1 Le film burlesque Le film burlesque, (comme la comédie, le film

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1 Le film burlesque Le film burlesque, (comme la comédie, le film
Le fil m burl e sq ue
Le film burle s que , (comme la comédie, le film parodique et le film d’humour) appartient à la grande
famille du ci né m a c om iq ue , au registre comique, qui se donne pour fin de dive rti r le p ublic en utilisant le
rire ou le sourire.
Et si la co mé die cherche à a mus er p ar l a pe i nt ur e de s m oe urs et d e s car act èr es dans une
pe rs pe ctive ré ali ste , le burl e sq ue se nourrit d 'effet s c o miq ues i natte nd us et ful gur ant s , ce sont les
gags, qui, subrepticement insérés dans le récit, créent un unive rs a bs ur de et i rr ati onnel . La frontière entre
les deux genres est souvent incertaine, la comédie ne s'interdisant pas les gags.
L’origine se situe sans doute en E sp a gne : burla , dans la première moitié du XIVe siècle (1330),
signifie « p lai s ant er ie » ; le mot passe ensuite en Itali e , où son acception change un peu, puisqu’il prend le
sens de « far ce » . Enfin, il franchit les Alpes et s’installe en Franc e, à la fin du XVIe siècle, où il donne
naissance à bourle, « mystification », se burler, « se moquer » et burlesque . Le climat français lui sied bien et il
s’y épanouit.
Le burle sque , donc, désigne un st yle d’é criv ai ns , dans la pr e miè re m oiti é d u XVII e siècle, dont le
co miq ue us e d’e xp re s si ons t rivi al es p o ur é voq uer de s ré alit és no bl es o u élev ée s , et par extension
il qualifie un ge nr e litté r air e, fondé sur la p ar o die d’ œ uvr es no ble s , révérées, jo uant s ur l e co ntr ast e
ent re la no bl e ss e du suj et et l a ba s se s se d u t o n (La Satire Ménippée, Scarron, Virgile travesti)
Mais heureusement pour nous, burlesque ne va pas s’en arrêter là : les Angl ai s vont l’emprunter, au
XIX e siècle pour désigner une « c ar icat ure gr o ss iè re et m oq ueus e », un sp ect acle en vogue dans les
cla ss e s p o p ula ir es de l’Angleterre victorienne, qui bro ca rd ait l’a ri sto cr atie britannique.
De l’Angleterre victorienne, notre burl e sq ue va voyager, t rav er s er l’ Atl a ntiq ue et se retrouver aux
Etat s-U ni s d’Amérique, où il va servir à désigner, à partir de la de uxiè me m oiti é d u XIX e siècle, « un
sp ecta cle d e v ari été s alliant la caric at ur e à un ré ali s me pénible et à la laid eur ».
Et aux Etat s- Unis , notre burl es q ue tourne mal, puisqu’il va se sp éci ali s er et désigner au d é but du
XX e siècle un s pect acl e qui mêle à un re gi st re quelque peu s ati riq ue des traits de d ive rti ss e me nts p our
ad ult es , comme ces numéros où de charmantes jeunes femmes effeuillent langoureusement les derniers
vestiges d’une tenue suggestive et rudimentaire. Heureusement pour nous, les Am éri cai ns vont, à partir de
1910 , sauver notre burle sq ue et lui redonner des fréquentations un peu plus morales : dans une
spécialisation de sens, burlesque va prendre une acce ptio n ci né mat o gr a phiq ue et s’appliquer à un
co miq ue ext rav a ga nt fondé sur un c o ntr a st e, notamment en parlant du cinéma muet américain.
Cependant burl esq ue va avoir affaire pour s’imposer aux Etats-Unis, dans cette acception
cinématographique, puisque l’ im mi gré qu’il est – n’oublions pas qu’il est d’origine romane, et a sans aucun
doute une ascendance latine – entre en c oncurr enc e avec un mot purement anglo-saxon, un native, le dur à
cuire et néanmoins synecdochique sla pst ic k, littér ale m ent « c o up de bât o n » :
la bastonnade
constituant avec la chute corporelle et l'envoi de tartes à la crème les matériaux emblématiques du genre
burlesque.
