le p-recording

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le p-recording
Hardware
magazine
Hardware
Avril/mai 06 n° 22 5,90 ¤
LE MEILLEUR AMI DE VOTRE PC !
p84
GUIDE
magazine
p116
2
UPGRADE
GÉNÉRATION
GHZ
DE 1,3 À 2,4 GHZ, DES PC TOUJOURS AU TOP
ALIMENTATIONS
TOUTES LES NOUVEAUTÉS
SUR LE GRILL
p62
PRATIQUE
UN PC
100%
PASSIF ?
Socket A ou 478, AGP
nos solutions pour
retrouver des perfs
p22
COMPARATIF
Zalman et HM
relèvent le défi
TESTS
GUIDE
GIGABIT, WI-FI,
SECURITE...
LE GUIDE RÉSEAU ULTIME
> LE WIFI SANS SOUCIS
> LE GIGABIT POUR TOUS
> PARTAGE, SÉCURITÉ,
DOMPTEZ WINDOWS
TECHNO
> NVIDIA 7900GT,
LA SUPER AFFAIRE !
> COMBAT DE MONSTRES :
FX60 VS PENTIUM EE@5GHZ
> NV 7600GT, ATI 1800GTO,
DISQUES DURS P-RECORDING,
XPRESS 3200, ETC
- MÉMOIRE VIVE : MAÎTRISEZ
TIMINGS ET FRÉQUENCES
- POURQUOI AMD PASSE À LA DDR2
Bel/Lux : 6,50 3- CH 9,5 FS-Dom/Tom 6,50 3- CAN 9$
GR/PORT CONT : 6,40 3 - MAR : 65 DH
PCU
pda
te
DIS
PON
IBL
E
EN
KIO
SQU
E
Pratique
Dual core, 64
bits :
quels gains espérer ?
Copie de DVD vidéo :
logiciels et méthodes pour des
sauvegardes parfaites ?
L’émulation de consoles :
fun, nostalgie et gratuité
Prenez la température
de votre PC
Température max de chaque
composant et comment la mesurer
News
Notre sélection jeux
Cas pratiques
Tests
Comprendre
Naissance d’une carte
mère
De la conception et de la fabrication
d'une carte mère, design,
industrialisation, marketing, etc.
Shuttle SN26P SLI
Comparatifs
nVidia GeForce 7300 GS
Les baladeurs
audio/vidéo
Emportez et regardez vos films (et
autres fichiers) où vous voulez
Dossier
Les bonnes affaires
de l'overclocking
AMD, Intel, single et dual core :
les CPU qui s'overclockent
Cartes mères, cartes graphiques,
mettez les chances de votre côté
Le Top des perfs au
meilleur prix !
Les meilleures cartes mères
et cartes graphiques au banc d'essai
Notre guide pour monter
une configuration top sans se ruiner
Téléphonez moins cher
Les vrais prix des opérateurs,
les solutions tout IP
Rhéobus,
domptez vos
ventilateurs
Tests
Western Digital Raptor
WD1500
Raptor ou RAID 0 ?
Arctic Cooling Accelero
Casques sans fils
Courrier des lecteurs
MPM Ed. 38 rue Garibaldi,
93100 Montreuil
Email : [email protected]
Abonnements :
Hardware Magazine, Service
abonnements BP 1121 - 31036
Toulouse Cedex 01
Pour tout renseignement
sur les abos : 08 25 15 00 95
Ont participé à ce numéro :
MPM Editions (Rédacteur en
chef : Jérémy Panzetta ;
pigistes : Manuel Da Costa,
David Guillaume, Franck
Delattre, Laurent Dilain,
Eduardo De Barros) ; Tridam
Édito
Hardware
Hardware
magazine
Conception graphique :
David Benamou
Maquettiste :
Cyril Albo
Avril/mai 06 n° 22 5,90 ¤
LE MEILLEUR AMI DE VOTRE PC !
Hardware Magazine est édité
par Tech.Age SA au capital de
78300 €, 23 rue Michel
Rodange
L-2430 Luxembourg
Administrateur délégué et
directeur de la publication :
Christian Marbaix
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Publicité :
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Tel : 06.13.59.01.01
L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique
l’acceptation par l’auteur de leur libre
publication dans le journal. Les documents
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1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et
3 de l’article 41 d’une part que « des copies
ou reproductions strictement réservées à
l’usage du copiste et non destinées à une
utilisation collective» et d’autre part que les
analyses et courtes citations dans un but
d’exemple et d’illustration, « toute
représentation ou reproduction, intégrale ou
partielle, faite sans le consentement de
l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants
cause, est illicite » (alinea premier de l’article
40). Cette représentation ou reproduction,
par quelques procédé que ce soit,
constituerait donc une contrefaçon
sanctionnée par les articles 425 et suivants
de l’ancien code pénal.
Textes, photos : copyright 2002/06
Tech.Age SA
Impimeur :
N.I.I.A.G Printed in Italy, imprimé en Italie
N° de commission paritaire :
0908 K 83994
Dépôt légal : second trimestre 2006
Distribution : MLP
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GUIDE
magazine
2
UPGRADE
GÉNÉRATION
GHZ
DE 1,3 À 2,4 GHZ, DES PC TOUJOURS AU TOP
ALIMENTATIONS
TOUTES LES NOUVEAUTÉS
SUR LE GRILL
PRATIQUE
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UN PC
100%
PASSIF ?
Socket A ou 478, AGP
nos solutions pour
retrouver des perfs
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Zalman et HM
relèvent le défi
TESTS
GUIDE
GIGABIT, WI-FI,
SECURITE...
LE GUIDE RÉSEAU ULTIME
> LE WIFI SANS SOUCIS
> LE GIGABIT POUR TOUS
> PARTAGE, SÉCURITÉ,
DOMPTEZ WINDOWS
TECHNO
Même pas mal !
COMPARATIF
p116
> NVIDIA 7900GT,
LA SUPER AFFAIRE !
> COMBAT DE MONSTRES :
FX60 VS PENTIUM EE@5GHZ
> NV 7600GT, ATI 1800GTO,
DISQUES DURS P-RECORDING,
XPRESS 3200, ETC
- MÉMOIRE VIVE : MAÎTRISEZ
TIMINGS ET FRÉQUENCES
- POURQUOI AMD PASSE À LA DDR2
Bel/Lux : 6,50 3- CH 9,5 FS-Dom/Tom 6,50 3- CAN 9$
GR/PORT CONT : 6,40 3 - MAR : 65 DH
CeBIT et temps passant, HDDVD et BDRom se montrent de plus en plus concrètement.
Autrement dit, les graveurs, prêts depuis un bon bout de temps, n’attendent plus qu’une
protection satisfaisant ces messieurs des Major pour voir le jour. L’AACS, graal de
l’anticopie, remplaçant du CSS des DVD, peine en effet à se finaliser.
L’immense gag de cette situation, c’est qu’aux Etats-Unis où la vidéo HD passe déjà
en masse sur le câble et le satellite depuis trois ans (vous hallucinez ? si, si, ca fait
des années que les américains ont une TV meilleure que nos DVD), il suffit d’utiliser
un magnétoscope DVHS pour se gorger de films et séries HD non protégées (le DVHS
fonctionne comme le DV avec un fichier parfaitement lisible sur un PC et stocké sur
des cassettes peu couteuses).
En attendant que le ridicule de cette situation atteigne les hautes sphères où naviguent
les pontes de l’audiovisuel (sans doute trop occupés à rédiger des lois de type DADVSI),
les constructeurs se consolent en montrant des produits fonctionnels de toutes les
formes et toutes les couleurs, ce qui nous fait une belle jambe.
Tous les noms de la gravure ont une platine ou un graveur à montrer, voire un PC
portable avec HDDVD slim pour Toshiba mais la nouveauté du momen prend plutôt la
forme de lecteurs hybrides, des fabricants comme LG ou HP préférant ne pas choisir.
On se retrouve donc avec des produits capables de lire et graver CD, DVD, HDDVD et
BDR (ouf). Pourquoi pas, après tout, s’ils ne sont pas beaucoup plus chers, on risquera
moins de se planter.
Résultat des courses, n’attendez pas trop les successeurs du DVD avant l’été, quand
ils auraient pu être disponibles à Noël dernier.
Puisque l’on parle des sujets qui fâchent, ne résistons pas à saluer le ridicule absolu qui
entoure l’élaboration de la loi DADVSI. Nous ne nous étendrons pas sur son contenu
tant qu’elle n’aura pas un caractère vraiment définitif. Sur les grands principes, signalons
quand même qu’il est encore et toujours vraiment écœurant de payer des taxes sur
des médias vierges qui ne stockeront jamais de mp3 ou de films, surtout pour engraisser
des artistes déjà plein aux as (les reversements sont faits aux gros vendeurs d’albums).
Ce sera encore bien pire quand le droit à la copie et le P2P seront tout bonnement
interdits. Payer pour quelque chose que l’on pourrait éventuiellement faire mais que
l’on n’a plus le droit de faire, c’est formidable. Rappelons aussi que la France n’est
pas la Corée du Nord, qu’il est assez facile d’acheter des medias ou des lecteurs dans
les pays frontaliers et que TCP IP a été conçu pour résister à une guerre nucléaire. D’ici
à ce que le P2P ne passe plus nos frontières, il y aura donc encore quelques bits qui
passeront sous les routeurs…
DADVSI, HDCP, AACS, décidément, il y a des jours ou les acronymes sonnent tous mal.
CM
Sommaire
116
News
> Le meilleur du hardware
> Cas pratiques
6
10
Tests
62
> GeForce 7900 et 7600 :
petits mais costauds !
nVidia rafraîchit ses segments milieu
et haut de gamme avec les
GeForce 7900 et 7600. La bataille
s'annonce serrée sur le haut de
gamme face au récent Radeon
X1900 et plus simple sur le milieu
de gamme. Mais c'était sans
compter sur la réaction d'ATi qui
lance à la dernière minute un
Radeon X1800 GTO. Suffisant pour
troubler les nouvelles GeForce ?
14
Dossiers
> Montez votre réseau
• Le gigabit pour tous
• Le wifi sans soucis
• Partage, sécurité,
domptez Windows
22
> Athlon 64 FX-60 vs
Pentium Extreme Edition 955
Dans un monde où l’argent
n’existerait pas, nous serions tous
utilisateurs d’Athlon 64 FX et de
Pentium Extreme Edition. Le temps
d’un rêve, voyez ce dont sont
capables les deux processeurs les
plus puissants du marché.
Sommaire Avril / Mai
> LiveCD – LiveUSB :
votre système d'exploitation
de poche
Les LiveCD, souvent basés sur
Linux, tirent parti de machines très
modestes et offrent des usages
spécifiques mais efficaces.
Voyons les meilleurs d’entre eux et
comment en profiter.
70
80
Dossier
Pratique
110
> Comment bien protéger
l’accès à son PC ?
Le milieu familial foisonne de dangers
pour nos PC en termes de
confidentialité ou de permissivité.
Voici nos meilleurs conseils et
astuces afin de contrôler l’accès au
PC, à internet et aux fichiers pour
chaque utilisateur.
> Zalman TNN300 :
le boîtier « zéro ventilos »
Comment refroidir passivement
– sans aucun ventilateur –
une configuration moderne ?
Réponse de Zalman avec le
TNN300, un boîtier ultra haut de
gamme auquel nous opposons
notre solution maison. Zalman,
HM, le match !
58
> Upgrader et recycler
la génération 2 Ghz
Voyons voir ce dont sont encore
capables les Duron, Celeron,
Athlon XP et Pentium 4 jusqu'à
2,0 GHz. Socket A ou 478, AGP
ne sont pas morts. Nos astuces
pour les mettre à jour et/ou leur
trouver de nouveaux usages.
84
Comprendre
62
106
> Athlon 64 et DDR2 : duo de choc
ou alliance contre nature ?
106
Deux ans après Intel, AMD adoptera
en juin prochain la DDR2 au sein de
son architecture K8. Ce choix va-t-il
profiter à l’Athlon 64 ? Pourquoi
AMD prend il cette décision ?
> Optimisez vos timings mémoire 110
La mémoire a une importance
croissante dans les performances
d’un PC et les bons timings se
paient d’ailleurs très cher ! Cela
vaut-il le coup ? Quel est le rôle
exact des timings dans le
fonctionnement de la mémoire ?
- MÉMOIRE VIVE : MAÎTRISEZ
TIMINGS ET FRÉQUENCES
- POURQUOI AMD PASSE À LA DDR2
Offres d’abonnements p39-40-57-69
Comparatif
UPGRADE
> Alimentations :
15 nouveautés sur le grill
116
La nouvelle génération
d’alimentations est arrivée et se
distingue par de hauts
rendements, des tensions très
stables et un niveau sonore réduit.
Nous avons regroupé tout ce beau
monde dans un comparatif.
GÉNÉRATION
GHZ
2
DE 1,3 À 2,4 GHZ, DES PC TOUJOURS AU TOP
Tests
> Boîtier A+ XClio II :
le grand méchant ventilateur 124
Il fallait oser… A+ présente le boîtier
XClio II, doté d’un ventilateur de
vingt-cinq centimètres de diamètre !
Simple gadget ? Nous l’avons testé
pour vous, et les performances
sont… ébouriffantes.
> VT-310DP : Une Epia
à deux processeurs
Quand VIA sort une Epia
biprocesseur, rien que pour le
concept, on se précipite sur ses
benchmarks.
> Asus A8R32-MVP
Alors que les cartes mères
CrossFire à base de RD480 ne
sont en vente que depuis
quelques semaines, ATi a déjà
sorti un nouveau chipset, le
RD580. Le nForce a enfin de la
concurrence.
> Le P-Recording :
principe et performances
Les premiers disques durs P
Recording sont censés offrir de
meilleures capacités et
performances. Voici le premier
verdict avec Seagate à l’honneur.
125
84
Socket A ou 478, AGP
nos solutions pour
retrouver des perfs
126
22
MONTEZ
VOTRE RÉSEAU
128
> Terratec Cinergy 2100i DT/MCE :
deux tuners valent mieux qu’un ! 131
Destinée à la réception TNT, la
Cinergy 2100i DT de Terratec
débarque sur le marché avec deux
atouts majeurs. Elle est la première
carte TV numérique à proposer un
double tuner et e une interface
PCI-Express.
> Index
Tous les articles de PC Update
et Hardware Mag enfin indexes
depuis le numéro 1 !
132
> Références
136
CARACTÉRISTIQUES, MARQUES :
> LE WIFI SANS SOUCIS
> LE GIGABIT POUR TOUS
> PARTAGE, SÉCURITÉ,
DOMPTEZ WINDOWS
> NVIDIA 7900GT,
LA SUPER AFFAIRE !
> COMBAT DE MONSTRES :
FX60 VS PENTIUM EE@5GHZ
> PLUS 7600GT, ATI 1800GTO,
DISQUES DURS,
P-RECORDING, ETC
NEWS
Chipsets et cartes mères
Du côté des chipsets, nous avons eu quelques précisions concernant la
nouvelle gamme nVidia, venant remplacer les très appréciés nForce 4. Il
semblerait que nVidia ait finalement choisi de les baptiser nForce 500 et non
nForce 5. Derrière le nom de code MCP55 se cachent en fait quatre
déclinaisons, que vous retrouverez en encadré ci-contre. Bien que peu de
détails aient encore filtré, nous savons déjà que ces chipsets (ou certains de
ces chipsets) supporteront plus de ports SATA, six contre quatre
actuellement, que le son HD audio sera désormais standard alors qu’une
majorité de cartes nForce 4 se contentait de puce AC’97 et que l’évolution
du MediaShield nVidia innovera avec le dual RAID 5. Les versions SLI
devraient également prendre en charge Quad SLI, à moins que ce ne soit
réservé qu’au plus haut de gamme, le nForce 590 SLI.
100% HARDWARE 100% PASSION 100% PRATIQUE
PCUpdate
> Mars/Avril 06 n°22
Pour choisir, upgrader et booster son PC !
GUIDE P.26
Les bonnes
affaires de
l’overclocking
Les cpu et cartes
graphiques qui
s’overclockent
le mieux
Notre guide pour gagner
jusqu’au dernier megahertz
TÉLÉPHONEZ
MOINS CHER
GUIDE P.120
Les vrais prix des
fournisseurs
d’accès
Les meilleurs
logiciels
de VoIP
COPIEZ VOS DVD
PRATIQUE P.78
Des back up parfaits
en toute
simplicité
COMPARATIF P.46
CARTES MÈRES ET
CARTES GRAPHIQUES
TOP PERFS
Les logiciels
et notre guide pratique
films, MP3, photos, de 1 à 100 Go,
ils savent tout faire !
News
nForce 500
nForce 590 SLI MCP, remplace probablement le nForce 4 SLI X16
nForce 570 SLI MCP, remplace probablement le nForce 4 SLI
nForce 570 MCP, remplace probablement le nForce 4 Ultra
nForce 550 MCP, remplace probablement le nForce 4
<6>
Hardware magazine avril / mai 06
Comparatif : tous les
baladeurs audio/vidéo :
Dual core, 64 bits,
quels gains
dans les jeux ?
Assembler une config haut de
gamme sans se ruiner !
LE TOP des perfs au meilleur prix
Emulation de consoles :
fun et nostalgie
en pratique
Naissance d’une carte mère
de la conception au marketing
bel / lux : 6,5 ¤ CH 9,5 FS - CAN 9 $ - DOM/TOM 6,10 ¤
GR/PORT CONT : 6,40 ¤ - MAR : 65 DH
En kiosques
jusque fin avril
Quelques produits sortaient du lot, dont les Abit IL-80ML, Aopen i945GTmVHL, Asus N4L-VM DH et Gigabyte GA-8I945GTMFY-RH, quatre cartes
mères microATX certifiées ViiV
(c’est la mode !) dont l’originalité
principale est d’accepter les
nouveaux processeurs Core Duo
sur socket 479, les CPU
d’ordinateurs portables. Ces
dernières embarquent le chipset
i945GT. Les cartes mères Pentium
M n’ont pas su s’imposer, mais si
les produits pour Core Duo
débarquent vraiment pour nos PC
fixes, il y a de quoi se réjouir, ce
processeur combinant
performances et faible
consommation/chauffe. L’idéal pour
un PC silencieux, un PCHC par
exemple.
Les cartes mères μATX pour Core Duo semblent
à la mode, ViiV ne doit pas y être pour rien.
PC Update
Intel fait également l’actualité avec le nouveau chipset 965. Disponible
en versions P et G comme son prédécesseur, le 945, ce dernier
n’apporte rien de bien nouveau. En fait, le plus important réside
dans le fait qu’il soit nécessaire pour faire tourner les nouveaux
processeurs du constructeur. La famille 965 apportera également le
support du bus 1066 pour tous et étendra la capacité maximale de
mémoire à huit gigas, en DDR2 exclusivement. Alors que ce type de mémoire
reste réservé à des plates-formes Intel relativement haut de gamme, le
fondeur souhaite que 2006 soit l’année durant laquelle la DDR2 s’impose
partout. Ça semble bien parti puisque les prix se sont écroulés en 2005, que
les performances ne cessent de croître et qu’AMD y passe à son tour. Les
965 devraient arriver pendant l’été, accompagnés des southbridges ICH8
dont nous avons déjà parlé (6x SATA-2, plus d’IDE…).
En dehors de ces actualités chipsets, le CeBIT n’a pas été des plus riche en
ce qui concerne les nouveautés technologiques. Du côté des produits, tous
les constructeurs étaient présents et nous avons pu remarquer de
nombreuses cartes mères inédites, un bon nombre de modèles pour
processeurs AMD sur socket AM2 notamment. Ayant du mal à décoller, le
format BTX était également représenté chez quelques constructeurs.
spécial Cebit
CMO présentait un écran 56" Quad HDTV, c'est-à-dire
d'une résolution de 3 840 x 2 160 : impressionnant !
Et oui, c’est du côté Home Cine
que le Cebit a encore un peu d’intérêt.
Chaque année, à la mi-mars, se tient le CeBIT, le plus grand
salon du monde dédié aux nouvelles technologies :
informatique, télécommunication, électronique
grand public, services… tout y passe. Situé à
Hanovre en Allemagne, il est le rendez-vous
incontournable de la presse européenne, ou tout
du moins l'était puisque bien qu'étant le plus grand
salon (en surface d'exposition), le CeBIT n'est plus
utilisé pour lancer de nouveaux produits que par
très peu de fabricants. Quelques nouveautés sont
bien entendu présentées mais dans des domaines
qui sortent du hardware.
Il est donc inutile d'espérer y apercevoir un futur processeur
par exemple. Même pour les journalistes, les
démonstrations ou présentations qui se passent en arrièreboutique et dont nous ne pouvons pas parler se font rares.
Qu'avons-nous pu apercevoir lors de ce CeBIT ? En ce qui
concerne le hardware, une avalanche de GeForce 7900 et
7600 dévoilées le jour de l'ouverture du salon.
Malheureusement, les fabricants de GPU, ATi et nVidia ne
donnent accès aux nouvelles cartes graphiques à leurs
partenaires qu'à la dernière minute, ce qui rend très difficile
la personnalisation de ces cartes. Le résultat est simple, la
quasi-totalité des cartes présentées sur le salon étaient des
clones des cartes de référence, avec le même
refroidissement et souvent le même autocollant décoratif !
Les partenaires regrettent bien entendu cet état de fait,
étant donné que la presse parle moins de leurs produits.
Quel intérêt de parler de 20 cartes 100 % identiques ?
Le CeBIT est également l'occasion de se perdre dans des
halls remplis d'exposants asiatiques qui présentent tous, par
exemple, des boîtiers low cost similaires (ou tous plus laids
les uns que les autres selon le point de vue) avec des hautparleurs assortis fabriqués
dans le même
Le CeBIT est également l'occasion d'observer
quelques mods originaux. Si si, ce salon était passionnant.
Heureusement, il reste un domaine dans lequel les
fabricants des produits finis entrent en scène largement
avant la sortie de ces derniers : les cartes mères. Les phases
de certification sont tellement longues que les fabricants de
chipsets doivent les fournir longtemps à l'avance aux
fabricants de cartes mères qui du coup ne se gênent pas
pour afficher des modèles qui ne sortiront que dans
plusieurs mois. Les cartes mères i965 et nForce 5 étaient
ainsi exposées chez tous les fabricants alors que ces
chipsets ne devraient pas être annoncés avant le mois de
juin.
Ce fabricant dont nous tairons le nom remporte
haut la main le prix du portable le plus laid.
Oui, on est sûr
Notre article « Adaptateurs secteur, batteries, accus »
dans Hardware Magazine n°21 a étonné certains de nos
lecteurs. Alors comme ça, il ne faut pas laisser les
téléphones portables se décharger ? Pourtant, les
vendeurs de téléphones affirment parfois qu’on doit
laisser son portable se décharger complètement pour
éviter l’effet mémoire, et qu’il ne faut jamais le laisser
trop longtemps sur son chargeur. Explication.
Les batteries Lithium-Ion qui équipent aujourd’hui les
téléphones et les ordinateurs portables fonctionnent
très différemment des anciennes batteries Nickel
Cadnium et Nickel Hydrure Metal. Leur entretient et
leurs règles d’utilisation diffèrent aussi, mais il faut
croire que les vieilles habitudes ont la vie dure. Nous
sommes donc nombreux à traiter les batteries Li-Ion
comme des Ni-Cd ou Ni-Mh. Rétablissons donc encore
une fois la vérité quant à ces accus modernes. 1) Les
accus Li-Ion ne sont pas endommagés lorsqu’on les
laisse sur leur chargeur, car le chargeur cesse de
fonctionner lorsque l’accu est plein (Avec les accus au
nickel, le chargeur envoie un courant d’entretien après
AMD et Intel avaient décidé de mettre en avant la plateforme multimédia dont la définition exacte reste assez
vague, ViiV d'un côté et Live de l'autre, mais ne
communiquaient pas sur d'autres nouveautés, notamment
sur le Conroe chez Intel qui a pourtant fait l'objet de
nombreuses présentations deux jours plus tôt à l'occasion
de l'IDF qui se tenait à San Francisco.
la charge ; ce n’est pas le cas avec le Li-Ion). La
raison pour laquelle certaines constructeurs
recommandent de retirer la batterie d’un ordinateur
portable lorsqu’il est relié au secteur pendant
longtemps est qu’elle pourrait être endommagée par la
chaleur, et non pas par une charge trop prolongée. 2)
Le fait de décharger totalement un accu Li-Ion peut le
rendre inutilisable. Il faut pour cela atteindre une
décharge profonde, ce qui nécessite de vider l’accu
dans un appareil électrique puis de le stocker ainsi
déchargé pendant plusieurs jours. Il deviendra alors
impossible à recharger. 3) La durée de vie d’un accu
Li-Ion baisse avec le temps, et baisse encore plus vite
s’il est exposé à la chaleur. Stockez-les dans un
endroit frais, et chargé à 40% pour qu’ils ne tombent
pas en décharge profonde ! 4) La durée de vie baisse
aussi lorsqu’on charge et décharge la batterie, mais
décharger une batterie jusqu’à 50% de sa capacité et
la recharger aura la même influence sur sa durée de
vie que de la décharger deux fois jusqu’à 75% et de la
recharger deux fois. Comme les deux opérations ont le
même effet, mieux vaut privilégier des recharges
fréquentes pour éviter tout risque de décharge
profonde.
plastique qui
Galaxy exposait une des rares 7600 GT différentes
fera fuir n'importe quel passionné.
du modèle de référence avec cette version passive.
Attirer le public lorsque l'on fabrique les mêmes produits low
cost que tous les fabricants d'un même hall est tout un art.
Pour plus de
renseignements sur
ce sujet, nous vous
recommandons les
écrits d’Isidor
Buchmann, fondateur
de Cadex Electronics Inc
et auteur de nombreux articles sur les accus
disponibles sur Internet. Son ouvrage Batteries in a
Portable World est disponible gratuitement sur son
site web, http://www.buchmann.ca/, en anglais
uniquement, ainsi que des articles en
français. Dans la langue de
Molière, on recommandera le site
http://www.ni-cd.net, un peu
fouillis mais regroupant beaucoup
d’informations techniques. Plus simple
d’accès mais moins intéressante, la page
du site d’Apple consacrée à l’entretien des batteries :
http://www.apple.com/fr/batteries/. Encore une fois
pour les anglophones, l’article de Wikipedia version
anglaise consacrée au Lithium Ion
(http://en.wikipedia.org/wiki/Lithium_ion) mérite une
rapide lecture.
Hardware magazine avril / mai 06
<7>
News
CPU
CARTES GRAPHIQUES
Soldes chez ATi !)
Pour contrer le lancement des GeForce 7900 et 7600, ATi a
dû pratiquer une baisse de prix sur toute sa gamme qui à
l'heure où nous écrivons ces lignes commence déjà à se
répercuter dans le commerce. Le haut de gamme baisse
de 100 ¤ pour s'aligner sur le prix de la 7900 GTX et les
X1800 sont déclassées dans le milieu de gamme. La
X1800 XT 256 Mo devrait ainsi devenir très intéressante
puisque proposée dès maintenant à 329 ¤, tout comme la
X1800 XL 256 Mo qui descend à 279 ¤. Une X1800 GTO,
testée dans ce numéro est également introduite à 249 ¤.
Ces produits sont difficilement rentables pour ATi à ces
prix, mais ils permettent de vider les stocks et d'éviter de
céder des parts de marché à nVidia. Bien entendu, ils sont
temporaires puisque fin avril, ATi devrait lancer une Radeon
X1900 XL et cet été deux nouvelles puces milieu de
gamme, les RV560 et RV570 qui pourraient être utilisées
sur une éventuelle Radeon X1700.
Quad SLI
Après deux cartes graphiques, ce ne sont pas moins de 4
que nVidia compte bien vous faire acheter avec le Quad
SLI. Etant donné que les cartes mères sont (sauf
exception) limitées à deux ports PCI-Express graphiques,
nVidia fait appel à une solution assez complexe. Un double
PCB est utilisé, soit une double carte, mais avec un seul
connecteur PCI-Express. Le PCB qui en dispose intègre
également un switch qui se raccorde au port PCI-Express
et aux deux GPU grâce à une connexion entre les deux
PCB. Mais ce n'est pas tout parce que cette solution ne
serait pas encore assez performante et les GPU doivent
également être connectés entre eux via une connexion SLI.
Cela tombe bien, chaque GeForce 7900 dispose de deux
connexions SLI et peut donc se raccorder directement à
deux autres GPU, celui qui est sur le second PCB et à un
des autres GPU de la seconde double carte.
News
Retenez simplement que ce système demande des
connexions complexes et nombreuses entre les cartes et
les GPU. Cette complexité rend cette solution difficile à
commercialiser directement, ce qui fait que nVidia ne la
fournit qu'à un nombre limité d'intégrateurs pour une
utilisation dans un système complet. Dell et Alienware
commercialiseront une telle machine par exemple et plus
près de nous c'est LDLC qui a été choisi par nVidia pour
commercialiser un système Quad SLI en France. Les prix
ne sont pas encore connus, mais ce sera cher. Une
solution très haut de gamme qui sera réservée à l'élite et
aux plus fortunés, ce qui est logique vu que de toute
manière son intérêt pratique est plus que limité, à moins de
disposer d'un tout nouvel écran 30" qui affiche une
résolution de 2 560x1 600.
La GeForce 7900 GX2 est constituée de deux PCB avec chacun un GPU
et sa mémoire qui sont cadencés respectivement à 500 et 600 MHz.
<8>
Hardware magazine avril / mai 06
Le Conroe pointe le bout du nez
Intel se prépare au lancement de
sa nouvelle architecture,
nommée Core, tant au niveau
desktop que mobile avec les
processeurs Conroe et Merom.
Presque en même temps que le
CeBIT, se tenait la grande
messe annuelle du premier
fabricant de processeurs : l'IDF.
Le sujet principal qui a été
abordé par Intel était bien
entendu ces futurs processeurs.
Les futurs processeurs Intel seront capables de traiter deux
fois plus rapidement certaines instructions SSE 128 bits qui
doivent être décomposées en deux opérations de 64 bits sur
les CPU actuels.
Parmi les nouveautés annoncées, Intel parle de SSE plus performant grâce entre
autres à l'élargissement de certaines unités de calcul de 64 à 128 bits (quand une
opération SSE 128 bits est traitée sur un CPU actuel, elle nécessite plusieurs
cycles), à une gestion du cache améliorée et à la fusion des macroopérations. Ce
dernier point consiste à fusionner deux instructions simples en une opération plus
complexe de manière à accélérer le traitement. Ces nouveaux processeurs seront
capables de décoder plus d'instructions par cycle et celles-ci alimenteront des
unités d'exécution plus nombreuses. La comparaison avec le Pentium 4 n'est pas
évidente à faire et demande une plus longue analyse mais par rapport au Yonah,
elle est plus simple. Grossièrement, alors que le Yonah dispose de deux ALU, deux
FPU et deux unités SSE, le Conroe/Merom disposera de trois ALU, deux FPU
(améliorées) et trois unités SSE.
De quoi donner du fil à retordre aux Athlon 64 puisque les premiers tests (effectués
sous le contrôle d'Intel) montrent un avantage significatif du Conroe cadencé à
2,66 GHz face à l'Athlon 64 à 2,8 GHz (ce qui correspond à l'Athlon FX 62 qui
devrait être annoncé prochainement).
BOITIERS ET ALIMS
Les alimentations se renouvellent
Le CeBIT a été
l’occasion d’annoncer
plusieurs nouveautés
dans le domaine des
alimentations, dont
certaines s’avèrent
particulièrement
intéressantes. Grand
prix de l’originalité à
Gigabyte, qui présente
sa série Odin, fournie
avec le logiciel Power Tuner. Ce logiciel permet de contrôler la vitesse du
ventilateur, d’ajuster les tensions, et d’afficher plusieurs informations sur l’état de
l’alimentation : puissance totale consommée, tensions, et intensité tirée sur
chaque sortie. Dotées d’un ventilateur 120 mm, les alimentations Odin seront
disponibles en versions 420, 480 et 560 W.
Chez Zalman, on annonce l’arrivée de l’alimentation Fatal1ty 600 W, une
alimentation modulaire orientée vers la performance. Gamme Fatal1ty oblige, il
ne faudra pas s’attendre à ce que ce soit silencieux. Quant à Seasonic, la marque
affiche sa M12, une évolution de l’excellente S12, adoptant des câbles
modulaires et un ventilateur 60 mm en plus du 120 mm. De son côté,
CoolerMaster présente son alimentation IGreen Power, revendiquant un
rendement supérieur à 85 %. Elle sera distribuée en versions 430, 500 et 600 W.
Finissons avec Tagan, qui compte proposer bientôt une alimentation de pas
moins de 1 100 W ! Dans un premier temps, c’est une alimentation de 900 W que
Tagan devrait sortir. Elle se destine aux systèmes Quad SLI, comme en attestent
ses quatre connecteurs PCI-Express. Dotée de quatre sorties +12 V capables
d’atteindre les 20 A chacune, la TG900-U95 nous semble quelque peu
surdimensionnée… La course aux watts n’est donc pas prête de s’arrêter, toutes
les marques ayant désormais un modèle qui approche ou dépasse les 600 W.
Un boîtier signé Pininfarina
Spire n’est pas une société très connue en France, et ses
boîtiers passent souvent inaperçus. Voilà qui va bientôt changer,
car le fabricant a fait dessiner son nouveau boîtier par le célèbre
bureau de design italien Pininfarina. Ce nouveau châssis, qui
devrait arriver rapidement dans les boutiques, est pourvu d’un
système d’ouverture original : les panneaux latéraux ont des
charnières situées en bas. Fabriqué en acier, il est aussi
composé en partie d’aluminium épais (6 mm !). Le
refroidissement est assuré par trois ventilateurs 80 mm, et un
emplacement 120 mm est prévu à l’avant. Un produit original,
que nous testerons au plus tôt.
Alimentation dédiée
pour cartes graphiques
Comment faire face à la constante augmentation de la
consommation des cartes graphiques ? Plusieurs
fabricants proposent presque simultanément une
solution similaire : une alimentation dédiée. Chez
Thermaltake, c’est la Purepower Power Express. Elle
délivre une puissance de 250 W maximum (21 A en +12
V), et prend place dans une baie 5"1/4. Elle est refroidie
par un ventilateur 40 mm, et se branche au connecteur
24 broches de l’alimentation principale afin de se
synchroniser avec le PC (elle s’allume et s’éteint ainsi en
même temps que le reste du matériel). Elle tire son
courant du secteur, et il faut donc la relier à une prise
220 V. De son côté, Fortron annonce un produit très
ressemblant, embarquant deux ventilateurs 40 mm,
donné pour 25 A sur le +12 V soit environ 300 W, et
portant le nom de VGA Power. Aucun prix n’est indiqué
pour l’instant, mais si ces appareils sont proposés à un
tarif raisonnable, ils pourraient s’avérer nettement plus
rentables qu’un changement d’alimentation.
Scythe passe au tout cuivre
Ce mois-ci, nous consacrons un dossier au refroidissement passif. Le radiateur
Scythe Ninja y est à l’honneur, car ses performances en refroidissement passif
sont très bonnes. Scythe est donc en train de monter petit à petit dans le marché
des ventirads français, et on ne peut que les féliciter. Parmi les nouveautés que
l’on attend cette année, le Katana, radiateur à ventilateur 92 mm équipé de deux
caloducs, passe en version « tout cuivre ». On peut s’attendre à une augmentation
des performances, mais surtout du poids ! Plus étonnant, Scythe compte
proposer une version « tout cuivre » de son Ninja, un radiateur déjà encombrant.
Le résultat sera sûrement très lourd, mais les performances seront sûrement
d’autant plus extrêmes.
Cas Pratiques
Cas Pratiques
Gagnez 2 Go de mémoire Corsair !
En nous envoyant une question technique par mail ([email protected]), vous pouvez gagner un
kit mémoire Corsair 2*512 Mo TwinX2048-3500LLPro (DDR) ou TwinX2048-5400C4PRO (DDR2) avec
une latence record de 2-2-2-5, de quoi sérieusement booster les performances de votre PC…
La rédaction choisira la question la plus pertinente et son auteur recevra le Giga de mémoire !
Notez que nous ne pourrons sans doute pas répondre de manière individuelle à toutes les questions !
Par : Thomas Olivaux assisté de Eduardo De Barros
Concours Corsair : de nouveaux lots !
La disparition des 3200XL du catalogue Corsair nous a amené à revoir les lots a vous offrir, heureux gagnants
du concours Tech.Age / Corsair. D’autre part, de plus en plus de machines utilisant de la mémoire DDR2, nous
vous laissons dorénavant le choix. Enfin, pour rester toujours au top, ce n’est plus un giga, mais deux que
nous vous proposons de gagner !
Mon PC est actuellement équipé d'un disque dur Hitachi ATA 80 Go 7 200 tours 2 Mo. Je vais
prochainement le remplacer par deux disques en SATA montés en RAID 0. Ne sachant que
faire de mon ancien disque dur, je me demandais si des disques ATA et SATA pouvaient
cohabiter sur la même carte mère. Si c'est le cas, quelle utilité pourrais-je lui donner ?
Investir dans un RAID 0 est
très bonne idée
lorsque l’on recherche la performance, il permet en effet un gain
non négligeable sur les taux de
> une
Une grappe RAID (0, 1, 5…) n’est pas limitée à deux disques.
En RAID 0, plus il y a de disques, plus ça va vite !
<10>
transfert tant en lecture qu’en écriture. Rappelons les principales
caractéristiques qui font une grappe RAID 0. Le RAID 0, également
appelé stripping, est constitué
d’un minimum de deux disques
durs qui vont n’en former virtuellement qu’un sous Windows. La
taille de l’ensemble des disques
est égale au nombre de disques
constituant la grappe RAID multiplié par la capacité de la plus petite unité, ainsi il vaut mieux utiliser
deux disques de taille identique
afin de ne pas perdre d’espace de
stockage. Il faut tout de même
faire attention avec ce système
RAID car si jamais l’un de vos
disques tombe en panne, c’est
l’intégralité de vos données qui
étaient stockées qui est perdue ;
cela est dû au fait que le stripping
découpe les données en segments et les répartit simultanément sur les disques qui font partie de la grappe RAID. C’est la
taille de ces segments, paramétrée pendant la création de « l’array » RAID, qui va déterminer le
niveau de performances. Si la taille
de segments choisie est faible,
c’est le débit de données qui va
être favorisé, mais si vous choisis-
Hardware magazine avril / mai 06
sez une grande taille de segments,
c’est alors les temps d’accès qui
seront améliorés. Cette taille de
segment étant assez complexe à
évaluer, nous conseillons d’opter
pour une valeur de 128 Ko.
Pour en revenir à votre problème,
la cohabitation entre des disques
SATA et ATA classiques sur une
carte mère ne pose pas de problèmes. Ce sont deux contrôleurs
strictement indépendants, qui
n’ont aucune interaction. Notons
tout de même que les cartes à
base de nForce3 et nForce4 permettent de mixer des disques ATA
et SATA au sein d’une même
grappe RAID.
Il est toujours nécessaire de passer par la case BIOS afin de procéder à quelques réglages.
Comme le chip SATA RAID n’est
pas toujours intégré au chipset
des cartes mères, il vous faudra
régler le BIOS de manière à choisir le contrôleur RAID externe
comme périphérique de démarrage, dans le cas où vous souhaiteriez y installer votre Windows bien
sûr. Il vous faudra alors une disquette de drivers à donner à manger à l’installateur de Windows
grâce à la célèbre touche « F6 »
qui permet d’installer un pilote
non compris dans le CD d’origine
de Windows.
Concernant le recyclage de votre
ancien disque dur, hormis la classique fonction de backup des
données qu’il ne faudrait pas
négliger, il peut lui aussi améliorer
les performances du système.
Copiez-y tous vos petits fichiers,
vos données, vos programmes
peu utilisés, cela évitera de fragmenter votre disque système. Si
vous utilisez des ISO de jeux
vidéo (nous ne parlons pas ici de
piratage mais de backup et/ou
d’usage confort bien entendu),
vous pouvez aussi laisser ces
fichiers sur ce 3e disque et installer les jeux sur le RAID 0. Il existe
également de nombreux cas de
figure où la réponse n’est pas évidente et où seul un bench peut
répondre.
Par
exemple,
Photoshop dispose de son propre
fichier d’échange. Faut-il le laisser
sur le Raid 0 et mettre les images
à retoucher sur le second disque,
ou l’inverse ? C’est quelque
chose à tester au cas par cas
selon les disques durs utilisés.
J'ai acheté et monté moi-même, il y a peu de temps, un PC composé
d’un processeur AMD 3500+, de 1 Go de DDR Samsung PC3200,
d’une carte mère A8N-E et d’une carte graphique ATI X800GT.
Je voudrais savoir s’il est normal d'avoir des messages du type :
« La mémoire ne peut pas être read » lorsque je lance certaines
applications ? Est-ce dû à un manque de puissance de mon système ?
D'autre part, quelles sont les limites pour overclocker/booster mon
système ? Mon PC est-il prêt pour Windows Vista ?
Ce type de message, un
d’erreur, n’est
bien sûr pas normal et ne provient
pas d’un manque de puissance de
votre système, mais plutôt d’une
mauvaise installation d’une ressource logicielle ou bien de l’utilisation simultanée de plusieurs
tâches ou services. Ce type d’erreur peut aussi provenir de « malwares », et dans tous les cas,
commencer par installer et utiliser
un antispyware comme Spybot ou
Ad-Aware ne peut pas faire de mal
et peut résoudre ce problème. Si
le problème apparaît toujours au
lancement d’une application particulière, la désinstaller puis la
réinstaller peut résoudre le problème ; en dernier recours, vous pouvez tester vos barrettes de
mémoire grâce au logiciel
MemTest86, il faudra le télécharger (www.memtest86.com) et le
graver, puis redémarrer. C’est là
> message
Des problèmes de mémoire sont très souvent à l’origine des messages d’erreur
et des écrans bleu, les « blue screen of death ».
qu’il faudra booter sur le lecteur
CD pour lancer le test, si les
résultats de ce test indiquent des
erreurs physiques de la mémoire,
il vous faudra sûrement changer
vos barrettes, à moins que ce ne
Memtest86+ est une version améliorée de Memtest86, un outil indispensable pour tester le sous-ensemble mémoire d’un PC.
soit le contrôleur de mémoire qui
soit endommagé (intégré au processeur dans le cas de l’Athlon
64) mais c’est peu probable.
Au sujet de l’overclocking de votre
système, il semble que vous possédiez une bonne base. Pour
connaître les limites d’overclocking
de votre processeur, il va vous falloir l’identifier plus précisément.
L’information que nous devons
rechercher est la version du core
dont votre processeur est muni,
dans le cas du 3500+, ça peut être
soit un NewCastle (0,13 μ), soit un
Winchester (0,09 μ) soit un Venice
(0,09 μ SSE3). Pour l’identifier,
vous pouvez le démonter afin d’y
lire la ligne OPN (Order Part
Number) qui y est gravée et qui
sera en fonction et respectivement
ADA3500DEP4AW, ADA3500DIK
4BI ou ADA3500DAA4BPu ou
alors vous pouvez plus simplement utiliser le logiciel CPU-Z où
vous trouverez dans la ligne
« Code Name » l’information que
vous recherchez. Une fois cette
précision connue, vous pouvez
déterminer à peu près à combien
votre processeur pourra monter.
Le 3500+ est cadencé d’origine à
2,2 Ghz, si son core est un
NewCastle vous allez pouvoir
l’overclocker
facilement
à
2,4 Ghz mais vous peinerez à
aller au-delà. C’est le core le
moins avantageux, il est bridé par
sa gravure en 0,13 μ, mais les
deux autres bénéficient d’une
nouvelle technologie de gravure
plus récente, à savoir le 0,09 μ.
Avec ces cores, vous pourrez
overclocker jusqu'à 2,6 voire
2,8 Ghz et pourquoi pas plus.
L’amélioration du système de
ventilation d’origine sera un plus,
mais vous pourrez déjà monter
fortement sans y toucher.
Enfin, votre machine suffira largement à faire fonctionner Windows
Vista (et encore heureux !). Les
recommandations de Microsoft ne
cessent d’évoluer au sujet des
configurations matérielles qui
seront capables de faire fonctionner agréablement Vista. Pour l’instant les principales informations à
ce sujet traitent d’un processeur
dual core 64 bits, de 1 Go de
mémoire, de disques durs SATA-2
équipés du NCQ, et de cartes graphiques avec un minimum de
128 Mo de mémoire embarquée.
Hardware magazine avril / mai 06
<11>
Cas Pratiques
Je viens de finir la conception de mon PC pour ma salle de jeu/home cinéma. Le PC me sert
de console ainsi que de lecteur DVD. Le rendu sur vidéoprojecteur est superbe, mais il
manque un truc : une qualité sonore à couper le souffle. Je dispose d'une carte mère avec
carte son intégrée 7.1. Vous allez me dire que c'est suffisant, mais mon cahier des charges
est compliqué : j'aimerais une carte qui décode tous les formats EAX, qui puisse être assez
puissante pour « corriger » l'acoustique de ma pièce, et encoder la sortie audio en DTS pour
relier le PC à l'ampli par fibre optique. Je vous donne ma config : P4 3,2 Ghz + MSI915P +
6800GT + 3 Go de DDR2 PC5300 (2x1 024 + 2x512) mon ampli audio est un Sony STR DE475.
L’EAX,
développé
par
> Creative Labs, est une fonc-
tion de programmation qui permet
de transformer en temps réel l’environnement sonore des jeux vidéo
(écho, occlusion, etc.). C’est un bel
outil pour les développeurs de jeux
mais il ne faut pas le confondre avec
des technologies d’encodage multicanal telles que le Dolby Digital ou le
DTS. Le signal EAX des jeux étant
traité par la carte son du PC, il n’est
EAX ou des DivX avec bande sonore
AC3 car comme nous l’avons expliqué précédemment, le signal sort
déjà décodé sur différentes prises
analogiques. Si votre ampli possède
une entrée multicanale analogique,
c’est gagné, mais sinon il faudra
effectivement réencoder le signal
audio du PC dans un format dont
l’ampli peut se satisfaire. Alors que
c’est impossible en DTS, vous pouvez envisager le Dolby Digital. Cette
A quand des amplis
de salon capables
d’exploiter les jeux
en EAX ?
possible de le faire sortir que par les
prises analogiques séparées (avant,
arrière, centrale/caisson…) et non
par une prise numérique SPDIF.
L’EAX est disponible sur une très
grande majorité de cartes son mais
uniquement dans les versions 1.0 et
2.0, l’exclusivité de l’EAX 3, 4, 5.0 et
Advanced HD étant disponible uniquement chez Creative, plus précisément dans les gammes Audigy 2
et X-Fi.
Lorsqu’on possède un ampli externe, le PC ne touche pas au signal
son Dolby ou DTS des films ; il l’envoie en brut, ce que l’on appelle souvent le « pass-thrue » et c’est l’ampli
audio vidéo qui décode. Le problème se situe plutôt du côté des jeux
<12>
fonction, inaugurée par le nForce 2
ne se trouve pas sur les cartes
Creative en standard, un véritable
manque pour des produits tant vendus. Le géniteur des Soundblaster
propose un encodeur DTS externe
au prix de 100 , le DTS-610. Une
solution plutôt pénible en câbles,
encombrement et coût (et même en
qualité pour les plus exigeants).
Heureusement, les cartes HD Audio
les plus haut de gamme proposent
une fonction magique, le Dolby
Digital Live. Dolby Digital Live permet de réencoder n’importe quel
signal du PC en Dolby Digital pour
qu’il soit réexploitable par un ampli
de salon. Par exemple, si vous écoutez de la musique en stéréo, votre
ampli affichera « Dolby Digital » mais
Hardware magazine avril / mai 06
seules les deux enceintes principales sortiront quelque chose. Pour
les jeux, vous aurez bien du multicanal et ça ne change rien pour les
films déjà en Dolby Digital ou DTS.
Où trouver ce DDLive ? D’abord
dans toutes les cartes mères équipées des puces Realtek 882D ou
CMI8768, des cartes son HD Audio
qui sont compatibles avec cette
fonction. Il existe également
quelques cartes son comme la
Terratec Aureon 7.1 PCI (qui vient
juste de sortir). Cependant ces
cartes ont, comme cité plus haut, le
défaut des cartes son non Creative :
elles se limitent à l’EAX 2.0.
Enfin, vous évoquez la correction
acoustique pour adapter le son à
votre pièce. Malheureusement, une
carte son PC offre beaucoup d’effets
mais peu, voire pas du tout de corrections à l’exception des Creative,
qui ne vont pas bien loin. Impossible
par exemple de gérer les délais de
quelques millisecondes sur chaque
enceinte qu’affectionnent les audiophiles via la carte son alors que
beaucoup d’amplis savent le faire.
Quand à une vraie correction de pro
en fonction de la tessiture de votre
pièce, ne rêvons pas trop, les DSP
des amplis tiennent souvent du gadget dans ce domaine, et même en
allant assez loin dans les drivers
Creative, vous n’obtiendrez pas de
miracles. Notez tout de même pour
les bandes-son de films les dernières versions de FFDshow qui
intègrent des options de traitement
sonore assez impressionnantes pour
qui est capable de les maîtriser.
L’activation du Dolby Digital Live est généralement très simple, ici il suffit de cliquer en bas à
droite, il n’y a rien d’autre à paramétrer.
J’ai un Shuttle XPC ST20G5 avec un Athlon 64 et 1 Go de DDR Corsair. Je souhaite passer à 2 Go.
Dans l’article publié dans le n° 21 de Hardware Magazine, vous ne parlez pas des DDR ECC.
Il y a des rumeurs selon lesquelles ce type de mémoire est conseillé avec Vista.
Y a-t-il un intérêt d’acheter ce type de mémoire ? Et mon PC serait-il capable d’en profiter ?
Effectivement, depuis cer-
> taines déclarations d’ingénieurs de Microsoft dans le courant du mois de février, les
rumeurs vont bon train quant au
passage à la mémoire ECC pour
faire fonctionner Windows Vista.
Tant que rien n’aura été officiellement publié par le numéro un
mondial du logiciel, il ne sera pas
possible d’affirmer quoi que ce
soit, mais nous pensons fortement que la mémoire ECC sera
tout au plus recommandée mais
pas obligatoire. Il n’y a qu’à voir
les versions bêta actuelles de
Windows Vista qui tournent sans
ennui sur des machines en
mémoire standard.
La mémoire ECC, presque tout le
monde connaît de nom, mais en
même temps, qui peut vraiment
affirmer savoir de quoi il s’agit précisément ? ECC signifie Error
Code Correction. C’est un type de
mémoire qui autorise la correction
d’erreurs en temps réel, réduisant
très sensiblement le risque de
plantage d’un PC. D’ailleurs, tous
les serveurs sont équipés de
mémoire ECC. La mémoire ECC
fonctionne, pour faire simple,
comme une grappe RAID 5, un
principe de parité, qui s’effectue
sur un groupe de bits. Dans le cas
de la mémoire 64 bits que nous
utilisons, il faut 8 bits de parité.
Ainsi, nous entendons parfois parler de mémoire 72 bits. Bien sûr,
ECC est une sorte de « fonction »
supplémentaire de la mémoire, qui
n’a rien à voir avec le type de
mémoire à proprement parler. Il
existe donc de la DDR ECC, de la
DDR2 ECC, nous ne parlons pas
de mémoire DDR dans un cas et
d’ECC dans l’autre. Si le premier
avantage d’ECC consiste à corriger d’éventuelles erreurs dans la
mémoire, le second réside dans le
fait que ce dispositif de correction
n’est pas dépendant d’un système
d’exploitation. En résumé, avec de
la mémoire ECC, les PC sont donc
plus stables.
Hélas, tout n’est pas si gai. En
effet, la mémoire ECC s’accompagne de quelques problèmes qui
expliquent qu’elle n’est pas encore
présente dans tous nos ordinateurs. Pour commencer, les barrettes ECC coûtent très cher. Pour
la DDR1, envisagez plus de 60 %
de surcoût, les modules DDR2
ECC valant près du double des
barrettes DDR2 de base. Cela
s’explique essentiellement du fait
qu’elles sont peu produites et
qu’elles requièrent plus de composants. Nous pouvons toutefois
imaginer que la mise en avant de
ce type de mémoire aura pour effet
plus ou moins rapide de réduire les
coûts de production et donc les
tarifs de vente. D’autre part, la
mémoire ECC est un peu moins
performante que la mémoire traditionnelle, le processus d’analyse et
d’éventuelles corrections des données réduisant de 2 à 3 % la vélocité de la mémoire. Ceci n’est pas
alarmant. Enfin, et c’est moins
drôle, il faut que le contrôleur
mémoire gère la correction ECC. Si
c’est le cas des Athlon 64 (qui intègrent le contrôleur de mémoire),
beaucoup de chipsets pour Intel
ne sont pas prévus pour. Ainsi,
pour ne citer que les plus populaires, les 845 et les 865 d’Intel ne
sont pas adaptés.
Il paraît donc difficilement envisageable que Microsoft impose le
passage à la mémoire ECC pour
tous les PC souhaitant exécuter
Vista. Néanmoins, il semble probable que Microsoft le recommande et que les PC neufs soient
vendus en ECC, tant que le prix
ne s’en ressent pas trop, il ne
pourra s’agir que d’un progrès
pour les utilisateurs que nous
sommes.
Retrouvez les sommaires, les anciens numéros et le
forum des lecteurs de PC Update et Hardware Mag sur
www.techage.fr
La mémoire ECC se reconnaît par la présence d’un composant supplémentaire,
généralement au centre.
Hardware magazine avril / mai 06
<13>
Acheter
GEFORCE
7900 ET 7600
PETITS MAIS COSTAUDS !
Chipsets graphiques
L'arrivée du printemps est l'occasion pour nVidia de rafraîchir ses segments milieu et haut de gamme avec
deux nouvelles puces, les GeForce 7900 et 7600. La bataille s'annonce serrée sur le haut de gamme face au
récent Radeon X1900 et plus simple sur le milieu de gamme. Mais c'était sans compter sur la réaction d'ATi
qui lance à la dernière minute un Radeon X1800 GTO. Suffisant pour troubler les nouvelles GeForce ?
u mois de novembre, nVidia a
lancé une version survitaminée
de sa GeForce 7800 qui est
passée à 512 Mo et a vu ses fréquences
augmenter significativement. Il s'agissait
bien entendu de reprendre le leadership
en termes de performances face au
Radeon X1800 d'ATi ou tout du moins
d'en donner l'illusion puisque nVidia a dû
pousser le GeForce 7800 dans ses derniers retranchements en sacrifiant la disponibilité. Peu de puces tenaient alors la
fréquence de 550 MHz et la mémoire
cadencée à 850 MHz était rare. Pour
nVidia, il s'agissait clairement de pouvoir
afficher les performances de la GeForce
7900 avant l'heure, c'est-à-dire avant
aujourd'hui puisque cette 7900 est maintenant disponible. Entre-temps, ATi a
lancé ses Radeon X1900 ce qui annonce
un combat acharné.
A
GEFORCE 7900 GTX ET 7900 GT
Effet pervers de la sortie de la GeForce
7800 GTX 512 Mo, il est maintenant difficile pour nVidia d'afficher un bond en
<14>
Hardware magazine avril / mai 06
avant au niveau des performances, mais
au vu des choix effectués lors de la
conception du GeForce 7900, il apparaît
évident que ce n'était de toute manière
pas le but visé. Quel peut bien être l'intérêt de l'introduction d'un nouveau GPU
haut de gamme si ce n'est pas pour augmenter les performances ? Le coût. Ce
nouveau GPU utilise la technologie de
gravure 90 nanomètres contrairement au
110 nanomètres utilisé précédemment,
ce qui réduit la taille de la puce dans des
proportions significatives. Ne cherchez
pas de pipelines supplémentaires, il n'y
en a pas. Tout est question de taille de la
puce, nVidia ayant même optimisé l'implémentation de son architecture de
manière à réduire le nombre de transistors sans supprimer la moindre unité.
Alors que 302 millions de transistors
étaient utilisés par le GeForce 7800, il
n'en reste que 278 millions dans le
GeForce 7900 ! La taille de la puce passe
ainsi de 335 mm2 à 196 mm2 et ce pour
affronter une Radeon X1900 qui affiche
384 millions de transistors sur une surface de 350 mm2 ! Le yield de la fabrication
du GeForce 7900 devrait ainsi être très
bon, ce qui signifie prix intéressant et disponibilité en masse.
Ce nouveau GPU de nVidia est utilisé sur
deux cartes. La première, la GeForce
7900 GTX est le nouveau fer de lance de
nVidia même si la différence par rapport
au GeForce 7800 GTX 512 Mo n'est pas
énorme. La nouvelle venue reprend
d'ailleurs le même PCB et le même système de refroidissement très efficace et
très discret. Le GPU passe de 550 à 650
MHz par contre les 512 Mo de mémoire
descendent de 850 à 800 MHz, probablement pour pouvoir disposer d'un
volume plus important. Les prix sont eux
aussi en baisse puisque de 649 ¤ (voire
plus vu la rareté de la 7800 GTX 512 Mo)
on arrive à 549 ¤.
La seconde carte utilise un 7900 complet
c'est-à-dire qu'aucune unité n'a été
désactivée contrairement à ce qui s'était
passé sur la 7800 GT. La 7900 GT est
basée sur un PCB plus simple et accompagnée de 256 Mo. Cadencée à 450 MHz
Haut de gamme
Puce
Technologie
Fréquence
Pipelines de Vertex Shader
Pipelines de Pixel Shader
Unités de texturing
ROPs
Mémoire
Fréquence
Bande passante mémoire
7800
GT
7800
GTX
7800 GTX
512 Mo
7900
GT
7900
GTX
X1800
XL
X1800
XT
X1900
XTX
G70
110 nm
400/440* MHz
7
20
20
16
256 Mo
500 MHz
29.8 Go/s
G70
110 nm
430/470* MHz
8
24
24
16
256 Mo
600 MHz
35.8 Go/s
G70
110 nm
550 MHz
8
24
24
16
512 Mo
850 MHz
50.7 Go/s
G71
90 nm
450/470* MHz
8
24
24
16
256 Mo
660 MHz
39.3 Go.s
G71
90 nm
650/700* MHz
8
24
24
16
512 Mo
800 MHz
47.7 Go/s
R520
90 nm
500 MHz
8
16
16
16
256 Mo
500 MHz
29.8 Go/s
R520
90 nm
625 MHz
8
16
16
16
256 / 512 Mo
750 MHz
44.7 Go/s
R580
90 nm
650 MHz
8
48
16
16
512 Mo
775 MHz
46.2 Go/s
pour le GPU et 660 MHz pour la mémoire,
cette 7900 GT se placera donc devant la
7800 GTX en termes de performances et
ce pour un prix de 329 ¤ ! Le fait que le
7900 soit petit se ressent directement sur
les coûts, de quoi obliger ATi à casser ses
prix et donc sa marge bénéficiaire. Petit
bémol, le système de refroidissement de
référence est assez bruyant et il faudra
envisager de le remplacer.
GEFORCE 7600 GT
Très attendu, le renouvellement du milieu
de gamme arrive enfin. C'est que le
GeForce 6600 GT a déjà plus de 18 mois
au compteur, ce qui est beaucoup et dû au
fait qu'ATi n'a pas réellement concurrencé
nVidia sur ce segment avec un X1600
décevant. nVidia a donc pris son temps.
Le nouveau GPU reprend bien entendu les
optimisations apportées par l'architecture
GeForce 7, qui consistent principalement
en une augmentation du rendement des
pipelines de pixels shadings.
Contrairement au GeForce 7900, nVidia a
cette fois ajouté des unités de calcul. Le
nombre d'unités de traitement des vertex
shaders passe de 3 à 5, les pipelines de
pixels shadings passent de 8 à 12 et le
nombre de ROP est doublé pour atteindre
8. Le tout couplé à une augmentation des
fréquences, légère pour le GPU qui atteint
560 MHz et plus importante pour la
mémoire qui passe à 700 MHz. L'un dans
l'autre, cela promet une belle évolution au
niveau des performances.
La carte est équipée du même ventilateur
que la 7900 GT, autrement dit, la 7600 GT
n'est pas silencieuse, mais les partenaires
devraient rapidement utiliser des solutions
personnalisées qu'on espère plus discrètes. Annoncées à 229 ¤, les cartes
devraient passer à 199 ¤ d'ici quelques
semaines selon nVidia.
RADEON X1800 GTO
Sans réel concurrent à opposer au
7600 GT, ATi a décidé de maquiller une
carte haut de gamme. C'est ainsi qu'est
née la X1800 GTO qui utilise une puce
X1800 que l'on pensait en fin de vie, remplacée par la X1900. Visiblement, ATi a
décidé de la conserver de manière à boucher les trous dans la gamme en attendant que le Radeon X1700 soit prêt.
Economiquement, la X1800 GTO est un
produit étrange qui ne doit pas être rentable mais qui permet de casser le lancement de nVidia.
Cette X1800 GTO est identique à la X1800
XL à un détail près : le nombre de pipelines de pixels shadings passe de 16 à 12.
Le GPU et la mémoire restent donc
cadencés à 500 MHz. Notez qu'ATi nous
a indiqué que les pipelines n'étaient pas
désactivés physiquement mais uniquement via le BIOS, ce qui veut dire qu'il
devrait suffire de flasher celui-ci pour
transformer une X1800 GTO en XL si, bien
entendu, il n'y a pas de défauts.
Le système de refroidissement est ici
aussi assez bruyant, et il serait temps
qu'ATi et nVidia évitent ce désagrément
sur toute leur gamme !
Milieu de gamme
Puce
Technologie
Fréquence
Pipelines de Vertex Shader
Pipelines de Pixel Shader
Unités de texturing
ROPs
Mémoire
Fréquence
Bande passante mémoire
6600
GT
6800
GS
7600
GT
X800
GTO
X1600
XT
X1800
GTO
NV43
110 nm
500 MHz
3
8
8
4
128 Mo
500 MHz
14.9 Go/s
NV42
110 nm
425 MHz
5
12
12
8
256 Mo
500 MHz
29.8 Go/s
G73
90 nm
560 MHz
5
12
12
8
256 Mo
700 MHz
20.9 Go/s
R423/R480/RV430
130/110 nm
400 MHz
6
12
12
12
256 Mo
490 MHz
29.2 Go/s
RV530
90 nm
590 MHz
5
12
4
4
256 Mo
690 MHz
20.6 Go/s
R520
90 nm
500 MHz
8
12
12
12
256 Mo
500 MHz
29.8 Go/s
Yield
Dans l'industrie du semi-conducteur, le yield est un élément très important puisqu'il représente
le rendement par wafer qu'obtient le fabricant de la puce. Plus une puce est grosse moins on
peut en placer sur un wafer, ce qui est logique, mais ce n'est pas tout, d'autres éléments
influent sur le yield. La précision de la fabrication n'est pas infinie et des défauts de gravure
peuvent rendre certaines puces défectueuses, ce qui est d'autant plus probable que la puce
est grosse.
Pour essayer de réduire le nombre de puces inutilisables, il est possible d'utiliser de la
redondance sur certaines unités ou sur la mémoire. Si un morceau de la mémoire est affecté
par un défaut, la partie redondante peut être utilisée comme roue de secours et la partie à
problème désactivée. Il est également possible de vendre des puces défectueuses avec des unités
non redondantes à la base affectées. Il faut alors les désactiver et déclasser la puce dans un Placer un maximum de puces sur
segment de gamme inférieur (par exemple Pentium en Celeron avec moins de cache, ou X1800 GTO un wafer permet de réduire les
coûts et d'augmenter la production.
avec 12 pipelines de pixels shadings au lieu de 16).
Un autre élément important est bien entendu la fréquence. 90 % des puces peuvent par exemple être fonctionnelles à 500 MHz
mais seulement 40 % à 600 MHz. Pour augmenter la rentabilité par wafer, les fabricants de GPU essayent de lancer les produits
avec la plus faible fréquence possible, tout en offrant le niveau de performances requis, c'est-à-dire être devant le concurrent.
Comparer précisément le yield de deux puces est impossible puisque, par exemple, la probabilité de trouver un défaut sur une puce
plus grosse est plus élevée mais en contrepartie, cette puce peut monter plus facilement en fréquence ou disposer de plus de parties
redondantes. L'un dans l'autre, il est très difficile de connaître les yields qui étant donné leur caractère stratégique, sont tenus secrets
par les différents fabricants.
