Johnny Thunders
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Johnny Thunders
peine rentré à Londres, Johnny Thunders se rend aux Pays-Bas où, le 10 novembre, il donne un show à Amsterdam. En dépit de mauvaises accoutumances qui n’altèrent en rien son talent, il frappe encore fort comme le confirment les bonnes ventes du LP « Que Sera, Sera » publié le 25 novembre par Jungle et disponible, comme le simple, en vinyle rose et picture-disc. Johnny repart ensuite en Suède. Le 11 décembre il se produit à Göteborg et, le 13, à Malmö. Le 15, il est au Kollingsborg de Stockholm, jouant de nombreux titres, « Que Sera, Sera », l’autobiographique « So Alone » et les irrésistibles « Too Much Junkie Business », « Born To Lose » et « Chinese Rocks ». Le 19, il se rend en Finlande et passe à Helsinki. Johnny participe également à « Mask Of Smile » (EMI, 1985), l’album solo de Johnn Waite, chanteur des Babys, avec « No Brakes » qui fait l’objet d’un 45 tours assez rare. TOURNÉES L e 12 janvier 1985 une radio de Genève diffuse quelques morceaux de John Anthony Genzale, dit Johnny Thunders, live en studio. Après deux prestations en Suisse les 11 et 12, il part pour l’Espagne où il séjourne du 17 au 20. Le 24, il s’envole avec les Black Cats, soit le fidèle Henri Paul (guitare), Keith Yon (basse) et Tony St. Helene (batterie), tous deux ex-Tribesmen, pour un périple de dix jours au Japon où son concert à Fukuoka, le 20 janvier, est enregistré. De retour à Paris, le 3 février, il prend l’avion pour Londres avec son manager afin de démarcher les labels avant de commencer une cure de désintoxication dans la capitale française. LAMF REVISITED Le 13 mars, Johnny est sur la scène du Gibus, soutenu par Henri Padovani (guitare), Bruno Blum (basse), Keith Streng (batterie, Fleshtones) et l’incontournable Mickey des Stunners (harmonica). L’ambiance est bluesy mais Johnny Thunders, d’humeur fantasque, entame un titre puis enchaîne sur un autre, ce qui nuit à la cohésion de l’ensemble. Revenu à Londres, il travaille sur les maquettes de « Blame It On Mom » et « Countdown Love », une composition de Jerry Nolan, au studio Tin Pan Alley. Début avril, il donne quatre concerts à l’Irving Plaza de New York avec Walter Lure et les ex-New York Dolls Sylvain Sylvain, David Johansen et Arthur Kane comme invités. Son manager Christopher n’est plus là et son amie Suzanne l’a quitté le laissant plus seul que jamais. En mai, le label Jungle édite l’album « LAMF Revisited » en vinyle noir, puis rose ainsi qu’en picture-disc. Johnny partage alors son existence entre Paris et Londres, toujours aux prises avec des mauvaises habitudes qu’il essaie, avec plus ou moins de succès, de maîtriser. Après s’être produit à l’Escape de Brighton le 5 juin et à l’Ad Lib de Kensington le 8, il revient en France pour être interpellé à Paris lors d’une opération anti-drogues. Jerry Nolan rejoint alors les London Cowboys (ex-Idols) avec qui il réalise l’album « On 56 Stage » (Underdog, 1986) au Melkweg d’Amsterdam. Le 13 juin, Johnny passe au Gibus avec les Jet Boys ses élèves parisiens, en première partie. Le 26, outre-Manche, il donne avec un concert au Riverside de Fetcham et, le 27, à l’Underground de Croydon. Le 1er juillet, une brève tournée anglaise de son groupe Cosa Nostra commence à Derby, puis passe par Edimbourg, Newcastle, Manchester et Londres, le 5, au Clarendon Hotel. Le 14 juillet, un autre show londonien a lieu au Marquee, avec Dave Treguna et Nasty Suicide, jour de l’anniversaire de Johnny Thunders. Il effectue ensuite un court périple acoustique au Canada avec les deux guitaristes de Teenage Head, une formation locale, et Chief, son road-manager, à la batterie. (garçons gicleurs), QUE SERA, SERA Après une semaine de répétitions, l’enregistrement de « Que Sera, Sera » (popularisé par Doris Day dans le film «L’Homme Qui En Savait Trop») débute au studio West 3 d’Acton. Il est soutenu par les Black Cats, Keith Yon et Tony St. Helene, des Jamaïcains. Patti Palladin, Wilko Johnson, Stiv Bators, Dave Treguna, John