembre, 19 h, 118 et le feu
St-Imier, ➤ 17 août, exercice en plein air et pique-nique
selon convocation ; 11 septembre, 20 h, local, exercice
Tavannes, Malleray et environs, ➤ 5 septembre,
bandages et emballements
Tramelan, ➤ 28 août, exercice et pique-nique
Vicques, ➤ 5 septembre, exercice
La Chaux-de-Fonds, ➤ 27 août, 19 h 45, exercice
La Côte-Boudry, ➤ 14 août, 19 h 30, exercice au local
PCi, Corcelles ; 11 septembre, 19 h 30, exercice au local
PCi, Corcelles
Le Locle, ➤ 22 août, 19 h 30, local, exercice extérieur ;
16 septembre, 19 h 30, local, exercice
Fully, ➤ 25 août, 20 h, local, déplacement des
pensionnaires du home (fête paroissiale) ; 18 septembre,
20 h, local, urgences psy
Leytron-Saillon-Ovronnaz, ➤ 24 août, journée de
formation, cours le matin, exercice l’après-midi, repas en
commun
Belfaux, ➤ 2 septembre, 20 h, bandages et
enveloppements et cas concrets
Sion Deux Collines, ➤ 23 septembre, 19 h 30, local
St-Guérin, exercice : accident vasculaire cérébral
Châtel-St-Denis, ➤ en septembre, exercice intersections
à Châtel
Vernayaz, ➤ 31 août et 1er septembre, sortie familiale ;
10 septembre, exercice : cours public ou conférence
Impressum
nous, samaritains 8/13
Parution : 14 août
Éditrice
Alliance suisse
des samaritains ASS
Martin-Disteli-Strasse 27
Case postale
4601 Olten
Téléphone 062 286 02 00
Téléfax 062 286 02 02
www.samaritains.ch
nous, samaritains 8/13
Lausanne-Mixte, ➤ 18 septembre, 20 h, ETML,
accidents routiers
Lutry, ➤ 24 août, concours de pétanque de l’amicale des
pompiers à Lutry, service sanitaire ; 3 septembre, exercice
à Lutry avec la collaboration de la section de Lavaux ;
6 septembre, croisière des jeunes sur le Léman, service
sanitaire
Ollon-Villars, ➤ 14 et 15 septembre, poste sanitaire
course de voitures Ollon-Villars ; 22 septembre, EnVie,
triathlon de la différence, poste sanitaire
Payerne, ➤ 22 août, 19 h 30, entraînement ; 28 août, 20
h, exercice mensuel ; 12 septembre, 19 h 30,
entraînement
Prilly, ➤ 19 septembre, 20 h, Renens, « Vous saurez tout
sur les dents »
Sainte-Croix, ➤ 4 septembre, 20 h, local, exercice
Valais
Nendaz, ➤ 4 septembre, exercice en collaboration avec
les pompiers
Faoug, ➤ 14, 15, 16 et 17 août, Rock oz’arènes ; 23 et
24 août, Openair Salavaux ; 5, 6 et 7 septembre,
Avenches Tattoo 2013 ; 13, 14 et 15, Equus Helveticus
La Tour-de-Peilz, ➤ 17 septembre, 20 h, ça saigne !
Nyon, ➤ 2 septembre, 19 h, exercice intersections
Neuchâtel
Fribourg
Estavayer-le-Lac, ➤ 2 septembre, 20 h, local, blessure à
la tête
La Serine, ➤ 2 septembre, 19 h 45, exercice
Morges, ➤ 4 septembre, 20 h, local, exercice
Massongex, ➤ 5 septembre, 20 h, la tête (chocs,
douleurs, maladies)
Domdidier, ➤ 28 août, exercice intersections à
Avenches ; 2 septembre, exercice visite ?, module poste
sanitaire
Haute-Broye Jorat, ➤ 4 septembre, visite du centre de
transfusions
Vallée de Joux, ➤ 19 août, 20 h, local école des
Charbonnières, exercice ; 9 septembre, 20 h, local école
des Charbonnières, exercice
Vevey, ➤ 11 septembre, 20 h, conférence
Yverdon-les-Bains, ➤ 21 août, 19 h 45, exercice à
Yverdon ; 30 septembre, 19 h 45, exercice à Yverdon
Yvonand, ➤ 26 septembre, 20 h, local salle polyvalente,
exercice
Jeunesse samaritaine et
groupes Help
Help Broye, ➤ 31 août, 9 h 30, Estavayer, rdv au
parking gravier en face du home
Help Neuchâtel, ➤ 7 septembre, 14 h à 17 h, selon
convocation
Vaud
Neyruz et environs, ➤ 30 et 31 août, collecte ;
21 septembre, 9 h à 11 h, local