Hardware magazine avril / mai 06
<15>
Acheter
Age of Empire III
7900 GTX
91,6
68
7800 GTX 512
85,1
66,9
7900 GT
68,8
51,5
7800 GTX
67,7
50,1
7800 GT
57,9
43,8
6800 GS
38
30,3
X1900 XTX
73,4
63,7
X1800 XT
48,5
52,7
40,5
36,8
X1800 XL
0
10
20
30
40
50
1600 AA 4x
60
70
80
90
100
1600 x 1200
Colin McRae 05
7900 GTX
120,6
78,6
7800 GTX 512
113,8
77,4
7900 GT
89,4
59
7800 GTX
87,3
57,1
7800 GT
X1900 XTX. La GeForce 7900 GTX
conserve bien entendu cet avantage et
l'augmente très légèrement, le plus
gros gain enregistré entre les deux
cartes nVidia étant de 8 %, dans
F.E.A.R., ce qui permet par ailleurs à
nVidia de revenir au niveau d'ATi.
75,3
50,4
37,5
36,7
6800 GS
X1900 XTX
110,4
83,1
X1800 XT
79,7
X1800 XL
81,1
56,2
0
20
40
PERFORMANCES DU HAUT
DE GAMME
102,9
60
80
1600 AA 4x
100
120
140
1600 x 1200
Far Cry
7900 GTX
75,2
51,2
7800 GTX 512
72,7
49,5
7900 GT
57,1
38,1
7800 GTX
57,5
35,6
7800 GT
45,8
32
6800 GS
32,1
23,3
X1900 XTX
69,4
52,9
X1800 XL
10
20
30
40
50
1920 AA 4x
60
70
80
90
1920 x 1200
Quake 4
F.E.A.R.
7900 GTX
7800 GT
42
26
17
30
40
1600 AA 4x
118,6
94,2
84,3
57,2
33,1
44,1
99
X1800 XT
50
108,4
60
70
1600 x 1200
Hardware magazine avril / mai 06
80
101,5
86,9
X1800 XL
43
27
<16>
64,3
120,2
69
54
41
20
7800 GTX
X1900 XTX
X1800 XT
10
66
6800 GS
50
0
7900 GT
99,3
28
X1900 XTX
X1800 XL
98,6
7800 GT
50
29
6800 GS
7800 GTX 512
52
31
7800 GTX
99,3
64
39
7900 GT
7900 GTX
69
42
7800 GTX 512
Une fois l'antialiasing activé, les choses
changent et cette fois c'est la Radeon
X1900 XTX qui est globalement la plus
performante. ATi semble faire un
53,3
38,5
0
La GeForce 7900 GT se place tout juste
devant la GeForce 7800 GTX avec de
bonnes performances. Elle est nettement devant la X1800 XL mais derrière
la X1800 XT équipée de 512 Mo. Vous
noterez que les GeForce semblent particulièrement apprécier Age of Empire
III, la 7900 GT se permettant presque
de passer devant la X1900 XTX.
En mode classique, c'est-à-dire sans
antialiasing, la GeForce 7800 GTX
512 Mo était déjà devant la Radeon
78,6
59,2
X1800 XT
Nous avons mesuré les performances
des différentes cartes qui représentent
le haut de gamme actuel auxquelles
nous avons ajouté une GeForce
6800 GS pour référence. La plate-forme
de test était équipée d'un Athlon FX 55
sur une A8N32 d'Asus et de 2 Go de
mémoire PC3200. Nous estimons que
la netteté des textures est un élément
dont on ne doit plus se passer aujourd'hui, nous avons donc activé le filtrage
anisotrope pour tous les tests.
54,9
0
20
40
60
1920 AA 4x
72
80
1920 x 1200
100
120
140
Dans ce mode, les hauts de gamme
respectifs d'ATi et de nVidia affichent
des performances similaires, légèrement à l'avantage d'ATi. Par contre le
7900 GT se montre ici très efficace par
rapport aux X1800 qui souffrent d'un
manque de puissance de calcul, ce qui
est très évident dans Age of Empire III.
Les GeForce sont plus limitées que les
Radeon lorsqu'il s'agit de combiner HDR et
antialiasing, étant donné que le mode multisampling (antialiasing classique, très performant) n'est pas supporté avec les formats
de rendu HDR. C'est pour cette raison que
toutes les GeForce obtiennent un score de
0 dans Far Cry. Dans Age of Empire III, les
développeurs ont implémenté un mode
d'antialiasing spécifique, de type supersampling, pour contourner cette limitation matérielle. Celui-ci est cependant plus gourmand
et de moins bonne qualité puisqu'il correspond à du FSAA 2.25x contrairement au
FSAA 4x affiché par les Radeon.
Avec le haut de gamme actuel, le HDR
est enfin devenu utilisable dans les
hautes résolutions. Passer d'une
GeForce 6800 GS ou 6800 GT à une
GeForce 7900 GT revient à doubler les
performances dans ce mode !
Rendu HDR avec antialiasing - 1600 x 1200
meilleur usage de la bande passante
mémoire disponible sur ses cartes, ce
qui est crucial avec l'antialiasing. La
X1900 XTX s'affiche donc 15 % plus
performante que la 7900 GTX dans Far
Cry et presque 20 % dans F.E.A.R. malgré le bond en performances enregistré
dans ce jeu avec les nouveaux drivers
nVidia (+25 %). La GeForce 7900 GT se
place ici aussi entre les 2 X1800.
Le HDR utilisé dans les moteurs de
rendu 3D modernes, permet d'améliorer
la qualité de l'image en utilisant un format de calcul temporaire plus précis, par
exemple en FP16 (64 bits). Il requiert le
support de cette précision supplémentaire mais demande également plus de
puissance de calcul puisque les nouveaux effets rendus possibles par le
HDR sont très gourmands.
7900 GTX
0
7800 GTX 512
0
7900 GT
0
7800 GTX
0
7800 GT
0
6800 GS
0
35,2
32,4
26,2
25
20,4
12,4
X1900 XTX
55,9
38,2
31,2
33
X1800 XT
X1800 XL
24,5
15,1
0
10
20
30
Far Cry
40
50
Age of Empire III
Rendu HDR - 1600 x 1200
58,3
58,1
7900 GTX
56,2
55,5
7800 GTX 512
44
44,1
7900 GT
42,1
42,6
7800 GTX
35,4
36,1
7800 GT
21,3
6800 GS
24,7
60,5
59,5
X1900 XTX
34,2
X1800 XT
26,5
X1800 XL
0
10
20
30
Far Cry
46,7
35,9
40
50
60
70
Age of Empire III
Hardware magazine avril / mai 06
<17>
60
Acheter
également activé le filtrage anisotrope
pour tous les tests. Par contre, nous
avons changé la résolution et visé le
1 280x1 024 qui est devenu la résolution standard puisque utilisée par tous
les écrans TFT 17 et 19". Atteindre
cette résolution n'est pas toujours une
chose aisée pour les cartes graphiques
milieu de gamme. La nouvelle génération des cartes milieu de gamme va-telle changer cela ?
Age of Empire III
84,4
7900 GT
67
56,3
7600 GT
42,3
49,8
6800 GS
40,5
33,3
6600 GT 256
24,8
Par rapport au GeForce 6600 GT qui
est, ou plutôt était, la référence dans le
segment milieu de gamme, les performances font un bond en avant énorme :
+80 % dans Quake 4 par exemple entre
une GeForce 6600 GT et une 7600 GT à
quantité de mémoire équivalente.
33,1
6600 GT 128
24,7
42,6
X1800 GTO
38,5
29,5
27,4
X800 GTO
24,1
22,6
X1600 XT
0
10
20
30
40
50
1280 AA 4x
60
70
80
90
1280 x 1024
PERFORMANCES
DU MILIEU DE GAMME
Nous avons utilisé la même machine
que pour les tests précédents et avons
Colin McRae 05
138,5
7900 GT
89
100,1
7600 GT
58,1
84,3
6800 GS
58,2
62,4
6600 GT 256
37,8
62
6600 GT 128
37,8
111,7
X1800 GTO
80,3
89,2
X800 GTO
58,2
65,8
X1600 XT
49,4
0
20
40
60
80
1280 AA 4x
100
120
140
160
1280 x 1024
Far Cry
78,8
7900 GT
63
62
7600 GT
40,9
54,6
6800 GS
40,3
39,1
6600 GT 256
25,2
38,9
6600 GT 128
24,6
68,3
X1800 GTO
51,5
52
X800 GTO
35,7
41,2
X1600 XT
31
0
10
20
30
40
1280 AA 4x
<18>
50
60
70
80
1280 x 1024
Hardware magazine avril / mai 06
90
Comparer la X1800 GTO à la 7600 GT
n'est pas facile puisque leur comportement varie assez fortement d'un jeu
à l'autre et que la première est un
peu plus chère que la seconde et surtout pas encore disponible à l'heure
où nous écrivons ces lignes. Mais
globalement, sans antialiasing, la
7600 GT se place devant étant donné
que la différence principale entre les
deux cartes est la bande passante
F.E.A.R.
72
7900 GT
45
51
7600 GT
29
40
6800 GS
25
30
6600 GT 256
16
29
6600 GT 128
16
50
X1800 GTO
36
36
X800 GTO
24
37
X1600 XT
27
0
10
20
30
40
1280 AA 4x
50
60
70
Quake 4
80
1280 x 960
113,1
7900 GT
100,2
99,1
7600 GT
mémoire et que celle-ci n'est pas
l'élément primordial sans cette
option. La puissance de calcul plus
importante de la 7600 GT fait ici la
différence. Avec antialiasing, la
X1800 GTO prend les devants avec
25 % de mieux dans Far Cry et
F.E.A.R. et près de 40 % de mieux
dans Colin McRae 05.
La 7600 GT se place systématiquement
devant la 6800 GS, parfois dans des
proportions importantes. Cette dernière
perd donc tout son intérêt puisque
commercialisée au même prix.
71,5
68,2
6800 GS
55,2
54,8
6600 GT 256
40,1
46,9
6600 GT 128
32,8
84,8
X1800 GTO
69,5
65,8
X800 GTO
Il était important pour ATi de lancer la
X1800 GTO sans quoi la 7600 GT n'aurait eu aucune concurrence. La
X800 GTO commence à souffrir de l'absence du support des shaders 3.0 et
est nettement en retrait au niveau des
performances. Quant à la X1600 XT,
elle est larguée. Il s'agit d'une concurrente des 6600 GT pas des 7600 GT !
52,2
53,8
X1600 XT
44,9
0
20
40
60
80
1280 AA 4x
73,5
75,4
7900 GT
46,1
59,6
38,7
6800 GS
50,8
25,2
6600 GT 256
36,2
25,3
6600 GT 128
36,2
40,3
X1800 GTO
60,8
0
0
X800 GTO
Atteindre la fluidité en HDR sur la
génération précédente des cartes
milieu de gamme demandait de passer en basse résolution mais aujourd'hui, c'est possible de jouer en 1
280x1 024. Grâce à sa puissance
de calcul plus élevée, la 7600 GT
devance ici la X1800 GTO. Pour
rappel, la X800 GTO n'est pas
capable de faire tourner ces tests
étant donné qu'elle ne supporte
pas les formats de rendu HDR qui
sont utilisés.
Coupler HDR et antialiasing
n'est pas encore possible en
1 280x1 024 sur les cartes de ce segment qui doivent alors se contenter du
1 024x768 ou du 800x600. Cette possibilité est donc à réserver aux cartes
haut de gamme, voire aux systèmes
multiGPU haut de gamme.
120
Rendu HDR - 1 280 x 1024
7600 GT
Vous remarquerez que dans certains
jeux récents tels que Quake 4, la
quantité de mémoire est un facteur
important en témoigne la différence
de performances entre une GeForce
6600 GT 128 et 256 Mo.
100
1280 x 1024
27,9
X1600 XT
35,2
0
10
20
30
40
Far Cry
50
60
70
80
Age of Empire III
Rendu HDR avec antialiasing -
1280 x 1024
51
7900 GT
0
32,1
7600 GT
0
25,1
6800 GS
0
17,1
6600 GT 256
0
17
6600 GT 128
0
36,5
X1800 GTO
43,4
0
0
X800 GTO
25,6
24,8
X1600 XT
0
10
20
30
Far Cry
40
Age of Empire III
Hardware magazine avril / mai 06
<19>
50
60
Acheter
en offrant un support complet de l'antialiasing en mode HDR et voit son prix
descendre à 549 ¤ comme la carte
concurrente. Si vous aimez le silence, la
7900 GTX aura votre préférence, si
vous ne voulez pas vous passer d'antialiasing, ce sera la X1900 XTX. Contrer
la 7900 GT affichée à 329 ¤ n'est pas
une mince affaire et ATi doit ici aussi se
servir d'une X1800 pour ne pas laisser
nVidia sans concurrence puisque cette
7900 GT amène des performances
supérieures à la 7800 GTX pour un prix
nettement moins élevé. ATi a donc
décidé d'abaisser le prix de la
X1800 XT 256 Mo à 329 ¤ qui devient
donc elle aussi très intéressante. Mais
encore une fois reste à voir si la carte
sera réellement disponible à ce prix et
dans un volume suffisant.
CONCLUSION
Avec ses nouveaux GPU, nVidia frappe
fort, ce qui a poussé ATi à réagir rapidement pour ne pas laisser nVidia dominer le marché milieu et haut de gamme.
L'architecture GeForce 7 arrive enfin
dans le milieu de gamme et nVidia
peaufine son implémentation de manière à réduire les coûts. Le GeForce 7900
est réellement impressionnant tant il est
petit par rapport à la prestation affichée. De quoi causer quelques soucis à
ATi dont la nouvelle architecture
requiert beaucoup de transistors.
Etant donné qu'aucun nouveau GPU
n'est prêt chez ATi, la réaction ne peut se
faire qu'à un niveau : casser les prix.
Toute la gamme des Radeon X1000 a
ainsi subi une rectification tarifaire, ce qui
démontre une nouvelle fois l'avantage de
la concurrence, et une X1800 GTO, qui
n'est rien d'autre qu'une X1800 XL castrée, a été introduite pour éviter de laisser
le champ libre au GeForce 7600 GT.
Annoncée 20 ¤ plus chère que la 7600
GT, la X1800 GTO affiche des performances légèrement supérieures grâce à
un bus mémoire de 256 bits. Il semble
évident que cette carte est un produit de
secours pour ATi qui a décidé de conserver ses parts de marché à tout prix, quitte à réduire sa marge voire même à la
supprimer totalement ! Un GeForce 7600
est presque 2,5 fois plus petit et donc
nettement moins cher à fabriquer qu'un
X1800 ! La X1800 GTO ne doit pas être
un produit très rentable pour ATi, mais
pour l'utilisateur peu importe tant que le
prix final est intéressant. Il reste bien
entendu à vérifier si la disponibilité de
cette carte sera bien réelle.
Pour contrer les GeForce 7900, ATi disposait déjà des X1900 et X1800. La
X1900 XTX affiche des performances
similaires à celles de la 7900 GTX, tout
<20>
Hardware magazine avril / mai 06
Le point fort du G71 réside dans sa petite taille.
Deux petites améliorations
Bien que globalement les GeForce 7800 et
7900 soient similaires, il y a malgré tout
deux petites améliorations qui ont été
apportées. Premièrement, chaque ROP
dispose maintenant d'un blender, qui est
l'unité chargée de mélanger les pixels
lorsque des effets de transparence sont
utilisés. Dans le GeForce 7800, seulement
la moitié des ROP en étaient capables mais
en pratique, nous n'avons pas remarqué
de grosses différences suite à cette
modification.
Le SLI antialiasing consiste à calculer la même image sur
chaque GPU avec un petit décalage et à les combiner de
manière à améliorer la qualité de l'antialiasing.
Ensuite, la gestion du SLI a évolué. Les
7900 sont capables de gérer deux
connecteurs SLI, ce qui facilite l'implémentation du Quad-SLI, et peuvent faire transiter plus de
types de données via ce connecteur. Ainsi, alors que l'image calculée par le GPU2 devait être
envoyée au GPU1 via le bus PCI-Express lorsque le SLI antialiasing 8x ou 16x était utilisé, elle
transite maintenant directement via le connecteur SLI, ce qui dans certains cas augmente les
performances de plus de 50 % !
Dossier
RÉSEAUX
LE RÉSEAU
DE A À Z
• Avec ou sans fil, toutes les technos expliquées
• Nos pas à pas
pour réussir la mise en place de votre LAN
• Sécurisez votre WiFi
et partagez votre Internet
Par : Thomas Olivaux et Jeremy Panzetta
Les termes réseau, Wi-Fi,
ADSL, jeux et partage
de fichiers vous
inspirent ? Ce dossier
vous permettra de
devenir un expert en
réseau local, afin de
profiter des nombreux
avantages qui y sont liés.
<22>
Hardware magazine avril / mai 06
Grâce à votre réseau local (LAN), partagez vos fichiers,
vos imprimantes et découvrez une nouvelle façon de jouer !
Avec un serveur DHCP (présent sur la majorité des routeurs),
il n'y a plus besoin de s'embêter à configurer manuellement
chaque PC.
Microsoft à fortement simplifié l'usage du Wi-Fi
depuis la sortie du SP2 pour Windows XP.
e 21e siècle est sans conteste celui de la
communication, entre les hommes bien sûr,
mais entre les machines avant tout (pour les
informaticiens, en tout cas !). Hormis la téléphonie et
les différents médias (TV, journaux…), le réseau
informatique joue bien sûr un rôle prépondérant
dans cette expansion. Un réseau représente un
groupe d'ordinateurs reliés les uns aux autres afin de
bénéficier de nombreux avantages comme l'échange de fichiers, les jeux vidéo à plusieurs ou le partage de ressources comme une imprimante. Au-delà
du réseau local, il y a bien sûr le réseau des réseaux,
Internet. Les réseaux privés peuvent bien sûr être
reliés à Internet, c'est ainsi que plusieurs
machines peuvent surfer simultanément en ne
payant qu'un seul accès ADSL ou câble.
L
Les connexions Internet à haut débit et la démocratisation des
routeurs ont accéléré le déploiement des réseaux domestiques.
Devenu incontournable et financièrement
abordable, le réseau est un must qui ne
s'improvise pas. Si le réseau concerne
désormais tout le monde, il ne faut
pas perdre de vue que c'est un sujet
informatique très vaste, des personnes font même des années
d'études pour n'en maîtriser
véritablement qu'une partie ; il
serait donc prétentieux de se
prendre pour le roi du réseau
après la simple lecture de ces
quelques pages. Toutefois, ce
guide pratique vous apportera
toutes les notions essentielles du réseau,
les principes de base et les procédures à
connaître pour installer et profiter d'un réseau
local chez soi. Nous parlerons de tout, à commencer
par les technologies de connexion réseau (avec ou
sans fil, plus ou moins rapides, plus ou moins onéreuses), puis les nombreux paramétrages à connaître
sous Windows pour permettre aux ordinateurs de
communiquer et d'échanger. Nous aborderons également les notions de sécurité les plus importantes
pour se protéger des éventuelles attaques, en provenance d'Internet ou de votre voisinage le plus
proche via Wi-Fi.
Hardware magazine avril / mai 06
<23>
Dossier
RÉSEAUX
LAN : les bases
Les particuliers se contentent de petits réseau, mais
certaines entreprisent multiplient les switchs de
grande capacité tel que ce modèle de marque Cisco.
e principe essentiel du réseau
consiste à faire communiquer
plusieurs ordinateurs entre eux.
Nous nous intéressons majoritairement
aux PC dans nos colonnes, mais en
réalité, n'importe quel ordinateur (Mac,
Amiga, Atari…) ou même ordinateur de
poche peut être connecté à un réseau.
Avant d'aller plus loin, il convient de
distinguer les réseaux locaux, généralement appelés LAN (Local Area
Network), des réseaux étendus, souvent baptisés WAN (Wide Area
Network). Un réseau local concerne les
particuliers et les petites entreprises.
Un réseau étendu est bien plus important, le plus connu de tous étant bien
sûr Internet, le réseau « mondial ». Les
sociétés de grande taille, ayant généralement plusieurs sites, créent égale-
L
ment des réseaux étendus pour relier
leur informatique quelle que soit la distance. Un WAN est en fait un ensemble
de plusieurs LAN reliés entre eux par le
biais de connexions distantes, téléphoniques, ADSL ou câble.
MAIS OÙ ÇA SE BRANCHE ?
Pour qu'un ordinateur soit connectable
sur un réseau, il doit être équipé d'une
carte réseau. Selon la technologie
réseau employée et les besoins, les
machines peuvent être connectées les
“Le protocol IP actuel , dans sa
version 4, présente un
problème de taille : il n’y a
bientôt plus d’adresses IP
disponibles !”
Les ordinateurs doivent "parler" la même langue pour
se comprendre. TCP/IP est LE protocole mondial.
<24>
Hardware magazine avril / mai 06
unes aux autres ou bien passer par un
appareil réseau dédié, un switch
Ethernet ou un point d'accès Wi-Fi par
exemple ; nous reviendrons plus en
détail sur ces diverses technologies un
peu plus loin dans ce dossier, après
vous avoir donné quelques bases
essentielles pour comprendre le fonctionnement d'un réseau.
Au-delà de la partie purement matérielle,
l'ordinateur doit parler un certain langage, il s'agit du protocole ; il va de soi
que les machines mises en réseau doivent utiliser le même protocole pour
communiquer. Depuis une dizaine d'années, depuis l'avènement d'Internet en
fait, le protocole qui s'est établi en tant
que standard mondial s'appelle TCP/IP.
Entrer dans les arcanes de TCP/IP ne
tiendrait pas dans un magazine complet, mais pour simplifier au maximum,
il faut savoir que chaque ordinateur du
réseau bénéficie d'une adresse IP, un
groupe de nombres unique, qui permet
d'identifier un PC par rapport aux autres.
Par exemple, le PC 192.168.1.3 envoie
des données au PC 192.168.1.5 ou à
l'imprimante
réseau
192.168.1.6.
Effectivement, il n'y a pas que les PC qui
bénéficient d'une adresse IP, mais tous
les appareils réseau TCP/IP. En sus de
Qu'elle sous la forme d'une carte fille, sur
la carte mère ou externe, la carte réseau
est indispensable (Ethernet, WiFi, CPL…)
l'IP, un second numéro permet de réaliser
des filtrages pour autoriser, ou non,
qu’une plage d’adresses IP puisse en voir
une autre, etc. c’est le masque de sousréseau. Les adresses IP étant le seul
moyen de différencier un ordinateur d’un
autre sur Internet, le réseau mondial, il est
impératif qu’il n’y en ait pas en double.
C’est l’IANA (Internet Assigned Numbers
Agency) qui s’occupe d’attribuer les IP du
monde entier. Lorsque deux ordinateurs
sur un même réseau se connectent avec
la même adresse IP, il y a alors conflit
d’IP ; il faut régler les conflits le plus rapidement possible sans quoi les ordinateurs ayant la même adresse auront des
difficultés à communiquer en réseau.
Technologie
ou connexion
Vitesse
marketing
(bits)
Vitesse
standard
(octets)
Vitesse
réaliste
(octets)
Tps requis pour copier
un CD de 700 Mo
(à la vitesse théorique)
Internet – Modem 56k
Internet – ADSL 512k
Internet – ADSL 1024k
Internet – ADSL 8 Mb
56 kb/s
512 kb/s
1024 kb/s
8 Mb/s
7 ko/s
64 ko/s
128 ko/s
1 Mo/s
28,4 heures
3,1 heures
1,55 heures
11,6 minutes
Internet – ADSL 20 Mb
20 Mb/s
2,5 Mo/s
Réseau – Ethernet
Réseau – Fast Ethernet
Réseau – Gigabit Ethernet
10 Mb/s
100 Mb/s
1000 Mb/s
1,25 Mo/s
12,5 Mo/s
125 Mo/s
Réseau – WiFi 802.11
Réseau – WiFi 802.11g
Réseau – WiFi 802.11g+
Réseau – CPL 14
Réseau – CPL 85
Réseau – Firewire
11 Mb/s
54 Mb/s
125 Mb/s
14 Mb/s
85 Mb/s
400 Mbp/s
1,375 Mo/s
6,75 Mo/s
15,625 Mo/s
1,75 Mo/s
10,625 Mo/s
50 Mo/s
7 ko/s
64 ko/s
128 ko/s
Dépend de la distance
(jusqu'à 1 Mo/s)
Dépend de la distance
(jusqu'à 2,5 Mo/s)
1 Mo/s
9,5 Mo/s
Varie beaucoup
(environ 70 Mo/s)
Moins de 1 Mo/s
2 Mo/s
3-4 Mo/s
200-300 Ko/s
2 Mo/s
45 Mo/s
IPV6
Une adresse IP est un numéro de 32 bits,
découpé en quatre blocs de huit bits (les
blocs peuvent donc aller de 0 à 255).
Vous avez déjà certainement vu quelque
part une adresse IP comme, par exemple,
194.243.118.27. Si chaque IP est unique
sur Internet, certains groupes d’adresses
sont réservés aux réseaux locaux. Ainsi,
la majorité des réseaux domestiques utilisent les mêmes adresses, sans quoi il en
faudrait un nombre bien plus élevé que ce
que permet le système. Pour faire un
réseau à la maison, vous devez donc utiliser des adresses comprises dans l’un
des groupes suivants :
10.0.0.1 à 10.255.255.254 ;
172.16.0.1 à 172.31.255.254 ;
192.168.0.1 à 192.168.255.254.
Nous conseillons vivement d’utiliser des
adresses du troisième groupe « pour faire
comme tout le monde ». En ce qui
concerne les masques de sous-réseaux,
nous n’allons pas nous embêter avec eux
sachant qu’ils ne sont d’aucune utilité
pour nous, particuliers. Contentez-vous
donc de savoir que pour une adresse IP
dite de classe C, 192.168.0.1 à
192.168.255.254, le masque de sousréseau à utiliser doit être 255.255.255.0.
Bien sûr, l’adresse IP n’est pas le seul
identifiant d’un ordinateur. Ce dernier doit
aussi avoir un nom et quelques paramètres supplémentaires. Nous verrons
tout ceci plus en détail lors des applications pratiques d’ici quelques pages.
Saviez-vous que la façon dont nous utilisons les adresses IP est bientôt
révolue ? Le protocole IP actuel, dans sa
version 4, présente un problème de
taille : il n’y a bientôt plus d’adresses
disponibles ! En effet, avec un maximum
de 256x256x256x256 soit 4,3 milliards
d’IP, les experts du monde entier s’accordent à dire qu’elles seront toutes utilisées à court terme. Ils annonçaient déjà
la saturation en 2005, qui n'a pas eu lieu
semble-t-il, mais il se pourrait bien que
nous ne puissions pas aller plus
loin qu'en 2008 dans le meilleur
des cas ! Heureusement, des
ingénieurs
développent
depuis quelques années le
remplaçant d’IPv4, c’est
IPv6. Ce dernier, déjà utilisé
par quelques réseaux, permet un maximum de 3,4x1038
(34 suivi de 38 « 0 » !)
d’adresses, un nombre
inimaginable en somme.
Alors que les IP actuelles
sont des suites de 4
nombres 8 bits, les IPv6
seront 8 nombres notés en
hexadécimal !
Par exemple, 4000.6200.
00a0.0bc0.9999.8888.
a25b.cd16. Rassurez-vous,
cela ne changera pas grandchose pour les Internautes et la
configuration des réseaux locaux
4,6 minutes
9,3 minutes
56 secondes
5,6 secondes
8,4 minutes
1,7 minute
45 secondes
6,6 minutes
1,1 minute
23 secondes
ne deviendra pas un calvaire pour
autant. La transition a déjà commencé,
tout doucement. D’ici 2010, il ne devrait
plus y avoir que quelques traces d’IPv4.
Bien que la fonction ne soit pas activée,
Windows 2000 et XP sont déjà compatibles IPv6, et il se pourrait bien que
Windows Vista gère IPv6 en standard.
Le point d'accès Wi-Fi étend la portée
d'un réseau sans fil tout en le reliant
éventuellement à un réseau filaire.
Hardware magazine avril / mai 06
<25>
Dossier
RÉSEAUX
Gigabit Ethernet
our configurer un réseau, il faut
résoudre deux problèmes principaux. La partie matérielle, les
connexions physiques entre les ordinateurs, puis la partie logicielle, faire en
sorte que les PC soient sur la même
longueur d’onde et puissent donc se
parler. A commencer par la partie hardware (matérielle), vous allez voir qu’il
existe plusieurs façons de « brancher »
des PC en réseau. Si nous avons utilisé
des guillemets, c’est que l’une des
technologies réseau en présence s’affranchit de tout câble ! Voyons de quoi
il retourne.
P
BNC en Ethernet, avant de passer au
RJ-45. Au fur et à mesure des années
et des évolutions technologiques,
Ethernet a connu de nombreuses
variantes ; vous retrouverez les principales évolutions détaillées dans l’encadré ci-contre.
De nos jours, ce sont les variantes
100Base-T (Fast Ethernet) et 1000 Base–T
(Gigabit Ethernet) qui sont couramment
adoptées par les particuliers et les
entreprises. Ethernet présente l’avantage d’être la solution réseau la moins
chère et la plus performante de toutes,
ou presque ! Le seul vrai problème lié à
cette technologie est qu’il faut s’embêter à câbler toute la maison pour pouvoir en profiter.
Depuis de longues années, la norme
Ethernet (également connue sous le
nom IEEE 802.3) est utilisée pour relier
les PC en réseau. Un réseau Ethernet
est constitué de PC ayant chacun une
carte réseau, de câbles pour les relier et
souvent de hub ou switch qui sert en
quelque sorte de multiprise réseau dès
qu’il y a plus de deux PC. Les cartes
réseau Ethernet peuvent être intégrées
aux cartes mères – c’est très souvent le
cas aujourd’hui –, sous forme de cartes
PCI, de cartes PCMCIA pour les ordinateurs portables et parfois d’adaptateurs
USB.
Le Gigabit étant devenu
vraiment utile et
abordable, pourquoi les
petits switchs intégrés
aux routeurs sont-ils
toujours en Fast-Ethernet
(100 Mbps) ?
<26>
La connectique utilisée en Ethernet est
la prise RJ-45 qui ressemble fortement
à la prise RJ-11 des téléphones mais
dans laquelle il est possible de câbler
jusqu'à huit fils au lieu de quatre. Notez
qu’à l’origine, nous utilisions des prises
Hardware magazine avril / mai 06
SiSoft Sandra, téléchargeable gratuitement, intègre un module de mesure des performances réseau.
10 Mo/s est déjà fort correct pour un réseau 100 Mbps.
Ordre des fils
(Gigabit Ethernet
et moins rapide)
Si vous souhaitez créer des
cordons Ethernet dans les règles
de l’art, il faut respecter l’ordre des
fils ou plutôt celui des couleurs. En
regardant la prise RJ-45 de face,
contact vers le haut, l’ordre des fils
est le suivant, en partant de droite.
1 – blanc vert
2 – vert
3 – blanc orange
4 – bleu
5 – blanc bleu
6 – orange
7 – blanc marron
8 – marron
sur le bouton Gestionnaire de périphériques. En dessous de votre ordinateur,
parmi les nombreuses catégories de
matériels, vous devez distinguer Cartes
réseau avec une icône verte. En cliquant
sur le petit « + » à côté de cette icône, le
menu se déroule et vous devez voir
votre ou vos carte(s) réseau. Si vous
avez désactivé une connexion réseau, il
est normal que la carte correspondante
soit rayée d’une croix rouge. Notez que
tous les types de cartes réseau,
Ethernet, Wi-Fi, FireWire ou CPL sont
regroupés au même endroit.
Une fois la carte réseau installée, c'est
le moment de relier les ordinateurs
entre eux. Tous les ordinateurs doivent
être reliés par l’intermédiaire d’un hub
ou d’un switch à l’aide de câbles
réseau que l’on appelle parfois des
câbles droits par opposition aux câbles
croisés. S’il n’y a que deux ordinateurs
“ Un switch Gigabit à 75 ¤ et vous
pourrez transférer vos fichiers
sans autres limitations que la
vitesse des disques durs.”
sur le réseau, vous pouvez les connecter directement l’un à l’autre mais dans
ce cas il faut utiliser un câble croisé
pour que ça fonctionne. La majorité des
cordons réseau sont droits, ce qui
signifie que l’ordre des huit fils est le
même de part et d’autre du câble. Il
suffit de poser côte à côte les deux
têtes RJ-45 et d’observer pour s’en
rendre compte. Si l’ordre des fils n’est
pas identique, il s’agit certainement
d’un câble croisé. Notez tout de même
que de plus en plus de périphériques
réseau récents, notamment les cartes
réseau Gigabit que l'on trouve sur les
Hub ou switch ?
Dans le cas d’un câble croisé, l’ordre
des fils doit être le même sur l’une
des deux prises et l’autre doit être :
Esthétiquement similaires, le fonctionnement
d’un hub et d’un switch n’est pas le même.
Grosso modo, le hub renvoie les données qu’il
reçoit d’un port sur tous les autres jusqu'à ce que
l’ordinateur à qui elles étaient destinées les intercepte.
Le switch, plus « intelligent », garde une table des adresses IP
en mémoire et redirige directement les données reçues vers le bon
port. Le trafic réseau est donc bien optimisé en utilisant un switch, évitant
de produire trop de broadcast, comme l'on dit dans le jargon. Néanmoins, vous ne verrez
aucune différence de performances chez vous. Ce n’est qu’en entreprise, avec des dizaines
de machines, que le switch est vraiment intéressant.
1 – blanc orange
2 – orange
3 – blanc vert
4 – bleu
5 – blanc bleu
6 – vert
7 – blanc marron
8 – marron
RJ-45 MON AMI
Pour entamer la partie pratique qui
consiste à installer un réseau Ethernet, il
faut bien sûr que chaque ordinateur ou
autre appareil à relier dispose d’une
carte. Qu’elle soit intégrée à la carte
mère ou ajoutée sur un port PCI, cette
dernière doit être reconnue par
Windows. De nombreuses cartes sont
gérées correctement en standard, mais
peut-être aurez-vous besoin d’ajouter
un pilote ; « hélas », les cartes réseau
modernes qui sont presque toutes en
Gigabit requièrent un pilote absent du
CD de Windows XP. L’installation ne diffère en rien de celle des autres périphériques, c'est donc très simple. Par
acquit de conscience, vérifiez simplement qu'elle est bien reconnue en effectuant un clic droit sur le Poste de travail
et en sélectionnant Propriétés. Dans la
fenêtre qui vient d’apparaître, il faut se
rendre sur l’onglet Matériel puis cliquer
Aujourd'hui, les cartes Ethernet sont à même les cartes mères, le plus souvent en Gigabit.
Hardware magazine avril / mai 06
<27>
Dossier
RÉSEAUX
Le réseau Ethernet est moins confortable en raison des fils, mais il offre le meilleur rapport performances/prix.
cartes mères, possèdent un port RJ-45
capable de croiser automatiquement le
câblage si besoin, il n'est donc plus
toujours nécessaire de s'embêter de
câbles croisés.
Vous pouvez acheter chez de nombreux
revendeurs des câbles réseau de différentes longueurs. Les plus courantes
sont 1, 1.5, 2, 3, 5, 10, 15 et 20 mètres.
Il existe aussi des câbles croisés dans
les mêmes dimensions. Si vous désirez
câbler complètement et proprement
votre maison vous aurez plutôt intérêt à
créer vos cordons vous-mêmes. Ce
n’est pas si difficile que ça et c’est sûrement plus intéressant d’un point de vue
financier. Pour y parvenir, vous avec
besoin d’acheter une bobine de câble
(50 ou 100 mètres) en ayant pris le soin
<28>
Hardware magazine avril / mai 06
d’estimer les longueurs requises, des
têtes RJ-45 et une pince à sertir les
fiches RJ-45. En sus, vous aurez besoin
d’un cutter, de petits crochets ou d’un
pistolet à colle pour fixer les câbles au
mur et d’une bonne dose de patience.
Certains câbles sont blindés, c'est-àdire qu’ils sont mieux isolés des perturbations électriques et offrent donc un
meilleur résultat. D’une manière générale, il ne faut jamais placer les câbles
réseau le long des fils électriques.
Commencez par découper de la bobine
un morceau de câble de la longueur
désirée. A chaque extrémité, coupez
délicatement à l’aide du cutter environ
deux centimètres de gaine plastique.
Faites bien attention à ne pas entailler
l’un des huit fils présents à l’intérieur !
Une fois que vous avez vos huit fils à l’air
libre, il faut les dégrouper un peu et les
organiser dans le bon ordre. Maintenezles fermement entre deux doigts et glissez-les tous en même temps, doucement, dans la prise RJ-45 toute neuve.
Cette opération est de loin la plus rébarbative et difficile, surtout pour les personnes n’ayant pas la chance d’avoir
des doigts fins et agiles. Il faut bien faire
attention à ce que les huit fils soient bien
entrés au fond de la prise. Pour vous en
assurer, regardez la fiche RJ-45 de face
et vous devez voir le bout des câbles par
transparence. Si c’est le cas, glissez
délicatement la prise dans la pince à sertir et serrez de toutes vos forces. Il faut à
présent reproduire cette opération à
l’autre extrémité du câble. Voilà ! Vous
venez de réaliser votre premier cordon
Ethernet ! Pour tester votre câble, il existe des testeurs professionnels mais
quelques cartes mères, Asus notamment, proposent un utilitaire permettant
de vérifier la continuité des fils entre la
carte réseau de la carte mère et l'appareil réseau situé en face. Si vous n'avez
ni l'un ni l'autre, autant essayer votre
câble et voir si le réseau fonctionne.
A VOS MARQUES, PRÊTS ?
BRANCHEZ !
Nous allons à présent brancher les
machines. Posez votre hub ou switch à un
endroit où il ne bougera plus et alimentezle en électricité. Reliez dans des ports
libres toutes les machines du réseau. Si
les PC sont allumés (parfois mêmes s’ils
sont éteints), une diode de présence doit
s’allumer sur chaque prise concernée.
Notez que si vous souhaitez que ça fonctionne réellement à 100 ou 1 000 Mb/s, il
faut que votre hub ou switch soit conçu
pour. Si votre modèle est assez ancien, il
est possible qu’il ne fasse que du 100
voire du 10 Mb/s. Si un switch permet
toujours de communiquer à différentes
vitesses, ce n’est pas nécessairement le
cas d’un hub. Il existe par exemple des
modèles de hubs qui ne fonctionnent qu’à
100 Mb/s, ignorant ainsi les matériels plus
lents à 10 Mb/s. C’est pourquoi il faut vérifier que le hub utilisé peut communiquer
indifféremment à 10 et à 100 Mb/s.
Votre hub ou switch dispose peut-être
d’une prise baptisée Uplink. Cette dernière est prévue pour brancher deux (ou plus)
hubs ou switchs en cascade, pour augmenter la taille du réseau. En réalité, la
prise Uplink n’est rien d’autre qu’un port
croisé qui évite d’avoir à utiliser un câble
croisé. Ceci étant dit, vous pouvez relier
des hubs ou des switchs qui n’ont pas de
prise Uplink grâce à un câble croisé et
même mélanger hub et switch (avec les
limitations respectives de ces appareils).
Dossier
RÉSEAUX
Wi-Fi :
les réseaux sans fil
• Détails et compatibilité des normes
• Performances
• Guide de connexion
• Sécuriser son réseau Wi-Fi
• Hotspots gratuits et payants
Après des débuts laborieux, le standard de communication réseau sans fil 802.11x a finalement bien mûri pour
devenir stable, performant et simple à mettre en œuvre. Le tout est maintenant de savoir comment choisir sa
norme en fonction de ses besoins, d’interconnecter son matériel, et de comprendre les différents modes de
communication proposés afin de libérer son réseau de ses câbles. L’aspect sécurité est également un point à ne
pas négliger puisqu’il y a de nombreux critères à respecter pour protéger efficacement son réseau Wi-Fi. Et
pourquoi ne pas profiter des hotspots Wi-Fi, gratuits ou payants, pour accéder à Internet où que vous soyez en
France. Ces pages regroupent donc tout ce que vous avez besoin de savoir pour devenir un Wi-Fiste en herbe.
e standard de communication
réseau 802.11x permet de
connecter des PC et des ordinateurs portables entre eux au sein d’un
WLAN (Wireless Local Area Network) en
évitant de laisser courir des fils disgracieux le long des murs, mais il est aussi
conçu pour de nombreux autres périphériques tels que les routeurs modems, les
PDA, les téléphones portables, les
consoles de jeu ou les platines
DVD/DivX. Ce standard autorise absolument toutes les activités déjà acceptées
par des connexions réseau câblées de
type Ethernet en permettant par exemple
de surfer sur Internet, d’écouter de la
musique ou de lire un DivX alors que
vous êtes confortablement installés dans
votre jardin en train de siroter une
menthe à l’eau. Pour garantir leur normalisation et l’uniformité des produits
commercialisés à partir de la technologie 802.11x, de nombreux
constructeurs se sont regroupés
au sein du Wireless Ethernet
Compatibility Alliance (WECA)
et ont créé le label Wi-Fi
(Wireless Fidelity) dont le nom
est donc utilisé à tort puisqu’il
ne s’agit que d’une certification.
En pratique, ces normes peuvent
atteindre une distance de fonctionne-
L
En attendant le 802.11n, les
constructeurs ont développés
des évolutions très
performantes du 802.11g avec
la technologie Mimo. Elles
portent le nom RangeMax chez
Netgear ou Pre-n chez Belkin.
<30>
Hardware magazine avril / mai 06
ment de plusieurs dizaines de mètres en
intérieur et de plusieurs centaines de
mètres en extérieur, avec deux principales déclinaisons destinées au grand
public, le 802.11b et le 802.11g
I : LES NORMES 802.11X
GRAND PUBLIC
- 802.11b :
Ratifié en 1997 par l’IEEE à qui l’on doit
déjà le 802.5 Token Ring, le 100 Base-T
Fast Ethernet ou le FireWire, le 802.11b
fut le premier standard de communication réseau sans fil à être généralisé. Il
propose des débits de 11 Mbps et se
base sur une transmission radio dont la
fréquence est fixée à 2,4 Ghz. La portée
maximale théorique du signal sans fil
est de 100 mètres en intérieur et de 400
mètres en extérieur. Des évolutions de
cette norme ont également été commercialisées avec des débits pouvant
atteindre 22 et 44 Mbps (802.11b+).
- 802.11g :
La norme 802.11g affiche des débits de
54 Mbps et exploite également une
transmission radio de fréquence 2,4 Ghz.
La distance maximale de fonctionnement
est à peu près la même qu’en 802.11b
avec 100 mètres en intérieur et 400
mètres en extérieur. Plusieurs évolutions
de cette norme sont apparues l’année
dernière avec des produits portant l’indication 802.11g+, 802.11g Turbo ou
encore 802.11 SurperG suivant les
constructeurs. Celles-ci proposent des
débits théoriques pouvant atteindre jusqu’à 125 Mbps, toujours avec la même
portée. Plus récemment, une technologie
baptisée MIMO a été également développée pour étendre encore plus les
capacités de nos réseaux sans fil. Les
produits MIMO, pour Multi Input Multi
Ouput, utilisent plusieurs antennes simultanément afin d’émettre et recevoir des
signaux qui sont en fait divisés en multiples flux plus petits et recomposés à
l’arrivée par le récepteur dans un système indépendant. Le but étant de pallier
les principaux défauts du 802.11b et g à
savoir une puissance de signal qui varie
fortement en fonction de la distance et
de l’environnement. Les périphériques
MIMO permettent donc d’avoir de
meilleurs débits que le 802.11g et une
puissance de signal plus stable suivant la
distance. Les constructeurs utilisent des
noms marketing différents pour leurs
produits MIMO, avec le Pre-n chez
Belkin, le SRX chez Linksys ou le
RangeMax/MIMO chez Netgear.
- 802.11n :
ment de multiples révisions d’ici là. Il
affiche des spécifications alléchantes
puisqu’il est annoncé comme dix fois
plus rapide que le 802.11g, avec un
débit d’environ 600 Mbps, pour une
portée qui n’est pas encore chiffrée
mais qui sera là encore bien plus impor-
Très en retard sur son planning, le successeur du 802.11g n’est toujours pas
disponible et n’a été ratifié qu’au mois
de janvier de cette année 2006. Il ne
devrait pas être finalisé avant encore au
moins une année et subira certaine-
1
Ce genre de kit vous permet
d’équiper à la fois un portable
et un PC de bureau
2
tante. La norme 802.11n intégrera elle
aussi la technologie MIMO mais elle ne
sera pas compatible avec les normes
802.11b et g. Notez par ailleurs que la
norme 802.11n ne pourra pas s’exploiter avec le mode opératoire Ad-Hoc
que nous détaillerons plus loin.
supportent également un hub/switch
10/100 Ethernet 4 ports, et des déclinaisons avec un modem intégré sont
également disponibles. Tous les routeurs/routeurs modems compatibles
802.11x intègrent donc par défaut
un point d’accès Wi-Fi pour interconnecter les clients sans fil.
5 : Cartes mémoire et
adaptateurs Ethernet
Si vous n’avez plus de slots PCI libres il y a
moyen d’opter pour une carte réseau sans fils
en USB
Afin d’équiper nos
PDA,
les
cartes
réseau 802.11x sont
aussi disponibles sur
les cartes mémoire de
type CompactFlash ou
Secure Digital (SDIO). La
majorité d’entre elles ne
feront cela dit office que de
cartes réseau sans fil, et elles ne
pourront donc pas être exploitées
pour du stockage de données. Il
existe également ce que l’on
nomme des ponts Ethernet To
Wireless qui transforment tout
simplement
votre
carte
réseau filaire Ethernet en
carte 802.11x. Elles sont
néanmoins vendues un
peu plus cher que de
simples cartes 802.11x.
5
1
II : LES
PRODUITS WI-FI POUR PC :
1 : Cartes réseau
et adaptateurs USB
Au même titre qu’en Ethernet, nos PC
peuvent être équipés en 802.11x par
l’intermédiaire de cartes au format PCI.
Elles supportent toutes une antenne
amovible dont la taille peut aller jusqu’à
15 cm. Si vous n’avez plus de slot PCI,
une autre alternative est offerte avec les
adaptateurs USB. Il s’agit de boîtiers
externes intégrant aussi une antenne,
ou de clés USB qui en sont généralement dépourvues.
Les points d’accès Wi-Fi s’apparente aux
hubs/switchs de nos réseaux filaires.
3
2 : Cartes PCMCIA/adaptateurs
PCI PCMCIA
Les cartes PCMCIA sont essentiellement
destinées aux ordinateurs portables. Elles
ont donc été conçues pour être discrètes
et se dispensent d’une antenne pour la
grande majorité d’entre elles. Dans certains cas, elles sont aussi utiles pour certains routeurs ou sur les platines
DVD/DivX qui possèdent un slot adéquat.
Afin de les utiliser également dans nos
PC de bureau, il existe des adaptateurs
au format PCI pour ces cartes PCMCIA.
3 : Points d’accès (WAP)
Le point d’accès, aussi appelé WAP
(Wireless Acces Point), s’apparente aux
hubs ou aux switchs de nos réseaux
filaires. Ils connectent les
cartes PCI, les cartes PCMCIA
ou les adaptateurs USB Wi-Fi
entre eux et assurent la bonne
diffusion des communications
radio. Tous les WAP sont
d’autre part équipés d’une
prise RJ45 pratique pour
mélanger son réseau sans fil à
son réseau filaire.
Pour les PDA il existe des
cartes réseaux 802.11x
aus formats SD Card et
Compact Flash.
5
4 : Routeurs/
Routeurs
modems
Les routeurs 802.11x
Câble/ADSL
n’ont
rien à envier à leurs
cousins filaires. Utilisés
pour connecter plusieurs
machines entre elles et
sécuriser la connexion Internet,
ils proposent les mêmes fonctions
NAT, DHCP, Firewall ou VPN. La plupart
4
Tous les routeurs Wi-Fi intègrent un point
d’accès sans fils
Hardware magazine avril / mai 06
<31>
Dossier
RÉSEAUX
Set) peut être repéré grâce à son SSID
(Service Set Identifier), un identifiant
représentant le nom de son réseau
sans fil (par exemple le SSID Tech.Age
de notre WLAN). Pour avoir un tel
réseau à domicile, il suffit donc d’équiper d’une part ses PC et ses autres
périphériques de cartes/adaptateurs
802.11x, et de posséder, d’autre part,
un point d’accès sans fil (WAP) ou bien
d’un routeur/routeur modem faisant
office de point d’accès.
Il est d’autre part possible de relier plusieurs points d’accès entre eux afin
d’étendre la portée du signal grâce à la
fonction Bridge (pont) que l’on trouve
sur certains produits de ce type.
L’ensemble de ces deux ou plusieurs
points d’accès est alors baptisé ESS
(Extended Service Set) et utilise le
même SSID. Et naturellement, un tel
réseau sans fil peut se mélanger à un
réseau filaire déjà existant, soit via le
hub/switch de votre routeur ou le port
RJ45 du point d’accès. Le mode infrastructure est celui qui offre la meilleure
portée du signal sans fil.
Les normes 802.11x permettent d’équiper nos
PC mais aussi les PDA, les consoles de jeux
ou encore les platines DVD/DivX.
III : LES MODES OPÉRATOIRES
DU 802.11X
Un WLAN peut fonctionner de deux
manières différentes, avec ou sans point
d’accès, ce que l’on nomme le mode
infrastructure ou le mode Ad-Hoc.
1
le mode opératoire infrastructure se base sur les points d’accès Wi-Fi
<32>
Hardware magazine avril / mai 06
1 : Infrastructure
Au sein d’un WLAN en mode infrastructure, tous les clients se connectent à un
point d’accès sans fil qui est chargé de
les faire communiquer entre eux. Cet
ensemble appelé BSS (Basic Service
2 : Ad-Hoc
Le mode Ad-Hoc permet de se passer
de points d’accès car les machines
clientes se connectent directement les
unes aux autres pour former un réseau
dit point à point. Quel que soit le
nombre de machines que vous possédez, il suffit donc de les équiper d’une
carte PCI, d’un adaptateur USB, ou
d’une carte PCMCIA dans le cas des
portables. Un tel réseau sans fil est baptisé IBSS (Independant Basic Service
Set) et est identifié lui aussi par un SSID.
Néanmoins, contrairement au mode
infrastructure, il n’y a pas de translation
du signal via un point d’accès et si deux
machines sont hors de portée de communication, elles ne pourront donc
jamais communiquer même si l’une des
deux en voit une troisième plus proche.
Dans ce mode, il est toujours possible
de relier le réseau sans fil Ad-Hoc à un
réseau filaire existant. Un des PC devra
alors posséder une carte Ethernet supplémentaire qui sera éventuellement
reliée à un hub/switch ou à un
routeur/routeur modem. Ce mode ne se
destine pas réellement à de la communication en extérieur, bien que cela soit
possible, mais plus à de la communication au sein d’une même pièce. Le
mode Ad-Hoc n’est valable que si les
PC ne sont pas très éloignés et sera
donc adapté à un appartement et à des
maisons de taille modeste. Ce mode est
également pratique si vous souhaitez
par exemple relier deux ordinateurs portables sans fil et qu’il n’y a pas de point
d’accès disponible.
Dossier
RÉSEAUX
Le mode Ad-Hoc se dispense de point d’accès
2
IV : LA COMPATIBILITÉ DES
NORMES 802.11X
A partir du moment où des produits
sont certifiés Wi-Fi et qu’ils portent
donc ce label sur leur packaging, vous
pouvez être certains de leur compatibilité avec les autres périphériques portant
ce même label. La certification Wi-Fi
assure par ailleurs qu’aucune interférence ne vient perturber deux réseaux
802.11 différents placés à proximité.
Vous pouvez aller sur le site www.wi-
Même les webcams profitent
des réseaux sans fils.
fi.org qui répertorie tous les produits
des constructeurs portant cette certification. Mais bien que tous les composants 802.11x ne soient pas certifiés et
que la compatibilité n’était pas garantie
il y a encore quelque temps, en dehors
de quelques produits sortis au lancement du 802.11b, l’interopérabilité entre
les périphériques 802.11x est au point
aujourd’hui. La norme 802.11b et
802.11g utilisant la même fréquence de
transmission radio de 2,4 Ghz, elles
sont théoriquement compatibles entre
elles, et cela se vérifie parfaitement en
pratique. Ainsi il est possible de créer
un réseau WLAN en mélangeant des
composants des deux normes et de
marques différentes, avec par exemple
des cartes Wi-Fi en 802.11b et un point
d’accès ou un routeur en 802.11g. Et
pour ce qui est des évolutions de type
802.11b+ ou 802.11g+, il en est de
même mais pour bénéficier de leur
bande passante optimisée, il faudra évidemment que toute la chaîne WLAN
puisse atteindre les mêmes débits, et
donc choisir des éléments de technologie identique. Cela dit, il ne faudra pas
oublier de mettre les drivers et les firmwares de vos composants à jour en
téléchargeant leur dernière version sur
les sites des constructeurs pour garantir cette compatibilité.
V : LES PERFORMANCES
DES NORMES 802.11X
A vitesse égale, un WLAN est loin d’atteindre les performances d’un réseau
filaire Ethernet. En pratique, les débits
d’une connexion 802.11b 11 Mbps
atteignent un maximum de 450500 Ko/sec en mode infrastructure
<34>
Hardware magazine avril / mai 06
alors que le 10 Base-T dépasse le Mo
par seconde. Avec ces transferts, il est
possible d’écouter des MP3 à travers le
réseau sans fil, de transférer de petites
quantités de fichiers, de jouer en
réseau, et bien sûr de surfer sur Internet
(les connexions Internet 8 Mbps et 20
Mbps ADSL pourront néanmoins être
bridées selon votre bande passante),
mais la vidéo aura du mal à passer si
elle ne possède pas un faible bitrate. Le
802.11g 54 Mbps affiche quant à lui
1,3 Mo/s en vitesse de pointe contre
9 Mo/s en 100 Base T. Il est donc un
peu plus rapide qu’une connexion filaire
10 Mbps et son usage ne se limite pas
à des activités bureautiques légères. Il
ne sera toujours pas suffisant pour
équiper un serveur efficacement mais
les transferts de fichiers seront déjà
plus confortables et la lecture de DivX
d’un poste à l’autre ne posera plus de
problèmes.
En mode Ad-Hoc, les taux de transfert
observés sur les deux normes sont
augmentés de 200 à 300 Ko en moyenne. La communication ne passant pas
par des points d’accès ou des routeurs,
certaines données qui occupaient la
bande passante n’ont plus besoin
d’être envoyées.
Néanmoins, ces mesures de débits ont
été faites dans des conditions de réception optimale. Les performances d’un
WLAN dépendent de multiples facteurs
tels que le nombre d’utilisateurs en ligne,
la qualité du matériel, l’efficacité des drivers, les conditions d’accès au réseau,
les éventuelles interférences (four microondes, appareils médicaux, téléphones
portables…), la météo, et surtout, la distance entre les clients/PA et l’environnement dans lequel les machines sont
situées (épaisseurs et consistances des
murs et autres obstacles). Une
connexion 802.11b 11 Mbps tombe
théoriquement à une puissance de 5,5
Mbit dès 300 mètres dans un environnement semi-clos et dès 70 mètres en
environnement clos. Mais en pratique,
ces distances ne sont jamais atteintes et
les débits peuvent chuter rapidement si
les ondes ont du mal à se réfléchir sur
les cloisons, le mobilier ou les équipements divers. A 15 mètres, le signal
affiche la plupart du temps 12 Mbit/s en
802.11g 54 Mbps et 1 ou 2 Mbps/s en
802.11b 11 Mbps. Et en mode Ad-Hoc,
le signal peut être encore plus faible
selon la distance car il n’y a pas de passerelles de communication.
D’autre part, les ondes radio étant dispersées dans tous les sens et réceptionnées avec un étalement dans le
temps qui dépend du trajet parcouru, le
Débit
11 Mbps
5.5 Mbps
2 Mbps
1 Mbps
En extérieur
En intérieur
200 mètres
50 mètres
300 mètres
70 mètres
400 mètres
90 mètres
500 mètres
120 mètres
Débits théoriques moyens
de la norme 802.11b en
fonction de la distance
Débits théoriques moyens de la norme 802.11g en fonction de la distance
Débit
54 Mbps
48 Mbps
36 Mbps
24 Mbps
18 Mbps
12 Mbps
9 Mbps
6 Mbps
En extérieur
En intérieur
25 mètres
20 mètres
30 mètres
25 mètres
38 mètres
30 mètres
70 mètres
40 mètres
110 mètres
50 mètres
150 mètres
60 mètres
220 mètres
70 mètres
320 mètres
80 mètres
ping en subit parfois les conséquences.
Avec un signal puissant, il est équivalent à un réseau filaire soit inférieur à
1 ms mais il peut monter vers 500700 ms de temps à autre ou être assez
aléatoire lorsque la connexion est perturbée ou que les distances augmentent. Mais généralement, dès lors que la
connexion sans fil est établie et reste
stable, il n’y a rien à reprocher à ces
temps de réponse. Mais là encore, il est
indispensable de mettre les drivers et
les firmwares de tous vos périphériques
802.11x à jour afin d’obtenir les
A retenir
• Les débits des réseaux sans fils
sont conditionnés par de nombreux
facteurs comme la qualité du
matériel, l’efficacité des drivers, les
éventuelles interférences radio, la
météo, la distance entre les
clients/PA et l’environnement dans
lequel les machines sont situées
• Il est possible de mélanger les
normes 802.11b et g ainsi que les
marques de produits au sein d’un
WLAN
• A vitesse de connexion égale, les
débits réels des normes 802.11x
n’atteignent pas ceux d’un réseau
filaire.
• Si vos activités réseau ne se
limitent pas à de la navigation
Internet, du mail ou d’autres
activités bureautiques « légères »,
optez directement pour des
produits 802.11g, voire 802.11g+
et Mimo pour avoir la meilleure
bande passante possible (transferts
de fichiers, lecture de vidéo etc)
• Si le mode de fonctionnement AdHoc des normes 802.11x correspond
à vos exigences, vous n’aurez pas
besoin d’investir dans un Point
d’accès Wi-Fi.
• Les routeurs/routeurs modem
802.11x intègrent déjà un point
d’accès sans fils.
• Le 802.11n, le successeur du
802.11g, offrira des débits dix fois
plus importants et une portée
également accrue.
meilleurs débits et la
meilleure stabilité et portée
de votre connexion sans fil.
Si votre WLAN mélange les
normes 802.11a et g, les
performances du réseau
peuvent être bridées par le
composant 802.11b. Avec
des cartes PCI en 802.11g
et un point d’accès en
802.11b
par
exemple,
puisque c’est le PA en mode
infrastructure qui est chargé
des communications, cellesci seront limitées à son débit
de 11, 22 ou 44 Mbps et le
potentiel des cartes PCI
802.11g ne sera pas exploité.
Autre exemple, avec un PC en
802.11b, deux autres en
802.11g et un PA en 802.11g,
les deux PC en 54 Mbps pourront obtenir des débits de 54
Mbps mais le PC en 802.11b
sera bien entendu limité à une
réception et une émission en 11 Mbps.
En ce qui concerne les produits MIMO,
bien que leur couplage avec des produits 802.11b et 802.11g soit possible, pour profiter au maximum de
cette technologie et de ses performances accrues, vous serez obligés d’opter pour les produits d’une
même marque et de la même
gamme.
Un bon moyen
d’étendre la portée
de son réseau sans
fils est de changer
l’antenne de ses
composants
VI : AUGMENTER LA
PUISSANCE ET LA
PORTÉE DE SON
RÉSEAU SANS FIL (PONT
ENTRE PA)
La première chose à faire pour augmenter le signal d’un point d’accès
est de changer l’antenne d’origine.
Les appareils sont pour la plupart
munis d’une antenne détachable, et
dans le cas contraire, il suffit de
démonter le boîtier pour s’apercevoir
que l’antenne est amovible (mais adieu
la garantie !). Il existe plusieurs types
d’antennes que l’on peut ranger dans
deux catégories : les omnidirectionnelles et les directionnelles. Les premières permettent d’émettre de manière diffuse sous la forme d’une sphère,
ce qui est idéal pour la plupart des
besoins. Les directionnelles sont
Hardware magazine avril / mai 06
<35>
Dossier
RÉSEAUX
Le pigtail permet de placer plus
efficacement son antenne Wi-Fi et
de gagner en portée mais la
qualité du câble et sa longueur
influent sur les performances.
Equipée d’une tête adéquate en 2.4 Ghz,
les paraboles peuvent aussi servir d’antenne Wi-Fi
davantage destinées à relier des points
distants en concentrant les ondes vers
une destination précise. Cette solution
est parfaite pour une communication
entre des voisins séparés par plus de
20 mètres. L’antenne la plus commune est la dipôle. Elle équipe la grande majorité des équipements Wi-Fi
et ressemble à un stylo. Elle possède 0 dBi de gain, car elle est prise
comme référence, et offre une performance plus que moyenne, mais
elle bénéficie d’un faible coût de
construction et d’un encombrement
réduit. L’antenne tige, appelée aussi
colinéaire, est aussi omnidirectionnelle. Elle est surtout destinée à un usage
en extérieur, montée sur un mât, mais
peut très bien faire son office en intérieur. Sa hauteur maximale peut
atteindre 2 mètres, pour obtenir un gain
de 7 à 15 dBi. En ce qui concerne les
antennes directionnelles, l’antenne
plate en est le fer de lance. Elle regroupe en quelque sorte sur une surface
plane un couplage de nombreuses
antennes dipôles et affiche un excellent
rapport gain/encombrement car pour
un carré pouvant mesurer de 10x12 cm
à 45x45 cm, elle procurera une augmentation de gain de 9 dBi à 21 dBi.
Mais l’antenne la plus marquante est
sans nul doute la classique et néanmoins utile parabole, chère aux fanas
de réception satellite. Equipée d’une
tête adéquate fonctionnant à 2,4 GHz,
elle pourra se révéler être une option
économique. Bien entendu, plus le diamètre est grand, plus le gain obtenu
augmente. Toutefois, il n’est pas
conseillé de dépasser les 183 cm de
diamètre. L’antenne à fente peut aussi
être bricolée par les amateurs du
dimanche : constituée d’un tube de
PVC de 60 cm, du câble coaxial et de
quelques fiches, cette antenne est destinée à être utilisée pour des distances
à très longue portée. On peut ainsi
obtenir des parcours de plusieurs kilomètres du moment que l’émetteur et le
récepteur sont visibles sans obstacle !
Toutes ces antennes sont disponibles
chez la plupart des constructeurs, et il
est préférable de les acheter plutôt que
de les bricoler car elles bénéficient
d’une finition et d’une qualité excellentes. Néanmoins, il faut savoir que les
Wi-Fistes les plus férus peuvent fabriquer des antennes pour moins de
10 euros ! C’est le cas de l’antenne dite
« Ricorée », car son élément premier se
résume à une boîte vide de la célèbre
marque de chicorée. Les tubes de chocolat « Benco » ou de chips « Pringles »
feront aussi l’affaire. Directionnelles,
ces antennes ont l’avantage d’être à la
disposition de toutes les bourses, et le
bricolage est accessible au débutant.
Vous trouverez facilement des guides
de montage pratiques de ces antennes
Les modes répéteurs, point à point et multipoint des PA/routeurs 802.11x sont une des meilleures solutions
pour étendre la portée de son réseau sans fils.
<36>
Hardware magazine avril / mai 06
point, multipoint, ou simple répéteur.
Mais là encore, il sera nécessaire de
coupler des éléments de la même
marque, voire de même modèle.
VII : LA SÉCURITÉ ET LE WI-FI
Pour environ 10 euros il est possible de se construire une antenne Wi-Fi performante.
sur Internet. Le jeu en vaut la chandelle
car cette antenne fabriquée maison
permet d’obtenir des distances de plus
de 50 mètres en passant à travers les
murs, ce qui est bien supérieur aux
antennes standard.
En ce qui concerne les connecteurs de
ces antennes, il existe deux catégories
variant chacune suivant le diamètre utilisé. Le connecteur de type SMA est le
plus répandu, mais certains produits
comme les points d’accès Cisco proposent des connecteurs à la norme N, qui
semblent plus robustes. Les diamètres
pour ces deux types de connecteurs
sont généralement disponibles en 6 mm
et 10 mm. Il faudra donc vérifier cette
valeur avant un achat. On peut aussi
rencontrer un élément que l’on nomme
pigtail : c’est un câble simple avec deux
connecteurs à chaque bout, qui seront
reliés à l’antenne et au matériel Wi-Fi.