Une r a pid e dé fi niti o n
Le burl e sq ue est fondé sur un co mi q ue pl us o u m oi ns a bs ur de et v io le nt : les effets semblent
primer la profondeur psychologique ou morale de l’œuvre.
Le ga g en est le principal res so rt dr am ati q ue . A l’origine , les gags sont de brèves improvisations
des comiques de cabaret, au cinéma, ils deviennent une id ée co mi q ue dév el op pé e en une sorte de numéro,
relativement i ndé pe nd a nte d e l’ hi sto ir e où elle s’inscrit, qui joue sur l’att ent e et la s urp ri se d u
sp ectat e ur .
De fait, les film s burl e sq ue s sont finalement aut re cho se q ue de s hi st oir e s, et on peut les
considérer comme des c ha pel ets d e ga gs , dans lesquels le sché ma na rr ati f , le canevas dramatique n’est
qu’un si mp le p réte xte .
En prenant un peu de recul, on peut conclure que le bur le sq ue est à la confl uence de nombreuses
traditions : celle de la culture p o pulai re – à ses origines, le film burlesque s'adressait au public modeste des
classes laborieuses (et, aux États-Unis, à celui des immigrants) - , de la com m edi a d ell’ art e, de la ba nd e
de ss inée ainsi que celle du m usic- hall .
Que lq ue s r ep èr es hist o riq ues
Si le mot burl e sq ue a gagné aux Etat s-U ni s le sens s p éci ali sé q u’il a a u ci ném a , si le terme
slapstick est anglo-saxon, il n’en demeure pas moins que le ge nr e bur le sq ue a u c i né ma e s t d’a bo rd
ap pa r u e n F ra nc e, avant de définitivement trouver son p oi nt d’a nc ra ge a ux Et ats- U nis , durant toute la
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période du cinéma muet, période qui a constitué l’âge d’or du burlesque : l e p as sa ge d u m uet a u pa rla nt a
été fata l aux films burlesques, qui n’ont pas retrouvé ensuite, et malgré de beaux chefs d’œuvre, le niveau de
production qu’ils avaient atteint dans les années vingt.
L'é cole comi q ue fra nç ai se (189 5 -191 4)
Le pre mi er fi lm de fi cti on du Cinématographe fut aussi un fil m c om iq ue : Le Jardinier et le petit
espiègle, plus connu sous le titre L'Arrose ur arrosé . Ce film reprenait les thèmes de vignettes et de
planches dessinées que l'on trouvait dans les journaux humoristiques, très nombreux à l'époque.
 DVD 1 Lumière L'Arroseur arrosé – 5’12’’ à 5’49’’
Mis à part l'oeuvre de Georges Mé liè s , riche en éléments burlesques mais qui échappe au genre pour se
ranger dans le domaine de la fantaisie et du merveilleux, le ciné ma fr ançai s à ses débuts, dominé alors par
Pathé et Gaumont, privilégia tour à tour de ux fo r m ule s co mi q ue s ent re 190 5 et 19 09 :
− la cours e-p o ur s uite ,
− la sér ie or ganis ée aut o ur d' un pe rs o nna ge typé , dont le nom figure toujours dans le titre et
qui co nse rve s a pe r so nna lité à travers des fictions diverses, sans aucun autre lien de continuité.
Parmi beaucoup d'autres, on vit naître chez Pathé « Boireau », « Rigadin » et « Max », chez Gaumont
« Roméo », « Calino », « Zigoto » et « Onésime ».
Les pr e mie r s ré ali s ate ur s d e burle s q ue sont fra nç ai s et ital ie ns et tournent donc pour Pa thé
ou G a um o nt : Roméo Bo setti , André H euze et Jean D ura nd tournent déjà des films burlesques, et d’un
burlesque très destructeur en ce qui concerne Jean Durand.