Avenches et environs, ➤ 28 août, 20 h, avec Domdidier
Bex, ➤ 31 août, 19 h 30, exercice intersections
Bex-Mines + grill., selon convocation
SamaKids GE, ➤ 14 septembre, 9 h à 11 h 30, PC
Bernex
SamaKids VD, ➤ 7 septembre, 9 h à 11 h 30, exercice à
Gollion
Organisation de sauvetage de la CRS
Secrétaire générale : Regina Gorza
Abonnements,
changements d’adresse
par écrit, à l’adresse ci-dessus
Prix de l’abonnement
Abonnement individuel pour
non-membres Fr. 33.– par an
10 numéros par an
Tirage : 4800 exemplaires
Rédaction
Olten : Petra Zenhäusern
Secrétariat : Monika Nembrini
Suisse italienne : Mara Maestrani
Suisse romande : Chantal Lienert
1, rue des Photographes
Case postale 6389,
1211 Genève 6
Régie d’annonces
Zürichsee Werbe AG, Verlag
und Annoncen
Seestrasse 86, 8712 Stäfa
Téléphone 044 928 56 11
Téléfax 044 928 56 00
[email protected]
www.kretzag.ch
Téléphone 022 736 55 26
Téléfax 022 736 55 01
[email protected]
Mise en page, impression
et expédition
AVD GOLDACH AG, 9403 Goldach
Cours BLS-AED et répétitions
Grand-Saconnex, ➤ 25 et 26 septembre, 19 h à 22 h
La Tour-de-Peilz, ➤ 7 septembre
Cours poste sanitaire
Delémont-Ville, ➤ 19, 24 et 26 septembre
Cours samaritain
Leytron-Saillon-Ovronnaz, ➤ 7 septembre et 21 septembre, cours en 2x7 heures,
inscriptions sur www.ley-sa-maz.ch
La question qui se pose
à la ménopause :
Bouffées de
chaleur ?
Belfaux, ➤ 9, 12, 16, 19, 23, 26 et 30 septembre au centre paroissial de Belfaux
Don du sang
Bassecourt, ➤ 25 septembre, 15 h 30 à 19 h 30
Blonay, ➤ 2 septembre, 15 h à 19 h, aula de Bahyse, Blonay
Bouloz, ➤ 21 août, 19 h à 21 h, abri PC
Châtel-St-Denis, ➤ 23 septembre, 17 h à 20 h 30, cycle d’orientation Unvers@lle
Cugy, FR, ➤ 19 août, 17 h 30 à 21 h, salle polyvalente
Estavayer-le-Lac, ➤ 18 septembre, 17 h à 20 h, salle La Prillaz
Gland, ➤ 4 septembre, 13 h 30 à 19 h 15, salle communale
Grand-Saconnex, ➤ 17 septembre, 14 h 30 à 19 h, Salle communale des Délices,
rdz-vs samaritains 14 h
La Joux, ➤ 4 septembre, 18 h 30 à 20 h 30, salle communale
La Tour-de-Peilz, ➤ 14 août, 14 h à 19 h, réfectoire des Mousquetaires, La
Tour-de-Peilz
Mézières, ➤ 3 septembre
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Moutier, ➤ 18 septembre, 15 h 30 à 20 h, Societ’Halle
Onex-Bernex-Confignon, ➤ 2 et 3 septembre, 14 h 30 à 20 h, Bernex, école de
Luchepelet ; 23 septembre, 13 h 30 à 19 h 30 h, Onex, salle communale
Romont, FR, ➤ 10 septembre, 17 h 30 à 21 h, Maison St-Charles
Sainte-Croix, ➤ 17 septembre
St-Aubin, FR, ➤ 26 août, 18 h 30 à 20 h 30, restaurant du Grütli
Tramelan, ➤ 12 septembre
Vernier, ➤ 18 août, 15 h à 19 h 30, à Aïre-le-Lignon
Romont
Le comité d’organisation de la Journée romande de la
jeunesse samaritaine cherche :
une caissière ou un caissier
(durée limitée)
de suite et jusqu’en octobre 2014. Il s’agit de gérer le
compte lié à la manifestation et d’aider le comité pour
les tâches financières du projet. La manifestation se
déroulera à Romont le 13 septembre 2014. Pour plus
d’informations : Aline Muller, coordinatrice du projet,
079 718 48 16 ou [email protected].
Une réponse naturelle :
La sauge (salvia officinalis).
Les bouffées de chaleur font partie des troubles
les plus désagréables de la ménopause.
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fraîches, diminue les bouffées de chaleur et les sueurs
et permet de profiter de la journée en toute fraîcheur.
Veuillez lire la notice d’emballage.
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