En parlant de câble, cet aspect n’est
pas à négliger car la longueur du câble
reliant l’antenne au point d’accès et sa
qualité sont responsables de la plus
grande partie des pertes de l’équipement de transmission ou d’émission. Si
l’on veut placer une antenne reliée
assez loin d’un PC ou d’un point d’accès, il est fortement déconseillé d’utiliser plus de cinq mètres.
qu’un deuxième point d’accès ou
qu’une antenne de qualité. Le gros problème des répéteurs vient du fait qu’ils
sont généralement liés à leur constructeur et un répéteur de marque Linksys
ne marchera par exemple qu’avec les
routeurs/AP de la même marque. Un
répéteur offre un gain de 15 dBi environ
et se comporte comme une antenne
bidirectionnelle. Mais de nombreux routeurs/PA possèdent également leur
propre mode de répéteur pouvant fonctionner suivant trois modes : point à
Comme toute technologie sans fil
basée sur les ondes radio, les communications 802.11x ont l’énorme inconvénient de pouvoir être interceptées.
N’importe quelle personne placée à
bonne portée peut profiter de votre installation sans fil si elle n’est pas protégée. A partir d’un ordinateur de bureau
ou d’un portable équipé dans une
norme compatible avec la vôtre, vos
voisins peuvent par exemple avoir
accès aux dossiers et aux répertoires
partagés de votre réseau, et profiter
gratuitement et à souhait de votre
connexion Internet. Tous les composants 802.11x sont donc capables de
crypter les informations envoyées par
les airs via deux techniques nommées
WEP (Wired Equivalent Privacy) et WPA
(Wi-fi Protected Access).
1 : Le WEP
Ce module de codage propose trois
niveaux de cryptage, le 64 bits, le
128 bits et plus récemment le 256 bits
qui est donc le plus sûr mais qui n’est
pas disponible sur tous les produits
802.11x. A chaque niveau correspondent une ou plusieurs clés hexadécimales ou ASCII que doivent connaître
tous les composants du réseau pour
Les connecteurs des
composants et des
antennes 802.11x ne sont
pas tous les mêmes.
Faites attention à cette
caractéristique avant de
changer une antenne.
Il existe une autre alternative pour augmenter le signal d’un point d’accès, le
répéteur. C’est une petite boîte qui se
comporte de telle sorte qu’il ne fait que
répéter et router les signaux d’une
borne principale. La majorité des
constructeurs proposent ce genre de
système pour une somme plus modique
Hardware magazine avril / mai 06
<37>
Dossier
RÉSEAUX
10 caractères en 64 bits et de 26 caractères en 128 bits. En hexadécimal, les
caractères utilisés vont de 0 à 9 et de A
à F. Quant au 256 bits, la clé utilise
58 caractères en hexadécimal. Vous
avez d’autre part la possibilité d’entrer
généralement jusqu’à 4 clés différentes
sur le routeur/point d’accès afin d’avoir
par exemple une clé pour les ordinateurs toujours connectés au réseau
sans fil, et d’autres pour des clients se
connectant temporairement. Ceci évite
de changer la configuration des ordinateurs du réseau local, tout en donnant
un accès sécurisé à un client de passage sans compromettre la sécurité du
reste du réseau.
2 : WPA
Si vos composants le proposent, utilisez de préférences le procédé d’encryption WPA à la place du WEP.
Apparu plus récemment sur les produits 802.11x, le WPA a été développé
pour combler les lacunes de sécurité
du WEP. Son protocole d’encryption
repose également sur une clé de
128 bits choisie par l’utilisateur mais qui
change régulièrement et aléatoirement
Tous les PA/routeurs 802.11x se configurent de la même manière.
N’hésitez pas également à exploiter le filtrage par
adresse MAC de vos PA/routeurs pour plus de sécurité.
communiquer. Ainsi, un utilisateur souhaitant se connecter à un WLAN protégé par le WEP doit absolument
connaître la clé de cryptage utilisée
pour pouvoir se connecter à ce réseau
sans fil. Ces clés peuvent être saisies
manuellement si vous connaissez les
langages, ou automatiquement générées grâce à une expression ou un mot
de passe à choisir. En mode ASCII, la
longueur de la clé est de 5 caractères
en 64 bits et de 13 caractères en
128 bits. L’ASCII peut utiliser presque
tous les caractères de votre clavier. En
mode HEX, la longueur de la clé est de
Il existe de nombreux utilitaires sous linux et sous Windows pour cracker un réseaux Wi-Fi plus ou moins facilement.
D’où la nécessité de protéger au mieux son WLAN
<38>
Hardware magazine avril / mai 06
plusieurs fois par seconde, et de
manière totalement transparente. La
mise en place d’une encryption WPA se
fait donc de la même façon qu’en WEP.
Ce procédé ne peut être exploité que
dans le mode infrastructure du 802.11x
et non en Ad-Hoc.
3 : Filtrage par adresse MAC
En plus du WEP et du WPA, les routeurs/PA 802.11x proposent une sécurité supplémentaire via les adresses
MAC des composants réseau. Chaque
carte réseau, qu’elle soit Wi-Fi ou filaire,
possède en effet une identification qui
lui est unique et qui est représentée par
une suite de 12 chiffres hexadécimaux.
Une borne sans fil à la possibilité de
restreindre son accès à une ou plusieurs adresses MAC que vous devez
entrer manuellement. Ainsi, si un client
utilise une carte réseau munie d’une
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BONNES AFFAIRES, PERFORMANCES :
p60
DOSSIER P.60
GUIDE D’ACHAT
MÉMOIRE VIVE
· Donnez un nouveau
souffle à votre PC
· Carte mère, cpu,
que changer ?
MARQUES, CARACTÉRISTIQUES, LES BONS CHOIX
p52
PRATIQUE
VIDÉO HD
p126
XBOX 360 FACE AU PC
> Choisir la bonne alim !
LE GUIDE DU PC PAS CHER !
Bien acheter et monter un PC sans trop dépenser
p72
PRATIQUE
PRATIQUE
UPGRADER
UN PORTABLE ?
JOUER
SANS CD
Le guide du
backup de
vos jeux
GUIDE
TESTS
7800 GTX 512
> NFORCE IGP, UNE VRAIE BONNE AFFAIRE ?
> SHUTTLE ET PENTIUM M, LE DUO SILENCIEUX
> ATI CROSSFIRE, SLI, LE DUAL GPU EST IL
VRAIMENT UNE BONNE AFFAIRE ?
> COMPARATIFS WEBCAMS, CLAVIERS
TESTS
LE PALMARES
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du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux données vous concernant.
routeur/PA, a également une importance
capitale. Il sera en effet bien plus facile à
un pirate de cracker un mot de passe
simple n’utilisant que des caractères
alphabétiques allant de A à Z. Le mieux
est de se servir de tous les caractères du
clavier ainsi que des caractères accentués. Cela regroupe donc les caractères
allant de A à Z, les chiffres de 0 à 9,
toutes les lettres avec accentuation
(éàçèùö etc.), ainsi que les caractères
complexes (!@#$%^&()-_+=|\ : ;’ »<>,.
?/). Pensez également à changer votre
mot de passe régulièrement, tous les
trois mois par exemple.
Utilisez des mots de passe aux caractères complexes pour configurer votre WLAN.
N’oubliez pas également d’utiliser le filtrage par adresse MAC en entrant toutes
les adresses physiques des cartes
réseau qui devront se connecter à votre
routeur/PA. Pensez enfin à désactiver le
mode Wi-Fi de votre routeur/PA lorsque
vous ne l’utilisez pas, et à mettre des
mots de passe aux répertoires et aux
fichiers que vous souhaitez partager sur
votre réseau local.
adresse MAC différente de celle que
vous avez autorisée dans les paramètres du routeur/PA, il ne pourra pas
se connecter au réseau sans fil même
s’il utilise la bonne clé d’encryption
WEP ou WPA.
VIII : SÉCURISER SON
RÉSEAU 802.11X
Que ce soit le WEP, le WPA ou et le filtrage par adresse MAC, aucun de ces procédés ne garantit une sécurité totale.
N’importe quel hacker qui dispose de la
connaissance et des outils logiciels et
hardwares peut casser la protection d’un
réseau 802.11x plus ou moins facilement
et s’y introduire malicieusement. On trouve d’ailleurs sur Internet de nombreux
sites expliquant comment casser une
encryption de ce type, avec des outils
sous Linux ou sous Windows, et pour
vous donner une idée, un réseau 802.11x
mal sécurisé peut être cassé en quelques
minutes ou en quelques heures selon
l’habilité du hacker et la puissance de
ses outils de calcul et de ses algorithmes. Il n’existe aucune technique
pour protéger son réseau sans fil à 100
% mais quelques recommandations sont
à respecter afin de limiter, de ralentir fortement, voire de décourager un pirate à
rentrer dans votre réseau personnel.
La première chose à faire est de modifier
le login et le mot de passe utilisés pour
entrer dans les paramètres de configuration de votre routeur/PA dès la première
utilisation, car les identifiants par défaut
de type admin/admin ou admin/pass-
Le module de connexion sans fils de Windows XP fonctionne à merveille depuis le pack SP2
word sont connus de tous ou presque. Il
faut ensuite changer le nom du réseau
sans fil (SSID) par défaut, et interdire le
routeur/PA de diffuser en permanence
son SSID. Pour ce faire, ces périphériques proposent une option généralement nommée SSID Broadcast qu’il faut
désactiver. Ainsi, le nom de votre réseau
sans fil sera masqué et n’apparaîtra pas
dans les outils de connexion réseau sans
fil de Windows XP. Lorsque votre routeur/PA le propose, il est également judicieux de limiter sa puissance d’émission
radio pour que le signal se limite à votre
domicile ou à quelques mètres aux alentours. Il faudra cela dit faire quelques
tests pour vérifier que les clients de votre
WLAN peuvent toujours se connecter au
point d’accès, et avec une puissance
suffisante pour vos activités réseau.
Si votre matériel supporte le mode d’encryption WPA, il sera préférable d’utiliser
celui-ci à la place du WEP car il est plus
difficile à contourner. Le type de mot de
passe choisi pour cette encryption, ou
celui demandé pour entrer dans votre
IX : GUIDE DE CONNEXION
WI-FI
Pour cette petite partie pratique, nous
nous sommes basés sur une architecture
réseau typique que l’on peut retrouver
chez les particuliers, à savoir une box de
type LiveBox avec support Wi-Fi et un ou
plusieurs clients sans fil. Dans ce modèle,
Hardware magazine avril / mai 06
<41>
Dossier
RÉSEAUX
Pour une configuration en mode Ad-Hoc, il faudra penser à régler ce
paramètre dans les propriétés de votre connexion réseau sans fils
la box peut également être un point d’accès classique ou un autre routeur/routeur
modem, le principe étant identique. Nous
détaillons par ailleurs la méthode qui se
dispense des utilitaires de configuration
livrés par les constructeurs, chacun
d’entre eux étant différents.
1 : Configuration du routeur/PA
A la première utilisation, avant de pouvoir utiliser son routeur/PA en Wi-Fi, il
est nécessaire de le configurer via une
connexion filaire classique. Branchez
donc votre routeur/AP en Ethernet
(voire en USB) sur votre PC puis entrez
dans son panneau de configuration en
tapant son IP par défaut dans un navi-
Il n’est pas nécessaire d’émettre le SSID de son PA/routeur pour s’y connecter, il suffit de connaître son nom exact.
gateur Internet (vous la trouverez dans
le manuel). N’oubliez pas que la carte
Ethernet de votre PC doit avoir la même
classe d’IP que le routeur pour communiquer avec elle (192.168.1.x par
exemple). Allez ensuite dans le menu
Wireless du routeur/PA puis activez le
mode Wi-Fi. Entrez le nom du SSID que
vous souhaitez utiliser pour identifier
votre réseau sans fil, activez également
le WEP ou le WPA en entrant un mot de
passe qui générera la clé d’encryption,
et ajoutez le filtrage par adresse MAC
des PC qui se connecteront au routeur/PA. La MAC adresse de votre carte
réseau se trouve dans le menu Statut
de la connexion sans fil (à l’onglet Prise
en charge et en cliquant sur le bouton
Détails : il s’agit de l’adresse physique).
Certains routeurs/PA proposent d’autre
part plusieurs modes Wi-Fi, à savoir le
802.11b, g, les deux simultanément, ou
le mode turbo propriétaire à quelques
modèles. Selon le type de vos cartes
réseau Wi-Fi, il faudra le sélectionner en
conséquence. Quant au canal de communication (généralement configuré sur
11 en France) il doit être le même pour
toute la chaîne Wi-Fi
2 : Connexion des clients Wi-Fi
Débranchez ensuite la connexion filaire Ethernet de votre PC au routeur/PA
afin d’être certains que c’est la
connexion sans fil qui va maintenant
être exploitée. Pour connecter ce PC
ou vos autres clients wireless au routeur/PA, vous avez le choix de passer
par l’utilitaire logiciel des constructeurs livré avec vos cartes réseau ou
par le module intégré de Windows XP
SP2 qui est une excellente alternative.
Si votre carte/adaptateur USB 802.11x
est installée correctement, une icône
réseau Afficher les réseaux sans fil disponibles doit apparaître dans la barre
des tâches de Windows. Vous pouvez
également y accéder via le menu
Connexion réseau de Windows en faisant un clic droit sur votre connexion
réseau sans fil. Dans la nouvelle
fenêtre apparue, Windows devrait lancer une détection des réseaux sans fil
automatiquement et vous afficher la
liste des WLAN disponibles et détec-
<42>
Hardware magazine avril / mai 06
A retenir
• Respectez les recommandations
de sécurisation que nous avons
énoncés pour protéger votre réseau
sans fils le plus efficacement
possible et éviter une intrusion d’un
pirate qui pourrait profiter
gratuitement de votre connexion
Internet ou accéder à vos fichiers
partagés.
• En modifiant les antennes de vos
produits Wi-Fi ou en exploitant les
modes répéteur et ponts de vos
point d’accès il est possible
d’améliorer la porter et la puissance
de son WLAN.
• Les constructeurs livrent généralement
des outils logiciels de connexion
avec leurs produits, mais depuis le
pack SP2 de Windows XP le
module de connexion sans fils est
performant et très suffisant.
tés par votre carte Wi-Fi. Sont affichés
également leur SSID, leur éventuelle
sécurisation, et leur puissance. Si vous
vous situez dans la zone de couverture
de votre routeur/PA, le SSID du réseau
sans fil que vous avez choisi à l’étape
précédente devrait donc apparaître ici.
Il suffit de double cliquer dessus pour
s’y connecter en entrant la même clé
WEP/WPA que vous avez choisie
auparavant (en HEX, ASCII, ou le mot
de passe). Si pour plus de sécurité
vous n’avez pas autorisé le routeur/PA
à émettre son SSID, il suffit de choisir
l’option Configurer un réseau sans fil
pour la maison ou pour une petite
entreprise et d’entrer le nom de son
SSID avant d’entrer également sa clé
d’encryption. Une fois la liaison établie, vous pouvez voir l’état et la puissance du signal de la connexion sans
fil dans la barre d’icône ou dans le statut de la connexion sans fil au menu
Connexion réseau de Windows XP.
Dans le cas d’une connexion Ad-Hoc,
il n’y a pas de point d’accès ni de
configuration de ce composant. Pour
relier des clients en Ad-Hoc, il faut tout
d’abord aller dans les propriétés de
votre carte réseau sans fil (clic droit
sur la connexion réseau sans fil puis
Propriétés). A l’onglet Configuration
des réseaux sans fil, cliquez ensuite
sur le bouton Avancé en bas, puis
sélectionnez Réseau d’égal à égal
dans la nouvelle fenêtre apparue et
validez. Il faudra faire cette manipulation pour tous les clients que vous
souhaitez relier en Ad-Hoc. La suite
des opérations est la même qu’en
infrastructure.
Hardware magazine avril / mai 06
<43>
Dossier
RÉSEAUX
Les opérateurs de
téléphonie mobile Orange
et SFR disposent d’un
parc de plusieurs milliers
de bornes Wi-Fi
payants. Il existe quelques sites
Internet référençant les hotspots gratuits et payants parmi lesquels on peut
citer www.wireless-fr.org et http://freehotspot.com qui référencent principalement les hotspots gratuits, ou le site
www.journaldunet.com dans la rubrique
Annuaires hotspots Wi-Fi qui référence
plus de 5 000 hotspots en France. Et
bien sûr, les opérateurs tels qu’Orange
ou SFR dont nous allons reparler proposent également sur leurs sites Web
des annuaires précis de leurs hotspots.
1 : Hotspots gratuits
X : LES HOTSPOTS WI-FI
Les hotspots sont des bornes d’accès
Wi-Fi généralement placées dans des
endroits fréquentés aussi bien par les
professionnels que par les particuliers
tels que les centres d’affaires, les
grands hôtels, les restaurants, les mairies, les hôpitaux, les airs d’autoroute,
les stations essence, les gares ou les
aéroports. A condition qu’il n’y ait pas
trop d’obstacles, ils émettent à une dis-
<44>
Hardware magazine avril / mai 06
tance d’environ 100 mètres et permettent à n’importe quel PC/portable/PDA
équipé d’une carte réseau Wi-Fi de s’y
connecter afin d’avoir accès à Internet,
ce qui se montre très pratique lorsque
vous devez vérifier vos mails ou si vous
avez besoin d’aller sur quelques pages
Web alors que vous êtes au Mac Do ou
avant de prendre un avion. Bien qu’il
existe de nombreux hotspots publics et
gratuits, la plupart sont cela dit
Les bornes Wi-Fi gratuites se développent et se répandent de plus en plus.
Pour trouver ces hotspots, vous pouvez
passer par les annuaires Internet que
nous avons cités plus haut, ou tout simplement ouvrir le module de recherche
et de connexion réseau sans fil de
Windows XP SP2 pour voir les bornes
disponibles dans les alentours. Cela dit,
contrairement au principe des téléphones cellulaires, il est quasiment
impossible de se connecter à une
borne Wi-Fi en se déplaçant, même de
quelques dizaines de mètres. L'idéal
est de trouver des bornes gratuites
dans des lieux publics où vous pourrez
vous poser.
La procédure de connexion à ces
bornes Wi-Fi est simple et est la même
que pour un point d’accès personnel,
sans saisie de clés de cryptage,
puisque l’accès est ouvert à tous. Il se
peut néanmoins que les hotspots gratuits soient quand même sécurisés, et
notamment dans les cafés/restaurants.
Il suffit alors de demander les identifiants de connexion auprès des responsables du commerce au moment de la
commande ou de l'addition.
Trackers Wi-Fi
Afin de repérer si des points d’accès
sont disponibles dans un
environnement précis, il existe
de petits boîtiers ayant la
capacité de détecter des
réseaux Wi-Fi. On peut citer
par exemple le Wi-Fi Hot
Spot Finder NB-7300p de
Trust ou le Wi-Fi Finder Plus
de
Kensington.
Ils
fonctionnent très simplement
par une pression sur un
simple bouton et affichent
la présence et la puissance
d’une borne sans fil via
plusieurs diodes lumineuses.
Certains pourront peut-être
trouver une utilité à ce type de
produits mais un PC portable
équipé en Wi-Fi et de Windows XP
SP2 ou un PDA sont au final bien plus
pratiques pour détecter des réseaux
Wi-Fi car ils fournissent plus
d’informations sur le nom, la puissance
et la sécurisation des éventuelles bornes
sans fil présentes aux alentours.
Ce genre d’annuaire est très pratique pour repérer les bornes sans fils gratuites présents dans vos alentours.
2 : Hotspots payants
Les hotspots payants sont généralement des bornes gérées par les opérateurs de téléphonie mobile tels
qu’Orange et SFR, mais les opérateurs
Wi-Fi alternatifs sont de plus en plus
nombreux. Il existe plusieurs moyens
d’acheter du temps de connexion chez
tel ou tel opérateur. Vous pouvez le faire
à partir d’un PC quelconque ayant déjà
un accès Câble/ADSL en allant sur la
page Wi-Fi officielle de ces opérateurs,
ou en vous connectant directement sur
un de leurs hotspots, ce qui vous renverra automatiquement sur la page Web
d’achat d’accès. Plusieurs modes de
paiement et plusieurs types de forfaits
sont ensuite disponibles, et que ce soit
chez Orange ou SFR le principe est le
même. Si l'utilisateur dispose d'un
abonnement téléphonique chez l'opérateur, il peut composer sur son mobile
un numéro spécial pour recevoir ensuite par SMS un identifiant et un mot de
passe temporaires qui lui permettront
de se connecter, le prix étant directement reporté sur la facture de son
abonnement. Mais il peut aussi choisir
de payer par carte bancaire au coup
par coup.
Orange propose 4 principaux forfaits :
2 heures de connexion utilisables 24
heures à partir de votre première
connexion pour 10 euros, 24 heures utilisables 24 heures pour 20 euros, un
passe 7 jours pour 60 euros, et
un passe 30 jours pour 120
euros.
SFR propose quant à lui cinq forfaits : 20 minutes valables 24
heures à partir de votre première
connexion pour 3 euros, 1 heure
valable 24 heures pour 8 euros, et
3 heures valables 48 heures pour
15 euros, 10 heures valables
1 mois, et 30 heures valables 3
mois.
Selon les forfaits et les opérateurs, il peut ensuite exister des
limitations en ce qui concerne le
nombre de connexions autorisées dans un certain laps de
temps, ou des limitations sur les
bornes qui vous sont autorisées
pour la connexion. Lisez donc
bien entre les lignes lorsque
vous décidez d’opter pour
un forfait si vous ne voulez
pas avoir de surprise.
Il existe enfin une dernière
solution pour se connecter sur
les hotspots avec les cartes de
session prépayées que vous
trouverez dans les tabacs, les
points presse ou certains
accueils d'hôtels.
Parmi les autres opérateurs les
plus connus et qui se développent
rapidement, on peut citer Meteor
Networks (www.meteor-wifi.com) qui
propose lui aussi plusieurs types de forfaits, ainsi qu’Ozone (www.ozoneparis.net) qui a la particularité d’offrir un
passe illimité sur Paris pour 18 euros
par mois.
Ces tarifs hotspots sont donc assez
élevés pour le moment mais avec le
temps et leur développement rapide, ils
seront de plus en plus intéressants.
N’oubliez pas que les abonnements de
chaque opérateur ne peuvent être utilisés que sur leurs bornes Wi-Fi. Il ne
sera donc pas possible avec un forfait
Ozone de se connecter sur un hotspot
Orange et inversement. Selon les
endroits où vous avez besoin d’avoir
accès à Internet, prenez donc le temps
de vérifier la disponibilité et l’emplacement des hotspots de ces
opérateurs.
Hardware magazine avril / mai 06
<45>
Dossier
RÉSEAUX
CPL
ême si les réseaux Ethernet et,
de plus en plus, Wi-Fi sont les
technologies les plus en vue,
ce ne sont pas les seules. Depuis
quelque temps, le CPL (Courant
Porteur en Ligne) se répand et, même
s'il n'est pas encore dans tous les
foyers et très performant, c'est
une solution réseau très intéressante puisqu'il suffit de brancher les ordinateurs sur des
prises électriques pour qu'ils
communiquent !
M
Il faut ajouter un adaptateur
CPL pour chaque périphérique à
relier au réseau. Ces derniers peuvent être conçus pour être branchés
sur une prise USB, auquel cas seuls les
ordinateurs sont à même de s’en servir,
mais d’autres modèles à raccorder sur
un port Ethernet existent. Les modèles
Ethernet sont intéressants car ils peuvent très bien être reliés sur la carte
réseau d’un PC équipé, mais aussi à un
routeur ou tout autre appareil réseau
non muni d’une prise USB. En branchant un adaptateur CPL USB sur votre
PC, vous devrez installer un pilote pour
le faire fonctionner correctement. Pour
accéder aux paramètres de l’adaptateur (Ethernet ou USB), il faut utiliser le
petit logiciel qui est fourni avec. Si nous
prenons l’exemple de deux ordinateurs
Un boîtier CPL relie votre ordinateur
au réseau en utilisant l'installation
électrique de votre domicile !
situés de part et d’autre de la maison à
relier en CPL, les données émises par le
premier PC passent par son propre boîtier CPL qui convertit les informations
pour le réseau électrique. Dans l’autre
pièce, le boîtier CPL du second PC
reçoit le signal et le convertit de nouveau pour que l’ordinateur soit en
mesure de le comprendre. Si vous désirez ajouter un routeur à l’installation,
pas de problème. Il suffit que le routeur
dispose de son propre adaptateur CPL
relié à une prise électrique supplémentaire. A l’usage, chaque adaptateur CPL
Sur le papier, la configuration d'un réseau CPL est très simple.
En pratique, il arrive fréquemment que le logiciel de configuration soit peu ergonomique.
<46>
Hardware magazine avril / mai 06
reçoit un mot de passe. Il doit être identique sur tout le réseau pour que les
matériels puissent communiquer. C’est
une protection pour éviter que des personnes non désirées puissent rejoindre
le réseau. Une fois ces mots de passe
réglés via l’interface de l’adaptateur
CPL, l’utilisation est totalement transparente. Vous configurez les paramètres IP de la même façon que si vous
utilisiez un réseau Ethernet des plus
banal, comme nous le verrons un peu
plus loin.
ÇA PEUT BLOQUER
Attention, d'un point de vue électricité,
l’utilisation d’un réseau CPL est soumise à quelques règles. Tout d’abord, il ne
faut pas brancher les adaptateurs CPL
sur des prises parasurtention ou des
onduleurs. Les filtres intégrés empêchent le passage des données informatiques. D’autre part, la présence d’un
disjoncteur différentiel coupe également le transit des informations. En
général, il n’y en a qu’un pour toute la
maison et éventuellement un dédié à la
salle d’eau. Pas de soucis en perspective pour les pièces à vivre. Si votre disjoncteur est un modèle plus ancien, les
données n’auront pas de mal à passer
pour finalement atteindre le compteur
électrique. Dans le cas où ce compteur
est récent, à affichage digital, le signal
CPL n’ira pas plus loin et c’est tant
mieux. En revanche, un vieux compteur
« bleu » peut laisser passer les infos
CPL. Même s’il n’y a aucune chance
que le signal n’aille plus loin que le boîtier EDF le plus proche de la rue, des
voisins de palier pourraient intercepter
votre réseau. C’est la raison pour
laquelle il faut utiliser les mots de passe
de façon systématique.
Firewire
l est aussi possible d’utiliser
FireWire (norme IEEE-1394)
pour faire communiquer des
ordinateurs et ainsi monter un réseau. Si,
si ! Il s’agit bien des prises que vous utilisez peut-être pour l’acquisition vidéo de
votre caméscope numérique ou pour
brancher un périphérique type graveur
ou disque dur externe. Le débit offert par
le FireWire est très intéressant puisqu’il
atteint 400 Mb/s, soit 4x plus que le
réseau Ethernet 100 Mb/s, le plus courant. Il n’existe pas spécialement de
cartes réseau FireWire, n’importe quel
I
comme premier inconvénient d’occuper
des ports FireWire qui pourraient vous
servir pour autre chose et comme
second d’imposer la mise en route des
ordinateurs intermédiaires si vous souhaitez que des machines situées à deux
extrémités de la chaîne réseau puissent
se voir. Dans le même esprit, des fabricants proposent des appareils permettant de faire du réseau de port USB à
port USB, mais c'est vraiment dépenser
de l'argent en l'air sachant que les autres
technologies sont à la fois plus performantes et moins coûteuses.
TROP FACILE
L’installation d’un réseau FireWire est
très simple, presque trop simple. Il suffit
de brancher les deux PC entre eux en
utilisant n’importe quels ports FireWire
du PC à chaque fois. En admettant par
exemple que vous souhaitez relier trois
PC en FireWire, il faut brancher un premier câble entre deux PC et un second
câble entre le PC du milieu et le troisième. Le PC du milieu se retrouve donc
avec deux ports FireWire occupés. Nos
tests ont montré qu’il ne fallait pas
brancher un troisième cordon pour
relier les deux PC situés aux extrémités
sans quoi le réseau ne fonctionne plus
correctement. Notez que si nous précisons qu’il est possible d’utiliser n’importe quels ports FireWire, il faut toutefois prêter attention si jamais votre
ordinateur dispose de plusieurs contrôleurs FireWire. En effet, vous pouvez
très bien vous retrouver avec une configuration qui dispose de trois ports sur
un premier contrôleur et de deux ports
sur un second. Si tel est le cas, veillez à
bien brancher les deux fils FireWire sur
le même contrôleur. Le reste relève de
la configuration logicielle, que nous
allons aborder immédiatement.
Tous les PC sous Windows XP équipés d'une carte Firewire
ont une « carte réseau 1394 », c'est automatique.
Au lieu d'utiliser le Firewire pour des caméscopes et
des périphériques de stockage, pourquoi ne pas
exploiter cette bande passante pour un réseau local ?
contrôleur « normal » faisant parfaitement
l’affaire. En fait, c’est le système d’exploitation qui se charge de piloter votre
contrôleur FireWire en tant que carte
réseau. Seuls Windows ME et Windows
XP en sont capables, les autres versions
devant faire appel à un logiciel tiers pour
y parvenir ; vous pouvez par exemple utiliser
le
logiciel
FireNet
(www.unibrain.com) pour activer l’option
réseau FireWire sous Windows 98/98SE
et 2000. L’intérêt d’un réseau FireWire est
sans conteste d’aller un peu plus vite par
rapport au réseau Ethernet 100 Mb/s.
Toutefois, si c'est très pratique pour relier
deux machines entre elles, un réseau de
trois PC ou plus est moins intéressant.
En effet, pour lier plusieurs ordinateurs, il
faut utiliser deux ports FireWire à chaque
fois et ainsi créer une chaîne. Ça a
Hardware magazine avril / mai 06
<47>
Dossier
RÉSEAUX
Configuration réseau
sous Windows
présent que votre réseau est
« câblé » et que tous vos matériels sont reconnus et prêts à
l’emploi, nous allons passer à l’étape
suivante qui consiste à configurer le
réseau à proprement parler. Nous allons
essentiellement nous intéresser aux
paramétrages IP puis aux noms des
machines et des groupes de travail. Les
solutions que nous donnons sont adaptées à Windows XP (Familial et Pro)
mais les conseils sont également
valables pour toute autre mouture de
Windows, seule la façon d’entrer les
paramètres varie légèrement d’une version à l’autre. Pour régler tous les paramètres du réseau, ou presque, cliquez
sur le menu Démarrer, choisissez
Paramètres puis Connexions réseau.
Dans la fenêtre qui s’ouvre, vous devez
voir autant de connexions réseau que
de cartes réseau dans votre PC, toutes
technologies confondues. Windows
peut désactiver une connexion réseau
A
“Un serveur DHCP facilite l'attribution
des paramètres IP, la majorité des
routeurs proposent cette option.”
qui ne sert pas. Nous vous conseillons
de le faire pour éviter de perdre du
temps inutilement à rechercher des
paramètres ou des réseaux qui n’existent pas à chaque démarrage de l’ordinateur. Pour y parvenir, il suffit de faire
un clic droit sur la connexion concernée
et de cliquer sur Désactiver (il arrive que
ça ne soit pas instantané). Cela pourra
par exemple vous servir pour désactiver
la connexion FireWire ou Bluetooth si
vous n’en avez que faire alors que vous
utilisez ces périphériques pour autre
chose que du réseau local. Pour le
moment, nous allons considérer que
votre ordinateur n’utilise qu’une seule
connexion réseau, qu’elle soit Ethernet,
CPL, Wi-Fi ou FireWire.
Double cliquez sur la connexion
concernée et une petite fenêtre doit
s’ouvrir. Faites un clic sur le bouton
Propriétés pour afficher une autre
fenêtre. Cette dernière vous indique en
haut la carte réseau utilisée, ce qui permet d’être sûr que l’on travaille bien
avec la bonne connexion. Dans le cadre
inférieur, vous voyez les différents éléments utilisés par cette connexion,
donc le protocole TCP IP. Double cliquez sur ce dernier pour en éditer les
Windows gère des connexions réseau séparées pour toutes vos cartes réseau. Vous pouvez librement les renommer pour éviter de les confondre.
<48>
Hardware magazine avril / mai 06
Le nom de l'ordinateur et le groupe de travail
répondent à des critères précis afin d'être vu
de tous types d'ordinateurs sur le réseau.
paramètres. Par défaut, Windows XP
gère les paramètres IP de façon automatique. A moins que vous ne soyez
certains du bon fonctionnement de
votre serveur DHCP (voir l’encadré cicontre), cliquez sur Utiliser l’adresse IP
suivante. Les champs, alors grisés,
deviennent utilisables. Entrez une
adresse IP, par exemple 192.168.1.1
pour
votre
premier
ordinateur,
192.168.1.2 pour votre second et ainsi
de suite. Nous vous conseillons de garder de côté 192.168.1.254 pour le routeur, s’il y en a un sur votre réseau. Le
masque de sous-réseau doit être associé à l’adresse IP. Si vous avez suivi nos
conseils, rentrez alors le masque
255.255.255.0 sur tous vos PC. Ne
nous occupons pas de la passerelle et
des serveurs DNS pour l’instant.
Cliquez sur Ok puis de nouveau sur Ok
et patientez le temps que Windows
configure la nouvelle adresse. Au bout
de quelques secondes, la fenêtre doit
disparaître. Il est temps de vérifier que
les paramètres ont bien été pris en
compte. Cliquez sur le menu Démarrer
puis sur Exécuter. Dans la boîte de saisie, tapez cmd puis validez. Une fenêtre
de commande doit s’ouvrir et à vous
d’entrer la commande ipconfig.
Sont alors listés les paramètres IP de
toutes vos connexions réseau. Il ne doit
pour l’instant n’y en avoir qu’une d’activée et l’adresse IP ainsi que le masque
doivent correspondre à ce que nous
avons mis précédemment.
ÇA MARCHE !
A présent que vos ordinateurs sont tous
branchés et que leurs paramètres IP
sont édités, le réseau doit être opérationnel. Pour s’en assurer, relancez la
fenêtre de commande. Nous allons utiliser la commande « ping » qui permet
d’interroger une adresse IP, locale ou
distante. En admettant que vous soyez
sur le PC 192.168.1.2, tapez « ping
192.168.1.1 » et patientez.
« Réponse de 192.168.1.1… » doit s’afficher quatre fois. Si jamais c’est « Délai
d’attente de la demande dépassé » qui
s’affiche, il y a un problème. Vérifiez de
nouveau l’adresse IP et le masque de
sous-réseau de tous les PC, assurezvous que les câbles sont bien branchés
et/ou que le canal Wi-Fi est bien le
même sur tous les PC. Vérifiez également les paramètres de cryptage si
vous êtes connectés en Wi-Fi, comme
nous l'avons expliqué précédemment.
Si vos PC peuvent se pinger entre eux,
c’est bon signe. A présent, faites un clic
droit sur le poste de travail et sélectionnez Propriétés. Choisissez l’onglet Nom
de l’ordinateur et cliquez sur le bouton
Modifier. Entrez un nom pour votre ordinateur, de moins de 15 caractères, sans
accent. Tous les ordinateurs doivent utiliser des noms différents. Dans la case
Groupe de travail, entrez le nom d’un
groupe qui doit être commun à tous les
ordinateurs pour qu’ils se voient facilement. En validant, Windows doit vous
demander de redémarrer. Après le
Lorsque toutes vos machines sont correctement
configurées et présentent dans un même groupe de
travail, vous aurez ce genre de résultat.
reboot, ouvrez les Favoris réseau
depuis le menu Démarrer ou le Poste
de travail et cliquez à gauche sur Voir
les ordinateurs du groupe de travail. A
ce moment-là, vous devez voir tous vos
ordinateurs, même si vous ne parvenez
pas encore à entrer dedans.
Nous n’avons pas encore parlé des
paramètres IP Passerelle et DNS.
Comme nous l’avions évoqué précédemment, si vous souhaitez
partager une connexion Internet,
le périphérique réseau (ordinateur ou
routeur) qui gère la connexion devient
la passerelle. Il faut donc entrer l’IP de
ce dernier comme passerelle pour tous
les autres ordinateurs. Comme vous
l’aurez compris, un routeur dispose
donc lui aussi de sa propre adresse IP.
Les serveurs DNS ne servent aussi que
pour Internet. Un DNS est un serveur
de nom, c'est-à-dire un ordinateur qui
s’occupe de convertir des noms de
domaine en adresses IP (par exemple,
www.google.fr
est
en
fait
66.249.87.104). Nous utilisons des
noms de domaine car ils sont bien plus
faciles à mémoriser, mais n’oubliez pas
en réalité que tout ordinateur ou réseau
relié à Internet dispose d’une adresse
IP unique ! Le ou les DNS à entrer sont
ceux de votre fournisseur d’accès à
Internet. Ils doivent vous être communiqués par ce dernier. Dans le cas où
vous utilisez un routeur sachant relayer
les informations DNS, vous pouvez
alors entrer l’adresse IP de votre routeur de nouveau pour le serveur DNS
principal.
Dans les propriétés TCP/IP de votre carte réseau,
vous pouvez choisir les paramètres automatiques
(cas d'un serveur DHCP) ou les paramètres manuels comme
nous le décrivons.
Hardware magazine avril / mai 06
<49>
Dossier
RÉSEAUX
Jouer en réseau
ouer en réseau est un vrai bonheur. A vrai dire, toute personne
qui a eu la chance de jouer en
réseau a bien du mal à se remettre aux
jeux en solo après coup. Il y a quelques
années, jouer en réseau était assez compliqué puisqu’il fallait configurer différents
protocoles comme IPX mais aujourd’hui,
tous les jeux fonctionnent avec TCP/IP et
rien n’a jamais été plus simple. D’une
manière générale, les jeux réseau fonctionnent tous sur le même principe. L’un
J
Critère important pour une bonne partie sur Internet, le ping est inexistant en réseau local.
des joueurs devient en quelque sorte le
serveur et héberge une partie. C'est-àdire qu’il crée une partie avec les paramètres de son choix (nombre de joueurs,
temps de la partie, difficulté, etc.) et ses
opposants rejoignent sa partie. Certains
jeux permettent de créer des serveurs
dédiés, c'est-à-dire des PC sur lesquels
tourne le serveur pour un jeu mais sur
lesquels personne ne joue directement.
C’est ce qu’il se passe lorsque vous vous
connectez à une partie sur Internet généralement. Si votre réseau est bien configuré depuis Windows, vous n’aurez
aucun problème à jouer en réseau. Pour
jouer sur Internet, il peut être intéressant
de regarder dans les paramètres du jeu
s’il n’y a pas un réglage de la taille des
paquets en fonction de votre vitesse de
connexion.
<50>
Hardware magazine avril / mai 06
PING
Le ping est le temps nécessaire entre
l’envoi d’un paquet d’un PC vers un
autre et la réponse du second. Le
ping se mesure en millisecondes et
doit être le plus faible possible pour
avoir de bonnes conditions de jeu. En
réseau local, le ping est quasi inexistant puisqu’il est inférieur à 5 ms.
Sur Internet, le ping varie beaucoup
selon la méthode de connexion et la
distance du serveur. Retenez qu’il est
difficile de jouer au-delà de 100 de
ping, que les conditions sont bonnes
en dessous de 80 et excellentes en
dessous de 50 ms. Avec les
connexions ADSL modernes et
dégroupées, il n'est pas rare d'avoir
un ping entre 30 et 60 ms.
Il n'y a quoi voir l'engouement
pour certains jeux tel que
Wolfenstein ET sur Internet
pour comprendre l'intérêt du
jeu en réseau.
Les OS alternatifs et le réseau
Depuis le début de ce dossier, nous ne parlons
que de Windows XP puisqu'il s'agit, de loin, du
système d'exploitation le plus utilisé (notamment
parmi vous, lecteurs), mais comme nous l'avons
déjà évoqué, n'importe quel ordinateur peut être
relié à un réseau. Par exemple, un Apple Macintosh
ou un PC tournant sous Linux peuvent profiter des
avantages d'un réseau TCP/IP, se connecter à
Internet et partager des fichiers. Toutefois, chaque
OS ayant son propre système de partage, il n'est
pas toujours évident de s'en sortir. Sous MacOS
X, un OS qui a le vent en poupe, les réseaux
Windows sont gérés, si bien qu'il est possible
d'accéder à un partage Windows sous Mac assez
facilement (il suffit de cliquer sur le menu Aller et
de cliquer sur Se connecter au serveur). Dans le
même esprit, grâce à Samba, il est possible de
profiter d'un réseau Windows avec une machine
Linux. Vous n'aurez pas de mal à trouver de la
documentation à ce sujet en tapant « man samba »
sous votre Linux ou sur Internet.
Hardware magazine avril / mai 06
<51>
Dossier
RÉSEAUX
Partages et gestion des utilisateurs
i tout va bien, votre réseau est
désormais opérationnel à 100 %.
Quelles que soient les technologies utilisées, vos ordinateurs communiquent et il est temps d’apprendre à
en tirer profit. Voici l’un des sujets les
plus importants qui concerne le partage
des fichiers et des imprimantes. Autant
il était très facile mais aussi peu sécurisé de le faire sous Windows 9x, autant
les choses se sont quelque peu corsées depuis Windows 2000 et XP. Mode
d’emploi.
S
Même en désactivant
le "partage de fichiers
simple", un peu de
logique et le partage
de fichier n'est plus si
compliqué.
Si vous désirez partager un répertoire,
c'est-à-dire qu’il devienne visible et
lisible par les autres ordinateurs de votre
réseau, commencez par faire un clic
droit dessus et sélectionnez Partage et
sécurité. Par défaut, c’est la case Ne
pas partager ce dossier qui est cochée.
Dans notre cas, il faut cocher Partager
ce dossier et entrer un nom de partage.
Le nom de partage ne doit pas comporter d’espaces ou d’accents pour assurer
une bonne compatibilité avec les différents systèmes d’exploitation. Vous
pouvez par contre écrire ce que vous
souhaitez dans la ligne Commentaire.
En parcourant le réseau avec Windows
XP, vous verrez en premier lieu le com-
Lorsque les utilisateurs parcourent votre réseau, voici ce sur quoi ils tombent.
Les noms de partage suivi des commentaires.
mentaire puis, entre parenthèses, le
nom du partage. Il est donc conseillé de
mettre le nom vraiment explicite dans
Commentaire, par exemple « Films
DivX » et de rester simple pour le nom
du partage à proprement parler, par
exemple « DivX ». Vous pouvez choisir
de limiter le nombre d’utilisateurs qui
accèdent simultanément à ce répertoire
mais ça n’a pas vraiment d’intérêt pour
un petit réseau domestique. Par contre,
c’est très important, vous devez cliquer
sur le bouton Autorisations pour choisir
qui aura accès ou non à votre répertoire
partagé. Par défaut, le groupe d’utilisateurs Tout le monde a accès en lecture
au répertoire. Ça signifie que n’importe
qui peut entrer et voir votre répertoire
mais que personne ne peut ajouter du
contenu ou effacer des données. C’est
un bon choix par défaut. Vous pouvez
néanmoins personnaliser complètement
l’accès à vos partages en autorisant
telle personne à écrire ici, telle autre à
ne pas pouvoir accéder là. Vous êtes le
grand patron, du moins tant que vous
avez les droits d’administrateur sur la
machine. Si vous pensez que Tout le
monde est trop dangereux, vous pouvez
très bien utiliser le compte par défaut
Invité en lui attribuant un mot de passe.
En cas de doute, donnez le contrôle
Il faut régler les
autorisations
réseaux et NTFS
pour partager
ses fichiers.
Il faut bien penser à donner les autorisations souhaitées, pour le partage d'abord,
pour les fichiers ensuite (sur une partition NTFS).
<52>
Hardware magazine avril / mai 06
Imprimante pour tous
Pour partager une imprimante,
c’est encore plus simple.
Rendez-vous sur l’ordinateur
auquel est reliée l’imprimante à
partager et rendez-vous dans le
panneau de configuration des
imprimantes. Faites un clic droit
sur cette dernière, cliquez sur
Partager. Il n’y a qu’à lui donner
un nom et l’accès aux personnes
de votre choix en reprenant les
explications données ci-dessus.
Sachez qu'il existe sinon des
imprimantes réseau, c'est-à-dire des imprimantes intégrant une carte réseau et
qui fonctionnent de façon autonome. Elles peuvent être utilisées par de nombreux
utilisateurs sur le réseau, sans qu'aucun PC « maître » ne soit allumé. Au niveau
des périphériques réseau, notons qu'il existe également des boîtiers de disques
durs réseau, des caméras IP (pour la surveillance notamment) et des platines
DVD/DivX à brancher sur le réseau. Il n'est pas possible de partager un scanner
ou une webcam, en revanche.
total à Tout le monde pour être sûr que
votre partage est bel et bien actif, mais
ce n’est pas très prudent d’un point de
vue administration réseau. Vous pouvez
à présent passer par Favoris réseau, cliquez à gauche sur Voir les ordinateurs
du groupe de travail puis entrez dans
l’ordinateur de votre choix pour accéder
aux fichiers partagés.
NTFS = SÉCURITÉ
Attention, si vos disques durs sont formatés en NTFS, ne vous étonnez pas
que vous ne puissiez pas entrer comme
ça dans vos partages réseau. En effet,
le système de fichiers NTFS, par opposition à FAT32, gère les accès aux données par utilisateur. Par défaut, seul le
créateur d’un fichier et les administrateurs bénéficient d’un accès. Puisque
ces paramètres de sécurité ont la priorité, il est normal qu’un utilisateur réseau
ne puisse les voir même si le partage lui
en donnait le droit. Vous devez donc
attribuer les mêmes accès au dossier
au niveau sécurité NTFS que pour le
partage en lui-même. Pour se faire,
faites de nouveau un clic droit sur le
dossier à partager et cliquez sur
Partage et Sécurité. Dans la fenêtre qui
s’ouvre, vous avez déjà paramétré le
partage ; cliquez à présent sur l’onglet
Sécurité et attribuez les droits d’accès
aux mêmes personnes.
Windows XP est un système très puissant basé sur une bonne gestion des
utilisateurs. Il différencie parfaitement
les droits des utilisateurs et peut interdire l’accès aux données à quelqu’un qui
n’est pas autorisé. Lorsque vous installez Windows XP, plusieurs comptes sont
automatiquement créés. Le premier est
baptisé Administrateur. C’est pour celuici que l’installateur vous demande un
mot de passe à un moment donné.
Vous n’êtes pas censé avoir besoin
d’utiliser ce compte, mais il pourrait
vous servir en cas d’urgence.
L’administrateur peut tout faire sur la
machine, à manier avec précaution. Un
compte Invité est également créé par
défaut mais n’est pas activé. C’est le
compte qui est généralement utilisé
dans les réseaux pour accéder aux données sans mot de passe particulier ou
avec un mot de passe générique qui
n’est qu’une semi-protection. Enfin, à la
fin de l’installation, Windows XP vous
demande de saisir un ou plusieurs
nom(s) d’utilisateur(s). Le nom que vous
saisissez ici devient votre compte principal et il dispose des mêmes droits que
l’administrateur. Windows XP gère aussi
les groupes. Par défaut, tous les
membres d’un groupe héritent des
droits du groupe. Par exemple, si le
Même s'il fonctionne bien dans de nombreux cas, nous préférons désactiver le partage de
fichier simple de Windows XP pour être sur de ce que nous faisons.
groupe Administrateurs peut tout faire,
le groupe Utilisateurs ne peut pas installer certains logiciels considérés à risque.
Normalement, pour modifier des
comptes et/ou des mots de passe, il
faut se rendre dans le panneau de
configuration et utiliser l’outil Comptes
d’utilisateurs. Nous vous recommandons plutôt de faire un clic droit sur le
Poste de travail et de sélectionner
Gérer. Dans la fenêtre qui s’ouvre, vous
avez entre autres un accès aux
comptes utilisateurs et aux groupes.
Vous pouvez ici changer les mots de
passe mais aussi créer des comptes et
des groupes ainsi que modifier les propriétés de chacun. Attention, c’est un
outil très puissant, mais prenez garde à
ne pas scier la branche sur laquelle
vous êtes assis !
La notions d'utilisateurs et des droits qui leurs sont associés être primordial avec tous les systèmes d'exploitation modernes.
Hardware magazine avril / mai 06
<53>
Dossier
RÉSEAUX
ADSL
orsque vous souhaitez installer
l’ADSL, vous passez sûrement
par l’installation d’un kit de
connexion donné gracieusement par
votre fournisseur d’accès.
Contrairement à ce qu’indique celui-ci, il
est plutôt recommandé de ne pas s’en
servir. En effet, les kits de connexion ont
la fâcheuse tendance à installer tout et
n’importe quoi sur nos PC et à modifier
les paramètres réseau d’une façon dont
on se passerait bien. Rassurez-vous, il
est tout à fait possible de se connecter
à l’ADSL depuis Windows XP sans passer par un kit quelconque.
L
Les routeurs et
dérivés
(modem/routeurs,
modem/routeurs
avec wi-fi) sont
probablement les
appareils dont le prix
à le plus chuté ces
dernières années.
Pour commencer, il faut brancher son
modem. S’il est Ethernet, il faut le brancher directement sur une carte réseau (si
vous souhaitez aussi avoir un réseau
local Ethernet, alors il faudra utiliser
deux cartes). S’il est USB, branchez-le
et installez son pilote ; ce dernier est
généralement présent sur le CD du kit de
connexion ou disponible sur Internet…
encore faut-il avoir une connexion :)
Lorsque le modem est opérationnel,
allumez-le et vérifiez que vous avez bien
la synchro ADSL, preuve que vous pourrez vous connecter. Allez dans le menu
Démarrer puis cliquez sur Paramètres et
Connexions réseau. Dans le menu de
gauche, cliquez sur Créer une nouvelle
connexion. Une fenêtre d’introduction
apparaît, cliquez sur Suivant. Sur l’écran
suivant, c’est en français dans le texte,
sélectionnez Etablir une connexion à
Internet et validez. Ensuite, ça devient
intéressant, choisissez Configurer ma
connexion manuellement. Sur la page
suivante, c’est le second choix qui nous
intéresse, Se connecter en utilisant une
connexion large bande qui nécessite un
nom d’utilisateur et un mot de passe.
Vous pouvez ensuite choisir le nom de
votre connexion, ça n’a guère d’importance. Dans la page concernant le
numéro de téléphone, laissez la case
blanche et passez à l’écran d’après. Il
n’y a plus qu’à saisir vos identifiants
(nom d’utilisateur et mot de passe) pour
terminer la configuration. Laissez cochée
la case Activer le pare-feu de connexion
Internet pour cette connexion. C’est une
protection peu efficace, mais c’est toujours ça. Il n’y a plus qu’à valider pour
terminer la création de la connexion. Par
défaut, vous trouverez un raccourci sur
votre bureau. Servez-vous en pour vous
connecter !
Partager l'ADSL avec Windows
Votre réseau fonctionne et l’un de vos
PC est connecté à Internet. Pourquoi
ne pas partager cette connexion pour
que toute la famille en profite ? Il y a
quelques années, nous vous aurions
recommandé l’utilisation de logiciels
spécialisés comme Wingate ou
Winroute. Aujourd’hui, il est très facile
de partager une connexion puisque
c’est une fonctionnalité intégrée à
Windows. Apparu avec Windows 98
Seconde Edition, le partage est
vraiment efficace depuis Windows XP.
Rendez-vous dans le panneau de
configuration des connexions réseau
et faites un clic droit sur votre connexion
ADSL. Cliquez sur Propriété et une
fenêtre s’ouvre. Allez maintenant sur le
dernier onglet baptisé Avancé. En
dessous du pare-feu, vous pouvez voir
les paramètres permettant de partager
une connexion Internet. Il faut avant tout
<54>
Hardware magazine avril / mai 06
cocher la case Autoriser d’autres
utilisateurs du réseau à se connecter
via la connexion Internet de cet
ordinateur. Par défaut, Windows vous
prévient qu’il va utiliser d’autres
paramètres IP, en l’occurrence
192.168.0.1 pour la machine qui
bénéficie de la connexion. Vous pouvez
accepter et repasser tous les autres PC
en IP automatique pour que Windows
gère lui-même les adresses et ainsi le
partage. Toutefois, si vous désirez
profiter du partage de connexion
intégré, tout en utilisant les adresses IP
de votre choix, c’est possible. Après
que le partage a été activé, rendez-vous
dans les propriétés TCP-IP de la carte
réseau de votre PC connecté à Internet
et entrez les paramètres de votre choix.
Si vous optez pour cette seconde
solution, Windows ne pourra pas
détecter automatiquement le partage
de connexion depuis les autres
ordinateurs. Il faut alors éditer les
propriétés TCP-IP de toutes les autres
machines et entrer l’IP du premier
comme passerelle à chaque fois. Pour
les serveurs DNS, il faut entrer ceux du
fournisseur d’accès.
s’il venait à s’en rendre compte. Un routeur offre l’avantage de pouvoir maintenir la connexion Internet disponible à
toute heure du jour et de la nuit sans
qu’un PC en particulier reste allumé
non-stop.
Si le branchement du routeur n’a rien de
sorcier, il faut quand même le configurer.
Pour se faire, glissez le CD livré avec
dans votre lecteur. Un utilitaire doit en
principe vous aider à trouver le routeur
sur le réseau. Vous pouvez aussi vous
contenter de lire le mode d’emploi pour
connaître l’adresse IP par défaut. C’est
souvent 192.168.1.1. Une fois que vous
l’avez repéré, essayez d’entrer dedans
via un navigateur Web en tapant directement son adresse IP à la place d’un
nom de domaine. Il y a de grandes
chances pour qu’une fenêtre vous
demande un nom d’utilisateur et un mot
de passe. Il faut une nouvelle fois vous
reporter au mode d’emploi pour les
connaître. Lorsque vous arrivez sur la
Un minimum de paramètres techniques à connaître suffit à paramétrer un routeur pour son usage principal,
le partage de connexion.
Free propose une option routeur
avec la freebox, il suffit alors de
la brancher à un switch pour
relier plusieurs machines.
LE CONFORT DU ROUTEUR
Pour partager efficacement une
connexion Internet, en améliorant fortement la sécurité (contre les virus et les
attaques), un routeur est souhaitable.
S'ils étaient vendus des fortunes il y a
encore peu, ils sont aujourd'hui très
abordables, à partir de 50 . Le fonctionnement d’un routeur est assez
simple. Il dispose dirons-nous de deux
ports principaux, un port LAN et un port
WAN. Le port LAN est celui qui est relié
directement au réseau. Dans le cas d’un
switch intégré, le routeur bénéficie en
réalité de plusieurs ports LAN. De l’autre
côté, le port WAN accueille Internet, ou
plus exactement le modem. Vous me
direz, pourquoi ne pas brancher directement le modem sur une prise libre de
n’importe quel hub ou switch ? Pour
deux raisons. La première, c’est que si
une authentification est requise pour la
connexion, qui va s’en occuper ? Un
routeur le fait, pas un hub ou un switch.
La seconde, c’est que même si vous
pouvez vous connecter automatiquement sans passer par un login ou un mot
de passe (c’est souvent le cas pour
l’ADSL dégroupé ou le câble), il ne faut
surtout pas se brancher de la sorte sans
quoi tous vos PC vont essayer d’obtenir
une adresse IP publique ! Votre opérateur
vous bloquerait l’accès très rapidement
Hardware magazine avril / mai 06
<55>
Dossier
RÉSEAUX
Les ponts réseau : marier plusieurs technologies réseau
Windows XP a introduit une nouvelle
notion de réseau qui s’avère fort
intéressante, il s’agit des ponts réseau.
Un pont réseau permet de créer une
carte réseau virtuelle qui s’appuie sur
plusieurs cartes réseau physiques. Par
exemple, si votre PC principal est relié
d’un côté
à un autre PC en FireWire et de l’autre à
un réseau Ethernet, vous pouvez créer
un pont entre votre carte FireWire et votre
carte Ethernet. Ainsi, la carte réseau
virtuelle n’aura qu’une seule adresse IP
pour les deux cartes physiques, ce qui
permettra au réseau FireWire de
communiquer le plus simplement du
monde avec le réseau Ethernet. C’est
une solution très appréciable pour marier
différentes technologies de réseau. Pour
créer un pont réseau, rendez-vous dans
le panneau de configuration des
connexions réseau. Sélectionnez au
moins deux connexions puis faites un
clic droit. Choisissez Etablir un pont
réseau pour procéder à la création. Au
bout de quelques secondes, les cartes
principales sont déplacées et la
connexion principale devient le pont
réseau. Vous devez éditer les paramètres
TCP-IP de cette carte virtuelle comme
s’il s’agissait d’une carte normale.
Windows XP partage automatiquement
n’est pas le cas, vous devrez choisir
quelques options mais rassurez-vous,
tous les termes barbares ne sont pas à
connaître. En général, pour une
connexion ADSL, vous devez vous
connecter via PPPoE ou PPPoA. Si
vous êtes en dégroupé ou via le
câble, peut-être aurez-vous besoin
de spécifier une adresse IP fixe si
votre fournisseur vous en a donné
une. A présent, votre routeur est
configuré. Vous devez repasser sur les
PC pour spécifier l’IP du routeur
(192.168.1.254) comme passerelle et
DNS. Si jamais vous ne parvenez pas à
Si vous souhaitez
garder l'usage de
votre freebox/livebox/
neufbox/aolbox et ses
avantages, achetez un
routeur sans modem.
<56>
page de configuration du routeur,
commencez par modifier le login et le
mot de passe par un couple que vous
aurez moins de mal à retenir. Ensuite,
il faut modifier les paramètres TCP-IP
du routeur. Peut-être trop influencés
par le monde de l’entreprise, nous
vous conseillons de mettre l’IP
192.168.1.254 et le masque correspondant 255.255.255.0. Il n’y a pas besoin de
remplir les champs DNS sachant que
votre fournisseur d’accès les lui indiquera.
Redémarrez le routeur et connectez-vous
de nouveau via sa nouvelle IP.
Il faut maintenant paramétrer la
connexion Internet. En ayant pris le soin
de brancher le modem et de vérifier que
la diode de synchro ADSL est bien allumée sans clignoter, suivez les instructions à l’écran. Certains routeurs peuvent détecter automatiquement le mode
de connexion et ne vous demandent
que le login et le mot de passe. Si ce
Hardware magazine avril / mai 06
la connexion Internet présente sur l’une
des cartes vers l’autre. Ainsi, les PC
connectés en Wi-Fi Ad-Hoc ou en
FireWire pourront aussi profiter de la
connexion Internet via le port Ethernet
de votre PC principal, tant que celui-ci
est allumé.
afficher une page Internet, relancez l’assistant de connexion de Windows XP et
indiquez-lui que vous passez par une
connexion large bande toujours activée
en lui demandant de détecter automatiquement les paramètres. Dernière
option si les pages ne s’affichent toujours pas, essayez donc d’entrer le(s)
DNS de votre fournisseur d’accès directement. Les autres options d’un routeur
sont elles aussi passionnantes (NAT,
DNS Dynamique…) mais nous ne pouvons pas tout voir d'un coup, il faudrait
un hors-série pour aborder le réseau de
AàZ!
Bien que les modems modernes telle la Freebox proposent désormais des fonctions de routage,
un routeur à proprement parler est bien plus complet.
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Pratique
FX60 CONTRE PEE 955
5
GHz
EN DUAL
CORE !
Par : Thomas Olivaux
Comparatif et overclocking
des A64 FX-60 et PEE 955
<58>
Hardware magazine avril / mai 06
Dans un monde où l’argent n’existerait pas, nous serions
tous utilisateurs d’Athlon 64 FX et de Pentium Extreme
Edition. Le temps d’un rêve, voyez ce dont sont capables
les deux processeurs les plus puissants du marché.
n petit duel AMD contre Intel, ça vous
tente ? Ce jeu, qui peut sembler puéril
de prime abord, est né du fait que nos
deux constructeurs fétiches ont sorti
leur nouveau CPU haut de gamme à
seulement deux semaines d’intervalle,
c’était à Noël dernier. Chez AMD, la
nouvelle formule 1 est baptisée Athlon
64 FX-60 tandis que pour Intel, nous parlons de Pentium Extreme Edition 955. Nous
avons reçu ces deux bijoux en janvier…
quelques semaines de tests et d’overclocking
ont passé, voici notre verdict.
U
gique, le FX-60 est scrupuleusement identique
aux Athlon 64 X2, c’est vraiment un 4800+ dont
le coefficient multiplicateur est passé de 12 à 13.
D’un point de vue tarifaire, le FX-60 est annoncé
à 1 031 $ à sa sortie, le FX-57 « chutant » de
1 031 à 827 $, l’ancien prix du FX-55 qui est supprimé du catalogue. Ces prix ne sont donnés
qu’à titre indicatif ; dans la pratique, les rares
boutiques qui vendent des FX-57 ne les ont pas
encore affichés sous la barre des 900 ¤, celles,
encore plus rares, qui proposent le FX-60, réclament plus de 1 100 ¤ ! C’est du délire. A titre
indicatif, rappelons que le 4800+, le plus puissant Athlon 64 X2, ne coûte « que » 650 ¤.
65 NM, C’EST PARTI !
Intel innove un peu plus avec son Pentium
Extreme Edition 955. La série des processeurs
9xx du géant de Santa Clara est 100 % dual
core, comme les 8xx, mais nous sommes passés
du core Smithfield au Presler, en d’autres termes,
d’une gravure 90 nm à 65 nm seulement. Ce progrès technologique du procédé de fabrication
permet de monter en fréquence, de réduire la
température tout en améliorant les coûts de
production. L’architecture du Presler a tout
de même été améliorée, ce dernier comporte donc 376 millions de transistors alors
que le prédécesseur n’en avait « que »
230. Cela s’explique notamment du fait
que le cache L2 est passé d’un méga par
core à deux mégas. Pourtant, finesse de
gravure oblige, la superficie d’un Presler
n’est plus que de 162 mm2 tandis que le
Smithfield occupait 206 mm2. Notons que
contrairement au Smithfield, les deux cores
sont physiquement séparés sur le Presler, ça
signifie que sous la cartouche métallique, il y a
deux tout petits dies au lieu d’un gros. Pour
Intel, ça permet d’optimiser encore plus les
coûts de fabrication, les petits dies étant moins
chers à produire que les gros et surtout, si un die
se révèle défectueux, ce n’est pas le dual core
que l’on jette, mais seulement l’un des deux.
FX-60,
DU PROGRÈS ?
L’Athlon 64 FX-60 est le premier
Athlon 64 FX dual core. Il est cadencé à
2,6 GHz et embarque deux mégas de cache L2.
Nous nous interrogeons quant au fait qu’il s’agisse vraiment d’un progrès ou plutôt d’une récession. D’un côté, le plus gros Athlon 64 X2, le
4800+, tournait à 2,4 GHz, de l’autre, l’Athlon 64
FX-57, son prédécesseur, était déjà à 2,8 GHz.
Ceux qui s’attendaient, comme nous, à un FX-57
dual core seront donc déçus, il s’agit en fait de
deux FX-55 en un. D’un point de vue technolo-
Comme vous l’avez compris, le nouveau
Pentium Extreme Edition n’est pas un ancien
modèle auquel quelques MHz auraient été ajoutés, mais bien une véritable évolution. Elle ne se
limite pas d’ailleurs au changement de core. Intel
a également revu à la hausse la fréquence de
bus, qui passe de 200 à 266 MHz, soit de 800 à
1 066 MHz puisqu’il s’agit d’un bus « quad pumped ». Ce bus, déjà utilisé par deux précédents
Pentium 4 Extreme Edition en monocore, est
inédit pour le dual core. Rappelons que la bande
passante d’un tel bus est de 8,5 Go/s, ce qui
correspond précisément à ce dont est capable la
DDR2-533 dual channel. Sachant que les deux
cores se partagent le bus, c’est plutôt intéressant. Notons également la présence sur cette
série 9xx de la technologie VT d’Intel, pour
Virtual Technology. Avec un chipset 975x, VT
Hardware magazine avril / mai 06
<59>
Pratique
FX60 CONTRE PEE 955
3ds Max 8
Temps (s)
Athlon 64 3500+
1664
Pentium 4 660
1401
Athlon 64 FX-57
1348
Pentium D 950
1068
Athlon 64 X2 4600+
922
C’est la première fois que
nous passons la barrière
des 5 GHz sans utiliser de
refroidissement extrême.