Quant à Max Linde r , premier grand maître du cinéma comique, il se situe ent re co m édi e et
bur le sq ue et se révèle, comme Charles Chaplin, difficilement classable.
 DVD 2 Max Linder, Max sets the style – 0’00’’ à 4’40’’
L'â ge d' or d u burle sq ue am érica in (19 12 -1 929)
Avec l'entrée en gue r re des pays européens, le centre de gravité du ci né ma se déplaça définitivement
de Pa ri s à H oll y wo o d où le film burle s que connut sa gra nde é po q ue au temps du muet.
Mac k Se nnett donna au genre ses lettres de noblesse et donner naissance au premier bur le sq ue
total .
Avec Sennett, le bur le sq ue devient autonome et concret. A ut ono me et co nc ret , ce qui signifie que
les ga gs pr e nne nt le pa s c om pl ète me nt s ur l’hist oi re , sur le canevas dramatique. De plus, les gags
deviennent pl us irr ati o nnel s , plus p hy siq ues que dans les burlesques français : ce sont de véritables
cata str o phe s, drôles pour le spectateur, cauchemardesques pour le personnage.
Le ryt hme de s ga gs qui donnent corps aux films burlesques est li bre , complétement e ffr éné et se
terminent en une ap ot hé o se r ituell e : le film burlesque des années 10, initié par Mack Sennett est toujours
conclu par une bat ail le ou une po urs uit e – entre un personnage et des policiers (les Keystone cops, du nom
de la société de Sennett) ou encore entre un personnage et une horde de jeunes femmes en maillot de bain
(les Bathing Beauties, surnom donné à cette de jeunes filles plus ou moins dévêtues que Sennett lâchait dans
cses films).
 DVD 3 Le Roman de Charlot et Lolotte – 29’53’’ à 34’55’’
Toutefois, o n ne p e ut do nne r a ux fil m s d e S ennett l e la bel de fil m s d’ aut e ur , de réalisateur
propre : bien souvent la cré ati o n d es ga gs qui composent les burlesques est coll ectiv e et très souvent
im pr ovi sé e ; Sennett se contente de donner un rythme, celui de la dém e sure et de la fré né si e .
Il y a, dans les burle s que s de c e s a nnée s , comme une fo r me d’a na rc hi e, anarchie qui se retrouve
jusque dans l’ hum o ur d e s ga gs , qui sont i rr évér e nci eux , i mp ud iq ues et qui n’ont aucun srupule à
criti q ue r aut o rité s et v ale urs c ons acr ée s .
Le fil m burl es q ue , ses personnages, les situations qu’il représentent sont en quelque sorte
l’inca r nati o n de s l ai s sé s- po ur-c o mpt e qui forment l’essentiel du public ci né mat o gr a phiq ue .
Créateur de ce burlesque total et brutal, Sennett déc o uvr it p lusi e ur s co mi q ue s i m po rta nt s :
− Roscoe « Fatty » Arbuckle,
− Har ry La ngd o n,
− Mabel Normand,
− AI St. John,
− Ford Sterling,
− Mack Swain,
− Ben Turpin
et surtout C ha rle s C ha pli n, créateur et interprète du plus célèbre personnage comique de l'histoire
du cinéma, Charlot.
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 DVD 4 Charlot patine – 00’55’’ à 7’01’’
D’autres personnalités triomphèrent dans le burlesque :
− Bust er K eat o n, l’ « homme qui ne rit jamais », dont le personnage doit, invariablement, pour
affronter un univers hostile.
 DVD 5 Le mécano de la « General » - 14’03’’ à 20’00’’
− Har ry La ngdo n, moins connu, au visage lunaire, qui élabora un style lent et rêveur, à l'opposé du
rythme frénétique de Mack Sennett.