Perry, Nasty Suicide et Mike Monroe apportent leur savoir-faire. Il revisite son répertoire avec de nouvelles lectures de « MIA Alone In A Crowd » et « Endless Party » mêlés à des nouveautés : « I Only Wrote This Song For You », « Little Bit Of Whore », « Cool Operator », « Blame It On Mom », « Tie Me Up » (Thunders/Palladin) et « Billy Boy ». Le 31 août il part pour Stockholm, laissant à Patti Palladin le soin de mixer l’album. Le 28 octobre 1985 sort le simple « Crawfish » (Elvis Presley), chanté en duo avec Patti, jumelé à « Tie Me Up ». Il existe aussi en maxi avec « Crawfish (Bayou mix) » en supplément. Jerry Nolan (batterie), Billy Rath (basse), John Perry (guitare, claviers), Judd Lander (harmonica), Pedro Ortiz (percussions) et John Earl (saxo) contribuent à la conception de ce 45 tours produit par Patti Palladin. Après s’être fracturé le poignet lors d’un mystérieux accident, il est incapable de jouer et ne peut honorer une tournée aux USA qu’il remplace pourtant par quelques dates en Allemagne et en Suède, les 12 et 13 octobre, au Kulterbologet de Malmö. A », « Le 13 février 1986 son périple américain commence par un concert au Kennel de Philadelphie, les 14 et 15 il est à l’Irving Plaza de New York, le 16 à Cambridge, près de Boston, le 17 au Living Room de Providence. Le 18, il fournit une autre prestation à l’Irving Plaza. Le 20, Johnny est au Canada, au RPM de Toronto puis il retourne aux USA où, le 21 février, il passe au Phantasy Nite de Cleveland, Ohio, le 23 à l’Exit de Chicago, Illinois, et le 26 au Century de Milwaukee, Wisconsin. Le 3 mars, il joue au Decade de Pittsburg, Pennsylvanie, le 12 au Jimmys à la Nouvelle-Orléans, le 20 au Spirit de San Diego, Californie, et le 22 au Fender’s Ballroom de Long Beach, Hollywood. Le marathon se poursuit, le 2 avril, à St-Louis, Missouri, et le 6 au Maxwell de Hoboken, New Jersey. Le 7 avril, il est à New York au Lonestar Cafe et, le 10, au Limelight. Cette tournée s’y termine de manière chaotique quand les musiciens de Johnny l’accusent de s’être approprié une partie de leur argent et jettent ses vêtements par la fenêtre du légendaire hôtel Chelsea. Le 21 avril, il quitte les Etats-Unis pour se ressourcer en Suède. Début mai, il s’installe à Londres, d’abord chez l’ex-Dead Boys Stiv Bators puis au domicile de Patti Palladin. Il doit alors travailler avec Jerry Nolan sur l’album « Trouble Traveller » du guitariste de rockabilly japonais Jimmy K. Mais, malgré leur vieille amitié, les deux complices se bagarrent plusieurs fois pendant les séances. Le 13 mai, il joue au Dingwalls de Londres avec Barry Jones (guitare, London Cowboys), Glen Matlock (basse, ex-Sex Pistols) et le fidèle Jerry Nolan (batterie). Le 1er juillet il repart pour la Suède où il se produit avec ses musiciens au Hard Rock Café de Stockholm avant de regagner le Royaume-Uni. Du 7 au 11 juillet, une courte visite au Japon est organisée par Marc Zermati de Skydog avec quatre concerts devant un public extasié. Puis Johnny met le cap sur Bangkok pour s’acheter des costumes. En septembre, ce périple outre-mer passe pendant deux semaines par l’Australie avec un au Rox d’Adelaide. Mais la tournée est interrompue après un accident de bus. Les vertèbres du cou de Jerry Nolan sont abimées. Malgré tout il arrive à jouer en n’utilisant que ses poignets. gig COPY CATS Le 9 octobre il est sur la scène du Lyceum de Londres. Du 6 au 14 novembre 1986, Johnny et ses musiciens ne sont pas au mieux de leur forme durant leur périple en Espagne. Le 1er janvier 1987 marque le début d’une autre tournée américaine d’une côte à l’autre, pendant deux semaines, avec Barry Jones (guitare, London Cowboys), Arthur Kane (ex-New York Dolls, Idols, Killer Kane Band, remplaçant Glen Matlock à la basse) et Jerry Nolan (batterie). Le 4, le quatuor écume le Roxy de Los Angeles (LP « Panic On Sunset Strip » publié en 2000), le 6, le Coach House de San Juan Capistrano suivi, le 9, d’une excellente prestation à Santa Barbara, toujours en Californie. Puis ils retournent dans l’Est et