Pentium EE 955
permet de faire fonctionner plusieurs
systèmes d’exploitation sur un seul PC.
Pour finir, parlons fréquences. Alors que
le plus véloce des Pentium D était jusqu’ici le 840 avec 3,2 GHz (une version
Extreme existait, fréquence identique),
les Pentium D 9xx atteignent 3,4 GHz
pour le 950, notre Extreme Edition 955
étant lui cadencé à 3,46 GHz. C’est
certes un progrès, mais il n’y a pas de
quoi sauter au plafond sachant que les
processeurs monocores de la marque
tournent à 3,8 GHz, et ce depuis plus
d’un an ! Le Pentium Extreme Edition
955 est annoncé à 999 $, sensiblement
le même tarif qu’un FX-60.
ÇA CHAUFFE TOUJOURS
Le nouveau
Pentium Extreme
Edition innove plus
que son concurrent,
mais sa faible
fréquence d’origine
ne lui confer pas
d’aussi bonnes
performances.
Chez Intel, depuis la sortie du core
Prescott, nous parlons systématiquement de problèmes de chauffe. Certes,
les choses se sont sensiblement améliorées avec les différentes évolutions
qu’a connues ce core, mais ça reste largement supérieur avec ce que propose
AMD où ce à quoi nous étions habitués
du temps des Pentium 4 Northwood. Le
Smithfield étant en quelque sorte un
Prescott dual core, les choses n’allaient
pas en s’arrangeant, mais le Presler
étant gravé en 65 nm, nous devrions
avoir du progrès. Verdict, c’est très sen-
847
Athlon 64 FX-60
842
A64 FX-60 3.0 GHz
735
PEE 955 4.65 GHz
649
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
1800
3ds Max est un logiciel de conception 3D qui exploite à merveille les PC multicores et/ou multiprocesseurs.
Ici, nous voyons clairement que les processeurs d’Intel sont très à l’aise, le Pentium 4 660 (3.6 GHz) étant plus prêt
d’un FX-57 que du 3500+ son concurrent, tandis que le Pentium Extreme Edition 955 talonne le FX-60.
Après overclocking, le PEE repasse devant, l’écart avec un A64 3500+ étant tout simplement énorme,
le 3500+ étant pourtant un processeur plutôt puissant.
siblement mieux, mais c’est encore
trop ! Le tableau ci-contre indique les
consommations électriques et les températures de nos machines de test,
identiques en tout point si ce n’est la
carte mère, une Asus A8N32-SLI Deluxe
(nForce4 SLI X16) pour AMD et une
Asus P5WD2-E Premium (975X) pour
Intel. Notez tout de même que le Presler
ne supporte pas encore les fonctions
d’économie d’énergie C1E et EIST, ce
qui explique le fait que la consommation
électrique au repos ne soit pas inférieure
à celle du Smithfield. Intel devrait corriger ce manque dans une seconde révision du Presler, d’ici l’été.
TOP + O/C = SUPERTOP
Avoir les processeurs les plus puissants
du monde ne suffit pas. Quand on a
une âme d’overclocker, qu’il s’agisse
d’un petit modèle ou d’un monstre, rien
n’y fait, il faut essayer d’en tirer le maximum ; c’est précisément ce que nous
avons fait. Le choix des deux cartes
mères Asus que nous avons utilisées
n’était pas anodin, les deux étant des
références en matière d’overclocking.
L’overclocking de l’Athlon 64 FX-60
nous laisse perplexe. Nous avons réussi
à le faire fonctionner de façon stable et
VirtualDub DivX 6.1
Temps (s)
Athlon 64 3500+
849
Pentium 4 660
717
Athlon 64 FX-57
703
Pentium D 950
587
Athlon 64 X2 4600+
531
Pentium EE 955
528
Athlon 64 FX-60
491
A64 FX-60 3.0 GHz
432
PEE 955 4.65 GHz
0
100
200
397
300
400
500
600
700
800
900
Nous avons ensuite encodé une vidéo en DivX 6.1 avec VirtualDub, DivX 6.1 étant justement un codec optimisé pour le
multithreads. Le FX-60 devant assez nettement le PEE955, mais les processeurs dual core s’n sortent tous bien par rapport
aux autres, même le tout puissant FX-57 semble largué. Une nouvelle fois, le PEE overclocké arrive largement en tête.
<60>
Hardware magazine avril / mai 06
Le premier Athlon 64 FX dual core n’est qu’un 4800+
qui a gagné 200 MHz, c’est un peu léger.
WinRAR 3.51
Temps (s)
Athlon 64 3500+
272
Athlon 64 X2 4600+
266
Pentium D 950
262
Pentium EE 955
Pentium 4 660
247
Athlon 64 FX-60
240
Athlon 64 FX-57
221
A64 FX-60 3.0 GHz
214
PEE 955 4.65 GHz
0
50
Nous ne sommes pas parvenu à faire mieux avec le FX-60 qu’avec le FX-57.
Partant de plus bas et en dual core, c’est déjà bien !
254
192
100
150
200
250
300
A l’opposé, le logiciel d’archivage WinRAR n’est pas du tout capable de profiter des CPU dualcore.
Du coup, c’est la puissance brute qui parle, le FX-57 étant en tête, derrière les CPU overclockés toutefois.
Chez Intel c’est pareil, le Pentium 4 660 devance le PEE955, beaucoup plus onéreux pourtant.
benchable à 3,0 GHz, ce qui est « bien
mais pas top ». En effet, 3,0 GHz d’AMD
en dual core ça fait déjà rêver, d’autant
que nous partons de 2,6 et non de
2,8 GHz comme c’était le cas avec le
FX-57. Néanmoins, alors que notre processeur était parfaitement stable à
3,0 GHz avec une très légère augmentation de tension (1,475 V), il n’a même
pas été possible de démarrer le PC (ni
boot de Windows ni même BIOS) à plus
de 3,0 GHz ! Un arrêt de la progression
si soudain et brutal semble anormal,
mais nous n’avons pas réussi à y remédier. Toutefois, nous étions déjà bloqués
autour de 3,0 GHz avec le FX-57, il
semble que la limite des processeurs
d’AMD soit située autour de cette fréquence tant que des solutions de refroidissement extrêmes ne sont pas utilisées. Verdict : 3,0 GHz, soit un peu plus
de 15 % de mieux que l’origine.
Le Pentium Extreme Edition 955 est
une
bombe
d’overclocking
en
revanche, comme c’est le cas pour
toute la gamme 9xx. De 3,46 GHz, nous
avons pu stabiliser le PC à 4,725 GHz
(1,525 V au lieu de 1,275) et même boo-
ter Windows le temps de quelques captures d’écran à plus de 5 GHz 1,6 V) !
En considérant la valeur stable et benchable, ça représente une augmentation de près de 37 %.
Précisons que nous avons utilisé un
ventirad hyperefficace dans le cas de
l’AMD (Titan Vanessa L-Type) et un
watercooling correct pour l’Intel
(Zalman Reserator 1+ amélioré par un
ventilateur de 30 cm pour refroidir la
tour) mais, contrairement à ce que nous
pourrions croire, la chaleur n’était pas
du tout un problème avec l’Athlon 64
FX tandis que le Pentium Extreme
Edition chauffait vraiment beaucoup,
même refroidi un peu mieux.
Le verdict final est visible sur les graphs
de la page suivante. En se référant aux
fréquences d’origine uniquement,
l’Athlon 64 FX-60 est plus performant
que le Pentium Extreme Edition 955.
Même si AMD s’approche de la limite
de sa technologie, Intel ne semble pas
pouvoir le rattraper. Toutefois, nous parlons régulièrement des limites de l’architecture Netburst des Pentium, mais
à voir le potentiel des derniers Prescott
et des nouveaux Presler, nous nous
demandons pourquoi Intel n’est pas en
mesure de sortir des processeurs plus
véloces ! Si la chaleur est mise de côté,
presque tous les Prescott et Presler
sont capables de tenir au-delà du seuil
des 4 GHz ! En parlant overclocking
justement, Intel réussit à repasser
devant AMD dans une majorité de
tests, nous avons là des performances
véritablement délirantes.
Malheureusement, aussi puissants
soient-ils, ces processeurs sont beaucoup trop chers. Les overclockers se
tourneront volontiers vers un Athlon 64
X2 4200+ qui pourra être overclocké en
FX-60 ou vers un Pentium D 930,
capable d’atteindre 4,0 GHz et plus
pour peu que l’on possède une bonne
carte mère, un refroidissement efficace
et, c’est important, une puissante alimentation électrique.
FarCry 1.33
FPS
Pentium D 950
75
Pentium 4 660
84
Athlon 64 3500+
87
Pentium EE 955
92
Athlon 64 X2 4600+
103
Athlon 64 FX-57
111
Athlon 64 FX-60
114
PEE 955 4.65 GHz
120
A64 FX-60 3.0 GHz
0
20
121
40
60
80
100
120
Nous avons terminé par un test ludique, Farcry 1.33 pour ne pas le citer.
Les processeurs AMD K8 sont traditionnellement devant les puces d’Intel
en la matière, c’est encore le cas aujourd’hui puisque le FX-60 explose
littéralement le PEE955. Même overclocké, le PEE s’incline pour la première fois.
Hardware magazine avril / mai 06
<61>
140
Pratique
BOÎTIER PASSIF
Zalman TNN300 :
le
boîtier
« zéro ventilo »
Par : David Guillaume
Comment refroidir passivement – sans aucun ventilateur – une configuration
moderne ? La réponse de Zalman à cette question est le TNN300, un boîtier
PCHC, petit et stylé, capable d’accueillir un PC (presque) dernier cri et de le faire
fonctionner en silence. Un tour de force qui nous a donné l’idée de concevoir
nous-mêmes une configuration 100 % passive, avec un budget plus limité.
tout seigneur tout honneur,
commençons par présenter le
Zalman TNN300. Trônant sur son
pied rotatif, il évoque une œuvre d’art.
Digne héritier du TNN500A, ce petit boîtier
est conçu pour faire fonctionner un PC
sans ventilateurs. Plusieurs stratégies
sont utilisées pour cela. Tout d’abord,
l’alimentation est intégrée à la porte
latérale, qui agit comme un radiateur. La surface de dissipation
est énorme, nettement supérieure à celle d’une alimentation fanless classique.
L’alimentation du TNN300
est donnée pour 350
watts. De l’autre côté
du boîtier, ainsi qu’à
l’arrière, se trouvent
des radiateurs. Ils
sont utilisés pour
évacuer la chaleur
produite par le processeur. Ce dernier
A
En bon boîtier Home
Cine, le TNN300 est fourni
avec une télécommande.
<62>
Hardware magazine avril / mai 06
Le TNN300 supporte les Athlon 64 jusqu’au 3500+, sans utiliser de ventilateurs.
est relié à la paroi latérale par six caloducs, et cette paroi est reliée au radiateur
arrière par trois caloducs. Le système peut
supporter un processeur ayant une dissi-
pation thermique de 70 watts, ce qui inclut
les Athlon 64 jusqu’au 3500+, les P4
Northwood (sur socket 478) jusqu’au
2.8C, et tous les Pentium 4M.
A l’avant, une plaque métallique sert à
évacuer la chaleur produite par la carte
graphique. Trois caloducs s’occupent
de transmettre la chaleur. Les cartes ATi
sont supportées jusqu’à la X700, et les
nVidia jusqu’à la GeForce 6600.
Suffisant pour un usage home ciné,
mais pas pour les joueurs. Résumons :
douze caloducs, quatre parois agissant
comme des radiateurs, est-ce suffisant
pour évacuer toute la chaleur ? Pas tout
à fait, car la carte graphique et le processeur ne sont pas les seuls éléments
qui produisent de la chaleur dans un
PC. Certains composants installés sur la
carte mère, comme le northbridge ou
les convertisseurs de tension alimentant
le processeur, nécessitent un système
de refroidissement. Zalman propose
donc une solution innovante, nom de
code ZM-RTB1. Il s’agit de petits plots
conducteurs de chaleur, avec un pad
thermique à chaque extrémité. On les
place à l’arrière de la carte mère, au
niveau des composants sensibles, et ils
transmettent la chaleur à la paroi du
boîtier. Astucieux !
Le TNN300 reçoit une carte mère
microATX, et peut embarquer deux
disques durs ainsi qu’un lecteur
Chaque surface libre a été utilisée pour mettre un radiateur !
optique. Le lecteur devra être noir, sous
peine de défigurer la façade. Un lecteur
de cartes mémoire multiformat est intégré au boîtier, tout comme un capteur
infrarouge, car le TNN300 est fourni
avec une télécommande iMon, ce qui
est cohérent avec ses ambitions de
PCHC.
Le pied du TNN300 lui permet de pivoter,
facilitant l’accès au lecteur multicartes.
UNE BONNE DOSE DE
PATIENCE…
Monter une configuration dans le
TNN300 nécessite de la patience.
Tout d’abord, on ouvre le boîtier et
l’on bloque sa porte avec une grosse vis prévue à cet effet. Détail agaçant, si cette vis se tord, on ne peut
plus fermer le boîtier. Vous l’aurez
deviné, la mésaventure nous est
arrivée, et nous avons eu bien du
mal à redresser la vis pour fermer la
porte. Deuxième étape, placer les
plots de refroidissement à l’arrière
de la carte mère, au niveau du northbridge et des mosfets qui convertissent le courant pour alimenter le
processeur. Le manuel étant plutôt
laconique à ce sujet, c’est à l’utilisateur de savoir identifier ces composants sur la carte mère. Une fois
la carte montée, on installe le bloc de
refroidissement sur le CPU. Il s’agit
d’un superbe élément en cuivre plaqué
or, qui sera surmonté d’un autre bloc en
aluminium anodisé bleu. On monte
ensuite les six caloducs, et on visse la
fixation. Ce n’est pas difficile, juste un
peu long. L’opération est similaire pour
la carte graphique, et nécessite de
démonter la plaque située à l’avant du
boîtier (maintenue par des vis à main,
ouf !). Rester à monter les unités de
stockage. On dévisse leur support, et
on monte le lecteur DVD, puis les
disques durs. Ceux-ci sont montés avec
des fixations souples, qui absorbent les
vibrations. Quand tout est installé, on
connecte les câbles d’alimentation, qui
sont amovibles pour faciliter le travail.
Hardware magazine avril / mai 06
<63>
Pratique
BOÎTIER PASSIF
L’étalage d’un bijoutier ? Non, une partie des éléments qui permettent au
TNN300 transférer la chaleur à ses parois en aluminium !
dû au disque dur est un
problème fréquent avec
les systèmes 100 % passifs, et Zalman a ici parfaitement réussi à le régler.
L’alimentation, quant à elle,
ne produit qu’un très léger sifflement, inaudible boîtier fermé.
Le PC ne se fait donc entendre que
lors des accès en lecture/écriture
sur le disque dur, qui produisent un
petit bruit de grattement. Un défaut
inévitable, et qui n’est pas bien grave
tant qu’on place le PC sous un bureau,
où il sera inaudible.
ment inaudible. Non seulement il n’y a
aucun bruit de ventilation (et pour
cause !), mais le boîtier ne transmet
aucune vibration à la table sur laquelle
nous l’avons placé. Le bourdonnement
Le montage aura duré plus d’une heure,
et sûrement nettement plus si vous
n’êtes pas encore familiarisés avec le
boîtier. Nous avons rencontré quelques
problèmes avec la première carte mère
que nous ayons installée dans le
TNN300, et les multiples montages et
démontages nous ont convaincus que
ce boîtier n’était vraiment pas fait pour
ceux qui changent leur matériel toutes
les semaines !
IL EST ALLUMÉ LÀ ?
Le disque dur étant la principale source
de bruit dans le TNN300, nous avons
utilisé un Seagate 7200.8 de 400 Go.
Ce disque est très discret, surtout lorsqu’il est installé sur les fixations souples
du boîtier Zalman. La carte mère, une
Asus A8N-VM, est dotée d’un radiateur
de northbridge passif. Le résultat est
sidérant, puisque le PC s’avère totale-
<64>
Hardware magazine avril / mai 06
Rarement un montage de PC fut si fastidieux !
Le silence se fait-il au prix d’une température trop élevée ? Pour le savoir, nous
avons fait subir un traitement de choc à
notre configuration : douze heures de
CPUBurn ! Une épreuve qu’aucun processeur ne subit dans des conditions
d’utilisation normale. Il était toutefois
nécessaire de faire durer longtemps le
test, car la température met beaucoup
de temps à se stabiliser dans le
TNN300. Cette inertie est due à la grande quantité de métal qui intervient dans
Trois caloducs sont alloués à la carte graphique.
Le disque dur n’est pas oublié : des fixations
antivibrations réduisent les bourdonnements.
on recommandera d’utiliser un disque
dur qui ne chauffe pas trop. Les
Samsung Spinpoint viennent à l’esprit,
car ils combinent basse température de
fonctionnement et très faible niveau
sonore.
Comment refroidir les mosfets lorsqu’aucun ventilateur n’est présent dans le boîtier ? Zalman propose sa solution.
la dissipation de la chaleur. Après nos
douze heures de test, la température
CPU reste raisonnable : 64 °C.
Considérant qu’aucun ventilateur n’est
entré en jeu dans le refroidissement,
c’est une superbe performance. Les
parois du TNN300 sont tièdes, mais
tout donne à penser qu’il aurait pu supporter une charge plus importante.
Même chose pour la carte graphique.
La X700 Pro que nous avons utilisée n’a
pas dépassé les 60 °C de température
GPU, même sous 3DMark05. Seule
ombre au tableau, la température du
disque dur : 55 °C. C’est élevé, d’autant
que, lui, n’était pas sollicité. Du coup,
Peut-on recommander le TNN300 ?
Assurément oui. Il ne s’agit pas que d’un
coup marketing de la part de Zalman,
mais bien d’un produit fonctionnel, qui
permet de réaliser une configuration
home cinéma inaudible. Le tarif, hélas, le
rend inabordable pour le commun des
mortels. On en est donc réduit à rêver du
jour où ce genre de boîtier sera devenu
la norme, et sera accessible à tous pour
un prix raisonnable.
Zalman TNN300
Emplacements 3,5" : 2 (internes uniquement)
Emplacements 5,25" : 1
Dimensions : 33 cm (longueur) x 23 cm (largeur) x 47 cm (hauteur)
Poids : 14,74 kg
Alimentation : 350 W
Prix : 749 ¤
c’est 100 % passif, et ça marche !
le look étonnant
la qualité de fabrication
le prix prohibitif
le montage laborieux
la température disque dur
Hardware magazine avril / mai 06
<65>
Pratique
BOÎTIER PASSIF
Notre
configuration passive
Sept cent cinquante euros… Est-ce là le prix du silence ?
Le TNN300 a beau avoir bien des qualités, on aimerait que le refroidissement passif
soit un peu plus accessible. Nous avons donc tenté de monter un PC 100 % fanless,
avec un budget serré. Pour 250 ¤ d’accessoires, le silence est-il à votre portée ?
e ventirad d’origine AMD ronronne sur l’Athlon 64 3500+,
tandis qu’un peu plus haut,
une alimentation no name brasse des
litres d’air chaque minute… La configuration de départ que nous avons sélectionnée était tout sauf silencieuse ! Une
fois équipée d’éléments fanless et d’un
système de suspension pour disques
durs, elle ne fait plus un bruit (ou si
peu). Comment cela est-il possible ?
Tout d’abord, nous n’avons pas choisi
ce PC au hasard, car tous les ordinateurs ne peuvent pas fonctionner de
façon passive. Les deux principaux
points bloquant sont le processeur et la
carte graphique. Ces deux éléments
doivent avoir une dissipation thermique
raisonnable si l’on veut espérer les
refroidir sans ventilateurs. Dans le
domaine de la dissipation thermique,
L
les processeurs recommandables sont
les Athlon 64 et les Pentium 4C, ceux
de l’ancienne génération sur socket
478. Tous deux offrent un bon rapport
performances/dissipation thermique,
avec un avantage pour l’Athlon 64.
C’est d’autant plus vrai que l’Athlon 64
est capable de réduire notablement sa
dissipation thermique grâce au
Cool’n’Quiet. Nous éliminerons les
Pentium 4 M, destinés aux ordinateurs
portables : ils chauffent très peu, mais
le socket 479 est boudé par les fabricants de radiateurs alternatifs. Le marché du P4 M pour PC de bureau étant
minuscule, il ne faut pas s’attendre à ce
que cette situation change de sitôt.
THERMALRIGHT, SCYTHE ET
NOCTUA LIVRENT BATAILLE
Du côté des cartes graphiques, il devient
difficile d’obtenir un refroidissement passif
au-delà de la Radeon X700 ou de la
GeForce 6600. Certains fabricants proposent des cartes très puissantes refroidies
passivement, mais elles comptent trop sur
le flux d’air déjà présent dans le boîtier
pour fonctionner correctement. Dans une
configuration passive, elles ne tiendraient
sûrement pas bien longtemps. Nous
avons donc choisi cette configuration
parce qu’elle était équipée d’un Athlon 64
3500+ et d’une X700 Pro, elle se prêtait
donc bien au jeu.
Zéro ventilateur !
Pour trois fois moins cher qu’un
TNN300, à quels résultats peuton s’attendre ?
<66>
Hardware magazine avril / mai 06
Après avoir sélectionné tous les éléments
permettant un refroidissement passif, il
restait un dilemme : quel radiateur pour le
processeur ? En effet, plusieurs produits
nous semblaient être de bons candidats.
Le Thermalright HR-01 tout d’abord, qui
est prévu et optimisé pour le refroidissement passif. Le Scythe Ninja ensuite, qui a
la réputation d’être un excellent radiateur
dans les situations où le flux d’air est
faible. Le Noctua NH-U12 enfin, un radiateur massif qui fait pas mal parler de lui en
ce moment, grâce à des performances
redoutables. Nous les avons donc tous
essayés un par un, et ils ont fait parler la
poudre. Le résultat est inquiétant, car bien
que ces trois produits soient excellents, ils
ont le plus grand mal à refroidir notre processeur sans ventilateurs. La température
reste raisonnable tant que l’on se contente
de tâches bureautiques, mais une forte
charge (simulée avec CPUBurn) la fait
grimper au-delà de 80 °C ! Un net avantage apparaît alors pour le Scythe Ninja, qui
plafonne à huit degrés de moins que les
deux autres. C’est donc le Ninja que nous
avons adopté pour cette configuration. On
peut toutefois dire qu’aucun de ces radiateurs ne permet d’exploiter l’Athlon 64
3500+ au maximum de ses performances,
car une température aussi élevée n’est
pas bonne pour le matériel. Pour un usage
PCHC, un tel refroidissement conviendrait, mais pas question de se lancer dans
une grande session de World Of Warcraft.
LES MOSFETS SE REBELLENT
Les problèmes ne s’arrêtent pas là. En
effet, la carte mère que nous avons utilisée est dotée d’un capteur de température au niveau des mosfets qui délivrent
le vcore au processeur. Lors de ces tests,
il indiquait une température d’environ 80
°C. C’est la température d’alerte préprogrammée dans le logiciel Abit EQ, ce qui
n’est pas très bon signe… A vrai dire,
nous nous y attendions un peu, car ces
composants ne bénéficient même pas
d’un radiateur, et le fait de laisser stagner
de l’air chaud autour d’eux ne pouvait
qu’avoir des conséquences négatives.
C’est pour cela que le Zalman TNN300
est fourni avec des plots conducteurs de
chaleur à placer derrière la carte mère.
Comme le P150 n’est pas conçu pour
agir comme un radiateur géant, nous
avons dû nous habituer à ces températures élevées. Elles n’empêchent pas le
PC de fonctionner, puisque nous avons
fait tourner CPUBurn deux heures de
suite sans constater de problèmes.
Les températures que nous avons relevées n’étant tout de même pas très
satisfaisantes, nous avons dû en arriver
à ce que nous voulions éviter : ajouter
un ventilateur. Comme il n’était pas
question d’ajouter une turbine dans ce
PC presque inaudible, nous avons
sélectionné un ventilateur au débit
presque symbolique. Un Acoustifan,
ventilateur 120 mm à faible débit, que
nous avons branché sur un Zalman
Fanmate réglé à son minimum pour
obtenir une vitesse de rotation extrêmement basse. Le flux d’air produit se sent
à peine lorsqu’on passe la main autour
du radiateur, et le niveau sonore du PC
semble ne pas être augmenté. Pourtant,
Accessoire northbridge :
en termes de température, le résultat
s’avère effarant ! Une chute de vingt
degrés, qui vient confirmer notre intuition : une faible ventilation est nettement
préférable à une absence totale de ventilation. Mieux encore, les mosfets ont
retrouvé des températures raisonnables,
alors même que le ventilateur ne souffle
pas vraiment dans leur direction.
Est-il possible de monter un PC totalement passif avec des éléments
modernes et un budget réduit ? Oui,
Zalman ZM-NB47J (5 ¤)
e ZM-NB47J nous a toujours surpris par ses
performances. Ce radiateur passif est capable de
rivaliser avec certains radiateurs ventilés d’origine,
allant même parfois jusqu’à faire mieux qu’eux ! Si votre carte
mère n’est pas dotée d’un radiateur passif sur le northbridge,
c’est le remplaçant idéal. Attention toutefois aux northbridges
intégrant une partie graphique (ils chauffent trop pour le ZMNB47J), ainsi qu’au nForce4 qui chauffe énormément. Ce n’est
pas pour rien que les fabricants de cartes mères utilisent des
L
Accessoire disque dur :
e n’est pas le tout de vouloir supprimer tous les
ventilateurs, il faut aussi supprimer les vibrations du
disque dur ! Sans cela, vous n’entendrez plus que lui.
L’accessoire le plus efficace que nous ayons testé dans ce domaine
est le Sunbeam HDD Silencer, qui permet de suspendre le disque
avec des élastiques en caoutchouc. Son défaut : il fait augmenter
la température du disque, car il n’y a plus de contact avec le boîtier.
Une solution ? Le Zalman ZM-2HC2, qui permet de fixer le disque
dur avec des attaches en caoutchouc et agit comme un radiateur.
Encore plus efficaces, les Silentmaxx HD Dämmung et Scythe
SBX-1000 englobent le disque dur et aide au refroidissement, tout
en réduisant le bruit. Ils ont pour principal défaut de coûter cher, il
faut compter une cinquantaine d’euros. Quant à notre configuration,
nous avons choisi de lui offrir un boîtier Antec P150 : il intègre un
système équivalant au Sunbeam HDD Silencer, et en plus il est
photogénique ! Rien ne nous y obligeait cependant, car le boîtier
n’a pas une grande influence sur la qualité du refroidissement tant
qu’on n’emploie pas de ventilateurs et qu’on le laisse ouvert.
Etasis ENF-300 (129 ¤)
’est une des alimentations fanless les moins chères
du marché, et nous l’avions sous la main au moment
de réaliser ce dossier ! Une Fortron Zen aurait aussi
bien fait l’affaire, et elle coûte un peu moins cher. Une
configuration 100 % passive ne peut pas être trop gourmande
en puissance, car elle produirait alors beaucoup de chaleur. Une
C
Accessoire carte graphique :
i vous voulez du passif, le ZM80D-HP est fait pour
votre carte graphique. Zalman explique qu’un
ventilateur de boîtier est nécessaire pour l’utiliser, et
c’est une recommandation très raisonnable. En pratique, le
ZM80H-HP saura dissiper la chaleur produite par une carte
graphique pas trop puissante, tant qu’on laisse le boîtier ouvert.
S
systèmes de refroidissement à caloducs sur ce chipset ! Pour
ne rien vous cacher, nous avons fait tourner pendant plusieurs
semaines une carte mère nForce4 avec un ZM-NB47J, sans
constater de dysfonctionnements. Ce n’est pas pour autant que
nous vous le recommandons, ou alors à vos risques et périls,
et avec un bon refroidissement autour ! Pour notre configuration
passive, le problème ne s’est pas posé puisque la carte mère
Abit AN8-32x intègre un système de refroidissement passif à
caloducs pour le northbridge.
Sunbeam HDD Silencer (10 ¤)
C
Alimentation :
sans aucun doute. Mais pour exploiter
convenablement les performances de sa
machine, avoir un PC fiable et un niveau
sonore au plus bas, ce n’est pas la
meilleure solution. On préférera choisir
de bons radiateurs, et les associer à des
ventilateurs à très faible débit. Un pour le
processeur, et un autre pour le boîtier (à
moins de le laisser ouvert comme nous
l’avons fait). Les autres éléments, s’ils ont
été choisis de façon à ne pas dégager
trop de chaleur, pourront se passer de
refroidissement actif.
alimentation passive de faible puissance sera donc parfaitement
suffisante pour notre configuration aux caractéristiques
modestes. Plus chères, les alimentations Yesico dotées du
système TMS peuvent déclencher le fonctionnement d’un
ventilateur de boîtier au-delà d’une certaine température interne.
Pratique pour limiter les risques.
Zalman ZM80D-HP (30 ¤)
Boîtier fermé, une configuration passive se transformerait de
toute façon rapidement en four… Dans notre configuration, la
carte graphique est une X700 Pro de marque GeCube qui intègre
un radiateur passif d’origine. Quand on monte une configuration
en partant de zéro, choisir un tel produit est encore la meilleure
façon d’avoir le silence.
Hardware magazine avril / mai 06
<67>
Pratique
BOÎTIER PASSIF
Température mosfets
Température CPU
Nuisances sonores
Noctua NH-12
Thermalright HR-01
Scythe Ninja
Scythe Ninja +
ventilateur
30
40
50
60
70
80
90
°c
Des trois radiateurs, le Scythe Ninja est le seul qui sorte du lot en refroidissement passif. Reste que les performances sont insuffisantes pour qu’on puisse le laisser fonctionner sans ventilateurs
en toute sécurité. Une fois un ventilateur à très faible débit ajouté, les performances deviennent parfaitement acceptables, alors que le niveau sonore n’a pas notablement changé.
Questions/réponses
Le refroidissement passif est amené à être de plus en
plus présent dans les PC. Vrai
C’est du moins le pari que nous faisons. Tout d’abord, les utilisateurs
deviennent de plus en plus exigeants quant au niveau sonore de leurs
machines, et les constructeurs le savent. Deuxième raison : le matériel
informatique est amené à consommer de moins en moins d’énergie,
pour des raisons d’économie autant que d’écologie. Qui dit
consommation plus faible dit aussi dissipation thermique réduite, ce
qui facilitera le refroidissement passif. Les prochains processeurs Intel
dérivés du Pentium M seront sûrement d’excellents candidats au
refroidissement passif.
Un PC refroidit passivement produit plus de chaleur. Faux
Un boîtier comme le TNN300 de Zalman évoque immanquablement
l’image d’un radiateur. Ce n’est pas pour autant qu’il produit plus de
chaleur ! Lorsqu’on n’emploie pas de ventilateurs, la chaleur a tendance
à stagner là où elle est dégagée, c’est pourquoi la température des
composants augmente. Mais la quantité de chaleur produite reste la
même, elle est juste évacuée plus difficilement. Un boîtier moins ventilé
ne fera donc pas chauffer la pièce plus qu’un autre, même s’il
ressemble à un radiateur.
Un PC sans ventilateurs sera parfaitement silencieux. Faux
Rien à faire, il est impossible de monter un PC parfaitement silencieux !
Non seulement les plateaux des disques durs font du bruit en tournant,
mais les composants électroniques peuvent émettre de petits
<68>
Hardware magazine avril / mai 06
sifflements, audibles si l’on se place à quelques centimètres de
l’alimentation ou de la carte mère. En pratique, on peut néanmoins
concevoir un PC inaudible dans des conditions d’utilisation normale.
Le TNN300, avec ses parois épaisses qui absorbent les sifflements
et son système de fixation souple pour disques durs, s’avère inaudible
lorsqu’il est placé sous un bureau. Notre configuration « maison » se
débrouille bien aussi, même si le côté du boîtier reste ouvert. Placée
à nos pieds, elle se faisait vite oublier.
En n’utilisant que des éléments passifs, on peut concevoir
un PC 100 % fanless. Vrai mais...
CPU, alimentation, northbridge ou carte graphique, tous peuvent être
refroidis passivement. Il est donc tentant d’associer tous les produits
passifs dans une configuration, afin d’obtenir un ordinateur totalement
silencieux. Nous vous le déconseillons ! La meilleure recette pour
monter un PC silencieux est d’utiliser ces produits « passifs », et de
les associer à des ventilateurs à très faible débit. Deux raisons à cela.
Tout d’abord, le gain en refroidissement sera énorme, alors même que
le ventilateur sera inaudible. Il est difficile de conserver des
températures raisonnables avec un refroidissement 100 % passif,
comme nous l’avons vu lors de nos tests. Ensuite, l’absence totale
de ventilateurs dans la configuration peut entraîner des surchauffes
localisées. Le TNN300 prend ce problème en compte, et propose une
solution innovante (les petits plots conducteurs de chaleur placés à
l’arrière de la carte mère). Avec un autre boîtier, ces surchauffes
pourraient entraîner des dysfonctionnements.
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❑ Chèque bancaire ou postal (à l’ordre de Tech-Age)
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Expire fin :
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(Les Ebooks sont des fichiers PDF
optimisés pour un affichage écran)
/
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Tarif valable pour la France métropolitaine uniquement. En application de la loi informatique et libertés
du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux données vous concernant.
Comprendre
ACCÈS PC
COMMENT
BIEN PROTÉGER
L’ACCÈS À SON PC ?
Par : Manuel Da Costa
Nous sommes nombreux à protéger un PC grâce à un pare-feu, un
antivirus, un antispyware ou encore tout type de logiciel antihacker.
Mais le milieu familial foisonne de dangers pour nos PC en termes de
confidentialité ou de permissivité. Voici nos meilleurs conseils et
astuces afin de contrôler l’accès au PC, à internet et aux fichiers pour
chaque utilisateur.
i une protection pare-feu peut sembler efficace contre un grand
nombre de dangers extérieurs, ce
procédé montre ses limites contre certains
utilisateurs avancés chevronnés. Pire encore,
le pare-feu devient complètement inutile de
l’intérieur car n’importe quel membre de votre
foyer utilisant votre PC peut provoquer des
S
Rien de tel qu’un module
USB biométrique pour
contrôler l’accès d’un PC,
comme ici avec le
Taktook de Zalix
(http://www.zalix.fr/).
dommages irréparables. Si vous ne prenez
pas les bonnes précautions, il est possible à
n’importe quel utilisateur de modifier la base
de registres ou d’accéder à vos documents
personnels (correspondance e-mails, documents, photos, sites Internet visités, historique de vos conversations MSN, etc.), mais
aussi de modifier vos paramètres personnels
(jeux, Internet, Outlook, programmes, etc.),
d’installer des programmes indésirables, d’effacer ou d’endommager vos fichiers, de planter complètement le système en modifiant
des fichiers sensibles ou en installant des programmes ou pilotes corrompus imposant
finalement la réinstallation complète de
Windows. Nous ne dévoilerons pas toutes les
actions pouvant être néfastes, mais il existe
de nombreux outils et options sous Windows
XP pour mieux sécuriser votre PC et assurer
la confidentialité de vos données.
LES COMPTES UTILISATEURS
Il existe trois types de comptes utilisateurs
sous Windows XP : le compte administrateur, limité et l’utilisateur limité.
Que ce soit lors de l’installation de
Windows XP ou lors de la création d’un
compte utilisateur supplémentaire, ce
compte possède par défaut les droits
<70>
Hardware magazine avril / mai 06
d’administrateur. Il est alors possible de
tout faire ou presque : personnalisation de
l’environnement Windows, répertoire personnel Mes documents et utilisation d’un
mot de passe afin d’en protéger le contenu, installation de matériels et programmes, création/suppression et modification d’autres comptes utilisateurs.
Le compte utilisateur « limité » ne permet
quant à lui aucune action ou presque. Il
n’est en effet possible que de créer, modifier ou supprimer vos mots de passe, de
changer votre avatar ou de modifier l’apparence du bureau. Tout comme le compte « invité » qui, à la différence, permet à
n’importe qui d’ouvrir une session. Ce
dernier type de compte peut être désactivé pour restreindre l’accès à votre PC.
La création d’un nouveau compte est
assez simple et nécessite d’avoir les droits
administrateur. Il suffit pour cela de vous
rendre dans le panneau de configuration
et de cliquer sur Créer un nouveau compte. Vous n’aurez plus qu’à choisir le nom,
le type de compte (administrateur ou limité) avant de cliquer sur Créer un compte.
C’est également via cet onglet : Comptes
d’utilisateurs que vous pourrez librement
définir un mot de passe qui sera demandé
à chaque ouverture de session.
La création ou modification d’un compte utilisateur s’effectue directement via le panneau de configuration
et l’option Comptes d’utilisateurs.
GÉRER LES PERMISSIONS
Windows XP propose le choix entre deux
systèmes de fichiers : FAT32 et NTFS.
Hormis une meilleure gestion des disques
durs de grande capacité, le système NTFS
est tourné vers la sécurité et montre
d’autres avantages : gestion des droits
d’utilisateur, gestion des permissions, active directory (surveillance et contrôle des
ressources réseau), cryptage des fichiers,
enregistrement des activités du disque dur
(facilite la restauration et récupération du
système), etc. Pour contrôler et sécuriser
au maximum l’accès à votre PC, l’utilisation du système de fichiers NTFS est
incontournable. Néanmoins, si vous utilisez encore le FAT32, il est facile de convertir votre disque au format NTFS sans aucune perte de données. Par mesure de
sécurité, il reste préférable d’effectuer une
sauvegarde auparavant.
Saisissez la commande « cmd » dans la
zone de texte Exécuter (disponible dans le
menu Démarrer), ce qui a pour effet d’ouvrir
une fenêtre invite de commandes. Fermez
tous les programmes tournant en tâche de
fond et saisissez la commande C :/FS :
NTFS, la lettre C correspondant à la partition que vous souhaitez convertir.
Pour gérer les permissions, vous devez
passer par l’onglet Sécurité qui se trouve
dans les propriétés de chaque dossier (clic
droit puis Propriétés) et cliquer sur les paramètres avancés. Pour étendre le niveau de
sécurité, décochez la case Hérite de l’objet
parent… et cliquez sur le bouton Copier
avant de revenir dans l’onglet Sécurité. Les
noms d’utilisateurs s’affichent et il suffit de
sélectionner les autorisations ou les refus
pour chaque utilisateur. Répétez cette opération pour chaque dossier dont vous souhaitez restreindre l’accès.
La gestion des autorisations pour chacun des dossiers s’effectue via les
propriétés et l’onglet Sécurité accessible à l’aide d’un clic droit.
Afficher l’onglet de sécurité
sous XP Pro et version Familiale
Si l’onglet de sécurité ne s’affiche pas par défaut
sous XP Pro, ouvrez tout simplement l’explorateur
et ouvrez l’onglet Affichage (Outils > Options des
dossiers). Décochez la case Utiliser le partage de
fichiers simple et appliquez le changement avant
de refermer la fenêtre.
Sous Windows XP version Familiale, l’onglet
Sécurité n’est pas installé. Pour ajouter cette
fonctionnalité, téléchargez le programme Security
Configuration Manager sur le site de Microsoft
(ftp://ftp.microsoft.com/ bussys/winnt/winntpublic/tools/scm/scesp4i.exe) et exécutez le fichier
scesp4i.exe. Choisissez le répertoire pour
décompresser l’archive. Ouvrez ce répertoire et
d’un clic droit sur le fichier setup.inf, choisissez la commande Installer. Lorsque Windows
vous demande de confirmer le remplacement du fichier esent.dll, répondez non. L’onglet
Sécurité apparaît désormais.
Par mesure de sécurité, il est préférable de supprimer le groupe d’utilisateurs
Tout le monde.
DEMANDER UN MOT DE PASSE
AU DÉMARRAGE DE WINDOWS XP
Si vous n’avez pas protégé votre compte utilisateur avec droit d’administrateur, nous ne
pouvons que trop vous conseiller de le faire.
Cela permettra d’en restreindre l’accès.
Malheureusement, pour ceux qui ne le
savent pas, il est possible de contourner
cette protection avec une facilité déconcertante. Comment ? Tout simplement en redémarrant le PC en mode sans échec qui propose un compte Administrateur (dissimulé
lors du démarrage normal de Windows)
Hardware magazine avril / mai 06
<71>
Comprendre
ACCÈS PC
Si vos données sont cryptées
via l’EFS, la suppression du
compte utilisateur associé
vous interdira tout accès aux
données protégées.
pour ouvrir une session en plus de votre
compte utilisateur disposant lui aussi
des mêmes droits d’administrateur.
Pour rappel, le mode sans échec vous
permet d’initialiser Windows avec les
services minimums. C'est-à-dire sans
les pilotes matériels, et sans les programmes chargés habituellement lors
du démarrage (antivirus, etc.). Ce mode
est spécialement prévu pour désactiver
ou désinstaller des programmes, services ou pilotes matériels posant des
problèmes d’instabilité système et éviter que des fichiers ne soient chargés
en mémoire.
Même le réseau, ainsi qu’Internet, est
désactivé. Sans entrer davantage dans
des détails plus techniques, on peut
dire que c’est une zone dédiée à la
maintenance.
Il convient donc de protéger ce compte
administrateur dédié au mode sans
échec par un mot de passe si vous ne
l’avez pas déjà fait lors de l’installation
de Windows XP. La création du mot de
passe se fait de la même façon que
pour un compte utilisateur.
Windows 2k et XP intègrent un système de
cryptage nommé EFS permettant de protéger
les dossiers de votre choix.
Catastrophe, j’ai oublié
mon mot de passe administrateur !
Basé sur un environnement Linux bootable, l’outil Offline NT Password & Registry Editor permet de modifier
les mots de passe d’un système Windows NT, 2k et XP.
Si cela peut sembler a priori rare, il existe des outils permettant de supprimer ou
modifier le mot de passe administrateur. Nous ne citerons pas tous les logiciels
ici, mais la plupart des CD/DVD de secours Linux en sont capables ainsi que
l’utilitaire Windows Password Recovery (http://www.loginrecovery.com/) ou encore
Offline NT Password & Registry editor (http://home.eunet.no/~pnordahl/ntpasswd/)
fonctionnant sous Windows NT, 2k et XP.
Ce dernier se présente sous la forme d’un disque bootable permettant de modifier
le mot de passe contenu dans le fichier SAM de Windows. Toutefois, celui-ci ne
fonctionnera que si votre système de fichiers est le NTFS et il présente en plus
l’inconvénient de rendre tous les fichiers que vous aurez protégés par EFS
(Encrypting File System) définitivement inaccessibles. À moins que vous ne vous
rappeliez du mot de passe ultérieurement.
Mais si ces outils sont initialement prévus pour dépanner un utilisateur et éviter
une perte de données irrémédiable, ils peuvent être utilisés pour passer outre
vos mots de passe et accéder ainsi à vos données. Dans le deuxième cas, la
désactivation des options de démarrage PC à partir d’un CD/DVD, d’une disquette
et d’un support amovible reste insuffisante. Prévoyez la mise en place d’un mot
de passe pour restreindre l’accès aux paramètres du BIOS, mais également un
système physique de fermeture de la porte latérale de votre boîtier PC. Car il
suffit en effet de réinitialiser le BIOS manuellement à l’aide du jumper de la carte
mère ou plus simplement en enlevant la pile quelques secondes pour supprimer
ce mot de passe.
Avant toute modification de la base de registre,
pensez à effectuer une sauvegarde.
CRYPTER VOS DOCUMENTS
Dans le but de renforcer la sécurité,
Windows XP (mais aussi Windows 2000
et 2003 server) intègre un système de
cryptage au système de fichiers NTFS
qui se nomme EFS (Encrypting File
System). La mise en place de ce cryptage est très simple. Ouvrez les propriétés du répertoire ou dossier à protéger
(clic droit) puis cliquez sur le bouton
Avancés.
Cochez la case Crypter le contenu pour
sécuriser les données et appliquez les
changements. Terminez en indiquant si
vous souhaitez appliquer le cryptage
<72>
Hardware magazine avril / mai 06
EFS à ce seul dossier ou à son
ensemble (dossier, ensemble de sousdossiers, fichiers).
L’inconvénient majeur du système EFS
est qu’il dépend entièrement du compte
utilisateur auquel il est rattaché. Il suffit
donc d’oublier son mot de passe et de
le remplacer par un autre à l’aide des
utilitaires cités plus haut pour ne plus
avoir accès à vos données encryptées.
Mais une simple suppression de compte utilisateur suffit également.
Pour éviter ce genre de désagréments,
il faut donc sauvegarder sa clé privée
par sécurité.
Ouvrez pour cela le menu Démarrer, cliquez sur Exécuter puis saisissez « mmc »
(Microsoft Management Console) avant
de valider. Ouvrez la fenêtre déroulante
Fichier, sélectionnez Ajouter/supprimer
un composant logiciel enfichable puis cliquez sur Ajouter pour choisir Certificats
avant de valider et refermer la fenêtre.
Sélectionnez Mon compte utilisateur
pour que les certificats ne soient gérés
que pour ce compte.
Un certificat apparaît au nom de l’utilisateur. Sélectionnez celui-ci et effectuez un clic droit pour l’exporter. Un
assistant se lance et vous permettra
d’exporter votre clé privée et cochez les
options Echange d’informations personnelles… ainsi qu’Inclure tous les
certificats dans le chemin d’accès… et
pour finir Activer la protection renforcée… Vous n’avez plus qu’à choisir un
mot de passe et la destination pour
sauvegarder votre certificat.
Pour la restauration de ce certificat, il
suffira d’ouvrir à nouveau la console
mmc pour afficher les certificats.
Windows vous demandera alors pour
quel compte il devra gérer les certificats. Il ne reste alors plus qu’à importer
le certificat avant d’avoir de nouveau
accès à vos fichiers encryptés.
L’ÉCRAN DE VEILLE :
UNE PORTE DÉROBÉE ?
Image <Ecran de veille>
Légende : Dans les propriétés d’affichage, sous l’onglet Ecran de veille, la
case : A la reprise, afficher l’écran d’accueil, restreint davantage l’accès à
votre PC pendant votre absence.
À retenir.
La perte du mot de passe administrateur ou la suppression du compte utilisateur suffit à rendre inaccessible tous vos fichiers cryptés via l’EFS.
Mieux vaut donc sauvegarder la clé EFS pour pouvoir accéder au contenu de vos dossiers en cas de besoin.
La mise en veille peut être dangereuse si
ce n’est pas vous qui provoquez la reprise. Pour éviter que Windows ne redémarre exactement où il en était à la sortie de la veille, il existe plusieurs astuces.
La première consiste à désactiver l’écran
de veille via les propriétés de l’affichage
et l’onglet Ecran de veille. La seconde
astuce permet de protéger la sortie de
l’écran de veille par un mot de passe.
Toujours dans les propriétés de l’affichage et l’onglet Ecran de veille, cliquez sur
Pour limiter tout risque
d’incidents, la protection
de la base de registres
est indispensable.
• Il existe trois types de comptes
utilisateurs.
• Le compte administrateur détient
tous les droits sur le système et
n’est accessible qu’en mode sans
échec.
• Le compte utilisateur détient par
défaut les droits d’administrateur.
• Le compte limité ne peut rien faire
si ce n’est mettre en place un mot
de passe utilisateur et modifier
l’apparence du bureau Windows.
• Les fonctionnalités de restriction
ne sont accessibles que si le
système de fichiers utilisé est le
NTFS.
• L’onglet Sécurité n’est disponible
par défaut que sous Windows XP
Pro.
Simple, la mise en
place d’un mot de
passe utilisateur
constitue une première
barrière de sécurité.
• Windows intègre un système de
cryptage de données nommé EFS.
Hardware magazine avril / mai 06
<73>
Comprendre
ACCÈS PC
Partie de
cache-cache
sous Windows
Pour aller plus loin encore, il est
possible de dissimuler les outils
d’administration disponibles sous
XP Pro et permettant un accès aux
différents outils de gestion du PC.
À l’aide d’un clic du bouton droit
sur la barre des tâches, ouvrez les
propriétés et sélectionnez l’onglet
Menu Démarrer afin de le
personnaliser. Décochez alors la
case
Afficher
les
outils
d’administration dans l’onglet
Avancé avant de valider.
L’utilitaire Syskey de Windows XP permet de créer une clé
sous la forme d’une disquette à insérer à chaque démarrage.
Liste des modules affichés dans le panneau de configuration.
desk.cpl
hdwwiz.cpl
appwiz.cpl
netsetup.cpl
wscui.cpl
nusrmgr.cpl
ncpa.cpl
joy.cpl
timedate.cpl
irprops.cpl
wuaucpl.cpl
access.cpl
powercfg.cpl
telephon.cpl
Inetcpl.cpl
intl.cpl
firewall.cpl
mmsys.cpl
main.cpl
sysdm.cpl
sapi.cpl
odbccp32.cpl
Affichage
Ajout de matériel
Ajout/Suppression de programmes
Assistant de configuration réseau
Centre de sécurité Windows
Comptes d'utilisateurs
Connexions réseau
Contrôleurs de jeu
Date et Heure
Liaison sans fil
Mise à jour automatiques
Options d'accessibilité
Options d'alimentation
Options de modems et de téléphonie
Options Internet
Options Régionales et linguistiques
Pare-feu Windows
Sons et périphériques audio
Souris
Système
Voix
Administrateur de source de données…
Valeurs Dword gérant les restrictions du panneau Ajout/suppression de programmes.
NoAddFromCDorFloppy
NoAddFromInternet
Dissimule l'option Ajouter un programme
à partir d'un CD-ROM ou d'une disquette.
Dissimule l'option Ajouter des programmes
Microsoft via Windows Update.
NoAddPage
Désactive l'Ajout de programmes.
NoAddRemovePrograms
Désactive l'Ajout et la Suppression de
programmes.
NoWindowsSetupPage
Désactive l'Ajout ou la Suppression des
composants Windows.
<74>
Hardware magazine avril / mai 06
Gestion de l’alimentation… puis cochez
la case A la reprise, protéger par mot de
passe, située dans l’onglet Avancé.
Accessible via les propriétés d’une partition
ou d’un disque, l’onglet quota vous permet de limiter
un espace aux utilisateurs de votre choix pour éviter
tout stockage massif.
LA BASE DE REGISTRES : LÀ
OÙ ÇA PEUT FAIRE TRÈS MAL
Epine dorsale de Windows, la base de
registres est très sensible aux modifications. On peut d’ailleurs trouver un peu
partout sur Internet une astuce permettant d’interdire l’accès à la base de
registres. Nous vous déconseillons très
vivement d’utiliser un tel procédé car
vous ne pourrez absolument plus effectuer de modifications en cas de besoin.
Imaginez que vous installiez une clé .reg
corrompue. Vous ne pourriez plus faire
machine arrière si ce n’est d’utiliser l’utilitaire de restauration système.
Il reste donc plus prudent d’empêcher
toute importation volontaire ou accidentelle d’un fichier portant l’extension .reg
dans la base de registres et d’en garder le
contrôle total. Pour y parvenir, ouvrez
votre base de registres à l’aide de la commande regedit puis rendez-vous dans
HKEY_CLASSES_ROOT\regfile\shell.
Faites un double clic sur la chaîne « par
défaut » puis saisissez la commande edit
(données de la valeur) sans oublier de
sauvegarder les changements avant de
refermer l’éditeur de la base de registres.
Dorénavant, lorsque vous cliquerez sur un
fichier .reg, celui-ci sera édité dans notepad. Il faudra alors effectuer un clic droit
et choisir la commande Fusionner pour
modifier la base de registres.
Une autre astuce consiste à directement
gérer les permissions et restrictions de
l’outil regedit. Pour cela, exécutez regedit,
et sélectionnez l’option Autorisations…
dans la fenêtre Edition. Procédez comme
nous l’avons détaillé plus haut dans le
paragraphe « Gérer les permissions ».
VERROUILLER SON PC AVEC
UNE DISQUETTE
Petit gadget à l’allure d’agent secret,
Windows XP permet de créer une disquette agissant comme une clé numérique. Elle est alors obligatoire pour
démarrer une session Windows.
L’inconvénient reste toutefois de posséder un lecteur de disquettes en plus de
devoir insérer la disquette à chaque
démarrage de Windows XP. Un peu
lourd puisque Windows XP ne sait pas
gérer une clé USB au démarrage. Et
mieux vaut éviter d’égarer la disquette
La restriction des horaires sur un PC est possible grâce à l’outil Net user.
sans quoi la réinstallation complète est
inévitable. Pour créer votre clé, saisissez la commande syskey dans
Exécutez. La fenêtre de protection de la
base de données des comptes
Windows XP s’ouvre alors et il suffit de
cliquer sur Mettre à jour. Sélectionnez
ensuite l’option Mot de passe généré
par le système puis Enregistrer la clé de
démarrage sur disquette et insérez votre
disquette avant de confirmer par OK.
Sans cette disquette, absolument personne ne pourra accéder à votre PC.
TU N’INSTALLERAS PAS ET
NE DÉSINSTALLERAS PAS
NON PLUS QUOI QUE CE
SOIT SUR MON PC !!!
Quoi de plus agaçant de voir quelqu’un
supprimer un de vos programmes ou
jeux préférés, ou encore de découvrir
des nouveaux programmes gonflant
inutilement votre PC. Pour que tout
cesse, le registre va nous rendre une
nouvelle fois de grands services à commencer par l’instauration de restrictions
directement
dans
le
panneau
d’Ajout/suppression de programmes.
Lancez regedit et créez une nouvelle
Evitez d’interdire l’accès à la base de
registres, vous ne pourrez pas faire marche
arrière à moins de restaurer votre système
à une date antérieure à la modification.
L’installation de certains logiciels vous offre
l’opportunité d’empêcher l’exécution du
programme par un autre utilisateur que vous.
valeur dword à l’aide du tableau suivant
dans l’arborescence HKEY_CURRENT_USER\Software\Microsoft\Wind
ows\CurrentVersion\Policies\Explorer.
Double cliquez alors sur la valeur et
attribuez-lui la valeur 1 pour activer la
restriction. Validez puis sauvegardez les
changements avant de redémarrer
Windows pour que les changements
soient effectifs. À noter que cette astuce est à appliquer sur le compte utilisateur sur lequel vous souhaitez mettre en
place ces restrictions.
Pour aller plus loin, on peut carrément
dissimuler les modules du panneau de
configuration.
Vous
remarquerez
d’ailleurs que le fait de basculer vers
l’affichage classique permet d’afficher
un plus grand nombre de modules.
Pour dissimuler les modules de votre
choix, rendez-vous dans l’arborescence
HKEY_CURRENT_USER\Control
Grâce aux outils d’administration, vous pourrez activer la fermeture automatique des sessions utilisateurs
au-delà des plages horaires que vous aurez paramétrées.
Les logiciels de partitionnement intégrant pour la
plupart un gestionnaire de démarrage, il est possible
de définir à l’aide d’un mot de passe quel utilisateur
est autorisé à booter le système.
Hardware magazine avril / mai 06
<75>
Comprendre
ACCÈS PC
Bien paramétrer la sécurité sous Firefox
L’idéal pour contrôler l’accès à son PC est de
posséder un boîtier embarquant des verrous sur la
façade ainsi que la porte latérale.
Pour les rebelles geeks et amoureux de la fondation Mozilla, le navigateur Firefox regorge d’outils
facilitant l’utilisation d’Internet. On peut citer les formulaires permettant d’enregistrer vos informations
personnelles et éviter ainsi de les ressaisir autant de fois que nécessaire, ou encore l’enregistrement
de vos logins et mots de passe de vos sites préférés. Pratique à première vue, cette option présente
un grand danger. Il suffit qu’un utilisateur visite vos sites favoris pour s’y connecter automatiquement
avec vos logins et mots de passe. Pire encore, vous pouvez afficher tous les mots de passe. Comment ?
En vous rendant dans l’onglet Vie privée accessible via la fenêtre déroulante Outils puis Options. Si le
premier clic sur le bouton Afficher les mots de passe enregistrés ne permet d’afficher que vos logins,
un second clic permet d’afficher les mots de passe correspondants.
Deux choix s’offrent à vous pour contourner ce défaut majeur : désactiver l’enregistrement des mots
de passe ou mettre en place un mot de passe principal pour en restreindre l’accès.
Prenez le temps de parcourir les options de l’onglet Vie privée pour adapter les paramètres à vos
besoins et déterminer le niveau de sécurité à appliquer. Le mieux reste de créer un profil personnalisé
adapté à chaque utilisateur. L’opération est très simple et il suffit de saisir la commande firefox –p dans
la zone de texte Exécuter du menu Démarrer, le gestionnaire de profils et suivez pas à pas l’assistant.
Pour plus de détails, rendez-vous sur le site http://www.geckozone.org.
Panel\don’t load. Vous verrez alors
apparaître certains noms de modules
avec la valeur No (dissimuler) ou Yes
(afficher) mais tous ne sont pas présents. Afin de créer les valeurs chaînes
manquantes et savoir à quoi correspondent celles déjà présentes, aidez-vous
de notre tableau. À l’issue de vos modifications, sauvegardez les changements et redémarrez Windows.
Certains programmes installent leurs
propres modules, mais vous pourrez
consulter une première liste non
exhaustive à l’adresse suivante :
http://www.docmemo.com/windows/pa
nneauconf.php. Une recherche avec le
moteur Google vous permettra d’en
découvrir d’autres au besoin.
<76>
Hardware magazine avril / mai 06
Cette astuce présente toutefois un
inconvénient puisqu’elle n’empêche
pas l’exécution de ces modules via la
console Exécuter. A condition que l’utilisateur ne connaisse le nom de la commande pour le lancer.
J’AIMERAIS BIEN POUVOIR
UTILISER LE PC, APRÈS
TOUT C’EST LE MIEN NON ?
Si beaucoup d’entre nous essayent
encore d’initier femme et enfants aux
joies du PC, d’autres ne savent plus
quoi faire pour récupérer ne serait-ce
qu’un peu de temps le PC.
Même si l’idéal reste l’achat d’un autre
PC, on peut encore se montrer impitoyable (après tout, il faut bien montrer
qui est le maître à la maison) en restreignant les horaires d’utilisation du PC.
Fini les excuses pour ne plus lâcher le
PC et arriver en retard au dîner. Chaque
membre de votre foyer disposant de
son propre compte, chacun dispose de
son propre profil par la même occasion.
C’est précisément ce profil qu’il est
possible de modifier par l’intermédiaire
de la commande Net user.
Exécutez la commande « cmd » pour
ouvrir l’invite de commandes et saisissez
la
commande
Net
user
NomUtilisateur /time : jour(s), heures.
Validez, la restriction s’applique automatiquement. Les jours peuvent être
saisis entièrement (Lundi, Mardi, etc.) ou
en utilisant l’initiale (L, Ma, Me, J, etc.).
Prenons l’exemple suivant, « net user
Elfedac /time : Lundi-Dimanche, 08 :0023 :00 ».
Dans ce cas, l’utilisateur Elfedac ne sera
autorisé à ouvrir une session que du
lundi au dimanche entre 8 heures et 23
heures. Le jour où vous souhaitez
désactiver ces restrictions, saisissez
simplement la commande « net user
NomUtilisateur /time : all ».
Tout n’étant pas parfait avec Windows, si
l’utilisateur est déjà connecté, celui-ci restera connecté même si la plage horaire
est dépassée. Il faut donc forcer la
déconnexion (votre femme n’appréciera
pas et vos enfants encore moins) en passant par les outils d’administration via le
panneau de configuration.
Un double clic sur l’icône Stratégie de
sécurité locale ouvrira la fenêtre
Paramètres de sécurité locaux laissant
apparaître l’arborescence Paramètres de
sécurité. Ouvrez le dossier Options de
sécurité situé dans le répertoire Stratégies
locales. Localisez la stratégie Sécurité
réseau : forcer la fermeture de session
quand les horaires de connexion expirent
puis activez celle-ci par un double clic
avant d’appliquer les changements.
Désormais, les sessions des utilisateurs
dépassant la plage horaire autorisée se
fermeront de façon autonome.
MIEUX SÉCURISER
INTERNET EXPLORER
Certains seront horrifiés en lisant les
mots Internet Explorer mais la majorité
utilisant encore ce navigateur, nous ne
pouvions passer outre bien que l’épreuve fut difficile.
Pour commencer, la saisie semi-automatique est à Internet Explorer ce que le
gestionnaire de formulaires et de mots
de passe est à Firefox. Cependant,
contrairement à Firefox, il est impossible
de mettre en place un mot de passe
général protégeant vos données sous
Bien qu’un système de contrôle parental soit intégré
à Internet Explorer, celui-ci se montre d’une efficacité
assez limitée.
Tout comme le navigateur Firefox, les paramètres de sécurité par défaut
sont loin d’être suffisants pour restreindre l’accès à vos données confidentielles.
sont sauvegardées. Toujours dans les
options Internet accessibles via le panneau de configuration ou sous IE directement, cochez la case Ne pas enregistrer les pages cryptés… située dans
l’onglet Avancé et validez.
LE CONTRÔLE PARENTAL
Les parents le savent bien, laisser nos
enfants surfer sur Internet à l’abri des
sites trop violents, pornographiques,
Les outils de partitionnement permettent bien souvent de masquer vos disques aux utilisateurs
qui ne pourront dès lors plus les utiliser.
Internet Explorer. Toutes vos informations confidentielles sont donc exposées et vous n’aurez pour seul recours
qu’un nettoyage complet des formulaires et mots de passe à chaque fermeture d’Internet Explorer (IE). C’est
cependant assez contraignant et il est
plus simple de désactiver la saisie semiautomatique en passant par les options
Internet, l’onglet Contenu et le bouton
Saisie semi-automatique.
À retenir.
Un autre défaut d’IE est de conserver
en cache les pages visitées, ce qui est
somme toute assez classique. Hormis
le fait que même les pages sécurisées
• L’utilitaire Syskey permet de créer
une clé numérique à l’aide d’une
disquette.
• Le mode écran de veille n’est pas
protégé par défaut et permet
d’accéder au PC en toute impunité.
• Une interdiction d’accès à la base
de registres est à éviter totalement,
l’administrateur lui-même ne pourra
plus y avoir accès.
• L’outil Net user permet d’instaurer
une plage de restriction d’accès au
PC.
Internet Explorer intègre un système de filtrage simpliste des sites.
Vous pourrez tenir à jour la liste des sites Internet recommandés et ceux qui sont à éviter.
Hardware magazine avril / mai 06
<77>
Comprendre
ACCÈS PC
racistes et tant d’autres encore n’est
pas chose facile. Si bien que l’on voit
débarquer toujours plus de solutions
logicielles de filtrage de la part des éditeurs et des fournisseurs d’accès
Internet. Toutefois, et avant d’aller plus
loin, autant être très clair. Tous les logiciels, basés sur un moteur de filtrage de
mots « interdits » conjointement au système de liste noire (sites interdits) et
blanche (sites autorisés) offrent un
niveau de protection dérisoire. Cela
comprend le système de filtrage intégré
à Internet Explorer et comportant 4
catégories et s’appuyant sur l’ICRA
(Internet Content Rating Association) :
Langue, Nudité, Sexe et Violence.
Chacune de ces catégories compte 5
niveaux de sécurité accessibles via les
Options Internet, Contenu et en activant le gestionnaire d’accès.
Niveau 0 : Argot inoffensif ; pas de jurons
Niveau 1 : Jurons très modérés ou
termes très modérés pour les fonctions
corporelles.
S’il est possible de restreindre l’accès d’un
PC, les périphériques nomades (souris,
claviers, etc.) embarquent de plus en plus
des systèmes de protection de données. La
société Zalix, spécialisée dans la biométrie
propose une clé USB à reconnaissance
digitale : la clé bioflash.
<78>
Hardware magazine avril / mai 06
Niveau 2 : Jurons, références anatomiques non sexuelles.
Niveau 3 : Langage vulgaire ; gestes obscènes. Injures.
Niveau 4 : Discours de haine extrême ou
langage grossier. Références sexuelles
explicites.
Il suffit simplement de déterminer le
niveau de tolérance pour chaque
catégorie.