 DVD 6Tramp, tramp, tramp – 51’14’’ à 57’25’’
− Har ol d Ll oy d, dont le comique est proche de celui de Buster Keaton.
 DVD 7 Number, please – 3’30’’ à 6’44’’
− enfin, Sta n Laure l et Oliv er Ha r dy .
 DVD 8 Their purple moment – 17’15’’ à 21’32’’
La fin d e s a nnée s 1 0 et le d é but d e s a nné es 20 constituent l’ ap o gée d u bur le sq ue, son âge
d’or, qu’il ne retrouvera jamais plus.
A cette époque, le genre atteint la plei ne po s se ss io n d e se s m oye ns.
C’est au cours de cette pé ri od e qu’on va progressivement p as se r d e s co urts mét ra ge s burlesques
à des for mat s pl us l ongs ; du délire et de la frénésie des films de Sennett, les films aboutissent à plus de
vraisemblance, les lo ngs mét ra ge s burl es q ue s rej oi gne nt de s for m es d e réc it p lus t r adit io nnel le s.
Il n’est sans doute pas anodin que le p lei n d éve l op pe me nt du bur le sq ue coïncide avec les a nnée s
fo lle s et l’â ge d’ o r d u m uet . Et, dans le droit fil de cette réflexion, on ne peut manquer de constater que le
décl i n d u burl es q ue concorde avec la cr ise éc o nom iq ue de 1929, comme si le bur le sq ue
cor r es p onda it à l’e sp rit d e l’ é po q ue , comme si burlesque et critique de la société se confondaient,
comme si le burlesque jouait le rôle d’une s o up ap e de sé curit é pour une société en plein développement, en
pleine croissance, en pleine réussite, mais qui se soucie peu des exclus qu’elle-même génère – et qui prennent
leur revanche dans les burlesques.
1930 : c ri se et re nouvea u
Si le burlesque délirant et frénétique, à la manière de Sennett disparaît progressivement, passe de
mode, à l’e xtr êm e fin de s a nnée s 20 , sous le double effet de la crise économique et du passage du
cinéma du muet au parlant, de no uv ell es fo r me s de c o mi que ir r atio nne l a pp ar ai ss e nt. Mais là aussi, le
sc hé ma demeure si mp le : à un ga g vi suel s’adjoint un gag ve r bal , le tout produisant un acte viol ent e t
ant ico nfor mi ste.
C'est au moment de la crise de 1929 qu'apparurent les Ma rx B r ot he rs dont le burlesque devient
rav age ur, bêt e et m éc ha nt , en parfait accord avec le cha os d ans le q uel s o m br ait le p ay s.
 DVD 9 WC Fields, The fatal glass of beer (1933)
C’est aussi à cette époque que tourne W. C . Fie ld s, p o rte-pa ro le désespéré d'une s oci été
petit e-bo ur ge oi se réduite à l'ennui et aux mesquineries des problèmes domestiques, image cruelle de
l'Amérique à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
 DVD 10 Leo Mac Carey, La soupe au canard – 51’32’’ à 59’32’’
La com me rc ial is ati o n d u bur le sq ue, l’ ind ust r iali s atio n cr oi s sa nte d u ci ném a et l’évolution du
goût d u p ublic ont raison du burlesque.
Face à une situati on éc o no mi q ue, p oliti q ue et i nt er nat io nale a nx io gè ne , dans les années
trente, le p ublic attend d’un film pl us un r é co nfo rt qu’ une c riti q ue acerbe et sans pitié, plus un
divertissement qu’une remise en cause véritable. Le ciné m a et le p ublic s e d éto ur ne nt al or s du
bur le sq ue pour aller vers des formes d’humour et des genres de films plus rassurants : c’est de cette époque
que date l’essor des c o mé die s m usic ale s , mêlant humour et merveilleux.