Nous terminerons en vous dévoilant
brièvement le logiciel Parental Filter
des éditions Profil qui reprend
les systèmes de filtrage
parentaux que nous venons
de voir. Celui-ci intègre un
système de filtrage plus efficace et basé sur une intelligence artificielle permettant
d’analyser le contenu des
pages Internet, images
comprises. Même si le
niveau de protection offert
est bien meilleur, cela reste
insuffisant. Alors pourquoi
le conseiller ? Simplement
parce que Parental Filter
propose de nombreuses
fonctionnalités permettant
de contrôler l’accès au
PC. Planification de l’utilisation du PC et d’Internet,
verrouillage
des
programmes et dossiers de
votre choix, protection
anticontournement pour
éviter toute tentative de
désinstallation
ou
de
désactivation (seul l’admi-
nistrateur en a les droits). Mais il est
également possible, à la manière d’un
pare-feu de bloquer toute la navigation
Internet, d’interdire les transferts de
fichiers, l’envoi d’e-mails, et le filtrage
des messageries instantanées. Sans
oublier le système filtrant les saisies au
clavier (très pratique pour interdire la
communication d’informations personnelles comme l’adresse, le téléphone,
les coordonnées bancaires, etc.).
Parental filter innove et propose un système de filtrage
intelligent permettant d’analyser le contenu des pages
Web ainsi que les images, de plus, il dispose d’une
protection contre la désinstallation efficace.
Sans le mot de passe administrateur il est impossible
de le désinstaller.
Pratique
LIVE CD
LiveCD
LiveUSB :
votre système d'exploitation
de poche
Par : Laurent Dilain
Parmi les systèmes d'exploitation comme Linux ou Windows, les LiveCD
permettent de tirer parti de machines parfois un peu anciennes et sans disques
durs. Attardons-nous sur leurs avantages, leurs fonctionnements, et sur ce que
l'on peut concrètement bénéficier.
u'est ce qu'un LiveCD ? Il s'agit
d'un CD-ROM bootable qui
contient un système d'exploitation et des logiciels prêts à l'emploi sans
pour autant disposer d'un disque dur. La
majorité des LiveCD sont basés sur Linux,
car cet OS a le bénéfice d'être libre et
donc gratuit. Bien que Slackware, distributeur de solutions Linux, fût le premier à
donner naissance au premier LiveCD,
celui-ci connut vraiment son essor en
2003 avec la distribution Knoppix. Depuis,
il existe plus de 300 LiveCD gratuits disponibles sur Internet, qu'ils soient composés de Linux, Dos ou même Windows.
Q
Quels sont les intérêts d'utiliser un
LiveCD ? En premier lieu, c'est un système
d'exploitation automatiquement configuré
pour chaque machine et gratuit. Ainsi, l'utili-
<80>
Hardware magazine avril / mai 06
On ne présente plus GeexBox avec sa simplicité ultime
gain de vitesse entre les anciennes et dernières générations de CPU.
Les LiveCD sont loin d'être réservés aux
amateurs de Linux. Que faire lorsqu'un
système traditionnel ne démarre plus correctement ? Problème de disque dur ?
Attaque de virus ? Certains LiveCD sont
spécialisés dans les domaines du diagnostic et de la réparation, comme le très
célèbre UltimateBootCD.
Bien évidemment, le tableau n'est pas si
idéaliste que cela : les LiveCD possèdent
de nombreux inconvénients.
Premièrement, le CD n'étant pas un support réinscriptible, il n'est pas possible d'y
sauvegarder son travail et ses préférences
de session comme le choix du format du
clavier ou les options des logiciels.
Bien que les lecteurs CD possèdent maintenant au mieux une vitesse maximum de
54x, la lecture d'un LiveCD s'avère très
lente par rapport à un disque dur d'entrée
de gamme. Bien que certains commencent à développer des « accélérateurs »
de LiveCD comme Japan Alpha Systems,
la lenteur des processus de démarrage de
l'OS et du lancement de gros logiciels
demeure un aspect négatif de ce système.
BackTrack, la distribution pour les férus de sécurité
Cette lenteur peut aussi être augmentée
par le manque de mémoire vive. En
effet, la majorité du système se charge
en RAM, et ne fait pas appel à une zone
d'échange de mémoire virtuelle car un
LiveCD ne se sert pas des disques durs.
Les principaux LiveCD HCPC
GeeXBoX
http://www.geexbox.org/en/index.html
KnoppMyth
http://mysettopbox.tv/knoppmyth.html
AmaroK Live
http://amarok.kde.org/wiki/index.php/AmaroK_Live
ByzantineOS
http://byzgl.sourceforge.net/
eMoviX
Knoppix à été le premier à démocratiser les LiveCDs
http://movix.sourceforge.net/
Freepia
sateur peut disposer par exemple d'un
environnement graphique fenêtré à la
Windows, d'une solution plus que complète pour naviguer sur Internet, et pourquoi
pas d’une suite bureautique comme
OpenOffice pour travailler. Le plus fort, c'est
que tout ceci peut être réalisé sans rien
modifier sur la machine que l'on utilise, car
le système n'utilise pas le disque dur.
Pour peu que l'on maîtrise l'anglais, leur
simplicité d'utilisation est déconcertante.
Nul besoin de paramétrer le matériel présent sur la machine, la puissance du
noyau de Linux découvre et paramètre
tout le hardware. En général, on se retrouve après la phase de démarrage automatique d'un LiveCD devant un environnement graphique Xwindow, ou bien devant
une invite de commandes dotée d'une
page d'aide.
Pour les testeurs fous, ils sont une bonne
occasion d'apprécier la qualité d'un logiciel ou d'un système sans pour autant formater ou repartitionner son disque dur.
Par exemple, certaines distributions Linux
permettent de tester un environnement 64
bits par rapport à une configuration 32
bits. Ceci démontrera très facilement le
http://freepia.mooo.com/
jollix
http://www.jollix.de/en/en_home.html
MoviX
http://movix.sourceforge.net/
MoviX2
http://movix.sourceforge.net/
StudioGo
http://www.ibiblio.org/onebase/onebaselinux.com/Ab
WOMP !
http://womp.sourceforge.net/
Hardware magazine avril / mai 06
<81>
Pratique
LIVE CD
Les principaux LiveCD tirant
parti d'un CPU 64 bits
Gentoo
http://www.gentoo.org/
Kubuntu
http://kubuntu.org/
Gnoppix
http://www.gnoppix.org/
Kanotix
http://kanotix.com/index.php?&newlang=fr
Knoppix64
http://www.applia.fr/contents/knoppix64.html
Ubuntu
http://www.ubuntulinux.org/
Suse Live-Eval
http://www.suse.com/us/private/download/suse_linux/
index.html
Damn Small Linux, il a tout d'un grand !
rique ! Une clef tient indéniablement
plus facilement dans une poche qu'un
CD, ce qui permettra à l'utilisateur
d'avoir son système partout avec lui
avec les clefs de sa maison. Le bonheur
de tout geek qui se respecte !
Avec un emulateur MAME, les soirées vont durer des nuits !
Les configurations matérielles dotées de
64 Mo de RAM auront du mal à faire
tourner correctement un environnement
graphique digne de ce nom.
Comment contourner ces problèmes
sans perdre les avantages d'un tel système ? Les concepteurs de LiveCD ont
rapidement trouvé une parade avec
l'utilisation du stockage au format USB.
L'utilisation d'une clef USB permet
même d'obtenir un sérieux avantage
par rapport au CD : la taille du périphé-
Concrètement, comment mettre un
LiveCD sur un support USB ? Encore
une fois, la simplicité est au rendezvous. Généralement, Il suffit de démarrer le LiveCD et de lancer une application d'installation sur disques durs
intégrée au système. Les modes de
fonctionnement des applications diffèrent : on peut avoir une installation en
ligne de commande (en tapant install au
démarrage) ou une interface graphique
très conviviale.
Une fois que le contenu du LiveCD a
été installé sur le disque externe, il faut
bien entendu que le BIOS supporte le
boot sur de tels supports. A cet instant,
le LiveCD prendra vraiment toute son
ampleur avec une vitesse de fonctionnement accrue, et surtout la possibilité
de sauvegarder tous les éléments d'une
session (bureau, documents, logiciels).
Ultimate Boot CD peut paraitre austère, mais il a sauvé de nombreuses configurations d'un formatage inutile.
<82>
Hardware magazine avril / mai 06
ET WINDOWS ?
Pourquoi n'existe-t-il pas ou très peu de
LiveCD à base de Windows, le système
d'exploitation le plus utilisé dans le
monde ? La réponse est simple :
Windows n'étant pas gratuit, il n'est pas
possible de mettre à disposition des
LiveCD en téléchargement sur Internet, à
part bien évidemment certaines versions
pirates. Par contre, il existe quelques
façons de créer son propre LiveCD à partir de sa version de Windows et de certains utilitaires comme BartPE (Bart's
Preinstalled Environment). La procédure
n'est pas très complexe, mais elle a le
désavantage de n'être pas aussi simple
et ouverte qu'une solution à base de
Linux.
Comme il existe plus de 300 LiveCD,
nous avons décidé de nous attarder plus
particulièrement et pratiquement sur six
distributions qui ont chacunes leur
domaine de prédilection.
Commençons par la fonction multimédia.
Pour les fidèles de nos magazines, il
n'est plus nécessaire de présenter
GeeXBoX, qui remporte la palme de la
distribution PCHC au sein de la rédaction: MP3, cartes d'acquisition DVB et
analogique, lecteur DVD et DivX. Nous
allons nous concentrer sur l'installation
sur disque : au préalable, il faut formater
le disque ou la clef que l'on veut utiliser
au format FAT32 ou Linux. Après avoir
gravé l'image au format .ISO et inséré le
CD, on obtient une invite de ligne de
commande après l'écran du BIOS. Il faut
alors taper install (instqll au clavier car le
clavier par défaut est QWERTY) et le pro-
Le système d'identification du matériel
sous Linux
On différencie le matériel sous Linux sous la forme d'un lien virtuel vers un fichier. Toutes les
ressources matérielles se trouvent dans le répertoire /dev. Par exemple, pour la première partition
du premier disque dur IDE, la définition sera /dev/hda1 (hd pour disque dur IDE, a pour le disque
dur maître le premier contrôleur IDE, 1 pour la première partition). Ces informations sont surtout
utiles au moment de l'installation et destinées aux LiveCD particuliers. En règle générale, tout
est transparent pour l'utilisateur.
Une petite liste non exhaustive :
hd* : tous les disques durs sur le contrôleur IDE
sd* : tous les disques durs non situés sur le contrôleur IDE (disques SCSI, disques USB, disques
SATA, disques FireWire…)
fd0 : le lecteur de disquettes
eth* : les interfaces réseau
wifi* ou wlan* : les contrôleurs réseau Wi-Fi.
cessus d'installation se lance. Un premier
écran demande sur quel disque on veut
installer GeeXBoX. Le disque sera identifié très certainement par /dev/sda.
Ensuite, un deuxième écran demande
quel Boot Loader (secteur de boot) doit
être installé. Choisir sans hésitation Grub.
Et voilà ! Après quelques instants, le
support externe est prêt !
Pour les amateurs de réseaux et surtout
de sécurité, le LiveCD BackTrack les
comblera de bonheur ! Cette petite
galette est ce qui se fait de mieux en
analyse LAN/Internet/Wi-Fi. Elle regroupe d'anciens projets de LiveCD nommés
Whax et Auditor. Après avoir démarré le
CD, on nous invite à s'authentifier avec
le login root et le mot de passe toor.
Ensuite, une ligne de commande nous
laisse pantois car il n'y a aucune explication. Il suffit de taper en fait la commande startx (stqrtx) pour lancer Xwindow et
se retrouver dans un environnement
convivial. Les premières choses à faire
sont de paramétrer le clavier (en bas, à
gauche à côté de l'heure) et de paramétrer les cartes réseau via le menu
Système. Une fois ceci fait, on peut
accéder à toutes sortes d'outils dans le
menu BackTrack, et notamment à des
logiciels qui permettent de vérifier si ses
paramètres WI-FI de sécurité sont bien
réglés. Il faut savoir que dans des mains
expertes, ce CD permet de cracker des
clefs WEP, aussi nous vous rappelons
que pénétrer à l'intérieur d'un système
étranger est formellement interdit par la
loi. Le CD contient aussi toute une base
de données textuelles référençant tous
les exploits (failles de sécurité) connus à
ce jour. Pour installer BackTrack sur un
disque, rien de plus simple : à l'aide de
MySlax Creator, utilitaire tournant sous
Windows, il suffit de sélectionner le CD
ou l'image ISO de la distribution, et de
cliquer sur le bouton USB Stick. Cette
procédure marche avec toutes les distri-
ReactOS, un émulateur Windows qui marche bien ! Ici, Unreal Tournament.
butions dérivées de la SLAX, ce qui est
bien pratique car elles sont fort nombreuses.
Pour 50 Mo, je voudrais un système
complet qui me permette de travailler,
prendre contrôle de mon PC principal, et
bien sûr surfer sur Internet. Le grand
gagnant est Damn Small Linux (DSL).
Basé sur la fameuse distribution Debian
et un environnement peu gourmand en
ressources FluxBox, DSL possède tout
des grands : Firefox, viewer PDF, lecteur
multimédia, traitement de texte, etc. Pour
installer le LiveCD sur un autre support, il
suffit d'aller dans le menu Apps/Tools et
de choisir Install to USB Pendrive.
Ensuite, il est recommandé de choisir ZIP
émulation pour être le plus compatible
avec le BIOS des anciennes machines.
Enfin, voici un LiveCD qui ravira les
gamers nostalgiques de plus de 20 ans.
AdvanceCD Arcade permet de transformer n'importe quelle machine en une
console d'arcade en disposant d'un
émulateur de ROM au format MAME.
Après avoir téléchargé le fichier zip et
extrait les fichiers d'installation, on
s'aperçoit que ceux-ci contiennent tout
ce qu'il faut pour faire un LiveCD ou
une clef USB sur mesure. La distribution pour des raisons de droits est fournie avec 4 petits jeux : Gridlee, Poly
Play and Robby Roto. Il est donc
conseillé d’ajouter des fichiers de ROM
avant de créer son LiveCD ou disque
USB en les plaçant dans les répertoires
Image/Arcade/ROM.
Pour conclure, ne vous arrêtez pas à
la peur de la complexité de Linux :
les LiveCD sont là pour vous ! Ils vous
permettront de tester sans danger une
multitude de solutions. En attendant de
nouveaux supports comme la démocratisation de la RAM non volatile, faites
chauffer les CD et les clefs USB !
dyne:bolic : un LiveCD pour X-BoX
Certains LiveCD comme Mandows permettent de sauvegarder facilement les données
sur une clef USB.
Liens Internet :
BartPE : http://www.nu2.nu/pebuilder/
Un site en français sur les LiveCDs :
http://www.framasoft.net/rubrique277.html
MySlax Creator : http://myslax.bonsonno.org/
Damn Small Linux : http://www.damnsmalllinux.org/
AdvanceCD Arcade LiveCD :
http://advancemame.sourceforge.net/cd-readme.html
Hardware magazine avril / mai 06
<83>
Dossier
RECYCLER SON PC
Génération 2 Ghz
DONNEZ UN
COUP DE JEUNE
Par : Thomas Olivaux
• Duron, Athlon XP, Celeron, Pentium 4
• Tous nos conseils pour upgrader
et/ou recycler votre machine
Derrière le nom Pentium 4 se cachent
plusieurs processeurs qui ne s'installent
pas tous sur les mêmes cartes mères.
Même si votre ancien disque
dur tourne à 7200 tours et
embarque 2 Mo de cache,
vous gagnerez à le changer.
<84>
Hardware magazine avril / mai 06
Dépassé depuis deux ans d'un
point de vue marketing, l'Athlon XP
se défend encore bien !
Une vieille unité centrale gît sous votre bureau ?
Voyons voir ce dont sont encore capables les Duron,
Celeron, Athlon XP et Pentium 4 jusqu'à 2,0 GHz.
Nos astuces pour les mettre à jour et/ou leur trouver
de nouveaux usages.
À VOTRE PC
Il est difficile d'imagine qu'une
GeForce 2 ait été une carte de
joueur en son temps, tant ses
performances ne sont compétitives.
ue le temps passe ! Il y a
quelques mois, lorsque nous
faisions des dossiers visant à
recycler de vieux ordinateurs pour leur
donner un nouveau départ, nous parlions encore de Pentium II ou Pentium
III. Aujourd'hui, la génération Athlon XP
et Pentium 4 est déjà suffisamment
âgée pour être concernée à son tour,
donnant donc naissance à ces
quelques pages. Ce guide a pour
objectif d'analyser les performances et
d'aider à mettre à jour les PC vendus il
y a deux à trois ans. Il s'agit des
machines vendues à l'époque des premiers Athlon XP et Pentium 4, c'est-àdire de tous les processeurs cadencés
entre 1,3 et 2,0 GHz grosso modo. Bien
que relativement peu âgés, vendus
pour la plupart entre 2001 et 2003, ces
Q
PC accusent tout de même le coup.
Point de SATA, point de PCI-Express
et point de SLI/CrossFire pour toutes
ces machines. La DDR2 ? Inconnue
également. Nous ne parlerons même
pas des sockets 775 d'Intel et 754/939
d'AMD. Les machines auxquelles nous
nous intéressons sont encore en socket
423, 478 ou 462, ce dernier étant plus
connu en tant que socket A.
UPGRADE OU RECYCLAGE ?
Lorsque l'on se penche sur la mise à
niveau de machines qui sont trop âgées
pour répondre aux besoins actuels
mais qui ne le sont pas encore assez
pour être complètement « has been »,
deux choix s'offrent généralement à
nous. Soit l'on part sur une upgrade
des plus classique, visant à moderniser
au niveau des fonctionnalités et des performances, soit
l'on réfléchit à un nouvel usage
de ce PC, un PC home cinéma
ou un serveur de stockage par
exemple. Nous évoquerons longuement l'upgrade, avec différents conseils d'achat pour s'adapter à tous les budgets, mais vous verrez
qu'il est fréquemment plus intéressant
de lui donner un nouveau rôle, car bon
nombre de machines de cette époque
peuvent difficilement être mises à jour
sans tout changer ou se tourner vers le
marché de l'occasion. Dans ce cas,
nous partirons du principe que vous
avez déjà remplacé votre PC principal
et que vous vous occupez d'une
machine plus ancienne, actuellement
inutilisée.
Hardware magazine avril / mai 06
<85>
Dossier
RECYCLER SON PC
Quelques idées de recyclage
omme nous l'avons évoqué en
introduction, outre des conseils
d'upgrade visant à améliorer
les PC en dépensant intelligemment,
nous souhaitons également vous aider
à trouver de nouveaux usages pour vos
anciennes machines. Comme nous
pourrions le dire d'êtres humains, il faut
leur redonner « le goût de vivre », qu'ils
servent là où la puissance ne fait pas
C
tout, là où nous ne les imaginons pas
habituellement.
En général, lorsqu'il n'y a qu'un seul PC
dans la maison, il sert un peu à tout, y
compris à exécuter les tâches qui
requière le plus de puissance comme
les jeux vidéo. Dès lors que plus d'une
machine se partage le territoire, le PC
principal est, normalement, le plus
puissant. Voici quelques exemples de
recyclage de votre(vos) ancien(s) PC,
l'idéal étant de le(s) relier en réseau afin
qu'ils profitent tous d'Internet et puissent échanger des fichiers. Ce dossier
s'intéresse avant tout aux ordinateurs
fixes, mais nous vous montrerons comment transformer un vieux portable en
cadre photo ultrahigh-tech un prochain
numéro.
PCHC
Généralement, quand il y a un second PC
dans la maison, celui-ci est soit pour les
enfants, soit dans le salon, auquel cas il
s'agit de ce que l'on appelle désormais
couramment le PCHC (PC home cinéma).
Le rôle du PCHC est assez évident, il est
au beau milieu de se que l'on appelle
parfois la convergence numérique et il
permet de profiter des nombreux médias
modernes, en famille, avec une qualité de
son et d'image de haut niveau. Les PC
de salon les plus modestes seront
capables de remplacer une chaîne hi-fi,
ils sont à même de lire les musiques de
tout format (WAV, MP3, OGG…) tout en
lisant les CD et DVD audio. Avec un PC
relié à Internet, vous pourrez même
profiter des radios en streaming. Le « vrai
» PC home cinéma, plus puissant, est
branché à la TV ou au vidéoprojecteur et
prend en charge tous les standards de la
vidéo, DivX, DVD et même la vidéo haute
définition, tellement à la mode. Par l'ajout
de carte(s) tuner peu onéreuse(s), le PC
de salon peut également recevoir la radio
FM, la TV analogique et/ou numérique
(TNT, satellite, câble).
<86>
Hardware magazine avril / mai 06
PC serveur
Un classique du recyclage de vieux PC, un des
usages les plus séduisants, le serveur. Derrière
ce mot assez générique se dissimulent de
nombreuses applications, dont le stockage et le
partage de fichiers, l'hébergement de sites
Internet, j'en passe et des meilleurs. Le serveur
de fichiers est intéressant car il permet de
regrouper les plus gros disques durs de la
maison, et donc leur contenu, sur une seule
machine, distante et donc discrète. Il suffit qu'elle
soit branchée au réseau comme nous l'expliquons
dans le dossier réseau de ce même numéro pour
que les films, musiques, logiciels et autres fichiers
soient accessibles depuis n'importe quel autre
ordinateur de la maison. Nous citions également
le serveur Web, ce dernier pourra vous servir pour
héberger une page personnelle, ou même un
serveur FTP, grâce à votre connexion Internet,
mais il permettra également aux développeurs
de tester leurs créations HTML, PHP et
compagnie comme si elles étaient déjà en ligne.
PC chambre
Le PC de chambre reprend à peu près le rôle du PC home cinéma, mais à une
plus petite échelle. C'est le PC multimédia que l'on utilise depuis son lit pour
regarder la télévision, un film ou une série DivX, écouter de la musique en
s'endormant ou encore jouer. Il n'est généralement pas branché à une chaîne
hi-fi haut de gamme, ni même à un grand téléviseur, une configuration assez
modeste suffit donc amplement. S'il est relié au réseau, la capacité du disque
dur n'a pas vraiment d'importance puisque vos musiques et vidéos seront
stockées sur un autre ordinateur, quand ce n'est pas sur un support amovible.
Comme pour le PC home cinéma, il faudra un clavier et une souris sans fil pour
cet ordinateur, ou encore une télécommande. En dehors de quelques rares
cartes graphiques d'entrée de gamme, n'importe quelle machine de plus de
1 000 MHz suffit à cet usage, fort confortable ; pour peu que l'on y ait goûté, il
devient difficile de s'en passer !
PC cuisine
Le PC dans la cuisine n'est pas très
fréquent. Pourtant, à une époque où
de moins en moins de gens prennent
le temps de cuisiner et de manger
équilibré, un PC dans la cuisine
pourrait vous aider à changer ! 100 %
pratique, c'est l'outil qui remplace
tous les livres de cuisine, puisque de
nombreux sites Internet proposent
des centaines, si ce n'est des milliers
de recettes ; entrées, plats, desserts,
rien n'est oublié ! Ce même PC peut
également
remplacer
les
traditionnelles notes aimantées sur
le frigo : les numéros de téléphone
d'urgence, ou la liste des courses.
Enfin, et c'est bien agréable, ce PC
vous tiendra compagnie le temps de
préparer vos repas, ou de faire la
vaisselle. En effet, vous pourrez en
profiter pour écouter de la musique,
ou regarder la TV, le journal de
20 heures par exemple. Encore une
fois, puisqu'on ne joue pas dans la
cuisine, pas plus qu'on y retouche
des photos, ou que l'on monte des
films vidéo, la puissance n'est pas
une caractéristique importante.
PC cave/garage
Un vieux PC trouvera également sa place dans le garage, lieu de bricole et de détente pour
de nombreux hommes modernes. Les mécanos apprécieront de pouvoir profiter des nombreux
documents et guides de réparation que l'on peut trouver sur Internet, sur les forums spécialisés
notamment, ainsi que de pouvoir profiter du fait que certains programmes permettent d'analyser
sa voiture comme le font les concessionnaires. Les bricoleurs de tout poil seront également
ravis de profiter d'un logiciel de CAO pour concevoir les pièces et autres meubles qu'ils créent.
Dans tous les cas, c'est un PC qui pourra distiller de la musique en MP3, même des radios
en streaming sur Internet, le Wi-Fi autorisant de nombreux usages qui se seraient révélés
fastidieux s'il avait fallu câbler toute la maison. Une fois encore, la puissance n'a que peu
d'importance pour le PC du garage. Celui-ci étant destiné à être dans un environnement
probablement plus sale que le reste de l'habitation, il faut que son écran et son ensemble
clavier/souris ne soient pas trop « précieux ».
Hardware magazine avril / mai 06
<87>
Dossier
RECYCLER SON PC
Quelle puissance pour quel usage ?
our vous aider à décider de
l'usage d'un vieux PC, nous
vous avons concocté un
tableau qui se veut complet, visant à
P
déterminer les caractéristiques techniques minimum à remplir usage par
usage. Ainsi, malgré la quantité astronomique de configurations dispo-
C. Gfx.
mini
nibles, vous devriez pouvoir vous y
retrouver quelque soit votre ancien
PC et l'usage que vous désirez en
faire désormais.
Usage
(Windows XP)
CPU
mini
CPU
top
RAM
mini
RAM
top
C. Gfx.
top
Divers
Bureautique, monotâche
500 MHz
1 GHz
128 Mo
256 Mo
Toutes
Toutes
Disque dur rapide souhaitable
Bureautique, multitâche
500 MHz
1 GHz
256 Mo
512 à 1 Go
Toutes
Toutes
Disque dur rapide recommandé
Internet - Mail
500 MHz
1 GHz
128 Mo
256 Mo
Toutes
Toutes
Disque dur rapide souhaitable
Internet - Web
500 MHz
1 GHz
128 Mo
256 Mo
Toutes
Toutes
Disque dur rapide souhaitable
Internet - Chat
500 MHz
1 GHz
128 Mo
256 Mo
Toutes
Toutes
Disque dur rapide souhaitable
Internet, multitâche
500 MHz
1 GHz
256 Mo
512 à 1 Go
Toutes
Toutes
Disque dur rapide recommandé
Bureautique + internet,
multitâche
800 MHz
1.5 GHz
512 Mo
1 Go
Toutes
Toutes
Disque dur rapide recommandé,
CPU dual core intéressant
Retouche photo (Web)
1 GHz
1.5 GHz
256 Mo
512 Mo
Toutes
Toutes
Disque dur rapide recommandé
Retouche photo (3 MP et plus)
1 GHz
2.0 GHz
256 Mo
1 Go
Toutes
Toutes
Disque dur rapide recommandé
Montage vidéo
1.5 GHz
2.5 GHz
256 Mo
1 Go
Toutes
Compatible
DirectX 9
Disque dur rapide recommandé,
disque dur de grande capacité
Création 3D
1.5 GHz
2.5 GHz
256 Mo
1 Go
Toutes
Compatible
DirectX 9
Disque dur rapide recommandé,
CPU dual core recommandé
Création musicale
1.0 GHz
1.5 GHz
256 Mo
512 Mo
Toutes
Toutes
Disque dur rapide souhaitable,
carte son haut de gamme
Jeux anciens ou 800x600 max
1.5 GHz
2.5 GHz
256 Mo
512 Mo
GeForce 7300GS /
Radeon X1300
GeForce 6600 GT /
Radeon X800 GT
Disque dur rapide recommandé,
option carte son surround EAX
Jeux 1024x768
2.0 GHz
2.5 GHz
256 Mo
1 Go
GeForce 6600 /
Radeon X700
GeForce 6800 GT /
Radeon X800 XL
Disque dur rapide recommandé,
option carte son surround EAX
Jeux 1280x1024
2.5 GHz
3.0 GHz
512 Mo
1 Go
GeForce 6600 GT /
Radeon X800 GT
GeForce 7800 GT /
Radeon X1800 XL
Disque dur rapide recommandé,
option carte son surround EAX
Jeux 1600x1200
3.0 GHz
3.5 GHz
512 Mo
2 Go
GeForce 6800 GT /
Radeon X800 XL
GeForce 7800 GTX /
Radeon X1800 XT
Disque dur rapide recommandé,
option carte son surround EAX,
carte gfx 512 Mo souhaitable
Jeux 1920x1440 et plus
3.5 GHz
4.0 GHz
512 Mo
2 Go
GeForce 6800 GT /
Radeon X800 XL
GeForce 7900 GTX /
Radeon X1900 XT
Disque dur rapide recommandé,
option carte son surround EAX,
carte gfx 512 Mo recommandée
Multimédia - Ecoute musique
500 MHz
1 GHz
128 Mo
256 Mo
Toutes
Toutes
Disque dur rapide souhaitable
Multimédia - Films DivX / DVD
800 MHz
1.5 GHz
256 Mo
512 Mo
Compatible
DirectX 7
Compatible
DirectX 9
Disque dur rapide souhaitable,
carte son 5.1 ou plus
Multimédia - Films HD
1.5 GHz
3.0 GHz
256 Mo
1 Go
Compatible
DirectX 9
Compatible nVidia
PureVideo ou
ATi Avivo
Disque dur rapide recommandé,
carte graphique compatible HDCP,
carte son 5.1 ou plus
<88>
Hardware magazine avril / mai 06
Que peut-on upgrader ?
a tient du bon sens, mais selon
l'âge de votre ordinateur, la
mise à niveau ne se conçoit
pas toujours de la même manière. En
effet, si l'ajout de mémoire vive ou le
changement de carte graphique suffit à
améliorer les capacités d'un PC assez
récent, acheté l'été dernier par
exemple, il n'en sera pas de même pour
une machine datant d'il y a trois ans et
plus. Pour les vieux ordinateurs, tout
dépend de l'usage que vous souhaitez
en faire, bien sûr. Comme nous venons
de le voir, il existe de nombreuses
applications possibles pour une machine quelque peu dépassée, des usages
pour lesquels la puissance du CPU ou
de la carte graphique n’est pas à mettre
au premier plan. Vous pouvez envisager
de redonner à votre machine un petit
coup de jeune sans débourser beaucoup d'argent, mais vous n'aurez pas
pour autant un PC récent en termes de
performances et de fonctionnalités ; il
pourra toutefois satisfaire de nombreux
usages, comme ceux que nous avons
vus plus haut… ou tout simplement il
servira de poste bureautique et Internet,
de PC de secours pour l'usage le plus
fréquent de nos ordinateurs. Si vous
désirez le remettre vraiment au goût du
jour, il faudra changer plus de composants, à commencer par la carte mère
puisque cette dernière conditionne
toutes les possibilités d'upgrade.
Pourquoi ne pas upgrader votre
PC en améliorant le silence de
fonctionnement ? Les disques
durs Samsung sont aujourd'hui
les plus silencieux.
C
RAM/HDD, LA BASE
Quelle que soit la machine dont on souhaite améliorer les performances, l'ajout
de mémoire vive et le changement du
disque dur système sont systématiquement recommandés, car ce sont des
opérations relativement faciles et peu
coûteuses. Les PC vendus il y a quatre
ou cinq ans sont généralement équipés
de 256 à 512 Mo de RAM. Aujourd'hui,
pour utiliser Windows XP confortablement, 512 Mo est justement la valeur
minimum. Si vous souhaitez être vraiment à l'aise dans tous les cas de figure, même pour la retouche d'images en
haute définition ou pour les jeux les plus
gourmands, vous pouvez tabler sur 1
Go de RAM. Plus de 1 Go est intéressant… mais sur une machine globalement dépassée, ça serait superflu.
Pour ajouter de la mémoire à son ordinateur, il faut tout d'abord vérifier le
type de mémoire que votre carte mère
supporte, ainsi que le ou les emplace-
Le Pentium 4 sur socket 775 est
malheureusement incompatible
avec toutes les anciennes cartes
mères P4 s423 ou s478.
ments disponibles. A l'époque des processeurs Duron et des premières générations d'Athlon XP, et pour quelques
cartes mères Intel pour Celeron et
Pentium 4, le standard mémoire était la
SDRAM. Depuis 2003, nous sommes
progressivement passés à la mémoire
DDR. Il ne faut pas non plus oublier
qu'avant l'avènement de la DDR, Intel a
tenté d'imposer la mémoire RAMBUS
pour ses Pentium 4, une mémoire
performante, qui n'a pas séduit suffisamment d'utilisateurs tant elle était
onéreuse par rapport à la SDRAM
et la DDR. Pour déterminer avec
certitude le type de mémoire, il
vaut mieux s'orienter vers la notice de votre carte mère. Toutefois,
il est facile d'identifier une barrette de SDRAM d'une barrette
de DDR d'un simple coup
d'œil, en comptant le nombre
d'encoches au niveau du
connecteur. Il y en a deux pour la
SDR et une seule pour la DDR. Vous
n'êtes pas sans savoir que pour chaque
type de mémoire, il y a également une
notion de vitesse, qui s'exprime soit en
Hardware magazine avril / mai 06
<89>
Dossier
RECYCLER SON PC
prendre des barrettes plus
véloces (PC3500, PC4000,
PC4400, PC4800 et compagnie). Attention, même si
ça peut paraître évident
pour certains, n'oubliez pas
que la DDR et la DDR2 ne
sont pas compatibles, vous
ne pourrez donc pas installer
de modules DDR2 sur vos
anciens Pentium 4 et/ou
Athlon XP.
MHz, soit en Mo/s. Pour la SDR, il existait essentiellement des modules PC66,
PC100 et PC133, ce qui correspondait
aux fréquences de fonctionnement.
Aujourd'hui, quel que soit votre processeur, nous vous conseillons d'acheter
de la PC133. C'est la moins chère et,
comme dit le proverbe, « qui peut le
plus peut le moins », vous n'aurez
aucun problème à la faire fonctionner
soit à 66, soit à 100, soit à 133 MHz. De
toute façon, la SDRAM est en voie
d'extinction et vous n'aurez probablement pas le choix. Pour la DDR, en
dehors du fait que l'on en trouve aisément dans toutes les boutiques, les
conseils concernant la vélocité sont à
peu près identiques. Les barrettes les
plus courantes sont la PC2100
(DDR266), la PC2700 (DDR333) et la
PC3200
(DDR400).
Nous
vous
conseillons, pour les mêmes raisons,
de prendre uniquement de la PC3200.
Seules les personnes souhaitant overclocker des processeurs au-delà de
200 MHz de bus auront intérêt à
<90>
Hardware magazine avril / mai 06
En ce qui concerne le disque
dur, nous distinguons deux
caractéristiques
essentielles que sont la vitesse
et la capacité. Ce qui
nous intéresse le plus
dans le cadre d'un dossier upgrade est, bien
sûr, la vélocité. Au fur et
à mesure des années, les
disques durs vont de
plus en plus vite pour
transférer les données
et, croyez-nous, l'impact sur la vélocité
globale d'un ordinateur est très perceptible. Par exemple, à machine égale,
selon que vous utilisez un disque dur
7 200 tours 2 Mo de cache de 2002 ou
un disque 7 200 tours 8 à 16 Mo de
cache d'aujourd'hui, le temps nécessaire pour démarrer Windows XP et tout
ce qui s'en suit varie de plus de 25 % !
La réactivité de l'ordinateur est également meilleure, tous les menus et
toutes les fenêtres s'affichant plus
rapidement, les logiciels se chargeant plus rapidement. C'est
encore plus remarquable
si vous avez un très
vieux disque dur,
cadencé à 5 400
tours par minute
par exemple, mais
même par rapport
aux premiers disques
7 200 tours de 1998
ou 1999. Notez que
l'âge du disque dur
est
presque
plus
important que ses
caractéristiques techniques. Bien que nous
recommandions aujourd'hui d'acheter un modèle avec 8
Mo de mémoire cache, dites-vous
qu'un 2 Mo construit il y a peu sera déjà
beaucoup plus performant qu'un 2 Mo
d'il y a trois ans.
Autre avantage d'une upgrade de
disque dur, elle permet d'augmenter
l'espace de stockage. Non seulement
Les cartes graphiques AGP sont
encore assez nombreuses, ce
qui offre de bonnes possibilités
d'upgrades aux PC âgés de deux
ou trois ans.
les gros disques
(entre 160 et 300 Go)
ne coûtent plus très
cher, mais vous pourrez sûrement conserver
votre
ancien
disque
en
plus.
Attention, pour que la
différence de vitesse se
ressente, il faut bien
entendu configurer le
nouveau disque en principal et réinstaller le système
d'exploitation sur ce dernier.
Il y a deux contraintes techniques à prendre en compte
avant d'acheter un disque dur. Il
faut tout d'abord vérifier que votre
carte mère, si elle est ancienne, puisse
accepter les disques de grande capacité. Il existe quelques BIOS qui posent
problème au-delà de 8,4 Go, d'autres à
partir de 32 Go.
Heureusement, bien peu de PC vendus
depuis 1999 connaissent ce genre de
désagrément, et de toute façon, il est
souvent possible d'y remédier en mettant le BIOS à jour. Notons que la majorité des cartes mères vendues jusqu'en
2001 ne peuvent pas accepter de
disques de plus de 128 Go. Une fois de
plus, des BIOS modifiés ou l'ajout d'un
contrôleur IDE sur un port PCI ont permis de contourner le problème. En fait,
pour s'assurer que les disques de plus
de 128 Go fonctionnent, il faut vérifier
que la carte supporte l'adressage IDE
sur 48 bits, mais les PC Pentium 4
et Athlon XP sont tous
plus récents et ne
connaissent
que très rarement ce problème.
L'autre point à
prendre
en
compte est la
vitesse du contrôleur IDE de la carte
mère. Les disques
actuels sont soit en
ATA133, soit en Serial
ATA (SATA ou SATA-2).
Les disques Serial ATA
sont un peu à part et
requièrent un contrôleur
Serial ATA car leur connectique n'est plus la même. En
ce qui concerne le Parallel
ATA, l'IDE classique en somme,
vous pouvez très bien brancher
un disque dur ATA133 sur un
L'Athlon 64 a remplacé l'Athlon XP chez AMD, ils ne s'installent pas sur les anciennes cartes mères.
Hardware magazine avril / mai 06
<91>
Dossier
RECYCLER SON PC
Le disque dur n'étant pas
vraiment dépendant du reste
du PC (sauf contrôleur), même
une machine modeste peut
bénéficier des bienfaits d'un
disque dur ultrarapide.
vieux contrôleur ATA33 ! Seulement, les
disques modernes dépassent tous les
33 Mo/s, ce qui fait qu'ils seront sousexploités sur un contrôleur ATA33. Il
faut au minimum un contrôleur ATA66 et
nous recommandons un ATA100 pour
bien en tirer parti. En principe, tous les
PC Pentium 4 ont au moins un contrôleur ATA100, il en va de même pour les
ordinateurs Athlon XP qui, sauf les plus
vieilles cartes en ATA66, sont presque
tous en ATA100 ou ATA133. Quant au
choix entre ATA et Serial ATA, vous pou-
Les problématiques SLI et
CrossFire semblent bien
abstraites lorsque l'on parle
d'upgrader un PC de 2003.
vez prendre le moins cher sans hésiter.
Les disques SATA remplacent peu à
peu les modèles ATA, mais ces derniers
ne sont pas vraiment dépassés d'un
point de vue des performances, c'est
l'essentiel.
DES CPU DANS LE COUP
Dès que l'on veut jouer un peu plus sur
les performances, il faut s'attaquer au
processeur ainsi qu'à la carte graphique, entre d'autres termes changer
de budget. Pour ce qui est du processeur, nous rencontrons vite les limitations d'une carte mère. En effet, lorsque
vous achetez un PC, on vous dit que
vous pourrez faire évoluer le processeur, mais c'est en fait à moitié faux.
Pourquoi donc ? Prenons l'exemple
d'un Pentium 4 1,4 GHz FSB400
sur socket 423. Vous pouvez bien
sûr le remplacer par un P4 1,8
GHz, l'ennui, c'est que les processeurs s423 n'existent plus
depuis belle lurette et que
vous ne pouvez pas installer
le moindre Pentium 4 plus
récent (s478, s775) sans
changer la carte mère,
sans oublier la mémoire
vive. Au-delà du simple
support physique qui
change de temps en
temps, les technologies évoluent et des
cartes mères avec des
chipsets permettant de
les supporter sont alors
nécessaires. Reprenons l'exemple de
<92>
Hardware magazine avril / mai 06
notre Pentium 4 1,4 GHz à 400 MHz de
bus. Il est sur un socket 423. Lorsque le
Pentium 4 est sorti, il a bien sûr imposé
ce socket 423 (une plaie puisque les
Pentium III étaient alors en socket 370),
puis le socket 478, depuis remplacé par
le socket LGA775. Vous ne pouvez
donc pas physiquement installer un P4
dernier cri sur une des premières cartes
mères P4. Quand bien même le processeur prend place dans un socket, il
n'est pas sûr à 100 % qu'il puisse y
fonctionner ! En effet, si vous avez par
exemple une carte mère prévue pour
les premiers P4 socket 478 à 400 MHz
de bus, vous ne pourrez pas vous en
servir pour un P4 à 533 ou 800 MHz de
bus. Dur dur… Le tableau ci-contre
résume les processeurs et les sockets
qui leur correspondent.
S'il est assez souvent nécessaire en
pratique de changer de carte mère, il ne
faut pas s'imaginer pour autant que cela
va obligatoirement entraîner des
dépenses astronomiques. Il existe une
grande quantité de bonnes cartes pour
moins de 100 ¤, les premiers prix étant
fixés à 35 ¤ (cartes mères Asrock). Si
votre précédente machine utilisait déjà
de la mémoire DDR, vous n'aurez peutêtre même pas à racheter de la mémoire. Il faut toutefois que celle-ci soit
assez rapide pour votre nouveau processeur et que vous en possédiez en
quantité suffisante. Si l'on accepte le fait
qu'il faille acheter une nouvelle carte
mère, il est vrai que la mise en pratique
est autrement plus complexe qu'un
simple changement de processeur. Non
seulement il va falloir démonter la moitié
du PC pour mettre en place la nouvelle
carte, mais vous devrez probablement
réinstaller le système d'exploitation, en
d'autres termes, formater votre partition
C: ! D'un point de vue performances, le
jeu en vaut la chandelle, et comme nous
le disions, le budget à y consacrer n'est
pas nécessairement important.
Lorsque vous rachetez un couple carte
mère + processeur, il faut éventuelle-
ment racheter de la mémoire, mais tout
le reste est récupérable : le boîtier, les
lecteurs/graveurs CD/DVD, le lecteur
de disquettes, un éventuel rack multifonction en façade, l'écran, le clavier, la
souris… tout. Si votre carte graphique
est ancienne, construite en 2001 ou
avant, il y a des chances que vous ne
puissiez pas la conserver, car l'alimentation du bus AGP est progressivement
passée de 3,3 V à 1,5 V. Toutefois, si
vous franchissez le pas et décidez
donc de changer carte mère et proces-
seur, vous avez certainement l'intention
d'acheter également une autre carte
graphique, la norme actuelle étant le
PCI-Express 16x. Comme vous le
savez, cette dernière influe de façon
considérable sur les performances du
PC dès que l'on souhaite jouer et utiliser de la vidéo. En changeant de carte
mère et surtout de carte graphique,
vous aurez peut-être intérêt à
reprendre une alimentation électrique.
Un modèle 350 W, si possible de
marque, est souhaitable.
Tableau CPU (sockets grand public uniquement)
Processeur
Nom de code
Support
Fréquence de bus
Fréquences
AMD Duron
AMD Duron
Spitifre
Morgan
Socket A (s462)
Socket A (s462)
200 MHz
200 MHz
600 à 950 MHz
900 MHz à 1.3 GHz
AMD Duron
AMD Sempron
AMD Sempron
Applebred
Thoroughbred (3000+=Barton)
Palermo
Socket A (s462)
Socket A (s462)
Socket 754
266 MHz
333 MHz
400 MHz
1.4 à 1.8 GHz
2200+ à 3000+
2500+ à 3400+
AMD Athlon
AMD Athlon
AMD Athlon
Pluto (K7)
Orion (K75)
Thunderbird
Slot A
Slot A
Socket A (s462)
200 MHz
200 MHz
200 ou 266 MHz
500 à 700 MHz
550 à 1 GHz
650 MHz à 1.4 GHz
AMD Athlon XP
AMD Athlon XP
AMD Athlon XP
Palomino
Thoroughbred
Barton
Socket A (s462)
Socket A (s462)
Socket A (s462)
266 MHz
266 ou 333 MHz
333 ou 400 MHz)
1500+ à 2100+
1700+ à 2800+
2500+ à 3200+
AMD Athlon 64
AMD Athlon 64
AMD Athlon 64
AMD Athlon 64
ClawHammer
NewCastle
Winchester
Venice / San Diego
Socket 754 ou 939
Socket 754 ou 939
Socket 939
Socket 939
400 MHz
400 MHz
400 MHz
400 MHz
3000+ à 4000+
2800+ à 3800+
3000+ à 3500+
3000+ à 4000+
AMD Athlon 64 X2
Toledo
Socket 939
400 MHz
3800+ à 4800+
AMD Athlon 64 FX
AMD Athlon 64 FX
AMD Athlon 64 FX
AMD Athlon 64 FX
Intel Celeron
Intel Celeron
SledgeHammer
ClawHammer
San Diego
Toledo
Mendocino
Coppermine
Socket 939
Socket 939
Socket 939
Socket 939
Slot 1 ou Socket 370
Socket 370
400 MHz
400 MHz
400 MHz
400 MHz
66 MHz
66 ou 100 MHz
FX-53
FX-55
FX-57
FX-60
233 à 533 MHz
533 MHz à 1.1 GHz
Intel Celeron
Intel Celeron
Intel Celeron
Intel Celeron D
Intel Celeron D
Tualatin
Willamette
Northwood
Prescott
Prescott
Socket 370
Socket 478
Socket 478
Socket 478
Socket 775
100 MHz
400 MHz
400 MHz
533 MHz
533 MHz
1 à 1.4 GHz
1.7 et 1.8 GHz
2 à 2.8 GHz
320 à 345 (2.4 à 3.06 GHz)
325 à 351 (2.53 à 3.2 GHz)
Intel Pentium III
Intel Pentium III
Katmai
Coppermine
Slot 1
Slot 1 ou Socket 370
100 ou 133 MHz
100 ou 133 MHz
450 MHz à 1 GHz
550 MHz à 1.13 GHz
Intel Pentium III
Intel Pentium 4
Intel Pentium 4
Tualatin
Willamette
Northwood
Socket 370
Socket 423 ou 478
Socket 478
133 MHz
400 MHz
400 ou 533 ou 800 MHz
1 à 1.4 GHz
1.3 à 2.0 GHz
1.6 à 3.4 GHz
Intel Pentium 4
Intel Pentium D
Prescott
SmithField
Socket 478 ou 775
Socket 775
533 ou 800 MHz
800 MHz
515 à 570 / 620 à 670 (2.8 à 3.8 GHz)
820 à 840 (2.8 à 3.2 GHz)
Intel Pentium D
Intel Pentium 4 Extreme Edition
Intel Pentium 4 Extreme Edition
Intel Pentium Extreme Edition
Intel Pentium Extreme Edition
Presler
Gallatin
Prescott
SmithField
Presler
Socket 775
Socket 478 ou 775
Socket 775
Socket 775
Socket 775
800 MHz
800 ou 1066 MHz
1066 MHz
800 MHz
1066 MHz
920 à 950 (2.8 à 3.4 GHz)
3.2 à 3.46 GHz
3.73 GHz
840EE (3.4 GHz)
955EE (3.46 GHz)
Hardware magazine avril / mai 06
<93>
Dossier
RECYCLER SON PC
Quelques références
inalement, nous distinguons
deux types d'upgrades : la
moins chère, qui consiste à simplement lifter l'ordinateur, et la plus chère
qui ressemble presque à l'achat d'un PC
neuf. Pour tous les composants que vous
devrez acheter, il existe ce que nous
appelons des références. Il s'agit des pro-
F
Si vous devez changer de
plateforme, partez vers
un Athlon 64 s939 0.09μ
sans hésiter.
duits offrant un excellent rapport
qualité/prix, quel que soit le niveau de
gamme ou de performances souhaité.
Ces références changent régulièrement,
c'est l'une des raisons qui motive la
rédaction de ce dossier. Au niveau des
processeurs, à commencer par AMD,
quelques puces sortent du lot. Nous
apprécions les Athlon 64 s939, tous
offrant un bon rapport qualité/prix, le
3000+ en tête. Ce dernier offre des performances respectables et un excellent
potentiel d'overclocking pour un montant
inférieur à 130 ¤. Dès que l'on souhaite
passer à un PC relativement haut de
gamme, il faut atteindre et franchir le cap
des 3,5 GHz ou équivalent. L'Athlon 64
3500+, pour 180 ¤, est un modèle particulièrement intéressant. Si vous désirez
conserver une carte mère AMD en socket
A, il n'existe plus que quelques Sempron,
il faudra sinon vous tourner vers le marché de l'occasion, les Athlon XP Barton
étant des références. Vérifiez toutefois
que votre carte mère les supporte en
consultant le site Internet du constructeur.
Du côté d'Intel, l'upgrade d'une machine
s478 est également difficile, les processeurs s423 ayant totalement disparu du
marché. En 478, quelques boutiques
proposent encore des Pentium 4, mais
attention, tous les modèles ayant un « E »
dans leur référence (P4 3.0E par
exemple) ainsi que les P4 2.4A et 2.8A
sont des Pentium 4 de génération
Prescott, très rarement supportés par les
premières cartes mères s478. De toute
façon, les processeurs à 800 MHz de bus
ne sont pas digérés par ces dernières,
les Pentium 4 jusqu'à 2,0 GHz étant en
bus à 400 MHz et les modèles suivants à
533 MHz. Pour assurer l'évolution, Intel
propose tout de même un bon nombre
de Celeron sur socket 478, mais ils se
révèlent peu intéressants, un Celeron
2,66 GHz ne valant guère mieux qu'un
Pentium 4 2.0 par exemple. C'est ce que
nous expliquions un peu plus tôt, la mise
à jour du processeur n'est en général
permise que durant quelques mois après
l'achat du PC, mais jamais trois ou
quatre ans après. Si vous désirez acheter
du neuf en restant chez le géant Intel,
vous passerez au socket 775 et nous
recommandons les processeurs 530J
(3,0 GHz 1 Mo, environ 150 ¤) ou, plus
puissant, 650J (3,4 GHz 2 Mo, environ
250 ¤). Au-delà, les tarifs s'emballent et il
vaut mieux se tourner chez AMD.
CARTE MÈRE,
C'EST LA BASE
La gamme Asus A8N (avec ou sans SLI) est une référence pour toute nouvelle machine Athlon 64.
<94>
Hardware magazine avril / mai 06
En ce qui concerne les cartes mères,
nous n'allons pas énumérer beaucoup
de modèles ou de marques tellement il
en existe, mais plutôt les chipsets à
choisir, par processeur. Pour les Athlon
XP et les Duron, la référence était et
reste le nForce2. C'est le plus rapide et
le plus complet des chipsets pour socket A, bien que ce dernier soit désormais
obsolète. Pour l'Athlon 64, le choix n'est
pas très compliqué non plus. Pour un
achat neuf, il faut éviter tous les premiers
chipsets (nForce3 150, sous-équipé)
ainsi que le VIA K8T800 Pro et, d'une
manière générale, le socket 754. Si
l'AGP est un critère pour vous, qui permet de conserver une ancienne carte
graphique, le nForce3 Ultra est une référence, la gamme nForce4 étant sinon la
plus séduisante (PCI-Express). Pour les
processeurs d'Intel, le chipset i865PE
reste une référence pour le socket 478,
mais si vous optez pour le socket 775
plus récent, nous recommandons le
Faut-il upgrader
ou tout changer ?
La frontière entre l'upgrade et
l'achat d'un PC neuf est souvent
mince, surtout lorsque l'on change
toute la base du PC, c'est-à-dire la
carte mère, le processeur et la
mémoire. S'il est souvent
intéressant d'upgrader, il est tout
de même intéressant de se poser
la question du neuf. Si l'on y prête
attention, un PC neuf ne coûte pas
beaucoup plus cher qu'une grosse
upgrade et présente l'avantage de
tout mettre à jour, y compris des
périphériques
comme
le
lecteur/graveur de CD/DVD. En
conservant votre moniteur, ainsi que
le clavier et la souris, vous
économisez déjà pas mal d'argent.
Il faut donc prendre le temps
d'étudier un maximum de
possibilités en fonction de son PC,
et peser le pour et le contre
systématiquement.
chipset 945P, bien que le 915P ne soit
pas beaucoup moins intéressant (il ne
supporte pas les processeurs dual core).
Pour une upgrade à bas prix, des chipsets moins réputés peuvent également
faire l'affaire. Par exemple, les cartes
mères Asrock avec des composants SiS
ou Uli vendues entre 30 et 60 ¤ permettent de monter un PC assez véloce pour
un prix dérisoire. Cependant, n'espérez
pas overclocker et atteindre des performances maximales de cette façon. Tous
les constructeurs les plus célèbres de
cartes mères se valent à peu près de nos
jours. Asus, Gigabyte et MSI sont les
plus populaires, mais Abit, Epox, ECS ou
Biostar proposent également de bons
produits. Nous les testons régulièrement
et vous pouvez retrouver les meilleurs au
sein de nos comparatifs.
Pour la mémoire, nous avons déjà énoncé ce que nous prenons comme référence, il s'agit de la PC3200. Pour les
disques durs, le choix n'est pas difficile
non plus : il suffit d'opter pour un modèle
à 7 200 tours, avec au moins 8 Mo de
cache. Un bon point à Samsung pour le
silence de fonctionnement, un bon point
à Hitachi et Western Digital pour les performances de leurs dernières gammes
(T7K250, 7K500, Barracuda). Nos tests
mettent en avant d'importantes différences d'un disque à l'autre, mais à
génération égale, il n'y a pas non plus un
fossé sensible à l'usage.
Pour les joueurs, la carte graphique est
également un choix de premier ordre.
Son impact sur les performances est
énorme, mais aussi sur le prix de l'upgrade ! Pour jouer, il faut investir au
minimum 100 ¤ dans cette dernière, les
produits moins onéreux étant plutôt
réservés à des usages multimédias un
peu moins exigeants. Pour 100 ¤, vous
obtenez une carte à base de GeForce
6600 avec 128 Mo. Cette carte permet
de jouer, mais elle montre vite ses
limites. Notre second choix est la
6600 GT et, à peine plus chère, l'excellente Radeon X800 GTO. Les deux
valent moins de 180 ¤. Nous entrons
déjà dans une autre catégorie de
cartes. Probablement le meilleur rapport qualité/prix pour les joueurs, les
« vieilles » GeForce 6800 GS/GT et
Radeon X800 XL/X850 Pro, toutes vendues entre 200 et 300 ¤. Au-delà, les
performances continuent de monter,
notamment avec les gammes ATi
X1800/X1900 et nVidia GeForce
7800/7900, mais le rapport qualité/prix
en prend un sacré coup.
"Qui peut le plus peut le
moins", la PC3200 peut
fonctionner également en
PC2700 ou PC2100.
Un an et demi après sa sortie,
la GeForce 6600 GT reste une
carte que l'on peut conseiller.
Hardware magazine avril / mai 06
<95>
Dossier
RECYCLER SON PC
Machine n° 1 Duron 1,3 GHz/MSI KT4-V
our attaquer nos exemples
d'upgrades, nous avons retrouvé une machine vendue en
2002, aux performances relativement
modestes à cette époque. Il s'agissait
d'une machine de bureautique, peu
performante dans les jeux.
P
Nous n'avons pas parlé de
boîtiers dans ce dossier, la
norme ATX n'ayant pas
changé depuis quelques
années (en dehors des
spécifications électriques).
Malgré les apparences, il est possible de
fortement améliorer les performances de
cette dernière. Au niveau du processeur,
si le Duron utilisé est le plus puissant qui
soit compatible (les Duron Applebred
0,13μ ne sont pas supportés), sachez
que cette carte peut accueillir tous les
Athlon XP (sauf les Barton 3000+ et
3200+ FSB400) et tous les Sempron socket 462 après une simple mise à jour de
BIOS. Du coup, vous pouvez envisager
d'acheter un Athlon XP d'occasion, il y
en a régulièrement en vente sur eBay ou
Le vieux Duron peut être facilement remplacé par un Sempron s462 ou un Athlon XP d'occasion.
sur les forums de hardware (www.techage.fr, www.hardware.fr…) ou acheter un
Sempron, de nombreuses boutiques en
vendent encore. Sachez qu'un Sempron
3000+, vendu 90 ¤ environ, est identique
à un Athlon XP 2400+, un gain de puissance conséquent même si ça ne vaut
pas les machines modernes.
Quoi que vous décidiez au sujet du processeur, ce qui dépendra bien évidemment de l'usage prévu de cette machine,
vous devez étendre la mémoire vive. 128
Mo sont bien trop peu pour exécuter un
système d'exploitation récent, même
Linux y serait peu à l'aise si l'on souhaite
exécuter quelques services. Nous vous
recommandons soit 512 soit 1 024 Mo en
fonction de l'usage prévu, sachant
qu'une barrette de 256 Mo coûte aujourd'hui dans les 25 ¤, un peu moins du
double pour une 512 Mo. Votre barrette
de 128 Mo PC2100 peut être conservée
tant que vous n'utilisez pas un processeur à 166 MHz de bus, cas dans lequel
les performances du processeur seraient
un peu bridées. Si vous installez 512 Mo
ou 1 Go, même en conservant le Duron
1,3 GHz, vous pourrez faire tourner
Windows XP confortablement pour trans-
former cet ordinateur en Media Center ou
en serveur de stockage, par exemple.
Le disque dur mérite également d'être
modernisé pour des raisons de vitesse,
mais si vous envisagez un PC à usage
peu fréquent ou peu gourmand (PC de
cuisine ou de garage par exemple), le
changement n'est pas primordial.
JOUER ?
Si vous le désirez, ce PC peut être complètement upgradé pour rester une machine principale capable de faire tourner de
nombreux jeux. En complément d'un nouveau processeur (Athlon XP Baron idéalement), de mémoire et d'un disque dur
véloce, vous pouvez aussi vous offrir une
carte graphique AGP bien plus puissante
que la GeForce2 MX d'origine. Acheter la
carte la plus puissante qui soit serait peu
judicieux, une GeForce 6800 Ultra serait
un peu surdimensionnée même pour un
Athlon XP 2500+, mais vous pouvez sans
hésiter opter pour une carte intermédiaire,
une 6600 GT. En complément d'un
Sempron 3000+, vous pourrez déjà lancer
tous les jeux, même si les plus exigeants
ne peuvent tourner qu'en 800x600.
Configuration initiale
• Processeur : AMD Duron 1,3 s462
• Carte mère : MSI KT4-V
• Mémoire : 128 Mo DDR266 (1x 128)
• Disque dur : 40 Go 7 200 tpm 2 Mo
• Carte graphique : nVidia GeForce2 MX
<96>
Hardware magazine avril / mai 06
Machine n° 2
Pentium 4 1,5/Asus P4T
rès haut de gamme en son
temps, acheté fin 2001 ou
début 2002, ce PC pose bien
des problèmes à être upgradé. En effet,
le socket 423 des premiers P4 est mort
et enterré depuis longtemps, la mémoire RAMBUS ayant subi le même sort.
Autant aller au plus court, l'upgrade
CPU d'un PC en socket 423 est inexistante. Au mieux, vous pourrez trouver
sur le marché de l'occasion une puce
un peu plus rapide, pas de quoi s'affoler puisque le P4 s423 le plus véloce est
cadencé à 2,0 GHz. A la limite, si votre
carte mère s'y prête comme l'Asus P4T,
vous pouvez tenter un overclocking,
mais il y a peu de chance que vous
dépassiez 1,8 GHz en partant des 1,5
du modèle cité en exemple.
T
TRÈS CHÈRE RAMBUS
A la limite, le processeur tel qu'il est
d'origine peut encore satisfaire de nombreux usages. Tant qu'il ne s'agit pas
de jouer ou de calculer trop d'effets
vidéo et/ou 3D, il sera encore parfaitement utilisable. En revanche, 256 Mo
de RAM deviennent un peu légers, quoi
que suffisant pour un PC à usage occasionnel. Quelques boutiques proposent
encore de la RAMBUS au catalogue,
elles sont rares et ces modules sont
affichés au prix fort ; plus de 100 ¤
pour une barrette de 256 Mo, sachant
que la RAMBUS ne fonctionne que par
paire. Une fois de plus, nous vous
conseillons de regarder sur le marché
de l'occasion, il y a régulièrement des
lots de 2x 256 ou 2x 512 Mo de mémoire RAMBUS aux enchères sur eBay.
C'est votre seule chance de salut en
dehors d'un changement radical de
plate-forme.
La question qui se pose est : faut-il
absolument chercher à booster la
machine existante ou vaut-il mieux
racheter un ensemble carte mère, processeur et mémoire ? En considérant
que le processeur d'origine n'est pas
upgradable sauf à acheter la solution
Powerleap (détaillée dans l'encadré ci-
contre), l'upgrade d'un tel PC se résume à dépenser 200 ¤ pour s'offrir un
giga de RAMBUS d'occasion. En ajoutant les 220 ¤ de l'adaptateur
Powerleap avec un P4 2,8 GHz, nous
sommes à 420 ¤ sans avoir touché ni
le disque dur ni la carte graphique.
Pour ce prix, vous pouvez parfaitement investir dans une carte mère
nForce3 ou nForce4 disposant des
dernières technologies, ainsi qu'un
Athlon 64 3500+ et un giga de
DDR400. Comme vous pouvez le
constater, l'upgrade n'est pas toujours
la meilleure voie à suivre !
Powerleap :
un P4 s478 sur
votre socket 423
La société américaine PowerLeap
fabrique un adaptateur permettant
d'installer des processeurs s478 sur
une carte mère s423. Non importé
en France, le PL-P4/N peut être
commandé en ligne pour un tarif
inférieur à 50 ¤. C'est une solution
assez intéressante sachant que l'on
trouve beaucoup plus de
processeurs s478 d'occasion que
des s423 et qu'ils sont
généralement cadencés à des
fréquences
plus
élevées.
Malheureusement, le système
présente une limitation, puisque les
cartes mères s423 n'exploitent que
le bus FSB400. Ainsi, les
processeurs FSB533 et FSB800
sont compatibles (sauf Prescott),
mais leurs fréquences et
performances sont sacrifiées.
Sachez tout de même que les
Pentium 4 Northwood FSB400
montent à 2,5 GHz, de quoi
fortement booster le PC. D'autre
part, Powerleap vend également
l'adaptateur avec une version
spéciale du Pentium 4 cadencée à
2,8 GHz, contre 220 ¤.
Attention, si vous désirez upgrader pour
une carte graphique bien plus
gourmande tout en augmentant la
fréquence de votre processeur et la
quantité de RAM, une vieille
alimentation peut être trop juste.
Configuration initiale
• Processeur : Intel Pentium 4 1.5 s423
• Carte mère : Asus P4T
• Mémoire vive : 256 Mo RAMBUS (2x 128)
• Disque dur : 60 Go 7 200 tpm 2 Mo
• Carte graphique : nVidia GeForce2 Ultra 64 Mo
Hardware magazine avril / mai 06
<97>
Dossier
RECYCLER SON PC
Machine n° 3
Athlon XP 1600+ / Gigabyte 7VTXH
es premiers PC à base d'Athlon
XP avaient parfois des cartes
mères un peu anciennes,
conçues pour les Athlon premiers du
nom, ce qui permettait de réaliser d'importantes économies. C'est le cas de
notre troisième machine, une station
milieu de gamme de 2002, dont la carte
mère repose sur un chipset VIA KT266A.
L
Bien qu'elle soit plus puissante que
notre première machine, cette configuration est plus difficile à mettre à
niveau. En effet, par rapport au KT400
de la première machine qui accueille
n'importe quel processeur AMD socket
A excepté les rares Athlon XP 3000+ et
3200+ FSB400, le KT266A ne tourne
pas non plus avec le FSB333. Du coup,
le choix processeur se révèle fortement
restreint. Les Athlon XP Palomino et
TBred fonctionnent, jusqu'à 2600+
FSB266. Exit les Athlon XP Barton et
les Sempron, exit donc l'achat d'un
processeur neuf. Une nouvelle fois,
c'est le marché de l'occasion qui pourra vous secourir, sachant que les Athlon
XP sont encore très faciles à trouver.
RAM À LA TRAÎNE
Un disque dur neuf
accompagné d'une
augmentation de la mémoire
vive représente l'upgrade
minime idéale pour de
nombreuses machines.
Pour mettre à jour la mémoire, c'est
assez facile puisqu'il s'agit de DDR,
mais seule la PC1600 et la PC2100
sont officiellement supportées. Il y a de
grandes chances pour que la PC2700
et la PC3200 fonctionnent, ce qui se
révèle intéressant puisque ces barrettes
sont les seules que l'on trouve en quantité chez les revendeurs, mais notez
qu'elles ne fonctionneront qu'à
133 MHz (sauf overclocking).
Il n'y a pas de port SATA sur cette carte
mère, pas plus qu'il n'y en avait sur les
deux PC précédents, mais ça n'empêche pas d'acheter un disque ATA
plus moderne que le 40 Go vieillissant
qui est installé pour le moment. D'autre
part, si le SATA vous est cher, sachez
qu'un contrôleur SATA sur bus PCI ne
coûte que 20 à 30 ¤. Ce n'est pas
l'idéal pour les performances (le bus
PCI limitant les transferts à 133 Mo/s)
mais ça permet de rester tourné vers le
futur, la connectique ATA visant à disparaître d'ici peu.
Pour un PC tel que celui-ci, la mise à
jour de la carte graphique est moins
recommandée. La carte mère AGP 4X
et le processeur quelque peu à la traîne
ne sauront pas tirer profit des derniers
modèles de cartes graphiques.
Toutefois, entre la GeForce2 GTS et les
GeForce 6600 GT ou plus puissante, il
existe de nombreux modèles intermédiaires qui pourraient faire l'affaire si
vous désirez tout de même un petit
mieux. En effet, une GeForce FX
5900XT ou une Radeon 9500 Pro vous
permettront tout de même de profiter
de nombreux titres plus récents que ce
qui était permis par l'illustre GeForce 2.
Configuration initiale
• Processeur : AMD Athlon XP 1600+ s462
• Carte mère : Gigabyte GA-7VTXH
• Mémoire : 256 Mo DDR266 (2x 128)
• Disque dur : 40 Go 7 200 tpm, 2 Mo
• Carte graphique : nVidia GeForce2 GTS 32 Mo
<98>
Hardware magazine avril / mai 06
Machine n° 4
Athlon XP 2000+ / Abit AT7 Max
otre quatrième machine a probablement été vendue à Noël
2002 ou courant 2003, c'était
alors un PC haut de gamme et performant. D'ailleurs, même si un processeur à 2,0 Ghz ou équivalent commence à accuser son âge par rapport aux
jeux modernes ou aux applications
complexes comme le désentrelacement
de vidéos HD, ils sont encore assez
performants pour la majorité des
usages. Il n'y a qu'à voir les résultats
que nous avons obtenus en mesurant
les performances des machines
quelques pages plus loin. Il n'y a pas
que le processeur qui aide, mais également la quantité de mémoire, le fait que
le disque dur soit un poil moins âgé et
la carte graphique plus récente et donc
plus puissante que précédemment.
N
Un tel PC peut être assez facilement
amélioré. Vous pouvez acheter un processeur plus puissant d'occasion, un
Athlon XP 2500+ Barton ou un peu plus
Bien que très performante pour son époque, la gamme GeForce4 Ti souffre de son incompatibilité avec DirectX 9.
étant assez séduisant. Faites attention
toutefois, si vous possédez un chipset
VIA KT333 comme celui de l'Abit AT7
Max, vous ne pourrez pas installer les
Barton FSB400 (certains 3000+ et tous
les 3200+). Nous déconseillons le
Sempron, car le plus gros d'entre eux
(3000+) ne vaut qu'un Athlon XP 2400+,
la dépense semble un peu élevée pour
le peu de gain à obtenir. En revanche,
vous pouvez sans problème overclocker votre Athlon XP actuel ! Cette carte
mère offre une bonne marche de
manœuvre, atteindre de 1,8 à 2,0 GHz
devrait être envisageable, au lieu de
1,66 GHz d'origine. Pour la mémoire, si
vous comptez utiliser ce PC pour un
usage peu gourmand (bureautique,
Internet, DVD, DivX…), vous pouvez
conserver vos 512 Mo actuels, mais il
ne vous coûtera que 50 ¤ de doubler
cette valeur.
DÉCODAGE VIDÉO
ACCÉLÉRÉ
Pour la carte graphique, vous pouvez
envisager un modèle plus récent et plus
performant si vous désirez jouer ou
transformer cet ordinateur en PC home
cinéma digne de ce nom. En choisissant
une GeForce de la famille 6 ou 7, vous
profiterez des accélérations vidéo
PureVideo, une 6600 GT étant une carte
à ne pas dépasser si vous conservez
l'Athlon XP 2000+, afin de ne pas créer
un déséquilibre de puissance trop
important. Les nouvelles cartes n'apportent pas suffisamment de nouveautés en
dehors de la performance 3D, un surplus
de puissance qui ne serait exploité
qu'au-delà de 3,0 GHz minimum.
Configuration initiale
• Processeur : AMD Athlon XP 2000+ s462
• Carte mère : Abit AT7 Max
• Mémoire : 512 Mo DDR333 (2x 256)
• Disque dur : 80 Go 7 200 tpm 2 Mo
• Carte graphique : ATi Radeon 9500 Pro 64 Mo
Enfin, en ce qui concerne le disque dur,
celui qui équipe le PC actuel est clairement moins véloce que les derniers
modèles, il doit être également un peu
plus bruyant avec l'âge, mais il suffira à
la majorité des usages. Ne le changez
que si vous comptez passer beaucoup
de temps sur cet ordinateur ou que la
capacité ne suffit plus à l'usage prévu.
Hardware magazine avril / mai 06
<99>
Dossier
RECYCLER SON PC
Machine n° 5
Pentium 4 2.0A/MSI 865PE Neo-L
L'AGP
n'est pas mort !
La 9500 Pro vieillit plutôt
bien, si vous ne jouez
plus, elle reste
satisfaisante pour tous les
autres usages d'un PC.
n PC équipé d'une carte mère à
base de chipset 865PE avec un
Pentium 4 2.0A et une GeForce
4 Ti4200 était manifestement une configuration milieu de gamme, car les P4
2.0A étaient parmi les plus petits processeurs Intel vendus au moment où le 865
était roi. Un peu moins véloce, cette cinquième machine propose des caractéristiques relativement proches du PC précédent. A vrai dire, elle est même un peu
moins séduisante pour les joueurs, la
GeForce4 Ti4200 étant sensiblement
moins véloce que la 9500 Pro, ces cartes
graphiques ayant eu le titre non officiel de
meilleur rapport qualité prix en 2002 pour
la première et en 2003 pour la seconde.
U
Les conseils d'upgrade concernant
cette machine sont identiques à la précédente, si ce n'est en ce qui concerne
le processeur. Le chipset 865PE offre
l'avantage de pouvoir accueillir TOUS
les Pentium 4 Northwood, y compris les
modèles FSB800, mais le support des
Prescott s478 est plus difficile. Les chipsets 865 et 875 peuvent faire tourner un
Pentium 4 Prescott, mais il faut que la
carte mère remplisse certaines conditions de design, notamment en ce qui
concerne l'alimentation électrique du
CPU. Dans notre cas, la MSI 865PE Neo
<100>
Hardware magazine avril / mai 06
ne les prend pas en charge, il faudra
donc trouver un Northwood d'occasion.
Il existe bien quelques Celeron cadencés plus fortement, mais ils ne sont pas
vraiment plus performants que notre
P4 2.0. A la limite, nous vous recommandons d'essayer l'overclocking, le
P4 2.0A étant un spécimen très adapté
à cette pratique (jusqu'à 3.0 GHz !).
Même si nous n'entendons plus
parler que de PCI-Express, vous
êtes encore très nombreux à utiliser
des machines en AGP. Si votre
budget est trop restreint pour
permettre de tout changer (carte
mère, cpu, carte graphique…),
sachez que le marché des cartes
graphiques AGP est encore très
animé ! Avec presque 50% des
ventes fin 2005, les constructeurs
l'ont bien compris, il ne faut pas
abandonner l'AGP trop vite. Outre
les cartes qui existaient jusqu'ici en
AGP (GeForce 6600 GT et GeForce
6800 GT/Ultra notamment), ATi et
nVidia viennent de sortir des
nouveautés. Nous insistons sur le
danger d'un déséquilibre, rappelons
qu'il ne sert à rien de mettre un
monstre graphique sur un PC
globalement peu puissant.
Toutefois, des machines de 2.0 GHz
et plus pourront sans problème
évoluer d'une carte graphique de la
génération GeForce 4 ou Radeon
9500/9700 vers un modèle plus
moderne et plus puissant, un
6600 GT ou même une X1800 XL,
pour profiter des jeux les plus
récents, même si ce n'est pas en
1600x1200 avec 100% des détails.
Nous vous proposerons un véritable
point sur l'AGP, avec un comparatif
de toutes les cartes encore en
vente, dans le prochain numéro de
PC Update.
Les chipsets865pe et 875p sont encore
très performants, ce sont les meilleurs
pour les processeurs Intel en socket 478.
Configuration initiale
• Processeur : Intel Pentium 4 2.0A s478
• Carte mère : MSI 865PE Max
• Mémoire : 512 Mo DDR DDR333 (2x 256)
• Disque dur : 80 Go 7 200 tpm 2 Mo
• Carte graphique : nVidia GeForce 4 Ti4200 64 Mo
Machine n° 6
Pentium 4 2.4B/Abit IT7 Max2
otre dernier PC à upgrader est
le plus puissant, il a probablement été acheté courant 2003,
c'était alors une machine très performante. Avec 2.4 GHz, 512 Mo de
mémoire et la plus puissante GeForce4,
ce dernier n'est pas encore complètement à la traîne, mais l'incompatibilité
de la carte graphique avec DirectX 9
commence à devenir fort pénalisante
pour jouer aux derniers titres, mais
ceux qui ne seraient pas trop gourmands.
N
300 ¤ POUR RESTER À JOUR
Avec une telle machine, il n'y a pas
besoin de dépenser une fortune pour
retrouver des performances d'actualité.
Avec un budget inférieur à 300 ¤, vous
pourrez lancer tous les jeux vidéo, y
compris les récents Fear ou Toca Race
Driver 3 par exemple. C'est bien connu,
un PC étant capable d'exécuter les derniers jeux en date est plutôt à l'aise
dans la majorité des applications.
Le processeur, nous n'allons pas y toucher. Nous recommandons d'essayer
un peu d'overclocking, le P4 2.4B et la
carte mère Abit IT7 Max 2 étant tous les
deux adaptés à ce sport. Vous pouvez
espérer une fréquence de fonctionnement proche de 3.0 GHz, parfois même
plus. Commencez par doubler votre
quantité de mémoire vive, passant
donc de 512 Mo à un giga. Vous pouvez acheter une seule barrette de DDR
512 Mo, l'IT7 Max 2 n'a que trois
emplacements de RAM et, de toute
façon, le chipset 845E n'offre pas le
support de la mémoire dual channel.
Profitez-en pour acheter également un
nouveau disque dur, qui vous offrira
d'excellentes performances. Nous ne
l'avions pas conseillé autant pour les
deux machines précédentes, car nous
envisagions un recyclage du PC. Ca
reste en tous les cas un must pour les
machines que l'on désire continuer
d'utiliser au jour le jour en temps que
PC principal. Cet upgrade de disque
dur vous apportera également un espace de stockage accru, c'est toujours
intéressant.
Enfin, si vous désirez vraiment mettre à
jour ce PC, changez donc sa carte graphique. Equipé d'une GeForce 6600 GT
et pourquoi pas même d'une 6800 GS
ou d'une Radeon X800 XL, toutes les
trois disponibles en AGP, vous pourrez
de nouveau profiter des jeux récents et
vous risquez même de redécouvrir certains jeux d'un point de vue graphisme,
les progrès apportés par DirectX 9 étant
tout de même importants.
Faites les comptes, il faut dépenser
50 ¤ pour la mémoire, un peu moins de
100 ¤ pour le disque dur et un peu plus
de 150 ¤ pour une 6600 GT AGP. Pour
300 ¤, votre machine sera bien plus
puissante qu'avant et surtout bien plus
performante qu'un PC neuf d'entrée de
gamme à 300/400 ¤.
Configuration initiale
• Processeur : Intel Pentium 4 2.4B s478
• Carte mère : Abit IT7 Max2
• Mémoire : 512 Mo DDR400 (2x 256)
• Disque dur : 120 Go 7 200 tpm 2 Mo
• Carte graphique : nVidia GeForce4 Ti4600 128 Mo
Bien que haut de gamme,
la première version de l'Abit IT7 Max 2
ne supporte pas les processeurs FSB800,
se qui limite sérieusement ses
possibilities d'upgrade.
Hardware magazine avril / mai 06
<101>
Dossier
RECYCLER SON PC
Boot Windows, machines d'origine
44
P4 2.4B
45
P4 2.0A
44
AXP 2000+
78
AXP 1600+
74
P4 1.5
94
Duron 1.3
0
10
20
30
40
50
60
P4 2.4B
38
P4 2.0A
38
AXP 2000+
70
80
90
100
Temps (s)
Boot Windows, 1 Go RAM et DD neuf
39
AXP 1600+
40
P4 1.5
41
Duron 1.3
43
35
36
37
38
39
40
Dans le même esprit que le test
précédent, nous avons exporté un fichier
de données Outlook (.pst) d’environ
550 Mo, Outlook et le fichier d’export
étant stockés sur la même partition du
même disque, sollicitant ainsi beaucoup
le disque dur. Une nouvelle fois, nous
pouvons constater que la quantité de
mémoire vive et que la vélocité du
disque dur jouent beaucoup et que ce
genre d’upgrade sur des petits PC leur
redonne un sérieux coup de jeune.
Si vous ne souhaitez pas jouer ou
exploiter trop d’applications de création,
voyez qu’un petit Duron ou Athlon XP
suffit amplement !
<102>
Pour mesurer l’impact d’une
simple mise à jour de mémoire
vive et de disque dur, puisque
nous ne cessons de répéter que
c’est l’essentiel quelque soit
l’usage du PC, nous avons
chronométré le temps nécessaire
pour démarrer Windows, ce qui
comprend le temps de
chargement des drivers. Comme
nous pouvons le voir,
l’augmentation de RAM, fait
énormément progresser les PC,
surtout ceux qui en ont le moins
d’origine, la machine Duron
mettant presque moitié moins de
temps après l’upgrade. Le disque
dur à bien sur de l’importance,
pour les trois machines les plus
rapides, c’est lui qui fait d’ailleurs
toute la différence. Comme nous
pouvons le constater, la puissance
CPU ne joue presque pas, sur le
temps de boot de l’ordinateur.
Temps (s)
Hardware magazine avril / mai 06
41
42
43
44
Exportation fichier Outlook .pst 550 Mo, machines d'origine
Temps (s)
70
P4 2.4B
P4 2.0A
73
76
AXP 2000+
AXP 1600+
94
91
P4 1.5
Duron 1.3
154
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
Photoshop CS2, photo 2 MP, machines d'origine
P4 2.4B
Ce dernier test est effectué avec le célèbre logiciel
de retouche d’image, Photoshop CS2. Nous avons
réalisé un test en lançant sous forme de « batch »
toute une série de manipulations qui va de
l’ouverture d’une image de deux méga pixels à son
redimensionnement en passant par quelques filtres.
Une fois de plus, nous constatons l’impact de la
mémoire et du disque dur sur les résultats. Puisque
Photoshop exploite la puissance CPU pour calculer
ses filtres, nous avons également mesuré les
performances de ces machines en les upgradant à
ce niveau. Nous nous sommes contentés
d’overclocker le Pentium 4 s423, faute d’avoir un
processeur plus véloce au sein de la rédaction.
Temps (s)
44
P4 2.0A
48
49
AXP 2000+
AXP 1600+
61
P4 1.5
60
Duron 1.3
104
0
20
40
60
80
100
Photoshop CS2, photo 2 MP, 1 Go RAM et DD neuf
120
Photoshop CS2, photo 2MP, 1 Go RAM, DD neuf et CPU upgradé
Temps (s)
Temps (s)
P4 2.4B
42
P4 2.0A
46
P4 2.0A -> 3.0C
48
AXP 2000+
42
42
53
AXP 1600+ -> AXP 2600+
P4 1.5
53
P4 1.5 -> overclocké 1.8
Duron 1.3
20
30
40
50
48
Duron 1.3 -> AXP 2600+
61
10
37
AXP 2000+ -> AXP 2600+
AXP 1600+
0
38
P4 2.4B -> 3.06B
60
42
0
70
10
20
30
40
Exportation fichier Outlook .pst 550 Mo, 1 Go RAM et DD neuf
Temps (s)
58
P4 2.4B
P4 2.0A
62
63
AXP 2000+
AXP 1600+
66
P4 1.5
66
Duron 1.3
69
52
54
56
58
60
62
64
66
68
70
Hardware magazine avril / mai 06
<103>
50
60
1er Lot :
SATELLITE A100-551
Intel Celeron M 370 1.50 GHz - 512 Mo DDR-2 - 80 Go SATA 15.4" TFT WXGA - ATI XPress200M - DVD±RW/DL - WXPH
2ème Lot :
19 POUCES LCD VX924
5ème Lot :
3ème Lot :
4ème Lot :
17 POUCES LCD VE710
MULTIFONCTIONS DCP-340CW
ROUTEUR + CARTE PCMCIA
MIMO
6ème Lot :
ANTEC PERFORMANCE P150
7ème Lot :
9ème Lot :
BeWAN POWERLINE E85 DUO
PACK MOBILITÉ BELKIN
8ème Lot :
10ème Lot :
CARTE MÈRE P4N-SLI
CARTE MÈRE RD480 NEO2-FI
11ème Lot :
STUDIO MEDIASUITE 10
12ème Lot :
13ème Lot :
WIRELESS LASER DESKTOP 6000
DU 1er MARS 2006 AU 30 AVRIL 2006
STUDIO PLUS VERSION 10
14ème au 23ème Lot :
24ème au 25ème Lot :
26ème au 28ème Lot :
29ème au 31ème Lot :
IPOD STEREO DOCK
DATA TRAVELER II+ MIGO 256 Mo
ABONNEMENT D’UN AN
32ème Lot :
ABONNEMENT D’UN AN
WIRELESS NOTEBOOK LASER MOUSE 6000
33ème Lot :
STUDIO VERSION 10
34ème Lot :
35ème Lot :
NOSTROMO N52
36ème Lot :
WEBCAM LIVE !
INSPIRE T3030
37ème Lot :
38ème au 44ème Lot :
LOT TUNING ANTEC
SACOCHE NOTEBOOK NE III
45ème Lot :
COMFORT OPTICAL MOUSE 3000
CONNECTEZ VOUS VITE SUR 1000ordi.fr
POUR RÉPONDRE AUX QUESTIONS ET
PARTICIPER AU TIRAGE AU SORT !!!!!
46ème au 55ème Lot :
MULTIPRISE PARAFOUDRE
56ème au 65ème Lot :
CASQUE AUDIO HS300
Comprendre
ATHLON 64 ET DDR2
Athlon 64
et DDR2 :
duo de choc ou
alliance contre nature ?
Par : Franck Delattre
Deux ans après Intel, L’Athlon adopte la DDR2, désormais compétitivé face à la
DDR. Elle prend lentement de l’avance du moins en termes de bande passante,
grâce à son aptitude à fonctionner à des fréquences plus élevées. Mais à côté
de cela, la DDR2 est réputée pour ses latences élevées, en comparaison à la
DDR. Cette inflation de bande passante mémoire va-t-elle profiter à l’Athlon 64 ?
Et les performances du contrôleur mémoire intégré vont-elles souffrir des
latences élevées de la DDR2 ?
I
ntel a adopté la DDR2 en juin
2004, AMD l’adoptera en juin
2006. Deux ans représentent
un délai exceptionnellement long dans
le monde de la micro-informatique,
mais l’attente d’AMD se justifie par une
DDR2 peu performante à son introduction, et, en ce qui concerne l’Athlon 64
en particulier, une architecture à contrôleur mémoire intégré performante mais
offrant moins de souplesse.
Le contrôleur mémoire de l’Athlon 64
actuel permet d’exploiter la DDR-400
sur deux canaux 64 bits, offrant ainsi
une bande passante totale de 8 octets
x 2 canaux x 200 MHz x 2 (DDR), soit 6
400 Mo/s, ou encore 6,25 Go/s. Une
telle bande passante est suffisante en
pratique, et peu d’applications permettent de l’exploiter pleinement.
<106>
Hardware magazine avril / mai 06
L’introduction du dual core a cependant
modifié les exigences de l’Athlon 64, car
les deux cores partagent un unique
contrôleur mémoire et les 6,25 Go/s de
bande passante qu’il permet d’offrir. Un
seul contrôleur mémoire permet de diminuer le coût de production du processeur,
et offre surtout la possibilité d’utiliser
l’Athlon 64 X2 sur les cartes mères destinées à la version monocore du processeur, moyennant une simple mise à jour
du BIOS.
L’impact sur les performances dépend
grandement de l’utilisation qui est faite du
processeur. Si l’un des cores n’est pas ou
peu exploité, le second peut accaparer
toute la bande passante, mais dans le
cas hypothétique où chacun des deux
cores accède de façon intensive à la
mémoire, le partage de la bande passante entraîne une chute notable des perfor-
mances. Il fallait donc augmenter la
bande passante mémoire disponible.
AMD a contourné le problème en ajoutant
de nouveaux diviseurs mémoire sur la
révision E de son processeur (voir encadré « Athlon 64 révision E et nouveaux
diviseurs mémoire »), leur permettant
ainsi de supporter les DDR 433 (217
MHz), DDR 466 (233 MHz), et DDR 500
(250 MHz). L’utilisation de DDR 500 offre
ainsi une bande passante de 8 000 Mo/s,
soit 7,8 Go/s à partager entre les deux
cores. Cela étant, AMD n’a pas pu officialiser le support de ces vitesses, la norme
JEDEC n’avalisant pas les vitesses supérieures à celle de la DDR 400.
L’utilisation de la DDR2 permet d’aller
encore plus loin avec des vitesses supportées de 333 MHz (DDR2-667) et
même 400 MHz (DDR2-800), par le biais
d’une nouvelle série de diviseurs mémoire. La DDR2-800 fournira au contrôleur
mémoire des nouveaux Athlon 64 une
bande passante double de celle apportée
par la DDR 400, soit 12 800 Mo/s, ou
encore 12,5 Go/s. Les modèles dual core
seront les plus à même d’exploiter cette
bande passante, permettant en théorie à
chaque core de disposer de 6,25 Go/s.
LES LATENCES DE LA DDR2
L’Athlon 64 est réputé pour être sensible
aux timings mémoire, et l’adoption de la
DDR2 s’accompagne de nombreuses
craintes liées aux timings élevés qui la
caractérisent. Regardons cela d’un peu
plus près afin d’essayer de comprendre
quelle influence auront ces timings sur
les performances du nouveau contrôleur
mémoire DDR2 de l’Athlon 64.
L’accès à la mémoire par le contrôleur,
qu’il soit intégré ou non au processeur,
consiste en deux phases distinctes : l’envoi de commandes par le contrôleur vers
la mémoire, et le traitement de ces commandes par les puces de mémoire proprement dites (vous trouverez l’explication du fonctionnement détaillé d’un
accès mémoire dans l’article consacré à
ce sujet dans ce même numéro de
Hardware Magazine).
La latence globale de l’accès se mesure
donc par la somme du temps de communication entre le contrôleur et la
mémoire, et du temps de traitement
interne à la mémoire. Dans le cas de
l’Athlon 64, l’intégration du contrôleur
mémoire au sein du processeur présente
deux atouts majeurs :
• une proximité rendue possible par l’absence d’intermédiaire entre le processeur
et la mémoire, en comparaison à une
architecture classique où le northbridge
assure l’interface entre processeur et
mémoire.
• le contrôleur fonctionne à la fréquence
du processeur, ce qui a pour effet d’accélérer l’envoi des commandes mémoire.
Ceci permet de diminuer considérablement le temps de communication entre le
contrôleur et la mémoire, réduisant ainsi
la latence globale d’accès à la mémoire.
Mais de ce fait, la part du temps de traitement interne à la mémoire voit son
influence augmenter sur la latence globale. Ce temps étant directement lié aux
timings mémoire appliqués, cela explique
l’importance de leur influence sur les performances mémoire de l’Athlon 64.
Si l’utilisation de DDR2 ne change rien
à la faible latence d’accès permise par
le contrôleur intégré, elle va en
revanche influer sur la latence globale
de par les timings imposés par la
DDR2. Pour essayer de déterminer
dans quelle mesure, nous allons considérer différentes configurations mémoire en DDR-400 et en DDR2-667.
• une configuration DDR-400 « moyenne »
en 3-3-3-8.
• une configuration DDR-400 « performante »
en 2-2-2-6.
• une configuration DDR2-667 « moyenne »
en 4-4-4-12.
La DDR2 ayant mûri, nous
avons désormais a faire à des
barrettes très performantes
Les calculs qui suivent sont expliqués
en détail dans l’article dédié aux
timings mémoire dans ce même numéro. Nous ne considérerons que les
timings dont l’effet est le plus notable
sur les performances : tCL (CAS latency), tRCD (RAS to CAS delay) et tRP
(RAS Precharge delay).
tCL, tRCD et tRP valent ainsi :
• avec la DDR-400 en 3-3-3-8 : 3 cycles/
200 MHz soit 15 ns.
• avec la DDR-400 en 2-2-2-6 : 2 cycles/
200 MHz soit 10 ns.
• avec la DDR2-667 en 4-4-4-12 : 4 cycles/
333 MHz soit 12 ns.
Athlon 64 révision E et
nouveaux diviseurs mémoire
Il est facile de connaître la révision de son Athlon 64 en
jetant un œil à son numéro de modèle, ou plus exactement
son numéro de modèle étendu (retourné par tout bon
programme de diagnostic du système). Les modèles
étendus (ou Extended Model) sous la forme « 2X » ou «
3X » correspondent à la révision E, et supportent ainsi
(non officiellement) la DDR 500.
Afin d’utiliser ces nouveaux diviseurs, assurez-vous que
votre BIOS ne les propose pas déjà, et dans le cas
contraire, renseignez-vous sur une éventuelle mise à jour
proposant les nouvelles options. Si rien n’existe, il reste
la possibilité de modifier le diviseur à la volée, directement
sous Windows, avec un petit logiciel gratuit appelé K8
MemSpeed et disponible en téléchargement ici :
http://www.thecoolest.zerobrains.com/apps/AMD64Mem
Freq.zip
Attention cependant, une telle manipulation est toujours
risquée, à utiliser avec prudence donc !
“ Le gain de bande passante offert
par la DDR2 bénéficiera surtout
aux Athlon 64 dual core.”
Hardware magazine avril / mai 06
<107>
Comprendre
ATHLON 64 ET DDR2
Athlon FX
Athlon 64 X2
Core
Windsor
Windsor
Cache L2
2x1 Mo
2x1 Mo
Caractéristiques
NX, Pacifica
NX, Pacifica
Athlon 64 X2
Windsor
2x512 Ko
NX, Pacifica
Athlon 64
Orleans
512 Ko
NX, Pacifica
Sempron
Manila
?
NX
Modèles
FX-62 (2,8 GHz)
5000+ (2,6 GHz)
4800+ (2,4 GHz)
4400+ (2,2 GHz)
4600+ (2,4 GHz)
4200+ (2,2 GHz)
3800+ (2,4 GHz)
3500+ (2,2 GHz)
?
Les premiers Athlon 64 disponibles au format socket AM2 couvriront les gammes FX et X2 en dual core, et Athlon
64/Sempron en monocore. Tous seront gravés en 90 nm. A noter que la plupart des modèles présentés seront disponibles
en une version à TDP réduit (TDP = Typical Dissipation Power).
le Command Rate, qui est un des paramètres dont l’influence est la plus importante sur les performances. De nombreux
paramètres influent sur la capacité d’un
système à fonctionner avec un Command
Rate fixé à 1T, et parmi ceux-ci figurent le
nombre de modules, ainsi que leur qualité. Certes, l’emploi de DDR2 ne permettra
certainement pas de garder le Command
Rate à 1T dans tous les cas, mais offrira
certainement une meilleure tolérance de
par la qualité supérieure du signal.
Les deux cores de l’Athlon
64 X2 partagent le même
contrôleur mémoire et la
bande passante qu’il offre.
Notre DDR2-667 affiche ainsi des latences
réelles qui sont dans la moyenne, à la hauteur d’une DDR-400 de milieu de gamme.
Si une DDR-400 performante reste plus
efficace en termes de latences, la situation
peut très bien se retourner assez rapidement. En effet, les DDR2-667 capables de
tourner en 3-3-3-8 pointent le bout de leur
nez, bien qu’encore hors de prix (la Corsair
Twin2X1024A-5400UL affiche même 3-32-8 à 333 MHz). Leur latence réelle est
ainsi de 3 cycles/333 MHz soit 9 ns, plus
rapide donc que la DDR-400 en 2-2-2-6.
Le nouveau socket AMD AM2
nécessitera également un
changement de ventirad…
dommage !
LES NOUVEAUX MODÈLES
À VENIR.
MemSpeed, changez la vitesse de la mémoire à la
volée, et accédez aux diviseurs non officiels.
En résumé, les latences offertes par les
modules de DDR2 actuels sont en léger
retrait par rapport à ce qui se fait de
mieux en DDR. Bien que l’écart ne soit
plus très important, il va tendre à se réduire alors que la DDR2 va mûrir, pour finalement s’inverser en faveur de la DDR2. Et
n’oublions pas que nous ne comparons là
que les latences. La DDR2-667 offre,
dans tous les cas, une bande passante
66 % supérieure à celle de la DDR-400.
LES AUTRES CONSÉQUENCES
DU PASSAGE À LA DDR2
En comparaison à la DDR, les modules
de DDR2 sont moins sensibles aux phénomènes néfastes de réverbération du
signal entre les modules mémoire, de par
l’intégration des terminaisons de « fin de
chaîne » au sein même des puces. Le
signal est ainsi moins parasité, plus clair.
Cela permet notamment d’améliorer la
cohabitation des modules mémoire, et a
un effet sur les timings, en particulier sur
Fréquence CPU
1800
2000
2200
2400
2600
2800
3000
3200
Multiplicateur
9
10
11
12
13
14
15
16
Conscient des doutes qui planent sur la
pertinence de passer au nouveau socket AM2, AMD donne un petit coup de
pouce au lancement de sa nouvelle
plate-forme en introduisant deux
petites nouveautés supplémentaires.
La première est la technologie de virtualisation « sauce AMD », qui porte le
doux nom de Pacifica. Sont concernés
les Athlon 64, Athlon 64 X2 et
Athlon FX, mais pas le Sempron.
La seconde nouveauté est plus intéressante et consiste en un petit saut de fréquence, du moins en ce qui concerne
l’Athlon 64 X2 5000+ (2,6 GHz) et l’Athlon
FX-62 (2,8 GHz). AMD s’approche doucement des 3 GHz, plage de fréquences
encore réservée aux seuls Pentium 4.
PAS DE NOUVEAU CHIPSET
Un des avantages du contrôleur
mémoire intégré au processeur réside
333 MHz DRAM
Diviseur Fréquence
6
300
6
333
7
314
8
300
8
325
9
311
9
333
10
320
400 MHz DRAM
Diviseur Fréquence
5
360
5
400
6
367
6
400
7
371
7
400
8
375
8
400
Les Athlon 64 socket AM2 inaugurent la révision F du noyau. Ceux-ci ajoutent de nouveaux diviseurs mémoire
adaptés à l’usage de la DDR2. Il est ainsi prévu de monter jusqu’à la DDR2-800 (400 MHz).
<108>
Hardware magazine avril / mai 06
Attention au piège des diviseurs mémoire !
L’architecture particulière de l’Athlon 64 et de son contrôleur mémoire intégré présente quelques
particularités auxquelles il faut prêter la plus grande attention. Ainsi, la fréquence de fonctionnement
de la mémoire n’est pas proportionnelle au FSB (Front Side Bus) comme c’est le cas pour un
contrôleur externe, mais est calculée sur la base de la fréquence du processeur. Dans les faits, la
fréquence mémoire est obtenue en divisant la fréquence du processeur par un coefficient, appelé
diviseur mémoire, et qui est un nombre entier.
Et cela influe sur les valeurs des fréquences obtenues. Considérons par exemple un Athlon 64
cadencé à 2,4 GHz, couplé à de la DDR2-667, donc prévue pour tourner à la fréquence réelle de
333 MHz. Or 2 400 n’est pas divisible par 333, le résultat tombe entre 7 et 8. Les BIOS jouant la
carte de la prudence (il n’est pas question de faire tourner la mémoire au-dessus de ses
spécifications), il applique alors un diviseur mémoire égal à 8, pour une fréquence mémoire de 2
400/8 = 300 MHz, et non 333 MHz.
Jetez donc un œil sur les tableaux des diviseurs pour déterminer quelle est la fréquence réelle
de votre mémoire !
“ Les latences offertes par la DDR2
sont encore en léger retrait par
rapport à ce qui se fait de mieux
en DDR. Mais l’écart s’amenuise,
et s’inversera bientôt.”
En somme, passer au socket AM2
nécessite de changer la carte mère, la
mémoire, le ventirad… et bien sûr le
processeur. On trouve des upgrades
plus économiques !
UNE TRANSITION BIEN
CALCULÉE
L’Athlon 64 X2 n’intègre qu’un contrôleur de mémoire
pour les deux cores, la bande passante permise
par la DDR devient donc limite.
dans la pérennité des chipsets destinés
à l’Athlon 64, dont le rôle se cantonne
alors à assurer la liaison avec les périphériques. Avantage bien inutile dans le
cas du passage au socket AM2, car il
faut bien accueillir la DDR2, que le brochage rend, rappelons-le, incompatible
avec les slots DDR. Il faudra donc
changer de carte mère, nous commençons malheureusement à en avoir l’habitude. En revanche, et là c’est fort
dommage, le socket AM2 inaugure un
nouveau système de rétention du ventirad, et donc un modèle dédié.
Impossible donc d’utiliser les modèles
pour le socket 939.
Fréquence CPU
1800
2000
2200
2400
2600
2800
3000
3200
Multiplicateur
9
10
11
12
13
14
15
16
AMD a semblé avoir choisi le bon
moment pour passer à la DDR2, en attendant ce qu’il faut pour que la technologie
ait eu le temps de mûrir et d’offrir des performances au moins égales à celles que
fournit la DDR. A nos yeux, le coût du
passage à la DDR2 ne justifie pas le
déclenchement d’une upgrade, mais si
vous comptez vous équiper d’un Athlon
64 sous peu, cela vaut le coup d’attendre
la disponibilité du socket AM2.
A noter que l’annonce d’AMD a quelque
peu bouleversé le marché de la mémoire.
Le passage au socket AM2 va s’accompagner d’une forte demande en DDR2,
demande qui a été anticipée par les
acteurs du marché et se traduit dès aujourd’hui par une hausse du prix de la DDR2,
et celle-ci risque de durer quelques mois.
A côté de cela, l’Athlon 64 socket 939 était
la seule raison de faire perdurer la DDR, et
celle-ci vit désormais ses derniers mois.
Les prix de la DDR vont d’abord baisser
pour permettre l’écoulement des stocks
existants, puis elle rejoindra la longue liste
des mémoires dépassées.
200 MHz DRAM
Diviseur Fréquence
9
200
10
200
11
200
12
200
13
200
14
200
15
200
16
200
217 MHz DRAM
Diviseur Fréquence
9
200
10
200
11
200
12
200
12
217
13
215
14
214
15
213
Puisque l’Athlon 64 intègre son propre contrôleur de mémoire,
il n’est pas nécessaire de développer de nouveaux chipsets
pour le passage à AM2.
Pour quand le 65 nm ?
AMD a un peu de retard sur Intel en ce qui concerne les procédés
de fabrication. Si Intel est déjà en mesure de produire du 65 nm
en masse, AMD en est encore loin. L’Athlon 64 X2 « Brisbane »,
gravé en 65 nm, est prévu pour le début 2007. La bonne nouvelle
c’est que le 65 nm permettra à AMD de proposer ses premiers
processeurs à quatre cores.
Notons que 2007 est également l’année prévue pour l’introduction
des technologies de sécurité avancée, Lagrange chez Intel et
Presidio chez AMD.
233 MHz DRAM
Diviseur Fréquence
8
225
9
222
10
220
11
218
12
217
12
233
13
231
14
229
250 MHz DRAM
Diviseur Fréquence
8
225
8
250
9
244
10
240
11
236
12
233
12
250
13
246
La révision E de l’Athlon 64 apporte de façon « officieuse » le support de nouveaux diviseurs mémoire permettant de dépasser la fréquence maximale « réglementaire » de 200 MHz
(en bleu dans notre tableau).
Hardware magazine avril / mai 06
<109>
Comprendre
MÉMOIRE
Optimisez vos
timings
mémoire
Par : Franck Delattre
a mémoire centrale a une importance croissante dans les performances d’un PC, de par
son rôle d’alimenter un processeur de plus en plus rapide. Les constructeurs ne s’y
trompent pas, et leurs messages publicitaires ne portent plus seulement sur la bande
passante offerte par leurs produits, mais également sur leurs timings. Et les bons timings se
paient d’ailleurs très cher ! Cela vaut-il le coup ? C’est ce à quoi nous essaierons de répondre,
et pour cela nous allons étudier quel est le
rôle exact des timings dans le
fonctionnement de la mémoire.
L
<110>
Hardware magazine avril / mai 06
L’IMPORTANCE DU BON
RÉGLAGE DES TIMINGS
es timings constituent un élément clé
des performances de la mémoire d’un
système, et chacun sait que plus ils
sont bas, mieux c’est. C’est en général
vrai, mais pas toujours.
La démarche de baisser les timings et
de vérifier si le système est stable peut,
dans certains cas, ne pas suffire. En
effet, certains timings demandent une
attention particulière sous peine de provoquer des comportements erratiques,
pouvant aller jusqu’à la perte pure et
simple de données.
Il existe quelques règles à respecter, qui
sont simples dès lors que l’on connaît
le rôle de chaque paramètre constituant
les timings. Ces quelques règles permettent un réglage réfléchi, et permettent également de répondre aisément à
certaines questions comme de savoir
s’il est plus intéressant de privilégier
une fréquence mémoire élevée ou des
timings bas, quand on ne peut avoir les
deux en même temps. Plongeons-nous
donc quelques instants au cœur d’une
puce mémoire…
STRUCTURE DE LA RAM
Le stockage des informations dans une
mémoire s’effectue sous forme binaire,
c’est-à-dire par un ensemble de 0 et
de 1. L’élément de base permettant de
stocker un bit d’information est appelé
un bit cell et a donc deux valeurs possibles, 0 ou 1. Les bit cells sont regroupés dans un tableau de cellules qui
consiste en une structure en trames,
composée de lignes et de colonnes. A
chaque intersection se trouve un bit
cell, ce qui permet de l’identifier de
façon unique avec un numéro de ligne
et un numéro de colonne, en d’autres
termes par une adresse. Cette identification unique par une adresse permet
de stocker une donnée n’importe où
dans le tableau ; du moment que
l’adresse est connue, il est possible de
récupérer la donnée. Cette caractéristique d’accès « aléatoire » a donné son
nom au type de mémoire concerné, la
« Random Access Memory », ou RAM.
Cette organisation en lignes et en
colonnes est commune à tous les types
de mémoires RAM, seule l’implémentation des bit cells varie d’un type de
RAM à l’autre.
“ Les timings sont le reflet de la
latence de la DRAM en tant que
circuit électronique, latence entre
chaque étape d’un accès à la
mémoire.”
DE LA RAM À LA DRAM
La démocratisation du PC a nécessité
assez vite la conception de RAM faisant
office de mémoire de travail, donc de
grande capacité et peu chère. Ces
impératifs ont conduit à utiliser des bit
cells les plus simples possibles, et le
composant le plus simple qui permette
de stocker un état 0 ou 1 est le condensateur. Couplé à un transistor qui permet de le connecter à la trame du
tableau, le condensateur permet d’obtenir un bit cell peu complexe à fabriquer. On peut donc en regrouper beaucoup sur une petite surface, ce qui
permet un coût de production faible.
L’utilisation d’un condensateur présente en revanche deux inconvénients :
• sa charge et sa décharge ne se font
pas instantanément.
• il fuit !
Le temps de réponse du condensateur
n’est pas rédhibitoire, mais va conditionner les temps de latence de la RAM.
La RAM se caractérise ainsi par des
latences relativement élevées en comparaison à d’autres types de mémoires
utilisant des bit cells plus complexes.
Les fuites de courant sont en revanche
un vrai problème, car au bout d’un certain temps le contenu de la RAM va
tout simplement s’effacer. Il faut donc
régulièrement recharger les condensateurs, ce qui consiste à lire leur état et à
le réécrire. La mémoire doit ainsi être
rafraîchie régulièrement pour fonctionner correctement. Cet état d’instabilité
relative de ce type de RAM lui fait porter le nom de RAM « dynamique », ou
DRAM. La DRAM constitue la technique
de base des mémoires centrales des
PC depuis leur apparition.
L’ORIGINE DES TIMINGS :
LATENCES ET ADRESSAGE
Ce diagramme représente un cycle complet d’accès à la mémoire. Comme nous le voyons, les timings correspondent
aux écarts séparant l’envoi des différentes commandes par le contrôleur mémoire. Si la mémoire n’est pas en mesure
de répondre dans les délais imposés par le contrôleur, c’est le plantage. Le cas échéant, il faut augmenter les délais,
donc les timings, pour donner plus de temps aux circuits mémoire.
La structure en trames des tableaux de
cellules dicte la façon dont la DRAM
prend en charge une requête en lecture
ou en écriture. Comme nous l’avons vu,
un bit cell est identifiable par un numéro
de ligne et un numéro de colonne.
Adresser un bit cell va donc nécessiter
de connaître successivement son
numéro de ligne puis son numéro de
colonne. C’est dans cette logique
« chronologique » que s’effectue
l’adressage de la DRAM, à savoir un
adressage en deux étapes : ligne, puis
colonne.
Hardware magazine avril / mai 06
<111>
Comprendre
MÉMOIRE
Ce diagramme représente un cycle complet d’accès à la mémoire. Comme nous le voyons, les timings correspondent aux écarts séparant l’envoi
des différentes commandes par le contrôleur mémoire. Si la mémoire n’est pas en mesure de répondre dans les délais imposés par le contrôleur,
c’est le plantage. Le cas échéant, il faut augmenter les délais, donc les timings, pour donner plus de temps aux circuits mémoire.
Cet adressage particulier, combiné aux
latences élevées de la DRAM, va être
responsable de l’existence des timings
que nous connaissons bien. Voyons
pourquoi en nous penchant sur le processus d’un accès mémoire.
La requête en lecture commence par
l’envoi à la DRAM de la commande
ACTIVE. Cette commande est porteuse
du numéro de ligne requis et d’un signal
de sélection de ligne, appelé « sélection
d’adresse de ligne », en anglais « Row
Access Strobe », ou RAS. Le signal
RAS déclenche la sélection d’une ligne
dans chaque tableau de cellules, et
l’ensemble des lignes ainsi sélection-
DDR et DDR2
La DDR est une SDRAM dont la cadence de
fonctionnement est doublée par l’utilisation des
fronts montants et descendants du signal
d’horloge. Tout se passe comme si la mémoire
était cadencée à une fréquence double, ce qui
a finalement conduit à une certaine confusion
dans la dénomination. La DDR PC3200, appelée
par abus de langage DDR-400, est en réalité
cadencée à 200 MHz. Il est important de le
noter, car ses latences sont exprimées sur la
base de la fréquence réelle, et non de la
fréquence apparente. Ainsi, un tCL de 2 cycles
correspond à 2 cycles sur la base de 200 MHz
(soit 10 ns) et non pas sur la base de 400 MHz
(ce qui ferait 5 ns, temps hors de portée d’une
DRAM). Outre le fait d’améliorer le débit par
rapport à la SDRAM, l’astuce consistant à utiliser
les deux fronts d’horloge permet une plus
grande granularité dans les timings. Le signal
CAS peut donc par exemple aboutir sur un front
descendant, il sera ainsi exprimé sur une base
de demi-cycles, par exemple 2,5 cycles. Seul
le tCL est concerné cependant.
La DDR2, dernière évolution en date de la
SDRAM, est fondamentalement une DDR dont
les mécanismes d’horloge ont été optimisés,
mais son atout majeur concerne l’utilisation de
puces mémoire de dernière génération et
permettant de fonctionner à de hautes
fréquences, augmentant ainsi encore le débit.
<112>
Hardware magazine avril / mai 06
nées constitue une page mémoire (on
parle alors d’ouverture de la page).
Cette sélection n’est pas instantanée,
et la DRAM a besoin de quelques nanosecondes pour la « digérer » avant de
pouvoir accueillir la commande suivante. Ce temps de digestion est appelé
« RAS to CAS Delay », ou tRCD.
La DRAM est maintenant prête à
accueillir la seconde partie de l’adresse,
le numéro de colonne. Cette étape est
déclenchée par une commande READ
(ou WRITE selon l’opération requise),
porteuse cette fois du numéro de
colonne et du signal de sélection de la
colonne, appelé « sélection d’adresse
de colonne », ou « Column Address
Strobe », ou encore CAS.
Une fois de plus la réaction n’est pas
instantanée, et le temps nécessaire aux
bit cells concernés pour lire ou écrire
leur valeur (dans le cas d’une lecture)
est appelé « CAS Latency », ou tCL.
Une fois la donnée lue ou écrite, le circuit mémoire nécessite un laps de
temps afin de se préparer pour l’accès
suivant. Cette préparation, nommée «
precharge », consiste en fait à fermer la
page sélectionnée, afin de pouvoir en
ouvrir une nouvelle. La commande
PRECHARGE doit ainsi être envoyée au
circuit, mais ce dernier impose un
temps minimum entre le lancement de
la commande ACTIVE, en tout début du
cycle de lecture/écriture, et le lancement de la commande PRECHARGE.
Ce délai, appelé « Active to Precharge
Delay », ou tRAS, correspond à la durée
minimale pendant laquelle la page reste
ouverte.
La commande PRECHARGE envoie à la
mémoire le signal indiquant la fermeture
de la page. La fermeture de page
nécessite un délai supplémentaire, le
« RAS Precharge Time », ou tRP.
Une fois la page fermée, une nouvelle
page peut être sélectionnée et un nouveau cycle de lecture/écriture peut
commencer. Le cycle complet comme
nous l’avons décrit fait donc intervenir
quatre valeurs importantes : tCL, tRCD,
tRP et tRAS. Ces timings sont en fait le
reflet de la latence de la DRAM en tant
que circuit électronique, et permettent
notamment de gérer cette latence de
façon précise.
Les paramètres tCL, tRCD, tRP et tRAS
que l’on choisit dans le BIOS permettent de configurer le timing (!!) de l’envoi
des commandes par le contrôleur
mémoire. Charge à la mémoire de
répondre dans les temps imposés,
sinon c’est le plantage assuré.
Notons que le temps total d’accès est
dicté par les temps d’ouverture et de
fermeture de la page sélectionnée, il est
donc égal à tRAS + tRP. Le temps
nécessaire à l’opération proprement
dite, égal à tRCD + tCL, n’intervient pas
directement dans le temps total, mais
doit impérativement être inférieur à
tRAS. En d’autres termes, l’opération
de lecture ou d’écriture doit se faire
dans le laps de temps pendant lequel la
page est ouverte. Dans le cas contraire,
le résultat peut s’avérer catastrophique,
et, sans aller jusqu’au plantage, peut
provoquer la corruption des données
stockées en mémoire… et sur le disque
dur lors de la mise à jour (write back).
Pour plus de sécurité, il est même
conseillé de choisir le tRAS au moins
égal à tRCD + tCL + 2.
“ tCL est le paramètre le plus influent sur les
performances de la mémoire. Viennent ensuite dans
l’ordre tRCD, puis tRP. Il est dans tous les cas
préférable de choisir un tRAS élevé, cela ne nuit
pratiquement pas aux performances, et évite tout
risque de corruption de données.”
LE MODE « PAGE ».
Le modèle d’accès que nous avons
présenté a un défaut majeur. Chaque
lecture ou écriture nécessite en effet de
sélectionner une page complète, alors
qu’une seule cellule de cette page est
concernée. Une optimisation possible
consiste donc à « conserver » le contenu de cette page, auquel cas il est possible d’accéder au contenu d’autres
cellules sans avoir à relancer le cycle
d’accès complet. Cette optimisation est
appelée « page mode », et a été introduite avec les DRAM « Fast Page
Mode », ou FPM.
Ainsi, après l’opération de lecture ou
d’écriture, la requête suivante est examinée afin de déterminer si son numéro
de ligne est le même que celui de la
requête qui vient d’être traitée. Le cas
échéant, l’envoi du seul signal CAS permet de sélectionner le nouveau numéro
de colonne et de déclencher la lecture
ou l’écriture. La nouvelle opération ne
nécessite donc qu’un temps égal à tCL.
En pratique, ce cas arrive quand les
accès mémoire concernent des
adresses contiguës, par exemple lorsqu’un bloc de mémoire complet est lu.
Lorsque la requête concerne une autre
page, il faut alors fermer la page courante et relancer un cycle d’accès complet. On parle alors d’échec de page,
ou « page miss ».
L’optimisation apportée par le mode
page est de taille cependant. Dans
notre modèle précédent, un accès
nécessitait un temps invariablement
égal à tRAS + tRP. Le mode page permet d’accélérer notablement certains
accès qui ne nécessitent plus qu’un
temps égal à tCL.
La mémoire FPM a été largement utilisée sur des chipsets tels que sur l’Intel
430LX, les VIA Apollo VP3 et MVP3.
Ses timings sont affichés sous la forme
Y-X-X-X (par exemple 5-3-3-3), ce qui
signifie que le premier accès nécessite
Y cycles (tRCD + tCL) et les suivants X
cycles (tCL) dans le cas d’une lecture
séquentielle appelée « mode burst ».
UN PEU DE PARALLÉLISME.
L’échec de page (page miss) reste
cependant très pénalisant, car il nécessite de fermer la page avant de pouvoir
ouvrir la nouvelle page requise. Afin de
pallier cette faiblesse, la structure des
puces mémoire a été modifiée afin de
prendre en charge plusieurs références
en même temps. Ainsi, les tableaux de
cellules composant la puce sont
regroupés afin de former des banks.
Par exemple, un circuit comportant
32 tableaux de cellules est découpé en
4 banks de 8 tableaux chacune.
Il se passe alors le scénario suivant : si
la requête concerne une page différente
ET une bank différente, il n’est pas
nécessaire de fermer la page dans la
bank précédemment sollicitée avant de
commencer le cycle de lecture dans la
nouvelle bank. On économise ainsi le
temps de fermeture de la page, soit tRP.
Un accès mémoire présente donc au
final trois dénouements possibles :
• « page hit » : l’adresse réfère à une
page ouverte, il suffit au contrôleur
d’envoyer un signal CAS. La latence
globale est tCL.
• « page miss », bank différente : on
démarre alors une nouvelle requête, la
latence vaut tRCD + tCL.
• « page miss » et même bank : il faut
fermer la page ouverte et démarrer une
nouvelle requête. La latence totale est
donc tRP + tRCD + tCL. Si la requête
suivante tombe dans le même cas de
figure, il faudra de plus respecter le
temps d’attente entre les commandes
ACTIVE et PRECHARGE, la latence
sera donc tRAS + tRP.
Le poids de chaque paramètre apparaît
alors clairement : tCL est sans aucun
doute le paramètre le plus influent sur
les performances, il est en effet présent
dans chaque scénario. Vient ensuite
tRCD, qui intervient dans tous les cas
de « page miss ». Puis tRP. Le paramètre tRAS n’a quant à lui qu’une très
faible influence sur les performances. Il
n’est cependant pas à négliger car
comme nous l’avons vu, il peut provoquer un comportement erratique de la
mémoire. Il est dans tous les cas préférable de garder un tRAS élevé, cela ne
nuira pratiquement pas aux performances, et évitera tout problème de
corruption de données.
Voyons l’exemple concret d’une
mémoire configurée en 3-3-3-8 (tCL –
tRCD – tRP – tRAS). On obtient les
latences suivantes :
Hardware magazine avril / mai 06
<113>
Comprendre
MÉMOIRE
Structure d’une puce mémoire moderne
Le schéma typique d’une puce mémoire moderne peut ressembler à ceci. Les tableaux de cellules
comportent 8 192 lignes et 1 024 colonnes. Ils sont regroupés par huit, afin de former une bank
mémoire. L’adressage d’une ligne et d’une colonne va donc fournir huit bits, soit un octet. Une bank
peut donc stocker 8 192 x 1 024 x 1 octet, soit 8 Mo. La puce mémoire est en général composée de
4 banks, sa capacité est donc de 32 Mo. Une barrette mémoire comportant 8 puces a ainsi une
capacité totale de 256 Mo.
• « page hit » : tCL = 3 cycles.
• « page miss », bank différente : tRCD
+ tCL = 6 cycles.
• « page miss », même bank : tRP +
tRCD + tCL = 9 cycles. Si le même cas
se présente à la requête suivante, la
latence devient alors tRAS + tRP =
11 cycles.
attentes sont les « wait state », surtout
connues à travers les fameuses
mémoires « 0 wait state »). Cette « synchronous RAM », ou SDRAM, a permis
des fréquences de fonctionnement plus
élevées que les générations précédentes, et donc un débit supérieur
grâce au pipelining.
AMÉLIORER LE DÉBIT AVEC
UN PIPELINE.
LES AUTRES TIMINGS.
Si les opérations mémoire s’effectuaient les unes après les autres,
chaque opération nécessiterait un
temps égal à sa latence, donc dans le
meilleur des cas un temps égal à tCL.
Le débit vaudrait ainsi l’inverse de la
latence (si chaque opération nécessite
3 cycles, le débit vaut 1 opération/
3 cycles = 0,33 opération/cycle).
La solution introduite pour masquer les
latences d’accès et améliorer le débit a
consisté en l’introduction d’un mécanisme de pipeline au sein du traitement.
En pratique, la mémoire est capable de
commencer la prise en charge d’une
commande avant que la précédente ne
soit terminée. L’intérêt est évident dans
le cas des signaux CAS : si plusieurs
signaux CAS peuvent ainsi être
envoyés à raison d’un à chaque cycle,
la mémoire fournira en sortie un résultat
par cycle, soit un débit d’une opération
par cycle.
Cette technique a donné le nom de
« Extended Data Out » (débit de données amélioré), ou EDO, au type de
mémoire qui l’a utilisée en premier.
Basée sur la FPM, l’EDO a ainsi permis
d’obtenir des timings sous la forme Y1-1-1 en mode burst, traduisant un tCL
apparent de 1 permis par le pipelining.
En masquant les latences d’accès de la
mémoire, le pipelining a ouvert la voie
de l’optimisation du débit par la fréquence de fonctionnement de la
mémoire. En effet, sans pipelining, le
débit de la mémoire aurait été invariablement limité par la latence. Ainsi est
apparu un nouveau type de DRAM,
dérivée de l’EDO, mais dont la caractéristique est d’être cadencée par une
horloge externe, permettant un fonctionnement synchrone avec le contrôleur mémoire (l’EDO fonctionne en effet
de façon asynchrone, ce qui nécessite
des états d’attente afin d’assurer la
synchronisation avec le contrôleur. Ces
<114>
Hardware magazine avril / mai 06
D’autres timings que ceux que nous
avons évoqués peuvent apparaître
dans les spécifications d’une barrette
mémoire, ou encore dans la liste des
réglages du BIOS.
entre le moment où le contrôleur sélectionne la puce mémoire et celui où il
peut lui envoyer une commande. Ce
paramètre a une influence primordiale
sur les performances, car toute opération nécessite l’envoi d’une à trois commandes. Et en effet, dans la pratique,
passer de 1T à 2T engendre une baisse
de performances supérieure à celle
induite par le passage du tCL de 2 à 3.
Ce paramètre est cependant un peu
ambigu. Certes, il s’agit d’un paramètre
de la puce mémoire, mais il est davantage influencé par l’ensemble des
puces plutôt que par une puce en particulier. En d’autres termes, le passage
de 1T à 2T n’est nécessaire que dans le
cas où le système utilise le maximum
de puces mémoire qu’il puisse supporter, donc si par exemple tous les slots
mémoire sont occupés. Il est de toute
façon conseillé de laisser le Command
Rate à 1T si c’est possible, dans le cas
où le réglage est possible dans le BIOS.
LE « REFRESH RATE ».
Le « Bank Cycle Time » (tRC) correspond, comme son nom l’indique mal,
au temps de cycle d’une page, c’est-àdire au temps minimal entre l’ouverture
et la fermeture de la page. Il vaut tRAS
+ tRP. Il correspond en fait au temps
maximal que peut prendre une opération de lecture ou d’écriture.
Le « Command Rate » est un paramètre
qui prend généralement deux valeurs :
1T ou 2T. Il mesure le délai, en cycles,
Nous avons vu précédemment une des
particularités de la DRAM qui consiste à
la rafraîchir régulièrement afin qu’elle ne
perde pas son contenu. Cette opération
consiste à lire et réécrire chaque ligne
périodiquement. La norme JEDEC
(Joint Electronic Devices Engineering
Council, l’organisation chargée de normaliser les circuits intégrés) stipule que
ce rafraîchissement doit intervenir
toutes les 64 ms sur une puce mémoire.
Ainsi une puce mémoire comportant 8
Serial Presence Detect
Le BIOS est responsable de la
configuration du contrôleur
mémoire afin qu’il fixe les timings
mémoire conformément aux
caractéristiques du ou des
modules mémoire présents. Ces
caractéristiques, propres à
chaque module mémoire, sont
stockées dans une EEPROM
(Electrically Erasable Read Only
Memory) à même le module
mémoire. Cette détection appelée
« Serial Presence Detect », ou
SPD, est un guide pour le BIOS
lorsque les timings sont
configurés « by SPD ».
L’EEPROM SPD contient les caractéristiques physiques et
électroniques du module mémoire
(source image : www.obm.co.nz)
Les informations SPD sont de différentes natures, et varient d’un type de mémoire
à l’autre. Elles incluent entre autres :
• les latences permises par le module.
• la fréquence maximale supportée par le module.
• des informations relatives à la fabrication du module : nom du constructeur,
date de fabrication, numéro de série…
• des informations relatives au format physique du module.
Les informations stockées sont à la charge du constructeur du module, et leur
exactitude peut varier d’un fabricant à un autre.
192 lignes (voir encadré « Structure
d’une puce mémoire moderne »),
nécessite un rafraîchissement toutes
les 64 000/8 192 = 7,8 μs.
Peu de BIOS proposent de modifier
cette option. Elle apparaît parfois dans
les spécifications des chipsets sous la
forme « Refresh Mode Select », ou
RMS. Le BIOS ajuste la valeur requise
par les modules présents en fonction
des informations stockées dans
l’EEPROM SPD (voir encadré « Serial
Presence Detect »). Mieux vaut ne pas y
toucher.
LATENCES
ET BANDE PASSANTE.
Comme nous l’avons évoqué précédemment, les timings expriment, en
cycles d’horloge, la latence du circuit
constituant la DRAM. Cette latence est
intimement liée à la nature même des
bit cells qui constituent la DRAM, et elle
ne varie que peu. Pour s’en convaincre,
considérons par exemple un circuit
avec les latences suivantes : tCL =
tRCD = tRP = 15 ns, et tRAS = 40 ns.
A 133 MHz, ces timings deviendront, en
cycles :
tCL = tRCD = tRP = 133 MHz x 15 ns =
1,9 = 2 cycles.
tRAS = 133 MHz x 40 ns = 5,3 = 6
cycles.
Il tourne donc en 2-2-2-6 à 133 MHz.
A 166 MHz, on obtient 166 MHz x 15 ns
= 2,5. tCL peut être arrondi au demicycle supérieur, mais tRCD et tRP doivent être arrondis au nombre entier de
cycles supérieur, soit 3. tRAS vaut
166 MHz x 40 ns = 6,6 = 7 cycles.
Le circuit tourne donc en 2,5-3-3-7 à
166 MHz.
On obtient par le même calcul : 3-3-3-8
à 200 MHz, 4-4-4-11 à 266 MHz et 5-55-14 à 333 MHz.
Ces mêmes latences correspondent
donc indifféremment à :
- de la DDR-266 en 2-2-2-6
- de la DDR-333 en 2,5-3-3-7
- de la DDR-400 en 3-3-3-8
- de la DDR2-533 en 4-4-4-11
- de la DDR2-667 en 5-5-5-14
Ces timings semblent terriblement
familiers… Plusieurs années séparent
ces modules, mais on peut constater
que la latence n’a pas changé, ou du
moins pas rapidement. Les circuits
possédant un tCL de 10 ns commencent à prendre le pas (ceux-ci équipent
notamment la DDR-400 en 2-2-2-5).
Les écarts de performances entre ces
différents types de mémoires ne s’expliquent donc pas par la latence, mais par
les écarts de débits dus aux fréquences
de fonctionnement. Si les circuits qui
équipent ces mémoires affichent la
même latence, ils n’utilisent en
revanche pas les mêmes technologies
de fabrication, et ne peuvent donc pas
atteindre la même fréquence de fonctionnement. Grâce au pipelining, l’augmentation de fréquence s’accompagne
d’une augmentation de débit, donc des
performances globales. Le débit plafonne à une value théorique qui correspond à la bande passante du module.
La bande passante correspond au débit
que le module atteindrait si chaque
opération s’effectuait en 1 cycle d’horloge. Si le pipelining permet en effet
d’obtenir une opération par cycle dans
certaines conditions, le « page miss » et
le « bank miss » font vite grimper l’addition, et ce d’autant plus que les timings
sont élevés.
Le calcul de la bande passante est
assez simple. La DDR-400 par exemple
est capable de fournir une donnée de
64 bits (8 octets), sur les deux fronts de
l’horloge cadencée à 200 MHz, sa
bande passante est donc 8 octets x 2 x
200 MHz = 3 200 Mo/s. Ce pourquoi on
l’appelle également PC3200.
LE DILEMME : TIMINGS OU
FRÉQUENCE ?
Tout bon overclocker se pose un jour la
question de savoir s’il vaut mieux privilégier une fréquence mémoire élevée
avec des timings « lents », ou une fréquence mémoire plus basse avec des
timings « rapides ».
Avant tout, il faut se demander si le
reste du système a une préférence. Le
nForce2 par exemple possède des
mécanismes d’optimisation de communication avec la mémoire, mais ceux-ci
ne sont activés que si la mémoire tourne à la même vitesse que le FSB. Dans
ce cas, la question ne se pose pas, et la
seule investigation consiste à trouver
les meilleurs timings pour la vitesse
donnée.
Nous avons vu précédemment que la
DDR2-533 en 4-4-4-11 possède en réalité une latence égale à celle de la DDR2667 en 5-5-5-14. Dans ce cas, la réponse
est évidente, les latences sont les mêmes
mais la DDR2-667 fournit un débit supérieur, elle sera donc plus rapide.
Cependant, il faut rester prudent, car il
existe une petite subtilité, que nous avons
d’ailleurs vue dans le calcul des timings
aux différentes fréquences. Cette petite
subtilité est l’arrondi. Les timings sont en
effet arrondis au nombre de cycles supérieur (ou demi-cycle supérieur dans le cas
du tCL de la DDR), et l’arrondi peut entraîner un écart conséquent.
Prenons l’exemple d’un circuit disposant
de timings tCL, tRCD et tRP de 10 ns. A
200 MHz, ces timings correspondent à
200 MHz x 10 ns = 2 cycles.
A 233 MHz, on obtient 233 MHz x 10 ns
= 2,33, soit tCL = 2,5 cycles, et tRCD et
tRP sont arrondis à l’entier supérieur,
soit 3 cycles. Il a fallu arrondir, et donc
tCL vaut en réalité 2,5 cycles/233 MHz =
10,7 ns, et tRCD et tRP valent 3
cycles/233 MHz = 12,8 ns.
En un mot, passer de 200 à 233 MHz augmente la bande passante de 17 %, mais
augmente également tCL de 7 %, tRCD et
tRP de 28 %. On gagne ainsi en bande
passante, mais on perd en temps de
réponse. Quelle configuration est donc la
plus rapide ? Dans les faits, cela dépend
de l’application. Une application effectuant de nombreux accès séquentiels à la
mémoire (un encodage par exemple) va
être privilégiée par le gain de bande passante à 233 MHz, mais une autre application effectuant des accès mémoire non
séquentiels (un jeu par exemple) va profiter davantage de latences faibles, et donc
de la configuration à 200 MHz.