La dé ca de nc e d u burl es q ue est donc liée à un phénomène beaucoup plus large, qui dépasse le cadre
du cinéma, elle est en absolue relation avec la crise que les Etats-Unis, d’abord, puis le monde occidental
ensuite vont vivre, une c ris e éc o no mi q ue, s oc ial e et mo ra le : si en effet, s i t o ut s’e ffo ndr e autour de
soi, si toutes les certitudes et tous les absolus, qui cimentent d’ordinaire une société, une civilisation,
disparaissent, al or s l e burle s que n’ a pl us s a pla ce puisqu’il consiste en une criti q ue s a ns c o nce s si on
d’une s oc iété e n p lei n es s or, t r op s ûr e d ’el le- mê me et tr o p a rr o ga nt e. On a alors plus besoin d’être
ra ss uré que de rire, et de fait, Hollywood et le public se tournent vers le m él od ra me , le d ra me , voire le fi l m
fa nt asti q ue .
De puis l a gue rre
Depuis, le burlesque n'a guère suscité aux États-Unis d'auteurs dignes de ce nom. Dans les années
1960 , Je rr y Le wi s renoua avec un burl es q ue d é br id é, volontiers grimaçant, il fut l’un des rares à
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développer un comique qui contient une pa rt d e burl es q ue , à partir de The Bellboy (1960), mais Lewis en
atté nue s ouv e nt l a p orté e de st ructri ce en subordonnant le burlesque à la co mé die s e nti me nta le .
Bla ke Ed war ds , avec Operation Petticoat (Opération Jupons, 1959), The Pink Panther (1963) et
surtout The Party (1968), retrouve, avec bonheur, le ton d u burle s que .
 DVD 11 La party, Blake Edwards – 18’18’’ à 24’12’’
En France, sans oublier les tentatives de Pi er re Préve rt , dans les années 30, R o be rt D hé ry , dans les
années 50, et de Pie rr e Ét ai x, dans les années 60, le terrain fut presque entièrement occupé par Jacq ues
Tati , dont le burlesque réside dans une o bs erv atio n a m us ée , complètement, elle, dé p o urv ue d e
viol ence .
Dans les années 1970, Me l Bro o ks, Ge ne Wi l de r, Ma rty Fe ld m an et Wo o dy A lle n oeuvrèrent
plus dans le domaine particulier de la pa r odi e q ue cel ui d u burle s que vé rit able , avec eux, l e bur le sq ue
se m ble pr end re fin : leurs films sont fondés sur la parodie, et plus que de véritables films comiques, ils sont
plutôt des films sur le comique…
C’est en Gr a nd e-B reta gne que survit pour un temps le bur le sq ue, à travers les films des Monty
Python, cultivant burlesque et non-sens. A travers leurs films, le groupe dynamite avec allégresse les grands
sujets et retrouve, ainsi,les racines de la tradition burlesque.
 DVD 12 And now for something completely different, Monty Python – 1 01’01’’ à 1 06’04’’ ou
18’29’’ à 24’18’’ ou 29’59’’ à 24’18’’
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Ho mm e s et o e uvr es (t ous le s fil m s s ont a m éric ai ns, sa uf m ent io n co nt rai re )
1895 : Le Jardinier et le petit espiègle (Louis Lumière, Fr.).
1897 : Le Faux Cul-de-jatte (Georges Hatot [?], Fr.).
1904 : Voyage à travers l'impossible (Georges Méliès, Fr.).
1907 : Boireau cuirassier (Albert Capellani [?], Fr.).
1910 : Les Rembrandt de la rue Lepic (Jean Durand, Fr.).
1912 : Max professeur de tango (Max Linder, Fr.)
1912 : Onésime horloger (J. Durand, Fr.)
1912 : Un scandale chez Polidor (Ferdinand Guillaume, It.).
1916 : Le Bal des domestiques (Roscoe « Fatty Arbuckle)
1916 : Charlot chez l'usurier (Charles Chaplin).
1916 : Charlot rentre tard (C. Chaplin).