L’APRÈS SDRAM.
La prochaine évolution majeure dans la
mémoire équipant les PC est l’abandon de
la technologie DRAM, et donc des bit cells
sous forme de condensateurs. Certes,
d’autres formes de bit cells existent,
notamment celles équipant les SRAM (les
mémoires ultrarapides composant les
caches) mais celles-ci se montrent trop
coûteuses pour les capacités requises.
L’idée consiste alors à ne plus utiliser de
charge électrique pour stocker l’information
de bit, mais une charge magnétique,
comme on peut en trouver sur un disque
dur. Ces mémoires appelées MRAM (pour
Magnetic RAM) sont encore à l’état de prototypes, mais présentent d’ores et déjà des
performances exceptionnelles, proches de
celles d’une SRAM. Des performances alléchantes en perspective…
Hardware magazine avril / mai 06
<115>
Comparatif
ALIMENTATIONS
ALIMENTATIONS,
TOUTES LES NOUVEAUTÉS
SUR LE GRILL
Par : David Guillaume
La nouvelle génération d’alimentations est arrivée :
Seasonic S12, Enermax Liberty, Antec NeoHE…
Elles se distinguent par un haut rendement, des
tensions très stables et un niveau sonore réduit.
Nous avons regroupé tout ce beau monde dans
un comparatif, et en profitons pour vous
présenter d’autres nouveautés.
ne pile d’alimentation de plus
d’un mètre de haut, cela ne se
teste pas sans mal. Durant la réalisation de ce comparatif, nous aurons
réussi à perdre une array RAID 0 (aïe !), et
à court-circuiter par mégarde une alimentation (mais la petite Aikuo s’est poliment
mise en sécurité en rebootant le PC, sans
dommage). La configuration de test a
donc bien chauffé, d’autant qu’il ne s’agit
pas d’une petite bête, comme vous pouvez en juger. Nous avons utilisé un
Pentium Extreme Edition 955 monté
sur une carte mère Asus P5WD2-E
avec deux gigaoctets de mémoire
Corsair XMS 2. Une Radeon
X1900 XT assurait l’affichage, et
la configuration intégrait deux
disques durs Maxtor Diamond +9
ainsi qu’un Seagate 7200.8 400
Go. Le refroidissement du processeur était assuré par un Zalman
CNPS9500 LED, et l’ensemble
était installé dans un boîtier
CoolerMaster ATC 210-VX. Nous
irons plus loin dans un prochain
comparatif où nous testerons les
alimentations dans une configuration overclockée.
U
D’un produit à l’autre, la
profondeur peut varier.
Pensez à vérifier les
dimensions du boîtier pour
les alimentations plus
profondes que la normale.
<116>
Hardware magazine avril / mai 06
Pour mesurer les performances de
toutes ces alimentations, nous les avons
installées une par une dans cette configuration, et nous avons laissé les températures se stabiliser. Nous avons ensuite
fait tourner trois instances de CPUBurn,
afin d’occuper tous les processeurs virtuels sauf un, qui était consacré à faire
tourner 3DMark05. La consommation
mesurée correspond à la valeur la plus
haute relevée durant ce test, avec un
wattmètre placé au niveau de la prise de
courant. Ensuite, nous avons fait tourner
quatre instances de CPUBurn, et mesuré les autres paramètres : niveau sonore,
température CPU, et fluctuations de tension en arrêtant toutes les instances de
CPUBurn pour faire varier la charge.
Bien que la configuration soit assez
puissante, aucune alimentation n’a faibli
durant ces tests. Enfin, nous avons
inclus dans notre descriptif une mesure
de la longueur des câbles. Elle corres-
pond à la distance maximale entre l’alimentation et sa prise Molex quatre
points la plus éloignée, celle qui peut
poser problème pour brancher des
disques durs en bas du boîtier.
Nos tests confirment ce que nous
avions déjà constaté par ailleurs : c’est
la Seasonic S12 qui remporte tous les
suffrages dans le haut de gamme.
Stabilité, rendement, silence… tout y
est. Tout, sauf les câbles amovibles !
Pour en trouver, il faudra regarder du
côté de la Antec NeoHE, qui talonne la
S12 en termes de performances. Elle
est un peu plus bruyante, mais elle est
aussi moins chère. Dans les produits
d’entrée de gamme, notre préférence
va à l’Aikuo, pas chère, offrant un bon
rendement pour le prix. A moins que
vous ne cherchiez le silence, auquel cas
la Max In Power 580 W répondra mieux
à vos attentes.
Aikuo
560 W 14 CM
Antec
TRUEPOWER 2.0 550 W
Antec
NEOHE 500 W
CoolerMaster
Antec
PHANTOM 500 W
Enermax
REAL POWER 550 W
LIBERTY 400 W
LC
Max In Power
Seasonic
Silver Power
Asus et les NeoHE :
incompatibilité ?
Existe-t-il un problème de compatibilité entre les
alimentations Antec NeoHE et les cartes mères
Asus ? Il suffit de chercher un peu sur Internet pour
constater que les utilisateurs de NeoHE mécontents
sont légion… Le problème se manifesterait par
des instabilités, entraînant des redémarrages
intempestifs et parfois la destruction de
l’alimentation. Nous avons nous-mêmes eu
l’occasion de faire les frais de ce problème. La
NeoHE que nous avions testée dans PC Update
n° 20 a littéralement craché du feu le jour où nous
l’avons connectée à une carte mère Asus ! Aucun
dommage pour le reste du matériel, heureusement,
mais l’alimentation était irrécupérable. Difficile de
savoir qui des deux fabricants est responsable, et
nous ne pointerons personne du doigt, l’important
étant surtout que le problème soit réglé. Les NeoHE
sont donc maintenant compatibles avec toutes les
cartes mères Asus, comme nous avons pu le
constater lors de ce comparatif (où la carte mère
est une Asus P5WD2-E). Les nouvelles versions de
la NeoHe sont reconnaissables par l’inscription
« 3A » à côté du numéro de série. La NeoHE que
nous avons reçue ne portait pas cette inscription,
mais « A21 » (écrit en tout petit), et elle n’a posé
aucun problème. La NeoHE 550 W que nous avons
vue cracher des étincelles n’avait aucune
inscription à côté du numéro de série. Pour éviter
de tomber sur une ancienne série, demandez à
votre vendeur de vous montrer l’inscription présente
sur l’alimentation.
Enermax
NOISETAKER 485 W
POWER 550 W
Morex INTELLIGENT
POWER GOLD 550 W
S12 500 W
Tagan
TG580-U15 EASYCON
580 W
400 W
Yesico
XG
480W
Hardware magazine avril / mai 06
MAGNUM
<117>
Comparatif
ALIMENTATIONS
Fluctuations de tension
Niveau de pression sonore
Yesico 480w
Antec Phantom 500w
0,00
42
Antec Phantom 500w
Seasonic S12 500w
0,00
43,2
Seasonic S12 500w
XG Magnum 500w
0,08
43,8
Antec NeoHE 500w
0,08
Max in power 580w
44,7
Antec TPII 550w
0,24
Antec TPII 550w
44,8
Enermax Noisetaker 485w
0,33
Antec NeoHE 500w
46
LC Power 550w
Enermax Noisetaker 485w
0,33
46
Max in power 580w
Aikuo 560w
0,41
46,2
Enermax Liberty 400w
0,42
LC Power 550w
46,8
Morex Intelligent Power Gold 550w
0,49
Enermax Liberty 400w
48,2
Coolermaster Real Power 550w
0,50
Tagan TG580-U15
Aikuo 560w
49,5
0,58
Morex Intelligent Power Gold 550w
53,4
Silver Power 400w
53,4
Yesico 480w
0,75
Coolermaster Real Power 550w
1,02
Silver Power 400w
Tagan TG580-U15
53,5
30
35
40
45
50
1,06
55
60
0,00
en db(a) à 12,5cm
0,20
0,40
0,60
0,80
1,00
1,20
en pourcentage de variation sur le +12v
Les alimentations fanless, sans surprise, arrivent en tête. Tout juste derrière,
et à peine audibles, la Seasonic S12 et la Max In Power 580 W
sont presque aussi discrètes.
La Phantom et la S12 font fort, puisque nous n’avons enregistré aucune
variation de tension ! Les autres ne montrent aucune variation inquiétante,
si ce n’est quand on arrive au niveau des Yesico et Tagan : à ce prix, on est
en droit de s’attendre à des tensions plus stables.
Consommation
Température CPU
LC Power 550w
Seasonic S12 500w
317
55
Antec NeoHE 500w
Antec TPII 550w
321
55
Morex Intelligent Power Gold 550w
321
Enermax Liberty 400w
56
Coolermaster Real Power 550w
321
Morex Intelligent Power Gold 550w
56
Antec Phantom 500w
Tagan TG580-U15
322
56
Enermax Liberty 400w
Aikuo 560w
328
56
XG Magnum 500w
Coolermaster Real Power 550w
329
57
Enermax Noisetaker 485w
Seasonic S12 500w
330
58
Tagan TG580-U15
Max in power 580w
335
59
Yesico 480w
Antec Phantom 500w
336
60
Aikuo 560w
60
Silver Power 400w
337
Enermax Noisetaker 485w
340
Antec NeoHE 500w
62
LC Power 550w
62
Max in power 580w
62
Antec TPII 550w
344
Yesico 480w
347
Silver Power 400w
350
50
52
54
56
58
60
62
64
en degrés Celcius
Pour refroidir son processeur, rien de tel qu’un ventilateur 120 mm ou 140 mm !
Il ne faudra pas trop compter sur la NeoHE, dont ce n’est pas le point fort.
<118>
Hardware magazine avril / mai 06
300
310
320
330
340
350
360
en watts
Les reines du rendement sont clairement désignées : S12, NeoHE, Phantom,
ainsi que les alimentations Morex et CoolerMaster. Les produits d’entrée de
gamme sont logiquement en retrait, la surprise venant de la TruePower 2.0
qui consomme plus qu’une alimentation d’entrée de gamme.
Aikuo 560
Taille câbles : 87 cm
+3,3 V : 30 A
+5 V : 36 A
+12 V1 : 20 A
+12 V2 : 24 A
W 14 cm
Nombre de Molex 4 points :
Nombre de SATA :
Puissance : 560 W
Prix : 50 ¤
Existe aussi en : 430 W (42 ¤)
onne surprise que cette alimentation Aikuo !
Ventilateur 14 cm, finition noire impeccable,
câbles longs et gainés de nylon… Le rapport
qualité/prix est excellent. Bonus : le câble d’alimentation
de la carte graphique est pourvu d’un système de réduction des interférences. Bien que notre configuration de
B
prix
câbles gainés et longs
test soit assez chargée, la Aikuo a conservé un niveau
sonore raisonnable lors des benchmarks. Lorsqu’on
éteint le PC, son ventilateur continue à tourner pendant
quelques minutes afin d’évacuer la chaleur. Une fonctionnalité qui ne peut pas faire de mal, à défaut d’être
vraiment utile.
ventilateur 14 cm
difficile de trouver à redire pour ce prix
Antec
NeoHE 500 W
Taille câbles : 77 cm
+3,3 V : 23 A
+5 V : 17 A
+12 V1 : 17 A
+12 V2 : 17 A
Nombre de Molex 4 points : 6
Nombre de SATA : 4
Puissance : 500 W
Prix : 110 ¤
Existe aussi en : 380 W (85 ¤), 430 W (100 ¤), 550 W (125 ¤)
a dernière alimentation Antec se distingue par un
retour au ventilateur 80 mm. Un choix rendu possible par le rendement élevé, qui a pour conséquence une température interne plus faible. Néanmoins, la
NeoHE voit son ventilateur accélérer un peu lors des benchmarks, et son niveau sonore est ainsi plus élevé que celui de
la Seasonic S12 par exemple. Quant au processeur, le fait que
l’alimentation ne participe pas à son refroidissement se res-
L
rendement
tensions
sent au niveau de sa température. La NeoHE a des câbles
amovibles, ce qui la place face à l’Enermax Liberty. Ces deux
alimentations ont des tarifs très proches, tout comme leurs
caractéristiques. Antec a l’avantage pour le rendement, la stabilité des tensions et le niveau sonore, et Enermax gagne sur
le refroidissement CPU. Les choses auraient peut-être été différentes si nous avions pu tester une Liberty de puissance
comparable à celle de la NeoHE 500 W.
câbles détachables
aucun refroidissement du processeur
Antec
Phantom 500 W
Taille câbles : 80 cm
+3,3 V : 30 A
+5 V : 30 A
+12 V1 : 17 A
+12 V2 : 18 A
Nombre de Molex 4 points : 5
Nombre de SATA : 4
Puissance : 500 W
Prix : 170 ¤
Existe aussi en : 350 W (sans ventilateur, 160 ¤)
a Phantom 500 W est une alimentation sans ventilateur… avec ventilateur. En effet, elle reçoit un
ventilateur placé du côté qui est à l’intérieur du
PC, et qui ne doit se déclencher que lorsque la température le
justifie. Ainsi disposé, il est loin des oreilles et ne devrait pas
trop se faire entendre. Durant nos tests, il n’a tourné qu’à une
très faible vitesse et la Phantom 500 W est donc restée silencieuse. Ce qui est dommage, c’est que cette excroissance
L
silence
tensions
interne rende la Phantom particulièrement grande : 18,5 cm
de profondeur ! Pensez à vérifier si votre boîtier est compatible avant de l’acheter, car elle pourrait être bloquée par un
lecteur CD. Dans le cas de notre boîtier CoolerMaster ATC
210-VX, le compartiment qui accueille l’alimentation est limité
en profondeur et ça ne passe que de justesse. La Phantom a
un bon rendement, et ses tensions sont d’une stabilité parfaite. Le prix est raisonnable pour une alimentation fanless.
rendement
encombrement
Hardware magazine avril / mai 06
<119>
Comparatif
ALIMENTATIONS
Antec TruePower
Taille câbles : 80 cm
+3,3 V : 32 A
+5 V : 40 A
+12 V1 : 19 A
+12 V2 : 19 A
es Antec TruePower ont assis leur réputation sur
la stabilité de leurs tensions. Un argument devenu un peu léger aujourd’hui, la plupart des alimentations milieu et haut de gamme offrant des tensions
suffisamment stables pour que l’utilisateur n’ait pas à s’en
inquiéter. De plus, d’autres produits ont atteint le même
niveau de stabilité, dont certains chez Antec (les NeoHE et
L
tensions
2.0 550 W
Nombre de Molex 4 points : 5
Nombre de SATA : 4
Puissance : 550 W
Prix : 120 ¤
Existe aussi en : 380 W (80 ¤), 430 W (90 ¤), 480 W (100 ¤)
Neo Power). La TruePower 2.0 est donc un peu en retrait de
ses concurrentes directes comme l’Enermax Liberty et la
Seasonic S12, surtout en ce qui concerne le rendement (et
donc la consommation). Pour trouver une alimentation vraiment moderne chez Antec, il faudra plutôt regarder du côté
des NeoHE. La TruePower conserve néanmoins un argument
pour elle : son prix légèrement inférieur à la concurrence.
niveau sonore
rendement
CoolerMaster Real Power 550 W
Taille câbles : 76 cm
+3,3 V : 20 A (30 A en pic)
+5 V : 25 A (30 A)
+12 V1 : 12 A (18 A)
+12 V2 : 12 A (18 A)
+12 V3 : 6 A (10 A)
Nombre de Molex 4 points : 5
Nombre de SATA : 3
Puissance : 550 W
Prix : 120 ¤
Existe aussi en : 450 W (95 ¤)
a Real Power de CoolerMaster est fournie avec un
cadran permettant de surveiller la consommation
instantanée. C’est un gadget, ce n’est pas très
précis, mais c’est tout de même amusant. La Real Power est
dotée d’un ventilateur 120 mm qui s’illumine en bleu, et ventile fort ! Cette alimentation se place parmi les plus bruyantes
L
afficheur de puissance
de ce comparatif, à égalité avec l’alimentation Morex. Les
résultats obtenus par ces deux alimentations sont d’ailleurs
pratiquement les mêmes, et il suffit d’une inspection sommaire des composants pour constater qu’elles partagent la même
électronique. Par ailleurs, la consommation mesurée est
parmi les plus faibles, signe d’un bon rendement.
rendement
niveau sonore
Enermax
Taille câbles : 72 cm
+3,3 V : 26 A
+5 V : 28 A
+12 V1 : 20 A
+12 V2 : 20 A
Liberty 400 W
Nombre de Molex 4 points : 6
Nombre de SATA : 6
Puissance : 400 W
Prix : 80 ¤
Existe aussi en : 500 W (110 ¤), 620 W (180 ¤)
vec la Liberty, Enermax s’est mis au goût du jour.
Ventilateur 120 mm, rendement amélioré, câbles
amovibles… Manque de chance pour nous, la
Liberty 620 W que nous voulions tester nous a claqué dans
les doigts ! Ce coup de malchance nous oblige donc à tester
la version 400 W, que nous avions heureusement sous la
A
câbles amovibles
version 620 W trop chère
<120>
Hardware magazine avril / mai 06
main. Elle ne se défend pas mal, mais les résultats sont en
retrait par rapport aux concurrentes Antec NeoHE et
Seasonic S12. Peut-être la version 620 W aurait-elle été
moins à la peine. Impossible de le savoir pour l’instant, mais
une chose est sûre : la version 620 W est encore trop chère
aujourd’hui pour faire de l’ombre à la Seasonic S12 600 W.
Enermax
Taille câbles : 95 cm
+3,3 V : 32 A
+5 V : 32 A
+12 V1 : 18 A
+12 V2 : 18 A
Noisetaker 485 W
Nombre de Molex 4 points : 7
Nombre de SATA : 4
Puissance : 485 W
Prix : 95 ¤
Existe aussi en : 320 W (53 ¤), 370 W (65 ¤), 420 W (77 ¤),
470 W (102 ¤), 600 W (150 ¤)
a Noisetaker n’est plus toute jeune. Pourtant,
elle reste compétitive face aux produits
modernes. Son rendement est bon, mais son
système de refroidissement n’est plus vraiment au goût du
jour. Il se compose d’un ventilateur 80 mm à l’arrière et
d’un 92 mm en dessous, l’ensemble étant réglable en
vitesse par une molette située à l’arrière. Le résultat : un
niveau sonore assez bas lorsque la molette est au mini-
L
mum, mais un refroidissement perfectible. Les alimentations à ventilateurs 120 et 140 mm s’en sortent mieux.
C’est la Liberty qui remplacera à terme la Noisetaker chez
Enermax, on devrait donc voir cette dernière disparaître
petit à petit. L’occasion peut-être d’en dénicher une en promotion à un tarif intéressant. Ce n’est pas le cas au
moment d’écrire ces lignes, puisque la Noisetaker 480 W
est affichée à peine moins cher que la Liberty 500 W.
bonne alimentation dans l’ensemble
un peu dépassée par les modèles plus modernes
LC
Power 550 W
Taille câbles : 90 cm
+3,3 V : 35 A
+5 V : 40 A
+12 V1 : 16 A
+12 V2 : 18 A
Nombre de Molex 4 points : 6
Nombre de SATA : 2
Puissance : 550 W
Prix : 40 ¤
our un bloc qu’on trouve à moins de 40 ¤ sur
Internet, la LC6550G se débrouille plutôt bien.
Notre configuration exigeante ne lui a pas fait
peur, et elle s’est montrée stable lors de tous les tests.
Son nom de « Silent Giant » par contre, tient surtout du
marketing… sans être terriblement bruyante, elle n’est
P
pas à la hauteur des alimentations plus haut de gamme et
surtout de la Max In Power, qui coûte à peine plus cher.
Mais on ne peut pas tout avoir, et la LC6550G refroidit très
bien le PC avec son ventilateur 14 cm. Difficile de trouver
mieux à ce tarif de toute façon !
le prix !
Max In Power
Taille câbles : 82 cm
+3,3 V : 28 A
+5 V : 50 A
+12 V : 24 A
580 W
Nombre de Molex 4 points : 8
Nombre de SATA : 2
Puissance : 580 W
Prix : 50 ¤
a Max In Power 580 W est livrée dans une élégante boîte noire. A l’intérieur, une alimentation
emballée dans un petit sac de transport, et des
gants jetables (du type de ceux qu’on trouve dans les stations-service) pour ne pas se salir les mains lors du montage. Dommage que la PSMIP980VP (c’est son nom) ne
soit qu’ATX12V 1.3. Elle est toutefois dotée de tous les
connecteurs requis pour une configuration moderne, un
adaptateur pour une carte graphique PCI-Express étant
aussi fourni. Dommage aussi que les câbles ne soient pas
L
silence
gainés, le look s’en ressent et c’est dommage car la finition chromée est agréable à regarder. Mais le point fort de
cette alimentation, c’est surtout le silence. A ce prix, nous
n’avons pas trouvé plus silencieux que la Max In Power
580 W. Elle fait jeu égal avec des produits nettement plus
coûteux. Son secret semble être une ventilation plutôt faiblarde, du moins à en juger par la température CPU
mesurée. Cela n’a eu aucune conséquence néfaste durant
nos tests, heureusement. Un produit très recommandable,
pour amateurs de silence à budget serré.
prix
finition un peu légère
Hardware magazine avril / mai 06
<121>
Comparatif
ALIMENTATIONS
Morex Intelligent Power Gold 550 W
Taille câbles : 83 cm
+3,3 V : 28 A
+5 V : 30 A
+12 V1 : 12 A
+12 V2 : 22 A
+12 V3 : 14 A
Nombre de Molex 4 points : 7
Nombre de SATA : 4
Puissance : 550 W
Prix : 100 ¤
Existe aussi en : 400 W (67 ¤), 450 W (70 ¤), 500 W (90 ¤)
ette alimentation, avec son ventilateur
120 mm, est faite pour ventiler ! Elle brasse
beaucoup d’air, sans grande discrétion, alors
même que son rendement élevé lui permet déjà de ne pas
trop chauffer. Du coup, elle est sûrement très fiable dans
C
prix
rendement
le temps, et c’est ce que Morex semble vouloir mettre en
avant, puisque ce produit est garanti dix ans. Une bonne
alimentation, pas trop chère, pour qui veut pousser un peu
son matériel et n’a pas les oreilles trop sensibles.
ventilation
niveau sonore
Seasonic
Taille câbles : 72 cm
+3,3 V : 30 A
+5 V : 30 A
+12 V1 : 17 A
+12 V2 : 16 A
S12 500 W
Nombre de Molex 4 points : 6
Nombre de SATA : 4
Puissance : 500 W
Prix : 115 ¤
Existe aussi en : 600 W (140 ¤)
ar où commencer ? La S12 offre presque tout ce
que l’on peut demander à une alimentation ! Ses
tensions sont d’une stabilité sans faille, et le
niveau sonore est inégalé, tout comme le rendement. A part si
votre PC est déjà entièrement fanless, la S12 ne sera pas plus
audible qu’une alimentation sans ventilateur. Nous la recommandons d’ailleurs plutôt qu’une alimentation fanless, car elle
reviendra nettement moins cher à caractéristiques égales. La
finition est un peu légère, les câbles n’étant pas gainés par
exemple. Dommage aussi qu’elle ne soit pas modulaire. C’est
P
rendement
silence
prévu, puisque Seasonic devrait bientôt sortir sa S12, une alimentation aux caractéristiques proches de celles de la S12
dotée de câbles amovibles. La S12 n’est donc pas parfaite,
mais on oublie vite les détails pour se concentrer sur l’essentiel : ses caractéristiques qui en font la reine incontestée de ce
comparatif. A noter que les versions 500 W et 600 W ont une
électronique similaire, tandis que les versions inférieures utilisent une électronique différente. Notre jugement ne peut donc
s’étendre qu’aux versions 500 et 600 W, puisque nous
n’avons pas testé les modèles inférieurs.
tensions
les câbles non gainés
Silver Power
Taille câbles : 65 cm
+3,3 V : 25 A
+5 V : 28 A
+12 V : 18 A
400 W
Nombre de Molex 4 points : 7
Nombre de SATA : 2
Puissance : 400 W
Prix : 48 ¤
près avoir proposé une alimentation 350 W peu coûteuse mais fonctionnelle et discrète, Silver Power se
met au goût du jour avec une alimentation 400 W au
design plus attrayant. On retrouve le ventilateur placé à l’extérieur de l’alimentation (mais à l’intérieur du PC, tout de même), et
la Silver Power bénéficie désormais de toute la connectique
moderne. On a même deux connecteurs pour cartes graphiques
PCI-Express, ce qui porte à sourire… Bien sûr, une alimentation
dans cette gamme de prix n’est pas recommandée pour faire
tourner un système SLI. Dans les tests, la Silver Power a montré
A
la nette infériorité de son système de refroidissement par rapport
à ses concurrentes. Elle ne participe pas au refroidissement du
processeur, et la température de ce dernier augmente fortement.
Alors que ce défaut aurait pu être compensé par un niveau
sonore raisonnable (après tout, elle n’aspire pas l’air chaud du
processeur et devrait donc avoir besoin de moins de ventilation),
elle s’avère plutôt bruyante. Ajoutons à cela que la SP-400P1B
est encore ATX12V 2.0, alors que la plupart des alimentations
modernes respectent les recommandations ATX12V 2.x, et on
comprendra l’ampleur de notre déception.
look sympa
refroidissement
<122>
bruit
globalement dépassée
Hardware magazine avril / mai 06
TG580-U15 Easycon
Tagan
Taille câbles : 62 cm
+3,3 V : 26 A
+5 V : 30 A
+12 V1 : 20 A
+12 V2 : 20 A (ou 35 A en combiné)
Nombre de Molex 4 points : 8
Nombre de SATA : 4
Puissance : 580 W
Prix : 135 ¤
Existe aussi en : 430 W (90 ¤), 480 W (108 ¤), 530 W (120 ¤)
neuf points d’accroche sur le bloc, et jusqu’à huit prises
Molex quatre points. A noter la possibilité de combiner
+12 V1 et +12 V2, ce qui pourrait permettre d’augmenter la
puissance disponible lorsqu’on est bloqué par la limite à 20 A
sur une sortie. La Tagan est profonde, 17,5 cm, il faut penser
à vérifier si ça passe avant de l’acheter. Cette version U15
reçoit un ventilateur 120 mm, et offre ainsi un refroidissement bienvenu au processeur. Le tarif affiché est un peu
élevé, et la place face à l’Antec NeoHE 550 W.
agan a longtemps été une référence dans les alimentations silencieuses, mais le vent a désormais
tourné. Ce n’est pas à ce niveau qu’il faut aller
chercher les qualités de cette TG580-U15, car elle est tout
sauf discrète ! Ne la boudons pas pour autant : elle a d’autres
qualités. Sa connectique est amovible, avec en particulier
quatre câbles gainés de caoutchouc et protégés contre les
perturbations électromagnétiques – les autres sont simplement gainés de nylon. Les connecteurs sont nombreux, avec
T
refroidissement
câbles amovibles (et nombreux)
câbles courts
Yesico
480 W
Nombre de Molex 4 points : 6
Nombre de SATA : 2
Puissance : 480 W
Prix : 190 ¤
Existe aussi en : 550 W (230 ¤)
ne alimentation fanless, dans cette configuration dual core ? Pourquoi pas… Nous avons
essayé, sans trop y croire, et ça fonctionne !
Bien sûr, le processeur chauffe beaucoup, mais au moins
le silence est royal. Si cette expérience s’est bien déroulée, signalons tout de même qu’à la fin des tests, l’alimentation était tellement chaude qu’il était difficile de
U
prix
garder la main dessus. Pour une configuration musclée, et
dans un boîtier peu ventilé comme celui que nous avons
utilisé, il n’est pas raisonnable de choisir une alimentation
fanless. Il faudrait ajouter un ventilateur de boîtier en soutien. En tout cas, la Yesico s’en sort avec les honneurs,
dommage qu’elle coûte si cher et qu’elle chauffe tant, ce
qui n’est pas rassurant.
température
Hors-concours : XG
Taille câbles : 69 cm
+3,3 V : 25 A
+5 V : 30 A
+12 V1 : 15 A
+12 V2 : 15 A
Magnum
Nombre de Molex 4 points : 6
Nombre de SATA : 2
Puissance : 500 W
Prix : 175 ¤
orsque nous avons sorti la XG Magnum de sa boîte,
toutes les têtes se sont tournées à la rédaction. Le packaging est très réussi et l’alimentation est somptueuse
avec sa coque en aluminium épais. Du côté situé à l’intérieur du
PC, on trouve des connecteurs permettant de brancher les câbles.
La Magnum est la seule alimentation à câbles amovibles que nous
ayons testée où tous les câbles peuvent être retirés. A côté des
câbles, six diodes indiquent quelles sont les tensions sollicitées, et
préviennent d’un éventuel problème. Quant aux câbles, ils sont tous
blindés et gainés de caoutchouc, dommage qu’ils soient un peu
courts ! De l’autre côté de la Magnum, un afficheur LCD donne la
consommation instantanée (les valeurs semblent réalistes), la température interne de l’alimentation et la valeur du +12 V, toutes ces
informations étant donc visibles depuis l’arrière du PC. Cette ali-
L
le look
possibilité de combiner +12 V1 et +12 V2
prix
Taille câbles : 80 cm
+3,3 V : 20 A
+5 V : 25 A
+12 V1 : 16 A
+12 V2 : 15 A
silence
Malheureusement, la Tagan n’est pas à la hauteur, ni pour
la stabilité des tensions, ni pour le rendement, ni pour le
silence… Il faudrait parvenir à baisser les prix pour que
Tagan revienne dans la course. Dommage, car la qualité de
la finition, comme le packaging et l’aspect des câbles sont
tous au top.
l’afficheur arrière
les tensions
mentation fonctionne sans ventilateur, grâce à des caloducs et des
radiateurs en cuivre. Après avoir brossé ce tableau idyllique,
venons-en à la raison pour laquelle nous n’avons pas inclus cette
alimentation dans le comparatif : elle ne rentre pas dans notre
configuration de test ! Pire, nous avons essayé de l’installer dans
quatre boîtiers tout ce qu’il y a de plus standard, à chaque fois sans
succès. Contacté à ce sujet, le distributeur nous a expliqué que
cette alimentation nécessitait généralement quelques adaptations
pour être installée, à moins de choisir un boîtier de la même
marque, ceux-ci étant prévus pour accueillir cette alimentation.
Avec un autre boîtier, il faudra généralement retirer le ventilateur
supérieur s’il y en a un, et donner quelques coups de lime à l’arrière
du boîtier pour aider le radiateur de l’alimentation à passer. Dans le
cas des boîtiers où l’alimentation est insérée par l’arrière, comme
les câbles courts
cela arrive souvent avec les boîtiers CoolerMaster en aluminium, la
Magnum sera trop large pour passer et nécessitera donc des modifications importantes. Nous avons tout de même testé cette alimentation, mais en la plaçant à l’extérieur du boîtier, et nous ne
pouvons donc pas la comparer aux autres produits pour ce qui est
du niveau sonore ou du refroidissement. En ce qui concerne la stabilité des tensions et le rendement, elle est très bien positionnée. Un
produit recommandé aux bidouilleurs.
le format compatible avec peu de boîtiers
Hardware magazine avril / mai 06
<123>
Acheter
BOÎTIER A+
XCLIO II :
LE GRAND MÉCHANT VENTILATEUR
Boîtier
Il fallait oser… A+ présente le boîtier XClio II, doté d’un ventilateur de vingt-cinq centimètres de diamètre !
Simple gadget ? Nous l’avons testé pour vous, et les performances sont… ébouriffantes.
u premier abord, le XClio II a
tout d’un boîtier conventionnel
milieu de gamme. Look quelconque, structure en acier, façade en
plastique avec effet satiné au toucher,
intérieur très basique avec juste des fixations rapides pour les disques durs et les
A
Températures
ventilateur 25cm
boîtier ouvert
boîtier fermé
Mosfets
Système
CPU
20
25
30
35
40
45
50
55
60
°c
Fiche Technique
Caractérisques
• Emplacements 5"1/4 : 4
• Emplacements 3"1/2 internes : 5
• Emplacements 3"1/2 externes : 1
• Ventilateur fourni : 1x250 mm latéral
• Emplacements pour ventilateurs : 2x80 mm arrière,
2x80 mm avant
• Alimentation : non fournie
• Prix : 60 euros
performances
originalité
peut interférer avec les systèmes de
refroidissement encombrants
<124>
Hardware magazine avril / mai 06
65
lecteurs optiques. Petit détail bien vu :
deux caches permettent d’installer des
lecteurs de CD/DVD blancs sans rompre
l’harmonie de la façade. La grosse surprise arrive quand on découvre le ventilateur situé sur son côté gauche. Vingtcinq centimètres de diamètre, alors que
nous sommes habitués à trouver au plus
du douze centimètres dans les boîtiers !
Quand on y pense, on se demande pourquoi aucun fabricant n’y a pensé plus tôt.
Cela fait bien longtemps que les overclockers, en été, placent un gros ventilateur à côté de leur PC, en laissant le boîtier ouvert pour refroidir tous les
composants. Reste à savoir si A+ a réussi à transformer cette astuce de
bidouilleur en un produit utilisable au
quotidien.
Nous avons installé dans le XClio II une
configuration à base d’Athlon 64 3500+
monté sur une Abit AN8 32X. Cette carte
mère intègre des capteurs de température au niveau des mosfets, nous saurons
donc s’ils bénéficient du flux d’air. Le
radiateur choisi est un Zalman
CNPS9500 LED, et l’alimentation une
Antec TruePower 2.0 550 W. Le XClio II
n’offre aucun ventilateur à part le gros de
25 cm latéral, nous avons donc utilisé
une alimentation avec ventilateur
120 mm pour évacuer la chaleur. Premier
test : boîtier fermé, ventilateur arrêté.
Deuxième test, on laisse le boîtier ouvert.
Troisième test, boîtier fermé et ventilateur
en marche. Les résultats sont éloquents,
le ventilateur a un effet radical sur les
températures. Et cela se sent à tous les
niveaux, car il souffle sur une très large
surface, incluant les cartes graphiques et
Le processeur placé à coté du ventilateur donne une
bonne idée de ses proportions.
autres cartes d’extension. Son niveau
sonore est très raisonnable, à peine
notable dans la plupart des configurations, car sa vitesse de rotation est faible.
Il produit un bruit de souffle qui n’est pas
désagréable, et se fait vite oublier quand
le PC est placé sous un bureau. En ce
qui concerne la compatibilité, le ventilateur touche presque le CNPS9500 LED,
mais ça passe. Les gros ventirads de 15
cm de haut seront donc proscrits. De
toute façon, mieux vaut choisir un ventilateur dont les ailettes sont perpendiculaires au ventilateur, pour qu’il profite au
mieux du flux d’air.
Espérons que les ventilateurs 25 cm se
généraliseront rapidement à toutes les
gammes de boîtiers, car un beau boîtier
en aluminium équipé d’un tel ventilateur
serait sûrement le boîtier idéal pour
l’amateur de performances. Et pour faire
encore mieux, on se prend à rêver d’un
kit permettant d’installer un ventilateur
25 cm dans le boîtier de son choix.
Décidément, le XClio nous fait rêver…
c’est donc une excellente surprise, et
une évolution bienvenue dans le domaine du refroidissement.
UNE EPIA À DEUX PROCESSEURS
Crate mère
Compactes et économes en énergie, les plates-formes Epia se prêtent bien à la réalisation de petites configurations
bureautiques. Avec un gros défaut : le manque de puissance. Alors quand VIA sort une Epia biprocesseur, on se
précipite sur ses benchmarks. La VT-310DP nous convaincra-t-elle de passer au format 17x17 cm ?
lors que les processeurs dual
core se généralisent, VIA choisit
de sortir une carte mère biprocesseur. Ce sont donc deux processeurs distincts qui sont présents sur la carte, des
VIA Eden à core Nehemiah. Leur fréquence est d’1 GHz, avec un FSB 133 et un
cache L2 de 64 Ko. On le comprend d’emblée, ce n’est pas avec de telles caractéristiques que cette plate-forme va battre
des records à 3DMark… Pour achever de
nous en convaincre, nous avons lancé le
calcul d’un million de décimales de PI avec
SuperPI sur cette nouvelle Epia. Alors que
la plupart des PC modernes réalisent cette
opération en moins d’une minute, la VT310DP nous donne le temps de siroter
quelques cafés, avec dix minutes et trentedeux secondes ! Le fait que le résultat soit
presque le même lorsqu’on lance deux
instances de SuperPI en même temps (joie
du biprocesseur) ne viendra pas sauver la
VT-310DP. Ses performances sont tout
juste suffisantes pour regarder des DivX et
des DVD, en choisissant bien ses codecs.
A
PLUTÔT DESTINÉE AUX
ENTREPRISES
En réalité, la VT-310DP se destine avant
tout aux entreprises, et plus particulièrement à un usage serveur. Ainsi, la techno-
logie Padlock lui permet de crypter des
données avec son coprocesseur dédié,
efficace pour un serveur Web sécurisé
par exemple. Elle est d’ailleurs dotée de
trois ports Ethernet, dont un en gigabit, et
ne cache donc pas son orientation
réseau. L’intérêt d’une telle plate-forme
pour les entreprises est d’en placer plusieurs dizaines dans un rack, regroupant
ainsi de nombreux serveurs dans un
espace réduit, avec une consommation
minimale et un niveau sonore acceptable.
Le biprocesseur prend ici tout son sens,
car un serveur d’entreprise réalise toujours plusieurs tâches en même temps ;
on multiplie donc les performances par
deux en ajoutant un processeur. Mais
dans le cas d’un particulier ? Nous avons
bien cherché, et nous n’avons pas trouvé
quel pouvait en être l’intérêt. Avec son
petit ventilateur, la VT-310DP est certes
plus silencieuse que bien des serveurs
1U, mais elle ne peut pas concurrencer
un PC équipé d’un bon ventirad. Ses performances sont médiocres, on l’a dit, et
seule la consommation est à son avantage. En montant une petite configuration
avec cette carte, nous avons mesuré
47,7 W au repos, et 61,1 W en charge.
C’est peu, certes, mais les « petites »
cartes Epia consomment nettement
moins que ça (nous avons déjà mesuré
Fiche Technique
Caractérisques
• Format : mini-ITX (17x17cm)
• Processeur : deux Eden-N NanoBGA intégrés
• Chipset : VIA CN400 + VT8237R
• Mémoire : 2xDDR400/333/266, jusqu’à 2 Go
• Vidéo : S3 Unichrome intégré avec décodage MPEG-2
et accélération MPEG-4
• Slots : 1xPCI
• Stockage : 1xIDE et 2xS-ATA
• LAN : 2x100 Mb + 1x1 Gb
• Audio : six canaux AC’97
• Divers : deux ports série, deux USB + deux extensions
USB
petit format
consommation assez faible
performances, prix
pas de fonctionnement fanless
moins de 30 W au repos sur une configuration à base d’Epia ME6000), et au
moins elles sont fanless… Avec un prix
annoncé d’environ 450 ¤, la VT-310DP a
beaucoup de concurrentes. A ce tarif, on
peut envisager de monter une configuration à base de Celeron M avec l’adaptateur CT-479 d’Asus et une carte mère
Socket 478. Pour une consommation à
peine supérieure, on obtiendrait une
configuration autrement plus performante, et même plus silencieuse.
Hardware magazine avril / mai 06
<125>
Acheter
ASUS A8R32-MVP DELUXE
Comme toujours, Asus nous
propose une carte qui ne souffre
pas de défaut important.
LE RD580 DÉBARQUE !
ATI RÉPOND AU NFORCE4 SLI X16
Chipsets graphiques
Alors que les cartes mères CrossFire à base de RD480 ne sont en vente que depuis quelques semaines,
ATi a déjà sorti un nouveau chipset, le RD580. Voyons de quoi il retourne avec l’Asus A8R32-MVP.
écidément, ATi semble bien
déterminé à rattraper nVidia
sur le marché des chipsets !
En fait, bien que personne ne le sache,
c’est déjà fait, puisque ATi a vendu
plus d’unités que son concurrent l’an
passé ; même si ça n’est pas du tout le
cas sur le marché « retail », les produits
en boîte que nous achetons, les ventes
« OEM » (les PC de grandes marques)
ont littéralement explosé. Nous nous
intéressons aujourd’hui au dernier-né,
le chipset RD580. Ce dernier reprend
un bon nombre de caractéristiques du
RD480, le chipset CrossFire de la
marque, la principale différence se
situant au niveau du nombre de lignes
PCI-Express. En effet, à l’image du
nForce4 SLI X16, le RD580 gère deux
véritables ports PCI-E 16X, c’est-à-dire
avec 16 lignes chacun. D’autre part,
c’est une nouveauté notable, le RD580
est clairement annoncé par ATi comme
un chipset particulièrement efficace
pour les overclockers, leur dernière
conférence de presse montrant une
D
<126>
Hardware magazine avril / mai 06
vidéo mêlant azote liquide et compagnie. De mémoire d’overclocker, c’est
la première fois qu’un grand fabricant
prend autant position. Que ce soit «
sincère » ou pour attirer les utilisateurs
les plus extrêmes, ceux qui créent parfois des effets de mode et déclenchent
de nombreux achats derrière, nous
sommes satisfaits de cette démarche
et nous avons hâte de vérifier si ceci
est vrai.
ASUS, TOUJOURS 1
ER
Alors que bon nombre de constructeurs
attendent la sortie du socket AM2 pour
dévoiler leurs produits RD580, Asus a
été une nouvelle fois le premier à nous
fournir une carte mère pour cet essai.
Quelques nouvelles cartes ont cependant pointé le bout de leur nez au
CeBIT, mais nous avions l’Asus A8R32MVP bien avant cela.
Souvenez-vous, en novembre dernier,
Asus sortait l’A8R-MVP. Cette carte
mère CrossFire était assez peu équipée, mais vendue un très bon prix pour
un produit offrant d’excellentes performances. Elle était d’ailleurs capable
d’atteindre de très hautes fréquences
déjà. Cette fois-ci, Asus a embelli
quelque peu son A8R32-MVP qui a
désormais le droit au rang « Deluxe ».
Lorsque l’on compare l’agencement
des deux cartes, il y a beaucoup de
ressemblances. En dehors de la couleur
du PCB, passée d’un triste marron à un
noir plus élégant, nous pouvons
constater que les ports PCI-Express
16X sont désormais plus espacés et
que les ports SATA ne sont plus dans le
même sens. Sinon, tout est identique,
Asus ayant conservé le refroidissement
passif, un bon point. De plus près, nous
pouvons constater que la puce audio
AC’97 a été remplacée par une Realtek
ALC882, HD Audio donc. Finition
Deluxe oblige, Asus a également ajouté
un contrôleur de stockage Silicon
Image proposant un port SATA-2 et un
port e-SATA à l’arrière du PC.
Les plus/les moins A8R32-MVP
Equipement et finition
Overclocking
Silencieuse
Prix ?
UN SOUTHBRIDGE ULI
Pour finir, nous nous sommes intéressés aux performances. Précisons que
l’A8R32-MVP utilise un chipset Uli
M1575 et non une puce ATi. C’est un
bon choix, puisque le SATA-2 est au
rendez-vous, sans oublier de meilleures
performances USB 2.0. Comme vous
pouvez le constater, le chipset RD580
s’en sort très bien, il est largement
aussi bon que les puces du concurrent.
C’est d’ailleurs un beau résultat, quand
on pense que de nombreux constructeurs tels que VIA ou SiS n’ont pas été
capables de revenir au niveau de la
marque au caméléon.
Les cartes son HD Audio sont de plus en plus fréquentes sur les cartes mères AMD, tant mieux !
Côté BIOS, bien que l’A8R-MVP soit
déjà très correcte pour une carte vendue seulement 100/120 ¤, l’A8R32MVP est tout simplement excellente.
Bien que certaines fonctions soient un
peu compliquées à comprendre en raison d’une drôle d’organisation, rien ne
manque à cette dernière. Asus a ajouté
tout ce qu’il faut pour overclocker, y
compris de nombreuses options de
tension (jusqu'à 3,2 V pour la RAM,
1,65 V pour les A64). Les paramètres
mémoire ne sont pas en reste et permettent de nombreux affinements.
n’avons pas vraiment obtenu de
meilleurs résultats d’overclocking avec
cette carte qu’avec les références que
nous avions (Asus A8N32-SLI et DFI
nF4) mais le fait que ce soit désormais
possible avec un chipset compatible
CrossFire ravira les aficionados de
cartes graphiques ATi. Côté tarif en
revanche, la montée en gamme se fait
sentir, cette dernière coûte autour de
200 ¤, comme ses meilleures concurrentes à base de chipsets nVidia.
Enfin, nous avons comparé le CrossFire
à la précédente solution sur RD480/482
et l’écart est bel et bien réel, ce qui
n’est pas le cas chez nVidia. Saviezvous que le CrossFire pouvait fonctionner sans câble spécifique ? En effet,
avec deux cartes Radeon standard,
vous pouvez activer le CrossFire, mais
les performances étaient nettement
moins bonnes jusqu’ici. La bande passante accrue des ports en 16X pallie ce
problème et vous pouvez donc enfin
profiter du CrossFire de façon simple et
confortable.
LDT X5
Passons rapidement sur l’essai «
basique » de la carte, qui ne pose
aucun problème particulier, pour nous
pencher sur les facultés d’overclocking.
Nous avons pu atteindre une fréquence
HT de 355 MHz, ce qui n’a rien d’exceptionnel puisque les dernières cartes
nForce4 atteignent parfois 400 MHz à
ce stade. En revanche, il est surprenant
de constater que la carte peut tenir un
bus HyperTransport de l’ordre de 1,5
GHz, c'est-à-dire qu’en dessous de 300
MHz HTT, le coefficient LDT peut rester
à x5, au lieu du x3 habituel. A 355
d’ailleurs, nous étions encore avec LDT
x4. Toutefois, l’augmentation de fréquence de bus à ce niveau n’apporte
rien d’un point de vue des performances. A noter également que la
mémoire fonctionne désormais correctement en mode 1T à haute fréquence
HTT, ce qui n’était pas le cas sur l’A8RMVP première du nom. A la finale, nous
Grâvé en 90nm, le chipset Xpress 3200 est minuscule.
Hardware magazine avril / mai 06
<127>
Acheter
Le 5400.3, 1 plateau,
deux têtes de lecture,
160 Go de capacité !
LE P-RECORDING :
PRINCIPE ET PERFORMANCE
Stockage
Les plus gros disques durs du marché atteignent aujourd’hui 500 Go mais la densité de leurs plateaux ne
peut plus véritablement augmenter. Afin de pallier cette limitation, un nouveau procédé d’enregistrement
des données nommé P-Recording va prendre le relais. Comment fonctionne-t-il et quelle est son influence
sur les performances des unités ? C’est ce que nous avons voulu savoir en testant le 5400.3 de Seagate,
le tout premier modèle à exploiter cette technologie.
our mieux comprendre le PRecording, il est nécessaire de
rappeler brièvement le fonctionnement d’un disque dur. On peut distinguer deux sous-ensembles dans la mécanique d’une telle unité : les plateaux et le
bloc bras/têtes de lecture. Les plateaux
sont des disques plats d’aluminium ou de
verre recouverts d’un alliage magnétisable. Ils tournent autour d’un axe motorisé dans le sens inverse des aiguilles d’une
montre avec une vitesse constante (5 400,
7 200, 1 000 tours/min). Leur nombre varie
en fonction de la capacité totale du disque
et chacun d’entre eux compte deux faces
pouvant stocker des données. Celles-ci
sont composées de pistes concentriques,
elles-mêmes divisées en quartiers appelés
secteurs contenant un nombre fixe d’octets (512 octets en général). Cette segmentation, aussi appelée formatage physique de bas niveau, est effectuée à
l’usine (le formatage logique, dit de haut
niveau, fait sous Dos ou Windows sert à
regrouper les secteurs sous forme d’uni-
P
<128>
Hardware magazine avril / mai 06
Copie de fichier (Mo/sec)
Scan de virus (Mo/sec)
PCMark 2005 (le plus haut est meilleur)
Hitachi 7K100 (100
Go, 7200 trs/min, 8
Mo)
46,249
58,243
Segate 7200,1 (100
Go, 7200 trs/min, 8
Mo)
45,559
73,279
Seagate 5400,2
(120 go, 5400
trs/min, 8 Mo)
37,837
63,961
Seagate 5400,3
(160 Go, 5400
trs/min, 8 Mo)
39,571
41,29
Fujitsu MHV2100BH
(100 Go, 5400
trs/min, 8 Mo)
35,749
76,241
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
Débit moyen en écriture (Mo/sec)
Débit moyen en lecture (Mo/sec)
HDTach 3 (le plus haut est meilleur)
type longitudinal utilisé actuellement,
les constructeurs sont arrivés à un
point critique où l’intégrité des données
risque d’être altérée si la taille des particules continue de diminuer en raison
d’un effet néfaste nommé superparamagnétisme. Ce dernier intervient
lorsque les particules magnétiques
microscopiques du disque deviennent
si petites que les vibrations thermiques
aléatoires occasionnées par le fonctionnement de l’unité leur font perdre leur
habilité à retenir leur orientation magnétique et donc leur intégrité.
41,2
43
Hitachi 7K100 (100 Go, 7200 trs/min,
8 Mo)
39,3
40,1
Segate 7200,1 (100 Go, 7200 trs/min,
8 Mo)
32
34
Seagate 5400,2 (120 go, 5400
trs/min, 8 Mo)
33,1
35,8
Seagate 5400,3 (160 Go, 5400
trs/min, 8 Mo)
30,02
31,5
Fujitsu MHV2100BH (100 Go, 5400
trs/min, 8 Mo)
0
tés d’allocation encore appelés clusters).
La lecture et l’écriture des données se font
grâce aux têtes de lecture/écriture situées
de part et d’autre des plateaux. Lorsque le
disque est en fonctionnement, la vitesse
de rotation des plateaux entraîne un très
fin coussin d’air de l’ordre du micron sur
lequel s’appuient les têtes. Un vérin responsable du déplacement du bras aligne
alors les têtes en face des pistes et des
secteurs souhaités. Ces têtes sont dites
« inductives », c’est-à-dire qu’elles sont
capables d’aligner le champ magnétique
des particules de la surface des plateaux.
Elles influent pour cela sur le spin des
électrons qui ne peut prendre que deux
états, ce qui permet d’obtenir un langage
binaire. Toutes ces têtes se déplacent
simultanément sur le disque. Ainsi, à un
instant donné, chacune d’entre elles est
située sous la même piste de son plateau,
c’est ce que l’on appelle un cylindre. Pour
traiter les informations envoyées par les
10
20
30
HDTach 3 (le plus bas est meilleur)
40
50
têtes de lecture, le disque dur possède
ensuite un microprocesseur et une
mémoire tampon qui font partie de son
circuit électronique. Celui-ci reçoit les
requêtes du système puis contrôle l’ensemble mécanique du disque afin d’effectuer les opérations d’écriture ou de lecture
demandées. La mémoire cache garantie
alors un débit constant de l'information
circulant à travers l’interface du disque.
P-RECORDING = DENSITÉ
DE STOCKAGE ACCRUE
Depuis 1956 et l’apparition du premier
disque dur, les constructeurs ont pu
augmenter les capacités de stockage
en réduisant la taille des particules
magnétiques constituant les données.
Car plus petites sont ces particules,
plus petits sont les bits, et plus grande
est la quantité d’informations pouvant
être stockée. Avec l’enregistrement de
Temps d'accès moyen (ms)
Hitachi 7K100 (100
Go, 7200 trs/min, 8
Mo)
15,4
Segate 7200,1 (100
Go, 7200 trs/min, 8
Mo)
14,9
Seagate 5400,2
(120 go, 5400
trs/min, 8 Mo)
16,6
Seagate 5400,3
(160 Go, 5400
trs/min, 8 Mo)
17,6
Fujitsu MHV2100BH
(100 Go, 5400
trs/min, 8 Mo)
18,3
0
5
10
20
Serveur web (IO/sec)
IOMeter sur les 60 premiers Go (le plus haut est meilleur)
Serveur de fichier (IO/sec)
Hitachi 7K100 (100
Go, 7200 trs/min, 8
Mo)
88,4
95,05
Segate 7200,1 (100
Go, 7200 trs/min, 8
Mo)
89,02
97,03
Seagate 5400,2
(120 go, 5400
trs/min, 8 Mo)
76,53
84,01
Seagate 5400,3
(160 Go, 5400
trs/min, 8 Mo)
80,59
84,6
Fujitsu MHV2100BH
(100 Go, 5400
trs/min, 8 Mo)
70,61
72,8
0
Le P-Recording stocke les bits de données de façon perpendiculaire au lieu de les stocker longitudinalement par rapport
aux plateaux, ce qui permet d’en placer plus et d’augmenter ainsi la densité de données.
15
20
40
60
80
100
La technologie P-Recording a été développée afin de ne plus être limitée par
ce superparamagnétisme, tout en
continuant d’augmenter la densité de
données. Hitachi a fait la démonstration
d’un P-Recording ayant une densité de
données de 230 gigabits par pouce
carré, ce qui représente deux fois la
densité d’un enregistrement longitudinal actuel et qui peut par exemple correspondre à un Microdrive de 20 Go.
L’enregistrement longitudinal peut
dépasser les 100 gigabits par pouce
carré, mais il devient risqué à plus de
120 gigabits par pouce carré pour l’intégrité des données, ce que permet en
Hardware magazine avril / mai 06
<129>
120
Acheter
plus grande fiabilité. Quant au bruit dégagé par ces unités, il est équivalent à celui
des disques durs traditionnels, soit minime sur les modèles 2,5 pouces.
LES TESTS
Voici les ST1 de Seagate,
la version de gauche
étant le modèle
P-Recording en 12 Go.
revanche facilement le P-Recording
pouvant atteindre 1 térabit par pouce
carré. La grande différence entre les
deux technologies vient de l’alignement
des bits qui est donc soit longitudinal
au plateau, soit perpendiculaire. Pour
mieux comprendre, on peut assimiler
les bits de données à de petites barres
magnétiques qui sont donc alignées
AUTRES BÉNÉFICES
DU P-RECORDING
PCMark 2005 (le plus haut est meilleur)
Hitachi 7K100 (100 Go,
7200 trs/min, 8 Mo)
4157
Segate 7200,1 (100 Go,
7200 trs/min, 8 Mo)
4310
Seagate 5400,2 (120 go,
5400 trs/min, 8 Mo)
3652
Seagate 5400,3 (160 Go,
5400 trs/min, 8 Mo)
3207
Fujitsu MHV2100BH (100
Go, 5400 trs/min, 8 Mo)
3674
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
4000
4500
5000
PCMark 2005 (le plus haut est meilleur)
4,622
Hitachi 7K100 (100 Go, 7200
trs/min, 8 Mo)
5,743
7,145
4,376
Segate 7200,1 (100 Go, 7200
trs/min, 8 Mo)
5,745
7,296
3,796
Seagate 5400,2 (120 go, 5400
trs/min, 8 Mo)
4,762
6,109
3,396
Seagate 5400,3 (160 Go, 5400
trs/min, 8 Mo)
4,319
5,821
3,755
Fujitsu MHV2100BH (100 Go,
5400 trs/min, 8 Mo)
4,604
5,847
0
Démarrage XP (Mo/sec)
<130>
1
2
3
4
Chargement d'applications (Mo/sec)
tête à tête sur un disque dur à enregistrement longitudinal, alors qu’elles sont
côte à côte en perpendiculaire. Cela
permet de les rendre plus stables, de
les assembler en économisant de l’espace, mais cela permet également aux
bits de mieux retenir leur charge
magnétique (une propriété appelée
coercivité).
5
6
7
Usage général (Mo/sec)
Hardware magazine avril / mai 06
8
En dehors de la capacité, le P-Recording
arrive avec d’autres atouts dans son sac.
Les disques durs construits autour de
cette technologie ont en effet une plus
grande tolérance aux chocs en raison de
suspensions mécaniques plus raides et
plus légères, et de plateaux plus denses.
Un modèle Momentus 5400.2 affiche une
tolérance de chocs de 250 Gs contre 350
Gs pour les 5400.3 en P-Recording. Cette
technologie permet ensuite aux unités de
consommer environ 10 % d’énergie de
moins et l’on peut s’attendre en conséquence à ce que les disques dégagent
moins de chaleur (bien que cela ne soit
pas annoncé par la technologie). De par
la nature de l’enregistrement perpendiculaire, les unités ont par ailleurs besoin de
moins de composants. Pour exemple, un
5400.2 de 100 Go utilise deux plateaux et
trois têtes de lecture alors qu’un 5400.3
P-Recording de 160 Go exploite seulement un plateau et deux têtes. Ceci induit
donc des coûts de fabrication théoriquement moins élevés. Et au final, entre la
plus grande tolérance aux chocs, la
réduction d’éléments mécaniques dans
l’unité, et moins de dégagement de chaleur, les disques durs devraient avoir une
Le seul disque dur P-Recording disponible pour le moment est le 5400.3 de
Seagate destiné aux ordinateurs portables. Il intègre une interface ATA 100,
8 Mo de mémoire cache et une capacité
record de 160 Go. Pour déterminer l’influence de sa technologie, nous l’avons
mis face à plusieurs disques traditionnels
en 5 400 et 7 200 trs/min 2,5 pouces.
Comme vous pouvez le constater sur
les graphiques, la première conclusion
que l’on peut tirer est que le 5400.3 a
des débits de données bruts un peu
plus élevés que les autres unités
5 400 trs/min. Et il ne dispose que d’un
seul plateau, contre deux pour les
autres modèles, ce qui montre la bonne
densité de données et tout l’intérêt du
P-Recording. Il y a donc fort à parier
que lorsque des modèles à plusieurs
plateaux sortiront, les disques durs PRecording en profiteront encore nettement. En ce qui concerne PCMark2005,
le 5400.3 est apparemment plus lent
que les autres modèles, mais ce logiciel
favorise certaines caractéristiques des
disques. Il est difficile de savoir pourquoi PCMark2005 pénalise autant le
5400.3 car dans tous les tests suivants
que nous avons effectués, il s’est montré plus rapide que les autres
5 400 trs/min, notamment dans les
temps de chargement d’applications
telles que Windows XP, Quake 4 ou Far
Cry. On remarquera d’autre part que les
7 200 trs/min restent toujours bien plus
véloces. Le 5400.3 est au final un modèle performant, plus rapide que tous les
5 400 tours que nous avons eus entre
les mains. Mais à moins d’avoir véritablement besoin de capacité, l’achat
d’un 5400.3 n’est pas judicieux pour le
moment. Son prix est en effet assez
élevé avec 350 euros contre 210 euros
pour un 120 Go, et si vous recherchez la
performance en 2,5 pouces, mieux vaut
opter pour un 7 200 trs/min.
Le P-Recording est un passage obligé
pour augmenter la capacité de nos
disques durs et la technologie est prometteuse. Seagate a d’ailleurs présenté
un modèle de 1 pouce ayant une capacité de 12 Go, le ST1.3, qui sera idéal pour
les baladeurs MP3 ou les téléphones
portables par exemple. Il faudra maintenant voir ce que ce procédé va donner
sur des unités 3,5 pouces, mais ne
confondez pas P-Recording et augmentation de performances, ce n’est pas le
but premier de cette technologie.
TERRATEC
CINERGY 2100I
DT/MCE :
DEUX TUNERS VALENT MIEUX QU’UN !
Carte TNT
Destinée à la réception TNT, la Cinergy 2100i DT de Terratec débarque sur le marché avec deux atouts majeurs.
Elle est la première carte TV numérique à proposer un double tuner, et elle est aussi la première à supporter une
interface PCI-Express. Va-t-elle devenir une référence pour nos PC de salon ?
es cartes TV à double tuner
sont rares, même dans la catégorie analogique, et pourtant
quel bonheur ! Picture in Picture, enregistrement d’une chaîne et visualisation
d’une autre simultanément, dispense de
configuration et meilleure stabilité dans
les centrales logicielles multimédias, elles
possèdent quelques atouts qui font toute
la différence pour ceux qui ont l’habitude
d’exploiter leur PC pour regarder la télévision. Terratec semble l’avoir compris et
est le premier à proposer une telle carte
avec sa Cinergy 2100i DT. Et en plus
d’être double tuner, elle utilise le port
PCI-Express 1x de nos cartes mères, des
slots vides à l’heure actuelle par manque
de produits. Proposée aux alentours de
90 euros, cette carte compatible avec le
système d’exploitation Windows Media
Center est livrée avec un pack logiciel
contenant Cyberlink Power Cinema,
Make DVD, et un gestionnaire de configuration pour la télécommande
L
ÇA MARCHE BIEN TOUT ÇA !
Vu les problèmes rencontrés sur bon
nombre de cartes TV numériques lors
de nos précédents tests, nous ne nous
attendions pas à un produit pleinement
fonctionnel mais la Cinergy 2100i DT
nous a agréablement surpris. Son installation et la configuration du logiciel
Power Cinema sont au point, la
recherche des chaînes est rapide, la
réception et la décompression MPEG-2
sont de qualité, et surtout, l’ensemble
se montre stable et réactif à l’usage. Le
changement de chaîne ne prend pas
plus d’une à deux secondes, le lancement du TimeShifting et des captures
vidéo est également efficace, et les
fonctions proposées par le double tuner
sont bien gérées. L’enregistrement et la
visualisation d’une autre chaîne simultanément ont parfaitement fonctionné,
tout comme l’incrustation d’image
Picture In Picture. Il est d’ailleurs possible de déplacer cette fenêtre dans
tous les coins de l’écran. Un petit défaut
d’affichage laissant apparaître une fine
ligne horizontale lors du déplacement
du PIP a pu être remarqué mais il s’efface dès que l’on déplace la fenêtre.
Comme la grande majorité des cartes TV
numériques, Power Cinema ne peut capturer la vidéo qu’en MPEG-2 à des débits
et résolutions fixes. Il est possible de graver les enregistrements sur CD/DVD et le
logiciel donne accès au multilangage, à
la programmation d’enregistrements et
au guide électronique des programmes.
Vous avez le choix entre l’EPG émis par
défaut par les chaînes TNT, ou un service
plus complet via Internet. Un bandeau
avec l’heure, le nom et un petit résumé
de l’émission s’affiche alors à chaque
changement de chaîne. Certaines fonctions de Power Cinema sont néanmoins
perfectibles car il est impossible de lancer un enregistrement puis de changer
de chaîne sans que la capture s’arrête.
Pour cela, il est obligatoire de passer par
le PIP. Au final, le bilan de cette Cinergy
Fiche Technique
Caractérisques
• Nom : Cinergy 2100i DT
• Constructeur : Terratec
• Type : réception TV numérique
• Entrée vidéo : • Télécommande : oui
• Offre logicielle : Cyberlink Power Cinema 4.7,
Cyberlink Make DVD, Remote Control Editor
Double tuner/PIP
Efficacité/stabilité
Compatible Windows Media Center
Télécommande
Fonctionnalités perfectibles
Petit défaut d’affichage du PIP
Pas d’entrées vidéo analogiques
2100i DT est excellent et il y a peu de
choses à lui reprocher. Elle représente
donc un très bon investissement et se
montre idéale pour un PC de salon.
Hardware magazine avril / mai 06
<131>
Index
44 numéros et des centaines d’articles ! Voilà enfin de quoi s’y retrouver.
Titre
Magazine
Page
Alimentations
Protéger son pc du courant
Zalman ZM300A-APF vs. Fortron FSP350-60PN
Le guide de l'alimentation
Que valent les alims de barebones ?
Alimentations, ventirad, ventilateurs: le best of
Les alimentations à moins de 100 euros
Les alimentations silencieuses
350 Watts suffisent-ils ?
Thermaltake Fanless 350W
Alimentations ATX: le best of
Alimentations Sunbeam, Morex et Superflower
Trois alimentations Top qualité (Seasonic S12, Antec Phantom 500 et NEO HE)
Enermax Liberty 400W
De quelle alimentation a vraiment besoin votre PC ?
Alimentations: faut-il payer plus cher ?