1917 : L'Émigrant (C. Chaplin)
1917 : Fatty garçon boucher (F. Arbuckle).
1920 : La Maison démontable (Buster Keaton et Eddie Cline)
1920 : Oh ! la belle voiture ! (Fred Newmeyer et Hal Roach, avec Harold Lloyd).
1921 : Sept Ans de malheur (M. Linder).
1922 : Malec chez les Indiens (B. Keaton et E. Cline).
1923 : Monte là-dessus (F. Newmeyer et Sam Taylor, avec H. Lloyd)
1923 : Les Lois de l'hospitalité (John G. Blystone et B. Keaton).
1924 : La Croisière du « Navigator » (B. Keaton).
1924 : Sherlock junior détective (B. Keaton).
1925 : Fiancées en folie (B. Keaton)
1925 : Picratt, roi du rail (Grever Jones, avec Al St. John)
1925 : La Ruée vers l'or (C. Chaplin).
1926 : L'Athlète incomplet (Frank Capra, avec Harry Langdon)
1926 : Le Mécano de la « General » (B. Keaton et Clyde A. Bruckman)
1926 : Plein les bottes (Harry Edwards, avec H. Langdon).
1927 : La Grande Bagarre (The Battle of the Century, C. Bruckman)
1927 : Papa d'un jour (H. Langdon).
1928 : Le Cameraman (Edward Sedgwick, avec B. Keaton)
1928 : Le Cirque (C. Chaplin)
1928 : V'là la flotte ! (James Parrott, avec Laurel et Hardy).
1929 : OEil pour oeil (James Wesley Horne, avec Laurel et Hardy)
1929 : Noix de coco (Robert Florey, avec les Marx Brothers).
1930 : L'Explorateur en folie (Victor Heerman, avec les Marx Brothers).
1931 : Les Lumières de la ville (C. Chaplin).
1932 : Le Dentiste (Leslie Pearce, avec W. C. Fields)
1932 : L'affaire est dans le sac (Pierre Prévert, Fr.).
1933 : The Fatal Glass of Beer (C. Bruckman, avec W. C. Fields)
1933 : La Soupe au canard (Leo McCarey, avec les Marx Brothers).
1934 : Affaires publiques (Robert Bresson, Fr.).
1935 : Les joies de la famille (C. Bruckman, avec W. C. Fields)
1935 : Une nuit à l'Opéra (Sam Wood, avec les Marx Brothers).
1936 : Les Temps modernes (C. Chaplin).
1941 : Hellzapoppin' (Hank C. Potter).
1947 : Voyage Surprise (P. Prévert, Fr.).
1949 : Jour de fête (Jacques Tati, Fr.)
1949 : Branquignol (Robert Dhéry, Fr.).
1953 : Les Vacances de M. Hulot (J. Tati, Fr.).
1955 : Artistes et Modèles (Frank Tashlin, avec Dean Martin et Jerry Lewis).
1958 : Mon Oncle (J. Tati, Fr.).
1960 : Le Dingue du palace (J. Lewis)
1960 : Zazie dans le métro (Louis Malle, Fr.).
1962 : Le Zinzin d'Hollywood (J. Lewis).
1963 : Le Soupirant (Pierre Étaix, Fr.).
1965 : Les Tontons farceurs (J. Lewis).
1967 : Playtime (J. Tati, Fr.).
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1971
1972
1975
1979
1983
1997
1999
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La Party (Blake Edwards).
Trafic (J. Tati, Fr.).
La première folie des Monty Python (Ian Mac Naughton, GB).
Monty Python, Sacré Graal (Terry Gilliam et Terry Jones, GB).
Monty Python, la Vie de Brian (T. Jones, GB).
Monty Python, le Sens de la vie (T. Jones, GB).
Bean (Mel Smith, GB).
La Patinoire (Jean-Philippe Toussaint, Fr.).
Stephan Kreitel
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