Bien acheter son onduleur
Coolermaster Real Power 550W
Tout ce qu'il faut savoir sur les adaptateurs et accus
PCU n° 2
HM n° 4
HM n° 5
PCU n° 10
HM n° 10
PCU n° 11
HM n° 14
HM n° 15
PCU n° 16
PCU n° 17
PCU n° 19
PCU n° 20
HM n° 20
HM n° 20
PCU n° 21
PCU n° 21
PCU n° 21
HM n° 21
80
92
120
132
48
116
118
88
132
106
136
36
36
76
78
96
136
108
PCU n° 1
HM n° 1
HM n° 1
PCU n° 2
HM n° 2
PCU n° 3
HM n° 3
HM n° 4
HM n° 5
PCU n° 6
HM n° 8
HM n° 10
PCU n° 18
HM n° 19
51
52
54
118
102
135
82
95
30
86
126
128
108
18
PCU n° 1
HM n° 1
PCU n° 2
PCU n° 2
HM n° 2
PCU n° 3
HM n° 3
PCU n° 4
HM n° 4
HM n° 4
PCU n° 7
HM n° 7
HM n° 9
HM n° 11
PCU n° 22
106
46
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PCU n° 1
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HM n° 2
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HM n° 4
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Audio: cartes son
Configurer sa SB Live pour le Home cinéma
Terratec DMX 24/96 LT
Hercules Fortissimo III : carte son 7.1
Carte son Creative Audigy 2
Quelle carte son pour le jeu et le Home Cinema ?
Terractec Aureou Fun 5.1
Terratec Aureon 7.1 Space & Aureon 5.1 Sky
Creative Audigy Platinum EX
Creative SB Audigy externe
Upgrader une carte son
Creative Audigy LS
Les cartes son usb
Chipsets sonores, choix, réglages et optimisation
Creative labs X-FI
Audio: Enceintes, casques
Notre palmarès des 15 meilleures enceintes en 2.1, 4.1 et 5.1
Altec Lansing 251: kit d'enceintes 5.1
Kit d’enceintes Creative Inspire 6700 6.1
Enceintes 5.1 Philips 5100
Creative 550 THX : kits d’enceinte 5.1 THX et 2.1 THX
Creative iTrigue 2.1
Les enceintes Home Cinéma
Casque Tekuni Cam6c
Altec Lansing aad200: décodeur 5.1
Altec Lansing ADA995: enceintes 5.1
Comparatif enceintes 2.1 et 5.1
Casque Zalman ZM-RS6F
Creative Gigaworks S750
Les enceintes 2.1
Libérez votre casque audio de son fil avec le bluetooth
Audio: balladeurs, lecteurs MP3
Lecteur MP3 Thomson Lyra PDP 2800
Creative MuVo : lecteur MP3.
Philips Expanium EXP301 : lecteur CD MP3
Choisir un lecteur MP3
Creative Jukebox zen
Terratec car4000 : Lecteur MP3 de salon
Les jukebox MP3 de 1,5 à 60 Go
Balladeurs MP3 de 1,5 Go à 20 Go
Les balladeurs MP3 de 2 à 6 Go
Audio: divers
Les normes 3D audio
Le guide de la conversion CD vers MP3
Enregistrer des vynils
Sound Expert Optical
Terratec Phono Pream Studio USB
Terratec VICE VERSA: convertisseur numérique
Le DVD Audio
Tout sur le son 7.1
Booster votre son dans les jeux ou les DVD
Créer des MP3 parfaits
Créer un DVD Audio
Son 5.1 et DivX
Quels sont les meilleurs codecs audio
Devenez DJ grâce au PC
Les codecs audio multicanaux
Boîtiers
Titre
Casetek IQ-Eye
Quoi de neuf en boîtiers ?
Gamme Antec TX et Titan
Boîtiers sans fil
Antec P180 et Sonata II
Gigabyte 3D Aurora
Sunbeam Trio
Artic Cooling Silentium T2
Antec P150
Coolermaster CM Media 260
20 boîtiers pour tous les budgets
Coolermaster Stacker 830
BTX vs. ATX
Mcubed HFX Media PC
Magazine
Page
HM n° 13
HM n° 16
HM n° 17
HM n° 17
HM n° 18
HM n° 18
HM n° 18
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PCU n° 1
PCU n° 1
HM n° 1
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Cartes graphique
Choisir sa GeForce 4
Carte graphique Matrox Parthelia
Chaintek GT 61 : Ge Force 4
SiS xabre 400
ATI radeon 9700
ATI Radeon 9500, 9500Pro, 9700, 9700 Pro
Que vaut l’AGP 8x ?
Tout savoir sur la mémoire des cartes 3D
Optimiser la configuration d'un pilote nVidia
L'overclocking de carte graphique
Comparatif cartes 3D
ATI 9800Pro
nVidia 5200 et 5600
Optimiser sa carte graphique avec Powerstrip
Optimiser les drivers ATI
nVidia FX5900
ATI Radeon 9600/9700 Pro
Comparatif cartes 3D
Changer de carte graphique: les vrais gains
Carte graphique et jeux: les bons réglages
Gigabyte Radeon 9600 Pro
Leadtek WinFast A350LX
GeXcube Radeon 9600 Pro Game Buster
Le fonctionnement d'une carte graphique
Les pièges du haut de gamme
ATI All In Wonder contre nVidia Personal Cinema 2
Booster une vieille carte graphique
Radeon 9800XT vs. GeForce FX5950
Radeon 9600XT vs. nVidia FX5700
Carte graphique Volari
Cartes 3D de 100 à 250 euros
Preview GeForce 6800
Radeon X800 vs. nVidia GeForce 6800
Les cartes graphiques à moins de 100 euros
Les drivers alternatifs de cartes 3D
nVidia 6600GT
Moteurs 3D: le futur du jeu
Ati X700 face à la concurrence
Ati 9550 vs. nVidia 5200
Overclocking avec ATI tool
128 ou 256 Mo de Ram ?
Le point sur l'offre 2005
Toutes les marques se valent-elles ?
nVidia PureVideo
Radeon X800XL
Radeon X200
Boostez vos cartes graphiques
nVidia GeForce 6200 Turbocache
Gigabyte 3D1 (kit SLI)
20 cartes graphiques 6600/GT et X700/Pro
Radeon X800XL, la bonne affaire d'ATI ?
nVidia 7800 GTX
nVidia 7800 GT
Radeon X800GT
Les cartes 3D à moins de 150 euros
Radeon X550
Asus EN7800GT et EN7800 GTX TOP
Textures et filtrage: la qualité en jeu
ATI Radeon X1000
ATI All In Wonder X800GT
GeForce 7800 GTX512
Comparatif cartes 3D : tous les GPU au banc d'essai
PhysX: la révolution pour les joueurs ?
Radeon X1900
GeForce 7300GS
Cartes graphiques haut de gamme
Cartes mères
Trouver le boîtier idéal
Le montage de 2 boîtiers micro ATX
Coolermaster Wavemaster
Comparatif: les meilleurs boîtiers ATX
Les boîtiers à moins de 100 euros
<132>
Hardware magazine avril / mai 06
Monter sa carte mère
Notre sélection de cartes mère pour la rentrée (2002)
Chaintech Apogee : cartes mère Athlon XP et P4
Tout sur le flashage de bios
Preview et premiers tests de la nForce2 et du KT400
Titre
Chaintech CT-7NJS et Asus A7N8X : nForce 2
Cartes mères et chipsets : toutes les clés pour choisir
Les cartes mères Granite bay (Intel 7205)
Les cartes mères pour Athlon et Celeron/Pentium 4
FSB
Les nouveaux chipsets
MSI GNB Max et 655 Max.
Les cartes mères i865 et i875
Les cartes mères à moins de 100 euros
Optimisation Bios
QDI P4I865PEA-6A
Abit max3
Que vaut une carte mère à 35 euros ?
Abit KV8-MAX3
Comparatif cartes mères nForce 2
Les fonctions "plus" des cartes mères
Choix d'une carte mère Pentium 4
PCI Express, DDR 2, quels changements pour quels bénéfices ?
Test nVidia nForce3 250
ECS 755-A
Intel change tout: socket LGA 775, DDR2, PCI Express…
Radeon X800Pro vs. GeForce 6800GT
Comparatif des cartes mères Socket 754
Chipsets Athlon XP: nForce 2 Ultra 400 contre Via KT880
Upgrade de bios et firmware
ECS 915P-A
nForce 4
Cartes mères SLI
Choisir sa carte mère
Comparatif 29 cartes mères nouvelle génération
VIA PT880, chipset P4 LGA
nForce 4 SLI Intel
Optimisation des bios Athlon 64 et LGA775
Cartes mères SLI AMD et Intel
Cartes mères 945p et 955 TX
Les cartes mères à moins de 100 euros
Mini ITX: une autre vision du PC
Cartes mères "tout intégré"
Crossfire, SLI, faut-il se laisser séduire ?
nVidia GeForce 6150 IGP + nForce 430 MCP
Radeon X800GTO vs. GeForce 6800XT
Chipsets: choississez le bon
Asus P5WD2-E Premium (i975X)
Cartes mères haut de gamme
Magazine
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PCU n° 1
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HM n° 13
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133
Claviers, souris
Trust 350 SX Cradle Mouse : souris sans fil
Switch ecran, souris, clavier Belkin KVM OmniView Soho
Comparatif ensembles clavier/souris
Disques durs
Disques durs Western Digital WD1200BB & Firewire 120
WD Drivezilla Caviar WD2000BB : disque dur 200 Go
IBM 180GXP
Installer et configurer des disques RAID
LaCie Data Bank: mini disque dur
LaCie Big Disk 400Go vs. MAXTOR 5000XT
Stockage de poche
Les disques durs Serial-ATA
Disques durs: les clés d'un choix réussi
Spécial stockage (disques durs, stockage réseau, RAID et graveurs DVD)
Freecom MediaPlayer-3 (disque dur multimédia)
Stockage massif: création et gestion d'un serveur personnel
Seagate 7200.08
Western Caviar SE16 - Hitachi 7K500
Comment profiter au mieux d'un RAID 5
Les mini disques durs externes
Disques durs 400 et 500 Go: que choisir ?
Disques durs: gestion, dépannage
Installer un disque dur
Récupérer vos fichiers sur un disque dur en panne
Multiboot et partitions
Comment récupérer ses données
Comment changer de disque dur
SOS Crash: sauvegarder son système
Défragmentation: la chasse aux perfs
Gestion de partition: méthodes et logiciels
Booster vos performances
Exploitez à fond vos disques durs
Récupération de données sur disques ou cartes crashés
Multiboot Windows/Linux
Disque dur en panne: premiers soins et envoi en garantie
Boostez les performances des disques durs à coût zéro
Crash disque: tout connaître sur la sauvegarde et la restauration de son système
Western Digital Raptor WD1500ADFD/AHFD
Titre
Magazine
Page
Gravure, Sauvegarde
Quelle norme DVDR choisir
Les graveurs « Mount Rainier »
Graveur DVD Sony DRX120L
Iomega zip 750 : lecteur de cartouches 750 Mo
Graveur CD Mitsumi CR 485C TE
Liteon LTR-48125W : graveur CDRW 48x
Utiliser au mieux des CDRW
Graveur DVD 2x TDK DVD-RW
Graveur DVD-R 4x Pioneer A05
Mitsumi CR 485E TE : Graveur 48x.
Créer un DVD vidéo
Artec 52x
Sony DRU500A
Spécial DVD
Générer des fichiers ISO
Plextor Premium
Copie de CD et DVD
Comparatif graveurs DVD
Graveurs DVD double couche 8,5 Go
Emulation et backup de CD/DVD
Graveurs DVD : S-ATA ou IDE ?
Les clés USB se valent-elles toutes ?
Réalisez des copies de DVD parfaites
Personnalisez ses CD: lightscribe et impression
StarForce, la protection incrackable ?
Lighscribe ou Labelflash ?
Clés usb U3 et Migo
Guide de la sauvegarde et de l'émulation CD/DVD
Le guide pour effectuer des sauvegardes DVD vidéos parfaites
PCU n° 1
PCU n° 1
PCU n° 1
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PCU n° 1
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HM n° 2
HM n° 12
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PCU n° 2
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HM n° 15
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HM n° 1
PCU n° 4
PCU n° 4
HM n° 7
HM n° 8
PCU n° 9
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HM n° 9
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HM n° 12
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HM n° 18
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PCU n° 11
HM n° 13
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Hardware: comprendre, reportage
Faut-il passer à l’ATA 133 ?
Le serial ATA, un passage obligé
Firewire, USB2, quelle norme et quelle carte dans votre PC ?
Reportage Japon : le Geek Land
La petite histoire de la micro
Reportage: Intel Developer Forum 2004
Voyage au cœur du PC
Tout sur le boot
Firewire 800, mieux que l'USB 2 ?
Tout sur le S-ATA
Augmenter le voltage
La naissance d'une carte mère
Hardware: assemblage, dépannage, divers
Comment brancher plus de 4 périphériques IDE
Montage d'un PC
Montage d'un PC de A à Z
Le PC sans fils !
Le futur du PC: normes, usages, tout ce qui va changer
Bien identifier son matériel
Jeux: guide du bench et performances
SOS Panne
Astuces Hardware
CPU, GPU inside
Domotique, mode d'emploi
Le guide de l'assemblage PC
Bencher un PC
Spécial performances
Installer un PC dans votre voiture
ANTEC P180: exemple d'un montage parfait
Home Cinéma
Monter son home cine 1ère partie
Dossier Hifi PC
Programmer une télécommande
Soundgraph Imon
Spécial MediaCenter et Home Cinema
Multivista: la centrale vidéo ultime ?
Transformer un vieux PC en DivX box
Créer une interface Home Cinéma
Pinnacle Showcenter vs. Hauppauge MediaMVP
Test OMWave DH1
Monter un boîtier Home Cinéma
MyHTPC: installation et optimisation
Les nouveaux logiciels TV et Home Cinéma
Les videoprojecteurs à moins de 1000 euros
Créer une DivXbox
PC Home Cinéma: notre configuration idéale
Télécommandes PC et émulation via PDA
PC Home Cinéma: le software
Les PC Home Cinéma de marque peuvent-ils faire mieux qu'un PC assemblé ?
Linux
Initiation à Linux
Recycler un vieux PC en serveur Linux
Hardware magazine avril / mai 06
<133>
Index
Titre
Magazine
Page
Alimentations
Protéger son pc du courant
Zalman ZM300A-APF vs. Fortron FSP350-60PN
Le guide de l'alimentation
Que valent les alims de barebones ?
Alimentations, ventirad, ventilateurs: le best of
Les alimentations à moins de 100 euros
Les alimentations silencieuses
350 Watts suffisent-ils ?
Thermaltake Fanless 350W
Alimentations ATX: le best of
Alimentations Sunbeam, Morex et Superflower
Trois alimentations Top qualité (Seasonic S12, Antec Phantom 500 et NEO HE)
Enermax Liberty 400W
De quelle alimentation a vraiment besoin votre PC ?
Alimentations: faut-il payer plus cher ?
Bien acheter son onduleur
Coolermaster Real Power 550W
Tout ce qu'il faut savoir sur les adaptateurs et accus
PCU n° 2
HM n° 4
HM n° 5
PCU n° 10
HM n° 10
PCU n° 11
HM n° 14
HM n° 15
PCU n° 16
PCU n° 17
PCU n° 19
PCU n° 20
HM n° 20
HM n° 20
PCU n° 21
PCU n° 21
PCU n° 21
HM n° 21
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PCU n° 1
HM n° 1
HM n° 1
PCU n° 2
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HM n° 5
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PCU n° 1
HM n° 1
PCU n° 2
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HM n° 2
PCU n° 3
HM n° 3
PCU n° 4
HM n° 4
HM n° 4
PCU n° 7
HM n° 7
HM n° 9
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PCU n° 1
HM n° 1
HM n° 1
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HM n° 2
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PCU n° 1
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HM n° 5
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PCU n° 7
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Audio: cartes son
Configurer sa SB Live pour le Home cinéma
Terratec DMX 24/96 LT
Hercules Fortissimo III : carte son 7.1
Carte son Creative Audigy 2
Quelle carte son pour le jeu et le Home Cinema ?
Terractec Aureou Fun 5.1
Terratec Aureon 7.1 Space & Aureon 5.1 Sky
Creative Audigy Platinum EX
Creative SB Audigy externe
Upgrader une carte son
Creative Audigy LS
Les cartes son usb
Chipsets sonores, choix, réglages et optimisation
Creative labs X-FI
Audio: Enceintes, casques
Notre palmarès des 15 meilleures enceintes en 2.1, 4.1 et 5.1
Altec Lansing 251: kit d'enceintes 5.1
Kit d’enceintes Creative Inspire 6700 6.1
Enceintes 5.1 Philips 5100
Creative 550 THX : kits d’enceinte 5.1 THX et 2.1 THX
Creative iTrigue 2.1
Les enceintes Home Cinéma
Casque Tekuni Cam6c
Altec Lansing aad200: décodeur 5.1
Altec Lansing ADA995: enceintes 5.1
Comparatif enceintes 2.1 et 5.1
Casque Zalman ZM-RS6F
Creative Gigaworks S750
Les enceintes 2.1
Libérez votre casque audio de son fil avec le bluetooth
Audio: balladeurs, lecteurs MP3
Lecteur MP3 Thomson Lyra PDP 2800
Creative MuVo : lecteur MP3.
Philips Expanium EXP301 : lecteur CD MP3
Choisir un lecteur MP3
Creative Jukebox zen
Terratec car4000 : Lecteur MP3 de salon
Les jukebox MP3 de 1,5 à 60 Go
Balladeurs MP3 de 1,5 Go à 20 Go
Les balladeurs MP3 de 2 à 6 Go
Audio: divers
Les normes 3D audio
Le guide de la conversion CD vers MP3
Enregistrer des vynils
Sound Expert Optical
Terratec Phono Pream Studio USB
Terratec VICE VERSA: convertisseur numérique
Le DVD Audio
Tout sur le son 7.1
Booster votre son dans les jeux ou les DVD
Créer des MP3 parfaits
Créer un DVD Audio
Son 5.1 et DivX
Quels sont les meilleurs codecs audio
Devenez DJ grâce au PC
Les codecs audio multicanaux
Boîtiers
Titre
Casetek IQ-Eye
Quoi de neuf en boîtiers ?
Gamme Antec TX et Titan
Boîtiers sans fil
Antec P180 et Sonata II
Gigabyte 3D Aurora
Sunbeam Trio
Artic Cooling Silentium T2
Antec P150
Coolermaster CM Media 260
20 boîtiers pour tous les budgets
Coolermaster Stacker 830
BTX vs. ATX
Mcubed HFX Media PC
Magazine
Page
HM n° 13
HM n° 16
HM n° 17
HM n° 17
HM n° 18
HM n° 18
HM n° 18
HM n° 20
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HM n° 20
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PCU n° 1
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HM n° 15
HM n° 15
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HM n° 15
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PCU n° 1
PCU n° 1
HM n° 1
PCU n° 2
PCU n° 2
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Cartes graphique
Choisir sa GeForce 4
Carte graphique Matrox Parthelia
Chaintek GT 61 : Ge Force 4
SiS xabre 400
ATI radeon 9700
ATI Radeon 9500, 9500Pro, 9700, 9700 Pro
Que vaut l’AGP 8x ?
Tout savoir sur la mémoire des cartes 3D
Optimiser la configuration d'un pilote nVidia
L'overclocking de carte graphique
Comparatif cartes 3D
ATI 9800Pro
nVidia 5200 et 5600
Optimiser sa carte graphique avec Powerstrip
Optimiser les drivers ATI
nVidia FX5900
ATI Radeon 9600/9700 Pro
Comparatif cartes 3D
Changer de carte graphique: les vrais gains
Carte graphique et jeux: les bons réglages
Gigabyte Radeon 9600 Pro
Leadtek WinFast A350LX
GeXcube Radeon 9600 Pro Game Buster
Le fonctionnement d'une carte graphique
Les pièges du haut de gamme
ATI All In Wonder contre nVidia Personal Cinema 2
Booster une vieille carte graphique
Radeon 9800XT vs. GeForce FX5950
Radeon 9600XT vs. nVidia FX5700
Carte graphique Volari
Cartes 3D de 100 à 250 euros
Preview GeForce 6800
Radeon X800 vs. nVidia GeForce 6800
Les cartes graphiques à moins de 100 euros
Les drivers alternatifs de cartes 3D
nVidia 6600GT
Moteurs 3D: le futur du jeu
Ati X700 face à la concurrence
Ati 9550 vs. nVidia 5200
Overclocking avec ATI tool
128 ou 256 Mo de Ram ?
Le point sur l'offre 2005
Toutes les marques se valent-elles ?
nVidia PureVideo
Radeon X800XL
Radeon X200
Boostez vos cartes graphiques
nVidia GeForce 6200 Turbocache
Gigabyte 3D1 (kit SLI)
20 cartes graphiques 6600/GT et X700/Pro
Radeon X800XL, la bonne affaire d'ATI ?
nVidia 7800 GTX
nVidia 7800 GT
Radeon X800GT
Les cartes 3D à moins de 150 euros
Radeon X550
Asus EN7800GT et EN7800 GTX TOP
Textures et filtrage: la qualité en jeu
ATI Radeon X1000
ATI All In Wonder X800GT
GeForce 7800 GTX512
Comparatif cartes 3D : tous les GPU au banc d'essai
PhysX: la révolution pour les joueurs ?
Radeon X1900
GeForce 7300GS
Cartes graphiques haut de gamme
Cartes mères
Trouver le boîtier idéal
Le montage de 2 boîtiers micro ATX
Coolermaster Wavemaster
Comparatif: les meilleurs boîtiers ATX
Les boîtiers à moins de 100 euros
<132>
Hardware magazine avril / mai 06
Monter sa carte mère
Notre sélection de cartes mère pour la rentrée (2002)
Chaintech Apogee : cartes mère Athlon XP et P4
Tout sur le flashage de bios
Preview et premiers tests de la nForce2 et du KT400
Titre
Chaintech CT-7NJS et Asus A7N8X : nForce 2
Cartes mères et chipsets : toutes les clés pour choisir
Les cartes mères Granite bay (Intel 7205)
Les cartes mères pour Athlon et Celeron/Pentium 4
FSB
Les nouveaux chipsets
MSI GNB Max et 655 Max.
Les cartes mères i865 et i875
Les cartes mères à moins de 100 euros
Optimisation Bios
QDI P4I865PEA-6A
Abit max3
Que vaut une carte mère à 35 euros ?
Abit KV8-MAX3
Comparatif cartes mères nForce 2
Les fonctions "plus" des cartes mères
Choix d'une carte mère Pentium 4
PCI Express, DDR 2, quels changements pour quels bénéfices ?
Test nVidia nForce3 250
ECS 755-A
Intel change tout: socket LGA 775, DDR2, PCI Express…
Radeon X800Pro vs. GeForce 6800GT
Comparatif des cartes mères Socket 754
Chipsets Athlon XP: nForce 2 Ultra 400 contre Via KT880
Upgrade de bios et firmware
ECS 915P-A
nForce 4
Cartes mères SLI
Choisir sa carte mère
Comparatif 29 cartes mères nouvelle génération
VIA PT880, chipset P4 LGA
nForce 4 SLI Intel
Optimisation des bios Athlon 64 et LGA775
Cartes mères SLI AMD et Intel
Cartes mères 945p et 955 TX
Les cartes mères à moins de 100 euros
Mini ITX: une autre vision du PC
Cartes mères "tout intégré"
Crossfire, SLI, faut-il se laisser séduire ?
nVidia GeForce 6150 IGP + nForce 430 MCP
Radeon X800GTO vs. GeForce 6800XT
Chipsets: choississez le bon
Asus P5WD2-E Premium (i975X)
Cartes mères haut de gamme
Magazine
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HM n° 2
HM n° 2
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PCU n° 1
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PCU n° 1
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HM n° 9
PCU n° 10
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HM n° 13
PCU n° 15
HM n° 15
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HM n° 20
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133
Claviers, souris
Trust 350 SX Cradle Mouse : souris sans fil
Switch ecran, souris, clavier Belkin KVM OmniView Soho
Comparatif ensembles clavier/souris
Disques durs
Disques durs Western Digital WD1200BB & Firewire 120
WD Drivezilla Caviar WD2000BB : disque dur 200 Go
IBM 180GXP
Installer et configurer des disques RAID
LaCie Data Bank: mini disque dur
LaCie Big Disk 400Go vs. MAXTOR 5000XT
Stockage de poche
Les disques durs Serial-ATA
Disques durs: les clés d'un choix réussi
Spécial stockage (disques durs, stockage réseau, RAID et graveurs DVD)
Freecom MediaPlayer-3 (disque dur multimédia)
Stockage massif: création et gestion d'un serveur personnel
Seagate 7200.08
Western Caviar SE16 - Hitachi 7K500
Comment profiter au mieux d'un RAID 5
Les mini disques durs externes
Disques durs 400 et 500 Go: que choisir ?
Disques durs: gestion, dépannage
Installer un disque dur
Récupérer vos fichiers sur un disque dur en panne
Multiboot et partitions
Comment récupérer ses données
Comment changer de disque dur
SOS Crash: sauvegarder son système
Défragmentation: la chasse aux perfs
Gestion de partition: méthodes et logiciels
Booster vos performances
Exploitez à fond vos disques durs
Récupération de données sur disques ou cartes crashés
Multiboot Windows/Linux
Disque dur en panne: premiers soins et envoi en garantie
Boostez les performances des disques durs à coût zéro
Crash disque: tout connaître sur la sauvegarde et la restauration de son système
Western Digital Raptor WD1500ADFD/AHFD
Titre
Magazine
Page
Gravure, Sauvegarde
Quelle norme DVDR choisir
Les graveurs « Mount Rainier »
Graveur DVD Sony DRX120L
Iomega zip 750 : lecteur de cartouches 750 Mo
Graveur CD Mitsumi CR 485C TE
Liteon LTR-48125W : graveur CDRW 48x
Utiliser au mieux des CDRW
Graveur DVD 2x TDK DVD-RW
Graveur DVD-R 4x Pioneer A05
Mitsumi CR 485E TE : Graveur 48x.
Créer un DVD vidéo
Artec 52x
Sony DRU500A
Spécial DVD
Générer des fichiers ISO
Plextor Premium
Copie de CD et DVD
Comparatif graveurs DVD
Graveurs DVD double couche 8,5 Go
Emulation et backup de CD/DVD
Graveurs DVD : S-ATA ou IDE ?
Les clés USB se valent-elles toutes ?
Réalisez des copies de DVD parfaites
Personnalisez ses CD: lightscribe et impression
StarForce, la protection incrackable ?
Lighscribe ou Labelflash ?
Clés usb U3 et Migo
Guide de la sauvegarde et de l'émulation CD/DVD
Le guide pour effectuer des sauvegardes DVD vidéos parfaites
PCU n° 1
PCU n° 1
PCU n° 1
HM n° 1
PCU n° 1
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HM n° 14
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PCU n° 1
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HM n° 2
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HM n° 15
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HM n° 1
PCU n° 4
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HM n° 8
PCU n° 9
PCU n° 9
HM n° 9
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PCU n° 11
HM n° 12
HM n° 12
HM n° 13
HM n° 15
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HM n° 19
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PCU n° 11
HM n° 13
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Hardware: comprendre, reportage
Faut-il passer à l’ATA 133 ?
Le serial ATA, un passage obligé
Firewire, USB2, quelle norme et quelle carte dans votre PC ?
Reportage Japon : le Geek Land
La petite histoire de la micro
Reportage: Intel Developer Forum 2004
Voyage au cœur du PC
Tout sur le boot
Firewire 800, mieux que l'USB 2 ?
Tout sur le S-ATA
Augmenter le voltage
La naissance d'une carte mère
Hardware: assemblage, dépannage, divers
Comment brancher plus de 4 périphériques IDE
Montage d'un PC
Montage d'un PC de A à Z
Le PC sans fils !
Le futur du PC: normes, usages, tout ce qui va changer
Bien identifier son matériel
Jeux: guide du bench et performances
SOS Panne
Astuces Hardware
CPU, GPU inside
Domotique, mode d'emploi
Le guide de l'assemblage PC
Bencher un PC
Spécial performances
Installer un PC dans votre voiture
ANTEC P180: exemple d'un montage parfait
Home Cinéma
Monter son home cine 1ère partie
Dossier Hifi PC
Programmer une télécommande
Soundgraph Imon
Spécial MediaCenter et Home Cinema
Multivista: la centrale vidéo ultime ?
Transformer un vieux PC en DivX box
Créer une interface Home Cinéma
Pinnacle Showcenter vs. Hauppauge MediaMVP
Test OMWave DH1
Monter un boîtier Home Cinéma
MyHTPC: installation et optimisation
Les nouveaux logiciels TV et Home Cinéma
Les videoprojecteurs à moins de 1000 euros
Créer une DivXbox
PC Home Cinéma: notre configuration idéale
Télécommandes PC et émulation via PDA
PC Home Cinéma: le software
Les PC Home Cinéma de marque peuvent-ils faire mieux qu'un PC assemblé ?
Linux
Initiation à Linux
Recycler un vieux PC en serveur Linux
Hardware magazine avril / mai 06
<133>
Index
Titre
Magazine
Bien exploiter son hardware avec Linux
Jouer sous Linux
Linux pour tout le monde
Gestion des mails avec Linux
Page
Titre
HM n° 16
HM n° 17
HM n° 19
HM n° 19
72
86
94
102
HM n° 1
HM n° 1
PCU n° 7
PCU n° 8
PCU n° 13
HM n° 13
PCU n° 14
HM n° 17
PCU n° 18
PCU n° 20
100
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20
84
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48
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94
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50
Thrust FF380 : Volant à retour de force
Xgaming xArcade
Logitech Freedom 2.4 : Joystick sans fil
Saitek P880 et P3000 : Pads
Comment la Xbox à défier les PC
ThrustMaster F1 Force Feedback Racing Wheel
Joysticks, Pads, Volants
Transformer un PC en console de jeu
Le guide des périphériques sans fils
Xbox vs. PS3
XBOX360 qu'a-t-elle réellement dans le ventre ?
Comment s'équiper pour jouer
Le PC enfin accessible aux enfants ?
Trust wireless presenter TK-3300P et Iogear phaser mouse
Naturalpoint TrackIR 4 Pro
Le guide de l'émulation console
PCU n° 1
HM n° 1
HM n° 4
HM n° 4
PCU n° 6
HM n° 7
HM n° 10
HM n° 14
HM n° 17
HM n° 18
PCU n° 21
HM n° 21
86
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64
106
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74
60
PCU n° 1
PCU n° 1
PCU n° 2
PCU n° 3
PCU n° 3
HM n° 3
HM n° 3
HM n° 4
PCU n° 5
PCU n° 7
PCU n° 7
PCU n° 8
PCU n° 12
HM n° 12
HM n° 14
HM n° 16
HM n° 16
HM n° 21
38
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PCU n° 1
HM n° 1
PCU n° 2
HM n° 2
HM n° 2
PCU n° 3
HM n° 3
HM n° 3
HM n° 4
HM n° 5
HM n° 6
HM n° 6
PCU n° 7
PCU n° 7
HM n° 8
HM n° 10
HM n° 11
HM n° 12
HM n° 13
PCU n° 15
PCU n° 16
HM n° 16
PCU n° 19
HM n° 19
HM n° 19
HM n° 20
PCU n° 22
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136
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114
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HM n° 2
PCU n° 3
HM n° 13
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PCU n° 1
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Logiciels divers
Configurer un jeu video
Diagnostiquer, bencher et optimiser un PC
Le meilleur du software
Sécurisez votre PC
Le best of des logiciels freeware
Débarrassez vous des spywares/adwares…
Antivirus gratuit ou payant ?
Création d'un CD de secours
Lutter contre le spam
Sécurité: tout savoir sur les antivirus
Magazine
Page
HM n° 1
HM n° 2
HM n° 2
HM n° 2
PCU n° 2
HM n° 3
HM n° 4
HM n° 10
HM n° 13
HM n° 17
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PCU n° 20
HM n° 20
PCU n° 21
PCU n° 21
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86
PCU n° 1
PCU n° 1
HM n° 1
PCU n° 2
PCU n° 2
PCU n° 2
HM n° 2
PCU n° 3
PCU n° 3
HM n° 3
PCU n° 5
HM n° 6
HM n° 6
HM n° 7
PCU n° 12
PCU n° 12
PCU n° 16
54
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56
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90
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HM n° 1
PCU n° 1
PCU n° 1
PCU n° 1
PCU n° 1
PCU n° 2
PCU n° 2
PCU n° 3
PCU n° 3
HM n° 4
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PCU n° 7
HM n° 7
HM n° 7
HM n° 7
PCU n° 8
PCU n° 8
PCU n° 9
PCU n° 10
HM n° 10
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HM n° 16
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HM n° 17
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PCU n° 19
HM n° 19
PCU n° 21
HM n° 21
HM n° 21
PCU n° 22
PCU n° 22
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66
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PCU n° 3
PCU n° 4
PCU n° 5
PCU n° 5
PCU n° 6
PCU n° 6
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HM n° 7
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46
Photo
Mémoire
Les différents types de mémoire vive
Toutes les solutions de stockage
Tout sur la RAM
Que vaut le Dual Band
Optimiser ses timings mémoire
Mémoire: la bonne quantité
Toutes les barrettes mémoire se valent-elles ?
Quelle mémoire pour votre PC ?
Au cœur de la mémoire
Tirez le meilleur de votre Ram
2Go de Ram: la nouvelle upgrade pour tous
Choisir sa Ram
Moniteurs
Améliorer l’affichage d’un écran
Les technologies de tubes d’écran
Les écrans plats LCD 15&17’
Le bi écran
Iiyama Pro Lite 15' TFT
Liyama Vision Master Pro 513 & Mitsubishi Diamond Pro 2070SB
Axcess Technology Axiviu
BenQ 15' FP567 & 581
Viewsonic Airpanel
Le biprocesseur, un vrai intérêt ?
Choisir un écran TFT
16 écrans TFT
Le guide du multi-écran
Les écrans LCD 12 et 16 ms
Ecrans 19' nouvelle génération
Que valent les LCD 8 ms ?
TV : LCD, plasma ou retro ? Comment les exploiter avec un PC
Comparatif LCD 19' de 2 à 8ms
PC, MiniPC, PC portables
PC Dell Dimension 8200
Olidata Alicon 4 2000 : PC Pentium IV 2 Ghz
PC gros bill Billgamer
PC P4 Dell et Nec à 3 GHz Que vaut l’hyperthreading du Pentium 4
Ces PC qui en font plus
pc 3 GHz Bower et maxdata PC multimédia
Shuttle SN41G2
Olidata Assant 7 2400
Mini PC
Un portable peut-il remplacer un PC
Absolut mTube
Shuttle SN61G2
ECS ez budie
Biostar ideq 200N
MiniPC Abit Digidice
Comparatif MiniPC
Test Antec Aria
Shuttle SB81P
Epox MiniMe EX5-320S
La nouvelle génération de miniPC
Biostar iDeQ 300G
Shuttle SN25P et SB86i
Aspire X-Qpack
Shuttle SD31P
Les PC portables pour jouer
Shuttle SD11G5
Shuttle SN26P
PDA, Pocket PC
Handspring treo90 : PDA sous Palm OS
Palm Tungsten et Zire: PDA sous Palm OS
Pocket PC et GPS: l'arme anti radar
Périphériques divers, Jeux
Contrôleur de jeu ThrustMaster Tactical Board
<134>
Hardware magazine avril / mai 06
Simplifier ses transferts photo
Appareil photo Canon A200
Olympus Camedia c4000 : appareil photo 4 Mpixels.
Spécial nouveautés Photokina
Photo numérique VS argentique, compact VS reflex
Appareil photo Kodak Easyshare LS443
Les appareils photo compacts 2/3 Megapixels
Les capteurs photo phoveon
Canon G3 , S45 et ixus v3
Sigma SD9
Minolta Dimage F300 vs. Olympus u300
Les nouveaux appareils photo numériques
Spécial Photo/Vidéo
Résolution, pixels: 2, 3, 4 ou 5 Megapixels ?
Réussissez vos photos de vacances
Appareils photo numériques : le best of
Comparatif appareils photo compacts
Processeurs
Dossier processeur: un nouveau processeur ? Oui mais lequel ?
L’overclocking de processeur
Comment sont calculées les fréquences AMD ?
Processeur AMD Athlon XP en 0.13μ
Processeur Intel Celeron en socket 378
Choisir son processeur pour l’overclocking
Match processeurs Athlon 2800+ contre Pentium 4 2.8 Ghz
Overclocking
Le processeur 64 bits
AMD Athlon XP Barton
Intel Pentium 4C face à la concurrence
Gros CPU ou grosse carte graphique
Athlon 64: le test
Le fonctionnement d'un processeur…
Le guide des processeurs
Spécial Athlon 64
Donnez du souffle à un vieux PC: overclocking
L'overclocking de A à Z
Les gammes Intel P4E Prescott vs. AMD Athlon 64
Celeron, Duron: que valent les processeurs d'entrée de gamme
Processeurs AMD: déblocage, overclocking, bidouilles
Spécial Athlon 64
AMD Sempron: aussi bien que l'Athlon ?
Overclocking
L'Athlon 64 4000+ face à la concurrence. Quel CPU pour votre PC
Overclocking avancé
Athlon 64 Winchester
Test du Pentium 4 EMT64 et Windows 64
Comment fabrique t-on un processeur
Athlon 64, mémoire et optimisation
Athlon 64 "Venice et SanDiego"
Dual core : Athlon 64 X2 vs. Pentium D
Pentium M
CPU et cartes 3D, quel rapport de puissance ?
Turion 64 sur PC de bureau
Turion 64 contre Pentium M
Le futur d'Intel…et la fin du Pentium 4
Intel Core Duo: les premiers pas du yonah
Les bons coups de l'overclocking: les cpu qui s'overclockent
Dual Core, 64 bits: quels gains espérer ?
Refroidissement, Silence, Monitoring, Tuning
Boîtiers, alimenations, ventilos: L’esthétique, le silence, la stabilité…
Préparer, installer et choisir un ventirad AMD ou Intel
Monitoring
Watercooling
l'Art du refroidissement
Réguler ses ventilateurs, rhéobus et voltages
Les températures maximales d'un PC
Innovateck innovaSET XS
Les meilleurs ventirad pour Pentium 4
Titre
Radiateur Zalman ZM-NB47J
Les ventilateurs 120mm
Exploiter un panel LCD
Rendre un PC silencieux
Coolermaster Aquagate vs. Zalman reserator
SOS chaleur
Monitorez votre PC
Pratique: le watercooling
Refroidissement de carte graphique et disque dur
Watercase Titan TWC-A04
Les ventirads Athlon 64
Gamme VGA Silencer
Zalman 7700 vs. Termalright XP 120
Comparatif ventirads LGA 775
Corsair Watercooling CWC100
Le guide du refroidissement silencieux
Pâtes thermiques
Ventirads Athlon 64 : toujours plus performants
Refroidir efficacement son PC
OVH: le watercooling à grande échelle
Refroidissement des cartes graphiques
Les radiateurs pour northbridge alternatifs
Tuning: les accessoires lumineux pour boîtiers
Comparatif ventirads: Zalman CNPS9500 LED la nouvelle référence ?
Trois nouveaux ventirads pour Athlon 64
Les meilleurs Watercooling au banc d'essai
Ajouter un emplacement pour ventilateur
13000 au 3DMark05 ! Récit d'un PC bien né
Ventirads Amd et Intel: le palmarès
Scythe SBX-1000: système anti-bruit pour disque dur
Prenez la température de votre PC
Rhéobus: domptez vos ventilateurs
Accelero contre VF700
Magazine
Page
HM n° 7
PCU n° 8
PCU n° 9
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HM n° 11
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PCU n° 22
PCU n° 22
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HM n° 1
HM n° 1
PCU n° 2
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HM n° 3
PCU n° 5
PCU n° 5
PCU n° 6
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HM n° 9
PCU n° 10
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HM n° 11
HM n° 11
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HM n° 17
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HM n° 19
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HM n° 21
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120
PCU n° 1
HM n° 1
PCU n° 2
PCU n° 2
PCU n° 2
HM n° 2
HM n° 2
PCU n° 3
PCU n° 4
PCU n° 4
HM n° 4
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HM n° 8
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Réseaux, serveurs & Internet
Dlink DWL 900 AP : réseau sans fil 22 Mb.
Les modems intelligents
Routeur, firewall, utilité et mode d’emploi
Special haut débit
Les solutions de réseau local
Réseau sans fil 54Mb
Configurer un routeur
Spécial Wifi
Téléphoner avec son PC
Réseau Gigabit: un vrai intérêt ?
CPL: le réseau sur les prises électriques
Bluetooth: la connexion aux dents longues
Le guide de l'Adsl
Aceex, adaptateurs CPL
Monter votre réseau
Le guide du Peer to peer
Chat vocal: jeu en réseau, téléphonie…
Créer des contenus sur le Net
Maîtriser les fonctions avancées d'un routeur
Les navigateurs Internet alternatifs
Téléphonez gratuitement avec Skype
Boostez vos connexions Wifi
Les forfaits et téléphones 3G
Sauvegardez, synchronisez et accédez à vos données partout grâce au Net
Créer un réseau
Internet, de l'autre côté de la prise
Boostez votre connexion Adsl
Mimo et Prén: le Wifi enfin performant
Boîtier de stockage réseau NAS
Devolo Microlink Dlan Highspeed Ethernet: le CPL enfin en 85 Mbps
ADSL la folie des offres
Thecus N2100
Prendre le contrôle d'un PC à distance
Recyclez votre vieux PC grâce à NASLite+
Introduction au Virtual Private Network
Regroupez ICQ, MSN, Yahoo messenger, IRC en un seul logiciel
Téléphonez moins cher, opérateurs, VoIP
Scanners, Imprimantes, Webcams
Optimiser son impression photo
Les imprimantes jet d’encre couleur
Comment imprimer vos CD et jacquettes
Scanners Canon Lite 20&30
Imprimantes Canon i320 et i550
Logitech Quickcam Cordless : Webcam sans fil
Toutes les solutions pour scanner des diapos
Canon Scanner à plat CCD
Imprimantes CANON i850 et i950
Webcam Veo Advanced Connect
Comparatif Scanners
Scanners Smartdisk Smartscan 2700 et 3600
Webcam et visiophonie
Les imprimantes tout en un
Webcams et télésurveillance
Titre
Magazine
Best of imprimantes photo
Linksys Wireless-G internet video camera
Le palmarès des webcams
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HM n° 12
HM n° 13
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PCU n° 1
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PCU n° 10
PCU n° 13
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PCU n° 1
PCU n° 1
PCU n° 1
HM n° 1
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HM n° 2
HM n° 2
HM n° 2
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HM n° 3
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HM n° 14
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HM n° 15
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PCU n° 18
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HM n° 19
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HM n° 21
PCU n° 22
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PCU n° 1
PCU n° 2
HM n° 3
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PCU n° 8
PCU n° 8
PCU n° 13
PCU n° 13
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Upgrade
Upgrader son PC
Le guide de l'upgrade
Spécial "pas cher"
Upgrader son PC pour 250 euros
Spécial Upgrade
Quel PC pour la rentrée ?
Le guide d'upgrade de fin d'année de 200 à 500 euros
Les produits de l'année 2004
Le guide de l'occasion
Upgrade à 150 euros
Quel PC pour la rentrée ?
Monter un PC à petit prix
Spécial Upgrade: boostez votre PC portable
Spécial upgrade s754
Vidéo, TV et Satellite
Monter sa première vidéo DV
Brancher son PC sur une télé
Créer un DivX
@sky SP2 : décodeur satellite.
Fuji s602 : appareil photo (3 Mpixels superCCD)
Leadtek WinFast TV2000 XP Deluxe Vs
Hercules Smart TV : cartes TV.
Hauppauge WinTV PVR250 : Carte TV et magnétoscope numérique.
Les solutions d’acquisition video analogiques
Transformez votre PC en magnetoscope
Kiss DP450
Dazzle DCV 150 vs. Adaptec VideOh! DVD
Balladeur Vidéo MemUp Vdrive
Pinnacle TV Deluxe & Hercules TV Sat
Pinnacle Linx USB Plus: acquisition vidéo
Afficher la TV sur son écran PC
Spécial DivX (les meilleurs codecs, les platines DIVX, etc.)
Transmetteur audio/vidéo: Neuston Virtuoso
Platines DivX Kiss DP-470 et DP-508
Platines Philips DVD737 vs. Sigmatek X-300
Créer des DivX parfaits
PC, TV et Satellite: comparatif
Platines Kiss DP-1000, DP-1500 et DP-1504/1508
Les codecs Audio/Vidéo
Les connectiques PC Audio/Vidéo
Montage Vidéo: de l'acquisition au DVD
Profitez de la HDTV, metamorphosez vos DVD
Leadtek PVR 2000
Guide d'installation satellite
Le guide des codecs vidéo
Platine DivX vs. PC
Transformer un DivX en DVD
Comparatif cartes TV TNT
DivX 6
Le PC, scaler et magnétoscope idéal
3 cartes TNT chez Asus et Twinhan
Streaming audio ou vidéo à la maison
Le DivX 6 de A à Z
Sous-titres vidéo
FireDTV: le DVB en firewire
Quartek WHD500-V9: platine DivX compatible HDTV
Leadtek DTV1000T
Sagem PVR 6280T: enregistreur numérique TNT
La TNT pour les portables
Sony HDR-HC1: camescope HD
Asus My Cinema-U3000 et Hauppauge WinTV-HVR 1300
Les balladeurs audio/vidéo
Windows
Entretenir Windows
Créer un CD de Windows XP avec le SP1 intégré
Windows Media Player 9
DirectX 9
Optimiser Windows XP
Réinstaller Windows sans perdre de données
Service Pack 2 pour Windows XP
Créer un CD d'installation Windows personnalisé
Une installation de Windows parfaite
Configurer Windows pour les enfants
Personnalisez Windows avec Samurize
Optimisation Windows
Boostez Windows XP
Créer un CD personnalisé de Windows XP avec nLite
Modifiez l'interface de Windows XP
Hardware magazine avril / mai 06
<135>
Titre
Radiateur Zalman ZM-NB47J
Les ventilateurs 120mm
Exploiter un panel LCD
Rendre un PC silencieux
Coolermaster Aquagate vs. Zalman reserator
SOS chaleur
Monitorez votre PC
Pratique: le watercooling
Refroidissement de carte graphique et disque dur
Watercase Titan TWC-A04
Les ventirads Athlon 64
Gamme VGA Silencer
Zalman 7700 vs. Termalright XP 120
Comparatif ventirads LGA 775
Corsair Watercooling CWC100
Le guide du refroidissement silencieux
Pâtes thermiques
Ventirads Athlon 64 : toujours plus performants
Refroidir efficacement son PC
OVH: le watercooling à grande échelle
Refroidissement des cartes graphiques
Les radiateurs pour northbridge alternatifs
Tuning: les accessoires lumineux pour boîtiers
Comparatif ventirads: Zalman CNPS9500 LED la nouvelle référence ?
Trois nouveaux ventirads pour Athlon 64
Les meilleurs Watercooling au banc d'essai
Ajouter un emplacement pour ventilateur
13000 au 3DMark05 ! Récit d'un PC bien né
Ventirads Amd et Intel: le palmarès
Scythe SBX-1000: système anti-bruit pour disque dur
Prenez la température de votre PC
Rhéobus: domptez vos ventilateurs
Accelero contre VF700
Magazine
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HM n° 7
PCU n° 8
PCU n° 9
HM n° 10
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HM n° 14
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HM n° 15
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PCU n° 18
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HM n° 19
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HM n° 21
HM n° 21
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HM n° 1
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124
88
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86
Réseaux, serveurs & Internet
Dlink DWL 900 AP : réseau sans fil 22 Mb.
Les modems intelligents
Routeur, firewall, utilité et mode d’emploi
Special haut débit
Les solutions de réseau local
Réseau sans fil 54Mb
Configurer un routeur
Spécial Wifi
Téléphoner avec son PC
Réseau Gigabit: un vrai intérêt ?
CPL: le réseau sur les prises électriques
Bluetooth: la connexion aux dents longues
Le guide de l'Adsl
Aceex, adaptateurs CPL
Monter votre réseau
Le guide du Peer to peer
Chat vocal: jeu en réseau, téléphonie…
Créer des contenus sur le Net
Maîtriser les fonctions avancées d'un routeur
Les navigateurs Internet alternatifs
Téléphonez gratuitement avec Skype
Boostez vos connexions Wifi
Les forfaits et téléphones 3G
Sauvegardez, synchronisez et accédez à vos données partout grâce au Net
Créer un réseau
Internet, de l'autre côté de la prise
Boostez votre connexion Adsl
Mimo et Prén: le Wifi enfin performant
Boîtier de stockage réseau NAS
Devolo Microlink Dlan Highspeed Ethernet: le CPL enfin en 85 Mbps
ADSL la folie des offres
Thecus N2100
Prendre le contrôle d'un PC à distance
Recyclez votre vieux PC grâce à NASLite+
Introduction au Virtual Private Network
Regroupez ICQ, MSN, Yahoo messenger, IRC en un seul logiciel
Téléphonez moins cher, opérateurs, VoIP
Scanners, Imprimantes, Webcams
Optimiser son impression photo
Les imprimantes jet d’encre couleur
Comment imprimer vos CD et jacquettes
Scanners Canon Lite 20&30
Imprimantes Canon i320 et i550
Logitech Quickcam Cordless : Webcam sans fil
Toutes les solutions pour scanner des diapos
Canon Scanner à plat CCD
Imprimantes CANON i850 et i950
Webcam Veo Advanced Connect
Comparatif Scanners
Scanners Smartdisk Smartscan 2700 et 3600
Webcam et visiophonie
Les imprimantes tout en un
Webcams et télésurveillance
Titre
Magazine
Best of imprimantes photo
Linksys Wireless-G internet video camera
Le palmarès des webcams
Page
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66
Upgrade
Upgrader son PC
Le guide de l'upgrade
Spécial "pas cher"
Upgrader son PC pour 250 euros
Spécial Upgrade
Quel PC pour la rentrée ?
Le guide d'upgrade de fin d'année de 200 à 500 euros
Les produits de l'année 2004
Le guide de l'occasion
Upgrade à 150 euros
Quel PC pour la rentrée ?
Monter un PC à petit prix
Spécial Upgrade: boostez votre PC portable
Spécial upgrade s754
Vidéo, TV et Satellite
Monter sa première vidéo DV
Brancher son PC sur une télé
Créer un DivX
@sky SP2 : décodeur satellite.
Fuji s602 : appareil photo (3 Mpixels superCCD)
Leadtek WinFast TV2000 XP Deluxe Vs
Hercules Smart TV : cartes TV.
Hauppauge WinTV PVR250 : Carte TV et magnétoscope numérique.
Les solutions d’acquisition video analogiques
Transformez votre PC en magnetoscope
Kiss DP450
Dazzle DCV 150 vs. Adaptec VideOh! DVD
Balladeur Vidéo MemUp Vdrive
Pinnacle TV Deluxe & Hercules TV Sat
Pinnacle Linx USB Plus: acquisition vidéo
Afficher la TV sur son écran PC
Spécial DivX (les meilleurs codecs, les platines DIVX, etc.)
Transmetteur audio/vidéo: Neuston Virtuoso
Platines DivX Kiss DP-470 et DP-508
Platines Philips DVD737 vs. Sigmatek X-300
Créer des DivX parfaits
PC, TV et Satellite: comparatif
Platines Kiss DP-1000, DP-1500 et DP-1504/1508
Les codecs Audio/Vidéo
Les connectiques PC Audio/Vidéo
Montage Vidéo: de l'acquisition au DVD
Profitez de la HDTV, metamorphosez vos DVD
Leadtek PVR 2000
Guide d'installation satellite
Le guide des codecs vidéo
Platine DivX vs. PC
Transformer un DivX en DVD
Comparatif cartes TV TNT
DivX 6
Le PC, scaler et magnétoscope idéal
3 cartes TNT chez Asus et Twinhan
Streaming audio ou vidéo à la maison
Le DivX 6 de A à Z
Sous-titres vidéo
FireDTV: le DVB en firewire
Quartek WHD500-V9: platine DivX compatible HDTV
Leadtek DTV1000T
Sagem PVR 6280T: enregistreur numérique TNT
La TNT pour les portables
Sony HDR-HC1: camescope HD
Asus My Cinema-U3000 et Hauppauge WinTV-HVR 1300
Les balladeurs audio/vidéo
Windows
Entretenir Windows
Créer un CD de Windows XP avec le SP1 intégré
Windows Media Player 9
DirectX 9
Optimiser Windows XP
Réinstaller Windows sans perdre de données
Service Pack 2 pour Windows XP
Créer un CD d'installation Windows personnalisé
Une installation de Windows parfaite
Configurer Windows pour les enfants
Personnalisez Windows avec Samurize
Optimisation Windows
Boostez Windows XP
Créer un CD personnalisé de Windows XP avec nLite
Modifiez l'interface de Windows XP
Hardware magazine avril / mai 06
<135>
Références
Nos références
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Cartes mères
Entrée de gamme (moins de 75 ¤) :
• AMD 939 : Asrock K8Upgrade-760GX
• Intel 775 : Asrock 775i65GV
Milieu de gamme (75 à 130 ¤) :
• AMD 939 : Asus A8N-E
• Intel 775 : Asus P5LD2, Gigabyte GA-8I945P, MSI 915P Neo2 Platinum
Haut de gamme (plus de 130 ¤) :
• AMD 939 : DFI Lanparty UT nF4 Ultra-D
• Intel 775 : Asus P5WD2 Premium
SLI / Crossfire :
• AMD 754 : EpoX 8NPA-SLI
• AMD 939 : Abit AN832-SLI, Asus A8N-SLI Deluxe / Asus A8R32-MVP Deluxe
• Intel 775 : Asus P5N32-SLI Deluxe / Asus P5WD2 Premium
Overclocking :
• AMD 939 : gamme DFI nF4 (SLI ou non), Asus A8N32-SLI Deluxe
• Intel 775 : Asus P5WD2-E Premium
Processeurs
Entrée de gamme (moins de 120 ¤) :
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• Sempron 2800+, Celeron D 330J
Milieu de gamme (120 à 250 ¤) :
• Athlon 64 3000+, 3200+ et 3500+, Pentium 4 530J et 540J
Haut de gamme (plus de 250 ¤) :
• Athlon 64 3700+ et 3800+, Pentium 4 560J
Dual core :
• Athlon 64 X2 3800+, Pentium D 920 et 930
Quels usages / quel CPU
<136>
Usages
CPU recommandé
Solutions alternatives
Bureautique, Internet, lecture DVD/DivX, jeux anciens
Idem + jeux modernes en
1 024x768 (ou 1 280x1 024 bas détails)
Idem + jeux modernes en
1 280x1 024 (ou 1 600x1 200 bas détails)
Idem + jeux sans limitations
Création (photo, vidéo, 3D) avant tout
Multitâche intensif
PC home cinema avec DivX, DVD et vidéo HD (sans jeux)
Overclocking
Sempron 2800+
Celeron D 330J
Athlon 64 3200+
Athlon 64 3000+, Pentium 4 530J/540J
Athlon 64 3500+
Athlon 64 3800+
Pentium 4 650
Pentium D 930
Athlon 64 3000+
Athlon 64 3200+
Athlon 64 3200+/3700+
Athlon 64 FX57, Athlon 64 3700+/4000+
Pentium 4 640/660
Athon 64 X2 3800+ ou dual core plus puissant
Pentium 4 530J
Athlon 64 3000+/3500+/3700+, Pentium 4 530J/540J/9xx
Hardware magazine avril / mai 06
Ram
• Les PC équipés de DDR
de première génération
exploitent
tous la PC3200 de nos
jours. En DDR2, c'est
un peu moins
précis, sachant que la majo
rité des cartes mères tiren
la PC4200.
t profit de
Mémoire « normale » :
• DDR PC-3200 : Samsung, Corsair Value Select CAS2.5, TwinMOS, PQI, Dane Elec, Elixir,
Infineon, MDT, PNY
• DDR2 PC-4200 : Samsung, Elixir, Corsair Value Select, A-Data
• Aujourd'hui, 512 Mo
semblent le minimum,
un giga étant
recommandé. Les joue
urs acharnés et les
utilisateurs
d'applications graphiqu
es/vidéo gourmandes
en mémoire
trouveront un intérêt sens
ible à acheter deux giga
s de RAM.
• Pour profiter du gain
de performances qu'a
pporte le mode
dual channel, il faut
acheter les barrettes
par paires. Par
exemple, pour un giga
de RAM, achetez deu
x barrettes
identiques de 512 Mo au
lieu d'une seule d'un giga
.
• Il vaut mieux réduire
le nombre de barrettes
tant que c'est
possible. Par exemple,
pour deux gigas de mém
oire, achetez
deux barrettes d'un giga
au lieu de quatre de 512
Mo.
• Si vous n'overclockez
pas, la mémoire « fréquenc
e élevée » ne
sert à rien. La mémoire
« bas timings » améliore
légèrement
les performances, mais
il vaut mieux dépenser
cet
argent
dans un plus gros proc
esseur ou une meilleure
carte
graphique.
Mémoire « bas timings » :
• DDR PC-3200 : Corsair XMS 3200XL, OCZ EL DDR PC-3200 Platinum Rev. 2
• DDR2 : Corsair XMS2 5400 UL
Mémoire « fréquence élevée »
• DDR : Corsair XMS 4400C25, OCZ EL DDR PC-4800 Platinum
• DDR2 : Corsair XMS2 8000UL, OCZ EB DDR2 PC2-5400 Titanium
Quels usages / quelle RAM
Usages
Quantité
Vitesse
Bureautique, Internet, DVD/DivX (peu de multitâche)
512 Mo
Idem + jeux + multitâche plus conséquent
1 Go (2x 512 Mo)
Idem + jeux les plus modernes + multitâche intensif
2 Go (2x 1 Go)
Overclocking avancé
1 Go (2x 512 Mo)
AMD et Intel DDR : PC3200 (DDR400 / 200 MHz)
Intel DDR2 : PC2-4200 (DDR2-533 / 266 MHz)
AMD et Intel DDR : PC3200 (DDR400 / 200 MHz)
Intel DDR2 : PC2-4200 (DDR2-533 / 266 MHz)
AMD et Intel DDR : PC3200 (DDR400 / 200 MHz), bas timings conseillés
Intel DDR2 : PC5400 (DDR2-667 / 333 MHz)
AMD et Intel DDR : PC4800 (DDR600 / 300 MHz)
Intel DDR2 : PC2-6400 (DDR2-800 / 400 MHz)
Cartes graphiques
• Sur une carte qui ne sert ni à jouer ni à faire
de la conception 3D, il n'est pas nécessaire de
dépasser 64 Mo de mémoire vidéo. Pour jouer,
128 Mo sont un minimum, 256 Mo souhaitables
sur toutes les cartes haut de gamme (250 ¤ et
plus).
• Faites attention au bus mémoire des cartes
graphiques. Celui-ci doit respecter les
spécifications du constructeur. Par exemple,
une GeForce 6600 GT doit avoir un bus en
128 bits et non en 64 bits, ce qui aurait pour
impact une division par deux de la bande
passante et donc une baisse importante des
performances.
Entrée de gamme (moins de 100 ¤) :
• GeForce 7300, Radeon X1300
Milieu de gamme (100 à 200 ¤) :
• GeForce 6600 GT, Radeon X800GT
Haut de gamme (200 à 300 ¤) :
• GeForce 6800 GS / GT, Radeon X850 Pro / XT
Très haut de gamme (300 à 400 ¤)
• GeForce 7900 GT, Radeon X1800 XT
Quels usages / quelle carte
Usages
Carte recommandée
Solutions alternatives
Bureautique, Internet, retouche photo, DVD/DivX
Idem + jeux anciens, jeux modernes en 800x600
(ou 1 024x768 bas détails)
Idem + jeux modernes en
1 024x768 (ou 1 280x1 024 bas détails)
Idem + jeux modernes en 1280x1024
(ou 1600x1200 bas détails)
Idem + jeux sans limitations
PC home cinema avec DivX, DVD
et vidéo HD (sans jeux)
GeForce 7300
GeForce 6200, Radeon X300
GeForce 6600 GT
Radeon X700 Pro, GeForce 6600
GeForce 7600 GT
GeForce 7800 GT
Radeon X800 XL, Radeon X800 GT, GeForce 6600GT
Radeon X850 Pro, GeForce 6800 GS/GT
GeForce 7900 GT
Carte intégrée au chipset GeForce 6150
Radeon X1800 XT, GeForce 7800 GTX et plus puissant
GeForce 6600
Hardware magazine avril / mai 06
<137>
Références
Disques durs
Petite capacité (moins de 120 Go) :
• Hitachi 7K250 (40, 80 Go en ATA et SATA), Maxtor DiamondMax 10 (80 Go en ATA et SATA,
ATA difficile à trouver)
Capacité moyenne (120 à 200 Go) :
• Hitachi T7K250 (160 Go en ATA et SATAII), Hitachi 7K250 (120, 160 et 200 Go en ATA et SATA),
Maxtor DiamondMax 10 (120, 160 et 200 Go en ATA et SATA, 120 Go ATA difficile à trouver),
Western Digital Caviar SE (120, 160 et 200 Go en SATAII)
Grande capacité (plus de 200 Go) :
• Western Digital Caviar SE16 (16 Mo, disponible en 250 et 320 Go, Hitachi 7K500 (disponible en 8Mo
ATA et 16 Mo SATAII, 500 Go), Maxtor DiamondMax 10 (250 et 300 Go en ATA et SATA 16 Mo)
Spécial silence :
• Samsung SpinPoint P80 (80 à 160 Go en ATA et SATA, évitez les versions 2 Mo) ou P120
(200 et 250 Go en ATA et SATAII)
• Les disques durs des
différents constructeurs
étant à peu
près au même prix à
capacité égale, il n’es
t pas possible
d’effectuer un classement
en fonction d’un niveau
de gamme.
C’est pourquoi nous avon
s recommandé des mod
fonction de leur contenan
èles en
ce, en gigaoctets.
• Un disque dur acheté
aujourd’hui doit avoir une
vitesse de
rotation de 7 200 tours
par minute et intégrer
au moins huit
mégas de mémoire cach
e. Sa capacité n’est dict
ée qu’en
fonction de vos besoins.
• Le choix d’une norme
entre ATA et SATA n’es
t pas des plus
important, pas sur le plan
des performances du moin
la fonctionnalité NCQ app
s. Seule
arue sur les derniers disq
ues SATA
ne trouve pas sa plac
e en ATA, ce n’est pas
une grande
perte. Toutefois, le SAT
A est souhaitable puis
qu’il s’agit
d’une norme d’avenir,
les contrôleurs SATA
sont plus
nombreux sur les cart
es mères actuelles que
les
contrôleurs ATA et les
prix de vente sont déso
rmais
identiques.
Alimentations
Entrée de gamme (moins de 50 ¤) :
• LC Power "SG" (420 et 550 W)
• La puissance d’une alim
entation se décide en fonc
composants présents dans
tion des
votre PC mais aussi selo
n le fait que
vous overclockiez ou
non. Sans overclocking
,
voici nos
recommandations :
• Privilégiez les alimenta
tions avec un circuit PFC
<138>
actif.
Hardware magazine avril / mai 06
Milieu de gamme (50 à 100 ¤) :
• Antec TruePower 2.0 (380, 430 et 480 W), Enermax Liberty
Haut de gamme (plus de 100 ¤) :
• Antec NeoPower HE, Enermax Liberty 620 W
PCU
pda
te
DIS
PON
IBL
E
EN
KIO
SQU
E
Pratique
Dual core, 64
bits :
quels gains espérer ?
Copie de DVD vidéo :
logiciels et méthodes pour des
sauvegardes parfaites ?
L’émulation de consoles :
fun, nostalgie et gratuité
Prenez la température
de votre PC
Température max de chaque
composant et comment la mesurer
News
Notre sélection jeux
Cas pratiques
Tests
Comprendre
Naissance d’une carte
mère
De la conception et de la fabrication
d'une carte mère, design,
industrialisation, marketing, etc.
Shuttle SN26P SLI
Comparatifs
nVidia GeForce 7300 GS
Les baladeurs
audio/vidéo
Emportez et regardez vos films (et
autres fichiers) où vous voulez
Dossier
Les bonnes affaires
de l'overclocking
AMD, Intel, single et dual core :
les CPU qui s'overclockent
Cartes mères, cartes graphiques,
mettez les chances de votre côté
Le Top des perfs au
meilleur prix !
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et cartes graphiques au banc d'essai
Notre guide pour monter
une configuration top sans se ruiner
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Rhéobus,
domptez vos
ventilateurs
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WD1500
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Pour en apprendre plus consultez le site www.antec.com/P180

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